ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
You’re my best friend. I don’t need objectivity. I just need your support.
Flashback Maze sillonnait les rues sans but précis quand elle sentit son portable vibrer dans la poche arrière de son jean. S’arrêtant devant une boutique pour observer l’un des jeans en vitrine, elle porta l’appareil distraitement à son oreille sans prendre le temps de jeter un coup d’œil à l’écran pour identifier son interlocuteur : « Allô ? » Elle se redressa et quitta le vêtement des yeux en reconnaissant la voix de Gaïa au téléphone. « Oh, je suis ravie que t’app… » La jeune femme l’avait coupée dans son élan et le sourire qui venait tout juste de s’afficher sur les lèvres de Maze était en train de disparaître alors que son visage se décomposait complètement. « Quoi ? » La britannique avait l’impression d’être passée dans une dimension parallèle alors que sa meilleure amie lui annonçait qu’elle se trouvait présentement à l’hôpital. Elle n’avait pas compris tous les tenants et les aboutissants de cette histoire et elle essayait tant que faire se pouvait de rationnaliser en se disant que la jeune femme était au moins en capacité de l’appeler. Elle n’était pas morte. Elle n’était pas dans un profond comas. Elle était consciente, et visiblement en assez bon état pour avoir obtenu l’autorisation de rentrer chez elle…Mais l’hôpital bordel ?! Maze était dans un état second quand elle lui répondit nerveusement : « Oui bien sûr j’arrive. » avant d’héler un taxi pour rentrer à l’appartement, prévenir Anwar et lui emprunter sa voiture par la même occasion. Elle ne comprenait rien à ce qui venait de se passer et au tournant que sa journée venait de prendre. Mais heureusement pour elle, son cerveau était passé en mode autopilote et avait trouvé le moyen de la faire arriver jusqu’à l’hôpital pour ramener son amie chez elle.
Présent Les quelques jours qui étaient passés depuis que la brune avait ramené son amie de l’hôpital lui avait permis de se calmer et d’y voir un peu plus clair dans toute cette histoire, certes quelque peu traumatisante mais qui aurait pu avoir des conséquences bien plus dramatiques. Bien que Gaïa se serait certainement passée de son traumatisme crânien et de sa luxation à l’épaule. Pour vérifier qu’elle arrivait à se débrouiller par elle-même mais aussi pour s’assurer qu’elle ne devenait pas complètement folle, Maze avait décidé de rendre régulièrement visite à son amie. La main en l’air, elle s’apprêtait à toquer à sa porte quand elle fut stoppée net par des sortes de bruits de lutte agrémentés d’un certain nombre d’insultes…en italien ? Il était encore temps de faire demi-tour…Au lieu de ça, elle décida plutôt de tenter sa chance en essayant d’ouvrir directement la porte. Sachant qu’elle allait arriver, Gaïa avait eu la bonne idée de la laisser ouverte ce qui permit à Maze d’arriver pile au bon moment dans sa cuisine pour profiter d’un spectacle digne de ce nom. D’abord surprise par la scène, elle observa un instant la jeune femme s’escrimer à attraper une tasse beaucoup trop haute pour son bras en écharpe. C’était donc son placard qui avait l’immense honneur de se faire traiter d’un certain nombre de noms d’oiseaux dans une langue étrangère. Quel chanceux. Se pinçant les lèvres pour ne pas éclater de rire, l’agacement de son amie finit par avoir raison d’elle et provoqua son hilarité la plus franche et totale. Le rire de Maze qui retentit dans la cuisine eut le mérite d’attirer l’attention de Gaïa. « Je mettrais bien ton énervement et tous les mots doux qui viennent de s’échapper de ta bouche sur le dos de ta commotion mais ne nous leurrons pas…c’est juste ton caractère naturel qui ressort. » C’était vile d’attaquer une infirme. Mais terriblement drôle aussi. Maze s’approcha du maudit placard pour attraper la tasse incriminée dans l’affaire des insultes italiennes. Elle la tendit à Gaïa, un grand sourire aux lèvres. « J’ose plus trop te demander comment tu vas aujourd’hui après ça. » Elle n’était pas en train de se morfondre et d’agoniser au fond de son lit a priori, ça avait déjà le mérite de la rassurer.
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Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Flashback De nouveau seule dans sa chambre d'hôpital, Gaïa oscillait entre la colère et le déni. Il ne venait pas de faire ça, tout de même? Sans arriver à faire le moindre mouvement, et pas seulement parce que la douleur était revenue au grand galop, la journaliste se contentait de fixer la porte, abasourdie et espérant, bien malgré elle, entendre le bruit de ses pas qui faisait demi tour. Mais il n'en fut rien, et la seule chose que la brune arrivait à distinguer, c'était le bourdonnement de son propre sang à ses oreilles, et le bic régulier des machines qui allait finir par la rendre complètement folle. Elle aurait été bien incapable de dire combien de temps elle était restée comme ça, immobile, avant que son infirmière habituelle ne fasse son entrée dans sa chambre, juste avant de se figer. Fronçant les sourcils en l'observant, cette dernière ne pu s'empêcher de poser la question. « Vous allez bien? » La journaliste n'avait pas bonne mine clairement, mais le départ précipité de Vittorio, que l'infirmière ne connaissait que comme étant son fiancé, n'avait fait que creuser davantage les traits abîmés de la jeune femme. Arrivant finalement à relever les yeux vers la soignante, Gaïa se contentait de hocher la tête pour répondre à son interrogation, bien incapable de se forcer à articuler la moindre phrase sur le moment. Malgré son air sceptique, l'infirmière s'était abstenue de tout autre commentaire, et avait rejoint le moniteur pour la vérification habituelle des constantes de la journaliste. S'en était suivit un long moment silencieux, où l'Italienne n'avait put s'empêcher de cogiter, encore, sur ce qu'il venait de se passer. La jeune femme aurait pu réagir d'un millier de façons différentes, mais dans son esprit embrumé, une seule solution s'était imposée à son esprit. « Vous auriez un téléphone? Il faut que j'appelle quelqu'un et le mien est... » Un simple regard sur la table de nuit de sa patiente, où gisait son portable à l'écran explosé avait suffit pour la convaincre. L'infirmière avait fouillé un instant dans ses poches, avant de tendre son portable à l'Italienne. Cette dernière s'en était saisit avant de taper machinalement un numéro sur l'écran. Une tonalité, une deuxième, puis une voix féminine. « Allô ? » L'Italienne n'avait pu retenir un soupir de soulagement en entendant la voix de celle qui se trouvait être sa meilleure amie. « Maze, c'est moi. » « Oh, je suis ravie que t’app… » « Il faut que tu viennes me chercher. Il y a eu un problème avec mon avion, je suis à l'hôpital d'Alice Springs. » Un silence à l'autre bout du fil. « Quoi ? » « L'hôpital, Maze. Je t'expliquerai, mais mon avion a été dérouté vers Alice Springs. Tu pourrais venir me chercher quand j'aurais le droit de sortir? C'est à dire... » La journaliste avait levé les yeux vers sa soignante, qui suivait attentivement toute la conversation depuis son début, et retint un soupir de soulagement en voyant cette dernière hocher la tête pour répondre à la question silencieuse de l'Italienne. « C'est à dire maintenant. Dès que tu peux. » La réponse de son amie ne s'était pas fait attendre. « Oui bien sûr j’arrive. » « Merci, t'es la meilleure. Je te raconte tout sur le voyage de retour, c'est promis. » La journaliste prit le temps de préciser à l'anglaise l'adresse précise de l'hôpital, avant de la remercier une nouvelle fois et de raccrocher, rendant par la même occasion son téléphone à son infirmière. Restait à mettre un peu d'ordre dans ses pensées avant l'arrivée de son amie. Et restait quelques heures à Vittorio pour faire demi-tour, s'il trouvait le courage.
