| (evelyn #2) the joker and the queen |
| | (#)Ven 29 Oct 2021 - 17:50 | |
| “Vous aviez raison, je ne fréquente pas les endroits malfamés.” Il a indiqué l’étage à Evelyn mais lui ouvre au moins la porte pour qu’elle n’ait pas à attendre derrière comme le ferait un vulgaire livreur. Rhett retient un sourire qui se voudrait trop grand, trop fier - et trop heureux de la retrouver. Il reprend les mots de la jeune femme, ceux qu’elle avait eu à propos du bar dans lequel il avait proposé de l’emmener. Pour sa défense, c’était réellement l’idée qu’il avait en tête, à ce moment-là. Un bar, une bière, et un brouhaha général dans lequel ils se seraient fondus et confondus, dénotant à peine de l’ambiance générale avec leurs tenues de gala. Ce soir, elle ne pourra pas s’amuser à déboutonner sa chemise, ni même à remettre sa cravate, mais il est prêt à parier qu’elle s’en remettra. Son bras ouvre la porte au maximum pour la laisser entrer à l’intérieur du loft et ne pas la laisser sur le palier, dans cet entre-deux impersonnel. Elle sent la délicatesse, un parfait qu’il serait bien incapable de reconnaître mais qui lui correspond pourtant parfaitement. Son appartement à lui sent les épices et Dieu sait combien d’aliments en même temps. Il n’a rien d’un bon cuisinier mais sait au moins suivre des ordres ; une recette, c’est du pareil au même. “Honnêtement, je n’étais pas certain que tu viennes.” Il confesse sans honte, n’ayant pas peur d’afficher ses doutes, surtout ceux de cet ordre-là. L’adresse donnée n’est pas ce qu’il lui avait initialement promis, elle aurait eu tous les droits du monde de ne pas vouloir entrer dans son jeu et de s’arrêter là. Il ne lui en aurait même pas voulu.
De la paume de sa main ouverte, il lui propose sans un mot de la débarrasser de son manteau. Elle n’en aura pas besoin ici, tout comme elle n’aura pas à dérober une des siennes non plus. Dommage. “Généralement je ne vouvoie pas les personnes que j’invite chez moi.” L’ancien sportif en vient finalement à expliquer le changement de registre, ne l’imposant aucunement à Evelyn en retour et prêt à faire machine arrière si cela ne lui convient pas. Il est loin d’être une personnalité difficile à vivre, Rhett, surtout quand il fait tous les efforts du monde pour ne pas qu’elle vienne la gifler à son tour, comme beaucoup de femmes avant elle avec qui il aura échangé un mot de travers.
L’appartement est simple au possible, il ressemblerait presque à une location impersonnelle s’il n’y avait pas quelques photos exposées dans le salon. Des photos du terrain, bien sûr, de ses coéquipiers du Saracens, de ses anciens amis à l’UQ, de sa petite sœur, de son grand frère aussi - mais certainement pas du petit - et quelques-unes plus récentes avec l’équipe d’ABC. L’immense majorité d’entre eux ont un rapport avec le rugby mais au moins la collection de trophées se trouve quelque part à la cave, il ne la lui imposera pas, ayant bien compris que le sujet, en plus de ne pas l’intéresser, pouvait raviver des blessures jamais guéries. “J’ai du vin. J’ai des bières, aussi, et je peux très bien faire semblant d’être le barman du bar dans lequel je pensais aller, mon jeu d’acteur est incroyable.” Et ne vous y méprenez pas : cela n’a rien à voir avec le fait de simuler des blessures. Personne ne joue à ça, dans son sport, et il est trop occupé à cacher la sienne pour s’en imaginer d’autres. En attendant, c’est son sourire de premier de la classe et celui d’un homme simplement heureux et amusé qu’il lui offre, attendant de savoir ce qu’il devra lui servir.
@evelyn pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 2 Nov 2021 - 11:41 | |
| ≈ ≈ ≈ {the joker and the queen} crédits gif & code fiche/ (queenbrookedavis & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield "Je suis presque déçue d’avoir eu raison." Effectivement, l’adresse que lui avait donné Rhett était loin de faire partie de la liste des quartiers malfamés de la ville. Et si son sourire était sincère, sa rhétorique l’était un peu moins parce que déçue, Evie ne l’était pas, pas même un peu. Elle était bien incapable de mettre des mots sur son état d’esprit actuel, alors elle avait décidé de se laisser porter et de ne pas éconduire une opportunité de partager un moment avec le jeune homme, gardant un bon souvenir de leur fuite commune vers autre chose que la mansuétude surjouée d’une bande de mécènes égocentriques. D’aucun dirait qu’une nouvelle fois elle tentait juste de fuir. Cette fois, c’était l’imminence du macabre mois de novembre qui l’attendait, mois de tous les galas et autres hommages à son père qui la plongeait souvent dans l’asthénie tant elle détestait devoir montrer qu’elle avait le coeur à la fête quand nombre de ses pseudos-admirateurs piétinaient sa tombe pour lui faire honneur pendant qu’elle, elle le pleurait en silence, se débattant avec le souvenir mortifère de sa chute en direct. Il n’était pas question de ça ce soir, et sans savoir de quoi il était vraiment question dans le fond, elle entra sous l’invitation de Rhett vers qui elle se retourna sans attendre. De la cuisine s’échappaient des effluves qui lui laissèrent dire, un œil plissé posé sur le jeune homme "On dirait que vous m’avez caché vos talents de chef." Il ne portait pas de tablier, qui savait s’il n’avait pas engagé elle ne savait qui pour se charger de la besogne qu’était la préparation d’un bon repas. Là encore, elle ne serait pas déçue dans l’un ou l’autre des cas de figure, comme le traduisait la manière dont elle se défit de ses petites affaires qu’elle confia au jeune homme, dévoilant une tenue beaucoup moins guindée, mais pas moins élégante de simplicité, que celle qu’elle portait la dernière fois.
Peu de temps s’était écoulé depuis qu’ils s’étaient quittés, mais les échanges avaient été réguliers. C’était lui qui avait remis en jeu — pardon, en question — son invitation à boire un verre. Si derrière le petit écran de son téléphone portable, Evie s’était fendue d’un sourire, elle avait mit un peu de temps avant de considérer d’accepter qu’ils se voient ici ; qu'il s’agissait ou pas d’un moyen pour elle de se faire désirer en prenant le temps de la réflexion, elle avait réussi à mettre ses appréhensions de côté. Mais visiblement, Rhett était assez clairvoyant pour avoir remarqué quelque chose. Tout comme elle remarqua le changement délicat dans la façon qu’il avait de s’adresser à elle. Elle préféra être honnête "Je n’en étais pas certaine non plus." Elle hocha doucement la tête pour appuyer ses dires, la penchant tout aussi doucement sur le côté pour rasséréner ce qu’elle sentait émaner de lui — un mélange de doute et de confiance bien dosés qui la fit ajouter, presque dans un murmure, en se redressant sur ses talons hauts "Mais je suis là." Le cadre était presque intime, ça aurait pu la gêner dans une certaine mesure, mais elle avait aussi prit conscience, dans le laps de temps séparant leur premier contact et celui-ci, que Rhett n’était pas n’importe qui. Elle non plus, même si jamais elle ne l’exprimerait de cette façon, pas certaine de mériter qu’on la voit autrement que comme elle se présentait généralement : avec modestie. En d’autres termes, il valait sans doute mieux qu’ils se voient dans ces circonstances plutôt que dans d’autres. Elle ne se formalisa pas du changement de registre initié par Rhett, en fait elle l’accepta de bon gré avec le genre de sourire entendu qu’on n’a pas besoin d’expliciter. Ça ne lui semblait pas déplacé. Bien au contraire, comme pour continuer sur le chemin de la familiarité, elle lui lança un dernier regard pour le reporter sur l’environnement dans lequel elle avait mis les pieds. Elle s’avança dans un cliquetis de talons sur le sol impeccable du loft dans lequel elle fureta des yeux avant de prolonger son avancée dans ce qui devait être le salon. Le tout était d’une simplicité touchante, qui la fit sourire, quand elle tendit la main pour, du bout d’un index à l’ongle arrondi, désigner le croissant de lune et l’étoile estampillées sur le maillot qu’il portait sur une photo encadrée, posée au bord d’une bibliothèque qu’elle aurait tout le loisir de consulter plus tard. "Ça me dit quelque chose." Loin d’elle l’idée de parler rugby ce soir, mais son esprit se mit en route à toute allure pour mettre le doigt sur l’explication de cette impression de déjà-vu qu’elle avait. Elle n’y connaissait pourtant rien en rugby, même si c’était toujours plus que ce qu’elle prétendait en vérité, elle avait cependant passé quinze ans dans l’une des patries de ce sport qu’elle haïssait tant, de quoi sans le savoir, avoir été formaté pour reconnaître quand elle avait le maillot d’une équipe anglaise devant les yeux "Saracens." finit-elle par lui dire, son doigt changeant de trajectoire pour marquer son illumination et se poser à distance sur le jeune homme. Evie tourna la tête dans sa direction avec sur le visage, une vraie mine de surprise "Tu as joué en Angleterre ?" Elle ne tenait pas à lui faire passer un interrogatoire, mais la coïncidence était assez savoureuse pour qu’elle s’y risque au moins le temps qu’il le lui confirme. Elle baissa son doigt rapidement, puis elle cligna des yeux à ce qu’il lui demanda, sortant de sa petite stupeur pour mieux lui répondre, se décalant de la bibliothèque devant laquelle elle s’était posée pour marcher quelques pas dans sa direction "Restons sur l’ambiance bar que tu m’as promise. Une bière, ce sera parfait." Elle ajouta, le haut de son nez froncé indiquant qu’elle s’apprêtait à plaisanter "Et puis je ne veux surtout pas manquer la performance de barman que tu me vends, ça a l’air de valoir le coup d’œil." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 5 Nov 2021 - 11:53 | |
| La vue d’Evelyn dans son appartement n’est pas quelque chose qu’il aurait pu anticiper il y a quelques jours encore, mais il pourrait s’y habituer sans mal. Ses yeux curieux se baladent sur les meubles et les murs, pourtant tout porte à croire qu’elle n’évolue pas en terrain inconnu. La jeune femme a une aisance naturelle et une capacité d’adaptation sans pareille, c’est indéniable. D’une moue du visage, il balaye poliment ses compliments à propos de sa cuisine - ce n’est pas ce pour quoi il est le meilleur et il ne faut pas déjà le laisser parler rugby. Ainsi, il se permet de lui faire part des doutes qu’il avait encore il y a quelques minutes à propos de sa venue, lesquels il est bien heureux d’avoir totalement imaginés. "Je n’en étais pas certaine non plus." Le sourire de Rhett est aussi faible que celui de la jeune femme mais sa présence est appréciable, voulant souligner un remerciement muet d’avoir osé lui faire confiance. Elle sait qu’elle ne fonce pas dans la gueule du loup, pas vrai ? En tout cas, c’est ce qu’il veut croire et espérer, le rôle du méchant n’ayant jamais été fait pour lui. "Mais je suis là." Et c’est tout ce qui compte. Ses mots sont trop bas pour qu’il les relance, prenant la peine de croire qu’elle les prononçait pour elle-même bien plus qu’autre chose. Elle est là, et il en est heureux.
