AND WIN A FORTUNE IN A GAME, MY LIFE WILL NEVER BE THE SAME
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-T- ’as un sourire prétentieux accroché à tes lèvres. Soirée tardive, soirée fructueuse, main heureuse. Tes cartes chanceuses avaient accumulé les jetons face à toi. Des piles s’étaient formées au file des minutes, une heure et demi pour être précis. T’avais assez pour régler pas mal de tes petites dettes par ci par là, mais ça ne te suffit jamais. Insatiabilité démesurée, tu ne sais jamais t’arrêter. Tu ne peux jamais t’arrêter. Tu ne sais pas être raisonnable, bon joueur, ton délit d’orgueil joue souvent à ta défaveur et ruine régulièrement tes efforts. Parce que même si t’es un bon joueur, la malchance ou une maladresse finissait toujours par s’immiscer dans tes parties au long terme. T’es pas parfait, ton jeu non plus. Même si ton jeu l’est un peu plus que toi. Lorsque le dernier tour de poker se termine, tu ne peux pas t’empêcher d’adresser un regard provocateur face à ton opposant vaincu dans un combat de bluff bien ridicule. Tous les deux sans jeu intéressant, c’est ta carte haute qui l’emporte. Chanceux ou assez perspicace pour deviner sa ruse, il n’en est pas moins que tu remportais la mise.
Votre tournoi illégal s’arrête momentanément, dans l’attente qu’un nouvel adversaire en chemin franchisse le pas de la porte. L’organisateur que tu ne connaissais que pour ses soirées avait reçu un appel d’un mec assez important pour stopper durant quelques minutes votre partie. C’est qu’il doit avoir du pognon. Alors tu soupires et t’adresses à peine quelques mots aux autres joueurs, pour passer le temps. Et il vous fait attendre de longues minutes, le temps que l’adrénaline se dissipe dans tes veines et que la fatigue se traduise par des bâillements incessants. L’alcool ingéré n’aidait pas ton manque de sommeil, alors tu t’affalais de plus en plus sur la table, devenue soudainement très confortables. Tes doigts s’agitent sur ton téléphone alors que tu ignores momentanément le nouvel arrivant qui venait d’entrer dans la pièce sombre. Accoudé ou étalé sur la table, on ne saurait dire comment tu pouvais être à ton aise dans cette position, ta casquette jaune couvrant ton crâne et limitant ton champs de vision, tu ne l’apercevais même pas et ne cherchais pas non plus à l’entrevoir. Concentré sur tes messages, tu ne donnes aucune attention au nouveau joueur qui s’avance vers la table en vous saluant. T’es pas du genre à te lier d’affection avec tes adversaires. Il faut croire que t’es pas du genre poli non plus. Tu portes ton verre frais à tes lèvres pour ingurgiter un peu du whisky qui remplace le cigare des autres, tout en commençant à te redresser, le regard toujours fixé sur ton portable. C’est quand tu le ranges dans ta poche que tu daignes jeter un œil à l’homme. Un sursaut incontrolable te prend alors que tu vois Sergio, assis face à toi. Tu manques de reverser ton verre que tu poses rapidement sur la table pour éviter une catastrophe. Le visage n’exprimant que la surprise mêlée à une certaine inquiétude, tu restes un instant silencieux comme pour sonder l’homme. Ta cage thoracique se vide doucement lorsque tu te rends compte que tu retenais ta respiration. « Salut. » Tu lances, presque silencieusement, t’enfonçant dans ton siege très peu confortable comme si tu allais disparaître. Tu ne le regardes même pas dans les yeux quand tu lui adresses un mot. Tu ne savais pas vraiment comment te comporter avec un homme à qui tu devais de l’argent depuis plus d’un an, sans jamais t’être manifesté. Il fallait croire que faire le mort, c’était ta manière de communiquer avec les Gutierrez. C’est que sa carrure et son assurance ne te rassurent pas. Tu trouves qu’il a une gueule de mafieux ce mec. Mais ça ne t’a pas empêché de lui voler du fric. Parce qu’on peut considérer qu’un emprunt sans remboursement, ce n’était plus vraiment un emprunt. Ce n’est pas l’ambiance pesante qui s’installait qui semble déranger les autres participants, puisque les cartes commencent à être distribuées. Et ça te met mal à l’aise de le savoir à ta table. Parce que prendre de l’argent misé à un mec à qui tu en devais, c’était gênant. Mais le lui rendre c’était encore pire.
your name isthe strongestpositive and negativeconnotation in any langage
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Careful what you say and who you say it. Maybe you talk too much and you were asking for it. You can blame bad luck but you were asking for it. When all is said and done you need to tie your tongue, cause when you spit on everyone you are, you know, you're asking for it
Comme chaque homme, Sergio avait ses vices. Certains qu’il admettait, comme son amour pour le bon whisky ou les jeux de séduction. D’autres qu’il passait sous silence, surtout quand ceux-ci s’avéraient entrer dans la case de l’illégalité. Les soirées de poker, par exemple. Celles à lieux clos, qui s’organisaient à partir d’invitations privées. Celles qui ne voyaient pas de limites et où les sommes pouvaient s’envoler, pour le bon comme pour le mauvais. A l’époque, c’était cette addiction qui avait failli tout coûter à Sergio, qui l’avait forcé à voler, mentir, quitter le pays avec sa famille. L’une des meilleures décisions qu’il ait pu prendre de son existence mais qui aurait pu coûter de sévères ennuis aux êtres qu’il aimait. Il n’avait pas su rembourser sa dette à l’époque, jouait des sommes qu’il n’avait pas dans l’espoir de finir gagnant. Aujourd’hui, c’était bien différent. Le mexicain se moquait bien de l’argent qu’il mettait sur la table. Il cherchait la victoire juste pour affirmer son ego, rien de plus, rien de moins. Il ne reculait devant rien, et c’était probablement pour cette raison qu’il faisait partie de ceux que l’on prévenait dès qu’une de ces parties s’organisaient.
Ce soir, il avait répondu présent. Bien qu’en retard à cause de certaines obligations professionnelles, il n’en faillit pas à sa promesse. Et quand enfin il pénétra dans la pièce plongée dans l’ombre, un léger rictus étira ses lèvres à la vue des jetons déjà disposés sur la table. Certains avaient été plus chanceux que d’autres mais pour l’heure, toutes les chaises étaient occupées. Personne n’avait encore renoncé, ce qui rendait la perspective des futures parties déjà plus palpitantes. Du menton, il salua les visages familiers en prenant place. Il avait ses habitudes, n’eut pas à dire quoique ce soit pour que l’on vienne déposer un verre de whisky devant lui. « Messieurs. » Avec nonchalance, il dépose les jetons devant lui. L’équivalent de 2000$. Pour commencer, en tout cas. Il mettrait autant que nécessaire si cela pouvait le faire repartir avec davantage que sa mise. Il est désormais prêt à débuter, mais quelqu’un à la table ne semble pas de cet avis. Une ignoble casquette jaune, une attitude désintéressée sur son téléphone. Il y a quelque chose de familier qui suffit à attirer toute l’attention du mexicain. Et quand enfin le visage se redresse, leurs regards se croisent.
