ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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That gal was a mystery wrapped in an enigma and crudely stapled to a ticking fucking time bomb. She was either going to hit somebody or start a blog.
Maze tournait dans sa chambre comme un lion en cage. Découvrir qu’elle avait une demi-sœur cachée n’avait jamais fait partie de ses plans et elle avait toujours du mal à croire et comprendre cette histoire. Tout était encore beaucoup trop frais dans sa tête et elle ne parvenait pas à faire le tri dans tous les sentiments qu’elle ressentait : la surprise, l’incrédulité, l’incompréhension, la honte, la frustration, mais avant tout une profonde colère envers son père. Une colère qui menaçait à chaque seconde de devenir dévastatrice à la fois pour son état mental qui n’était déjà clairement pas au beau fixe, mais aussi dévastatrice pour tout objet qui rencontrerait sa route. Alors avant de commencer à passer ses nerfs sur un appartement qui n’était pas le sien et qui ne lui avait rien demandé, Maze avait attrapé son sac et avait filé comme une véritable bombe en direction de Fortitude Valley. Là où elle pourrait s’énerver autant qu’elle le voudrait, tenir des propos incohérents et laisser libre cours à sa frustration sans être jugée. S’il le fallait Nino l’enfermerait certainement dans sa salle de bain en attendant qu’elle se calme. Avait-il envie d’écouter ses problèmes alors qu’il n’avait lui-même jamais été du genre à se confier ? Probablement pas. Arriverait-il à la calmer ? C’était une possibilité. Tout comme le fait qu’elle risquait de mettre à sac sa salle de bain s’il décidait effectivement de l’y enfermer. Arrivée devant l’immeuble de l’Italien, elle profita sournoisement de la sortie d’un de ses voisins pour passer la porte d’entrée, le bousculant sans ménagement au passage. Pas le temps de s’excuser. Ni l’envie d’ailleurs. Maze avait filé vers les escaliers, peu encline à attendre un ascenseur qui lui aurait certainement paru incroyablement lent à arriver. Elle trépignait déjà devant la porte de Nino quand elle frappa quelques coups pour signaler sa présence, essayant de calmer les pensées qui se bousculaient dans sa tête. Peine perdue. Le cœur lourd, l’esprit encombré et les poings serrés, sa main droite se souleva une nouvelle fois pour toquer avec un peu plus d’insistance à la porte. Elle n’avait pas attendu très longtemps pour toquer une nouvelle fois, mais ces quelques secondes d’attente lui avaient paru être d’interminables minutes. Et puis soudain, elle songea à quelque chose qu’elle n’avait pas imaginé avant de venir ici sur un coup de tête. Que se passerait-il si Nino n’était pas là ? Elle ne pouvait pas rentrer chez elle pour continuer de tourner en rond à se ronger les sangs et à se torturer toute seule. Et elle n’était pas prête à s’asseoir calmement dans le couloir en attendant que l’Italien ne daigne revenir chez lui. Il devait être chez lui. Il le fallait. Maze leva une nouvelle fois son poing pour frapper beaucoup trop énergiquement à la porte cette fois-ci. Des voisins venaient d’ouvrir leurs portes dans le couloir, s’inquiétant à juste titre du raffut qu’elle était en train de créer. Cela lui importait peu alors qu’elle avait à présent décidé d’accompagner ses coups d’un cri de détresse : « Nino, ouvre cette PUTAIN de porte ! » La britannique ne pleurait pas, mais ses yeux commençaient dangereusement à rougir alors que tout signe de patience l’avait quittée pour être remplacé par une panique grandissante. Elle ne voulait pas rester seule avec ses pensées, avec les mensonges de son père, avec l’idée que sa famille n’était pas celle qu’elle croyait.
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Katherine avait accordé à l’italien qu’il puisse avoir sa fille une semaine entière. Une sorte de mise à l’épreuve puisque leur contrôle avec l’immigration, même s’il avait été laborieux, s’était finalement plutôt bien passé. Ils n’étaient pas à l’abris d’un second puisque c’était quand même un peu bancal, mais la première épreuve du feu n’avait pas tourné à la catastrophe. Alors peut être bien que la jeune femme s’était laissé attendrir par l’italien qui se montrait de plus en plus coopératif. Déjà trois jours que Lucia était chez lui et tout était déjà très compliqué. Être attentif jours et nuit, à toute heure, c’était pire qu’un marathon et d’ailleurs, même un marathon, le Marchetti n’était pas capable de le faire. Heureusement que le lendemain, elle passerait sa journée à l’école et qu’il pourra souffler un peu. Il n’avait jamais été aussi content de travailler d’ailleurs. Il adorait sa fille, il l’aimait d’ailleurs plus que tout au monde mais plus que jamais, il savait qu’être père à temps plein lui était vraiment difficile. Il comprenait un peu plus la fatigue ressentie par Katherine mais l’admettre serait une épreuve cette fois ci, encore plus compliquée que de garder sa fille, une sorte de boss final. Bref, Lucia était tout juste couchée, dans le petit lit parapluie qui n’était plus du tout adapté à sa taille mais il n’avait guerre mieux à lui offrir, pas plus de place non plus dans son studio pour y faire un vrai coin dédié pour sa fille. L’idéal serait de déménager que Lucia puisse avoir une vrai chambre, quitte à ce que l’italien lui, dorme toujours dans le salon, mais il n’avait absolument pas les moyens pour s’offrir un tel luxe. Alors pour le moment, c’est ainsi qu’ils cohabiteront, et peut être qu’à l’avenir, il laissera le canapé à sa fille et lui se fera violence en dormant par terre. Mais il n’était pas encore à se poser ces questions. Lucia allait bientôt avoir trois ans, pas dix, l’intimité, tout ça, heureusement on y était pas encore. Le silence, enfin du silence. Sa fille venait de s’endormir, les lumières éteinte, la télévision en sourdine et une canette de bière à la main. La première et la dernière de la journée, son petit plaisir, les yeux presque fermés mais il fu bousculé dans son assoupissement quand on frappa à la porte. Il se redressa dans son canapé, jetta un œil vers Lucia mais elle ne semblait pas être perturbée. Ouf. Lui, par contre, n’avait aucune intention de se bouger et d’aller ouvrir la porte, peu importe qui venait chez lui, tant pis, il n’était pas là. Mais on frappait encore et cette fois, il savait de qui il s’agissait. « Nino, ouvre cette PUTAIN de porte ! » l’italien souffla, il reconnu forcément Maze et pour le coup, il ne pouvait pas la laisser sur le pallier en faisant comme s’il n’était pas là. Il se leva, lourdement il traversa son petit studio. « Fais pas de bruit. » mon dieu, elle a une salle tête quand même. « Qu’est-ce qu’il y a ? » il la laisse entrer et la laisse constater la présence d’un lit en plein milieu de son salon.
