ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
The price of your greed Raelyn Blackwell & @Otto Lazzari
Son manège, je l’ai observé assez fois pour être certaine qu’il ne s’agissait pas d’une coïncidence - je n’y crois pas, de toute façon - ou d’une erreur de la banque. Stacey est consciencieuse et, si elle a fait quelques erreurs de jugement par le passé en portant secours à Mitchell, elle essaye depuis de se racheter et ça crève les yeux. Elle est reconnaissante d’être encore là. Elle est reconnaissante d’être l’une des pièces maîtresse d’un rouage parfaitement huilé plutôt que d’être facilement remplaçable. Elle était le bon choix et, si elle fait gagner cet argent à Saül Williams, ce n’est pas de son propre chef. Le point commun est évident : Otto est toujours assis à ses côtés lorsque l’italien devient chanceux et un rapide échange avec la croupière me l’a confirmé, c’est lui qui lui demande redistribuer ses gains.
Elle n’a pas osé me mentir la blonde, et elle a bien fait. En soit, le petite manège auquel elle prend part n’a rien d’interdit mais il est assez surprenant pour avoir attiré mon attention et j’entends bien tirer tout ça au clair. Williams n’est pas un client lambda, c’est un habitué, un ami d’Amos et je sais également qu’il espère pouvoir faire affaires avec lui. Moi, j’étais plus proche de son épouse - ou son ex ? - mais cela ne change rien au fait que si le cambrioleur prépare une sorte d’arnaque, j’estime qu’elle doit être empêchée.
Je n’ai quitté mon bureau qu’après avoir détaillé une fois de plus mon reflet, m’assurant que ma robe souple dissimulait assez mon ventre arrondi pour que ma grossesse ne saute pas aux yeux. Bien sûr, alors que j’atteins mes six mois de grossesse, j’ai pris de formes et il devient de plus en plus difficile de les dissimuler. Pour autant, je pense encore pouvoir donner le change et prétendre avoir simplement pris quelques kilos. Je rajuste ma robe et ses volants amples avant de quitter les bureaux en direction de la salle principale. Du haut de l’escalier, j’observe une fois de plus Otto en plein échange avec l’italien. J’attends patiemment son départ, bras croisés sur la rambarde et à plusieurs reprises mon regard croise celui du cambrioleur. Il m’a vue. Il sait que je l’observe et, lorsque l’homme d’affaires prend congé, j’adresse à mon lieutenant un signe de la tête : celui de me rejoindre, de gravir les marches qui mènent au bureau. Dans les couloirs, je ne prononce pas un mot. J’attends d’avoir fermé la porte de mon bureau derrière moi, de m’être installée sur ma chaise - je me détends maintenant que mon ventre est dissimulé par le mobilier - et qu’il ait pris place à son tour. « Tu veux boire quelque chose ? » Je ne ferai pas l’erreur d’être condescendante et agressive : je laisse ça à Aberline. De mon côté, je sais que la meilleure façon de pousser un lieutenant à la trahison, c’est de le traiter en inférieur. Il l’est, inférieur à moi de part son statut dans l’organisation, mais j’ai appris comment gagner le respect des types dans son genre. « Les affaires se portent bien. » Vu qu’il a de l’argent à donner à un inconnu. L’est-il, inconnu ? « Mais dit moi. Tu ne sais pas quoi faire de ton argent ? » Il serait bien le premier : la majorité de ceux qui rejoignent notre monde le font par appât du gain. « Parce que si c’est ça, je peux t’aider à trouver plein d'autres façons de le dépenser que de l’offrir à des clients. » Un mince sourire étire mes lèvres. Je ne suis pas en train de le réprimander : je suis curieuse et je cherche à flairer un potentiel futur problème.
:
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
A peine avait-il relevé le regard la première fois, qu’il avait compris dans quelle direction allait se porter le reste de la journée. Il était venu serrer les dents, Otto, mais avait fait comme si de rien n’était au moins pour la première poignée de minutes. Tant qu’à faire, autant qu’il termine son tour de jeu tranquillement, qu’il continue sa petite affaire avant d’aller régler ses comptes avec la blonde en haut des escaliers. Surtout qu’il n’avait pas prévu de lâcher Saül aussi rapidement, aujourd’hui; le programme n’était pas fixé en avance, mais l’intention était toujours de garder son frère le plus longtemps possible à ses côtés. L’avoir trouvé ici, un peu par hasard, était la plus belle des bénédictions - de celles qu’il n’aurait osé rêver. Cela lui permettait de venir passer du temps avec ce frère qu’il n’avait pu côtoyer plus tôt dans sa vie, qui lui avait été arraché alors qu’il n’avait pas encore vu le jour de son côté. Ce frère qui allait, une fois de plus, lui échapper d’entre les doigts aujourd’hui. Il se promettait qu’un jour, Saül n’aurait pas à s’en aller, à le fuir et à rester loin de lui. Un jour, le mot frère prendrait tout son sens lorsqu’ils seraient ensemble et Otto n’aurait plus de soucis à se faire.