La prise de conscience est immédiate, s’entend à la voix, se voit à l’attitude subitement fuyante. Les cartes sont distribuées, mais Sergio les regarde à peine. Lentement, c’est un sourire de requin qui vient étirer ses lèvres. « La soirée avait l’air de bien commencer. » souffle-t-il de sa voix doucereuse. Il devrait être en colère, il devrait s’énerver. Ce serait la réaction logique face à un voler sans aucune parole, face au résidu d’homme qui a osé briser le cœur d’Alma. Mais le karma s’est arrangé pour le mettre dans la situation la plus compromettante qui soit, de devenir la souris coincée dans un coin face au chat. Sergio suit la mise sans ciller, joue avec ses cartes en dévisageant le jeune Ackerman. Il s’était renseigné sur son cas, après avoir compris qu’ignorer ses messages était un choix parfaitement réfléchi. Il n’avait aucune intention de le rembourser, avait dû supposer que disparaître dans le décor était également une solution viable. C’était dommage pour lui ; le patriarche Gutiérrez n’était pas de ceux qui oubliaient. Il pouvait se montrer patient dans ces cas là, si c’était ce qu’il fallait pour arriver à ses fins. Le flop est dévoilé sur le tapis vert. Nouveau tour et cette fois-ci, Sergio relance. « C’est agréable d’avoir de nouveaux visages autour de cette table. On a parfois du mal à contacter certains joueurs. » Le sourire se fait plus goguenard, directement à l’attention du jeune garçon. Oh, ils allaient bien s’amuser.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
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-S- es lèvres s’étirent dans un sourire narquois alors que toi tu t’enfonçais dans ton siège pour disparaître. « La soirée avec l’air de bien commencer. » Tu restes un moment mutique, les lèvres pincées, désappointé par son intrusion. Tu lâches son regard pour le plonger dans l’ambre de ton whisky. « J’avais pas à me plaindre. » Jusqu’à ce qu’il débarque. Tu reprends une gorgée, le cerveau en ébullition. T’es complètement déstabilisé. Tu détestes les imprévus, et tu détestes perdre le contrôle de la situation. Tout le monde s’aligne sur la mise initiale, sans la doubler. T’es soudainement plus prudent depuis que le plus âgé est de la partie. Il ne te lâche d’ailleurs pas du regard. Alors toi aussi, tu suis et déplace une partie de tes jetons.
« C’est agréable d’avoir de nouveaux visages autour de cette table. On a parfois du mal a contacter certains joueurs. » Et d’autres se pointent au milieu d’une partie. Tes pupilles traînent sur le visage de Sergio, qui se délecte des sous entendus que tu sembles être le seul à comprendre. Tu fronces à peine les sourcils, préférant ne pas être trop expressif pour ne pas attirer l’attention. Pas encore. Il venait à peine d’arriver alors il n’avait pas encore usé le peu de patience que tu avais. « On est souvent surpris. » Tu affirmes, ta phalange pinçant légèrement ta lèvre inférieure. Ta phrase avait bien de multiples interprétations. Car c’était bien un adjectif qui qualifiait la situation actuelle. Tu ne t’attendais pas à le revoir, naïvement. Tu espérais que Brisbane soit bien assez grand pour ne pas le croiser par hasard. Le flop se dévoile. Tu observes de nombreuses fois tes cartes, commençant à anticiper les possibilités qui pourraient s’ouvrir à toi en fonction des deux autres cartes suivantes. Ton jeu n’était pas incroyable mais tu pouvais toujours espérer quelques combinaisons. Tu avais déjà une paire, mais c’était loin d’être suffisant pour être sûr de rafler la mise. Tu jettes un œil à l’homme face à toi. Il était devenu ton seul adversaire, tu en avais oublié même l’existence des autres joueurs. Tu n’avais qu’une idée en tête, ne pas perdre face à lui. Alors c’était sans doute complètement déraisonnable, car tu n’avais aucune idée de ce que te réservais Sergio. Tu ne savais pas s’il était complètement inoffensif ou s’il préviendrait des amis à lui pour récupérer son argent. Mais c’est sans doute parce que durant un an, tu n’as jamais entendu parler de lui, que tu prends la confiance. Impossible pour toi de comprendre son jeu, bien trop perturbé par le rappel à tes dettes qu’il représentait. Et surtout parce qu’il ne laissait rien paraître. A part le fait qu’il te narguait, ça tu l’avais bien compris. Sergio relance la mise d’ailleurs. Tu ne sais pas s’il bluff, s’il te provoque, s’il a un excellent jeu ou s’il n’en a juste rien à faire de dilapider son fric. T’es perdu et ça te fait enrager. T’essayes néanmoins d’avoir l’air naturel. De toute façon tu as toujours l’air renfrogné alors un peu plus ou un peu moins. Un joueur jette ses cartes en soufflant d’exaspération. Il était vrai que durant toute la soirée, il n’avait pas eu la main chanceuse. Tu te contentes de suivre, soutenant son regard alors que tu fais glisser tes jetons. Vous avez tous l’air impassible, et ne pas connaître ton nouvel adversaire et ses habitudes de jeu relançait la difficulté de ce petit tournoi.
Lancé de dés: Win: la chance est de ton côté. Tu retiens un sourire fier qui t’aurait fait perdre tout le bel avantage que représentait la troisième carte identique à ta main, formant ainsi un brelan. Cette fois ci, d’un regard insistant, tu relances la mise, comme pour répondre à son tour précédent. T’es parfois trop sur de toi alors que tu ignores complètement le jeu de ton adversaire.
So Close: la carte dévoilée ne présente ni avantage pour toi, ni pour Sergio. Par contre, un de vos adversaires pourtant habituellement frileux relance la mise. Il pourrait très bien bluffer mais quelque chose vous dit qu’il a surtout un bon jeu entre les mains. Tu le fixes longuement, ne cachant pas la surprise et le jugement dans ton regard. Tu ne savais pas qu'il y avait des débutants ici. Tu te couches, jetant ton jeu au centre pour abandonner cette partie. Tu savais parfois être raisonnable.
Loose: la carte ne te plaît pas du tout. Elle ne t’aide ni dans sa couleur, ni dans sa figure. Tu réussis à rester impassible malgré un sourcil constamment levé, fixant les cartes déposées face découverte sur la table. Tu n’aimes pas la façon dont ça commence. Surtout que cette carte avantage bien Sergio, mais ça, t’en sais rien, comme depuis le début, il ne te montre rien, et ses sourires depuis sont plus provocateurs que compatibles avec le moindre indice. Tu te contentes de suivre sagement la mise, plaçant ton dernier espoir dans la dernière carte. T’étais pas encore prêt à bluffer.
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Dernière édition par Winston Ackerman le Dim 24 Oct 2021 - 21:41, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Winston Ackerman' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
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Careful what you say and who you say it. Maybe you talk too much and you were asking for it. You can blame bad luck but you were asking for it. When all is said and done you need to tie your tongue, cause when you spit on everyone you are, you know, you're asking for it
Le jeune Winston n’avait aucune idée de ce dans quoi il venait de mettre les pieds. Le jeu semble être une bonne excuse pour contrôler jusque ses expressions, sortir le bluff. Mais à défaut d’avoir une idée de ce qu’il avait en main, Sergio avait une très bonne idée de ce qui pouvait passer dans l’esprit du gamin. Ce n’était jamais agréable de ne pas pouvoir échapper à ses dettes indéfiniment, de se retrouver coincé avec la conséquence de ses actions. Qu’il gagne ou qu’il perde ce soir, les choses n’iraient pas dans son sens. Sans qu’il ne le sache, c’était même pire pour lui. Sa situation s’était salement aggravée le jour où le mexicain avait appris son histoire avec Alma, et surtout le négatif qui tournait autour de leur rupture. Lui voler de l’argent et briser le cœur de sa fille. Toutes les mauvaises combinaisons du jeu ne pourraient égaler la panade de ses actions. Le Gutiérrez ne savait pas encore comment il allait s’y prendre, s’il garderait leur petit différend entre eux, s’il ferait en sorte que l’interne ne remette jamais les pieds dans ces soirées privées. S’il détruirait son image directement ou se contenterait de jouer avec comme un chat avec une souris. Il était chanceux dans un sens ; Sergio n’était pas un violent. Il n’usait pas de ses poings pour récupérer ce qui lui appartenait. Et il se moquait royalement de cette somme, pour tout dire. Il était juste un homme de valeurs et Winston avait osé les piétiner.
