| All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3) |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 10 Oct 2021 - 12:08 | |
| All the things we could have been - Chapter #3 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Les jours ont passé, les semaines aussi et, si le manque se fait toujours parfois ressentir, si certains jours il fait même un retour en force pour prendre toute la place, je vais mieux. Je sais que je ne suis pas tirée d'affaires, que la moindre tentation, si je ne l’anticipe pas ou si elle me cueille dans un moment où je suis plus vulnérable qu’un autre, peut entraîner une violente chute. La drogue m’appelle toujours, elle m’ouvre toujours les bras en grand dès que je me sens fatiguée, triste ou en colère, mais j’arrive à la réduire à l’état de bruit de fond la majorité du temps. Quand ce n’est pas le cas, j’ai Amos. Amos qui se trouve miraculeusement là lorsque j’ai besoin de lui, Amos qui n’hésite pas à se tirer hors du lit conjugal pour venir me tenir la main dans la chambre d’amis quand je l’appelle, quand je me sens au bord du précipice. Amos qui, lorsqu’il ne s’occupe pas de sa famille, passe ses journées à tenter de me faire sourire, de m’occuper l’esprit, de me réapprendre à vivre, tout simplement.
Je pensais que j’aurais détesté tout ce qui a trait à la ferme, à cause de là où j’ai grandi et parce que j’ai toujours cherché à fuir cette vie trop simple et morne à mes yeux. Mais ce n’est pas le cas et, tant qu’il est avec moi, je n’ai pas envie de fuir. Jeune, impressionnable et fragile, j’ai développé pour cet homme qui m’a sauvé d’une mort certaine et qui m’a ouvert les portes de sa maison un attachement profond. Je ne ressemble qu’à une enfant à ses yeux, mais je me suis surprise à me demander si, parfois et malgré son statut d’homme marié, il se demande ce que cela ferait de m’embrasser, de glisser ses doigts le long de mon bras, de mon épaule et de ma nuque ou de caresser mes cheveux. Il sont redevenus bruns : il m’a conduite chez le coiffeur pour que je puisse passer un moment calme et rien qu’à moi, et moi je me suis dit que cela lui plairait plus que ma tignasse fatiguée d’être décolorée par des produits bon marché. Il a souri en m’apercevant, et je lui ai rendu un sourire encore plus grand. « Bill est d’accord pour que tu me laisses m’occuper des chevaux ? » Bien sûr, il reste avec moi alors que je panse la jeune jument qui mettra bas d’ici quelques semaines. Je ne l’avouerai pas à voix haute, mais je trouve un effet thérapeutique dans ce genre de choses simples. Alors que je termine de m’occuper de la jument, je quitte son box et je referme la porte avant d’épousseter ma salopette bien trop grande - elle était à lui quand il était adolescent. « C’est dur de savoir ce qu’il pense de moi. Il ne parle pas beaucoup quand je suis là. » Il ne parle peut-être pas beaucoup tout court, mais je ne connais pas assez les parents du militaire pour l’affirmer. « Tu veux bien porter le sac de granulés ? Il est trop lourd pour moi. » Je me remplume, j’ai repris des couleurs et mes muscles se définissent encore timidement : j’ai bien meilleure allure mais trimballer le sac de nourriture pour les équidés de trente kilos à travers toute l’écurie me fatigue très vite.
- :
|
| | | | (#)Dim 10 Oct 2021 - 18:43 | |
| ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN
A-t-elle été prise d’un élan de culpabilité lorsqu’elle a promis, la première nuit, que dès le lendemain, elle arrêterait de se poudrer le nez ? Etait-ce simplement une façon de se convaincre ? Il y a quelques semaines de cela, je ne me serais pas avancé sur le terrain des hypothèses. Sans méchanceté aucune, je lui ai alors rétorqué qu’elle ne me devait rien, moins encore des promessess qu’elle n’avait pas à tenir pour moi, mais pour elle. Aujourd’hui, force m’est d’admettre avec une certaine fierté - vis-à-vis d’elle, mais aussi un peu pour moi - que Raelyn lutte avec courage contre son addiction. Elle s’y emploie chaque jour que Dieu fait, même si c’est compliqué et, quelquefois, douloureux sur le plan physique et psychologique. Certaines de ses nuits sont encore habitées par des cauchemars fomentés par le manque et les traumatismes de la prostitution. Ils braillent si fort que sa volonté s’amenuiserait en un clin d'œil et, dans ces cas-là, j’accours à son chevet pour la rassurer et la veiller la nuit durant. Sarah, sauveuse dans l’âme, déteste ça. Elle n’a rien contre la jeune femme qui reprend en forme et en couleur, mais elle s’en méfie sous prétexte qu’elle refuse de lui parler. D’après elle, je revêts pour ma protégée la cape du super héros et ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle ne nourrisse pour moi des sentiments plus profonds que la gratitude. Moi, je jure que ce sont des conneries et ne prive donc pas d’organiser des moments privilégiés, non pas pour satisfaire une envie malsaine de partager du temps avec Raelyn, mais pour l’aider à se reconstruire, à se trouver à nouveau jolie, à s’accrocher à la possibilité qu’un avenir plus sain que son passé l’attend quelque part. C’est efficace. Au contraire, peut-être me serais-je rangé derrière l’opinion de mon épouse. Le cas échéant, j’accepte le coup de main plus que bienvenue de mon invitée. Elle panse les chevaux avec moi et, quoique je refoule l’idée qu’elle est amusante à souhait dans ma salopette trop grande pour elle et particulièrement mignonne les cheveux teints dans sa couleur naturelle, je me surprends parfois à l’observer travailler d’un regard de biais. Je me demande si la protestante a raison lorsqu’elle prétend que la petite brune en pince pour moi, mais j’essaie de ne pas chercher de réponse à cette question ni même à trancher à l’aide d’une hypothèse en quête d’un geste flatteur. Ce serait dangereux : je n’ai pas oublié ce qui m’a poussé à m’éloigner d’elle avant d’être cloué au lit. « Tu plaisantes ? On finit plus vite… A ton avis, pourquoi il nous envoie aux champs dans l’après-midi ? » Nos journées commencent tôt dans la matinée et s’achève rarement avant le début de soirée. « Il n’est juste pas très bavard. Je ne le suis pas non plus normalement.» Mais, avec toi, c’est différent, me suis-je gardé d’ajouter pour ne pas lui adresser de mauvais signaux. Si mon aisance en sa compagnie m’interpelle, peu de chance pour que Raelyn ne le soit pas à son tour. Vaut mieux pour nous deux que je change de sujets. « Tu aimerais qu’il t’apprécie ?» Etait-ce plus malin comme interrogation ? L’est-elle si mes lèvres s’étirent d’un sourire taquin et d'intéressé ? « Je penserais que tu serais plus inquiète de savoir ce que Sarah pense de toi plutôt que de connaître l’opinion de mon père.» Déjà je récupère entre ses bras menus le sac qu’elle s’échine à porter. En échange, je l’invite à porter les deux seaux utiles à nettoyer de fond en comble le box d’un cheval au travail entre les mains de Zach. « Comment tu te sens ? Tu n’es pas trop fatiguée ? » Faute à la difficulté du sevrage et à notre labeur presque quotidien ? « On peut faire une pause si tu veux. Je ne dirais pas non à une cigarette à fumer juste là.» En plein soleil, assis en équilibre précaire sur une barrière.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 11 Oct 2021 - 20:58 | |
| All the things we could have been - Chapter #3 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Je n’ai pas fière allure, dans ma salopette d’adolescent et mes bottes caoutchouc achetée elles spécialement pour moi - personne d’autre que moi ne fait un petit 36 dans le petit écosystème qu’est la ferme Taylor. Si j’y allais au début uniquement pour accompagner Amos que j’ai suivi comme son ombre pendant mes premières semaines à Kilcoy, je me surprends parfois à venir quémander du travail au patriarche de la famille lorsque le manque se fait trop entendre et que j’ai besoin de m’occuper les mains et l’esprit. Mais lorsqu’il y a Amos, c’est mieux, beaucoup mieux. Je l’observe s’affairer aux différentes activités fascinée, tentant de reproduire du mieux possible ses gestes pour ne pas le gêner.