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Présent Mais il n'était pas revenu. Le fait qu'elle soit restée totalement seule les dernières heures jusqu'à l'arrivée de Maze à l'hôpital quelques jours plus tôt, n'avait fait que renforcer l'animosité de l'Italienne vis à vis de la situation. Une animosité qui la poussait à faire la morte depuis son retour à Brisbane, en dépit des quelques tentatives de Vittorio pour la contacter. Et le fait qu'il n'ait pas encore osé - ou pas encore pensé à - passer à son appartement rendait la jeune femme particulièrement taciturne. La seule personne que l'Italienne acceptait de voir ces derniers temps, c'était donc Maze, qui elle paraissait bien décidée à venir voir son amie régulièrement. Mais pour le moment, la journaliste était seule chez elle, et actuellement en équilibre sur un tabouret, elle essayait, en vain, d'attraper un mug pour pouvoir ingurgiter sa première dose de café de la journée. Mais la jeune femme avait beau s'escrimer, et même sur la pointe des pieds, il lui manquait malgré tout quelques centimètres - et un deuxième bras valide. « Cazzo, ma non è possibile! » Mais malgré tous ses efforts, la jeune femme ne parvenait pas à attraper cette maudite tasse, et se contentait de pester contre son placard en Italien, tout en se blâmant elle-même d'avoir rangé ces ustensiles précieux aussi haut. « Oh, ma che diavolo! Non ho bisogno di quella tazza del cazzo. » S'avouant finalement vaincue, l'Italienne était finalement descendue de son tabouret en continuant à marmonner dans sa langue maternelle, et la seconde d'après, un rire franc et bruyant éclatait dans la pièce, faisant sursauter la journaliste. Postée à l'autre bout de sa cuisine, Maze était secouée par son hilarité soudaine, probablement provoquée par la scène qu'elle avait dû apercevoir. « Je mettrais bien ton énervement et tous les mots doux qui viennent de s’échapper de ta bouche sur le dos de ta commotion mais ne nous leurrons pas…c’est juste ton caractère naturel qui ressort. » Fronçant d'abord les sourcils, l'Italienne avait fini par esquisser un sourire à son amie, avant de se laisser retomber sur le tabouret. « Très drôle. Je ne vois pas de quoi tu parles, je ne suis que douceur et... » Animosité. Et animosité, oui. Du moins, à l'instant présent. Une fois calmée, l'anglaise s'était rapprochée de l'Italienne, la chassant de son tabouret pour y monter à son tour et récupérer la fameuse tasse tant désirée. « J’ose plus trop te demander comment tu vas aujourd’hui après ça. » Ayant enfin récupéré son mug, l'Italienne était allée le poser sur le plan de travail avant d'attraper sa cafetière italienne, fumant sur la plaque qu'elle venait d'éteindre. « Ça va. » Gaïa ne savait pas trop quoi lui dire, en réalité, puisqu'elle n'arrivait elle-même pas à savoir vraiment comment elle se sentait. Alors le plus facile restait de dire que ça allait, même en sachant très bien que sa meilleure amie ne serait pas dupe, et ne se laisserait clairement pas abuser aussi facilement. « Si tu veux quelque chose à boire, sers-toi. Tu sais que tu es chez toi ici, et de toute façon de nous deux tu es la seule à pouvoir attraper une tasse... Café? » Il y en avait suffisamment pour deux. Alors que l'Italienne savourait sa première gorgée de boisson chaude, son téléphone avait sonné, attirant l'attention des deux jeunes femmes sur l'écran, et sur le nom qui s'y affichait. Vittorio. Et sous le regard intrigué de son amie, Gaïa avait posé sa tasse pour pouvoir refuser l'appel.
(c) AMIANTE
Cecilia Barker
la sans-un-sou
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Maze avait beau ne pas parler un traître mot d’italien, elle était parfaitement parvenue à décrypter les intentions meurtrières de son amie envers cette pauvre tasse. Le ton de sa voix, ses gesticulations, sa moue à la fois énervée -et à présent dépitée-…La britannique avait envie de prendre Gaïa en pitié, mais cette envie là était bien moins forte que son besoin de rigoler en observant toute cette scène saugrenue. « Très drôle. Je ne vois pas de quoi tu parles, je ne suis que douceur et... » Et ? Un sourire amusé aux lèvres, Maze avait attendu la fin de sa phrase qui n’était jamais venue. « Gentillesse ? Amabilité ? Sérénité ? Détente ? » Elle avait fini par lui attraper son mug en guise de signe de paix. Elle devait être suffisamment énervée par toute l’histoire qui lui était arrivée et par l’état dans lequel elle se retrouvait aujourd’hui, il était inutile d’en rajouter une trop grosse couche. Pour le moment tout du moins ; Maze avait beau y mettre la meilleure volonté du monde, elle ne pouvait s’empêcher de taquiner son amie dès qu’elle en avait l’occasion. Et elle le lui rendait bien après tout. « Ça va. » Un sourcil dubitatif levé suite à cette réponse, elle lui fit passer un interrogatoire silencieux en l’observant quelques secondes pour déterminer le degré de véracité de ses paroles. Qu’elle le veuille ou non, elle avait tout de même été victime d’un sacré choc tant physique que psychologique. « Si tu veux quelque chose à boire, sers-toi. Tu sais que tu es chez toi ici, et de toute façon de nous deux tu es la seule à pouvoir attraper une tasse... Café? » Laissant tomber son interrogatoire pour le moment, elle avait hoché vivement la tête avant de répondre : « Un café me semble être une excellente idée. Et pendant que j’y suis, je peux peut-être en profiter pour descendre et te mettre à portée de main tous les objets dont tu pourrais potentiellement avoir besoin ? Non pas que la scène dont j’ai été spectatrice en arrivant ne m’ait pas beaucoup plu…mais je pense que de ton côté tu aimerais peut-être éviter de la revivre ? » Et quitte à être là, autant qu’elle se rende utile. Tout en buvant le café qu’elle venait de se servir, Maze jeta un coup d’œil autour d’elle pour déjouer dès maintenant de potentiels pièges que Gaïa pourrait rencontrer par la suite avec son bras en écharpe. Alors qu’elle venait de repérer des petits gâteaux vraisemblablement placés un peu trop haut pour une main affamée et handicapée, son œil fut attiré par le portable de Gaïa qui s’était mis à sonner. Plissant instinctivement des yeux pour tenter de déchiffrer le nom qui s’affichait sur l’écran, elle eut tout juste le temps d’y lire Vittorio avant que son amie ne décide de refuser l’appel. Alors qu’elle aurait simplement pu s’interroger sur la raison de ce refus, Maze manqua d’abord et surtout de s’étouffer avec son café après avoir découvert le nom qui s’était affiché sur l’écran. Gaïa. Vittorio. Nino. Elle les connaissait tous à présent, et depuis bien longtemps pour deux d’entre eux. Pourtant, ça n’était qu’en débarquant à l’hôpital pour récupérer son amie et en apercevant l’italien au loin que toutes les pièces du puzzle s’étaient emboîtées pour enfin faire sens dans l’esprit de Maze. Le Vittorio présent au mariage de Nino était donc le même que celui de son amie…Elle ne comprenait toujours pas comment elle s’y était prise pour ne pas percuter plus tôt. Et si elle ne savait pas exactement où en était la relation de Nino et Gaïa aujourd’hui -mais elle l’imaginait hostile-, elle avait choisi de garder sous clé le fait qu’ils soient tous deux deux de ses plus proches amis. Il ne s’agissait après tout que d’un secret de plus à garder pour la britannique…elle n’était plus vraiment à ça près. Néanmoins elle ne se faisait pas d’illusions et restait persuadée que tout cela finirait par lui exploser à la figure à un moment ou à un autre, en plus de sérieusement peser sur son moral. Mais ce problème là serait pour un autre jour. Pour l’heure elle tenta de simplement reprendre contenance après avoir avalé son café de travers : « C’était trop chaud, je m’y attendais pas. » Elle ne souhaitait pas particulièrement éveiller les soupçons de son amie, aussi enchaîna-t-elle rapidement : « Un problème avec Vittorio ? A-t-il mérité de se faire si sauvagement envoyer sur messagerie ? » S’asseyant sur une des chaises de la cuisine, elle sirotait son café en observant la jeune femme d’un œil faussement inquisiteur, prenant son meilleur air de détective privé sur le point de résoudre une affaire de la plus haute importance. Maze avait eu l’occasion de suivre de loin les aventures de Gaïa et de son…de son quoi exactement ? Elle ne le savait pas justement, mais il devait vraisemblablement y avoir du nouveau pour qu’elle décide de refuser la communication. Le geste avait été net, vif, sans appel. En plus de véritablement éveiller sa curiosité, cette histoire avait aussi le mérite de lui offrir une excuse toute trouvée pour ne pas amener le sujet Nino sur la table.
