Elle parle trop, Heather. Elle te casse les oreilles, elle t’assassine les tympans ; pourtant, tu lui as fait comprendre d’aller voir ailleurs, qu’elle doit bien pouvoir se trouver un ou deux idiots pour faire le sale besogne à sa place. Si elle faisait les choses bien, Harris pourrait trouver moyen de sortir de l’établissement en battant des cils à quelques paumés du coin. Ceux qui se démènent depuis des années à faire partie du clan fermé des populaires, celui-là même que tu hais par principe et par morale. Tu ne répliques à rien de ses propos. Tu te contentes d’hausser les yeux, de les rouler et de soupirer avant de partir. Qu’elle parle toute seule, qu’elle fasse un monologue si ça lui chante, tu n’as pas le temps ni l’envie pour cela.
Toi, tu te contentes d’aller défoncer les portes à coup de hâche en espérant que ça suffise. En espérant qu’il n’y a pas d’autres obstacles plus tard. Ton esprit ne peut pas croire que c’est réel ; t’es en plein déni, Cadburn. Les portes ouvertes, tout le monde court dans tous les sens et tu te fais bousculer ; tu gueules, forcément, la tête de ta hache au sol avant qu’on te la prenne. “Bas les pattes, c’est la mienne!” l’avantage d’être une survivante est que tu arrives à donner un coup de pied, même si ça fend ta jupe le long de ta cuisse. Tant pis. Ce n’est pas comme si tu allais remettre cette robe de toute façon. Elle sera brûlée, comme un symbole pour marquer la fin de tes études ici. Mais pour l’instant, c’est la tête de piaf que tu cherches. Apparemment, les issues menant à l’extérieur sont bloquées ; les élèves paniquent, les profs et chaperons s’agitent, tout le monde a peur. Toi, tu te mets en tête de chercher.
Tu prends la tangente, tu penses que l’idiot ne doit pas être mélanger aux autres. Il doit savourer quelque part. Un couloir parallèle plus calme, alors que tes yeux tournent dans leur orbite. Tu siffles légèrement. “Ouhouh, y’a quelqu’un ? Allez, c’était drôle mais la blague a assez durée je crois, non ?” si c’est une blague, pourquoi tu gardes les doigts autour de ta hache, Cadburn ?
Heather ne savait absolument pas quoi faire entre suivre Birdie qui malgré qu’elle ne la supportait pas semblait être la seule avec un peu de jugeote pour vouloir sortir de cet affreux gymnase ou trouver ses « amis » qui devait juste être planté à côté du corps à pleurer Rachel. Franchement elle préférait sauver sa propre vie et être vivante pour un enterrement que pleurer comme une abrutie. Alors Heather suivi Birdie qui était en mode full Shinning avec sa hache à défoncer une porte. Par contre elle ne comprenait pas si elle était vraiment sérieuse ou pas à vouloir trouver le tueur. Le fait qu’Heather tente de ramener sa pauvre cervelle de moineau à la réalité. Elle allait se faire tuer aussi vite que l’éclair si elle tentait de foncer tête baisser vers un tueur qui avait l’air de son côté d’avoir bien tout réfléchit. Les enfermer puis couper l’électricité et pour finir le téléphone, Harris était vraiment morte de trouille. Elle espérait vraiment que la police avait pris son appel au sérieux et qu’ils allaient venir car elle voyait leur venu comme la seule possibilité de vraiment s’en sortir et apporter en même temps une justice à Rachel, s’ils arrêtaient le tueur. N’ayant pas de meilleur plan pour le moment, Heather se mit à suivre la Cadburry. Elle se faufila à travers le monde lorsqu’une des portes fut enfin ouverte par les soins de l’autre jeune femme. Heather ignora les appels à son encontre pour attirer son attention. Si une porte avait été ouverte, le reste du lycée ne l’était pas plus autant, il y’avait un brouhaha infernal et tout le monde tapait sur les portes d’entrées. En observant les environs pour voir ce qu’il se passait Heather remarqua Birdie partir dans le sens inverse du reste du monde, hache à la main. Heather se mit à courir dans sa direction pour lui dire de venir car elle était vraiment trop timbrée. En s’approchant elle l’entendit appeler le tueur et surtout elle entendit d’autres bruits de pas au fond du couloir et Heather tira Birdie contre elle et la plaqua contre le bout de la rangée de casier et lui mit la main contre sa bouche en lui faisant un signe de se taire. Heather sortit la tête un instant pour voir si elle n’avait pas rêvé et remarqua un homme capuchonné avec un couteau dans on pouvait voir des trainer dégouliner. Une boule de stress monta et sa respiration s’arrêta. Alors que l’homme se stoppa un instant au fond du couloir, il reprit sa route surement pour voir si des gens étaient dans des salles de classes beaucoup plus loin.
