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 Eddie & Jina

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Message(#)Eddie & Jina  EmptyMer 6 Oct 2021 - 11:20

 Je sais pas comment je vais m’en sortir. Ca fait déjà deux heures que je suis en train de tout nettoyer dans l’appartement de ma mère. J’ai l’impression que les 3 personnes qui devaient passer la nuit dans l’appartement se sont multipliées comme des Gremlins et sont devenus de vrais monstres. Y a de la bouffe partout, du vomi dans la douche, de la pisse par terre dans les chiottes. Franchement, c’est juste l’angoisse. Et il me reste encore trois heures avant que ma mère ne débarque de son voyage. J’ai bien envie de demander de l’aide à quelqu’un, mais clairement, y a personne qui va vouloir répondre à mon appel à l’aide, c’est mort.
En entrant dans l’appartement, j’ai clairement cru que moi aussi, j’allais vomir. L’odeur était insupportable. Et si j’ai l’habitude de récupérer l’appart dans un état pas terrible, à ce point-là, c’est bien la première fois que ça arrive. J’ai commencé à tout mettre dans des sacs poubelles, tout était débarrassé et il me restait surtout à tout nettoyer et faire briller et le plus dur sera de faire partir cette odeur qui semble imprégnée dans les murs et les tissus. Même le canapé à une odeur de gerbe. Vraiment, cette fois ci, je suis persuadée que ma mère va arrêter de faire semblant de ne pas savoir. Je suis persuadée qu’elle voudra récupérer le double de clé qu’elle m’a donné pour être sûre que je ne vienne pas ici pendant son absence et surtout, que personne d’autre ne vienne. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que pour un tel business, forcément, j’ai pas un, ni deux, mais trois jeux de clés. J’me suis déjà fait avoir suffisamment de fois.
Je descends jusqu’au vide ordure pour aller sortir les deux poubelles que j’ai rempli de cartons à pizza, gobelet, serviettes et même le tapis de la salle de bain qui est bien incrusté de morceau de vomi répugnant.
Une voisine me dévisage, j’ai clairement l’impression qu’elle m’en veut, je fais profil bas, je dis rien, tant qu’on m’dit rien. Au moment où je pousse la porte, quelqu’un entre, c’est le voisin du dessous, ma mère m’a déjà parlé de lui une ou deux fois, quand elle supportait plus qu’il mette de la musique à toutes heures, nuit et jour. Ca fait quelques temps qu’elle s’est plus plaint de lui d’ailleurs. « pardon. » que je lance, alors qu’il est juste devant la porte du vide ordure.

@Eddie Yang :brows:
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Message(#)Eddie & Jina  EmptySam 9 Oct 2021 - 16:31


The sound of our steps is like an orchestra
There's a crowd shuddering at the sharp melody
Hold your breath cause you'll get caught
I show my true nature and follow my instincts



Une nuit comme celle-là, plus jamais. Eddie n’a pratiquement pas fermé l’œil alors le réveil n’en est pas vraiment un, son visage par contre trahit bien sa fatigue et les longues heures passées à naviguer entre le ras-le-bol de subir le boucan émanant de l’appartement au-dessus de lui et l’inquiétude de voir l’un de ses chats malades. Missy n’a pas arrêté de vomir et c’est la première fois qu’elle lui fait ça, en tant que dernière adoptée sa santé l’inquiète d’autant plus qu’elle est encore très jeune et forcément plus fragile que ses frères. Eddie a réussi à obtenir un rendez-vous chez le vétérinaire pour la fin de journée mais d’ici là il ne pourra pas vraiment se tranquilliser, surtout pas en ayant si peu dormi car comme tout être normalement constitué il est particulièrement irritable lorsqu’il n’a pas eu son quota d’heures de sommeil. Et ce n’est déjà pas bien glorieux ces temps-ci, le danseur a tellement de frustration en lui pendant cette convalescence qu’il a pris l’habitude d’en vouloir au monde entier pour tout et n’importe quoi - alors que tout ça, finalement, c’est juste un retour de karma dans les règles. Il se dit que la petite chatte tigrée est peut-être malade parce qu’elle n’a pas supporté les vibrations au-dessus de leurs têtes toute la nuit, que ça ait du sens ou non aujourd’hui c’est bien simple Eddie a envie de tout mettre sur le dos de ces sauvages qui ont -encore- fait régner fracas et chaos dans l’immeuble. Il voit très bien de quel appartement tout ça provient et il ne faudrait pas que ça devienne trop fréquent car sa patience ne tient déjà à rien, Eddie n’étant pas franchement du genre à subir sans rien dire, lui. Si la situation persiste c’est peut-être que ses voisins n’osent pas trop intervenir mais c’est drôle, ils ne restaient pas sans réaction quand il était question de lui. La pétition contre sa pomme il n’a pas oublié Eddie, pas plus que les menaces dont on le gratifiait quand il pourrissait soi-disant la vie de tout le monde. On l’a longtemps détesté par ici quand il imposait sa musique à tout l’immeuble mais il ne peut pas croire que c’était aussi intolérable que le cirque de cette nuit, et lui avait au moins le bon goût de faire des siennes à des heures un peu moins indécentes. Il retient du coup, pour lui ça faisait tout un drame mais ça ne bouge pas le petit doigt quand une bande de fêtards fait carrément pire. Il cherche la logique dans tout ça mais elle semble partie en vacances, un peu comme son sommeil aux abonnés absents cette nuit.

Avoir trois chats pour colocataires ne comporte pas que des bons points, Eddie ne s’habituera par exemple jamais à l’odeur de leur urine ou à celle de leur vomis. C’est limite si ça ne lui soulève pas le cœur parfois, une chose est sûre il doit se débarrasser au plus vite de l'œuvre de Missy parce qu’il ne tient pas à ce que l’odeur puisse se répandre dans tout son appartement. Eddie fait plusieurs petits sacs et descend au vide-ordures dont il pousse la porte sans penser qu’il y rencontrera quelqu’un puisque ça a très rarement été le cas jusqu’ici. Une jeune femme s’y trouve déjà et manifeste l’envie d’en sortir quand lui veut y entrer, il se retrouve donc à faire barrage malgré lui. Mais c’est peut-être l’opportunité qu’il attendait car cette fille il croit la reconnaitre, il lui semble en effet qu’elle est directement liée à l’appartement de l’enfer. Son regard noisette s’attarde sur elle pendant plusieurs secondes tandis qu’il ne bouge pas de la porte, manifestement pas décidé à laisser la jeune femme sortir de là sans avoir d'abord avec elle une petite discussion. « Hey, ta mère c’est bien la proprio de l’appart’ où il y avait encore du monde et un boucan pas possible cette nuit ? J'habite au 109, juste en dessous. » Il ne pense pas se tromper car il est plus observateur qu’on le croit. Tout le monde pense qu’il mène sa petite vie sans se soucier de personne dans cet immeuble mais il est plutôt bien renseigné sur les uns et les autres, disons en tout cas qu'il sait ce qu'il faut savoir. « C’est pas bientôt fini ces passages de sauvages ? C’était à devenir cinglé cette fois, vous louez à des animaux ou quoi ? » il reprend dans un froncement de sourcils en tenant toujours ses petits sacs, visiblement pas près d'être jetés car pour ça il faudrait déjà qu'il se décale puis avance. Si quelqu’un dans cet immeuble n’est pas trop en position de la ramener pour le bruit c’est éventuellement lui mais Eddie s’en fiche, s’il a fait des efforts pour faciliter la vie de tout le monde il en attend autant des autres. Peu importe que ce soit l’hôpital qui se fout de la charité, lui a cessé son vacarme alors on ne devrait plus trouver de voisin susceptible de se plaindre de lui aujourd’hui. « J’imagine même pas le foutoir que ça doit être à l’intérieur. » Oh sûrement un sacré bordel car il ne peut pas croire qu’on puisse être aussi bruyant sans tout déranger sur son passage, pour le coup il ne l’envie pas si c’est elle qui est passée derrière pour constater les dégâts mais il ne va pas la plaindre non plus. « Je te préviens si je vois un jour du dégueulis devant ma porte ou la moindre rayure sur ma moto ça va vraiment, mais vraiment pas le faire. » Ce sera le vrai début de ses ennuis ainsi qu’à sa mère, il préfère l’en avertir parce qu'il ne compte pas leur faire de cadeau en retour. Il a le sentiment qu’elle-même ne sait pas toujours tout des énergumènes occupant parfois cet appartement alors qui sait de quoi certains sont capables, il ne faut déjà pas avoir beaucoup de limites pour s’adonner à de tels tapages.

