ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
There are certain rules that one must abide by in order to successfully survive a horror movie.
Penchée sur son bureau, les sourcils froncés et la mine sérieuse, Maze était occupée à effectuer une sélection des meilleurs fleuristes du coin à proposer à des clients plus pointilleux qu’elle ne l’imaginait. Sa main mit quelques secondes à s’abattre sur le combiné du téléphone dont la sonnerie avait déjà eu le temps de retentir quelques fois. « Evelyn Pearson wedding agency, bonjour. » Multifonctions, la britannique continua de fixer sa liste de fleuristes en attendant que son interlocuteur daigne énoncer son besoin. Ce que toute personne normalement constituée faisait en général très rapidement. Mais Maze finit par détacher son regard de son bureau et releva la tête, se concentrant cette fois-ci davantage sur le téléphone qu’elle tenait en main et sur le fait que personne ne répondait au bout du fil. « Allô ? Excusez-moi, je ne vous entends pas, pouvez-vous répéter votre demande ? » Les problèmes de communication étaient assez communs et il suffisait en général de demander à la personne de raccrocher et de rappeler pour régler ce soucis. Ce que Maze s’apprêtait justement à expliquer quand un sifflement se fit entendre dans le combiné. Etait-elle en train de rêver ou l’inconnu au bout du fil était-il bel et bien en train de siffler l’air de la marche nuptiale ? Pas vraiment du genre à se démonter face à de tels énergumènes, elle se permit de le couper pour surenchérir : « Félicitations pour cette ambiance musicale parfaitement à propos ! Comment puis-je vous aider ? » Un nouveau silence, puis plus rien. La personne au bout du fil venait de raccrocher. Les sourcils froncés, Maze observa le téléphone d’un air interrogateur avant de finir par le reposer sur le bureau. Elle avait évidemment déjà été victime de canulars téléphoniques dans sa vie, mais cela ne lui était encore jamais arrivé depuis qu’elle travaillait pour Evelyn. Qui s’amusait à appeler une agence de wedding planning pour faire des blagues ? Intriguée mais pas vraiment déstabilisée, la brune secoua simplement sa tête de gauche à droite comme pour chasser de son esprit ce qui venait de se produire pour mieux se replonger dans ses contemplations florales. Mais le téléphone se mit une nouvelle fois à sonner, et son regard vint cette fois-ci instantanément se poser sur l’objet de malheur. La période d’Halloween n’était de loin pas sa préférée et le fait qu’elle se trouve présentement seule dans le bureau et, à sa connaissance, dans l’agence ne l’aidait pas vraiment à ne pas imaginer des scénarios rocambolesques et aux allures de films d’horreur. Moins assurée que précédemment, sa main se posa toutefois une nouvelle fois sur le combiné : « Evelyn Pearson wedding agency, bonjour ? » Sa voix était moins affirmative et plus hésitante à présent. Elle priait silencieusement pour qu’une personne sensée et souhaitant se marier prochainement prenne la parole. Mais rien ne vint. Personne ne se fit entendre. « Allô ? » Elle n’y aurait pas mis sa main à couper, mais elle avait la désagréable impression qu’il y avait bien quelqu’un au bout du fil et qu’aucun grésillement ou problème de connexion quelconque ne venait perturber l’appel. « Qu’est- ce qu… » Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que son interlocuteur termina une nouvelle fois la discussion, laissant Maze coite et perturbée, écoutant inconsciemment les bips stridents du téléphone pendant quelques secondes avant de finir par raccrocher à son tour et reposer le téléphone sur le bureau. Elle continua de fixer l’objet de longues secondes, ayant cette fois-ci véritablement l’impression d’être un protagoniste dans un mauvais film d’horreur. Malheureusement pour elle, elle n’avait pas vraiment le profil d’une final girl. Un bruit à la porte de son bureau la fit sortir brusquement de ses pensées en sursautant. Ses yeux vinrent immédiatement chercher l’origine de ce bruit et, bien que son cœur battait à présent à cent à l’heure dans sa poitrine, la britannique se trouva rassurée en découvrant Evelyn dans l’encadrement de la porte. « Oh excuse-moi, je ne t’ai pas entendue arriver. Comment vas-tu ? » Son esprit était encore préoccupé par les deux appels qu’elle venait de recevoir, tant et si bien qu’elle ressentit une sorte d’urgence à en parler à sa mentor et amie. « Ma question va te paraître sortie vraiment de nulle part mais…est-ce que t’as déjà été victime de canulars téléphoniques sur le numéro de l’agence ? » Elle avait besoin d’être rassurée. Ca n’était sûrement rien et elle se montait la tête pour des enfantillages qui cesseraient aussi vite qu’ils avaient commencé.
