| | | (#)Lun 11 Oct - 3:18 | |
| Raphael connaissait la chambre de Molly par cœur, à présent. Si la première journée il avait été libre de bouder dans tous les coins de l’appartement, il avait rapidement été obligé de s’enfermer là où il pourrait pleurer sans que Kieran ne le voit. Le garçon s’était absenté la première journée, quand Billy avait rendu visite à son frère (il a un frère maintenant) pour lui présenter quelques photos qui lui avaient levé le cœur. Il avait cherché son identité dans le couloir, dans la salle de bains, dans la chambre de Kieran même, avait laissé ses mains toucher à des objets qui ne lui appartenaient pas, avait joué avec les ossements de l’étrange squelette en plastique dans le coin de la pièce. Il avait même cru pendant un instant qu’il lui avait brisé la mâchoire : il avait cependant trouvé un moyen de l’emboiter à nouveau en-dessous du crâne sans faire de dégâts.
La deuxième journée, il avait été obligé de trouver refuge là où Kieran ne pourrait pas l’entendre. Il n’avait pas vraiment pris le temps de découvrir la chambre de Molly avant ce moment-là et il s’était surpris à analyser sa garde-robe avec les yeux du styliste qu’il n’était pas. Dans le dernier tiroir de son armoire, il avait trouvé une panoplie de cosmétiques qu’il n’avait pas osé toucher. Il les avait seulement regardés avec une lueur curieuse dans le regard.
La troisième journée, en compagnie d’un énième bol de soupe instantanée et d’une pile de mouchoirs qui avaient essuyé ses larmes, il ose prendre un petit tube de mascara noir, à en juger par la couleur de l’emballage. Il dévisse le bouchon et le tire pour en sortir une sorte de petit pinceau en forme de cône. Il en hume le parfum, plisse le nez, puis relève les yeux vers le miroir posé sur le dessus du meuble. Ses yeux sont rougis par la peine, ses joues par la colère. Il a l’impression de ne plus savoir qui il est. Depuis qu’il sait que sa mère existe encore quelque part, trop près de lui, une boule dans la gorge l’empêche de s’exprimer convenablement. Elle a élevé un autre petit garçon qui n’était pas lui. Elle l’a abandonné pour tenter une seconde fois de devenir une mère. Elle n’a pas voulu de Raphael, il était une sorte de brouillon, d’esquisse au graphite, qu’elle aura fini par jeter à la poubelle pour recommencer à zéro. Comme le fait Kieran lorsqu’il n’est pas fier de son œuvre.
Il sent son souffle réverbérer contre le miroir et caresser ses propres lèvres. Il soulève le petit bâton noir pour le poser en-dessous de la courbe de ses cils et, aussitôt, sa tête se recule de quelques centimètres. La sensation est étrange, semblable à la promesse d’une blessure douloureuse. Pourtant, il tente à nouveau de glisser le petit cône et ses cils prennent une teinte sombre. Il le trempe dans la bouteille pour le couvrir de mascara et recommence une fois, deux fois, trois fois, avant de changer d’œil pour répéter le mouvement que sa main apprivoise lentement. Lorsqu’il termine de maquiller ses yeux, il louche en observant son reflet. Il ne se reconnait toujours pas.
Qui est-il ? Que doit-il faire pour se trouver ? Il est perdu. Alors il se met en colère comme lorsqu’il avait huit ans et de la lave dans les tripes. Il sent ses yeux se gorger d’eau et ça lui brûle lorsque l’encre noir couvre ses iris. Des larmes charbon coulent le long de ses joues alors qu’il ne pensait plus pouvoir pleurer à force de se vider de toute son eau. Il replace le tube de mascara à sa place et ferme trop vivement le tiroir de l’armoire : un minuscule tremblement de terre secoue le miroir et il se renverse vers l’avant pour éclater en mille morceaux argentés sur le sol. Le vacarme est immense et le premier réflexe de Raphael est de sauter sur le lit pour ne pas poser le pied sur une pointe coupante. « C’est ri-en ! » Il hurle, sa voix qui se casse au milieu du deuxième mot. Kieran a certainement entendu. Le danseur tend l’oreille et se crispe lorsque sa théorie est confirmée : les pas de Kieran se font rapides et de plus en plus forts lorsqu’il approche de la chambre dont la porte a été fermée. Aussitôt, Raphael essuie ses yeux trempés mais le mouvement multiplie les dégâts : ses mains ainsi que ses poignets se retrouvent peints de noir. Un seul regard dans l’un des morceaux triangles du miroir cassé lui hérisse le poil : il ressemble à un raton-laveur en pleine dépression.
@Kieran Halstead |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
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@RAPHAEL ELLY & KIERAN HALSTEAD ⊹⊹⊹ I breathe in hard, Don't speak, 'cause it's like a bitter pill. You blow my mind, It makes my heart beat. (FORTITUDE VALLEY, LOGEMENTS).
Tu peux le faire, Kieran, allez.
C’est ce que je lui répète depuis une bonne dizaine de minutes, alors que le dessinateur est adossé au meuble de la cuisine, le regard fixé sur la porte de la chambre de Molly, devenue sanctuaire de Raphael depuis peu. Le blond s’est enfermé un jour, puis un autre, puis un troisième ; un comportement qui n’a rien d’anodin pour son ami (vraiment ?) qui s’inquiète. Une tasse de thé dans les mains depuis tout autant de minutes qu’il ne fixe la porte, il en vient à se brûler le bout des doigts à force de tergiverser, alors que les choses pourraient être bien plus simples. Il suffit d’entrer, Kieran et de lui demander les raisons de sa peine. Mais si notre protagoniste tend à ne pas se penser le centre du monde (c’est même tout l’inverse, lui qui ne rêve que de s’effacer), c’est le cas à cet instant alors que les rapports avec Raphael n’ont rien de naturels depuis leur retour anticipé de ce road-trip ayant viré à la catastrophe. Depuis, il imagine que toutes les peines causées à Raphael sont liées de près ou de loin à lui et ce n’est pas une question d’égo démesuré, mais de faits : difficile d’oublier le regard désemparé que son ami lui a lancé lorsqu’il a compris que ce baiser échangé n’avait pas eu la même valeur pour l’un que l’autre (vraiment ?) et que les sentiments n’étaient pas partagés (toujours pas ?). Les vaines tentatives du plus vieux pour remonter le moral du plus jeune n’ont pas eu un grand succès et n’ont réussi à apaiser les tensions qu’une poignée de minutes avant que la gêne ne revienne d’elle-même lorsque leurs deux corps ont eu le malheur de se frôler (c’était vraiment par inadvertance, Kieran ?). Depuis, c’est à nouveau le silence et les regards évités qui règnent dans cet appartement. Raphael fuit et Kieran, lui, essaie de passer du temps avec lui par tous les moyens ; même quand la situation ne s’y prête pas, comme aujourd’hui. Si Raphael s’isole ainsi, c’est qu’il en a besoin. Si Kieran force sa présence, c’est parce qu’il en a besoin aussi, même s’il mentira en prétextant qu’il ne s’agit que d’une sincère et innocente bienveillance (elle est sincère, elle n’a rien d’innocente).