C’est à peine si Sergio joue correctement, tant il a envie d’acculer le gamin dans un coin. Il relance la mise sans ciller, observe le flop comme si celui-ci se comportait exactement comme il le souhaitait. Autour de la table, un joueur venait de jeter ses cartes, l’autre arborait un air sérieux, réfléchi. Pour avoir joué avec cet homme quelques fois par le passé, le mexicain interprétait son air par un jeu décent, potentiellement excellent selon la prochaine carte qui sortirait. En plongeant ses lèvres dans son verre de whisky, Sergio peut apercevoir le coin des lèvres du gamin former un rictus, pendant une seconde. Il peut potentiellement gagner, ce qui ne serait pas un problème. L’argent serait sien. « Il faudrait encore quelques parties si chanceuses pour rentrer dans tes frais, non ? » Il estime la valeur des jetons. C’était encore loin de ce qu’il lui devait, quel dommage. Les autres joueurs relèvent un regard sceptique sur lui, grommellent une réponse avant de retourner à leur numéro de bluff. Le suspense n’est pas insoutenable et finalement, la rivière est dévoilée, les dernières mises faites. Les yeux de Sergio se posent sur le tapis vert, à l’affut de l’abattage.
Win : Les cartes sur table, Sergio considère le brelan avec un sourire goguenard en dévoilant son full au huit par les dames. La double paire de l’autre joueur ne fait pas l’affaire et le mexicain récupère ainsi les gains.
Close : La double paire de Sergio ne fait pas le poids face au brelan, ce qui est loin d’être grave. Le fait que Winston remporte la mise ne fait que renforcer son sourire et son envie de le torturer un peu pour la soirée.
Fail : Le carré de l’autre joueur marque sa victoire écrasante et les gains sont perdus. C’est le jeu, après tout.
Les jetons sur le tapis sont récupérés par le gamin, ce qui est loin de le déranger. « Les cartes étaient médiocres pour un tel bluff. Je pourrais être impressionné. » Le sarcasme est débordant. Il ne prenait pas mal sa défaite, bien au contraire. Lentement, l’homme se relève pour aller se resservir un verre de whisky, prenant tout son temps pour se réinstaller dans le fauteuil en cuir. « Alors, que faisons-nous ? Une autre partie, histoire de se refaire une santé ? » Les joueurs autour de la table sont partants, sans la moindre surprise. Mais lui guette une autre réaction, chercher à voir si la limite sera tracée ici. Il vaudrait probablement mieux pour lui. Cependant, il était assez grand pour prendre ses propres décisions, aussi mauvaises soient-elles.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Dernière édition par Sergio Gutiérrez le Lun 1 Nov 2021 - 2:07, édité 1 fois
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« -I- l faudrait encore quelques parties si chanceuses pour rentrer dans tes frais, non ? » Tu tâtonnes, hésitant dans la façon dont tu devais répondre. Tu aurais aimé ouvrir ta gueule, comme tu le faisais souvent, mais tu n’assumais pas encore les conséquences. Pourtant, tout doucement, tu commençais à bouillir. Susceptible, la moindre remarque te faisait tressaillir, et tu ne demandais qu’une chose, c’était de répondre librement. Alors tu n’avais pas toujours une parfaite réparti, mais ce qui était sur, c’est que tu étais souvent désagréable. « C’est pas un problème. » Pour l’instant, c’était encore calme. Il ne faisait pas encore plus de vagues que ça, et c’était plus une guerre froide et discrète qu’un assaut agressif. Alors tu suis sa vague, te fait plus lisse que tu ne l’es réellement, et tu serres les dents, tu prends sur toi. C’était rare, mais ca pouvait arriver. Cela dit ce genre de situation était tout aussi rare, fort heureusement.
La dernière carte se dévoile, et rapidement, tes pupilles passent sur toutes les cartes adverses, cherchant frénétiquement un meilleur jeu que le tien. Un sourire s’étire sur tes lèvres enfantines, alors que tu découvres que tu avais la main la plus chanceuse. Et tu pensais pouvoir narguer Sergio en retour, mais au vu de son sourire requin, tu es bien vite déçu. Et t’as du mal à comprendre pourquoi. Il te fait douter sur beaucoup de choses, Sergio. « Les cartes étaient médiocres pour un tel bluff. Je pourrais être impressionné. » Même sur sa phrase tu doutes. T’as compris qu’elle était insultante mais tu ne sais pas sur quelle partie de sa réplique se situait le sarcasme. Sois plus clair, Sergio. Ce qui était sur, c’est que tu ne l’avais pas impressionné. Tu ne fais pas dans la subtilité et dans la dentelle. Les choses étaient toujours très claires, avec toi. Ce qui ne semblait pas être le cas du plus âgé. Et ça te tend. Tu le dévisages, l’air rancunier, sans pour autant répliquer -difficile à faire quand tu ne comprends pas. « Alors, que faisons-nous ? Une autre partie, histoire de se refaire une santé ? » Tu observes un moment l’homme debout, une pointe de défi embrasant ton regard. Bien sûr que tu allais relancer. Tu n’étais pas accro pour rien. « Tu devrais peut être tenter de récupérer ton argent. » C’était peut être un peu trop culotté. Si pour les autres joueurs tu parlais des jetons que tu venais de lui prendre, pour l’homme ciblé ça évoquerait forcément tes anciennes dettes poussiéreuses. Tu aurais sans doute dû fermer ta gueule comme tu le faisais depuis le début. Mais accumuler les choses en silence, c’était vraiment pas ton truc. Les cartes sont relancées, et les mises débutent. Tu ne pouvais que les suivre, après une telle remarque. Chacun considère ses cartes avant de miser à nouveau. Encore une partie mitigée pour toi, c’était d’ailleurs souvent le cas. Tu te fais plus concentré lorsque le flop se dévoile.
Win: Une nouvelle fois, une combinaison intéressante se dessine. Cette fois ci, se sont les couleurs qui concordent. Très bien. Tu suis encore la mise, ne voulant pas effrayer les joueurs les plus frileux, et miser sur la discrétion d’un début de jeu prometteur. Si le reste des cartes suivent.
So close: Ca ne t’inspire pas. Pas grand chose ne concorde. Tu ne sais pas vraiment où tu vas avec ce jeu. Visiblement tu n’es pas le seul, puisque personne ne mise sur ce tour. Alors tu suis la vague, et choisis le Check: tu attends de voir ce que les autres joueurs font.
Fail: Ton jeu n’est pas mal. Ça se dessine plutôt bien. Mais tu ne remarques pas que le jeu de Sergio est bien meilleur. Alors tu relances la mise, petit bluff sur un jeu moyen, aveuglé par l’envie de détrôner de nouveau ton adversaire.
