ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
« Tu as quoi ? » Les yeux d’Otto ne vinrent pas un seul instant lâcher ceux de Sean, qui était encore on ne pouvait plus chanceux de les avoir bien placés dans ses orbites. Les mâchoires de l’italien étaient à deux doigts de venir limer ses dents à tout jamais, et il dut faire les cent pas dans l’entrepôt afin de ne pas exploser en plein vol. Jouer de façon générale, dans leur branche de métier, n’était jamais une bonne idée - seuls les idiots pouvaient se permettre le loisir de penser le contraire. Otto n’était pas idiot, et il était encore moins téméraire à ce point là. Otto savait surtout parfaitement à qui il répondait, de qui il recevait ses ordres, et cela lui suffisait pour se tenir à carreaux. Apparemment, certains autres étant sous ses ordres n’avaient pas bien compris que ce n’était pas à eux de venir disposer des règles comme bon leur semblait. Dommage pour eux, vraiment dommage pour eux. « Je lui ai remis les pendules à zéro, il avait besoin qu’on lui explique qu’il pouvait pas s’en sortir comme ça. » Le regard, pourtant d’un bleu pur d’origine, devenu noir du Lazzari vint se planter dans celui qui lui servait de sous-fifre. Déglutissant de façon exagérément ralentie, venant se frotter les yeux du bout des doigts, un instant avant de venir s’en servir pour fusiller l’autre, il finit par relâcher un soupire d’exaspération. « Tu n’es pas en charge du plan, je le suis. Tu dois obéir aux ordres que je te donne, sans poser de question, et ne pas improviser. » La colère et l’énervement suintaient par tous les pores de sa peau, et l’accent italien déjà bien présent de nature ne se faisait que plus présent - sa concentration se portait sur bien autre chose que ses foutues habitudes de langue. « Profites de l’air frais pendant que je vais régler le merdier dans lequel tu nous as mis, parce-que si je peux pas nous en sortir, c’est toi qui plonge. » Il s’était avancé petit à petit de l’autre triple buse, si bien que désormais son souffle se répercutait directement sur son visage et qu’il pouvait sentir son haleine sans avoir à faire le moindre effort.
Les pas se firent finalement entendre dans la grande maison de Bayside, alors que la nuit était présente depuis bien des heures en dehors des murs. Assis sur le canapé d’un salon qui n’était ne rien fait pour l’accueillir, Otto n’attendit pas que le maitre des lieux viennent remarquer sa présence pour la lui déclarer. « Tu allumes la lumière, t’es un homme mort. » Le ton du Lazzari était étonnement calme, pour une fois; surement parce-qu’il avait l’impression d’avoir enfin repris la situation en mains et en être le maitre. Bien sur, plus d’une variable restait à traiter mais une ouverture de jeu permettait de plus facilement placer ses pions pour la suite de la partie, et de naviguer avec plus d’aisance vers la victoire. Se levant du divan sans peine, Otto vint parcourir quelques mètres au sein de la maison, en faisant toujours en sorte de rester dans l’ombre. Il avait une cagoule prête à être mise en place si l’homme chez qui il se trouvait tentait de venir découvrir, une fois de plus, l’identité de quelqu’un qu’il n’était pas supposé connaître. L’italien comptait cependant sur l’effet de surprise pour jouer en sa faveur. « Si tu tentes rien de dangereux, je resterais sage aussi. » Il y avait tout de même des chances qu’il ne tienne pas tout à fait sa parole, mais là était un soucis pour les deux hommes du futur, ceux dans quelques minutes lorsque le dialogue serait vraiment installé entre eux. « Est-ce que t’as compris ? » D’ordinaire, les personnes se retrouvant dans ce type de situation ne faisaient pas les malins, comprenant rapidement que le jeu n’en valait pas la chandelle. Otto espérait tout de même que l’autre homme, à quelques mètres de lui désormais, comprenne également ça. Il n’était pas réellement d’humeur à jouer ce soir, contrairement à d’ordinaire, Otto.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
La journée a été longue, interminable et épuisante. Elle a été une de celles dont les minutes sont des heures, et Channing l'a passée dans son bureau. Le Walker Group a été mis sur de nouveaux projets de construction, notamment un en périphérie de Brisbane concernant un projet de complexe hôtelier de luxe. Le client, un riche investisseur américain, a passé une bonne partie de l'après-midi dans l'agence et en est parti il y a tout juste trois heures. Depuis, la nuit est tombée et l'héritier n'a pas bougé de son siège, peaufinant inlassablement les rapports et croquis du milliardaire. Lorsqu'il lève les yeux vers l'horloge murale à laquelle il fait face, se questionnant distraitement, il est bientôt une heure du matin et le Walker s'y reprend à deux fois. Une heure du matin. Ce qui signifie que son assistante est passée le voir il y a maintenant cinq heures, lorsque sa journée s'est terminée, et qu'il n'a depuis pas bougé d'un pouce. Pas étonnant que ses jambes soient engourdies, ses paupières lourdes et sa gorge sèche. Channing pose son stylet, éteint sa tablette et se passe une main sur le visage avant de se résoudre à se lever. Il doit rentrer, se reposer et poursuivre tout cela demain lorsqu'il sera en mesure d'être à nouveau productif. Il rassemble ses affaires et attrape ses clés de voiture avant de quitter son bureau puis le siège de l'entreprise, se chargeant de faire l'extinction des feux puisqu'il est définitivement le dernier encore présent dans l'immense building.
Les routes sont calmes à cette heure de la nuit, surtout pour un vendredi soir, et cela n'est pas pour lui déplaire. Il est ailleurs le brun, fatigué, le silence de l'habitacle perturbé par le ronronnement continu du moteur étant sa seule source de distraction alors qu'il conduit machinalement jusqu'à Bayside. Une fois le quartier résidentiel atteint, la voiture rejoint le parvis de la villa et le moteur se coupe au même moment où un souffle d'aise s'échappe de ses lèvres. Il n'a pas même l'intention de manger ou le courage de se glisser sous la douche, et c'est d'un pas lent et tranquille qu'il descend de sa voiture et va faire tourner ses clés dans la serrure de la porte d'entrée. Il la pousse, la referme derrière lui et s'avance dans la spacieuse pièce à vivre pour aller poser son portable et ses clés sur le comptoir avant de tendre la main vers l'interrupteur de lumière, avec pour seul but de se servir à boire avant d'aller se coucher. « Tu allumes la lumière, t’es un homme mort. » Ses doigts restent suspendus dans le vide, frôlant le bouton alors que tout son être se fige. Ses pensées se taisent, ses sens déjà en sommeil se réveillent et sa vision s'éclaircit dans le salon à moitié dans l'obscurité, la lumière de la lune pénétrant par la grande baie vitrée étant la seule source de lumière dans la pièce. Lentement, Channing abandonne l'interrupteur et se tourne vers la provenance de la voix, prenant son temps pour ne pas paraître brusque mais aussi et surtout pour repousser l'inévitable. Il ne veut pas y croire, il n'y a pas réellement quelqu'un debout dans son salon, pas pour la deuxième fois en quelques mois. Il aimerait être trop fatigué, être victime d'une hallucination, mais pourtant l'inconnu est bien réel. L'héritier le distingue, lui et silhouette élancée à peine visible, avant qu'il ne tourne la tête pour jeter un oeil à son système d'alarme. Désactivé. Il s'hydrate lentement les lèvres, se reporte sur l'homme sans bouger alors que son coeur tambourine. Ils ont l'air tout aussi calme l'un que l'autre, à se regarder sans un mot alors que