Au volant de sa Chevrolet, Ashley grinçait des dents. Elle ne supportait plus ses sourires factices ; ses remarques désobligeantes à peine voilées ; la façon dont il s'imposait physiquement en sa présence. Elle l'avait compris, Fredrick Ehler ne supportait pas qu'elle soit sa supérieure, pas plus qu'il n'admettait son importance au sein de Boeing. La sécurité était après tout un monde peuplé essentiellement d'hommes. Mais lui s'occupait de la sécurité incendie, tandis qu'elle était responsable... hé bien, de tout le reste. Celle des personnalités de la société, tant sur le territoire qu'à l'extérieur lors de déplacements, mais aussi du réseau Intranet en relation avec une agence de cybersécurité, jusqu'aux opérations de programmes classifiés dont elle n'était pas libre de parler sans risquer la prison. Chose que M. Ehler ne souhaitait ou voulait pas comprendre, persuadé sans doute que ces responsabilités lui revenaient à lui, et non à une femme.
Ce n'était pas la première fois que la rousse était victime d'un machisme plus ou moins assumé au travail. 21ème siècle ou pas, les mentalités changeaient lentement et il y avait encore beaucoup de travail à faire pour que ce genre de choses ne cessent de se produire, si c'était même possible. Elle ne s'en souciait d'ordinaire pas, capable de relativiser et préférant se focaliser sur des problèmes plus importants. Mais lui parvenait à lui courir sur les nerfs dans sa persistance et la façon mesquine qu'il avait de s'y prendre ; jusqu'à ce qu'elle ait assez et décide, un jour, de le confronter. Pour l'heure, elle venait de terminer sa journée de travail et rentrait chez elle.
C'est immobilisée à un feu rouge qu'à son plus grand désarroi, un autre type d'individu des plus horripilant fit son apparition. Ne prêtant attention à rien sur le moment, elle entendit le grondement de son moteur sur sa droite. C'était ça. Un chauffard parmi tant d'autres, qui en apercevant une muscle car, ne pouvait s'empêcher d'attirer l'attention sur lui, cherchant sans doute un défi à sa hauteur. Qu'est-ce qui leur passait par la tête, exactement, pour qu'ils se sentent le besoin d'exprimer leur virilité une fois aux commandes d'une belle voiture ? C'était là un des mystères de l'univers.
Irritée, Ashley ne réfléchit même pas. Alors qu'elle passait outres d'habitude, lui allait subir pour tous ceux qu'elle avait ignorés jusqu'à présent ; pour toutes les opportunités qu'elle avait laissé filer de piétiner leur fierté, et enfin, pour cet imbécile de Fredrick. Embrayage enfoncé, elle poussa brusquement le levier de vitesse au moment où le feu passa au vert, et écrasa la pédale d'accélérateur en même temps qu'elle levait son pied gauche jusqu'au point de patinage. Le V8 poussa un rugissement de tous les diables, comme s'il cherchait à sauter hors du capot, et les pneus patinèrent sur l'asphalte avant qu'elle ne parte comme une fusée, attirant tous les regards des piétons alentour. 10, 20, 30, elle avait atteint les 40 mph en 3 secondes à peine, abandonnant dans son sillage toutes les voitures et leurs usages médusés, dont celui qui l'avait provoquée.
Il fallait reconnaître l'aspect grisant de la chose, le plaisir d'enfin clouer le bec de l'un de ces mâles. Mais accélérer d'avantage en pleine ville relevait de l'inconscience autant que de l'irresponsabilité, et même si la police n'était à priori pas présente, il y avait toujours des témoins, ainsi que des caméras un peu partout. Aussi l'ex-espionne leva-t-elle très vite le pied, retrouvant une conduite normale alors que déjà, le prochain feu rouge approchait. Son regard guettant le rétroviseur intérieur, elle s'amusa de le voir arriver, puis s'arrêter à sa hauteur. Rien que pour enfoncer le clou, Ashley abaissa la vitre de sa voiture côté passager, et lui lança un regard à travers sa paire de Rayban.
- Vous voulez essayer à nouveau ?
Dernière édition par Ashley Spencer le Ven 12 Nov 2021 - 17:41, édité 1 fois
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Un peu de légèreté. La brise fraîche de fin de journée s'engouffrant par la fenêtre de sa sportive, fouettant son visage et malmenant ses mèches sombres, l'héritier s'autorise pour la première fois depuis des mois à laisser un peu de leste. Il en a besoin pour tenir le coup, il en a besoin pour ne pas perdre pied. Lexie a été envoyée en désintox par leur mère, Caelan incarcéré après s'être rendu à la police, et pas plus tard que la semaine dernière il trouvait pour la deuxième fois en moins de cinq mois un inconnu dans son salon en rentrant chez lui. C'est en se regardant dans le miroir de l'ascenseur en quittant le travail qu'il s'est trouvé anormalement pâle, et il a pris la décision de mettre ses responsabilités de côté l'espace de quelques heures. Le temps d'aller se poser dans un bar, de commander plusieurs verres et de laisser son organisme fatigué faire le reste. et sans surprise, l'effet a été escompté. Il n'a pas bu autant depuis un moment, et n'importe lequel de ses proches le giflerait de prendre le volant avec autant d'alcool dans le sang. Mais aucun de ses proches n'est dans les environs ce soir, et le peu de raison qui lui reste le guide sagement jusqu'à son domicile. Aucune raison de s'inquiéter, donc. Il va sûrement arriver à Bayside d'ici une vingtaine de minutes, le temps de faire un dernier tour dans Spring Hill avant de se résoudre à rentrer. Il s'est déjà arrêté en chemin acheter des sushis, et le sac trône fièrement sur son siège passager alors qu'il s'arrête à un énième feu tricolore. Il soupire d'aise en s'étirant mollement sur son siège, regardant autour de lui jusqu'à ce que ses yeux noisettes s'arrêtent sur une Chevrolet Camaro dont le moteur ronronne à côté du sien. La brutalité de la voiture des années soixante-dix contraste avec la gueule féline de sa Lamborghini, et un sourire malicieux vient ourler ses lèvres.
