(outfit + une petite barbe de quelques jours) Une journée pluvieuse du mois d’Octobre ça se traduit bizarrement en une soirée film d’épouvante avec ton oiseau. T’es pas chaud chaud mais c’est l’esprit d’Halloween et t’es avec elle, donc ça va, tu peux faire un effort. Tu pourras le dire à tes potes qui seront tous autant surpris que tu mates des films d’horreur. Enfin, tu n’es même pas sûr de quel film il s’agit. Tu n’as pas voulu savoir en avance. T’as même soumis l’idée de prendre un film totalement au pif dans la liste Horreur de Netflix. T’as été prendre un pot de glace pour grignotter en même temps. T’auras sûrement ton oiseau tout calé contre toi mais cette glace ci tu l’as trouvé y’a pas longtemps et c’est la meilleure que tu n’as jamais goûté. Une petit sucré salé à la pistache. Ta saveur de glace favorite. Ceci est déjà le deuxième bloc de cette glace que tu as acheté depuis votre retour en Australie. Pas que tu te nourrisses que de ça en ce moment mais… Tu te nourris quasi que de ça en ce moment.

T’as pris une seule grande cuillère et tu comptes taper directement dans le pot. T’as apporté un paquet de fraise tagada sur le canapé pour ton oiseau. Pour lui faire plaisir car tu sais que c’est ses favoris, mais aussi pour ne pas que l’envie lui prenne de sortir une autre cuillère et te joindre dans le merveilleux pays de la glace à la pistache sucré salé. Un coup de tonnerre se fait entendre dehors et tu fronces un peu le nez l’air de dire ’Hmmmm… I don’t like this very much.’ Mais t’as de la chance t’as pas à sortir du coup tu es au sec chez toi, bien emmitouflé dans ton hoodie. T’as même mis ta capuche sur ta tête. Toi qui habituellement aime avoir juste les petites lumières allumées chez toi le soir pour faire une ambiance tamisée, ce soir, tu as allumé les grandes par hasard. T’as arrêté de bosser y’a pas longtemps, t’es sorti de ton antre de studio et tu sais (enfin, tu penses) que tu vas reprendre après le film. Tu as envie de profiter de la soirée avec Bird même si tu n’as pas terminé ce que tu voulais faire. Tu bloques légèrement sur un truc et une pause comme celle ci est au final largement la bienvenue.

Tu es en chaussettes, assis sur le canapé, tu allonges tes jambes, posant tes pieds sur la table basse devant et tu es en train d’ouvrir le pot de glace. Il reste un peu moins de la moitié et tu es déjà en train de noter mentalement d’aller en racheter. Tu ne fais jamais les courses, tu te les fais habituellement livrer toutes les deux semaines (vu le peu de cuisine que tu fais), mais quand y’a des urgences comme celle ci, tu te déplaces sans problème. « Tu sculptes les citrouilles à Halloween ? » Que tu demandes après avoir englouti une cuillère de glace. Tu questionnes plus pour reculer l’échéance du film qu’autre chose, même si tu es quand même très intéressé de savoir quel genre d’implication Birdie met dans les fêtes d’Halloween.

@Birdie Cadburry

(outfit) T’es rentrée, t’étais fatiguée. Ou plutôt, t’étais fatiguée car ton manque d’enthousiasme à ton travail commence à se faire sentir. Tu sens que tu ne prends plus plaisir à aller jouer les godiches sur la chaîne nationale. C’est mignon d’être reconnue une fois de temps en temps. Mais tu passes beaucoup de temps à attendre, à traîner dans les couloirs, à faire des figures artistiques avec des post-its sur les fenêtres, à jeter des morceaux de papier avec des messages douteux à travers aussi que Pierre et Paul pourront ramasser et en rire, peut-être. Il faut dire que ça fait un long moment que tu as le même travail. Ton plus long jusqu’à maintenant. Sûrement parce que c’était facile, c’était simple, les horaires sont maléables et que ça ne te demande pas trop d’efforts.

Mais depuis quelque temps, tu tournes en rond. Et quand tu commences à tourner en rond, c’est mauvais signe. Ou plutôt bon signe car ça signifique que t’as d’autres projets dans la tête. Beaucoup trop. Tellement que tu ne sais pas où donner ton énergie. Depuis que vous êtes revenus, t’es pas retournée chez Mason. T’as tout ce qu’il te faut pour l’instant ; t’avais déjà pas mal de fringues chez Jordan, entre ceux que t’as entassé dans un tas disgrâcieux dans son dressing et ceux en cours dans l’atelier, mais maintenant tu as aussi ce que t’as acheté à l’autre bout du monde, et surtout à Londres. De toute façon, ta présence se remarque de plus en plus ; il y a un cendrier sur la table basse, t’as ton poids en bonbons dans un placard, t’as ajouté un petit attrape-rêve au-dessus du canapé, y a de l’encens sur le bord d’un de ses meubles. Sans oublier les lunettes de Luna qui trônent sur la table basse, ta brosse à dents et à cheveux dans la salle de bain, un carnet sur ton coin de lit et un kimono qui semble toujours traîner quelque part sur une chaise ou un fauteuil. Autrement dit, tu fais ton nid sans y faire attention.

T’es la pire des glues depuis quelques semaines. Alors quand tu rentres, t’en as rien à faire que Jordan soit en train de travailler ; t’es trempée car dehors, le printemps n’est pas aussi lumineux qu’il devrait l’être mais ça aussi, ça ne t’empêche pas d’aller le voir. “Soirée film spécial halloween tout à l’heure. Non négociable.” que tu lui as murmuré entre deux baisers alors qu’il était assis devant ses drôles de machine à plusieurs boutons et son ordinateur. T’as pas cherché à savoir sur quoi il travaillait car tu n'avais envie que d’une douche. Chose que tu fais avec toute la longueur du monde. Minutes et minutes plus tard, vous êtes affalés dans le canapé. Heureusement pour Jordan car tu serais aller le chercher par la peau de son joli fessier s’il aurait fallu. T’as bien mérité ses bras après une journée à tourner en rond. « Tu sculptes les citrouilles à Halloween ? » enfin même si pour l’instant, ses bras te sont inaccesibles parce qu’il te trompe avec sa glace qu’il dévore avec passion depuis votre retour - autant tu aimes bien la pistache, autant les morceaux ne te donnent pas vraiment confiance. Alors à charge de revanche, tu t’allonges sur le canapé, ta tête sur le coussin posé contre l’accoudoir et tes jambes par-dessus ses cuisses alors que t’ouvres ton paquet de bonbons. “Evidemment. Y a un concours à Elimbah pour ça. Tu sculptes la citrouille, tu manges de la tarte à la citrouille, tu goûtes de la soupe à la citrouille… Au milieu du faux sang au goût de fraise et des bonbons qui piquent.” un vrai paradis sur terre qui te réchauffe le coeur en y repensant. “Et toi ? Je suis sûre que t’étais de ces petits cons qui faisaient peur aux autres.” tu sais pas, une intuition. Puis, ton visage s’illumine. “On pourrait faire notre citrouille et la foutre juste à côté de ta boîte aux lettres.” oh oui, Jordan, tu vas avoir le droit à toutes les fêtes, crois-moi, tu n’es pas prêt. Tu picores déjà une fraise puis deux, un œil vers la fenêtre avant d’attraper la télécommande. “Je me rappelais pas d’avoir annoncé un temps pareil pour aujourd’hui.” il faut dire que tu t’en fous tellement, tu songes alors que t’allumes l’écran. Tu ne t’embêtes pas, tu prends le premier film qui s’affiche. “T’as peur qu'il pleuve à l’intérieur ?” que tu demandes, amusée, alors que le logo Netflix disparaît au profit du film qui débute.

“Soirée film spécial halloween tout à l’heure. Non négociable.” Qu’elle t’a murmuré à l’oreille après s’être faufilé dans ton studio sans que tu t’en rendes compte. T’étais dans ta bulle de travail. T’as pas sursauté malgré tout car c’est Bird et tu es en train de t’habituer bien trop facilement à sa présence entre tes murs à tous les instants. Tu n’émets aucune objection sur l’idée de soirée de Birdie. Loin de là même. T’as bien besoin de ses bras, son odeur, ses lèvres un peu plus, afin de trouver d’avantage d’inspiration pour finaliser ton morceau là. Son passage aussi furtif fut-il t’a déjà fait avancer un poil plus. Vraiment c’est fou comme ton cerveau fonctionne.