la mâchoire du grand brun se tend face à la démarche féline de l'homme. « Si tu tentes rien de dangereux, je resterais sage aussi. » Channing n'ose bouger, de crainte que cela soit perçu comme une menace, cloué sur place alors qu'il a conscience que son portable est à portée. Alors qu'il a conscience que l'autre ment probablement, ou peut-être pas, mais qu'il pourrait tendre son bras à tout moment. Peut-être n'aurait-il pas le temps de faire quoique ce soit avec, ou peut-être que si. Il n'a aucune moyen de le savoir, si ce n'est celui de prendre le risque. Il déglutit en silence alors qu'il ne réagit pas à ses paroles, n'esquissant pas le moindre geste. « Est-ce que t’as compris ? » Il y a un flottement après sa question, un durant lequel l'héritier se fait violence pour rester tranquille. « Ne jouez pas les héros, ne faites rien de stupide. Ne les provoquez pas, faites ce qu'ils demandent. » Il se remémore les mots de l'agent ayant pris sa déposition le lendemain de son braquage, se force à les croire, quand pourtant pour l'une des rares fois de sa vie il n'a pas envie de suivre les règles. Quand, pour une fois, il aurait envie de prendre ce risque pour inverser la tendance. Bêtement, naïvement sans aucun doute. Mais comment cet homme est-il entré chez lui, sans alerter son système de sécurité flambant neuf, et que veut-il ? Il acquiesce finalement, doucement. « Qu'est-ce que vous voulez ? » demande t'il, la voix calme alors qu'il ne l'est pas. Pas réellement.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Dernière édition par Channing Walker le Ven 19 Nov - 16:48, édité 1 fois
Malone Constantine
le prix du vice
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L’effet de surprise était primordial, dans ce type de situation. Pas le simple fait de venir flanquer une quelconque frousse à qui que ce soit, mais bien de venir prendre l’ascendant dans une situation où votre interlocuteur ne savait pas même avoir mis les pieds. C’était ça, le vrai effet de surprise - et c’était cette méthode-ci que Otto venait appliquer. Le brun venait de rentrer chez lui après ce qui se devait d’être une longue journée de travail, et là il pensait être tranquille il se retrouvait avec un inconnu dans son salon. Qui plus était, malgré son ton calme et mesuré, un invité peu aimable et surement bien énervé. Cependant, et contre toutes attentes il devait l’avouer, le brun chez qui Otto se trouvait ne vint pas bouger d’un pouce en entendant la voix de l’italien résonner entre ses murs. D’ordinaire, lors de ce type de rencontre, la personne menacée se mettait à paniquer et en venait à dire des paroles idiotes et à faire des gestes qui l’étaient d’autant plus. Là, il resta stoïque et calme, et même Otto se trouvait être impressionné.
« Qu'est-ce que vous voulez ? » Otto vint lever les yeux au ciel, bien que le brun ne puisse pas le voir. C’était là toujours les mêmes questions, lorsque dialogue en venait à être ouvert. Que voulez-vous, pourquoi vous faites ça, pourquoi moi - cette dernière question était surement la préférée du Lazzari, qui pouvait alors se permettre de venir inventer des excuses à dormir debout rien que pour se moquer de la personne qu'il était en train de menacer. Souvent, cependant, si cette question était la première lancée cela voulait dire qu’il se trouvait avec quelqu’un de faible dans les pattes - et il préférait de loin avoir quelqu’un d’un peu plus têtu, d’un peu plus solide, même si la question posée n’était pas aussi intéressante. « Je pense qu’on a un petit… désaccord, à résoudre toi et moi. » Il parlait avec une lenteur exagérée, sachant très bien qu’il était pour le moment toujours le maitre de la situation. Si l’autre idiot ne venait pas jouer les héros, il le serait d’ailleurs jusqu’à la fin de leur échange. « Si tu as un verre de whisky, j’en veux bien un. » La soirée avait été longue de son côté aussi, et il ne refuserait pas un verre d’une boisson pour venir se redonner un petit coup d’énergie. Qui plus était, il l'avait demandé presque gentiment. « Toujours sans allumer la lumière, bien sur. » Il était presque détendu mais il ne perdait pas de vue l’objectif principal, qui était de venir réparer un tort et non d’en créer un nouveau.
Alors, comme s’il était chez lui ou à défaut chez un ami, Otto vint parcourir les quelques pas qui le séparaient du canapé pour s’y installer dedans la seconde qui s’en suivit. Sa main attendait patiemment que le verre de boisson vienne la rejoindre, alors que ses yeux ne quittaient pas un seul instant les mouvements du brun. « Tu as une sacrée jolie maison, au fait. » Parce-que bien sur il s’était permis un petit tour du propriétaire avant de venir attendre aussi sagement que possible le brun à l’intérieur du salon. « Ca te fait pas peur, de garder autant de belles choses ici ? » Peut-être qu’en amenant la sujet de la sorte, il viendrait faire un certain rapprochement entre l’intrusion récente dans sa maison et celle qu’il était en train de vivre en ce même instant.
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Channing Walker
La couronne d'épines
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Les battements de son coeur cognent anormalement fort contre les parois de sa cage thoracique. Le bruit en fond de l'océan, d'ordinaire apaisant, ne l'est plus et il a l'impression d'être pris au piège. Une impression qu'il a conscience d'être une réalité, puisque si les murs qui les entourent sont les siens il sait pourtant ne pas avoir la moindre issue. Il sait pourtant qu'il n'est plus maître de la situation, se contentant d'être celui des lieux, et sa position est aussi inconfortable qu'angoissante. Il en faut pourtant, pour le rendre nerveux et incertain, mais face à un mec aussi calme qui se balade dans son salon en le défendant d'allumer la lumière, il perd ses repères. Ce n'est pas le genre de situation face à laquelle il sait comment se comporter, ni une qu'il a pour habitude de croiser. D'ailleurs, il ne faudrait pas que cela en devienne une, d'habitude. Son regard s'est posé sur l'intrus alors qu'il l'interroge de la façon la plus logique qui soit. Une question que l'autre doit avoir l'habitude d'entendre, une qui doit résonner comme une musique à ses oreilles. Que pouvait-il lui demander d'autre en premier lieu ? « Je pense qu’on a un petit… désaccord, à résoudre toi et moi. » Il s'exprime lentement, prenant tout le loisir de le faire mariner un peu. Il fait durer le suspens, pas comme si Channing s'attendait à ce qu'il dévoile cartes sur table la raison de sa présence. Ce petit manège perdrait en charme et en intérêt. L'héritier se met alors à réfléchir, gardant le silence même s'il ne le quitte pas des yeux. Comme un enfant à qui on fait un reproche, il se repasse ces dernières semaines en tête à la recherche de ce que pourrait bien être ce désaccord. Malheureusement - ou heureusement, rien ne lui vient et il se contente de le laisser poursuivre. « Si tu as un verre de whisky, j’en veux bien un. » Il bat lentement des paupières à la requête de l'homme, attendant quelques secondes avant de bouger, comme s'il s'attendait à le voir se mettre à rire et à fouetter l'air de sa main en avouant plaisanter. Mais au lieu de ça, une précision s'en vient. « Toujours sans allumer la lumière, bien sur. » « Bien sûr. » répète t'il d'une voix toute aussi calme que celle de l'autre, conciliant. Il n'a aucun intérêt à lui refuser ce verre, et si la satisfaction de le voir le recevoir en véritable invité peut, d'une manière ou d'une autre, entretenir ce calme étrange qui flotte dans la pièce, soit.
