| pumped up kicks | léolie ua #2 |
| | (#)Dim 10 Oct 2021 - 23:13 | |
| La porte des coulisses donne sur une partie des vestiaires. Cet endroit sombre pue atrocement la transpiration et Léo s'étonne que personne n'ait eu l'idée de s'y cacher. Défraichit, ces vestiaires abritent certainement plus de préservatifs usagés que les poubelles d'un club gay - s'il devait y avoir un club gay dans cette ville. Le jeune homme entre en premier, balais dans une main et pistolet à clous dans l'autre. « Si c'est ouvert de l'autre côté, on est sauvés. » Et ainsi, ils pourront contourner le tueur. Les vestiaires donnent sur les couloirs et ils sont plutôt petits. Après tout, les sportifs s'entraînent désormais dans un bâtiment tout neuf. Eux ont le droit à leurs installations parfaites alors que les artistes n'ont droit qu'à de vieilles planches et à de vieux bancs. Mais après tout, Léo ne peut pas se plaindre. Lui aussi, il court sur cette piste refaite à neuve. Il est d'ailleurs certain d'avoir déjà vu Charlie dans les gradins...
Une fois la porte doucement poussée derrière eux - et Dieu seul sait qu'elle grince - Léo dépasse Charlie. « Pourquoi t'as un couteau dans ton casier ? » qu'il lance en avançant vers la porte de l'autre côté du vestiaire. C'est vrai, la question est légitime. Le règlement du lycée indique bien que les élèves n'ont pas le droit de se déplacer avec ce genre d'objet sur eux. Est-ce qu'elle se sent menacée ? Est-ce qu'elle serait... Peut-être plus que simplement Charlie ? Mais le couteau semble propre. Elle ne peut pas être la meurtrière, non, pas alors qu'ils sont enfermés ensemble dans des vestiaires qui sentent la sueur.
La main de Léo se pose sur la poignée qui mène aux couloirs... et elle est malheureusement fermée. Il y a des lustres que plus personne ne passe par ici, tous vont dans les coulisses pour accéder à ces vestiaires là. Le jeune homme tourne la tête vers Charlie, un regard agacé accroché aux yeux. « Elle est trop rouillée, je pense. Ou peut-être qu'ils l'ont scellée mais c'est bizarre, je suis sûr qu'elle était ouverte. » Ou alors peut-être est-ce le tueur qui l'a refermée sur eux, comme une plante mortelle et carnivore referme ses feuilles sur des mouches. « Il faut qu'on trouve un gros truc pour l'enfoncer. »
@charlie ivywreath |
| | | | (#)Lun 11 Oct 2021 - 10:39 | |
| Les vestiaires ne donnent déjà pas envie de jour, mais c’était sans compter sur leur allure de nuit, les bancs éclairés à la lumière de la lune et la transpiration suintant de chaque recoin. Charlie doit se retenir pour ne pas venir se pincer les narines ; la priorité est ailleurs, de toute évidence. Léo est armé de son balais et de son pistolet à clous, elle n’a encore que son ballon de basket en guise d’arme à portée. Le couteau, lui, est bien rangé et caché. « Si c'est ouvert de l'autre côté, on est sauvés. » Ça ne sera pas ouvert. Ce serait trop simple, trop beau, trop facile : ça ne sera définitivement pas ouvert. Elle ne dit rien mais n’en pense pas moins, la gorge serrée. Avant, dans d’autres circonstances, elle était heureuse de retrouver Lucas ici. Aujourd’hui, elle ne rêve plus que de s’enfuir et de courir le plus rapidement : pour se venger au plus vite. « Pourquoi t'as un couteau dans ton casier ? » La question est légitime mais elle entend une certaine dose de peur dans sa voix, laquelle n’a rien à voir avec les circonstances. Il doute d’elle, et c’est sûrement légitime, mais elle ne cherchera pas à lui faire penser le contraire. “Au cas où. On est trop imprégnés de la culture américaine pour qu’un gamin n’ait pas idée de venir faire une tuerie.” Finalement, elle n’avait pas si tort que ça, à en juger par la façon dont ils occupent désormais leurs soirées et traquent un tueur avéré (ou sont traqués par un tueur avéré ?)
