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 all my demons greeting me here as a friend (maisie)

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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptyMar 19 Oct 2021 - 15:32

Se plonger dans le travail pour ne pas avoir à penser à sa vie personnelle devient une véritable habitude, avec Jake. Il le fait dès qu’une de ses relations ne va pas dans le sens qu’il aimerait. Il l’a fait quand il s’est pris un râteau par un radiologue : ce qu’il pensait être du flirte n’était qu’une forme de sympathie – heureusement que l’hôpital était assez grand pour qu’ils n’aient pas à se croiser constamment. Vaughan aimerait bien n’avoir que légèrement mal à son ego comme à ce moment-là et non pas une immense peine de cœur comme actuellement. Si vous lui posez la question, il vous répondra que lui-même ne sait pas réellement pourquoi il a quitté son compagnon. Il l’a fait il y a plus d’une semaine maintenant. Après un repas de famille dans lequel celui-ci assumait enfin son homosexualité pour s’ouvrir entièrement à Jake, l’infirmier est rentré chez lui et lui a envoyé un message pour lui dire qu’ils feraient mieux de s’arrêter là. Après deux ans ensemble. Le travail est vraiment le meilleur des refuges : il remercie le jeune Jake qui a choisi de se spécialiser aux urgences. Ici, chaque seconde compte, le temps n’est pas aux pensées personnelles. Toutes les histoires qui appartiennent à Jake ont été laissées dans son vestiaire, quand il est arrivé, pour qu’il n’y ait plus que l’infirmier Vaughan. Celui qui répond présent dès qu’on a besoin de lui, celui qui va même au-delà de ce qu’on lui demande. Celui qui est professionnel en toutes circonstances et qui ne jetterait jamais quelqu’un aussi vulgairement – contrairement à l’homme qu’il a finalement l’air d’être en dehors de ces murs. « Jake ? » Le brun sursaute. Adossé à côté de la machine à café, il était en train de vanter ses propres mérites dans ses pensées et ne s’est pas rendu compte s’être légèrement assoupi. C’est bien parce que la fatigue était en train de gagner du terrain qu’il est venu ici, en espérant se réveiller avec une boisson brûlante, pas forcément bonne mais surtout caféinée. « Pardon, c’est à ton tour ? » « Oui. » Il récupère son gobelet dans lequel ladite boisson a été versée il y a quelques minutes déjà et fait un signe de tête à sa collègue. « Tu devrais aller faire un tour avant de reprendre. Bois ton café, marche quelques minutes et retourne aux urgences. » Collègue ou supérieure, il a toujours du mal à savoir dans quelle catégorie la mettre. Tout ce qu’il sait, c’est que cette femme est toujours conciliante et de bons conseils. Il veut bien aller se dégourdir les jambes en passant dans le couloir où les dernières personnes admises ont été installées. Il y a une jeune femme à laquelle il pense en particulier. Il a reconnu son visage dès qu’elle est arrivée : ce n’est pas la première fois qu’elle arrive aux urgences parce que son corps ne supporte plus les traitements qu’il subit. Elle est trop maigre pour sa taille et trop essoufflée pour quelqu’un qui ne vient pas de courir un marathon. C’est ça d’être sous-alimenté : il a d’abord cru à une maltraitance parentale avant de se rendre compte de l’âge qu’elle a. Jeune, certes, mais suffisamment âgée pour savoir quand manger et où trouver de la nourriture même si le réfrigérateur n’est pas plein. Il boit une gorgée de son café avant d’entrer dans la chambre de la fameuse jeune fille. Il s’approche du lit et attrape le dossier qui est accroché à l’avant, un peu comme dans les films. « Des fois, je me prends pour le médecin à faire ça. » Il admet en la regardant. Elle est réveillée, mais est-ce qu’elle est en forme ? Cette fois, l’hospitalisation ne va pas durer quelques heures. Est-ce qu’elle l’a compris ? Est-ce qu’elle le souhaite ? « Maisie, c’est ça ? » Il demande, mais tous les deux savent très bien qu’il connaît son prénom. Car ce n’est pas sa première fois ici et qu’elle a déjà fait ce qu’il fallait pour qu’il ne l’oublie pas ; le chercher, encore et encore. Elle n’a jamais réussi à l’énerver, Jake est l’homme le plus calme qu’il puisse exister. « Tu vas mieux ? » Quand elle est arrivée, ça n’allait vraiment pas. « Tu sais que tu pourrais mettre un terme toi-même à toutes ces hospitalisations ? Que tu pourrais te sentir beaucoup mieux en quelques semaines seulement ? » Il ne suffit que de manger. Il évite d’ajouter cette dernière phrase, il se doute que le trouble est tout autant mental que physique et qu’elle n’est pas totalement consciente de ce qu’elle se fait subir. Mais le point de non-retour n’est pas encore atteint, peut-être que s’il la secoue suffisamment, ses idées se remettront en place. « J’ai un café mais je ne t’ai rien proposé. Tu veux boire quelque chose ? Un chocolat chaud ? » C’est une technique comme une autre pour la faire ingérer quelque chose de sucré.

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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @kaceyrps
POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : all my demons greeting me here as a friend (maisie) Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(07/06 - c'est presque ça)sara #1emery #1russell #1mateo #1samuel #1
RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) swann #1angus #1 › › raphael #1seth #1milarory #1swann #2angus #3carl #1nino #1theo #1 (2022) raphael #2amayamuiredachaiden #1seth #3angus #5arthurangus #4 & seth #2angus #6angus #7carl #2laila #1angus #8viviancarl #3seth #4swann #3damonjo #1 (2023) cesar #1carl #4angus #9angus #10mollyjo #2olivia #1carl #5megan #3raphael #3

(ab.) nicky (2019)quincy (2019)redkyletobiasaidensofia › › muiredach #2rudyhalston (fb)murphyoxtormclément (db)seth #5bonnie #1angus #11angus #12seth #6jo #3cameron #1logan #1aide #2 carl #6twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1dan #1

(dimension gothique) › evegretacesar #2
AVATAR : daisy edgar-jones.
CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith).
PSEUDO : leave.
INSCRIT LE : 01/07/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t39401-
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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptyJeu 4 Nov 2021 - 23:20


@"Jake Vaughan" & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ All your demons, inside of you, the demons try to put you down. They act like your friend saying you feel better when you are away from life surrounded by a coffin.


trigger warning : troubles alimentaires.

(FLASHBACK). J’ai l’esprit en vrac et le cœur qui tambourine dans ma poitrine. J’ai l’impression que je vais tomber dans les pommes à tout moment (peut-être que ça a été le cas, en réalité), j’ai l’estomac au bord des lèvres à observer cette perfusion dans mon bras que je rêve d’arracher et qui va à l’encontre de ma volonté. Surtout, je me déteste. Je me déteste d’avoir baissé ma garde, de ne pas avoir été assez forte ; je ne sais pas exactement à quel moment j’ai merdé, mais j’ai merdé. Je ne sais pas plus où se situe ma maladresse, si j’ai couru trois mètres de trop, si je n’ai pas su suffisamment dissimuler les preuves de mon passage dans la salle de bain, si je n’ai pas été suffisamment maligne pour remplacer les aliments ingérés à toute vitesse dans les placards pour ne pas alerter la surveillance de Tobias. Je suis sûre qu’il est derrière ça, d’une façon ou d’une autre, parce que j’ai vu dans le regard de ma mère qu’elle n’attendait plus rien de moi, ou peut-être qu’elle n’est simplement plus étonnée, à force. Je ne dirai pas que je ne sais pas à quel moment ça a dérapé, parce que ça n’est pas le cas : tout est sous contrôle. Je maîtrise absolument tout de ma situation qui est très loin d’être aussi inquiétante que ce que mes proches essaient de me faire croire, que ce que les résultats médicaux veulent me faire avaler (quelle douce ironie). Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que je ne suis pas un cas extrême comme ils aiment le souligner, je suis un cas isolé – c’est ce qui fait toute la différence. Il n’y a rien d’extrême dans mon comportement et tout d’unique ; je suis simplement une fille qui n’a pas besoin de beaucoup de calories pour fonctionner et qui a pour intérêt la nourriture ; quand d’autres préfèrent fumer, faire du sport, se taper des putes, qu’est-ce que j’en sais au final puisque ce n’est pas ma situation. Mais la mienne, celle qu’ils veulent changer, n’a pas besoin de l’être. Il n’y a rien de dramatique dans ma manière de vivre – je vis encore et ça devrait être suffisant pour qu’on me laisse tranquille. On ne s’inquiète pas d’un dépressif avant qu’il porte atteinte à sa vie, on ne s’inquiète pas des gens anxieux avant que le cœur cède sous la pression ; je suis loin, très loin de ces deux extrêmes. Mon cœur est délicat, mais bat, ma vie est particulière, mais bien en cours ; encore une fois je ne comprends pas leur obsession puisqu’ils ne veulent pas comprendre la mienne. Il n’y a rien de mal, que je me répète encore une fois alors que je suis enfermée dans cette chambre d’hôpital et que j’essaie de me rassurer. Pas parce que j’ai peur, pas parce que je me remets en question ; non, seulement pour tenir le coup de leur comportement qui, lui, devrait réellement être questionné. Je n’ai rien fait de mal, au contraire, j’essaie d’aller bien et c’est ce qu’ils ne comprennent pas. Ils ne comprennent pas que m’enfermer ici, c’est l’assurance que je sois au plus mal, parce que je ne peux plus assurer mon bien-être, aussi incompréhensible qu’il soit pour quiconque n’étant pas à ma place. On prône le respect des autres, de leur manière de vivre leur vie. J’ai trouvé celle qui me convient, celle qui me rend heureuse, pourquoi est-ce qu’ils veulent m’enlever ça ?

