ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Save yourself is what I'm telling you, 'cause nobody else really has a clue. Into your veins, vein, like heroin. Accept the pain, pain, just to feel again, feel again. Everybody wants some, everybody gets none from me, 'cause everybody's on drugs.
Le vent est frais sur son visage, agite les mèches qui ondoient devant ses yeux. Mais elle les voit à peine, hypnotisée par le sachet qui craquèle agréablement entre les mains du dealer, par la rondeur blanchâtre des petits cachets qu’il s’épare de son pouce pour les compter. La délivrance est si proche qu’elle pourrait presque la toucher. Et pourtant, en un instant, Aisling la sent lui échapper. C’est l’ombre que le lampadaire vient projeter sur leurs silhouettes courbées, la dégaine tranquille et charismatique ne laissant aucun doute quant à l’identité de celui qui vient de les rejoindre. Le cœur aussi serré que ses yeux sont écarquillés, elle relève vers le boxeur un regard inquiet, tente de lire sur son visage impassible à quelle sauce elle va être mangée. Mais il ne laisse rien paraître, prend une bouffée de sa clope avec un flegme que ses frangins n’auraient aucun mal à lui envier. « Dégage. » Sa voix est calme, sans appel. Nimbée d’une autorité naturelle qui l’aurait aussitôt fait détaler si c’était à elle que l’ordre s’adressait. Mais pas Jesse, non. Lui, il prend plutôt cet avertissement comme une invitation à négocier, le con. « J’crois que la demoiselle peut décider par elle-même, nan ? C’est un pays libre, nan ? » tais-toi, tais-toi, tire-toi… « Alors toi j’crois qu’tu peux- » Evidemment, il n’a pas le temps de finir sa petite révolution qu’il finit cloué au mur, son venin contenu par la main que Phoenix appuie contre de sa gorge. Dans ses yeux, la surprise et le courroux font place à la peur tandis qu’il agite ses pieds mélodramatiquement pour tenter de trouver une accroche. Une veine apparaît sur son front luisant, ses lèvres s’ouvrent comme pour chercher de l’air. Et l’instant d’après, il s’écroule par terre. Paralysée, Aisling observe la scène sans esquisser le moindre mouvement. Elle ne ressent rien quand le fauteur de trouble se tord sous leurs yeux en toussotant, ni quand il finit par se relever en se tenant la gorge avant de filer en boitillant.
Elle ne ressent rien non plus quand l’attention de Phoenix se braque sur elle. Le système nerveux dans le brouillard, elle relève les yeux vers son visage, cherche dans les siens un indice de ce qui l’attend. Les coups peut-être, la colère surement. Mais il ne dit rien, ne fait rien. Alors d’un coup, les émotions bloquées quelque part en elle se déversent dans ses veines et secouent son corps de tremblements, emplissent ses yeux de larmes qui s’écoulent sur ses joues sans qu’elle ne puisse rien faire pour les retenir. Ses lèvres tremblent, s’entrouvrent comme pour laisser échapper une parole, une excuse, une supplication. Mais tout s’emmêle et seule une plainte discrète parvient à s’en échapper, qu’elle étouffe au creux de sa paume. Puis, sans réfléchir, elle comble la distance qui la séparait du blond et vient s’écraser contre son torse, les bras repliés contre sa poitrine qu’elle n’ose pas enrouler autour de lui, la face enfouie dans les plis de son hoodie qu’elle entreprend de tremper consciencieusement. Il se tend, esquisse un mouvement de recul, et pendant un instant, Aisling est persuadée qu’il va la repousser. Mais l’impact ne vient pas, et il finit même par lui tapoter distraitement l’épaule. C’est cette petite marque de d’affection, ou de compassion, qui finit par la faire éclater en sanglots. « J’suis désolée, Phoenix. » j’suis désolée, désolée, désolée. Elle chouine dans le coton ouaté imprégné d’une odeur de cigarette si familière qu’elle en est presque réconfortante. « Larry a raison, y’a des gens qu’on peut pas aider. » Son cœur agité déforme sa perception et ses pensées, la pousse à flirter avec le gouffre béant