En attendant, Raelyn l’attendait toujours en haut de l’escalier, et s’il mettait encore un instant de trop à venir rendre les cartes à Stacey - qui évitait soigneusement le regard de l’italien depuis son arrivé à la table de jeu -, il pouvait compter les jours qui lui restant à vivre sur les doigts d’une main. Il vint la rejoindre en trainant un brin des pieds, mais en gardant la tête haute et en maintenant son regard. Un seul signe de tête avait suffi à lui faire comprendre qu’il était attendu dans le bureau, l’italien, et le silence qui pesait sur les deux jeunes gens avançant jusque ce dernier n’augurait rien de bon en réalité. « Tu veux boire quelque chose ? » Raelyn vint s’installer dans son fauteuil, de l’autre côté du bureau, et Otto prit un instant de plus avant de s’installer à son tour de son côté. Il sentait le vent mal tourner, et autant dire qu’il n’aimait pas ça. « Ca va, merci, j’ai déjà pris un verre à la table. » Ou deux, même, mais la quantité réelle n’avait pas besoin d’être précisée. « Les affaires se portent bien. » Avait-il déjà précisé qu’il n’aimait pas du tout la tournure que prenaient les choses ? Il dut venir desserrer légèrement ses mâchoires pour venir répondre à la blonde, cette fois-ci. « Je suppose. » Son regard ne lâchait cependant pas celui de la blonde. « Mais dit moi. Tu ne sais pas quoi faire de ton argent ? » Voila qu’ils en venaient rapidement au cœur du sujet. Un petit sourire, presque amusé, vint s’étirer sur les lèvres de l’italien. Il voyait parfaitement là où elle voulait en venir sans même qu’elle n’ajoute la moindre précision. « Parce que si c’est ça, je peux t’aider à trouver plein d'autres façons de le dépenser que de l’offrir à des clients. »
Otto vint, avec une lenteur exagérée, croiser les bras sur son torse. Raelyn affichait désormais elle aussi de son côté un sourire - et aucun des deux n’annonçait une bonne humeur, mais venaient en revanche parfaitement souligner l’opposition de forces qui était en train d’opérer. D’ordinaire, le Lazzari serait venu ajouter un rire, mesquin, sarcastique; il se serait permis de réagir comme son intuition lui soufflait de le faire - mais face à Raelyn, en cet instant même, il savait que ce n’était en rien la bonne réaction à avoir. « Dis toi que ça évite d’avoir une ardoise de plus en attente. » De ce qu’il avait compris - et avait observé en douce dans des situations où il n’était pas invité mais avait imposé sa présence, toute en discrétion -, Saül continuait d’agir comme s’il était le roi du pétrole, là où il ne l’était plus depuis longtemps. Venir ajouter du beurre aux épinards de son frère ne venait en rien ressembler à un sacrifice, pour Otto. Cela ressemblait même à un privilège, et il n’avait pas hésité un seul instant avant de mettre la main à la patte. « Ca te dérange, que je prenne cette initiative ? » Sa question était autant sérieuse que posée pour venir jeter de l’huile sur le feu. Il allait sûrement se faire casser les dents, mais son petit doigt lui disait que la blonde n’avait pas la force nécessaire ces derniers temps pour venir le rabaisser de cette sorte là. Et puis, de toutes façons, elle n’avait pas la taille adaptée afin de venir prendre l’ascendant sur lui.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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The price of your greed Raelyn Blackwell & @Otto Lazzari
Alors que je dépose deux verres de whisky sur la table - pour le bien des apparences - je l’observe s’installer et refuser d’être servi. « Ça va, merci, j’ai déjà pris un verre à la table. » Ce qui m’arrange plutôt bien, je ne vais pas le cacher. J’aurais pu me servir et prétendre tremper mes lèvres dans le breuvage, mais toute opportunité d’être démasquée est dangereuse. Un sourire sur les lèvres, je range donc les deux verres avant de m’installer à nouveau à ma place. « Je ne vais pas boire seule, dans ce cas. » A la place, je referme mes doigts sur ma cigarette électronique - puisque je ne peux plus fumer pendant la grossesse, je vapote à défaut d’être capable d’arrêter totalement - alors de refermer mes lèvres dessus. « Ca te dérange ? » La question est purement rhétorique, l’avis du blond à ce sujet m’important somme toute très peu. Ainsi, je ne pallie pas tout à fait au manque mais j’en atténue l’intensité.
Nous ne sommes pas là pour parler de la pluie et du beau temps. Nous ne sommes même pas là pour parler de la santé financière de ses activités. Je ne le connais pas assez pour avoir en lui une confiance aveugle mais, dans la mesure du raisonnable, je l’estime capable de gérer ses affaires sans que je ne sois obligée de mettre mon nez dedans. Il ne m’a jamais donné de raison valable de douter, si bien que s’il y avait un problème, j’ai assez foi en lui pour estimer qu’il me le remonterait plutôt que de le garder pour lui. Non, s’il m’a rejoint, c’est pour parler de ce petit manège que j’ai eu l’occasion d’observer à plusieurs reprises et mon instinct me souffle qu’il l’a compris : alors je n’y vais pas par quatre chemins. J’entre dans le vif du sujet en oubliant les politesses d’usage. « Dis toi que ça évite d’avoir une ardoise de plus en attente. » - « Hm. On peut voir les choses comme ça, oui. » Après tout, ne fait-il pas ce qu’il veut de son argent ? Ce n’est pas ce que je cherche à remettre en cause, ce qui m’inquiète, ce sont les ennuis potentiels que son comportement peut cacher. « Ça te dérange, que je prenne cette initiative ? » - « Je ne dirai pas que ça me dérange. » Je ponctue ma réponse d’un temps de silence, que j’utilise pour à nouveau porter ma cigarette électronique à mes lèvres avant de recracher l’air parfumé - quelle horreur - dans la pièce. « Mais je ne vais pas te cacher que ça m’intrigue. En partie à cause de l’identité de la personne à laquelle tu donnes généreusement ta paie. » J’appuie mes deux coudes sur la table pour me pencher dans sa direction, avant de poursuivre, un sourire amusé sur les lèvres. « Tu sais, si tu veux redorer ton karma, tu peux faire un don à une association. Je ne suis pas certaine que Saül Williams soit dans le besoin. » Quoi que je n’ai aucun doute : il ne s’agit pas de charité. Cela ne colle pas à l’image que je me fais d’Otto. « Tu le connais ? » Quel est donc leur lien ? La seule chose que je sais, c’est qu’ils sont tous les deux italiens, mais c’est une information insuffisante pour en tirer la moindre conclusion.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
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AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Elle avait pourtant pris les devant en sortant les verres, mais se ravisa lorsque la réponse de l’italien s’en vient négative quand au verre proposé. « Je ne vais pas boire seule, dans ce cas. » Dans bien d’autres situations, ça ne l’aurait pas dérangé de venir boire un nouveau verre - et en parallèle, dans bien d’autres circonstances il se serait également autorisé à boire un verre seul. Raelyn préférait se la jouer plus élégante, grand bien lui fasse; mais la cigarette électronique semblait presque de trop dans ce décor et dans cet acte, alors qu’elle tentait de venir asseoir son autorité sur lui. Ça ne lui allait que très moyennement au teint, l’odeur de fruits. « Ca te dérange ? » Il vint hausser un sourcil. « Que tu fumes une fausse cigarette ? C’est plus pour ton égo que je m’inquiète, plutôt que pour moi. » Un léger, très fin, sourire narquois. Elle aurait qu’à lui souffler la fumée au visage, si elle désapprouvait son humour et ses remarques. « C’est que cette merde qu’est autorisée dans ton bureau ou si je m’en grille une vraie, tu vas me faire exécuter ? » Sa main vint instinctivement se porter à la poche de sa veste, prête à dégainer son paquet. Il n’avait pas grand espoir quand à une réponse par la positive de la part de la Blackwell - et si ce n’avait pas été elle, il aurait déjà la clope au bec, en réalité -, mais était prêt à saisir l’occasion si le moindre doute venait à se faire entendre dans sa voix.