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Dernière édition par Winston Ackerman le Dim 7 Nov 2021 - 17:43, édité 1 fois
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AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Careful what you say and who you say it. Maybe you talk too much and you were asking for it. You can blame bad luck but you were asking for it. When all is said and done you need to tie your tongue, cause when you spit on everyone you are, you know, you're asking for it
Le jeune Ackerman n’avait absolument aucune idée de la galère dans laquelle il venait de s’enfoncer. Le fait est que Sergio n’imaginait pas le retrouver en se pointant à cette partie de poker. Il était un habitué des lieux, quoique sa présence ici se faisait plus rare ces derniers temps. Il savait comment les entrées marchaient ; quelqu’un avait forcément dû décréter que ce gamin était fiable. Une bien mauvaise idée, mais il n’accuserait personne. Il était le seul responsable pour avoir décidé de prêter de l’argent. Puis, l’interne avait cru s’en tirer à bon compte en le roulant, et le mexicain lui avait laissé croire cela à force de repousser l’échéance de la collecte. Le Gutiérrez n’était pas un homme que l’on arnaquait aussi facilement, et il n’oubliait rien. Winston s’en était sorti jusqu’ici uniquement parce que l’homme avait été occupé avec ses affaires personnelles, ce qui ne lui avait laissé guère de temps pour mettre certaines pendules à l’heure. Tout ce dont il était certain, c’était qu’avec ce qu’il avait en plus appris sur la relation entre sa fille, Alma, et le mauvais payeur, il ne s’en tirerait pas à si bon compte cette fois-ci. Il le savait, bien évidemment. Tout dans son attitude le trahissait. Son regard fuyant, sa tête plongée comme pour se cacher derrière ses cartes, cet affaissement sur son siège. Il se concentre sur son jeu, comme si une victoire au poker le sauverait de ce qui l’attendrait à la fin de la partie. Bien loin de là, en réalité. Mais c’était bien plus amusant de le laisser mariner et craindre ce qui pourrait potentiellement arriver. Sergio n’avait aucune intention de l’afficher en pleine partir, de prévenir les autres joueurs du potentiel danger. Il continuerait de jouer sur les allusions jusqu’à irriter le gamin. Quant à la suite, il le découvrirait bien assez vite. Dans tous les cas, il ne lui donnait pas plus d’un mois pour maudire le nom Gutiérrez et espérer ne plus jamais en recroiser un de sa vie.
Dans d’autres circonstances, peut-être que le mexicain aurait éprouvé un peu de peine ou de pitié, se serait contenté de passer l’éponge sur cette dette qui de toute façon ne représentait rien à ses yeux. Il savait ce qu’était l’addiction au jeu, cette tendance à toujours continuer en se disant qu’à un moment, cela vaudrait enfin le coup. « Je récupère toujours mon argent. » C’est un sourire de requin qu’il lui offre alors que les cartes sont à nouveau distribuées, que les joueurs autour de la table les découvrent. Les visages se ferment, certains se trahissent dans un grommellement silencieux ou dans un rictus aussi discret que satisfait. Le concernant, son jeu est mitigé. Un dix et un huit rouges. Des cartes qui viennent avec des possibilités si la chance était de son côté. Il suit donc la mise avec son éternel flegme, observe le flop être dévoilé. Il sait immédiatement que la partie sera en sa faveur. Les possibilités de doubler son jeu ne sont pas nombreuses, si bien que le mexicain ne cille pas une seconde quand la mise doit être faite. Le turn achève de sécuriser sa victoire et c’est avec un regard insistant qu’il fixe Winston. Il a l’impression de le voir se débattre comme un poisson dans l’eau, à essayer de garder la face, penser qu’il va s’en sortir une nouvelle fois. C’est avec un sourire narquois qu’il ne se contente pas de suivre, mais relance la mise. Ajoute l’équivalent de quatre-cents dollars sur le tapis. L’ordre de jeu fait que Winston n’a pas le choix de le suivre, mais cette poussée d’assurance est suffisante pour annoncer ce qui les attend. Le bluff serait trop important ici, pourtant, seulement un des autres joueurs décide de se coucher, de limiter la casse sur cette partie. « Je pense que j’ai récupéré mon argent, oui. » A la rivière, c’est avec un rictus goguenard qu’il dévoile sa quinte flush et tend les bras pour récupérer les jetons sur la table. « Mais pas encore la totalité. » Il prend une gorgée de whisky, planifiant déjà son prochain coup.
Cependant, l’arrivée de deux nouveaux joueurs dans la pièce change la donne. L’opportunité est parfaite. Sergio connaît ces types, des joueurs à la face de marbre qui ne misent pas le moindre cents s’ils ne le sentent pas. Le cauchemar d’un garçon comme Winston prêt à tout pour remporter la mise ; car lorsque l’un de leurs jetons touchaient le tapis, c’était pour plumer le reste de la table. « Messieurs. Vous arrivez juste à temps, mon ami et moi allions prendre l’air le temps de discuter de quelques affaires. » Il se leva avec élégance, laissant la place vacante. « Sécurisez nos jetons en attendant, s’il vous plaît. » Le serveur hocha la tête, récupérant sa mallette pour récupérer les jetons. L’argent serait donc en sécurité, les obligerait à revenir par la pièce ensuite. Il embarqua son verre au passage en se dirigeant vers la porte de sortie. « Winston ? » Le sourire ne lui laissait guère le choix, et ce fut ainsi qu’ils se retrouvèrent dans ce long couloir que Sergio connaissait si bien. C’est vers le balcon qu’il les fit se diriger. C’était ici habituellement que les joueurs prenaient une pause pour fumer une cigarette ou un cigare, profiter de la fraîcheur du soir en admirant le jardin ridiculement bien entretenu. « Non pas que la discussion par-dessus la table m’ennuie, mais je doute que tu aies envie que cela continue. » Il devrait presque le remercier de cet élan de bonté. « Alors rappelle-moi… Combien est-ce que tu m’as emprunté ? Tu es tout de même conscient que depuis le temps, si je dois compter les intérêts, ça risquerait de faire un sacré pactole. » Il prend une mine concernée en dévisageant l’interne. Oh, ce n’était que le début des galères pour lui. Il ne s’en sortirait pas sans apprendre une bonne leçon au passage.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
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-S- ergio et toi, c’était une histoire digne des feuilletons de télévisé. Une histoire à rebondissements sans fin, dont tu ne connaissais pas encore l’évolution. « Je récupère toujours mon argent. » Ah oui. A quoi tu t’attendais avec ce genre de provocation? T’avais rien à répondre à sa remarque, parce que tu avais des limites, aussi étonnant que cela puisse paraître. Certes, elles étaient bien différentes de celles de la plupart des gens. Mais faire le malin n’était pas vraiment de bonne augure, à l’heure actuelle. Tu te contentes de suivre silencieusement ses mises surprenantes. Il relance même une certaine somme, et tu te demandes un instant s’il bluff ou si sa main est heureuse. Avant même d’y réfléchir plus posément, toi, tu alignes tes jetons. Et tu aurais du y songer plus longuement, au vu du sourire satisfait qu’arborait Sergio le dernier tour verrouillé. Merde. Ton jeu n’était pas mauvais, mais pas excellent non plus. Et tu t’accroches a l’infime espoir qu’il soit meilleur que le sien, juste quelques secondes. C’était raté. « Je pense que j’ai récupéré mon argent, oui. » Il annonce au moment où il découvre ses cartes. Une déception t’envahît alors que tu avais pris une certaine confiance suite à ta victoire précédente. Tu te sentais vite pousser des ailes qui brûlaient tout aussi rapidement. Tu n’aurais pas du. Et tu regrettes. Le requin te nargue et ta mine renfrognée trahit tes pensées. Tu n’étais pas doué pour camoufler toutes les émotions négatives qui allaient et venaient en toi. « Mais pas encore la totalité. » Vos pupilles se croisent. Ta mine de fait faussement surprise. Comme si tu ne voyais pas où l’homme voulait en venir. L’innocence parfaite, tu savais la feindre sur ton minois angélique. « C’est pas très loin. » Tes opales soutiennent les siennes, jeu de regard trop long aux goûts des autres joueurs qui se questionnent sur votre lien.