dans lequel elle a bien faillit plonger si Phoenix ne l’en avait pas tirée. « J’suis pas assez forte, j’suis qu’une traînée, j’mérite pas d’seconde chance, t’aurais jamais dû v’nir me chercher. » Il aurait dû rester en bas avec les gens assez courageux pour faire ce travail sur eux. La laisser dépenser l’argent qu’elle n’a pas pour s’acheter la paix factice promise par ses petits cachets. Il n’aurait pas dû venir la chercher, non, mais il l’a fait. Alors une émotion plus forte encore que les autres lui transperce le cœur, lui donne même la force de s’écarter. Assez pour plonger ses yeux rougis dans les siens avec incrédulité et murmurer : « Tu… tu m’as sauvée ! »
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
“Kill yourself is what they said to me I'm already dead, just differently They say God is real, I disagree 'Cause if that were true Then we'd all be free, all be free. Running from something that's killing me Dealing with such an uncomfortable feeling Beginning to feel the hostility from my ability of slowly becoming the villain” @Aisling Hayes
Elle s’est raidit. Déconnectée poupée inanimée dans sa boite en plastoc, y a plus rien derrière les billes bleutées. Je la regarde lever lentement sa tête vers moi et j’ai presque envie de faire une blague sur Chucky avec son côté poupon flippant mais ensuite je croise son regard et un éclair vient me trancher la cervelle, flash du passé avec les mèches blondes cendrées autour de ses yeux hantés. Le visage fatigué de ma mère qui fait la vaisselle en regardant par la fenêtre - ou plutôt qui laisse l’eau brûlante rougir ses mains et déborder de l’évier alors qu’elle reste parfaitement figée. « Je suis désolée Phoenix ». Pourquoi elle s’excusait ? J’ai jamais compris pourquoi elle s’excusait.
D’un coup ses gros yeux se remplissent de larmes et elle vient écraser son nez sur mon torse. J’ai un mouvement de recul. « J’suis désolé Phœnix » ça tire plus sur une corde sensible là y a carrément un connard qui s’y suspend de tout son poids. Je baisse les yeux vers le p’tit tas sanglotant qui se mouche dans mon hoodie. Je sors une main de ma poche, je la rapproche d’elle, hésite, puis tapote maladroitement son épaule maigrichonne. « Larry a raison, y’a des gens qu’on peut pas aider. » J’fais une moue sur le côté, l’air de dire ‘traduction un peu rapide de ce qu’il a raconté, mais en effet’. Mais ça me fait chier. Parce que si cette fatalité me fait ni chaud ni froid, quelque part ça m’emmerde que elle, elle le croit. Comme si c’était important qu’elle garde cette illusion, cet espoir, cette lumière en elle. « J’suis pas assez forte, j’suis qu’une traînée, j’mérite pas d’seconde chance, t’aurais jamais dû v’nir me chercher. » Aisling ce qui est bien c’est qu’elle a pas besoin d’opposant sur le ring, elle se balance des droites à elle-même. Je regarde le ciel. Pourquoi faut-il qu’elle me tire toujours dans ces moments grandes émotions. Pourquoi moi ? C’est pas écrit sur ma gueule que je suis la dernière personne à aller voir pour une séance de cœur à cœur ? Alors elle relève vers moi sa petite tête de folle échevelée au nez rouge et aux yeux exorbités et elle susurre « Tu… tu m’as sauvée ! » Oula. Possédée le faon. Surtout que j’ai rien sauvé du tout j’ai juste joué au bowling avec un emmerdeur en guise de quille mais - « Aisling, tu peux pas t’mettre toute seule au tapis comme ça. Du nerfs putain » l’hôpital qui se fout de la charité clairement, eh j’ai jamais dis que j’étais un exemple. Mais je sais ce qu’elle ressent, je comprend la logique, je connais le chemin. Cette merde te simplifie la vie une seconde pour te la compliquer au centuple après. Ça t’aide à t'échapper de la réalité tout en la rendant d'autant plus difficile à supporter quand tu replonges. Et Aisling elle a peut-être la force de replonger une fois, mais peut-être pas de refaire surface. Ou peut-être que si, c’est une gamine, elle rebondit. Mais bordel ça rime à quoi tout ça ?