Je ne me souviens plus quelle était la première fois que j’ai rêvé de lui, mais je me souviens de la teinte cramoisie que mes joues ont prise, ce matin là. Pendant deux jours, j’ai à peine osé le regarder dans les yeux et, le surlendemain, je me suis demandée s’il lui arrivait de rêver de moi lorsque je l’ai fait. A présent, il m’arrive encore de rougir, lorsque je réalise qu’il m’observe en silence. « Tu plaisantes ? On finit plus vite… A ton avis, pourquoi il nous envoie aux champs dans l’après-midi ? » J’éclate de rire en secouant la tête et, après une caresse sur le nez de la jument, je sors de son box et je le referme derrière moi. « Il n’est juste pas très bavard. Je ne le suis pas non plus normalement. Tu aimerais qu’il t’apprécie ? » - « J’aimerais au moins être sûre qu’il ne me voit pas comme un objet encombrant dans ses pattes. » Il n’a pas demandé à me receuillir, le père d’Amos. « Je penserais que tu serais plus inquiète de savoir ce que Sarah pense de toi plutôt que de connaître l’opinion de mon père. » Une grimace éphémère traverse mon visage et, finalement, je hausse les épaules. « Je sais ce que Sarah pense de moi. » Je sais qu’elle a compris. Je sais qu’elle me voit observer son mari et, plutôt que d’en rougir, je préfère espérer qu’elle est réellement jalouse, jeune et fougueuse, je me dis que cela signifierait que j’ai mes chances.
« Comment tu te sens ? Tu n’es pas trop fatiguée ? » - « Un peu. » Plusieurs semaines ont passé et, même si l’hématome autour de mon cou a fini par disparaître, je me surprends encore parfois à frotter ma peau comme le premier soir, comme je le fais maintenant. « On peut faire une pause si tu veux. Je ne dirais pas non à une cigarette à fumer juste là. » - « Seulement si je peux en avoir une. » Assise sur une barrière de ferme à voler des clopes à un type plus âgé que moi, j’ai l’impression de reproduire ce quotidien que j’ai tant cherché à fuir. Sauf qu’aujourd’hui, je n’ai plus du tout envie de fuir, j’ai une nouvelle obsession. Il allume une première cigarette, me la tend et je me hisse sur la barrière en bois alors qu’il allume la sienne. « Sarah devrait pas se plaindre. Quand je suis dans tes pattes, t’es pas dans les siennes. » Je le taquine et, pour appuyer mes propos, je lui donne un coup d’épaule avec, sur les lèvres, un sourire provocateur.
- :
|
| | | | (#)Jeu 14 Oct 2021 - 15:57 | |
| ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN
A mon avis, Raelyn n’a pas à s’inquiéter pour mon père. Son attitude ne dépend pas de sa présence, mais bien motivée par sa nature profonde. Au contraire, ne m’aurait-il pas invité, à l’aide d’une allusion, qu’il serait plus convenable que je me méfie de la brunette d’un charme inouï dans sa salopette trop grande. A moins qu’elle me l’inspire parce que c’est la mienne et que ça flatte autant mon ego que Sarah enfilant mon t-shirt après l’amour. Depuis quand ne l’a-t-elle plus fait, d’ailleurs ? Sommes-nous peu à peu engloutis par la routine ? Est-ce la faute de l’habitude qu’il m’arrive de penser à Rae avant de m’endormir ? Je me demande comment elle va, si elle se sent bien dans mon univers ou si, à l’inverse, elle rêve de prendre ses jambes à son cou dès qu’elle se sentira mieux. L’idée m’angoisse parfois, mais je ne pipe mot. Je préfère apaiser les siennes et bâillonner les miennes. « Non ! Ne t’en fais pas pour lui. Vraiment.» Je lui adresse un sourire dès qu’elle apparaît hors du boxe de la jument et, curieux, je souligne que l’opinion de ma femme devrait la tracasser davantage que celui de mon père. A priori, celle de Raelyn est déjà forgée et, à nouveau, je me brille d’indiscrétion. « Ah oui ? Et qu’est-ce qu’elle pense à ton avis ? » Je scrute la palefrenière en herbe d’un oeil inquisiteur en tirant de mes poches mon paquet de cigarettes. Je lui propose une pause bien méritée après cette dure matinée de labeur. Le soleil est à son zénith. Il est brûlant, je meurs de chaud et je jurerais, maintenant qu’elle est assise à côté de moi, que des perles de sueur coule dans la nuque de mon interlocutrice. Elle m’en réclame et je la lui tends, déjà allumée. Pourquoi ? Je n’en sais rien. J’ai agi sans réfléchir, sans réaliser qu’il s’agit d’une preuve de complicité qui dépasse les limites de notre relation. Quelle est-elle, dans le fond ? Comment la nommer ? Amitié ? Peut-être. C’est ce que font les amis : ils sauvent ceux qui tiennent pour eux. Et, n’est-ce pas tout le problème ? Ne suis-je pas attaché à la jeune femme luttant contre sa toxicomanie ? « C’est normal que tu sois fatiguée. Mais, tu sais que je suis là.» Que tu ne me déranges jamais, pas même en pleine nuit, puisque passer du temps avec Rae n’a rien d’un calvaire. En journée, elle est rafraîchissante. Le soir, elle est plaisante avec Sofia. Et, quand la lune se lève, elle est si fragile et si vulnérable qu’elle réveille en moi la plus malsaine des émotions : je me sens important et utile. Je me sens à ma place et j’ai peur de la supposition à tirer de cette évidence. « Pas dans ses pattes ? Tu as l’impression que je la dérange ? Qu’elle me préfère ici avec toi plutôt qu’avec elle ? »ai-je lancé avec gravité malgré les provocations de son sourire et le coup d’épaule qui m’aurait volontiers fait perdre mon peu d'équilibre. Est-ce là l’image qu’elle a de mon couple ? Est-ce celle que nous renvoyons, Sarah et moi ? Assommé par l’allusion - ceci étant, peut-être l’ai-je imaginée - je ne quitte pas Raelyn des yeux. Je la détaille pour apprendre à la lire, à deviner ce qui se cache dans son coeur et dans sa tête. « Allez, balance. Tu en as trop dit ou pas assez. J’opte pour la deuxième solution et je ne te lâcherai pas tant que tu n’auras pas craché le morceau…. et en entier.» Cette fois, c’est moi qui la bouscule, gentiment, prêt à la rattraper si je n’avais pas bien mesuré ma force. Je voudrais pas qu’elle chute et se blesse, même s’il est vrai - et je ne sais toujours pas si c’est acceptable ou non - que j’apprécie un rien trop m’occuper d’elle et lui être nécessaire. Comment vivrais-je le jour où ça ne sera plus le cas ? Où elle rencontrera un homme libre, sans enfant et de son âge qui sera prêt, par amour, à se substituer à moi ? Je devrai me retirer et rien d’y penser, mon coeur rate un battement.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 16 Oct 2021 - 23:30 | |
| All the things we could have been - Chapter #3 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Le père d’Amos n’est pas causant et, quant à son épouse, j’ai l’impression qu’elle ne sait pas où se situer avec moi. Parfois, j’ai l’impression qu’elle me voit comme un enfant de plus au sein de son foyer, une gamine qu’elle n’a jamais eue puisque la fratrie Taylor est composée de garçons tandis que, à d’autres moments, je me sens comme une étrangère à ses yeux. Je suppose que c’est parce que, jeune fille coincée dans le corps d’une adolescente décharnée, je lui semble encore entre deux âges. Lorsqu’elle me voit comme une enfant, j’ai le droit à son affection, mais elle voit d’un mauvais œil qu’une jeune adulte vive dans le même foyer que son fils marié. « Non ! Ne t’en fais pas pour lui. Vraiment. » J’esquisse un sourire en abandonnant les seaux vide à côté de l’arrivée d’eau, que Zach s’en charge plus tard.
Je n’ai jamais été une fan de l’air de la campagne mais, depuis que je vis entre le ranch et la maison d’Amos qui n’est qu’à quelques minutes à pied, je trouve apaisant de m’occuper en effectuant des tâches manuelles. « Ah oui ? Et qu’est-ce qu’elle pense à ton avis ? » Je plisse les lèvres, fronce le nez et esquisse une grimace. Si elle veille à ce que je ne manque de rien, la rousse met une distance que je ne suis pas certaine de savoir expliquer. « Je suppose qu’elle pense que je m’attarde un peu trop. » Je suis arrivée il y a plusieurs semaines et peut-être pensait-elle que mon séjour serait bien plus court. La vérité est plus compliquée cependant, mais l’exprimer nécessiterait d’admettre que j’en pince pour mon logeur et ma pudeur ainsi que ma fierté m’en empêchent. Pas alors que je ne suis pas certaine que la façon dont je me sens soit un minimum réciproque. « C’est normal que tu sois fatiguée. Mais, tu sais que je suis là. » - « Je sais. » Doucement, je me frotte le nez : réflexe que, pour l’instant, j’ai conservé. « Mais tu sais aussi que si tu me demandes de m’en aller, je m’en irais. » Mon coeur de jeune femme encore un chouilla adolescente se briserait, mais ma fierté m’empêcherait de rester chez lui s’il me souhaitait loin.