À pas prudents, il se dirige vers le mini bar et sort deux verres rocks, dans lesquels il déverse sensiblement la même quantité de whisky. L'autre surveille ses moindres faits et gestes, et l'héritier repose doucement la bouteille avant de s'emparer des deux verres pour lui en apporter un et garder l'autre pour lui. Lui aussi a bien besoin d'un peu de cran pour ce qui peut se passer par la suite. Il glisse la boisson dans sa main ouverte, posant chastement un regard sur sa personne. « Tu as une sacrée jolie maison, au fait. Ca te fait pas peur, de garder autant de belles choses ici ? » Il se recule, réinstaure une certaine distance en allant s'appuyer d'une manière aussi nonchalante que possible à l'insert cheminée face au sofa. « Je vous ai fais attendre ? » l'interroge t'il doucement, puisque l'autre semble avoir pris le temps de faire le tour du propriétaire. La question est peut-être malvenue, ou la prononce t'il peut-être pour chercher à bluffer l'autre quant à sa décontraction apparente. Lui-même se surprend à demeurer aussi calme, sa voix ne tremblant pas même une seconde. Mais peut-il vraiment bluffer ce type ? Il hausse légèrement les épaules en réponse à sa seconde interrogation. « Les premiers temps, si. Plus maintenant. » avoue t'il en toute transparence. Il ne cherche pas à mentir, pas quand il n'a pas la moindre idée de ce que cela pourrait lui coûter. « Un peu comme la première fois qu'on s'introduit chez quelqu'un, je suppose. On a peur au début, puis cela passe et on demande à boire. » souffle t'il d'une voix égale, cherchant à le rester le plus possible. Pas que lui se soit habitué en une fois à trouver un intrus en rentrant chez lui, et cela risque de le suivre bien plus longtemps qu'il ne l'imagine. Mais pour le moment, il parvient à garder la face. Sous réserve de l'évolution de la situation. « Un désaccord ? » répète t'il pour en savoir plus.
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Dernière édition par Channing Walker le Ven 19 Nov - 16:47, édité 1 fois
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« Bien sûr » Bien sur qu’il viendrait agir en fonction des dires de l’italien; s’il ne l’avait pas encore compris jusque là, l’évidence devait être de mise désormais. La seule chose qui faisait un brin douter Otto en cet instant, concernant la compréhension et l’implication du Walker dans cette situation, fut le ton bien trop serein qu’il vint emprunter pour lui répondre. Cela ne permit qu’à mettre d’autant plus le Lazzari sur ses gardes, ne lâchant pas un seul instant du regard les moindres gestes que le propriétaire pouvait effectuer. Il se devait d’être prudent, mais il était plus simple de venir anticiper les actions des personnes se retrouvant quelque-peu perturbées par l’intrusion d’un tiers chez eux que par celles semblant être maitres de leurs émotions. C’en était d’un chiant, d’être maitre de ses émotions.
Cependant, le Walker vint être assez docile pour servir, comme demandé - ordonné - par Otto deux verres de whisky. S’il avait besoin d’une dose de courage de son côté, c’était son problème; l’italien lui ne savait juste pas faire autrement qu’en ayant des substances venant parcourir ses veines dès que l’occasion se présentait. « Je vous ai fais attendre ? » Venant hausser rapidement les épaules de façon nonchalante, il vint boire d’une gorgée la moitié du verre qui lui avait été servi. La qualité du breuvage était surprenante. « Pas vraiment. » Il vint poser son verre sur la table basse à disposition, alors que l’autre homme vint se contenter de s’appuyer contre la cheminée - s’il avait été vraiment dans un mauvais jour, Otto aurait imaginé y mettre le feu, à cette cheminée. « Ca m’a laissé le temps d’observer avec attention les lieux, ce qui revient à être un avantage pour moi. » Ainsi, Otto avait eu le temps de prévoir tous les scénarios pouvant être tirés de cette rencontre. Il connaissait parfaitement désormais les issues de la demeure, savait très bien comment venir mettre ces informations à son avantage. L’autre n’avait pas pensé jusque là, puisque de toutes manières, il ne s’attendait en rien à recevoir l’italien chez lui ce soir. « Les premiers temps, si. Plus maintenant. » De garder des biens d’une si grande valeur. Otto vint hausser un sourcil, légitimement surpris. Il s’attendait à une réponse bien plus proche de la positive que de l’indifférence; et il se demandait désormais à quel point la fortune du jeune homme pouvait être élevée, s’il n’avait que si peu d’attachement à ses biens matériels. « Un peu comme la première fois qu'on s'introduit chez quelqu'un, je suppose. On a peur au début, puis cela passe et on demande à boire. » A ces derniers mots, Otto ne put réfréner un petit rire - amusé, réellement. Peut-être que le calme apparent n’était qu’une façade, après tout, afin de venir mesurer contre qui il devait se défendre en cet instant.
« Un désaccord ? » - « Oui et non. » Afin de venir croise ses mains, coudes sur les genoux, comme s’il s’apprêtait à raconter la meilleure anecdote de sa vie, Otto vint se pencher légèrement en avant. « C’est pas de la peur qu’on ressent, dans ces moments là, c’est de l’adrénaline. » L’excitation de venir faire quelque-chose d’absolument illégale sans personne derrière vous pour vous sermonner; là était la réalité du terrain qu’il appréciait un brin de trop. « Parfois, elle est de retour. Et parfois effectivement, elle s’efface pour venir laisser place à une normalité qui peut faire peur à voir. » Bien sur qu’il était satisfait d’une telle réponse, alors qu’il vint attraper de nouveau son verre pour venir en prendre une lampée. A cette allure là, il allait devoir prendre la bouteille entière pour étancher sa soif; ou plutôt pour venir apaiser ses pulsions qui pouvaient parfois mener à des situations bien plus compliquées que les originales. En parlant d’originale, il ne perdait en rien son objectif principal dont ils semblaient gentiment se détourner. « C’est pas pour parler des bienfaits de ces intrusions que je suis là, en revanche. » Son regard vint se planter dans celui du Walker; un de ces regards où, si vous n’étiez pas assez en confiance avec vous même ou la situation, pourrait vous faire faire un arrêt cardiaque assez rapidement. Otto avait des bons côtés, c’était indéniable; ces derniers n’étaient cependant pas en exposition permanente et devaient être mérités pour venir en entrevoir la surface. « Mais plutôt pour venir discuter des conséquences de ces dernières. Ou de la dernière tout court, dans ton cas. » S’il n’avait pas tout à fait compris où cette discussion s’en allait, avec un minimum de concentration, il serait apte à le faire désormais. « Je pense pas que tu l’aies déjà oublié. Un désaccord ? » Jouer avec sa proie, telle était l’adrénaline qu’il aimait ressentir dans ces situations.
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ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Pas vraiment. » Le brun ne réagit pas à la réponse qui lui est donnée. Il se contente de regarder l'homme, se demandant à quel point la donne aurait été différente s'il l'avait devancé en rentrant plus tôt. Si l'autre se serait introduit malgré sa présence, ou si en voyant les lumières allumées se serait ravisé pour repousser sa visite au lendemain. Il se pose un tas de questions l'héritier, pas qu'il songe réellement à leur apporter des réponses. Il n'est pas celui en mesure de poser des questions, uniquement d'y répondre, et il n'est pas assez stupide pour prétendre le contraire. Pour croire que, même si la situation est pacifique pour le moment, elle va le rester. « Ca m’a laissé le temps d’observer avec attention les lieux, ce qui revient à être un avantage pour moi. » Où a-t-il été, qu'a-t-il touché ? Le brun s'efforce de ne pas se tendre, de ne pas laisser la moindre fissure fragiliser son masque d'indifférence, mais le jeu n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Pas aussi simple qu'il l'aimerait. Son regard parcourt un long moment le visage de celui qui se tient dans la semi pénombre, à la recherche du moindre indice quant à sa présence ici, du moindre détail justifiant son air nonchalant dans son sofa. Mais Channing n'y décèle rien, rien de plus qu'une profonde assurance et décontraction. Il note simplement une certaine surprise, trahie par un haussement de sourcil, lorsqu'il feint n'accorder aucune importance aux biens qu'il détient entre ses murs. Puis un rire assez spontané, bref et qui le fait frémir. Est-il réellement amusé par sa remarque ou réfrène t'il son envie de faire craquer dès maintenant une allumette dans la cheminée sur laquelle il s'appuie ?