- Il est parti…
Heather soupira de soulagement puis elle regarda Birdie avant d’enlever la main de sa bouche et se mettre à l’engueuler mais en chuchotant.
- Tu es folle ou quoi ? Tu veux te faire tuer ! Si j’avais pas été là, tu aurais été dans le même état que Rachel actuellement. Son couteau dégoulinait de sang, arrête de foncer tête baissée comme un tank. Si tu veux pas trouver un moyen de partir, réfléchis 5 secondes à un plan car lui il en a plein. De toute façon je suis certaine que la police ne va pas tarder à arriver.
Tu fais du bruit parce que c’est ce que tu sais faire de mieux. Tu sifflottes, tu appelles comme on le ferait avec un chien mais tu es complètement inconsciente dans ce que tu fais. Tu es obnubilée par le fait que c’est une blague, tu as l’esprit qui ne fonctionne pas à l’endroit. Cela n’a jamais été le cas en premier lieu mais il faut croire que tu as un côté suicidaire qui se camoufle derrière tout ceci. Tu n’as pas vu le corps et que, grand bien te fasse, tu n’as pas pris les affolements de tes camarades que tu entends au loin au sérieux. Mais tu as quand même ta hâche entre les doigts, tu ne t’en caches pas et tu fronces des sourcils au moindre bruit. T’as l’impression d’en avoir entendu tout près mais avant même que t’es pu te diriger vers là-bas, on te prend par les épaules pour te plaquer en sécurité contre les casiers. T’allais pour protester mais tu vois Heather puis sa main contre ta bouche et t’es prête à la mordre quand tu entends le bruit se rapprocher. La blonde se penche pour voir et tu suis le geste en avançant la tête, la main de la cheerleader toujours en train de clouer le clapet.
Tu le vois ; dans l’ombre, tout noir vêtu, tenant un couteau à la main et cela te suffit pour te tétaniser sur place. Ton sang se glace avant même que ton esprit réalise la claque qu’il se prend. Ton coeur bat fort et t’es à deux doigts de lâcher le manche de ta hâche ; mais ça ferait du bruit, attirant le type qui s’éloigne vers vous. Il est parti… tu ne dis rien quand elle ôte sa main de ta bouche, pétrifiée sur place alors que tu réalises enfin. Tu es folle ou quoi ? Tu veux te faire tuer ! Si j’avais pas été là, tu aurais été dans le même état que Rachel actuellement. Son couteau dégoulinait de sang, arrête de foncer tête baissée comme un tank. Si tu veux pas trouver un moyen de partir, réfléchis 5 secondes à un plan car lui il en a plein. De toute façon je suis certaine que la police ne va pas tarder à arriver. tu relèves les paupières vers Heather comme si tu viens tout juste de te rendre compte qu’elle est là. “Va chier avec tes leçons de morale à la con, Harris. Tu veux que je flippe ? Très bien, c’est bon, t’as gagné, je flippe. En attendant, on peut pas partir et on est enfermés avec un tueur qui est à deux pas d’ici. T’imagines le nombre de personnes qu’il peut tuer avant que les flics arrivent ? On doit faire quelque chose.” que tu dis en chuchotant mais énervée tout pareillement qu’elle avant de fourrer la hâche dans les mains d’Heather. “Y a la salle de chimie là-bas, je vais voir si y’a un truc intéressant. Tu sauras tenir ça ?” t’as assez fréquenté ton grand frère pour savoir que la science peut aider. Ton envie de se venger d’une blague a été très vite balayée au profit de celle de protéger tes camarades - et ta vie aussi. Quand tu passes le couloir, tu vois les tâches de sang sur le sol. T’as une légère grimace en même temps qu’un frisson avant de précipiter ton pas vers la salle de cours pour fouiller les placards. Please please please, faites qu’il y ait quelque chose pour aider.
