| (archie & jo) the lord and the tramp |
| ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Ven 15 Oct - 13:38 | |
| ≈ ≈ ≈ {the lord and the tramp} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen À Brisbane, le quartier des affaires ne faisait pas partie des endroits préférés de Jo. Elle s’y rendait rarement, longeant l’orée des buildings impressionnants, si haut comparés à elle et à son mètre soixante — à peine —, sans jamais s’y arrêter. Elle n’avait rien à y faire, et ce n’était pas un excès de modestie de sa part que de penser de cette manière. Elle ne rechignait pas à traîner dans les quartiers malfamés même si, là non plus, elle n’avait pas grand-chose à y foutre malgré ses travers de mauvaise graine. Mais le quartier des affaires ? Elle préférait l’éviter le plus possible, exécrant tout ce qui s’y trouvait avec une véhémence singulière, digne de ses grands élans de diva. Là-bas y officiaient des grands fortunes, des mécènes et des fondations… autrement dit, des établissements dans lesquels elle ne mettrait jamais les pieds parce qu’elle n’avait pas le profil, entre toute autre chose. Et pourtant, ce soir-là, elle avait dépassé la limite qu’elle s’était imposée. Attention, ce n’était pas de bon coeur ; juste parce qu’elle avait besoin de fric et que Mac lui avait parlé d’un extra à faire en tant que chanteuse lounge au cours d’une soirée d’actionnaires, ou une connerie de ce genre. Elle n’avait pas cherché à en savoir davantage, à ses yeux, tous les friqués se valaient, qu’importe la manière avec laquelle il se remplissait les poches — tant que la personne en charge la gratifiait d’un peu d’oseille, elle pouvait bien l’avoir extorqué aux petits faméliques du tiers-monde que ça lui ferait une bien belle jambe. Ses jambes justement, on les voyait ce soir. Enveloppée dans une robe en satin brillant, incrusté de strass aussi subtils que le piano qui l’accompagnait. La fente du tissu laissait entrevoir le galbe charnu de sa silhouette, de ses hanches sculptées dans l’argile, au talons effilés de ses chaussures tandis qu’au milieu de la soirée, elle avait fait son entrée sur le rythme feutré d’un air de jazz. Elle jeta à peine un regard à l’assemblée, consciente malgré toutes ses velléités de se faire remarquer qu’au fond, elle ne serait là que pour servir de musique de fond. Il leur fallait au moins ça, à ces gens-là, pour alimenter cette impression qu’ils avaient d’évoluer dans le grand-monde, éternel divertissement pour eux qui jouissaient du privilège de la richesse à outrance. Sa voix était chaude, comme elle l’était toujours, et le velours de ses mots chantés réchauffait l’atmosphère autant que la sensualité des gestes qu’elle exécutait sans en avoir l’air, tantôt les yeux ouverts, tantôt les yeux fermés. Elle s’en fichait pour qui elle chantait, tout ce qu’elle voulait, c’était le faire.
Et elle le faisait bien, elle le savait. Autant qu’elle savait que, une fois la soirée terminée, une fois qu’elle aurait quitté la bulle mordorée du quartier des affaires pour retrouver la modestie de la maison de sa grand-mère, elle souffrirait atrocement. Elle ne chantait pas autant qu’elle aurait aimé le faire, elle ne chantait surtout pas comme elle l’avait toujours imaginé ; devant un parterre d’admirateurs, subjugués par son talent naturel et par l’aura qu’elle dégageait. Ses rêves ne s’étaient pas envolés, ils n’avaient en fait jamais décollés, et l’aigreur de cette pensée lui fit rompre la note qu’elle retenait dans ses poumons à cet instant-ci. Josephine empoigna doucement le pied du micro devant lequel ses lèvres remuaient doucement. Elle pensa à Roman, à la chance qu’il avait, et elle s’en voulut de toujours le faire participer, même si ce n’était qu’en pensées, à ces moments où elle se retrouvait sur scène, à faire ce qu’elle faisait de mieux. Elle se demanda pourtant où il était, ce qu’il faisait, et comment il réagirait de la voir y croire si peu quand, c’était une évidence qu’elle était le clou d’une réception ennuyeuse à crever. Lui, il était habitué au stades et aux plateaux télévisés. Elle termina son tour de chant sur ce songe, et sur l’idée qu’elle était stupide d’accorder du crédit à tout ça quand il ne s’agissait en fait que d’une campagne pour amasser davantage de fonds pour payer les frais médicaux d’Ava. Il n’y eut pas d’applaudissements, parce que personne ne l’écoutait vraiment, trop occupés à négocier contrats et magouilles en sirotant du champagne, et à se goinfrer de mets servis à l’assiette. Et peut-être qu’en descendant de scène, le temps pour elle aussi de boire quelque chose pour soulager la boule de nerfs qu’elle sentit naître au fond de sa gorge qu’elle avait besoin de s’éclaircir pour repartir pour un tour, elle se sentit méprisable d’avoir accepté de venir dans l’espoir de ressentir quelque chose d’autre que de la jalousie à l’encontre de ceux qui vivaient leur vie comme ils en avaient envie. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
Dernière édition par Jo Carter le Ven 19 Nov - 9:21, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 2 Nov - 3:03 | |
| Il faisait tourner les têtes et ce n’était pas parce qu’il s’était vêtu du costume que James lui avait fait sur mesure. Même si ce nœud papillon au niveau de son cou avait été coupé dans un tissu portant la couleur du sang qui coule dans ses veines, les actionnaires ne le regardaient pas seulement parce qu’il avait une allure distinguée et unique. Archie Kwanteen, le plus jeune des hommes présents à la soirée mais, surtout, celui qui avait vu juste en acheter des actions à une compagnie qui aurait pu tomber autant qu’elle aurait pu s’envoler. Évidemment, c’était sur la seconde option qu’il avait misé et il avait eu raison. Certains disaient qu’il avait été béni par la simple chance des débutants. D’autres disaient qu’il était un génie. Les deux camps avaient probablement raison. Et Archie souriait à pleine dents en croisant le regard des autres hommes d’affaire qui s’efforçaient aussi de sourire pour mieux cacher la jalousie dans le fond de leurs yeux. Il s’emparait d’un verre de champagne ambulant qui passait par là et le portait doucement à ses lèvres, se rappelant de l’alcool qu’il avait partagé avec James à Paris quand ce dernier posait le long de ses bras son ruban à mesurer. Il laissait ses idées s’évader et ses rêves réverbérer dans sa boîte crânienne tandis qu’un actionnaire dans la cinquantaine se posait devant lui pour l’interroger. Il faisait mine d’écouter mais seulement ses yeux suivaient le mouvement de ses lèvres. Bientôt, il soulevait la main en l’air pour l’interrompre et portait son regard à travers la foule en direction de la scène qui était vide jusqu’à présent. Une voix chaude et mielleuse s’élevait dans l’énorme pièce aux plafonds infinis. Archie cherchait sa source et il était bien le seul à accorder la moindre importance à cette chanteuse qui faisait danser ses doigts sur les touches d’un piano. Il connaissait cette voix. Il l’avait déjà entendue des centaines de fois. Alors il se frayait un chemin entre les gens, toujours en s’excusant en portant un sourire parfait, et s’arrêtait devant la scène. Ses traits étaient malicieux tandis qu’il observait silencieusement Jo en sirotant sa boisson. Il ne souhaitait pas la déranger pendant sa performance alors il restait dissimulé à l’ombre d’un groupe d’actionnaires qui ventaient leurs derniers succès. Sa robe brillait à la lumière des projecteurs qui rehaussaient à la perfection son maquillage. Archie se laissait bercer par la mélodie de la chanson qu’il ne connaissait pas mais qu’il appréciait jusqu’à sa racine. Il n’intervenait pas lors de la deuxième berceuse, ni lors de la troisième, mais il restait son seul public, ignorant sans arrêt les hommes qui tentaient d’attirer son attention pour lui voler de l’information. Il faisait semblant d’être trop occupé ; il l’était.
Jo se relevait après avoir balayé la pièce du regard en arborant un air impassible. Il savait à quoi elle pensait, du moins, il pensait savoir. Il était une célébrité ici et c’était l’une des seules raisons pour lesquelles il acceptait encore les invitations de ce genre. Il appréciait d’être admiré par ceux qui tentaient de l’imiter. Il ne viendrait pas si personne ne le regardait avec des étoiles dans les yeux.
Et personne n’avait regardé Jo avec des étoiles dans les yeux.