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Message(#)Eddie & Jina  EmptyLun 18 Oct 2021 - 10:42

J’ai pourtant l’impression d’avoir été polie ou alors, il ne m’a pas entendu, mais j’ai un doute sur cette deuxième option. Non, s’il reste impassible devant cette porte, j’ai la sensation que c’est volontaire et d’ailleurs, quand je relève les yeux pour y voir de plus près, son regard en dit long sur ses intentions. Ok, je comprends rapidement, panique, alerte rouge, que va-t-il se passer ? Il fait parti de ceux qui ont passé une sale nuit à cause de mes locataires ? Vu l’état de l’appartement, je serais pas étonnée du tout si on se plaignait de nuisances sonores. 3… 2 … 1 « Hey, ta mère c’est bien la proprio de l’appart’ où il y avait encore du monde et un boucan pas possible cette nuit ? J'habite au 109, juste en dessous. » juste en dessous donc. Je comprendrai jamais ce besoin absolu de vivre enfermé entre quatre murs, dans un appartement où au mieux, y a une mini terrasse pour prendre un peu l’air, au pire, comme c’est le cas chez ma mère, y a rien du tout. Juste des fenêtres pour avoir quelques courant d’air. Mais bordel, y a rien de mieux que d’avoir personne à emmerder autour de soit, pas de voisin qui risque de faire trembler les murs à toute heure parce qu’il fait des travaux ou parce qu’il cogne un peu fort sa nana ou épris dans une partie de jambes en l’air à la vertical. J’ai juste envie de répondre qu’il à qu’à déménager et lâcher sa vie si bien cadrée. « Elle y est pour rien. » oui, je suis lâche. J’ai jamais les réponses que j’aimerai donnée, parce que, j’arrive jamais à confronter les gens. « C’est pas bientôt fini ces passages de sauvages ? C’était à devenir cinglé cette fois, vous louez à des animaux ou quoi ? » pour le coup, si je l’invitais à venir voir l’appartement, on serait tous les deux en droit de se poser cette question. . « J’imagine même pas le foutoir que ça doit être à l’intérieur. » j’ai comme l’impression qu’il se met à parler tout seul… « Je te préviens si je vois un jour du dégueulis devant ma porte ou la moindre rayure sur ma moto ça va vraiment, mais vraiment pas le faire. » par contre ,faudrait pas qu’il s’amuse à accuser tout le monde et n’importe qui des pires trucs qui peuvent lui arriver. Qu’il garde un œil à ses affaires, pour commencer. « Vous avez entendu des rugissements ? Parce que si on me dit qu’un zoo a passé la nuit dans l’appartement, franchement, j’le croirais. » est-ce que ca ferait mieux passer la pilule si moi aussi, j’me fais passer pour une victime dans l’histoire ? Puisqu’il a toujours pas l’air décidé à me laisser passer. « Ecoutes, j’suis désolée, j’ai l’impression que ça a dérapé oui. Je leur mettrai une mauvaise note sur airbnb… » Lot de consolation ? Peut être bien. « Si quelqu’un est venu gerber sur ta porte, j’peux venir nettoyer ça. Je suis pas à ca près… » aller, toujours donner l’air de faire pitié. Ca calme, en général et jouer Caliméro, je sais bien faire. A voir s’il en est sensible ou pas. « tu as l’intention de vous plaindre ? Parce que, ma mère y est vraiment pour rien. C’est la première fois que ça arrive non ? » du moins, de cette ampleur là. « J’veux dire, une fois de temps en temps, c’est pas si pire, je sais qu’à une période, c’était tous les jours qu’un mec mettait d’la musique chez lui, peu importe l’heure. Ca devait être sacrément embêtant pour les voisins. » bim, retour à l’envoyeur. Bien sûre que je sais que c’était lui, ce fameux voisin, mais jouer l’ignorante m’évite la confrontation directe. Technique de lâche, encore et toujours.
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Message(#)Eddie & Jina  EmptySam 23 Oct 2021 - 21:15


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Il aimerait avoir une sérieuse discussion avec la propriétaire de l’appartement qui a accueilli un véritable cirque la nuit derrière mais c’est sa fille que le destin lui envoie, dans le fond il peut s’en contenter Eddie tant qu’elle s’assure de bien faire passer le message. Le local poubelles n’est pas franchement l’endroit où il aurait pensé régler ses comptes ce matin mais au moins elle ne peut pas se dérober, à moins de forcer le passage en lui fonçant dessus il a bien l’impression que la demoiselle est prise au piège. Eddie n’a pas l’intention de s’éterniser, il tient juste à mettre au clair certaines choses car hors de question qu’il laisse passer ça, c’est trop grave ce qui s’est joué au-dessus de sa tête toute la nuit. Sa mère n’y serait pour rien, quand il entend ça le danseur reste de marbre. « Son appartement, sa responsabilité. » Oui, pour lui elle est responsable des gens qui viennent chez elle et des problèmes qu’ils peuvent causer. Il sait bien que ce n’est pas elle qui s’en donnait à cœur joie cette nuit mais il ne peut pas se plaindre à quelqu’un d’autre, lui. Un zoo, franchement, ça y ressemblait bien et encore les zoos sont quand même beaucoup plus calmes d'après ce qu'il en connait. « J’ai entendu toutes sortes de choses que je pourrais pas forcément qualifier, à vrai dire. J’aurais presque besoin qu’on me prouve que des humains ont pu faire ça. » Parce qu’être sans gêne à ce point il trouve ça limite effrayant, ces gens n’ont eu aucun respect pour les occupants de cet immeuble comme s'ils étaient tout simplement seuls au monde - et il s'y connait Eddie, il faisait la même chose il n'y a encore pas si longtemps. Elle se dit désolée mais ça lui fait une belle jambe, sa nuit est déjà gâchée alors ses excuses elle peut gentiment les remballer. « Dérapé, le mot est faible. Tu étais là toi ? Parce que moi oui, alors tu peux me croire si je te dis que ça dépassait l’entendement. » Il n’est pas certain qu’elle ait bien conscience de l’ampleur du vacarme, il faut l’avoir vécu et enduré durant de longues heures pour le comprendre. Lui était aux premières loges et vraiment, il ne recommande pas du tout l’expérience. Cette fille fait donc le sale boulot après le passage de ces sagouins, elle doit donc quand même se rendre compte de ce que ça a pu être avec tout ce qu’ils ont dû laisser derrière eux. « La gerbe c’est chez moi que je l’ai trouvée puisque tout ce cirque et ces mauvaises vibrations ont probablement rendu ma fille malade. » il l’informe en agitant les petits sacs entre ses mains pour preuve. Et là elle risque de l’imaginer avec un gosse alors qu’il parle en réalité de sa petite chatte, ça ne se devine pas après tout qu'il considère ses chats comme ses enfants. « Mais toi ça te gonfle pas de passer après ces porcs ? Je comprends pas comment ça fonctionne votre truc, vous pouvez pas être plus regardantes sur les personnes à qui vous louez ? » Airbnb il ne connait pas du tout Eddie mais ce serait bien de se renseigner un minimum avant de laisser leur appartement aux premiers sauvages venus, c’est même un peu la base pour lui.