Un bruit sourd résonne dans la chambre et c’est d’abord un soulagement qui s’empare de notre protagoniste, ravi d’avoir l’excuse parfaite pour s’immiscer dans l’intimité de Raphael, bien vite mal à l’aise à cette idée alors que l’inquiétude reprend le dessus : qu’est-ce qu’il se passe là-dedans ? Sa tasse en mains, il s’approche de la porte, son plan mis à mal par la voix de Raphael qui résonne derrière la porte : « C’est ri-en ! » Cette même voix qui lui fait comprendre que c’est loin d’être rien quand il en oublie sa réserve et finit par frapper contre la porte, entrouvrant celle-ci sans y être invité. C’est bien, Kieran, tu progresses. Tu te fais violence pour imposer ta présence et tu pourrais le faire au-delà des murs de cet appartement, tout comme il serait temps d’y voir l’élément qui met en avant l’aisance que tu ressens en compagnie de Raphael, contrairement à ce que la situation laisse penser. « Raph... » Il s’annonce doucement, lèvres pincées, gêné de s’inviter de la sorte. Son regard se pose d’abord sur les débris au sol, avant de se reporter sur la silhouette recroquevillée de son ami sur le lit. « Ça va ? » Il ne parle que de son physique, à cet instant, le besoin de s’assurer qu’il ne s’est pas fait mal, alors qu’il s’approche doucement, sa tasse tendue. « Tiens, je crois que t'as oublié qu’il faut t'hydrater de temps en temps. » Il souligne avec un rire nerveux. Il ne sort pas de cette chambre, il va finir par se dessécher s’il continue ainsi. Son regard finit par détailler son ami avec plus d’intérêt et son visage se veut plus sérieux. « Il se passe quoi, Raphael ? » Dis-moi, s’il te plaît. Parle-moi, même si je suis le plus mauvais des amis et que je me flagelle tous les jours pour ça, parce que je n’en suis pas un. Parce que je ne suis pas sûr de vouloir en rester un.
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Dernière édition par Kieran Halstead le Mar 17 Oct - 17:14, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 8 Nov - 18:02 | |
| La tortue se recroqueville dans sa carapace et ne bouge plus. Elle enroule ses pattes autour de ses genoux et fixe ses pieds posés à plat contre le matelas enfoncé. Son cœur bat vite dans sa poitrine et rebondit contre ses tympans. Les battements couvrent presque la voix de Kieran qui ouvre doucement le battant de la porte en annonçant sa présence. Raphael préfère se cacher. Il dissimule son masque de raton-laveur derrière ses bras et hoche mollement de la tête. « Oui, ça v-va, t’inquiète. Le miroir a glissé. La chambre est certainement h-hantée. » Il tente d’user d’un peu d’humour mais le ton de sa voix n’est pas de la partie. Il relève très légèrement la tête en sentant la présence de son ami près de lui. Ses perles bleues et mouillées se posent sur la tasse qu’il lui tend et il réfléchit une seconde de trop avant de l’attraper d’une main peu assurée. « Tiens, je crois que t'as oublié qu’il faut t'hydrater de temps en temps. » Cette fois, il peut utiliser l’excuse du thé pour se cacher le visage. Il plonge ses lèvres dans le liquide devenu tiède mais il ne réagit pas. Kieran l’a fait infuser il y a plusieurs minutes déjà. Il comprend qu’il avait trainé à l’extérieur de la chambre un peu trop longtemps. Il préfère ne pas se poser plus de questions à ce sujet pour ne pas tirer les mauvaises conclusions qui lui détruiraient un peu plus. Raphael se sent minuscule lorsque l’autre garçon se met à l’analyser tel un mendiant en recherche de charité. Il se racle la gorge sans un bruit et déplie ses jambes pour plutôt se poser en tailleur sur le lit. Il préfère compter le nombre de morceaux de miroir sur le sol plutôt que de supporter le regard de pitié de Kieran. Une deuxième gorgée tiède roule le long de sa gorge et il grimace à peine malgré la saveur amère de la boisson. Il n’a jamais été un grand fanatique du thé, mais, encore une fois, c’est une information qu’il gardera pour lui-même. « Merci. Il est bon. » Délicieux, même, avec ce petit arrière-goût de pelouse fraichement coupée. « Il se passe quoi, Raphael ? » Naturellement, ses muscles se crispent et il se met à secouer la tête de droite à gauche pour rembobiner le temps et empêcher Kieran de poser cette question. Mais il n’est pas magicien, seulement danseur, alors la technique ne fonctionne pas et il se retrouve coincé dans un silence qui fait de lui le centre d’attention.
Il boit une troisième gorgée. C’est plus simple de s’hydrater que de parler.
« J’ai un frère. » Il finit par souffler sans énergie. Ce devrait être une bonne nouvelle, il en est conscient. Il partage le même sang qu’une autre personne à Brisbane. Il a de la famille. Plus qu’avant. Ils pourraient devenir les meilleurs amis du monde, se sacrifier l’un pour l’autre mais aussi se disputer le dernier cookie de la boîte. Hélas, Raphael n’a pas le cœur à accueillir positivement la nouvelle. « Je sais que je devrais m’en réjouir. Ma réaction est ridicule. » Il renifle et essuie à nouveau ses yeux, lâchant un minuscule juron imperceptible en tachant davantage sa main de noir. Il va certainement mourir avec ces coulis de mascara dans son visage. Une mort digne. Réalisant qu’il n’a pas donné assez d’informations à Kieran pour qu’il comprenne le motif de sa dépression passagère (et de sa crise de puberté retardée), il ajoute : « Ma mère est encore à Brisbane. C’est ce que ça veut dire. » Ils sont amis depuis longtemps. Le brun sait que Raphael a été élevé par deux pères et que sa mère est partie quand il était trop jeune pour se souvenir de son odeur. Mais, son visage, il n’a pas pu l’oublier parce qu’il revenait sans cesse sur les photos qu’il n’a jamais brûlées, fantasmant à l’idée de retrouver celle qui l’a contaminé avec sa passion pour la danse. « Elle a élevé un autre garçon. Elle m’a jeté à la poubelle et a préféré fonder une autre famille. » Il hausse les épaules pour faire semblant que ce fait ne l’affecte pas mais il n’est pas bien crédible, entouré de dizaines de mouchoirs, de morceaux de verres brisés et aussi cerné qu’un malade en phase terminale. À cet instant, il ne réalise pas qu’il a eu bien plus de choses que Kieran durant son enfance. Il n’a pas été abandonné dans une famille d’accueil, lui. Il s’en rendrait peut-être compte s’il n’était pas trop occupé à pleurer sur son sort comme un gamin auquel on a confisqué la collection de cartes Pokémons.