Cecilia Barker
la sans-un-sou
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Encore quelques secondes à patienter à l’extérieur de l’appartement et Nino n’aurait même plus eu besoin d’ouvrir, Maze aurait fini par dégonder le carton qui lui faisait office de porte à force de tambouriner férocement dessus. Fort heureusement pour le mobilier de l’italien, ce dernier avait fini par ouvrir ladite porte avant que la catastrophe n’arrive. « Fais pas de bruit. » La bouche déjà grande ouverte, prête à lui demander bruyamment ce qui lui avait pris autant de temps pour ouvrir, Maze s’était ravisée contre son gré et était restée silencieuse en rentrant dans l’appartement d’un pas appuyé et décidé qui avait fini par se faire plus lent et discret jusqu’à se stopper net quand elle avait découvert la raison pour laquelle Nino l’avait sommée de faire moins de bruit. La brune soupira. Pour une fois, il avait une raison valable de lui demander de la fermer, et cela la contrariait encore plus alors qu’elle n’avait qu’une seule envie : hurler. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Son regard quitta le lit parapluie pour se poser à nouveau sur son ami. Elle était certes silencieuse, mais elle n’avait pas l’air ni plus calme ni plus sereine. Sans même lui demander son avis, elle se dirigea vers le frigo pour en sortir une cannette de bière, l’ouvrir, et en prendre une grande gorgée. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Maze avait rarement été aussi énervée, mais pour sa défense elle parvenait à parfaitement exprimer toute sa contrariété en chuchotant. En chuchotant certes un peu fort pour le commun des mortels, mais elle faisait ce qu’elle pouvait. Tout en s’écartant le plus possible de Lucia, elle s’était mise à faire les cent pas dans un coin du salon. Son cinéma dura de longues secondes alors qu’elle cherchait le meilleur moyen d’annoncer ce qui n’allait pas. Mais les mots et les phrases qui tournaient dans sa tête ne faisaient aucun sens. Il n’y avait aucun moyen de contextualiser correctement ce qui lui était arrivé, aucun moyen d’expliquer de manière sensée ce qui venait de lui tomber sur le coin de la figure. Finalement, la brune poussa un long soupire avant de cesser ses allers-retours. Elle finit purement et simplement par se laisser glisser contre l’un des murs pour s’asseoir par terre. Posant sa cannette de bière sur le sol à côté d’elle, Maze avait fini par enfouir son visage dans ses mains. « Il y a qu’apparemment mon père est un connard, un manipulateur fini qui a réussi à me cacher pendant plus de 25 ans qu’il avait une autre famille, une double vie. » Il n’y avait pas de bonne façon de dire les choses. Pas de bonne manière d’annoncer la nouvelle. Alors autant retirer le pansement d’un coup sec et violent. Peut-être que cela lui permettrait par la même occasion de réaliser ce qui était en train de lui arriver. Maze laissa tomber les bras le long de son corps, relevant la tête pour regarder l’italien. Ca n’était pas une blague. Les traits de son visage étaient tout ce qu’il y avait de plus sérieux. Son expression oscillait entre une profonde colère et un désespoir qui résultait de toute l’impuissance qu’elle ressentait. « J’ai une sœur Nino. J’ai une putain de sœur. Voilà ce qu'il y a. »
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Dernière édition par Maze Crawley le Mer 12 Jan 2022 - 17:10, édité 1 fois
L’italien coupe court à tout élan de démonstration un peu trop audible de la part de Maze. C’est bien la première fois qu’il la voit aussi impatiente et démonstrative. Il se demande ce qui pouvait bien la faire sortir de ses gongs de la sorte. Il attendait donc qu’elle s’exprime enfin, mais avec calme, si bien qu’elle en était capable. Elle avait rapidement compris pourquoi il lui demandait d’être silencieuse en posant son regard sur le lit où Lucia dormait. Avant de lui répondre, elle alla directement se servir dans le frigo de l’italien pour prendre une bière. Il n’y prêta pas attention, Maze était ici comme si elle était chez elle et il ne lui tenait pas rigueur d’une telle attitude, au contraire, il préférait qu’elle s’y sente à l’aise. Chose qu’il n’accordait pas à grand monde. « Qu’est-ce qu’il y a ? » il la regardait avec insistance, hochant doucement la tête, c’est bien la question qu’il avait posé et Maze semblait lui reprocher de ne pas avoir deviner la réponse. Ca le faisait presque rire, mais il sentait que s’il osait même avoir un tout petit sourire sur son visage, il risquait de passer par la fenêtre. Il restait stoïque, attendant qu’elle daigne répondre à sa question. La voir faire les cents pas dans son petit studio jusqu’à se laisser glisser à terre inquiétait vraiment l’italien. Il n’avait jamais vu son amie dans un tel état et il se doutait que vraiment, quelques chose clochait. « Il y a qu’apparemment mon père est un connard, un manipulateur fini qui a réussi à me cacher pendant plus de 25 ans qu’il avait une autre famille, une double vie. » oh. Ça ? Pourquoi l’italien s’attendait à quelques chose de bien plus grave ? Genre, qu’elle avait recroisé le connard qui avait abusé d’elle et l’avait enfermé pendant des mois ? Ce à quoi il aurait répondu qu’il irait avec elle pour le butter si elle en ressentait le besoin. Ce à quoi, il lui aurait montré un soutien sans faille. Mais là, une histoire de famille, il avait du mal à comprendre qu’elle puisse se mettre dans un tel état, pour ça. Comme si, baigner dans un environnement familial malsain et empli de mensonge était le seul modèle qu’il connaissait : en fait, oui. « J’ai une sœur Nino. J’ai une putain de sœur. Voilà ce qu'il y a. » elle avait pourtant l’air de le prendre très à cœur. Là, l’italien devait se faire violence car en réalité, il savait que son modèle familial n’était pas un modèle auquel il devait se raccrocher et il savait que la réaction de Maze était sans doute la meilleure réaction possible : être blessée d’apprendre une telle nouvelle, c’est normal. Il jeta un œil vers sa fille, elle semblait ne pas être perturbée par les agitations qu’il y avait autour d’elle, un bon sommeil dur et tant mieux. Il s’approcha alors de Maze pour venir s’assoir à ses côtés et écarter un peu la canette. Histoire qu’elle ne se retrouve pas à terre après un geste un peu trop brutal. « Je sais pas si t’as frappé à la bonne porte. » qu’il avoue quand même, se sentant un peu con, sur le coup. « J’ai deux frères, aucun de nous n’a le même père. Y a que moi qui connait véritablement le mien, les autres ont jamais reconnu mes frères. » une chance pour lui ? Pas sûre. « C’est peut être pour ça que j’essai de faire au mieux avec Lucia, mais que j’merde toujours quelques part. » ça, c’était sa réflexion personnelle, on avance un peu quand même. « Comment t’as su ? »