Préservant ses distances avec la chanteuse, il l’observait se rafraîchir la gorge avec un verre de champagne, elle aussi. Il prenait une gorgée en même temps qu’elle tandis que les idées les plus stupides naissaient dans sa tête. Lorsque, une quinzaine de minutes plus tard, la chanteuse remontait sur scène, il lui laissait le temps de s’asseoir avant de lui-même monter sans emprunter les quatre marches. Il n’était pas chaussé de talons, lui : il pouvait se permettre les singeries. Juste avant qu’elle ne fasse à nouveau valser ses doigts sur le piano, il s’arrêtait près d’elle et s’emparait du micro perché au bout de son pied en métal. Il esquissait un sourire malin à l’encontre de Jo et se tournait vers la scène après avoir tapé deux-fois sur la mousse pour s’assurer que l’appareil était bien branché (exactement comme dans les films). « Bonsoir tout le monde ! J'espère que vous passez une agréable soirée. » L’assemblée taisait son brouhaha et les têtes curieuses se tournaient vers la scène. On entendait quelques souffles d’interrogations. « Je n’ai pas besoin de me présenter. Mon visage est plutôt connu, ici. » Il s’exprimait avec la facilité d’un président. Chacun de ses mots était prononcé avec éloquence. Il soulevait sa main pour désigner la chanteuse assise à sa droite. Il préférait ne pas croiser son regard pour ne pas voir sa réaction. Pas tout de suite. Il sait qu’il a autant de chance de recevoir une baffe à l’arrière de la tête qu’un sourire timide et orgueilleux. Ils sont pareils, tous les deux. « Je vous présente Jo. C’est elle qui a béni vos oreilles avec sa voix quand vous étiez tous occupés à parler des gains que vous avez accumulés cette année. » Il ricanait derrière sa barbe et soulevait cette fois sa main devant lui pour corriger ses mots : « Évidemment, je comprends que ce sont les affaires qui vous intéressent, ce soir. Je suis ici pour ça aussi. Mais Jo est là pour vous partager son talent, alors je vous propose à tous de faire une petite pause pour écouter sa prochaine chanson. Qu’est-ce que vous en pensez ? » Il demandait en interrogeant la foule du regard, recevant bien rapidement un avis positif. Puis il se tournait vers la jeune femme en réinsérant le micro dans son socle. Sans lui laisser le temps de lui reprocher son comportement, il saute en bas de la scène et se tourne à nouveau vers celle-ci pour simplement profiter du spectacle.
@Jo Carter |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Ven 19 Nov - 10:26 | |
| ≈ ≈ ≈ {the lord and the tramp} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen Jo n’avait pas vraiment besoin d’une pause, elle pouvait chanter toute la nuit s’il le fallait. Ça lui faisait du bien de pouvoir pousser plus loin cet organe qu’elle avait longtemps travaillé pour le perfectionner, quand bien même il était évident que très tôt, il avait déjà acquis sa toute puissance. Elle savait comment fonctionnait sa voix, elle savait la contrôler avec une précision d’orfèvre, devenue seule maîtresse de ce don qu’elle avait reçu à la naissance. Il n’en avait pas toujours été question. Durant des années, sa voix avait été la propriété de son père, il en avait fait ce qu’il avait voulu en la forçant à se familiariser avec toute son étendue sur un répertoire qui n’avait jamais été le sien, se rendant coupable d’une autorité qu’elle avait osé défier à maintes reprises, trop consciente que sans elle, il n’était rien, alors elle pouvait se le permettre et jouer sur la corde sensible pour lui faire entendre qu’ils dépendaient l’un de l’autre. A sa façon, il avait cultivé ses travers de diva en la traitant comme un diamant brut à qui il avait donné sa forme, son éclat. Elle pensait souvent à lui, à la manière dont il l’avait chérie pour ce don qu’elle avait. Elle se demandait parfois si c’était le seul intérêt qu’il lui avait trouvé… et elle connaissait déjà la réponse à cette question en particulier, n’ayant plus eu de nouvelles de lui à la seconde où elle avait décidé de mener sa barque seule, sans ses frères, sans lui. C’était douloureux avec les années, mais elle saurait s’en remettre parce qu’à cause de lui, elle avait couvé des rêves qu’elle ne s’imaginait pas ne pas accomplir et que son énergie, elle la mettait dans ça, et pas dans le fait de pleurer un père qui n’en avait jamais été en vérité. Il y avait des fois, comme ce soir, où elle regrettait presque de ne plus faire partie du tout qu’avait été le groupe qu’elle formait avec sa famille. Seule, elle n’avait pas de mal à attirer l’attention, mais elle devait bien admettre qu’entourée de ses frères, elle brillait davantage. Pas parce qu’ils étaient médiocres, plutôt parce qu’ils complétaient l’aura d’étoile qui brillait au-dessus de sa tête sublimant ses envolées avec le talent qu’ils avaient pour la musique. Là, ils lui manquaient. Putain, pensa-t-elle en brassant une coupe de champagne au passage, s’avançant dans l’ombre pour mieux reprendre sur elle le temps de quelques gorgées salutaires. Elle userait de cette nostalgie qu’elle ressentait soudain pour interpréter le setlist qu’elle avait prévu pour divertir l’assemblée. Elle avait carte-blanche puisque de toute façon, personne ne lui accordait le moindre intérêt. Elle pouvait tout aussi bien entamer une version jazzy de Baby Shark qu’ils seraient ravis tant leur attention était dirigée sur les bénéfices qu’ils engrangeraient quand la nuit se terminerait. C’était d’un pathétique, se dit-elle en dévalant, tête rejetée en arrière, le fond de bulles qui restait dans son verre. Et elle ne sut exactement si elle fustigeait ceux sur qui elle jeta un regard peu amène, ou si elle se fustigeait elle-même. Putain, pensa-t-elle de nouveau, faisant mine de s’ébrouer en reposant son verre, et tandis qu’elle serrait les lèvres pour estomper la saveur sucrée du liquide qui dévalait rapidement à l’intérieur d’elle, elle reprit le chemin de la scène avec l’aisance qui était sienne. Elle était là pour elle, elle était là pour Nana, elle n’avait pas besoin qu’on pose sur elle le moindre regard — oh, vraiment ? Elle repoussa sa conscience qui la narguait en même temps qu’elle repoussait le plumeau de cheveux ondulés, rassemblés en une queue de cheval haute, par-dessus son épaule. Quand dans la foulée, tournant la tête et reprenant place devant son piano, elle vit quelqu’un grimper sur scène. Le regard qu’elle rencontra, elle voulut y échapper, mais la rage qui prit place dans ses iris l’empêchèrent de le détourner. Et si ses yeux avaient été des mitraillettes, Archie en serait à agoniser sur le plancher.
Il pensait lui rendre service, elle le savait très bien d’autant que ce n’était pas la première fois qu’il œuvrait pour faire reconnaître son talent. Ils ne s’étaient pas parlés depuis sa première tentative d’ailleurs, elle n’avait plus eu envie de s’en remettre à la complicité qu’ils partageaient, jouissant d’un caractère similaire malgré leurs différences de rangs, de milieu. Jo n’aimait pas cette façon qu’il avait de prétendre pouvoir la faire profiter du statut qu’il entretenait dans les hautes-sphères d’une société qu’elle avait côtoyé à son apogée, mais qui l’avait exclue sitôt qu’elle s’était montrée indigne des codes qu’il fallait respecter pour en faire partie. Elle prenait ça pour de la pitié venant de lui et ça la faisait bouillir de l’intérieur, de le voir si facilement convaincu qu’elle avait besoin de lui pour éclore alors que son petit discours, il le prononçait avec une aisance folle, plus à même de subjuguer son auditoire qu’elle simplement parce qu’il parlait le même langage que ces gens-là. Il s’amusait, elle le haïssait pour ça. Quand il termina, elle n’agit pas autrement qu’en se levant de son piano et descendit les quelques marches de la scène avec une énergie qui fit battre les pans de sa magnifique robe. Jo refusait de jouer les singes savants sous le prétexte que c’était le bon moment et que Barnum avait donné le feu vert pour qu’on lui balance des cacahuètes à la tronche. Espèce de sale connard prétentieux, que dirent ses yeux quand ils rencontrèrent les siens, et qu’à l’écart de l’assemblée, elle l’avait fait se retourner en lui agrippant la main pour lui demander "A quoi tu joues, je peux savoir ?" Elle n’avait pas besoin qu’il lui réponde, elle savait ce qu’il était en train de faire, mais puisqu’elle était foncièrement incapable de ne pas lui en vouloir d’agir comme il le faisait, elle ne trouva rien d’autre à dire — si ce n’était "Je suis pas ta pute, Archie. Je me mets pas à me trémousser quand t’estimes que c’est l’heure pour toi et tes petits copains de jouer." La messe était dite, et avec elle venait une bénédiction qu’elle lui cracha littéralement au visage, atterrissant droit sur sa joue gauche. D’un revers de main, elle s’essuya la bouche, gardant fixé sur lui un regard ombrageux. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Mer 15 Déc - 0:25 | |
| TW : pas très gentil Archie (oui ça mérite un TW) Il n’a jamais eu besoin de faire d’efforts ou de consacrer plus de temps que nécessaire dans l’atteinte d’un objectif. Il est né avec de l’or entre les mains, de l’amour dans le cœur et encore plus d’amour à donner à ceux qui arrivent à le comprendre et à voir derrière les apparences. À l’âge de deux mois, il n’avait qu’à hurler pour qu’on lui tende le sein, à deux ans il n’avait qu’à pointer du doigt pour obtenir, à dix ans il n’avait qu’à sourire pour qu’on le recoiffe tendrement, à seize ans il n’avait qu’à passer sa langue sur ses lèvres pour gouter celles des autres, à trente ans il n’a qu’à lever sa main pour que les foules se taisent.