@Kieran Halstead |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
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ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
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| Il ne sait plus comment agir avec son ami, Kieran, mais ce n’est pas pour autant qu’il a la volonté de l’abandonner. Une part de lui, pourtant, songe au fait que ce serait bien plus facile de mettre un terme à cette amitié qui n’en est pas vraiment une. Du côté de Raphael, en tout cas, c’est évident. De celui de notre protagoniste, les choses sont bien plus compliquées et il lui est difficile de poser des mots sur la relation qu’ils entretiennent aujourd’hui. Il ne cherche pas non plus à le faire, car à chaque fois que je le mets devant son propre ressenti, il le fait taire, Kieran ; sans jamais m’offrir satisfaction. Il oublie qu’il ne s’en offre pas non plus à nier les choses ainsi et, comme toujours, il essaie de faire abstraction de ma voix. C’est le problème, quand le déni fait tant partie de sa personnalité que la vérité en devient difficile à entendre. Je ne sais pas exactement pour qui ce serait le plus facile, pour être honnête. Pour Raphael, de ne plus avoir l’homme qu’il prétend aimer sous les yeux ? Pour Kieran, qui n’aurait plus à se poser de questions sur le blond auquel il pense plus qu’il ne le devrait ? Comme souvent, il ne veut pas me répondre alors qu’il préfère reporter mon attention (et la sienne, surtout) sur l’essentiel : le fait que Raphael est enfermé dans cette chambre et ne va pas bien, sans réellement en comprendre les raisons. « Oui, ça v-va, t’inquiète. Le miroir a glissé. La chambre est certainement h-hantée. » Le plus âgé fronce les sourcils, sceptique face à cette annonce. « Pas que je sache, non... » C’était une plaisanterie, Kieran, je lui murmure alors qu’il se mord la lèvre face à sa méprise. « Ah, ah. » Il rit de manière forcée pour ne pas que la gêne qui les envahisse soit due au bide provoqué par Raphael, comme s’il était essentiel de remplacer un malaise par un autre.
Il lui tend sa tasse de thé et il se retient de l’interroger autant qu’il le souhaiterait. Ce serait mal venu face à l’évidente détresse de Raphael ; encore plus en prenant en compte le peu de conversations qu’ils ont partagé ces dernières semaines. Il ne peut décemment pas débarquer ainsi après des jours de mutisme en lui faisant passer un interrogatoire quant aux raisons pour lesquelles il est dans un pareil état. Mais ce n’est pas l’envie qui manque, Kieran, pas vrai ? « Merci. Il est bon. » « Hm, hm. » Allons, Raphael. Ce n’est pas ce qu’il veut savoir, fais un effort. Mais puisqu’il ne semble pas décidé à le faire, je donne la dernière impulsion pour que Kieran verbalise sa curiosité. Il le regrette très vite.
« J’ai un frère. » « Oh. » Il a besoin de quelques minutes pour enregistrer l’information. Ce n’est pas difficile pourtant, ça tient en quelques mots qui forment un fait : Raphael a un frère. Raphael a une famille et si en réalité, il en a toujours eu une, l’agrandissement de celle-ci provoque un malaise chez Kieran qu’il n’assume pas, pas plus qu’il ne sait comment réagir. Il devrait se réjouir ? Le plaindre ? Le féliciter ? « Je sais que je devrais m’en réjouir. Ma réaction est ridicule. » Il secoue la tête, Kieran, par la négative afin de faire comprendre à Raphael qu’il n’est pas ridicule. Il commence à assembler les pièces du puzzle, aussi, en comprenant que son ami n’est pas réjoui par cette annonce et qu’il ne doit pas l’être non plus, question de solidarité. Il ne connait pas ledit frère, pas plus qu’il ne connaît toute l’histoire, mais il se range évidemment du côté de Raphael. « Ma mère est encore à Brisbane. C’est ce que ça veut dire. » « Oh. » Il répète sous l’effet de surprise, se mordant rapidement la lèvre face à sa maladresse. Ou plutôt, parce que je lui souligne qu’il devrait se passer de réaction, que ce n’est certainement pas ce dont Raphael a besoin à cet instant. « Elle a élevé un autre garçon. Elle m’a jeté à la poubelle et a préféré fonder une autre famille. » Et il m’alerte, Kieran, incapable de savoir comment réagir, ayant besoin d’aide. La détresse de Raphael est évidente et lui, il ne sait pas la gérer. Il ne sait déjà pas gérer la sienne, alors vous imaginez bien que celle des autres, ça relève de l’utopie. Mais il veut essayer, je perçois toute la volonté qu’il veut y mettre alors qu’il vient timidement s’asseoir sur le bord du lit avant de plonger son regard dans celui du blond. « Ta réaction n’est pas ridicule. » Et pour une fois, il se veut plein d’assurance, Kieran, quand il fait cette réflexion. Félicitations, dommage que ce soit dans d’aussi terribles circonstances. « C’est lui... euh, ton frère, qui te l’a dit ? Ou elle ? » Ta mère, même s’il ne prononcera pas ces deux mots. « Je veux dire... t’en sais rien, qu’elle a préféré fonder une autre famille. » Et toi non plus, Kieran, mais une nouvelle fois, je salue l’effort malgré la maladresse des propos. « Il y a sûrement d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec toi. » Oh l’ironie. Tu n’es pas celui qui persiste à penser que si tes parents sont partis, c’est à cause de toi et uniquement à cause de toi, Kieran ? Comment tu peux oser tenir un tel discours à un autre ? Comment peux-tu refuser de l’écouter quand je le dicte à ton esprit ? « T’as le droit d’être blessé. » C’est légitime, c’est normal, et il le serait aussi. « Tu vas faire quoi ? » Il pourrait lui demander comment il se sent ; mais la réponse est évidente. Comment il gère la nouvelle, mais là-aussi, la réponse est évidente. Kieran devrait se taire, surtout, plutôt que de poursuivre un interrogatoire qui remue le couteau dans la plaie. Autant dans celle de Raphael que dans la sienne, égoïstement.