« Oui et non. » Ses sourcils se froncent légèrement alors qu'il attend patiemment - non - que l'homme poursuive. Il se penche vers l'avant, son verre déjà à moitié vide après une unique gorgée, et Channing garde le silence. D'ordinaire, le grand brun a un oeil assez juste pour déterminer les intentions de ceux qu'il côtoie. Pour savoir, notamment dans le domaine professionnel, si la personne qui lui fait face va lui faire perdre son temps ou au contraire, l'intéresser et lui apporter. Mais face à l'inconnu, il est tout bonnement incapable de tirer un quelconque jugement. De prédire la moindre de ses actions, de deviner s'il est sur le point de le tuer ou de lui taper dans l'épaule. et le sentiment est étrange, malaisant, pas vraiment rassurant. « C’est pas de la peur qu’on ressent, dans ces moments là, c’est de l’adrénaline. » De l'adrénaline. Celle qu'il ressent au volant de sa sportive, celle qui fait palpiter son coeur, celle qu'il recherche le soir en rejoignant les parkings sombres du centre-ville. Recherchent-ils la même chose ? La même adrénaline, différemment, en s'adonnant à leurs activités illégales respectives ? Fait-il cela, s'introduire chez les gens, pour vibrer en voyant la peur dans leurs yeux ? Ont-ils vraiment des points en communs ? « Parfois, elle est de retour. Et parfois effectivement, elle s’efface pour venir laisser place à une normalité qui peut faire peur à voir. » La normalité. Celle qu'il cherche à fuir en remplaçant ses papiers d'identité par ceux de Ace, celle qu'il cherche à oublier l'espace d'un temps pour la rendre plus facile à accepter en la retrouvant. Les pensées du brun flottent un moment alors qu'il l'écoute, le suivant toujours des yeux lorsqu'il se penche pour reprendre une gorgée de son verre. Pour goûter une nouvelle fois au whisky servi par son hôte, se fichant de voir la ligne de la boisson dangereusement descendre après chaque aller-retour entre ses lèvres et la table. Channing jette un oeil vers la bouteille laissée sur le mini bar, et laissant son propre verre sur l'insert de cheminée, il prend la décision de lentement aller s'en quérir avant de revenir la poser sur la table basse. Il est lent dans ses gestes, ne joue pas les héros, est sage et prévisible. et il est à nouveau appuyé à sa place initiale la minute suivante, la bouteille à portée de l'homme qui est à présent libre de recharger son verre au besoin.
« C’est pas pour parler des bienfaits de ces intrusions que je suis là, en revanche. » Son regard se plante dans le sien et celui du Walker se redresse pour le soutenir. et s'il s'appuyait jusque maintenant d'une manière distraite au marbre de l'insert, il s'y repose cette fois-ci pour de bon. Il déglutit en silence, et s'il garde la face son coeur marque toutefois un loupé. « Mais plutôt pour venir discuter des conséquences de ces dernières. Ou de la dernière tout court, dans ton cas. » Son cambriolage de juin. Il bat une, puis une seconde fois des paupières en réalisant. Bien sûr qu'il avait conscience que cette seconde visite inopinée n'était pas sans rapport avec la première, mais la confirmation à voix haute des faits le fit frissonner désagréablement. « Je pense pas que tu l’aies déjà oublié. Un désaccord ? » Il s'amuse avec lui. Comme si le brun n'était rien de plus qu'une souris condamnée entre ses griffes, et si jusque lors Channing faisait preuve d'une patience indéfectible et d'une sérénité à toute épreuve, une certaine tension vient à présent trahir les lignes de son visage et celles de ses épaules. « Vous êtes le grand patron, je me trompe ? » et cela, se tromper, il en doute. Il en est presque certain quand l'inconnu sait exactement ce qu'il fait, quand il parvient d'une main de maître à le faire tourner en rond. Quand il est assez sûr de lui pour y aller tout en douceur, ayant pour seul but de rendre la torture plus délicieuse, quand ceux qui étaient sans doute ses disciples ont sorti le grand jeu il y a quelques mois de cela. Eux voulaient se rassurer et l'impressionner, lui au contraire n'est ni intéressé par l'un ou l'autre. C'est de la peur qu'il veut lui faire ressentir, ou de l'adrénaline selon la façon dont le Walker veut vivre ce moment. « Pourquoi avoir fait le déplacement ? » demande t'il à nouveau, son ton de voix toujours calme en apparence. Se contenter de répondre aux questions, n'est-ce pas.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Il ne pouvait faire autrement que dénoter la façon dont le regard du brun cherchait à le détailler. Cela l’amusait, d’une certaine façon, étant donné qu’il savait pertinemment qu’il ne réussirait à obtenir aucune information pouvait lui être utile par la suite. Otto était un monde entier de mystères, de contradictions, et de faux-semblants tant la vie s’était imposée à lui de cette manière depuis son plus jeune âge. S’il voulait survivre au monde dans lequel il avait poussé son premier cri, sortir les crocs et mordre lorsque cela était nécessaire n’avait pas été un choix, mais une nécessité. Cette attitude, malgré l’apaisement certain qu’il avait gagné avec les années auprès de sa femme, ne l’avait jamais réellement quitté. Et elle était revenue à la charge, de plus belle, lorsque leur petite fille avait quitté ce monde. Si Valentina n’était pas devenue un ange avant l’heure, peut-être qu’Otto aurait fini par rester sage - au plus proche de la définition qu’il se faisait de ce mot. Peut-être qu’il n’aurait pas plongé tête la première dans ce monde de noirceur et d’illégalité, peut-être - il y avait une liste longue comme le bras de choses qu’il n’aurait surement pas fait, mais là n’était pas la question car la situation était désormais toute autre depuis quatre longues années désormais. Alors, ce n’était pas en une entrevue que le Walker allait réussir à capter quelque-chose de l’essence d’Otto. Tout au mieux, il pourrait se souvenir de son rire et de ses manières bien trop à son aise pour la situation. Eventuellement, s’il ne se sentait en rien à l’aise de son côté, il se souviendrait des émotions qu’il aurait ressenti en cet instant. Mais il ne récupérerait rien, oh non, de ce qu’était en réalité l’italien.
La seule chose qu’il sembla comprendre, et de façon plutôt rapide il devait l’admettre, était que son verre serait bien plus rapidement vide que prévu et qu’il ne le resterait pas longtemps. Alors, entre deux phrases d’explications d’Otto - ce dernier était un brin bavard lorsqu’il appréciait la situation dans laquelle il se trouvait -, le brun vint lentement, dans des gestes montrant qu’il ne s’apprêtait en rien à aller à l’encontre des précédentes paroles de l’italien, chercher la bouteille sur le bar en arrière du salon. Cette même bouteille qu’il vint poser pleine sur la table basse, aux côtés du verre d’Otto déjà vidé pour l’occasion. « Merci. Bonne initiative. » Et il ne vint en rien attendre un instant supplémentaire pour venir remplir le contenant. L’alcool, comme la drogue, faisait partie du quotidien du Lazzari et il avait du mal à lésiner sur ce dernier; qu’importe, il avait l’avantage d’avoir un organisme habitué à ces habitudes de vie peu recommandables.