Ce qu’il notait sans grande difficulté dans cette dernière, cependant, c’était la façon dont elle le portait vers un territoire qu’il n’aimait guère. « Hm. On peut voir les choses comme ça, oui. » Elle ne semblait pas convaincue par la première réponse qu’il vint lui donner et il n’était pas vraiment étonné; il tentait la de venir noyer le poisson, tout en sachant pertinemment qu’il s’agissait de Raelyn en face de lui et non d’un vulgaire imbécile. Mais tout plutôt que de venir avouer quelque-chose qu’elle ne soupçonnait qu’à demi-mot pour le moment. « Je ne dirai pas que ça me dérange. » Mais ça la dérangeait tout de même. Tout dans le ton employé, dans la posture utilisée, indiquait que les manigances d’Otto commençait à venir appuyer là où il ne fallait pas. « Mais je ne vais pas te cacher que ça m’intrigue. En partie à cause de l’identité de la personne à laquelle tu donnes généreusement ta paie. » Les mâchoires de l’italien venaient de serrer encore un brin davantage. Le sourire amusé qu’elle portait de son côté, venant s’ancrer de façon bien trop parfaite sur ses lèvres, venait ajouter une couche d’énervement côté Lazzari. « Tu sais, si tu veux redorer ton karma, tu peux faire un don à une association. Je ne suis pas certaine que Saül Williams soit dans le besoin. » - « Tu sais très bien que je fais pas dans la charité. » Et il détestait ça, Otto, les gens dans le besoin. En grande partie parce-qu’il avait été pendant bien trop longtemps une personne dans le besoin; il avait encore les cicatrices de ses années en Italie, quand son enfance n’en avait jamais vraiment été une. Le regard qu’il lançait à Raelyn était désormais noir, assombrissant la nuance de ses yeux d’un ton ou même de deux.
« Tu le connais ? » - « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Il était passé du cordial à la défensive en moins de temps qu’il n’en fallait pour imaginer ce fit-changement. Mais surtout - et s’il ne s’en apercevait pas de suite, les conséquences d’une telle réplique ne tarderaient pas à le rattraper -, il venait en quelques sortes de se vendre alors que le but de toute cette affaire était de rester discret et dans le secret le plus possible. Ses lèvres restaient pincées, formant une ligne fine et blanche sur son visage, et finalement il regrettait de ne pas avoir accepté le verre que Raelyn lui avait proposé en arrivant dans le bureau. Ses doigts commençaient de plus en plus à s’enfoncer dans sa chair, alors qu’il tentait au mieux de contenir les émotions un brin trop bruyantes qui se mettaient à faire du bruit à l’intérieur de lui. Il se devait de calmer ses ardeurs, et rapidement. « Il est dans le besoin d’apprendre à jouer, en tous cas. » Presque sifflés, les mots étaient pourtant mesurés par rapport à ce que l’instinct de l’italien lui proposait de faire. « On a fait plusieurs soirées à jouer ensemble, ça accroche bien ensemble. » L’alcool, la poudre et l’argent aidant, bien sur - il ne manquait plus que les putes en fin de soirée et là serait dressé le tableau parfait, pour bien des yeux. « Heureuse ? » Otto savait pertinemment de quel bois se chauffait Raelyn, et agir ainsi ne représentait que de l’huile jetée sur un feu allumé depuis de nombreuses années. Mais elle venait piquer là où ça faisait mal, là où il était vulnérable, là où il n’était pas préparé. « T’as qu’à finalement nous les servir, ces verres. »
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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The price of your greed Raelyn Blackwell & @Otto Lazzari
Otto refuse le verre que je lui offre et, si ce refus m’arrange bien - je n’ai pas envie d’avoir à justifier mon besoin d’entretenir un mode de vie plus sain si soudainement - il m’étonne et me prouve que le blond est déjà sur ses gardes alors que la conversation ne fait que commencer. « Que tu fumes une fausse cigarette ? C’est plus pour ton égo que je m’inquiète, plutôt que pour moi. » Amusée par son culot, je souffle ma fumée saveur anis dans sa direction, avant de hausser les épaules innocemment, trop innocemment. « Paraît qu’une fois qu’on est plus tout jeune on peut plus cumuler tous les vices. » Tu parles, je recommencerai à fumer comme un pompier à la seconde après mon accouchement, tant l’odeur et la saveur des vraies clopes me manquent. « C’est que cette merde qu’est autorisée dans ton bureau ou si je m’en grille une vraie, tu vas me faire exécuter ? » - « Te faire exécuter ? » Il m’amuse et me tire un nouveau rire, alors que je l’invite d’un geste de la main à faire comme cela lui chante. « Fais comme chez toi. » Tant qu’il ne fume que dans les bureaux ou les salons privés, et pas dans la partie du casino ouverte au grand public, je ne pourrais pas plus m’en moquer.