@Raphael Elly
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| | | | (#)Mer 29 Déc - 20:47 | |
| « Oh. » Raphael n’aurait pas pu s’attendre à une autre réponse de la part de Kieran. Il les aime bien, les onomatopées. Elles lui permettent de ne pas réellement répondre, mais de donner l’impression d’avoir répondu. Alors, automatiquement, c’est au bouclé de reprendre la parole et il n’a pas le choix d’utiliser de vrais mots même s’il a terriblement envie de lâcher un « oh » lui aussi pour obliger son ami à réagir un peu plus. Alors il explique qu’il a fait des déductions et que sa mère, qu’il pensait avoir oubliée il y a de cela des années, est encore dans les parages. Il n’a donc toujours pas l’impression d’avoir réussi à fermer la porte sur cet élément de son passé. « Oh. » De mieux en mieux, cet échange entre meilleurs amis. Si Raphael a envie de lui lancer des éclairs avec les yeux (pas parce qu’il est en colère contre Kieran, seulement parce qu’il est terriblement soupe au lait présentement et que le moindre moustique qui passe près de son oreille lui donner envie de sortir une mitraillette.) Mais il n’est pas vraiment agressif, Raphael, alors, sa colère, il la déverse en peine, en larmes chaudes, en mimiques de gamin de deux ans qui a échappé sa suce, en couinements aigus de petit oisillon esseulé dans son large nid vide.
Son discours terminé, il pose la tasse de thé tiède sur la table de chevet, se laisse tomber sur le dos sur le matelas et s’écrase le visage derrière l’oreiller qui sent le shampoing de Molly. Ainsi, Kieran ne peut plus voir sa dégaine démolie et son masque de raton-laveur. « Ta réaction n’est pas ridicule. » Légitimer la réaction : étape une du bon psychologue. Raphael pourrait le remercier de le mentionner mais il est trop occupé à s’enfoncer un coussin dans les orbites pour déplacer le mal. « C’est lui... euh, ton frère, qui te l’a dit ? Ou elle ? » Il pousse une sorte de geignement sarcastique. « Lui. Il m’a espionné sur les réseaux sociaux, il m’a suivi dans la rue, il a trouvé où j’habitais. Un vrai psychopathe. » C’est marrant, Diana dirait la même chose de lui. Il a fait des choses similaires dans le passé ; tel frère tel frère. « Je veux dire... t’en sais rien, qu’elle a préféré fonder une autre famille. » Effectivement, il a extrapolé, il s’est inventé un scénario sans poser de questions parce qu’il préférait alimenter sa conscience d’histoires qui pourraient s’avérer mensongères que de la vérité qui concrétiserait ses craintes. C’est plus facile ainsi. « Il y a sûrement d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec toi. » « T’en sais rien. » Il marmonne contre l’oreiller. C’est vrai : Kieran n’en sait rien mais ça ne l’empêche pas de vouloir rassurer son ami qui, lui, n’a envie de rien entendre. Il a toujours été très têtu et borné, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il n’a jamais réussi à devenir meilleur danseur qu’il ne l’est. « T’as le droit d’être blessé. » « Tu te répètes. » Oh, oui, il est désagréable Raphael, mais il n’a jamais demandé à recevoir de l’aide ou des conseils. Toute sa vie, il a réglé ses problèmes lui-même. Un garçon seul dans la cours de récréation doit s’y résoudre rapidement pour ne pas être trop déçu en grandissant. Le monde ne change pas. Il ne change pas. Kieran ne change pas. Il reste le même pantin ambulant incapable de faire des choix, incapable de lui demander de ne plus être amoureux de lui. Il pourrait le faire, pas vrai ?
Ça fonctionnerait, avec un peu de volonté. L’amour ça se contrôle sûrement en serrant les poings. Et avec un petit coup de baguette magique, des pensées positives et de bonnes ondes.
« Tu vas faire quoi ? » Continuer sa vie et faire comme si rien ne s’était passé ? Entrer en contact avec Billy ? Chercher à en savoir un peu plus sur sa mère et la raison pour laquelle elle l’a abandonné quand il était minuscule ? « J’en sais rien. » Il dit en premier, vomi d’honnêteté. Il n’en sait rien et c’est pour cette raison qu’il pleure dans cette chambre depuis trois jours. Il retarde le moment de prendre une décision. Il a toute la vie devant lui : il a encore les traits d’un adolescent figé dans le temps, autant en profiter. « Toi, tu ferais quoi ? Si t’avais juste devant toi tes parents biologiques. Tu irais les voir même s’ils t’ont abandonné ? » Oups. « Enfin… Tu comprends ce que je veux… dire… » Mal à l’aise et contrarié, il glisse un peu l’oreiller de son visage pour jeter un coup d’œil à Kieran afin de voir sa réaction. « Pas vrai ? »
@Kieran Halstead pardonne mon retard stp |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
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| Raphael a un frère et Kieran se sent trahi. C’est ridicule, égoïste aussi, il s’en rend bien compte, le dessinateur. Il se rend compte que la situation ne le concerne pas et qu’il devrait s’abstenir de faire des résumés de la sorte pour se concentrer uniquement sur le récit de son ami, qui est probablement perturbé par cette annonce. Mais il ne peut s’empêcher de penser au fait qu’il l’abandonne Raphael, en quittant la catégorie des enfants abandonnés qui leur a permis de se rapprocher et de se comprendre sans jamais avoir à le verbaliser. Oh, bien sûr, Raphael a la chance d’avoir deux pères ; néanmoins, sa mère a préféré disparaître pour vivre une autre vie, loin de son fils et en ce sens, ils pouvaient se comprendre, les deux amis. Désormais, Raphael a deux autres membres de la famille à considérer : sa mère, à nouveau et son petit frère, de quoi en former une complète, peut-être un peu bancale, mais tout de même composée de plusieurs représentants pouvant lui donner la sensation d’avoir sa place quelque part. Et ça, ça fait mal, n’est-ce pas, Halstead ? J’essaie de le raisonner en soulignant que leur histoire de vie n’est pas la seule raison à leur amitié et qu’elle survivra au-delà de ça. Je mets surtout en évidence qu’il doit oublier ses propres démons pour tenter d’apaiser ceux d’un Raphael vraisemblablement sous le choc. Mais comment est-il censé le faire ? Il n’est pas des plus doués pour réconforter les individus et si à l’époque il aurait tenté un câlin silencieux mais efficace, aujourd’hui il est bien incapable de s’approcher des autres et encore moins de Raphael. Alors il essaie, dans un premier temps, de comprendre la situation dans l’espoir de mieux l’analyser par la suite (comme s’il en sera capable). « Lui. Il m’a espionné sur les réseaux sociaux, il m’a suivi dans la rue, il a trouvé où j’habitais. Un vrai psychopathe. » Kieran hésite un instant, pendant lequel j’analyse l’attitude de Raphael avant de le pousser à dire ce qu’il pense ; il ne pourra pas aggraver (ni améliorer, en réalité) la situation. « Il veut te connaître. » Oh, voyez-vous ça. J’ai peut-être été mauvaise langue ; car à défaut d’avoir les bons mots (je ne les ai pas non plus), Kieran se permet de partager sa propre opinion. Bien sûr, je lui fais garder en tête qu’il n’a pas connaissance de tous les détails, mais avec ceux qu’il possède, il en arrive à cette conclusion. Le frère en question ne se serait certainement pas donné toute cette peine s’il n’en avait rien à faire de l’existence de Raphael, s’il en était jaloux ou s’il espérait l’oublier. C’est tout le contraire, selon lui ; et dans un sens il est jaloux, car il aurait aimé qu’on fasse autant de démarches pour le retrouver lui.