« Vous êtes le grand patron, je me trompe ? » La question du brun vint se placer après les premières explications quant à la présence d’Otto ici ce soir - ou plutôt l’introduction aux explications qu’il désirait lui donner -, et après un petit instant de silence. Pendant ce dernier, l’italien avait eu l’occasion en or de venir voir les traits du visage de Channing et ses épaules venir se tendre, comme soudainement bien moins à l’aise avec l’image qu’il avait sous les yeux. Bien sur, cela vint arracher un petit sourire à Otto - alors qu’il venait profiter d’une nouvelle gorgée brulant son oesophage au passage. « Pourquoi avoir fait le déplacement ? » Otto vint s’enfoncer dans le canapé, se permettant de venir hausser légèrement l’un de ses sourcils. « T’es bien curieux, dis moi. » Dans d’autres circonstances, il serait venu s’énerver d’une telle audace, et l’aurait fait rapidement savoir. Le Walker avait l’avantage, ce soir, de veni rencontrer une version presque relaxée de l’italien, si bien qu’il ne vint faire aucun geste que lui ne regretterait en rien. « Je ne suis pas le grand patron, non, loin de là. » Pensait-il la vie si simple ? Pourtant, d’après ce que Otto avait pu apprendre sur le tas du jeune homme face à lui, il faisait partie du monde des affaires - il savait pertinemment qu’un plus gros poisson se situait toujours au-dessus de celui qui se montrait à visage découvert. Otto n’était qu’un fretin, en réalité; il avait un bon poste mais se savait pertinemment sur la sellette si le moindre soucis venait à remonter aux oreilles des dits-grands-patrons. « Tu peux t’en estimer heureux, d’ailleurs. » Sous-entendu que les choses ne se seraient pas forcément déroulées de cette façon-là si tel avait été le cas. « Mais le déplacement de quelqu’un de bien mieux placé que les idiots que tu as pu rencontrer l’autre soir était nécessaire. » A partir du moment où ses sous-fifres avaient dérapé la première fois, Otto se sentait légitime de venir les traiter d’idiots - et encore, cette façon de les nommer lui paraissait presque douce, à ses yeux.
« Que s’est-il passé, la dernière fois que quelqu’un est entré chez toi de la sorte ? » Il aurait pu simplement venir le menacer d’un couteau sous la gorge, lui dire qu’il n’avait pas intérêt à venir divulguer ne serait-ce que la moindre information à propos de l’intrusion qui avait eu lieu chez lui; et surtout, que s’il pensait à venir dénoncer l’abruti en chef qui avait eu la bonne idée de lui dire la raison pour laquelle ils étaient venus chez le Walker et chez personne d’autre, c’en était fini de lui. Et là dessus, Otto était on ne pouvait plus sérieux. Il avait vécu pire situation, bien plus stressante et avec des enjeux bien plus gros. Si le brun se décidait à venir aller à l’encontre des paroles de l’italien, ce dernier serait obligé de venir réduire à néant et au silence le gars de chez lui qui avait déclenché ce petit soucis. Oh, pas Channing directement - cela ne viendrait que mettre le feu des projecteurs sur eux, et en rien n’était ici son intention. « Et n’aies pas peur d’entrer dans les détails. » Au moins, il pourrait s’appuyer sur sa version des faits à lui, pour venir lui exposer la solution qu’il allait lui imposer à la suite de cette entrevue - car telle était la façon dont les choses allaient se terminer. « Et n’essaie pas de me mentir: ça ne fonctionne pas avec moi. » Et une fois de plus, il vint appuyer ses mots d’un regard sévère à l’attention du jeune homme toujours accroché à sa cheminée comme s’il s’agissait là d’une bouée de sauvetage. C’en était presque pathétique.
:
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
L'héritier avait l'habitude de faire face à des personnalités complexes. Des hommes et des femmes, des négociateurs et des investisseurs, des personnes pour qui prétendre être ou ne pas être était une façon comme une autre de rendre leurs journées un peu moins ennuyeuses. Il avait l'habitude de côtoyer ces personnages remplis de faux-semblants, de les cerner au moins un minimum, d'en apprendre davantage sur eux en les écoutant qu'en leur faisant dire clairement les choses. et s'il fait cela depuis des années, ayant appris sur le lot pour décrypter les mimiques les plus infimes de certains, il est toutefois confronté à un mur face à cet homme qui le détaille au travers de son sourire confiant. et ce dernier l'est, serein et certain, quant à l'issue de cette conversation. Celle qu'il a initié, celle qu'il terminera en en prenant la décision lorsqu'il aura obtenu satisfaction. Channing n'est rien de plus que son pantin ce soir, et si l'idée tend le grand brun jusqu'au plus profond de son être, il n'est toutefois pas en mesure de changer la donne. Pas ainsi en tout cas, pas pour le moment, et s'il est le premier à se plaire de prendre des risques, il n'est malgré lui pas prêt à prendre ce risque ci. Pas s'il ne voit pas plus clair dans son jeu.
Channing s'éloigne doucement, ses gestes prévisibles, sa démarche lente, et revient de la même façon près de l'inconnu pour déposer la bouteille de liqueur près de son verre déjà vide. « Merci. Bonne initiative. » Il a cet air détaché, celui qui hurle à la décontraction, le même que lui arbore au volant de sa voiture quand certains passants offensés sursautent au bruit de moteur lorsqu'il passe à proximité d'eux. Sauf que ce soir, le passant offensé, c'est lui. Il retourne à sa place initiale, se réappuyant d'un air anodin à la structure de sa cheminée en le regardant, en profitant pour prendre une gorgée de son verre à son tour. L'homme s'hydrate la gorge et poursuit ses explications, sa voix flottant dans le silence du domicile, et le Walker l'écoute avec attention. Inévitablement, ses épaules se tendent et la ligne de son corps change d'une manière presque imperceptible, trahissant une nervosité certaine. Il est un homme d'affaires, mais cela ne signifie pas pour autant qu'il est infaillible, encore moins dans une telle situation. Ce n'est pas vraiment ce à quoi il a été préparé ces dernières années. Mais finalement, l'autre se tait en posant sur lui un drôle de regard, et marque une pause. Une durant laquelle l'héritier s'interroge à voix haute, cherchant à comprendre ce qu'il veut ou cherche, pas que les explications fournies à l'instant soient très explicites. « T’es bien curieux, dis moi. » Il hausse un sourcil et Channing demeure impassible, la tension de son corps ne se dissipant pas pour autant. Il l'est, de manière tout à fait légitime quand celui qui s'enfonce confortablement dans son canapé a l'air d'avoir tout le temps du monde à lui accorder. Lui est trop curieux, l'autre trop à son aise. « Je ne suis pas le grand patron, non, loin de là. » Il est un peu surpris. Pas qu'il s'attendait à avoir en face de lui, à visage découvert, un très très grand méchant, mais au moins quelqu'un l'étant un peu plus que les individus rencontrés en juin. « Tu peux t’en estimer heureux, d’ailleurs. » Était-il reconnaissant de sa présence ? Pas vraiment. Il pouvait s'en estimer heureux mais ne parvenait pas à l'être, pas quand il ignorait toujours ce que l'autre attendait de lui. Les courses n'étaient pas la partie de sa vie la plus saine, bien à l'inverse, mais il n'était pour autant pas un tueur ni quelqu'un empiétant de manière dangereuse sur le terrain de ces hommes. et si Channing prenait part à ces courses, il n'y gagnait pas non plus des millions, et n'était pas le seul à s'y risquer. « Mais le déplacement de quelqu’un de bien mieux placé que les idiots que tu as pu rencontrer l’autre soir était nécessaire. » Alors il avait à moitié tord. L'intrus n'était pas le grand méchant loup, mais pas non plus un disciple aussi lambda que ceux dont il avait déjà fait la rencontre. Mollement, l'héritier bat des paupières pour acquiescer, ne posant pas de question supplémentaire.