Jambes croisées, je l’observe en faisant pivoter ma chaise de bureau de ci et là, mes doigts toujours refermé autour de mon substitut de cigarette. « Tu sais très bien que je fais pas dans la charité. » - « C’est bien parce que je le sais que t’es là. » C’est parce que je le sais que je suis surprise. C’est parce que je le sais attiré par l’appât du gain facile que je me doute qu’il y a bien plus sous la surface que ce qu’il veut bien admettre. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Face à cette légère pointe d’irrespect, mon sourire s’efface comme s’il n’avait jamais existé et mon visage se ferme. Otto m’amuse, Otto est un bon élément à qui je n'ai pas peur de donner des responsabilités mais Otto ne devrait pas oublier à qui il parle. « Il est dans le besoin d’apprendre à jouer, en tous cas. » En le laissant gagner ? J’imaginais plus le braqueur du genre à profiter du manque d’expérience d’autrui pour les plumer, pas l’inverse. « On a fait plusieurs soirées à jouer ensemble, ça accroche bien ensemble. Heureuse ? » Toujours silencieuse, je ne le quitte plus des yeux. Toute trace d’amusement a disparu de mon visage, maintenant, il m’agace. « T’as qu’à finalement nous les servir, ces verres. » Je l’observe quelques secondes, tapotant des doigts sur la table, avant de déposer ma cigarette et de lui désigner l’étagère où j’ai reposé les verres de la main. « Va les chercher, tu veux ? » Et s’il ne le veut pas, il pourra s’asseoir dessus. Il m’a agacée, il m’a mise de mauvaise humeur et je ne suis plus disposée à lever mes fesses de ma chaise pour me conduire en bonne hôte. « Ce que ça peut me foutre Otto, c’est pas ton problème. Ce que ça peut me foutre, ça me regarde. » Je n’aime pas être obligée de remettre les points sur les i, mais dans un milieu aussi masculine que le notre, je suis souvent obligée de rappeler qui donne les ordres et qui les suit. « Je t’ai posé une question et je l’ai fait poliment. Mais te méprends pas pour autant, ça… » Du bout de l’index, je nous désigne tous les deux. « …C’est pas une discussion civilisée avec tout plein de mondanités. » Ce n’est pas une conversation d’égal à égal non plus. Je suis juste, mais si je me laissais marcher sur les pieds, je n’en serais pas là aujourd’hui. « Alors oui, je serai heureuse. Quand t’auras accouché de la foutue vérité, j’aime pas qu’on se moque de moi. » Et il le sait. Si je n’ai pas haussé le ton d’un iota, si je reste calme, le sous entendu ne l’est pas tant que ça : "arrête de te foutre de ma gueule, Otto.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Jeu 7 Oct 2021 - 22:06, édité 1 fois
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
« Paraît qu’une fois qu’on est plus tout jeune on peut plus cumuler tous les vices. » C’étaient des foutaises, tout ça; Otto était plus âgé que Raelyn - il n’avait aucun doute sur ce point là -, et pourtant il continuait de venir cumuler vices et addictions comme s’il venait collectionner les oeuvres auxquelles il s’accrochait de plus en plus ces derniers temps. « Te faire exécuter ? Fais comme chez toi. » Et alors qu’il vint allumer sa première cigarette à peine les mots de la blonde prononcés, il vint également profiter du sourire qui apparaissait sur ses lèvres. Il n’était pas dupe, et avait rapidement compris que la suite de la conversation ne serait pas à son goût, et que le sourire de courtoisie de Raelyn risquait de se faire la malle bien plus rapidement que prévu.
Et il n’attendit aucun feu vert pour se comporter comme l’enfoiré qu’il était, tentant de retenir ses pulsions primaires car il savait que cela ne passerait pas aux côtés de sa patronne. S’il y avait bien une personne pour qui il avait un minimum de respect, autre que sa femme, c’était Raelyn. « C’est bien parce que je le sais que t’es là. » Avec Saül Williams, il ne faisait pas dans la charité, et il ne le ferait jamais avec personne. C’en étaient fini, des jours où il était gentil et mignon avec les autres, avec une pincée de pitié de temps à autres. Ce Otto là était mort le jour où sa petite fille lui avait été arraché à son quotidien. C’était également ce jour là que le peu de patience sommeillant en lui avait décidé de le quitter, de faire en sorte qu’il ne soit plus qu’une boule d’émotions mal gérées et prêtes à exploser au visage de n’importe qui venant se frotter de trop près à lui; surtout ces derniers temps, s’il était tout à fait honnête - ce qu’il était rarement, finalement. « Va les chercher, tu veux ? » La mâchoire de l’italien était tant fermée, serrée, que tous les muscles de son visage se mettaient à se faire voir. « Ce que ça peut me foutre Otto, c’est pas trop problème. Ce que ça peut me foutre, ça me regarde. » Il faisait preuve d’une patience qu’il n’avait plus et avec qui il n’avait pas tenté de renouer depuis des années. Mais à voir le regard que Raelyn lui réservait, à voir avec le peu d’humour la façon dont elle lui présentait ses dires, il voyait bien qu’un brin de patience n’était pas de refus. Fou, mais pas complètent taré. « Je t’ai posé une question et je l’ai fait poliment. Mais te méprends pas pour autant, ça… C’est pas une discussion civilisée avec tout plein de mondanités. » Les doigts de sa main droite vinrent arracher le mégot d’entre ses lèvres pour venir l’écraser dans le fond du cendrier sur le bureau de la patronne. A la suite, à défaut de s’être finalement levé pour aller chercher les verres, il vint allumer une nouvelle clope. « Alors oui, je serai heureuse. Quand t’auras accouché de la foutue vérité, j’aime pas qu’on se moque de moi. » Le pire dans toute cette affaire, c’était que Otto ne venait même pas se moquer de Raelyn. Juste, elle n’avait aucune place dans les plans qu’il avait prévu de mettre en place - ou qui s’imposaient à lui au fur et mesure, selon les moments et les opportunités - et il savait que venir délivrer la moindre information qu’il avait à sa disposition n’était pas une bonne idée. S’il se souvenait bien, Amos était proche de Saül, et par extension la moindre information donnée à Raelyn passerait à un moment donné jusque son frère. Ce n’était pas dans ses plans, ce n’était pas envisageable.
Après une bonne minute de silence, Otto vint se lever. Deux verres furent servis rapidement, alors qu’il vint glisser celui de Raelyn jusque son côté du bureau, le regard évitant ses yeux à elle. Il n’avait pas pour habitude de plier l’échine devant n’importe qui, mais justement, elle n’était pas n’importe qui. Ses gestes montraient qu’elle gardait l’ascendant sur lui, alors que pourtant il bouillonnait de colère, mais ses paroles mettant du temps à venir montrer d’un autre côté qu’il cherchait le meilleur mensonge pour se sortir de cette situation idiote. Il avait été négligeant, et il se devait de faire mieux que ça par la suite. « Je connais l’une de ses collaboratrices. » Il mesurait tous les mots qui venaient franchir sa barrière labiale. « On a discuté plus d’une fois et elle m’a avoué que c’était pas la meilleure période pour Saül ces derniers temps. » Il vint se rasseoir à sa place, ton mesuré et paroles minutieuses. « Je fais pas dans la charité, mais j’aime bien sa collaboratrice. » Elle comprendrait ce qu’elle voudrait dans ces paroles là, Raelyn, il n’en avait que faire de ce qu’elle pensait de la loyauté de Otto envers sa femme; lui il savait parfaitement bien où il se tenait. « Alors la première fois que je l’ai vu, je me suis dit que ça pourrait jouer en ma faveur de venir lui donner un coup de main. » Et, finalement, il vint planter son regard dans celui de Raelyn. En espérant plus que fortement qu’elle gobe au moins une partie des paroles qu’elle venait d’entendre.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Mon discours l’agace, c’est indéniable puisque sa mâchoire se serre de façon parfaitement distinguable et qu’un voile de colère passe devant son regard. Si j’étais du genre à être touchée personnellement à chaque collaborateur - entendre sous-fifre - que je brusque et vexe, je n’aurais pas fait long feu dans l’univers de l’illégalité. Alors qu’il rage Otto, moi, je m’en contrefous. Je n’aime pas ça, avoir à faire recours à mon ascendant sur les miens pour faire entendre ma voix et mes conditions : je considère que chaque fierté froissé et chaque homme renvoyé à sa condition d’infériorité et une menace potentiel, un risque de perdre en loyauté mais, si je ne le faisais pas lorsque cela s’impose, je ne ferais pas long feu. Alors, telle une équilibriste, je marche sur le fil du juste milieu en veillant à ne pas basculer d’un côté et de l’autre. Sans prétention, j’ai toujours estimé que j’étais plutôt douée à ce petit jeu, Mitchell aussi d’ailleurs puisqu’il avait fait de moi son atout déminage de bras de fer compliqués.