Il ne compare pas l’attitude de la mère avec celle du frère, car si le second semble avoir entrepris de rencontrer son aîné, la première n’apparaît pas comme engagée dans ces retrouvailles forcées. Néanmoins, il est bien placé pour savoir qu’un « abandon » ne se résume pas à la volonté de fonder une nouvelle vie. Et je ris, à cet instant, tristement, car Kieran donne des leçons qu’il n’applique pas à lui-même. Il n’a jamais cessé que si ses parents étaient partis sans se retourner, c’était en partie dans l’espoir de fonder une vie meilleure qu’il ne gâcherait pas. Alors assurer à Raphael que c’est peut-être le contraire qui se présente, c’est hilarant. « T’en sais rien. » Effectivement. Il n’en sait rien. « Je dis juste qu’il y a d’autres possibilités. » Il répond plus calmement que son ami, gêné par cette escalade de colère qu’il semble provoquer en lui avec ses opinions que jamais personne n’a demandé. Oh, non, Kieran, tu ne retombes pas dans tes vieux travers ; tu assumes ce que tu dis. Tu le fais avec une certaine facilité, alors continue ainsi. Parce qu’à défaut de vivre la même situation, il veut la vivre à travers Raphael. « Tu te répètes. » Il baisse la tête, reste à distance. « Excuse-moi. » Il rétorque, s’en voulant toujours plus d’imposer son avis à Raphael alors, qu’en réalité, celui-ci ne l’a pas demandé. Alors il reprend sur un terrain où il est plus à l’aise, qui vise à mettre en avant des faits, à dériver la conversation sur le principal intéressé. Que va-t-il faire ? « J’en sais rien. » C’est une bonne réponse, vu les circonstances. De toute façon, sa question était stupide.
Pas autant que celle de Raphael. Pas aussi blessante, non plus.
« Toi, tu ferais quoi ? Si t’avais juste devant toi tes parents biologiques. Tu irais les voir même s’ils t’ont abandonné ? » Pardon ? Le cœur de Kieran se serre instantanément, son estomac se noue et son visage s’assombrit. Dire que je t’apprécie Raphael, ce n’est pas seulement dans le cœur de Kieran que tu viens d’enfoncer la lame, mais aussi à travers moi. « Enfin… Tu comprends ce que je veux… dire… » « Oui. » Il assure automatiquement avec un sourire qui l’est tout aussi. « Pas vrai ? » « Oui. » Il confirme avec le même sourire faux qui semble si naturel après tant d’années d’entraînement. C’est beau la surface. Car ça ne ressemble à rien de tout ça à l’intérieur, alors que Raphael s’amuse à piétiner son palpitant, après l’avoir écrasé encore et encore, à l’avoir balancé dans les airs pour mieux le faire tomber au sol ; il a peut-être même rajouter un peu de piment et de sel pour que la douleur soit encore plus vive. Merci, l’ami. À charge de revanche, qu’il songe, Kieran ; mais je lui interdis de comparer les situations ; refuser un baiser, c’est différent que d’accentuer un passé. « C’est différent. » Il précise dans un premier temps, alors que j’essaie de le contenir, de lui interdire de faire ce qu’il m’impose. Non, Kieran ; n’as-tu donc pas encore compris que tu devais apprendre à communiquer, à partager tes émotions et tes peines, plutôt que de tout contenir jusqu’à l’explosion ? Ne serait-ce pas l’occasion d’avoir une discussion à cœur ouvert, enfin ? Tu verras, ça te ferait le plus grand bien. « Je n’ai pas de souvenirs d’eux. » Il réduit tout à néant alors qu’il use de réponses anticipées, déjà réfléchies depuis des années ; les mêmes qu’il a offert à Autumn au début de leur relation, les mêmes qu’il offre à quiconque s’intéresse à ses parents. Ils n’existent pas. Ils n’ont plus de place dans ses souvenirs ; car c’est le seul moyen de s’en convaincre et d’effectivement espérer les y faire disparaître. C’est drôle, Kieran, car tu n’es pas là-haut, toi, tu ne vois pas le compartiment qui leur est réservé et qui écrase tout le reste. « Je ne peux pas souffrir de quelque chose que je ne connais pas. » Il se persuade encore un peu plus avec un sourire qui se veut rassurant. S’ils n’existent pas, alors il ne peut pas souffrir. On ne peut pas regretter quelque chose qu’on ne connaît pas, on ne peut pas ressentir le manque de quelqu’un d’invisible. « Mais... eux, je sais pas. Un frère, je... je sais pas, je me dis qu’il y est pour rien. Il a pas choisi d’être impliqué dans ce bordel familial. » Il se mord la lèvre face à l’usage du terme, avant de rapidement reprendre. « Mais dans ton cas, il a l’air de le vouloir. » Il poursuit, oubliant très rapidement la perspective que ce soit sa situation à lui, pour mieux se concentrer à nouveau sur Raphael. « Hm... demande-toi ce que tu regretterais le plus, peut-être ? » Il est hésitant, ne voulant pas contrarier Raphael plus qu’il ne l’est déjà. « De l’ignorer ou d’essayer de faire sa connaissance ? » Est-ce qu’il imagine qu’il serait plus mal à l’aise avec l’idée de lui faire une place, ou de ne pas en faire ? « C’est peut-être déjà une piste. » Un début de réponse, de ceux qu’il n’aura jamais. Alors Raphael doit saisir cette chance, même s’il ne le verbalise pas – il ne se souvient plus de ses parents, après tout.