Elle est installée un poil trop loin de toi sur la canapé mais tu ne râles pas parce ça veut aussi dire la sécurité de ta glace à la pistache. Elle a quand même ses jambes sur toi et tu aimes bien trop être son repose pieds. “Evidemment. Y a un concours à Elimbah pour ça. ” Oh. Tu kiffes. Tu t’imagines déjà y aller dans la période pour voir ça de tes propres yeux. “Tu sculptes la citrouille, tu manges de la tarte à la citrouille, tu goûtes de la soupe à la citrouille…” Cette partie là par contre elle te donne la gerbe et ça te coupe même l’appétit de gourmandise sur ta glace. Tu la regardes l’air de dire ’You’re serious?’ “ Au milieu du faux sang au goût de fraise et des bonbons qui piquent.” Tu hoches la tête. T’as jamais vécu ce genre de truc, mais tu es certainement pas opérationnel pour la partie où faut manger de la citrouille par intra veineuse. “Et toi ? Je suis sûre que t’étais de ces petits cons qui faisaient peur aux autres.” « Quoi c’est pas ça le but d’Halloween ? » Que tu réponds en ta qualité de petit con premium, comme si ça coulait de source. Ça lui donne la réponse à sa question. Elle a raison. Le mieux c’était quand tu arrivais à faire des trucs bien limite à ton père. Le tout complètement incognito bien évidemment. Tu étais doué pour ça. Etre invisible c’est devenu ta seconde nature étant petit.

“On pourrait faire notre citrouille et la foutre juste à côté de ta boîte aux lettres.” Tu hoches la tête. C’est carrément par là que tu voulais arriver si elle répondait par l’affirmative et t’es bien content que ce soit le cas. « J’aimerai bien ça ouais. J’en ai jamais fait. » Tu espères juste qu’elle va pas te forcer à manger de la citrouille pendant une semaine. Tu as toujours ta cuillère dans la main mais tu ne manges plus depuis tout à l’heure.

“Je me rappelais pas d’avoir annoncé un temps pareil pour aujourd’hui.” Tu tournes la tête en même temps qu’elle alors que tu vois un éclair au travers de la baie vitrée. Bird est en train de s’occuper de mettre le film également alors que tu vas poser ta glace sur la table basse. Tu reprendras plus tard de la manger. Tu n’en as plus envie là et elle est trop bonne pour être mangée sans envie. “T’as peur qu'il pleuve à l’intérieur ?” Qu’elle te questionne et elle te fait sourire avec cette remarque. « Ca me tient chaud. C’est confortable. » Que tu dis alors que tu es en short. Tu n’as jamais froid aux jambes c’est un fait que tu lui as déjà dit plusieurs fois et visiblement elle est pareille vu son accoutrement. Tu vas d’ailleurs aller te coller un peu plus à elle, calant ta tête sur sa poitrine après t’être glissé sous son bras car elle a toujours le paquet de bonbon dans les mains. « Mais pas aussi confortable que ça je le confesse. » Tu es réellement juste à la recherche de la chaleur de son corps. Vous allez regarder un film à sa demande. Tu ne vas pas commencer à lui changer les plans en glissant une main sous ses fringues. Cela dit, t’as une main qui est sur sa cuisse nue, car madame a les jambes à l’air yup. Et tu aimes beaucoup ça. Tu te tournes un peu plus afin de pouvoir voir la télé car tu ne perds toujours pas de vue le but de la soirée. Bird est juste devenu ton dossier, le meilleur coussin avec les plus jolis petits seins de la planète - en toute objectivité. Tu commences à regarder le film, sérieusement, tu vas lui piquer une fraise tagada au passage.

« Quoi c’est pas ça le but d’Halloween ? » tu souris légèrement en secouant ta tête en même temps. Tu n’as jamais détesté une petite frayeur ici et là mais tu avais la délicatesse de ne pas faire subir cela aux autres. Halloween, c’est la période où tu t’amuses à te tranformer en sorcière à plein temps, où tu peux décorer les lieux où tu es avec plein de breloques pour la fête en elle-même. Si Jordan rentre dans le salon et qu’il y a un squelette qui pendouille à sa porte d’entrée, qu’il ne s’en étonne pas. Même si tu n’abuseras pas car tu n’es pas non plus chez toi - et qu’en vrai, tu sais ce qui arrive après, à savoir Noël et là… Jordan n’est pas prêt. Il faudrait que tu le préviennes, au cas où. Tout le monde n’aime pas forcément avoir un énorme sapin qui prend la moitié de la pièce chez soi. « J’aimerai bien ça ouais. J’en ai jamais fait. » mais pour l’heure, ce n’est pas les coups de minuit de Noël qui approchent mais la scary night of the year. Ce qui implique de la sculpture de citrouille. “J’irai en acheter demain. Tu vas en mangeeer de la citrouille.” que tu chantonnes légèrement, bien consciente de l’air que Jordan t’a offert quand tu as parlé de toutes les dérives du légume. En tout cas, tu sais faire la tarte à la citrouille et ça aussi, vous pouvez le faire à deux. T’aimes bien l’idée de faire ces choses à deux. Les seules personnes avec qui t’as pu faire tout ça, c’est avec ta fratrie. “Par contre, je ne suis pas forcément très douée. C’est Aurora qui est la plus forte étonnamment.” mais ton aînée a le souci du détail et de la finition bien faite ; petite tête, douée dans beaucoup de domaines, ce n’est pas si étonnant que cela mais ça te frustre - beaucoup. Au moins, tu te plais à dire que t’es douée de tes mains pour d’autres choses. “Mais je sais faire la tarte à la citrouille. Et si tu fais la fine bouche, je vais essayer de pas me vexer et en trouver une qui la dévorera à ta place.” genre Will. Tout passe chez Will. Tu pourrais en laisser à Mason aussi. Bref, tu trouveras. “Chose qu’on pourra aussi faire à deux.” que tu dis avec un regard plein d’espoir quand même levé vers Jordan. T’essaies de l’attendrir pour qu’il accepte ? Yes.

Le temps est vraiment une saloperie, aujourd’hui et il continue à l’être. Tu lances le film et tu vois du coin de l’oeil Jordan poser sa glace, ce qui te fait rire de l’intérieur car tu n’aurais pas pensé que tu l’aurais dégoûté à ce point - il n’imagine pas à quel point c’est bon, tout ça. « Ça me tient chaud. C’est confortable. » ce qui est marrant, c’est qu’il est complètement emmitouflé du haut, mais ouvert en bas. Tu ne cherches pas à comprendre, tu t’installes un peu mieux car le film débute. Enfin, quand tu pensais être bien calée, y a Jordan qui vient se taper l’incruste et qui fout en l’air toute votre installation ; naturellement, tu protestes et tu râles légèrement. T’espères avoir ce massage de pieds/mollets un moment ou un autre quand même - tes jambes ne sont pas sous ses yeux juste pour le plaisir de les voir non plus. Petite princesse, va. « Mais pas aussi confortable que ça je le confesse. » cependant, ton partenaire s’installe malgré tout à moitié sur toi, la tête contre ta poitrine - détail qui donne à sourire - et une main sur une de tes cuisses. “Alors ça, out.” que tu dis en tirant sur sa capuche pour la lui ôter et avoir en pleine vue ses mèches blondes. T’y touches pas pour l’instant car ta seule main libre est utilisée à aller gratter des fraises, tes doigts sont collants de sucre et t’as aucune intention de les nettoyer pour l’instant car tu continues à picorer. Et à taper la main de Jordan quand elle vient dans le paquet, que tu lèves au-dessus de ta tête. “Même pas en rêve. T’as ta glace. Chacun son arme.” tu prends sa main de la tienne pour l’amener vers ta bouche afin de prendre de tes dents la fraise qu’il tient. “A part si j’ai le droit de taper dedans moi aussi.” t’hausse un sourcil avec un sourire de petite bitch, un bras toujours derrière et l’autre allant autour de Jordan, comme tu le ferais avec une de tes peluches que tu serres contre toi. Ce qui est souvent le cas, même si parfois, c’est toi la peluche. I see no problem in here. “J’ai jamais vu celui-là.” que tu murmures à voix basse ; t’es incapable de ne pas parler pendant deux heures. Mais t’apprécies avoir ton palpitant qui s’arrête d’appréhension, le sang qui sent (ha ha) que quelque chose va arriver ; et deux secondes après, t’es en train de sursauter et faire un mini arrêt cardiaque en te retenant très vivement à ton compagnon. Y a une tête en moins d’un personnage qui roule et tu glousses légèrement - “prévisible.” - même si le faux sang est très réaliste, pour une fois. Tu fais genre t’es chill mais le coup de tonnerre dehors te fait sursauter deux fois plus et tu finis par rire de ta connerie. “Merde alors, on est vraiment dans l’ambiance. Enfin... Sauf pour les lumières allumées.” que tu rajoutes car tu as noté que Jordan n'avait pas voulu le fier à se contenter des lampes tamisées pour une fois.