Allez lève toi Otto. Courbe l’échine et sers les, ces verres.
Il capitule et mes lèvres esquissent un sourire discret : trop exagéré, il pourrait paraître moqueur. Là, il a vocation à ramener la discussion à plus de légèreté puisque mon ascendant est établi. Moi, je jubile d’avoir réussi une fois de plus à prouver qu’il n’est pas nécessaire de posséder un appendice entre les jambes pour faire preuve d’une sacré dose d’audace et de fermeté.
A présent, un nouveau problème s’offre à moi : le verre de scotch rempli généreusement posé devant moi. Refuser de trinquer avec lui, ce serait soit éveiller ses soupçons sur ma grossesse - après tout, il est passé par là avec son épouse - soit le provoquer inutilement. Alors, je trinque avec lui et tranche en la faveur d’une gorgée ou deux en faisant garde à n’avaler que le strict minimum du breuvage ambré. Bordel, le goût d’un scotch de qualité m’avait manqué. « Aux amitiés communes. » C’est à ça que je l’invite à boire, prouvant ainsi que je n’ai pas perdu de vue le sujet principal de cette conversation : Saül Williams et son lien avec le braqueur. « Je connais l’une de ses collaboratrices. » Intéressée, je m'appuie confortablement contre le dossier de mon fauteuil en faisant tourner mon verre entre mes doigts. D’ici une minute ou deux, je reprendrai une gorgée, la plus petite possible, pour ne pas éveiller ses soupçons. « On a discuté plus d’une fois et elle m’a avoué que c’était pas la meilleure période pour Saül, ces derniers temps. » - « Vous avez discuté plus d’une fois... » Je répète ses paroles, tentant de déterminer ce qu’elles peuvent cacher : rien qui vaille, d’après moi. « Je fais pas dans la charité, mais j’aime bien sa collaboratrice. » Étonnée, je hausse les sourcils en penchant la tête sur le côté. Des hommes frivoles qui se complaisent dans la luxure, qu’ils soient engagés dans une relation à côté ou non, le Club en compte à la pelle : l’honnêteté n’est pas notre fer de lance. Sauf que, jusqu’ici et de ce que j’ai pu observer, cela ne colle pas au personnage d’Otto que je n’ai jamais vu batifoler à droite ou à gauche avec une serveuse ou l’une des filles du Club. Peu résistent à Sasha, elle est souvent un bon indice pour prendre la température et, que je sache, il ne lui a jamais fait de rentre dedans. Dans un coin de ma tête, je note de lui poser la question de façon explicite, à la jeune escort. « Alors la première fois que je l’ai vu, je me suis dit que ça pourrait jouer en ma faveur de venir lui donner un coup de main. » Je fronce les sourcils et mes lèvres se parent d’un sourire mi étonné mi amusé. « Soit tu es idiot, soit tu n’a pas la moindre idée de comment fonctionne une femme. » Et dans un cas comme dans l’autre, je me demande ce que Williams vient faire au milieu de tout ça. « A la rigueur, en la faisant gagner elle, peut-être que tu obtiendrais quelque chose. » Et ça, c’est s’il s’agit d’une femme vénale. « Mais te prostituer pour son patron ça… Ce n’est pas le genre de chose qui impressionne les filles. » Cette fois-ci, mon sourire devient moqueur. « Et tu rechignais à l’avouer parce que ? » Avant que je tape du poing sur la table - façon de parler - il a tourné autour du pot et quelque chose cloche dans cette histoire, s’il n’est question que de faire le paon devant une demoiselle.
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Malone Constantine
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ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Dans toutes autres circonstances, il serait venu faire courber l’échine à Raelyn - si, justement, ça n’avait pas été elle devait lui aujourd’hui. Il lui aurait montré qu’il ne faisait pas partie des faibles et qu’elle pouvait toujours courir pour venir le faire agir comme bon semblait lui aller. Aujourd’hui, cependant, il se devait de faire partie des faibles car le reste du plan était bien plus important que l’idée de ne pas venir froisser son égo. « Aux amitiés communes. » Elle vint lever son verre à hauteur de regard d’Otto, qui ne put faire autrement que d’imiter son geste également, prenant soin de toujours venir éviter son regard; il ne voulait pas voir l’image qu’il renvoyait à travers ses yeux, et il y avait des chances pour qu’il ne supporte pas la satisfaction qu’il pourrait y croiser à l’idée que ce soit lui qui ait plié, et non elle.
Et puis, surtout, il avait d’autres choses sur lesquelles se concentrer; car en plus de venir faire de lui un pantin pour venir servir les verres qu’elle avait pourtant elle-même proposé plus tôt en arrivant, Otto savait qu’il ne repartirait pas d’ici sans lui avoir servi une explication en à-côté. L’exercice était compliqué, il était même délicat. Il ne pouvait se permettre de venir révéler la moindre parcelle de vérité, mais il n’était pas préparé à cet échange là avec la blonde, si bien qu’il n’avait pas de mensonge de secours. Il tentait de tisser, de venir étirer, une histoire qui était autant vraie qu’elle était fausse. « Vous avez discuté plus d’une fois… » Et c’était pour cette même raison et pour un millier d’autres que l’idée d’entendre Raelyn répéter ses paroles ne donnait pas un bon pressentiment. Elle étudiait ce qu’il disait, venait analyser ses dires et remettre la moindre de ses paroles en doute. Mais il se devait de continuer dans ce chemin là, jusqu’à temps qu’il puisse venir s’échapper du bureau. Il alluma une nouvelle cigarette.