« Que s’est-il passé, la dernière fois que quelqu’un est entré chez toi de la sorte ? » Est-ce une question piège, ou est-ce là où l'inconnu veut en venir ? Il ne répond pas à l'instantané, gardant le silence alors que ses sourcils se froncent légèrement. Est-il censé répondre, ou doit-il s'abstenir ? Son regard plane un long moment sur son interlocuteur qui semble tout à fait sérieux, même si Channing n'en est pas vraiment certain à la façon dont il semble toujours l'être. sérieux. La réponse qu'il va apporter à cette interrogation risque de peser lourd dans la balance, si toutefois c'est ce qu'il attend de lui. une réponse. « Et n’aies pas peur d’entrer dans les détails. » Alors est-ce vraiment la raison pour laquelle il est ici ce soir ? Pour obtenir sa version des faits ? « Et n’essaie pas de me mentir : ça ne fonctionne pas avec moi. » Channing soutient son regard un long moment malgré la sévérité de l'autre. Il pourrait s'y risquer, à mentir, et mettrait sa parole en opposition à celle dont l'homme face à lui doute, puisqu'il est ici ce soir pour lui demander la sienne. Il pourrait. « Ils étaient au moins deux. Tout s'est passé très vite. » commence t'il, n'ayant aucune difficulté à se souvenir de ce fameux soir. Malgré le choc qui lui a été porté à la tête, ses souvenirs sont intacts, et c'est ce qui pose visiblement problème. « J'étais pris en joue par l'un d'eux, l'autre fouillait dans l'appartement. Ils m'ont demandé les codes de mes coffres, j'ai obtempéré. » poursuit-il en se remémorant la scène, celle qui avait défilé sous ses yeux à vitesse grand V. Il n'avait pas joué les héros l'héritier, n'avait pas non plus eu à leur servir à boire. Ils étaient bien plus pressés que lui. « Ils ont principalement pris de l'argent. Quelques montres, du vin. » Ses yeux noisettes ne quittent la silhouette à moitié dissimulée dans l'obscurité, sa voix étrangement claire malgré la tension de son corps. « et une fois les poches pleines, celui qui avait l'arme a retiré sa cagoule. Celui qui l'accompagnait a gardé la sienne en le rejoignant, l'a interrogé sur le pourquoi, ce à quoi l'autre a répondu que je serais incapable de me souvenir de son visage. » Il marque une brève pause, esquisse un maigre sourire pincé. « ...mais il n'a pas frappé assez fort. » conclut-il, ses doigts glissant distraitement sur son verre alors qu'il reporte son regard sur ce dernier. « J'ai déjà fais une déposition. » précise t'il, se reportant ensuite sur lui. Il joue la carte de la transparence, osant espérer que l'autre a conscience que le tuer maintenant ne changerait pas ce qui a été fait. Il était trop tard pour revenir en arrière.
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Rien qu’en lui jetant un regard, un seul, Otto pouvait voir que son interlocuteur n’était en rien a l’aise dans cette conversion, qu’il était sûrement un minimum intimidé - ou mieux même, qu’il avait peur. Ce serait la cerise sur le gâteau, que ce soit cette émotion là qui vienne dominer toutes les autres. Cependant, il n’était pas né de la dernière pluie et ce n’était pas la première fois qu’il se trouvait à avoir ce type de discussion; aussi, il savait parfaitement que les choses ne pouvaient pas être aussi simples, et que l’homme face à lui pouvait très bien simuler l’inconfort qu’il présentait. Là était la raison pour laquelle Otto n’hésitait pas à venir user de regards appuyés, représentés par ses yeux noircis par la semi-obscurité de la pièce, en laissant planer une menace ou deux en guise de sous-entendus.
Channing mit un petit temps, avant de venir prendre de nouveau la parole de son côté. Peut-être était-ce un signe de réflexion et donc d’intelligence de sa part - ce qui rendrait Lazzari plutôt heureux, car cela voudrait également dire qu’il était apte à comprendre la suite de cette conversation, et surtout les enjeux s’en réchappant. « Ils étaient au moins deux. Tout s'est passé très vite. » Here we go. « J'étais pris en joue par l'un d'eux, l'autre fouillait dans l'appartement. Ils m'ont demandé les codes de mes coffres, j'ai obtempéré. » A l’entente de ces mots, Otto vint hocher légèrement de la tête. Il avait donc un très bon instinct de survie, et savait quand jouer les héros ou quand, justement, ne pas le faire. C’était déjà un trait de caractère qu’il avait pu observer, puisque jusque maintenant, Walker n’avait pas essayé de résister ou de faire quelconque geste pouvait venir mettre sa vie en danger. « Ils ont principalement pris de l'argent. Quelques montres, du vin. » De nouveau, le regard quelque peu perdu dans le vague en faisant défiler ses propres souvenirs devant ses yeux, Otto vint hocher la tête. De mémoire, c’était les choses qui avaient été ramenées de cette mission là, et le mensonge n’était donc pas de mise pour le moment. De toutes façons, il avait prévenu le brun que ce n’était pas une bonne idée de glisser sur cette pente là. « Et une fois les poches pleines, celui qui avait l'arme a retiré sa cagoule. »
Ce fut à partir de ce moment là du récit que la moindre trace de relaxation, voire presque d’amusement, disparue sur les traits du visage de l’italien. Ce n’était pas comme s’il n’avait pas été mis au courant de cet écart, mais il aurait préféré ne pas avoir à le comprendre une seconde fois. Parfois, vous pensiez pouvoir faire confiance aux gens. Et parfois, cela venait vous jouer des tours. « Celui qui l'accompagnait a gardé la sienne en le rejoignant, l'a interrogé sur le pourquoi, ce à quoi l'autre a répondu que je serais incapable de me souvenir de son visage. » Comme si cela pouvait être raison suffisante pour agir comme un idiot, de la sorte. Otto présentement ne couvrait pas son visage, mais son attitude allait dans le bon sens - celui à ne pas se faire réparer. L’autre abruti qui était venu en mission ici, avait fait exprès de venir montrer son visage. Aux yeux de l’italien, ce n’était ni acceptable, ni pardonnable. « ...mais il n'a pas frappé assez fort. » Il vint soupirer. « C’est-à-dire ? » Il savait qu’il y avait plus à ce mais. « J'ai déjà fais une déposition. » Le regard du Walker vint se reporter dans celui de l’italien, alors que ce dernier venait serrer les mâchoires, laisser échapper un soupire las. Toutes les choses pouvant se dérouler de manière catastrophique étaient arrivées, alors qu’elles auraient pu être facilement éviter. Cette situation n’était qu’un enchaînement de tout ce que Otto ne supportait que trop peu - les emmerdes.
« J’espère que tu l’écoutes avec attention. » le regard accroché à celui de Channing, plus noir et sévère que jamais. Il était hors de question que la moindre des paroles qui allaient suivre soit mal comprise, ou faussement bien entendue. Il allait devoir un effort pour retenir, mot pour mot si possible, ce que l’italien s’apprêtait à lui dire. « Tu as une semaine pour aller retirer ta plainte. Pas un jour de plus, et n’essaie même pas de négocier. » Le but n’était pas d’effacer Channing de la réalité, ni d’attirer l’attention sur lui. Mais s’il le fallait… il n’y avait que peu de choses qu’Otto n’était pas prêt à faire. « On se reverra dans une semaine, et t’as intérêt à avoir la preuve que tu l’auras fait. » Il vint carrément prendre la bouteille pour boire deux grandes lampées à même le goulot. « Maintenant, je veux savoir pourquoi l’autre imbécile… » Le soupire qui vint illustrer ce dernier mot montrait bien que sa patience commençait à manquer. « … a tenu à ce que tu vois son visage, alors qu’il savait qu’il n’avait pas frappé assez fort. Car ce n’était pas une erreur de sa part, c’était fait exprès. »
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« C’est-à-dire ? » Il y a davantage à cette histoire. Il y a un mais supplémentaire, un dont le poids vaut son pesant d'or dans la balance. Car les choses auraient pu s'arrêter là, les cambrioleurs auraient pu remplir leurs sacs, l'assommer et partir avec leur butin en ayant la quasi certitude de ne jamais être retrouvés. Ils auraient pu se contenter des quelques liasses, du bon vin et des montres et aller festoyer dignement dans un entrepôt qui devait probablement leur servir de quartier général. Ils auraient pu, mais l'un d'eux avait eu un message supplémentaire à faire passer à l'héritier, et maintenant le Walker devait tenir tête au manager de la fine équipe. À cet homme assis dans son canapé qui descend sa bouteille de whisky, à celui dont un souffle las s'échappe d'entre les lèvres à la mention de sa déposition. Car il en avait faite une, le lendemain des faits, davantage pour s'alléger l'esprit qu'en ayant l'espoir de la voir aboutir un jour. Il s'était rendu au poste de police et avait décrit la scène, demeurant prudent quant aux détails du visage de celui dont il avait dressé un bref portrait robot. Channing n'était pas pleinement innocent dans cette affaire, et avait conscience par là d'avoir à se reprocher les courses auxquelles il s'adonnait à la nuit tombée.