Son souffle se coupe lorsqu’il dépose sa main sur la poignée de porte, comme si cela allait les aider à être plus discrets. Lorsque ses yeux croisent ceux du brun, elle hoche de la positive pour lui donner du courage (et à elle aussi). « Elle est trop rouillée, je pense. Ou peut-être qu'ils l'ont scellée mais c'est bizarre, je suis sûr qu'elle était ouverte. » - “Les portes du gymnase étaient fermées. C’est pas une coïncidence.” Le tueur a tout préparé, de toute évidence. C’est un jeu pour lui, et ses proies sont comme des rats en cage : incapables de s’échapper, ils courent dans tous les sens et s’épuisent. Mais eux, ils ne se laisseront pas avoir. Pas comme ça, pas aussi facilement. « Il faut qu'on trouve un gros truc pour l'enfoncer. » Bon plan. Elle croit. Elle espère, en fait. “Ouvre tous les casiers, on va bien trouver quelque chose.” Autre que des magazines porno et des préservatifs, c’est ce qu’elle veut dire. Quelque chose d’utile. “Lucas me disait toujours que les gars gardaient des trucs improbables dans leurs casiers et - oh, une boule magique.” Pourquoi Boyd a une boule magique serait une question intéressante, sans doute, mais Charlie passe déjà à la suivante : est ce qu’elle fonctionne ? "Viens voir !" Elle ne peut que dire la vérité.
win - "le numéro 23 te portera chance" ils trouvent dans le casier une batte de baseball so close - "le numéro 17 te portera chance" oups, c'est là où le tueur se cachait fail - "méfie toi de tes amis" |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 11 Oct 2021 - 10:39 | |
| Le membre ' Charlie Ivywreath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Lun 11 Oct 2021 - 18:41 | |
| Le couteau, c'est louche. Personne n'a de couteau dans son casier excepté les psychopathes, les tueurs et les bouchers. Peut-être qu'elle a juste peur des germes des couteaux de la cantine, ce qui serait très légitime. Léo ne mange pas là-bas pour cette exacte raison. « Au cas où. On est trop imprégnés de la culture américaine pour qu’un gamin n’ait pas idée de venir faire une tuerie. » « Et bien dans d'autres circonstances j'aurais probablement dit que c'est une précaution inutile, mais... » Mais ils sont coincés dans des vestiaires qui sentent la sueur alors qu'un tueur rôde dans les couloirs du lycée. Un couteau ne sera probablement pas de trop, bien qu'il faille encore savoir s'en servir. Il sait courir, Léo, mais se battre c'est une autre histoire.
Léo a trop d'espoirs quand il pose sa main sur la poignée de la porte. Elle n'allait pas s'ouvrir, il ne fallait pas s'y attendre. « Les portes du gymnase étaient fermées. C’est pas une coïncidence. » Le jeune homme soupire, mâchoire serrée. Il déteste cette situation dans laquelle ils se retrouvent piégés. Revenir au gymnase est beaucoup trop risqué, maintenant qu'ils pensent que Brutus et sa bande ont été attrapés par le tueur. « Ouvre tous les casiers, on va bien trouver quelque chose. » Le brun s'exécute sans dire un mot. Dans les casiers, il trouve beaucoup de choses inutiles. Des vieilles chaussettes, des mégaphones poussiéreux, des livres et même un billet de banque. « Tu crois qu'on pourra soudoyer le tueur avec ça ? » Maintenant qu'ils sont coincés, le cynisme est peut-être la seule arme décente qu'il leur reste pour affronter cette horrible situation. « Lucas me disait toujours que les gars gardaient des trucs improbables dans leurs casiers et - oh, une boule magique. » Il y a un tueur dans le lycée alors, une boule magique, ça n'impressionne (presque) plus Léo. « Charlie, tu crois vraiment que- » « Viens voir ! »
Alors Léo s'approche, jette un œil à cette boule magique qui ne fait rien d'autre qu'être... plutôt inutile. « Elle capte mal. » Le sourire mutin sur le visage de Léo disparaît bien vite au profit d'une mine surprise. En effet, cette dernière se brouille pour laisser apparaître une phrase très énigmatique. Les sourcils froncés, Léo dévisage Charlie. « C'est des conneries, on va pas se séparer parce qu'une boule dit qu'il faut le faire. » C'est alors qu'un bruit résonne dans le couloir et Léo attrape Charlie par le coude pour la tirer à l'abri des casiers. Ils sont assez grands pour qu'ils puissent s'y cacher à deux. « Il arrive. »
yay - c'est le tueur mais il n'a entendu personne dans la pièce. il se contente d'enlever son masque et de reprendre son souffle, laissant Charlie et Léo découvrir son identité. meh - c'est le tueur blablabla personne dans la pièce. Charlie et Léo ne découvrent pas son identité. nay - TIME TO FIGHT le tueur sait qu'il y a quelqu'un dans la pièce et il n'est pas très content. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 11 Oct 2021 - 18:41 | |
| Le membre ' Léo Ivywreath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Lun 11 Oct 2021 - 22:46 | |
| « Et bien dans d'autres circonstances j'aurais probablement dit que c'est une précaution inutile, mais... » Mais maintenant, il est sûrement bien content d’avoir Charlie et son couteau à ses côtés. cqfd.