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Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
There are certain rules that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. @Maze Crawley
Les préparatifs du mariage de Damon et Megan lui prenaient tout son temps. Ce n’était pas tant la réputation de la famille en question qui la forçait à redoubler d’efforts pour respecter des délais qu’elle avait donné aux principaux concernés, c’était davantage le peu de temps qu’elle avait devant elle pour donner à ces noces de grands airs, à l’image de la réputation du clan qui aimait en envoyer plein les mirettes de ceux qu’ils comptaient dans leur entourage proche. Ce n’était pas de tout repos, mais ce n’était pas exceptionnel non plus, qu’elle se donne autant pour son travail. La période était propice à cet abandon qu’elle avait l’habitude d’exercer sur sa propre vie lorsque le mois de novembre pointait le bout de son nez, et son travail, plus encore qu’à l’accoutumé, devenait la seule chose qui comptait vraiment à ses yeux. Elle ne boudait pas ses efforts effectivement, constamment sur la route, à se rendre aux rendez-vous de prestataires et à faire des comptes-rendus réguliers au jeune couple pour lequel elle s’était pris d’affection en le côtoyant souvent, aux petits soins. Le temps passait vite, ça lui laissait moins l’occasion de s’appesantir sur la certitude que bientôt, elle entrerait dans une phase de recueillement à l’approche de l’anniversaire de la mort de son père. Evelyn détestait les fins d’années, elle détestait ce que ça signifiait dans les codes du clan Pearson. Et plus que tout, elle détestait être aussi sensible à l’idée d’y être confrontée. Mais ça irait. Ça allait toujours. Et tandis qu’elle descendait du Uber qu’elle avait investi une bonne partie de la journée, ne s’étant toujours pas résolue à passer le cap du permis de conduire pour se faciliter la vie, elle se prépara à rejoindre l’agence d’un pas aussi déterminé que l’était sa volonté de ne pas se laisser déconcentrer par cette masse d’imminences qui planait au-dessus de sa tête. Il faisait encore relativement clair dehors, même si la soirée venait tout juste de commencer, et l’éclat des boutiques adjacentes à ses bureaux reflétaient à peine sur l’asphalte de la rue qu’elle emprunta par habitude, ses talons marquant la cadence. Du orange partout, ça lui faisait regretter l’automne londonien qu’elle avait connu durant quinze longues années, mais il y avait d’autres avantages à vivre en saisons inversées ; comme celui de se balader à bras nus, la tiédeur du printemps le permettant, alors qu’une partie de la planète s’apprêtait à dégainer les écharpes et les bonnets.
Elle poussa la porte de l’agence, le carillon annonçant son entrée sur une note délicate, cristalline. Tout était calme, c’était un peu angoissant. A dire vrai, depuis que l’an dernier, les locaux avaient été vandalisés, elle ne se sentait plus forcément à son aise ici. Comme si l’endroit avait été souillé, elle ne retrouvait plus le charme certain qu’elle avait trouvé à l’endroit quand, il y avait des années maintenant, elle s’était décidée à s’installer pour de bon dans sa ville natale. C’était triste. Et parce qu’elle était sans aucun doute la seule à ressentir le changement d’atmosphère relatif à cet incident, elle n’en parlait pas vraiment. Maze avait su trouver sa place ici, elle ne tenait pas à lui retirer ses aises en décidant de délocaliser l’agence sous le prétexte qu’elle, elle se sentait… en danger ? Elle repoussa ses réflexions d’un haussement d’épaules, passant par son bureau pour poser ses petites affaires, et fit volte-face pour aller s’enquérir de sa collaboratrice qu’elle savait recluse dans son bureau. La porte était ouverte, elle ne s’annonça pas, mais le bruit de ses talons la précédèrent, causant une frayeur à la jeune femme à qui Evie dit, confuse "Pardon, je ne voulais pas te faire peur." lui dit-elle, les mains en avant pour retenir le sursaut d’une Bambi hagarde, les yeux grands ouverts. Une biche prise dans les phares d’une voiture, littéralement "Je viens juste de revenir. Tout va bien, toi ? Tu t’en sors ?" lui demanda-t-elle en retour, s’avançant dans la pièce pour venir s’asseoir sur le siège en face du bureau de la jeune femme à qui elle sourit pour la rassurer avant que sa question ne la fasse soupirer. Elle ferma brièvement les yeux, s’accoudant au bras du siège sur lequel elle était assise dans la foulée, et maintint sa tête quelques instants, ses