Vous n’avez visiblement pas la même vision d’Halloween et c’est ce que tu aimes avec elle. Elle te fait découvrir bien des choses grâce à son regard. Ce regard là que tu aimes voir s’illuminer pour des raisons bien distinctes des tiennes. Elle a pu se rendre compte de ton état pendant la tournée à chaque concerts comme tu étais clairement dans une autre dimension, celle où y’a tout qui va. Oh vous vous rejoignez sur bien des choses mais t’es sûr que tu n’es pas au bout de tes surprises avec elle. “J’irai en acheter demain. Tu vas en mangeeer de la citrouille.” Tu essaies vraiment de retenir de faire une grimace à cette idée mais tu n’arrives pas à t’empêcher de froncer un peu le nez. “Par contre, je ne suis pas forcément très douée. C’est Aurora qui est la plus forte étonnamment.” Les prénoms de ses soeurs qui reviennent régulièrement et tu as l’impression que tu commences à les connaître même si tu ne les as jamais rencontré. Ok tu confonds qui est qui parfois mais bon, on peut pas trop t’en vouloir. Bird l’a facile elle vu que tu ne parles jamais de tes frères et soeurs. Car yup. Tu en as tout autant qu’elle. On dirait pas comme ça. “Mais je sais faire la tarte à la citrouille. Et si tu fais la fine bouche, je vais essayer de pas me vexer et en trouver une qui la dévorera à ta place.” Là elle te fait rire car elle sait déjà que tu vas faire la fine bouche. Tu ne manges même pas les trucs que tu dis aimer, comme les quesadilla de ta belle mère par exemple. Manger c’est vraiment la plaie. “Chose qu’on pourra aussi faire à deux.” Un sourire doux se forme sur ton visage alors que tu la vois être toute pleine d’espoir sur ce moment là. Tu t’imagines faire la cuisine avec elle, ça te plaît beaucoup comme image et par là tu veux plutôt dire que tu l’imagines en train de faire la cuisine toute seule et être son adorable self. « Je goûterai pour te faire plaisir. » Car peut être que tu auras une bonne surprise, même si tu n’y crois pas une seule seconde.

Elle rouspette quand tu te cales contre son corps mais elle t’aime et tu sais qu’elle ne te repoussera pas.  “Alors ça, out.” C’est ta capuche qui prend pour son grade et ça te fait sourire de voir qu’elle tient autant à t’avoir à découvert près d’elle. Anything for her.  “Même pas en rêve. T’as ta glace. Chacun son arme.” Mais elle ne te laisse pas utiliser ses vivres. Tu plisses les yeux en la regardant manger la fraise qui était dans ta main. Tu as l’impression de nourrir ton oiseau en même temps. L’image est jolie .Tes doigts proches des lèvres de Bird est toujours une belle image. “A part si j’ai le droit de taper dedans moi aussi.” Tu te dis d’ailleurs que tu devrais aller mettre ta glace au congélateur afin qu’elle ne perde pas de sa superbe. Et aussi pour qu’elle soit loin de Bird. Huhu. Mais t’as la flemme, t’es trop bien installé et tu vas prendre soin de ne pas manger ses fraises tagada ou du moins, tu vas essayer. Car si elle est absorbé dans le film des chances que tu réussisses à te servir. Pour toute réponse tu vas juste profiter de nicher ton nez dans sa poitrine et y déposer un baiser par dessus ses vêtements. Mine.

“J’ai jamais vu celui-là.”
« Moi non plus. »

Car c’est un truc qui est sorti récemment et ça fait bien longtemps que tu as arrêté de regarder des films d’horreur. Ton attention reporté sur l’écran même si tu sais d’avance que les boobies de Bird seront ta meilleure cachette dès que tu vas craindre un sursaut. Vous êtes impeccablement calés tous les deux là et c’est limite si tu pourrais pas t’endormir tellement t’es bien dans cette position avec elle. Elle s’accroche à toi autant que l’inverse quand y’a des moments de suspense. “prévisible.” Elle te fait rire avec ses commentaires et tu préfères te focaliser sur ce qu’elle raconte que sur ce qui est à l’écran. Elle ne sursaute vraiment que lorsque c’est le tonnerre qui vous prend par surprise. T’as pas sursauté mais tu t’es tenu un poil plus fort à elle. Ça la fait rire, t’es content de voir qu’elle n’est pas effrayé bien longtemps. “Merde alors, on est vraiment dans l’ambiance. Enfin... Sauf pour les lumières allumées.” Bien sûr qu’elle a remarqué cette différence plus que notable.

« Ils sont toujours dans le noir dans les films alors que s’ils allumaient la lumière ce serait déjà bien moins flippant. » Que tu dis naturellement. « Pas qu’il y ait un tueur dans ma maison mais ça me rassure. Comme si je pouvais contrer leurs conneries avec mes act- » Mais tu n’as pas le temps de finir le mot action, qu’un coup de tonnerre bien plus fort que les précédents se fait entendre - tu sursautes - et vous vous retrouvez dans le noir complet. Plus de courant. « What. » T’es sur le cul et tu ne bouges pas d’un poil, collé à ton oiseau, t’as quand même ton coeur qui bat plus vite. Ce timing de merde te fait plutôt flipper mais ça ne serait pas la première fois dans ta vie qu’il y a des synchronicités hallucinantes. C’est toujours autant incroyable pour autant. Et là vu le temps dehors et la nuit t’aimes pas cette ambiance. Surtout que c’est le noir total. Les lampadaires dans la rue sont également éteint.

« Je goûterai pour te faire plaisir. » T’as remarqué avec le temps que Jordan rechigne sur la nourriture. Un détail mais qui ne passe pas inaperçu à force d’être cul et chemise comme vous l’êtes depuis son retour du Mexique. Vous donnez l’impression d’avoir une vie entière à rattraper - et c’est sûrement le cas. Tu as donc eu le temps de noter certaines choses, et la nourriture est un gros bloc. Non pas que tu manges équilibrée, que tu prônes tous les repas du jour et que tu veilles au grain que toutes les doses quotidiennes soient ingérées - tu n’as pas le temps pour ces conneries - mais t’as quand même un regard averti sur Jordan, qui te donne l’impression de ne pas en avoir assez dans le ventre. Il doit sûrement voir la bouffe comme un perte de temps - exactement comme toi, qui juge que dormir et manger sont autant d'heures gâchées à faire quelque chose de meilleur. Même si tu rechignes moins quand il faut aller au lit depuis que t’es chez Jordan et que, par conséquent, t’as la certitude de ne pas être toute seule dans le lit. Ça fait du bien. Donc naturellement, ton regard et ton sourire illuminent tes jolies traits de poupée blonde, radieuse au possible que ton compagnon veut bien faire un effort pour te faire plaisir. Il peut être surpris, peut-être qu’il aimera - tu te dis aussi qu’il doit être chiant à manger. Mais comme vous ne faites aucun effort côté cuisine, vous vous contentez de conchonneries. Heureusement que vous êtes des poils plumes.

Enfin, des poids plumes… Jordan n’a rien d’un poids plume alors qu’il est à moitié sur toi, là. « Moi non plus. » mais tu t’adaptes malgré tout, coincant ton paquet de bonbons contre son crâne, presque sur ton épaule. Comme ça, t’as une main pour picorer dedans et une autre contre Jordan - prête à le rappeler à l’ordre s’il tente une nouvelle attaque envers tes précieuses (les fraises, pas les seins, hein). Jordan t’embrasse par-dessus tes fringues et tu souris légèrement, beaucoup trop attendrie comme la première des amoureuses niveau débutante que t’es. Ses bras se resserrent autour de toi et il est très bien placé pour sentir tous les coups de ton petit coeur que tu mets à l’épreuve de la tension (sordide) du film. « Ils sont toujours dans le noir dans les films alors que s’ils allumaient la lumière ce serait déjà bien moins flippant. » t’éclates de rire. “L’intérêt serait nul.” que tu t’exclames en continuant de rire. « Pas qu’il y ait un tueur dans ma maison mais ça me rassure. Comme si je pouvais contrer leurs conneries avec mes act- » t’étais certaine de pouvoir répondre avec une connerie mais le temps, les plombs et l’univers t’en empêchent ; un bruit sourd se fait entendre et pfiou, plus de bruits. Plus d’images. Plus de lumières. « What. » tu regardes stupidement le plafond. “T’es sûr de ce que tu disais ?” que tu dis avec une pointe de malice, ta main qui remonte le long de sa nuque pour aller se nicher dans ses cheveux, ne bougeant pas d’un millimètre. “Tout le quartier a l’air éteint. Je propose qu’on s’arme et qu’on se cache. Juste au cas où. Imagine c'est le début de la Purge d'American Nightmare sans qu'on nous ait prévenu.” tu fais une légère moue dubitative. “Je donnerai pas cher de nous, là.” que tu rajoutes, à voix basse, alors qu’un silence se fait dans la maison - et t’es certaine que Jordan est plus inquiet que tu l’es. Alors garce comme t’es, tu vas t’amuser à le faire paniquer un peu plus, même s’il n’y a aucune autre raison que les plombs qui ont sauté sous la force de mère nature.