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Le cerveau de Maze était en ébullition. Après s’être ainsi échauffée sur la porte de Nino, elle aurait bien volontiers continué en passant ses nerfs sur n’importe quoi ou n’importe qui. Mais Lucia l’en empêchait. Et ça n’était peut-être pas plus mal. La pression, le stress et la confusion ne redescendaient pas vraiment, mais elle évitait au moins de faire exploser tout ça au visage de son ami qui n’avait strictement rien demandé. Tout comme le reste de l’immeuble qui aurait certainement profité par la même occasion de ses éclats de voix. La dernière chose qu’elle souhaitait était d’attirer des ennuis à Nino d’une quelconque manière que ce soit, mais elle avait eu besoin de le voir, de parler, d’extérioriser très rapidement. Elle savait que s’il fallait la canaliser ou la remettre en place, il ne s’en priverait pas. Mais pour le moment, elle avait surtout besoin de se plaindre. D’expliquer la situation sans objectivité aucune. Et de découvrir ce qu’elle avait bien pu faire dans sa vie pour mériter un karma aussi foireux. Son regard se fixa un instant sur le lit parapluie au milieu de la pièce, comme pour se rappeler que malgré toute la frustration qu’elle ressentait présentement, calme et silence étaient les maîtres-mots. Ses yeux vinrent ensuite se poser dans ceux de Nino. Et elle était désespérée et à bout de nerfs, et elle n’avait pas besoin de prononcer un seul mot pour laisser transparaître cela. La plus indifférente et insensible des personnes aurait malgré tout pu lire tout cela sur les traits du visage de la britannique. Tout ça assaisonné d’une grosse dose de fatigue pour s’assurer un mélange catastrophe. Elle jeta un coup d’œil à la cannette qu’il venait d’écarter, probablement à juste titre, en venant s’installer à côté d’elle. Son regard se reporta ensuite devant elle, fixé sur un point imaginaire, dans le vide. Elle aurait voulu pouvoir tout oublier de cette journée. Comme elle aurait souhaité pouvoir échapper aux souvenirs de son enlèvement. Mais son cerveau semblait a contrario tenir absolument à graver très profondément ces moments dans sa mémoire. « Je sais pas si t’as frappé à la bonne porte. » Y avait-il vraiment une "bonne" porte à laquelle elle aurait pu frapper dans pareille situation ? Peut-être avait-elle davantage besoin d’une présence connue et réconfortante plutôt que de quelqu’un qui aurait su trouver comme par magie les bons mots pour la calmer. Parce que dans son esprit, il ne faisait aucun doute que ces mots n’existaient pas. « J’ai deux frères, aucun de nous n’a le même père. Y a que moi qui connait véritablement le mien, les autres ont jamais reconnu mes frères. » Elle tourna son visage vers lui pour l’observer. Elle oubliait que si sa famille lui avait toujours semblé relever de l’idyllique tellement la bonne entente et la proximité semblaient y régner, il n’en était clairement pas de même pour celle de Nino. « Si ta famille n’avait pas été aussi éclatée…si t’avais toujours vécu dans un foyer soudé et sincère…est-ce que t’aurais accepté de découvrir du jour au lendemain qu’on te mentait depuis le début ? Que tout ce que t’as toujours considéré comme une vérité n’était en fait qu’un écran de fumée ? » L’italien était désinvolte, ça n’était un secret pour personne. S’il s’était retrouvé dans une telle situation, il y avait fort à parier qu’il n’aurait malgré tout pas réagi aussi mal qu’elle. Mais Maze avait toujours eu du mal à passer à autre chose. Et cela lui semblait parfaitement impossible après une découverte pareille. « C’est peut être pour ça que j’essaie de faire au mieux avec Lucia, mais que j’merde toujours quelque part. » Elle l’observa silencieusement quelques secondes. Elle ne pensait pas qu’il était si critique envers lui-même quand il s’agissait de sa fille et qu’il était incapable de prendre du recul pour réaliser réellement comment il se comportait avec elle. Mais Maze, elle, pouvait prendre ce recul pour lui. Elle vint glisser son bras autour du sien et attraper sa main avant de doucement déposer sa tête sur son épaule. « Tu merdes pas Nino. » Sa voix était plus calme cette fois-ci pour permettre à sa colère de laisser place à une sincérité qui lui permettrait de donner plus de poids à ses mots. « C’est ce que tu dis : t’essayes de faire au mieux et c’est tout ce qui compte. T’es pas ton père. Ni tes frères. Être un parent pourri, c’est pas héréditaire. Que tu t’en rendes compte ou non, Lucia est en sécurité et entre de bonnes mains avec toi. » Et c’est tout ce qui importait. Il faisait passer sa fille avant tout le reste. Il réfléchissait en fonction d’elle. « Comment t’as su ? » Elle se pinça les lèvres, les traits de son visage se tendant une nouvelle fois à cette question, la scène se rejouant dans sa tête. « Je suis allée refaire des papiers…elle a entendu mon nom et celui de mon père…et visiblement elle détenait bien plus d’informations que moi. » C’était le moins qu’on puisse dire. « Je suis désolée de venir te déranger avec tout ça…c’était clairement pas le bon moment. » Il n’y avait pas de bon moment pour débarquer avec des révélations comme les siennes, mais venir le soir alors que Lucia se trouvait chez son père n’était clairement pas le meilleur timing.