Pour le moment il n’a pas décidé ce qu’il allait faire mais il y a peu de chance qu’il porte plainte pour des nuisances qui n’ont duré qu’une nuit, sauf si ça devait se répéter et nuire gravement à sa santé mentale à la longue. « Je sais pas mais.. comprends bien que ça ne doit pas se reproduire, c’est pas vivable toute une nuit comme ça. » Surtout pour lui qui est le premier à en profiter puisqu’il vit juste en-dessous. Il pourrait lui expliquer pourquoi il a tant besoin de repos mais il ne la connait pas cette fille, elle n’a pas à savoir qu’il a été opéré récemment et que son rythme est complètement flingué. Une fois de temps en temps c’est encore trop d’après lui quand c’est à une telle intensité mais voilà qui est drôle, elle prend l’exemple de ses propres exploits en tant qu’ancien fauteur de troubles comme si ce qu’il faisait avant était pire. Ce n’est pas un concours de celui qui rendra la vie la plus impossible à ses voisins et puis lui s’est de toute façon rangé, il n’est plus ce type méprisable qui se foutait éperdument des autres. « Ce mec était devenu la bête noire de l’immeuble avec sa musique oui, je suis très bien placé pour le savoir puisque ce mec, c’était moi. » On peut compter sur lui pour assumer aujourd’hui, d’ailleurs cette fille fait peut-être semblant de ne pas faire le rapprochement. Il s’en fiche Eddie, il a la conscience tranquille à présent et il apprécierait qu’on ne se serve pas de son passé pour minimiser les actes d’autres personnes. « Je me suis calmé, aujourd’hui je menace plus la tranquillité de qui que ce soit. Mais ce serait bien que tous ces grands discours auxquels j’avais eu droit s’appliquent aussi aux autres, tu vois. » Il se rappelle de la haine qu’on lui vouait et qui était sûrement assez justifiée avec le recul, c’est fou l’image qu’il a traîné ici pendant un temps. Sa musique ne laissait pas ses voisins sans réaction alors la pétition pour que cette fille et sa mère cessent de louer leur appartement il l’attend, si ça continue il espère bien qu’elle verra le jour comme ça avait été le cas pour lui histoire qu’ils soient tous logés à la même enseigne. « Ta mère faisait sûrement partie des voisins qui voulaient me faire dégager d’ici, je vois pas pourquoi je serais tolérant en retour. » Il croise ses bras, ce n’est pas faute d’avoir expliqué à qui voulait bien l’entendre à l’époque qu’il était danseur et qu’il répétait chez lui même si ce n’était pas une excuse pour mettre sa musique aussi fort. Qu’on veuille le faire partir pour ça c’est vrai qu’il n’a jamais trop compris Eddie, si encore on avait tenté de dialoguer avec lui au lieu de glisser des petits mots injurieux dans sa boite aux lettres ou de l’insulter quand on le croisait. Il n’y a que Michaela qui se soit vraiment donné cette peine avec lui, et ça a tout changé.

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Message(#)Eddie & Jina  EmptyMer 3 Nov 2021 - 23:33

Sincèrement, si j’étais face à quelqu’un qui n’avait absolument rien à se reprocher, je pense que je serai pas si agacée  qu’en ce moment. Il a un sacré culot de me bloquer entre deux poubelles pour me faire cette morale alors qu’il y a quelques mois, c’est absolument tous les soirs qu’il emmerdait tout l’immeuble, celui-là. Son appartement, sa responsabilité. Est-ce que moi j’allais voir sa mère pour lui dire qu’elle ferait mieux d’avoir un œil sur son fils ? Son gosse, sa responsabilité ? Qu’elle le tienne un peu. « J’ai entendu toutes sortes de choses que je pourrais pas forcément qualifier, à vrai dire. J’aurais presque besoin qu’on me prouve que des humains ont pu faire ça. » les cours de théâtre, c’est par où ? Je crois que j’aurai pu être beaucoup plus compréhensive s’il prenait pas cet air arrogant avec moi. Il continue son monologue et je crois que je n’écoute plus qu’un mot sur deux, quelques syllabes sonnent plus fortes que d’autres et attirent plus mon attention, mais j’ai décidé de me focaliser uniquement sur ses lèvres qui bougent devant moi, sans forcément faire attention à ce qui en sort. De toutes façons, il ne fait que se plaindre. Gerbe, Zoo… fille malade ? je relève les yeux à ce moment là, me demandant s’il parle bien d’une gamine ? Merde, bon, il se pourrait bien que là, j’ai pas bien pris conscience du problème. « comment ça, malade ? » je me permet de questionner quand même ?  « Mais toi ça te gonfle pas de passer après ces porcs ? Je comprends pas comment ça fonctionne votre truc, vous pouvez pas être plus regardantes sur les personnes à qui vous louez ? » je  secoue la tête, un peu gênée par ce qu’il venait de me dire. « Non, on peut pas. » faudrait peut être que j’fasse attention à accepter uniquement des personnes qui ont de bons avis sur leur profil. Ou alors, que j’fasse une petite pause pour les semaines à venir, pour calmer le jeu. Quelques chose me dit que c’est pas le seul voisin qui allait me tomber dessus. Parce qu’il avait raison sur une chose, si ma mère faisait partie des signataires de la pétition qui voulait le faire partir, c’est que cette même pétition avait été signée par la presque totalité de l’immeuble et donc… ils étaient nombreux les casse-pied.
« Ce mec était devenu la bête noire de l’immeuble avec sa musique oui, je suis très bien placé pour le savoir puisque ce mec, c’était moi. » ah, il fini quand même pas l’avouer. Je joue l’air étonnée, faussement étonnée, mauvaise actrice, mais quand même. « Je me suis calmé, aujourd’hui je menace plus la tranquillité de qui que ce soit. Mais ce serait bien que tous ces grands discours auxquels j’avais eu droit s’appliquent aussi aux autres, tu vois. » ca devient ennuyant. « Je vois. » je crois que si je baisse pas les armes, il va finir par plus me lâcher. « Ta mère faisait sûrement partie des voisins qui voulaient me faire dégager d’ici, je vois pas pourquoi je serais tolérant en retour. » Et c’est reparti, bras croisés, posture défensive, j’ai pus qu’à lui sauter dessus alors ? Bon, aller Ji’, calmes toi. « Ecoute. » parce que j’estime pour en placer une maintenant que je l’avais laisser aller jusqu’au bout de son discours. « Fais un courrier à ma mère si tu veux. Rameute tout l’immeuble si t’arrive à rallier quelqu’un à ta pauvre cause. Ca m’est pas mal égal, au final. » je finirai par en parler à ma mère, de toutes façons, elle est pas là, la moitié de l’année, elle peut pas tout gérer ce qu’il se passe dans son appartement, si non, elle n’a qu’à rester à Brisbane. « J’vais venir faire le ménage sur ton balcon, nettoyer tes fenêtres, tout c’que tu veux, ok ? » j’suis pas à ça près, alors l’appartement que je dois nettoyer de fond en comble. « Désolée pour ta fille. » que je lance avec moins d’empathie que tout à l’heure. « Œil pour œil dent pour dent, tu te rendras bien vite compte que c’est pas la meilleure philisophie de vie. Faut apprendre à être moins rancunier, la vie se portera mieux. J’suis sûre que t’as mérité cette pétition. Tu vas pas me faire croire que des semaines entières, c’est la même chose qu’une seule nuit, qui n’arrive même pas une fois par an. Donc, on arrête de jouer à Calimero et on passe à autre chose. » je fais un pas vers lui à présent. « Et bloquer la sortie, c’est très mal aussi. »
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Message(#)Eddie & Jina  EmptyMer 10 Nov 2021 - 18:54