Tu sens qu’elle a calé le paquet de fraise sur ta tête et ça te fait beaucoup marrer. Au moins tu lui es utile pour quelque chose et ça te plaît. Elle te garde bien contre elle et c’est surtout ça qui te plaît au milieu de tout. Tu sens que ça va être une session cuddles plus que films d’halloween et t’as aucun soucis avec ça. Surtout quand t’as sa poitrine tout contre toi. T’es au paradis. Enfin, si on oublie le film flippant qui passe à l’écran et la pluie avec le tonnerre qui tape fort dehors. Heureusement t’as gardé la lumière allumée contrairement aux gens du film. “L’intérêt serait nul.” Tes explications la font beaucoup rire. Toi c’est la voir rire qui te fait sourire mais tu ne te démontes pas dans tes justifications sauf qu’un coup de tonnerre trop fort entraine une coupure de courant.

“T’es sûr de ce que tu disais ?”
« J’espère. »

Aucun certitude dans ce j’espère. T’aimes vraiment pas ce timing de merde et tu ne cherches pas à bouger de ton oiseau. Tu espères aussi que la lumière et toute l’électricité va revenir rapidement. Tu espères aussi qu’elle va te garder contre toi parce que c’est au moins ça de positif au milieu de cette panne. Tu sens sa main qui remonte à tes cheveux et c’est un simple geste mais qui te rassure si jamais tu étais en train d’être un tantinet inquiet. I’m not. Not yet. “Tout le quartier a l’air éteint. Je propose qu’on s’arme et qu’on se cache. Juste au cas où. Imagine c'est le début de la Purge d'American Nightmare sans qu'on nous ait prévenu.” Elle te fait rire et tu en profites pour nicher ton visage dans sa poitrine parce que why not. “Je donnerai pas cher de nous, là.” Elle a mentionné un des rares films d’horreur que tu kiffes. « Y’a des gens qui auraient envie de te tuer ? » Toi t’as une jolie petite liste de gens que tu aimerais bien éliminer dans tes rêves. Car tu n’oserais jamais agir réellement là dessus. T’as une petite vie tranquille que tu ne saboterais pour rien au monde. Tu prends soin de toi autant que tu peux, même de ta santé car tu sais que c’est un truc super important. Ton toi d’il y a sept ans serait halluciné de te voir tel que tu es maintenant. « Je les laisserai pas faire. Faudra qu’ils me passent sur le corps. » Et littéralement ton corps est avachit sur le sien. T’aimes pas trop qu’il fasse noir complet comme ça quand même. Tu tournes un peu la tête hors des seins de Bird. Y’a rien de visible à l’horizon. Rien du tout. « J’ai l’impression d’être dans l’espace. » Toi qui ferme jamais les volets entièrement et les lumières de dehors qui entrent dans ta chambre. Tu t’endors la lumière allumé aussi parfois car il n’est un secret pour personne que tu n’as aucun contrôle sur ton sommeil. Quand il vient, peu importe ce que tu es en train de faire, tu sombres. Tu l’attends beaucoup trop des fois et tu finis par juste retourner bosser dans ton studio ou sortir ton ordi portable de sous ton lit pour mettre ce temps à profit. T’es quand même encore en train d’espérer que ça va revenir l’électricité là, même si une de tes mains est en train de tranquillement caresser la cuisse de Bird, comme pour être sûr qu’elle est bel et bien toujours là avec toi. Comment tu pourrais en douter Jordan vu que tu peux sentir sa poitrine se relever au gré de sa respiration. Let me just be sure that she’s fully here.

« J’espère. » tu souris, narquoise à souhait, et c’est presque dommage qu’il ne puisse pas te voir de visuel - de part sa position et du manque de lumière - car t’as vraiment de quoi inquiéter. Il faut dire que, comme lui-même l’a souligné, c’est fait pour faire peur, Halloween. C’est un grand bonhomme, il saura s’en remettre rapidement. Ni l’un ni l’autre ne bougez et vous êtes stupides à ne pas le faire. De toute façon, si c’est une coupure de quartier, il n’y a pas grand chose que vous puissiez faire. Autant rester l’un contre l’autre, ça réchauffe. Même si t’as déjà l’esprit qui tergiverse sur l’action à mener face à tout ça. Vous n’allez certainement pas vous diriger au lit maintenant. Tu es fatiguée mais pas une mamie, contrairement à ce que ce malin de Fisher peut dire parfois. Tu vas prendre une fraise - le sucre peut aider à booster les idées, après tout.

« Y’a des gens qui auraient envie de te tuer ? » t’éclates de rire. “Evidemment. Pas toi ?” non, Jordan est bien trop adorable pour être tué, voyons. C’est parce que tu le connais maintenant. Tu connais le Jordan satisfait de sa vie, qui aime son métier, sa maison, ses amis, qui se sent à l’aise (presque) partout et (presque) tout le temps. Mais celui que tu as croisé il y a une décennie de cela, il a dû en avoir des ennemis. Quant à toi… La question ne devrait même pas se poser. Tu agaces tellement de monde que tu ne serais pas surprise qu’il y ait la queue à la porte pour venir t’arracher les vertèbres une à une. « Je les laisserai pas faire. Faudra qu’ils me passent sur le corps. » tu fais une moue attendrie alors que tes deux bras vont autour de ton compagnon pour le serrer avec force contre toi. “Thank you, my love.” t’embrasses le sommet de son crâne avant de fourrer ton nez dans ses cheveux. “Moi qui croyais que c’était mon rôle de te protéger.” que t’ajoutes à voix basse tout en humant son odeur.

« J’ai l’impression d’être dans l’espace. » tu regardes autour de vous. “Mmh. Faudrait mes étoiles lumineuses au plafond pour rendre le truc plus réaliste.” tu déposes un deuxième baiser sur son crâne avant de prendre le paquet de tagadas, en piquer une nouvelle et le déposer sur la table basse. Tu commences à vouloir te redresser mais t’as oublié un léger détail : une masse en la personne de Jordan qui te bloque littéralement dans tes actions. T’as l’impression qu’il s’avachit de plus en plus contre toi et qu’il te tient de mieux en mieux, provoquant des petits frissons à ta cuisse sous ses caresses. “On peut utiliser nos téléphones en lampe torche mais le mien est presque à plat de batterie. Oh mais j’y pense! J’ai acheté des bougies y’a pas longtemps. Ca sera parfait, ça.” heureusement que tu prévois toujours des bougies au cas où. Merci Elimbah où le courant sautait assez souvent - surtout quand t’étais plus jeune. Et puis, t’aimes bien l’atmosphère qu’elles rendent. C’est romantique, les bougies - sauf si on implique une table de Ouija au milieu. “Can you let me go, babe ?” que tu demandes doucement, tout en nursant sa tête avec délicatesse contre toi - t’as pas envie d’entendre non, mais s’il veut jouer un peu les difficiles en guise de réponse, tu ne vas pas non plus protester. “I promise I’ll try to come back.” t’es vraiment qu’une petite saloperie de lui sous-entendre que tu peux mourir s’il te laisse, Cadburn, vraiment.

“Evidemment. Pas toi ?”
« Oh si. »

Genre ton père en premier. Ça l’aurait arrangé que tu sois mort avec sa femme en ce 30 novembre. Tu n’as toujours été qu’un inconvéniant. Tu ne l’es plus à présent mais c’est drôle comme c’est à ton père que tu penses en premier. T’as tellement pas eu de closure dans votre relation. Tu as plein de questions que tu voudrais lui poser mais que tu ne feras jamais car il ne mérite pas que tu perdes plus de temps à son propos. Car malgré tout, tu penses souvent à lui et tu te désespères. Tu aimerais juste qu’il soit fier de toi et qu’il t’aime autant que ses autres enfants. La vérité c’est que c’est toi qui aurait envie de le tuer si c’était autorisé un jour dans l’année. Mais tu le tuerais lentement, faut qu’il souffre autant que tout ce qu’il t’a fait subir dans ton enfance et encore aujourd’hui car son ombre est toujours au dessus de toi. Mais y’en a d’autres que tu voudrais tuer, et certainement d’autres qui voudrait te tuer également. Mais tu refuserais que quiconque tue ton oiseau. “Thank you, my love.” Elle te serre plus fort contre elle et embrasse le haut de ta tête. Il est rare que votre posture le lui laisse l’opportunité, mais tu virerais ta tête de sa poitrine pour rien au monde. “Moi qui croyais que c’était mon rôle de te protéger.” Tu sais pas d’où elle sort ça mais ça te touche qu’elle le dise. Tu ne sais pas si elle le pense vraiment mais tu veux le croire. Tu vas déposer un baiser sur elle au travers de son haut, sur ses seins oui oui. I don’t deserve you.