Deux nouvelles personnes s’invitent et te provoquent un sursaut au son de leur voix grave. Tu ne les avais pas entendu entrer, perdu dans tes pensés. Tu ne les connaissais pas spécialement, leur visage ne t’évoquait rien. Les joueurs que tu côtoyais habituellement étaient absents ce soir pour laisser la place à de plus gros poissons, il semblerait. Leur carrure et leur prestance contrastait avec ta jeunesse enfantine. Tu avais su jouer de l’apparence naïve qui se dégageait de toi en début de partie mais ça n’avait pas fonctionné bien longtemps. Ça t’avait pourtant permis d’accumuler des gains satisfaisants. Ils n’ont pas le temps de s’installer que Sergio se lève, et tu as un espoir qu’il quitte la soirée, l’espace d’un instant. Qu’il t’oublie et qu’une urgence le pousse à abandonner son jeu malsain. « Messieurs. Vous arrivez juste à temps, mon ami et moi allions prendre l’air le temps de discuter de quelques affaires. Sécurisez nos jetons en attendant, s’il vous plaît. » Tu as quelques doutes mais tu ne penses finalement pas qu’il te laissera de nouveau filer sans conséquences. Son ami. Visiblement, il n’allait pas sortir seul. Et tu as bien peur d’être le fameux ami qu’il mentionne. La réalité était bien loin de ses propos hypocrites. En d’autres circonstances, vos ressemblances et votre parcours de vie auraient pu entamer une relation plus positive, si seulement tu n’avais pas tenté de le voler. Et si tu n’étais pas sorti avec sa fille, mais ça, tu ne t’en doutais pas encore. Tu ne rétorques pas. Les autres n’ont pas besoin de se douter du lien douteux qui vous liait. Tu restes assis, enfant rebelle qui ne veut pas suivre l’autorité. Tu n’allais pas le rejoindre de bonté de coeur, même si tu sais bien que ta résistance ne durera pas longtemps. « Winston ? » C’était bien à toi qu’il s’adressait. Tu le pressentais. Et après un regard insistant, tu finis par te lever à ton tour dans un soupire bruyant et démontrant le manque d’envie d’abandonner le jeu.
Dans le couloir, tu restes à une certaine distance de Sergio. T’étais sur la défensive et très méfiant quant aux intentions du plus âgé. Beaucoup plus craintif depuis que le nombre de témoin avait drastiquement chuté, tu as peur qu’il ne t’ait préparé un coup foiré. Le lieu était désert et vous vous éloignez assez de la porte pour que tu ne puisses plus t’y réfugier en cas d’urgence. « Non pas que la discussion par-dessus la table m’ennuie, mais je doute que tu aies envie que cela continue. » Tu le jauges, encore indécis sur la réponse que tu devais adopter. Tu te sens un peu piégé, ici. Devant les autres, tu avais une grande gueule, mais en privé, elle se faisait plus timide. « Hm. » Au moins, c’était libre de toute interprétation. Tu n’avais pas spécialement envie d’être en tête à tête avec lui non plus, pour tout dire. Sergio s’avance vers le balcon, toi, tu te figes sur place, refusant de passer la baie vitrée. Tu te crois dans un film où le patron mafieux piégeait sa victime. Tu dramatises un peu trop la scène. « Alors rappelle-moi… Combien est-ce que tu m’as emprunté ? Tu es tout de même conscient que depuis le temps, si je dois compter les intérêts, ça risquerait de faire un sacré pactole. » Tu t’adosses contre le mur face à la fenêtre, aux aguets. Tes yeux oscillent entre le mexicain et le couloir sombre. Tu guettes qu’aucun nouvel invité surprise ne vienne prêter main forte à ton adversaire. Tu te fais des films, mais tu t’étais laissé trop surprendre par le passé. « Je sais plus. Mille balles? » Tu tentes alors que tu devais presque le triple. C’était à se demander si tu ne te foutais pas ouvertement de lui. Et ton toupet n’était parfois pas freiné vu l’intonation décontractés que tu adoptes. « Et quels intérêts? Tu n’étais pas non plus très motivé pour venir chercher ton fric. Disons juste que je l’ai gardé au chaud. » Tu fais remarquer, de mauvaise foi. Tu connaissais d’autres personnes beaucoup plus convaincantes pour que tu rembourses tes dettes. La violence et les déplacements à ton domicile fonctionnaient bien. Plus que de simples appels qu’il t’était facile d’ignorer par un simple bouton. C’était presque si tu lui reprochais de ne pas s’être plus manifesté jusqu’à aujourd’hui. C’était culotté. Et parfois, rester silencieux comme tu le faisais depuis le début était plus intelligent que de jouer au merdeux. « Je peux te filer huit cent la semaine prochaine si tu veux. » Bien sur que tu ne le feras pas. Si tu pouvais renouveler l’expérience, tu ne te feras plus avoir par surprise, tu demanderas une liste exhaustive de tous les personnes invitées à ta table. Tu devenais doué pour éviter certaines personnes, habitué à la lâcheté plutôt qu’à affronter les problèmes. Ou affronter la moindre chose qui te déplaisait. « Il faudra juste que tu me files ton numéro. » Celui que tu avais ignoré de longs mois et bien pris soin de supprimer ou de bloquer. Tu ne t’en souviens plus. Et l’arrogance dont tu faisais preuve alors que tu lui avais déjà fait exactement le même coup, tu la payeras sans doute.
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ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Careful what you say and who you say it. Maybe you talk too much and you were asking for it. You can blame bad luck but you were asking for it. When all is said and done you need to tie your tongue, cause when you spit on everyone you are, you know, you're asking for it
Qu’on se le dise, Sergio n’était en général pas un homme vindicatif. Il ne courrait pas après la vengeance au moindre outrage, ne remuait pas ciel et terre pour venger son ego dès la moindre petite incartade. C’était d’une part lié au fait qu’il n’était pas un homme que l’on avait l’idée de rouler -par simple sens commun ou par la déduction logique que cette idée pourrait se retourner contre l’auteur-, et d’autre part parce qu’il avait le nez fin pour les plans foireux, d’habitude. Il sentait venir les traquenards, évitait de s’engager dans des investissements de temps ou d’argent -même minimes- s’il avait le moindre doute. Il avait été stupide de prêter son argent si facilement, d’imaginer une quelconque honnêteté à ce gamin et ce, malgré son amour pour le jeu. Mais ce soir, puisque le hasard avait décidé de les refaire se croiser, Sergio comptait bien saisir l’opportunité pour torturer un peu l’interne, lui faire regretter d’avoir voulu se jouer de lui. Le sarcasme et l’insolence par-dessus la table avaient été la goutte de trop. Si le mexicain ne laissait rien paraître, il s’amusait en réalité grandement à le forcer à quitter la table de poker. Il n’y avait rien de suspicieux dans leur comportement, il prenait grand soin à les faire passer pour deux amis se connaissant déjà, qui auraient l’idée de faire une pause autour d’un cigare. Les jetons enfermés, Winston n’avait d’autre choix que de le suivre. Sauf bien sûr s’il voulait partir en courant, perdre la totalité de sa mise, et achever d’aggraver son cas. Mais le plus divertissant restait néanmoins d’imaginer ce qui pouvait se passer dans son esprit. Ils ne se connaissaient pas, après tout. Les pires scénarios pourraient être envisageables. Ceux qui incluraient des menaces à peine voilées, de la violence, du chantage, du harcèlement. Tout ce qui pourrait susciter de la peur en somme, étant donné que le jeune homme semblait incapable de faire preuve de droiture.
Sans grande surprise, l’interne bronchait beaucoup moins maintenant qu’il n’y avait plus qu’eux deux dans les couloirs, et personne pour assister à leur conversation. Du coin de l’œil, le mexicain pouvait noter la distance que le jeune tentait de mettre entre eux, et son regard fuyant. Il ne passa même pas le pas de la fenêtre, craintif comme un chien battu. C’était d’un pathétique. Une pensée silencieuse qui était facile à repérer dans le regard sombre du patriarche, ainsi que dans son rictus. Il avait probablement peur de passer par-dessus le balcon. Ce serait un scénario intéressant, en y réfléchissant. Il retournerait à la partie de poker ensuite, graisserait la patte des potentiels témoins pour s’assurer de leur silence. Cependant, c’était bien la multitude des invités ce soir qui rendait le meurtre impossible. Ce serait trop compliqué à gérer par la suite. Qui plus est, Sergio n’était pas un meurtrier. Le pire crime de Winston avait été de briser le cœur d’Alma ; ce qui justifiait de rendre sa vie infernale, pas d’y couper court. Et malgré tout, ce qui aurait pu ressembler à un peu de raison dans la cervelle du mauvais payeur réussit à s’évaporer dans les airs dès la seconde où le cinquantenaire essaya de tester sa franchise. Mille dollars. Il devait le prendre pour un imbécile. Le piège était tellement évident que Sergio ne retint pas un soupir las en plongeant les lèvres dans son whisky. Il lui avait pourtant donné une chance ici, et le gamin avait pensé qu’il était encore parfaitement approprié de jouer au plus con. Avec en plus, comme cerise sur le gâteau, une insulte à peine voilée. « Winston, Winston… » Il secoue la tête, termine par reposer son verre sur le rebord du balcon alors qu’il se tourne vers le concerné. « Je te pensais plus intelligent que cela. Mais non seulement ta mauvaise foi te fait tomber dans le piège le plus enfantin du monde, et en plus, tu trouves encore le culot de me prendre pour un imbécile. » Son ton qui jusqu’ici était relativement cordial finit par se durcir.