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Dernière édition par Maze Crawley le Mer 12 Jan 2022 - 17:12, édité 1 fois
La nouvelle que la britannique venait d’apprendre semblait l’atteindre réellement. L’italien, lui, était toujours très mauvais pour avoir ce rôle d’écoute. Il n’avait ni la patience, ni les mots pour savoir quoi répondre en retour. Il n’avait jamais été celui qu’on venait voir pour être écouté, pour chercher des conseils. Il n’en avait jamais et s’il en avait, ce n’était jamais les bons. Etonnant que Maze soit venu frapper à sa porte pour trouver quelqu’un en qui avoir un peu de réconfort, ou alors juste pour évacuer sa frustration et sa colère. Là, par contre, pour encaisser et s’enerver avec empathie, le Marchetti savait faire. Il pourrait s’agacer avec elle, lui proposer d’aller boire un peu trop, de sortir, de jeter des pierres dans la Brisban River, de fumer, de prendre une voiture et rouler un peu trop vite – comme si son dernier accident n’avait pas suffit à lui faire comprendre que c’était une mauvaise idée. Il aurait pu lui proposer une de ces solutions (mauvais conseils on a dit !) mais Lucia dormait dans son petit lit parapluie à côté d’eux. Ils étaient donc voués à rester ici et à ne rien faire de très funs. Frustrant. Il tentait quand même de baragouiner quelques phrases, en évoquant sans doute pour la première fois sa famille. Maze savait bien que l’italien avait un frère à Brisbane mais les informations s’arrêtaient là. Il n’avait jamais vraiment parlé de son père, son autre frère, de sa mère encore moins. L’italien n’avait plus sa mère, il pensait souvent à elle, malgré ce qu’on pourrait croire. Il avait toujours été très attachée à elle, elle l’avait élevé seule, elle avait toujours tout fait pour ses fils, avec beaucoup de maladresse, beaucoup d’erreurs aussi, mais elle faisait de son mieux. Ca rappelait quelqu’un… « Si ta famille n’avait pas été aussi éclatée…si t’avais toujours vécu dans un foyer soudé et sincère…est-ce que t’aurais accepté de découvrir du jour au lendemain qu’on te mentait depuis le début ? Que tout ce que t’as toujours considéré comme une vérité n’était en fait qu’un écran de fumée ? » ça lui demandait beaucoup d’imagination à Nino pour se projeter mais dis comme ça, surement qu’il aurait fini par pété un cable. « C’est à qui qu’il faut casser la gueule ? » qu’il lance, sourire aux lèvres, l’italien. Tentant de montrer sa compassion à la brune. En même temps, il avait le don de se mettre dans de sales situations, Lucia en était la preuve vivante et pourtant… aujourd’hui, avec ses défauts, il ferait tout pour la protéger. Et alors qu’il admet être à côté de la plaque avec sa fille, Maze attrape sa main en posant sa tête contre son épaule. L’italien ressert doucement ses doigts sur ceux de son ami et pose sa joue sur ses cheveux. « Tu merdes pas Nino. » ca le faisait sourire de l’entendre dire. « C’est ce que tu dis : t’essayes de faire au mieux et c’est tout ce qui compte. T’es pas ton père. Ni tes frères. Être un parent pourri, c’est pas héréditaire. Que tu t’en rendes compte ou non, Lucia est en sécurité et entre de bonnes mains avec toi. » il passa son bras derrière l’épaule de Maze pour resserrer son étreinte auprès de lui. Il répondit avec un baiser sur son crâne, comme pour la remercier de ses paroles. Il fallait pas en attendre de trop de sa part, il restait pudique et avait du mal à voir le bon en lui, la plupart du temps. Mais ces paroles étaient réconfortantes et il voulait qu’elle le sache. Il préférait cependant réorienter la discussion sur Maze et sa mauvaise nouvelle. Il était curieux de savoir comment elle avait appris tout ça. elle avait l’air douloureuse, cette question. Il fit une moue se montrant patient. Curieusement, il se montrait attentif et intéressé. « Je suis allée refaire des papiers…elle a entendu mon nom et celui de mon père…et visiblement elle détenait bien plus d’informations que moi. » Ca semble irréaliste comme timing. « Je suis désolée de venir te déranger avec tout ça…c’était clairement pas le bon moment. » il glissait son pouce sur la main de Maze, comme pour tenter de l’apaiser. « Soit jamais désolée de débarquer ici. » Maze était sans doute sa plus belle rencontre à Brisbane, celle qui le tenait à flot quand d’autres lui tournaient le dos. Adèle aurait pu être cette plus belle rencontre si elle n’avait pas tout foutu en l’air en jouant de sa jalousie maladive. Pour Nino, si la jeune brune au fort caractère lui manquait, il n’y avait plus de retour en arrière possible, à ce moment-là. Il était en colère contre elle. Mais Maze, ici, il n’avait jamais ressentie une quelconque colère contre elle. Elle le faisait autant rire qu’elle pouvait l’étonner par son caractère bien trempé aussi. « J’suis désolé pour toi… cette nana, du coup, c’est ta sœur ? t’en sais plus sur elle ? »
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« C’est à qui qu’il faut casser la gueule ? » Un rapide rire étouffé lui échappa avant de répondre : « A peu près la terre entière je dirais…c’est faisable ? » Elle ne plaisantait qu’à moitié. Au point où elle en était, Maze n’était plus en mesure de dire à qui elle en voulait ou non. Elle se laissait porter par une rage et un désespoirs destructeurs et il était de fait beaucoup plus facile pour elle de déclarer que quiconque croiserait son chemin serait à présent la nouvelle cible de sa colère. Seul Nino semblait trouver grâce à ses yeux à cet instant précis. Intérieurement, son sang continuait de bouillir et elle ne parvenait pas à se défaire du mépris que lui inspirait son profond sentiment d’impuissance face à toute cette situation. Mais paradoxalement la présence de l’italien à ses côtés parvenait ce soir-là à la canaliser alors que le duo qu’ils formaient habituellement avait plutôt tendance à dégénérer très vite. Pour l’instant, la britannique profitait simplement de son oreille attentive et de son étreinte réconfortante, venant se blottir un peu plus contre lui quand il passa son bras derrière ses épaules. Un sourire furtif vint étirer le coin de ses lèvres de façon éphémère quand elle sentit son baiser sur son crâne, bien consciente de ce que ce comportement devait lui coûter pour lui qui n’était pas quelqu’un de foncièrement démonstratif en matière d’émotions. Elle ne pouvait d’ailleurs qu’apprécier plus sincèrement encore son attention et son attitude avec elle ce soir quand une personne sensée lui aurait probablement poliment demandé de repasser le lendemain. Mais Nino l’avait laissée entrer. Il avait répondu présent à son appel de détresse malgré la présence de sa fille dans son salon. Elle n’en avait jamais douté mais elle avait à présent la preuve qu’il était non seulement disponible pour la suivre ou l’entraîner dans les situations les plus folles, mais aussi pour la soutenir dans les plus désespérées. « Soit jamais désolée de débarquer ici. » Ça lui faisait du bien d’entendre ces mots. Elle avait beau avoir débarqué sans prévenir comme une furie, elle se rendait à présent compte de l’absurdité de la scène et du manque total de self control dont elle avait fait preuve. Elle avait déjà tendance à se sentir de trop et complètement inadaptée à une quelconque vie sociale depuis son enlèvement, elle n’avait pas envie d’être en plus un poids pour lui. Alors ses paroles réconfortantes, elle en avait cruellement besoin. « Merci Nino. » Elle s’écarta quelque peu de lui pour pouvoir relever la tête en direction de son visage et l’observer. Ses doigts vinrent se resserrer un peu plus autour de la main de l’italien alors que l’étreinte de son pouce sur la sienne au moment