“Mmh. Faudrait mes étoiles lumineuses au plafond pour rendre le truc plus réaliste.” Tu es subjugué par le noir total, tes yeux regardent mais il y a véritablement rien à voir. « Y’a une lampe qui fait un ciel étoilé avec des couleurs dans les violets… Je voulais l’acheter. » Et puis tu te rends compte d’un truc. « Ouais bon elle marcherait pas là de toute façon. » Parce qu’il faut de l’électricité. Tu pourrais tellement pas vivre à l’ancien temps, tu es une personne du 21e siècle. Pas accro à la technologie mais presque. Yeah. « Tes étoiles c’est mieux ouais… » Tu dis pas non, loin de là. Tu aimerais. Surtout dans votre chambre. “On peut utiliser nos téléphones en lampe torche mais le mien est presque à plat de batterie. Oh mais j’y pense! J’ai acheté des bougies y’a pas longtemps. Ca sera parfait, ça.” Tu hoches la tête sans bouger pour autant. « J’ai deux batteries externe chargée si tu veux. » Car tu les embarques quand tu pars en voyage, elles sont toujours prêtes. Ton téléphone est d’ailleurs pas loin de 100% car tu l’avais branché dans ton studio.

“Can you let me go, babe ?”
« Hmmmm… »
“I promise I’ll try to come back.”

T’es beaucoup trop bien contre elle là, mais des bougies seraient vraiment une bonne chose. Tu prends le temps cela dit avant de te redresser et d’aller embrasser là où son visage se trouve à peu près. « I’ll go get the batteries. I promise I’ll try to come back. » Car si elle veut jouer à ça, elle n’a pas fini. « I’m kidding of course I’ll come back and so will you. » Que tu ajoutes bien vite alors que tu es redressé. Tu es un chicken yup. T’as surtout pas envie de jouer avec le feu et de jinxer quoi que ce soit ou vous mettre le mauvais oeil à tous les deux. Bien sûr que vous allez revenir sur ce canapé. D’ailleurs tu récupères ton téléphone sur la table après t’être défait de Bird et après avoir tâté la surface quelques secondes. Tu mets le flash pour sortir de votre cosmos totalement noir. « Come on I go with you. » Tu prends sa main doucement en même temps que tu dis ces mots. Tu es fucking adorable Jordan tu le sais ça ? Mais ouais, t’as de la batterie à fond et il sera plus simple pour elle de trouver les bougies avec de la lumière sur le passage.

« Oh si. » mais comme t’es là, personne ne touchera à une mèche de ses jolis cheveux en ta présence. Tu le démontres en le serrant un peu plus contre toi, protectrice comme toujours, veillant à ce que rien ne lui arrive malgré tout, même si tu n’es pas franchement bien positionnée pour le défendre si jamais. Mais c’est l’intention qui compte. Une nuit comme la Purge serait absolument horrible mais t’aurais confiance en tes capacités de survie pour te foutre à l’abris - à moins que tu fasses partie de ces fous furieux qui vont buter le voisin d’à côté parce qu’un jour, il a osé tondre sa pelouse bien trop tôt le week end. Personne ne peut savoir réellement avant de le vivre - et tu n’es vraiment vraiment pas pressée de le découvrir.

« Y’a une lampe qui fait un ciel étoilé avec des couleurs dans les violets… Je voulais l’acheter. » t’avais oublié ces gadgets là. tu tapotes son bras en mordant ta joue, parce que t’aime beaucoup l’idée. « Ouais bon elle marcherait pas là de toute façon. » “Mais maintenant que t’en as parlé, faudra l’acheter. On pourrait même faire un fort dans le salon, avec des draps et tout ça, ça donnera l’impression d’être perdu au milieu de nulle part. Juste toi et moi.” tu t’imagines déjà le salon avec des coussins, des oreillers, des draps et des couettes partout. “Y aurait de quoi faire griller des chamallows et, tu vas adorer, du chocolat liquide chaud. Normalement pour tremper dedans mais t’y risqueras ton doigt, j’en suis sûre.” tu glousses légèrement. Vous pourriez faire des s’mores aussi ; t’aimes bien les s’mores. Tu as déjà vu des images des pays nordiques, tout là-bas, tout là-haut et ça t’y fait penser, beaucoup. Ça te donnera encore plus envie. L’idée t’enthousiaste carrément, tu notes dans ta tête qu’il ne faut pas que Jordan oublie. « Tes étoiles c’est mieux ouais… » mais tes étoiles ont pas besoin d’électricité, et non. Tu n’es pas certaine que ton partenaire soit sérieux en disant ça mais tu souris légèrement en continuant de caresser ses cheveux.

« J’ai deux batteries externes chargées si tu veux. » quelle prévenance. Ca peut toujours servir, si y’a vraiment besoin. T’hoche la tête d’un air entendu ; le souci de ce genre de choses de Jordan t’épatera toujours. Ce n’est pas toi qui penserais à des batteries externes ; non, toi, tu penses à des bougies. Comme quoi. « Hmmmm… » mais t’as l’impression qu’il se fourre un peu plus contre toi avant d’avoir la sensation qu’il se redresse - y’a pas de lumière mais tu vois son ombre bouger. Et tu sens aussi ses lèvres qui chevauchent le bas de tes lèvres et ton menton, te faisant légèrement rire du fail de son baiser approximatif. « I’ll go get the batteries. I promise I’ll try to come back. » tu lui tapes la jambe avec ton pied qui est juste là. “Sucker.” il reprend souvent tes mots pour t’emmerder et jouer au plus con que toi, tu le sais. « I’m kidding of course I’ll come back and so will you. » tu pouffes de rire. “Je vais peut-être m’enfuir quand t’auras le dos tourné. Qui me dit que ce n’est pas une mise en scène pour me séquestrer dans une pièce secrète et me faire subir des tortures cruelles et barbares ? Faut toujours se méfier des regards d’ange.” tu te lèves à sa suite mais sur le canapé afin de pouvoir le toiser pleinement. Un brin de lumière apparaissant, tu l’amènes vers toi par les épaules pour lui planter un vrai baiser sur les lippes. “My blond baby angel.” de toute façon, c’est connu qu’entre vous deux, c’est Jordan qui est l’atout adorable de vous deux.

Il prend ta main, tu déposes un nouveau baiser avant de sauter du canapé. « Come on I go with you. » t’éclates de rire. “You’re scaaaaared.” que tu chantonnes en le tirant derrière toi. “Je sais plus si je les ai foutu dans un des meubles du salon ou dans la cuisine.” l’ironie sera que ce soit dans la chambre. Tu t’avances vers un de ses grands meubles et t’ouvres les deux ou trois placards du bas mais peine perdue, il n’y a rien. Tu fais la moue avant de te diriger vers la cuisine. Dix minutes après de râleries, tu finis par mettre la main dessus dans un petit cri de victoire. “Trouvé!” que tu t’exclames en souriant et en brandissant ta trouvaille au-dessus de ta tête. “Par contre, bougies allumées, pas de téléphone autorisé.” enfin, tu parles de la torche du téléphone, surtout. Tu vas chercher ton briquet puis tu t’attelles à installer les bougies que t’allume au fur et à mesure sur les meubles et l’îlot de la cuisine. T’espères que la lumière reviendra vite quand même car tu n’as pas prévu de grosses bougies. Tu allumes la petite guirlande lumineuse que t’as foutu dans son meuble, “pour qu’on voit mieux tes vinyles” tu lui avais dit, qui fonctionne avec des piles - le petit miracle. T’aimes bien l’ambiance que ça fait, après avoir eu toutes les lumières allumées. “J’ai l’impression d’être déjà à Noël.” que tu dis avec satisfaction, debout au milieu de la pièce en observant ton œuvre, mains sur les hanches. Même si c’est l’été à Noël, tu allumes beaucoup trop de bougies. “Tu veux que je vienne avec toi pour tes batteries ? On sait jamais.” que tu dis, malicieuse et chiante en te tournant vers Jordan, tes mains contre ses hanches en même temps que tu te colles à lui.[/color]

“Mais maintenant que t’en as parlé, faudra l’acheter. On pourrait même faire un fort dans le salon, avec des draps et tout ça, ça donnera l’impression d’être perdu au milieu de nulle part. Juste toi et moi.” Le fort te hérisse peut être un peu le poil car tu imagines un truc qui va juste foutre le vrai bordel immense dans ta pièce principale. T’as jamais fait ce genre de truc étant gosse mais t’as vu ceux de tes frères et… Tu espères que Bird est plus doué qu’eux pour la construction. Certainement aussi doué qu’eux pour le rangement par contre. Tu ranges bien plus depuis qu’elle vit entre tes murs de manière plutôt permanente, mais t’es pas dérangé. “Y aurait de quoi faire griller des chamallows et, tu vas adorer, du chocolat liquide chaud. Normalement pour tremper dedans mais t’y risqueras ton doigt, j’en suis sûre.” Tu aimes beaucoup plus cette partie là de son fantasme. Le chocolat chaud liquide surtout. « Cul sec. » Oh des souvenirs d’une soirée à la plage où vous étiez totalement adorable et pas du tout un item. Juste des amis.