Heather était réellement dans un vrai cauchemar, il n’y avait pas d’autres possibilités. Elle avait dû s’endormir en regardant encore une fois un slasher bien trop tard dans la nuit et ce cauchemar en était les conséquences. Cela ne pouvait pas être vrai, elle ne pouvait pas être cachée derrière une rangée de casier à presque se faire pipi dessus de peur à prier pour la première fois de sa vie un être supérieur pour épargner sa vie. Mais malheureusement l’humidité d’avoir sa main sur la bouche de quelqu’un et son cœur battre à toute vitesse lui rappelait que non, elle ne dormait pas. Que sa vie à l’heure actuelle était vraiment à la limite de la mort et que si l’autre folle ne se calmait pas, elles allaient toutes les deux y passer comme le reste du lycée. Quand le tueur s’en alla de leur chemin, la peur ne s’en alla pas mais elle sentit l’air de nouveau pénétrer ses poumons. Surement par besoin d’évacuer le trop plein d’émotions qui tournaient en elle comme une tornade, elle engueula Birdie pour son inconscience. Le pire c’est que la blonde eut le culot de lui dire que c’était de sa faute si elle avait peur à présent. Elle lui faisait presque regretter de lui avoir sauvé la vie. Presque elle aurait dû attendre pour récupérer la hache et se barrer avec.
- Comment tu oses m’insulter alors que je viens de te sauver la vie. S’il a fallu que je te foute la frousse pour te faire revenir les pieds sur terre et enfin voir le danger… et bien je ne m’excuserais pas pour ça. Désolée de vouloir faire en sorte que tu ne meurs pas comme une idiote toi aussi. Je sais qu’on est enfermés mais ce n’est pas une raison pour forcer notre mort en lui fonçant dessus. Je veux bien qu’on fasse quelque chose mais quoi ?
Avant qu’elle ait le temps de répliquer elle se retrouva avec la hache de Birdie dans ses mains et elle la serra fort comme si c’était le dernier truc qui pouvait lui sauver la vie.
- Y’a quoi de spécial dans la salle de chimie ? Tu penses qu’on peut le blesser ?
Et voilà que sans le vouloir, elle se retrouvait embarquée dans les plans foireux de Birdie qui lui semblait extrêmement dangereux et réducteur au niveau de son temps de vie. En allant vers la classe de chimie elle passa devant son casier et une idée lui vint en tête.
- Attend ! Je vais récupérer un truc dans mon casier.
Elle chuchota de manière assez forte pour que Birdie l’entende mais tout en restant assez faible pour ne pas attirer le tueur. Elle fit son code le plus rapidement possible puis attrapa la batte de cricket qu’elle avait dedans et le referma, le plus discrètement possible. Elle revint au niveau de Birdie et lui rendit sa hache alors qu’elle était devant la classe de chimie.
- Tiens j’ai pris la batte de mon petit ami. Si jamais on lui tombe dessus, il faut mieux qu’on est toutes les deux une arme pour se défendre. Puis elle regarda la classe avec tous les produits chimiques dans une étagère avant de reregarder Birdie. Bon c’est quoi ton plan ?