La porte de ma chambre s’ouvre et j’ai l’espoir d’y voir la silhouette de ma mère pour pester contre elle avant de lui dire que, oui, je m’adapterai à la vie qu’elle veut pour moi si ça peut la rassurer. Je le ferai un temps pour qu’elle baisse sa garde et j’en reviendrai à ce que je connais le mieux et elle me laissera faire pendant un temps, le temps où elle comprendra que c’est ainsi que sa fille est heureuse et que de toute évidence, elle ne veut que le meilleur pour elle, n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas ma mère, pas plus que ce n’est mon frère, c’est Jake, cet infirmier que j’ai déjà croisé à quelques reprises. « Des fois, je me prends pour le médecin à faire ça. » « Vous pouvez m’enlever la perf alors ? Elle me fait mal. » Je supplie de mes yeux presque mouillés et de ma petite voix cassée. J’ai essayé de le faire avant qu’il n’entre, je n’ai réussi qu’à grimacer face à mes gestes maladroits, à faire bouger l’aiguille dans mon bras et c’est à ce moment-là que j’ai grincé des dents pour continuer, pour que le trou se gorge de sang désormais séché et que l’entrée de la canule s’infecte suffisamment pour qu’on m’obéisse. « Maisie, c’est ça ? » C’est bien, il s’en souvient, il espère une médaille ? « Oui, c’est ça... Hugo ? » J’interroge de mon air innocent et doux alors que je le suis du regard. « Tu vas mieux ? » « Je vais très bien. » Je corrige aussitôt. Et je ne mens pas ; je vais très bien, quoi qu’il puisse en penser. Sa définition du bien n’est pas la mienne, c’est tout et ça ne devrait même pas compter. « Tu sais que tu pourrais mettre un terme toi-même à toutes ces hospitalisations ? Que tu pourrais te sentir beaucoup mieux en quelques semaines seulement ? » Il me fait la morale et je lève les yeux au ciel. J’ai entendu ce discours des dizaines de fois et il ne me touche pas plus qu’il ne me touchait la dernière fois. Il se veut culpabilisant, surtout et outre le fait que je ne vois pas pour quelle raison je devrais culpabiliser, c’est un principe que je trouve ignoble, si c’est ainsi qu’il traite tous ses patients. « Et vous savez que vous pourriez aussi m’aider à le faire ? En signant l’avis de sortie ? C’est quand j’arrive ici que je vais mal. » Il n’a qu’à regarder mon dossier. Oui, au bout de quelques mois je vais mieux, parce que je n’ai pas le choix, parce qu’il me force et que mes veines autant que mon nez ne m’appartiennent plus, mais jamais ils ne prennent en compte les longues semaines durant lesquelles je ne veux plus sortir, pire, je veux mourir parce qu’ils me privent de tout ce qui fait de moi ce que je suis. Ils sont aussi responsables que moi, et pourtant, personne ne les fait culpabiliser, eux, n’est-ce pas ? « J’ai un café mais je ne t’ai rien proposé. Tu veux boire quelque chose ? Un chocolat chaud ? » « Un thé chaud, sans sucre. S'il vous plait. » Je réponds docile, acceptant son invitation à mes conditions. Voyez comme elle est gentille, la Maisie qui accepte de boire quelque chose, qui accepte d’ouvrir sa bouche pour autre chose que de défier l’autorité. Il devrait s’en réjouir. « Pas besoin de me surveiller, vous savez. » Je souligne en plantant mon regard dans le sien. « Je ne vais pas sauter par la fenêtre. La dépressive, c’est dans la chambre d’à côté. » Anna, une chouette fille, aux poignets bien trop tailladés pour être ignorés – mais eh, au moins, elle ne s’attarde pas sur mes propres châtiments corporels. « Ça fait un moment que je ne l’ai pas entendue pleurer, d’ailleurs. Si j’étais vous, j’irais vérifier. » J’use du cliché ; Anna ne pleure pas autant qu’on pourrait le croire, parce que ce n’est pas ça, la dépression. Mais à quoi bon faire l’étalage de mes connaissances quand je peux lancer des clichés qui ne visent qu’à abuser de sa patience.



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Dernière édition par Maisie Moriarty le Mer 16 Aoû 2023 - 20:21, édité 1 fois
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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptyJeu 11 Nov 2021 - 14:17

« Vous pouvez m’enlever la perf alors ? Elle me fait mal. » Il regarde son bras et remarque bien que ça a été trifouillé. Le sparadrap supposé la tenir correctement en place n’est pas collé comme il le devrait, preuve qu’elle a essayé de la retirer par elle-même. « Je peux. » Il dit en inspectant la pièce du regard, sans s’approcher. « Ça ne veut pas dire que j’y suis autorisé, ni même que je veux le faire. Mais je peux. » Autrement dit, non, il ne va pas lui retirer. Il s’assure de son identité en lui demandant si son prénom est bien le sien : il ne doute pas réellement, en réalité, mais il aime montrer à ses patients qu’il se souvient d’eux. « Oui, c’est ça… Hugo ? » Oui, il aime, même si eux n’arrivent pas souvent à remettre un nom sur son visage. Dans le cas de la jeune femme, il a plus l’impression que c’est fait exprès qu’autre chose. « Presque ! Jake, tu avais au moins le bon nombre de lettres. » Il pose ses yeux sur elle. Ce n’est pas l’infirmier qui inspecte une patiente, à ce stade, mais un homme qui essaie de comprendre ce qui se trouve dans le crâne d’une adolescente. « Je vais très bien. » Il n’est vraiment pas sûr de ça. Il se doute qu’elle n’a pas conscience du mal qu’elle peut se faire à elle-même. Ou si jamais c’est le cas, elle doit glorifier ses actes et penser que c’est une bonne manière d’agir : n’importe qui peut s’enfermer dans une spirale infernale sans s’en rendre compte. « Et vous savez que vous pourriez aussi m’aider à le faire ? En signant l’avis de sortie ? C’est quand j’arrive ici que je vais mal. » Il secoue son visage. « Ce n’est pas mon service, ici, je n’ai pas ce pouvoir. » Même s’il le pouvait, il ne l’aurait pas fait. « Qu’est-ce qui te rend mal, ici ? Tu veux m’en parler ? » Il en doute, mais il tente. « Je ne suis pas le psychologue, je ne suis pas tes médecins. Si tu veux culpabiliser les soignants, je ne me sens vraiment pas concerné. Je suis dans le lot à part, les infirmiers, nous, on est sympathiques. » Parce qu’ils n’ont pas un pouvoir décisionnaire aussi fort que les autres, et que Jake est souvent assimilé au bon copain qu’au sale type qui ne veut aller que dans un sens. Évidemment qu’il va prêcher la parole de ses collègues et faire en sorte que ses patients suivent ce qui a été décrété comme la bonne voie, mais non, ce n’est pas lui qui prend les décisions. Il a un peu envie de se positionner comme un policier : il fait appliquer les lois et régner la justice, oui, mais est-ce que c’est lui qui a décidé de ce qui méritait dix ou vingt ans d’emprisonnement ? Certainement pas. Pour appuyer la casquette du gentil, il lui demande si elle veut boire quelque chose. Une boisson sucrée serait l’idéal, d’après Vaughan. « Un thé chaud, sans sucre. S’il vous plaît. » Un sourire s’installe sur son visage : elle sait où il voulait en venir, il sait à quoi elle joue. « Je vais aller te chercher ça. » Et sûrement se prendre un second café pour bien se réveiller et pouvoir repartir correctement aux urgences ensuite. « Pas besoin de me surveiller, vous savez. Je ne vais pas sauter par la fenêtre. La dépressive, c’est dans la chambre d’à côté. Ça fait un moment que je ne l’ai pas entendue pleurer, d’ailleurs. Si j’étais vous, j’irais vérifier. » Elle prononce ces mots en le regardant droit dans les yeux, ça ne le déstabilise absolument pas. « C’est drôle que tu me dises ça. Je suis allé lui apporter un biscuit un peu plus tôt, elle m’a dit que celle qui avait des troubles alimentaires c’était celle dans la chambre d’à côté et que ça faisait un moment qu’elle ne l’avait pas entendue vomir. Et, oh, je suis là. » Si elle veut jouer avec les maladies des autres, il ne se prive pas pour attaquer la sienne : la dépression est dure à combattre, tout comme ce que vit Maisie. Elle joue du cliché des dépressifs qui pleurent, il joue celui des personnes ayant des troubles alimentaires qui se font vomir. C'est mal, il le sait. Jake n’est personne pour critiquer, il se rabaisse juste au petit jeu qu’elle essaie de jouer avec lui. Il aime à dire que si on veut jouer au con, il n’en existe pas un plus grand que lui. Il a beau être adorable, il sait être piquant et s’adapter aux situations. « Je reviens avec le thé. Laisse ta perf tranquille, tu veux. » Il termine son gobelet et le jette dans la poubelle de la chambre avant de rejoindre le couloir. Il a de la chance que les machines sont nombreuses dans l’hôpital : à quelques pas de la porte s’en trouve une, où il se commande un nouveau café et le thé demandé par la jeune femme. Il revient au bout de quelques minutes avec les deux gobelets entre les mains. « Je n'ai jamais trouvé le thé très bon dans les hôpitaux, ni n’importe où d’ailleurs, quand ça sort d’une machine comme ça. » Il fait une confidence qui n’a aucun intérêt, certes, mais il est venu la voir pour faire la conversation. Il s’approche du lit, pose le gobelet sur la table roulante et se permet de s’installer sur le fauteuil à côté. « On va jouer à un jeu. Si tu me racontes pourquoi tu finis toujours par revenir ici, je te raconte aussi un secret sur moi. Qu’est-ce que tu en dis ? » Jake n’a pas une panoplie de secrets dissimulés et ça l’étonnerait énormément que ceux-ci intéressant l’adolescente mais à vrai dire, il croit en son jeu. Il est bien plus âgé et elle est jeune, ça suffit parfois à susciter l’intérêt, à délier les langues. Il a réussi avec Anna, tout à l’heure, et elle a fini par lui raconter pourquoi elle a commencé à se sentir aussi mal. « Ou si ça ne suffit pas, je peux essayer de m’arranger pour la perf, peut-être. » Il sait qu’il va avoir plus de mal à la convaincre elle que celle de la chambre juste à côté.