“Sucker.” Qu’elle réagisse à ta connerie qui est en fait sa connerie te fait marrer avant que tu ne reviennes sur tous tes mots. Car cette simple idée ne te plaît pas du tout. Ça la fait rire. “Je vais peut-être m’enfuir quand t’auras le dos tourné. Qui me dit que ce n’est pas une mise en scène pour me séquestrer dans une pièce secrète et me faire subir des tortures cruelles et barbares ? Faut toujours se méfier des regards d’ange.” C’est toi qui te marre maintenant. “My blond baby angel.” Elle essaie de t’amadouer avec ces mots là en plus d’embrasser ton beau visage. « Right. Be careful. » Tu plantes un baiser de plus sur ses lèvres. Tu es bien loin d’être sérieux et elle le sait. Tu le lui as dit y’a bien des lunes de ça que ça ne te viendrais jamais à l’idée de lui nuire. Ce jour là dans le Uber retour de sa nuit au trou. Yup tu t’en rappelles bien de ce moment là. Bird était déjà importante à tes yeux alors que vous vous étiez vu juste for fun. Sûrement là la différence, c’est que ce jour là ce n’était pas du fun. Elle t’a appelé toi pour la sortir de là.

“You’re scaaaaared.” Tu plisses les yeux en la regardant. « I’m not scared. I’m nice. » Un sourire sur tes lèvres ensuite car elle t’amuse avec son comportement de fillette. “Je sais plus si je les ai foutu dans un des meubles du salon ou dans la cuisine.” Tu la suis en éclairant le chemin. T’es utile mais c’est elle qui fait tout le boulot. Faut dire que ce sont ses bougies à elle. Tu n’as aucune idée où elle les a mises. C’est vraiment signe que tu es accro bien trop fort quand la regarder rager à ne pas trouver les bougies te gonfle le coeur d’amour pour elle. T’es aussi utile car tu ranges un poil mieux derrière elle après chacune de ses explorations. “Trouvé!” Tu sais pas si tu es très visible dans le noir sachant que c’est toi qui dirige la lumière vers elle depuis tout à l’heure mais t’as un immense sourire adorable sur le visage de la voir être si heureuse de sa trouvaille. I really do want to eat her.

“Par contre, bougies allumées, pas de téléphone autorisé.”
« Ca rime. »

Tout ce que tu trouves à répliquer à ses mots. C’est ce qui t’a sauté au visage en premier toi qui prend note tous les jours plus ou moins de mots et phrases qui sonnent bien. Déformation professionnelle. Une chose que tu adores c’est quand elle invente des règles au fur et à mesure des situations. Tu as toujours eu cette lubie également avec tes amis étant plus jeune. La vie est un jeu de toute façon et il faut s’y adapter. Tu regardes Bird allumer les bougies. Elle finit par sa guirlande lumineuse. Tu regardes le tout alors que tu coupes le flash de ton téléphone. “J’ai l’impression d’être déjà à Noël.” Elle est si fière d’elle elle est fucking adorable. Tu regardes pas son oeuvre, tu la regardes elle grâce à toute cette lumière qui est maintenant dans la pièce. Tu ranges ton iPhone dans la poche de ton short. “Tu veux que je vienne avec toi pour tes batteries ? On sait jamais.” Tu te marres mais tu apprécies de la sentir venir tout contre toi. Tu vas déposer un baiser sur son front en faisant non de la tête. Un bras se glisse autour d’elle. « J’ai 96% de batterie. Je pense pas qu’on en ait besoin pour l’instant. On est bien éclairé là. » Et tu espères quand même que les bougies vont durer tout le temps de la panne. « Si tu veux charger le tiens tu me dis je vais les prendre. » Un nouveau baiser sur son front et tu commences à chantonner à un volume pas très haut, tes lèvres très proche de son front, ton deuxième bras qui est sur son bras. « Lost in your light, baby… I wanna stay right here all night, baby. Let's get lost in the light, baby… I wanna stay right here all night, baby… »

« Cul sec. »
“Right. And then you're gonna complain how you wanna die like the little bitch you are.”

Pour au moins cinq heures - c’est le temps que t’as cru qu’il avait passé à faire exactement ça y a des mois. Ça remonte à si loin et c’est en même temps si proche. C’est étrange, comme sensation, mais tu apprécies le développement actuel. Tu n’avais pas prévu que d’ami à sexfriends, vous seriez au stade supérieur. Toutes les cases se cochent aussi naturellement que simplement, sans cérémonie ni fracas. Tu pourrais presque dire à Mason que tu l’abandonnes mais c’est encore trop tôt à ton sens. Même si pour la première fois, t’as vraiment l’impression d’avoir un refuge à Brisbane. Jusqu’à maintenant, tu t’incrustais chez les gens et tu prenais leur chambre de libre où t’y faisais ton nid. Ici, tu fais ton nid partout et tu partages la chambre du propriétaire - c’est là toute la différence. Comme il te l’a si joliment dit par message, tu possèdes la clé de sa maison et de son coeur, ce qui est presque la même chose, quand on connaît Jordan et sa dévotion pour sa maison. Et c’est justement parce que tu le sais que t’es encore plus émue qu’il te laisse t’éparpiller, t’étendre, changer des choses, en rajouter d’autres, bouger des bidules, foutre un poil de bazar supplémentaire. T’aimes absolument comment les pièces se forment toutes seules sans forcer leur mise en place. Et t’aimes encore plus de voir Jordan rire de tes conneries.

« Right. Be careful. » attrape ses lèvres, mords l’inférieure après, relèves tes doigts contre ses flancs et non, t’es pas du tout prudente le jour où t’as décrété de vouloir te confier une partie de toi entre ses mains prudentes. Il n’y a rien de prudent dans le fait d’être amoureux, de partager ton âme, ton cœur, ton existence avec une autre personne. Mais Jordan inspire cette confiance et cet espoir qui font changer la donne. Ta vision des choses. T’es extrêmement reconnaissante pour votre chemin, votre parcours, cette aventure que t’as accepté de vivre à la Pride. Tant et tant de moments cumulés entre vous qui ont tous leur importance à leur façon dans votre progrès commun. « I’m not scared. I’m nice. » ce qui te permet de profiter au gré de sa lampe criarde de son doux regard plissé, suspicieux de tes mots, les réfutant rapidement alors que tu te contentes de sourire d’un air sous-entendu avant d’entreprendre ton exploration. T’as lâché la main de ton blond depuis longtemps car t’as besoin des deux tiennes pour ouvrir toutes les portes et fouiller tout ce qu’il y a à l'intérieur. « Ca rime. » “Je suis une poétesse née.” non mais c’est pas grave, c’est la bonne réponse à avoir, là, avec toute la prétention du monde, avant de secouer la tête.

« J’ai 96% de batterie. Je pense pas qu’on en ait besoin pour l’instant. On est bien éclairé là. » tu trouves aussi, miss satisfaction, avant que tu te détournes de ta mise en place pour aller contre Jordan, tes bras l’entourant, lui qui a enfin éteint son affreuse lumière qui t’as presque tué la rétine (rien que qu’ça). « Si tu veux charger le tiens tu me dis je vais les prendre. » t’hausses les épaules alors que ton partenaire embrasse ton front. “Je vais survivre.” tu le chargeras plus tard si y’a besoin. Y’a pas d’urgence. Même si t’es une miss google, tu peux te passer de ton cellulaire. « Lost in your light, baby… I wanna stay right here all night, baby. Let's get lost in the light, baby… I wanna stay right here all night, baby… » tu vous berces gentiment en souriant faiblement. “Va falloir trouver de quoi s’occuper, maintenant.” ton nez va caresser son hoodie de la plus adorable des manières. “On peut faire un action ou vérité. Ou un quizz. Ou… Tu peux aussi faire honneur au jukebox humain que tu es.” tu souris plus fort en relevant tes yeux vers lui. “On a fait qu’un seul vrai slow et on était même pas ensemble.” ça, tu t’en rappelles. T’avais un petit baby Fisher dans tes bras, pour cette chanson. Mister “personne ne me touche” a pleuré gentiment dans ton étreinte. C’était si doux. T’enfouis complètement ton minois contre son torse, coupant le contact visuel. “On m’aurait dit y’a un an que j’en serai là aujourd’hui, j’aurai ri.” parce qu’y a un an, ça te paraissait absurde de te penser dans une relation. Comme quoi, tout change un jour ou l’autre.