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Le sommeil c’est sacré, il ne l’apprendra à personne. Étrangement avant sa mise au repos forcé Eddie arrivait très bien à ignorer sa fatigue, son rythme de vie ne lui permettait quasiment jamais de souffler et son nombre d’heures dormies chaque nuit se comptait sur les doigts d’une seule main. La danse était son principal moteur et sans elle sa résistance est moindre il s'en rend bien compte, ça lui fait même réaliser à quel point la pratique de sa passion le dopait. Une nuit flinguée il y a encore quelques mois n’aurait pas été grand-chose pour lui alors qu’aujourd’hui Eddie a l’impression d’être passé sous un train tellement il est vanné. Même les meilleurs bouchons d'oreilles n’auraient pas pu camoufler le bruit qui a retenti durant de longues heures au-dessus de lui, un bruit qui a peut-être aussi fait tourner la tête de sa fille car de telles vibrations ne sont peut-être pas bonnes pour les animaux, en plus de pouvoir rendre fous les humains. « Comment ça, malade ? » Tiens, la petite brune s’intéresse soudainement comme si un semblant de culpabilité la guettait. « Ma petite Missy n’a pas arrêté de vomir entre cette nuit et ce matin, ça ne lui était encore jamais arrivé. » L’inquiétude est perceptible dans sa voix, Eddie s’en fait vraiment. Missy est jeune et il a déjà peur de la perdre, ça pourrait juste l’achever si ça devait lui tomber dessus en ce moment. « Je dois l’emmener chez le véto tout à l’heure, j’espère qu’elle n’est pas traumatisée.. » Et aussi que ça ne lui coûtera pas la peau des fesses car Eddie ne peut vraiment pas se le permettre. Mais il fait de la santé de ses chats une priorité alors ce sont encore quelques repas qu’il sautera pour leur bien-être, qui n’a pas de prix à ses yeux. Il est en tout cas maintenant avéré qu’il ne parle pas d’une gamine mais bien d’un animal, ce pour quoi il sera peut-être encore jugé car les gens aiment bien lui dire que l’amour qu’il porte à ses chats, au point de les considérer comme ses enfants, est insensé. Elle prétend après ça ne pas pouvoir filtrer les profils des personnes venant occuper l’appartement de sa mère et il veut pourtant croire qu’un site comme celui qu’elle a cité dispose au minimum d’un système de notation entre hôtes et voyageurs. Peut-être aussi qu’elles ont l’habitude de louer aux premiers venus par nécessité d’argent et manque de temps mais s’il était à leur place Eddie ne pourrait plus faire confiance à personne après un épisode comme celui-ci, on lui rendrait son appartement sens dessus dessous une fois, mais certainement pas deux.

S’il n’avoue pas tout de suite qu’il est l’ancien perturbateur du quartier elle l’apprendra d’une autre manière, et il passera pour quelqu’un qui n’assume pas. Alors qu’il est le premier à reconnaitre que son image ici a longtemps été désastreuse, depuis que Michaela lui a ouvert les yeux sur ses anciennes mauvaises habitudes Eddie se trouve beaucoup moins d’excuses et comprend bien mieux ce qu’on avait tendance à lui reprocher. Cela dit il continue de penser que ses voisins ont été trop loin en tentant de le faire partir à grand coup de pétitions, et il ne serait pas étonné que la mère de la brune face à lui ait participé à cette coalition elle aussi. « Ecoute. » Quand ça commence comme ça, généralement, c’est que la discussion ne va pas prendre un tournant très apaisé. « Fais un courrier à ma mère si tu veux. Rameute tout l’immeuble si t’arrive à rallier quelqu’un à ta pauvre cause. Ca m’est pas mal égal, au final. » Elle n’a pas tort d’insinuer qu’il pourrait avoir du mal à se faire entendre par ici, avec le passé qu'il trimballe Eddie ne peut pas s’attendre à rassembler facilement les gens autour de lui et ce, peu importe la cause. « Je pourrais ouais mais je crois que j’y perdrais mon temps, personne ne m’écoutera ici. » Au moins le bonhomme est lucide, on ne pourra pas lui enlever ça. Un autre mec aurait bien plus de chance car lui a trop longtemps été le cauchemar de ses voisins pour que qui que ce soit puisse avoir envie de s’allier à lui aujourd’hui. Ça les fera même doucement marrer s’il se ramène en leur disant qu’il faut agir contre les nuisances provenant de l’appartement au-dessus du tien, vu ce qu’on lui reprochait à l’époque. « J’vais venir faire le ménage sur ton balcon, nettoyer tes fenêtres, tout c’que tu veux, ok ? » Eddie hausse aussitôt un sourcil, confus face à cette proposition de quasi sacrifice. Elle semble sérieuse et c’est bien ce qui le perturbe. « Dis pas n’importe quoi. » il souffle en remuant lentement la tête tout en chassant cette idée absurde d’un mouvement de la main. « J’ai pas besoin d’une bonne à tout faire, et je crois que t’es déjà servie en terme de ménage à faire là. » Pour qui est-ce qu'elle le prend au juste, croit-elle vraiment acheter son silence en venant nettoyer derrière lui ? Eddie n’accepterait jamais ça, et c’est la dernière chose à faire pour lui en ce moment alors qu’il lutte déjà pour ne pas se laisser totalement aller. Ce ne serait pas lui rendre service, vraiment pas. « Désolée pour ta fille. » Cette fois il ressent moins de sincérité, ça semble même lui écorcher un peu la bouche de le dire. « Œil pour œil dent pour dent, tu te rendras bien vite compte que c’est pas la meilleure philisophie de vie. Faut apprendre à être moins rancunier, la vie se portera mieux. » Il ne l’est pas tant que ça en plus en temps normal, c’est en grande partie la fatigue qui parle pour lui car après cette quasi nuit blanche il ne lui en faut vraiment pas plus pour être de mauvais poil et en vouloir à tout le monde. « J’suis sûre que t’as mérité cette pétition. Tu vas pas me faire croire que des semaines entières, c’est la même chose qu’une seule nuit, qui n’arrive même pas une fois par an. » Leurs deux situations n’ont pas grand-chose de comparable, c’est vrai, quand on s’attarde sur la durée du supplice infligé. Pour autant Eddie a commencé comme ça lui aussi, c’était occasionnel avant de devenir récurrent dans son cas. « Je veux bien admettre que j’ai été le pire voisin qui soit pendant longtemps ici mais le calme était à peine revenu, ce serait con de tout gâcher. » L’immeuble goûte enfin à la paix et ses habitants ont bien mérité de retrouver leur tranquillité, la nuit dernière a dû raviver de très mauvais souvenirs chez pas mal d’entre eux. « Donc, on arrête de jouer à Calimero et on passe à autre chose. » Il soupire lourdement face à ce qu’il entend, à croire qu’il s’est levé ce matin avec l’envie d’enquiquiner quelqu’un par plaisir. « Je ne joue pas moi tu sais, ça m’amuse pas de régler mes comptes entre deux poubelles. » Quant au fait de se plaindre c’est vrai qu’il le fait beaucoup Eddie depuis son opération, tout est lié encore une fois et quelques mois en arrière la même discussion n’aurait pas tourné de la même façon car à l'époque les limites de sa tolérance étaient placées plus haut. « J’ai pas besoin de problèmes avec les gens d’ici, j’en ai déjà eu assez comme ça. Mais je te préviens quand même, la prochaine fois j’attendrai pas le lendemain pour réagir. » Une façon de lui dire qu’il interviendra lui-même auprès des fauteurs de trouble s’il le faut, même en pleine nuit Eddie n’hésitera pas. Il lui arrive de plus en plus souvent d’avoir de la compagnie chez lui, la dernière de ses envies est de faire fuir l’élue de son cœur avec un tel vacarme alors c’est décidé, la prochaine fois il ne restera pas plusieurs heures à subir comme ce fut le cas cette nuit. « Et bloquer la sortie, c’est très mal aussi. » Avec tout ça Eddie n’a toujours pas bougé d’un iota et lui-même n’a pas prévu de s’éterniser dans ce local poubelles, il va bien falloir qu’il la dégage cette sortie. « Ça va, je crois que cette discussion n’a tué personne. Mais je te rends ta liberté si tu veux. » Il lui a volé quoi, quelques minutes de son temps ? Avec ce qui semble l’attendre quelques étages plus haut cette fille ne devrait pas avoir trop hâte que cet échange se termine, à moins qu’Eddie soit encore plus pénible à ses yeux que la perspective de nettoyer derrière les timbrés de cette nuit.  