D'une manière joueuse, son pied vient gratter la pédale d'accélération alors que son regard guette la réaction de celle qu'il découvre être une femme au volant. Une rousse, les yeux dissimulés derrière une paire de solaires, qui ne daigne même pas le regarder. Ni le regarder, encore moins faire émettre le moindre son à son moteur et l'héritier mentirait en ne prétendant ne pas être déçu. Channing n'est pas de ceux souhaitant flatter leur égo en se livrant à une course sans merci à un feu, ou même sous prétexte que la personne aux commandes est une femme. Il a tout le loisir de jouer dangereusement à ce petit jeu face à des adversaires ayant conscience des risques, ceux qu'il affronte à la nuit tombée, et ne mettrait pour rien au monde en péril la vie de citoyens exemplaires qui rentrent chez eux après le travail. C'est donc un peu sur sa faim mais sans insister qu'il se détourne face au manque de réaction de l'inconnue, se penchant sur le sac de sushis à sa droite pour y plonger sa main. Un maki entre les doigts, il a tout juste le temps de le porter à ses lèvres que la Chevrolet fait rugir les chevaux et démarre au quart de tours au feu devenu vert. Le grand brun assiste à la scène sans bouger, tellement surpris qu'il remet en mouvement sa sportive au ralentit. Finalement, peut-être que l'inconnue n'était pas restée si insensible.
Ils se retrouvent un peu plus loin à un nouveau feu, et à nouveau la supercar s'arrête à côté de l'autre déjà immobilisée. Inévitablement, il tourne à nouveau la tête vers la conductrice qui cette fois-ci prend la peine de descendre sa fenêtre, ce que fait l'héritier à son tour. « Vous voulez essayer à nouveau ? » Il hausse un peu les sourcils, avant de partir d'un rire et de mettre ses mains gentiment en évidence sur son volant. « Vous remettez votre victoire en jeu ? Je ne prendrais pas ce risque si j'étais vous. » L'alcool dans son organisme le pousse à avoir son air malicieux habituel, celui qui s'il n'avait pas un peu chaud n'aurait pas refait surface en vue des évènements récents. « Vous ne voulez pas fêter cela dignement autour d'un verre plutôt ? Je vous invite. » propose t'il à la volée, même si le seul verre qu'il mérite encore de boire devrait contenir uniquement de l'eau.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Elle ne s'attendait à rien, et c'est justement parce qu'elle ne s'attendait à rien qu'Ashley fut surprise de ce qu'elle découvrit en tournant la tête. Que ce soit leur esthétisme reconnaissable entre tous, le statut social souvent particulier de leurs propriétaires, ou leur rareté dans la vie de tous les jours, il y avait une aura particulière attachée à certains véhicules ; quelque chose de " spécial " qui les détachaient du reste des voitures en circulation, auquel les Lamborghini appartenaient sans conteste. Oui, Ashley serait bien en peine de nommer le modèle exact, mais elle reconnaissait sans aucun mal la marque italienne au taureau de combat. Elle-même amatrice de vitesse une fois la nuit tombée et les routes dégagées, ce serait un mensonge de prétendre qu'elle ne s'était jamais imaginée au volant d'un de ces missiles, tout en s'interrogeant sur sa capacité à en garder le contrôle. Son regard arpentant les lignes de la Supercar, elle l'avait levé quelques instants après vers l'homme aux commandes. Brun, l'estimant plus jeune qu'elle de quelques années, il reçut sa petite pique avec une certaine dose d'humour, un point positif.
« Vous remettez votre victoire en jeu ? Je ne prendrais pas ce risque si j'étais vous. ». Il avait probablement raison. Même avec un V8 sous le capot et une transmission arrière, elle doutait que sa Chevrolet puisse rivaliser avec un tel condensé de technologie et d'aérodynamisme. C'est uniquement l'effet de surprise qui lui avait permis de le coiffer au poteau quelque instants plus tôt, et rien d'autre. « Vous ne voulez pas fêter cela dignement autour d'un verre plutôt ? Je vous invite. » Ca, la rousse ne l'avait pas vu venir. C'était même tellement inattendu qu'elle partit à son tour d'un éclat de rire spontané. « Waow ». Face à l'audace de la proposition, c'est tout ce quelle trouva à répondre. Secouant doucement la tête, ses yeux vinrent quérir l'heure à sa montre, puis se portèrent sur l'artère qui s'étendait devant eux tandis qu'elle réfléchissait. Elle avait déjà prévu de se servir une coupe en rentrant, alors pourquoi ne pas se faire accompagner, après tout ?
Tandis que le feu passait au vert, elle revint au propriétaire de la Supersport, ignorant le premier coup de klaxon qui ne tarda pas à retentir de la voiture la précédent. « Le Sixes and Sevens, dit-elle finalement, effleurant sa pédale d'accélérateur. C'est à deux rues d'ici. » Alors qu'on s'impatientait de plus en plus derrière eux, elle leva le pied de l'embrayage sans attendre de réponse, démarrant de manière plus souple cette fois-ci. Tant pis s'il avait un autre établissement en tête. A cette heure, il aurait été trop facile de se perdre dans les embouteillages en bifurquant, et c'est la dernière chose dont l'ex-espionne avait envie. Le pub dont il était question, situé au sein de Fortitude Valley, n'était ni trop cheap ni trop huppé. Avec une terrasse sous pergola offrant un aspect casual en extérieur, et des lounges plus cosy une fois à l'intérieur, c'était l'endroit idéal pour tout type de rencontre. Quant à la liste des boissons disponibles, elles n'avaient à rougir ni de leur variété, ni de leur qualité ; seulement de leur prix parfois un peu élevé.