« Pas dans ses pattes ? Tu as l’impression que je la dérange ? Qu’elle me préfère ici avec toi plutôt qu’avec elle ? » - « J’ai pas dit ça. » Je plaisantais, mais je mentirais si je prétendais que je n’essayais pas du tout de planter la graine du doute dans son esprit. Plus je sens qu’il me plait, plus je me mets à ressentir de l’amertume à chaque fois qu’il rejoint sa femme pour la nuit. « Allez, balance. Tu en as trop dit ou pas assez. J’opte pour la deuxième solution et je ne te lâcherai pas tant que tu n’auras pas craché le morceau…. et en entier. » Il me donne un doux coup d’épaule à son tour mais je sens qu’il se pose la question pour de vrai. Je n’ai pas envie de le manipuler mais, après tout, est-ce que je fais alors que je l’ai remarqué, que Sarah semble parfois excédée de voir son quotidien dérangé par un mari à gérer alors qu’elle avait l’habitude de vivre seule avec sa fille ? La rousse n’est pas drôle : elle me semble toujours lui chercher des poux et, moi qui commence à avoir des papillons dans le ventre, je me dis qu’il mérite mieux. « C’est qu’une impression. Et puis, tu sais, elle s’était habituée à faire les choses d’une certaine manière… » Je m’aventure sur une pente glissante et je n’ai pas envie de le braquer. « Mais c’est vrai qu’elle est souvent sur les nerfs et pas toujours juste. » Avec lui, cela va se soi.
- :
|
| | | | (#)Lun 18 Oct 2021 - 1:49 | |
| ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN
« Non. Ce n’est pas ce qu’elle dit...» ai-je affirmé à Raelyn avec un aplomb similaire au précédent, lorsqu’il était question de mon père. « C’est son métier d’aider les autres et, c’est ça qui la frustre...» Ce qui, de temps à autre, la rend froide avec elle, si je fais abstraction de ses soupçons quant aux sentiments de Rae à mon égard. Cette partie-là, je la garde pour moi. Je la tais de peur que cette vérité ne propulse l’abstinente vers la sortie et, par conséquent, dans les griffes de ses démons. « Elle aurait voulu t’aider elle-aussi. Elle a du mal à comprendre que tu refuses de saisir la main qu’elle te tend.» D’après elle, au vu de son agression et de sa jeunesse, notre invitée aurait dû s’accrocher à la figure féminine de la maison et non à celui qui pourrait représenter, par essence, un quelconque danger. « Rien qui ressemble à ce que tu penses, donc.» Ai-je envie que l’une et l’autre finissent par s’entendre ? Que Raelyn y mette un peu du sien et se confie à Sarah une fois de temps en temps ? Evidemment. J’aimerais, mais est-ce bien pour des bonnes raisons ? N’est-ce pas en partie motivé par ma peur que ma rescapée ne s’échappe trop vite et s’évapore dans la nature sans donner de nouvelles dès qu’elle se sentira plus forte ? Plus apte à affronter le monde ? Quand elle n’aura tout simplement plus besoin de moi, de ma main dans la sienne quand elle cauchemarde, de mes mots rassurants dès lors que le manque l’assaille. « Quant à moi, j’ai pas envie que tu partes.» ai-je donc admis sans saisir le caractère équivoque de cette révélation. Au contraire, j’aurais joint un “pas encore” ou un “c’est toi qui décidera quand tu partiras.” Non ! Je n’ai greffé aucun appendice à cette déclaration scandée les yeux dans les yeux, nos cigarettes se consumant entre de nos doigts, aussi longtemps qu’a duré cet étrange aparté. Il me plaisait mieux que sa remarque au sujet de mon couple, d’ailleurs. Ni l’un ne l’autre, entre la parenthèse durant laquelle je l’ai mangée d’un regard authentique ou celui elle s’est risquée à cette plaisanterie, ne m’a prêté un rire.
Aurais-je été totalement confiant par rapport à la santé de mon couple que j’aurais ri devant sa tentative d’humour. Or, je doute, souvent, faute aux soupirs de Sarah qui trahissent son exaspération. Elle n’essaie même plus de le cacher et, bien entendu, ça m’attriste. Je suis d’autant plus désolé que je ne suis pas le seul à réaliser que mon épouse et moi avons besoin de nous retrouver avant que la routine ne provoque l’explosion de cette union. Je n’ai pas envie de divorcer. Une séparation blesserait Sofia et je ne supporte pas quand ces grands yeux bleus s’embuent de larmes. « Je ne sais pas si ce n’est qu’une impression. Je l’ai remarqué aussi.» ai-je exhalé avec une bouffée de nicotine puisqu’avant de parler, j’ai réfléchi. J’ai puisé dans le tabac enroulé de papier une façon de me tirer de ce guêpier avant d’opter pour la vérité. « Et ça fait déjà un moment. C’était plus facile quand on se voyait moins souvent. On était toujours contents de se voir.» A présent, c’est de plus en plus rare. « Peut-être que je devrais l’emmener en week-end, loin de nos obligations. Je ne sais pas.» Ai-je réellement le sentiment que Rae détient une solution ? Pas vraiment. Je lui fais ces aveux parce qu’elle est honnête avec moi et, qu’a priori, je lui dois la pareille. « Je l’aurais peut-être déjà fait si elle était plus juste, d’ailleurs. Je me sens moins susceptible du coup.» rien que pour ça, ça valait le coup d’en parler. « On est d’accord que ce matin, c’était pas cool qu’elle me reproche l’état de la cuisine alors que j’ai préparé des gaufres et des pancakes.» Souffrant d’insomnie, je me suis levé des heures avant de commencer à la ferme. Je les occupées utilement, histoire que les lèvres de toutes ces femmes autour de moi s’étirent d’un sourire. Toutes étaient ravies, hormis ma femme, celle-là même qui m’a reproché de ne pas avoir débarrassé le plan de travail au fur et à mesure. « Tu voudrais aller où, toi, si tu avais la possibilité de partir en week-end ?» me suis-je enquis en quête d’inspiration, espérant que cette idée suffira à nous rapiécé les trous dans l’étole de mon mariage.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 19 Oct 2021 - 18:42 | |
| All the things we could have been - Chapter #3 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Non. Ce n’est pas ce qu’elle dit... C’est son métier d’aider les autres et, c’est ça qui la frustre... » Sauf que moi, je n’en veux pas de l’aide de la rousse. Je suis toujours polie - autant que je suis capable de l’être - puisque je vis sous son toit, mais nous sommes trop différentes. Je ne saurais pas dire exactement pourquoi je ne me fie pas à elle : je flaire chez elle quelque chose qui me déplait, un tantinet d’hypocrisie sous couvert de bonnes intentions, et cela me braque. Je n’ai pas envie qu’elle me fasse la morale ou tente de m’enseigner la bible. J’en reste éloignée parce que je suis persuadée d’une chose : elle ne me comprend pas. Si je laisse Amos m’approcher, c’est parce qu’il m’a tiré d’un mauvais pas, qu’il m’a sauvé la vie et que, par la même occasion, il a gagné ma confiance et ma reconnaissance. « Elle aurait voulu t’aider elle-aussi. Elle a du mal à comprendre que tu refuses de saisir la main qu’elle te tend. Rien qui ressemble à ce que tu penses, donc. » - « Sauf que je veux pas qu’elle m’aide. Je suis pas une œuvre de charité. » Et elle, c’est à cause de cette dernière qu’elle le ferait. Pas parce qu’elle ressent la moindre affection pour moi. « Quant à moi, j’ai pas envie que tu partes. » Que veut-elle dire, cette déclaration ? Sans me soucier que ma cigarette se consume entre mes doigts, je le dévisage sans un mot. Je n’ai pas envie de partir : quelque chose qui ressemble à de l’attachement me retient auprès de lui. Je suis une gamine abîmée par la vie et le brun est la seule personne qui se soit intéressée à moi, qui se soit vraiment intéressée à moi et cela le rend précieux à mes yeux, d’une manière que je ne m’explique pas. « Je veux pas te quitter non plus. » Je mets fin à la parenthèse en détournant le regard pour éviter à mes joues de rougir de trop soutenir son regard et de prendre conscience de ce que je viens de déclarer.