où son regard croisa le sien lui donna l’impression que le temps venait d’être stoppé. Ce moment suspendu lui fit oublier l’espace de quelques secondes les problèmes auxquels elle était confrontée. Elle commençait à présent à entrevoir un nouveau moyen d’oublier ces derniers le temps d’une soirée. Un moyen profondément égoïste et qui s’avèrerait peut-être être une erreur à ajouter à la longue liste de celles qu’elle commettait déjà jour après jour, mais elle était prête à beaucoup de choses pour étouffer des émotions qu’elle n’avait jamais demandé à ressentir. « J’suis désolé pour toi… cette nana, du coup, c’est ta sœur ? t’en sais plus sur elle ? » Sa question la ramena brutalement sur terre. Secouant la tête pour se débarrasser des idées qui étaient en train de naître dans son esprit, elle se défit cette fois-ci complètement de son étreinte, son corps cherchant probablement à prendre au pied de la lettre sa volonté de prendre de la distance avec toute cette histoire. Elle récupéra la canette de bière pour en prendre une nouvelle gorgée avant de la reposer, son regard restant bloqué quelques secondes sur la boisson. « Au final on aura jamais eu la chance de voir une canette de bière nous exploser au visage. » Son discours était complètement décousu et ne répondait en rien à la question de Nino. Pour une raison qu’elle ignorait, la vue de cette canette venait de la ramener à leur première rencontre et à cette bouteille trop secouée qui n’avait jamais explosé. Si tel avait été le cas, l’issue de cette journée aurait-elle était différente pour eux ? Leur relation serait-elle différente aujourd’hui ? « Oui, j’imagine que c’est ma…demi-sœur. Même si je refuserai probablement de le croire tant qu’on n’aura pas procédé à un test ADN. » elle lança finalement d’un ton morne pour enfin répondre à sa question. Elle avait vu la photo que Jina lui avait montrée. Elle avait constaté qu’elle retrouvait son père sur certains traits de son visage. Pourtant elle refusait encore de l’admettre. « C’est de la connerie toute cette histoire. » Son ton s’était fait froid et tranchant. Elle ne savait elle-même pas s’il s’agissait du discours de cette parfaite inconnue qu’elle qualifiait ainsi, ou bien la réalité des faits qui devaient la pousser à reconnaître que son père n’était pas celui qu’elle pensait connaître. L’une comme l’autre idée ne faisait qu’accroitre à nouveau sa colère ; elle sentait son sang battre dans ses tempes et son cœur accélérer à nouveau. Nino avait-il seulement suffisamment d’alcool dans ce foutu appartement pour l’assommer et lui permettre de se calmer par l’oubli ? Ou disposait-il d’un autre moyen de lui faire provisoirement oublier tout ça ? Elle n’en voyait qu’un. Un stupide et regrettable moyen dicté par sa présente frustration et un impérieux besoin de pouvoir être la seule à l’origine de ses propres conneries. Elle se retourna pour faire face à l’italien, s’agenouillant en face de lui, les traits de son visage paradoxalement partagés entre l’hésitation et l’obstination. Elle vint planter son regard dans le sien : « Nino… » Son nom lui avait échappé dans un murmure semblable à une supplique. Elle se tut quelques secondes sans le quitter du regard. Sa main vint finalement se poser sur son torse alors qu’elle rapprochait son visage du sien, stoppant son geste alors que seuls quelques centimètres les séparaient encore. Elle eut le temps de sentir son souffle contre sa peau avant que son hésitation ne laisse enfin le champ libre à son obsession, réduisant à néant cet espace qui les séparait en venant joindre désespérément ses lèvres à celles de l’italien. Tout comme elle savait très pertinemment qu’elle avait besoin de faire cette erreur ce soir-là, elle était également prête à encaisser un rejet s’il devait en être ainsi.
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Dernière édition par Maze Crawley le Mer 12 Jan 2022 - 17:12, édité 1 fois
Alors que l’italien tentant de se projeter dans une réalité qui n’était pas la sienne, il pouvait tout de même admettre qu’il aurait eu beaucoup de difficulté à accueillir la nouvelle que Maze devait encaisser. Enfin, c’était ce qu’il laissait supposer entendre. En réalité, c’était bien compliqué pour lui de savoir comment il aurait réagi. La logique souhaiterait qu’il soit en colère. : « A peu près la terre entière je dirais…c’est faisable ? » il sourit, puis grimaça se rendant compte du travail qu’il aurait. « c’est pas grand-chose, ca devrait aller. » pas du tout, mais la Crawley n’avait pas besoin de savoir qu’il ne serait pas à la hauteur. Ce soir, pour elle, il se voulait être présent avant tout et pouvoir lui faire comprendre Ô combien elle représentait pour lui, elle qui avait toujours su être là dans chaque moment pour l’italien. Alors si elle venait frapper chez lui, de jour comme de nuit, il serait là pour lui ouvrir la porte, que ce soit le bon ou le mauvais moment. De toutes façons, pour Maze, il n’y avait jamais de mauvais moment. Elle était toujours la bienvenue chez lui. Il ne lui avait sans doute jamais dit ni fait comprendre de la sorte, pas très explicite, il n’était pas du genre à dire les choses qu’il avait sur le cœur, mais ce soir, il semblait plus ouvert à s’exprimer. Peut être parce que pour une fois, il pouvait faire preuve d’empathie. Il espérait seulement que Lucia ne finisse pas par se réveiller et leur faire passer un sale quart d’heure, mais à moins qu’ils ne fassent un bouquant d’enfer, elle dormait plutôt bien. Elle avait l’habitude que l’italien fasse sa vie normalement autour d’elle une fois endormi. Bien qu’il était quand même la plupart du temps tout seul. « Merci Nino. » ses yeux se fixèrent sur le visage de Maze qui se redressait devant lui, il adressa un sourire timide ou plutôt intimidé. Il pourrait lui dire qu’elle n’avait pas besoin de le remercier. Que tout ceci était normal pour lui. Mais il préférait poursuivre en remettant au centre le sujet de sa venue chez lui. Cette sœur qui sortait d’un chapeau. La brune semblait quelque peu chamboulée et remis entre eux une distance, qui mécaniquement, fit éloigner également l’italien. Il se redressait contre le mur derrière lui, imposant un écart entre lui et Maze, sa main ayant aussi retrouvé sa liberté. Plus aucun contact entre les deux. « Au final on aura jamais eu la chance de voir une canette de bière nous exploser au visage. » il fronça les sourcils, pas bien sûre de voir le rapport avec sa question. Il se voyait pas où elle voulait en venir ? Mais elle repris aussitôt le fil de la conversation. « Oui, j’imagine que c’est ma…demi-sœur. Même si je refuserai probablement de le croire tant qu’on n’aura pas procédé à un test ADN. » l’italien lui, était resté bloqué sur la canette, elle devait sans doute faire allusion à cette première rencontre, lorsqu’il squattait encore le canapé d’Asher. La bonne et vieille époque, là où il était encore sans doute bien trop insouciant, pas d’enfant à gérer, pas de petite nana qui lui prenait la tête, aucun compte à rendre à personne, pas de service d’immigration qu’il devait tromper. « C’est de la connerie toute cette histoire. » il sorti de ses pensées, revenant alors à ce que disait Maze. De la connerie… ça avait pourtant l’air de lui tenir à cœur, pour des conneries. Il était là, le quota de l’italien et sa capacité à répondre à des appels à l’aide. Il n’avait aucune foutu idée de quel mot il devait choisir pour lui répondre, il n’avait aucune foutu idée de comment il pouvait lui changer les idées et lui remonter le moral. Enfin, si, il aurait eu plusieurs idées s’il n’avait pas sa fille avec lui. Il lui aurait proposé