Rendue sur place et garée sur le parking, Ashley s'appuya contre le capot de sa Camaro puis s'alluma une cigarette aux herbes, le temps que son hôte n'arrive. Elle ne fit pas mine de s'approcher quand il s'extirpa de son bolide, mais attendit au contraire qu'il ne la rejoigne, l'observant à travers ses verres fumés. « Jolie voiture, commenta-t-elle une fois qu'il fut à portée de voix, désignant la Lamborghini d'un geste du menton. Elle est à vous ? » La question pouvait paraître bête, mais il aurait très bien pu la louer, ou se l'être faite prêter par un très bon ami, si c'était quelque chose d'envisageable avec un bien d'une telle valeur. Toutefois, elle soupçonnait que ce ne fut le cas ni de l'une ni de l'autre de ces deux éventualités. En somme, c'était surtout une façon d'engager la conversation, et la réponse lui permettrait de cerner un peu mieux l'individu.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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« Waow » La réponse de la rousse lui arrache un sourire. La situation ne se prête pas vraiment à une telle proposition, et Channing peut comprendre que l'inconnue ne se soit pas attendue à ce qu'il prenne la parole pour dire cela. Elle vient de le coiffer au poteau, le clouant sur place avec sa Chevrolet qui, si elle a de la puissance, n'est pas censée en avoir assez pour battre sa supercar. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire le brun ne s'est pas renfrogné, sa fierté n'a pas été abîmée, et plutôt que de démarrer en trombe au prochain feu il prend le temps d'échanger quelques mots en saluant la performance de la demoiselle et de son bolide. Il salue son audace et la réussite qu'elle lui a offerte. Le feu tricolore repasse au vert quelques minutes plus tard seulement, alors que la conductrice n'a toujours ni accepter ni décliner son offre, et les deux véhicules en première ligne ne bougent pas malgré les protestations qui s'élèvent progressivement derrière eux. « Le Sixes and Seven. C'est à deux rues d'ici. » Nouveau sourire, et il acquiesce avant de remonter sa fenêtre et de démarrer à sa suite. Elle aurait tout à fait pu refuser, secouer la tête ou l'ignorer sans même se fatiguer à lui répondre. Il ne lui en aurait pas tenu rigueur, et c'est sûrement ce qui l'avait encouragé - outre l'alcool à lui proposer un verre. Le Walker avait assez confiance en lui pour ne pas risquer de ternir son moral en essuyant un refus. Ils auraient chacun repris le cours de leur soirée, et Brisbane comptait assez d'habitants pour qu'ils ne soient pas amenés à se recroiser de si tôt ou même tout court. Mais la rouquine accepte, et c'est d'une manière bien plus sage et douce qu'ils se remettent en mouvement pour gagner Fortitude Valley. En veillant à ne pas la perdre de vue, Channing la suit, restant la plupart du temps derrière elle jusqu'à atteindre le bar choisit.
Il se gare une fois à proximité, trouvant une place bien en vue pour pouvoir garder un oeil sur sa sportive, avant de quitter l'habitacle. Il récupère son manteau sur la banquette arrière, échangeant sa veste de costume contre ce dernier, et après avoir ingéré quelques sushis sur la route le voilà qu'il reprend du poil de la bête. L'air frais éclaircit ses pensées alors qu'il rejoint posément l'inconnue d'ores et déjà appuyée sur le capot de sa voiture, cigarette entre les lèvres. « Jolie voiture. Elle est à vous ? » Il suit son regard sur sa voiture, ne serait-ce pour vérifier qu'il peut la surveiller d'ici, avant de se reporter sur la rousse. « Elle est à moi oui, merci. » confirme t'il en s'arrêtant à ses côtés, regardant à son tour celle qui sert d'assise à sa propriétaire. « C'est une Camaro ? » questionne t'il avec une certaine assurance, même s'il serait bien incapable de préciser une quelconque motorisation. Le ronronnement qu'il a pu entendre plus tôt laisse deviner un bon nombre de chevaux dans l'écurie, mais il n'est pas spécialiste. Il aurait peut-être pu se risquer à donner une tranche concernant son année de mise en circulation, mais il ne le fera pas pour autant. « C'est une belle bête. Pas mon style, mais je reconnais qu'elle a de la gueule. » Car s'il n'en voudrait pas dans son garage, il sait toutefois reconnaître une belle voiture quand il en voit une. et surtout voir le soin qui est apporté à un modèle comme celui-ci. Quittant le véhicule des yeux pour se reporter sur la femme toujours cachée derrière ses verres teintés, il tend la main. « Je m'appelle Channing. » précise t'il avant qu'ils n'oublient de passer par cette étape et rendent la situation embarrassante par la suite en voulant y revenir. Le duo rejoint par la suite le Sixes and Seven en face de la rue et s'installe à une table. « C'était culoté de me poser au feu. » commence t'il avec une certaine malice dans la voix, le goût d'une défaite déjà digérée sur le bout de la langue. « Culoté, mais drôlement bien fait. »
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Elle n'avait pas la clope sociale. Pour ses anciens collègues, une cigarette entre les doigts d'Ashley signifiait souvent qu'il était préférable de ne pas la déranger, ou pour nuancer les choses, qu'il était probablement inutile d'essayer. Non pas qu'elle risquait de se montrer désagréable, mais plutôt qu'elle ne répondrait pas à leurs sollicitations. La rousse préférait d'ailleurs s'isoler quand cela était possible, leur évitant cette peine. Fumer était pour elle un moment propice à la réflexion. L'espionne se déconnectait. Son regard se perdait dans le vide. Elle se coupait des stimulis extérieurs, tant et si bien qu'elle donnait parfois l'impression de ne plus être présente ; comme si elle était plongée dans une profonde méditation. A certains égards, c'était le cas. Seule avec ses pensées, elle cherchait des solutions aux problèmes qui lui étaient présentés. Une expression d'intense réflexion se peignait alors sur ses traits, et bien souvent, herbes et papier se consumaient d'eux-mêmes, jusqu'à ce que l'inévitable chute de cendres brûlantes ne la rappelle au monde réel. Chacun d'entre eux avait une part d'introversion, et elle la cultivait. Les autres moments où elle sortait son paquet de sa poche, c'était au sein des command centers, lorsqu'une opération était en cours. Particulièrement celle dont elle était responsable. Lors, elle enchaînait ses cigarettes à une vitesse affolante, les écrasant dans un cendrier entre deux directives, ses yeux rivés sur les écrans qui transmettaient les images des drones de l'US Air Force, ou celles des caméras emportées des soldats. Qui se souciait des lois anti-tabac quand vous luttiez contre le terrorisme international ?