Il finit par se décaler de la porte afin de laisser un passage à la brune, et c’est le moment que choisit une voisine pour tenter une irruption dans le local à son tour. La femme les fixe quelques secondes et pose un regard ébahi sur l’un, puis sur l’autre. « Tiens donc, les deux poisons de l’immeuble en tête-à-tête. Vous formez une sacrée paire de casse-pieds vous deux, ça mériterait presque une photo. » Ah, il semblerait qu’ils se valent presque déjà niveau réputation. Eddie pourrait se réjouir que quelqu’un d’autre confronte la brune mais il n’apprécie pas le ton pris ici, et cette façon de les considérer comme deux vermines. « Bonjour à vous aussi Madame Sparks. » il formule en étirant un sourire parfaitement arrogant. Qu’elle aille voir ailleurs s’ils y sont cette vieille peau, ça fait des mois qu’il a cessé son boucan et cette voisine n’est toujours pas passée à autre chose. Eddie réalise que sa petite réputation est tenace, ce n’est pas parce qu’il s'est rangé que tout le monde a oublié de quelle façon il s’était fait connaitre ici et ça n’a sûrement pas fini de le poursuivre. La voisine abandonne l’idée de jeter ses sacs et repart, comme si rester à côté d’eux était vraiment au-dessus de ses forces. Eddie se tourne alors vers la fille, épinglée comme lui par cette femme bien connue pour détester la moitié de l’immeuble. « Ça craint pour toi, t’es déjà comparée au plus grand emmerdeur que ce quartier a jamais connu. » Et sans avoir causé elle-même ces nuisance en plus, il ne saurait pas trop dire si c’est un exploit dont elle peut se vanter ou si elle n’a à l’inverse pas de quoi en être fière. « Fais gaffe, ici la moindre étiquette colle à la peau et on ne s’en débarrasse jamais vraiment. » Il le voit bien avec sa propre réputation, on continue de le regarder de travers par ici comme si rien n’avait changé. « Mais si c’est l’appartement de ta mère alors toi, t’habites où ? » Cette question il se la pose depuis plusieurs minutes à vrai dire car ça l’intrigue, et sa curiosité allait bien finir par ressortir.

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Message(#)Eddie & Jina  EmptyMer 17 Nov 2021 - 23:29

« Ma petite Missy n’a pas arrêté de vomir entre cette nuit et ce matin, ça ne lui était encore jamais arrivé. Je dois l’emmener chez le véto tout à l’heure, j’espère qu’elle n’est pas traumatisée.. » Bon, tout s’explique, Missy c’était pas vraiment un nom de petite fille. Quelle idée de dire d’un animal que c’est sa fille… mais pour le coup, j’étais pas certaine que cette bête, quelqu’elle soit, soit vraiment malade à cause des occupants de l’appartement durant la nuit. A moins qu’ils aient jeter de la mort aux rats par la fenêtre mais là, elle serait sans doute déjà morte. J’ai tout de suite bien moins d’empathie et de culpabilité. J’étais pas responsable de tous les maux du monde non plus. Je ne me sens même pas de rebondir sur ça.
Alors, on va juste arrêter de tourner autour du pot. J’ai bien compris qu’il était en colère, j’ai bien compris qu’il m’en voulait, qu’il en voulait à ma mère, qu’il en voulait à la terre entière, mais rester à débattre ici, entre un couloir et des poubelles, nous faisait perdre du temps à tous les deux. Donc, s’il voulait faire un bazar pour faire éjecter ma mère de l’immeuble, qu’il fasse, je ne croyais pas une seule seconde que ce serait efficace. Sa bataille serait aussi utile que de prendre un couteau pour manger de la purée. « Je pourrais ouais mais je crois que j’y perdrais mon temps, personne ne m’écoutera ici. » bingo. Je crois que depuis le début de nos échanges, c’était la première parole censée que j’entendais de sa voix. J’hoche la tête, pour confirmer ce qu’il venait de dire. Alors, on fait quoi maintenant ? Parce que à part me confondre en excuse, j’étais dans une impasse. S’il voulait que je finisse à quatre pattes pour nettoyer tout son appartement, la terrasse, changer les pots de ses plantes, repeindre la façade de son logement, aller, soyons fou. « Dis pas n’importe quoi. J’ai pas besoin d’une bonne à tout faire, et je crois que t’es déjà servie en terme de ménage à faire là. » deuxième parole censée, merci. On dirait bien qu’il soit redescendu de son petit piédestal. Le moment parfait pour lui rappeler que parfois, baisser les armes c’était mieux, pour éviter de se faire trop de cheveux blancs. A toujours être en mode attaque, on fini par s’épuiser. « Je veux bien admettre que j’ai été le pire voisin qui soit pendant longtemps ici mais le calme était à peine revenu, ce serait con de tout gâcher. » cette conversation tourne en rond. Je suis désolée, je sais pas en quelle langue je devrais le dire à nouveau pour qu’on arrête de s’étendre sur tout ça. Ca ne recommencera pas, en tout cas, ce n’était pas au programme. Et oui, je serai plus vigilante à l’avenir. Et en même temps, non, je n’étais pas toujours là pour veiller à ce que tu tout se passe comme prévu. « Je ne joue pas moi tu sais, ça m’amuse pas de régler mes comptes entre deux poubelles. J’ai pas besoin de problèmes avec les gens d’ici, j’en ai déjà eu assez comme ça. Mais je te préviens quand même, la prochaine fois j’attendrai pas le lendemain pour réagir. » je hoche la tête, j’avais plus que ça à faire. « pas de problème, le message est PA-SSE. » est-ce que à présent, je peux rejoindre les poubelles pour ensuite retourner à mon ménage ? Il s’imagine bien que j’ai autre chose à faire que de me faire remonter les bretelles. « Ça va, je crois que cette discussion n’a tué personne. Mais je te rends ta liberté si tu veux. » ah. Merci bien. je lui fais une révérence en guise de remerciement et fini par me glisser à côté de lui pour enfin jeter ma poubelle.
Alors que je lache la pression de ma main sur la poubelle, une femme entre à son tour. J’ai pas vraiment l’intention de la calculer quand elle s’adresse à nous. « Tiens donc, les deux poisons de l’immeuble en tête-à-tête. Vous formez une sacrée paire de casse-pieds vous deux, ça mériterait presque une photo. » vraiment charmant, les habitants de l’immeuble tien. Deux poisons, rien que ça. « Bonjour à vous aussi Madame Sparks. » il est trop poli – trop hypocrite aussi. Je la fusille du regard lorsqu’elle quitte le local, bien avant moi pour le coup. . « Ça craint pour toi, t’es déjà comparée au plus grand emmerdeur que ce quartier a jamais connu. » ca nous met automatiquement dans le même camps du coup et je crois que face à une mégère comme la fameuse Sparks, ca me dérangeait pas. « Fais gaffe, ici la moindre étiquette colle à la peau et on ne s’en débarrasse jamais vraiment. » j’hausse les épaules, peu préoccupée par l’étiquette qu’on pouvait me coller. J’ai l’habitude qu’on me prenne pour une folle, une sorcière, une demeurée. Un poison, c’était qu’un mot de plus. Je savais que ca ne me correspondait pas. « J’ai un polaroid chez ma mère, je suis à deux doigts d’aller le chercher pour lui faire une belle photo de nous deux et aller la coller à sa porte. » avec un autographe, elle serait sans doute ravie de l’apposer à sa table de chevet. « Mais si c’est l’appartement de ta mère alors toi, t’habites où ? » qu’est ce que ça peut bien faire, de savoir où j’habite ? « J’habite à Bayside. » pas du tout. Mais il viendrait jamais vérifier, si ? « Les voisins sont bien plus terrifiants qu’ici. » je me dirige vers l’ascenseur pour l’appeler. « Tu montes ? »
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Message(#)Eddie & Jina  EmptyVen 26 Nov 2021 - 18:34


The sound of our steps is like an orchestra
There's a crowd shuddering at the sharp melody
Hold your breath cause you'll get caught
I show my true nature and follow my instincts



Il y a comme un moment de flottement quand il dévoile que sa petite Missy est en fait un chat, mais il n’a pas l’impression que cette information provoque quoi que ce soit chez son interlocutrice. C’est rare que les gens restent neutres face au fait qu’il infantilise autant ses chats alors Eddie ne risque pas de s’en plaindre, car bien trop de fois il s’est mangé des critiques empreintes de jugement à ce sujet. Lui n’a même jamais compris que ça puisse choquer, comme s’il y avait quelque chose de dérangeant à aimer ses chats comme il le fait et à se considérer comme leur papa. Alors certes, ce sera peut-être particulier le jour où il aura de véritables enfants mais il est encore loin d’y penser, à choisir il préfère même que ça n’arrive pas avant un certain nombre d’années. En attendant Missy est malade et oui, il est bien tenté de tenir cette fille ainsi que sa mère pour responsables parce qu’il trouve ce timing franchement douteux, pour le coup. Les coïncidences, de toute façon, il n’y a jamais vraiment cru. Quand il y pense il pourrait presque leur refiler les frais de vétérinaire car c’est peut-être bien de leur faute si sa petite Missy est mal en point depuis cette nuit. Ce n’est pas dit qu’il va le faire mais ce n’est pas non plus dit qu’il ne le fera pas, Eddie garde cette option sous le coude si jamais cet échange doit mal tourner. Il n’est pas dans l’optique de partir directement en guerre mais en cas de dialogue impossible il ne compte faire aucun cadeau.