Il marque une pause à la suite de ses aveux, un silence terriblement lourd s'abattant dans la pièce. La mâchoire de l'homme se contracte, il en distingue les muscles sous les maigres lumières lunaires, et à ce moment précis Channing est incapable de savoir ce qu'il va faire. Comment il va réagir, s'il a fait le bon choix, s'il va quitter son domicile ou l'assommer à son tour. Il y a un moment de flottement et Channing ose à peine respirer, son visage aussi neutre qu'il peut l'être, attendant une réaction. Une action, un mot, quoique ce soit. « J’espère que tu m’écoutes avec attention. » Oh, qu'il soit tranquille, il a toute son attention. Leurs regards se scellent et le brun sent son dos tout entier se tendre, la réaction s'effectuant en chaine alors que ses mâchoires se serrent à leur tour. Malgré l'aspect neutre qu'il s'efforce de garder, il est loin d'être infaillible dans une telle situation. « Tu as une semaine pour aller retirer ta plainte. Pas un jour de plus, et n’essaie même pas de négocier. » Son regard soutient le sien et le brun déglutit d'une manière à peine perceptible, gardant le silence. Retirer sa plainte. La demande n'est pas si surprenante, pourtant elle l'est à ses yeux quand il était une minute plus tôt incapable de savoir avec certitude s'il n'allait pas s'occuper du problème à sa source. Une semaine pour le faire, le délai est raisonnable et il n'a pas l'intention de demander une rallonge. Sept jours devront être et seront suffisants. « On se reverra dans une semaine, et t’as intérêt à avoir la preuve que tu l’auras fait. » L'autre est excellent en affaires à voir la tête que l'héritier fait, battant des paupières d'un air entendu. « Une semaine. » acquiesce t'il d'un ton surprenamment calme, dénudé de toute émotion. Visiblement, son invité n'a pas besoin d'un carton précisant une heure et un lieu. Channing lui fait confiance quant au fait d'être pile à l'heure dans une semaine à compter d'aujourd'hui, peut-être assis sur ce même sofa lorsqu'il rentrera chez lui. Mais alors qu'il a espoir que la conversation s'arrête là, les longues gorgées qu'il prend à même la bouteille annoncent le contraire. « Maintenant, je veux savoir pourquoi l’autre imbécile… » Des frissons désagréables montent sur ses bras. « … a tenu à ce que tu vois son visage, alors qu’il savait qu’il n’avait pas frappé assez fort. Car ce n’était pas une erreur de sa part, c’était fait exprès. » Bien sûr qu'il sait. Bien sûr qu'il sait que, si ses sous-fifres font des erreurs, ils n'en auraient toutefois pas faite une aussi grosse. Il sait que cela cache quelque chose d'autre, un détail ayant toute son importance, même s'il ne parvient pas à deviner lequel. Mais comment le pourrait-il ? Comment pourrait-il deviner que l'homme qui se tient face à lui, cintré dans son costume, s'adonne à de telles folies à la nuit tombée ? Pire encore, qu'il puisse battre bon nombre de ceux qui lui font face ? Channing s'hydrate chastement les lèvres, inspirant posément avant de prendre la parole. « Je pense avoir… éraflé sa fierté. » souffle t'il en le regardant, toujours calme en apparence quand en réalité, son coeur frappe un peu plus fort dans sa poitrine. Le grand brun marque une nouvelle pause, ses bras venus se croiser sur sa poitrine se dénouant pour s'appuyer de part et d'autre de sa personne sur le meuble auquel il tourne le dos. « Je fais des courses. Des courses sauvages, en ville. » Il a l'impression de faire cette annonce à un flic, ouvertement. et même si c'est tout l'inverse, il a l'impression que c'est pire encore. « et j'ai reconnu son visage. Je l'ai reconnu parce-que c'est ce même visage qui, depuis des mois, essaie de me battre. » À aucun moment Channing ne cherche à mentir ou à déformer la réalité. Il est transparent avec l'autre au travers de ses paroles, l'est certes un peu moins au travers de son attitude, mais ne ment pas. « Il savait que je le reconnaitrais. Pas avec sa voix ni dans sa façon d'agir, mais il savait que je le reconnaitrais dans la seconde s'il venait à me montrer son visage. » La suite, l'inconnu va très bien la comprendre. Les choses font sens, même s'il n'est pas sûr que ce comportement soit pardonné pour autant. Ou peut-être allait-il l'être, et que l'autre allait s'occuper personnellement de lui pour éviter de nouveaux débordements.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
La patience d’Otto était en train de se tarir et cela se voyait autant dans son regard, dans son attitude que dans le ton qu’il prenait désormais pour s’exprimer. Pourtant, il gardait son calme en tout temps face à Channing - ce qui relevait quelque-peu de l’exploit, surtout ces derniers temps. Il tentait surtout de se rappeler qu’il n’était pas venu ici pour lui régler son compte mais simplement pour avoir des explications et pour lui expliquer la façon dont les choses allaient désormais se passer. « Une semaine. » Il ne cherchait pas à venir négocier - là où d’autres s’y étaient déjà risqués, malgré les avertissements de l’italien face à eux -, c’était une bon petit. Cela viendrait éviter une mauvaise tournure des événements - mais Channing semblait avoir compris depuis le début que jouer au plus malin ne lui apporterait rien de bon dans cette situation. Cela lui changeait de quand il avait à faire avec des gamins qui vivaient la plus part du temps dans la rue; il avait un homme d’affaires en face de lui, un homme qui avait l’habitudes des négociations et des situations délicates. C’était plaisant, en réalité; il ne viendrait pas s’attarder sur ce point ni sur le sentiment de satisfaction qui était en train de s’insuffler en lui, parce-que les circonstances ne s’y prêtaient pas, mais c’était tout de même le cas.
Channing avait beau être un gentil petit chien obéissant au doigt et à l’œil d’Otto depuis que ce dernier lui avait ordonné d’agir ainsi, cela ne changeait pas le fait qu’il était en possession d’informations que lui ignorait. Et ça, l’italien, il n’aimait pas - sa fierté, son ego, un peu un mélange de tout venait en prendre un coup et le mettre dans l’embarras: il n’aimait pas et ne savait pas trop gérer les émotions s’y incombant non plus. « Je pense avoir… éraflé sa fierté. » Il aurait pu réagir surpris, il aurait pu réagir choqué. Ce qu’il était pour que était déçu, car il s’attendait à mieux de la part des hommes qu’il employait. Il savait parfaitement que certains avaient de sacrés caractères, assez semblables au sien finalement, mais généralement ils arrivaient assez à filer droit pour ne pas venir entraver le bien commun, autant dit le bien de la mission et des enjeux que cette dernière engageait rien que par le simple fait d’exister. « Je fais des courses. Des courses sauvages, en ville. » Ainsi donc, l’héritier n’était pas blanc comme neige non plus. Si Otto n’était pas déjà assez énervé et que sa sérénités n’était pas compromise désormais, il serait venu ajouter une petite blague ici, serait venu lancer une pique en direction du Walker. Là, il se contenta de venir noter mentalement les informations qu’il lui donnait. « Et j'ai reconnu son visage. Je l'ai reconnu parce-que c'est ce même visage qui, depuis des mois, essaie de me battre. » - « Nous y voilà. » Sifflé entre les dents, sifflé entre deux gorgées de boisson. La cause de tout ce vacarme pour rien était donc là. Il y en avait un qui allait passer plus d’un mauvais quart d’heure, et ce directement une fois que Otto aurait mis un pied en dehors de la maison du brun face à lui. « Il savait que je le reconnaitrais. Pas avec sa voix ni dans sa façon d'agir, mais il savait que je le reconnaitrais dans la seconde s'il venait à me montrer son visage. » Lentement, Otto vint hocher la tête. Il en avait à assez entendu pour ce soir, et s’il ne voulait pas que sa colère se déchaîne au mauvais endroit, au mauvais moment, il avait intérêt à ne pas traîner de trop dans les parages. Le jeune homme avait besoin de se présenter demain matin à son travail sans qu’aucune trace ne lui ait été laissée au visage - il n’était pas question d’attirer l’attention sur lui, sur n’importe qui d’autre de son entourage proche, plus que n’avait déjà été fait.