Elle évolue dans l’appartement avec curiosité sans que cela ne gêne en rien le présentateur. Il n’a rien à cacher et une excuse pour tout, surtout les cachets contre la douleur présents en grande quantité dans sa salle de bain. Pour ce qui est des autres pièces, au contraire, il est heureux de la laisser entrapercevoir une part de son monde, lequel est sans aucun doute très éloigné du sien. La seule chose qui pourrait les relier se résume aujourd’hui à la mémoire de son père et à des invitations qu’ils aimeraient pouvoir refuser - quoique Rhett le peut, lui, mais certainement pas Evelyn. Rapidement, la jeune femme gagne de nouveau son attention pleine et entière, alors qu’il lui en accordait déjà énormément. "Ça me dit quelque chose. Saracens." Il sait très bien quelle photo exactement elle est en train de pointer du doigt, faisant quelque peu s'accélérer son coeur. Les souvenirs sont nombreux et n’ont pas besoin d’une grande impulsion pour revenir sur le devant de la scène. Son regard clair se déporte rapidement dans ses yeux, sincèrement étonné qu’elle soit capable de donner le nom de son club aussi rapidement, comme s’il n’y avait rien de plus normal et qu’il venait de lui demander quelle est la capitale de la Russie. “C’est exact. Tu as l'œil. Je ne te savais pas connaisseuse à ce point.” Avoir un parent évoluant dans le milieu ne signifie pas pour autant qu’elle y porte la moindre attention et, pour être honnête, c’est ce à quoi il s’attendait. Elle a le don de le surprendre une fois de plus, sans que cela ne soit en rien pour le déranger. Ses pas le mènent rapidement à ses côtes pour qu’il vienne ensuite prendre le cadre entre ses mains et le redécouvrir un instant, quand bien même il passe devant tous les jours. Après quelques secondes, il le lui donne à nouveau, sans pour autant s’éloigner d’elle. "Tu as joué en Angleterre ?" Le geste de son doigt a de quoi l’amuser mais ce n’est sans doute rien face à sa mine surprise. “Pourquoi cette tête ?” Il a ses propres questions qu’il ne sait pas garder pour lui, impoli sans même le vouloir, il se reprend pourtant rapidement. Au moins, il l’a questionnée d’un rire, aussi perdu qu’il est sincère. “Oui, j’ai joué en Angleterre. Pendant sept ans. Ce sont mes meilleurs souvenirs.” A ça, il ne peut que conclure en haussant les épaules. Ce sont des souvenirs qui ne redeviendront plus jamais réalité mais il ne se laisse pas avoir par la nostalgie, reportant déjà ses yeux dans les siens, un léger sourire curieux au coin des lèvres. “Le repas de ce soir n’est pas inspiré de la cuisine de là-bas, c’est promis.” Rhett ne sait pas tenir une conversation sans faire de blagues, alors le voilà qui se rattrape rapidement.
Finalement, puisque la jeune femme opte pour une bière, il se dirige vers la cuisine pour répondre à son désir et s’en sortir une pour lui, au passage. "Et puis je ne veux surtout pas manquer la performance de barman que tu me vends, ça a l’air de valoir le coup d’œil." Sans doute s’est-il finalement un peu trop avancé à ce sujet, surtout s’il ne doit même pas mimer l’invention d’un cocktail mais seulement lui servir une bière. Alors, à défaut d’avoir toute une chorégraphie à lui présenter, c’est un long discours de présentation qu’il invente, vantant des origines ancestrales à la bouteille qui glisse contre ses doigts, lui imaginant un passif auprès des Dieux qui l’ont même préféré au vin, faisant de cette bière le choix premier d’Elizabeth II dans ses petites tasses à thé. Et désormais, elle ne pourra plus jamais douter de sa capacité à inventer une nouvelle bêtise à chaque seconde écoulée, terminant finalement son discours en précisant qu’il choisit un peu toujours les bouteilles au hasard et selon l’emballage, avant de pencher légèrement le faire dans lequel il fait couler la bière et terminer en levant la bouteille de quelques dizaines de centimètres - comme s’il n’avait pas assez fait le clown jusque-là. C’est d’un pas un peu moins assuré et bien plus concentré qu’il vient finalement faire glisser le verre entre ses mains, lequel menace de tomber au moindre faux mouvement. “La prochaine fois, je serai un peu plus entraîné pour jouer au barman.” qu’il se confesse et avoue, laissant déjà planer l’idée d’une prochaine fois de façon plutôt naturelle. “De quoi est-ce que tu gardes des souvenirs, chez toi ?” Si la soirée avait eu lieu chez elle, qu’est-ce qu’il aurait pu voir, toucher du bout des doigts, manquer de faire tomber pour finalement ne rattraper que de justesse ? La question est sincère, elle n’a rien d’une curiosité mal placée et puisqu’il craint bien trop de faire de mauvaises hypothèses, Rhett préfère finalement n’en faire aucune. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 26 Nov 2021 - 11:28 | |
| ≈ ≈ ≈ {the joker and the queen} crédits gif & code fiche/ (queenbrookedavis & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield Elle tourna soudainement, presque trop brusquement, la tête vers Rhett "Je ne le suis pas." C’était quasiment une rebuffade. Evie avait toujours eu cette sale manie, de se défendre d’avoir quelque chose avoir avec tout ce qui englobait la légende de son père. Elle était sa fille pourtant, elle avait baigné dans tout ce qu’elle exécrait depuis des années maintenant, c’était bien pour cette raison qu’elle avait préfère s’en extraire le plus rapidement possible. Ironiquement, elle avait choisi de s’exiler là où il y avait une certaine familiarité avec tout ce à quoi elle avait cherché à échapper comme si, inconsciemment, ça l’avait rassurée de ne pas s’établir dans un endroit qu’elle ne connaissait pas vraiment, quand bien même, à part la météo, il y avait des similitudes culturelles entre son pays d’origine et son pays d’adoption. Mais ça avait été plus facile à supporter parce que, dans la masse d’Apollons du rugby dont jouissait l’Angleterre, son père n’était pas grand-chose si ce n’était celui qui avait failli sans pouvoir se cacher, géant d’argile qu’on avait hérité au statut de légende à cause de son parcours, de sa gouaille et de sa fin tragique. Elle avait été laissé relativement en paix, durant son parcours londonien. De temps à autres, on avait buté sur le nom qu’elle portait, qui n’était pas si rare que ça toutefois. Mais il suffisait d’une œillade pour satisfaire la curiosité de ceux qui se doutaient, et elle pouvait librement vaquer à l’anonymat qu’elle avait tant cherché. Ici, l’anonymat ne faisait pas partie des nombreux privilèges qu’on lui accordait, et l’argumentation bancale de ceux qui la prenaient pour une célébrité, c’était de dire qu’elle avait choisi de s’exposer, elle devait l’accepter sans broncher. Seulement, elle n’avait pas eu voix au chapitre, certains avaient tendance à l’oublier. Mais elle s’y était faite, au manque de tolérance de ceux qui estimaient qu’elle méritait ce qui lui arrivait, c’est-à-dire les brimades et les critiques ; ce n’était pas le plus compliqué à gérer et d’une certaine façon, aussi cruelle qu’injuste, ça l’avait forgée. Aussi ce soir, elle n’avait pas besoin de se carapater derrière son amure faite sur-mesure, et bien qu’elle regretta un peu de s’être défendue aussi vite, elle retrouva le sourire quand la mine qu’elle avait emprunté devant la révélation d’une coïncidence entre son parcours et celui de Rhett interpella ce dernier. Elle prit le cadre qu’il lui tendait, ne réussissant pas à se sommer de cesser de s’émerveiller intérieurement face à ce hasard en particulier. Elle le regarda "J’ai vécu à Londres pendant quinze ans. Je n’ai pas beaucoup côtoyé les pubs et j’ai évité les sorties quand c’était soir de match, mais j’ai appris mes leçons et je suis capable de te citer quelques bonnes équipes. Ne sois pas si surpris." Un petit coup de coude dans les côtes, et son sourire s’élargit. Elle tint à adoucir la réponse qu’elle lui avait fourni quelques instants plus tôt, et tandis qu’elle secouait la tête pour appuyer son enchantement face à tout ça, elle ne put s’empêcher d’ajouter "On s’est sans doutes croisés à l’époque. Ma tête, c’est uniquement parce que j’adore ce genre de coïncidence." finit-elle par lui dire, laissant ses yeux se perdre définitivement dans les siens avant de les déporter sur le cadre qu’elle tenait toujours entre les mains et qu’elle finit par reposer délicatement sur la bibliothèque tout en roulant ses lèvres l’une sur l’autre pour soulager la crampe qu’elle ressentit au coin de ses lèvres tant elle ne pouvait se retenir de sourire.
Elle ne tint pas bien longtemps, laissant même un rire lui échapper quand Rhett lui promit que le repas de ce soir ne souffrirait pas du manque notoire de finesse de la cuisine anglaise. Qu’importe, elle saurait se contenter de tout ce qui lui servirait. Il lui laissa cependant le choix pour l’apéritif, et elle resta cantonnée aux habitudes qu’elle avait prises lorsqu’elle vivait encore à Londres. Elle préférait le vin à dire vrai, mais se replonger dans les traditions de sa patrie d’adoption, ça la rendait on ne peut plus extatique. Elle saurait se tenir néanmoins, et alors qu’elle resta un court moment à examiner les visages sur les clichés exposés dans le salon du jeune homme, elle ne mit pas bien longtemps avant de le rejoindre pour assister au numéro de barman qu’elle lui avait quémandé sous sa promesse.
Les avant-bras posés sur le comptoir de la cuisine, les yeux dirigés vers lui, Evelyn fronça le haut de son nez pur mieux suivre le discours qu’il lui récita avant l’aisance du chroniqueur qu’il était devenu. Elle s’était demandé, après leur première rencontre, s’il avait rejoint le monde fermé de la télévision simplement parce qu’il avait une réputation dans le milieu du sport, et que ça le plaçait en première ligne alors qu’il n’était pas vraiment formé à l’exercice. Mais là, en direct, elle s’apercevait qu’elle avait mal jugé la notion de privilège qu’elle avait accolé à sa nouvelle notoriété car son charisme, comme elle l’avait déjà remarqué, était assez franc pour qu’il charme son auditoire ; et à en juger par la manière dont elle ne réussissait pas à détourner l’attention du spectacle qu’il lui proposait, elle faisait partie de ceux sensibles à l’aura qu’il dégageait. Un nouveau rire, plus léger, lui échappa quand il lui tendit son verre, et qu’avec une déférence qu’on réservait uniquement aux souverains, elle s’en empara pour en siroter une gorgée qui lui laissa un peu de mousse sur l’arc de cupidon "La prochaine fois, je compte vérifier si tu connais mieux ton sujet en commandant un cocktail. Au moins, tu es prévenu." Elle non plus ne trouva pas ça précipité de faire planer l’imminence d’un nouveau moment passé avec lui, se sentant plutôt à l’aise grâce à la manière dont il l’accueillait. Sans faire dans le guindé ou le présomptueux, il était d’un naturel qui tranchait avec l’élégance qu’elle lui avait reconnu lorsqu’ils s’étaient retrouvés sur le balcon tous les deux. Elle posa son verre sur le comptoir, pencha la tête quand il la questionna, et l’espace d’une seconde, elle hésita… et puis parce qu’elle était déterminée à sortir de sa zone de confort, elle lui répondit "Je préfère garder mes souvenirs pour moi, je n’ai jamais aimé les exposer à la vue de tout le monde. Je suis un peu pudique." Elle se trouvait même froide. Mais elle ne tenait pas à lui faire peur sur le moment, et elle ajouta avec pointe de justification, là encore "C’est sans doute la faute à, tu sais…" Elle ne termina pas sa phrase, mais ce silence traduisait ce qu’elle ne voulait pas citer ; le déferlement médiatique qu’il y avait toujours eu autour de sa famille et du reste. Elle ne préférait pas entrer dans ces détails-là, et le temps de quelques secondes, à observer la condensation qui s'était formée sur son verre, elle médita sur la meilleure manière d’alléger ses propos en l’empoignant pour, instinctivement, rejoindre le salon dans lequel elle évolua de nouveau de façon exploratrice. Buvant une nouvelle gorgée, elle revint devant la bibliothèque, et demanda à Rhett qu’elle regarda "Ils sont qui pour toi, tous ces visages ? Je crois avoir remarqué une ressemblance entre toi et certains d’entre eux." Du menton, elle désigna une jeune femme, puis un jeune homme, et se gardant de sourire cette fois, jouant plutôt la malice quand elle tourna de nouveau le visage vers lui, elle murmura en se penchant très délicatement vers son oreille "Je suis pudique, mais je suis observatrice aussi." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 28 Nov 2021 - 21:11 | |
| La réponse arrive sans attendre, d’une façon bien plus brutale que tout ce que Rhett aurait pu imaginer. Pour autant, il ne s’étonne pas d’une telle réaction de sa part, ayant déjà compris que sous ses ais de jeune femme parfaite, elle cache elle aussi un caractère bien à elle et sans aucun doute inattendu. A ses yeux, cela n’a rien d’un défaut et bien au contraire, l’inattendu a parfois sa part de bonnes nouvelles. "Je ne le suis pas." Et il ne cherchera pas à la contredire, ne pouvant pas se vanter d’assez la connaître pour oser ce genre de comportement. A toujours avoir vécu dans l’ombre de son père, il ne peut que comprendre qu’elle ne se sente pas même être au niveau de ses chevilles pour oser dire qu’elle est une connaisseuse du domaine. S’il avait naïvement pensé que leur discussion n’irait pas plus loin, sur le sujet des Saracens tout du moins, Rhett est bien heureux de comprendre qu’il s’était largement fourvoyé. "J’ai vécu à Londres pendant quinze ans. Je n’ai pas beaucoup côtoyé les pubs et j’ai évité les sorties quand c’était soir de match, mais j’ai appris mes leçons et je suis capable de te citer quelques bonnes équipes. Ne sois pas si surpris." Un large sourire se dessine sur son visage à la suite de ces quelques mots, et quand bien même ce soit tout le contraire qu’elle lui demande, il ne peut masquer sa surprise. “Tu me fais marcher ? Parce que je t’annonce que ça marche terriblement bien.” Son esprit rationnel a bien du mal à croire qu’ils aient tous deux pu vivre à Londres durant autant d’années mais ce sont bien des yeux brillants de malice qu’il voit en Evelyn, et pas la moindre once de mensonge ou envie de se jouer de lui. Son coup de coude dans les côtes est accueilli avec humour, elle aussi ayant trouvé le moyen de piquer sa curiosité. “Pour le travail, j’imagine ? La ville ne te manque pas ?” Il n’existe à son esprit que deux raisons capable de faire déménager quelqu’un à l’autre bout du monde: le travail ou l’amour. Une envie soudaine est totalement exclue et, en ce qui concerne le sujet de l’amour, il n’est pas stupide au point de l’aborder avec la jeune femme en cet instant, sachant par avance que là n’est pas sa place. Londres lui manque terriblement et il ne rêve déjà plus que de partager avec elle des anecdotes inhérentes à la ville, celles que seulement ceux y ayant vécu peuvent comprendre ; c’est à dire personne de son entourage. “Je suis certain que j’aurais trouvé le moyen de t’amener dans un pub un soir de match, à l’époque.” Il reprend ses mots sur le tard avec une certaine malice à son tour, ne manquant pas de plonger ses yeux dans les siens.
"On s’est sans doutes croisés à l’époque. Ma tête, c’est uniquement parce que j’adore ce genre de coïncidence." “Je ne pense pas. Je m’en serais souvenu.”
Il n’ira pas jusqu’à dire qu’il se serait souvenu avoir croisé la route d’une jolie femme comme elle mais le sous entendu comporte ces mots bien précis et cela ne serait passé inaperçu pour personne, encore moins à Evelyn à qui il tend un sourire supplémentaire, ne se lassant décidément pas de leurs discussions. Il s’en lasse d’autant moins qu’il prend soin de les ponctuer de ses interventions, ne manquant jamais de faire le pitre à la moindre excuse, s’amusant d’un rien et souriant sans doute bien plus que de raison face à une Evelyn éternellement attentive à ses dires. Elle est bon public et il le remercie sincèrement pour ça, en témoigne le bref clignement de paupières dont il lui fait part au moment de faire glisser le verre entre ses mains. "La prochaine fois, je compte vérifier si tu connais mieux ton sujet en commandant un cocktail. Au moins, tu es prévenu." - “Je le connaîtrai, c’est promis.” Pour la prochaine fois, il fera des efforts, qu’elle en soit assurée. Pour le moment encore, la boisson qu’elle goûte du bout des lèvres lui laisse justement quelques traces sur l’arc de cupidon. Il les efface du bout de son annulaire, utilisant son doigts le moins fort pour réduire au maximum le risque de geste brusque et, sans un commentaire à ce sujet, il se permet déjà de lui poser à son tour une question au sujet des souvenirs qu’elle garde possiblement chez elle.
La jeune femme semble hésiter et il ne la brusque pas, pouvant sans aucun mal comprendre que ce sujet puisse être tabou pour certains, ou même simplement difficile à aborder. "Je préfère garder mes souvenirs pour moi, je n’ai jamais aimé les exposer à la vue de tout le monde. Je suis un peu pudique." Il hoche la tête, lui même étant peu du genre à vouloir partager sa vie et ses souvenirs avec quiconque. Ceux touchants au rugby sont sûrement les rares exceptions à la règle ; le rugby, c’est différent. "C’est sans doute la faute à, tu sais…" Sur le plan de travail les séparant, la main du brun vient trouver la sienne, celle qu’elle avait laissé là sans même sûrement s’en rendre compte. “T’as pas à te chercher des excuses. Je vois pas ça comme un défaut. Ta vie a toujours été un peu exposée, tu as le droit de vouloir garder tes souvenirs uniquement pour toi.” Sa main libre pointe sa tempe, signifiant qu’elle a le droit de garder ses souvenirs juste là, dans son esprit, pour sa seule connaissance. Ainsi, au moins, ils sont toujours avec elle. Sa main relâche la sienne bien rapidement, ne voulant pas imposer une proximité qu’elle ne souhaiterait peut-être pas entre eux.
Rapidement, il se retrouve à la suivre dans son propre appartement, amusé qu’elle y évolue comme si elle le connaissait par coeur et y avait toujours vécu. Son visage est animé d’un sourire qu’Evelyn ne verra sûrement pas, déjà occupée à retrouver la bibliothèque et plus précisément un cadre montrant sa famille. "Ils sont qui pour toi, tous ces visages ? Je crois avoir remarqué une ressemblance entre toi et certains d’entre eux." Ses yeux se perdent sur la photographie autant que son profil, il s’amuse de la question soudaine autant que du fait qu’elle trouve toujours moyen de viser précisément à chaque nouvelle question de sa part. "Je suis pudique, mais je suis observatrice aussi." Et ça, il n’aurait jamais pu en douter. S’il n’est souvent pas à l’aise à l’idée de dévoiler sa vie privée - qui, pour sa part et contrairement à Evelyn, est réellement privée -, il doit pourtant avouer qu’en sa présence il se sent plutôt à l’aise. “L’homme, qui restera toujours à mes yeux le petit garçon avec qui j’ai grandi, c’est Ben. Mon petit frère.” Ben, et non Benjamin. Peu importe que leurs rapports soient conflictuels, il restera toujours un petit garçon qu’il a vu grandir trop rapidement. “La jeune femme, c’est Ethel. Ma petite soeur, comme tu t’en doutes sûrement.” Il lui apprend uniquement leurs prénoms, sans doute, et peut-être de savoir qui est l’aîné dans cette photographie. Leur ressemblance est bien trop évidente pour qu’elle ait pu douter de leur lien de parenté. Passant proche d’Evelyn, il se met sur la pointe des pieds et pose sa main libre contre ses côtes pour se retenir sans la moindre pression sur son corps ; utilisant ces quelques centimètres gagnés pour attraper un cadre un peu plus en hauteur. “Lui, c’est Jackson. Notre grand frère, il est mort y’a trois ans.” qu’il annonce sans lui imposer une voix dramatique, simplement pour lui dresser le portrait au complet de sa famille. Ça, c’est une chose que les médias n’auraient pas pu lui apprendre - quand bien même il doute qu’elle les utilise comme référence d’aucune façon. “Tu es observatrice mais tu es aussi curieuse, pas vrai ?” Ce qui, à en juger par le ton de sa voix et son humeur toujours aussi bonne, n’est en rien un reproche à ses yeux. “Tes sœurs se font aussi discrètes que toi ? J’ai cru comprendre que tu ne t’entendais pas vraiment avec elles.” Conscient que sa question puisse être difficile à répondre, il observe cette fois-ci une mine plus empathique et compréhensive, alerte au moindre signe de recul ou de doute de sa part pour changer de sujet au besoin. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 6 Déc 2021 - 11:36 | |
| ≈ ≈ ≈ {the joker and the queen} crédits gif & code fiche/ (queenbrookedavis & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield Elle avait levé sa main droite pour lui promettre silencieusement que, non, elle ne le faisait pas marcher au sujet de Londres, et lui avait répondu "Pour mes études, à l’origine. Mais ça m’a plu assez pour que je m’y installe pour de bon après les avoir terminées. J’y suis retournée cet été avec ma cousine. J’avais envie de lui faire découvrir la ville, et elle a adoré." Parce que si, Londres lui manquait terriblement. Parfois, elle ne savait pas exactement si c’était la ville qui lui manquait, ou si c’était tout ce qu’elle lui avait apporté ; une carrière, une stabilité qu’elle n’aurait jamais pu trouver en restant en Australie, et une volonté ferme de se défaire de l’étiquette qu’on lui avait collé sur le front à la seconde où elle avait pointé le bout de son joli nez. Elle n’avait pas été plus sociable à Londres qu’elle ne l’était aujourd’hui à Brisbane, mais elle s’était construite des relations qui lui avait fait du bien, et quand elle y pensait, c’était ce qui pourrait la convaincre, d’une nouvelle fois, tout mettre de côté pour retrouver ce qu’elle avait perdu en revenant dans sa ville natale. Des états d’âme, Evie en avait des tas lorsqu’il s’agissait de Londres et de la manière dont elle l’avait faite évoluer. Alors assez souvent, elle évitait de s’y épancher car elle avait la sensation d’ennuyer son auditoire quand elle se perdait dans l’exercice de vanter les qualités de sa terre d’adoption. Mais Rhett, il avait vécu à Londres, il devait sans aucun doute partager la même vision qu’elle à son sujet, et au sentiment de liberté qui s’imposait une fois qu’on y avait fait ne serait-ce qu’un tout petit tour ; peu de jugement, une masse hétéroclite dans laquelle il était pourtant facile de se retrouver… ils ne s’étaient probablement jamais croisés, elle exagérait un peu, mais ça lui plaisait de s’imaginer que, sans le vouloir, elle l’avait peut-être frôlé dans les transports en commun, ou bousculé au détour d’un escalator, pressée comme elle l’était souvent — ça apportait quelque chose en plus à l’alchimie qui régnait déjà entre eux, affirmant une complicité qui n’était pas forcée, et qui la faisait sourire plus que de raison. Ou était-ce les paroles de Rhett, elle ne saurait vraiment le dire, mais joueuse, elle lui répondit "Et j’aimerais connaître les arguments que tu aurais utilisés pour me convaincre de t’accompagner. Je suis dure en affaires." Elle plaisantait, elle ne saurait remettre en doute son talent d’enchanteur. Il y avait chez Rhett une magie à laquelle elle était sensible, il n’y avait pas de doute, et c’était aussi déstabilisant qu’excitant dans le fond.
Avec son verre, elle apporta avec elle le poinçon qu’avait laissé l’annulaire de Rhett sur son arc de cupidon, et le temps d’un instant, elle hésita à reprendre une gorgée pour un chasser définitivement la sensation. Peut-être que c’était pour cette raison qu’elle s’était détournée si vite de ses pitreries, pour ne pas lui laisser voir que ça l’avait un peu troublée cette manière naturelle qu’il avait d’envahir son espace — en lui touchant la main, en lui touchant le visage. Ça non plus, ça ne lui déplaisait pas, et c’était ce qui était le plus déroutant dans tout ça, puisque d’habitude, elle n’aimait pas qu’on empiète sur son espace vitale ; elle n’était pas très portée sur les contacts physiques dans le sens premier du terme. Mais il la mettait à l’aise, elle le voyait agir avec un instinct franc qui ne cachait rien d’autres que de bonnes attentions, et ça calmait toutes ses velléités de s’enfuir face à tant de bienveillance à son égard. Elle n’y était pas tellement habituée, ça lui changeait, et quand il affirma ce sentiment qu’elle avait d’être en sécurité en comprenant ce qu’elle voulait dire à propos de ses secrets, elle fut définitivement rassurée d’être là, avec lui, et pas avec quelqu’un qui profiterait de la situation pour lui soutirer des impressions. Elle aurait pu le remercier pour ça, seulement elle se contenta de lui sourire en, brillamment, détournant légèrement le sujet pour s’intéresser à lui et aux photos exposées dans sa bibliothèque. Postée devant, elle tourna la tête pour accueillir l’arrivée de Rhett. Et là, elle consentit à boire une seconde gorgée, pour mieux s’apercevoir que, sous le frais du liquide qui dégringola le long de sa gorge, la marque qu’il avait laissé sur sa lèvre supérieure ne cessait de palpiter, un peu plus fort. Elle ne se laissa pas distraire, pointant du doigt les visages qu’elle voyait, et le laissa répondre à sa question à ce propos. Son intérêt se décupla, et elle n’eut pas de mal à s’imaginer la vie sereine qu’il avait dû vivre entouré d’une fratrie comme celle-ci. Elle n’était pas vraiment habile pour démêler les liens qui unissaient des frères et sœurs, ceux qu’elle entretenait avec les siennes étant un peu distendus depuis des années, mais elle se disait que quand on était à l’aise avec l’idée d’exposer leurs fripouilles dans son chez soi, c’était qu’on devait entretenir des liens forts — ou au moins un minimum, et ça la fit sourire une nouvelle fois. "Ça fait de toi l’aîné, si je ne me trompe pas ?" Elle passa sur le fait que leur petite-sœur avaient toutes les deux le même prénom, ne tenant pas à surjouer cette impression qu’elle avait déjà pourtant qu’ils avaient quelques points communs, et se laissa détourner de la contemplation de ces clichés quand il fit peser une très légère pression sur son corps. Pendant qu’il allongeait son mouvement pour attraper quelque chose en hauteur, lui faisant lever la tête pour regarder ce qu’il trafiquait, elle sentit sa main se poser sur ses côtes, et sans vraiment y songer, elle posa la sienne, celle de libre, par-dessus pour sentir une chaleur relative irradier contre sa paume. Une sensation fugace, puisqu’il retrouva vite ses côtés, lui montrant un cliché qu’elle n’avait pas remarqué, et qui lui fit tourner la tête dans sa direction quand il légenda en direct le visage qui s’y dessinait. Elle chercha son regard. Ce n’était pas lui, l’aîné "C’est arrivé comment ?" lui demanda-t-elle doucement, sans quitter son regard pour lui inspirer toute la compassion qu’elle avait pour lui à ce moment précis, retenant un je suis désolée, car elle détestait qu’on l’enterre sous des excuses, de son côté, quand il s’agissait de son père. Là encore, elle dénota des similarités entre leurs deux expériences. Elle prit la photo de Jackson dans ses mains pour l’observer un instant, un peu comme si elle cherchait une explication à sa disparition, tout en sachant dans le fond que ce genre de choses, ça ne pouvait pas se lire, ni encore moins se prédire… ça arrivait, c’était comme ça. Avec une vraie délicatesse dans sa manière de se ranimer, elle reposa le cadre entre celui de Ben et d’Ethel, puis elle retourna toute son attention sur Rhett à qui elle sourit, un œil plissé face à ce qu’il l’accusait gentiment d’être : curieuse "Peut-être un peu. Mais pour ton information, personne ne s’en est jamais plaint." Un froncement de nez plus tard, qui s’accentua quand il reprit la parole et sans détour, elle lui dit "Hmm, il va me falloir plus qu’un verre si tu veux me faire parler de mes sœurs." Elle était honnête. Le tableau était moins reluisant que celui qu’il avait peint de concert avec sa propre famille, mais quelque chose lui disait qu’il s’en doutait déjà. Une nouvelle fois, sans y penser, et son verre à la main, elle utilisa l’autre pour lui subtiliser la sienne qu’elle serra doucement, et toujours avec aise, elle le conduit jusqu’au canapé dans lequel elle s’installa sans demander son reste. Elle marqua un temps de réflexion, lui rendant sa main pour poser la sienne sur sa propre cuisse, et après une autre gorgée, elle reprit "Si je te réponds que c’est compliqué, tu vas vouloir creuser plus loin, ou ça te conviendra comme ça ? Parce que ça peut prendre des heures à démêler, tu sais. On n’est pas vraiment proches, elles et moi." avoua-t-elle sans éprouver autre chose qu’un peu de honte à l’admettre sans le regretter. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 20 Déc 2021 - 11:09, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 17 Déc 2021 - 11:36 | |
| Sincèrement intéressé, Rhett la questionne en retour sur la raison de sa présence à Londres, anticipant déjà que ce soit pour son travail. La jeune femme lui apprend que cela remonte en réalité à plus longtemps, précisant ainsi qu’elle a étudié dans la capitale avant de décider d’y travailler. Cela a tout d’une belle histoire à ses yeux, il est heureux que tous deux puissent partager le même point de vue sur la ville dans laquelle ils ont longtemps habité. "Tu as pris le risque qu’elle l’aime au point de ne plus vouloir rentrer avec toi, c’est courageux." qu’il ironise aussitôt, n’ayant aucun mal à comprendre que sa cousine ait pu à son tour adorer visiter la ville. Puisqu’elles ne sont sûrement restées que quelques jours, Evelyn a dû lui présenter un condensé des meilleures adresses et lieux à visiter, ce qui rend l’expérience d’autant plus inoubliable. "Et j’aimerais connaître les arguments que tu aurais utilisés pour me convaincre de t’accompagner. Je suis dure en affaires." Son sourire est bien réel lorsque son regard glisse lentement en direction de la brune, amusé par ses éternelles réactions quelque peu farouches alors qu’elle porte toujours de doux traits. “Si tu y es déjà retournée une fois alors tu pourrais le refaire, je ne vais pas te gâcher la surprise.” Tous deux se doutent déjà qu’il ne fait que spéculer sur un futur qui n’arrivera sans doute pas - pas en sa présence, du moins - mais cela permet à l’australien de s’amuser d’un rien autant que de laisser planer un certain suspens. De toute façon, il doute avoir envie de retourner en Angleterre, pour sa part, et c’est plutôt d’elle que devraient venir les arguments, s’ils avaient lieu d’être.
La curiosité de la jeune femme dérive vers les photos de famille Hartfield sans qu’il ne voit cela de façon déplacée. Elle cherche à savoir à qui elle a à faire, au-delà des statistiques de match et des coupes remportées, le tout arrivant sans doute à date de péremption maintenant. Il sait qu’elle n’en a sûrement rien à faire de ce qu’il a pu gagner il y a quinze ans de cela, et ce n’est pas seulement parce qu’elle lui a confié ne pas aimer le milieu sportif. Tout est bien trop vieux, voilà le fond du problème. "Ça fait de toi l’aîné, si je ne me trompe pas ?" Ne tenant pas à approfondir le sujet, Rhett se contente d’hocher la tête. S’il est devenu le grand frère par la force des choses, il s’attarde surtout sur les questions qu’Evelyn porte. Une petite voix dans son esprit se dit qu’elle serait une journaliste redoutable. Loin de la voir comme une ennemie et bien au contraire, l’australien se permet de poser une main près de ses côtes sans voulu lui donner plus de signification, occupé à attraper un dernier cadre au sommet de la bibliothèque. Présent, mais caché de façon à ce que son regard ne se pose pas trop souvent dessus. "C’est arrivé comment ?" - “Accident de voiture.” A croire que c’est une chose récurrente dans leur famille. La photo glisse dans les mains d’Evelyn sans qu’il ne cherche à la retenir. Il a confiance en elle, peu importe que ce sentiment soit raisonné ou non, c’est un fait. Rhett devrait au contraire penser que ce n’est qu’une photo mais lorsqu’il s’agit de l’un des rares souvenirs d’un grand-frère dont il tend à oublier le son de voix, tout ce qui a rapport à lui devient important.
Elle repose le cadre près du reste de la fratrie, il esquisse un sourire avant de laisser la conversation se reposer sur elle. Si Evelyn est ici ce soir, ce n’est pas pour se lamenter sur des histoires passées : Rhett est un bien meilleur hôte et il a à coeur de le prouver. "Peut-être un peu. Mais pour ton information, personne ne s’en est jamais plaint." Il s’amuse bien plus de la façon qu’elle a de venir froncer son nez qu’autre chose. Sous ses airs de grande dame, certaines réactions enfantines subsistent et il n’y voit pas là le moindre défaut. “Je n’ouvrirai pas la marche.” Sa curiosité est touchante, non menaçante. Elle sait où elle peut aller et où elle ne le doit pas autant qu’elle choisit ses mots avec précision. Non, il ne sera pas le premier à s’en plaindre, il peut déjà l’affirmer. "Hmm, il va me falloir plus qu’un verre si tu veux me faire parler de mes sœurs." Et si c’est le seul problème, de façon un peu béate, Rhett se dit qu’il n’y a pas de quoi s’en faire. Sa première pensée ne va pas plus loin, se contentant mentalement de faire l’inventaire de ce que contiennent ses placards avant d’être tiré de ses pensées lorsque sa main rejoint celle d’Evie - l’inverse, plutôt - pour le guider dans son propre appartement. Il ne se montre pas farouche et loin de là, ses doigts ayant au contraire tendance à s’accrocher en retour aux siens sans qu’il ne veuille pourtant exercer la moindre pression. Leurs mains se libèrent bien vite, une fois chacun installé. "Si je te réponds que c’est compliqué, tu vas vouloir creuser plus loin, ou ça te conviendra comme ça ? Parce que ça peut prendre des heures à démêler, tu sais. On n’est pas vraiment proches, elles et moi." La première réponse du sportif se résume à un silence, à ses yeux clairs naviguant entre les siens comme s’il espérait pouvoir y lire une quelconque réponse. Sans pouvoir se montrer aussi délicat qu’elle, c’est pourtant avec cette même intention qu’il vient retrouver sa main libre, un instant posée contre sa cuisse. Il pose la sienne par dessus, en caresse le dos à l’aide de son pouce sans réellement savoir s’il existe une finalité à ce geste quasi-instinctif. A sa question, il en a une autre. “Est-ce que ça te fait peur, que je veuille en savoir plus sur toi ?” Il ne l’accable pas, bien sûr que non. Rhett est peut-être le seule journaliste de la pièce, finalement, il sait avoir obtenu ce travail par piston et non parce qu’il en a les qualités. Il est loin d’être aussi observateur qu’elle, loin aussi de savoir manier les mots avec habileté. Stéréotype ambulant du sportif un peu trop brute, il n’essaye pas moins de bien faire les choses. “Je creuserai pas si tu ne veux pas en parler. Je t’ai pas invité pour te faire passer un interrogatoire.” Sans esquisser de sourire, c’est en retrouvant ses yeux qu’il lui assure la véracité de ses paroles. Elle est là parce que sa compagnie lui plaît et parce qu’elle a eu l’audace d’accepter l’invitation, et il n’y a finalement rien de plus simple à comprendre. "Je vais être maladroit dans ce que je vais dire mais n'importe quelle autre femme aurait refusé mon invitation. Mais toi, je savais que tu viendrais. Ou alors je l'espérais au point de m'en convaincre, il y a peut-être de ça aussi." Elle est parfaite sous tous rapports, la brune. Issue de belle famille, bien rangée, belle et délicate, habile avec les mots ; sans doute un peu trop parfaite pour que ce tableau puisse la représenter pleinement. Rhett ne sous entend rien de particulier et ne sait pas où le mènent ses mots mais il ne lâche toujours pas sa main pour autant. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 20 Déc 2021 - 12:15 | |
| ≈ ≈ ≈ {the joker and the queen} crédits gif & code fiche/ (queenbrookedavis & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield Il avait l’art et la manière de faire planer un voile d’expectative au-dessus de leur échange et ce avec une confiance telle qu’elle-même ne doutait pas qu’après ce soir, ils se reverraient. A Londres, à Brisbane, peu importait, et cette dose d’imprévu qu’il faisait peser sur ce qu’ils partageaient, ça avait de quoi la déstabiliser, elle qui refusait de laisser le loisir à la Destinée de prendre le contrôle, trop effrayée par l’inopiné pour laisser les choses se passer sans y mettre son nez, au détail près. Elle se demanda quand avait été la dernière fois où elle avait si peu craint de se laisser porter par le moment présent, et bien que l’heure n’était pas à l’introspection, elle ne mit pas bien longtemps à savoir que ça faisait beaucoup trop longtemps pour qu’elle ne se sente pas étrangement extatique, pour ne pas dire nerveuse dans le fond de son cœur. Il avait définitivement quelque chose, Rhett. Elle ne réussissait pas à mettre tout à fait le doigt dessus, quand bien même elle se surprenait à l’observer chaque fois un peu plus longtemps quand il répondait à ses questions avec une pudeur qu’elle trouvait touchante. Il était loin du cliché qu’elle s’était longtemps fait des hommes comme lui, c’était une certitude qui la fit sourire intérieurement face à ses à priori sévères, entretenus par des années d’isolation. Leurs points communs étaient évidents, et s’ils tiraient davantage les fils pour se comprendre, ils devineraient que leurs blessures avaient besoin du même remède ; il avait perdu quelqu’un de cher, ce n’était pas une condition sine qua non pour qu’elle réussisse à s’attacher à quelqu’un, mais elle connaissait le chemin qu’il fallait parcourir pour s’en remettre, et ça lui donna envie de lui faire réaliser qu’il n’était pas seul. La main qu’elle lui tendit et qui trouva rapidement la sienne, c’était une perche à laquelle il pouvait s’accrocher sans appréhender qu’elle ne la lui retire pour le voir couler. Evie se trouvait froide, la plupart du temps, mais c’était une manière pour elle de gérer ces choses avec lesquelles on ne l’avait jamais aidé à vivre. Son deuil avait été compliqué, elle n’avait jamais réussi à le faire, et encore aujourd’hui, elle se sentait souvent à la limite du surmenage émotionnel tant elle se disait que ça ne servait à rien de s’appesantir sur tout ça, les reléguant dans une malle aux secrets qu’elle n’ouvrait que très rarement, tout en cultivant les graines d’une rancœur qu’elle ressentait pour son propre clan. C’était probablement différent pour Rhett, mais l’idée qu’elle puisse se tromper était assez forte pour qu’elle ne veuille pas qu’il soit lui aussi livré à ses propres émotions. Elle n’expliquait pas la façon dont ça la touchait particulièrement, comme elle n’expliquait pas la manière dont elle ne réussissait pas à rester sur ses gardes en sa présence, si bien que quand ils s’installèrent sur le canapé du jeune homme, et qu’après qu’elle eut terminé de vaguement lui expliquer ce qui la liait à ses sœurs, elle se montra de nouveau honnête face à la question qu’il lui posa en retour.
"Un peu, oui." Elle se sentit hocher doucement la tête pour affirmer cette peur-ci, le laissant tracer une ligne sur le dos de sa main pendant que ses yeux trouvèrent les siens, et que sans sourire cette fois-ci, elle lui expliqua presque à voix basse "Je ne fais pas confiance aux gens. C’est sans doute un tort, et je me cache parfois derrière mon âge pour expliquer que c’est trop tard maintenant pour tenter de le corriger de toute façon." Ce n’est pas toi, c’est moi… c’était une réplique aussi clichée qu’elle était malhonnête. Mais pour Evelyn, elle reflétait une vérité difficile à entendre quand elle donnait autant l’impression de tout mener de front. Ce n’était pas le cas, elle était aussi perdue que pouvait être les individus de sa génération, elle avait juste plus de maîtrise pour le dissimuler. Par fierté ou par pudeur, le limite entre les deux étaient si minces qu’elle avait elle aussi bien du mal à les distinguer. Elle aurait pu baisser les yeux à ce moment-là, mal à l’aise avec le principe de se livrer sur un défaut qu’elle alimentait avec de la solitude, mais elle ne parvint pas à détacher son regard de celui du jeune homme qui reprit la parole, ses doigts longeant les siens. Elle l’interrompit pour murmurer "Je ne suis vraiment pas douée pour ce jeu, Rhett." Il était un grand joueur, lui. Il l’était sans doute plus qu’elle, et ce choix de terme était assez à propos pour qu’elle trouve ça drôle finalement. Et là, elle laissa un sourire lui échapper, et un énième froncement de nez quand, inclinant la tête sur le côté, elle plissa doucement les paupières pour lui dire "Je ne te trouve pas maladroit. Je te trouve déterminé, c’est sans doute ça qui a joué sur ma décision de venir finalement." Elle plissa un peu plus les yeux, et lui avoua en poursuivant "Ça, et le fait que je crois avoir confiance en toi. Je ne sais pas pourquoi, c’est peut-être à cause de tes yeux." Elle ne déroula pas sa pensée, elle ne tenait pas à tomber dans le stéréotype, mais elle pensait sincèrement que des yeux aussi clairs étaient une porte ouverte sur une âme qu’elle devinait belle, incapable de mensonge. A cette pensée, un léger rire dépassa ses lèvres, et même si elle se sentait réconfortée par la chaleur des doigts de Rhett sur sa main, elle la lui retira pour mieux la lever vers lui sans hésiter. Avec son pouce, Evie frôla ses paupières ; l’une après l’autre, dans un geste qui termina sur sa joue qu’elle caressa brièvement, rompant ce contact trop vite. Et puis elle resta silencieuse un petit moment, laissant sa main rejoindre la longue mèche de cheveux qui lui chatouillait le visage pour la coincer derrière son oreille, et la tête toujours penchée sur le côté pour mieux observer tous les angles du visage de Rhett, elle finit par lui demander avec douceur "Si… si tu me disais ce que tu veux savoir sur moi exactement, je pourrais essayer de me prêter à l’exercice pour une fois." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 1 Jan 2022 - 14:38 | |
| “Un peu, oui.” Une question sincère laissait sous-entendre qu’il attendait une réponse toute aussi franche, et il est soulagé de voir qu’Evelyn joue parfaitement le jeu en retour. Les mots n’ont rien de beaux, rassurants, amusants ni même Dieu sait quoi d’autre mais ils sont ce que Rhett voulait entendre: la simple vérité. Elle n’est pas à l’aise à l’idée qu’il en sache plus sur elle et le journaliste peut parfaitement le comprendre, quand bien même il accepte volontiers de plus amples explications de sa part. Il a un espoir digne de psychologie de bas étage, se contentant de penser que s’il connaît la source de son mal alors il pourra la soigner. Au fond, il estime que c’est bien plus un simple trait de caractère qu’un quelconque défaut ; lui-même évite volontiers de nombreux sujets à son propos. “Je ne fais pas confiance aux gens. C’est sans doute un tort, et je me cache parfois derrière mon âge pour expliquer que c’est trop tard maintenant pour tenter de le corriger de toute façon.” Il serait bien le dernier à pouvoir lui reprocher d’utliser son âge comme une excuse, ayant lui-même une certaine tendance à reproduire la même chose pour tout et n’importe quoi. “Mauvaise expérience ?” Il se doit de demander, ne pouvant pourtant que penser que la réponse sera positive. Personne ne se referme sur lui-même par simple envie de se confondre avec un mollusque ; il y a toujours une raison à cela et la leçon est généralement apprise de façon aussi douloureuse qu’abrupte. “Je n’ai plus qu’à te prouver que tu peux me faire confiance.” Le sourire qu’il esquisse est fin, pas assez amusé pour qu’elle puisse comprendre qu’il ne rigole qu’à moitié. Gagner la confiance de la brune est une chose dont il a réellement envie et il espère encore que ce défi sera relevé en restant fidèle à lui-même. Rhett a toujours été du genre à se faire des amis partout où il va, et peu importe le lien qu’il fait avec le fait de gagner sa confiance, il estime que les deux n’ont rien d’impossible.
L’australien se laisse bercer par ses mots autant qu’il lui donne le temps de les trouver, de bien les formuler et ainsi de donner un rythme à leur conversation qu’il n’aurait jamais su anticiper. “Je ne suis vraiment pas douée pour ce jeu, Rhett.” S’il savait réellement le jeu de jeu dont il était question, il aurait pu lui répondre à son tour, en vantant ses mérites ou en taisant leur non-existence - certain ego oblige toujours. A défaut de pouvoir pleinement faire la lumière sur les choses et préférant encore jouer à l’adolescent aveugle, il se contente de répondre à son sourire avec douceur. Il commence à connaître les réactions insinctives donnant lieu à des réactions à même l’expression de son visage mais il n’en dit rien, toujours fasciné par le mécanisme et son naturel. “Je ne te trouve pas maladroit. Je te trouve déterminé, c’est sans doute ça qui a joué sur ma décision de venir finalement.” Déterminé, il l’est. Loin d’être du genre à réclamer la lune pour autant, il sait ce que son statut peut lui octroyer comme privilèges et il ne s’en prive pas pour en profiter, sans jamais en abuser pour autant. Après tout, il ne doit sa carrière qu’à lui-même et son travail d’aujourd’hui à des amitiés indéfectibles qu’il a su forger il y a longtemps de ça. “Ça, et le fait que je crois avoir confiance en toi. Je ne sais pas pourquoi, c’est peut-être à cause de tes yeux.” Et ça, il doit bien avouer qu’il le doit surtout à ses parents et qu’il n’y est pour rien - ce qui ne l’empêche absolument pas d’en jouer, une fois de plus. Il préfère encore mettre l’accent sur ses yeux dont elle parle plutôt que de déjà se complaire de la confiance qu’elle lui porte. Ce n’est que le début, il peut mieux faire, elle peut être plus à l’aise encore en sa compagnie. “C’est parce que tu sais très bien qu’avec un peu trop de lumière sur le visage, je deviens totalement aveugle.” Loin de penser un traître mot de ce qu’il raconte, il se contente de retourner à l’adolescence et faire ce qu’il a toujours su faire de mieux (après le rugby) : raconter des conneries. Il n’est pas le genre de personne à avoir besoin qu’on lui fasse continuellement la liste de ses qualités, il les connaît déjà alors il peut laisser Evie garder ses mots pour elle et ainsi ne pas se rendre gênée de quoi que ce soit.
Elle reprend le contrôle de sa main sans qu’il ne cherche à la garder auprès de lui, encore moins lorsqu’il comprend qu’elle le fait pour mieux venir poser ses doigts contre son visage, finissant par un geste doux contre sa joue. Curieux, il la laisse faire, faisant même de son mieux pour ne pas avoir de geste brusque et ainsi la gêner dans son entreprise emplie de délicatesse. “Si… si tu me disais ce que tu veux savoir sur moi exactement, je pourrais essayer de me prêter à l’exercice pour une fois.” Rhett accuse de longues secondes de silence, ne sachant d’abord pas comment aborder la question ni même s’il souhaite réellement jouer à ce genre de jeu. “Tu t’es fait ton propre nom loin de l’Australie alors que l’influence de ta famille aurait pu tout t’offrir sans que tu ne lèves le petit doigt. Pourquoi ?” Il a beau avoir statué que ce rendez-vous n’avait rien d’un interrogatoire, ses mots en prennent pourtant la même forme bien malgré lui, son travail ayant rapidement empiété sur sa vie quotidienne. Les questions sous-jacentes sont nombreuses alors qu’il se demande si elle a agi par fierté, par besoin de (se) prouver quelque chose ou peut-être même par envie de fuir, par besoin de liberté. N’ayant pour sa part pas choisi Londres pour y habiter, il ne peut que se questionner sur ses raisons et la justesse de son choix, puisqu’elle est restée de nombreuses années. “Tu me répondras quand t’en auras envie, si t’en as envie. Le repas va refroidir.” Puisqu’ils ont déjà statué entre deux paroles qu’ils se retrouveraient à nouveau, Rhett ne perd pas espoir. Se levant donc le premier, il lui tend sa main pour qu’elle en attrape le bout des doigts et en fasse de même. Au fond, il sait que si elle répond à ses questions alors il lui sera redevables de plus amples explications de son côté aussi et l’australien préfère encore les choses telles qu’elles sont en cet instant: il en sait juste assez à son sujet pour savoir qu’il l’apprécie. Et vice-versa. “Tu n’as pas à te sentir obligée de quoi que ce soit, sauf peut-être de goûter à mes plats même si j’ai absolument aucun don pour le dressage.” La brune de nouveau près de lui, il tente de la rassurer dans un sourire, lui laissant la possibilité de rattraper la perche qu’il lui tend et ainsi laisser la discussion dériver vers un autre sujet, bien moins épineux. “On a tous des choses dont on est plus ou moins fiers dans notre passé, c’est pas parce que tu ne veux pas en parler que c’est un problème. Je veux dire… on est pas obligés de jouer à ce jeu là.” qu’il reprend finalement, réutilisant le vocabulaire employé par Evelyn peu de temps auparavant. Ils peuvent faire autre chose que de s’imposer des confessions s’ils n’en ont pas envie, voilà finalement tout ce qu’il essaye de dire.
Déposant un baiser sur sa tempe sans qu'il ne veuille lui donner la moindre signification, le brun décale légèrement sa chaise pour que la trentenaire puisse prendre place. "J'espère que t'aimes la viande." Il demande et annonce en même temps, mi-soucieux, mi-amusé. Le régime de sportif ne l'a pas véritablement abandonné, il s'y accroche autant qu'à ses espoirs vains. "J'ai toujours eu tendance à provoquer le destin jusque-là mais je suis bien heureux que le hasard t'ait amené sur mon chemin." Il avait toujours fait en sorte de se retrouver aux mêmes soirées que Sophia, à avoir les mêmes amis qu'elle, à se retrouver aux mêmes activités. Avec Evelyn, nul besoin de ça, et quand bien même il ne la comparera jamais à son ex-petit-amie, il lui trouve quelques traits similaires qui ne sont pas sans lui plaire. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 12 Jan 2022 - 15:10 | |
| ≈ ≈ ≈ {the joker and the queen} crédits gif & code fiche/ (queenbrookedavis & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield Elle ne lui répondit pas cette fois-là. Des mauvaises expériences, c’était à accorder au pluriel, elle en avait eu plus qu’il ne pouvait se le représenter. Au point qu’à un moment donné de son adolescence, elle avait vaguement penché vers une forme douce de paranoïa ; c’était elle, cette paranoïa, plus que sa volonté d’ailleurs, qui l’avait rendue solitaire. Si elle avait souvent été taxé d’en faire des caisses sur ce que ça impliquait de faire partie de la famille de laquelle elle venait, personne ne pouvait le comprendre dans le fond. Du coup, elle avait cessé de s’expliquer sur tout ça, elle avait simplement commencé à mûrir des projets loin de Brisbane en se connaissant déjà assez pour deviner qu’elle ne réussirait jamais à devenir une adulte accomplie si elle s’enterrait ici, à suivre les dogmes d’une structure aussi hiératique, et hiérarchique, que celle de la Fondation Pearson. Il y aurait toujours eu à dire sur ses choix, il y aurait toujours eu à dire sur l’éventualité qu’elle profitait éhontément de son statut pour faire ce qu’elle aimait, et ça aussi, ce n’était peut-être qu’un détail aux yeux d’autrui, seulement la fierté d’Evie avait toujours été assez marquée pour qu’elle ne veuille pas devenir la petite chose du népotisme. Elle était différente de ses sœurs, et bien qu’elle les fustigeait de moins en moins d’avoir tenu à bâtir leur carrière sur les recommandations de leur mère, elle, de son côté, préférait avoir la satisfaction de s’être construite par ses propres moyens, sans compter une seconde sur l’influence de Celie pour se faire un nom en dehors des frontières de son pays natal. C’était probablement de l’orgueil mal placé. Evelyn l’assumait sans prétendre ne pas avoir de défauts, et elle laissait les autres s’en accommoder. Après tout, c’étaient eux qui cherchaient à la rendre parfaite. Avec Rhett, c’était différent. Et bien qu’un instant, elle se garda de partager qu’elle croyait déjà lui faire confiance, elle ne tarda pas à cracher le morceau. C’était nouveau pour elle, de nourrir cette certitude après quelques échanges seulement, et tout aussi curieusement, peut-être parce qu’il dégageait de la nouveauté et de la douceur, ça lui faisait moins peur que toutes ces fois où elle avait eu l’impression de déceler quelque chose de séduisant dans la manière dont la personne qu’elle avait en face d’elle s’intéressait à ce qu’elle était, et pas à ce qu’elle représentait — un empire, un héritage, une opportunité dans le sens large du terme. Rhett, il posait les bonnes questions, et plus important encore, il lui laissait le choix de lui accorder les bonnes réponses, et c’était rafraîchissant de savoir qu’il ne lui en voudrait pas si elle préférait garder ses secrets pour elle. Peut-être parce qu’il en avait autant et qu’il savait les bichonner pour ne pas les laisser aux mains de n’importe quoi, allez savoir.
Elle le trouvait transparent, pourtant. Pas enclin à jouer des mécaniques pour l’impressionner, et faire reluire l’éclat d’une armure aussi solide que la sienne. Ce n’était pas un excès de confiance de sa part, elle comprit qu’il avait sans doute déjà confiance en elle également, et ça la détendit un peu, de même que la blague qu’il fit après qu’elle eut souligné les traits de son visage d’une caresse instinctive. Et encore une fois, il posa la bonne question. Au point que le temps d’une poignée de secondes, cherchant dans son esprit un moment similaire à celui-ci, où quelqu’un lui aurait frontalement présenté sa curiosité comme il venait de le faire, sans aucun détour, mais avec une délicatesse qui tranchait tellement avec le sport qu’il pratiquait, qu’elle ne put s’empêcher de lui souffler, un sourire en biais, les yeux à l’affût de tout ce que son profil dégageait ; il serait simple de le dessiner, songea-t-elle en s’arrêtant sur les angles affutés de ses mâchoires "Tu es quelqu’un de surprenant, Rhett Hartfield." Elle cligna des yeux avant de revenir aux rouages huilés de sa psyché, et se reconnecta avec ses pensées pour se rendre compte que finalement, personne ne s’était tellement intéressé à ses états d’âme d’expatriée. Cette pensée était d’une mélancolie qui la laissa sans voix pendant quelques secondes encore, le temps que Rhett interprète son silence soudain comme une volonté de sa part de ne pas répondre de nouveau à sa question. Elle ne le contredit pas sur le moment, elle accepta simplement de saisir la main qu’il lui tendait en, ses travers de lâche notoire refaisant leur apparition, profitant du sursis qu’il lui offrait pour mieux songer à la réponse qu’elle lui accorderait. Ce soir, ou un autre soir, elle n’était pas encore tout à fait certaine d’avoir la force de lui exposer tout ça sans creuser dans les cicatrices qui palpitaient encore dans son cœur, et qui étaient la source principale de ses plus gros maux. Elle s’agrippa à sa main comme on s’agrippe à quelque chose d’assez solide pour ne pas flancher, et le suivit sans plus de cérémonie, perdue dans ses songes qu’il vint brouiller en reprenant la parole. Et elle lui dit, sûre d’elle, se fichant devant lui avec une détermination indolente, reprenant peu à peu sur elle pour lui faire comprendre son état d’esprit immédiat "Je ne me sens pas obligée de quoi que ce soit. Si je suis ici, c’est parce que je le veux, et pas parce que j’ai l’impression de te devoir quelque chose après que tu m’aies si gentiment offert ta veste." Sa veste, et une échappatoire plus agréable que toute celle qu’elle avait connue jusqu’ici. Elle lui renvoya son sourire, cherchant ses yeux en levant la tête quand il le fit "Je vais te répondre, c’est promis. Plus tard, quand j’aurais mis le doigt sur la meilleure façon de t’exposer les choses sans t’obliger à prendre peur face à la complexité de la personne — moi en l’occurence — que tu as en face de toi. Je ne suis pas un cadeau, ma mère te le dira volontiers." Et là, ce fut un rire qui lui échappa, et qui dura assez longtemps pour accompagner la bribe de phrase avec laquelle il conclut sa propre alerte. Elle aimait qu’il prenne le temps de la rassurer sur le caractère dispensable des choses qu’il lui demandait, ça le rendait plus intimidant que s’il lui avait posé un quelconque ultimatum pour savoir ce qu’elle cachait, et ça n’avait rien de désagréable au contraire ; tout comme le baiser sur le tempe qu’il lui donna, et qu’elle accueillit avec humilité, fermant brièvement les yeux pour les rouvrir quand il poussa sa chaise pour qu’elle puisse s’installer. Un court moment, elle se demanda si elle devait le prévenir de la manie qu’elle avait gardé de son enfance, et qui la faisait commencer ses repas par le dessert, mais il y avait des choses dont elle-même avait honte dans ces circonstances, et qu’elle préférait garder pour d’autres moments, avec d’autres personnes. Effleurant furtivement l’endroit où il avait marqué son visage en coinçant une mèche de cheveux derrière son oreille, elle reprit pieds avec aisance, et lui répondit dans la foulée "La tendance est au véganisme et ses dérivés, mais je suis restée au siècle dernier." Une moyen poli de lui faire comprendre qu’il ne craignait rien avec elle, et que son estomac était capable d’ingurgiter bien plus qu’il ne semblait prompt à l’imaginer. Les yeux posés sur la vaisselle, et sur l’ensemble de la table qu’il avait dressé, elle releva la tête lorsqu’il reprit la parole, et qu’avec un sourire, elle lui avoua en retour "Ça me ferait presque regretter tous ces galas auxquels j’ai refusé d’assister. On se serait peut-être croisés bien avant, qui sait. Mais tu sais ce qu’on dit, avec les et si…" Elle laissa traîner volontairement sa phrase, s’autorisant à s’accouder au bord de la table pour poser son menton sur le haut de ses mains qu’elle croisa, attendant qu’il revienne dans la pièce pour laisser passer dans ses yeux le sous-entendu qu’elle laissa poindre quand elle songea qu’elle n’aurait pas voulu que leur rencontre se passe autrement. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 14 Jan 2022 - 22:12 | |
| Animé de l’impression de pouvoir recommencer les choses à zéro et surtout de pouvoir bien faire et agir, Rhett n’insiste pas à propos de la moindre question. Il n’est pas réellement curieux, simplement intéressé par l’idée de la connaître. Il veut mieux la comprendre, pas avoir l’occasion de combler le silence d’une discussion gênante en présentant une nouvelle information au sujet d’une Evelyn largement médiatisée. Déjà, l’australien sait qu’il ne risque pas d’ébruiter leurs rencontres avant un certain temps, sans doute jusqu’à ce qu’il sache lui-même à quoi tout ceci peut bien rimer. Pour le moment encore, il est trop pris par l’instant présent pour penser aux lendemains, arrêté dans son élan au beau milieu de son appartement par une Evelyn bien décidée à lui faire part de sa vision des choses. "Je ne me sens pas obligée de quoi que ce soit. Si je suis ici, c’est parce que je le veux, et pas parce que j’ai l’impression de te devoir quelque chose après que tu m’aies si gentiment offert ta veste." Et puisque la jeune femme sourit à son tour, il ne trouve pas la moindre envie de laisser ses lèvres retrouver leur forme initiale. Ces quelques mots semblent anodins mais le journaliste est simplement heureux de la mettre en confiance, cela suffit à lui donner confiance en lui et gommer quelques dates n’ayant pas connu de suite. Non pas que ce soir soit un rendez-vous dans ce genre là, il n’oserait pas s’avancer, mais il mentirait s’il disait être parfaitement indifférent au charme de la brune. "Je vais te répondre, c’est promis. Plus tard, quand j’aurais mis le doigt sur la meilleure façon de t’exposer les choses sans t’obliger à prendre peur face à la complexité de la personne — moi en l’occurence — que tu as en face de toi. Je ne suis pas un cadeau, ma mère te le dira volontiers." Il répond à son rire par le sien, chacun sans doute animé par des raisons bien différentes. “Tu analyses toujours autant chaque chose ? C’est toi qui devrais avoir mon travail.” Si les mots de l’ancien sportif sont doux et semblent amusés, ce n’est finalement que sa façon à lui de tenter de lui faire comprendre qu’elle est trop exigeante avec elle-même. Il serait heureux d’en apprendre davantage sur la complexité de sa personne et n’a pas besoin d’avertissements à ce sujet. “J’ai même plus peur du noir maintenant, je saurai gérer ce que tu as à me dire.” Il est peut être assez grand pour ne plus avoir peur du noir mais certainement pas assez pour aborder un sujet du début à la fin sans y ajouter une éternelle touche d’humour.