Il n’est quand même pas fou, ce n’est pas avec la réputation qu’il a longtemps traînée dans cet immeuble qu’il risque de trouver des alliés pour mettre la pression à cette fille. S’il y tient vraiment il devra partir au front tout seul et ce n’est pas forcément ce qu'il a en tête, pas alors que vivre ici est de nouveau synonyme de tranquillité pour tout le monde. Enfin, quand il n’y a pas une bande de fêtards pour faire trembler les murs de tout l’immeuble, ce qui n’arrive heureusement pas souvent. C’est d’ailleurs l’argument de cette fille pour lui prouver qu’il était dix fois pire quand il faisait hurler sa musique à pas d’heure et c’est vrai qu’il n’a eu à se plaindre qu’une fois jusqu’ici - mais la fois de trop, entendons-nous bien. Et donc, vont-ils en rester là ? Eddie se permet d’insister, et de s’offusquer aussi quand elle propose de passer faire le ménage chez lui pour faire oublier tout ça. Ce n’est pas ce qu’il attend d’elle et il ne se permettrait pas d’abuser de la situation. Il ne cache juste pas son intention d’aller régler cette histoire lui-même s’il doit y avoir une prochaine fois car ce n’est pas son genre de subir sans rien faire, même s’il s’imagine bien qu’il aurait du mal à s’imposer face à une bande de sauvages éméchés. Il tentera s’il faut, en espérant ne pas se recevoir un coup de bouteille vide sur la tête car il ne sait pas à quel point ces fêtes peuvent dégénérer. « Pas de problème, le message est PA-SSE. » Eddie, il le comprend un peu comme si elle l’invitait à la fermer à présent. C’est qu’il a pas mal l’impression de la gonfler depuis qu’il est là, à rabâcher que c’était invivable tout ce boucan au-dessus de sa tête la nuit dernière et en même temps il veut être sûr qu’ils se sont bien compris tous les deux. Que cette mise au point servira à quelque chose, après tout c’est de cette façon qu’une voisine a fini par lui faire entendre raison sur ses propres nuisances. À force de lui répéter les choses ça a fini par rentrer, alors il se fout un peu de perdre quelques minutes aujourd’hui si à l’arrivée il peut espérer avoir la paix. « Bien. Je compte sur toi pour qu’on ait plus ce genre de conversation à l’avenir, du coup. » Il lui lance un regard entendu, l’air de lui dire que ce serait franchement bien qu’ils n’aient plus à se revoir pour cette raison tous les deux. Elle ne le dérange pas, si elle veut continuer ses allées et venues dans l’immeuble grand bien lui fasse mais il ne veut pas devoir répéter encore tout ça.

Cette discussion est sur le point de s’achever quand une charmante voisine se plait à les apostropher non sans les insulter au passage. Eddie l’enverrait bien paitre sans ménagement mais il a plutôt pris l’habitude de répondre à ses détracteurs par l’arrogance dans cet immeuble, ça fait généralement son petit effet. « J’ai un polaroid chez ma mère, je suis à deux doigts d’aller le chercher pour lui faire une belle photo de nous deux et aller la coller à sa porte. » Pas le genre d’idée à soulever devant lui parce qu’il serait bien capable de le faire, rien que pour enquiquiner cette voisine qui n’accepte toujours pas le fait qu’il se soit racheté une conduite. Ça le désespère ces gens qui ne passent jamais à autre chose, mais si ce sont des excuses que cette femme attend pour toute la gêne occasionnée elle ira clairement se brosser. « Quelque chose me dit qu’on ne finirait pas fièrement épinglés sur son frigo. » il balance en imaginant d’ici leur photo jetée au feu, au moins ça. Eddie se fait aussi la réflexion qu’il pourrait lui offrir le contenu de la litière de ses chats, mais ce ne serait définitivement pas un bon moyen de se faire oublier par ici. À côté de ça il tente de s’informer un minimum sur la petite brune parce que c’est vrai que ça l’intrigue, ses passages répétés dans l’immeuble où sa mère est la seule à détenir un appartement. « J’habite à Bayside. » Il intègre l’information sans savoir à ce moment-là ce qu’il pourra bien en faire, mais bon c’est lui qui a demandé après tout. « Ah, classe. Je donnerais tout pour avoir vue sur la baie. » Elle doit bien s'en moquer mais il n'a jamais caché qu’il avait fait le tour de la vie à Redcliffe après trois années passés ici mais déménager n’est pas au programme, avec ses petits moyens il ne peut rien faire d’autre qu’en rêver. « Les voisins sont bien plus terrifiants qu’ici. » Elle parle comme quelqu’un qui ne vit justement pas ici, parce que la barre est placée très haut avec les spécimens de cet immeuble. « Alors ça, je pourrais le croire que si je le voyais de mes propres yeux. » Autant dire qu’il ne la croit pas, lui-même n’est pas sûr de retrouver ailleurs des voisins aussi pénibles que ceux d’ici. Pour Eddie la majorité des rabat-joies de cette ville est concentrée dans ce quartier, bonne chance pour lui prouver le contraire. « Tu montes ? » Il est enfin débarrassé de ses petits sacs de vomis et projette effectivement de rentrer chez lui après ça, parce qu'il s'est bien assez éternisé dans ce local poubelles. « Ouais. » il confirme dans un bref hochement de tête. Le court trajet d’ascenseur se fait dans un silence religieux, c’est qu’on y entendrait presque une mouche voler. Eddie est censé descendre un étage avant elle mais il entreprend de bloquer les portes avec son pied une fois arrivé à destination, comme si ce n’était pas encore complètement acté qu’il allait regagner son appartement. Pas directement, disons. « Je suppose que c’est pas la peine de te proposer un coup de main pour tout le ménage qui t’attend. » Ce n’est pas qu’il se sent d’une âme particulièrement charitable aujourd’hui mais il ne peut pas s’empêcher de penser que c’est un peu dégueulasse qu’elle doive passer derrière les perturbateurs de la veille. « J’ai une demi-heure à tuer avant ma rééducation, si jamais. » Il suggère dans un haussement d’épaules, et c’est à prendre ou à laisser, Eddie n’insistera pas. Il parait que la rancune ne mène à rien c’est bien elle qui l’a laissé entendre, et puis on lui dit de profiter de sa convalescence pour améliorer son karma alors c’est ce qu’il fait, sans s’y sentir particulièrement forcé non plus. Il en a juste sa claque d’être en guerre avec le monde entier Eddie, des fois ça lui dirait bien d’avoir la satisfaction d’être un bon gars. Sinon il peut aussi rentrer chez lui, ce qu’il aurait fait sans l’ombre d’une hésitation il n’y a encore pas si longtemps. Et dans tout ça, au final, il ne connait même pas le prénom de cette fille.