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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptyJeu 2 Déc 2021 - 21:34

« Je peux. » Mon regard le supplie, avec les mêmes nuances que j’utilise à chaque fois pour être crédible ; pas trop de larmes, juste ce qu’il faut d’humidité, pas trop plissé pour ne pas forcer le trait, et les lèvres qui se pincent très légèrement, pour ne pas faire dans la caricature. Il va craquer, n’est-ce pas ? « Ça ne veut pas dire que j’y suis autorisé, ni même que je veux le faire. Mais je peux. » Et je ne fais pas l’erreur des débutants à m’agacer ouvertement de ce refus, je me contente de poursuivre mon rôle, de baisser la tête, attristée par ce refus et de m’avouer vaincue : « d’accord. » Je ne soupire même pas malgré mon envie, ravalant ma salive comme si je ravalais de nouvelles larmes, passant doucement ma main sur le tube pour tenter (maladroitement) de le remettre en place et faire preuve d’abdication ; regardez, je le remets en place, mais maintenant je ne le touche plus et j’accepte ma défaite. Lorsque je relève la tête et tente de faire preuve d’aisance, je n’oublie pas d’essuyer une ultime larme sur ma joue, comme si j’effaçais toute trace de mon malaise avant de mordre à nouveau. J’ai l’habitude. Il ne m’aura pas. « Presque ! Jake, tu avais au moins le bon nombre de lettres. » J’ai presque envie de sourire à sa répartie, un point pour lui, que je ne lui donne pas alors que mon visage reste neutre. « L’approximation est un de mes nombreux talents. » Je déclare, presque fière. C’est ironique, quand on sait que tout est précis et millimétré me concernant, encore plus depuis que je suis ici. Pour des raisons que j’ignore, d’ailleurs, puisque comme je le souligne, je vais bien. Je vois bien qu’il ne me croit pas, personne ne me croit. Personne ne veut accorder du crédit à ce que je dis et ils partent tous du principe que je ne sais pas ce que je veux, que je n’ai pas conscience de ce que je fais. Ils me traitent comme une gamine alors que j’ai quinze ans, que je suis en âge de prendre mes propres décisions et, surtout, que ça fait partie de l’adolescence, de découvrir son corps et ses limites. Un coup d’œil à n’importe quel magazine féminin devrait les aider à comprendre que je ne fais que faire ce qu’on attend de moi et s’ils veulent encore des preuves, un tour sur les réseaux sociaux pour comprendre l’importance d’avoir une belle image. Et pour l’instant, la mienne ne l’est pas encore. C’est tout, il n’y a rien d’autre hormis le fait de grandir avec son temps et du haut de ses cinquante ans (au moins), bien sûr que Jake ne peut pas comprendre. « Ce n’est pas mon service, ici, je n’ai pas ce pouvoir. » Je ravale à nouveau ma salive, baisse la tête, exécute les gestes dans une chorégraphie parfaitement millimétrée – je ne cherche pas à le manipuler, ce n’est pas mon genre, je cherche juste à arriver à un terrain d’entente. « Qu’est-ce qui te rend mal, ici ? Tu veux m’en parler ? » Je relève la tête pour froncer les sourcils, balayant du regard la pièce autour de moi pour l’inviter à y voir un élément de réponse. « Je ne suis pas le psychologue, je ne suis pas tes médecins. Si tu veux culpabiliser les soignants, je ne me sens vraiment pas concerné. Je suis dans le lot à part, les infirmiers, nous, on est sympathiques. » Je m’indigne face à cette dernière remarque. « Excusez-moi, mais Klaus est un vrai con. » La sympathie, même dans les insultes, je n’oublie pas qu’il doit conserver une bonne image de moi puisqu’il fait partie de ceux qui devront sûrement rendre des comptes me concernant. Il doit plaider ma cause et je dois l’aider à le faire. « Regardez autour de vous. Ça vous plairait de vivre ici ? » La vue sur le parking, du blanc à outrance, des murs vides et une salle de bain à côté du lit, bonne ambiance. « Et vous avez déjà goûté la nourriture ? » Regarde, Paul, regarde comme je suis une bonne élève qui a goûté à la nourriture pour avoir un avis sur celle-ci. « À moins que votre truc ce soit d’être soumis aux autres ? » Il comprendra l’idée. Soumis à la volonté des soignants qui prônent que c’est pour mon bien sans m’écouter lorsque j’essaie de leur dire ce qui me ferait du bien. Alors qu’il m’excuse, si je suis un peu réfractaire à l’endroit. Et à la compagnie que je n’ai pas demandée aussi, alors qu’il entreprend de quitter la chambre en fonction de la commande que je vais lui passer. Évidemment qu’il va pouvoir jouer au héros, Noah, et m’apporter mon thé chaud. « Je vais aller te chercher ça. » « Merci. » La politesse, toujours, j’ai dit. Et les bonnes idées, aussi, comme celle de s’inquiéter pour Anna. « C’est drôle que tu me dises ça. Je suis allé lui apporter un biscuit un peu plus tôt, elle m’a dit que celle qui avait des troubles alimentaires c’était celle dans la chambre d’à côté et que ça faisait un moment qu’elle ne l’avait pas entendue vomir. Et, oh, je suis là. » Quel connard. J’adore. « C’est vrai ? » Je demande, presque émerveillée. « C’est génial, on va avoir un point commun ! On est tous le con de quelqu’un d’autre, mais c’est cool de vous sacrifier pour que vous soyez le nôtre à toutes les deux. » Je me réjouis d’aller toquer à la porte d’Anna dès son départ pour discuter du cas Adam. « Je reviens avec le thé. Laisse ta perf tranquille, tu veux. » Je lève le bras, je colle ma main à mon front et je lui adresse mon plus beau salut militaire en guise de réponse. Et j’obéis, quand je ne touche pas à ma perf durant les quelques minutes où il s’absente. Toujours dans l’idée de lui offrir un peu de quelque chose pour qu’il en fasse de même, et peut-être aussi parce qu’il m’a l’air moins stupide que ses collègues, dans le fond. Sa répartie m’intrigue, autant que la curiosité quant à savoir jusqu’où je peux le pousser. « Je n'ai jamais trouvé le thé très bon dans les hôpitaux, ni n’importe où d’ailleurs, quand ça sort d’une machine comme ça. » « Je suis britannique, à qui vous le dites. » Ce thé est dégueulasse, c’est une certitude, il appréciera d’autant plus le sacrifice compte tenu de ma haute expertise dans le domaine due à mes origines. Alors qu’il prend ses aises, je cache mon agacement par un « merci » pour continuer à recevoir des bons points. Lui en perds alors qu’il décide de se croire chez lui. À quel moment je lui suis apparue suffisamment gentille pour accepter qu’il s’installe ? « On va jouer à un jeu. Si tu me racontes pourquoi tu finis toujours par revenir ici, je te raconte aussi un secret sur moi. Qu’est-ce que tu en dis ? » Et sa proposition ne fait qu’accentuer mon agacement. Je n’ai pas cinq ans, je ne fonctionne pas à ce genre de jeu et, surtout : « votre vie ne m’intéresse pas. » Désolée pour lui, mais je m’en fiche bien qu’il ait tué le chat du voisin par mégarde et qu’il l’ait balancé sur la route pour faire croire à un accident ou qu’il soit secrètement amoureux de la personne qui lui sert son café tous les matins. « Ou si ça ne suffit pas, je peux essayer de m’arranger pour la perf, peut-être. » Je soupire, fronce légèrement les sourcils et réfléchit un instant. Elle m’embête, cette perfusion, c’est une certitude et je sais aussi que si je m’en occupe par moi-même, je perds des points car tout est une histoire de bons et mauvais points ici, de bons et mauvais comportements. Je dois penser à mon dossier, à celui qu’on présentera quand il faudra me faire sortir. « Il n’y a pas de peut-être. » J’exige d’un ton convaincu. Si Milo veut jouer à ça, alors il faudra qu’il m’assure d’y mettre du sien ; sans ça, il jouera tout seul à son petit jeu stupide.