« Soit tu es idiot, soit tu n’a pas la moindre idée de comment fonctionne une femme. » Et pour quelle raison, valable ou non, cette idée là venait-elle la faire sourire ? Il vint tirer un brin davantage sur sa cigarette. « A la rigueur, en la faisant gagner elle, peut-être que tu obtiendrais quelque chose. Mais te prostituer pour son patron ça… Ce n’est pas le genre de chose qui impressionne les filles. » Oh, vraiment, qu’il avait envie de venir lui arracher de ses propres mains le sourire qui ne cessait de s’agrandir sur ses lèvres. D’autres avaient perdu les-leurs pour bien moins que ça. Une gorgée d’alcool en plus n’était pas de refus, présentement. « Tout dépend de comment elle tient au business en question. » Si charmer son patron pouvait fonctionner, dans ce type de situation, il aurait idiot de la part d’Otto de ne pas essayer; en l’occurence il n’en avait pas la moindre inquiétude puisque toute cette histoire était fausse et remplie de mensonges. « Et tu rechignais à l’avouer parce que ? » Parce-que je savais que t’allais me casser les couilles était une bonne réponse mais une fois de plus, Otto dut ravaler ses pulsions pour rester sage et civilisé. « Parce-que c’est pas mon style d’agir comme ça. » Sur ce point là, il n’avait même pas besoin de mentir. Venir faire le beau pour une demoiselle qui n’était pas madame Lazzari n’était pas du tout dans les cordes d’Otto. Il était l’homme le plus fidèle du Club, même si cette distinction n’était pas bien dure à obtenir. Et tout ça, Raelyn le savait et c’était sur ce point là qu’elle risquait de venir rapidement insister. Autant lui couper l’herbe sous le pied. « Et que je suis pas fier de moi d’agir comme ça. » Sa voix était descendue légèrement d’un ton, mais cela n’était qu’une façade; à l’intérieur il avait toujours l’impression d’être un véritable volcan en éruption. « Et que j’avais pas d’autre choix que d’agir discrètement si je voulais être sur que l’information sorte pas au grand jour. Ma femme a déjà d’énormes soupçons sur mes affaires légales, alors les autres… Je veux pas qu’elle mette son nez dedans, vraiment pas. » Parlait-il du Club ou de cette fausse relation qu’il tentait de s’approprier ? De cette deuxième idée, bien sur, la première étant vraie mais ne pouvant pas être révélée au grand jour sous peine de devoir désormais garder un oeil en permanence sur Serena pour être sur que Raelyn ne la mette pas, de son côté, sous surveillance.
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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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The price of your greed Raelyn Blackwell & @Otto Lazzari
Je ne l’attendais pas là, le cambrioleur. Malhonnête, je pensais qu’il ne l’était que pas son statut de criminel mais pas en privé, pas avec cette épouse qui l’a, jusque là, toujours retenu de se laisser tenter par la luxure dans les bras de clientes ou de filles du Club. La plupart succombent. Peu arrivent à entretenir des relations durables alors que, dans notre monde, la tentation est partout et que la loyauté n’est pas forcément ce qui fait notre fort. De mon côté, j’ai beaucoup de défauts mais, loyale, je le suis jusqu’à la moelle mais je fais plus office d’exception qui confirme la règle que de norme. Je ne suis pas de celles dont l’allégeance, qu’elle soit amoureuse ou professionnelle, change au gré de mes humeurs. Je tente de m’entourer de lieutenant qui possèdent les même valeurs - je ne respecte pas ceux qui retournent leur veste à la première offre alléchante - et je pensais qu’Otto en faisait partie.
Ma foi, tant que ses failles se limitent au domaine du personnel, ce n’est pas mon problème. Bien sûr, je n’exclus pas la possibilité qu’il me mente mais il est convaincant, alors je décide au moins de lui accorder le bénéfice du doute. « Tout dépend de comment elle tient au business en question. » - « Si elle y tient trop, y’a toutes les chances pour qu’elle t’utilise. » Pour qu’elle soit intéressée. Si je me fiche bien de l’état de ses affaires de cœur, je continue de lui faire la conversation pour l’amour des joutes verbales, mais pas uniquement : s’il dit la vérité, il me répondra jusqu’à ce que je sois satisfaite. S’il ment à propos de cette femme et son existence, il aura plus de mal à aligner des arguments convaincants. « Parce-que c’est pas mon style d’agir comme ça. » - « Non, c’est vrai. » Enfoncée dans mon fauteuil, je me laisse tenter par une gorgée de plus - après tout, ce n’est pas un verre qui va me faire du mal et tant que j’entretiens encore le mensonge en public, je suis parfois obligée de jouer le jeu. « Et que je suis pas fier de moi d’agir comme ça. » Je ne suis pas de celles qui jugent les comportements que la société juge comme déviants ou mauvais. Amos était encore légalement engagé auprès d’une autre lorsque nous avons entamé notre relation et ce sont ses mensonges que j’ai condamné, pas le fait qu’il soit encore marié aux yeux de la loi. S’il me l’avait dit avant que je le découvre à l’hôpital, je ne m’en serais pas offusquée. J’aurais fini par insister pour qu’il ne soit plus qu’à moi, officiellement comme officieusement, mais je ne lui en aurait pas voulu. « Et que j’avais pas d’autre choix que d’agir discrètement si je voulais être sûr que l’information sorte pas au grand jour. Ma femme a déjà d’énormes soupçons sur mes affaires légales, alors les autres… Je veux pas qu’elle mette son nez dedans, vraiment pas. » Je soupèse ses confidences pour déterminer si je dois m’en préoccuper ou non. « D’énormes soupçons tu dis ? » Je suis intimement persuadée que les relations et les êtres proches sont une faille s'ils n'appartiennent pas à notre univers. Amos et moi sommes différemment, Amos et moi avons trouvé un équilibre qui nous caractérise et il n’y à rien concernant mes activités que je lui dissimule : je ne l’ai d’ailleurs jamais fait. Les civils en revanche sont dangereux. « Je dois m’inquiéter ? » Ma fausse cigarette entre mes doigts, je l’observe en plissant les yeux. « Parce qu’autant je me fiche de tes histoires de fesse, autant, si elle met son nez dans nos affaires, ça deviendra mon problème. » Ce n’est pas une menace : je ne fais qu’énoncer les faits. « Et crois moi, t’as pas envie que ça devienne mon problème. » Oh non. Pas du tout.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
« Si elle y tient trop, y’a toutes les chances pour qu’elle t’utilise. » Il n’existait pas une seule version de cette discussion où Raelyn n’avait pas raison sur ce point là; cependant, Otto mentait comme il respirait en cet instant et il n’en avait que faire des conseils de sa patronne, alors que la relation qu’il prêtait à cette collaboratrice et à lui-même n’existait que dans ses dires. Du moment qu’elle venait tomber dans le panneau, c’était tout ce qui importait; du moment qu’elle arrêtait de mettre son nez dans les affaires du Lazzari, n’importe quel mensonge serait le bienvenu et ferait l’affaire. « Non, c’est vrai. » Il admettait cependant sans aucun soucis que ce n’était pas son genre de mener une affaire de la sorte - une affaire extra-conjugale, cela allait de soit -, pour ne pas qu’elle comprenne clairement qu’il se jouait d’elle et de la naïveté qu’elle voulait bien lui montrer.