de sortir, d’aller boire plus qu’ils n’en avaient besoin, de fumer un joint, d’aller faire une course poursuite avec quelques passants dans la rue, de voler des bouteilles dans une épicerie, de prendre des vélos vulgairement attachés sur des poteaux et de faire le tour du quartier avec. Mais là, il n’avait pas d’échappatoire. Et visiblement, en l’absence de réponse de sa part, Maze semblait perdre patience. Elle gigotait à côté de lui pour venir se mettre à genoux en fasse de lui. Le regard qu’elle lui adressait était de nouveau quelque peu déstabilisant, intimidant. « Nino… » les secondes semblaient terriblement longues tout à coup, voyant que la jeune femme avait pris une tout autre attitude, elle n’avait plus l’air d’avoir tant besoin de râler, par contre ,semblant avoir toujours autant besoin de réconfort. Sa main plaquée contre le torse de l’italien, l’empêchait de s’en extirpé, bloqué contre le mur derrière lui. Avait-il pour autant envie de s’en extirper ? pas bien sûre. Il restait silencieux, laissant la jeune femme maitriser totalement les secondes à venir. Quelques centimètres les séparaient, quand elle décidait de ne plus faire un mouvement de plus vers lui, c’est bien lui qui se décidait à s’avancer. Animé par un sentiment étrange, mélange d’envie mais aussi comme une envie de vengeance. C’est à Adèle qu’il pensait en premier, se disant que finalement, ce qu’il se passait n’était que le fruit de leurs dernières rencontres et la somme de tous les rejets dont il avait fait les frais. Adèle l’avait repoussé, à plusieurs reprises et aujourd’hui, il se foutait bien de savoir s’il allait encore lui faire du mal ou pas. Ou alors, peut être bien que si, si elle se pointait à l’improviste, il serait bien fier de lui faire voir qu’il n’avait pas vraiment besoin d’elle. Puis, à l’instant où ses lèvres se posèrent sur celles de Maze, il oubliait tout. Il oubliait Adèle, il oubliait sa vengeance, sa colère et son envie de la trahir même. Il se redressa, glissant sa main dans le dos de Maze et la projeta en arrière afin de venir coller son torse à la poitrine de la jeune femme. Ses lèvres ne la quittaient plus et c’était à présent la passion et le désir qui l’animaient.
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
That gal was a mystery wrapped in an enigma and crudely stapled to a ticking fucking time bomb. She was either going to hit somebody or start a blog.
Nino et elle avaient beau toujours parvenir à s’attirer les pires ennuis et à enchaîner parfois quelques catastrophes quand ils étaient ensemble, elle savait aussi qu’elle pouvait compter sur lui quelle que soit la situation. Qu’elle ait besoin de lui pour laisser libre cours à une colère excessive ou qu’il s’agisse plutôt d’éliminer une large partie de la population, il était là. « c’est pas grand-chose, ca devrait aller. » Il parvint à faire apparaître un début de sourire sur ses lèvres. La mission était compliquée, même impossible (soyons réalistes), mais elle aimait à croire qu’il ferait tout pour tenter de la mener à bien malgré tout, simplement parce qu’elle le lui avait demandé et qu’il voyait qu’elle en avait vraiment besoin. Et si la brune devait reconnaître qu’un monde où seuls Nino et elle subsistaient serait bien triste (ils avaient besoin de témoins à leurs frasques pour que ces dernières en vaillent vraiment la peine), elle se disait aussi qu’il lui aurait évité de nombreux problèmes. Des problèmes de kidnapping et de sautes d’humeur permanentes qui en avaient découlé, des problèmes de père de famille menteur, des problèmes de sœur indésirable. Seulement pour l’instant elle ne pouvait que constater que tous ces problèmes existaient bel et bien et qu’elle devait faire avec, que cela lui plaise ou non. C’était un nouveau quotidien un peu plus perturbé qui l’attendait, mais elle avait l’impression de pouvoir échapper à cette réalité encore quelques heures. La nuit, la colère et les angoisses qui l’habitaient venaient d’insinuer une vile idée dans son esprit. Une idée qui lui murmurait qu’elle pouvait encore vivre dans le déni avant que le soleil ne se lève. Un déni dans lequel elle avait besoin d’entraîner Nino pour effacer cette journée qu’elle aurait préféré ne jamais avoir à vivre. Alors elle répondait à ses questions, d’un air déjà absent, essayant encore de se raisonner quant au bien-fondé de cette idée qu’elle savait au fond d’elle être égoïste et intéressée. Ils s’entraînaient toujours dans des plans plus foireux les uns que les autres, mais celui qui était en train de germer dans sa tête les entraînerait sur un terrain dangereusement glissant. Etait-elle désespérée au point de risquer de mettre à mal une amitié certes atypique mais qui fonctionnait très bien en l’état ? Elle avait envie de croire que cette amitié était justement capable de survivre à la dernière des erreurs. Mais elle avait surtout besoin et envie de commettre cette erreur ce soir-là. Son regard avait demandé la permission à l’italien de lui laisser oublier ses problèmes à sa manière alors que ses gestes avaient déjà pris les devants avant d’obtenir une réponse, craignant encore au fond d’elle une incompréhension totale et un rejet. L’idée du rejet et ses doutes se retrouvèrent balayée en un revers de main quand l’italien vint joindre ses lèvres aux siennes. Un souvenir d’un baiser qu’ils avaient déjà échangé quelques mois auparavant se rappela à elle alors qu’il lui avait demandé s’il avait ses chances avec elle. Et elle, avait-elle ses chances avec lui ? S’étaient-ils consensuellement et officieusement placés dans une sorte de friendzone dont ils pouvaient franchir allègrement les barrières quand ils en avaient envie à en croire la passion soudaine qui les rapprochaient ce soir ? Parce que ce baiser-là n’avait rien à voir avec celui qu’ils avaient échangé par le passé. Et il avait beau exister pour toutes les mauvaises raisons du monde, Maze avait aussi l’impression qu’il permettait à d’autres choses de s’exprimer. A des choses qu’elle n’avait pas détectées jusqu’alors et qu’elle n’aurait pas soupçonnées mais qui faisaient soudain surface sans qu’elle n’ait son mot à dire dessus. Mais elle avait simplement cessé de se poser des questions pour se laisser aller contre le torse de l’Italien, une main venant se positionner dans sa nuque, l’autre glissant sous son t-shirt pour venir en relever les bords avant de stopper son geste. Son cœur battait bien plus vite qu’en temps normal et la colère qu’elle avait eu besoin d’évacuer en frappant à la porte de Nino n’avait plus rien à voir là-dedans. Elle avait décollé ses lèvres des siennes à contre cœur, gardant leurs visages très proches l’un de l’autre avant de murmurer : « Lucia ?... » Elle aurait clairement dû songer à cette donnée plus tôt. Mais elle ne tenait pas à ce que la frénésie qui les habitait lui fasse regretter quoi que ce soit. Peut-être essayait-elle indirectement de lui offrir encore une échappatoire à la situation, une chance de peser le pour et le contre de ce qu’elle venait de provoquer et de faire marche arrière s’il jugeait que c’était la meilleure chose à faire. Elle avait invoqué le nom de sa fille au même titre qu’elle aurait pu lui demander si tout ça valait vraiment la peine de risquer une amitié bien établie. Pourtant Maze, de son côté, avait choisi son camp à en croire les baisers qu’elle vint doucement déposer sur sa mâchoire en attendant sa réponse, sans se détacher de lui, les doigts toujours fermement accrochés au bas de son T-shirt. Elle lui avait laissé une porte de sortie…elle n’avait jamais dit qu’elle lui laissait le champ libre pour s’y frayer un chemin aisément.