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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptyVen 17 Déc 2021 - 11:50

« D’accord. » Elle fait semblant. Jake n’a pas besoin d’analyser la situation plus longtemps pour le comprendre. De faux sanglots ravalés, des larmes de crocodile, des mimiques copiées à ce que l’on peut voir dans les films. Si Maisie se reprenait en main et se lançait dans une école de théâtre, elle aurait du potentiel pour devenir une excellente actrice. En attendant, et malheureusement pour elle, il n’y a que Jake pour être son public. Elle a de la chance, il a toujours été décrit comme étant bon, dans ce domaine-là. Celui qui rit à toutes les blagues pour n’installer aucun malaise, celui qui applaudit même quand c’est un navet, celui qui encourage même lorsqu’il n’y a aucun talent. Il ne peut que saluer la performance de la jeune fille mais non, elle n’a pas réussi à le duper. C’est pour ça qu’il lui répond sans chercher à la rassurer et à s’excuser. Tout est faux, dans ce qu’elle est en train de faire. Tout est faux, sauf la raison pour laquelle elle est ici : qu’elle le veuille ou non, elle est malade. Il ne peut pas la guérir en un instant, il peut juste s’intéresser suffisamment à elle pour essayer de régler le problème avant qu’il n’empire. C’est toute la force de la psychologie. Un esprit sain dans un corps sain, ça ne s’applique pas qu’aux athlètes, d’après l’infirmier. « L’approximation est un de mes nombreux talents. » Il fait en sorte d’avoir la repartie suffisante avec elle, qui ne s’arrête pas de répliquer. Il est persuadé qu’elle pourrait faire ça jusqu’à ce que la nuit tombe, jusqu’à ce que le soleil se lève ensuite. Infatigable, qui n’en démord jamais. « Quels sont les autres ? » En vérité, ça ne l’intéresse pas réellement. Il ne le demande que pour voir si elle peut aller au bout de sa bêtise et trouver d’autres spécialités dans lesquelles elle ne brille pas réellement. Jake n’est pas venu ici seulement pour la provoquer et jouer avec elle, il est venu pour qu’ils puissent discuter, pour qu’elle se rende compte que personne ne lui veut du mal, pour lui montrer qu’elle peut être en confiance avec lui. Si ça doit commencer par des piques, ainsi soit-il. Mais il poursuit, en se positionnant dans la case des gentils. Il y a le bon flic et tous les mauvais, il est dans la bonne case, l’infirmier sympathique avec lequel on peut faire quelques bêtises et se confier aisément. « Excusez-moi, mais Klaus est un vrai con. Regardez autour de vous, ça vous plairait de vivre ici ? Et vous avez déjà goûté la nourriture ? A moins que votre truc ce soit d’être soumis aux autres ? » Il obéit et regarde autour de lui. Les murs blancs, la vue sur les voitures du personnel. C’est vrai qu’il n’y a rien d’agréable à être dans cette chambre, elle aurait dû demander d’être en première classe. Ah mais, non, il s’agit d’un hôpital, pas d’un hôtel touristique. « Je vis ici. » Les mots sortent avant qu’il n’arrive à les assimiler lui-même. Il fronce les sourcils et cherche à improviser à partir de là. « Enfin, plus ou moins. Je passe plus d’heures ici que chez moi. Je dors parfois dans les chambres de garde. Souvent, même. Je mange ici plus que dans ma cuisine. Et je n’ai jamais été fan de la vue sur le parking mais au moins, je vois quand mes collègues préférés arrivent. » Il s’approche de la vitre et pointe du doigt une voiture. « C’est la mienne. Pas très belle, pas très grande, dans un piteux état. Mais elle roule. Quand tu la verras, à l’avenir, tu te diras que chouette, ton infirmier préféré est arrivé. » Il se tourne de nouveau vers elle. « La différence entre toi et moi, c’est que moi je suis ici pour une durée indéterminée. Tu vas me dire que je l’ai choisi et oui, tu as raison. Mais toi, tu as juste à t’améliorer pour en partir. Personne ne te demande de décrocher la lune. » Simplement de prendre soin d’elle et d’arrêter de jouer à un jeu auquel elle risque de perdre, dans la finalité. Est-ce qu’elle a réellement conscience de ce qu’elle se fait subir à elle-même ? Il ne saurait pas le dire. Il a envie de savoir, de comprendre. Il a encore des questions à lui poser. Il va lui tirer les vers du nez – heureusement qu’il s’agit d’un sens figuré, il trouve cette expression vraiment sale. C’est de cette manière que le brun se range dans une case, de lui-même. Il décide d’être son allié. Jusqu’à ce qu’elle mentionne Anna. Ça ne passe pas, pour Jake, qui n’aime pas que l’on se serve du mal-être des uns et des autres. Peu importe la raison. Que ce soit pour rapetisser un drame ou se moquer, le mal est le même. « C’est  génial, on va avoir un point commun ! On est tous le con de quelqu’un d’autre, mais c’est cool de vous sacrifier pour que vous soyez le nôtre à toutes les deux. » Les lèvres de Jake se déforment en un léger sourire. Il ne l’avait pas vu venir, celle-là. Tellement pas qu’il se contente de lui dire qu’il revient avec le thé, en lui ordonnant au passage de ne pas toucher à sa perfusion. Il sait que ça ne sert à rien de lui répondre et de continuer à la suivre sur ce chemin. Les perches, les insultes, et après quoi ? Jake ne veut pas savoir jusqu’où elle est prête à aller. Du moins, pas pour ça. Il veut le savoir vis-à-vis d’elle-même, vis-à-vis de l’hôpital, pas personnellement. Jake n’est qu’un pion, dans l’histoire de Maisie. Il a le choix entre être insignifiant et faire un coup de maître. Pour l’instant, il pense que sa stratégie est la bonne, il pense qu’il avance au fur et à mesure. C’est pour ça qu’en revenant il se permet un commentaire sur le thé et oublie déjà l’histoire avec Anna. Allié, pas ennemi. Allié, toujours. C’est ce qu’il s’est dit en venant dans cette chambre, c’est ce qui doit être appliqué quand il la quittera. « Je suis britannique, à qui vous le dites. Merci. » Il est persuadé de gagner des points. Si le jeu d’acteur était évident plus tôt, il est plus difficile à cerner maintenant. Les pleurs sont une chose, la sympathie en est une autre. Il se dit que son bon fond prend le dessus, enfin, et qu’elle n’est pas en train de chercher à le manipuler. Il se plante et plonge tout droit dedans, pieds joints, mains en avant. Le grand saut dans l’inconnu, avec une confiance absolue, pour se heurter à un mur de plomb un peu plus bas. « Votre vie ne m’intéresse pas. » Il s’en doutait. C’est pour ça qu’il reparle de la perfusion. S’il l’aide avec ça, elle acceptera peut-être d’ouvrir son cœur et de se confier. En parlant, on guérit déjà beaucoup de ses propres blessures. C’est pour ça que les thérapies existent, non ? « Il n’y a pas de peut-être. » « Oh, si. » Elle n’est pas maîtresse de ses décisions, ici. Elle ne peut pas exiger, elle ne peut pas essayer d’être autoritaire. C’est lui qui décide, même si c’est elle qui a le dessus sur cette discussion. « Il y a une condition. Ce n'est pas un peut-être, c’est un si. Si tu me parles, en me disant ce que tu penses réellement et non ce que je veux entendre, je peux m’arranger pour qu’on te laisse un peu tranquille. » Il ne peut pas lui promettre de la faire sortir d’ici, ni qu’elle n’aura plus jamais de perfusion. Il peut seulement lui donner un moment à elle, pour elle. « Je pense que tu sais ce que tu fais. Il y en a beaucoup qui n’ont pas conscience de ce qui se passe et qui nie tout en bloc. Tu suis le même schéma qu’eux, mais ça me semble incohérent quand même. Je t’écoute. » Et s’il se trompe, alors elle aura besoin de plus d’aide qu’il ne l’imaginait. Jake l’a dit lui-même en arrivant ici. Il n’est pas son médecin, pas son psychologue. Il n’est qu’un infirmier et ne peut rien faire de plus que lui offrir sa gentillesse, presque son amitié. C’est à prendre ou à laisser, et réellement, ce serait bête de sa part de la laisser. Et Maisie semble avoir tous ses neurones parfaitement en fonctionnement, aujourd’hui – et en général.