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Message(#)Eddie & Jina  EmptyMar 7 Déc 2021 - 13:19

Comment faire en sorte que deux personnes qui se tapent sur le système finissent par s’entendre ? Trouver un ennemi commun. Une autre personne encore plus insupportable à détester en duo, voilà qui était tout de suite fédérateur. Et finalement, cette voisine pourrait être notre dénominateur commun. Elle avait totalement absorbé ces ondes négatives qu’on s’échangeaient depuis notre rencontre. Et à présent, puisqu’elle nous avait qualifié de poison de l’immeuble, nous avions déjà plus de point commun tous les deux qu’on ne pouvait en avoir avec elle, c’était bien suffisant. Je détestais d’être mise à l’écart et avec une étiquette sur le front sans savoir qui pouvait me l’adresser. Toute mon enfance avait été cataloguée, j’avais été stigmatisée parce que je n’allais pas à l’école, parce que je vivais en caravane, parce que j’étais souvent très seule, un peu bizarre selon les uns et les autres mais personne n’avait cherché à me connaitre vraiment et à savoir qui j’étais. Alors tous ceux là, qu’ils aillent au diable, et cette charmante voisine aussi.
« Quelque chose me dit qu’on ne finirait pas fièrement épinglés sur son frigo. » « qu’elle en fasse un feu de joie, si au passage elle crame la perruque qu’elle a sur la tête. » il me semblait que c’était devenu interdit de porter ce genre de coiffure. Enfin bref. Elle avait au moins eu le don d’apaiser nos échanges avec le brun et voilà même qu’il cherchait à savoir où j’habitais. Savoir que ma mère était sa voisine du dessus semblait ne pas lui suffire. « Ah, classe. Je donnerais tout pour avoir vue sur la baie. » bon, peut être que pour cette fois, j’avais visé un peu haut. Bayside n’est clairement pas dans mes moyens, mais il ne semblait pas forcément perturbé par l’information qui ne collait pas avec la personne que je pouvais être. Croyez-moi que si j’avais la possibilité d’avoir une villa avec vue sur la baie, ma mère ne serait pas dans cet appartement et j’aurai encore moins besoin de le mettre en location saisonnière sur airbnb. Le pire, c’est que j’insiste encore à parler du voisinage. Mais quelle plaie. « Alors ça, je pourrais le croire que si je le voyais de mes propres yeux. » c’est pas le moment de l’inviter à venir voir par lui-même. Il aura qu’à aller y faire un tour à l’occasion. J’ai jamais vraiment mis les pieds à Bayside, mais j’reste persuadée que c’est bien pire qu’ici. Entre riches, ils doivent être infectes.
Je m’engouffre dans l’ascenseur et bloque la porte en attendant qu’il arrive à son tour. Il sélectionne son étage et quand les portes s’ouvrent à nouveau, c’est son pied qui empêche qu’elles se referment. « Je suppose que c’est pas la peine de te proposer un coup de main pour tout le ménage qui t’attend. » j’avoue que la proposition était pas si inintéressante, mais j’allais pas non plus abuser de lui. Et en même temps, ca me permettrait d’en finir très rapidement. « J’ai une demi-heure à tuer avant ma rééducation, si jamais. » puisqu’il insiste. « ca me fera toujours une demie heure de plus de gagnée. » je me recule pour lui laisser la place de revenir dans la cage en inox. « La rééducation de quoi ? » autant être curieuse. J’appuie sur le bouton de l’étage supérieur pour aller dans l’appartement de ma mère. On s’approchait à peine de la porte palière qu’une odeur s’en dégageait déjà. « Ca va prendre trois jours à faire partir cette puanteur. » il regrettait sans doute déjà d’avoir proposé son aide. « J’vais tout ouvrir. » je fais en ouvrant la porte et la poussant avec le pied. « En vrai, c’est presque terminé déjà. Je sais juste pas comment me débarasser de l’odeur. J’vais m’occuper de la salle de bain… » triste chantier, mais j’avais au moins dégager toutes les ordures qui trainaient partout. « Tu peux laver le sol ? » l’appartement était pas si grand, les trente minutes seraient bien rentabilisées.
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Message(#)Eddie & Jina  EmptyDim 12 Déc 2021 - 20:10


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Il ne sait même pas s'il doit se sentir attaqué par cette voisine ou avant tout soulagé de ne plus être l'unique bête noire de cet immeuble. C'est qu'à l'origine il s'en moque quand même pas mal Eddie de sa petite réputation ici, ça ne l'a jamais vraiment dérangé ces regards de travers qu'on lui lançait ou ces menaces qu'on proférait contre lui car ça le changeait à peine du théâtre où il bosse, et où il n'est pas non plus très apprécié qu'on se le dise. Sauf qu'il a fait des efforts Eddie et parfois il a l'impression que ça ne sert à rien, ou que les autres ne veulent pas les voir, plutôt. À quoi bon avoir revu ses mauvaises habitudes pour soulager ses voisins si ces derniers continuent derrière de l'invectiver à la moindre occasion. Ce n'est pas leur pardon qu'il espère obtenir parce qu'il s'en cogne et ne court pas après ce genre de choses mais s'ils pouvaient un peu l'oublier il faut avouer que ça l'arrangerait. Cette voisine est quand même l'une des pires qu'il connaisse ici, elle ne l'a jamais supporté et il croit savoir qu'elle tolère à peine plus les autres résidants de l'immeuble, ce qui lui faudrait à la limite c'est même carrément aller vivre ailleurs. Une rabat-joie de compétition et au moins à son sujet la petite brune et lui s'entendent, de là à leur donner des idées pour provoquer celle-ci même s'ils n'ont certainement pas leur temps à perdre dans une guéguerre aussi ridicule, elle comme lui. « Qu’elle en fasse un feu de joie, si au passage elle crame la perruque qu’elle a sur la tête. » La remarque sur la perruque le fait sourire parce qu'il a toujours pensé que cette Madame Sparks avait un balais brosse à la place des cheveux, comme quoi il n'est pas non plus le seul pour ça. « À deux doigts de lancer une collecte pour lui payer un rendez-vous chez le coiffeur là. » C'est que ça devient franchement nécessaire à ce stade, à moins d'investir dans un miroir pour commencer. Eddie est un peu déçu de n'avoir jamais eu l'occasion de placer ce genre de remarque alors qu'il s'attendait à ce que la fameuse voisine critique ses cheveux à lui dont la couleur varie beaucoup - ce qu'une femme aussi coincée se plairait sûrement à juger. C'est drôle, il n'arrive pas vraiment à visualiser la brune dans un quartier comme Bayside après ça et il ne saurait pas tellement dire pourquoi. Il s'était imaginé autre chose voilà tout, sa mère vit à Redcliffe et ce n'est pas le coin le plus privilégié de la ville alors oui peut-être bien que ce contraste le surprend un peu. Pour autant il ne dit rien et garde ses pensées pour lui en préférant croire que les apparences sont peut-être trompeuses, car plus d'une fois il s'est contenté de juger un livre à sa couverture Eddie, bien trop souvent même. Pour ce qui est d'avoir des voisins pires que ceux d'ici il peine encore plus à la croire mais il n'ira pas vérifier, ce qu'il peut faire à la limite c'est demander à Gabrielle ce qu'elle en pense puisqu'elle vit dans ce coin-là de la ville. Il ne sait pas comment il fait son compte d'ailleurs mais il en vient toujours à fréquenter des gens bien plus friqués que lui, comme quoi ce n'est pas faux que les opposés s'attirent.

Après quoi Eddie se surprend lui-même à proposer son aide à la brune pour le vaste ménage qui l'attend, alors qu'il y a encore quelques minutes il se plaignait du boucan de la nuit passée en n'imaginant pas une seule seconde rendre un tel service à la fille de la propriétaire de l'appartement en question. Il peut être plein de bonne volonté quand il veut, il faut juste que les conditions soient réunies et il se trouve qu'il est considérablement redescendu en pression depuis le moment où il a déboulé dans le local poubelles pour régler ses comptes. Il ne voit pas où ça le mènerait de continuer sur ce terrain-là alors que les choses ont été dites et qu'il n'a finalement eu à subir ça qu'une fois, si à la limite c'était récurrent il aurait beaucoup plus de mal à mettre de côté son agacement mais là il pense surtout à cette fille qui va se coltiner le récurage toute seule. Cesser de jouer les Calimero, être moins rancunier il faut croire que ça l'a marqué ce qu'elle lui a dit. Et puis Eddie n'oublie pas non plus qu'elle était prête à venir faire le ménage chez lui pour enterrer toute cette histoire, comme si elle n'était plus à une corvée près. Il suppose qu'il peut aider à sa façon et elle le lui confirme, visiblement un coup de main de sa part ne sera pas de refus face à l'ampleur de la tâche. « Ca me fera toujours une demie heure de plus de gagnée. » Et lui occupera son temps de cette façon car il n'a pas grand-chose à faire de sa peau en attendant sa prochaine séance de rééducation, c'est même une façon détournée de dire qu'il s'ennuie pas mal et cherche à combler ça comme il peut. « La rééducation de quoi ? » C'est une question qu'il ne pensait pas récolter puisqu'il considérait que sa vie n'intéressait pas cette fille, mais autant lui répondre étant donné qu'il n'en fait pas du tout un secret. « Du genou, j'ai été opéré en août. » Il pourrait préciser qu'il est danseur et qu'il s'est bêtement blessé quelques mois plus tôt au point de devoir subir une méniscectomie, mais il doute quand même que tous ces détails soient très utiles ici.