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Clairement, Gaïa avait vu juste. En voyant le sourcil levé de son amie, quand elle avait affirmé aller bien, il était clair que le britannique n’en resterait pas là, bien loin de croire le mensonge à demi que venait de lui servir sa meilleure amie. Néanmoins, à cet instant précis, elle n’avait fait aucun commentaire et avait préféré la dévisager de haut en bas, espérant sans doute que l’italienne développe, ce qu’elle n’avait jamais fait. Finalement, Maze avait laissé tomber, gardant sans doute au chaud son interrogatoire, pour plus tard. « Si tu veux quelque chose à boire, sers-toi. Tu sais que tu es chez toi ici, et de toute façon de nous deux tu es la seule à pouvoir attraper une tasse... Café? » La brune avait hoché la tête, au plus grand plaisir de la journaliste qui avait retenu un soupire de soulagement en la regardant accepter un changement de sujet. Elle ne se sentait pas vraiment prête à aborder le sujet de son état d’esprit, ni de cet évènement qui l’avait marquée beaucoup plus qu’elle ne l’aurait voulu, même avec sa meilleure amie. « Un café me semble être une excellente idée. Et pendant que j’y suis, je peux peut-être en profiter pour descendre et te mettre à portée de main tous les objets dont tu pourrais potentiellement avoir besoin ? Non pas que la scène dont j’ai été spectatrice en arrivant ne m’ait pas beaucoup plu…mais je pense que de ton côté tu aimerais peut-être éviter de la revivre ? » C’était pas bête, comme idée. Mais au lieu de la fermer et d’accepter gentiment l’aide qu’on lui proposait si généreusement, la journaliste avait préféré se vexer. « Je peux encore me débrouiller toute seule, je te remercie. Comme ça tu auras peut-être de nouveau l’occasion de te moquer de moi. » Elle n’avait pas besoin d’aide. Et surtout, elle restait bien trop fière pour admettre qu’elle avait besoin de quelque chose, ou de quelqu’un. Quelle que soit cette personne. Maze s’était servi un café fumant, après avoir attrapé un mug dans ce maudit placard qui resterait encore un moment trop haut pour l’italienne. Son amie buvait sa première gorgée, lorsque le téléphone de Gaïa avait décidé de s’exprimer, suite à une tentative d’appel de Vittorio. La jeune femme avait hésité un court instant, avant de refuser l’appel. Il continuait de l’appeler comme si de rien n’était, il persistait dans ses envois de messages, n’ayant visiblement pas compris pourquoi la jeune femme lui en voulait. Allant même jusqu’à lui reprocher d’être rentrée sans lui, dans un premier temps. C’est un drôle de bruit qui avait attiré l’attention de l’italienne. Un drôle de bruit qui venait de Maze, qui venait apparemment de s’étouffer avec sa boisson chaude. Plissant les yeux, c’était au tour de la journaliste de dévisager celle qui lui faisait face. « C’était trop chaud, je m’y attendais pas. » L’italienne était sur le point de la traiter de mauvaise menteuse, mais l’anglaise avait aussitôt enchaîné, bien consciente de ne pas être très convaincante. « Un problème avec Vittorio ? A-t-il mérité de se faire si sauvagement envoyer sur messagerie ? » Si il y avait un sujet que Gaïa aurait préféré ne pas aborder tout de suite, c’était celui qui concernait son compatriote. Si l’accident d’avion était un motif sensible, là, c’était encore autre chose. Maze avait rejoint une chaise, où elle s’était affalée. L’italienne savait parfaitement que son amie n’en resterait pas là, elle avait donc soupiré, résignée. « Il est arrivé à l’hôpital un moment avant que je t’appelle. Il a débarqué pour me ramener à Brisbane. J’étais secouée par ce qui venait de se passer, avec l’avion… » Le souvenir de ce qui s’était passé là-bas était toujours aussi douloureux. Restait à l’admettre à son amie, qui la dévisageait sans gêne, avide de connaître la suite de l’histoire. « Et j’ai peut être… Je dis bien peut être... Laissé entendre… Que j’avais des sentiments pour lui. » À l’hôpital, la jeune femme s’était stoppée avant de déclarer mot pour mot à Vittorio ce qu’elle venait de confesser à Maze. Mais selon son point de vue, la phrase qu’elle avait laissé en suspend restait parfaitement claire. Et si cette première partie l’avait malgré tout laissé dans le brouillard, la phrase qui avait suivi et la réaction de son compatriote qui en avait découlé laissait penser qu’il avait comprit le fin mot de l’histoire. Je suis quoi pour toi, Vitto? Face à Maze, Gaïa avait secoué la tête. « Je sais pas pourquoi j’ai fait ça. Surtout que vu sa réaction, c’est pas quelque chose qu’il avait envie d’entendre. » C’était ça, plus que tout le reste, qui l’avait blessé.
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Certes Maze n’avait pu s’empêcher de plaisanter et de se moquer gentiment de son amie en lui proposant son aide pour descendre tout objet dont elle pourrait potentiellement avoir besoin dans les jours à venir, mais elle lui avait proposé son aide malgré tout…n’était-ce pas là le point important à retenir ? « Je peux encore me débrouiller toute seule, je te remercie. Comme ça tu auras peut-être de nouveau l’occasion de te moquer de moi. » La britannique se pinça immédiatement les lèvres pour s’empêcher d’éclater de rire devant sa répartie et son air renfrogné. La fierté de Gaïa avait toujours le don de la faire rire, bien qu’elle soit elle-même assez mal placée pour lui faire la moindre remarque si l’on considérait le degré de mauvaise foi dont elle pouvait faire preuve quand elle était vexée. Il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait là d’un autre point commun aux deux jeunes femmes : elles savaient se montrer butées dans des situations qui ne le méritaient absolument pas. « Ok, j’insiste pas. Mais tu connais mon numéro au besoin… » Elle était mi-sérieuse, mi-moqueuse. Vu sa réaction, elle ne savait pas si son amie daignerait décrocher son téléphone pour l’appeler pour une simple tasse à café à descendre à portée de main d’estropiée, mais l’invitation était lancée et elle restait sincère. Son retour de bâton ne s’était pas fait attendre. Gaïa ne semblait pas trouver son excuse de brûlure à base de café trop chaud très convaincante. Il allait falloir que Maze songe vraiment à recontacter Heather au sujet des cours de théâtre dont elles avaient parlé. Elle était une bien piètre menteuse et cela finirait un jour par lui faire sérieusement défaut. Heureusement pour elle, l’italienne n’avait pas insisté pour en savoir plus et elle semblait s’être satisfaite de sa question suivante. Même si son soupir et l’expression qu’elle avait affichée ne signifiaient pas pour autant qu’elle était vraiment ravie de répondre à ses questions concernant Vitto et ses appels intempestifs. Connaissant son amie mieux que personne, Gaïa n’avait toutefois pas résisté longtemps avant de lui répondre, bien consciente qu’elle ne lâcherait pas le morceau si facilement. « Il est arrivé à l’hôpital un moment avant que je t’appelle. Il a débarqué pour me ramener à Brisbane. J’étais secouée par ce qui venait de se passer, avec l’avion… » Maze garda le silence, observant son amie du coin de l’œil tout en sirotant son café, attendant la suite de l’histoire avec impatience et avidité car il ne pouvait y avoir qu’un soudain retournement de situation à ce début de phrase. « Et j’ai peut être… Je dis bien peut être... Laissé entendre… Que j’avais des sentiments pour lui. » La réaction de la britannique ne se fit pas attendre. Sa bouche s’ouvrit immédiatement pour former un « O » silencieux mais preuve parfaite de sa sincère surprise. Elle vint rapidement se pincer les lèvres pour digérer l’information et retenir les mille et une questions qui lui brûlaient à présent les lèvres. Elle allait y aller petit à petit. « Je sais pas pourquoi j’ai fait ça. Surtout que vu sa réaction, c’est pas quelque chose qu’il avait envie d’entendre. » « Il a réagi comment ? » Bon…ça n’était peut-être pas la meilleure question par laquelle commencer si l’on considérait l’air blasé de Gaïa et le fait qu’elle refusait catégoriquement de répondre aux appels de l’accusé. Il ne pouvait décemment pas avoir bien réagi à une déclaration pareille alors qu’elle imaginait aisément à quel point cela avait dû coûter à son amie de lui faire une telle déclaration. Elle savait que ça n’était pas des mots en l’air et qu’elle avait dû les tourner et les retourner dans sa tête avant d’oser les laisser franchir la barrière de ses lèvres. « Est-ce que tu penses pas qu’il a juste été…surpris ? La majorité des hommes sont pas réputés pour être sensibles et intelligents quand il s’agit de relations amoureuses. Faire preuve de tact, c’est pas donné à tout le monde… » Elle jeta un coup d’œil au téléphone de son amie avant d’ajouter : « Il a peut-être des regrets…En tout cas il a l’air d’avoir des choses à te dire. Tu serais peut-être surprise si tu décrochais ? » Elle n’avait pas l’intention de prendre la défense d’un parfait inconnu, mais il fallait au moins lui reconnaître une certaine persévérance.