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
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POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : all my demons greeting me here as a friend (maisie) Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptyMer 5 Jan 2022 - 0:00


tw/troubles alimentaires

« Quels sont les autres ? » Je hausse les épaules, pas convaincue par ma volonté d’exaucer sa demande. « Nous ne sommes pas assez intimes pour ça. » Je glisse avec un clin d’œil, presque charmeuse, par seul plaisir de le mettre mal à l’aise. La gamine même pas majeure qui fait du charme au personnel soignant, ça ne fait pas bon genre, même si cela va à l’opposé de toutes nos croyances et valeurs. Pas besoin d’imaginer franchir la limite que ça laisse déjà un goût amer en bouche et c’est ce que je recherche – pardonnez-moi, parce que je pêche par simple plaisir. Dénoncer son prochain ne fait certainement pas non plus partie de ce qui est toléré lorsque j’évoque Klaus ; mais je m’en fiche complètement. Je retourne ses arguments contre lui car il me semble évident qu’il est le premier à ne pas les comprendre. « Je vis ici. » J’éclate de rire, un bref instant, avant que mes poumons et ma fatigue me rappellent à l’ordre face à l’usage de cet air dont je manque. Il ne vit pas ici, Rudy, qu’il ne me fasse pas croire que c’est le cas. « Enfin, plus ou moins. Je passe plus d’heures ici que chez moi. Je dors parfois dans les chambres de garde. Souvent, même. Je mange ici plus que dans ma cuisine. Et je n’ai jamais été fan de la vue sur le parking mais au moins, je vois quand mes collègues préférés arrivent. » Je ne bouge pas quand il s’approche de la fenêtre, je fais seulement mine de suivre son doigt sans savoir où il mène. Je m’en fous, en réalité et je n’ai pas l’intention de prétendre le contraire. « C’est la mienne. Pas très belle, pas très grande, dans un piteux état. Mais elle roule. Quand tu la verras, à l’avenir, tu te diras que chouette, ton infirmier préféré est arrivé. » « Chouette. » Je répète, avec un sourire forcée. Je regrette presque de ne pas m’être levée pour prêter attention à sa démonstration, sans quoi j’aurais su à quelle voiture crever les pneus dans un moment de liberté accordé à la grande criminelle que je suis. « La différence entre toi et moi, c’est que moi je suis ici pour une durée indéterminée. Tu vas me dire que je l’ai choisi et oui, tu as raison. Mais toi, tu as juste à t’améliorer pour en partir. Personne ne te demande de décrocher la lune. » Je replie péniblement mes jambes contre moi, désormais recroquevillée dans une position qui met en avant toute ma faiblesse. Physique, c’est certain si j’en crois les dires des médecins, psychologique aussi, si ça peut convenir à Zach. En réalité, il s’agit d’une maigre défense de ma part, d’une façon d’accentuer les séquelles sur mon corps pour le mettre mal à l’aise. Je pose ma tête sur mes genoux osseux, je lui adresse un regard que je module même pas en quelque chose d’agressif et encore moins de bienveillant. Je le regarde et je me contente de le féliciter de n’avoir jamais voulu être médecin en vue de la manière dont il s’adresse à moi. Parce que ce discours, je l’ai entendu des dizaines et des dizaines de fois, c’est celui qu’on ressort à tous les malades, à toutes les personnes qui souffrent, à toutes celles qui sont prisonnières de leur esprit et de leur corps. Il est incroyablement stupide de sa part de penser qu’il ne s’agit que d’une question de volonté de vouloir s’améliorer pour partir. Et alors quand il me souligne qu’il ne s’agit pas de décrocher la lune, j’ai envie de lui rire au nez tant il m’exaspère. Il a conscience de son discours, Liam ? Quelqu’un de plus faible que moi, quelqu’un de véritablement malade le prendrait personnellement et pas seulement en étant peiné, outré, agacé par ces mots. Il le prendrait personnellement parce qu’il met en évidence que s’il y a un échec, si on ne sort pas d’ici, si on n’arrive pas à s’améliorer, alors c’est uniquement notre faute et notre propre responsabilité alors qu’il y a une multitude de facteurs à prendre en compte. Il a un discours dangereux, Ryan, c’est lui qui devrait être interné et, pourtant, c’est moi qui suis prisonnière dans cet hôpital, alors que je n’ai jamais des mots aussi tranchants, aussi blessants à l’égard de qui que ce soit et que je vis ma vie sans intervenir dans celle des autres. Et c’est moi le problème. Si j’étais malade, comme ils le disent, les larmes couleraient déjà le long de mes joues. Mais puisque je vais bien, ça ne m’atteint pas. Ça me répugne seulement. « Vous pourriez arrêter le café dès demain, vous savez ? » Je désigne le gobelet dans sa main d’un signe de la tête. Le second en ma présence, probablement le trois ou le quatrième de l’heure. « Personne ne vous demande de décrocher la lune. » C’est simple. Un jour, il décide de passer son chemin plutôt que de s’arrêter à la machine. Il décide d’aller mieux et de ne plus mettre son cœur à rude épreuve avec la dose de caféine qu’il s’inflige chaque jour. Et s’il a des envies, et bien, il arrivera à y résister, puisqu’il n’a qu’à améliorer son hygiène de vie pour aller mieux. Ce n’est pas comme si on lui demandait de décrocher la lune, c’est facile. Un claquement de doigts et tout rentre dans l’ordre, n’est-ce pas, Theo ?

Le sourire qu’il affiche à ma répartie suivante m’adoucit légèrement. Légèrement, ce n’est pas suffisant pour que je lui fasse aveuglément confiance, mais j’ai eu le dernier mot et il n’a même pas semblé si dérangé que ça, ce qui me permet d’apprécier ce pouvoir plus que la présence de l’infirmier. Jusqu’à lui donner un élément sur moi, ma nationalité, inscrite partout et surtout dans mon accent dont je n’ai jamais pu me débarrasser. Quelque chose que je lui offre comme une confession alors qu’il s’agit d’une évidence, mais puisque John a l’air de vouloir sympathiser, autant tenter ma chance. Il n’a pas réagi à mes larmes, peut-être qu’il réagira à l’alliance que je lui offre, qu’il croit maîtriser. Je ne peux pas tout lui donner d’un coup, non, ce ne serait pas suffisamment subtil. Il faut y aller par étape, lui donner la main, la retirer par peur qu’il la saisisse, tenter à nouveau, mêler mes doigts aux siens avant de les lâcher par inquiétude face à cette confiance que je lui accorde et jouer ainsi jusqu’à ce qu’il pense que je lui confère un rôle qu’il n’a pas, celui dans les bras duquel je me réfugierai à la première difficulté, celui qui écoutera toutes mes peurs, même les plus fausses, même les plus appropriées pour obtenir ce que je veux réellement. Alors je l’affirme haut et fort que sa vie ne m’intéresse pas, le petit animal blessé craignant à nouveau la présence de son sauveur, apeurée face à cet excès de confidence que je viens de lui faire et qui pourrait me donner envie de partager plus. Ce n’est pas le cas et je suis honnête quand je souligne que je ne m’intéresse pas à lui. J’impose une condition, je crois maîtriser la situation, mais je ne suis même pas surprise quand il refuse. « Oh, si. » Je l’observe sans perdre l’assurance qui me caractérise à cet instant. S’il veut obtenir quelque chose de moi, je dois avoir la certitude d’obtenir quelque chose de lui. « Il y a une condition. Ce n'est pas un peut-être, c’est un si. Si tu me parles, en me disant ce que tu penses réellement et non ce que je veux entendre, je peux m’arranger pour qu’on te laisse un peu tranquille. » Il veut qu’on soit honnête ? Soyons-le. « Comment je peux être sûre que vous m’arnaquez pas ? Genre, vous faites le gentil qui va m’aider pour obtenir ce que vous voulez, et après vous vous noyez dans votre satisfaction sans faire ce que vous avez promis. » Je le vois venir, Paul, il aura la même attitude que tous les autres et ce n’est pas parce qu’il a plus l’air d’un bisounours qu’il en est plus sincère. Je n’ai aucune envie de m’épancher sur une situation, sur ma situation, sans un minimum d’assurance que ma vie ici sera légèrement modifiée. « Je pense que tu sais ce que tu fais. Il y en a beaucoup qui n’ont pas conscience de ce qui se passe et qui nie tout en bloc. Tu suis le même schéma qu’eux, mais ça me semble incohérent quand même. Je t’écoute. » Tout se résume dans son « je pense » qui ne veut rien dire. Il se contente de penser, il ne sait rien, Hugo. « C’est dans les films qu’on avoue un crime qu’on a pas commis sous la pression, Joey. » Il veut que j’avoue quoi, au juste ? Que je fonds en larmes et que je pose des mots sur une situation que je n’arrive déjà pas à expliquer à moi-même ? La seule certitude que je possède, c’est qu’il n’y a rien de suffisamment grave qui justifie que je sois ici. J’arrive à parler, j’arrive à me défendre. Je vais bien. Je n’y peux rien si mon corps ne suit pas le mouvement, s’il a décidé d’être plus fatigué que je ne le suis vraiment, s’il considère que le rythme que j’ai ne lui convient pas ; on est tous différents et ce que je supporte, d’autres ne le supporteraient pas et vice-versa. Ce n’est pas parce que certains s’inquiètent de mon attitude que celle-ci est problématique. J’ai une vie. J’ai des objectifs, j’ai des rituels, j’ai idées bien arrêtées et je n’ai pas honte d’elles, puisque ce sont elles qui me composent. S’ils m’enlèvent ça, s’ils m’enlèvent ma façon de vivre, alors ils m’enlèvent tout. Et c’est moi le problème. « Vous voulez que je vous dise quoi ? L’âme et le corps sont dissociés, tout ça, j’y peux rien si le second suit pas la première. Y’a des gamins qui naissent avec des carences, qui sont plus fragiles que les autres et on fait avec, c’est tout. » Je prends une pause pour respirer. « Pas besoin de rameuter tout le quartier parce que le fils du voisin a mieux vidé le sein de sa mère que moi. » Je hausse les épaules pour ponctuer ma phrase. Il jugera lui-même de ma sincérité, je me fiche bien de ce qu’il pense. « Et vous n’avez pas plus conscience que moi de ce que vous faites. » Je ne suis pas stupide au point de ne pas avoir pourquoi je suis là, mais ça ne veut pas dire que je comprends pourquoi c’est le cas. Et Greg, lui, n’a pas non plus toutes les réponses. Pourquoi est-ce qu’il n’a pas conscience de sa propre attitude ? Pourquoi seule la mienne devrait être remise en question ? « Garder quelqu’un contre sa volonté, lui infliger des traitements dont il ne veut pas, lui causer des souffrances, c’est pas discutable, ça, éthiquement parlant ? » Je m’arrête et je reprends mon souffle tandis que je le laisse réfléchir à ma question. Expliquez-moi en quoi votre attitude diffère de la mienne, docteur qui n’en est pas un ? C’est encore pire, car toute la notion du consentement est effacée pour leur satisfaction personnelle d’avoir atteint un but. Mais quand c’est moi qui veux atteindre celui que je me suis fixée, je suis un monstre, alors que je le souhaite, alors que ça ne concerne que moi, alors que je suis heureuse. Je suis heureuse, en dehors de ces murs, c’est ici que tout déraille toujours.