Huit-cents dollars. Le début du remboursement, mais une réponse bien loin d’être satisfaisante ici. « Cela suffira à couvrir les intérêts. Mais qu’en est-il du reste ? » Après un comportement pareil, il ne pouvait pas croire que le moindre centime lui serait offert. Il avait pourtant eu des opportunités de faire amende honorable. Il aurait suffi de décrocher le téléphone. « Je n’ai pas de temps à perdre à te courir après, ou à te réclamer mon argent. C’était ta responsabilité de t’acquitter de tes dettes. Peut-être que tu en tireras une leçon de vie particulièrement utile : ignorer tes problèmes ne les résout pas. » Bien au contraire ; même en leur tournant le dos, ils continueraient d’exister. De grossir même, jusqu’à devenir bien plus chaotiques qu’à l’origine. Il en était de même pour le montant de la facture. Chaque dollar supplémentaire qui était dû était pour les fois où l’interne avait cru s’en tirer à si bon compte. « Tu as raison, je ne me suis pas pressé jusqu’ici. Mais ce soir, tu as particulièrement bien su te rappeler à mon bon souvenir. » Il n’allait plus le lâcher. C’était ce qu’il fallait comprendre ici, mais Sergio avait encore un espoir infime en son intelligence pour qu’il saisisse la subtilité de lui-même. « Laisse-moi plutôt te dire comment je vois les choses pour les temps à venir. Je vais te laisser deux mois pour rassembler ce que tu me dois, sans trop être sur ton dos. Je pourrai même t’envoyer un rappel quelques jours avant, histoire que tu n’oublies pas. Mais si celle fois l’idée te venait de me faire faux bond… disons que je serais obligé de vraiment m’intéresser à ta vie. Je suis ami avec ton supérieur, je suis le père d’Alma. Tu comprends bien que je n’aurais absolument aucun problème à te retrouver. » Il lâche la menace en même temps que cette bombe, amorce la transition vers le second sujet qui le tracasse quelque peu. Il vaudrait certainement mieux pour lui qu’il se tienne loin de sa fille, à partir de maintenant. Car si Sergio était prêt à le torturer un peu pour des questions d’argent, il n’avait même pas idée de ce qui lui tomberait dessus s’il osait à nouveau jouer avec la brune.
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-S- i tu t’imaginais ridiculement des scénarios digne d’un film mafieux, Sergio parlait comme tel. « Winston, Winston… Je te pensais plus intelligent que cela. Mais non seulement ta mauvaise foi te fait tomber dans le piège le plus enfantin du monde, et en plus, tu trouves encore le culot de me prendre pour un imbécile. » Il n’avait pas totalement tord. Alors tu ne rétorques pas. Tu avais assez joué de la carte de l’audace, le ton de sa voix te le fait facilement comprendre. Il est plus sec et encore plus froid. Et ça te fait frissonner, ou bien était ce la brise fraîche qui s’échappait du balcon. La lune était à peine volée d’un nuage et sa lumière éclairait légèrement la silhouette de Sergio. C’était le tableau parfait qui collait à ton imaginaire. Il ne manquait plus qu’un cigare à ses lèvres qu’il éteindra dans son verre à whisky vide.
« Cela suffira à couvrir les intérêts. Mais qu’en est-il du reste ? Je n’ai pas de temps à perdre à te courir après, ou à te réclamer mon argent. C’était ta responsabilité de t’acquitter de tes dettes. Peut-être que tu en tireras une leçon de vie particulièrement utile : ignorer tes problèmes ne les résout pas. » Il ne savait pas à quel point il avait raison. C’était un mode de vie qui ne t’avait jamais réussi. Peut être parce qu’il ne réussissait à personne. Tu fuyais toujours les problèmes, et paradoxalement, tu étais habitué à en créer. Parce que pour tromper l’ennui, fabriquer se créer des difficultés, c’était efficace. Mais s’y confronter nécessitait un courage que tu n’avais pas. Alors tu faisais comme à ton habitude, tu refusais d’écouter la sagesse. Qu’est ce qu’il en savait? Tu te mets tes œillères. Il ne pouvait pas avoir raison. Tu n’avais aucune responsabilité, et aucune leçon de vie à en tirer. C’était à lui de se manifester. Vous n’aviez aucun lien, et n’importe qui aurait fait de même. Gagner trois milles dollars en ignorant des messages était trop tentant.
« Tu as raison, je ne me suis pas pressé jusqu’ici. Mais ce soir, tu as particulièrement bien su te rappeler à mon bon souvenir. » Tu le regardes d’un air curieux et le laisses continuer d’exposer ses idées. Tu ne sais pas où il veut en venir. « Laisse-moi plutôt te dire comment je vois les choses pour les temps à venir. Je vais te laisser deux mois pour rassembler ce que tu me dois, sans trop être sur ton dos. Je pourrai même t’envoyer un rappel quelques jours avant, histoire que tu n’oublies pas. Mais si celle fois l’idée te venait de me faire faux bond… disons que je serais obligé de vraiment m’intéresser à ta vie. Je suis ami avec ton supérieur, je suis le père d’Alma. Tu comprends bien que je n’aurais absolument aucun problème à te retrouver. » Tu restes silencieux longtemps. Trop longtemps. Tu digères mal l’information. Ça te noue l’estomac. Au début tu te dis que c’est impossible. T’as le réflexe de nier, de croire qu’il bluffait pour te forcer la main. Sauf qu’en quelques secondes, tu comprends que la vérité est évidente. Et elle te claque le visage douloureusement. « Le père d’Alma? » Tu répètes, concentré sur cette deuxième partie. Tu ne sais pas quoi répondre. Tu ne sais pas quoi rétorquer. Parce que tu es impuissant face à cette annonce. Et t’étais dans la merde. Parce que tu venais de la revoir. Ça aurait été moins gênant si tout s’était passé comme prévu, si tu ne l’avais jamais recroisée. Tu aurais suivi la ligne éditoriale: tu aurais fait comme si ça ne te faisait rien. Sauf qu’il avait fallu que tu plonges ton regard dans le sien. Et tu n’as pas eu le cran de faire demi tour et de l’ignorer. Et une autre mauvaise idée que tu avais eu était de laisser transparaître à Sergio que ça te gênait ou te touchait, de le savoir. Parce qu’il ne s’empêchera pas de l’utiliser contre toi. Et tu ne voulais pas qu’elle soit au courant. Ni avant votre rupture. Ni maintenant que tu avais pu la croiser.
« Quel supérieur? » Dans la hiérarchie, tous les titulaires étaient au dessus de toi. Il y avait tout le cotés administration et ressources humaines aussi. C’était vague et l’hôpital était une véritable fourmilière. Alors tu as un doute sur la véracité de cette partie. Parce qu’encore une fois, tu préférais ne pas y croire.