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Comme s’il était dans une bulle, alors que son corps entrait en collision avait celui de la britannique, il n’avait à présent plus qu’une idée en tête. Cette idée n’avait rien de très prude mais puisqu’elle avait donné un feu vert, à présent, l’italien n’avait aucun argument qui pouvait l’en dissuader. Aucun, jusqu’à ce qu’elle éloignât ses lèvres de celle du Marchetti avant de murmure le prénom de sa fille. Merde, Lucia. Pris d’un acquis de conscience, l’italien était prêt à mettre fin à ce début de frénésie alors que la Crawley continuait de parsemer de ses baisers la mâchoire du brun. Son regard à lui se portait sur le lit parapluie qui se tenait à quelques mètres d’eux. Aucun bruit n’en était émis, Lucia semblait dormir à poing fermé et il y avait bien longtemps qu’elle ne se réveillait plus en pleine nuit, si ce n’était lorsqu’elle faisait un mauvais rêve. L’italien serait pris de remord si alors, il se décidait à poursuivre et que sa fille venait à sortir de son sommeil pour chercher du réconfort auprès de son père. Il n’imaginait pas un seul instant à devoir s’arrêter dans sa lancée pour ensuite s’occuper de sa fille. Voilà de quoi bien ronger sa libido et vouloir laisser son engin bien rangé dans son caleçon. « Arrête… » qu’il souffle, à contre cœur, à Maze dont le visage était pourtant si proche du sien. Il posa son indexe sous le menton de la jeune femme pour redresser son visage et venir y glisser ses lèvres à son tour, fermant les yeux un instant, il savait qu’il devait lutter fort contre ses envies pour résister à cette tentation qui l’animait à l’instant présent.
Il voulait trouver une solution, devait trouver une solution. A l’instant, la seule chose qu’il trouvait pour faire une parade était d’évoquer à nouveau le sujet de la sœur de Maze, afin de calmer toute ardeur du côté de la jeune femme également. « est-ce que tu feras les présentations de ta nouvelle famille ? » il le mériterait, de se prendre une claque à ce moment précis. Il savait bien que c’était une mauvaise idée et alors, aussitôt pour se faire pardonner et pour clouer le bec à la brune, il saisi ses lèvres pour y plaquer les siennes. Mauvaise idée en retour quant à son désire qui prend à nouveau le dessus. Il ferme les yeux, tentant de penser à toute sorte de choses plus désagréables les unes que les autres afin de le refroidir. « Ça m’gêne de faire ça, à côté de ma fille. » qu’il avoue en murmurant, posant son front contre celui de Maze. Il se demandait combien de couple avaient vu leur moments intimes interrompues à causes de leur gamin. Surement des centaines de milliers de personnes étaient concernées par le phénomène, mais lui, ne pouvait pas réellement le concevoir, surtout, qu’il s’agissait d’un studio et qu’ils se trouvaient dans la même pièce. La seule solution éventuelle serait de se réfugier dans la salle de bain, où les possibilités restaient limitées en termes de place. « et en même temps… » et en même temps, il se redressa et se leva même, en tenant la main de la Crawley qu’il aida à se relever aussi, la guidant ensuite vers la salle de bain – aussi grande qu’un placard à balai. Il referma la porte derrière lui, avec ce sentiment de mise à l’écart suffisant pour espérer ne pas se faire surprendre. « ici c’est ok. » il ferait mieux de moins parler et de plus s’activer, l’italien.