@Jake Vaughan désolée  :OO:



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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptySam 22 Jan 2022 - 19:39

Chaque question posée, chaque mot prononcé est un nouveau défi. De Jake à Maisie. D’un infirmier à sa patiente. Il essaie de comprendre ce qu’elle ressent au fond d’elle, elle essaie de lui prouver que l’hôpital n’a rien d’un bel endroit. Jake en est conscient : des gens meurent, ici. Des gens arrivent à la suite d’un traumatisme – souvent physique, parfois psychologique – et en ressortent changés à jamais. Peut-être est-ce le cas de Maisie, peut-être est-ce une erreur de la part du corps soignant. Ce n’est pas à Jake d’en décider, il l’a dit plusieurs fois et n’arrêtera pas de le répéter, il n’est qu’un simple infirmier. Loin de décrédibiliser son métier, il essaie juste de lui faire comprendre que personne ne lui a demandé d’être ici. Elle a l’air de le savoir parce que, elle aussi, elle lui fait ressentir que sa présence n’est pas demandée, pas désirée. S’il s’en va, elle ira déjà mieux : c’est le message qu’elle essaie de lui envoyer, qu’il ne fait qu’esquiver depuis qu’il est entré dans cette pièce. Elle lui parle de ses talents – sûrement inventés – et il cherche à savoir quels sont les autres, ce qui la compose réellement. C’est une tactique comme une autre pour se rapprocher d’elle davantage. « Nous ne sommes pas assez intimes pour ça. » Le ton de sa voix, son clin d’œil, sa manière de se tenir… Il grimace légèrement mais n’en dit rien, convaincu qu’elle a regardé bien trop de séries pour adolescents. Celles où un majeur peut tomber amoureux et sortir avec une mineure sans que personne n’en dise rien parce que, vous savez, l’amour a ses raisons que la raison ignore. Jake ne risque pas de tomber dans ce plan-là et pour bien des raisons, l’éthique passant même avant son orientation sexuelle. Il préfère ignorer et débuter un discours qu’elle a sûrement entendue plus d’une fois mais qui lui paraît pertinent, sur l’instant : il passe bien plus de temps à l’hôpital qu’elle. Les raisons ne sont pas les mêmes, il est là pour soigner, elle est là pour se faire soigner. Il essaie d’expliquer que tout ne dépend que d’elle et que si elle fait un peu d’efforts, elle pourra se remettre sur pieds. Il se permet ce discours-là car elle a conscience de ce qu’il se passe, elle, contrairement à d’autres. Elle sait ce qui l’a menée jusqu’ici, elle n’arrive pas à comprendre pourquoi ça l’a menée jusqu’ici. La différence est minime, tellement qu’il est difficile de la comprendre. Jake a saisi, lui. Du moins, il le pense. « Vous pourriez arrêter le café dès demain, vous savez ? » Il regarde le gobelet qu’il a dans sa main, reporte ensuite son attention sur elle. « Personne ne vous demande de décrocher la lune. » La réplique est facile, piquante. Il hausse ses épaules en posant son gobelet sur l’un des meubles qui composent la chambre de Maisie. « D’accord. J’arrête le café, tu te remets sur les rails. Deal ? » Il pense qu’on peut tout faire avec un minimum de volonté. Il se trompe évidemment mais ça, il n’arrive pas à le concevoir : Jake est un idéaliste et voit les choses d’un regard optimiste. Se dire qu’on ne peut pas changer et que c’est voué à l’échec, ce serait l’équivalent de se tirer une balle en pleine tête. N’enlevez pas ses rêves à un rêveur comme lui, pitié. Maisie est l’adulte cynique qui avoue aux enfants avec des étoiles dans les yeux que, non, le père Noël n’existe pas. Jake est l’enfant, dans cette histoire – comprenez l’ironie de la situation.

Si le discours encourageant – parce que ça l’était, oui – ne fonctionne pas, Jake peut essayer de marchander. Il n’aime pas faire ça et sait pertinemment qu’elle peut se moquer de lui et, justement dire ce qu’il veut entendre mais il tente le coup, malgré tout. « Comment je peux être sûre que vous m’arnaquez pas ? Genre, vous faites le gentil qui va m’aider pour obtenir ce que vous voulez, et après vous vous noyez dans votre satisfaction sans faire ce que vous avez promis. » Il hausse ses épaules. « Je n’ai rien pour te prouver que je suis totalement honnête. Si d’autres médecins ont déjà fait ce coup-là avec toi, sache que c’étaient des gros cons. Je ne suis pas comme ça. Et je ne suis pas médecin. En revanche, je suis écouté et respecté dans cet hôpital. Tu peux me croire ou décider que je ne raconte que des bobards, ça ne dépend que de toi. » Une fois de plus, il lui donne les cartes volontiers. Elle a une main exceptionnelle, selon Jake, c’est le temps de les abattre et de jouer. Pour de bon. « C’est dans les films qu’on avoue un crime qu’on a pas commis sous la pression, Joey. » Ils ont dû voir les mêmes films. « C’est aussi dans les films qu’il y a une espèce de petit génie qui à une repartie pour toutes les situations, qui fait tourner les policiers en bourrique. Tu pourrais te lancer dans la comédie, je suis sûr que tu décrocherais un rôle de ce genre. » Elle a en tout cas tout le potentiel pour y arriver. « Vous voulez que je vous dise quoi ? L’âme et le corps sont dissociés, tout ça, j’y peux rien si le second suit pas la première. Y’a des gamins qui naissent avec des carences, qui sont plus fragiles que les autres et on fait avec, c’est tout. Pas besoin de rameuter tout le quartier parce que le fils du voisin a mieux vidé le sein de sa mère que moi. Et vous n’avez pas plus conscience que moi de ce que vous faites. » Ce discours prouve bien qu’elle sait pourquoi elle est là. « Garder quelqu’un contre sa volonté, lui infliger des traitements dont il ne veut pas, lui causer des souffrances, c’est pas discutable, ça, éthiquement parlant ? » Il lève les mains comme pour témoigner de son innocence. « Infirmier. » C’est son joker pour toutes ces situations-là. « Et pas sur ton dossier, qui plus est. » Il se pince l’arête du nez le temps de réfléchir. Elle n’a vraiment pas l’air de vouloir coopérer et, à force, Jake est à court d’arguments. Il aime jouer à ce petit jeu du chat et de la souris mais si on y rajoute un dinosaure, ça ne fonctionne pas. C’est un peu l’effet que lui fait Maisie, là, en cet instant. « Si tu es ici, c’est parce que des médecins l’ont voulu, oui. Mais c’est d’abord ta famille qui a dû lancer l’alerte. Ta mère, peut-être ? » Il ne sait pas avec qui elle vit, ce qu’elle fait. « C’est elle qui a dû s’inquiéter, pas le voisin ou le fils du voisin. » Pour ressortir sa propre comparaison. « Et ce n’est pas la première fois que tu viens ici. L’objectif, entre nous, c’est que ce soit la dernière. Du moins pour cette raison-là, je jure de ne pas venir t’embêter si tu es hospitalisée pour un accident de voiture. » Là, non, ça n’aurait rien en rapport avec ses troubles alimentaires. « Mais je vois ce que tu veux dire. Vraiment. » Il a la sensation d’avoir été retenu contre son gré, lui aussi, durant son adolescence. Et contrairement à Maisie, il subissait des violences plutôt que des soins : celles de son père. Rien de comparable, vraiment, mais c’est la seule chose qui lui vient à l’esprit. « Je ne suis pas partisan de ces méthodes. Je suis de ceux qui pensent que pour soigner quelqu’un, il faut que cette personne le veuille. Le corps et l’esprit sont liés, pour moi, non dissociés. Regarde, il y a des personnes qui veulent vivre qui réussissent à accepter une greffe et d’autres qui la perdent car ils n’ont plus aucun espoir. » Et il y a ceux qui espèrent, constamment, mais qui font un rejet malgré tout. Ils n’ont pas leur place dans son exemple, ce serait argumenter contre lui-même. « Tu sais que je ne peux pas te promettre qu’on te sorte de là. Mais je peux réellement essayer d’améliorer ton quotidien. Et je suis bien conscient que de le promettre contre ta participation n’est pas forcément éthique, là aussi, mais c’est pour ton bien dans tous les cas. » Il n’en retirera aucune satisfaction, du moins, ce n’est pas le but premier de cette démarche. « Je n’ai pas fait de paris avec des collègues pour te tirer les vers du nez. Tu peux me faire confiance, je ne sais juste pas comment te le montrer. » Il a tenté en se confiant, ça a échoué. Il ne peut rien faire de plus, à ce stade. « Et comme je l’ai dit avant, je le répète encore : je ne suis pas sur ton dossier. Si tu veux que je m’en aille, maintenant, je peux le faire. Mais tu as plus à gagner qu’à perdre dans cette histoire. » Il est prêt à partir, il suffit d’un mot : ça ne l’étonnerait pas qu’elle le lui dise, il reviendra demain et le jour d’après. Parce que Maisie n’est pas une cause perdue, selon Jake, et il veut s’accrocher plutôt que de la laisser tomber. Ce serait trop facile d’abandonner au début de la lutte alors que les vraies difficultés ne sont que plus loin sur ce long chemin.
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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @kaceyrps
POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : all my demons greeting me here as a friend (maisie) Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptyDim 6 Fév 2022 - 23:03