@Raphael Elly non.
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| | | | (#)Mar 18 Jan - 5:57 | |
| Si Raphael ne cherchait pas à connaître l’avis de Kieran sur sa situation, il ne l’aurait pas laissé entrer dans la chambre. Il l’aurait bombardé d’oreillers dès l’instant où il aurait poussé timidement le battant de la porte et les hostilités se seraient terminées avec une tasse de thé tiède fracassée sur le sol et des pièces pointues enfoncées dans la plante des pieds des deux garçons. Heureusement, le jeune homme en peine (bouhouhou) veut entendre ce que l’autre a à dire, même s’il n’est pas complètement prêt à l’écouter réellement sans laisser son propre jugement prendre le dessus sur tout le reste. « Il veut te connaître. » Il soupire à nouveau, conscient au plus profond de lui qu’il laisse ses émotions le manipuler dans le présent et que rien de ce que Kieran dira ne fera sens à ses oreilles tant qu’il ne se calme pas. « Ah bon ? Y’a des façons moins creepy de montrer son intérêt. » Il peut bien parler, lui qui a imposé un baiser à Kieran dès le moment où l’alcool lui avait monté à la tête. Un vrai gentleman tout droit venu du temps de l’homme de Cro-Magnon. Qui peut bien avoir eu l’indécence de prêter une machine à voyager dans le temps à un enfant de trente ans qui n’a que pour hobby de pousser ses sempiternelles plaintes et de patauger dans le fleuve de larmes et de mouchoirs qu’il a formé autour de lui ?
Le véritable problème, c’est que Raphael n’a pas l’habitude de se faire accompagner dans sa tristesse. Toute sa vie, il s’est caché des autres pour taper contre les murs et pour se vider de toute l’eau de son corps. Même ses pères n’avaient pas l’autorisation d’entrer dans sa chambre quand il la mettait sens dessus dessous ; il devait toujours se calmer avant de laisser quiconque l’approcher. Au cours de son adolescence, il s’est rendu compte que la danse l’aidait à traverser les moments les plus difficiles mais l’appartement qu’il partage avec Kieran est minuscule et puis, de toute façon, ça fait un moment que de la lumière n’irradie plus de son cœur quand il se laisser bercer par la musique. Sa poitrine est trop lourde ; il perd constamment l’équilibre et sa concentration. Il ne prend même plus la peine de s’adoniser lorsqu’il choisit les fringues qu’il portera dans la journée. Il se contente d’attraper la première chemise propre et le premier pantalon, tant pis si le haut est à rayures et le bas à motifs étoilés (ce n’est pas comme si ça le dérangeant avant de toute façon). Sa coiffe ne requiert plus qu’un mouvement négligé et paresseux vers l’arrière parce qu’il n’a pas l’intention de sortir. « Je dis juste qu’il y a d’autres possibilités. » Il essaye de l’aider, Kieran, mais il parle à un mur de briques qui s’est emmitouflé sous les oreillers pour ne plus affronter la réalité dans les yeux.
La seule solution qu’il trouve pour ne plus être le centre de la conversation et pour ne pas se ridiculiser davantage, c’est de renvoyer le problème à Kieran qui a lui aussi connu l’abandon (et un abandon de calibre bien plus élevé, soit dit en passant). Même s’il a toujours prétendu se souvenir de rien, il se doute qu’il ne s’est pas remis de cette épreuve parce qu’il était jeune, et les jeunes n’oublient pas les pires douleurs. Elles restent cachées au fond d’eux, qu’ils en aient conscience ou pas.
Il manque cruellement de tact, le danseur qui ne danse plus, quand il renvoie la balle à son ami. Il voit son visage se fermer et aussitôt son cœur se serre dans sa poitrine. Tous ses papillons noirs viennent de se faire balayer d’un coup de vent et il ne lui reste plus que ses yeux navrés pour le border d’excuses muettes. Il préfère alors fixer le sol et le reflet de son ami fracturés en mille pièces. « C’est différent. Je n’ai pas de souvenirs d’eux. » Et Raphael se souvient du parfum de sa mère, de ses mains dans les siennes quand elle le faisait tournoyer comme la ballerine dans sa boite à musique. « Je ne peux pas souffrir de quelque chose que je ne connais pas. » Il relève la tête, sa vision brouillée par des larmes qui refusent de couler. Pourquoi Kieran arrive-t-il à parler de ça en restant aussi impassible ? « J’aimerais ne plus me souvenir alors. Tu dois te sentir… libre. » Il dit doucement, se redressant enfin sur le lit pour se rassoir sans toutefois se départir d’un oreiller qu’il serre entre ses bras à défaut de pouvoir se coller à celui qui rejette tous les contacts humains comme s’ils allaient le tirer dans le fond de l’océan pour le noyer. « Mais... eux, je sais pas. Un frère, je... je sais pas, je me dis qu’il y est pour rien. Il a pas choisi d’être impliqué dans ce bordel familial. » Raphael non plus. Mais il se retient de justesse de le dire. Pour la première fois de sa vie, il prend conscience de son impulsivité et arrive à se calmer en enfonçant ses ongles dans ses avant-bras. La douleur est plus supportable comme ça. À mille reprises il s’est foulé la cheville, à mise reprises sa chute a été ralentie par son coccyx, à mille reprises il s’est effrité les genoux en ne retombant pas sur les pieds. « Hm... demande-toi ce que tu regretterais le plus, peut-être ? De l’ignorer ou d’essayer de faire sa connaissance ? » La voix de Kieran semble étouffée derrière un épais rideau depuis que Raphael a vu son visage s’assombrir pour annoncer un orage. Il est tellement plus gentil que lui, à essayer de faire comme s’il n’avait rien dit de mal. Soudain, il ne le mérite plus. « C’est peut-être déjà une piste. » Il hoche machinalement la tête parce qu’il comprend qu’il doit le faire pour faire semblant de l’avoir écouté. Hélas, il n’a absolument rien capté de ses conseils, trop absorbé par la culpabilité. Mais il a entendu un mot, « regret ». « Ce que je regretterai le plus, je crois, c’est de t’avoir dit ce que je t’ai dit. » Et enfin, les larmes coulent à nouveau pour libérer sa vision. Il s’essuie les yeux pour encore plus étendre l’encre noire dans son visage – il l’a complètement oubliée, d’ailleurs, maintenant qu’il ne pense plus à sa petite personne parce qu’il y a plus important devant lui ; il a toujours été plus important que le reste. « Je suis désolé, Kieran, je ne sais pas me gérer, je suis un vrai bordel. Je ne sais pas comment tu fais pour toujours garder ton calme. » Il bredouille contre l’oreiller, sa voix cassée par des hoquets tremblotants, ceux qu’on pousse quand notre corps est épuisé d’avoir trop pleuré.