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« Arrête… » Elle était vile et intéressée, mais pas au point de ne pas le laisser réfléchir à la situation s’il en avait besoin, comprenant aisément qu’il était difficile de garder la tête froide étant donné qu’elle en était elle-même parfaitement incapable à cet instant précis. Aussi stoppa-t-elle ses baisers à sa demande, l’observant silencieusement en attendant qu’il ait décidé de l’issue de toute cette histoire. Un fin sourire vint étirer ses lèvres en le voyant fermer les yeux pour mieux réfléchir. Elle ne pouvait s’empêcher de s’amuser de le sentir aussi torturé et une part d’elle-même était au fond d’elle satisfaite de parvenir à le déstabiliser de la sorte. « est-ce que tu feras les présentations de ta nouvelle famille ? » Son sourire disparut en revanche bien vite à cette question, remplacé par des sourcils froncés et une expression contrariée à l’idée de devoir à nouveau penser à sa demi-sœur qu’elle était parvenue à effacer de manière éphémère de son esprit. « Tu te fous… » Elle était évidemment déjà prête à lui tomber sévèrement dessus mais Nino avait pris les devants en venant l’embrasser à nouveau, l’empêchant ainsi de poursuivre ses reproches. La technique était efficace, il fallait le lui reconnaître et la britannique vint répondre à son baiser, mais non sans effectuer par la même occasion une légère pression de ses doigts qui se situaient encore dans sa nuque. Une façon de lui signifier à sa manière (aussi inutile fut-elle) qu’il n’allait pas s’en sortir aussi facilement. « Ça m’gêne de faire ça, à côté de ma fille. » Son front contre le sien, Maze sentit ses épaules s’affaisser quelque peu en songeant qu’il n’y avait malheureusement pas vraiment de solutions à ce problème plus que légitime. « Je comprends Nino. » Sa main glissa de sa nuque vers son visage, son pouce caressant doucement sa peau. Elle comprenait et elle ne lui en voulait pas. Elle s’en voulait plutôt à elle-même de vouloir oublier ses sentiments au point de se laisser emporter de la sorte, l’entraînant dans sa chute avec elle. Mais à tout cela s’ajoutait aussi une profonde frustration de ne pas savoir ce qui aurait pu advenir. Ils auraient pu trouver mille et un autres contextes leur permettant de céder à leurs passions par le passé, pourquoi le timing devait-il être aussi mauvais ? « et en même temps… » et en même temps ? Maze le regardait à présent avec un air interrogateur, curieuse de savoir où il voulait en venir. Elle imaginait mal comment il pouvait trouver une solution miracle à leur problème de libido. Mais elle se laissa faire quand il prit sa main et l’invita à se relever pour l’emmener vers la salle de bain. Une solution comme une autre après tout. Elle l’observa fermer la porte et déclarer : « ici c’est ok. » s’attendant peut-être à ce qu’elle lui saute à nouveau au cou ? Difficile de prendre ses distances avec lui dans un si petit espace, toutefois elle recula quand même légèrement et prit appui avec le bas de son dos sur le lavabo de la pièce exiguë avant de croiser les bras sur sa poitrine. Elle s’humecta les lèvres en l’observant, une pointe de défi dans le regard avant de lancer : « C’est maintenant qu’on reparle des présentations avec ma nouvelle famille ? » Elle était là la suite de la légère pression qu’elle avait effectuée dans sa nuque tout à l’heure en signe de désaccord. Ça n’était pas le genre d’énormités sur lesquelles elle pouvait passer sans rien dire et il devait s’en douter si l’on considérait sa tentative désespérée de la faire taire avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre à sa question et de s’énerver. Maze laissa quelques secondes s’écouler, l’observant silencieusement et laissant planer un doute quant à son degré d’agacement. Elle finit toutefois par tendre le bras dans sa direction pour se saisir de son T-shirt et l’attirer à elle. Ses lèvres vinrent frôler les siennes sans s’en saisir. « T’es vraiment un connard Marchetti. » Elle avait lâché ces mots dans un murmure qui reflétait tout sauf de la contrariété, ses doigts desserrant leur emprise sur son T-shirt pour venir se glisser en-dessous du tissus et glisser contre son torse. Son regard se fit plus provocateur, se jouant de lui, le teasant volontairement en ne l’embrassant pas une nouvelle fois alors que seuls quelques millimètres séparaient pourtant encore leurs lèvres. Sauf qu’elle était la première victime de ce petit jeu, sentant bien malgré elle que sa respiration s’était accélérée, en même temps que son rythme cardiaque. Non, elle ne s’était pas encore jetée sur lui, mais elle peinait grandement à ne pas agir de la sorte.
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Pas fier d’avoir à lui demander de se stopper, il était même plutôt frustré l’italien… Il voulait trouver une solution, mais forcé de constater que c’était quand même très limité… sa fille, juste à côté d’eux, aucun scénario ne l’encourageait à poursuivre pour répondre à ses pulsions primaires. Maze semblait, elle, bien moins perturbée, mais en même temps, Lucia n’était pas sa propre fille et peut être qu’elle lui faisait bien plus confiance pour garder un sommeil profond. Manquerait plus qu’elle se mette à pleurer à ce moment précis, pour calmer leurs ardeurs une bonne fois pour toute à tous les deux. La stratégie de l’italien étant donc de dévier à nouveau sur la découverte de Maze à propos de sa famille, ayant bien conscience qu’il était sans doute trop tôt pour aborder ce sujet là, il s’en voulait aussi tôt. « Tu te fous… » N’ayant aucune envie de se prendre un coup de genou dans les parties, il s’empressa de l’embrasser à nouveau pour lui tuer l’idée dans l’œuf. La jeune femme semblait accepter de se faire fermer littéralement le claper, mais ses doigts qui s’agrippe à sa nuque, enfonçant presque ses ongles dans sa peau voulait bien dire qu’il ne s’en sortirait pas si facilement. De quoi faire sourire l’Italien contre les lèvres de sa brune. Toute fois, il se stoppa à nouveau dans son élan. Repris d’un acquis de conscience, maintenant qu’il avait sauvé sa peau. « Je comprends Nino. » les gestes tendre de la demoiselle se voulaient être rassurant, bien plus que des ongles qui le grifferaient à sang. Pas rancunière donc, pour cette fois. Il tentait toujours de trouver une solution, quand soudain, il eut l’impression de trouver LA solution. Il se redressa, l’attira vers elle pour se retrouver dans cette douche qui s’apparentait à un placard à balai. Tout juste de quoi se laver et à peine de quoi faire un demi-tour sur soit, une fois sortie de la cabine de douche lorsque la porte était fermée. Mais au moins, l’italien n’avait plus sa fille juste sous ses yeux. La brune pris sa place contre le lavabo et la posture qu’elle pris fit froncer les sourcils du Marchetti. Peut être qu’elle n’était pas satisfaite de la proposition qu’il lui faisait. Plutôt adepte des relations dans un lit ? Ca se comprend aussi. « C’est maintenant qu’on reparle des présentations avec ma nouvelle famille ? » Okay, la gêne était présente et l’italien savait bien qu’il aurait mieux fait de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir ,ou plutôt… dans la bouche de Maze. Il ne faisait pas le fier et là, il se disait qu’il avait grillé toutes ses chances d’aller plus loin avec la Crawley. Mais il sentie une traction sur son t shirt, la demoiselle l’attirait contre elle, du peu de centimètre qui les séparaient encore. Son souffle s’écrasait contre les lèvres de Nino et il compris que finalement, tout n’était pas perdu « T’es vraiment un connard Marchetti. » il acceptait l’insulte volontiers, n’irait pas la contredire. « vraiment désolé. » qu’il souffle, alors qu’elle joue encore avec lui. Lui, n’en peut plus de se retenir à présent, n’en peut plus de voir ses lèvres à portée sans pouvoir les goutter à nouveau. Il glissa ses mains derrière les cuisses de la brune pour donner une impulsion et l'asseoir sur le lavabo. Là, il priait pour qu’il ne finisse pas par céder, l’état précaire de l’appartement pouvait semer le doute. Ses lèvres vinrent ne faire plus qu’une avec celles de Maze, alors qu’elle osait glisser ses mains sous son t shirt, à son tour, l’italien ne s’en privait plus, jusqu’à rapidement lui retirer. Il parsemait son corps de baiser et sentait que la libido revenait sans envie d’un seul retour en arrière.