« Je ne sais pas si ce n’est qu’une impression. Je l’ai remarqué aussi. » Bien sûr qu’il a remarqué, et je suis presque sûre que la gamine aussi. « Et ça fait déjà un moment. C’était plus facile quand on se voyait moins souvent. On était toujours contents de se voir. Peut-être que je devrais l’emmener en week-end, loin de nos obligations. Je ne sais pas.» - « C’est du gâchis si c’est plus facile de moins vous voir. » Moi, je ne veux pas qu’il reparte en mission et je déteste lorsqu’il me laisse à la maison et part travailler à la ferme. Je grince des dents à l’idée qu’ils partent tous les deux : c’est idiot, ils sont mariés et je n’ai pas la moindre place là dedans. « Je l’aurais peut-être déjà fait si elle était plus juste, d’ailleurs. Je me sens moins susceptible du coup. » J’esquisse un mince sourire. Sarah, je n’ai pas la moindre envie de la défendre : elle se tient entre moi et un homme dont, sans m’en rendre tout à fait compte, je tombe sous le charme et c’est peut-être pour ça que je ne me laisse pas approcher, pour ça que je n’admets pas toutes ses qualités. Elle me dérange parce que je la jalouse et, le pire, c’est qu’elle ne se rend pas compte de sa chance et qu’elle la gâche en se conduisant comme une sorcière. « On est d’accord que ce matin, c’était pas cool qu’elle me reproche l’état de la cuisine alors que j’ai préparé des gaufres et des pancakes. » - « C’était nul. Et elle est toujours comme ça. » Sur les nerfs et moralisatrice. « Tu voudrais aller où, toi, si tu avais la possibilité de partir en week-end ? » Il reparle de l’emmener en week-end et, pire, il me demande conseil à moi. Je me vexe et ma jalousie monte d’un cran. Ce n’est pas juste, qu’il envisage d’améliorer les choses avec elle alors qu’elle pense que tout lui est dû. Ce n’est pas juste de me demander de l’aider à sauver sa relation alors que j’essaie de faire tout le contraire. Je hausse les épaules, un air résolument boudeur sur le visage, et j’écrase ma cigarette sur la haie. « Je sais pas. Je suis jamais allée nulle part. » Parce que je n’avais personne comme Amos : un homme prêt à se plier en quatre pour me traiter comme une reine. Elle, elle ne s’en rend même pas compte et ne le mérite pas. Je me laisse tomber au sol et j'époussette ma salopette. « On devrait rentrer, on a bien bossé, assez pour aujourd’hui. » Le soleil décroît dans le ciel et moi, je ne suis plus d’humeur à parler de son couple.
- :
|
| | | | (#)Jeu 21 Oct 2021 - 1:36 | |
| ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN
Je ne lui ai pas confié les déceptions de Sarah par hasard. Au fond de moi, j’espérais que la jeune femme avec laquelle je partage une cigarette - Plus elle se remplume, moins elle a l’air d’une enfant - serait dispose à s’ouvrir davantage à mon épouse. Je ne serais plus forcé de l’entendre me rabâcher qu’elle en pince pour moi. Je n’aurais plus à lui expliquer qu’elle se trompe, éhontément, parce que Raelyn n’aspire certainement pas à s’encanailler avec un homme de dix ans son aîné après l’expérience qu’elle a traversée. Nous n’aurions plus à nous prendre le bec jusqu’à ce que l’un de nous deux abdique à contre-coeur. Sauf que, maintenant que l’objet de discorde me mouche d’une remarque pertinente, je m’interroge. Se serait-elle efforcée d’accepter la main tendue de mon épouse, se serait-elle prise au jeu au point d’avoir moins besoin de moi ? Est-ce mal ? Devrais-je le souhaiter ? Est-ce louable ou au contraire malsain de les préférer étrangère l’une à l’autre plutôt que comme queue et chemise ? J’en doute, sérieusement. Sauf que trouver réponse à ces questions équivaudrait à remettre en question la nature même de ma relation avec ma “collègue” de boulot et je m’y refuse. Je ne veux pas m’éloigner parce que la vérité me serait pénible ou me glisserait dans la peau du sale type. Je ne veux pas être malheureux en réalisant que l’épisode de l’hôpital était plus qu’un élan de compassion. Il est hors de question de planter dans mon cerveau la graine d’une hypothèse qui prétendrait que l’élan précité - ce désir vivace de l’embrasser - dissimule un quelque chose qui ferait imploser mon foyer. Je m’abstiens de toute remise en question parce que je n’ai pas plus envie qu’elle s’en aille qu’elle ne souhaite, non pas nous quitter, mais me quitter. Mon coeur s’est aussitôt serré devant cette révélation et, comme à l’habitude, j’ai puisé dans mon imagination fertile de quoi justifier cette réaction. J’en ai compté au minimum trois : l’ego, la sincérité qui se dégage de Raelyn, cette parenthèse sur le temps alors que nos regards se sont croisés, percutés, ancrés l’un à l’autre et, non négligeable, la peur d’avoir à reconnaître que mon épouse a raison. Dans un premier moment de satisfaction, elle s’en flatterait et, par la suite, elle se démènerait pour éloigner la brunette de notre maison. Autant dire que j’aimerais l’éviter. Je tiens à mon mariage et, tandis qu’il est à présent question du comportement de mon épouse, je réfléchis à des solutions pour redresser le murs fondateurs qui supportent mon mariage. A m’imaginer soutenu par mon interlocutrice, je me figure que ce sera facile, qu’il me suffira de quelques attentions pour que la locomotive redémarre. J’y crois, sincèrement, quoique je sois heurté par l’interjection de mon invitée. «Du gâchis…? » Perplexe, je prends conscience que ce n’est pas tout à fait faux. « J’en déduis que, toi, tu rêves d’une histoire fusionnelle ? » Est-ce juste ? Est-il pertinent d’ajouter : « On ne l’a jamais été. Pas même quand on était que des gosses. Je n’ai pas été là souvent, je suppose que ça nous demande un temps d’adaptation...» La passion des trois premiers mois pourrait renaître de ses cendres, qui sait ? Peut-être qu’un week-end en tête offert à ma partenaire lui enverrait le message que nous ne sommes pas que des parents, mais un couple uni dans l’amour, un amour naissant et maladroit, mais qui a le mérite d’exister. J’en conviens que mon idée est excellente et, par chance, j’ai à mes côtés une jeune femme qui doit nourrir plus d’un rêve. Pourquoi ne pas lui demander conseil, ai-je songé avant de me lancer et de me retrouver, à nouveau, plus dubitatif que jamais. C’est quoi cette moue sur ses traits ? Pourquoi est-ce que je la trouve par ailleurs charmante ? Pourquoi est-ce la première réflexion a me traverser l’esprit quand comprendre son origine aurait été plus habile ? Est-ce que j’ai le droit de demander dès lor qu’elle clôt la conversation ? Inutile. J’obtiens la réponse avant de l’avoir soumise à un interrogatoire. Rae, elle n’a connu qu’un point de départ et une destination. D’une certaine manière, Kilcoy est synonyme d’un soupçon de dépaysement et une grosse louche d’un retour aux sources. Je peux comprendre qu’elle jalouse, non par affection, mais par envie, la situation de Sarah. « Oui ! On peut rentrer. On a bien bossé. Est-ce que tu veux être là à la naissance du poulain ? » lui ai-je proposé en descendant de mon perchoir. « Et… quand tu dis que tu n’es jamais allée nulle part, c’est nulle part, nulle part ?» Pas de vacances en famille ? Pas de déplacement en avion ? L’idée me désole et, moins par pitié que par envie de lui faire découvrir de nouveaux horizons, je n’imagine plus un week-end, mais deux… deux dont les desseins seront complètement différents, deux dont un que j’aurai à passer sous silence…
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 23 Oct 2021 - 14:24 | |
| All the things we could have been - Chapter #3 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Est-ce qu’une part de moi croit vraiment qu’elle a ses chances d’arriver à détourner un peu de l’attention qu’Amos porte à Sarah ? Non, pas vraiment, mais je ne suis pas le genre de jeune fille qui se contente d’un non ou se décourage dès que la situation semble compliquée ou impossible. Si je m’emploie à ternir l'image que le brun a de sa relation, c’est autant par sincérité - je pense ce que je dis - que pour parvenir à mes fins. Il m’intéresse : le nier serait un mensonge et une bêtise. Comment pourrait-il en être autrement ? Il est entré dans ma vie au moment où je touchais le fond et, si repoussante que je devais être, il m’a tendu la main alors qu’il ne me devait rien. Il me veille à chaque fois que j’en ai besoin ou envie, il use de son énergie et de son temps pour me faire sourire, pour me faire reprendre des couleurs, pour me faire aller mieux. Sans lui, je serais morte dans ce petit appartement de Fortitude Valley, si ce n’est des mains du client dont il m’a sauvée, d’un autre de la même trempe. Il fallait un miracle pour m’aider à remettre ma vie sur les rails et, même si rien n’est encore gagné, c’est ce qu’il est à mes yeux. Je suis tombée sous son charme sans même m’en rendre compte. « Du gâchis…? » Suis-je allée trop fort ? Tant pis, à présent, je ne peux plus reprendre mes mots et, de toute façon, je le pense. Je hausse les épaules, sans le quitter des yeux. « J’en déduis que, toi, tu rêves d’une histoire fusionnelle ? » Je suis déstabilisée par la question et, pour ne pas le montrer, j’y réponds par une autre. « Parce que tu crois vraiment que j’ai le luxe d’avoir ce genre de rêve ? » Il m’a récupérée aux mains d’un autre, il sait jusqu’où je suis tombée alors que j’ai à peine vingt ans.