De retour à la vie civile, elle était désormais obligée de se soumettre aux lois en vigueur. Ce qui n'était pas plus mal, selon elle. Il n'y avait aucune hypocrisie en ce qui la concernait à l'égard de la toxicité de la fumée, fusse-t-elle issue de nicotine et de tabac, ou des herbes qu'elle leur substituait, et de la façon dont celle-ci impactait les personnes proches. Elle s'estimait seulement heureuse de ne jamais avoir développé d'addiction, tout en s'amusant de la vitesse à laquelle la législation avait évolué. Il y a à peine 20 ans, on fumait encore dans les avions, et aujourd'hui, on devait se contenter d'espaces dédiés dès qu'on sortait de chez soi ; de parcs ou même de parkings, comme c'était le cas présentement. « Elle est à moi oui, merci. » C'était à se demander si elle attirait les millionnaires. Il y avait d'abord eu Saül Williams, dans des circonstances un peu différentes, mais dont le numéro était désormais enregistré dans son téléphone, et maintenant cet homme. Ashley ne se faisait pas trop d'idées sur les finances du propriétaire d'une Lamborghini, n'osant imaginer le prix de l'assurance ou celui d'une paire de pneus neufs. « C'est une Camaro ? » Il avait l'oeil, à moins qu'il n'ait juste vu la marque à l'arrière de sa voiture quand il l'avait rejointe au feu rouge. Ce qui ne changeait pas grand chose. « Modèle RS/SS de 1967. », lui confirma-t-elle après avoir tiré une latte, tournant la tête pour éviter de lui souffler au visage. « C'est une belle bête. Pas mon style, mais je reconnais qu'elle a de la gueule. » Cela la fit sourire. A commencer par leur âge, leurs deux voitures n'avaient certes pas grand chose en commun, si ce n'était la puissance du moteur, et encore. Le sien éclipsait probablement celui de son américaine sous bien des aspects.
« Je m'appelle Channing. », se présentait-il alors, tendant une main qu'elle ne tarda pas à saisir. « Ashley. » Sa poigne était toujours la même, à la fois ferme et souple, habituée à celle souvent impitoyable des requins de la politique et des militaires. « Enchantée ». Sa cigarette presque terminée, elle était prête à se rendre au Sixes and Sevens. L'air printannier était propice pour une place en terrasse, mais encore trop frais pour qu'elle ne retire sa veste de costume, passée sur un pull léger. « C'était culoté de me poser au feu, lui dit-il une fois tous deux assis. Culoté, mais drôlement bien fait. » Ce n'est pas souvent qu'on complimentait sa conduite, et c'était d'autant plus bienvenue qu'il acceptait dignement sa défaite. Pouvoir taire son égo était une qualité trop rare chez la gente masculine à son goût. « J'ai eu un bon professeur, reconnut-elle, et quelques décennies d'expérience sur ce modèle. » Asley avait 15 ans quand elle s'était assise seule devant un volant pour la première fois. Son père s'était montré raisonnable, et ils avaient utilisé la Honda de sa mère plutôt que sa Chevrolet, un peu trop nerveuse pour une débutante. « Mais entre nous, vous avez surtout choisi votre journée. » N'importe quel autre jour, et elle l'aurait probablement ignoré, comme tant d'autres avant lui. Ils furent abordés à cet instant par un serveur, auquel la rousse commanda un Daiquiri aux fraises avant de revenir à son interlocuteur. « Qu'est-ce que vous faites, dans la vie ? l'interrogea-t-elle alors. Qu'est-ce que vous faites qui légitime la conduite d'une Supercar, c'était la question sous-jacente. A part piloter une fusée, j'entends. »
Channing Walker
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Ce n'est pas comme ça qu'il pensait finir sa journée. Pour une ayant commencé de la plus ordinaire des façons, une durant laquelle il avait plongé la tête dans la paperasse, son issue le surprenait. Il aimait provoquer des chamboulements dans sa routine l'héritier, pour autant il n'aurait pas misé gros sur sa capacité à égayer cette soirée. Toutes ses journées n'étaient pas aussi longues, fort heureusement pour sa santé mentale d'ailleurs, mais certaines comme celles-ci demeuraient toutefois inévitables. Il devait passer par là pour bénéficier de jours meilleurs, de moments sur le terrain et de voyages à l'autre bout du globe. Les choses étaient faites ainsi.
Le comportement de l'inconnue au volant de sa voiture le fait sourire, et ils ne tardent pas à se retrouver au feu suivant. et si aux précédentes lumières tricolores ce sont leurs moteurs qui se sont exprimés, il s'agit cette fois-ci de leurs pilotes qui prennent la parole. La femme a cet air serein sur les traits, presque supérieur sans doute à cause de ses verres teintés, et Channing est heureux de tomber sur une personne ayant de la répartie et du caractère. Car cela, elle ne semble pas en manquer à en juger par ce qu'il voit. Sans doute ne lui aurait-il pas accordé davantage d'attention qu'elle ne lui en avait offert dans un premier temps si l'alcool ne coulait pas dans ses veines, mais il n'était pas déçu de l'avoir fait. Ils échangent, se mettent d'accord - ou plutôt il acquiesce quand elle lui propose le Sixes and Seven et ils rejoignent le bar en se suivant plus ou moins sagement. Une fois leurs véhicules garés, Channing quitte l'habitacle de sa sportive et rejoint celle qui s'est d'ores et déjà appuyée au capot de la sienne. Il se rend compte en regardant d'un peu plus près la pilote qu'elle est sûrement un peu plus âgée que lui, sûrement de quelques années, et le constat le faire sourire un peu davantage. Il aurait pu s'en douter au modèle de sa voiture, au soin avec lequel cette dernière était entretenue, qu'elle n'était pas la propriété d'une demoiselle de vingt ans qui n'aurait sûrement pas considéré à sa juste valeur la beauté de son bien. La rousse avait les traits de celle à qui on confie de grandes responsabilités, et finalement le tableau qui se dépeignait sous ses yeux ne le surprenait pas vraiment. « Modèle RS/SS de 1967. » Il hoche la tête en regardant à nouveau la Chevrolet. Elle la lui présente avec une certaine fierté et cela le fait sourire doucement.