doigts repliés contre son front qu’elle sentit pulser sous ses doigts. Quelques secondes encore, et elle lui demanda enfin "C’est arrivé aujourd’hui ?" Elle connaissait la réponse, la question de Maze ne sortait pas de nulle part, et bien qu’elle était modeste, Evelyn se savait assez maline pour rejoindre les points sans se tromper. Elle se redressa, croisa les jambes en secouant la tête, les sourcils très légèrement froncés "C’est arrivé quelques fois, oui." Plus que quelques fois, elle ne saurait mettre une chronologie exacte sur ces coups de fil, mais elle savait que ça faisait plus de six mois que ça arrivait régulièrement "On appelle, je décroche, et on fredonne la marche nuptiale indéfiniment, sans jamais rien dire d’autre." Elle n’aimait pas être alarmiste, elle avait gardé ça pour elle "J’ai cru que ça se tasserait, mais si tu me dis que ça t’est arrivée à toi aussi." Et plus pour elle-même que pour Maze, elle ajouta "Ce n’est rien, juste des farceurs. Je suis sûre que ce n’est rien." Elle s’enfonça dans une très brève réflexion, puis elle se reprit à temps pour laisser un sourire rassurant fendre son visage quand, après s’être parlée à elle-même, elle posa son regard sur Maze et qu’elle lui dit "Je suis désolée, j’aurais dû t’en parler avant."
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they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Mer 12 Jan 2022 - 15:13, édité 1 fois
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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Toujours entre deux impressions contraires depuis son enlèvement, ayant en permanence un sentiment de profonde inaptitude à se comporter comme les normes sociales l’exigeaient, Maze oscillait une nouvelle fois entre deux attitudes paradoxales. Elle ressentait d’un côté l’irrépressible besoin de partir, fermer le bureau à clé et rentrer chez elle pour aller s’avachir au fond de son lit, cachée sous des draps qui lui procureraient l’espace de quelques minutes la douce illusion d’être en sécurité, telle une enfant qui refusait de faire dépasser un orteil du matelas sous peine d’être attrapée par un dangereux croque-mitaine. Et à côté de ça, la britannique sentait aussi une rage naissante bouillonner au creux de son ventre. Parce qu’elle en avait marre de prendre peur à la moindre contrariété, au moindre bruit un peu trop fort, au moindre mouvement trop proche d’elle. Elle en avait marre de laisser de parfaits inconnus prendre ainsi le pouvoir sur ses nerfs, parvenant à la mettre dans tous ses états à l’aide d’un simple canular auquel le plus innocent des enfants s’était déjà adonné. Elle avait essayé la boxe, le yoga et une quantité folle d’exercices de cohérence cardiaque pour tenter de se calmer mais rien n’y faisait. La situation qu’elle était en train de vivre le lui prouvait une nouvelle fois : se concentrer sur sa respiration pour faire redescendre la pression ne menait à rien si ce n’était lui faire perdre patience et l’agacer un peu plus encore. Peu étonnant donc qu’elle sursaute une nouvelle fois à l’arrivée d’Evelyn dans la pièce. "Pardon, je ne voulais pas te faire peur. " Elle secoua la tête pour lui signifier que ça n’était en rien de sa faute. « T’en fais pas, tu n’y es pour rien. » Un enfant d’une dizaine d’années était probablement le seul responsable de l’état dans lequel elle se trouvait présentement. Ou tout du moins c’est ce que la britannique imaginait pour se rassurer. Seulement après s’être renseignée pour savoir si cela était déjà arrivé à Evelyn, croisant les doigts pour que cette dernière lui réponde par la négative, son excuse lui parut soudainement bancale en l’entendant la questionner à son tour : "C’est arrivé aujourd’hui ? " Ses sourcils se froncèrent légèrement alors qu’elle hochait la tête pour lui répondre. Ses méninges encore quelque peu chamboulées par la double dose de surprise et de sursaut à laquelle elle venait d’être confrontée s’étaient malgré tout mises en route assez rapidement, déduisant tout un tas d’informations de cette simple question qu’Evelyn venait de lui poser. L’attitude de son amie ne respirait pas la sérénité. Certes la britannique ne savait pas toujours comment se comporter en société, mais elle était encore capable de détecter des tracas que pouvaient rencontrer ses proches. Encore que jusqu’à aujourd’hui, elle n’avait relevé chez sa mentor aucun signe capable de déclencher une sonnette d’alarme. Mais à l’observer en face d’elle aujourd’hui, il ne faisait aucun doute