« C’est pas pour ça que tu as revenu Alma? » Tu questionnes, fronçant les sourcils. Ah oui, elle t’en avait parlé. Et elle ne savait pas pourquoi il était revenu vers eux. C’était absurde que tu aies un quelconque lien avec ça. Mais tu restes méfiant. Tu manques de lui demander si il lui avait parlé de tes problèmes d’argent. Mais tu te doutes que si elle était au courant, elle n’aurait pas été aussi ouverte à la discussion. Tu penses longuement. Tu réfléchis même à t’absenter plusieurs mois, lorsque l’échéance arrivera. Sauf que rien ne l’empêchait d’en toucher un mot à Alma et à ton collègue. Ce connard t’avait coincé et il s’en réjouissait. Sauf que t’avait beaucoup de dettes. Et il se pointait à l’instant où d’autres venaient réclamer aussi leur dû. Tu passes une main dans tes cheveux bouclés, prenant une longue inspiration. T’es dans la merde. Mais une belle merde. Tu fixes le plafond, le cerveau s’entêtant à chercher une solution. « Tu peux me laisser un peu plus de temps? » Tu finis par demander sans même le regarder. T’étais clairement au pied du mur pour en venir à lui demander ça. Et ça te fait mal, de t’abaisser à lui demander un service. Ta fierté blessée, tu sers les dents pour finalement déposer un regard dépité sur Sergio. Fais chier, Sergio.
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ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
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Careful what you say and who you say it. Maybe you talk too much and you were asking for it. You can blame bad luck but you were asking for it. When all is said and done you need to tie your tongue, cause when you spit on everyone you are, you know, you're asking for it
C’était comme si au fur et à mesure des minutes et des paroles, l’assurance de Winston se mettait à fondre comme neige au soleil. Tout d’abord, il avait opté pour le silence. Puis, le sourire goguenard avait disparu de son visage. Maintenant, il se mettait à ressembler à un animal apeuré. Il était certain qu’à sa place, Sergio n’en mènerait pas large non plus. Disparaître de la circulation et ignorer le remboursement de dettes dues était quelque chose qui se finissait rarement bien. Surtout quand l’on ne connaissait pas réellement la personne à qui l’on empruntait ladite somme. Le jeune homme ne savait certainement pas grand-chose de lui, à part que le mexicain était un homme d’affaire, qu’il avait de l’argent, qu’il aimait le jeu, et était visiblement du genre rancunier et tenace. Rien n’indiquait jusqu’à quel point il pourrait aller pour arriver à ses fins. Tous les doutes étaient permis et en sachant cela, il fallait bien admettre que l’agent s’amusait beaucoup. L’interne était comme une souris prise entre les griffes du chat, ici. Il comptait bien le torturer un bon coup avant de retourner vaquer à des occupations plus productives. Qui plus est, il y avait la question de principe. Winston n’avait rien fait pour mériter la moindre once d’indulgence de sa part. Il pouvait tolérer beaucoup de choses, ayant l’habitude d’évoluer dans un milieu où les gens se comportaient selon leur ego, où les caprices et les envies de grandeur étaient monnaie courante. Pour s’y intégrer, Sergio avait courbé l’échine plus d’une fois, toléré ce qui lui semblait inadmissible. Et malgré tout, son opinion à ce sujet n’avait jamais évolué ; il continuait de détester les petits cons arrogants. Surtout quand ceux-ci s’étaient octroyé le droit de briser le cœur de l’une de ses filles.
Une annonce qui ne semblait pas plaire au jeune garçon. Sergio pouvait voir l’information faire le tour de son cerveau, lui faire réaliser la galère dans laquelle il était. Ne pas se moquer ouvertement se révélait être un effort considérable, ici. Car ce n’était même pas comme si le mexicain avait activement cherché à se dégoter les bons contacts pour potentiellement pourrir la vie de Winston ; l’univers avait littéralement fait son travail, offrant des coïncidences relativement utiles ici. Il ne prit pas la peine de développer, se contentant de hocher la tête avec lenteur. Il y avait de fortes probabilités que l’interne soit au courant du fait qu’il n’était pas le père de l’année ici, un paternel déserteur. Le genre de secrets de famille qu’il préférait d’habitude garder sous silence, peu fier de cette réalité. Sauf qu’ici encore, cela jouait en sa faveur. Il était au courant, sans même être dans la vie d’Alma. Il était un homme qui avait, selon l’histoire, eut peu de scrupules à abandonner sa famille entière. Alors qui sait ce qu’il pourrait encore faire ? Ce n’était même pas comme s’il avait encore quelque chose à perdre auprès de sa fille aînée. Si encore ses relations s’arrêtaient ici… Mais non, il y avait aussi l’hôpital. Une promesse implicite de venir pourrir sa carrière également au prochain coup foireux. « Le docteur Goldschmidt. Je pourrais aussi te parler du conseil d’administration, mais à ton niveau, je doute que les noms te soient familiers. » Parmi toutes ces vérités, il pouvait bien se permettre un petit coup de bluff. Surtout ici, compte tenu du fait que Winston n’aurait jamais les moyens de vérifier si ces affirmations étaient véridiques ou non.
Mais quand bien même Sergio menait la danse ici, que le jeune puisse supposer que son retour auprès d’Alma était lié à lui le fit rire. Un rire sorti du fond du cœur qu’il étouffa dans une gorgée de whisky, secouant la tête comme si l’on venait de lui sortir la meilleure blague de tous les temps. « Tu t’accordes beaucoup trop d’importance, Winston. Qui plus est, ce qu’il se passe dans ma famille ne te regarde pas le moins du monde. » Leur fréquentation commune l’arrangeait, car elle représentait un atout non négligeable pour pousser l’interne dans un recoin. Néanmoins, il n’avait pas à se mêler de ce qui ne le regardait pas. Il ne semblait pas réaliser à quel point Sergio désapprouvait ce couple et risquait de devenir un sacré bâton dans les roues, à compter de maintenant. Ou alors, il était juste lent d’esprit, cherchait encore à déterminer comment il pourrait potentiellement se sortir de cette impasse. Ce qui justifierait le regard fuyant et les bras ballants. Ce n’était pas grave, le mexicain n’était pas exactement pressé ce soir. Ils ne partiraient pas avant que les choses soient bien claires entre eux. Que ce soit concernant Alma, le remboursement de sa dette, les délais, et les possibles conséquences s’il essayait de le doubler. Alors autant dire que le patriarche en tira une satisfaction morbide en entendant cette question tomber. Lui laisser du temps pour le rembourser. C’est que cela ne devait pas être facile à demander, ou même à admettre. Ce qui n’était guère étonnant, en réalité. En estimant son salaire, ce qu’il devait payer, et ce qu’il perdait sur les tables de jeux, huit semaines ne suffisaient probablement pas à rembourser une telle somme. « Oh, il n’y a aucun problème. Disons quatre mois. On en rediscutera à la fin de ce délai si tu échoues encore à rassembler la somme. Je ne doute pas que tu seras ravi de me revoir à quelques reprises d’ici là, afin que je puisse m’assurer qu’on est toujours sur la même longueur d’ondes. » Sergio n’avait certes pas de temps à perdre avec un mauvais payeur. Mais l’idée de torturer un peu le gamin saurait à coup sûr adoucir les journées difficiles. « Et concernant Alma… Tu comprendras si je ne donne pas ma bénédiction. » Ni maintenant, ni jamais.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
AND WIN A FORTUNE IN A GAME, MY LIFE WILL NEVER BE THE SAME
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-L- es coïncidences sont fortes. Trop fortes. C’était à se demander s’il en s'agissait vraiment d’une, de coïncidence. « Le docteur Goldschmidt. Je pourrais aussi te parler du conseil d’administration, mais à ton niveau, je doute que les noms te soient familiers. » Tu restes étonné de l’annonce. Parce que Ian était un titulaire dans ta spécialité, et qu’il était en effet, proche de toi. Il te coince un peu plus. L’administratif mentionné, naïvement, t’intéresse moins, alors qu’il serait tout aussi important si ce n’était plus. Mais tout ce que tu retenais c’était qu’un homme que tu côtoyais quotidiennement et qui devait te former était un ami de Sergio. Et que si leur lien était assez fort, il pourrait gêner à ta titularisation. Tu n’étais déjà pas apprécié de tous. Alors il était facile pour Ian de faire pencher la balance.