« Ashley, enchantée. » Elle lui rend sa poignée de main, termine sa cigarette et ils prennent la direction de la terasse à proximité où ils s'installent. Channing a de la chance qu'elle n'ait pas cité le nom d'un bar où il avait déjà consommé plus tôt dans la soirée, son retour aurait sans doute surpris quelques serveurs. Ils prennent leurs aises et l'héritier félicite le départ en trombe de la Chevrolet un peu plus tôt dans la soirée, acceptant humblement sa défaite. Elle l'avait pris de court, si bien qu'il l'avait suivi des yeux de longues secondes avant de se résoudre à enclencher la première. « J'ai eu un bon professeur, et quelques décennies d'expérience sur ce modèle. » Il sourit à la remarque, et imagine sans grand mal une version plus jeune de la rousse au volant du bolide. Quelques décennies. À quel âge avait-elle fait ses premiers mètres au volant de cette Camaro ? « Elle était à un proche, ou quelqu'un de votre famille ? Sauf si vous avez fréquenté des écoles de conduite dont j'ignore l'existence. » demande t'il avec bienveillance, intéressé mais ne voulant pas paraître trop curieux. Il serait ravi d'en apprendre davantage sur l'histoire de cette voiture dont on croise très peu de modèles, encore moins en aussi bon état, mais ne voulait pas paraître intrusif ou aborder un sujet sensible. « Mais entre nous, vous avez surtout choisi votre journée. » « Oh, vraiment ? » Son sourire s'amuse à sa remarque. Oh, était-il à ce point chanceux qu'elle ne l'ait pas snobé ? Un serveur s'approche sans laisser au brun le temps de poursuivre, et il commande quant à lui un negroni. Juste un dernier verre. « Qu'est-ce que vous faites, dans la vie ? A part piloter une fusée, j'entends. » Il se reporte sur la femme qui lui fait face une fois le serveur reparti, esquissant un sourire. Peut-être aurait-il dû faire de ses folies illégales un métier, qui sait. On l'aurait surnommé Schumacher plutôt que Toretto. « Je travaille dans l'immobilier, au Walker Group. » Il faisait en réalité plus qu'y travailler, puisqu'il était littéralement celui qui dirigeait l'entreprise de renommée mondiale. Mais il ne voyait pas nécessaire d'y préciser, surtout quand sa voiture en disait déjà bien assez long sur son rang social. Peut-être le nom serait-il familier à la dénommée Ashley ? « et vous ? Je dois avouer que j'ai du mal à vous visualiser dans un bureau. » confie t'il. Elle a l'air et la prestance d'une femme de terrain à ses yeux, mais il ignore dans quel domaine. « Pas que le fait d'être dans un bureau soit une mauvaise chose, j'y passe moi même beaucoup de temps en réalité. » précise t'il, ne cherchant pas à la froisser le cas échéant.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« Elle était à un proche, ou quelqu'un de votre famille ? De la façon dont ils s'étaient rencontrés, il était inévitable que la conversation ne tourne pendant un petit moment autour de leurs voitures respectives, ou en tout cas de la sienne, et cela ne dérangeait pas Ashley. Au contraire. Après tout, sa Chevrolet ne représentait pas qu'un vieux modèle convoité par les collectionneurs, ou un membre de l'illustre famille de " pony car " qui avait vu le jour en 1964, mais bien une partie de sa vie qui lui était chère, et qu'aucun drame n'avait su ternir jusqu'à présent. Sauf si vous avez fréquenté des écoles de conduite dont j'ignore l'existence. La remarque prêtait à rire. Ashley ignorait comment l'obtention se déroulait en Australie ou quelles étaient les modalités, mais elle avait passé son code de la route puis obtenu son permis de conduire le même jour, à l'âge de 16 ans, le tout sans jamais mettre un pied dans une école. Elle se rappelait d'ailleurs que son examinateur, au look de routier, avait une salamandre tatouée à la base du cou.
« Mon père disposait du même modèle, confessa-t-elle, mais ce n'est pas la sienne. Il l'a vendue pour une Ford en 89, puis pour une Cadillac en 2004. Peut-être ne se doutait-il pas de l'importance sentimentale que leurs virées en Camaro avaient aux yeux de sa fille, mais elle n'avait pas oublié son expression le jour où elle était arrivée à la maison au volant de celle-ci, projetant l'aviateur vingt ans en arrière. L'homme auquel je l'ai achetée avait presque terminé de la retaper, mais la récession de 2008 l'a obligé à revoir ses priorités. Ca été un vrai crève-cœur pour lui. La crise des subprimes et la crise bancaire et financière qui avait suivie avait été mondiale, mais les américains en particulier avaient été les plus durement touchés. Au moins avait-il pu se consoler avec les 40000$ que la rousse lui avait payés, et avec l'assurance qu'elle mènerait son projet personnel jusqu'à son terme. J'ai moi-même appris à conduire sur une Honda. Celle de ma mère. » Beaucoup moins glamour, mais aussi beaucoup plus prudent. Quand on avait quelques centaines de chevaux sous le capot, l'accident arrivait vite si on ne maîtrisait pas les pédales ou le volant d'une voiture dépourvue de la direction assistée.