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La jeune femme avait hésité longuement avant de tout déballer à Maze. Mais une fois qu’elle s’était lancée, elle avait tout admis d’un coup. Et au fur et à mesure qu’elle qui expliquait la situation, et pourquoi elle esquivait absolument tous les appels de Vittorio, la jeune femme avait vu le regard de sa meilleure amie changer, ses yeux s’arrondir sous la surprise. Gaïa l’avait vu ravaler un commentaire, suffisamment longtemps pour qu’elle puisse terminer son récit. « Je sais pas pourquoi j’ai fait ça. Surtout que vu sa réaction, c’est pas quelque chose qu’il avait envie d’entendre. » Seulement là, elle avait eu l’impression de pouvoir respirer à nouveau, mais rapidement, comme si elle venait de fournir un effort important. Ce qui, dans un sens, était le cas. Mais si elle pouvait parler de tout ça avec quelqu’un, sans craindre un quelconque jugement, c’était avec Maze. La jeune femme avait tellement soutenu l’italienne dans le passé, qu’elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans sa présence, désormais. Une fois son souffle retrouvé, la journaliste avait retrouvé le regard de Maze. « Il a réagi comment ? » Gaïa avait grimacé sous la question. Elle appréciait vraiment l’honnêteté et le franc parlé de son amie envers elle. Cependant, là, elle aurait affectionné un peu plus de tact, même si elle n’était pas sûre que ça aurait vraiment changé quelque chose. « Il est parti, Maze. Je lui ai demandé ce que je représentais pour lui, et à ce moment là, y a une infirmière qui est rentrée pour reprendre mes constantes. Il aurait pu attendre, qu’on finisse cette conversation importante une fois l’infirmière partie, mais il a même pas voulu rester. » La jeune femme avait soupiré, le souvenir douloureux la percutant à nouveau de plein fouet. « Il a bredouillé qu’il allait chercher un verre d’eau, qu’il repasserait plus tard, et il est parti. » Et surtout, il n’était pas revenu. Son excuse bidon l’avait tenu loin si longtemps que finalement, elle était partie, blessé dans son coeur autant que dans son corps. Peut-être qu’il était repassé la voir après, mais ce qui était sûr, c’est que Maze avait eu le temps de venir la chercher avant qu’il ne daigne se repointer dans sa chambre. « Et ensuite je t’ai appelée en empruntant un téléphone. » La suite de l’histoire, la brune la connaissait. Un silence s’était installé entre les deux jeunes femmes, Gaïa attendant la réaction de sa meilleure amie, cette dernière semblant en pleine réflexion. Et finalement, la brune avait rompu le silence. « Est-ce que tu penses pas qu’il a juste été…surpris ? La majorité des hommes sont pas réputés pour être sensibles et intelligents quand il s’agit de relations amoureuses. Faire preuve de tact, c’est pas donné à tout le monde… » La jeune femme comprenait bien ce que Maze essayait de lui dire, mais pourtant, ça ne réduisait pas la souffrance que le départ brusque de Vittorio lui avait infligé. « C’est possible. » Elle était prête à l’admettre, Gaïa, qu’il avait été surpris. Elle l’aurait été aussi à sa place. Du moins, elle imaginait qu’elle aurait été surprise. Peut être même que la jeune femme aurait fui aussi. Mais… « Mais j’ai fait un effort, Maze. » L’italienne avait secoué la tête, serrant les dents. « Je me suis mise à nue, j’ai pris un risque. Merde! » Sentant les larmes menacer, elle avait pris une grande inspiration, avant de reprendre une gorgée de café fumant de sa tasse. Il fallait qu’elle retrouve une contenance, il était difficile pour elle d’admettre, y compris à elle-même, qu’il lui manquait, l’Italien. Oui, il lui manquait. « Il a peut-être des regrets…En tout cas il a l’air d’avoir des choses à te dire. Tu serais peut-être surprise si tu décrochais ? » L’italienne avait fixé l’anglaise, sans dire un mot. Trop de choses se heurtaient dans sa tête, il fallait qu’elle remette un peu d’ordre dans ses pensées. C’était Maze en face d’elle… Alors elle pouvait se permettre de s’ouvrir un peu plus. « J’y arrive pas, Maze. » Voilà, c’était dit. Mais la journaliste savait très bien que son amie ne se contenterait pas de ça, et qu’elle voudrait un peu plus d’informations. Pour comprendre. « Quand je suis partie avec toi d’Alice Springs, je l’ai laissé là-bas. Et ça fait des semaines que je lui réponds plus, que je donne même plus de signes de vie. » Ça, Gaïa n'en était vraiment pas fière, avec le recul. La blonde avait fait une pause, mais après une petite hésitation, elle s’était jetée à l’eau. « Il insiste beaucoup, et maintenant j’ai peur de ce qu’il pourrait bien avoir à me dire. C’est peut-être pas ce que j’espère. Pas du tout. C’est peut-être l’inverse. » Et s’il était sur le point de la quitter? Si on admettait, bien sûr, qu’avant tout cela ils formaient un couple, même si ça n’avait pas été formulé clairement.
(c) AMIANTE
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
You’re my best friend. I don’t need objectivity. I just need your support.