@Kieran Halstead Tu vois, j'ai fait mieux, princesse. |
| | | Kieran Halsteadles cicatrices de la mémoire ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200 TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
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| « Ah bon ? Y’a des façons moins creepy de montrer son intérêt. » Il se fout de la gueule de qui, là, au juste, Raphael ? C’est la pensée qui s’impose dans l’esprit d’un Kieran à laquelle je ne peux m’empêcher de rire. Oh, ne doutez pas de ma bienveillance ; je sais que Kieran a été mal à l’aise après ce baiser (et suite à tout ce qui a suivi), mais je trouve un peu malvenu qu’il s’en offusque encore alors que, si c’était vraiment si dérangeant et problématique, il aurait simplement oublié ce moment et serait passé à autre chose. Inutile de t’énerver contre moi, Halstead, la vérité est que tu n’es pas passé à autre chose. Même si c’est encore compliqué, même si ce n’est pas aussi clair que dans l’esprit de Raphael, ce n’est pas aussi anodin et effacé que tu voudrais le faire croire, que tu voudrais le faire croire. Alors, que tu te surprennes de la réflexion de Raphael (qui, certes, est assez ironique), c’est un peu malvenu, si tu veux mon avis. Quoi qu’il en soit, Kieran essaie de ne pas faire divaguer ses pensées trop longtemps alors qu’il souligne, simplement : « tu aurais fait comment à sa place ? » Peut-être qu’il s’avance un peu trop sur la possibilité que le Elly aurait lui-même cherché à contacter son frère si les rôles étaient inversés ; mais qui ne serait pas curieux face à une telle découverte ? Il part du principe que cela fait partie de l’être humain et que personne n’est suffisamment raisonnable pour rester à l’écart de cette information ; ce qui lui fait considérer une alternative où Raphael serait à la place dudit frère et serait celui qui cherche à entrer en contact. Et, s’il est vrai qu’il s’agit d’une situation à laquelle je n’ai moi-même pas été confronté, j’imagine qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de s’y prendre. Dans tous les cas, on ne se présente pas sur le pas de la porte d’un inconnu en lui annonçant « hé, salut, je suis de ta famille » avec un clin d’œil et une tape sur l’épaule. Il est vrai que le frère en question n’a peut-être pas pris en compte la notion d’intimité, toujours est-il qu’il ne sait pas comment il aurait fait, Kieran, si lui aussi doit s’imaginer à la place du principal concerné. Sûrement qu’il aurait été trop timide pour faire la moindre démarche et se serait contenté de stalker par le biais des réseaux sociaux et je ne suis pas certain que ce soit beaucoup plus sain que de directement se confronter à sa famille nouvellement découverte.
Et si Raphael peut se vanter d’agrandir son arbre généalogique, celui de Kieran demeure tristement vide ; il y a bien son visage et celui de ses parents, mais au-delà de ça, il ignore le reste. Raphael l’oblige à faire le tri dans ses souvenirs et bien qu’il s’essaie à mentir, le fait est qu’il n’a personne d’autre, quand il y pense. Il n’a pas le souvenir de ses grands-parents, il ne se souvient même plus s’il pourrait y avoir des oncles et des tantes qui gravitent quelque part. Un cousin ? Encore moins. Le jeune homme ignore tout de ce qui compose sa famille, à commencer par les deux personnes qui lui ont permis d’exister (quel cadeau). « J’aimerais ne plus me souvenir alors. Tu dois te sentir… libre. » Sa mâchoire se serre alors que Raphael se redresse et l’oblige à maîtriser ses émotions. Le problème, c’est que ce n’est pas bien difficile, malgré le tourbillon qui s’impose dans son esprit ; Kieran a toujours semblé hautement insensible à tout ce qui le touche de près ou de loin, en partie parce qu’il a appris à se distancer de ses émotions, jusqu’à s’en dissocier. Je ne le félicite pas pour cela, au contraire, puisque cela ne me facilite pas la tâche pour les rendre à nouveau accessibles, mais dans certaines situations comme celle-ci, c’est un certain avantage. Le truc, Raphael, tu vois, ce n’est pas qu’il se sent libre. Il se sent condamné. Condamné à ne pouvoir exister autrement qu’à travers des souvenirs et à assumer une identité qui n’a pas de sens, un prénom et un nom donnés par des gens qu’il ne connaît même pas, comme une dernière punition. Il n’a jamais pu construire son histoire familiale et quand tous les autres enfants à l’école suppliaient d’avoir une invitation supplémentaire pour le spectacle de fin d’année pour leur père, leur mère, le troisième frère ou la seconde cousine, Kieran, lui, donnait les siennes à qui en avait besoin, puisque ce n’était pas son cas. Quand il fallait raconter un souvenir d’enfant pour un devoir de littérature, il devait inventer, trouver une excuse, ou prétendre avoir oublié son devoir quitte à ce qu’on lui colle un zéro. Ce n’est pas de la liberté, ça, Raphael. C’est une souffrance continue et un manque de réponses quand toi, tu peux enfin espérer en obtenir. « C’est pas le mot que j’utiliserai. » Il rétorque simplement avec un léger sourire, pinçant les lèvres tout en ravalant le nœud dans sa gorge. Inutile de s’épancher sur le sujet, d’autant plus que je perçois le visionnage des souvenirs qui s’enchaînent dans son esprit – autant passer à autre chose, en se concentrant à nouveau sur Raphael et sa situation. Il essaie, le dessinateur, avec maladresse, de trouver les mots alors qu’aucun n’est efficace. Et quand il pense enfin avoir réussi à formuler quelque chose de cohérent, son ami lui renvoie son coup en pleine figure. « Ce que je regretterai le plus, je crois, c’est de t’avoir dit ce que je t’ai dit. » Quoi, au juste ? Car il y a plusieurs choses que le jeune homme devrait regretter d’avoir dit, que Kieran songe. Ce dernier se mord la lèvre, mal à l’aise face aux larmes de son ami, se contentant de tendre un mouchoir usagé déjà disposé sur le lit (en faisant abstraction du côté dégoûtant de la chose – c’est ce que font les amis, non ?). « C’est oublié, t’inquiète. » Et puis, il l’a dit. Il a oublié, Kieran alors forcément qu’il va oublier ce dont ils viennent de parler. « Je suis désolé, Kieran, je ne sais pas me gérer, je suis un vrai bordel. Je ne sais pas comment tu fais pour toujours garder ton calme. » Il n’a pas eu le choix, c’est la réponse la plus véridique. « Je sais pas, c’est juste comme ça, je suppose. » Un trait de caractère venu naturellement. Avec beaucoup d’aide de la part de ses géniteurs, aussi et surtout. Et aucun choix de faire autrement, n’est-ce pas ? « Et c’est déjà le bordel pour moi de tout comprendre. » Soit, il a un frère, ça ne semble pas bien difficile, mais ça va bien au-delà de ce seul fait. « Alors j’imagine pas pour toi. » C’est une façon de lui faire comprendre qu’il a toutes les raisons du monde de réagir ainsi. « Personne sait comment gérer ça, alors t’as pas d’obligation à y arriver. » Qu’il poursuit avec un léger sourire en cherchant le regard de son ami, le seul réconfort qu’il peut lui offrir à défaut de le prendre dans ses bras ou d’essuyer ses larmes. « Ça va aller. » Il lui assure. Il ne sait pas quand exactement, mais ça arrivera, c’est la seule certitude.