Alors qu'il complimentait son démarrage, Ashley lui précisa qu'il avait bien choisir sa journée pour la " provoquer " au volant. « Oh, vraiment ? Cette réaction lui fit comprendre qu'elle avait pu paraître orgueilleuse, bien malgré elle. Pardon, dit-elle en levant brièvement ses doigts de la table, comme un geste d'excuse. J'avais un problème lié au travail en tête... qui ne vaut pas la peine d'être partagé, je vous assure. Son " collègue " l'agaçait déjà suffisamment pour qu'elle ne lui accorde d'avantage d'importance une fois en-dehors du bureau. Et lui, en l'occurrence, méritait qu'elle le regarde de haut par son attitude mesquine. Mais j'avais besoin disons... d'évacuer, et vous m'en avez offert l'opportunité avec cette petite victoire. Parfois, il suffisait de peu de choses, comme faire patiner ses pneus. Rouler à 150 mph comme elle en avait l'habitude sur les routes côtières n'était pas quelque chose d'envisageable en pleine journée, à fortiori en ville. Tandis que le serveur ne récupérait leurs commandes et ne partait s'en occuper, Ashley avait amené la conversation vers leur travail.
« Je travaille dans l'immobilier, au Walker Group, lui expliqua Channing. Le nom évoquait indubitablement quelque chose à la rousse, et la lumière se fit dans son esprit après un instant passé à fouiller sa mémoire. La grande tour au sein du quartier des affaires, n'est-ce pas ? Il y en avait plusieurs, mais Ashley avait appris à les reconnaître à force de passer devant chaque jour de la semaine. Bien sûr, elle ne pouvait pas se douter que son interlocuteur avait son bureau dans les hauteurs de celle-ci, encore moins qu'il dirigeait le groupe. Même si sa voiture n'était certainement pas celle d'un quelconque salarié. Et vous ? Je dois avouer que j'ai du mal à vous visualiser dans un bureau. Incertaine de ce qu'il entendait par là, un sourire qui pourrait être flatté n'en affleura pas moins sur ses lèvres. Et lui, conscient que son affirmation pouvait être mal interprétée, de préciser sa pensée. Pas que le fait d'être dans un bureau soit une mauvaise chose, j'y passe moi même beaucoup de temps en réalité.
Je prends cela comme un compliment, lui assura-t-elle en ôtant enfin ses Ray-ban, les déplaçant au sommet de son crâne. Je suis employée par Boeing, dévoila-t-elle juste après. En tant que consultante en sécurité, initialement, mais mes missions varient de plus en plus, alors... il est vrai que je bouge pas mal. Aidée par son Master en Relations internationales, son bachelor en Langues étrangères, et sa maîtrise de l'allemand ou de l'arabe, son profil était précieux pour la filiale du géant de l'aéronautique, les cordes nombreuses à son arc. Jugeant qu'elle en avait assez dit la concernant pour le moment, Ashley choisit de retourner la faveur. A sa façon. L'immobilier doit plutôt bien marcher, pour vous, sourit-elle, faisant évidemment référence à sa Lamborghini.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Mon père disposait du même modèle, mais ce n'est pas la sienne. Il l'a vendue pour une Ford en 89, puis pour une Cadillac en 2004. » Sans doute tient-elle le goût de la belle mécanique de son paternel. C'est ce qu'il en déduit en l'écoutant, remarquant la précision de ses propos et l'importance qu'elle leur accorde. Il est vrai que l'image n'est pas habituelle, celle d'une rousse d'une quarantaine d'années au volant d'un bolide dont les traits sont sévères, pas qu'elle en soit déplaisante pour autant. Mais cela ne ressemble pas à une lubie éphémère, ni à un genre de crise d'un certain âge. La femme dégage une assurance indéniable derrière ses solaires, une maitrise du sujet et une passion certaines. Sa Camaro n'est pas un accessoire de mode, mais plutôt une extension d'elle-même et de sa personnalité, celle que Channing découvre peu à peu apparaître au travers de ses verres teintés. « L'homme auquel je l'ai achetée avait presque terminé de la retaper, mais la récession de 2008 l'a obligé à revoir ses priorités. Ca été un vrai crève-cœur pour lui. » Le contexte qu'elle dépeint l'intéresse et Channing l'écoute avec attention. Sans doute la petite fille qui voyait son père au volant de sa Chevrolet rêvait un jour de l'imiter, et sa version accomplie avait rendu cela possible en investissant dans le modèle tant convoité des années plus tard. Les voitures de collection sont toujours chères à leurs propriétaires, sont de par ce fait rarement sur le marché, et lorsqu'elles y sont s'envolent pour de jolies sommes. Dans le cas de la récession de 2008, Ashley avait sans doute eu sa Camaro pour un prix défiant toute concurrence. Le malheur des uns faisait le bonheur des autres. « Au moins, elle n'est pas dans un garage à prendre la poussière. » remarque t'il, comme si cette pensée avait pu réconforter l'ancien propriétaire le jour de la vente. « C'est un beau clin d'oeil. » ajoute t'il, le ton léger.
« J'ai moi-même appris à conduire sur une Honda. Celle de ma mère. » Il sourit à cette remarque, hochant doucement. Cette dernière est plus réaliste, plus logique, quand lui non plus n'avait certainement pas effectué ses premiers démarrages sur une quelconque supercar. C'est avec son père que lui avait fait ses premiers démarrages et ses premiers kilomètres au volant. Richard avait à l'époque plusieurs voitures dans le garage de la maison familiale, et il avait un beau matin pris son fils par la main pour l'asseoir au volant de l'une d'elle. Le gamin de quatorze ou quinze ans qu'il était avait été comme un jour de Noël, s'amusant en faisant le tour de la propriété dans un premier temps. Il avait appris vite, et peut-être tenait-il également cette affection pour les jolies voitures de son paternel. Sans doute avait-il un peu trop mordu à l'hameçon, d'ailleurs. Ashley reprend en mentionnant une certaine chance quant au défi lancé par le brun au feu tricolore, et Channing s'amuse légèrement sans mal le prendre pour autant. « Pardon. J'avais un problème lié au travail en tête... qui ne vaut pas la peine d'être partagé, je vous assure. » Il fait une moue, levant légèrement ses doigts de la table à son tour en signe de paix, un sourire amusé sur les lèvres. « Je ne vous juge pas. Vous aviez toutes les raisons de me prendre pour un frimeur. » admet-il quand il est presque certain que, et ce à juste titre, la rousse l'avait pris pour un homme cherchant à conforter son égo. Son ton est léger, amusé, et si l'alcool qui coule dans son organisme l'y aide, ce n'est pas l'unique raison. Il est sincère. « Mais j'avais besoin disons... d'évacuer, et vous m'en avez offert l'opportunité avec cette petite victoire. » Ils avaient lié l'utile à l'agréable en se prêtant à ce jeu face à ce feu tricolore. Channing n'était pas vexé le moins du monde d'avoir perdu, bien trop satisfait qu'avoir obtenu une telle réponse à sa provocation, et Ashley quant à elle avait relâché la pression. « Je suis ravi d'avoir perdu dans ce cas. » souffle t'il en haussant les épaules, riant doucement. Il appréciait la compagnie de celle toujours à moitié masquée derrière ses ray-ban, assez pour que sa défaite n'en soit pas véritablement une à ses yeux.