Celle qui était finalement très fine et qu’un bon jeu d’acteur. « D’énormes soupçons tu dis ? » Il vint serrer les dents, presque imperceptiblement cependant. Il jouait avec le feu, mais avec les idées si peu stables qui trainent dans son esprit comme c’était le cas dernièrement, il était toujours à deux doits de se bruler. « Je dois m’inquiéter ? Parce qu’autant je me fiche de tes histoires de fesse, autant, si elle met son nez dans nos affaires, ça deviendra mon problème. » Il vint tirer une bouffée de nicotine sur sa cigarette, sans pour autant lâcher le regard de Raelyn. Il ne fallait pas plier sous ce dernier, sinon il allait passer pour le pire des bouffons - et pourtant, elle devait en avoir connu des bouffons, la Blackwell. « Et crois moi, t’as pas envie que ça devienne mon problème. « - « Je n’ai pas envie, non. » Seul son accent un brin plus prononcé que d’habitude, pouvait trahir son incapacité à rester impassible dans ce type de situation. « Et non, tu ne dois pas t’inquiéter. » Il ferait en sorte que ce soit le cas si jamais, à la suite de cette discussion, elle décidait de l’être finalement, inquiète. « Juste que je travaille tout le temps la nuit et j’ai une addiction mortelle à la cocaïne. Quelle femme digne de ce nom n’aurait pas des doutes, dans ce cas là ? » Il jouait franc jeu, cartes sur table; tout ce qu’il disait présentement ne comportait aucun mensonge, et il était vrai que Serena s’inquiétait; cependant, ce n’était pas du métier que son mari pouvait pratiquer, mais de son état de santé. Elle s’inquiétait de l’ombre de l’homme qu’elle connaissait, qu’Otto était devenu, au fil des années.
« J’ai jamais été un gentil garçon, ou un bonne élève, ou quoi que ce soit. Mais j’avais toujours été fidèle jusque maintenant. » Et il l’était encore, lorsque seule la vérité restait. « Alors en tant que mari, je serai aussi inquiet de voir ma femme changer comme ça. Et c’est comme ça qu’elle s’inquiète et qu’elle se questionne. » Il vint écraser sa cigarette dans le cendrier. Il n’avait guère quitté le regard de Raelyn du sien, pas à un seul instant, voulant lui prouver qu’il n’avait pas peur. Dans sa tête, cependant, plusieurs plombs avaient déjà sauté et la blonde pouvait s’octroyer l’étiquette de chanceuse qu’il n’en soit pas venu jusqu’à péter un câble. « Rien de quoi t’inquiéter, toi. » Surtout si elle n’en avait rien à de ses affaires de fesse, comm elle disait. Finalement, Otto vint boire le reste de son verre - c’est-à-dire presque la totalité - d’une gorgée, faisant tinter le cristal un instant de plus lorsqu’il vint reposer le verre sur le bureau de Raelyn.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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The price of your greed Raelyn Blackwell & @Otto Lazzari
Les proches sont une question épineuses au sein du Club et l’ont toujours été : à mes yeux, ils sont une faiblesses et un danger pour l’organisation. Bien sûr, on pourrait me qualifier d’hypocrite : j’ai toujours été partisane du fait d’entretenir le moins de rapport possible mais, depuis deux ans, j’ai pris un virage à cent quatre vingt degrés. Je suis tombée follement amoureuse alors que j’ignorais que c’était possible. J’ai piétiné mes propres principes, devenus désuet aujourd’hui et plus encore alors que je m’apprête à donner la vie, au nom d’Amos et de mes sentiments pour lui. Bien sûr, je continue à prétendre que ma situation est différente, qu’Amos et moi trempons tous les deux dans le même milieu et n’avons donc aucun secret dangereux à dissimuler l’un à l’autre. Qu’aucun de nous ne risque, à cause de sa paranoïa ou sa jalousie, d’exposer les secrets du Club au grand jour. Toutes ces choses sont certes vraies mais il n’en reste pas moins vrai qu’aime nous expose. Qu’il est ma plus grande faiblesse, que je suis la sienne et que mes ennemis en ont conscience. Qu’il suffirait de l’utiliser lui - et je n’ose imaginer ce qu’il en sera pour mon futur enfant - pour me faire ployer alors qu’autrefois je serai restée implacable.
La situation est différente pour Otto. Sa femme, bonne chrétienne selon mes critères en tout cas, serait un vrai danger si elle venait à être au courant de la face cachée des activités de son époux. Elle s’insurgerait - et si ce n’était que ça je n’en aurait cure - et pourrait également être une épine dans mon pied. Et les épines dans mon pied, je les anéantis : Otto le sait. « Je n’ai pas envie, non. » Il tente de rester de marbre, mais je sens qu’il se tend et à raison : je ne suis pas tendre lorsqu’il s’agit de protéger mes intérêts ou ceux du Club : depuis que j’en ai pris la tête, la limite est de toute façon devenue bien plus floue. « C’est bien ce qu’il me semblait. »
« Et non, tu ne dois pas t’inquiéter. » Ça, en revanche, c’est à moi d’en juger. Si j’étais plus curieuse que méfiante lorsqu’il s’agissait de Saül Williams, je suis à présent beaucoup plus méfiante. « Juste que je travaille tout le temps la nuit et j’ai une addiction mortelle à la cocaïne. Quelle femme digne de ce nom n’aurait pas des doutes, dans ce cas là ? » - « Tu aggraves ton cas, tu en as conscience ? » Je marque une pause, avant de pousser un soupir et de continuer, sans le quitter des yeux. « L’étape qui suit les doutes, c’est l’investigation. C’est de fouiller tes poches et de te suivre jusqu’à ton lieu de travail, jusqu’à confirmer ses craintes. » Je ne dis pas qu’Otto manque de prudence ou de méfiance : je dis simplement qu’une femme en proie à ce genre d’appréhension a de la ressource, beaucoup de ressource.