Le monde est à ses pieds ; il a l’habitude de régner. Il a connu la compétition dans le passé mais aujourd’hui il ne craint plus ses ennemis parce qu’il les piétine avec ses semelles en cuir véritable. Avec ses cravates en soie, il étrangle ceux qui ne font pas le poids. Avec sa montre en or, il fracasse les crânes. Il n’y a aucun Dieu dans le ciel parce qu’il y en a déjà un à Brisbane.
Avec sa baguette magique, il peut faire des tours. Il peut enchanter les yeux et les remplir de brillants et de rêves. En montant sur la scène entre Jo et le public, il a posé son chapeau de magicien sur sa tête et, si le public a applaudit, le second acte s’est déchainé comme une tempête sur lui. Il avait vu Jo débouler les marches en trompe en lui tirant des éclairs parce que, visiblement, elle était aussi une déesse. Il s’était éloigné du groupe pour ne pas attirer l’attention parce qu’il savait que Jo la tornade n’allait pas l’épargner. Il ne pourra jamais l’apprivoiser parce qu’elle n’est pas un animal, ou alors si, mais un loup libre et indépendant, parce qu’elle mord terriblement fort. "A quoi tu joues, je peux savoir ?" Sa mâchoire est déjà serrée parce qu’il s’empêche de sourire nerveusement. Il n’a pas l’habitude de gérer une telle réaction. Il reprend sa main parce que les griffes de la jeune femme s’enfoncent dans sa peau, qu’elle s’en rende compte ou pas. « Calme-toi, je voulais seulement te donner un coup de… » Mais elle l’interrompt et lui jette encore plus de venin. "Je suis pas ta pute, Archie. Je me mets pas à me trémousser quand t’estimes que c’est l’heure pour toi et tes petits copains de jouer." Il a beau avoir les réflexes d’un boxeur, il ne voit pas venir le postillon qui s’écrase contre sa joue. Il se recule par réflexe, une grimace déformant son faciès, et il essuie vivement la salive, pris d’un haut le cœur qui noue sa gorge. « Mais t’es pas bien dans ta tête ? » Qu’il crache à son tour en essuyant sa main avec le mouchoir en soie rouge qu’il avait soigneusement plié dans la poche de son costume. « C’était ton show ! Je ne t’ai pas fait monter sur scène en te fouettant ! » Il lance ensuite en tentant de la surplomber de son ombre. Il se sent complètement humilié, à tenir ce mouchoir souillé, et il a envie de lui serrer son cou, de le tordre jusqu’à l’entendre couiner, cette miss parfaite qui agit comme la reine du monde.
C’est toi qui agis comme le roi du monde, Archie.
« Personne ne t’écoutait et je voulais qu’on te respecte. Tu as la tête enflée à ce point pour penser que je te traite comme ma pute ? » Il grogne, trop près de son visage. « Tu sais comment on les traite les putes ? On les fout à genoux et on leur ouvre la bouche, on leur tire les cheveux et on attend qu’elles geignent de douleur ou de plaisir, peu importe, c’est une pute et on en fait ce qu’on veut. » Ses propres mots le déstabilisent et il doit déglutir pour reprendre son souffle. Qu’est-ce qui lui a pris de dire ça ? Il se recule de quelques centimètres pour chercher un peu d’air. Il passe sa main dans ses cheveux pour les ramener vers l’arrière, encore et encore, tandis que sa langue tourne cinquante fois dans sa bouche. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Il relance, la voix cassée, cette fois, comme s’il avait perdu ses moyens quelque part dans la salle où il ne se trouve pas. « Qu’est-ce qu’il s’est passé dans ta putain de vie pour que tu refuses la moindre perche qu’on te tend ? » Il désigne la scène de la main, devenue triste est inoccupée, plongée dans la noirceur et condamnée au silence de l’artiste. « Pourquoi viens-tu chanter ici si tu ne veux pas de public ? » Et il répète, parce qu’il a besoin de le faire pour ne pas perdre à nouveau le contrôle sur ses mots : « Pourquoi tu chantes seulement quand personne ne te regarde ?! Dis-moi ! J’ai besoin de savoir, ça m’aiderait à comprendre pourquoi tu te permets de me cracher au visage ! » Il a tout fait pour la combler et elle ne lui tombe pas dans les bras. S’est-il trompé d’ingrédient dans la recette ? Pourquoi elle résiste ? Pourquoi elle n’est pas comme toutes les autres filles qu’il a rencontrées dans les bars et qu’il a accompagnées jusqu’à chez elles ?
@Jo Carter |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Dim 19 Déc - 18:48 | |
| ≈ ≈ ≈ {the lord and the tramp} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen Elle voulait l’humilier comme il venait de le faire, c’était aussi simple que ça. A cet instant, elle n’avait pas beaucoup d’armes contre lui, Jo, alors elle fit ce qu’elle savait faire de mieux ; surréagir avec une hargne qui la rend vilaine à regarder, les tendons saillants au travers de la peau délicate de son cou et les mains cramponnant du vide, toutes griffes dehors, là où il y aurait dû avoir un maillet pour lui exploser la tronche à cet enfoiré. Elle se vantait souvent d’avoir été élevée dans un cocon exclusivement masculin, sa mère n’ayant fait que de la figuration tout au long de ces années, et de savoir gérer leur excès de confiance et leur ego à la con. Mais avec Archie, c’était différent. En plus d’avoir un truc en plus entre les jambes qui le rendait fier comme un souverain, il avait la bourse pleine à craquer, assez en tout cas pour se donner l’impression qu’à peu près tout lui était dû. Et ça la dérangeait profondément, qu’en l’espace de quelques mots échangés et d’une complicité aussi instinctive qu’elle était exceptionnelle, il puisse la traiter comme sa dernière acquisition à exhiber à la face de ceux qui comprendraient comment il la tenait. Elle n’avait pas besoin d’être exhibée par autrui pour faire du bon spectacle, ça non. Ou alors, c’était tout le contraire, et c’était ça son plus gros problème. Elle n’était jamais aussi bonne quand il y avait quelqu’un derrière elle, à la pousser pour faire ce qu’elle savait faire de mieux. Chanter, c’était à peu près tout ce qu’elle faisait de bien, autrement elle n’avait pas grand-chose. Josephine Ophelia n’était pas instruite, elle n’était pas courageuse non plus. Pourtant, elle s’était convaincue du contraire avec le temps, bouillonnant d’une indépendance qu’elle avait prise à bras-le-corps aussitôt qu’elle s’était sentit prête à le faire. Mais si elle descendait de son Olympe pour jeter un œil plus critique à son parcours jusqu’à maintenant, que remarquerait-elle ? Tout simplement qu’elle n’avait pas accompli grand-chose depuis qu’elle s’était amendée de l’autorité de ceux qui avaient cru en elle. Elle n’avait même pas été foutue de gagner un concours de chant duquel elle était favorite, putain de merde.