Maze avait beau tenter de camoufler égoïstement ses propres secrets en écoutant son amie, elle n’en restait pas moins attentive à son histoire et particulièrement affectée de la voir si blessée par toutes ses péripéties. « Je sais pas pourquoi j’ai fait ça. Surtout que vu sa réaction, c’est pas quelque chose qu’il avait envie d’entendre. » Inutile de lui sortir l’éternel discours statuant qu’il valait mieux avoir des regrets plutôt que des remords, Gaïa n’avait certainement pas envie d’entendre ça maintenant et Maze craignait de se prendre un café brûlant au visage en guise de représailles. Mais cela ne l’empêchait pas de penser que l’italienne avait bien fait d’avouer à Vitto ce qu’elle avait sur le cœur. « Si tu l’as fait c’est que t’en avais besoin. T’as pas à regretter ça. » Evidemment, cela lui avait malheureusement amené de nouvelles questions et des prises de tête à n’en plus finir…mais elle avait au moins avancé au lieu de stagner, ce qui était déjà bien plus que ce dont Maze pouvait se vanter, elle qui se contentait d’un statut quo ennuyant dans chacun des aspects de sa vie personnelle. « Il est parti, Maze. Je lui ai demandé ce que je représentais pour lui, et à ce moment là, y a une infirmière qui est rentrée pour reprendre mes constantes. Il aurait pu attendre, qu’on finisse cette conversation importante une fois l’infirmière partie, mais il a même pas voulu rester. » Ses épaules s’affaissèrent, ne sachant pas bien ce qu’elle pouvait répondre à ça. Elle avait envie de croire que toute cette histoire allait bien finir, mais plus Gaïa lui donnait de détails, plus la situation lui semblait se compliquer. Elle n’avait strictement aucun argument à avancer pour tenter de justifier la réaction de Vitto. Ca n’était d’ailleurs de toutes façons pas son rôle de défendre quelqu’un qu’elle ne connaissait absolument pas. Et aurait-elle seulement eu envie de le faire alors qu’il était à l’origine de la peine qui se lisait sur le visage de sa meilleure amie aujourd’hui ? Certainement pas. « Il a bredouillé qu’il allait chercher un verre d’eau, qu’il repasserait plus tard, et il est parti. » « Quel con… » Les mots lui avaient échappé rapidement, dans un murmure qui restait toutefois parfaitement audible. Mais l’excuse du verre d’eau pour finir par s’éclipser discrètement ? Peut-être avait-il ses raisons d’avoir agi de la sorte, mais elle ne les connaissait pas et elle ne regrettait de ce fait aucunement l’insulte qui venait de lui échapper. Insulte qui n’aiderait en rien Gaïa à y voir plus clair mais qui avait le mérite de refléter clairement ce que Maze pensait de ce genre de comportements. « Je me suis mise à nue, j’ai pris un risque. Merde! » Elle la sentait de plus en plus à fleur de peau et le simple fait de la regarder suffisait à lui donner l’impression que son cœur se serrait un peu plus à chaque seconde. Elle posa sa tasse de café et se leva pour se diriger vers elle et déclarer tout en passant ses bras autour d’elle : « Gaïa, ce que je m’apprête à faire s’appelle un câlin. Il va falloir que tu l’acceptes. C’est ce que les amis ont l’habitude de faire pour se réconforter mutuellement. » Elle resserra son étreinte. L’explication lui semblait nécessaire étant donné qu’elles n'étaient pas nécessairement les deux personnes les plus démonstratives et tactiles de la terre. Elle espérait aussi que cette pointe d’humour lui permettrait par la même occasion, en plus de lui prouver son soutien, de désamorcer les larmes qu’elle sentait poindre au coin de ses yeux. Elle la garda encore quelques secondes dans ses bras avant d’accepter de lui rendre sa liberté, s’adossant au comptoir pour écouter la suite de son histoire. « Quand je suis partie avec toi d’Alice Springs, je l’ai laissé là-bas. Et ça fait des semaines que je lui réponds plus, que je donne même plus de signes de vie. » Son visage se décomposa le temps d’une microseconde avant qu’elle ne tente de cacher la réalisation soudaine qu’elle venait d’avoir. Trop occupée qu’elle était à ne pas vouloir révéler qu’elle connaissait plus de protagonistes que prévu dans toute cette histoire, elle n’avait pas percuté plus tôt mais…elle avait bel et bien aperçu Vitto à l’hôpital juste avant de la récupérer. S’il avait fui la veille, il était en revanche revenu le lendemain pour la voir. Et qu’était-elle censée faire de cette foutue information ? Elle voulait éviter d’avoir à révéler à son amie que le frère de Vitto comptait parmi ses plus proches amis depuis plusieurs années maintenant…et en même temps elle ne s’imaginait pas pouvoir lui cacher quelque chose d’aussi capital. « Il insiste beaucoup, et maintenant j’ai peur de ce qu’il pourrait bien avoir à me dire. C’est peut-être pas ce que j’espère. Pas du tout. C’est peut-être l’inverse. » Son visage s’était fait plus grave, torturé par les propres décisions qu’elle n’arrivait pas à prendre et par les tourments qui accablaient Gaïa. « Qu’est-ce que tu espères exactement ? Est-ce que tu as mis des mots dessus ? Précisément ? » Elle avait des sentiments pour lui…mais qu’attendait-elle de lui exactement ? Qu’il lui avoue la même chose ? Qu’ils puissent enfin officialiser leur relation pour eux mais aussi aux yeux des autres ? « Gaïa… » Elle n’osait cette fois-ci plus la regarder dans les yeux. Sa gorge était nouée. Mais elle savait qu’elle lui devait la vérité pour qu’elle puisse vraiment appréhender son problème dans son ensemble et avec tous les éléments qui lui permettraient de prendre une décision par la suite. « Vitto est peut-être parti après que tu lui aies avoué tes sentiments mais…moi je l’ai aperçu à l’hôpital le lendemain avant de te récupérer. » Aurait-elle dû en faire mention sur le moment ? Elle était trop secouée par l’état de son amie pour que son cerveau ne fonctionne correctement. Elle ne pensait alors qu’à vérifier qu’elle allait bien et la ramener avec elle à Brisbane. Pour l’heure, elle fuyait toujours son regard en prenant grand soin de ne pas expliquer comment elle pouvait savoir à quoi ressemblait Vitto.
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Le rapprochement initié par Maze avait pris la blonde au dépourvu. « Gaïa, ce que je m’apprête à faire s’appelle un câlin. Il va falloir que tu l’acceptes. C’est ce que les amis ont l’habitude de faire pour se réconforter mutuellement. » Prise dans l'étreinte de la brune, la journaliste avait mis quelques secondes avant de commencer à se détendre, avant de la serrer à son tour, lui retournant sa marque d'affection. Quand l'anglaise l'avait finalement libérée, elle n'avait plus envie de pleurer, les larmes qui menaçaient d'humidifier ses joues jusque là s'étaient volatilisées. Comme quoi, le câlin de son amie n'avait pas été entièrement inutile. Se sentant un peu mieux, suffisamment pour finir l'histoire qu'elle avait commencé un peu plus tôt, la jeune femme avait repris son récit, Maze juste à côté, accoudée nonchalamment contre le comptoir. Si les larmes l'avaient désertée, sa dernière phrase avait sonné comme une sentence. Le fait est que la fierté passée, c'est la peur qui avait pris le dessus. Elle était inquiète à l'idée que le silence qu'elle avait imposé à Vittorio - ainsi que le fait qu'elle était repartie sans lui, alors qu'il était venu la chercher - l'ait décidé à mettre fin à ce qu'ils vivaient jusque là. Tout le contraire de ce qu'elle souhaitait, donc. « Qu’est-ce que tu espères exactement ? Est-ce que tu as mis des mots dessus ? Précisément ? » L'italienne avait fait la moue face à la remarque. « Je lui ai pas dit que je l'aimais avec ces mots là, si c'est ce que tu demandes. » Et vu sa réaction de l'époque, la jeune femme n'avait que peu de regrets. Lui avouer frontalement aurait sûrement eu une suite encore plus douloureuse. « J'espère toujours qu'il finira par toquer à ma porte un soir, que la première chose qu'il me dira c'est qu'il est désolée. Mais ça parait compliqué. » Et que si ça continuait comme ça, elle finirait certainement par faire le premier pas à sa place, quitte à prendre des risques. Mais pour le moment, elle n'était pas prête. C'était trop récent dans son esprit. « Gaïa… » La jeune femme avait relevé les yeux vers son amie en entendant le ton qu'elle avait pris. Soudain, Maze avait un air plus sérieux. « Quoi? » Elle s'était sentie obligée de répliquer, puisque la brune semblait hésiter plus que de raison. Mais pourquoi est-ce qu'elle hésitait, d'ailleurs? « Vitto est peut-être parti après que tu lui aies avoué tes sentiments mais…moi je l’ai aperçu à l’hôpital le lendemain avant de te récupérer. » Il y avait eu un silence entre les deux jeunes femmes, puis Gaïa s'était étranglée. « Quoi?! » L'italienne avait finalement la confirmation qu'il était revenu la voir après leur pseudo dispute. Mais parce que Maze avait gardé le silence là dessus, il n'avait trouvé qu'une chambre vide. Première erreur de l'italienne, qui jusque là était persuadée qu'il était reparti à Brisbane avant même qu'elle songe à appeler Maze. Oh merde. Ça allait compliquer encore plus la situation. La surprise d'apprendre que Vitto était bel et bien revenu plus tard finalement passé, l'italienne avait bloqué" sur le reste de la phrase de son amie. L'esprit soudainement embrouillé, elle avait plissé les yeux, soudain méfiante. « Attends une seconde... Comment tu sais que c'était bien Vittorio? Tu l'as jamais vu. » Jamais la jeune femme n'avait sorti son téléphone pour montrer une photo de l'italien à l'anglaise, qui pourtant s'était montrée curieuse plus d'une fois. Alors Gaïa ne comprenait pas comment cette dernière pouvait savoir à quoi il ressemblait, et perte suffisamment convaincue qu'il s'agissait de lui pour lui en faire part. L'italienne essayait désespérément de faire lumière dans sa tête, réfléchissant à toutes les possibilités qui auraient permis à Maze de savoir qui était Vittorio. Mais rien ne paraissait logique, tout semblait tiré par les cheveux. « Tu le connais? » Où est-ce qu'elle aurait pu le croiser? Depuis combien de temps avait-elle mis un visage sur le nom? Et surtout, pourquoi est-ce qu'elle ne lui en avait pas parlé avant?