Finalement autour de la table du repas, l’australien s’assure une ultime fois - quoi que sans doute trop tard - du régime alimentaire de la jeune femme avant de la prévenir de sa maigre capacité à mettre en valeur ses plats pour finalement la servir avec une certaine fierté. "Ça me ferait presque regretter tous ces galas auxquels j’ai refusé d’assister. On se serait peut-être croisés bien avant, qui sait. Mais tu sais ce qu’on dit, avec les et si…" Avec des ‘et si’, n’importe qui pourrait refaire le monde. Pour autant, Rhett est un adepte de la chose, il serait bien mal placé pour lui en vouloir de s’y essayer à son tour. “Et peut-être que tu m’aurais pris pour un connard et que tu aurais roulé des yeux à ma vue si on s’était croisés plus tôt dans un autre gala.” Le plus important, c’est qu’ils se soient rencontrés à celui-ci et qu’ils se soient entendus, assez pour qu’elle accepte de venir passer la soirée chez lui et qu’en retour il se confie aussi librement au sujet de sa propre famille. Si ils s’étaient rencontrés plus tôt, alors l’appartement aurait pu être animé d’un rire féminin plus tôt, tout comme ils auraient finalement pu ne jamais s’entendre si leur rencontre s’était faite dans d’autres circonstances. Désormais, explorer une possibilité ou la seconde n’intéresse pas réellement Rhett, encore trop occupé à profiter de l’instant présent et des minutes bien trop rapidement égrénées pour perdre son temps en ayant l’esprit ailleurs.
Ce n’est qu’après un retard pas-si-catastrophique que la soirée se termine, l’australien pouvant aisément dire qu’il en a apprécié chaque instant et que cela a tout à voir avec la répartie mordante de la jeune femme, cachant parfaitement son caractère derrière ses manies angéliques. La raccompagner jusqu’à son taxi lui semble logique, si ce n’est même nécessaire. Ce n’est qu’après lui avoir souhaité une bonne nuit et un bon retour chez elle qu’il dépose un baiser à la commissure de ses lèvres, ne laissant pourtant aucun doute quant à la possible imprécision de ce geste: il n’y a justement rien d’imprécis. La prochaine fois, c’est un véritable baiser qu’il voudrait éhontément partager avec la jeune femme, en témoigne la main délicatement posée entre sa joue et sa nuque qu’il tarde à retirer. “Rentre, sinon je vais encore devoir te prêter une veste.” qu’il souffle finalement à la jeune femme, un sourire nouveau au coin des lèvres. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 17 Jan 2022 - 11:09 | |
| ≈ ≈ ≈ {the joker and the queen} crédits gif & code fiche/ (queenbrookedavis & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield "T’as même pas idée." lui répondit-elle avec une familiarité qui la fit froncer le nez pour la énième fois de la soirée, ses yeux marquant les points dominants du visage qu’elle avait en face d’elle, un peu gênée dans le fond d’être ainsi prise sur le fait. Mais on ne pouvait pas tellement dire qu’elle mettait beaucoup d’entrain à dissimuler ses petits travers. C’était une vulgaire forme d’auto-dénigrement à laquelle elle était habituée à dire vrai, de préférer sous-entendre qu’elle était pétrie d’une multitude de défauts plutôt que de laisser espérer quiconque se faisait avoir par son charisme et ses bonnes manières. La déception était moins difficile à supporter quand ils se rendaient compte à quel point elle pouvait être difficile à cerner, elle en était persuadée, et elle se trouvait bienveillante de les mettre en garde à ce sujet. Elle prenait toujours le temps d’être honnête, et de faire en sorte qu’on ne la prenne pas pour ce qu’elle n’était pas en, c’était vrai ça aussi, grossissant probablement le trait de ses défaillances pour avoir la conscience tranquille et pouvoir se targuer qu’elle avait prévenu, et qu’elle ne poussait personne à supporter celle qu’elle était. Et qui était-elle, Evelyn ? Aussi imparfaite que chacun était en droit de l’être, rien de plus. Et c’était parce qu’au-delà de son apparence et de sa bonne répartie, elle soupçonnait que Rhett n’était probablement pas le gendre idéal, que ça lui paraissait plus simple d’aller droit au but, sans lui laisser miroiter une quelconque sainteté. Evie était complexe, et elle remettait tout en question, parfois à des moments inopportuns ; elle ne lâchait pas l’affaire tant qu’elle n’était pas sûre de savoir gérer ce que ça voulait dire. Mais il devait comprendre que pas là, pas encore en tout cas. Et d’une certaine manière, il lui fit réaliser que lui non plus quand il lui assura qu’il ne craignait pas ce qu’elle avait à lui dire, et ça la rasséréna de songer à l’éventualité qu'il avait l’air de l’avoir décidé bien avant qu’elle ne le fasse elle-même. Il n’était pas sans faire dans l’auto-dénigrement, lui non plus. C’est la réflexion qu’elle se fit lorsqu’ils envisagèrent des et si qui n’avaient pas lieu d’être, mais qui mettaient en avant l’hypothèse qu’ils étaient passés à côté de quelque chose en refusant d’être des fidèles des soirées mondaines de Brisbane. Pourtant, sous les paroles du jeune homme qu’elle trouva un peu trop dures sur le fond, sur la forme, il n’avait pas tort. S’ils s’étaient rencontrés avant, elle n’aurait pas daignés s’intéresser à lui, à ce qu’il représentait, à ce qu’il dégageait ; mais ils s’étaient rencontrés à un moment où, même si ce n’était qu’inconsciemment, elle était plus encline à accepter que, le stéréotype sur lequel elle avait bâtit tous ses jugements réservés à ceux qu’elle croisait dans les galas pompeux auxquels elle participait une fois sur deux, n’était qu'un stéréotype justement, et qu’être un grand sportif ne faisait forcément pas foi de stupidité ou d’arrivisme. Elle n’irait pas jusqu’à lui dire qu’il avait eu de la chance, mais elle avait du mal à ne pas penser qu’elle, elle avait plutôt été veinarde sur ce coup, et dégusta ce qui lui servit en gardant à l’esprit que ça ne servait à rien finalement d’imaginer un autre univers où ils seraient passés à côté d’un de l’autre sans même s’accorder ne serait-ce qu’un regard.
Là, les regards se multipliaient, et les rires s’enchaînaient autant que la conversation se poursuivait sans qu’Evie ne soit capable d’arrêter le temps. Au bout d’un instant, elle se surprit à jeter un œil au cadran de sa montre. Pas par ennui, plus par mauvaise manie, son rapport compliqué au temps n’ayant pas miraculeusement disparu ce soir, et s’en défendit en se moquant malicieusement des habitudes de sportif de Rhett. D’habitude à cette heure-ci, l’imaginait-elle en tout cas, il devait être au lit depuis plusieurs heures déjà. L’excuse était un peu bancale, seulement elle se basa sur cette dernière pour affirmer qu’il était l’heure pour elle de s’en aller, encore qu’elle n’en ressentait pas la moindre envie, et qu’elle aurait aimé que Rhett lui dise qu’il rattraperait ses heures de sommeil plus tard. Il ne le fit pas, et pour contrer la déception, elle se rassura dans ses pensées immédiates en se sommant qu’il ne fallait pas abuser des bonnes choses, que ça reflétait une grande sagesse de leur part de ne pas tirer sur la corde d’une soirée aussi belle que celle-ci. Il y en aurait d’autres, il le lui avait déjà assuré. Cette perspective était assez réjouissante pour faire naître chez la jeune femme une anticipation latente, qui lui laissa un sourire sur le visage. Et ce sourire, il ne la quitta pas jusqu’à ce qu’il l’accompagne jusqu’à son taxi, et que pour lui dire bonne nuit, il l’embrassa pour la seconde fois en à peine quelques heures. Un baiser aussi innocent que celui qu’il avait déposé sur sa tempe un peu plus tôt, mais qui laissa un sceau de convoitise qu’elle prit comme telle à cause de l’endroit où il le déposa ; son sourire s’étira quand elle sentit sa bouche effleurer la sienne sans la toucher pour de bon. Elle n’aurait pas eu grand-chose à faire pour affirmer son geste, et répondre à ce qu’elle vit briller dans ses yeux quand il se recula, une main posée entre sa joue et sa nuque, tandis que la sienne reposait paisiblement sur le creux de sa poitrine qu’elle sentait vibrer sous sa paume. Mais elle se rappela sa maxime, et pris parti de ne pas abuser du sentiment qu’elle ressentait à ce moment-là, non sans tarder elle aussi à battre en retraite, quand elle lui répondit tout bas "N’oublie pas que tu as des cocktails à perfectionner pour notre prochaine soirée."
rp terminé. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (evelyn #2) the joker and the queen |
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