@Raphael Elly
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| | | | (#)Mar 22 Fév - 17:53 | |
| « Tu aurais fait comment à sa place ? » Il n’aurait peut-être rien fait, et c’est là le problème. Raphael n’aime pas sortir de sa zone de confort, ça lui apporte plus d’angoisses que de plaisir, alors il aurait peut-être simplement fermé l’onglet de la page Facebook de Billy s’il était tombé dessus par hasard. Il n’aurait pas cherché à avoir un frère parce qu’il n’aurait pas cru en avoir besoin – du moins, il pense ne pas en avoir besoin, puisqu’il vit en solitaire depuis vingt-neuf ans déjà. Il a appris sa leçon : s’attacher à des gens multiplie ses chances d’être déçu et de regretter. Seul, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Seulement, s’il a envie de dire à voix haute ce qu’il pense tout bas, il se retient à la dernière seconde pour ne pas vexer Kieran, lui qui aurait peut-être franchi quelques pas s’il était à sa place. Parfois, il a l’impression de ne pas réellement le connaître même s’ils sont potes depuis longtemps. Il est peut-être amoureux de l’image qu’il s’est fait de lui, et non de l’homme qu’il est réellement.
La pensée le fait frissonner. Parce qu’il en a vues, des facettes sales de Kieran, et pourtant il continue à se dire qu’il a plus de qualités que de défauts même si, plus les jours passent et plus il se rend compte que son ami ne sera jamais comme avant. Les regards qu’ils s’échangent ne cesseront jamais d’être lourds d’embarras, et ils se tendront tous les deux de nervosité en se frôlant, l’un parce qu’il déteste tous les contacts physiques, l’autre parce qu’il sait que le premier a la réserve d’une tortue. Raphael voudrait bien arriver à faire un trait sur ce passé qu’ils ont partagé, mais il semblerait que son propre passé tente de remonter à la surface pour mieux le déranger. Un frère caché. C’est exactement ce dont il avait besoin pour faire un trait sur ces années derrière lui, tiens. Il ne grandira jamais réellement. « J’aurais laissé les choses comme elles sont. Je veux tout miser sur le futur, par sur le passé. » Il veut être mieux qu’avant. Devenir Raphael.2, l’évolution, la version améliorée. Peut-être qu’en se transformant en un autre homme, il arrivera à faire la paix avec lui-même. Alors il est honnête quand il admet qu’il aurait préféré avoir tout oublié, comme Kieran, parce qu’il n’y a rien qu’il déteste plus au monde que le tout premier souvenir qu’il a préservé de sa plus jeune jeunesse. La silhouette de sa mère se présente à lui comme une promesse de ne jamais aller mieux. Parce qu’il n’arrivera jamais à tourner la page, même s’il devrait plutôt la déchirer et la regarder brûler. Il voudrait être libre comme son ami. « C’est pas le mot que j’utiliserai. » Raphael renifle en essuyant les nouvelles larmes sous ses yeux et accroche ses perles bleues à celle de Kieran une seconde de trop, juste assez longtemps pour lui faire baisser la tête, à lui qui ne supporte visiblement pas de se faire scruter de la sorte. Il le déteste d’être si fermé. Il le déteste de ne pas arriver à entrer en contact avec lui, pour de vrai. Il aimerait lui ouvrir le crâne avec une scie pour dénicher lui-même l’information dont il aurait besoin pour comprendre le fonctionnement d’un être humain comme lui. Ainsi, il pourrait arrêter de faire des bêtises en disant les choses qu’il ne faut pas dire. « C’est oublié, t’inquiète. » Il le remercie d’un regard pour le mouchoir souillé (beurk ?) qu’il lui tend et il fait mine de le tapoter sur sa joue en gardant son poing serré autour. Après ça, il n’a plus qu’à s’excuser d’être le bordel qu’il est, conscient que les mots flotteront dans l’air sans avoir d’impact véritable. Il aimerait que Kieran le prenne dans ses bras, mais il aurait plus de chance de trouver un corgi au milieu de son salon que de se faire enlacer par les bras de l’artiste. « Je sais pas, c’est juste comme ça, je suppose. » Il est calme de nature, alors. Veinard. Raphael aurait eu plus de chance dans la vie s’il n’avait pas implosé de rage à la moindre irritation.
Et, pour une fois, une toute petite fois, Kieran semble savoir quoi dire. Ses mots, qu’il semble réellement penser, pansent les plaies de Raphael qui, soudain, ne sent plus ses yeux lui brûler à force de retenir les larmes de couler. Un soupir apaisant s’échappe de ses poumons en souffle chaud et son cœur se pose dans le fond de sa poitrine pour lui laisser un peu de répit. Ça va aller, Kieran a dit. Alors ça devrait aller. La pire chose qui pourrait arriver, c’est que sa tasse de thé soit devenue complètement glaciale mais, ça, c’était le cas depuis le début.
@Kieran Halstead Je suis partie sur la conclusion, dis-moi si ça te va ! |
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