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Maze était surprise mais satisfaite de constater que son amie avait accepté son étreinte à vocation réconfortante aussi facilement. Elle n’avait pas exclu l’idée de se prendre un coup de poing en retour pour écarter ses gestes d’affection. Un léger coup de poing mais un coup de poing malgré tout. Au lieu de cela, son câlin avait été accepté et semblait même avoir produit l’effet escompté : calmer dans la mesure du possible l’angoisse de l’italienne. « Je lui ai pas dit que je l'aimais avec ces mots là, si c'est ce que tu demandes. » Elle n’avait donc pas dû lui parler d’une quelconque relation de couple à envisager et surtout à officialiser. C’était bien de faire les choses de manière officieuse, mais Gaïa semblait avoir aujourd’hui besoin de rendre leur histoire plus concrète à leurs yeux mais aussi aux yeux des autres. Et elle comprenait parfaitement ce besoin. « J'espère toujours qu'il finira par toquer à ma porte un soir, que la première chose qu'il me dira c'est qu'il est désolé. Mais ça parait compliqué. » Oh non. Cette éventualité ne paraissait pas si folle que ça aux yeux de Maze. Mais pour la simple et bonne raison qu’elle avait au moins une donnée de plus que son amie pour se faire son opinion sur la question. « Moi ça me parait pas si compliqué que ça s’il tient sincèrement à toi. Je pense pas que cette éventualité soit à écarter complètement. » Elle était sur un terrain glissant. Elle savait que Vittorio était venu à l’hôpital mais elle ne savait pour autant pas ce qui se passait dans sa tête ni ce qu’il était venu dire à Gaïa. Après tout, il s’était quand même éclipsé après une déclaration certes peu conventionnelle et qui n’avait peut-être pas été faite en bonne et due forme, mais qui restait une déclaration malgré tout. Son amie semblait s’être ouverte à lui en toute sincérité. Et vu l’état dans lequel elle se trouvait à présent, il ne faisait aucun doute que cela lui avait couté d’agir de la sorte, et que la réaction de Vittorio l’avait par conséquent blessée. Mais se sentirait-elle aussi blessée si elle savait qu’il était revenu le lendemain ? Pouvait-elle décemment garder cette information pour elle simplement pour se protéger ? La simple idée de voir Gaïa continuer à se torturer avait fini par la faire passer aux aveux. Provoquant une réponse immédiate : « Quoi?! » Elle avait sobrement hoché la tête pour lui confirmer l’information qu’elle venait de lui livrer. Elle la laissait à présent la digérer, et tirer ses propres conclusions sur tout ce que cela pouvait signifier pour elle et Vittorio. Son point de vue devait certainement s’en trouver modifié. Mais surtout, elle n’avait rien ajouté de plus et espérait au fond d’elle que Gaïa soit si surprise par ce retournement de situation qu’elle ne songerait pas nécessairement à se poser davantage de questions sur comment la britannique pouvait avoir reconnu l’italien. « Attends une seconde... Comment tu sais que c'était bien Vittorio? Tu l'as jamais vu. » Ses espoirs furent de courte durée. Une grimace s’afficha sur son visage, bien consciente qu’il était inutile d’essayer d’inventer un quelconque mensonge. De toutes façons, elle s’en voulait déjà suffisamment d’avoir caché toute cette histoire aussi longtemps. C’était une incompréhension totale et légitime qui se lisait à présent sur le visage de Gaïa et qui provoquait en retour une profonde gêne chez Maze. « Tu le connais? » Elle hocha une nouvelle fois la tête, cherchant ses mots, pas certaine de parvenir à articuler quoi que ce soit tellement elle avait redouté le moment qu’elle était à présent en train de vivre. Trop tard pour reculer. « Oui je le connais. Je l’ai vu au mariage de Nino où… » Elle allait l’assassiner. Lui arracher lentement chacun de ses membres, peu importe qu’elle est le bras en écharpe ou non. « …où j’étais témoin. Du marié. » Elle ne la quittait pas des yeux, un air grave sur le visage. Non ça n’était pas une blague. Elle n’aurait pas pu être plus sérieuse qu’à ce moment précis. Et oui elle était bien consciente de la bombe qu’elle venait de lâcher et de la quantité d’informations que le cerveau de Gaïa allait avoir à traiter d’un coup pour parvenir à la conclusion inévitable que Nino et elle se connaissaient bien. Très bien. Trop bien. Suffisamment pour qu’il lui ait demandé d’être son témoin à son mariage, aussi faux celui-ci eut-il été.
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Le visage de Maze avait reflété un tas d'émotions différentes, tantôt grimaçant, tantôt souriant. Si on pouvait appeler ça un sourire. Elle semblait gênée, terriblement mal à l'aise. Et pour cause. Elle venait de lui avouer qu'elle connaissait Vittorio, son Vittorio. Celui dont elle lui parlait depuis des années, sans jamais l'avoir vraiment présenté à l'anglaise, simplement parce qu'elle n'était pas vraiment sûre de ce qu'était leur relation. Et maintenant, la brune lui lâchait, comme si de rien n'était, qu'elle savait qui il était? Mais, quand? Où? Comment? L'italienne n'en revenait pas, et tout ça allait clairement lui déclencher une migraine. Heureusement pour elle, Maze n'avait pas tourné autour du pot, jetant bien vite sur la table les dernières informations. « Oui je le connais. Je l’ai vu au mariage de Nino où… » Où Gaïa n'était pas allée, Vitto préférant éviter une éventuelle prise de tête - ou pire - entre elle et son frangin. Au final, c'était sûrement la meilleure idée qu'il ait eu ces derniers temps. Si Gaïa avait croisé Maze à ce mariage, il y aurait eu un possible scandale de plus. À fleur de peau, l'italienne n'avait pas été capable d'attendre que son amie ne termine tranquillement sa phrase. « Où quoi? Qu'est-ce que tu foutais au mariage de Nino exactement? » Maze aurait peut-être du mal à comprendre pourquoi elle était aussi virulente à propos du petit frère, après tout, Gaïa ne lui avait jamais raconté l'histoire de l'agression. Tout ce que l'anglaise savait, c'est que les deux ne s'entendaient pas très bien, sans comprendre réellement pourquoi. Oui, elle aurait peut-être du mal à entrevoir pourquoi la journaliste était à ce point en rogne. Mais ce n'est pas comme si Gaïa avait encore un quelconque contrôle. Ça avait été la goutte d'eau. Elle avait regardé Maze en biais, avec un grondement. « Si tu me dis que c'est toi qu'il a épousé, et que tu m'as caché ça, je jure que je vous tue tous les deux. » L'anglaise paraissait de moins en moins sûre d'elle, et si elle avait été plus objective, Gaïa aurait pu comprendre pourquoi. Mais elle était bien loin de réaliser dans quel état se trouvait son amie brune, qui avait fini par terminer la phrase qu'elle avait commencé. « …où j’étais témoin. Du marié. » C'était... Moins pire que ce que l'italienne avait imaginé, mais toujours trop, de son point de vue. Comment la jeune femme avait pu se retrouver témoin d'un mec comme Nino? La journaliste voulait bien admettre qu'il avait évolué dans le bon sens, depuis la naissance de sa fille, mais de là à imaginer qu'il puisse être fréquentable...? La brune n'avait plus dit un mot, la fixant avec un air grave. De l'autre côté, le cerveau de la blonde était en ébullition, très occupé à faire des liens entre les informations qu'elle avait déjà, et celles que Maze venait de lui fournir. Un silence pesant s'était installé entre les deux femmes. Finalement, la journaliste avait tiré une chaise pour pouvoir s'assoir, au cas où on déciderait de lui balancer d'autres anecdotes dramatiques. Et finalement... « T'as été témoin de Nino. À son mariage. Vous êtes quoi, au juste? Des... Potes? » Il fallait au moins ça, pour qu'il l'ait choisie comme témoin de mariage. Mais c'était bizarre de même les imaginer ayant un lien quelconque, encore plus si le fameux lien dépassait la simple connaissance. Les souvenirs du passé revenant au galop, l'italienne avait hésité à tout lui balancer sur Nino. Sur ce qu'elle avait vécu à cause de lui. Mais elle était aussi très curieuse de savoir ce qu'elle lui trouvait exactement, quand elle même avait longtemps eu du mal à se trouver dans la même pièce que lui sans avoir envie de lui tomber dessus. « Ça fait combien de temps que ça dure votre... Amitié? » Toujours tendue, Gaïa dévisageait son amie.