Mefie toi de tes amis. Le regard de la jeune femme dévie lentement vers Léo, une musique oppressante en fond sonore. Elle n’a plus aucun ami désormais, il est le seul, et elle doit apparemment s’en méfier. Une boule de cristal (même sans cristal) ne pouvant mentir, sa parole fait foi et Charlie, elle, a peur. Pour la première fois, elle se rend compte de la gravité de la situation et du fait que sa vie soit en jeu et en danger. Elle n’a pas le temps de cacher le message qu’il a déjà rappliqué, plus vif que l’éclair. « Elle capte mal. » Elle hoche de la tête mais pense le contraire. Maintenant, ils ne sont plus réellement dans la même équipe. « C'est des conneries, on va pas se séparer parce qu'une boule dit qu'il faut le faire. » Ouais, ouais. Elle ne dit rien, incapable de réellement cacher ses sentiments et tous les aprioris qu’elle peut soudainement avoir au sujet de l’homme qu’elle aime. Et si finalement il était le tueur depuis le début et qu’elle n’était que son jeu ?
Rapidement, toutes ses hypothèses sont relégués à plus tard lorsque des bruits de pas se font entendre. Léo est le plus rapide, il les fait se cacher dans un casier dont ils ne peuvent voir que quelques centimètres sur l’extérieur. « Il arrive. » Ça, bizarrement, elle aurait pu le deviner même sans lui. Dans l’euphorie du moment, pourtant, le tueur n’est déjà plus sa priorité, pas alors qu’elle et Léo se retrouvent si proches l’un de l’autre et qu’il n’a littéralement aucun moyen de s’échapper. “Léo, je voulais te dire...” Elle murmure aussi bas que possible : il n’aura de toute façon aucun mal à l’entendre. “Depuis le premier jour en huitième année, je...” Ses yeux passent du bleu des siens au noir du casier, vérifiant que les bruits de pas ne se rapprochent pas de trop. Il est dans la même pièce qu’eux mais il y a encore beaucoup de casiers et d’endroit où se cacher : ils ont du temps devant eux. Elle a du temps pour lui dire ce qu’elle ressent. C’est maintenant ou jamais. “je t’aime, c’est ça que je voulais te dire, et si on doit y passer ce soir, je voulais que tu le saches.” Et en parlant d’y passer, c’est le bruit d’une hache qu’on entend s’abattre sur chaque casier, un à un, remontant petit à petit jusqu’à eux. Ils n’ont plus beaucoup de temps. |
| | | | (#)Lun 11 Oct 2021 - 23:13 | |
| Mais le tueur arrive et ils n'ont plus le temps d'épiloguer. Soudain, ils se retrouvent tous les deux enfermés dans un casier. Si le tueur arrive, c'est que Léo et Raelyn ne s'en sont pas débarrassé. Pas vraiment, en tout cas. L'acide, ça ne détruit pas complètement les tueurs fous. Dommage. « Léo, je voulais te dire... » Léo fixe ses yeux dans ceux de Charlie. Soudain, il repense à ce que lui a dit Raelyn. La raison voudrait qu'il demande à Charlie de se taire, mais pour une fois, il est prêt à écouter. Le tueur, lui, retourne un banc et puis un autre. Il a l'air passablement énervé et c'est logique. Quand on a du verre planté dans le dos et le crâne rendu chauve par une coulée d'acide, on ne fait généralement pas trop le fier. « Depuis le premier jour en huitième année, je... » Il sait très bien ce qu'elle va lui dire. Léo est trop bête pour l'avoir remarqué, voilà tout. Charlie était depuis le départ ce qui se rapprochait le plus de sa définition d'une amie. Voilà pourquoi. Quand la hache du tueur commence à s'abattre avec rage sur les casiers, Léo ne bouge pas d'un iota. Il écoute patiemment Charlie, pas concerné par le sort qui les attend. « je t’aime, c’est ça que je voulais te dire, et si on doit y passer ce soir, je voulais que tu le saches. » La stupéfaction peut se lire un instant sur ses traits, juste avant qu'il n'écrase ses lèvres sur celles de Charlie. Le bruit de la hache se rapproche mais Léo n'en a que faire. S'ils doivent mourir ici, ce sera ensemble.