C’était douloureux. Tellement que là, face à Archie, elle sentit un nœud se former dans sa gorge et ses yeux se remplir de larmes — de rage, mais de tristesse aussi. Ce n’était pas les mots qu’il lui renvoyait qui la rendirent soudain si sensible, c’était la manière dont elle avait cru qu’il pourrait comprendre sans qu’elle ne lui explique pourquoi elle avait tant besoin de briller par ses propres moyens. Il avait dit connaître son parcours à cause de sa sœur, il devait savoir à quel point elle avait toujours été dépendante de quelqu’un pour subvenir à ses propres besoins — dépendante de gens comme lui précisément. Visiblement elle avait surestimé l’intérêt qu’il lui portait, et il pouvait le mettre sur le compte de sa tête enflée, elle avait la prétention de penser qu’effectivement, elle méritait qu’on considère son parcours comme une valeur fiable pour comprendre qui elle était. Et il ne comprenait rien, comme tous les autres. Elle ravala ses larmes, le voyant s’approcher. Il ne lui faisait pas peur, qu’est-ce qu’il croyait ? "Je suppose que je dois te féliciter pour cette définition. T’essayes de prouver quoi, que t’es pas si con que t’en as l’air, ou que t’en as déjà fréquenté assez pour savoir de quoi tu parles ?" Elle n’était pas bien placée pour fanfaronner, c’était un fait. Seulement, ça lui permettait de s’ancrer de nouveau dans ses mécanismes de défense qui reprirent leur place quand, le nez près de celui du jeune homme, elle pressa le sien contre son visage pour le forcer à reculer, fort "Dégage de là avant que je t’en crache un autre de mollard, connard." qu’elle lui dit, les dents serrées. Est-ce qu’on les regardait ? Elle n’y prêtait pas attention, focalisée sur la question qu’il venait de laisser claquer dans sa direction et à laquelle elle répondit du tac-au-tac, sentant sa voix flancher quand elle rouvrit la bouche ; sa voix, justement, elle n’avait jamais été aussi fragile, et elle se détesta d’entendre ce filet qui s’échappa de sa bouche quand elle lui fit, belliqueuse "Qu’est-ce que ça peut te foutre, t’as cru que t’étais mon père ?" Et merde, qu’elle se dit immédiatement, la langue coincée entre ses dents. Freud en aurait des choses à dire à ce moment-là. Mais enfin, qu'il réponde ou non, de son côté, elle n’en avait rien à faire. Elle continua sur sa lancée, s’avançant vers lui, comme attirée par la colère qu’il dégageait comme on est attiré par le vide au bord d’une falaise — et sans s’en rendre compte, elle posa sa main sur sa propre poitrine pour sentir son cœur battre la chamade contre sa paume, et lui faire du mal au point que, quand elle rouvrit la bouche, elle se détesta un peu plus "Parce que j’en ai besoin, Archie." Elle se trouva suppliante quand ça lui échappa, sa main toujours posée sur son cœur qu’elle sentit exploser juste là — si bien qu’aucune autre explication ne lui vint à l’esprit pendant qu’elle le fixait avec, dans les yeux, une lueur proche du désespoir quand elle s’aperçut qu’elle venait d’être plus honnête qu’elle ne l’avait jamais été. Elle avait besoin de chanter, ce n’était pas un caprice, ce n’était pas une phase non plus. Et l’expérience qu’elle avait pour elle lui avait appris que, peu importe qu’on l’écoute ou pas, tant qu’elle pouvait évoluer sur une scène avec la satisfaction da savoir qu’elle faisait les choses à la perfection, l’avis des autres lui importait peu. Elle, elle savait de quoi elle était capable, elle avait besoin de chanter, oui, mais elle n’avait pas besoin qu’on la prenne en pitié pour lui permettre d’accomplir ce pourquoi elle était faite. Elle crut voir entrer quelqu’un dans son champ de vision, mais elle n’en fut pas très sûre tant ses yeux, toujours fixés sur Archie, étaient embués. Elle prit conscience qu’on la faisait reculer uniquement quand on la bouscula sans peu de ménagement, et qu’on lui enserra les poignets pour la faire opérer un pas en arrière histoire de mettre le jeune homme en sécurité. Elle avait failli oublier, qu’ici, c’était elle la racaille. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Mer 12 Jan - 23:42 | |
| Archie ne perd que trop rarement le contrôle sur la situation. Il ne lui suffit habituellement que d’un claquement de doigt pour que la ligne diagonale redevienne droite et tendue à son maximum. Mais, Jo, le tigre qu’il avait par erreur pris pour un chaton, grogne et crache sur lui, et la discussion semble complètement impossible parce qu’il est impossible à calmer. Il n’aime pas se faire caresser le poil.
Il pensait que tout le monde aimait se faire caresser le poil.
"Je suppose que je dois te féliciter pour cette définition. T’essayes de prouver quoi, que t’es pas si con que t’en as l’air, ou que t’en as déjà fréquenté assez pour savoir de quoi tu parles ?" Les mots qu’il avait employés, il les avait aussitôt regrettés mais ils flottaient maintenant dans l’air pour ne plus jamais retomber. Jo pouvait s’en servir contre lui dorénavant, et elle devait le faire pour le faire descendre de son trône en cristal qui ne brillait plus de mille étoiles ni de mille galaxies. Ça l’irrite de voir Jo s’emporter de la sorte alors que ses intentions étaient bonnes (il croit ?). Depuis qu’il l’a rencontrée, cette jeune femme piquante et immanquable, il se sent fragile comme le vase grec posé sur le bord du bahut, à la fois stable, à la fois précaire. Il n’a pas envie de la couvrir de pépites d’or pour seulement recevoir des cadeaux en retour, il veut seulement l’aider de la seule façon qu’il sait le faire. Il n’est rien de plus qu’un portefeuille au pouvoir décisionnel important. C’est peut-être parce qu’il le pense qu’elle le pense aussi. « Ce n’est pas important. » Il grogne finalement sans avoir détaché ses pupilles sombres des siennes, évitant de justesse l’opportunité qu’avait Jo de changer de sujet et de le rabaisser lui, seulement lui, comme si elle ne faisait rien de mal en s’agitant ainsi au milieu d’une foule de gens qui estiment grandement Archie. Il ne voudrait pas porter le bonnet d’âme en sortant d’ici.
Il veut savoir pourquoi il mérite ce traitement. À de nombreuses reprises dans sa vie, il aurait mérité qu’on lui casse le nez ou les dents, qu’on lui renvoie au visage le venin qu’il projetait tout autour de lui comme s’il était un tuyau d’arrosage percé de petits trous sur toute sa longueur. Mais pas aujourd’hui. Il se sentait le cœur en fleurs. Quand il a vu la chanteuse monter sur scène, son souffle s’est réellement coupé le temps qu’il entende le son de sa voix comme il l’avait tant entendue derrière l’écran de sa télévision. Les souvenirs, les bons comme les mauvais, sont remontés à la surface et il les a chéris le temps que la mélodie se termine. Sans qu’elle ne le sache, Jo a fait partie de sa famille. Elle les accompagnait durant les festivités, durant les colères, durant les tristesses. Elle était là dans la petite boîte en forme de cube dans le coin du salon. Archie s’est pris des centaines d’oreillers dans le visage quand il tentait de changer de poste, feignant détester les télé-réalités, mais admirant secrètement la façon dont Jo bouffait le public en faisant briller les paillettes enveloppant ses hanches, ses jambes allongées par les escarpins, sa poitrine relevée.
Il croyait qu’elle aimait la scène et la chaleur orangée irradiant des projecteurs qui la fixaient, eux aussi, comme le public comblé.
"Qu’est-ce que ça peut te foutre, t’as cru que t’étais mon père ?" Sa voix s’était cassée comme une coquille fragile, et le beau vase antique était enfin tombé sur le sol pour lui aussi se fragmenter en centaines de morceaux tranchants. Silencieusement, et soudainement apaisé, comme s’il se permettait enfin de se reposer après avoir fait un effort conséquent, Archie l’observe s’approcher de lui et il ne bronche pas quand son souffle méprisant lui tape à nouveau le nez. "Parce que j’en ai besoin, Archie." Il ne pourrait jamais prétendre avoir étudié le langage corporel et le non verbal mais cette main que Jo a posée sur sa poitrine, elle semble vouloir appuyer sur une plaie saillante pour empêcher le sang de couler. Il aimerait répondre mais sa gorge lui brûle.
Des hommes baraqués et menaçants viennent à son secours alors qu’il n’a pas besoin d’être sauvé. C’était peut-être comme ça que Jo s’était sentie, sur scène, lorsqu’Archie a cru bon de jouer les héros. Hébété et immobile comme si on lui avait injecté de la dope dans les veines, le garçon ne fait qu’assister à la scène tandis que la chanteuse se fait traîner jusqu’à la sortie. Il passe enfin sa main dans sa barbe et seulement maintenant il réalise que la salle entière et muette et contemplative. S’il avait été dans son état normal, il aurait certainement lancé une boutade afin de faire rire la foule et de relancer les discussions et, surtout, afin de dépoussiérer son image et de laisser les autres blâmer seulement Jo. Mais il ne dit rien et garde les yeux rivés vers le sol en cherchant lui aussi à sortir d’ici. « Tout va bien ? » Il entend à droite. « Une vraie folle, celle-là. » Il entend à gauche. Et, une fois à l’extérieur, il cherche aussitôt Jo du regard malgré la noirceur et les centaines d’automobiles qui lui bloquent la vue. Il trouve sa silhouette – enfin, il pense qu’il s’agit de sa silhouette – puis l’appelle aussitôt. « Jo ! » Il lance, un prénom qui réverbère contre les façades des immeubles qui les ceinturent et les emprisonnent. « Jo, je suis désolé. » Il dit à nouveau, sans baisser le ton, s’appuyant contre une Toyota pour reprendre son souffle. Pourquoi son cœur bat-t-il si vite ? Pourquoi n’arrive-t-il plus à respirer correctement ? Pourquoi se sent-t-il si minuscule dans ce monde qui entre normalement dans la paume de sa main ? « Jo s’il-te-plaît. » Il arrive à souffler encore, ignorant volontiers les regards intrusifs qui se posent sur lui. Ses deux paumes appuyées sur le capot de la voiture bleu marin ou noir (impossible à dire puisqu’il fait sombre), il se bat contre ses poumons. Pourquoi c’est si difficile de devenir une bonne personne ? Ça fait moins mal d’être un énorme connard. Le rejet n’assomme pas de la même façon.