“Right. And then you're gonna complain how you wanna die like the little bitch you are.” Tu te marres à ses mots car elle a tout juste. Elle s’en souvient très bien elle aussi et cette soirée - minus la crise de panique - était vraiment une très bonne soirée. Elle n’en a pas refait beaucoup depuis, et toi tu n’en as pas fait du tout… non ? Seems like it. Si tu en as fait, ton cerveau l’a bien oublié en tout cas et tu apprécies qu’il soit sélectif de la sorte. Pas le temps de te souvenir et ressasser ces mauvais moments.

“Je suis une poétesse née.” Tu souris en coin à ses mots là car même si elle plaisante, elle est une écrivain née yep. Et tu as très envie d’écrire avec elle un jour. Tu l’as déjà mentionné l’air de rien, et elle n’a jamais attrapé tes perches avec détermination. Peut être un jour… En attendant tu profites de son corps tout contre le tiens. Elle a tellement de mal à rester loin de toi. Oh boy, c’est l’hôpital qui se fou de la charité là Jordan. Huhu. Ouais parce que t’es bien content quand c’est elle qui vient à l’action en premier même si ça fait bien longtemps que tu as arrêté de supplier dans ta tête qu’elle t’embrasse en premier parce que t’es un petit con qui veut pas céder. Parce que t’es un petit con qui n’a pas besoin de ses baisers, tant pis si elle les donnait pas. Mais si, maintenant c’est devenu une constante dans ta vie. Ses lèvres sur ta peau, et vice versa, c’est obligatoire et obligé, à tous les instants si possible c’est encore mieux. Vous êtes tous les deux aussi faible l’un que l’autre et ça fait plaisir de sentir ses bras aussi fermement autour de toi, autant que les tiens autour d’elle. “Je vais survivre.” Tu es même certain que Miss Cadburry - Madame, pardon - pourrait vivre sans téléphone totalement. Elle est nature comme ça ta blonde et tu l’aimes de ne pas être aussi accro aux technologies. Elle t’inspire de cette façon là. Tu te laisses même aller à pousser la chansonnette rapidement et elle vous berce. Tu trouves ça totalement adorable. Damn. “Va falloir trouver de quoi s’occuper, maintenant.” T’as un sourire en coin qui sous entend sexe mais elle ne te voit pas, son visage niché dans ton hoodie. “On peut faire un action ou vérité. Ou un quizz. Ou… Tu peux aussi faire honneur au jukebox humain que tu es.” Et elle a d’autres idées qui sont pas mal du tout. Except the slow part. Oh Jordan, tu fais ton difficile alors que c’est toi qui a commencé à chanter. I sing if I want to. Pensé sur l’air d’une autre chanson de Dua Lipa. Elle est à l’honneur dans ton esprit ce soir dis donc. Et tu fais ton petit chiant pour chanter à voix haute alors que ton cerveau bouillonne de paroles ? Oui. Tssss. “On a fait qu’un seul vrai slow et on était même pas ensemble.” Tu es surpris qu’elle parle de ça. Tu n’avais pas réalisé que c’est très vrai ce qu’elle vient de dire. Je peux pas chanter et danser en même temps. Tssss. Comme tu sors des excuses de merde Jordan.

“On m’aurait dit y’a un an que j’en serai là aujourd’hui, j’aurai ri.” Mais elle enchaine la blonde - mine - et tu profites bien largement du changement de sujet pour ne pas retourner sur son histoire de slow ou de jukebox. Oops. « J’en reviens pas qu’on avait fait un slow alors que c’était la première fois… Enfin, techniquement non mais de cette décennie quoi. La première fois qu’on se rencontrait dans cette décennie… Dans cette vie là. » Car tu es tellement différent de ce que tu étais à l’époque. « J’aime bien l’idée du quiz ou action vérité mais juste avec les vérités. » Au moins là tu passes pas par quatre chemins. « Je commence. Pourquoi est-ce que t’as peur d’écrire avec moi ? » Oh. Jordan. T’es une pute. I know. T’as un sourire de petit con au visage mais tu te reprends assez rapidement. « I mean, you know me, I don’t show anyone my songs. It would be only for us… » Tu murmures, ton nez et tes lèvres à présent dans ses cheveux, sur le haut de sa tête. Tu la gardes bien contre toi. « Si tu veux pas répondre tu dois enlever un vêtement. » La vie est un jeu et tu ajoutes ta touche tous les jours un peu plus et maintenant surtout. Tu aimes beaucoup trop la direction que ce petit jeu peut prendre. T’es tout fier de tes conneries. C’est pas des conneries, c’est du génie. Tu t’attends quand même à éventuellement une tape de sa part, quelque chose. Ca va pas lui plaire cette question.

« J’en reviens pas qu’on avait fait un slow alors que c’était la première fois… Enfin, techniquement non mais de cette décennie quoi. La première fois qu’on se rencontrait dans cette décennie… Dans cette vie là. » tu vois très bien ce qu’il veut dire. T’en souris en y repensant, à cette soirée si lointaine que tu n’as pas forcément entière dans ta tête. Tu es toujours surprise quand tu te rappelles de cette scène qui a ressemblé à beaucoup d’autres. “On était pas fait pour celle d’avant.” certainement pas, même si tu trimbales toujours tes problèmes et tes épreuves que tu n’as pas forcément accepté, ils font partie de toi et les affronter est une tâche quotidienne qui se facilite avec le temps. Et puis, dans celle d’avant, il y avait Rosa. Tu n’avais aucune chance même si tu avais essayé. Ce n’était tout simplement pas votre heure, votre moment. Heureusement, ceci dit ; tu n’aurais pas aimé le connaître avant comme tu le connaîs maintenant s’il y avait eu une troisième personne dans l’équation. Toi qui a été rapidement charmée. “Mais je trouve ça adorable que tu te sois senti à l’aise avec moi aussi rapidement.” que tu rajoutes avec un léger sourire de coin, une de tes mains allant caresser son cou. Tu ne veux pas évoquer le fait qu’il a même pleuré parce que ça, ce n’est pas drôle et que tu ne veux pas faire remonter les mauvais souvenirs à la surface.

« J’aime bien l’idée du quiz ou action vérité mais juste avec les vérités. » t’arques un sourcil, plus d’appréhension que de surprise parce que tu ne l’es pas, étonnée. Evidemment que Jordan va vouloir des vérités, lui qui n’hésite pas à en balancer ici et là sans aucun warning ni moyen de refuser. Alors naturellement, t’appréhendes un peu mais t’es prête. Enfin, tu le crois. « Je commence. Pourquoi est-ce que t’as peur d’écrire avec moi ? » striiike. Là, pour le coup, tu n’es étonnée ni surprise mais soufflée. Coupé est l’herbe sous tes pieds, coupés tes pieds doivent être aussi. Jordan sourit alors que tu perds le tien sous tes sourcils une nouvelle fois relevés. « I mean, you know me, I don’t show anyone my songs. It would be only for us… » t’es offensée que Jordan pense que c’est parce que t’as peur alors que tu n’as simplement pas reçu les signaux qu’il semblait t’envoyer. Les petites phrases et sous-entendus ici et là auraient dû te mettre la puce à l’oreille mais tu ne considères pas comme une vraie écrivaine, tu ne fais qu’assembler des mots ensemble pour qu’ils forment une histoire, il n’y a rien de sérieux là-dedans. Tout comme il n’y avait rien de sérieux dans les propos de Jordan à ton sens, mais apparemment si. « Si tu veux pas répondre tu dois enlever un vêtement. » ha ha ha, “joke’s on you” parce que tu vas y répondre, à sa question.