Et pourtant, une ultime pulsion agite le corps de Léo. Il ne va pas mourir ici et surtout, il ne va pas laisser Charlie mourir ici. Ils sortiront d'ici ensemble et à tout prix. Et si elle doit être la seule à en sortir, alors, tant pis. « Fais pas de truc héroïque. Trouve une sortie. Tire-toi. » D'un coup d'épaule, Léo enfonce la porte du casier en même temps qu'il se précipite contre le tueur. Ce dernier, surpris, ne repousse pas le jeune homme. Les deux adversaires roulent ensemble sur le sol poussiéreux. Léo finit par essayer de l'atteindre de ses poings mais la tâche est difficile. Par deux fois, ses poings touchent ce visage couvert d'acide - par sa propre faute - et il se déteste soudain d'avoir eu une idée si capillotractée. Le verre dans le dos, ça suffisait.
Le tueur a bien plus de force que cette brindille de Léo et, soudain, il donne un coup qui désarçonne ce dernier. Alors qu'il est occupé avec le jeune homme, il n'a probablement pas vu Charlie. Léo non plus ne voit plus Charlie. Même s'il tente de se protéger avec ses mains, le tueur a repris l'ascendant. Il abattra bientôt sa hache sur le crâne de Léo et alors, il en sera fini du petit rebelle aux cheveux bouclés. Fini, pour de bon. |
| | | | (#)Lun 11 Oct 2021 - 23:29 | |
| Gamine, elle avait déjà rêvé de choses plus romantiques qu’un simple « Fais pas de truc héroïque. Trouve une sortie. Tire-toi. » pour répondre à une déclaration d’amour faite dans la panique littérale, alors qu’ils peuvent tous deux mourir à chaque instant. Au moins, elle aura un temps pu déposer ses lèvres contre celles de Léo, à défaut que cela puisse réellement être appelé un baiser. A dix-huit ans, elle sait à quoi cela ressemble, et cela ne peut pas se résumer à leurs lèvres posées les unes contre les autres. L’argument du tueur à leur trousse l’aide à trouver une bonne excuse à ce comportement, pourtant.
L’élan de courage du brun a tout pour surprendre Charlie qui ne sait soudainement plus quoi faire, ayant déjà oublié tout ordre et conseil donné par son ami. Terrifiée, elle le regarde se battre avec le tueur défiguré, figée sur place. La scène lui glace le sang, ou peut être que c’est la seule vue du tueur qui s’en charge - elle ne sait pas quoi penser de tout ceci. Il ressemble à un mélange de tous les méchants de films d’horreurs réunis et le pire dans tout ça, c’est qu’il est en train de s’en prendre à l’homme qu’elle aime et, surtout, d’avoir l’avantage sur lui. Pour Léo, elle doit faire quelque chose. Pour lui, elle se remet en quête d’une arme quelle qu'elle soit, oubliant tout possibilité de stupide fuite. Elle ne l’abandonnera pas.
Soudain, l’illumination. La boule de cristal ou de bowling, peu importe le nom qu’elle aura. Elle fera office d’arme, surtout si Charlie parvient à se faufiler derrière le tueur pour avoir un angle de tir assez précis et, surtout, une faible distance entre eux pour pouvoir lui asséner le coup de toutes ses forces : ce qu’elle fait. Aussitôt l’homme tombe au sol, inerte, une plaie béante sur le coin de son crâne déversant déjà bien trop de sang au sol pour qu’elle n’ait à s’interroger sur son sort. L’arme du crime tombe à ses côtés alors qu’elle court rapidement auprès du brun pour le prendre dans ses bras, les larmes plein les yeux. “Tu vas bien ? Il ne t’a pas fait mal ? C’est fini, tu crois ?” |
| | | | (#)Lun 11 Oct 2021 - 23:50 | |
| Peut-être que c'est ainsi que ça doit finir. Léo, le crâne écrasé contre le sol. Charlie, sauve. Elle aura de jolis enfants avec Lucas. Elle deviendra quelqu'un de bien. Le lycée deviendra que Ivywreath Memorial, en mémoire du héros qui a eu le tueur. Le futur s'annonce rayonnant pour Léo le mourant qui tente comme il peut de lutter contre son agresseur, à coups de pied et de poings. C'est alors que Charlie joue les héroïnes. Elle n'a pas écouté les recommandations de Léo et c'est tant mieux. D'un grand coup, elle abat sa boule de cristal - qui est-ce qui disait qu'elle ne servirait à rien, déjà ? - sur le crâne du psychopathe à la hache. Ce dernier s'étale sur Léo dans un grand soupir. Sa hache tinte sur le sol et soudain, le silence se fait dans la pièce. Plus rien ne bouge sinon Léo, qui tente de faire rouler celui qui gît face contre terre. Le jeune homme s'en dégage dans un râle. Tout son corps est meurtri et il ne fait pas le fier. Léo est couvert de sang - mais pas de son propre sang, semble-t-il. Ou peut-être que l'adrénaline lui fait croire qu'il n'est pas blessé ? Il n'a pas le temps de s'interroger que Charlie est de nouveau à ses côtés. « Tu vas bien ? Il ne t’a pas fait mal ? C’est fini, tu crois ? » Elle l'empêche un peu de respirer mais ce n'est pas grave. Il accueille son étreinte avec soulagement. Ses bras meurtris se serrent même autour des épaules de la jeune femme.