- Spoiler:
@Jo Carter du coup je te laisse le choix de répondre ou non, parce que c'est à toi de voir si Jo préfère disparaître dans la nuit de façon dramatique ou de revenir le voir.
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Sam 15 Jan - 13:30 | |
| ≈ ≈ ≈ {the lord and the tramp} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen Le pire dans cette histoire, c’était qu’Archie ne devait même pas se rendre compte qu’il agissait mal. Mais Jo n’avait pas envie de lui expliquer comment fonctionnait sa foutue fierté. Si lui n’était pas son père, elle, elle n’était en rien sa mère, et si son éducation avait été mal faite, elle n’avait pas besoin de s’en prendre à elle-même en se fustigeant d’avoir fauté en le rendant aussi culotté qu’il l’était devenu. Qu’il se démerde, qu’elle pensa en fulminant toujours à propos de tout ça, les yeux bordés de larmes et la gorge serrée si fort qu’elle croyait manquer d’air. Elle le chercha, l’air, bouche ouverte, cœur battant, mais ça ne la soulagea pas de sentir quelque chose s’insinuer dans ses poumons. Bien au contraire, c’était encore plus douloureux maintenant qu’elle sentait gonfler un sanglot dans le creux de sa poitrine. Il pensait sans doute faire les choses bien, Archie. Et encore une fois, alors qu’elle était emmenée ailleurs pour être jetée dehors comme une mal propre hystérique, elle se dit qu’elle n’avait pas envie d’être sa putain de bonne cause du moment. C’était ça, qu’elle était, n’est-ce pas ? Un moyen pour lui de faire reluire son armure autrement qu’en jouant de la réputation qu’il avait, et du porte-monnaie qu’il montrait à qui voulait bien y piocher une pièce ou deux tant ça ne représentait rien pour lui. Et encore, c’était parce qu’il jouissait du statut qui était le sien qu’ils se croyait le mieux placé pour la mettre dans la lumière et récolter les lauriers qu’elle méritait. Actionnaire à la con, à se croire indispensable au monde qui l’entourait juste à cause de son pognon. L’attitude qu’il venait d’avoir, elle reflétait ce qu’elle avait compris sur lui à la seconde où ils s’étaient rencontrés ; il était vaniteux au point d’en oublier la sensibilité, et le vécu des autres. Cette clairvoyance, elle était capable de l’avoir parce qu’elle avait ce défaut, elle aussi, sans pour autant se transformer en Mère-Thérésa pour se donner l’impression d’être quelqu’un de bien — elle ne l’était pas, elle s’en accommodait sans chialer sur la pestilence du caractère pourri qu’elle avait. Elle, elle préférait égratigner les égos des autres en appuyant fort sur le nerf juste pour faire souffrir, il n’était pas question de soulager qui que ce soit ; elle n’en avait rien à foutre, elle avait autre chose en tête que de devoir faire dans la dentelle et éponger le sang de ceux qu’elle balafrait avec sa répartie. Qu’en était-il d’Archie ? Est-ce qu’il jouait les Bons Samaritains avec elle dans le seul but de se faire mousser davantage, ou en tirait-il autre chose, comme elle — un amusement, un remède à l’ennui, une vengeance d’un fait dont elle était peut-être que la seule responsable au fond ? Elle devait avouer que sur le coup, elle ne sut pas le dire tandis qu’on l’escortait pour de bon, le regard des convives se posant sur elle pour la première fois, un comble quand on pensait qu’elle leur avait offert un spectacle qui valait mieux que celui qui venait de se terminer avec fracas.
Elle trébucha au milieu des marches du building qu’elle venait de quitter, flanquée de deux agents de sécurité qui la lâchèrent enfin, sans ménagement, la lançant presque comme on balance une poubelle dans un container crasseux. Elle avait les joues mouillées de larmes, et elle ne savait pas très bien si c’était des larmes de tristesse ou de rage. Toujours est-il que ça l’empêcha de leur dire qu’elle n’avait pas récupéré ses affaires, son téléphone portable et son sac dont elle avait besoin pour rentrer. Encore plus fort, elle eut mal à la poitrine, et ce pic de douleur, il la força à faire volte-face pour prendre le chemin qui se dessinait de manière indistincte devant ses yeux humides. Par fierté encore, elle ne ferait pas demi-tour pour aller chercher ce qui lui manquait, et même si elle grelottait sous la fraîcheur relative du dehors, même si elle titubait à cause des talons qu’elle portait aux pieds, mais aussi à cause de la fente de sa robe de soirée, plutôt crever la bouche ouverte que de revenir ne serait-ce qu’une seconde dans ce putain d’enfer sur Terre au risque de faire de nouveau face à Archie. En prenant sa respiration par saccades, elle se sentit plus fragile que jamais, et c’est ce qui la força à croiser les bras sur sa poitrine, soudain transie d’une pudeur qu’elle n’avait jamais ressentie jusqu’alors, pendant qu’à ses côtés, la ville continuait à vivre sa vie sans se soucier du mal qu’on venait de lui faire, entre circulation bruyante et ballet de feux de circulation qui lui firent plisser les yeux de douleur. Elle les ferma momentanément, plus fort encore lorsqu’elle entendit la voix d’Archie la héler derrière elle. Dans une virevolte enragée, elle lui hurla sans attendre "Fous-moi la paix, putain de merde !" Et elle enchaîna en sanglotant presque, le corps tremblant plus sous le coup de sang qu’elle venait d’avoir, que sous le froid qu’elle sentait effleurer sa peau qu’une nouvelle fois, elle protégea en s’étreignant avec ses propres bras "Je veux pas de tes excuses, je veux pas de ta pitié, je veux pas de ton aide… alors je sais pas ce que tu vois en moi, je sais pas si je suis ta cause du moment, ou si t’es vraiment convaincu que ça allégera ta conscience de miser sur moi, mais dans les deux cas, j’en ai rien à foutre ! Je veux juste que tu me foutes la paix !" Elle reprit sa respiration avec volonté, ses épaules tressautant sous son entreprise, et la hachure dans son discours lui donnant l’âge qu’elle avait réellement. Josephine n’était qu’une gamine, et c’était plus blessant que tout le reste de ruiner l’illusion qu’elle donnait de savoir tout gérer de front quand elle n’était en fait qu’une pauvre gosse perdue qui tentait de se faire une place en tâtonnant, dépourvue des vrais codes à respecter. Elle avait vécu toute sa vie sous une cloche scellée par la volonté d’un père d’en faire sa propriété "T’as vu ce que t’as fait ? T’as grillé toutes mes chances de chanter de nouveau dans ce genre de soirées juste parce que t’as voulu faire ton putain de Leonardo DiCaprio à la con ! Je suis pas un animal en voie de disparition pour qui il faut lever des fonds !" Elle chassa les larmes qui roulaient sur ses joues d’une main hargneuse, s’égratignant la peau au passage sous la lame de ses ongles aiguisés, et secoua la tête après un instant à contempler rien d’autre que le vide pendant qu’elle prenait conscience que ce qu’elle disait était vrai. Après ce soir, après les retours qu’il aurait, Mac ne voudrait plus jamais la recommander à qui que ce soit. Jo était discréditée pour la énième fois de sa vie. Et de ça, plus que du reste encore, elle en tenait Archie pour responsable. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Mar 1 Fév - 0:24 | |
| Ils se prêtaient tous les deux en spectacle. Le climax d’une comédie musicale : il ne manquait plus que la pluie, la musique composée par Leonard Bernstein, la chorégraphie et un coup de foudre. Appuyé sur la bagnole, Archie cherchait son air, ses poumons se débattaient au rythme d’une chanson qui, en fin de compte, jouait seulement dans sa tête. La vérité, c’est qu’il ne s’attendait pas à ce que Jo se joigne à lui pour conclure l’acte artistique. "Fous-moi la paix, putain de merde !" Toujours en rogne, sans surprise, même si tous les deux peuvent respirer l’extérieur qui ne sent ni la sueur, ni l’alcool, ni le cuir des chaussures qu’avaient fait cirer tous les hommes présents à la soirée mondaine. À travers la pluie imaginaire, Archie accroche son regard à la silhouette frigorifiée de Jo qui continue de vomir ses pensées comme un ruban de franchise. Elle le déteste, et c’est ce qu’il ne comprend pas. Il n’a pas l’habitude de se faire mordre la main, le garçon qui possède tout ce dont il a jamais rêvé, alors il se bat pour récupérer ce qu’il pense avoir de droit : le respect de tous ceux à qui il offre de jolis sourires. Comme si Jo devait se sentir honorée d’avoir capté son attention à lui, l’homme qui n’offre qu’à très peu de gens, l’égoïste Archie qui a fait de l’autolâtrie sa profession, toute sa carrière même. Mais il se rend compte que, s’il s’aime autant, c’est pour compenser l’absence de véritable affection qu’il n’a jamais reçu. Non, les gens ne l’aiment pas réellement : ils l’envient, peut-être, le jalousent, rêvent de lui voler sa fortune, rêvent d’être comme lui, qui paraît si fier, si heureux, si méritant, mais en fait il n’est rien de tout cela ; pas vraiment. Il a simplement pris l’habitude de cacher l’être misérable qu’il est derrière de beaux habits en satin. Sa page couverture est captieusement parfaite, mais le contenu du livre est cacographique. « Je n’ai pas pitié de toi ! Je n’ai jamais eu pitié de toi ! » Il lance, la voix plus rauque d’émotions qu’il ne l’aurait imaginé. « Tu n’as besoin de la pitié de personne ! Regarde-toi ! Tu pourrais intimider toute une équipe de football américain juste en marchant avec l’assurance dont tu fais preuve ! » S’il n’est pas intimidé, lui, c’est seulement parce qu’il connait trop bien ce monde dans lequel il a baigné toute sa vie. Il était celui qui faisait trembler les genoux même s’il n’a jamais été le plus grand de la bande. Il n’avait besoin d’aucun centimètres en plus pour souffler ses règles d’une voix comminatoire. Et pourtant, sans qu’il ne puisse expliquer pourquoi, il porte envers Jo une véritable admiration, une dilection même, et s’il a voulu faire taire l’assemblée, c’était pour encourager sa voix à atteindre plus d’oreilles, plus de cœurs. Elle chantait comme un ange et le monde entier aurait dû s’asseoir et écouter.