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« Où quoi? Qu'est-ce que tu foutais au mariage de Nino exactement? » « Heu je… » Elle quoi ? Elle était prise de court par la vive réaction de son amie. Evidemment qu’elle était à la fois surprise et agacée, qu’aurait-elle pu être d’autre ? Toutefois son énervement lui semblait peut-être un peu disproportionné face à la nouvelle. Mais Maze n’était pas dans la tête de Gaïa. Elle ne pouvait pas imaginer tout ce qui s’y passait et toutes les pensées qui s’y bousculaient présentement. Et à l’observer, il se passait justement beaucoup de choses dans sa tête. Allait-elle la mettre à la porte de chez elle et annoncer qu’elle ne lui parlerait plus jamais si elle continuait ses explications ? Elle n’allait de toutes façons pas pouvoir arrêter son récit en plein milieu sous peine de se prendre une rasade de café bouillant et son contenant (tant qu’à faire, autant rentabiliser le déplacement) dans la figure. « Si tu me dis que c'est toi qu'il a épousé, et que tu m'as caché ça, je jure que je vous tue tous les deux. » Il ne lui en fallut pas plus pour terminer sa phrase et démentir immédiatement cette supposition. Puis elle s’était tue, observant prudemment les expressions de son amie changer alors qu’elle tentait d’assimiler les informations qu’elle venait de lui délivrer assez brutalement. Pourquoi disait-on qu’il fallait arracher le pansement d’un coup sec exactement ? Maze n’avait pas vraiment l’impression que ça passait mieux pour autant. « Je te rassure, je suis toujours irrémédiablement célibataire. » avait-elle tenté de lancer, un léger sourire aux lèvres. Pas sûr que ce soit le bon moment pour tenter un quelconque trait d’esprit ; mais elle ne savait pas bien quoi dire d’autre pour la calmer et la faire relativiser quant à la situation. Sa relation avec Nino ne pouvait tout de même pas être une si mauvaise nouvelle que ça…si ? « T'as été témoin de Nino. À son mariage. Vous êtes quoi, au juste? Des... Potes? » Elle l’avait observée s’asseoir et s’était permise de se rapprocher lentement, laissant tout de même suffisamment de distance entre elles pour avoir le temps d’esquiver un quelconque geste malheureux. « Oui. Des potes. » Ça n’était certainement pas le moment de surenchérir en lui révélant que si en apparence rien de plus qu’une amitié tordue mais sincère ne les liait elle et l’italien, il avait malgré tout tendance à hanter un peu trop souvent ses pensées. Et Maze avait beau avoir décidé de vivre dans le déni le plus total, elle ne pouvait pas complètement nier le fait qu’elle ressentait une certaine jalousie envers Adèle. « Ça fait combien de temps que ça dure votre... Amitié? » Beaucoup trop longtemps pour que cette information ne l’agace pas un peu plus encore. « Plusieurs années…Je l’ai rencontré à mon arrivée à Brisbane et…heu…on s’est plus vraiment quittés depuis. » Elle se pinça les lèvres avant de grimacer. Elle avait envie d’atténuer ses propos, bien consciente qu’ils étaient loin de plaire à Gaïa, mais elle n’avait strictement aucune idée de comment s’y prendre. Maintenant qu’elle avait commencé à dire la vérité, elle ne pouvait qu’aller au bout des choses et assumer les conséquences qui en découleraient. « J’avais pas conscience que mon Nino était…ton Nino. » Est-ce qu’elle était censée s’excuser ? Avait-elle vraiment commis un acte impardonnable ? Elle ne pouvait strictement rien au fait de compter deux personnes qui ne s’appréciaient pas parmi ses plus proches amis. En revanche elle était prête à reconnaitre qu’elle aurait dû lui en parler plus tôt. Qu’elle aurait du se confier dès le moment où elle avait réalisé le lien qui les unissait les uns aux autres. « Il s’est passé quoi entre lui et toi Gaïa ? » Parce que ça ne pouvait pas être une simple querelle sans importance si l’on considérait la réaction qu’elle venait d’avoir. Mais elle ne lui en avait jamais parlé. Pas plus que Nino qui n’était déjà pas très loquace de manière générale, mais encore moins quand il s’agissait de sa vie et de son passé.
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Face à la menace de mort qui planait sur elle et sur Nino, si jamais elle avait eu le malheur de se marier avec le frangin italien, Maze avait fini par rassurer Gaïa en admettant qu'elle était toujours célibataire. Irrémédiablement célibataire. Et qu'ils étaient justes potes. C'était gros à avaler, et la journaliste avait toujours du mal à comprendre pourquoi son amie, sa meilleure amie, ne le lui avait pas dit plus tôt, quand elle avait compris que son Nino était aussi celui de l'italienne. Non, elle avait du mal à comprendre. Mais d'ailleurs, depuis combien de temps au juste étaient-ils... Amis? La jeune femme avait grimacé. Elle aurait du mal à se faire à l'idée que la brune pouvait copiner avec quelqu'un comme Nino. « Plusieurs années…Je l’ai rencontré à mon arrivée à Brisbane et…heu…on s’est plus vraiment quittés depuis. » La blonde avait vu Maze se mordre les lèvres, grimacer. Ce qui faisait penser à la journaliste que son amie avait décidé d'être honnête. De son côté, Gaïa avait hésité un instant. Une question lui brûlait les lèvres, mais elle n'était pas sûre d'avoir envie de remettre tout ça sur le tapis. Elle avait prit une inspiration, une dose de courage. Il fallait qu'elle sache. « Ton arrivée en 2017 ou... Ou la deuxième? » Elle ne savait toujours pas ce qui avait poussé Maze à disparaître plusieurs semaines fin 2019. Tout allait très bien, et soudain, elle avait disparu. Gaïa était restée sans nouvelles, sans le moindre petit sms pendant des jours, et des jours, et des jours... Et puis un beau matin, un pauvre texto lui disant qu'elle était repartie pour Londres. Elle n'avait pas compris, l'italienne. Et à l'époque, leur relation amicale en avait vraiment souffert. L'anglaise était restée loin pendant plusieurs mois, et puis un jour, elle était revenue en Australie. Les deux jeunes femmes avaient renoué pour de bon, et une fois leur complicité retrouvée, elles n'avaient jamais reparlé de cette époque. Gaïa avait accepté une explication qui tenait sans doute plus d'un mensonge que d'une vérité, tout en espérant qu'un jour, la brune lui dirait la vérité. Ce jour n'était pas arrivé. Tout ce que la journaliste voulait savoir pour le moment, c'est si Nino était arrivé avant ou après cette sombre période de leur relation. Le reste pouvait attendre. La brune, presque libérée de ses premières déclarations, avait continué sur sa lancée. « J’avais pas conscience que mon Nino était…ton Nino. » Gaïa avait soupiré. Le brune ne semblait pas sur le point de s'excuser, mais d'un autre côté, la journaliste s'était mise un instant à sa place. Aurait-elle eu le courage d'affronter son amie tout de suite, si la situation avait été inversée? Elle n'en était pas sûre. « Maintenant tu sais. » Mais ça ne lui suffisait pas. La seconde d'après, l'interrogatoire s'était inversé. « Il s’est passé quoi entre lui et toi, Gaïa ? » La journaliste était restée interdite. Elle n'était pas sûre de vouloir en parler maintenant. Si elle voulait que Maze comprenne la rancoeur qui l'unissait à Nino, il fallait qu'elle commence du début. Du tout début. Simplement parce que l'anglaise n'en savait pas tant que ça sur leurs querelles d'italiens, et que comme elle connaissait Nino, il ne lui aurait rien dit à ce sujet, aussi potes