Pourtant, si je m’y autorisais, bien sûr que je rêverai d’une histoire personnelle ou, plutôt, je n’accepterai rien d’autre.
« On ne l’a jamais été. Pas même quand on était que des gosses. Je n’ai pas été là souvent, je suppose que ça nous demande un temps d’adaptation... » C’est ce que je dis : du gâchis. « Qu’est ce que vous faites ensemble alors ? » Si vous n’avez jamais été fusionnels ? Si vous n’avez passé que peu de temps ensemble au final, mis bout à bout ? L’aime-t-il encore ? S’est-il marié avec Sarah que pour leur fille ?
Ce n’était certainement pas une mauvaise idée, de son point de vue masculin, que de me demander mon avis. Sauf que je n’ai aucune envie de l’aider à reconquérir son épouse et, au final, je m’en veux de presque lui avoir l’idée. Des endroits où je rêve d’aller, il y a des tas, mais je n’ai pas l’intention de les lui confier si c’est pour qu’il y emmène son épouse. Je n’ai pas le droit d’être vexée, je le sais et, pourtant, je le suis. Qu’il m'utilise en confidente et complice me laisse penser qu’il ne me regarde absolument pas de la même façon que je le regarde, pas même un petit peu. Sinon, il ne me demanderai pas de l’aider à trouver une destination pour y emmener une autre, non ? Plutôt que de lui montrer que je suis blessée - c’est malgré tout écrit sur mon visage - je mets fin à cet intermède. Je prétends que l'après-midi à la ferme m’a épuisée et, par la même occasion, je coupe court à la conversation. Lui, il est déstabilisé par ma réaction et je le sens mais ne dit pas : cela me forcerait à admettre que je suis froissée et, surtout, pourquoi. « Oui ! On peut rentrer. On a bien bossé. Est-ce que tu veux être là à la naissance du poulain ? » Les bras croisés sous ma poitrine, je hoche la tête doucement la tête de haut en bas. « J’aimerais bien, oui. » Parce que je m’occupe de cette jument depuis le premier jour où j’ai mis un pied à la ferme. « Et… quand tu dis que tu n’es jamais allée nulle part, c’est nulle part, nulle part ? » Je lui jette un coup d'œil en coin, avant de plisser les lèvres et de secouer la tête. « Charleville, Brisbane, Kilcoy. » J’énumère trois villes : celles où je suis née, celle que j’ai investi quelques années plus tard et l’endroit où nous sommes, là ou Amos m’a emmenée pour me sauver de mes démons. Du reste, je n’ai jamais mis les pieds nulle part. « Et c’est tout. » Va-t-il se moquer de moi ? Me prendre pour une pauvre campagnarde et une ignare, lui qui a vu le monde grâce à l’armée ?
- :
|
| | | | (#)Lun 25 Oct 2021 - 17:22 | |
| ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN
«Bien sûr que tu as ce luxe. Tu es jeune. Ta vie commence. Je vois pas pourquoi tu n’aurais pas le droit à une belle histoire d’amour.» ai-je avancé, les yeux dans les yeux, repoussant l’éventualité qu’elle en partage une semblable à la mienne avec un homme qui ne la mériterait pas. Je ne dirais pas que Sarah a de la chance de partager ma vie. En revanche, je suis conscient que Rae n’a pas tout à a fait tort : nous nous gâchons alors que nous sommes parents d’une petite fille merveilleuse qui, normalement, devrait nous motiver à resserrer les liens entre nous. Or, nous ne nous y collons pas vraiment et, tandis que Rae pointe du doigt les comportement de ma femme, je me demande sincèrement si ce n’est pas mon rôle de me battre. Je pense déjà à des solutions, telle un week-end en tête à tête. L’espace d’un instant, j’ai songé demander à Raelyn si elle était prête à jouer les baby sitters pour Sofia. Par chance, j’ai évité. La brunette dans ma salopette trop grande pour elle, me semble heurtée par ce que je lui suggère de me conseiller. Elle s’est aussitôt refermée sur elle-même, me laissant l’étrange et désagréable impression que ma femme a raison : elle en pince pour moi, elle est donc jalouse, ce qui sous-entend sur l’instant que ses commentaires sont teintés de subjectivité. L’éventualité me désole. Le cas échéant, je serai forcé de passer moins de temps avec la jeune femme. Fini de travailler à deux à la ferme ou de la rassurer quand ses nuits sont habitées par des cauchemars. Une chance qu’elle m’offre d’emblée de quoi me détromper. Ce n’est pas de l’envie qui masque ses traits de cet air maussade, c’est la tristesse de n’avoir jamais quitté le sol australien. Suis-je naïf parce que ça m’arrange ? Evidemment. Mon analyse de la situation, quoique peut-être fausse, elle me convient mieux que les hypothèses de Sarah. «Faudra remédier à ça rapidement à mon avis. Il y a de belles choses à voir, et pas seulement dans le monde.» L’Australie regorge de site fantastique et j’y fais allusion alors que nous rentrons, d’un pas lent, vers ce “chez moi” ou elle aussi “chez elle”.
Nous sommes tombés nez à nez avec mon épouse que Rae a savamment ignorée au profit de la salle de bain. Je l’ai regardée s’éloigner la tête pleine de questions que je décide de chasser d’un revers de la main sous prétexte qu’elle ne m’arrange pas. Elles me dérangent d’autant plus que j’ai à peine le temps d’embrasser ma fille et de me servir un verre d’eau que Sarah ordonne à la première de monter dans sa chambre et me fait avaler de travers. «Elle ne m’a même pas dit bonjour. Tu ne vas pas me dire que tu ne l’as pas remarqué. Qu’est-ce qu’elle croit ? Que la politesse, c’est pour les chiens ? » Ma femme s’attendait sans doute à ce que je prenne son parti. Or, une vague d’agacement s’est emparée de toute logique, sans que je n’en saisisse la cause exacte. «Est-ce que tu te rends compte que tu passes absolument tout ton temps à râler ? Sur tout le monde ? » Son teint a viré au rubicond. Elle a serré les poings et sa mâchoire s’est déformée. «Je ne comprends pas c’est quoi ton problème.» «Mon problème, c'est qu’elle est amoureuse de toi. Comment tu peux ne pas le voir ? ça t’arrange en fait ?» Refusant de mener cette inutile bataille, je soupire et je lui rétorque qu’elle dit n’importe quoi. Je renchéris même avec mes propres hypothèses. «Ce que je crois, c’est que tu es jalouse qu’elle n’ait pas besoin de toi quand tout le monde semble prompt à te demander conseil. Tu n’es pas jalouse d’elle, mais de moi, parce que tu te rends compte que ton don n’est pas unique.» Furibonde, elle a jeté son essuie-vaiselle sur la table, a renoncé à préparer le souper et elle m’a puni, comme à son habitude, en me prévenant qu’elle ne serait pas là ce soir, qu’elle dormirait chez ses parents et, qu’évidemment, elle emmène sa fille avec elle. «Méfie-toi, Amos. Un jour, je partirai pour de bon, avec elle, si tu n’obstines à fermer les yeux… Ce que j’en pense, c’est qu’elle te plait bien à toi aussi, et que jouer les idiots, c’est une façon de la garder près de toi parce que tu ne supporterais pas qu’elle s’éloigne ou qu’elle s’en aille.» Je me suis ramassé cette remarque comme une gifle. Pourquoi part-elle si elle est convaincue par son ineptie ? Espère-t-elle me prendre à défaut parce qu'elle ne supporte plus son mariage, qu'elle ne me supporte plus, et qu'elle remporterait une sacré bataille si je la trompais ? Inquiet, perdu, jen’ai même pas trouvé la force de terminer le repas préalablement entamé par ma femme. Je me suis plutôt levé pour m’installer dans le canapé, en attendant que la salle de bain se libère, à moins qu’elle ne le soit déjà et que Raelyn ait, de ce fait, tout entendu de cette dispute.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 27 Oct 2021 - 11:45 | |
| All the things we could have been - Chapter #3 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Bien sûr que tu as ce luxe. Tu es jeune. Ta vie commence. Je vois pas pourquoi tu n’aurais pas le droit à une belle histoire d’amour. » Je lui jette un coup d'œil en coin, avant de finalement me contenter de hausser les épaules. Je suis jeune, mais je n’ai pas la sensation que ma vie commence. J’ai l’impression d’avoir déjà gâché bien trop de choses et le droit à une belle histoire d’amour en fait partie. Qui voudrait d’une fille qui écartait les cuisses pour pouvoir se payer ses doses, parce qu’elle était tombée si bas qu’elle avait l’impression d’en avoir plus besoin que de sa dignité et de son intégrité physiquement ? Certainement pas un bon père de famille, marié à la fille du pasteur de son village natal.