Quant à la question d’Alma, ça te reste sur le coeur. « Tu t’accordes beaucoup trop d’importance, Winston. Qui plus est, ce qu’il se passe dans ma famille ne te regarde pas le moins du monde. » Ça te soulage, autant pour toi que pour sa fille. Sergio ne semblait pas assez vicieux pour se servir d’elle. Ou tout du moins, il ne t’en disait rien. Mais ça t’impacte, tout de même, de savoir que la demoiselle ne sera pas blessée, quand toi même tu l’avais faite souffrir. « Ouais. » Tu te contentes de répondre grossièrement. Parce que oui, tu t’accordais de l’importance et oui ça ne te regardait pas. Mais tu n’en penses pas moins.
Ça te tue de lui demander une faveur. Ça t’oppresse, et tu te sens particulièrement mal quand ta demande, qui semble ravir Sergio, traverse tes lèvres. « Oh, il n’y a aucun problème. Disons quatre mois. On en rediscutera à la fin de ce délai si tu échoues encore à rassembler la somme. Je ne doute pas que tu seras ravi de me revoir à quelques reprises d’ici là, afin que je puisse m’assurer qu’on est toujours sur la même longueur d’ondes. » C’est qu’il était précis et anticipait plusieurs choses. Une sorte de moue résignée se forme sur ton visage, reflétant l’abandon. Tu avais essayé de jouer, tu avais perdu. « Ok. » Tu souffles, de façon à peine audible, comme si tu assumais encore moins. C’était le cas. « Envoie moi un message quand t’auras envie de discuter. » Histoire d’éviter les visites à l’improviste. T’as pas envie de mêler ton entourage à ça. Ni qu’ils soient au courant. Encore moins Albane. Tu ne veux pas répéter la même histoire inlassablement. Tourner dans ce même cercle vicieux sans en trouver la sortie. Tu préférais rester un minimum maitre d’une situation qui te dépassait pourtant. Mais t’es pas vraiment sur que Sergio ait envie de te rendre cette faveur. « Et concernant Alma… Tu comprendras si je ne donne pas ma bénédiction. » Tu as un doute. Tu ne sais pas s’il pense que tu étais encore en contact avec elle. Et tu ne sais pas si tu dois en jouer. Ça pourrait te donner le dessus au moins sur ce sujet. Mais c’était prendre le risque qu’il parle de tes problèmes d’argent et de ton addiction aux jeux à sa fille. Et c’était quelque chose que tu évitais depuis bientôt trois ans. Ce n’était pas pour qu’elle l’apprenne de la bouche de son père sans que tu ne puisses justifier tes choix injustifiables. « Je n’en ai pas besoin. » Tu ne peux pas t’empêcher de répondre. Ce ne voulait pas dire grand chose. Mais simplement que tu ne t’étais pas totalement aplati. Tu n’y arrives pas. Il n’y a que la gueule contre le sol que tu la fermes. C’était dangereux mais incontrôlable, ces pulsions provocatrices, tout autant que tes envies soudaines de jouer tes jetons et dilapider ton argent.
your name isthe strongestpositive and negativeconnotation in any langage
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Careful what you say and who you say it. Maybe you talk too much and you were asking for it. You can blame bad luck but you were asking for it. When all is said and done you need to tie your tongue, cause when you spit on everyone you are, you know, you're asking for it
C’était un jeu de pouvoir qui était en train de se dérouler ici, ni plus, ni moins. Sergio avait le dessus sur cette situation et le savait pertinemment. De la manière dont il voyait les choses, Winston n’avait plus énormément de recours. Il pouvait tourner les talons évidemment, l’accuser de bluffer et retourner vaquer à sa vie sans jamais le rembourser. Mais ce serait choisir l’option qui impliquerait le doute permanent sur ce que le Gutiérrez pourrait faire. Le hasard n’avait pas été clément, lui mettant des bâtons dans les roues à des endroits auxquels ils n’auraient pas pensé. Les idées pour lui pourrir la vie étaient servies sur un plateau d’argent. Si le mexicain s’en servirait allègrement ? Il n’avait pas encore décidé. Ce gamin l’irritait au plus haut point ; son insolence, ses manières, l’argent qui n’était plus emprunté depuis le temps mais bien volé. Le fait qu’il ait fréquenté Alma, également. Il n’avait plus rien pour lui. Malgré tout, il n’était pas sa priorité. Sergio aurait certainement autre chose à faire de ses journées, mais maintenant que Winston avait voulu jouer avec lui, le souvenir était tout frais dans son esprit. Il pourrait certainement lui consacrer un peu de son temps libre, à l’occasion. Quand, où ? Le suspense était insoutenable.
Et l’homme ne cachait pas sa satisfaction à voir la défaite se dessiner sur les traits de l’interne. Il ne rétorquait plus, ne souriait plus, ne cherchait plus à étaler son ego et sa fierté. La résignation cuisante avait quelque chose d’incroyablement satisfaisant. Quand bien même Sergio n’avait généralement guère de temps à perdre avec ce genre de bêtises, il ne pouvait nier avoir un côté vindicatif qui ressortait dans certaines occasions. C’était plaisant d’imaginer ce gamin attendre l’appel qui aurait, selon ses décisions, soit la possibilité de régler ses dettes, ou bien de l’enfoncer encore plus profondément dans le pétrin dans lequel il s’était fourré. « On verra bien. Vu ta tendance à ignorer mes messages, je pense que je viendrai plutôt te trouver directement. » La voix est posée, le sourire pourrait paraître aimable si l’intention n’était pas aussi vicieuse. Il était en train de faire exactement ce qu’il détesterait que l’on lui fasse ; s’immiscer dans sa vie privée. Par simple plaisir de le torturer un peu qui plus est, d’attirer l’attention et de le forcer à rendre des comptes.
Néanmoins, cette stratégie d’intimidation avait une faille portant le nom d’Alma. Elle était une arme de destruction pour les deux côtés. Le patriarche n’avait aucune idée de l’état de leur relation actuellement, s’ils se fréquentaient encore ou non. Ce dont il était certain, c’était qu’elle n’apprécierait pas de savoir son père s’immiscer dans ses relations privées pour menacer son ex. De l’autre côté, elle ne serait probablement pas ravie d’apprendre tout ce qu’il pouvait bien savoir concernant Winston. Si une chose était sûre, c’était que Sergio ferait son possible pour garder ce différent entre eux, le régler sans que personne d’autre ne soit impliqué. Après tout, ils étaient actuellement en train d’avoir une discussion au détour d’une partie de poker illégale. Le silence était de mise. La réponse vague du garçon concernant la bénédiction inexistante du père Gutiérrez ne lui offrait pas réellement d’indices, il se contenta juste de hocher la tête. « Tu n’en as pas besoin, parce que tu ne t’en approcheras plus. Je savais que l’on pouvait trouver un terrain d’entente. » L’interprétation était forcée, comme une mise en garde subtile sur le fait qu’il ne se contenterait pas d’être une échéance sur le calendrier, si jamais il tentait encore quoique ce soit. Mieux valait pour l’interne que sa réponse n’ait pas juste été juste un soudain élan d’audace. « J’imagine que maintenant que tout est réglé, nous pouvons retourner à notre partie. » Conclut-il finalement en récupérant son verre sur le rebord de la balustrade, se retournant sans le moindre regard supplémentaire.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.