“J’ai pas peur, j’avais juste pas compris que t’étais sérieux.” c’est un détail qui a son importance en l’occurrence ici. Tu t’écartes légèrement pour le regarder. “T’es vraiment sérieux ?” tu le lui demandes directement, histoire d’être sûre qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle blague. Après tout, à force d’avoir cet air d’idiot au visage, tu ne sais pas si c’est du lard ou du cochon. Tu te mords la joue. “Tu ne sais même pas si ce que j’écris dans mes carnets est bon ou pas. Si ça se trouve, ça va être absolument horrible et tu vas être déçu.” tu mords ensuite ta lèvre en glissant ta main de son cou à sa joue. “I don’t wanna disappoint you.” même si t’es humaine et qu’être déçu fait partie du jeu, tu n’aimerais pas que Jordan nourrisse l’espoir de faire un petit bijou alors que tu seras absolument affreuse. “J’ai jamais écrit avec quelqu’un. Et encore moins des paroles.” tu réalises coup sur coup en fronçant des sourcils. “J’imagine que ça ne coûte rien d’essayer ceci dit. Après tout…” tu te lèves sur la pointe des pieds tout en attirant son visage. “We go all the time in the world.” avant de déposer un baiser sur ses lèvres. T’es pas sûre d’être à la hauteur, tu ne sais même pas à quoi à t’attendre mais finalement, pourquoi pas ? Tu n’as jamais été avare de nouvelles expériences, de tester, d’essayer, de créer. Ce n’est pas maintenant que ça changera. Si Jordan est prêt à s’ouvrir à toi comme ça pour partager un bout de son monde, tu es plus qu’encline à le rejoindre - pour le peu qu’il demande clairement. “Par contre, je promets pas de garder ça totalement pour nous si ça fonctionne.” il veut la vérité, non ? Si t’es satisfaite de ce que vous pouvez créer, qu’il ne croit pas que tu ne vas pas te précipiter auprès de tes proches pour leur faire voir. T’es affreusement fière de Jordan et de tout ce qu’il fait. T’es aussi très fière de votre parcours et de votre histoire. Ce n’est qu’une question de temps avant que tu le déclares et l’affirmes au monde entier. Non pas que t’y penses tous les jours mais tu aimerais bien. Y’aurait comme un nouveau niveau à franchir. “You’re not gonna get me naked all that easy, Britney.” un nouveau baiser sur ses lèvres avant que tu décrètes d’aller vous asseoir sur le canapé parce que c’est totalement idiot de rester planter au milieu du salon. “En parlant de Britney… Est-ce qu’on en serait là si j’avais pas fait mon petit show improvisé qui a été tellement extraordinaire que t’as voulu m’embrasser ?” et plus si affinités, que tu demandes et penses malicieusement en te lovant contre la silhouette de ton partenaire. Sur le même canapé où vous avez fucké pour la première fois. Tout ça après une énième connerie émise. Comme quoi, ne jamais sous-estimer le pouvoir de la bêtise. T’as jamais été aussi fière de toi que ce soir-là. Surtout quand tu vois ce qui en a découlé.

“On était pas fait pour celle d’avant.” Tu hoches la tête car c’est tout à fait ça. Le timing a été avec vous dans celle ci même si t’es bien triste que la route ait été semé de bien trop d’embuches pas drôles du tout. Tu peux pas changer le passé et c’est un point bien important sur lequel tu as travaillé pendant des années avec ton psy. Il faut accepter et avancer, même si ce n’est pas si facile. “Mais je trouve ça adorable que tu te sois senti à l’aise avec moi aussi rapidement.” Tu confirmes une nouvelle fois ses mots avec un signe de tête. « Yeah… J’ai été à l’aise bien vite avec toi. » Le temps d’une soirée et tu sais que c’est un signe que cette personne ce soir là était bien plus spécial que tout le reste de la planète yep… Et tu ne le penses pas à la légère du tout. Tu ne crush pas sur beaucoup de personnes de son genre et quand c’est le cas, ça se sent très vite chez toi vis à vis des contacts. Ceux là même qui ne te dérangent pas et c’est un truc très très notable quand on te connait. Faut dire aussi que tu sais cacher ta gêne, surtout si tu vois le contact arriver. Faut vraiment te connaître intimement - comme c’est le cas pour Bird maintenant - pour remarquer que ce qu’il s’est passé ce soir là était totalement hors de ton commun. Le genre de truc sur lequel tu es incapable de mentir. Tu ne la connaissais pas que déjà ton corps l’avait adopté sans problème.

C’est elle qui a lancé l’idée du jeu et la suite que tu ajoutes car ça t’inspire tout ça, la rend perplexe on dirait. Ça ne t’enlève pas le sourire sur tes lèvres car son air t’amuse beaucoup. T’es quand même un poil inquiet sur la direction de la suite car plus tu parles, plus tu vois son visage changer d’expression. She gonna slap me. “joke’s on you” Or not. “J’ai pas peur, j’avais juste pas compris que t’étais sérieux.” Oh. “T’es vraiment sérieux ?” Tu hoches la tête avec un air surpris sur le visage car tu ne te remets pas qu’elle n’avait pas compris en fait. Ce n’était pas de l’esquive. C’était de la mauvaise communication. “Tu ne sais même pas si ce que j’écris dans mes carnets est bon ou pas. Si ça se trouve, ça va être absolument horrible et tu vas être déçu.” Ah. Un léger, très fin sourire se forme sur tes lèvres parce que tu comprends le soucis là. “I don’t wanna disappoint you.” Et elle le dit avec tous les mots d’ailleurs. Tu caresses doucement son dos, t’es déjà en train de la rassurer alors que vous n’avez rien commencé. “J’ai jamais écrit avec quelqu’un. Et encore moins des paroles.”  « J’ai cru que t’étais une poétesse. » Oh Jordan. What. Enlève ce sourire de tes lèvres. Huhu. Tu cherches vraiment qu’elle te pince ou quoi hein ? “J’imagine que ça ne coûte rien d’essayer ceci dit. Après tout…” Tu hoches la tête en allant déposer un gros baiser sur ses lèvres qui est clairement un: Thank you. Parce que t’es un petit con qui fait son caprice et veut écrire avec sa personne favorite car elle l’inspire. Tu t’imagines que du bon ressortir de cette future session d’écriture avec elle. Tu as déjà hâte de voir vers où son esprit va quand elle écrit. “We got all the time in the world.” Tu hoches la tête alors qu’elle se rapproche de nouveau de toi pour un nouveau baiser. « I won’t forget. » Genre elle savait pas déjà alors que tu insistes depuis quelques temps maintenant et que t’as pris la première occasion pour le lui remettre sous le nez plus clairement cette fois ci. Tu la berces doucement comme pour encore t’excuser de cette attaque frontale qui l’a beaucoup surprise.

“Par contre, je promets pas de garder ça totalement pour nous si ça fonctionne.” Ah. Un doux sourire sur tes lèvres en l’entendant. « Ca me fait moins peur de partager quand y’a pas que mon âme dans les mots. » Pour ça que tu n’as qu’un album à ton nom sorti et un bien grand nombre avec d’autres artistes. C’est ça ta came. Tu ne vas pas lui demander tout de suite si elle voudra chanter sur vos textes. Car c’est un secret pour personne que ça ne sera pas que des textes, ce sera des chansons.

“You’re not gonna get me naked all that easy, Britney.”
T’as droit a un baiser alors qu’elle t’entraine sur le canapé. Tu la suis.
« Oh my god. I didn’t hear you call me that in ages. »

Non pas si longtemps Jordan mais vous êtes tellement ensemble 24/24 ou presque que ça semble loin. Votre histoire est toute nouvelle mais votre connexion est si grande que t’as l’impression que tu la connais depuis toujours la Cadburry. “En parlant de Britney… Est-ce qu’on en serait là si j’avais pas fait mon petit show improvisé qui a été tellement extraordinaire que t’as voulu m’embrasser ?” Tu souris largement de l’entendre revenir sur ça. « C’est ça ta question ? » Car oui, vous êtes encore en train de jouer. T’as une jambe repliée sous toi et ta main qui tient celle de Bird toujours alors que ton genou touche ta chère et tendre également. Ton dos calé contre le dossier du canapé. T’es bien installé. « Je peux pas dire mais c’est sûr que tu as fait un combo de beaucoup de chose qui me rendent faible à ce moment précis. » Tu te mords la lèvre en la regardant alors que tu te rends doucement compte que vous êtes installé au même endroit que ce moment charnière de votre histoire. « Ton audace de véritablement te déshabiller à ma demande. La chanson. Tes boobs. » Que tu dis en baissant tes yeux vers ceux ci. Ton pouce qui caresse doucement sa main. « Pretty sure if it wouldn’t have happened at this moment it would have been another hmmm. You were around a lot. » Parce que tu lui as proposé d’utiliser la chambre d’amis autant qu’elle veut. « Not complaining. » Un sourire sur ton visage en ajoutant cette précision. « I’m very touched you’re into me for who I am because I know it’s not for my sex skills. My heart is still hurt by that truth by the way but can I say for my defense that I only had sex with two women before you ? Good sex with only one of them. » Rosa, bien sûr. Et damn Jordan, vous êtes vraiment en train de dire le fond de vos pensées là. T’as pas peur c’est… beau à voir. Tu te fous encore plus à poil devant elle et vu cette petite tirade que tu viens de sortir, ça te trottait dans la tête depuis un moment de lui dire ces mots là.