Qu’il tente de me faire complice de son plan pour rallumer la flamme entre lui et Sarah me braque, et je regrette d’avoir été si transparente à l’instant même où je lui réponds. Je ne veux pas qu’il se voit clair en moi et mon attirance, parce que je ne veux pas qu’il me repousse pour le bien de son couple. « Faudra remédier à ça rapidement à mon avis. Il y a de belles choses à voir, et pas seulement dans le monde. » Il faudra remédier à ça ? Qu’essaye-t-il de dire, qu’il se porte volontaire ? Qu’il veut m’aider à le faire ou, simplement que je dois voir du pays et que cela me fera du bien ? Je ne sais pas. Je pensais être arrivée à quelque chose avant qu’il ne parle d’emmener Sarah en week-end mais je ne suis plus certaine de rien et c’est morose que je prends le chemin du retour vers leur maison.
Sarah est déjà là et, si mon regard croise le sien, je l’ignore royalement au profit de la salle de bain. Je n’ai pas envie de lui parler, pas maintenant, et pas la patience pour faire semblant et lui adresser de grand sourire. Elle m’agace, à toujours tenter de me tendre la main en espérant un résultat différent. Si j’accepte l’aide d’Amos, c’est parce que je la sais désintéressée : il m’a aidée alors qu’il ne me devait rien, que je n’étais qu’une inconnue dans un parc qui tenait à peine debout. Il m’a aidée sans me juger quand, de la part de sa femme, je ne m’attends à rien d’autre. Peut-être que je me trompe. Peut-être ne lui ai-je simplement jamais laissé sa chance mais, quoi qu’il en soit, elle ne peut me forcer à m’ouvrir à elle et, ce soir, elle ne peut même pas me forcer à être polie et sympathique.
Je ne me prélasse pas des heures sous la douche : j’enveloppe mes cheveux dans une serviette et, en guise de pyjama, j’enfile un t-shirt trop long qui m’arrive au milieu des cuisses. Je sors de la salle de bain au moment où la porte du bas claque et je tends l’oreille : il ne me faut pas longtemps pour comprendre que la rousse n’est plus là, qu’elle est partie et je devine qu’elle s’est disputée avec son époux. Je passe un coup de brosse dans mes cheveux mouillés et, sans prendre la peine d’enfiler un short, je descends doucement au rez-de-chaussée : j’y trouve Amos, assis sur le canapé et la tête dans ses mains. « Elle est partie ? » J’en suis presque certaine, mais je préfère m’en assurer. « Je l’ai entendue crier. » Mais je ne sais pas ce qu’elle a dit. Au fond, j’espère simplement que leur couple est au bord de la déchirure. « Elle ne rentrera pas ce soir, c’est ça ? » Lorsqu’elle se fâche, elle part systématiquement avec Sofia. Moi, ce sont les soirées que je préfère, celles en compagnie d’Amos uniquement. « Tu veux qu’on regarde un film ? On peut commander des pizzas du coup, elle en saura rien. » Elle ne pourra pas nous reprocher d’avaler des cochonneries au profit d’un repas équilibré préparé par ses soins : j’essaye de faire en sorte de ne pas être trop transparente, qu’il ne réalise pas à quel point la défection de son épouse m’enchante.
- :
|
| | | | (#)Ven 5 Nov 2021 - 15:04 | |
| ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN D’après moi, Raelyn a la vie devant elle. Certes, elle a été traumatisée par le tumulte de la vie qu’elle a d’abord choisie puis qui l’a gardée prisonnière telle une mouche dans la toile d’une araignée. Mais, j’étais là. Je l’ai tirée d’affaires. Depuis qu’elle est à Kilcoy, elle s’est remplumée. Elle a davantage d’allure et la couleur naturelle de ses cheveux accentue sa beauté froide. Elle n’est pas de celle que l’on remarque grâce à leur trait parfait, mais parce qu’ils ont du caractère. A mon sens, aucun homme ne peut rester indifférent à son charme brut, à cette personnalité qui se révèle de jour en jour maintenant que l’addiction se retire lentement. Même Zach a l’air d’en pincer pour elle, ce que je tâche d’ignorer au mieux, prétextant que je me fais des idées, de peur d’être assommé par des émotions malsaines qui n’ont pas leur place entre nous. Pas plus que mon couple n’en a au sein de nos discussions. Je tirerais le même constat à propos du monde qui lui est inconnu quand je m’imagine l’instigateur d’une virée dans l’un des plus jolis coins d’Australie. Ce n’est pas normal. Je le saurais si je ne portais pas des œillères bien opaques. Sur l’heure, ce ne sont que des suppositions soufflées par la bienséance. C’est facile de repousser ces idées folles qui me traversent l’esprit. Je les justifie par sa jeunesse, celle qu’elle a toujours devant elle quand j’ai gâché la mienne. Ce sont mes regrets qui parlent, pas un quelconque sentiment qui, plus tard, m’aura été reproché par Sarah. Elle m’a abandonné au salon, interdit, parce que son geste n’est pas cohérent. Pourquoi fuit-elle si elle se figure que Raelyn ne me laisse pas indifférent ? Est-ce un piège qu’elle me tend ? A-t-elle bardé la maison de caméra ? En a-t-elle caché dans un doudou de Sofia comme les mères paranoïaques qui culpabilisent de confier leur enfant à une nounou et qui cherche à les prendre en défaut à tout prix ? Assis dans mon canapé, je me dis que j’aurais mieux fait d’éviter de toucher mot à mon épouse des constats tirés plutôt à l’aide de celle qu’elle considère, visiblement et bêtement - j’insiste - comme une rivale. Je me serais évité cette dispute. Je n’aurais pas la tête remplie de questions auxquelles je n’ai pas les réponses. Que dois-je faire ? Courir après ma femme ? La débusquer chez sa sœur puisque je suis convaincu que c’est là qu’elle s’est réfugiée ? Dois-je l’appeler alors que je n’ai rien fait de mal ? Est-ce qu’il convient de chasser Rae qui s’avance à pas de loup au salon et qui, de sa voix chaude, me tire de mes réflexions ? A sa première interrogation, je n’ai répondu qu’en hochant la tête que j’ai tournée dans sa direction. Elle sort à peine de la douche et je crois reconnaître le t-shirt trop long qu’elle a choisi comme robe de nuit. Se pourrait-il que Sarah ait raison ? Qu’elle en pince pour moi ? Est-ce le plus grave dans les reproches qui l’ont conduites loin de la maison en m’arrachant Sofia ? N’est-ce pas plutôt qu’elle me croit coupable du contraire qui devrait m’inquiéter ? Ne le suis-je pas, inquiet, d’ailleurs ? N’est-ce pas normal puisque je trouve la jeune femme dans l’embrasure de la porte particulièrement ravissante dans mon t-shirt ? « Elle m’a dit des trucs pas sympas. Je me suis défendu. Elle m’a attaqué avec d’autres choses que je n’ai pas vu venir et elle s’est barrée, ce que je ne comprends pas vraiment. Mais, tu as entendu peut-être ? » Est-elle capable, Raelyn, de combler les trous de mes explications ? Est-elle consciente des tenants et des aboutissants de cette querelle ? Pourquoi ai-je peur, soudainement ? Suis-je en train de m’imaginer que, le cas échéant, elle déciderait de partir alors que je n’en ai pas envie ? «Et il y a effectivement peu de chance qu’elle rentre et ça aussi, ça me dépasse.» Au point que j’en soupire de lassitude, au point que je ne trouve aucune bonne raison de refuser sa proposition. «C’est une idée. Tu aurais envie de regarder quoi ? » lui ai-je demandé en faisant fi de ma propre peine. Elle n’a pas à peser sur ses épaules quand, je m’en convaincs, elle essaie simplement d’adoucir les émotions qui m’assaillent. Elle ne cache aucune mauvaise intention, Rae. Aucune… « Il y a plein de DVD dans le meuble TV. Tu devrais trouver quelque chose qui te plaît. Enfin, j’espère….» Mal à l’aise, j’ai glissé ma main dans ma nuque et j’ai ajouté : «Je commande les pizza, je monte me laver et puis je te rejoins.» J’ai déposé de l’argent sur la table pour régler les pizzas. «On ne sait jamais, mais ça m’étonnerait. » A Kilcoy, personne n’a été piqué par un cheval de course. «Rae….» l’ai-je cependant hélée avant de gravir les escaliers jusqu’à la salle de bain. «Je ne sais pas ce que tu te dis par rapport à Sarah et moi, mais je veux que tu saches que je suis désolé que tu aies à assister à ça. Je ne veux pas non plus que tu te dises que tu y es pour quelque chose. Tu es toujours la bienvenue...» Autrement dit, je répète mon aveu de tout à l’heure : je ne veux pas que tu t’en ailles…. ce qui n’a pourtant aucun sens si mon mariage pâtit de sa présence.
Dernière édition par Amos Taylor le Mar 24 Oct 2023 - 12:11, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 6 Nov 2021 - 21:06 | |
| All the things we could have been - Chapter #3 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Elle m’a dit des trucs pas sympas. Je me suis défendu. Elle m’a attaqué avec d’autres choses que je n’ai pas vu venir et elle s’est barrée, ce que je ne comprends pas vraiment. Mais, tu as entendu peut-être ? » Je secoue la tête et, si j’aurais menti sans ciller si j’avais entendu quelque chose, je n’ai pas besoin de le faire : j’étais sous la douche au lieu d’être aux premières loges. J’ai à peine entendu la rousse élever la voix et claquer la porte. « Non. J’étais sous la douche. Je l’ai juste entendue partir. » Et emmener sa fille avec elle. La présence de Sofia ne me gène pas vraiment, mais j’ai trop rarement l’occasion de passer la soirée seule en compagnie d’Amos pour laisser filer l’occasion. « Pourquoi elle est en colère encore ? » Je lève un sourcil, laissant planer le sous-entendu contenu dans mon encore : elle exagère Sarah. C’est ce sur quoi j’essaye de lui ouvrir les yeux parce que ça m’arrange que leur relation ne soit pas au beau fixe. Parce que je suis jalouse alors que je n’ai pas la légitimité pour l’être.
« Et il y a effectivement peu de chance qu’elle rentre et ça aussi, ça me dépasse. » - « C’est tant mieux pour nous. On pourra même manger sur la table basse du salon sans qu’elle lève les yeux au ciel. » Je n’ai pas besoin de forcer le trait pour n’être que fraicheur à côté de la femme du militaire : elle est austère et sévère quand j’ai toujours tout pris à la légère. « C’est une idée. Tu aurais envie de regarder quoi ? » - « Hmm bonne question. » - « Il y a plein de DVD dans le meuble TV. Tu devrais trouver quelque chose qui te plaît. Enfin, j’espère…. » Je me lève doucement pour m’approcher du dit meuble et je laisse ma main courir sur l’étagère à la recherche d’un titre qui attire mon attention. « Je commande les pizza, je monte me laver et puis je te rejoins. » Je hoche la tête doucement et, face à sa prévenance - il laisse de l’argent sur la table - j’esquisse un sourire. « Comme d’habitude pour moi. » Avant de vivre chez lui - chez eux - et avant de disparaître, il avait déjà pris l’habitude de me conduire quelque part pour manger quelque part : il me connaît à présent. En tout cas, il connaît plutôt bien mes habitudes alimentaires et sait que je me déciderai pour la première pizza de la carte avec de la crème, du poulet et des champignons. Sauf qu’il hésite, certainement pas pour ça et je fais quelques pas dans sa direction, prudente, et mes mains jointes.
« Rae…. Je ne sais pas ce que tu te dis par rapport à Sarah et moi, mais je veux que tu saches que je suis désolé que tu aies à assister à ça. Je ne veux pas non plus que tu te dises que tu y es pour quelque chose. Tu es toujours la bienvenue... » Je me targue de me foutre de ce que les autres pensent de moi et d’être entourée : sauf que c’est faux. Me retrouver à nouveau à la rue me terrorise et, si je ne l’avoue pas, je n’ai pas non plus envie d’être loin de lui. Si bien qu’une vague de reconnaissance me renverse et je m’approche pour me jeter dans ses bras. J’enroule sa taille et je colle ma joue contre son t-shirt, sans la moindre arrière-pensée et sans le moindre objectif caché et tout sauf innocent. Il y a longtemps que personne ne s’était occupé de moi comme il le fait. Gênée, je le lâche finalement avant de reculer mais sans le quitter des yeux. « Merci. » Je ne détourne pas le regard, je ne rougis pas : au contraire, je ne le quitte pas des yeux jusqu’à ce qu’il ait disparu à l’étage.
Lorsqu’il revient, pour plus de légèreté, je brandis le DVD que j’ai choisi. « Les pizzas sont pas encore arrivées. Mais j’ai choisi ça, tu n'as rien contre un peu d’effroi ? » Je lui lance un regard bourré d’espièglerie en lui tendant la jaquette de Silent Hill, sorti l’an dernier. J’aime les films d’horreur et, au delà de ça, j’ai cette fois une idée derrière la tête : en réaction aux moments d’effroi du film, qui pourra me reprocher un rapprochement ?