puissent-ils être. Il y avait donc tout un pan de l'histoire à révéler à la brune. Et si jusqu'à maintenant l'occasion ne s'était jamais présentée, cette fois était peut-être la bonne. « Ça remonte à des années. Et ça concerne Vittorio. » Evidemment que ça concernait Vittorio, à l'époque, il n'y avait que ça qui les liait. Ils ne se connaissait même pas avant que Nino lui envoie ses malfrats. Ils ne s'étaient même jamais vus avant Brisbane... Pour pouvoir tout lui raconter, Gaïa avait eu besoin de s'assoir. « Il faut que je commence au début... » Et elle s'était lancée pour de bon. Elle lui avait raconté sa rencontre avec Vittorio, à Rome. L'étrange, la simple relation qu'ils avaient eu pendant des années, se perdant de vue parfois, quand l'un d'entre eux se mettait en couple, se retrouvant comme si le temps n'avait pas défilé quand ils étaient libres de toute attache. À quel point à l'époque, cette relation leur convenait à tous les deux. L'affection, la simplicité. Comment elle avait tout foutu par terre en une seconde, piétinant le respect et la confiance qu'il avait en elle. Pour une carrière. À cet instant précis, elle s'était interrompue pour pouvoir reprendre son souffle. Elle avait dégluti, observé en détail les réactions de Maze. Cette dernière venait d'apprendre un paquet de trucs sur son amie, et sur Vitto. À commencer que ces deux là se connaissait depuis beaucoup plus longtemps qu'elle l'avait sûrement imaginé... « Je connaissais pas Nino. Je l'avais jamais vu. Vitto avait abordé le sujet rapidement, je savais qu'il avait deux frères. J'en ai appris plus quand j'ai fait mes propres recherches... » Pour cet article qui avait fait voler sa vie en éclats. Elle avait appris un tas de choses sur Nino, et sur l'autre frère. Et elle s'en était servi contre Vitto. Ça restait bas, même pour elle, la journaliste ayant soif de renommée. « Il a pas apprécié mon article sur son frère. Du tout. » Il n'avait pas non plus apprécié ce que ça avait entrainé pour Vittorio, à savoir la fin brutale de sa carrière de substitut du procureur. Et le petit frère protecteur avait entamé sa vendetta. « Et il m'a fait payer. » Un frisson avait parcouru la peau de l'italienne, et elle avait détourné les yeux. Elle n'en dirait pas plus aujourd'hui. Si l'anglaise voulait en savoir davantage, elle devrait aller demander des comptes à Nino. Pour peu qu'elle choisisse son camp plutôt que celui de son soit disant ami.
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Maze oscillait entre l’angoisse des réactions de son amie, et le soulagement d’avoir enfin pu lui avouer toute la vérité. Il ne restait plus qu’à en faire de même avec Nino à présent…Mais se préoccuperait-il seulement du lien qui l’unissait à Gaïa quand il donnait l’impression de prendre de la distance avec tout ce qui était relations humaines ? Il ne lui avait jamais parlé de son passé, alors elle l’imaginait mal se vexer à l’idée qu’elle lui partage enfin un bout du sien. « Ton arrivée en 2017 ou... Ou la deuxième? » Elle l’observa silencieusement durant de longues secondes, ses sourcils se fronçant imperceptiblement à cette question. Gaïa faisait partie des gens auprès de qui elle avait eu l’envie de se confier et le besoin de s’expliquer sur sa longue et soudaine absence. Alors pourquoi ne l’avait-elle pas fait ? Parce qu’au dernier moment, elle avait réalisé qu’elle avait envie de pouvoir conserver égoïstement un bout de sa vie passée intacte. Si elle restait très proche et toujours aussi liée aux personnes qui connaissaient la vérité, elle ne pouvait pas nier que leurs relations s’en étaient malgré tout trouvées transformées d’une manière ou d’une autre. Et Maze avait envie de pouvoir encore exister aux yeux de quelqu’un comme une personne normale, banale, qui n’avait pas subi un profond traumatisme. Elle n’avait pas voulu changer le regard que son amie posait sur elle. Si la britannique vivait encore dans le déni, elle était bien consciente du fait qu’elle serait contrainte de tout lui avouer un jour ou l’autre. Mais pour l’instant elle lui était surtout très reconnaissante d’avoir accepté ses excuses balbutiantes et peu convaincantes. Gaïa l’avait autorisée à réapparaître dans sa vie en faisant abstraction de ce qui avait pu se passer dans la sienne durant ces mois d’absence. Elle ne l’avait pas poussée à lui donner davantage d’explications. Elle n’avait pas cherché à mener l’enquête, malgré le travail qu’elle exerçait. Et pour ça, elle lui était infiniment redevable. « Mon arrivée en 2017… » avait-elle répondu presque dans un murmure, baissant un instant son regard vers le sol, bien consciente qu’elle se rapprochait inévitablement du moment où elle allait devoir lui dire la vérité sur son second retour. Mais si Gaïa s’était montrée clémente avec elle, il n’en était résolument pas de même pour Nino. Qu’est-ce qui pouvait expliquer cette rancune tenance qu’elle avait envers lui ? Maze n’avait pu s’empêcher de lui demander davantage d’informations, prête à accepter un refus d’aller plus loin dans la discussion. Et cela n’aurait été que justice après toutes les choses qu’elle avait volontairement omis de lui raconter. « Ça remonte à des années. Et ça concerne Vittorio. » Son regard s’était à nouveau posé dans celui de son amie. L’heure était grave et Maze n’était pour une fois pas d’humeur à tenter des pointes d’humour pour dédramatiser la situation. Non. Elle allait l’écouter sérieusement et surtout très attentivement. Les deux mains tenant fermement sa tasse, ça n’était plus son café que Maze buvait mais bel et bien les mots de Gaïa. Elle ne parvenait pas à détacher son regard de ses lèvres. Jamais elle n’aurait pu imaginer tout ce que son amie avait vécu et tout le passif qui existait entre elle et Vittorio. « Il a pas apprécié mon article sur son frère. Du tout. » Normal. Très peu de personnes l’auraient apprécié et Gaïa semblait en être bien consciente. Et si l’histoire qu’elle venait de lui raconter comportait déjà son lot de péripéties en tout genre, la brune sentait que le récit de son amie n’était pas pour autant fini. Et elle craignait la suite. Cela pouvait-il vraiment être pire ? « Et il m'a fait payer. » Il était toujours envisageable que Nino lui ait fait une plaisanterie de très mauvais goût en guise de représailles. Mais le déni avait ses limites. Connaissant l’italien et son caractère, sa fierté, il était peu probable qu’il se soit simplement arrêté à une mauvaise blague. Le frisson qui venait de parcourir son amie vint le lui confirmer, tout comme son regard fuyant. Gaïa n’avait pas froid aux yeux, et il ne faisait aucun doute qu’il en fallait beaucoup pour lui provoquer ce genre de réactions, bien des années après qui plus est. Qu’avait-donc fait Nino ? Elle ne semblait pas prête à lui en dire davantage mais elle lui avait déjà révélé suffisamment de choses. Suffisamment pour que Maze puisse faire son travail à elle maintenant. Suffisamment pour qu’elle culpabilise une nouvelle fois de ne pas avoir partagé avec elle tout ce qui lui était arrivé. Mais ça, c’était un problème pour plus tard. Pour l’heure, il était temps qu’elle se résolve à enfin faire ce à quoi elle s’était déjà essayée sans jamais réussir : faire parler Nino de son passé. Faire en sorte qu’il accepte enfin de se confier à elle.
code by EXORDIUM.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.