« Hey. » Je pose ma paluche sur son épaule pour l’écarter « R’garde moi Bambi » que moi je sois un vieux con aigri qui nage dans sa merde c’est une chose. Mais pas elle. « Ça vaut pas le coup. Tu vaux mieux que ça. » Je suis pas Larry, je sais pas faire des grands discours inspirants (quoi que quand on voit les résultats c’est peut-être pas plus mal). Tout ce que je sais c’est que le ciel est gris et le bitume est gris et devant moi y a une p’tite tâche rose pétant irritante à froufrou et que j’ai aucune envie qu’elle devienne grise. Je lui chope le menton entre le pouce et l’indexe pour qu’elle garde la tête bien haute. « On les emmerde, okay? » Les tentations, les voix dans nos têtes, les connards qui nos ont écrasés la gueule dans la merde, les tarés de DDA qui balancent leur bonne parole comme des confettis et retournent leur veste quand ils sont stressé du cul,… on les emmerde. « Allez viens p’tite teigne, je passe mon bras autour de ses épaules, l’écrase contre moi sans trop réaliser pendant qu’on s’met à marcher, j’ai une dalle intersidérale, on va s’taper une pizza végé » c’est la phrase de Fueldude qui m’est revenue en tête ‘Ne sois jamais trop triste, trop seul, trop affamé’, eh, il dit peut être pas que des conneries au final, ce joyeux taré.
Starseed
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Save yourself is what I'm telling you, 'cause nobody else really has a clue. Into your veins, vein, like heroin. Accept the pain, pain, just to feel again, feel again. Everybody wants some, everybody gets none from me, 'cause everybody's on drugs.
Il la regarde, bouche bée. Elle ne le quitte pas des yeux, fascinée. Quand il reprend la parole, c’est avec un genre de soupir blasé. « Aisling, tu peux pas t’mettre toute seule au tapis comme ça. » q-quoi ? Sa remarque la surprend tellement qu’elle laisse échapper un genre de sanglot rire étranglé. « Du nerfs putain. » Au fond, elle ignore ce qu’elle attendait. Peut-être qu’il la prenne dans ses bras et lui assure qu’il la protègera aussi longtemps qu’elle en aura besoin. C’est ce que Sid aurait fait, du moins. Mais pas Phoenix non. Il est plutôt du genre à jouer les héros puis faire le modeste qui n’a rien sauvé du tout et qui n’avait pas d’autres choix que d’agir, un point c’est tout. Et ça aussi, ça lui rappelle son frangin. « Tu m’as jamais appris à m’défendre, aussi… » Elle renifle piteusement, s’essuie le coin des yeux en ricanant, passe outre le fait qu’en dépit de son invitation, c’est elle qui ne s’est jamais pointée. La peur paralysante d’avoir trop reçu la violence pour parvenir à l’apprivoiser. Même sur un ring, même avec des gants, même avec Phoenix pour la guider. « Hey. R’garde moi Bambi. » La chaleur de sa paume la fait sursauter, mais elle suit docilement ses indications, relève ses yeux de pluie vers les iris océan du boxeur. « Ça vaut pas le coup. Tu vaux mieux que ça. » Il y a quelque chose de profondément doux dans cette phrase. De profondément douloureux aussi. Les émotions s’agitent et enflent dans sa gorge, ses lèvres tremblent, ses yeux s’emplissent de larmes, mais elle ne se détourne pas.
De toutes les façons, elle ne pourrait pas, même si elle essayait. Parce que Phoenix vient de lui attraper le menton et son regard fouille toujours le sien, comme pour lui transmettre un peu de cette force qui lui vient si naturellement et dont elle manque désespérément. « On les emmerde, okay ? » A nouveau, le rire disperse ses sanglots et se fraie un chemin timide entre ses lèvres. « Ouai, okay. » Elle répond d’une voix chevrotante, le regard brillant d’admiration et d’une malice encore un peu blessée mais tout de même bien présente. « Allez viens p’tite teigne. » Il l’attire sous son épaule, elle couine de bonheur comme pour faire honneur à ce nouveau surnom qu’il vient de lui donner. « J’ai une dalle intersidérale, on va s’taper une pizza végé. » Elle hoche la tête, le suit docilement. Elle l’aurait suivi n’importe où en cet instant… mais bon une pizza c’est mieux que tout ce qu’elle pourrait espérer. « Ok mais faut qu’elle soit bien dégoulinante ! » Elle reprend du poil de la bête, enorgueillie par son étreinte rassurante et cette promesse de rester quelques instants encore sous son aile. « Oh, et puis on pourrait prendre une glace après ? » Elle sautille à ses côtés, petits pas pressés pour tenir le rythme de ses grandes enjambées. « Avec plein d'chantilly et du sirop d'cerise ! » Ils s’éloignent bras dessus bras dessous, leurs pas résonnant quelques instants encore sur le bitume, ses piaillements traversant le parking désaffecté, silhouettes de noir et de rose mêlées, scintillant dans la nuit comme pour défier l’ombre d'oser les tamiser.
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.