- :
|
| | | | (#)Mer 10 Nov 2021 - 15:30 | |
| ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN Normalement, je devrais m’inquiéter du départ de ma femme et de ma fille. Quoiqu’il soit éphémère et que j’en suis convaincu - c’est son procédé pour se venger lorsque je manifeste un quelconque désaccord - le bon droit souhaiterait que je sois abattu et, d’une certaine manière, je le suis. J’ai mal au cœur à l’idée que la routine effectue un travail de sape sur mon couple depuis mon accident. Or, à côté de cette généralité, je suis aussi anxieux et mal à l’aise d’imaginer Raelyn, témoin privilégié de notre dispute et, en conséquence, sur le point de ramasser son sac poubelle et de s’en retourner de là où elle vient, là où il ne l’attend que misère, prostitution et décadence. Serais-je tout à fait honnête si je prétendais que seule son sort me tracasse ? Non ! J’aime sa présence dans cette maison. J’ose à peine lui confier les raisons de la colère de ma femme. Que dire ? Elle prétend que tu es amoureuse de moi et que je ne suis pas non plus insensible à ton charme ? Ce serait une véritable catastrophe, le moyen idéal pour que fuie ma protégée. Alors, j’ai haussé les épaules. «Toujours pour les mêmes choses, je suppose.» La formule dit nous, mais ne raconte rien. Elle est bien plus équivoque que les sourcils levés de Raelyn. Décidément, elle n’aime pas mon épouse… et cette dernière le sait. Se pourrait-il qu’elle mélange tout ? Qu’elle confonde l’objet de sa jalousie ? A-t-elle peur que je sois aimée d’une autre ou ne supporte-t-elle pas que, pour une fois, elle ne remporte pas les suffrages ? Le vit-elle comme un échec ? Je n’exclus pas cette possibilité. Je la trouve même rassurante finalement : elle ne m’implique. Dès lors, j’accepte pour la pizza et le film. Je fais fi des vêtements que porte celle que j’ai longtemps pris pour une gamine et qui l’est de moins en moins parce qu’ils me font sourire d’une étrange façon. J’accepte sans la moindre arrière-pensée, tout comme j’avoue, avant de grimper l’escalier, que je la préfère à mes côtés qu’à des kilomètres. Ce que ça signifie ? Je m’en fiche. Est-ce que ça a de l’importance quand Raelyn me surprend en se jetant dans mes bras ? Qu’est-ce qui compte le plus ? Que je les referme machinalement autour d’elle et que j’embrasse son front ? Est-ce que c’est détenteur d’un message particulier ? Est-ce que je dois me méfier ? En ai-je seulement envie ? «Ne me remercie pas. Pas même pour la pizza, c’est ton idée.» Je la taquine parce que je ne suis pas bien dans mes propres baskets. Elle m’émeut et, mes mains entourant ses joues pour cadenasser son regard au sien, je le trouve diablement ensorcelant, bien trop pour mon propre bien, sauf que je n’arrive pas à détourner les yeux. N’est-ce pas à moi à exprimer ma gratitude qu’elle ne soutienne pas le bleu des miens ? «Et j’aime l’idée qu’on mange sur la table basse. Prépare des serviettes… mais pas d’assiettes, ça marche ? » Je m’essaie à la légèreté, mais sous ma douche, je me sens lourd, lourd de peine et de culpabilité. Je m’en assainis en me persuadant qu’il n’y a rien de mal à me comporter comme un ado au moins pour un soir. Dans le fond, un soupçon de peur m’étreint et, un ado, quand il flippe, il est sage, beaucoup trop sage parfois. Qu’ai-je à craindre ? Le choix du film ? «Tu aimes ça, les films d’horreur ? » ai-je demandé à ma compagnie du soir. Vêtu d’un survêt, j’essuie encore de ma serviette mes cheveux humides. «Moi aussi et...» Sarah déteste ça, mais inutile de charger la mule. Elle ne s’en ira plus à l’eau si elle est trop pesante. «On attend les pizza où on commence ? » Apparemment, elle est impatiente : tout est prêt. La table est dressée du strict minimum, le DVD est dans le lecteur et la brunette a déjà la télécommande dans la main. Je n’ai plus qu’à m’asseoir pour que commence cette soirée d’épouvante et, au terme des cinq premières minutes, je me souviens ô combien l’ambiance de Silent Hill est oppressante. Curieux, j’ai jeté un regard sur la jeune femme concentrée sur l’écran et, idiot parmi les hommes, j’ai hurlé un “bou” en la secouant par les épaules. Sa réaction ne vaut-elle pas un éclat de rire et, au passage, quelques excuses ? «J’avoue. C’était téléphoné ! Mais, ça a fonctionné... » Peut-être un peu trop : je suis sous le charme malgré moi, malgré ma conscience. Je cache cette évidence en fermant un rideau opaque sur cette pensée malsaine.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 10 Nov 2021 - 20:54 | |
| All the things we could have been - Chapter #3 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Toujours pour les mêmes choses, je suppose. » Tout à l’heure, lorsque nous étions à la ferme de ses parents, il a été plus causant. Son mutisme me persuade d’une chose : certains des reproches de Sarah me concernaient, sans quoi, il m’aurait confié leur teneur. Plutôt que d’être scandalisée ou effrayée, je suis ravie : je réveille chez elle quelque chose qui la titille au point de se disputer avec son mari et cela peut être que bon signe pour moi ou, à défaut, mauvais signe pour leur mariage. Dans tous les cas, je prends.
Lui tomber dans les bras n’était pas prémédité. Tout n’est pas que calcul dans mon attitude, au delà du fait que je suis sincèrement attiré par lui, je lui suis attachée et reconnaissante parce qu’il me donne l’impression d'exister aux yeux de quelqu’un d’autre pour la première fois depuis longtemps, peut-être même depuis toujours. Alors, ”merci”, c’est la seule chose que je parviens à articuler. Je n’ai jamais été très douée pour exprimer ma reconnaissance, je la montre mieux avec des regards et des gestes et, le sien, ce baiser qu’il dépose sur mon front, je ne sais qu’en penser. C’est le témoignage d’une profonde affection. Sort-elle du domaine amical ou fraternel ? Me perçoit-il comme une femme, maintenant que j’ai repris des couleurs et, surtout, que je ne flotte plus complètement dans mes vêtements ? Lorsqu’il prend mon visage en coupe pour me faire relever les yeux, je soutiens son regard de mes billes de jade. Je l’observe à la recherche d’un indice et je crois en voir un, il me relâche, gêné, presque troublé. « Ne me remercie pas. Pas même pour la pizza, c’est ton idée. Et j’aime l’idée qu’on mange sur la table basse. Prépare des serviettes… mais pas d’assiettes, ça marche ? » J’esquisse un sourire et, alors qu’il disparaît à l'étage, je l'observe, une main posée sur la rampe d’escalier. Comment le prendrait-il si je le rejoignais ? Je secoue la tête et chasse l’idée de mes pensées : il est bien trop tôt pour agir de la sorte et ma fierté se remettrait mal d’un rejet. Patience, donc.
A la place, je prépare mon second acte : un film en sa compagnie, de préférence un qui me donnera une excuse pour venir chercher du réconfort tout contre son torse. « Tu aimes ça, les films d’horreur ? » Je hoche la tête, amusée. « Ça me détend. C’est étrange non ? » Je ne suis pas une grande cinéphile - je ne suis même pas une cinéphile du tout, mais j’ai toujours constaté que l’horreur avait cet effet apaisant sur moi. Tout y est tellement trop gros, moins brutal et sale que les horreurs de la vraie vie. « Moi aussi et... » « …Et elle non. » Je le devine à sa grimace. Sarah doit aimer le cinéma d’auteur ou les grands classiques. Elle ne regarde certainement que des films bien pensants, certainement pas ceux du genre massacre à la tronçonneuse. « Qu’est ce qu’elle est chiante ! » Je m’exprime avec une touche d’humour et une louche d’innocence. Je n’ai pas besoin de mentir : elle l’est à mes yeux. C’est le fait de le pointer du doigt qui n’est pas tout à fait innocent de ma part. « On attend les pizza où on commence ? » - « On commence ? Si tu sursautes quand le livreur frappe à la porte, je pourrais te donner un gage, n’importe lequel. » Va-t'il me trouver enfantine à trouver du plaisir dans ce genre de défi ?
Le film commence et, prise par l’intrigue, je me fais prendre à mon propre jeu. Je m’appuie de mes coudes sur mes genoux et je penche tout mon corps vers la télévision, ce dont il profite pour m’agripper les épaules. Il m’arrache un sursaut, un cri que je retiens mal, et mon cœur bat à mille à l’heure. Pour me venger, j’attrape un coussin du canapé qui me tombe sous la main et je le frappe de toutes mes forces. « J’avoue. C’était téléphoné ! Mais, ça a fonctionné... » Je dois bien l’admettre, c’était prévisible et pourtant il m’a eue. Pas vexée pour deux sous, j’explose d’un rire un rien enfantin et, alors qu’il se protège de ses avant bras pour éviter les coups de coussins que je tente de lui mettre, je tente d’en attraper un pour l’immobiliser et l’atteindre. Dressée sur mes genoux, je me débats avec lui sans même réaliser la proximité physique entre nous et, lorsque la sonnerie de la porte retentit dans l’appartement, elle me surprend presque plus brutalement que ses bêtises à lui : elle me tire de cette euphorie transitoire et je me demande quel effet je lui fais, les cheveux en bataille et le corps presque entièrement penché contre le sien. Je me redresse un rien trop tard pour prouver mes bonnes intentions : le troubler ne me dérange pas, bien au contraire. « Je vais aller les chercher. » J’attrape le billet qui trône sur la table et je me dirige vers la porte. Je confie sa paye au livreur avant de refermer la porte et de déposer les pizzas encore fumantes sur la table basse. Me rassied à une distance raisonnable de lui, mais un peu plus près que lorsque nous avons commencé le film. Lorsque je croque dans ma première part, je m’affale au fond du canapé. « Tu peux pas dire que c’est pas meilleur que n’importe quel ragoût. » Mes deux mains tenant ma part, je joue à la plus maligne en évoquant la cuisine maison de Sarah. Dans les faits, je ne m’en plains pas. Aujourd’hui, n’importe quel argument est recevable pour pointer du doigt l’austérité de la rousse. « Et arrête de m’empêcher de regarder le film. » Pour peu, je lui tirerais la langue. A la place, je me contente de lui adresser un regard conquérant et espiègle, avant de continuer à picorer ma première part de pizza, les yeux rivés sur l’écran mais bien trop consciente de la présence du militaire à mes côtés.
- :
|
| | | | | | | | All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3) |
|
| |