tw/troubles alimentaires

« D’accord. J’arrête le café, tu te remets sur les rails. Deal ? » Je ne retiens même pas mon rire alors qu’il pose son gobelet sur le meuble. Ce n’est même pas un rire qui lui confirme que j’accepte le deal, c’est un rire moqueur, qui souligne l’ironie de la situation et la manière dont il se fiche de moi : arrêter le café, ce n’est pas aussi simple que ce qu’ils me demandent d’arrêter dans cet hôpital. Il doit s’en rendre compte et j’aimerais qu’il le fasse par lui-même et non par le biais de mon aide. « Bien sûr. » J’ironise, je me moque, je ne fais aucune promesse et quand bien même c’en serait une, je ne la respecterai probablement pas : j’en suis incapable et rares sont ceux qui espèrent encore que j’en sois capable. Son prénom sera à ajouter à une longue liste de gens déçus, une de plus, un de moins, ça ne me fait plus grand-chose. Et même si lui vient à tenir ses promesses, je ne lui fais pas confiance, d’autant que je n’ai aucune garantie quant au fait qu’il puisse être sincère. « Je n’ai rien pour te prouver que je suis totalement honnête. Si d’autres médecins ont déjà fait ce coup-là avec toi, sache que c’étaient des gros cons. Je ne suis pas comme ça. Et je ne suis pas médecin. En revanche, je suis écouté et respecté dans cet hôpital. Tu peux me croire ou décider que je ne raconte que des bobards, ça ne dépend que de toi. » J’esquisse un bref rictus à sa réflexion ; rares sont les professionnels qui traiteraient leurs collègues de gros cons. Mon sourire disparaît néanmoins quand je songe au fait qu’il s’agit peut-être simplement d’une façon de m’avoir de son côté, en jouant au gars cool qui insulte ses collègues pour paraître jeune et accessible aux yeux de l’ado réfractaire qui emmerde le monde. On m’a trop souvent fait ce coup-là et de toute façon, je doute toujours de tout le monde. « Dites à Klaus que je veux plus le voir et peut-être que je vous accorderai ma confiance. » S’il fait en sorte que le gros con de Klaus puisse dégager de mon dossier et que nos chemins ne se recroisent plus, je crois que je pourrai envisager de lui faire confiance. Un peu, du moins. « C’est aussi dans les films qu’il y a une espèce de petit génie qui à une repartie pour toutes les situations, qui fait tourner les policiers en bourrique. Tu pourrais te lancer dans la comédie, je suis sûr que tu décrocherais un rôle de ce genre. » Je hausse les épaules, presque amusée par sa répartie. C’est la conversation la plus vivifiante que j’ai depuis des semaines, en réalité. « Ah, c’est con, je manque le coche à la mention du ‘génie’. » Mes notes n’ont jamais été brillantes, vraiment, c’est dommage que je ne puisse pas remplir le rôle en étant si près du but. Le génie est tellement à la ramasse que ses hypothèses le sont tout autant, j’imagine qu’il ne va pas se priver de me le faire comprendre, mais ce qu’il souligne me surprend. « Infirmier. » Je sais qu’il l’est, ce n’est pas tant cela la surprise que l’insistance pour que je retienne ce détail. « Et pas sur ton dossier, qui plus est. » « Alors pourquoi vous êtes là ? » Pourquoi il s’intéresse à quelqu’un qui n’est pas sur son cahier des charges, d’autant plus quelqu’un d’aussi récalcitrant que moi. Pour l’amour du challenge ? Parce qu’il n’a rien de mieux à faire ? Parce qu’il veut faire le coq auprès de ses collègues ?

« Si tu es ici, c’est parce que des médecins l’ont voulu, oui. Mais c’est d’abord ta famille qui a dû lancer l’alerte. Ta mère, peut-être ? » Le sourire las qui se glisse sur mes lèvres démontre de mes doutes quant à cette possibilité. Ce n’est pas que ma mère s’en fiche de ma situation ; c’est qu’elle en est en partie responsable, qu’elle le veuille ou non. Parce qu’elle était belle, ma mère, quand elle était plus jeune – encore plus belle que maintenant. Elle avait du succès, elle avait tous les hommes à ses pieds et elle a choisi mon père ; sauf que les choses se sont mal terminées et quand le divorce a été prononcé, sa jeunesse était passée, fanée, perdue. Je ne sais pas exactement ce qu’elle a cherché à faire, si elle voulait la revivre à travers moi, si elle voulait m’éviter les mêmes regrets en me poussant à me montrer insouciante et à profiter de l’arme qu’aurait pu devenir mon physique. Mais je n’ai jamais été à l’aise avec celui-ci et les commentaires de ma mère, sur mes tenues, sur mon maquillage, sur mon manque d’efforts, n’ont cessé de me confirmer que je ne serai jamais une reine de beauté comme elle a pu l’être et que je souffrirai toujours de cette comparaison qu’elle essaie de m’imposer. Je suis trop grande, je suis trop fine, j’ai trop de courbes, j’ai le nez retroussé, ma coupe de cheveux ne me va pas, j’ai les ongles trop courts, j’ai les seins trop petits, j’ai une fossette sur le menton trop masculine, j’ai les yeux trop écartés ; ça n’en finit pas, que ce soit d’elle ou des autres. C’est comme si c’était une règle tacite, quand on est une femme, de recevoir tous les commentaires du monde entier sur quelque chose d’aussi intime que son propre corps. « Elle en a marre de moi. Mon père et mon frère aussi. » J’admets finalement, non pas pour lui donner l’impression que j’accepte de lui dévoiler des éléments sur moi, mais pour lui faire comprendre que son discours ne me touche pas. Je sais que ma propre famille ne peut plus supporter mes difficultés et que s’ils pouvaient m’abandonner comme un chien sur l’autoroute, ils le feraient. « C’est elle qui a dû s’inquiéter, pas le voisin ou le fils du voisin. » Je relève les yeux vers Matt. « C’est drôle, parce que le voisin est justement plus intéressé par la situation. » Ce n’est pas totalement faux. Quand je pense à certains amis de ma mère ou aux miens ; ils sont bien plus impliqués dans tout ça que ma propre génitrice – même si ça me rend toujours aussi mal à l’aise de m’en rendre compte.

Mais je vois où il veut en venir, la façon dont il reprend mes arguments qui m’énerve autant que je suis amusée par la façon de faire. « Et ce n’est pas la première fois que tu viens ici. L’objectif, entre nous, c’est que ce soit la dernière. Du moins pour cette raison-là, je jure de ne pas venir t’embêter si tu es hospitalisée pour un accident de voiture. » Je reste muette, me retient de souligner « si j’atteins la majorité ». J’ai déjà un historique trop lourd pour envisager la possibilité de vieillir tranquillement. Je vais mourir jeune, c’est une certitude et ça ne me fait même pas peur. « Mais je vois ce que tu veux dire. Vraiment. » Je l’observe sans masquer le doute dans mon regard. Je ne connais pas son histoire, mais je doute que nos situations soient comparables, en vue des morales qu’il peut me faire. Je crois qu’il ne comprend pas, ou peut-être que je ne veux pas accepter que cela puisse être le cas. « Je ne suis pas partisan de ces méthodes. Je suis de ceux qui pensent que pour soigner quelqu’un, il faut que cette personne le veuille. Le corps et l’esprit sont liés, pour moi, non dissociés. Regarde, il y a des personnes qui veulent vivre qui réussissent à accepter une greffe et d’autres qui la perdent car ils n’ont plus aucun espoir. » Et c’est ça, sa méthode ? Me faire pleurer en évoquant les pauvres gens qui meurent parce qu’ils n’ont pas la volonté de survivre ? Parce que je suis ici, je ne l’ai pas ? Parce que je veux mourir et que je dois accepter la situation dans laquelle je me mets, selon lui ? J’ai bien conscience d’extrapoler, mais j’ignore où il veut en venir. « Tu sais que je ne peux pas te promettre qu’on te sorte de là. Mais je peux réellement essayer d’améliorer ton quotidien. Et je suis bien conscient que de le promettre contre ta participation n’est pas forcément éthique, là aussi, mais c’est pour ton bien dans tous les cas. » Pour mon bien, pour mon bien, pour mon bien. Ils n’ont que ce mot-là à la bouche et pourtant, personne ne semble réellement respecter mon bien. Marv non plus, mais c’est encore le seul qui essaie d’avoir une conversation qui va simplement au-delà du fait de me faire la morale et de me juger, c’est au point un point que je dois lui accorder. « Je n’ai pas fait de paris avec des collègues pour te tirer les vers du nez. Tu peux me faire confiance, je ne sais juste pas comment te le montrer. » C’est vrai, il ne peut pas me le prouver, mais je peux néanmoins y tirer un certain avantage. « De toute façon, si vous avez fait des paris, j’exige la moitié. » Ce serait grâce à moi, après tout et donc une raison parfaitement justifiée que je touche la moitié de la somme. À vrai dire, on peut même faire en sorte qu’il prenne les paris pour la prochaine fois où l’on se parlera, histoire de joindre l’utile à l’agréable. « Et comme je l’ai dit avant, je le répète encore : je ne suis pas sur ton dossier. Si tu veux que je m’en aille, maintenant, je peux le faire. Mais tu as plus à gagner qu’à perdre dans cette histoire. » Il marque un autre point et ça m’agace. Il n’est pas sur mon dossier et je dois envisager la possibilité qu’il soit simplement gentil et professionnel. Que même si je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’il dit ou les méthodes qu’il emploie, il reste quelqu’un qui a à cœur de faire son métier – même si ça implique de le faire à mon égard. « J’fais aucune promesse. » Je finis par préciser, parce que c’est un point sur lequel nous devons être clairs : je ne lui fais pas la promesse que ce sera mon dernier séjour ici, ni même de faire une quantité d’efforts qui saura le satisfaire. « Est-ce que pour améliorer mon quotidien vous pouvez déjà vous arranger qu’on vienne nettoyer ma perf’ plus souvent ? » Et je sais, c’est ma faute si elle s’infecte légèrement, si elle me gratte, si elle me fait mal et peut-être est-ce une façon de me punir que de me laisser dans cet état-là, mais je crois que si un geste venait à être fait en ma direction, j’en ferai de même. « Vous voyez ce que je veux dire ? » Que je reprends, sans lien avec ma précédente question, mais revenant sur ce qu’il m’a confié quelques minutes plus tôt. Il voit ce que je veux dire, Jake, c’est-à-dire ? J’imagine encore sans peine qu’il se moque de moi ou m’utilise, alors j’ai besoin qu’il continue d’en donner plus pour que je sache le degré de confiance que je peux lui accorder.