« La grande tour au sein du quartier des affaires, n'est-ce pas ? » Il hoche la tête à son interrogation, un léger sourire fier sur le visage. Il y en avait plusieurs, les grandes tours envahissant une majorité du CBD. Mais chacune avait une particularité, un signe distinctif, autre que le logo qui ornait ses hauteurs, et celle du Walker Group était l'une des plus grandes du quartier. Pour une agence d'immobilier d'une telle renommée, il fallait bien cela. Son architecture se distinguait dans la masse, la modernité de ses courbes également, et tout contribuait à donner un avant-goût du prestige de la maison. « Celle-ci, oui. » acquiesce t'il, la rousse dévoilant finalement son regard en ôtant ses solaires. C'est un regard bleu gris qu'elle lui relève, bien que la lumière artificielle des lieux ne soit pas assez claire pour qu'il puisse en noter les plus discrètes nuances. « Je prends cela comme un compliment. » assure t'elle lorsqu'il ajuste le tir face à son commentaire, pouvant être mal interprété, concernant le fait de ne pas avoir une tête à passer ses journées dans un bureau. Il sourit doucement, battant des paupières d'un signe affirmatif. « Je suis employée par Boeing. En tant que consultante en sécurité, initialement, mais mes missions varient de plus en plus, alors... il est vrai que je bouge pas mal. » Le serveur leur amène finalement leurs boissons, que Channing règle comme convenu plus tôt, l'homme disparaissant à nouveau dans la foulée. « Boeing. Vous êtes loin de passer vos journées dans un bureau, donc. » remarque t'il, ayant vu juste. Cela correspond plutôt bien à l'image que dégage la rousse, celle d'une femme douée et sûre d'elle, celle ayant obtenu à la sueur de son front et de son travail une place de choix dans un milieu encore bien trop dominé par les hommes. Pas étonnant qu'elle ait arboré une mine assez froide au premier abord. « Vous vous y plaisez j'imagine ? » l'interroge t'il par principe même si à partir d'un certain échelon, il devient difficile de prétendre pour l'atteindre. Ce qu'il doute que la femme fasse. « L'immobilier doit plutôt bien marcher, pour vous. » Sa remarque le fait sourire alors qu'il porte son verre à ses lèvres, un air entendu se lisant sur ses traits. « C'est vrai. L'immobilier se porte bien, très bien même, et l'agence prospère. Je n'ai pas l'intention de laisser la concurrence nous voler la vedette. » avoue t'il non sans un léger sourire au coin des lèvres. Le Walker Group étend ses horizons, et les projets de l'héritier portent leurs fruits, à sa plus grande fierté.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Le sujet était léger. Touchant à sa vie privée sans l'approfondir plus que de raison, c'était l'un de ceux qu'il ne gênait pas Ashley d'aborder, en particulier avec quelqu'un qu'elle venait de rencontrer. Cela aidait que le propriétaire de la Lamborghini disposât de quelques connaissances en matière de voitures – sans trop de surprises -, et qu'il soit donc sincèrement intéressé par ce qu'elle pouvait lui raconter. Cela changeait, aussi, des habituels quinquagénaires lourdingues dont elle avait l'habitude, et avec lesquels elle n'aurait probablement pas accepté de boire un verre en terrasse. Channing, bien qu'elle le connaisse pas suffisamment – pas du tout, en fait – avait l'air différent de ses pairs : plus sophistiqué, moins phallocrate. Même si Ashley tâchait d'éviter les généralisations, il y avait des comportements masculins auxquels on était confrontés plus souvent sur la route, des schémas nés du constructivisme social qui se répétaient et s'amplifiaient dès lors qu'on tentait soi-même de s'en détacher, comme pouvait le faire une femme au volant d'une muscle car plus âgée qu'elle. En bref, elle s'estimait heureuse d'avoir rencontré quelqu'un qui puisse la faire changer d'avis, même si cela avait mal débuté. « Au moins, elle n'est pas dans un garage à prendre la poussière. C'est un beau clin d'oeil. » Un avis partagé par l'ancien propriétaire, et s'il avait été surpris que son acheteur soit en fait une acheteuse, la nécessité avait réussi à le convaincre du bienfondé de la vente autant que l'assurance qu'Ashley prendrait soin de la Chevrolet. C'est aussi la raison pour laquelle je l'ai faite importer jusqu'ici. Un trajet qui n'avait pas été sans frais, cela allait sans dire.
Ashley choisit ne ne pas rebondir sur le sujet de leur petite compétition au feu rouge. Encore une fois, elle était contente de s'être trompée à son sujet, et cela était suffisant. « Boeing, la reprit-il. Vous êtes loin de passer vos journées dans un bureau, donc. » Non, en effet, lui confirma-t-elle. Mais on ne peut pas toujours échapper aux réunions et aux journées en intérieur, hélas. Un problème bien connu des cols blancs. Les meetings, la pause café, les compte-rendus, la pause-déjeuner, encore des meetings... la routine était une machinerie souvent très bien huilée, et que certains appréciaient. Pas Ashley. Vous vous y plaisez, j'imagine ? Une question loin d'être dénuée d'intérêt. Née au sein d'une famille nucléaire américaine classique et à tendance conservatrice, élevée par une mère ambitieuse et un père militaire de carrière, le concept de plaisir au travail ne lui avait pas été inculqué tant que l'importance de faire le nécessaire, ainsi que la différence, lorsque cela était possible. Aussi Ashley s'était-elle d'avantage focalisée sur une utilisation pertinente de ses compétences, au service de la réussite et la satisfaction des exigences de son employeur. Un cahier des charges qu'elle remplissait totalement chez Boeing. Disons que je m'y sens à l'aise, nuança-t-elle finalement, avec un sourire, et que je suis bien traitée. Ce dernier point, en particulier, la confortait dans son idée de rester. Au-delà du salaire, être reconnue à sa juste valeur était toujours satisfaisant.