C’était peut-être la nostalgie qui posait un voile d’éblouissement devant ses yeux et ses oreilles lorsqu’il la voyait sur scène. Sans le savoir, il se revoyait plusieurs années auparavant, quand sa famille était encore unie, quand sa sœur ne le détestait pas de trop ressembler à papa, quand il ne devait pas se battre tous les jours contre les émotions que faisait naître James au fond de son ventre barricadé par la peur de décevoir. À cette époque, Jo chantait à la télévision pendant que la famille partageait un festin préparé par les mains de tous. Archie était maître de ses troubles, qu’il chassait seulement du revers de la main pour ne plus les entendre pulluler à ses tympans. "T’as vu ce que t’as fait ? T’as grillé toutes mes chances de chanter de nouveau dans ce genre de soirées juste parce que t’as voulu faire ton putain de Leonardo DiCaprio à la con ! Je suis pas un animal en voie de disparition pour qui il faut lever des fonds !" Évidemment, et comme d’habitude, la référence passe à mille lieux au-dessus de la tête d’Archie qui est loin d’être un cinéphile. Leonardo qui ? Peu importe. Ce doit être l’antagoniste d’un certain film impopulaire qu’il n’a pas vu. « Tant mieux, tu n’auras plus à te faire ignorer par une bande de vautours qui se fichent complètement des artistes, Jo. » Lui-même n’a jamais porté d’intérêt envers les arts, peu importe leur nature. Mais, Jo, c’était différent. « Tu devrais être sur une grande scène entourée de centaines de sièges, et les gens devraient payer pour t’entendre chanter. » Il tente de s’approcher d’elle, se séparant de sa précieuse bagnole qui avait jusqu’à présent soutenu son poids fatigué, et c’est évidemment à ce moment-là que la pluie se met à tomber en fines gouttelettes annonçant l’orage à proximité.
Une vraie comédie musicale, vous étiez prévenus.
« Ou peut-être que tu ne veux plus chanter pour personne. » Il souffle. « J’aimerais comprendre, Jo. » Il termine d’un ton doux, ne prenant pas la peine de se protéger de la pluie qui plaque ses cheveux gélifiés et trempe son costume soudainement lourd.
@Jo Carter |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Mer 9 Fév - 13:24 | |
| ≈ ≈ ≈ {the lord and the tramp} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen Si la compassion donnait de l’urticaire à Josephine, la flagornerie, c’était encore pire. Mais dans le ton d’Archie, elle ne décelait que de la sincérité, ce qui la força à se laisser submerger par ce qu’elle ressentait déjà, et qui était déjà beaucoup trop pour la boule de déni affectif qu’elle était. Jo laissa pourtant de côté une quelconque rebuffade pour lui laisser entendre qu’elle le savait qu’elle était impressionnante, qu’elle le savait qu’elle avait toutes les capacités du monde pour faire entendre à qui que ce soit que sa petite-taille n’était pas un gage d’insignifiance, et que sa voix était assez sûre pour la porter là où bon elle le voulait. Depuis toute jeune, elle avait eu le privilège d’être élever en véritable étoile. Même si ça n’avait été que par sa famille à un moment donné, même si cet intérêt ne reflétait que la volonté d’un père de briller par procuration, il n’en restait pas moins évident que chacun des membres qui constituaient le cocon dans lequel elle avait éclos, ils avaient tous eu conscience de ce qu’elle représentait vraiment et avaient fait en sorte de la traiter à la hauteur. On lui avait toujours réservée une déférence qu’on ne réservait qu’aux souverains, comme si elle était la digne descendante d’une vieille dynastie qui méritait tous les honneurs parce qu’elle représentait son dernier espoir de perdurer dans le temps. Bêtement, en grandissant en même temps que son narcissisme, elle avait voulu s’amender de ce qui lui était acquis en croyant avec audace que ça, là, ce qu’elle voyait briller dans les yeux de son père, de sa mère, et de ses frères, chaque putain d’individu lui devait parce qu’elle était digne, qu’elle était mieux… elle s’était brisée les dents en même temps que ses espoirs, s’étalant sur un sol jonché de tous les rêves qu’elle avait alimenté depuis sa naissance, quand il s’était avéré qu’au lieu d’être une rareté, elle n’était qu’un pion de plus dans un jeu pour lequel on n’avait pas jugé nécessaire de lui apprendre les règles. Et ça faisait mal, d’être si profondément attaquée dans ses certitudes, que se barricader derrière sa fierté, c’était la seule chose qui lui restait vraiment.
Elle sanglotait. Elle s’entendait le faire, fixant Archie de l’autre côté du mur qu’elle avait dressé entre eux et qu’il fut assez courageux — ou idiot, elle avait son avis sur la question, même avec la morve qui lui dégoulinait à demi sur la tronche et qui lui donnait à peine le droit de faire la maline tant elle paraissait misérable dans sa robe de soirée — pour enfin traverser. Quand il se trouva vraiment face à elle, et que le ciel se mit à tonner comme l’écho indistinct de tout ce qui se passait dans son corps et dans son esprit, elle fût prise d’une envie profonde de le faire taire en lui crachant, verbalement cette fois "Tu vis dans quel monde, tu crois que c’est mieux ailleurs? Tu crois que j’ai pas déjà été tellement ignoré, que ça m’a forcé à atterrir là, ou ce serait moins insupportable? Je croyais que t’avais suivi mon parcours, je croyais que tu savais ce que ça veut dire d’arriver deuxième." Il ne le savait pas, elle se demandait même si la simple idée d’être confrontée à une place aussi peu glorieuse, c’était dans ses capacités tant il transpirait la certitude de toujours pouvoir arriver premier. Elle aussi, ça avait toujours été son cas… jusqu’à ce qu’elle se fasse broyer par la machine d’un star-system avec lequel elle avait joué que quelques mois à peine, et qui l’avait faite ressortir plus désarticulée que quand elle y était entrée, assez sûre d’elle pour ne pas flancher devant un parterre de concurrents plus motivés qu’elle encore — à part devant un, et ça avait été ça sa putain d’erreur. Elle prit une grande bouffée d’air, ses mains se joignant devant elle pour finir plaquées, tremblantes de tension, tout contre son front, en une prière silencieuse qu’elle ravala quand il reprit la parole, et que du ciel ne tomba rien d’autres qu’un crachin. Jo avait fini de croire qu’elle pouvait compter sur lui pour lui apporter des solutions quand elle s’obligeait à croire que tout ce qu’elle vivait faisait partie d’un plan décidé par une entité "Mais moi aussi je voudrais comprendre. Moi aussi je voudrais que ce soit logique que je me vautre dans la seule chose que je suis capable de faire. Je donne tout, j’ai toujours tout donné… tout." Et ce tout, aussi doux qu’il était ferme, elle le prononça au même moment où elle baissa ses mains pour mieux affronter le regard du jeune homme qu’elle voyait plus proche d’elle. Et comme un réflexe auquel elle ne songea pas vraiment, elle marqua la distance entre eux en abattant sa main dans l’espace qui les séparait pour qu’il ne s’approche pas plus près pendant que les dents serrés, mais le visage rajeunit et baigné de larmes, elle lui dit avec une supplication qui lui fit horreur "Je te jure, si tu me prends dans tes bras, Archie…" Elle lui ferait quoi? Elle n’en savait rien, mais cette éventualité, même si elle ne le lui dirait pas, n’était en vérité par si répugnante que ça tant elle grelottait, sa peau parsemée par le chair de poule et les gouttelettes de pluie. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Dim 6 Mar - 18:24 | |
| La journée aurait pu se conclure par bien d’autres façons. Archie aurait pu enfler ses poches de promesses financières futures, il aurait pu fuir la foule seulement à vingt heures parce que rien ni personne l’empêche de partir quand il en a envie, il aurait pu boire jusqu’à ce que ses esprits s’égarent dans un autre monde dans lequel il n’est pas restreint par les bonnes manières. Mais la tournure qu’a empruntée la soirée le fait serpenter à travers une situation qui ne lui est pas familière. Combien de fois dans sa vie le Grand Archie a-t-il eu besoin de ranger ses crocs et ses griffes pour agir comme un être humain comme tous les autres qui couvrent la Terre, pour ranger son masque et simplement être un garçon comme tous les autres. Lui aussi se laisse porter par des émotions, lui aussi connait la peur, la tristesse, l’angoisse, et c’est ce qu’il essaye de faire comprendre à Jo qui le fuit comme s’il était la peste. L’acte est compliqué parce que cette dernière semble avoir été maltraitée par de nombreuses mésaventures sur lesquelles Archie n’arrive pas à poser le doigt. Il ne comprend pas ce qui fait brûler ainsi son ventre, ce qui la pousse à hurler à travers la pluie alors que les intentions de l’actionnaire n’ont jamais été aussi humbles (c’est ce qu’il croit, lui qui n’y connait rien en compassion et en humanisme). "Tu vis dans quel monde, tu crois que c’est mieux ailleurs? Tu crois que j’ai pas déjà été tellement ignoré, que ça m’a forcé à atterrir là, ou ce serait moins insupportable? Je croyais que t’avais suivi mon parcours, je croyais que tu savais ce que ça veut dire d’arriver deuxième." Bouche entrouverte, il accueille ses confessions avec un silence indulgent. La vérité, c’est qu’il ne sait pas grand-chose de la chanteuse. Il n’a vu que ce que la télévision lui a montré ; plusieurs performances qui ont fait lever le public de leur chaise, des applaudissements, parfois des paillettes, jusqu’à ce que ce soit le nom de l’autre participant qui soit nommé à la toute fin. Archie n’est jamais arrivé en deuxième place. C’est là son problème. Il n’a jamais pu comprendre le point de vue d’une personne qui voit les feux des projecteurs se rivés vers ailleurs. « Ce n’était qu’une compétition. Il y en aura plein d’autres dans ta vie, même si elles ne passent pas à la télévision. Tu vivras de vraies expériences qui ne seront pas manipulées par une équipe technique dont le seul intérêt est de faire augmenter la cote d’écoute. » Il se doute que ce n’est pas ce qu’elle a envie d’entendre et qu’il n’est pas le premier à lui tricoter ces mots qui ne valent certainement rien à ses yeux, mais il se sent impuissant devant elle et son parcours qui ne ressemble pas au sien. Il a été chanceux, elle l’a été un peu moins. Les tables tourneront un jour ou l’autre ; il paraît que le karma frappe lorsqu’on s’y attend le moins. « Ce n’était pas la vraie vie, Jo. » C’était une pièce de théâtre dans laquelle elle jouait un rôle sans le savoir. « Tu as inspiré des milliers de personnes, première place ou non. » Il glousse ensuite, réalisant qu’il en sait trop peu sur cette émission, parce qu’il n’y avait que Jo qui comptait dans sa famille. « Je ne connais même pas le nom du gagnant. » C’était un garçon, pas vrai ? Il doute encore.
"Mais moi aussi je voudrais comprendre. Moi aussi je voudrais que ce soit logique que je me vautre dans la seule chose que je suis capable de faire. Je donne tout, j’ai toujours tout donné… tout." La distance entre eux se divise par trois, puis par quatre. La pluie ne cesse de leur marquer le front et les cheveux de Jo ne ressemblent plus qu’à un voile charbon épousant parfaitement la forme de son crâne et la courbe de son cou. Ses larmes se mêlent à celles du ciel. Archie n’a pas froid sous cet averse parce que, étrangement, le discours de la jeune femme brisée lui réchauffe le cœur comme le ferait une tasse de thé. Son mutisme s’étend sur plusieurs secondes tandis qu’il la couvre de ses perles bleues et il soulève très légèrement les mains avant de se faire aussitôt interrompre par un mouvement brusque de l’artiste. "Je te jure, si tu me prends dans tes bras, Archie…" Il déglutit, lèvres pincées, et esquisse un minuscule sourire amusé, parce que c’est toujours comme ça qu’il lutte contre ses émotions : il plante un peu d’humour là où il peut. Il s’en est toujours sorti de cette façon. Parfois, des germes poussent assez abondamment pour couvrir la tristesse de l’un et de l’autre. « Ce n’est pas ce que j’allais faire. » Il ment mal, la voix fluette. « Mais si tu en as envie, tu peux venir trouver un peu de réconfort. » Il marque une pause, hésite un moment puis propose enfin la seconde option qui lui déplait beaucoup plus : « Si tu ne veux plus jamais me voir, alors tourne des talons et je te laisserai te battre contre tes démons, seule, comme tu le désires. Nous ne nous reverrons plus jamais, et tu pourras à nouveau affronter seulement des gens qui ne connaissaient pas ton secret. Est-ce que tu te sentirais mieux ainsi ? » Est-ce qu’elle veut continuer à prétendre, comme à la télévision ? « Ne réfléchis pas trop longtemps, le froid ne fera qu’abimer tes cordes vocales. » Et il a bien l’impression que c’est la seule chose chez elle qui n’est pas brisée.
@Jo Carter |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Sam 26 Mar - 10:04 | |
| ≈ ≈ ≈ {the lord and the tramp} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen Il était sans doute là le tort de Jo. De croire que sa défaite sonnait la fin de son évolution, la fin de sa vie alors que cette dernière, elle l’avait devant elle. Elle s’était toujours obstinée à faire croire que quoi qui lui arrivait, elle était assez forte pour se relever. Mais la vérité, c’était qu’elle n’avait jamais connu aucun échec jusqu’alors, et que celui qu’elle avait connu lors de ce télé-crochet dans lequel elle s’était investie corps et âme, ça avait été le premier. Et donc le pire, celui qui l’avait mise à terre si fort qu’elle avait préféré annihiler toutes ses chances de réussite en venant s’enterrer dans un patelin comme Brisbane pour s’occuper d’une grand-mère qui ne mesurait pas la moitié du désespoir de sa petite-fille parce qu’elle n’était même plus là, rongée par la maladie. Elle n’avait pas tellement eu l’occasion d’entendre ce genre de discours, Archie pensait mal. Elle n’en avait pas eu l’occasion puisqu’avec la douleur d’avoir échoué était venue la honte. Sa fierté était telle qu’elle préférait vivre sa déroute seule plutôt que de se laisser réconforter par ceux qui savaient que ce n’était pas la fin du monde de ne pas réussir, qu’il y avait d’autres manières d’y arriver et d’avancer sans se laisser bouffer par la débâcle, aussi douloureuse était-elle. Dans une autre vie, elle serait peut-être parvenue à faire de cette foirade monumentale une force qui l’aurait poussée si loin qu’elle serait enfin arrivée au sommet. Mais dans cette vie-ci, il y avait tant de données à prendre en compte finalement, qu’elle n’avait pas été en mesure de faire le point sur la volonté qu’elle avait toujours pourtant senti au fond de ses tripes, et qui partait de son envie farouche de montrer de quoi elle était faite, de quoi elle était capable. Il y avait une donnée précisément qui avait chamboulé tous ses plans prédéfinis "Roman." qu’elle répondit à Archie quand il lui avoua qu’il ne savait même pas le nom du gagnant. Elle, elle ne pouvait pas l’oublier, et pour tout un tas de raisons que le silence qui perdura pendant un temps rendit assez évidentes pour qu’elle sente encore plus misérable, ainsi soumise à la volonté de la météo et de ses émotions. Roman, ça avait été le point de départ de son fiasco personnel, et c’était encore plus gênant que tout ce qui s’était passé entre eux n’avait été que platonique. Jusqu’à ce qu’elle lui en veuille d’avoir réussi là où elle avait flopé, et qu’après des années à alimenter la pseudo-haine qu’elle lui vouait, elle se rendait compte qu’il avait représenté plus que tout ce à quoi elle aurait pu s’imaginer en s’attachant à quelqu’un qui avait le talent qu’il avait. Il l’avait bouffé sans même s’en rendre compte, vidée d’une énergie qu’elle puisait pourtant en lui quand ils se retrouvaient à chanter, à répéter, à discuter, à se frôler… c’était plus douloureux encore de savoir qu’il n’avait rien fait de tout ça sciemment, qu’il avait juste eu ce quelque chose en lui qui l’avait touchée si fort qu’elle avait été aveuglée jusqu’à la fin, au moment où elle avait pris conscience que ce n’était pas pour rien qu’il gagnait, et pas elle; elle avait fait partie du panel de votants qui s’étaient laissés charmer tout simplement, à la différence que ça lui donnait la sensation de lui avoir laissée la victoire sans même avoir essayé de se battre.
Elle prit une profonde inspiration qui finit par se hachurer tant elle était chargée de beaucoup trop de choses à la fois tandis qu’elle campait sur ses positions de rester digne. Pourtant, son mascara avait coulé, ses cheveux étaient détrempés, et le tissu de sa robe lui collait tellement à la peau qu’elle avait l’impression de ne faire plus qu’un avec elle; la main d’Archie, elle la prit comme une menace sur le moment "C’est ce que t’allais faire." qu’elle lui murmura quand il se défendit de l’accusation presque puérile qu’elle porta contre lui tout en se gardant bien d’avouer que ça lui ferait du bien de sentir un peu de chaleur venant de quelqu’un qui essayait de prendre soin d’elle. Même si c’était maladroit, elle devait bien lui reconnaître ça; elle avait beau le repousser de toutes ses forces, il était toujours là derrière elle, et c’est ce qui la mena à lui dire en fin de compte, fermant très brièvement les yeux en baissant la tête avant toute chose, ne serait-ce que pour se donner bonne contenance quand elle ouvrit la bouche "Peut-être juste pour quelques secondes alors." Et c’était elle qui demandait à être câliné, toutefois elle ne bougea pas pour autant, le laissant la prendre dans ses bras. Elle posa sa joue contre sa poitrine, reléguant à la dernière place de ses priorités l’idée que son fond de teint dégoulinant allait laisser une trace immonde sur le triangle de chemise coûteuse que laissait entrevoir l’ouverture de la veste qu’il portait sur le dos, grelottant dans ses bras quand elle l’entendit reprendre la parole "Je me sens jamais bien, Archie. Je vis pas la vie que j’aurais aimé vivre, tu crois que ça rend les choses moins difficiles pour moi de ruminer constamment sur tout ce que j’aurais pu connaître si j’avais réussi?" La joue toujours plaquée contre son buste, elle finit par se relever pour échanger un regard avec lui "Je peux pas retourner en arrière. Même si ce que tu dis est vrai, même si je peux passer au-dessus de mon échec et reprendre là où tout s’est arrêté, j’ai d’autres engagements maintenant." Des engagements qu’elle se refuserait à reléguer à qui que ce soit, et c’était ça aussi qui était dur à avaler. Enfin, elle se mordit l’intérieur de la joue, rendant le sourire qu’elle laissa filer un peu tordu quand elle remarqua les efforts qu’il faisait. Après un temps, elle reprit la parole pour lui demander, se décollant de lui par la même occasion "Tu veux bien me ramener chez moi? Je promets pas de pas saloper ta belle voiture par contre." qu’elle lui dit, montrant sa tenue ruisselante aussi fort que son maquillage sur son visage et son cœur dans sa poitrine. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Dim 27 Mar - 21:53 | |
| "Roman." Son nom ne l’aura visiblement pas marqué. Sa performance non plus. Il avait peut-être gagné le prix du jury, mais Archie ne fait pas partie du public qui se rappellera de son passage à la télévision. La victoire ou la seconde place ne se dissocient pas. Ça ne veut rien dire. Un prix en argent, peut-être. Un album, peut-être. Le jeune homme n’a cependant pas l’impression que c’est ce que Jo aurait aimé gagner cette soirée-là. Si elle cherchait la fortune, elle aurait accepté d’enregistrer sa chanson au studio quand l’actionnaire lui a offert la possibilité. Lorsqu’elle a fait claquer violemment la portière de sa voiture, il a appris une bonne leçon : ce n’est pas tout le monde qui est comme lui, avide de richesse et de pouvoir. Certains passionnés naviguent dans la vie avec des rêves différents. Les artistes font leur place à leur façon. « Ridicule, comme prénom. » Archie commente, cherchant à arracher un sourire à ce visage fermé et chagriné.
La silhouette de Jo ressemble à une sculpture d’argile. Le tissu léger, complètement aplatit et lissé, épouse ses formes comme le ferait un voile léger. Dans le paysage gris et froid, elle est le centre de l’œuvre d’art même si elle en doute. Elle est belle, même si elle en doute. Elle brille dans le noir, même si elle en doute. Archie soulève devant lui ses bras comme il le ferait pour rassurer l’une de ses sœurs et, aussitôt, la chanteuse lui fait remarquer le geste. Il se défend par automatisme, bien qu’il mente, parce qu’il avait effectivement l’intention de la prendre dans ses bras. "C’est ce que t’allais faire." Il ne se défend pas plus, n’y voyant pas l’intérêt, et se contente de lui proposer cette place au chaud si elle a envie de se protéger un peu de cette pluie froide, trop froide pour un jour d’été. "Peut-être juste pour quelques secondes alors." Il esquisse un sourire satisfait et, conscient qu’elle ne fera pas l’effort de se rapprocher de lui, il s’occupe de réduire la distance qui les sépare et il l’enveloppe de ses bras. Sa peau est glaciale et le tissu trempé de sa robe lui arrache un frisson mais, rapidement, il passe outre l’inconfort de la température et pose son menton contre la tempe de la jeune femme. À eux deux, ils font naître une certaine chaleur réconfortante. Il ferme les paupières, lâche un soupir. Il n’a pas complètement ruiné leur amitié. Elle lui donne une seconde chance. Il est con, mais pas assez. "Je me sens jamais bien, Archie. Je vis pas la vie que j’aurais aimé vivre, tu crois que ça rend les choses moins difficiles pour moi de ruminer constamment sur tout ce que j’aurais pu connaître si j’avais réussi?" Il écoute sa voix à travers la pluie. Elle est aussi triste que le ciel. Il ne fera pas l’erreur de lui donner des conseils qu’il aurait pu lire sur internet. Il ne connait pas sa colère ni sa déception parce qu’il n’a jamais rien vécu de similaire. Il pourra seulement l’accompagner dans sa remontée, si elle le souhaite, évidemment. Et apprendre avec elle. "Je peux pas retourner en arrière. Même si ce que tu dis est vrai, même si je peux passer au-dessus de mon échec et reprendre là où tout s’est arrêté, j’ai d’autres engagements maintenant." Il observe ses yeux un à un en opinant de la tête, doucement. « Tu ne peux pas retourner en arrière. » C’est la seule vérité qu’il peut lui donner. Il ne connait pas les réponses à toutes ces questions. Il ne sait pas de quels engagements elle parle, mais il ne lui demandera pas, pas tout de suite. La soirée a été assez mouvementée et même leurs os commencent à se tremper. Elle a déjà franchi un immense pas en laissant à Archie la chance de comprendre un peu mieux sa position. "Tu veux bien me ramener chez moi? Je promets pas de pas saloper ta belle voiture par contre." Il rit doucement, la laissant s’extraire de son étreinte, frottant une dernière fois ses bras nus pour lui prodiguer un peu de chaleur, puis son regard se perd innocemment vers le ciel. « Non, mais tu peux me promettre de la nettoyer par la suite. » Il la taquine. Il lui fait un signe de la tête en sortant son trousseau de clefs de sa poche. « Allez, viens. Je crois qu’on aura tous les deux rien loupé de cette soirée merdique. » Il conclue en la guidant jusqu’à sa voiture dans laquelle ils s’engouffrent tous les deux pour rentrer chez eux.
@Jo Carter Et voilà pour la conclusion ! On se contacte par mp pour la suite ? |
| | | | | | | | (archie & jo) the lord and the tramp |
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