« C'est fini. Tout va bien. » Ses doigts ensanglantés filent se perdre dans les cheveux de la blonde et la voilà bientôt couverte de sang, elle aussi. Sourire aux lèvres, Léo reprend sa respiration avant de pouvoir lui offrir un véritable premier baiser. A côté d'eux, le tueur ne respire plus. Léo peut sentir l'odeur de son sang poisseux monter dans la pièce mais fort heureusement, cette puanteur âcre est recouverte par la douce effluve du parfum de Charlie. « T'as été brillante. Pourquoi elle disait un truc pareil, alors, ta boule de cristal ? » Méfiez vous de vos amis. Sans se détacher de Charlie, Léo soulève le masque derrière lequel se trouve... Lucas, le petit ami de Charlie. Ex-petit-ami ? Léo ne peut que retenir un cri choqué. Ses mains retrouvent le visage de sa partenaire. « Regarde moi. Tout va bien. Ce connard te méritait pas. T'as vu ce qu'il a fait ? » A des kilomètres en train de jouer un match, hein ? Non, ce type avait prévu son coup. Il s'est trouvé un alibi assez solide pour mieux revenir perpétrer ses meurtres. C'est un fou. Un fou dont Charlie est désormais libérée.
Quelques minutes suffisent à Léo qui finit par se relever. Ses doigts enserrent ceux de Charlie. Ils filent vers la liberté. « Si jamais y'en a d'autres, on ne joue pas les héros. Je refuse de te perdre. » Non, il ne la perdra plus jamais, c'est juré. |
| | | | (#)Mar 12 Oct 2021 - 0:07 | |
| Le sang qu’avait Léo sur lui se transfère peu à peu sur la robe et le torse de Charlie sans qu’elle n’en ait rien à faire, pensant naïvement que la chaleur qu’elle ressent n’est que celle du brun. Elle l’espère fort, très fort. « C'est fini. Tout va bien. » Le tueur fou est mort et Léo est sauf, c’est la seule fin qu’elle trouve appréciable et qu’elle accepte comme réalité. Les autres, elle s’en moque. Tout ce qu’elle regrette, finalement, c’est de ne pas avoir utilisé son couteau pour lui transpercer le crâne une bonne fois pour toutes. Pourtant, elle en est certaine : il ne respire plus. Son visage se dégage de son torse pour lui murmurer quelques mots. “Tu m’as tellement fait peur.” Et, enfin, ils partagent leur premier baiser, Charlie pressant doucement ses lèvres contre les siennes alors que ses doigts glissent contre son cou. « T'as été brillante. Pourquoi elle disait un truc pareil, alors, ta boule de cristal ? » Elle était cassée, sûrement. De la pure camelote comme on en trouve de partout ; elle aurait dû s’en douter.
Et pourtant, son coeur s’arrête lorsque Léo retire le masque du tueur : Lucas. Son Lucas. Son ex. Lucas, juste Lucas. Lucas le tueur. Une main contre sa bouche sert à en étouffer le cri, elle n’a pas de mot assez fort pour décrire ce qu’elle ressent. « Regarde moi. Tout va bien. Ce connard te méritait pas. T'as vu ce qu'il a fait ? » Il tente de capter son attention mais n’y arrive pas, les yeux de la jeune femme refusant de se détacher de la scène sous ses yeux. Elle a tué son propre ex-petit-ami. Il a essayé de la tuer avant ça, et Léo avec. Et durant des années, elle a vécu à ses côtés. Son corps est parcouru de frissons, ses mains se resserrent contre le costume de Léo. “Heureusement que tu étais là. Merci, merci pour tout.”
« Si jamais y'en a d'autres, on ne joue pas les héros. Je refuse de te perdre. » - “Et moi aussi, alors ils ont pas intérêt d’essayer de te tuer.” Parce qu’à l’avenir, c’est bien son couteau qu’elle utilisera directement. |
| | | | | | | | pumped up kicks | léolie ua #2 |
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