Interrompus par le retour du serveur, Ashley récupéra son cocktail mais ne but pas tout de suite. Si le soleil avait déjà amorcé sa descente dans l'azur, et que l'une après l'autre les lumières de la ville s'allumaient, la soirée était elle encore jeune, propice à la détente et à la discussion, raison pour laquelle elle avait orienté la conversation vers l'occupation de interlocuteur. « C'est vrai. L'immobilier se porte bien, très bien même, et l'agence prospère. Je n'ai pas l'intention de laisser la concurrence nous voler la vedette. » A ces mots, l'ex-espionne ne put se garder d'un bref haussement de sourcils, à moitié étonné. " L'agence ", " je n'ai pas l'intention "... cette façon de s'exprimer trahissait une position qu'elle pouvait soupçonner, sans pouvoir l'affirmer pour le moment. Certes, il avait l'air jeune pour diriger un tel empire, en tout cas par rapport à ces hommes aux tempes grisonnantes qui occupaient usuellement de telles positions ; mais sa voiture, elle, racontait une toute autre histoire. Dois-je comprendre que la tour en question vous appartient ? Même s'il ne gouvernait probablement pas seul, les grands groupes disposant toujours d'un conseil d'administration, une part d'elle resterait admirative de sa réussite s'il confirmait son hypothèse.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« C'est aussi la raison pour laquelle je l'ai faite importer jusqu'ici. » Un bagage onéreux, une valise supplémentaire que la rousse n'aurait probablement laissée derrière elle pour rien au monde. Une valeur ajoutée non négligeable pour cette Camaro, entre celle de sa remise en état dans un premier temps puis celle de son transport dans un second. Mais quand on aime, on ne compte pas. Il acquiesce doucement à sa réponse, l'écoutant avec un intérêt sincère. L'héritier sait feindre l'intéressement lorsque nécessaire, mais au coeur d'une conversation comme la leur il n'a pas à se donner cette peine, et son esprit fatigué l'en remercie. « Non, en effet. Mais on ne peut pas toujours échapper aux réunions et aux journées en intérieur, hélas. » Un sourire amusé apparaît sur ses lèvres et il fait une moue à son aveu. Il se reconnaît dans cette remarque, lui-même affectionnant le travail sur le terrain mais ayant conscience de ne pas pouvoir échapper à des heures et des heures de paperasse entre quatre murs. L'héritier en passe sans doute davantage que Ashley, d'ailleurs. « C'est le prix à payer. » constate t'il d'un ton doux. C'est le prix à payer et il est le même pour tous, même si certaines personnes s'y prêtent bien plus facilement que d'autres ceci-dit.
Leur conversation se poursuit et Channing lui demande si elle se plaît à travailler pour le célèbre constructeur aéronautique. Si elle se plaît et surtout, si elle est appréciée à sa juste valeur dans un milieu encore dominé en grande majorité par des hommes. C'est ce à quoi fait davantage écho sa question, sans qu'il n'ait vraiment besoin d'insister sur la chose. Ils semblent être sur la même longueur d'ondes, et cela facilite leur échange. « Disons que je m'y sens à l'aise, et que je suis bien traitée. » La nuance a son importance et il acquiesce à nouveau, portant son verre à ses lèvres dès lors que le serveur les leur dépose et s'ellipse. « Du moment que la balance est équilibrée. » La balance salaire et conditions de travail, celle qui pèse le pour et le contre quant au fait d'en changer ou non. Celle qui semble, à l'instantané en tout cas, convenir à la rousse s'il en croit ses paroles. « Dois-je comprendre que la tour en question vous appartient ? » Son travail puis le sien, le sujet jongle, et Channing est forcé de sourire un peu à la déduction de son interlocutrice. La grande tour du CBD dont ils parlent est effectivement sienne, et il décèle sans réelle surprise un soupçon d'hésitation dans l'hypothèse qu'elle formule. La façon dont il en parle, inconsciemment, l'a sans doute trahi et il n'éternise pas le suspens. « Vous vous demandez où sont mes cheveux gris, n'est-ce pas ? » plaisante t'il d'un ton léger, riant un peu. Il hoche la tête avant de poursuivre, reprenant. « J'ai repris les rênes de l'entreprise familiale en février. Officiellement, c'est assez récent. » explique t'il en posant les doigts sur son verre, relevant le regard vers la demoiselle. Officiellement, car si son nom ne figure sur le papier que depuis le début de l'année, Channing a pourtant toujours été à proximité de Mary, sa mère, pour s'assurer que cette dernière ne coule pas le navire. Après le décès de Richard, son père, c'est effectivement la matriarche qui a effectué un intérimaire de quinze ans en attendant de passer le flambeau à son fils.
Les minutes défilent, ils partagent un second verre après celui-ci, et la conversation continue sur sa lancée jusqu'à toucher à sa fin lorsque la pénombre de fin de journée tombe sur la ville. Ils se lèvent, libèrent leur table et regagnent d'un pas léger leurs véhicules respectifs. « Passez une belle soirée, Ashley. » souffle t'il avec un sourire alors que la consultante en sécurité s'arrête au niveau de sa voiture et que le grand brun traverse la route en quelques enjambées pour atteindre la sienne, de l'autre côté. Il monte à bord la minute suivante après un dernier regard vers la femme, et aussi simplement qu'ils sont arrivés ici, les deux amateurs de belle mécanique repartent chacun de leur côté.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe