Everybody told me love was blind Then I saw your face and you blew my mind Finally, you and me are the lucky ones this time
J'ai été entraîné par mes amies sur la piste de danse laissant mon mari quelques minutes le temps d'aller profiter de mes amies qui m'ont accompagné dans les derniers préparatifs de la soirée. « Voilà la mariée, tiens bois une coupe de champagne avec nous. » Je décline gentiment l'invitation tout en souriant, rien aujourd'hui ne pourra me déstabiliser tant je suis heureuse et comblée, et après avoir trinqué avec eux avec un cocktail sans alcool, c'est vers Caleb que mes yeux se posent à nouveau, je n'ai pas envie de rester loin de lui très longtemps ce soir. Il est en pleine discussion avec son père et c'est touchant de les voir tout les deux parler, eux les deux silencieux, ils ont l'air d'avoir des choses à se dire, et je vois la fierté et le bonheur dans leurs regards. Je les laisse discuter et je rejoins la table des mariés ou je me pose quelques instants. Les yeux dans le vide, je viens de quitter la piste de danse et désormais j'observe les invités qui dansent et semblent s'amuser, ou du moins je les observais parce que désormais je semble perdue dans mes pensées et ce n'est pas qu'une impression. Je repense à cette journée, et l'émotion m'envahit à nouveau. Je souris toute seule en fixant le vide devant moi, je souris en repensant à la déclaration d'amour que m'a fait Caleb devant sa famille, je repense à mes mots, trop longs mais tous si importants que je n'ai pu me résoudre à me mesurer. Je repense à l'émotion palpable entre nous quand je me suis approchée de lui sur cette plage. Quand je l'ai rejoins pour célébrer cette union civile, pour me marier à l'homme de ma vie. J'ai accepté de m'engager avec lui pour le reste de ma vie et ça me rends si heureuse et pour moi qui ai eu longtemps une peur bleue de l'engagement, ça veut dire beaucoup et ça montre tout l'impact que Caleb a pu avoir dans ma vie et dans ma façon d'appréhender les évènements. Je repense à ses larmes si pures, si touchantes pour lui qui a du mal à montrer son émotion devant des gens. Je repense forcément à cette première danse, je crois n'avoir jamais ressenti une émotion aussi pure et forte depuis la naissance de nos filles. Dans ses bras, malgré le regard de nos invités, j'avais vraiment eu l'impression d'être seule, que le temps s'était arrêtée et que rien d'autres ne comptait, c'était lui et moi à ce moment et je me sens presque de nouveau submergée par l'émotion en repensant à ce moment. Cette journée n'est pas terminée, quoique la nuit est tombée depuis un petit moment maintenant, mais je sais déjà que cette journée restera gravée dans ma mémoire. Ce sentiment que je ressens depuis que j'ai entendu le fameux « je vous déclare mari et femme », je crois que je voudrais le ressentir toute ma vie. Les émotions me reviennent et je crois que je suis presque à deux doigts de pleurer à nouveau en repensant à tout ce que l'on vient de vivre en si peu de temps. Je suis émue, heureuse, fière, apaisée, comblée, amoureuse, sur un petit nuage et je crois que peu de gens m'ont déjà vu aussi calme, sereine et souriante, peut-être même personne à l'exception de Caleb. Mais c'est l'effet Caleb ça, et quand je le vois qui revient vers moi après avoir discuté un peu avec son père, je souris encore un peu plus en me levant pour venir me blottir dans ses bras et j'en profite pour déposer un baiser tendre sur ses lèvres. « Hey cher mari. » Voix douce, yeux brillants en prononçant ces mots, mon mari, Caleb est mon mari et ça reste incroyablement bon comme pensée, je lui souris, je prends sa main dans la mienne et je sens son alliance ce qui me fait sourire encore un peu plus et ma main libre attrape sa cravate pour l'attirer plus proche de moi et le maintenir contre moi. « Viens vers moi. » Il est démonstratif aujourd'hui, il ne repousse pas les marques d'affections malgré le monde alors j'en profite beaucoup. On a passé la soirée ensemble, à se tenir la main, à se regarder, et pourtant j'ai l'impression que ça fait très longtemps que nous avons pas eu un instant pour nous, rien qu'à nous alors je profite que personne ne semble vouloir parler aux mariés pour m'accaparer toute l'attention de mon mari, blottie contre lui j'espère que les gens comprendront qu'ils vont devoir attendre un peu pour parler avec le marié parce que là c'est à mon tour de profiter de l'homme de la soirée. « Maintenant que tu es un homme marié, tu deviens encore plus sexy, je vais devoir me méfier. » Mes lèvres qui se déposent sur le coin de ses lèvres, mes doigts passent dans ses boucles pour caresser ses cheveux j'ai envie d'être tendre avec lui ce soir, j'ai envie d'être dans les bras de mon homme et juste profiter, et réaliser que tout ceci est bien réel, que je suis vraiment devenue Madame Anderson et que toutes les émotions que je ressens sont réelles, intenses mais réelles. « Ça va, tu te sens bien ? Ton cœur va bien ? Tu es heureux ? » Je le sais qu'il est heureux, du moins il a l'air de l'être vraiment mais c'est un de ses rêves qui se réalise et j'espère que ça le comble de bonheur autant que moi. Je n'ai jamais rêvé de mariage et pourtant aujourd'hui, je vis l'une des plus belles journées de ma vie, l'une des plus riches en émotions aussi et rien ne semble pouvoir venir perturber mon bonheur. J'ai tout ce dont j'ai besoin pour être heureuse. Rien, ni personne ne pourra venir faire disparaitre le sourire qui illumine mon visage ce soir. « Merci pour tout, merci d'avoir cru en nous et de ne jamais avoir baissé les bras. » Ma main qui caresse sa barbe, mes yeux perdus dans les siens, je sais tout ce que je lui dois. Je sais qu'il a longtemps porté notre histoire sur ses épaules, qu'il m'a longtemps porté tout court même parce que j'étais pas celle que je suis aujourd'hui et je ne serai pas devenue cette femme sans lui. Sans cette seconde chance qu'il nous a donné, sans tout les efforts qu'il a du faire pour surmonter les épreuves que ma présence dans sa vie a généré. Je lui en ai fais voir beaucoup mais j'espère qu'avec ce genre de soirée, il pourra se dire que ça en valait la peine. Je croise le regard d'une de mes collègues qui arrive vers nous trois verres à la main et je la regarde en souriant tout en lui faisant comprendre d'un signe de tête que ce n'est pas le moment, ce qu'elle comprends vite et elle fait demi-tour en me souriant. « On peut disparaitre quelques minutes cette fois ou ce serait mal vu à notre propre mariage ? » Je lui demande, mais en soit j'ai déjà pris ma décision et je compte bien trouver un petit coin tranquille pour passer du temps avec lui sans risquer d'être dérangée toutes les trois minutes et pendant que l'on se fraye un chemin au milieu de la foule en essayant de n'attirer l'attention de personne, je rie en pensant à un élément de cette journée que je partage à Caleb. « Pendant que j'y pense chéri, faut que je te prévienne pour que tu ne sois pas surpris, mais je crois qu'il y a quelques uns de tes proches qui risquent de te demander si on attends pas un heureux évènement dans les jours à venir. » C'est un projet oui, mais ce n'est pas encore le cas. Je plaisante avec Caleb mais refuser de boire de l'alcool à son propre mariage, je comprends que ça puisse paraitre suspicieux pour ceux qui ne connaissent pas mon passif avec l'alcool, mais je m'en fous ce soir, je suis juste heureuse, pas enceinte, juste une ancienne alcoolique, mais ce soir l'idée de ne pas boire ne m'a même pas paru compliqué tant je n'ai besoin de rien pour me sentir bien. Enfin rien de plus que la présence de mon mari et cette fois je compte bien l'avoir pour moi toute seule pendant les prochaines minutes, et surtout pour le restant de ma vie.
Everybody told me love was blind, then I saw your face and you blew my mind. Finally, you and me are the lucky ones this time. Feels like, feels like, you know, it feels like falling in love for the first time
Le bonheur. J’ai longtemps pensé que je n’y aurais plus droit et à juste titre. J’ai été malheureux pendant plusieurs années, je n’en voyais pas le bout et si aujourd’hui je vais bien c’est en très grande partie grâce à Alex. Sa présence à mes côtés et son sourire m’ont redonné goût à la vie elle m’a donné envie d’avancer et si ce n’était pas gagné, elle a réussi à me sortir la tête de l’eau. Depuis la naissance de Lucy et Lena je me sens comme un nouvel homme et mon rôle de père me comble de bonheur chaque jour, chaque heure et chaque minute. Tellement que même pas un an après je suggérais déjà à Alex l’idée de faire un autre enfant. C’était un non catégorique au début, elle m’assurait ne pas en vouloir un autre mais finalement aujourd’hui là voilà qui a arrêté la pilule depuis environ trois semaines. Depuis maintenant quelques heures je suis non seulement un père de famille mais également un époux et je pense non sans mal pouvoir affirmer que je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie. Je suis marié et l’alliance que je tourne sans cesse autour de mon doigt en est la preuve. Tout le monde s’amuse, une partie des invités sont en train de danser et alors que je discute avec mon père je suis du regard ma mère qui va voir les jumelles qui sont en train de dormir dans la pièce d’à côté et je lui fais assez confiance pour veiller sur mes filles aujourd’hui et j’essaie de ne pas laisser mon côté papa poule trop ressortir pour me laisser profiter de la soirée. Tout comme j’avais promis à Alex de ne pas passer trop régulièrement en cuisine pour vérifier l’avancée du repas, et j’ai tenu ma promesse. J’y suis peut-être allé seulement une ou deux fois ce qui, en me connaissant relève presque du miracle. Mais aujourd’hui je suis heureux, aujourd’hui j’ai la tête dans les nuages et la seule personne avec qui je veux passer du temps c’est ma femme – et bien sûr que cette simple pensée me fait sourire. – Et c’est d’ailleurs en la voyant assise seule à la table des mariés que je coupe court à la conversation avec mon père en lui expliquant vouloir rejoindre ma femme. Ce qu’il comprend bien entendu et il m’insiste même à ne pas la laisser seule une minute de plus et de toute façon, ce n’était pas mon intention.
« Hey cher mari. » Je souris, parce que oui, je suis son mari et l’entendre m’appeler ainsi est réellement plaisant. « Ma chère et tendre femme. » Des mots presque murmurés à mesure que mon visage s’approche du sien pour que je puisse poser mes lèvres sur les siennes et l’embrasser avec tendresse. Ma main sur sa joue et la deuxième qui serre doucement la sienne je la laisse m’attirer vers elle et aujourd’hui j’oublie tout. Aujourd’hui j’oublie que tout le monde nous regarde, j’oublie que la salle est remplie de ma famille, de nos proches et de nos amis et quand j’ai envie de l’embrasser je le fais sans me sentir gêner de sentir le regard des autres. Mes mains glissent toutes les deux le long de sa robe pour venir se poser vers le bas de son dos que je caresse avec douceur alors que mes yeux ne quittent à aucun moment les siens. « Maintenant que tu es un homme marié, tu deviens encore plus sexy, je vais devoir me méfier. » Je lâche un léger rire alors que ses lèvres glissent sur le coin des miennes et ses doigts qui sont dans mes cheveux comme à leur habitude. Je secoue légèrement la tête tout en levant les yeux au ciel. « Je suis exactement comme je l’étais il y a deux jours. » Certainement pas plus sexy, pas plus beau, pas plus classe, rien du tout. Juste marié, et peut-être même encore plus heureux que je ne l’étais déjà et ça, je ne pensais même pas que c’était possible. « Ça va, tu te sens bien ? Ton cœur va bien ? Tu es heureux ? » Qu’elle me parle de mon cœur aujourd’hui m’étonne, même si ça ne devrait pas parce que depuis que l’on m’a découvert cette tachycardie c’est un sujet d’inquiétude fréquent chez elle. Bien plus que pour moi d’ailleurs. Mes yeux toujours perdus dans les siens je lui souris doucement et alors qu’une main reste en bas de son dos la deuxième remonte vers son visage pour le caresser avec douceur et tendresse. « Je suis tellement heureux si tu savais, et ça, c’est grâce à toi. » Mon bonheur est grâce à elle, mon sourire est grâce à elle et je lui dois beaucoup à Alex. Bien plus qu’elle ne l’imagine. « Oui mon cœur va bien. Et oui j’ai pris mon médicament ce matin et tu m’as bien vu le reprendre ce soir. » Parce que cette inquiétude de savoir si j’ai bien pris mon médicament ou non, est aussi très présente mais je suis ça adorable de sa part alors je suis incapable de lui en vouloir pour quoi que ce soit et encore moins aujourd’hui. Je suis fou amoureux de ma femme et ça ne risque pas de changer. « Merci pour tout, merci d'avoir cru en nous et de ne jamais avoir baissé les bras. » Un simple sourire de ma part en guise de réponse. Parce que si notre relation n’a jamais été de tout repos ce qui est vrai c’est que j’ai toujours cru en nous. Contrairement à elle, moi, j’ai toujours su qu’entre nous c’était spécial et que je ne vivrais jamais deux histoires d’amour similaires. Et j’ai eu raison. « On peut disparaitre quelques minutes cette fois ou ce serait mal vu à notre propre mariage ? » Je n’ai pas le temps de lui répondre quoi que ce soit que j’entremêle nos doigts qu’elle a déjà lié pour m’emmener dans un coin plus tranquille de la salle. « Pendant que j'y pense chéri, faut que je te prévienne pour que tu ne sois pas surpris, mais je crois qu'il y a quelques uns de tes proches qui risquent de te demander si on attends pas un heureux évènement dans les jours à venir. » Je lâche un petit rire avant de nous arrêter dans un petit coin un peu à l’écart de tout le monde, ce qui nous permettrait de leur faire comprendre que nous voulons passer un moment seuls tous les deux. Je l’embrasse sur la joue alors que ma main libre vient se poser sur son ventre. « Peut-être que tu es déjà enceinte, on a déjà pu voir que j’avais tendance à te mettre enceinte beaucoup trop rapidement. » Si elle n’a arrêté la pilule qu’il y a trois semaines environ les chances qu’elle le soit réellement sont assez minces mais pas inexistantes. Et si des invités me voient la main posée sur son ventre je risque de faire grandir leurs soupçons. « T’es tellement magnifique. » je lui dis en reprenant un peu plus de sérieux. Je la regarde à nouveau de la tête aux pieds et je n’oublie pas ô combien je suis chanceux que cette femme soit maintenant mienne. « Tu fais de moi l’homme le plus chanceux du monde. » Encore une fois des mots que je lui murmure en approchant mon visage du sien mes yeux perdus dans les siens jusqu’à ce que mes lèvres ne retrouvent à nouveau les siennes. Ma main quitte son ventre pour venir se poser sur sa joue que je caresse avec mon pouce, mes lèvres entrent en harmonie parfaite avec les siennes et je profite de ce moment de répit pour nous deux.
Everybody told me love was blind Then I saw your face and you blew my mind Finally, you and me are the lucky ones this time
« Ma chère et tendre femme. » La douceur de ses mots n'a d'égal que la douceur de ses gestes. Il est tendre, il est doux et surtout ce soir il est particulièrement tactile et c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup et qui montre bien qu'il est à l'aise ce soir, qu'il est heureux et je l'entends à sa manière de me parler, à sa manière aussi de m'embrasser et de me regarder. Il est heureux et y'a rien qui pourrait me rendre encore plus heureuse parce que tout ce que je désire c'est de pouvoir le rendre heureux. Pleinement et totalement heureux comme lui arrive à le faire avec moi. Et pour réussir mon objectif, j'ai envie de pouvoir l'embrasser, de pouvoir me blottir dans ses bras, de pouvoir me serrer contre lui et le sentir m'enlacer. C'est ce qu'il fait, ses mains qui caressent le bas de mon dos, j'ai l'impression d'enfin être seule avec lui et pourtant ce n'est pas le cas mais c'est ce que je ressens que je sens ses mains caresser mon corps par dessus ma robe et surtout quand je le vois me regarder avec tout l'amour qu'il peut mettre en un regard. J'ai de la chance, énormément de chance, voilà ce que je me dis à ce moment précis parce qu'il est à moi. Mon mari, celui qui va partager ma vie pour le restant de nos jours et comme je ne suis capable d'aimer aucun autre homme que lui, je trouve que ce mariage est finalement la chose la plus logique à faire, et la plus belle aussi. « Je suis exactement comme je l’étais il y a deux jours. » C'est à la fois vrai et faux et si à mes yeux il a toujours été sexy, je me dis que désormais qu'il a une bague au doigt et qu'il est donc désormais officiellement indisponible, il peut devenir plus attractif pour les autres. Mais j'ai confiance en Caleb et je n'ai pas peur qu'il puisse attirée d'autres regards que le mien parce qu'il suffit que je le regarde aujourd'hui pour savoir qu'il n'a d'yeux que pour moi et je dois bien avouer que ça me plaît énormément. Il y a une autre chose qui a changé aujourd'hui. « Je crois pas non, déjà tu es mon mari donc tu es forcément différent, mais plus sérieusement chéri, j'aime vraiment te voir aussi souriant. Tu as l'air serein ce soir et c'est séduisant, et j'aime aussi l'idée que tu n'aies pas besoin de te cacher pour me prendre dans tes bras. » Ca en fait des changements non ? Alors même si ça n'est que l'effet temporaire des émotions et de la joie du mariage, j'en profite. Parce qu'il est beau mon mari quand il est détendu, il l'est aussi quand il ne l'est pas totalement mais il n'a pas le regard qui se perds dans le vide, il n'a pas une lueur de tristesse dans le regard, il sourit et j'adore le voir ainsi. Le bonheur lui va bien, je lui ai déjà dit je crois et aujourd'hui je me contente d'essayer de lui apporter le plus de raison de sourire. Mais si je le trouve serein, heureux, et bien ce soir, je veux m'en assurer quand même. La journée a été longue, riche en émotion et je veux être certaine qu'il soit aussi serein que je le crois. Qu'il soit aussi bien qu'il ne le laisse paraître. « Je suis tellement heureux si tu savais, et ça, c’est grâce à toi. » Je lui souris, fermant les yeux quelques secondes quand sa main se pose sur mon visage pour le caresser doucement et tendrement. Ces mots sont importants, ils sont touchants pour moi parce que j'ai énormément douté de ma capacité à le rendre pleinement heureux mais aujourd'hui je réalise que j'en suis capable. Je peux l'aider à réaliser ses rêves, je peux l'aider à être heureux, il l'est aujourd'hui. C'est grâce à moi s'il est heureux, et si je suis heureuse c'est grâce à lui, faut croire qu'on est fait pour être ensemble et ça tombe bien parce qu'on vient de se marier quand même. « Je vais tout faire pour que tu sois aussi heureux pour le reste de ta vie. » Ce ne sont pas des paroles en l'air que je prononce comme ça sans en mesurer le sens. J'ai vraiment l'intention de tout faire pour qu'il se réveille chaque matin en se disant qu'il est toujours heureux et que c'est toujours grâce à moi. Je veux l'aimer autant que je le peux, je veux le chérir, je veux lui donner tout ce que j'ai et je veux m'assurer qu'il ne manque de rien et qu'il reste en bonne santé. « Oui mon cœur va bien. Et oui j’ai pris mon médicament ce matin et tu m’as bien vu le reprendre ce soir. » Il me connaît. Mieux que quiconque, il sait comprendre mes craintes sans même que je n'ai à les exprimer pleinement et il me rassure immédiatement sans me laisser le temps de vraiment douter. Son cœur va bien, c'est ce qu'il dit mais je ne pourrais jamais oublier le moment ou j'ai cru le voir mourir devant mes yeux, alors quand il me dit que son cœur va bien, je m'en assure par moi même posant ma tête contre son torse juste quelques secondes, juste pour entendre le battement de son cœur que je commence à connaître plutôt bien. « Heureusement que tu l'as pris ce soir, parce que je compte bien le faire battre un peu plus vite ce soir. » Il va bien, il a prit son traitement, il est heureux et je me suis assurée par moi même que son cœur tient bon aujourd'hui, alors je retrouve vite des pensées plus légères, je suis bien trop heureuse ce soir pour douter plus de vingt secondes de toute façon et puis son sourire et son regard sont vraiment envoûtant ce soir, encore plus que d'habitude peut-être ou c'est moi qui suis encore plus amoureuse de lui peut-être ? J'en sais rien mais je sais que j'ai besoin de prolonger ce moment entre nous mais sans le risque d'être dérangé par d'autres invités. J'ai envie d'un moment blottie contre lui à profiter nous aussi de cette folle journée. Tout a été si rythmé, si intense que là je ressens le besoin de me poser un peu avec le seul qui puisse savoir ce que je ressens vraiment ce soir. Mais avant ça il faut s'éloigner de la foule, et c'est en passant à côté de plusieurs personnes qui m'ont vu refusé une coupe de champagne que je réalise que les apparences vont peut-être être trompeuses et j'en rigole un peu. Caleb en fait de même avant de nous arrêter dans un coin, relativement à l'écart mais pas totalement, mais juste assez pour qu'on respecte notre besoin de tranquillité, enfin j'espère. Je sens la main de Caleb se poser sur mon ventre et je le regarde un sourcil levé mais un sourire aux lèvres malgré tout. « Peut-être que tu es déjà enceinte, on a déjà pu voir que j’avais tendance à te mettre enceinte beaucoup trop rapidement. » Un sourire qui se transforme en rire après les mots de mon mari. « C'est sur qu'avec toi tout est possible. Tes spermatozoïdes sont à l’affût de la moindre ouverture pour venir concrétiser ton désir de paternité mais tu les calmes un peu, parce que j'ai signé pour un nouveau bébé pas deux. » Sa main toujours sur mon ventre, je la regarde avec une certaine tendresse parce que ce geste est associé à beaucoup de souvenirs de la grossesse des filles, et ça me déplaît pas de sentir sa main de nouveau sur mon ventre, même s'il n'y a rien à sentir, toucher ou découvrir actuellement. Enfin je crois. « Mais non, je ne suis pas enceinte, tu vas pouvoir tenter ta chance ce soir. » Un moyen pour moi de lui faire comprendre que j'ai déjà la tête à notre nuit de noce, mais je sais que c'est pas encore pour maintenant pourtant être là avec lui, enfin presque seule, j'ai l'impression d'être de retour dans notre bulle à nous, celle dans laquelle je me sens si bien, si moi et dans laquelle je me lâche complètement parce que je suis avec lui, en sécurité, aimée et protégée, et désirée aussi. Ma main se pose sur la sienne, sur mon ventre, et je le regarde avec un peu plus de sérieux. « J'ai hâte de voir ce que l'avenir nous réserve. » Et avec l'avenir je parle du bébé mais pas uniquement, parce que désormais grâce à lui je n'ai plus peur de l'avenir, parce que je sais que quoiqu'il puisse arriver dans cet avenir, il sera avec moi alors ça suffit pour me rassurer et mieux encore, pour me montrer enthousiaste pour cet avenir avec ses côtés. « T’es tellement magnifique. » On pourrait penser que les compliments de Caleb sur mon physique ont fini par ne plus avoir d'effet sur moi, mais non, je continue à réagir avec un grand sourire surtout aujourd'hui d'ailleurs parce que j'ai vraiment travaillé sur les détails de ma tenue, de mon aspect pour m'assurer de plaire à Caleb alors l'entendre approuver ça compte énormément. « Tu es vraiment canon dans ce costume, tu aurais pas pu trouver un costume qui te va mieux que celui là, il te va vraiment bien. » Je sais que je suis loin d'être la plus douée pour faire des compliments mais celui là semble si évident à faire, si naturel parce qu'il est vraiment classe dans son costume trois pièces. « Même si j'ai quand même hâte de pouvoir te l'enlever. » Ces mots sont murmurés avec une voix sensuelle au creux de son oreille, voilà aussi pourquoi j'avais envie de m'éloigner un peu de la foule, pour pouvoir dire tout ce qui me passe par la tête à mon mari sans risquer d'être entendu par une oreille qui traînerait. « Tu fais de moi l’homme le plus chanceux du monde. » attends cette nuit je connais des moyens pour te faire te sentir encore plus chanceux. Les mots restent coincés entre mes lèvres alors que je profite de ce baiser qu'il me donne. Nos lèvres qui se retrouvent, sa main sur ma joue, ma mienne qui l'imite et qui vient caresser sa barbe, je me laisse porter par les émotions que je ressens et après une telle journée, j'en ressens beaucoup, vraiment beaucoup. Je retiens la passion que je ressens, et je privilégie la tendresse alors que ma main libre glisse dans sa nuque. « C'est moi qui ai de la chance de t'avoir bébé. » Je glisse ces mots avant de venir l'embrasser à nouveau, délicatement dans le haut du cou. « Tu réalises qu'on est marié ? On a réussi chéri, je suis tellement fière de nous. » Ça peut paraitre bête que je dise que je suis fière c'est pas si récurrent, fière de lui oui, mais fière de nous c'est plus rare, parce que ça veut aussi dire que je suis en partie fière de moi. Mais ce soir je le suis. Fière, heureuse, amoureuse, et comblée. Je suis Madame Anderson, et j'espère lui avoir prouvé une dernière fois que cette fois je suis avec lui et je ne compte plus jamais le lâcher, parce qu'on est marié désormais et je n'ai pas pris peur, je n'ai pas fuis, je me suis tenue devant lui, sûre de moi, émue énormément, mais sure. Parce que je le suis, il est l'homme de ma vie, le père des mes filles, le père de mes enfants à venir, mon âme sœur, mon tout, et désormais c'est officiel, il est mon mari.
Everybody told me love was blind, then I saw your face and you blew my mind. Finally, you and me are the lucky ones this time. Feels like, feels like, you know, it feels like falling in love for the first time
« Je crois pas non, déjà tu es mon mari donc tu es forcément différent, mais plus sérieusement chéri, j'aime vraiment te voir aussi souriant. Tu as l'air serein ce soir et c'est séduisant, et j'aime aussi l'idée que tu n'aies pas besoin de te cacher pour me prendre dans tes bras. » Je lui souris parce que si j’ai l’air si serein, c’est réellement uniquement grâce à elle. À sa présence et à nos alliances portées fièrement à l’annuaire. « Ne t’y habitues pas trop non plus, je n’aime toujours pas être trop tactile en public mais aujourd’hui je suis beaucoup trop heureux pour faire attention à quoi que ce soit. » Et c’est aussi pour ça qu’elle doit avoir l’impression de me voir plus serein que d’habitude. Je suis sur un petit nuage et comme si c’était possible je l’aime encore plus que je ne l’aimais il y a quelques jours. Beaucoup d’émotions aujourd’hui, tellement que quand je l’ai vu arriver devant moi dans sa robe blanche je n’ai pas pu empêcher les larmes de couler. J’en ai longtemps rêvé, je l’ai attendu, ce jour-là et qu’est-ce qu’elle est belle. Et encore le mot est faible, raison pour laquelle je n’arrive pas à décrocher mon regard d’elle. « Je vais tout faire pour que tu sois aussi heureux pour le reste de ta vie. » Je sais que ses mots sont sincères et il me suffit de la regarder pour en avoir la confirmation. Elle aussi elle a les yeux pétillants et je suis sûr que les miens le sont tout autant. Je suis fou amoureux de cette femme, de ma femme. Pour être heureux je n’ai pas besoin de grand-chose mais simplement de ma femme et mes filles et je sais que je le serai complètement. Les femmes de ma vie me comblent de bonheur chaque jour, chaque heure et à chaque minute de ma vie depuis maintenant un an et je ne changerai ma vie pour rien au monde. « Tant que tu es avec moi je serai heureux mon amour. » C’est avec un sourire que je lui réponds doucement ces mots et j’ai encore envie de l’embrasser et après avoir regardé quelques secondes ses lèvres j’y dépose un léger baiser sans réellement essayer de résister à la tentation. « Heureusement que tu l'as pris ce soir, parce que je compte bien le faire battre un peu plus vite ce soir. » C’est tout en me mordillant la lèvre inférieure que je ne la quitte pas des yeux alors que je souris doucement à ses mots. Premier sous-entendu lié à la nuit qui nous attend et je crois que je n’ai jamais eu autant envie qu’elle qu’à l’instant présent. Pourtant on peut dire que note vie sexuelle a toujours été plus qu’épanouie et le sexe est très clairement le point sur lequel nous nous sommes toujours entendus sans le moindre encombre.
Ma main qui caresse son ventre quand elle évoque la possibilité que certain invité puisse commencer à se poser des questions sur le fait qu’elle n’ait bu aucun verre d’alcool pourrait les interroger s’ils ne savent pas qu’elle a tout simplement un problème d’addiction. « C'est sur qu'avec toi tout est possible. Tes spermatozoïdes sont à l’affût de la moindre ouverture pour venir concrétiser ton désir de paternité mais tu les calmes un peu, parce que j'ai signé pour un nouveau bébé pas deux. » Je rigole en l’entendant me répondre et elle n’a pas tort, je dois avoir des spermatozoïdes très rapides et bien trop réactifs. « Je te rassure moi non plus j’ai pas signé pour deux bébés. » Sauf que je n’ai aucun pouvoir là-dessus et elle non plus, malheureusement. Deux bébés, c’est beaucoup et on en sait quelque chose parce que nous avons des jumelles, adorables, parfaites et dont je suis fou amoureux mais c’est beaucoup de travail au quotidien et donc, doublement fatiguant. « Mais non, je ne suis pas enceinte, tu vas pouvoir tenter ta chance ce soir. » Un grand sourire se dessine sur mon visage et c’est sans plus tarder que je lui réponds. « Je compte bien tenter ma chance plusieurs fois, d’ailleurs. » Un clin d’œil qui vient ponctuer ma phrase comme ça, elle sait à quoi s’attendre et je lui laisse la possibilité de se préparer pour la nuit que nous allons passer. Je ne compte pas dormir, ou très peu, j’ai bien d’autres plans pour nous en tête et je sais qu’elle a les mêmes idées que moi. « J'ai hâte de voir ce que l'avenir nous réserve. » J’ai hâte qu’elle tombe de nouveau enceinte, qu’elle m’annonce que je vais encore être papa, hâte de continuer à fonder cette famille que nous sommes en train de construire, hâte d’avancer et de vieillir à ses côtés également. « Tu es vraiment canon dans ce costume, tu aurais pas pu trouver un costume qui te va mieux que celui là, il te va vraiment bien. Même si j'ai quand même hâte de pouvoir te l'enlever. » Sa dernière précision me fait rire. Je ne l’ai toujours pas quitté des yeux depuis plusieurs minutes, je ne regarde qu’elle, toute mon attention est centrée sur cette femme parfaite, j’ai l’impression que nous sommes seuls au monde alors que c’est loin d’être le cas. Il pourrait y avoir un ours en train de danser sur la piste de danse que je ne le verrais pas tant je suis hypnotisé par sa beauté. « Je dois honorer les vœux que je t’ai fait hier par message. Et ils étaient plus que sincères, d’ailleurs. » Alexandra Anderson, je te promets de toujours te faire jouir, même quand je serai obligé de prendre du viagra pour être performant. Simplement en ces quelques mots je lui rappelle la soirée d’hier que nous avons certes, passée loin de l’autre tous les deux mais que nous avons réussi à personnaliser à notre manière. Si j’aurais préféré rester avec elle hier soir la tradition exigeait le contraire alors nous avons été patients et respectés cela – si on ne prend pas en compte l’appel en visio à 23h. – « C'est moi qui ai de la chance de t'avoir bébé. » Un petit sourire heureux, ému mais en même temps amusé s’étire sur mes lèvres. « Bébé ? Tu m’appelles comme ça que quand tu es enceinte. Je crois que je vais quand même t’acheter un test de grossesse au cas où. » Je suis à moitié sérieux en lui disant cela mais ce qui est vrai c’est qu’elle ne m’appelait comme ça que pendant la grossesse des filles, alors est-ce que je compte vraiment lui faire faire un test de grossesse dans le doute ? Oui. « Tu réalises qu'on est marié ? On a réussi chéri, je suis tellement fière de nous. » Je frissonne quand ses lèvres se posent dans mon cou et mes mains en profitent pour glisser dans le bas de son dos à nouveau. « Madame Anderson. » Que je dis simplement, d’un air fier. « Ça te va vraiment bien. » Et je suis tellement heureux de la voir porter mon nom. Je la tourne doucement dos au mur alors que mes mains glissent sur ses fesses tout en la regardant dans les yeux. Je ne veux pas qu’on puisse me voir la toucher ainsi et malgré le fait que nous nous soyons mis en retrait des autres je préfère prendre mes précautions et mes lèvres retrouvent pour au moins la centième fois de la journée les siennes et cette fois je laisse durant un court instant ma langue entrer dans sa bouche pour venir chercher la sienne. Pas trop longtemps, mais assez pour lui faire comprendre quelque chose que je finis par lui murmurer à l’oreille ; « Si tu savais à quel point j’ai envie de toi. J’ai vraiment hâte qu’on soit à l’hôtel pour voir ce qui se cache sous cette robe. » À mon tour je l’embrasse dans le cou et oui, je veux voir les sous-vêtements qu’elle aura choisi pour l’occasion et je sais que son choix me plaira, dans tous les cas.
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« Ne t’y habitues pas trop non plus, je n’aime toujours pas être trop tactile en public mais aujourd’hui je suis beaucoup trop heureux pour faire attention à quoi que ce soit. » Je lui souris quand il me prévient de ne pas trop m'y habituer et c'est que je serais presque déçue finalement parce que c'est que j'aime son petit côté tendre et aventureux même en présence d'autres personnes. Ca reste soft, et personne ne nous tiendra rigueur de montrer notre amour, pas aujourd'hui du moins parce que c'est bien ça qui est à l'honneur. L'amour que l'on ressent l'un pour l'autre et il est fort. « Je vais en profiter aujourd'hui alors, parce que j'aime te voir comme ça. » Tactile mais surtout heureux, serein, détendu et c'est sur ces mots que je me rapproche encore un peu de lui pour me coller au corps de mon mari. Il n'a pas été trop dans le contrôle aujourd'hui, il ne s'est pas trop inquiété pour la cuisine ou pour les filles, il ne s'est pas montré trop inquiet de me savoir entouré d'alcool. Il n'a pas cherché à contrôler ses émotions non plus, et j'ai même eu l'impression qu'il a aimé notre première danse alors oui j'aime voir mon mari profiter de la vie et de l'instant avec bonheur et sérénité et je voudrais pouvoir faire prolonger ce moment pour les années à venir. Pouvoir le rendre aussi heureux qu'à cet instant et ce à chaque moment de notre vie à deux. Je veux le voir heureux, je veux le rendre heureux et surtout je veux qu'il se sente aimé comme je me sens aimée quand je le regarde, ou plutôt quand je vois la façon avec laquelle il me regarde. Ses yeux brillent d'amour pour moi et j'ai depuis longtemps compris la chance que j'avais d'avoir un homme qui m'aime autant dans ma vie, je l'ai compris mais aujourd'hui, c'est pas n'importe quel homme qui m'aime, c'est mon mari et ça fait de moi l'une des femmes les plus incroyablement chanceuse et aimée. Je n'ai pas vraiment grandi entourée d'amour mais désormais, je sais que je ne peux plus me passer de cette émotion, de cette sensation. Sentir son cœur battre un peu plus fort quand il me regarde, sentir le sourire naître sur mon visage quand je le sens près de moi, sentir la passion grandir en moi quand il s'approche. Et sentir tout l'amour qu'il ressent pour moi dans son regard, le sentir me transmettre son affection et sa passion dans chacun de ses gestes. Je l'aime tellement, parfois de manière maladroite, mais je l'aime et je donnerais ma vie pour lui, ça j'en ai aucun doute parce que je ne peux plus imaginer une vie dans laquelle il n'est pas une place aussi importante pour moi. « Tant que tu es avec moi je serai heureux mon amour. » Et s'il savait comme la réciproque est vraie. Depuis que je le connais, je n'ai jamais su être heureuse sans lui. Il est indispensable à mon bonheur et je sais qu'il n'aime pas cette pression que ça lui donne mais c'est la réalité qui est mise en lumière par mon passé. Mais aujourd'hui, je suis bien trop heureuse pour repenser à ces années sans lui, parce que désormais je ne pense qu'aux années à venir avec lui. A notre futur que l'on vient de lier l'un à l'autre. « J'ai bien l'intention de rester avec toi toute ta vie, alors tu vas devoir te faire à l'idée d'être heureux pour le restant de tes jours chéri. » Et il a intérêt de vivre longtemps parce que j'ai beau ne jamais avoir cru au conte de fée, notre histoire, je veux avoir le droit de rêver à un ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Les enfants d'ailleurs, si ça a pu être un sujet tabou entre nous, c'est devenu un sujet que l'on aborde facilement et régulièrement, surtout depuis que je lui ai annoncé être prête pour avoir un nouvel enfant. Cette fois, c'est un projet, c'est une envie de notre part à tout les deux, et ça nous rends heureux, suffit de le voir, sa main sur mon ventre alors que l'on ne parle que d'un projet, ou d'une hypothétique grossesse qui n'est pas réelle, pas encore du moins. « Je te rassure moi non plus j’ai pas signé pour deux bébés. » On est d'accord la dessus, mais la nature n'est pas toujours d'accord avec nous, mais j'adore nos jumelles, je les aimes toutes les deux tellement fort et je ne peux imaginer ma vie sans l'une d'elle, mais deux bébés c'est beaucoup, beaucoup de fatigue, et si elles grandissent elles nous demandent encore beaucoup de présence alors si on envisage d'agrandir notre famille encore, ce qui est peut-être une idée folle, c'est avec un bébé pas deux et encore moins trois. « J'aimerais bien éviter les nausées, la fatigue extrême, le ventre énorme et les seins ultras sensibles. Et je suis sûre que tu aimerais bien éviter mes sautes d'humeurs toi. » J'aimerais pour une fois, une grossesse normale, sans problème et j'ai envie d'y croire parce que désormais je cultive mon optimisme, je me dis que les choses vont pour le mieux pour moi, suffit de me voir aujourd'hui aussi heureuse, aussi comblée, maman et désormais Madame Anderson. « Je compte bien tenter ma chance plusieurs fois, d’ailleurs. » Qui dit mariage, dit lune de miel mais aussi nuit de noce, et si je lui ai déjà fais un sous-entendu sur ce que j'espère pour nous cette nuit, ses mots ne me laissent pas indifférente, loin de là. Je me mords la lèvre en le regardant suggérer qu'il risque de me faire passer une folle nuit d'amour et je n'en doutais absolument pas, mais l'entendre provoque quelques petits frissons d'excitations en moi. « Tu sais bien qu'il ne faut pas me dire des choses comme ça. » Au contraire il sait que c'est exactement ce qu'il faut me dire, et c'est bien pour ça qu'il le fait, pour sans doute me faire saliver d'envie, pour m'exciter un peu à l'idée de ce qu'il nous attends pour cette nuit, et je sais qu'avec lui je ne suis jamais déçue. « Mais j'ai hâte qu'on soit enfin seul toi et moi. » Vraiment, vraiment hâte parce qu'il m'a donné plus qu'envie là et l'attente risque d'être longue. A défaut d'avoir plus, je me contente de ses câlins et de ses baisers qui sont nombreux aujourd'hui et de ce moment à nous que nous avons enfin. Les yeux perdus dans les siens, j'entends encore l'agitation provenant de la salle de réception qui n'est qu'à quelques mètres de l'endroit ou nous nous sommes installés, mais je ne pense à rien d'autre qu'à lui. C'est pas difficile ceci dit, je suis si bien à cet instant précis, je l'ai été toute la journée mais ce moment mes yeux qui se perdent dans les siens, je me sens si belle, si aimée, si importante pour lui que je ne peux qu'en être flattée et honorée et j'aime la façon avec laquelle il me fait me sentir comme étant celle qui compte à ses yeux, parce que je n'ai besoin de rien de plus à cet instant précis. Je veux être avec lui, et je le suis et comme je lui ai déjà souvent dit, je ne connais pas d'endroit ou je me sente plus à l'aise, plus heureuse que d'être à ses côtés. « Je dois honorer les vœux que je t’ai fait hier par message. Et ils étaient plus que sincères, d’ailleurs. » Un petit rire amusé sort de ma bouche en l'entendant évoquer les vœux qu'il m'a fait par message la veille et je repense forcément à cette soirée loin de lui et pourtant durant laquelle il a trouvé moyen de me faire plaisir, entendez par là, de me faire jouir et ce tout en respectant la tradition qui veut que les futurs mariés ne dorment pas ensemble la veille de leur mariage. « J'aime beaucoup ces vœux et je n'ai aucun doute sur le fait que tu vas les honorer mon chou, je te connais assez pour savoir que tu sais comment t'y prends. Tu me l'as encore prouvé hier que tu savais me surprendre, me donner du plaisir et pimenter les choses. » Il est doué Caleb pour ça, plus doué que n'importe qui peut le penser parce qu'il cache bien son jeu mon mari, mais c'est pour mon plus grand plaisir, moi et moi seule qui en profite et ça me rends fière de connaître cette part si secrète de mon mari. « Mais j'ai quand même une petite préférence pour les vœux que tu as fais devant tes parents, tu étais tellement touchant, je crois que je t'avais jamais vu parler autant et puis vu que tu parlais de moi, ça ne pouvait qu'être parfait. » Je le dis avec un ton léger, en me lançant des fleurs sur la fin. Je dépose un baiser sur sa joue en souriant l'air de rien, mais j'ai vraiment été touchée par ses vœux et les larmes qui ont coulé en le regardant parler de notre amour ont témoigné de mon émotion. J'ai la larme facile, c'est sans doute ce qu'il doit se dire, mais j'ai vraiment été émue par ses mots, par la sincérité et la tendresse qui émanait de son discours et j'ai aussi été tellement émue de le voir réussir à parler aussi longtemps parce que ça veut dire beaucoup pour lui. De toute façon, j'aime cet homme, je l'aime du plus profond de mon âme et je ne suis sans doute pas objective, mais tout ce qu'il fait me touche et m'émeut parce qu'il est parfait mon homme et si je ne le dis plus parce qu'il n'aime pas, je continue de le penser plusieurs fois par jour. Je continue de me dire que je ne le mérite pas, du moins ça c'est la plupart du temps, aujourd'hui, je profite juste de la chance que j'ai d'être à ses côtés et d'être enfin mariée à cet homme que beaucoup de femmes rêveraient d'avoir. « Bébé ? Tu m’appelles comme ça que quand tu es enceinte. Je crois que je vais quand même t’acheter un test de grossesse au cas où. » Je le regarde sourire et je réalise à sa manière de me répondre qu'il s'amuse de ce surnom que j'ai visiblement employé. Je ne m'en suis même pas rendu compte, ce qui prouve bien que je suis vraiment sur un petit nuage aujourd'hui et que je me laisse gagner par l'émotion de cette si belle journée. Je ris avec lui ne le prenant même pas au sérieux pour le test de grossesse. « Je t'appelle comme ça quand je suis adorable tu te rappelles, alors faut croire qu'en plus de la grossesse, le mariage aussi m'adoucis visiblement. Mais je crois que j'aime bien bébé. » Est-ce que ce genre de surnom que je n'ai jamais adopté va durer après la période de la lune de miel, sincèrement j'en sais rien mais ce soir, j'ai juste envie d'être douce avec lui, d'être aussi tendre qu'il peut l'être, de lui montrer tout l'amour que j'éprouve pour lui et je crois que j'aime vraiment la sensation que je ressens aujourd'hui. Cette légèreté, ce bonheur, cette sensation d'avoir accompli quelque chose de beau, de fort, de grand. Quelque chose qui me comble pleinement et dont je suis fière. « Madame Anderson. » Le sourire est grand et je quitte son cou pour venir déposer un baiser sur ses lèvres, tendres, délicats, j'effleure juste ses lèvres tout en le regardant. « Ça te va vraiment bien. » A aucun moment je n'ai hésité à prendre son nom, à aucun moment je me suis dis que ce n'avait pas le droit de porter son nom, bien au contraire, je veux le porter fièrement, je veux que les gens sachent que je suis Madame Anderson, que je suis la femme de Caleb Anderson parce que j'en suis fière, vraiment fière. « Je veux que le monde entier sache comme je suis fière d'être ta femme. » D'être la seule et l'unique femme de Caleb Anderson. Mes doigts qui jouent avec ses boucles, je le regarde, mes yeux passent de ses lèvres à ses yeux avec envie mais je reste là immobile à le fixer collée contre lui. Je le sens qui bouge et qui m’entraîne avec lui, je le laisse faire, je le laisse poser ses mains sur mes fesses tout en me pinçant les lèvres sans jamais arrêter de le regarder et je sens une pointe d'excitation en moi à l'idée de sentir le mur dans mon dos et lui contre moi, ses mains sur mon corps. Je passe ma langue sur mes lèvres, je n'ose pas bouger, je le laisse diriger et ce n'est que quand ses lèvres se posent sur les miennes que je bouge un peu moi aussi. Mes mains qui se posent sur ses hanches, je le ramène encore un peu plus vers moi pour coller son corps au mien alors que le baiser prends une tournure un peu plus intense que les précédents. Ça ne dure pas, ou du moins pas assez longtemps mais ça ne me laisse pas indifférente du tout. « Si tu savais à quel point j’ai envie de toi. J’ai vraiment hâte qu’on soit à l’hôtel pour voir ce qui se cache sous cette robe. » Je ferme les yeux en souriant profitant de l'instant quand j'entends ses murmures et surtout quand je sens ses baisers dans mon cou et s'il savait comme moi aussi j'ai envie de lui. « Moi ça va j'ai été comblée hier soir, je ne suis pas en manque ce soir, d'ailleurs merci pour ça. » Je le taquine et je ne doute pas qu'il comprenne que je ne suis en aucun cas sérieuse, moi pas en manque, ça n'arrive jamais ça. Ou presque jamais. Et si je m'amuse à le taquiner, c'est juste pour l'embêter un peu parce que faut dire qu'aujourd'hui je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de le taquiner mon mari. Et je ne ris pas longtemps à ma connerie avant de finir par venir l'embrasser pour lui prouver que je ne suis absolument pas sérieuse et que l'envie de lui est bien présente. « Même si c'était top, rassures toi tu restes mon jouet préféré et tu m'as manqué hier parce que sans toi c'est jamais aussi intense. » Je me mords la lèvre en le regardant et je colle mon dos contre le mur, mes mains sur le bas de ses reins, je l'attire contre moi, collant son bas du corps au mien et ma poitrine contre son torse, je lui murmure quelques mots au creux de son oreille tout en remontant ma jambe le long de sa cuisse. « J'ai tellement envie de toi, toi et moi contre ce mur, si tu savais comme ça m'excite. » Des idées, des images, des pensées me traversent l'esprit et elles sont toutes trop intimes pour qu'elles puissent avoir lieu à cet endroit précis, alors que nous ne sommes pas à l’abri des regards de nos invités, mais c'est normal non ? Après tout je suis mariée à cet homme et désormais j'ai envie de profiter aussi de lui.
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« Je vais en profiter aujourd'hui alors, parce que j'aime te voir comme ça. » Elle peut, parce que je ne me suis pas transformé du jour au lendemain en quelqu’un de tactile et démonstratif en public mais aujourd’hui je suis bien trop heureux pour faire attention aux autres et je veux profiter de ma femme aujourd’hui. Je ne m’imagine pas vivre sans elle et de toute façon je n’en ai absolument pas envie. « J'ai bien l'intention de rester avec toi toute ta vie, alors tu vas devoir te faire à l'idée d'être heureux pour le restant de tes jours chéri. » Alex a un rôle primordial et irremplaçable dans ma vie : elle est ma femme, la mère de mes filles et de mes futurs enfants à venir. Dans un avenir plus ou moins proche, mais elle a arrêté de prendre la pilule depuis un peu plus de deux semaines et je n’attends à présent qu’une chose : qu’elle m’annonce être de nouveau enceinte. Elle me rend heureux, Alex, la vie qu’elle me propose correspond en tout point à tout ce que j’ai toujours voulu être et avoir. Être un père de famille et un époux. Ce que je suis à présent et ma main qui se pose sur son ventre dans un geste presque un peu trop naturel mais je me rappelle de ces soirées, ces nuits et ces journées entières durant lesquelles je tentais d’entrer en communication avec Lucy et Lena quand elles étaient encore dans le ventre de leur mère, ce qui me fait sourire doucement. « J'aimerais bien éviter les nausées, la fatigue extrême, le ventre énorme et les seins ultras sensibles. Et je suis sûre que tu aimerais bien éviter mes sautes d'humeurs toi. » Un sourire qui se transforme en rire à la fin de sa phrase. Ses sautes d’humeur constantes qui nous ont coûtées quelques disputes et je m’en souviens d’une en particulier : dans les magasins alors que je lui refaisais sa garde-robe, une crise en plein milieu du magasin, devant tout le monde et surtout à la caisse sous les yeux de la pauvre caissière qui n’avait rien demandé à personne. Mais aujourd’hui je peux en rire même si sur le coup, je n’avais trouvé rien de tout ça amusant. « Moi j’aime beaucoup tes seins quand tu es enceinte. » Que je lui réponds en haussant les épaules l’air de rien. Enceinte ou pas, j’aime beaucoup sa poitrine mais celle-ci avait encore plus grossie lors de la grossesse gémellaire, chose dont je ne m’étais jamais plains. Bien au contraire. « Par contre désolé mon cœur mais même pour une grossesse simple, les nausées la fatigue et les sautes d’humeur je pense que tu vas y avoir droit. » Certainement d’une intensité bien moins intense qu’elle a pu connaître avec les filles mais elle ne y échappera pas. « Tu sais bien qu'il ne faut pas me dire des choses comme ça. Mais j'ai hâte qu'on soit enfin seul toi et moi. » J’ai l’impression de ne pas avoir passé un moment seul avec elle depuis maintenant très longtemps, alors que c’est faux finalement. Même si nous n’avons pas dormi ensemble hier soir on s’est tout de même vus dans la journée et heureusement d’ailleurs. « J’ai vraiment hâte qu’on soit seuls moi aussi. » Et le regard que je lui lance ne laisse aucun doute sur les pensées et les envies que j’aies pour nous. « J'aime beaucoup ces vœux et je n'ai aucun doute sur le fait que tu vas les honorer mon chou, je te connais assez pour savoir que tu sais comment t'y prends. Tu me l'as encore prouvé hier que tu savais me surprendre, me donner du plaisir et pimenter les choses. » Elle m’appelle mon chou ce qui sous-entend à moitié qu’elle se fout un peu de ma gueule mais j’essaie de laisser ce détail de côté pour ne pas réveiller mes doutes et mes insécurités bien trop nombreuses. « Mais j'ai quand même une petite préférence pour les vœux que tu as fais devant tes parents, tu étais tellement touchant, je crois que je t'avais jamais vu parler autant et puis vu que tu parlais de moi, ça ne pouvait qu'être parfait. » Je ne suis pas le plus bavard, c’est certain, raison pour laquelle sa réflexion sur mon temps de parole m’arrache un rire. « Je trouve que toi tu as réussi à ne pas trop parler. » Pourtant croyez-moi quand je dis qu’elle a gardé la parole durant de longues minutes. « Enfin disons que tu as réussi à te contenir un peu. » À mon contraire ma femme parle beaucoup, elle. Je l’écoute et elle parle, c’est toujours comme ça que nous avons fonctionné.
J’ai toujours été celui qui donne des surnoms, celui qui organise des soirées romantiques, celui qui rêve d’une famille et ces derniers mois Alex m’a montrée qu’elle été capable de changer. Elle aussi veut à même titre que moi cette famille dont j’ai toujours rêvé, elle me donne quelques surnoms elle aussi. Bien moins que moi et la plupart un poil ironique dans le seul et unique but de me taquiner mais pas que. « Je t'appelle comme ça quand je suis adorable tu te rappelles, alors faut croire qu'en plus de la grossesse, le mariage aussi m'adoucis visiblement. Mais je crois que j'aime bien bébé. » L’énorme sourire qui se dessine sur mon visage parle pour moi mais je lui confirme tout de même ma pensée avec des mots : « Moi aussi j’aime bien bébé. » Même si je suis intimement persuadé que ce surnom ne durera pas et que dans quelques semaines elle l’aura déjà oublié. « Je veux que le monde entier sache comme je suis fière d'être ta femme. » Mon sourire ne quitte pas mes lèvres, il ne diminue pas et mes yeux sont toujours perdus dans les siens pour la regarder avec tendresse et amour. Beaucoup d’amour. Vraiment beaucoup. « J’ai beaucoup de chance que tu sois ma femme. » J’en ai conscience et je le lui montre aussi en lui offrant un baiser qui change des derniers que nous avons échangé. Je laisse la tendresse de côté pour l’embrasser avec passion et peut-être même avec envie. Parce que oui j’ai envie d’elle, le nier est impossible et je n’en ai même pas envie. « Moi ça va j'ai été comblée hier soir, je ne suis pas en manque ce soir, d'ailleurs merci pour ça. » Un petit sourire aux lèvres et les yeux qui roulent je lui donne un petit coup sur l’épaule. Elle n’est peut-être pas en manque mais ça ne veut pas dire qu’elle n’a pas envie de moi, pas vrai ? « Même si c'était top, rassures toi tu restes mon jouet préféré et tu m'as manqué hier parce que sans toi c'est jamais aussi intense. » Ce petit jeu entre nous m’amuse tout autant qu’il m’excite, ce qui a toujours été le cas et maintenant que nous sommes mariés je sais très bien que ça ne changera pas entre elle et moi. Je la regarde se coller au mur d’un air amusé et je viens me pincer mes lèvres sans la quitter des yeux. « J’espère bien. » J’espère bien que je reste tout de même son jouet préféré, celui dont elle a, et aura toujours le plus envie. Je la laisse me coller à son corps, ses mains sur mes hanches, sa poitrine qui se colle à mon torse et dont le contact me fait frissonner. Les mots qu’elle s’apprête à me murmurer à l’oreille risquent de ne pas faire redescendre l’excitation. « J'ai tellement envie de toi, toi et moi contre ce mur, si tu savais comme ça m'excite. » Je la regarde un moment sans un mot, un air amusé au visage et c’est d’une voix basse que je lui réponds. « Ce soir, mon amour. Garde toutes ces idées et toutes ces images que tu as en tête pour ce soir. » Je caresse du bout des doigts ses cuisses tout en me perdant dans ses yeux. C’est un jeu dangereux, auquel nous sommes en train de jouer et il me faut une bonne poignée de secondes pour que je le réalise. « Tu veux qu’on aille dehors deux minutes ? » Ou plus de deux minutes, même, mais je sens que si on reste tous les deux ainsi à se tourner autour dans cette position l’excitation risque d’être maintenant trop forte de mon côté et on se réserve tout ça pour notre nuit de noces tout à l’heure.
Everybody told me love was blind Then I saw your face and you blew my mind Finally, you and me are the lucky ones this time
La grossesse, les enfants, notre famille, voilà un sujet récurrent désormais mais quoi de plus normal que de parler de ce projet aujourd'hui ? On vient de se marier, et si comme souvent avec nous, les choses ont été fait dans un ordre plus ou moins logiques, avec cette union, le désir de famille, d'agrandir celle que nous formons déjà avec nos deux filles, est d'actualité ce soir. Sa main sur mon ventre, il me replonge dans cette grossesse gémellaire, plus compliquée qu'on l'aurait souhaité tout les deux, mais qui a fini par nous combler de joies et ce indépendamment de toutes les contrariétés liés à ma condition de femme enceinte. Et il arrive même à se souvenir des points positifs lui. « Moi j’aime beaucoup tes seins quand tu es enceinte. » Sa remarque me fait forcément rire, bien sur qu'il les aime quand je suis enceinte, suffit de le voir se perdre dans mon décolleté pour le savoir mais il semble avoir oublié un détail qu'il aimait bien moins et que je vais me faire une joie de lui rappeler. « Oui je sais que tu les aimes bien, sauf quand je t'interdis d'y toucher parce qu'ils sont trop sensibles. » Les tapes sur les mains qu'il a pu prendre durant cette période ne se comptent plus et si aujourd'hui ça me fait rire, ce n'était pas toujours le cas durant la grossesse. « Par contre désolé mon cœur mais même pour une grossesse simple, les nausées la fatigue et les sautes d’humeur je pense que tu vas y avoir droit. » Je souris avec beaucoup de tendresse en entendant ses mots et surtout ce petit surnom qu'il me donne, il n'est pas avare de surnom lui mais si je suis habituée au « mon amour » ou « bébé », mon cœur c'est plus rare et je ne sais même pas pourquoi ça me touche, mais ça le fait. Je suis sensible à ce surnom sans même pouvoir l'expliquer, et je crois que j'ai presque oublié le sujet dont on parlait. Ah non, la grossesse et l'effet que ça a sur moi. « Je suis prête à accepter tout ça pour te savoir au petit soin avec moi. » Je sais que je n'ai pas besoin d'être enceinte pour qu'il prenne soin de moi, il le fait naturellement, c'est son caractère, c'est ce qu'il est et ce depuis toujours, mais quand mon ventre s’arrondit, quand il peut sentir notre bébé à travers mon ventre, il devient toujours un peu plus attentif, un peu plus tendre encore, si, si je vous assure que c'est possible et j'aime ça. J'aime me dire que ça nous rapproche encore un peu plus, que ça nous lie encore davantage l'un à l'autre, et ça me plaît de me dire que c'est un cadeau que je lui offre aussi.
Je sais qu'il en a envie, et je partage cette envie aussi et je sais que nous allons tout mettre en œuvre pour que notre projet prenne vie au plus vite. Et ça commence ce soir, du moins ça commencera cette nuit quand enfin nous serons seul dans l'intimité de cette chambre que nous avons réservé pour l'occasion, loin de celles des autres invités qui vont dormir sur place. « J’ai vraiment hâte qu’on soit seuls moi aussi. » Et si nous avons hâte tout les deux de se retrouver seuls l'un avec l'autre et de se prouver tout l'amour et le désir que l'on ressent l'un pour l'autre, ce n'est pas encore le moment pour ça, même si clairement son regard me prouve que le désir il le ressent déjà, ça ne me laisse pas indifférente et je le ressens aussi. De toute façon, du désir pour lui j'en ressens tout le temps, du désir, de l'amour, de la passion aussi et je sais que ce n'est pas prêt de changer, parce que c'est ainsi entre nous. Mais il n'y a pas que ce lien physique, loin de là et c'est sur ses vœux, les vrais que je me concentre. Parce qu'il m'a ému. Il m'a touché par ses mots et je n'avais pas vraiment eu l'occasion de lui dire encore, c'est chose faite désormais et je le félicite même sur les efforts qu'il a fait pour parler autant, lui qui préfère écouter plutôt que parler, surtout quand il s'agit de parler de ses sentiments devant des gens. « Je trouve que toi tu as réussi à ne pas trop parler. » Je suis persuadée qu'il est ironique là, parce que je sais que j'ai bien trop parlé, et j'ai pourtant vraiment essayé de réduire mes vœux, et peut-être de parler un peu plus vite par moment, mais j'ai bien trop parlé. « Enfin disons que tu as réussi à te contenir un peu. » Voilà qui est plus juste oui. Il sait que j'aurais pu parler beaucoup plus, et il doit se douter que j'aurais pu en dire bien plus encore. « Tu ne sais même pas à quel point ce fut dur pour moi de me limiter, tu es un sujet bien trop inspirant pour moi. » Il le sait, j'en fais trop à ses yeux, souvent bien trop même mais je suis comme ça, sauf que pour notre mariage je voulais vraiment trouver un juste milieu. Je n'ai sans doute pas totalement réussi mais j'apprécie de voir qu'il a su reconnaître mes efforts effectués pour me contenir. « Mes vœux étaient bien plus longs de base. » Une phrase que je lui avoue en riant même si je suis persuadée qu'il s'en doute déjà.
Est-ce le mariage, l'ambiance romantique, l'amour qui plane entre nous, ou son attitude si détendue et sereine qui me rends moi aussi si tendre et romantique ? Je ne saurais le dire, mais je me laisse entraîner par les émotions fortes et si agréables que je ressens et j'en viens même à être un peu plus sensible au romantisme qu'en temps normal. Le surnom sort de lui même, presque naturel, faut dire qu'à force de l'entendre de sa bouche, c'est sans doute normal que ça sonne naturel. Et je crois que je pourrais m'habituer à l'appeler comme ça, surtout qu'il semble aimer ce surnom puisqu'il me le dit et si ça ne m'étonne pas, je me le note quand même quelque part dans un coin de ma tête, parce que ce qu'il aime est important pour moi. J'essaye d'être une femme prévenante et attentive, ça me demande des efforts à moi, chez lui c'est inné, mais j'essaye de l'être pour lui alors s'il aime ce surnom, je devrais moi aussi l'aimer, même en dehors des moments un peu exceptionnels que sont la grossesse ou le mariage, enfin je pense, c'est comme ça que ça fonctionne non ? Je veux le rendre heureux, le rendre fier, c'est tout ce que je désire. « J’ai beaucoup de chance que tu sois ma femme. » Si vous voulez mon avis, la plus chanceuse dans l'histoire c'est moi et de loin, et personne ne pourra contredire ce fait, personne à part Caleb et c'est peut-être dommage. « Et moi j'ai beaucoup de chance que tu aies accepté d'épouser une femme comme moi. » Je veux être à la hauteur de lui, je veux qu'en plus de lui, d'autres puissent penser un jour qu'il a de la chance d'être marié à une femme comme moi. Ce n'est pas gagné, mais je veux vraiment devenir cette femme qu'il mérite. Et si j'ai encore beaucoup à faire de ce côté là, je compte déjà continuer à lui témoigner tout mon amour comme je sais le faire. Avec passion et intensité. Le baiser n'est plus doux, il n'est presque plus adapté au lieu dans lequel nous nous trouvons, mais il est agréable. Vraiment très agréable et je lui rends l'intensité qu'il met, et je lui prouve que je partage la même envie que lui, ce même besoin d'être l'un avec l'autre avec ce baiser. Mais pourtant, je ne lui communique pas directement ce désir que je ressens, je le taquine comme j'aime tant le faire et il réagit très vite et sa réaction m'amuse beaucoup. J'aime le voir rouler des yeux, et je sais qu'il joue avec moi quand il me donne un petit coup sur l'épaule. Il a comprit que je n'étais pas sérieuse mais je le rassure quand même assez vite sur le fond réel de ma pensée. C'est lui que j'aime, et lui que je veux et après lui avoir dit, je poursuis le jeu de séduction entre nous en me collant au mur. Et si je suis déjà excitée, le voir se pincer les lèvres en me regardant ne fait pas diminuer les sensations que je ressens bien au contraire.« J’espère bien. » Il peut espérer oui, parce que c'est le cas et je lui prouve que c'est avec lui que j'aime jouer, avec lui que j'ai envie de tout ça. C'est un jeu dangereux parce que le lieu n'est pas propice à tout ça, mais le jeu est plaisant, il est excitant aussi et assurément il est agréable. Le jeu mais aussi ce contact physique que j'ai avec mon mari. Et lui aussi, mon mari, il est assurément agréable et je sais que mon corps contre le sien est aussi une sensation agréable pour lui, même s'il faudrait pas que ça le soit trop quand même pour lui. « Ce soir, mon amour. Garde toutes ces idées et toutes ces images que tu as en tête pour ce soir. » Il me demande de garder tout ça pour ce soir, et pourtant ses doigts qui caressent mes cuisses, auraient tendance à m'empêcher de penser à autre chose qu'à l'instant présent et ne font que renforcer entre les idées que j'ai mais pour maintenant. J'aime jouer avec lui, mais je sais que je suis faible moi aussi et que je peux me faire piéger. Parce qu'entre nous c'est intense, c'est fort, cette attirance irrésistible, ce magnétisme qui m'oblige à me coller à lui, à le sentir contre moi aussi, je ne m'en lasse pas et quand je suis lancée, j'ai beaucoup de mal à m'arrêter et à me contenir. Et pendant plusieurs secondes, aucun de nous ne bouge, moi j'en aurais bien du mal coincée entre le mur et son corps, même si c'est moi qui le maintien contre moi, je n'ai pas envie de le lâcher. Je reste là, mes yeux qui se perdent dans les siens, et mes dents qui pincent ma lèvre inférieur comme pour résister à l'envie de l'embrasser parce que je sais que si mes lèvres retrouvent les siennes à ce moment précis, je vais perdre tout contrôle et lui aussi sans doute. Silencieuse, ce qui reste assez rare pour moi, je savoure l'instant présent, je me laisse envahir par les idées, les sensations, les envies que je ressens, incapable de penser à autre chose qu'à son corps contre le mien et heureusement pour moi, il est le premier à réaliser que l'on va sans doute trop loin là. « Tu veux qu’on aille dehors deux minutes ? » Il parle et je détache mes yeux des siens et mes mains de son corps pour retrouver un semblant de contenance. Je soupire doucement tout en secouant la tête et en riant un peu. Un rire de frustration probablement, putain que j'ai envie de lui à ce moment précis. « Si tu veux pas que je te saute dessus oui je pense qu'aller prendre l'air et fumer une cigarette c'est une bonne idée. » Je m'éloigne du mur et de lui mais avant je dépose un baiser sur sa joue et je prends sa main dans la mienne tout en partant d'un pas pressé vers l'extérieur et une fois seule avec lui dehors, je m'assure qu'il n'y a personne et je succombe à cette envie que j'ai de l'embrasser. Je le pousse contre le mur et je me colle à lui. Avec beaucoup, beaucoup trop de passion, et ce baiser n'a rien en commun avec ceux que l'on a pu échangé durant cette journée devant nos invités. Et après plusieurs minutes à l'embrasser, je finis par mettre fin à ce baiser et je m'éloigne de lui, je mets une distance entre nous tout en riant à nouveau. « Peut-être que je suis enceinte finalement, j'ai l'impression que mes hormones sont en ébullition en ta présence. » Je plaisante, je me moque de moi même et de ma capacité à ne pas résister à mon désir pour lui ce soir, faut croire que toutes les émotions, toute l'amour que j'ai ressenti pour lui aujourd'hui se manifeste à ce moment précis. J'ai envie de lui et il ne peut pas en douter mais je sais aussi que ce n'est pas ainsi que je veux célébrer notre première nuit de couple marié alors la distance que je mets avec lui est indispensable juste le temps de faire redescendre un peu le désir que j'éprouve pour lui. « Je veux pas que notre première fois ce soit un truc rapide comme ça, je veux faire ça bien, je compte sur toi chéri, calmes mes ardeurs et arrêtes de me regarder comme ça aussi. » J'ose me rapprocher de lui juste pour attraper le paquet de cigarette dans sa poche de veste, et j'en allume une première que je lui tends et une seconde pour moi et après quelques minutes à fumer loin de lui, j'écrase ma cigarette et je finis par me rapprocher de lui à nouveau et cette fois c'est avec beaucoup de douceur et de tendresse que je me blottis dans ses bras. « Cette journée est tellement parfaite, je n'aurais pas rêvé de quelque chose de mieux, merci. » Je prends sa main et je joue avec son alliance tout en le regardant, on est marié, on est vraiment marié, je suis sa femme et tout s'est passé exactement comme je l'avais espéré et peut-être même encore mieux et je commence enfin à réaliser dans ses bras de tout ce que l'on vient de vivre et surtout de tout le chemin que l'on a parcouru pour en arriver là. « Tu es le roi de mon monde bébé, n'en doutes jamais. » Il n'est pas le roi du monde, personne ne peut l'être pas même Jack. Mais Caleb ne le sera jamais et il n'en a pas la prétention de toute façon, bien trop modeste qu'il est, mais il est le roi, le tout, de mon monde et je crois qu'il n'en a même pas conscience alors je crois qu'il est temps aujourd'hui qu'il le réalise et surtout qu'il l'accepte parce que j'ai beaucoup trop besoin de lui pour être heureuse, pour vivre tout simplement.
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« Oui je sais que tu les aimes bien, sauf quand je t'interdis d'y toucher parce qu'ils sont trop sensibles. » C’est avec un simple sourire que je lui réponds parce qu’elle a raison, finalement. C’était frustrant plus qu’autre chose quand sa poitrine était tellement sensible – voire même douloureuse – que je ne pouvais faire rien qu’autre que la regarder. Mais malgré tout ça, ça ne m’empêche pas de ne garder que des bons souvenirs de la grossesse de nos filles. Pourtant tout n’était pas toujours facile et les hormones d’Alex nous ont valu quelques disputes largement évitables, mais la finalité me fait sourire et me comble de bonheur chaque jour. « Je suis prête à accepter tout ça pour te savoir au petit soin avec moi. » Et si je mets tout en œuvre pour toujours prendre soin d’elle tout le temps, je note dans un coin de ma tête qu’en me disant quelque chose comme ça, elle voulait aussi sûrement me faire passer un message. Peut-être que ces dernières semaines elle s’est sentie un peu délaissée et qu’il s’agit de la raison pour laquelle elle me dit ces mots. Elle sera donc ma priorité numéro un pour les semaines à venir, pour lui montrer ô combien je l’aime et qu’elle n’a pas besoin d’être enceinte pour que je prenne soin d’elle. J’essaie de le faire tout le temps simplement parce que ça me fait plaisir de lui montrer ainsi à quel point je l’aime. J’ai d’ailleurs dû passer au-dessus de ma peur en lui récitant mes vœux devant tout le monde. Sentir le regard de tout le monde alors que je lui déclarais mon amour n’a pas été facile, mais quand mes yeux se perdent dans les siens j’oublie le monde qui est autour et je me concentre sur ses yeux qui me déstabilisent toujours autant. « Tu ne sais même pas à quel point ce fut dur pour moi de me limiter, tu es un sujet bien trop inspirant pour moi. » Je lâche un petit rire amusé. « Tu dois souvent trouver des sujets bien trop inspirants, alors. » Parce qu’Alex parle toujours beaucoup. Bien trop même, si vous voulez mon avis. Mais j’ai maintenant l’habitude de l’entendre me parler encore et encore avec son accent british terriblement sexy et je ne changerai ça pour rien au monde. « Mes vœux étaient bien plus longs de base. » Mon rire se mêle au sien et si finalement cette confession n’est pas étonnante elle n’en reste pas pour le moins drôle. « J’aurai le droit de lire la version longue de tes vœux ? » Curieux de voir ce qui n’a pas eu la chance d’être dans la version finale de ses vœux.
Je suis sur un petit nuage depuis l’échange des alliances et d’ailleurs c’est tout en la regardant que je fais tourner la mienne autour de mon doigt. Je n’ai pas pour habitude d’avoir une bague mais je trouve ça bizarrement bien trop agréable. C’est certainement plus pour le symbole et tout ce qu’elle représente. « Et moi j'ai beaucoup de chance que tu aies accepté d'épouser une femme comme moi. » Accepté de l’épouser. C’est surtout bien plus que ça. je suis tombé amoureux de cette femme il y a plus de dix ans maintenant, entre nous c’est fort, c’est beaucoup de passion et du romantisme. Plus maintenant qu’avant, parce qu’elle avait tendance à rire et se foutre un peu de moi quand je me montrais trop romantique pour elle. C’était un peu vexant, mais c’est Alex et puis depuis la grossesse pense que sans qu’elle ne se rende compte elle s’est adoucie et s’est transformée en une femme amoureuse et quelque fois elle aussi, romantique. Même si le romantisme peut vite être mis de côté pour la passion et le désir que l’on ressent constamment l’un pour l’autre. C’est d’ailleurs ce qui est en train de se passer pour nous en ce moment précis. Nos corps collés l’un à l’autre, mon regard qui s’est perdu dans le sien durant un long moment. J’ai envie d’elle, j’ai réellement envie d’elle mais je sais que je n’ai pas envie que notre première fois en tant de couple marié se fasse ainsi. Alors j’essaie de résister à mes pulsions mais quand mes yeux glissent sur ses lèvres qu’elle se pince cette image ne m’aide pas à penser à autre chose. On doit résister et ne pas succomber à nos envies. Même si c’est dur et c’est pour cela qu’après de longues minutes à se regarder ainsi je finis par secouer la tête, rompant ainsi ce contact visuel pourtant si agréable en lui proposant de sortir prendre l’air tous les deux. « Si tu veux pas que je te saute dessus oui je pense qu'aller prendre l'air et fumer une cigarette c'est une bonne idée. » Je ris une nouvelle fois alors que ma main vient vite attraper la sienne. « C’est pas que je ne veux pas, c’est surtout qu’il y a du monde autour de nous. » Je lui réponds l’air de rien mais toujours en lui souriant – je crois d’ailleurs ne jamais avoir autant souris de ma vie, sauf à la naissance de nos filles. – Je me mêle à la foule sans lâcher sa main jusqu’à ce que nous soyons dehors tous les deux et si l’idée de base était de sortir pour nous changer les idées Alex ne semble pas être sur la même longueur d’onde. Le baiser échangé est encore différent du dernier à l’intérieur, plus long, plus intense et si je ne voulais pas que mon excitation devienne trop importante c’était sans compter sur ce baiser incroyable que je lui rends, bien sûr. Mes mains ne savent où se poser : sur ses joues, dans son dos, sur ses hanches, sur ses fesses. Elles ne cessent de bouger et quand enfin l’un d’entre nous a le courage d’y mettre un terme je lâche un long soupir. De frustration, sûrement. « Peut-être que je suis enceinte finalement, j'ai l'impression que mes hormones sont en ébullition en ta présence. » En tout cas, moi, après ce baiser, j’ai chaud et comme à chaque fois que je sors avec ma femme depuis le début de la soirée j’enlève ma veste pour la poser sur ses épaules et sa réflexion me fait encore une fois rire. « Quand je te dis qu’il faut que tu fasses un test de grossesse. » Je me note d’ailleurs de lui en acheter un dans deux ou trois jours, peut-être qu’il reviendra positif. « Je veux pas que notre première fois ce soit un truc rapide comme ça, je veux faire ça bien, je compte sur toi chéri, calmes mes ardeurs et arrêtes de me regarder comme ça aussi. » Je prends la cigarette qu’elle me tend et m’adosse au mur pour fumer tranquillement. « Tu n’arrêtais pas de me dire ça quand tu étais enceinte, alors que je te regarde normalement. » J’hausse les épaules et quelques minutes plus tard une fois la cigarette terminée je la serre dans mes bras quand elle vient se blottir contre moi. « Cette journée est tellement parfaite, je n'aurais pas rêvé de quelque chose de mieux, merci. » Je dépose un baiser sur son front et sa phrase me fait sourire. « Tout est parfait, oui. Et tu es tellement sublime dans cette robe, si tu savais. » Bien qu’elle soit toujours magnifique, même en jogging ou au réveil ni maquillée ni coiffée. Mais aujourd’hui, elle s’est surpassée. « Tu es le roi de mon monde bébé, n'en doutes jamais. » Je souris en la regardant dans les yeux et le parallèle qu’elle fait. Quand nous avons décidé d’officialiser notre relation c’était après avoir regardé Titanic tous les deux – plus ou moins. – « T’es adorable. » Mes doigts caressent doucement son visage, plaçant quelques mèches tombées de sa coiffure derrière son oreille. « Je t’aime Alexandra. » Puis la énième fois mes lèvres se posent à nouveau sur ses lèvres mais cette fois pour un baiser rempli de tendresse.
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« Tu dois souvent trouver des sujets bien trop inspirants, alors. » Il a pas totalement tord, je crois que je suis quelqu'un de passionnée et parfois un peu trop. Je parle beaucoup, des choses que j'aime mais en ce moment mes sujets favoris restent sans aucun doute Caleb et nos filles. Notre mariage, notre vie de couple et de famille. Alors forcément quand il a fallu écrire mes vœux, lui dire ô combien je l'aime, et pourquoi je l'aime. Lui faire ces promesses que je compte bien honorer, c'était assuré que je parlerais trop. Et encore j'ai fais un sacré effort pour diminuer la longueur de mes vœux, pour les rendre audible aussi. Parce qu'ils étaient bien plus longs et plus décousus aussi et quand je lui avoues ça, il en rit avec moi. Je parle trop, tout le temps, pour tout c'est indéniable mais je crois que c'est une facette de ma personnalité que je ne pourrais jamais changer même si j'essaye de faire attention parfois. « J’aurai le droit de lire la version longue de tes vœux ? » Je n'hésite même pas une seconde avant de lui apporter une réponse positive. « Ça te concerne alors oui tu pourras les lire. » Parce que finalement ce que je lui ai dis devant nos proches, c'est une version condensée de ce que je ressens pour lui, une version adaptée aussi à la présence d'un public, et j'ai bien d'autres promesses à lui faire, pleins d'autres vœux à réaliser avec lui. « Et tu auras peut-être le droit à d'autres vœux pas censurés ce soir. » Dans l'intimité de notre chambre d’hôtel, entre nous j'ai bien l'intention de continuer à lui faire part de tout ce que je suis prête à lui promettre pour le combler, le rendre heureux et le satisfaire aussi.
« C’est pas que je ne veux pas, c’est surtout qu’il y a du monde autour de nous. » C'est plutôt une bonne constatation de sa part, oui il y a du monde autour de nous et pourtant pendant un moment je me suis sentie seule avec lui. Obnubilée par ses yeux, attirée par ses lèvres, excitée par son corps contre le mien et complètement charmée par le magnétisme qu'il dégage et qui me fait craquer. Pendant un instant j'étais seule avec lui, du moins dans mon esprit et il a bien raison de s'éloigner un peu de moi et de me proposer de prendre l'air. Ça devrait me calmer et j'ai besoin de faire diminuer le désir que je ressens pour lui. Et pourtant une fois dehors la première chose que je fais, c'est de craquer. Craquer pour ses lèvres si douces et si attirantes et pour ses baisers si passionnés et torrides. Je craque parce que j'en ai envie depuis la veille, j'en ai eu envie tellement souvent aujourd'hui mais les regards étaient sur nous et maintenant que nous sommes seuls à l'écart, après un moment à se tourner autour, je cède tout simplement parce que je l'aime, parce que j'aime ses lèvres et parce que c'est mon mari et que j'en ai envie. Je sens presque instantanément la réciprocité de ce désir, je la sens à l'intensité qu'il met dans ses gestes, ses mains qui se baladent sur mon corps ne se posent pas mais s'aventurent un peu partout et je réalise à quel point j'ai envie de lui à cet instant, mais aussi à quel point l'embrasser c'était une très mauvaise idée si je veux tenir et ne pas craquer avant d'être dans notre chambre d’hôtel. Je soupire, il soupire aussi et je sais très bien que ce n'était pas la suite que l'on voulait, mais je sais que c'est pour le mieux. Pour qu'une fois vraiment seuls nous puissions retrouver cette intensité et ce plaisir si fort, pour que cette nuit soit mémorable à l'image de cette journée. Mais pour l'heure, c'est surtout frustrée que je suis même si j'arrive à plaisanter un peu. Caleb pose sa veste sur mes épaules et je prends le temps de l'enfiler pour me couvrir un peu plus et j'ai presque l'impression d'être dans ses bras avec son odeur qui est partout sur cette veste. « Quand je te dis qu’il faut que tu fasses un test de grossesse. » Je vais commencer à en douter aussi finalement mais ce soir enceinte ou pas, je suis juste heureuse, juste fière d'être à ses côtés, juste totalement amoureuse et je me sens bien. Vraiment bien. « Vas falloir que je commence à réfléchir à la manière dont je veux te l'annoncer. » Parce que je vais vouloir marquer le coup, c'est sur mais comment ça je n'ai pas encore trouver. « Tu n’arrêtais pas de me dire ça quand tu étais enceinte, alors que je te regarde normalement. » Il me regarde et en soit ça suffit pour me faire de l'effet. Caleb à ce regard, cette intensité et cet amour dans les yeux quand il me regarde, je ne peux pas être indifférente. Et pourtant, je dois me contenir ce soir, parce que je veux faire les choses bien. Je me concentre quelques minutes sur ma cigarette, et l'air de la nuit me fait frisonner malgré sa veste. Voilà qui a au moins comme effet de me refroidir. Et une fois ma cigarette terminée c'est dans ses bras que je vais me blottir. Avec tendresse cette fois et il prolonge le moment de tendresse en m'embrassant sur le front avec douceur. « Tout est parfait, oui. Et tu es tellement sublime dans cette robe, si tu savais. » Ses mots me font extrêmement plaisir parce que cette robe j'en ai fais des retouches et des retouches pour qu'elle soit parfaite. Pour plaire à Caleb, pour l'éblouir et lui donner un souvenir inoubliable. Je me doute qu'avec n'importe quelle robe, il aurait aimé aussi, mais j'ose me dire que l'engagement que j'ai mis dans la création de cette robe a porté ses fruits. « Merci chéri ça compte beaucoup de savoir que ça te plaît. » La robe mais le mariage aussi. Parce qu'il n'a peut-être pas rêvé de ce mariage précis, mais l'entendre me dire que tout est parfait me rassure grandement parce que je vois dans ses yeux qu'il est sincère, qu'il ne dit pas ça pour me faire plaisir mais parce qu'il est vraiment heureux avec moi et au sujet de notre mariage. « Tu es vraiment classe, j'ai hâte de voir les photos de cette journée, je compte bien en mettre partout dans la maison. » Je sais à quel point il n'aime pas ça, à quel point il ne s'aime pas sur les photos mais aujourd'hui on est tout les deux très classes, et puis c'est notre mariage, il devra accepter l'idée que je redécore un peu pour afficher le bonheur qui règne entre nous. Toujours dans ses bras, toujours contre lui, je me laisse aller à quelques déclarations d'amour assez inhabituelles chez moi mais aujourd'hui je suis cette fille amoureuse de l'homme le plus romantique du monde alors je crois que c'est tout naturellement que je le suis aussi. « T’es adorable. » Mignonne, adorable, c'est clairement pas les premiers termes que l'on dit en pensant à moi, j'en ai des dizaines, voir des centaines, bien moins flatteurs. Mais je prends ses mots comme un compliment et surtout je prends cette touche de tendresse. Ses caresses sur mon visage, des doigts qui se glissent derrière mon oreille, je ferme les yeux et je me laisse porter par l'amour que je ressens à cet instant précis. « Je t’aime Alexandra. » Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il m'embrasse, tendrement mais il m'embrasse et je ne vais pas refuser ce baiser, au contraire. J'en profite de ce moment. « Moi aussi je t'aime cher mari » Je me retiens de trop parler encore, de développer tout ce que j'aime, combien je l'aime, comment je veux lui prouver que je l'aime, je ne fais de tout ça, je me contente de lui dire que je l'aime parce que ces mots je les prononce peut-être beaucoup désormais, mais il fut une époque ou ils avaient un sens très fort. Rares et attendus, il savait apprécié mes je t'aime et j'espère qu'il les apprécie toujours autant. « J'ai pas envie que ça se termine bébé, ce que je ressens est si fort et si agréable, j'aimerai pouvoir être pour toujours dans tes bras. » Aujourd'hui aurais du être une journée stressante, une journée avec de la tension et une point d'appréhension, j'aurais pu avoir peur, j'aurais pu douter et être prise de panique à l'idée de m'engager avec lui, mais ce fut tout l'inverse. Moi qui suis sujette aux sautes d'humeurs, qui me laisse envahir par mes pensées nocives, pas un tas de choses négatives qui gravite autour de moi, aujourd'hui, j'ai eu l'impression de flotter, d'être si légère, si heureuse que c'est une sensation que j'ai envie de faire durer encore même après cette journée si spéciale. Il a sous entendu il y a quelques minutes que j'étais quelqu'un de passionnée, ou c'est peut-être moi ça, en soit c'est pas bien important, ce qui l'est en revanche c'est que oui je suis passionnée et je ressens les choses avec passion. Et l'amour que je ressens pour lui est intense, il est fort, il est grisant et il m'aide à me faire me sentir si bien et je voudrais juste que l'euphorie et les émotions de cette belle journée restent en moi pour le restant de mes jours. Perdue dans ses yeux pendant quelques minutes, je finis par passer mes mains dans ses cheveux, je l'ai déjà fais aujourd'hui et notamment tout à l'heure mais là je ne fais plus attention à ne pas trop le décoiffer, et au contraire mes doigts s'enroulent dans ses boucles et je sais que je risque de le décoiffer sévère mais j'aime jouer avec ses cheveux et je m'en prive plus. « C'est dans ces moments là que je réalise que t'avoir rencontré est la meilleure chose qui me soit arrivée et je me dis que désormais on va s'en sortir quoiqu'il arrive parce qu'on est ensemble et je me sens sereine quand je pense à l'avenir parce que quelques soient mes rêves, tu es dans chacun d'eux. » Il n'est plus question de départ, d'abandon, de séparation ou de décès ce soir, juste de notre amour qui s'exprime et de notre vie qui se dessine à deux et ça me plaît, ça me plaît énormément.
Everybody told me love was blind, then I saw your face and you blew my mind. Finally, you and me are the lucky ones this time. Feels like, feels like, you know, it feels like falling in love for the first time
On est des opposés sur bien des points avec Alex et notre débit de parole ne fait pas exception. Je ne parle pas beaucoup ou du moins, je pense pouvoir aisément dire que je parle beaucoup moins qu’elle. Mais ça a toujours été la force de notre couple, nos différences et je pense que cela n’est pas prêt de changer. On se complète à la perfection, elle me pousse hors de ma zone de confort et moi de mon côté j’essaie de la canaliser et de lui permettre de se poser un peu. Alors quand elle m’avoue que ses vœux étaient à la base bien plus longs mais qu’elle s’est sentie obligée de les raccourcir je ne suis pas étonné et ça me fait même rire. « Ça te concerne alors oui tu pourras les lire. » J’ai hâte de pouvoir lire les mots qui n’ont pas eu la chance de se retrouver dans la version finale de ses vœux. « Et tu auras peut-être le droit à d'autres vœux pas censurés ce soir. » Un grand sourire se dessine sur mes lèvres. « Intéressant. » Que je lui murmure presque sans que mon sourire ne s’efface pour autant. « Le même genre de vœux que je t’ai fait hier soir par sms ? » Je lui demande tout en arquant un sourcil sans la quitter des yeux. Les vœux que j’ai faits hier, je compte bien lui montrer tout à l’heure à quel point je m’engage à les respecter.
Il y a autre chose qui fonctionne parfaitement dans notre couple et ça, depuis le début : c’est le sexe, l’attirance que nous ressentons tout le temps l’un pour l’autre. C’est fort, c’est intense, c’est magnétique et quoi qu’il arrive nous sommes tous les deux attirés comme des magnets à l’autre et le baiser que nous échangeons à l’instant même où nous sortons le prouve. Mais nous sommes d’accord sur un point : nous refusons que notre première fois en tant que mari et femme ne soit qu’un coup rapide dans les toilettes de la salle de réception de notre mariage. Pourtant ce n’est pas l’envie qui manque. Si on le voulait je pourrais l’attirer dans les toilettes, nous y enfermer et céder à nos pulsions qui sont si fortes et si plaisantes. « Vas falloir que je commence à réfléchir à la manière dont je veux te l'annoncer. » Je souris – encore – et je devais d’ailleurs bientôt commencer à avoir mal aux zygomatiques si je continue ainsi. Mais je suis heureux et je veux le lui montrer comme ça. « J’aimerais beaucoup être là pour le résultat des tests à chaque fois. » Apprendre la nouvelle ensemble, tous les deux, en même temps, je pense qu’il n’y a pas mieux et ça sera pour nous une merveilleuse surprise que l’on oubliera jamais. Je veux être présent pour voir le résultat du test qu’il soit positif ou négatif. Je veux que l’on puisse être déçus tous les deux de la mauvaise nouvelle tout comme sauter dans les bras l’un de l’autre en voyant un test positif. Mais j’essaie de ne pas me faire trop d’illusion et de ne pas me persuader qu’elle est déjà enceinte. Même si les signes ce soir pourraient me faire penser que notre famille est déjà sur le point de s’agrandir. « Merci chéri ça compte beaucoup de savoir que ça te plaît. » Et en même temps il faudrait être difficile pour ne pas la trouver parfaite, Alex et dans mes yeux on doit voir plus que jamais toute la tendresse et tout l’amour que je ressens pour elle. « Tu es vraiment classe, j'ai hâte de voir les photos de cette journée, je compte bien en mettre partout dans la maison. » Je roule des yeux quand elle dit me trouver classe et si je n’avais pas pensé aux photos et surtout à Alex qui voudra en accrocher partout chez nous. « Des photos de toi oui, tu pourras en accrocher partout à la maison. » Parce que moi je ne suis pas photogénique. Parce que moi je ne suis pas plus beau ou plus séduisant que les autres jours. Alors qu’elle…elle est magnifique tout le temps, Alex. Mais aujourd’hui elle l’est encore plus et sa beauté à en couper le souffle me fait dire encore et encore ô combien j’ai de la chance de l’avoir en tant que femme. Raison pour laquelle j’ai envie de lui répéter en boucle à quel point je l’aime et comme je me sens chanceux de l’avoir à mes côtés. « Moi aussi je t'aime cher mari. » Mon cher mari, comment est-ce que je suis censé ne pas sourire ? « J’aime beaucoup quand tu m’appelles comme ça. » Je lui avoue, elle le sait, je pense lui avoir déjà dit mais je n’arrête pas de lui dire ce genre de chose. « J'ai pas envie que ça se termine bébé, ce que je ressens est si fort et si agréable, j'aimerai pouvoir être pour toujours dans tes bras. » Elle est rarement aussi adorable, Alex. Rarement autant dans les déclarations d’amour et il faut croire que cette journée nous change tous les deux parce que moi aussi je suis plus démonstratif devant ma famille que je ne l’ai jamais été. Sa main qui se perd dans mes cheveux, j’ai toujours aimé sentir ses doigts dans mes bouclettes et si habituellement j’aurais ronchonné parce qu’elle me décoiffe complètement, aujourd’hui je ne dis rien et je profite simplement de ce moment de proximité entre nous alors que mes bras s’enroulent autour de sa taille sans rompre le contact visuel. « C'est dans ces moments là que je réalise que t'avoir rencontré est la meilleure chose qui me soit arrivée et je me dis que désormais on va s'en sortir quoiqu'il arrive parce qu'on est ensemble et je me sens sereine quand je pense à l'avenir parce que quelques soient mes rêves, tu es dans chacun d'eux. » Cette petite déclaration me fait sourire et me touche énormément. « Plus rien ne pourra nous séparer, pas vrai ? » J’ai beaucoup douté. J’ai eu peur, j’ai longtemps pensé qu’elle finirait par me quitter une deuxième fois en réalisant qu’elle était en train de faire une connerie en s’engageant de la sorte avec moi. « Pour le meilleur et pour le pire. » J’évite volontairement la partie jusqu’à ce que la mort nous sépare, parce que ça m’angoisse énormément. « On a deux merveilleuses petites filles que j’aime plus que tout au monde. Une belle maison. Et un futur bébé en préparation. Tu fais de moi l’homme le plus heureux du monde, j’espère que tu t’es rends compte. Tu m’offres tout ce que j’ai toujours voulu, la vie que j’ai toujours rêvé d’avoir. » Pourtant l’engagement ça n’a jamais été son truc, à Alex, mais maintenant elle le fait sans problème elle a bien choisi de se marier avec moi et de fonder une famille. Notre famille.
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« Le même genre de vœux que je t’ai fait hier soir par sms ? » Je secoue la tête et je souris en repensant à ses vœux bien particuliers mais bien plaisants aussi qu'il m'a fait la veille. « Exactement le même genre oui. Je te promets de continuer à être en forme pour satisfaire tes désirs et tout tes besoins. Et je te promets aussi de continuer à toujours faire en sorte de te séduire et que je n'arrêterais jamais de me mettre à genou devant toi même quand mon arthrose sera bien développée. » Ce n'est pas une surprise si je termine par une connerie mais tout ce que je lui dis est sincère et il n'en doutera pas. S'il y a bien une chose que j'ai réussi à lui prouver très tôt dans notre relation, c'est qu'avec lui, le sexe n'a jamais été un problème. L'expression des sentiments oui. L'engagement oui. Etre sérieuse oui. Mais le sexe, ça a finalement été très vite entre nous, très vite et très riche. Et si sur les autres plans j'ai évolué, sur ça je n'ai pas changé et lui non plus.
Je suis faible face à lui, ou plutôt le désir que j'éprouve pour lui est fort, vraiment très fort et si j'aime céder à la tentation je sais quand même me contrôler quand il le faut, sauf que les hormones s'en mêlent et j'ai vu pendant ma grossesse qu'un petit rien pouvait faire grimper mon envie très vite. Mais aujourd'hui, je ne suis pas enceinte, juste très amoureuse, et vraiment très heureuse. Notre relation n'a pas été simple, on a traversé des étapes difficiles pour arriver à ce jour, ce qui rends peut-être ce moment encore plus savoureux, plus fort puisqu'il était presque inespéré pendant un long moment. Mais on l'a fait et je dois avouer que je suis assez fière de moi et de lui assurément pour le chemin que l'on a parcouru. Et aujourd'hui, il a lui aussi une bague au doigt qui symbolise notre amour et mon engagement auprès de lui. On a réussi, on est marié, on est parents et on est tout les deux professionnellement comblés, même si pour le moment je n'ai pas d'emploi fixe, c'est mon choix et j'en suis totalement heureuse. Je le fais pour les filles, pour notre couple parce qu'ils sont ce qu'ils comptent le plus dans ma vie. Les trois personnes les plus importantes sur terre pour moi, et peut-être qu'un quatrième viendra nous rejoindre dans les mois à venir. C'est du moins notre projet, peut-être est-il déjà en route, j'en doute mais y penser ce soir nous fait sourire tout les deux et on en plaisante un peu. C'est notre projet, c'était le suivant après le mariage et nous y allons nous y préparer désormais. « J’aimerais beaucoup être là pour le résultat des tests à chaque fois. » J'avais aimé lui préparer la surprise pour la grossesse des filles, même si ça avait été difficile à gérer parce que ce n'était pas attendu, parce que notre passif faisait que la grossesse ce n'était pas le sujet le plus agréable à aborder mais désormais tout est différent et si j'ai peur qu'il soit déçu et qu'il en attende trop à chaque fois, je me dis que si c'est son souhait, alors on fera ainsi parce que c'est notre projet de couple et les joies comme les déceptions on va les partager. « Si c'est ce que tu veux, je ne peux pas te refuser ça, sauf la partie ou j'urine sur le test, ça tu devras attendre derrière la porte. » Une pointe d'humour mais j'espère sincèrement qu'il ne sera pas trop déçu si les tests sont négatifs, je m'en voudrais de ne pas réussir à donner vie à notre projet. Mais si ce projet appartient à notre futur, futur proche j'espère, je veux aussi profiter du présent et de ce mariage que l'on célèbre. Les gens à l'intérieur qui font la fête et nous deux à l'extérieur qui profitons de ce moment de complicité et de calme l'un contre l'autre. Je me suis calmée et j'apprécie d'être dans ses bras, j'apprécie sa tendresse et j'apprécie aussi beaucoup ses compliments. Il m'en fait beaucoup mais je sais que chacun d'eux sont sincères et qu'ils les pensent vraiment, et il suffit de voir la façon avec laquelle il me regarde pour s'apercevoir qu'il est honnête. Je l'aime tellement même quand il roule des yeux pour rejeter mon compliment et l'idée de l'afficher en photo partout dans notre maison. « Des photos de toi oui, tu pourras en accrocher partout à la maison. » Il est chou mon mari et je rigole quand il pense que sa réponse va me satisfaire et me détourner de mon objectif de base. « T'es trop mignon de croire que tu vas réussir à avoir le dernier mot. » Je caresse sa joue avec douceur tout en souriant toujours en le regardant. « Mais sérieusement, c'est notre mariage, je vais pas mettre des photos de moi toute seule. Je croyais que tu avais compris depuis le temps, j'aime les photos de toi. » Lui non et je le sais, mais il va devoir s'y faire parce que si j'accepte désormais de l'écouter sur ce qu'il veut et ne veut pas, il est hors de questions que je mette des photos de moi à notre mariage sans qu'il ne soit dessus. C'est notre mariage, le témoignage de tout l'amour que l'on éprouve l'un pour l'autre et il est grand. Je suis un peu moins généreuse en compliment et peut-être qu'il n'a pas encore compris mais moi je l'aime comme il est et je veux afficher avec fierté nos photos de mariage. « J'aime penser qu'aujourd'hui plus que jamais tu es épanoui et ça te va bien, je t'assure tu es vraiment sexy j'espère que tu pourras le voir quand on verra les photos. » Et s'il ne peut pas le voir, je le verrais pour nous deux et la photo de nous qui sera affichée dans le salon devrait pouvoir l'aider à accepter son image. Et s'il n'aime pas, il devrait au moins aimer la photo et ce qu'elle représente. Notre amour, ces moments si émouvants aujourd'hui, si fort. Puisque c'est aujourd'hui qu'il est devenu officiellement mon mari, et j'espère que ça restera pour toujours comme l'un de ses moments préférés. Et je me dis que vois nos photos, pourraient nous aider à nous souvenir de ce jour, de ces émotions que l'on a ressenti et surtout de tout l'amour qu'il y a entre nous. « J’aime beaucoup quand tu m’appelles comme ça. » C'est une réalité, c'est mon mari désormais et je crois que je vais encore avoir besoin de le dire un paquet de fois avant de réaliser pleinement à quel point tout ça me comble. Et en réponse à ses mots je viens juste murmurer à son oreille plusieurs fois ces quelques mots je t'aime cher mari. avant de déposer quelques baisers dans le haut de son cou. Je me sens détendue, je me sens heureuse, je me sens comblée, amoureuse, légère, je me sens fière et chanceuse aussi et ressentir tout ça en même temps c'est presque nouveau pour moi. Mais aujourd'hui plus que jamais, je sens que tout va bien se passer pour nous, peut-être que je suis aveuglée par tout cet amour, mais dans ses bras j'ai l'impression d'être intouchable. C'est presque trop beau pour être vrai, et pourtant je sais que tout est réel. « Plus rien ne pourra nous séparer, pas vrai ? » Je le regarde, je veux m'assurer qu'il ne doute pas, qu'il n'exprime pas une vraie crainte en me posant cette question parce que plus que jamais aujourd'hui, je viens de lui prouver que je ne voulais plus le quitter alors je ne veux pas qu'il doute. « Non plus rien, je te le promets. » Ma voix est douce, mon visage à quelques centimètres du sien je le regarde et mes mains caressent ses joues. « Pour le meilleur et pour le pire. » Je souris légèrement, parce que le pire il l'a déjà connu avec moi et que j'espère désormais pouvoir lui amener le meilleur pour le restant de ses jours. Mais je ne le dis pas ça, parce que je ne veux pas parler du pire. « Quoiqu'il arrive je serais à tes côtés, je ne laisserais rien nous éloigner, je me battrais pour nous. » Il l'a fait si souvent tout seul, à y croire pour deux. A porter notre couple tout seul, à se projeter pour deux, mais aujourd'hui, je suis engagée avec lui, de tout mon âme, je suis liée à lui et je ne le laisserais jamais tomber. Ni lui, ni nos filles. « On a deux merveilleuses petites filles que j’aime plus que tout au monde. Une belle maison. Et un futur bébé en préparation. Tu fais de moi l’homme le plus heureux du monde, j’espère que tu t’es rends compte. Tu m’offres tout ce que j’ai toujours voulu, la vie que j’ai toujours rêvé d’avoir. » Je pensais avoir pleuré assez aujourd'hui. Je pensais que j'avais déjà ressenti toutes les émotions possibles mais quand il me fait cette déclaration, quand il met en évidence tout ce que l'on a réussi, tout ce que l'on a construit tout les deux, je suis émue. Émue aussi par ses mots, par l'idée que c'est moi qui le rende heureux, que c'est grâce à moi qu'il a cette vie dont il a toujours rêvé. Et forcément que je suis touchée parce que je ne pensais jamais pouvoir être celle qui lui offre cette vie. Je ne pensais jamais pouvoir lui permettre de réaliser ses rêves. Et j'ai souvent et pendant très longtemps doutée de pouvoir être celle qui le rends heureux. Mais il est heureux, il le dit, je le vois aussi. Aujourd'hui, et ce depuis la naissance de nos filles, je ne l'ai jamais vu aussi souriant, aussi expressif, aussi détendu et joyeux. Et j'aime me dire que j'y suis pour quelque chose, que je suis même la principale raison de son bonheur. Je lui souris en essuyant du revers de la main mes yeux. Je frissonne encore, et je me rapproche de lui un peu plus mes mains autour de sa nuque. « Tu sais comme c'est important pour moi de savoir que je peux te rendre heureux et je vais continuer à tout faire pour que tu restes l'homme le plus heureux du monde avec moi. » Je veux qu'il soit heureux et si à l'époque je pensais qu'il serait plus heureux sans moi, désormais ma seule préoccupation c'est qu'il soit heureux mais qu'il le soit avec moi et avec personne d'autre. « Je te l'ai dis, pour toi je ferais n'importe quoi, je t'aime tellement. Tu mérites d'avoir une belle vie bébé, et je suis heureuse de pouvoir en faire partie et pouvoir contribuer à la réalisation de tes rêves.» Et si notre passé n'est pas quelque chose de joyeux, il m'a au moins appris une chose ; je ne peux pas vivre sans lui. Je ne peux pas aimer un autre que lui. Je l'ai perdu une fois, j'ai tiré un trait sur notre histoire une fois et ça m'a montré que si pour certain passer à autre chose était possible, pour moi ça ne l'est pas. C'est lui ou personne d'autre et aujourd'hui, avec ce mariage, c'est plus que jamais à lui que j'ai lié ma vie. Pour toujours. « Je vous aimes tellement toi et nos filles. » Une vie de couple épanouie, une maison, des enfants, des animaux, un mariage, je ne sais pas quels sont ses prochains rêves mais je serais avec lui pour l'aider à les réaliser c'est une certitude.
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« Exactement le même genre oui. Je te promets de continuer à être en forme pour satisfaire tes désirs et tout tes besoins. Et je te promets aussi de continuer à toujours faire en sorte de te séduire et que je n'arrêterais jamais de me mettre à genou devant toi même quand mon arthrose sera bien développée. » C’est le genre de vœux qui plait, ça, et aussi le genre de mots que je ne risque pas d’oublier. je te promets de ne jamais n’arrêter de me mettre à genoux devant toi et la connotation sexuelle derrière cette promesse ne me laisse pas indifférent et je pense que je regard que je lui lance parle pour moi. Beaucoup d’images en tête, des images sexy et qui donnent envie. Je me mords la lèvre tout en souriant et je la regarde, ses mots me plaisent et pourraient presque me donner des idées. « Ne me dis pas ça, tu vas m’en donner envie là. » Et ce n’est pas le but, on s’est mis d’accord sur le point que nous ne voulons pas d’un coup rapide le jour de notre mariage alors j’efface toutes les idées que j’ai maintenant en tête et me reconcentre sur note conversation : notre projet de bébé qui s’est concrétisé il y a environ deux semaines. Enfin concrétisé, plus ou moins. Disons qu’Alex n’a pas renouvelé sa plaquette de pilule et que nous en sommes seulement à la première étape ; la conception du bébé – étape extrêmement plaisante et agréable soit dit en passant. – « Si c'est ce que tu veux, je ne peux pas te refuser ça, sauf la partie ou j'urine sur le test, ça tu devras attendre derrière la porte. » Toujours incapable de rester sérieuse du début à la fin je lâche un petit rire avant de lui répondre. « Oh ça va, ça ne me dérange pas si tu urines sur le test devant moi. On est mariés il y a plus de tabous plus de secrets entre nous. » J’hausse les épaules je lève les yeux vers elle mais je ne laisse que quelques secondes de blanc avant de rire doucement, et je la rassure. « Ça va, je rigolais. » À moitié. Parce qu’en soit ça ne me dérangerait vraiment pas mais non, je ne veux pas être là quand elle urinera sur le test. Mais la partie où je lui dis qu’il n’y a plus de tabous ou de secrets entre nous est sincère.
Elle est magnifique ma femme aujourd’hui. Elle l’est déjà habituellement et au naturel mais aujourd’hui elle s’est surpassée et elle sera radieuse sur les photos de cette journée qui ont été prises. « T'es trop mignon de croire que tu vas réussir à avoir le dernier mot. Mais sérieusement, c'est notre mariage, je vais pas mettre des photos de moi toute seule. Je croyais que tu avais compris depuis le temps, j'aime les photos de toi. » Mais pas moi. Sur toutes les photos, Alex est resplendissante et moi à côté d’elle je suis complètement ridicule et je ne lui arrive très clairement pas à la cheville. « J'aime penser qu'aujourd'hui plus que jamais tu es épanoui et ça te va bien, je t'assure tu es vraiment sexy j'espère que tu pourras le voir quand on verra les photos. » Oui, aujourd’hui plus que jamais je suis épanoui mais pour le reste je préfère ne pas relever et je baisse les yeux un instant. Parce que non je ne suis pas sexy, je suis même tout le contraire de ce mot là mais elle ne le voit pas, elle, elle est amoureuse, aveuglée par ses sentiments et donc elle n’est pas très objective. « Bref, passons. » Bien sûr qu’il y aura une photo de nous mais en me demandant d’apprécier ces photos voire même de me trouver sexy sur celles-ci elle me demande l’impossible mais elle ne semble pas s’en rendre compte. Je plonge mes mains dans les poches de ma veste qu’elle porte sur ses épaules pour en ressortir une cigarette et un briquet. Moi qui ne pensais pas en fumer encore une ce soir l’anxiété prendra le dessus si je ne me détends pas avec un peu de nicotine. Je fume rapidement pour pouvoir me rapprocher de nouveau de ma femme par la suite. Femme bien trop belle pour être mariée à un home comme moi, j’essaie de chasser ses pensées mais je pense qu’elles sont bien trop ancrées en moi à présent. « Non plus rien, je te le promets. Pour le meilleur et pour le pire. » Le pire je l’ai déjà connu, et pas qu’une seule fois. Abandon sur abandon, même s le second reste relativement différent du premier. Encore une fois, j’essaie de chasser ces idées de mon esprit. « Quoiqu'il arrive je serais à tes côtés, je ne laisserais rien nous éloigner, je me battrais pour nous. » C’est sûrement bête – ça l’est – mais ces mots-là je pense que j’avais besoin de les entendre. J’avais besoin qu’elle me dise à nouveau que plus rien ne pourrait nous séparer, j’avais besoin de l’entendre me dire ô combien elle m’aime et que s’il le faut, elle se battra pour nous, avec moi. « Tu sais comme c'est important pour moi de savoir que je peux te rendre heureux et je vais continuer à tout faire pour que tu restes l'homme le plus heureux du monde avec moi. » Mes mains autour de sa taille que je caresse avec douceur et tendresse, mes yeux encore une fois perdus dans les siens je sais que je pourrais rester comme ça encore très longtemps. « Ça ne devrait pas être très compliqué. » Je lui dis avec une certaine assurance mais ma voix reste douce et un petit sourire s’étire sur mes lèvres alors que je la regarde. « Je te l'ai dis, pour toi je ferais n'importe quoi, je t'aime tellement. Tu mérites d'avoir une belle vie bébé, et je suis heureuse de pouvoir en faire partie et pouvoir contribuer à la réalisation de tes rêves.» Bébé. Je souris mais reste également persuadé que ce surnom ne durera pas très longtemps. « Tu fais plus qu’y contribuer, c’est grâce à toi si je me sens aussi bien aujourd’hui. » Uniquement grâce à elle. « Je vous aimes tellement toi et nos filles. » D’ailleurs, j’attrape sa main pour l’emmener avec moi voir nos filles qui dorment dans une petite pièce à côté de la salle de réception. Lucy dort à poings fermés mais Lena, elle, est réveillée. Quand elle nous voit arriver elle se lève dans le lit et tend les bras vers nous. « Qu’est-ce qu’il se passe ma princesse ? » Comme à chaque fois que je m’adresse à mes filles ma voix est d’une douceur extrême et je prends Lena dans les bras. Cette fois elle ne demande pas à descendre comme elle le fait habituellement mais elle s’accroche à moi. « C’est bizarre qu’elle ne dorme pas. » Cette fois c’est à Alex que je m’adresse. Comme souvent je m’inquiète pour rien et je ne pense pas au plus simple : elle n’arrive pas à dormir parce qu’il y a trop de bruits partout autour d’elle.
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« Ne me dis pas ça, tu vas m’en donner envie là. » Bien-sur qu'il a compris mes mots, et mes insinuations, et je vois à son regard que ça lui plaît, et ce bien avant qu'il n'ait besoin de dire quelque chose. « Patience mon chou, tu auras ça et bien plus encore tout à l'heure. » Pas besoin d'en dire plus et surtout il vaut mieux éviter que j'en dise plus ou que j'en fasse plus si je ne veux pas craquer alors que je sais que ce qui nous attends est bien plus intéressant et plus satisfaisant pour nous deux. Il n'aura le droit qu'à un baiser pour le moment, un baiser tendre et agréable mais juste un baiser avant que nous ayons le loisir de nous laisser aller tout les deux dans l'intimité de la chambre que nous avons réservé pour l'après mariage. Nous avons encore du temps à passer avec nos invités, encore du temps à profiter de cette journée et de cette soirée ou le thème de la journée est notre amour et j'aime cette journée. Je l'aime beaucoup mais ce que j'aime par dessus tout c'est pouvoir profiter de mon mari et de ce temps que l'on s'autorise loin des autres. On vient de se marier, on vient de réaliser une nouvelle étape dans notre vie de couple et c'est en somme tout à fait logique que nous évoquons le prochain chapitre de notre histoire ; le bébé. Une grossesse qu'il attends et un projet que nous avons en commun, et pour une fois les choses se feront comme nous l'avons décidé, enfin j'espère. Mais dans un ordre plus commun ; désir de bébé, arrêt de la contraception et bien-sur la partie mise en pratique pour arriver à donner vie à ce projet. Ce n'est pas encore le cas, du moins je ne crois pas, mais nous en avons tout les deux envies et déjà nous évoquons la manière dont il souhaiterait apprendre la grande nouvelle. Lui et moi, à regarder le test ensemble, voilà ce qu'il veut et je ne lui refuse pas ça, du moins je ne lui refuserai pas le moment venue, même si je plaisante tout de même sur l'avant, sur la partie beaucoup moins sexy de l'urine sur le test, chose à laquelle il rit un peu et j'aime son rire, j'aime l'entendre rire, c'est peut-être pour ça que j'ai du mal à garder autant mon sérieux finalement. « Oh ça va, ça ne me dérange pas si tu urines sur le test devant moi. On est mariés il y a plus de tabous plus de secrets entre nous. » Je le regarde à la fois amusée mais aussi un peu dubitative, je ne sais pas s'il est sérieux ou non, s'il va vraiment se tenir à mes côtés et me regarder faire, pas que je sois pudique, il sait bien que je ne le suis pas mais quand même. Et c'est son rire qui me rassure un peu me confirmant qu'il n'est pas totalement sérieux. « Ça va, je rigolais. » Il est lui aussi d'humeur à rire et à plaisanter et ça prouve qu'il est bien, qu'il est à l'aise et heureux aujourd'hui et j'aime le voir ainsi. « Plus de tabous et plus de secrets je veux bien, mais je tiens quand même à rester sexy pour toi. » Je me rappelle l'accouchement, je me rappelle certaines images qu'il a du voir, certaines choses qu'il a du faire et finalement, je me dis qu'après ça, il peut me voir dans bien des situations avant de ne plus me trouver sexy mais ça ne change pas mon avis sur le test pour autant. « Mais tu seras avec moi pour voir le résultat, je te promets de t'attendre à chaque essai. » C'est ce qu'il a demandé et si l'envie de lui préparer toute une grosse surprise reste dans mon esprit, je ne peux pas ne pas prendre en compte sa demande, c'est ainsi qu'il veut que ça se passe alors c'est comme ça que ça se passera pour les mois à venir, jusqu'au moment ou nous verrons le résultat positif s'afficher sur le test.
Il est sexy Caleb, mais je crois qu'il est bien le seul à ne pas s'en rendre compte. J'ai bien l'intention d'afficher des photos de notre mariage partout mais il ne semble pas forcément ravi de cette idée, et quand je lui dis qu'il est sexy et que j'espère qu'il pourra le voir, c'est peut-être l'une des rares fois aujourd'hui ou il baisse les yeux et ou il ne me regarde plus. « Bref, passons. » J'ai envie d'insister, j'ai envie que pour une fois dans sa vie il accepte l'idée qu'il puisse être sexy, mais j'apprends petit à petit à entendre ce qu'il me dit, à comprendre quand je peux insister ou non et là je crois que c'est le moment ou je ne dois pas insister. Surtout quand je le vois sortir une nouvelle cigarette de sa veste, je comprends que là, s'il fume c'est qu'il y a quelque chose qui le rends mal à l'aise, parce que ça ne peut pas être le manque de nicotine, nous venons tout les deux d'en fumer une. Et à défaut d'insister, je lui prends sa cigarette pour tirer une latte dessus avant de lui remettre entre les lèvres et de le laisser la finir. Et quand il fini sa cigarette, il se rapproche de moi à nouveau et c'est forcément plaisant pour moi. Sentir ses mains autour de ma taille, pouvoir sentir son odeur, pouvoir me perdre dans ses yeux, j'aime cette proximité entre nous, j'aime pouvoir le toucher, le regarder, le sentir contre moi. Et quand il me sourit, je souris en retour parce que comme je lui ai dis, je veux tout faire pour qu'il puisse être l'homme le plus heureux du monde avec moi, et quand il sourit c'est comme s'il me prouvait que je réussissais un peu ma mission, celle de le rendre heureux. « Ça ne devrait pas être très compliqué. » Et dire que j'ai longtemps, très longtemps douté de pouvoir être celle qui pouvait le rendre heureux, lui ne semble pas en douter du tout. Il semble même avoir oublié le pire, les moments les plus durs que je lui ai fais vivre, et aujourd'hui, moi aussi je veux oublier tout ça et me dire que désormais, ma présence ne pourra apporter que du bonheur dans sa vie, et je vais tout faire pour contribuer à son bonheur. « Tu fais plus qu’y contribuer, c’est grâce à toi si je me sens aussi bien aujourd’hui. » Aujourd'hui, ce genre de déclarations il y en a déjà eu beaucoup et pourtant celle là me touche encore énormément. C'est grâce à moi s'il se sent bien, j'ai finalement réussi à le rendre heureux, à le faire se sentir bien et c'est important. « Je suis vraiment fière et honorée d'être celle qui te rends heureux. » Je suis rarement fière de moi, mais savoir que je suis celle qui l'aide à se sentir aussi bien aujourd'hui, ça c'est une grande fierté. J'ai toujours voulu le rendre heureux, je n'y suis jamais vraiment arrivée, pas comme lui le fait pour moi en tout cas, mais aujourd'hui, on y est arrivé. « Faut croire qu'on se rends heureux tout les deux, c'est ça aussi l'amour. » Voilà une chose qui prouve peut-être qu'enfin on est stable, ou au moins qu'on est définitivement plus fort et plus heureux quand on est l'un avec l'autre. Ça c'est indéniable. Et comme pour lui prouver que je suis vraiment heureuse grâce à lui, heureuse et amoureuse, je viens me blottir contre lui, mon front contre le sien, je ferme les yeux quelques secondes, mes mains qui caressent ses joues, avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres, un long mais tendre baiser qui vient lui montrer que même si j'aime la fougue et l'intensité de nos baisers, je sais être pleine de tendresse moi aussi. Et après ce baiser, après lui avoir redit à quel point je l'aimais lui et nos filles, c'est ma main dans la sienne que je le suis. Il m'emmène jusqu'à nos filles, dans cette petite pièce ou tout a été installée pour qu'elles puissent dormir. Je regarde Lucy dormir, je remonte sa petite couverture sur elle et je rapproche son doudou vers elle si jamais elle vient à se réveiller pour qu'elle le retrouve rapidement, et c'est vers Caleb et Lena que je me dirige, j'entends Caleb qui parle à notre fille, à sa princesse et je souris parce qu'il est si mignon quand il s'occupe de nos filles. « Qu’est-ce qu’il se passe ma princesse ? » Il sait qu'il n'aura pas de réponse mais il lui parle, il l'a rassure et quand je vois Lena s'agripper à lui je sais qu'elle a juste besoin de la présence rassurante de son papa, je le sais parce que c'est une chose que j'ai en commun avec nos filles, Caleb me rassure comme il arrive à les rassurer toutes les deux. Je viens me rapprocher de deux et je dépose un bisou sur la joue de ma fille qui relève la tête quelques secondes pour me sourire avant de venir poser sa tête dans le cou de Caleb. C'est si mignon comme image. « C’est bizarre qu’elle ne dorme pas. » A nouveau je dérange quelques secondes Lena pour venir poser mes lèvres sur son front pour m'assurer qu'elle n'ait pas de température et une fois rassurée, je la regarde quelques secondes que commence à fermer les yeux la tête calée contre Caleb. « Je pense qu'elle a juste besoin d'un gros câlin et du calme de son papa. » Je vais chercher dans son lit sa couverture et je l'enroule autour d'elle. « Viens t’asseoir un peu le temps qu'elle s'endorme. » Il y a un matelas posé au sol que je montre à Caleb et je m’assois en première laissant ensuite Caleb se poser et installer Lena contre lui et quand il est installé, je pose ma tête sur son épaule et ma main caresse la petite main de ma fille qui finit par attraper ma main dans la sienne alors que ses yeux se ferment. J'ai encore ma robe de mariée et la veste de Caleb que je retire pour la poser sur moi, la tête posée sur l'épaule de mon mari, la respiration de Lena qui s'apaise doucement, j'entends le bruit provenant de l'extérieur mais je ne pense à rien d'autres qu'à nous quatre dans cette pièce. Lucy qui dort paisiblement, Lena qui vient de s'endormir et Caleb qui tient notre fille dans ses bras et qui supporte aussi ma tête sur son épaule. Je lui ai déjà dis dans mes vœux, mais je veux lui redire parce qu'à cet instant précis ça semble si évident. « Tu es vraiment un papa génial. » Il pourrait être avec ses amis, avec sa famille, il pourrait être en train de fêter son mariage, de boire avec chaque invité comme beaucoup le ferait mais il est préfère être là avec ses filles pour les endormir, pour les rassurer et je sais que j'ai énormément de chance d'avoir un homme comme lui dans ma vie et nos filles aussi ont beaucoup de chance de l'avoir. « Quand je nous vois tout les quatre, je suis fière parce qu'on s'en est sorti et je sais que tant qu'on est ensemble on s'en sortira toujours. On arrive à faire des merveilles ensembles. » Suffit de voir nos deux filles comme elles sont si parfaites pour le prouver. On s'en est sorti. Deux années, des hauts, des bas, des réussites, des échecs. Des moments de doutes, de paniques, de peurs aussi, mais à cet instant précis je ne pense plus qu'à une chose, à l'avenir qui nous attends parce qu'il s'annonce beau, parce que j'ai envie de croire qu'enfin le bonheur s'offre à nous pleinement et je veux en profiter. « Je vous aimes tout les trois. » Ils sont tous, littéralement tout pour moi. Mon mari, mes filles, et je me battrais pour eux parce qu'ils sont ma famille, celle que j'ai construis et c'est la première famille que j'ai et je donnerais tout pour eux.