D’une longue gorgée désormais, il vint terminer le contenu de la bouteille que Channing avait pris grand soin de lui apporter - c’était tout ça qu’il n’aurait pas besoin de dépenser dans la soirée. Et puis, il ne s’était pas moqué de l’Italie avec la qualité du breuvage, ce serait dommage de ne pas en profiter. « Une semaine pour retirer la plainte. Pas un jour de plus. » Attrapant de l’autre main le verre qui avait terminé la discussion sur la table basse, Otto finir enfin par venir se relever. Il vint omettre sa tête qui tournait déjà et ses doigts qui semblaient être envahis de fourmis: il ne savait de quelle substance ou de quelle émotion ces dernières étaient un effet indésirable en cet instant. « Et si tu respectes la part de notre accord, je ferai en sorte qu’on vienne plus t’emmerder. Et je te laisserai tranquille de mon côté aussi. » Le sourire qui vint orner les lèvres de Otto en cet instant n’avait rien de rassurant - de ceux qu’il réservait aux personnes à qui il s’apprêtait à faire du mal; Channing devrait s’estimer heureux de ressortir de cette entrevue sans la moindre éraflure. « Je pars avec le verre et la bouteille: elle est vide et lui contient mon ADN. Simple précaution, tu comprendras. » S’il avait réussi à venir garder son identité un mystère pendant cette entrevue, il n’allait pas se faire avoir comme un bleu en laissant traîner un verre contenant ses empreintes et des échantillons de sa salive. Il tenait à la vie, tout de même, et ne comptait pas terminer ses vieux jours derrière les barreaux. « Pas la peine de l’accompagner, je connais le chemin. » Il vint enfiler la paire de gants en tissu qu’il gardait dans sa poche, avant de commencer à marcher en direction de la porte arrière de la maison de Channing. Il était désormais dos à son hôte, et si ce dernier ne pouvait voir le sourire décorant les traits de l’italien, il pourrait le deviner, l’entendre, à travers ses paroles. « Ne me déçois pas, Channing. Je sais où tu habites, rappelle toi. » Et la seconde suivante, le bruit d’une ombre s’éclipsant à travers la pénombre de la maison.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Nous y voilà. » À la raison de tout ce vacarme, de sa présence ici, de celle de plusieurs voyous dans son appartement du centre ville quelques mois plus tôt. Le coeur du problème réside dans cet égo froissé par l'héritier, celui d'un pilote un peu moins doué que lui, celui qui refuse de prendre une défaite pour une réponse. Celui qui, plutôt que de persévérer pour venir à bout de Ace et de sa sportive, a préféré essayer de le dissuader de réitérer ses victoires. A préféré essayer de le mettre hors concours en le menaçant dans son intimité, en le battant dans un autre domaine qui celui-ci ne sera jamais le sien. Alors oui, les y voilà, au moment que l'homme qui siffle sa bouteille de whisky attend avec un agacement à peine dissimulé. Les faits sont décrits aussi clairement et brièvement que possible, comme si l'héritier cherchait à composer avec la patience limité de son invité. Il n'a pas besoin de voir clairement son visage pour comprendre à la façon dont il écoute ses paroles, celle dont ses doigts se reposent sur le verre et l'autre dont sa voix tance l'atmosphère, que son calme arrive à expiration. Ce dont il est sûr en revanche est qu'il ne tient pas à être à proximité lorsque la bombe à retardement qu'il semble être explosera.
Alors Channing ne parle pas inutilement, va droit au but, et dépeint les choses comme elles sont. Il met en lumière les tâches grossières qui ternissent son tableau de fils prodige, la fierté mal placée de l'autre et laisse à l'inconnu le jugement de la situation résultante. La tension qui flotte dans l'air est palpable, et une seconde durant il craint que ce silence soit brusquement brisé. Qu'une arme se pointe sur lui, qu'un poing s'écrase dans sa mâchoire, que la bouteille presque vide se brise sur le sol. Il guette une réaction, s'y prépare, mais pourtant rien ne vient - encore une fois - et c'est peut-être encore pire. C'est pire car il ne peut pas relâcher la tension de ses épaules, pas tant que le dénouement de cette conversation ne le lui permettra. L'intrus n'est pas calme, il ne peut pas l'être même s'il acquiesce en le laissant poursuivre, avant de se lever presque au ralenti une fois la bouteille vidée d'une dernière lampée. Il se tient debout, droit et stable, et le brun en est presque admiratif après la quantité d'alcool consommée. Il ignore si lui serait capable de se tenir aussi droit s'il venait à être à sa place. « Une semaine pour retirer la plainte. Pas un jour de plus. » Il est celui qui vient à hocher la tête, confirmant à nouveau les dires de l'homme. La plainte sera retirée dans les temps, c'est une certitude. Si annuler cette dernière lui assurait, d'une certaine manière, tranquillité alors Channing marchait. Jouer avec le feu, il ne le ferait pas sur ce plan. Pas contre lui, pas contre un adversaire face auquel il a conscience de perdre. Il s'empare du verre sur la table basse et se reporte sur lui, lui arrachant un frisson qui le fait se tendre un peu davantage. « Et si tu respectes la part de notre accord, je ferai en sorte qu’on vienne plus t’emmerder. Et je te laisserai tranquille de mon côté aussi. » et quelle étrange promesse que son sourire carnassier vient contredire mot pour mot. S'il n'avait pas enfilé son masque, celui d'homme d'affaires imperturbable, Channing aurait probablement perdu les quelques couleurs qui lui restait. Mais un deal est un deal, n'est-ce pas ? Il s'abstient de répondre, même si sa tête effectue un nouveau hochement à peine perceptible. « Je pars avec le verre et la bouteille: elle est vide et lui contient mon ADN. Simple précaution, tu comprendras. » Evidemment. Oh, s'il n'avait pas peur de sceller son destin en se risquant à un mot de plus, il se serait probablement laissé aller à une plaisanterie. Mais l'étranger ne semblait pas demandeur. « Pas la peine de m’accompagner, je connais le chemin. » Il ne bouge pas, le suivant du regard alors que sa silhouette vient à se découper sur la lumière pâle de la Lune, lui tournant le dos. « Ne me déçois pas, Channing. Je sais où tu habites, rappelle toi. » Il devine son sourire à l'intonation de sa voix et l'héritier serre un peu davantage la mâchoire. Bien sûr qu'il le menace une dernière fois pour la forme, pourquoi s'en priverait-il ?
La minute suivante, l'homme disparaît aussi simplement et silencieusement qu'il est arrivé. Channing le suit du regard jusqu'à ne plus le distinguer, et relâche enfin son corps lorsque le silence l'enveloppe à nouveau. Il n'a, étrangement, même plus envie de se servir le verre d'eau dont il était initialement venu se munir, et après avoir refermé machinalement les portes de son domicile et réactivé, bêtement, son système d'alarme, l'héritier décide d'aller se glisser sous ses draps. Pas pour dormir non, car Morphée a définitivement suivi les traces de l'intrus, mais bien pour creuser les cernes sous ses yeux et attendre que le soleil se lève. Que le soleil se lève et qu'il aille retirer sa plainte, docilement, pour limiter les dégâts.
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