Comment tu oses m’insulter alors que je viens de te sauver la vie. S’il a fallu que je te foute la frousse pour te faire revenir les pieds sur terre et enfin voir le danger… et bien je ne m’excuserais pas pour ça. Désolée de vouloir faire en sorte que tu ne meurs pas comme une idiote toi aussi. Je sais qu’on est enfermés mais ce n’est pas une raison pour forcer notre mort en lui fonçant dessus. Je veux bien qu’on fasse quelque chose mais quoi ? elle continue à être pénible et chiante, comme le petit caillou agaçant au fond d’une botte que l’on sent mais dont on ne peut pas se débarrasser. A part si on veut s’emmerder à ôter ladite chaussure pour l’enlever mais tu as ni le temps ni la patience à ce moment-là. Tu peux concevoir qu’Heather t’a sauvé les fesses pour cette fois-ci ; tu n’iras pas à l’affirmer à voix haute, ceci dit, parce que t’es un minimum fière mais au moins, tu réagis en faisant en sorte de regrouper tes idées et de ne pas écouter ce coeur qui bat beaucoup trop fort dans sa cage. Tu n’attendais pas à une véritable attaque, c’est complètement incensé, comment ça a pu arriver sous la surveillance du personnel ? Et en même temps, comment quelqu’un pourrait avoir l’idée de s’introduire à un bal de promo pour enfoncer son pieu dans les intestins d’adolescents qui s’en vont pour s’amuser? Y’a quoi de spécial dans la salle de chimie ? Tu penses qu’on peut le blesser ? t’hausses les épaules. “Mon frère m’a montré des trucs sympas à savoir. Comme quoi, faut toujours se fier aux nerds plutôt qu’aux sportifs, c’est beaucoup plus utile.” parce que si toi, tu n’étais pas franchement appréciée à ta juste valeur - jugée comme folle par le commun des mortels - ton frère a été vu comme un has-been, un raté, un nerd qui a été foutu de côté pendant toute sa scolarité. “Si on peut au moins le foutre dans le pâté, ça sera déjà une bonne chose.”
Attend ! Je vais récupérer un truc dans mon casier. mais tu ne l’attends pas, tu entres dans la salle de classe parce que tu n’as pas que ça a à faire, d’attendre que la princesse retrouve son tube de rouge à lèvres. Tiens j’ai pris la batte de mon petit ami. Si jamais on lui tombe dessus, il faut mieux qu’on est toutes les deux une arme pour se défendre. Bon c’est quoi ton plan ? mais voilà qu’elle se ramène avec une batte dans les mains, te redonnant ta hache - que t’apprécies d’avoir, au final - devant ton regard surpris. “T’as un copain, toi ? Mmh, je suis pas à jour des potins de l’école. Enfin, pour ce que j’en ai à faire. Bref, tant mieux.” tu entres dans la salle, faisant attention de ne pas taper ton engin dans les tables ou les murs, que la porte ne fasse pas de bruit et tu te diriges droit vers les placards. “J’ai pas de plans. Le mieux serait d’essayer de le maîtriser. On peut essayer de créer un écran de fumée pour le distraire puis on peut l’assommer. Mes punaises peuvent servir à le piéger - j’en ai déjà mis sur des chaises, je sais que ça fait mal quand on marche dessus.” parce que t’es une petite saloperie comme ça. Tu pousses un petit cri de victoire en chopant deux fioles. “Voilà, avec ça, on devrait avoir la main forte pendant quelques secondes.” tu regardes Heather. “Ça peut mal se passer si on y arrive pas. T’es sûre de vouloir abîmer tes jolies chaussures ?”
Mais à peine tu as dit ça qu’y a un toc toc à la porte, qui s’ouvre. Le couteau puis la forme noire qui entre. “Je savais bien que j’avais entendu du bruit.” Ton cœur s’arrête. “Je crois que le plan va devoir être improvisé.” que tu dis avant de jeter les fioles devant vous pour ne pas qu’il s’approche plus de vous. Ce n’est plus de l’angoisse, c’est la panique.
Heather fronçait les sourcils, elle ne comprenait vraiment pas ce qu’il pouvait y avoir de bien spécial dans cette salle de classe de chimie. Elle avait toujours trouvé ce cours ennuyant et n’écoutait que d’une oreille pour maintenir ses notes à un certain niveau mais dès que c’était fini elle oubliait directement. Elle leva les yeux au ciel à la remarque de Birdie entre les nerds et les sportifs, pour le moment elle se disait qu’une personne musclée avec la hache dans les mains seraient toujours plus utile qu’un nerd préférant les maths. Surtout qu’elle n’avait aucune idée de qui était le frère de la blonde. Elle pouvait juste juger qu’il devait du coup faire partie des gens lambda du lycée sinon elle aurait entendu parler de lui.
- J’attends de voir des résultats avant de penser ça. Il va vraiment falloir qu’on soit maligne si on veut lui faire quelque chose. A ses yeux si elles tombaient nez à nez avec lui elles étaient fichues, il allait prendre la hache et leur trancher la tête avec. Mais malheureusement elle n’avait plus le choix que de suivre la blonde. En récupérant la batte, la jeune femme eut un sentiment de sécurité qui la traversa. Comme si avoir une deuxième arme allait changer quelques choses au fait qu’elles allaient probablement mourir. Franchement comment allaient-elles reprendre une vie normale si elles s’en sortaient ? Heather rattrapa rapidement Birdie dans la salle, peu contente du fait que celle-ci n’ait même pas prit 30 secondes pour l’attendre.
- Tu aurais pu m’attendre ! Hum oui j’ai un copain… Enfin c’est pas vraiment mon copain. On joue juste le jeu d’être ensemble pour avoir la paix.
La blonde ne savait pas vraiment pourquoi elle lui racontait ça, surtout que Birdie devait n’en avoir rien à faire. Mais c’était comme un moyen de se déstresser que de parler autre chose que de leur future mort précoce. Elle regarda Birdie s’activer avec différent produits chimiques et lui expliqué à son plus grand désarroi qu’elle n’avait pas de plan. Heather à ce moment-là se résigna, oui elle allait mourir, il n’y avait pas de doute. Parce que la fumée et les punaises vraiment ça ne lui inspirait pas confiance. Elle serra un peu plus sa batte n’ayant plus que ça pour se raccrocher à la vie.
- Dans tous les cas on va mourir alors autant essayer de se défendre comme on le peut avant d’y passer.
Son ton était totalement résigné mais quand elle releva la tête et elle écarquilla les yeux en sentant tous ses poils s’iriser. La panique prit le dessus et elle commença à bouger dans tous les sens.
- Oh my god, oh my god, oh my god, c’est pas possible. Je suis trop jeune pour mourir.
Dans l’armoire qui était derrière elles, Heather attrapa plein de fioles et commença à le lancer sur le tueur pour l’empêcher de s’approcher, ne réfléchissant même pas à ce qu’elle lançait.
- Birdie fait quelques choses !
Win : Heather touche le tueur avec un fiole en plein la tête, ça le déconcentre et lorsqu'il se touche la tête on voit un peu de sang sur ses doigts. Close : Heather lance des fioles mais ça ne le touche pas vraiment sauf une qui touche son bras et le déconcentre Fail : Heather vise tout le temps à côté et cela fait juste rire le tueur
CODE BY MAY
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
J’attends de voir des résultats avant de penser ça. Il va vraiment falloir qu’on soit maligne si on veut lui faire quelque chose. t’as confiance en toi pour trouver moyen à te défendre qu’importe la situation. Et aussi en Heather, aussi surprenant que cela soit ; vous partagez le même amour pour vos vies, vous y tenez malgré tout et l’instinct de survie est souvent plus fort que n’importe quelle frayeur. Même si le coeur fait du tambour à foison dans sa cage et que tu te retiens pour ne pas rester pétrifiée sur place. Heureusement que t’es une active et une énergique, incapable de rester statique pendant plus de cinq secondes, encore moins quand t’es sous l’emprise de l’adrénaline et de la tension. Tu aurais pu m’attendre ! Hum oui j’ai un copain… Enfin c’est pas vraiment mon copain. On joue juste le jeu d’être ensemble pour avoir la paix. tu arques un sourcil en la regardant d’incompréhension pendant une micro seconde avant de secouer la tête. “N’importe quoi.” tu demandes pas plus d’explication car tu t’en fous royalement ; mais de ce que t’as compris, c’est juste carrément stupide. Mais c’est sa vie, à la Harris, elle fait ce qu’elle veut.
Tant qu’elle ne te fout pas de bâton dans les roues maintenant en tout cas. Car là, tu aurais des problèmes avec elle. Dans tous les cas on va mourir alors autant essayer de se défendre comme on le peut avant d’y passer. au moins, là-dessus, vous êtes d’accord. A part sur un point. “Je compte pas mourir.” on peut dire que t’es folle mais on ne peut pas t’enlever ta détermination à vouloir vivre malgré tout. Tu as encore de quoi vivre, tu es jeune, tu as encore toute la vie devant toi, tu ne comptes pas en finir aujourd’hui.
Mais ça, c’est avant que ledit véritable fou du coin se pointe dans la salle en faisant carrillonner son arme contre la porte. Camouflé, une cagoule sur son visage, vous ne voyez que ses yeux et sa posture qui se dirige vers vous. Oh my god, oh my god, oh my god, c’est pas possible. Je suis trop jeune pour mourir. elle panique et tu n’es pas loin de la suivre ; d’où les fioles que tu balances devant vous pour stopper le tueur. Un tueur. Devant vous. Devant toi. Birdie fait quelque chose ! tu réalises que ça ne fait rien et, merde, t’as mal dû voir quelque chose dans ce que t’as pris. Alors tu vas chercher ta boite de punaises pour les balancer par terre ; seulement, avec ses grosses chaussures, le tueur n’a aucun mal à marcher dessus sans aucune douleur. Tu recules, tu vas à l’opposé d’Heather, tes mains tenant ton arme en espérant ne pas avoir à t’en servir même si tu paniques. Et sous adrénaline, tu peux vite devenir impulsive. “Pourquoi vous faites ça ?” t’espères qu’Heather en profitera pour l’assommer une fois qu’il sera dos à elle et surtout, qu’elle aura la force nécessaire pour le faire. “Vous avez tué une gamine. Les flics sont au courant. Vous allez finir en prison.” le type rit et toi, tu te prends le coin d’une table dans la cuisse, ce qui te fait sursauter. Heather, maintenant, maintenant, maintenant!
Heather sentit la colère monter en elle quand Birdie lui dit que c’était n’importe quoi car elle avait raison. Et elle allait mourir en ayant fait n’importe quoi par peur d’être jugée pour ce qu’elle était et de se retrouver dans le clan des loosers qu’on mettait de côté. Mais elle avait été élevé ainsi à devoir toujours faire partie des populaires, des plus jolies car sinon elle avait raté sa vie.
- T’as raison c’est n’importe quoi…
Et il fallait qu’elle vive pour changer ça mais franchement l’espoir et l’optimisme c’était vite envolées à partir du moment où elle avait vu le tueur de ses propres yeux. Il n’y avait plus que Birdie qui avait l’air de croire en leur maigre chance à se la jouer sorcier qui prépare des potions. Malheureusement le cauchemar empira quand le tueur se trouve en face d’elles. De panique Heather jeta tout ce qu’elle pouvait jeté de disponible mais avec la panique rien ne toucha vraiment la personne encapuchonnée. Au contraire il se moqua d’elle et cela fut trop pour Heather qui tenta de réveiller Birdie qui était raide comme un piquet. Son rappel à l’ordre eu l’air de la secouer car enfin elle bougea et attira l’attention du meurtrier. La gorge d’Heather était totalement sèche, elle voyait l’homme s’approcher petit à petit de Birdie et quand celle-ci se prit un coin de la table, Heather se dit qu’elles étaient fichues. Mais elle finit par remarquer les coups d’œil que Birdie lui lancer et ça lui rappela qu’elle aussi avait une arme. Et surtout que l’homme ne faisait absolument plus attention à elle, Heather se faufila pour aller derrière lui et de toutes ses forces elle lui donna un gros coup de batte dans la tête. Lorsque celui-ci tomba d’un coup Heather paniqua encore plus.
- Oh mon dieu ! Je l’ai tué ? Puis elle se rapprocha doucement de l’homme pour regarder si il bougeait ou pas. Tu vas bien ?
Elle utilisa sa batte pour tâter l’homme et voir s’il bougeait mais aucun signe mais il ne fit aucun signe de mouvement, une partie d’elle fut soulagée. Qu’est ce qu’elles allaient faire maintenant ? Il fallait le livrer à la police.