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Message(#)all my demons greeting me here as a friend (maisie) EmptyVen 11 Mar 2022 - 11:26

« Bien sûr. » Si arrêter le café est simple, arrêter de se faire du mal – en pensant que ce n’est pas si grave – n’est absolument pas le même combat. Jake en a bien conscience. Minimiser les choses pour les rendre plus accessibles et une facilité, chez lui. Il l’a fait durant son adolescence, pendant le début de sa vingtaine. L’auto-persuasion est quelque chose de très fort, le mental joue énormément sur tout le reste. Et si ça ne peut pas marcher avec tout le monde, ça vaut malgré tout le coup d’être tenté. « Dites à Klaus que je veux plus le voir et peut-être que je vous accorderai ma confiance. » Elle finira par lui accorder sa confiance, peu importe ce qu’il faut dire ou faire. Jake est de ceux que l’on aime, pas de ceux que l’on méprise. Sa bienveillance est parfois étouffante – elle l’est avec Maisie, c’est sûr. Et si c’est critiquable et discutable, on finit toujours par se rendre compte que ce n’est pas négatif. Il lui faudra du temps et de l’espace, mais elle finira elle aussi – et comme tous les autres – par l’accepter et lui laisser un peu plus de place. Si Jake n’avait pas confiance en ses méthodes et en lui-même, il ne serait jamais entré dans cette chambre, n’aurait jamais lancé cette discussion, n’aurait surtout pas répondu aux premières offensives de la jeune femme. « Ah, c’est con, je manque le coche à la mention du ‘génie’. » Il hausse ses épaules. « T’as jamais entendu parler de ces types qui étaient tellement au-dessus des autres qu’ils ont été traités en débiles profonds durant leur temps sur Terre ? C’est après leur mort qu’ils ont eu la reconnaissance qu’ils méritaient. » Il ne lui souhaite pas le même destin, ni même de mourir. Mais il se comprend et il est sûr qu’elle va comprendre ce qu’il essaie de dire, au travers de ça. Pas besoin de briller dans l’immédiat, elle peut se l’attribuer malgré tout. Jake lui rappelle qu’il est infirmier et que tout ce qu’elle semble subir ici n’est pas de son ressort. Il n’est pas sur son dossier, il n’a aucune force de décision sur ce que ses collègues décident à son égard. « Alors pourquoi vous êtes là ? » La question est légitime. « Parce que je t’ai vue aux urgences plus d’une fois. Parce que je m’intéresse à toi. Et parce que je préfère savoir ce lit vide qu’avec toi à l’intérieur. » Qu’elle laisse sa place à d’autres. Elle, elle a ce qu’il faut pour se battre et passer au-dessus de tout ce qui semble la consumer de l’intérieur.

« Elle en a marre de moi. Mon père et mon frère aussi. » Son père en avait marre de lui aussi. Il n’a pourtant pas changé ce qui semblait être une tare et est devenu l’homme qu’il est, désormais. On ne peut pas comparer l’homosexualité à des troubles alimentaires. Les deux ne se choisissent pas, certes, mais c’est leur seul point en commun. Mais si l’orientation peut apporter des souffrances, c’est extérieur : ce sont les autres qui choisissent. Ce que Maisie vit, elle, ça ne vient que d’elle. Elle peut écouter les autres et se laisser aller encore plus, ou elle peut choisir de se battre et lutter contre tout ça. « C’est drôle, parce que le voisin est justement plus intéressé par la situation. » Parler de sa famille n’aidera pas à la raisonner, donc. « Dans tous les cas, tu n’as pas à faire ça pour qui que ce soit. » Si ce n’est pour elle-même. Et puisqu’elle ne semble pas le vouloir actuellement, la situation est plus que délicate. « Et dire ça, c’est franchement hypocrite de ma part, je m’en rends compte.  Puisqu’on te le demande pour nous depuis des jours et des jours. » Tout le corps médical est derrière elle et lui demande de fournir des efforts, mais si elle n’en a pas envie, pourquoi se forcer ? Il est en train de se contredire lui-même et, en même temps, ça lui semble prendre son sens. « C’est pour toi, même si tu ne t’en rends pas encore compte. » Il aurait dû commencer par là. Comme quoi ils savent ce qui est le mieux pour elle et qu’elle pourra le réaliser quand elle aura retiré ses œillères. Ouais, c’est bateau. Mais c’est ce qu’il pense sincèrement.

« De toute façon, si vous avez fait des paris, j’exige la moitié. » Cette phrase le fait rire. Mais non, il n’en a fait aucun. Et non, il n’en fera pas dans l’avenir. Il lui arrive de parier sur quelques conneries, jamais sur quelque chose d’aussi sérieux que le cas de Maisie. « J’fais aucune promesse. » Elle n’aurait aucune valeur, de toute manière. Il est inutile de se baser sur de simples mots. Elle pourrait se mettre à lui dire tout ce qu’il rêve d’entendre et finalement ne rien réaliser derrière. Les actes ont une valeur, les mots n’en ont que très peu. « Est-ce que pour améliorer mon quotidien vous pouvez déjà vous arranger qu’on vienne nettoyer ma perf’ plus souvent ? » Il jette un œil en la direction de celle-ci et hoche son visage de haut en bas. « Je peux faire ça. » Il suffit de marquer sur le planning des infirmiers qui sont bien sur son dossier, eux, de passer plus souvent vérifier que tout va bien. Ce n'est pas sorcier, ça aurait d’ailleurs dû être fait avant qu’il n’ait à intervenir. « Vous voyez ce que je veux dire ? » Il se pince les lèvres. « Nos situations ne sont pas comparables et ne le seront jamais. Je n’ai jamais souffert du mal qui te ronge, personnellement. » Il ne compte pas lui déballer sa vie privée. « Mais j’ai vécu des situations difficiles. Je n’étais pas celui que les autres attendaient et j’avais la sensation de ne rien pouvoir y faire, à ce moment-là. Ce qui était ma plus grande faiblesse est devenue ma force quand j’ai compris que je pouvais m’en servir, que je pouvais le tourner en ma faveur. » Encore une fois, son orientation et les troubles de Maisie ne peuvent pas être considérés de la même manière. De son côté, il est préférable de faire taire le mal et de passer au-dessus, elle ne peut pas l’accepter et vivre avec fièrement comme Jake l’a fait. Les situations ne peuvent pas s’entreposer pour qu’elle le recopie, bien loin de là. Son bipeur vibre, il le sort de sa poche pour voir de quoi il s’agit. « On m’attend aux urgences. » Il déclare, en le remettant dans sa poche. « Je vais voir ce que je peux faire pour ta perf. Mais n’oublie pas une chose, s’il te plaît. Je ne suis pas contre toi. Je ne suis pas avec toi non plus, en réalité. Je veux juste te pousser vers l’avant. » Elle peut s’appuyer sur lui si elle le désire, il est prêt à encaisser. « Je repasse plus tard, si j’ai le temps. » Qu’elle le veuille ou non, d’ailleurs. Et puisque l’urgence aux urgences – ironique, non ? – ne peut pas attendre plus que ça, il sort de la chambre et se précipite vers son lieu de travail. Sa pause a durée un peu plus longtemps que prévu, mais ça lui a semblé être bénéfique – ou du moins, ça finira par l’être sur la durée.

@Maisie Moriarty :l:
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