Eddie a presque un mouvement de recul en approchant de la porte de l'appartement où les sauvages s'en sont donné à cœur joie hier soir, une sympathique odeur le prenant déjà au nez et à la gorge alors qu'ils ne sont même pas encore entrés. « Ca va prendre trois jours à faire partir cette puanteur. J’vais tout ouvrir. » Ce n'est pas une mauvaise idée, il faudra bien ça pour défaire l'endroit de cette infection et rendre l'air un peu plus respirable. « C'est à la hauteur du bruit qu'ils ont fait, je dirais. » Il en vient quand même à se demander ce qui a bien pu se passer ici pour qu'une telle odeur soit encore pleinement présente. Oh, il suppose que toutes sortes de choses y ont été fumées mais il imagine aussi qu'elle a dû avoir de très mauvaises surprises en découvrant l'appartement un peu plus tôt. « En vrai, c’est presque terminé déjà. Je sais juste pas comment me débarrasser de l’odeur. J’vais m’occuper de la salle de bain… » À en juger sa façon de le dire ce doit être joyeux ce qui l'attend là-bas et alors qu'Eddie est prêt à la plaindre voilà qu'il hérite lui aussi d'une tâche à accomplir. « Tu peux laver le sol ? » Son regard dérive vers un balai-serpillère disposé non loin de là et c'est un peu comme si celui-ci l'appelait. « Je peux, oui. » il confirme dans un léger hochement de tête tout en allant se saisir du balai. « Je dois juste éviter de trop me baisser. » Pour son genou, mais ça ne devrait pas être un souci. Eddie s'affaire alors à son nettoyage du sol après avoir monté les chaises sur la table, aucun recoin ne lui échappe et il s'attarde sur une tâche en particulier qui lui résiste un peu. C'est collant et il n'a à vrai dire pas du tout envie de savoir ce que ça peut être, son seul objectif étant de l'éradiquer. Il s'applique et y passe un petit moment, presque comme s'il était chez lui et voulait rendre ce sol le plus propre possible. « Bon. On est pas mal là. » Eddie se fait juge de son propre travail et à ses yeux il n'y a pas photo par rapport à ce que c'était, dommage que cette odeur rappelle encore l'état initial du lieu. « Euh.. hey, j'ai fini. » il annonce en passant une tête du côté de la salle de bain. « Ça va aller pour le reste ? » Elle semble avoir l'habitude mais il demande malgré tout, tant qu'il est là autant en profiter. Eddie constate quand même que le plus gros est fait et il présume que sa présence ici ne sera bientôt plus nécessaire. « Au fait moi c'est Eddie. » Il ne sait pas si elle détenait cette information sur lui, la plupart des gens de l'immeuble se contentant de l'appeler Yang comme c'est écrit sur sa boite aux lettres. « Tu peux mettre un nom sur le voisin pénible du 109 comme ça. » C'est presque mieux pour casser du sucre sur son dos, non ? Il imagine qu'elle n'aura pas forcément des mots très tendres le concernant si leur entrevue doit parvenir jusqu'à la mère de cette fille mais qui sait, avec son petit coup de main elle n'en gardera peut-être pas un souvenir trop négatif non plus.

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Message(#)Eddie & Jina  EmptyLun 13 Déc 2021 - 23:50

J’vais le mettre sur ma to do list : ouvrir une cagnotte paypal pour la vieille et sa coucroutte. On imprimera le QR code pour le mettre partout dans l’immeuble et au moins, elle sera affichée partout, peut être qu’elle la ramènera moins. Elle avait bien fait de passer dans le coin et de l’ouvrir, la prochaine fois, peut être qu’elle tournera sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. En attendant, elle venait sans doute de créer un petit duo de deux parfaits petits monstres qui trouveraient en elle, un ennemi commun. Parfait. Au moins, il arrêtait de me prendre la tête avec la fête que je n’avais pas maitrisé. Jusqu’à même me proposer de me venir en aide, alors là, c’était la meilleure. A croire qu’il avait un dédoublement de personnalité et je n’allais pas refuser une telle proposition. Quoi qu’il fasse, c’est toujours ça de pris, même vider une poubelle me ferait gagner un temps précieux. Bon, toutes les poubelles avaient été vidés, en remontant dans l’appartement, je verrai bien ce qu’il reste à faire. Bien que, si j’étais sortie c’était aussi pour prendre l’air pour pouvoir respirer un peu mieux aussi. Trente minutes avant sa rééducation. Forcément, s’il précise, c’est que j’ai le droit d’être curieuse et de lui demander de quoi il s’agit. « Du genou, j'ai été opéré en août. » je hoche la tête, mon regard se baisse vers ses genoux et maintenant, je comprends mieux pourquoi c’est beaucoup plus calme dans l’immeuble. Il peut plus s’exciter comme un fou sur sa musique en pleine nuit. « rien de trop grave, j’espère. » le genou, c’est pas typiquement les opérations des sportifs qui peuvent plus faire carrière ? Les footballeurs, les basketteurs, les rugbymen, combien de fois j’ai entendu ça ? bon, le genou, ça va pas l’empêcher de faire un peu de ménage non ?
J’entre en première dans l’appartement, lui ose à peine y mettre un pied tant l’odeur est difficile à supporter mais on s’y accommode assez rapidement, en trois ou quatre minutes, il sentira plus grand-chose. Enfin… ca grattera sans doute un peu la gorge quand même. Y a des particules qui semblent flotter encore dans l’air. De quoi ? Aucune idée, j’veux pas savoir.
Il est ok pour laver le sol, ne doit pas trop se baisser… « si t’as besoin d’un coup de main, tu m’dis, force pas. » qu’il se fasse pas mal non plus. De mon côté, j’vais dans la salle de bains pour m’occuper de déboucher toutes les évacuations. Si j’finis pas moi-même par vomir, c’est un miracle. J’ai des renvoies, j’suis à deux doigts d’y passer à plusieurs reprises mais j’me concentre et ça va. « Euh.. hey, j'ai fini. » j’me redresse, les yeux humides et j’le regarde en hochant la tête. « C’est cool, merci. » j’ai l’impression qu’il a été super vite, il est efficace. « Ça va aller pour le reste ? » j’acquiesce d’un signe de la tête. « Bientôt fini ici aussi. » j’ai envie de me gratter le nez avec ma main, sauf que j’ai un gans qui est plein de gerbe, j’fais les gros yeux quand je m’arrête in extremis à deux millimètres de mon nez. J’ai pas touché. Passée à deux doigts encore de lui vomir dessus. « Au fait moi c'est Eddie. » je garde mes mains bien à l’écart pour ne rien toucher avec. Eddie, ce sera plus le voisin casse couille, ce sera Eddie. « Tu peux mettre un nom sur le voisin pénible du 109 comme ça. » ou voisin pénible, pour être poli oui. « Moi c’est Jina. Tu pourras mettre un nom sur la fille pénible du dessus. » pénible, oui oui. Je lui adresse un sourire, comprenant que c’est maintenant qu’il doit aller à sa rééducation. « merci en tout cas. C’était sympa de ta part… » j’ai pas vérifier mais j’espère qu’il a pas fait pire pour se venger… ce serait mal venue, je sais où le trouver au cas où. « Bon courage pour ta séance de rééducation. Tu peux refermer la porte derrière toi. » et moi je termine vite fait bien fait ma tâche et après, plus qu’à me reposer un peu.




merci pour ce rp Eddie & Jina  873483867 Eddie & Jina  206649278
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