« J’ai jamais été un gentil garçon, ou un bon élève, ou quoi que ce soit. Mais j’avais toujours été fidèle jusque maintenant. » Il peut garder ça pour madame Lazzari : je me fiche de savoir si c’est la première fois qu’il ne parvient pas à garder sa braguette fermée ou s’il a déjà dévié des sacrements du mariage. « Alors en tant que mari, je serai aussi inquiet de voir ma femme changer comme ça. Et c’est comme ça qu’elle s’inquiète et qu’elle se questionne. » Il ne me convainc pas, mais je n’ai pas l’intention de l’admettre : ce serait en dévoiler trop sur mon jeu et cela le rendrait méfiant. Entre soupçonner un homme de prendre de la drogue et d’avoir de mauvaises fréquentations et le soupçonner de tromperie, il y a un monde. « Rien de quoi t’inquiéter, toi » Je laisse le silence s’installer quelques secondes, l’observant et prenant la mesure de sa détermination à rectifier le tir. Finalement, je pousse un soupir avant de secouer la tête. « Gère tes affaires personnelles, tu veux ? » D’un geste de la main, je le congédie de mon bureau. « Et fais en sorte que je n’ai plus à m’en soucier. » Il n'aimerait pas ma façon de le faire, je crois.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
« C’est bien ce qu’il me semblait. » Il lui semblait bien d’autres choses de son côté, à Otto, mais des choses qu’il ne pouvait mentionner à haute voix s’il voulait voir le soleil se lever le lendemain sur l’horizon. A la place d’une réplique qui aurait signé son arrêt de mort, il vint difficilement avaler sa salive, faisant glisser une gorgée d'alcool le long de cette dernière pour faire passer l’amertume. Surtout qu’il se savait en tort et en rien en position de force dans cette affaire - pour une fois -, alors fermer sa gueule était surement la meilleure des options, qu’importe les moyens mis en place, lorsque son avis n’était pas attendu et en rien nécessaire.
Ce n’était pas la façon générale d’agir de l’italien, malheureusement pour lui, que d’être réduit au silence et ne pas faire en sorte de se sortir d’une situation. Ce n’était pas comme ça qu’il avait ni habitué ni élevé - par la force des choses -, et ce n’était pas comme ça qu’il allait laisser les choses là aujourd’hui. « Tu aggraves ton cas, tu en as conscience ? » Oui, il en était conscient mais il ne viendrait pas avouer à haute voix qu’il était du côté de Raelyn dans cette situation. Il avait une certaine fierté, tout de même. « L’étape qui suit les doutes, c’est l’investigation. C’est de fouiller tes poches et de te suivre jusqu’à ton lieu de travail, jusqu’à confirmer ses craintes. » Elle pourrait toujours essayer, Serena. Otto était dans ce milieu parce-que l’endroit lui était on ne pouvait plus adapté. Depuis sa tendre enfance, il avait appris à grandir et évoluer dans des endroits qui pouvaient filmer des frissons malsains dans le dos rien qu’à en parler à haute voix, mais surtout cela lui avait toujours permis de couvrir ses arrières. Aujourd’hui était la première fois qu’il se faisait prendre la main dans le sac, et ce parce-qu’il avait baissé sa garde afin de pouvoir entrer en contact avec Saül. Cela était arrivé, mais cela n’arriverait plus; Serena ne pourrait être en mesure de découvrir le moindre indice sur tout ça, parce-qu’il ne laisserait pas l’occasion se présenter. Et puis, de toutes façons, il ne la trompait pas vraiment alors que pouvait-il en avoir à faire que Serena apprenne que son addiction était plus étendue que ce qu’elle s’était imaginée jusqu’alors, par exemple ? Pas grand chose. « On en arrivera pas à ça. » Echo parfait au tu n’as pas à t’inquiéter, qui se traduisait en réalité par un va te faire foutre silencieux, qu’il ne pourrait jamais formuler au visage de la blonde.
« Gère tes affaires personnelles, tu veux ? » Ses dents étaient d’autant plus serrer, sa mâchoire n’avait pas encore été autant contractée qu’en cet instant depuis le début de l’entrevue. Lentement, il vint hocher la tête. Ce n’était pas une question qu’elle lui posait, Raelyn, mais bien un ordre déguisé - ordre auquel il ne pouvait déroger. Il allait gérer ses affaires personnelles, juste elles n’allaient pas être de la même trempe que celles auxquelles le Blackwell faisait référence. D’un geste dédaigneux de la main, cette dernière vint ensuite le congédier de son bureau; oh, qu’il détestait quand il était traité de la sorte, Otto. « Et fais en sorte que je n’ai plus à m’en soucier. » Se levant lentement de sa chaise, l’italien vint vider son verre d’une traite, avant d’attraper celui de Raelyn pour lui réserver le même sort - tout ça en ne quittant pas un seul instant le regard de la jeune femme. « Tu n’as jamais eu à t’en soucier. » Et, avant même qu’elle n’ait pu remplir ses poumons d’air pour répondre au blond, il se trouvait hors du bureau, dans sa voiture, sur al route le menant loin du Club. Il avait besoin d’air, il avait besoin de remettre ses idées et pensées en place, il avait besoin d’un rail de cocaïne également. Il était supposé bosser ce soir, mais ses gars attendrait qu’il daigne se présenter au point de rendez-vous avant de faire quoi que ce soit. Il attendit d’être sorti du quartier pour venir mettre sa voiture sur le bas-côté de la route, avant de venir hurler de toutes ses forces et de tout l’air présent dans ses poumons afin d’extérioriser sa colère et son énervement - ce dernier étant principalement dirigé vers lui-même. Il s’était fait prendre une fois, pas deux. Il avait manqué de vigilance une fois, pas deux. De toutes façons, si cela venait à se reproduire, il n’était pas sur de réussir à laisser la vie sauve à celui qui oserait de nouveau le pointer du doigt; il avait un égo à maintenant en forme et une réputation à ne pas se faire.