qu’elle avait soit manqué plusieurs occasions de s’enquérir de son état, soit qu’elle était passée maître dans l’art de cacher ses émotions. Maze resta silencieuse, lui laissant le temps de se redresser pour reprendre la parole. "C’est arrivé quelques fois, oui. " Elle voulait rester calme et contrôler ses émotions, mais elle sentit son cœur rater un battement malgré le ton apaisant qu’Evelyn parvenait à maintenir en lui répondant. « Combien de fois ? Depuis quand ? » Son ton a elle laissait transparaitre bien malgré elle le caractère alarmant qu’elle attribuait à présent à ces appels téléphoniques. L’ancienne Maze aurait probablement réagi avec plus de self control et elle aurait ri d’une plaisanterie aussi stupide. Mais la Maze qu’elle était aujourd’hui sursautait au moindre bruissement d’ailes d’un papillon. "On appelle, je décroche, et on fredonne la marche nuptiale indéfiniment, sans jamais rien dire d’autre. " Cette histoire sonnait vraiment comme le début d’un parfait scénario pour un film d’horreur, au point qu’elle sentit un frisson parcourir son dos. Fredonner doucement une quelconque musique pouvait avoir un pouvoir calmant, apaisant, romantique parfois, mais aussi complètement sinistre. Et c’était ce sentiment qui l’habitait à ce moment précis. Maze aussi aurait aimé croire que tout cela pouvait se tasser. Peut-être même serait-elle parvenue à s’en persuader plus ou moins rapidement si Evelyn n’avait pas elle-même subi ces coups de fil à plusieurs reprises. "Ce n’est rien, juste des farceurs. Je suis sûre que ce n’est rien. " Elle appréciait son attitude et ses mots rassurants, mais il lui était maintenant impossible de penser à autre chose. « Un farceur ne serait pas aussi…persistant, tu ne penses pas ? » Elle aurait voulu faire taire ses angoisses pour se joindre à l’opinion d’Evelyn, mais elle avait aussi besoin de les exprimer à voix haute pour éviter de se retrouver avec des milliers de scénarios catastrophe tournant en boucle dans sa tête ce soir en allant se coucher. "Je suis désolée, j’aurais dû t’en parler avant. " Maze secoua la tête pour lui signifier une nouvelle fois que ça n’était pas de sa faute. Elle comprenait parfaitement qu’elle n’ait pas voulu l’alerter. « J’aurais probablement agi de la même manière si j’avais été à ta place. Je ne suis ni la personne la plus courageuse, ni la plus sereine ces derniers temps. » Elle marqua une pause, laissant encore quelques secondes à son cerveau pour imaginer tout ce qui pourrait potentiellement dégénérer dans cette histoire avant de reprendre : « Tu ne penses pas qu’il faudrait quand même en parler à la police ? Un ou deux appels, je veux bien…mais si ça fait un moment que ça dure, ça devient du harcèlement. » Elle déglutit difficilement, peu rassurée à l’idée de devoir remettre les pieds dans un commissariat mais persuadée qu’il s’agissait malgré tout de la meilleure attitude à adopter pour avoir le fin mot de cette histoire. « Tu as des ennemis dont tu ne m’as pas parlé ? Tu fais secrètement partie d’une mafia de wedding planners sanguinaires ? » Elle sourit doucement, hésitante, tentant tant bien que mal une pointe d’humour pour dédramatiser la situation.
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Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
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Depuis qu’elle la comptait de nouveau parmi les employés de l’agence, Evie s’évertuait à ne pas traiter Maze différemment. Aussi bien parce qu’elle ne tenait pas à ce qu’on l’accuse d’un quelconque traitement de faveur à son égard, la rumeur disant qu’elle lui accordait une affection sans failles et une grande confiance n’étant pas uniquement une rumeur, mais également parce qu’en l’observant, étant à son contact plus souvent qu’à son tour, elle avait décelé un changement chez la jeune femme. Et pour cause. Elle n’était pas sans savoir ce qui lui était arrivée, et justement parce qu’elle lui réservait une amitié sans limite, elle faisait en sorte de ne pas la bousculer tandis qu’elle guérissait d’épreuves qu’elle n’était même pas capable d’imaginer. C’était ça qui l’avait forcé aussi à ne pas la tenir au courant de ce qui se jouait une fois qu’elle avait le dos tourné. Elle n’était pas fin psychologue, Evelyn, elle avait cependant assez de jugeote pour comprendre que ce genre de petit jeu aurait pu peser sur le moral de la britannique plus lourd encore que sur le sien. Elle avait mal jugé sa tactique, elle l’admettrait sans mal puisque, confrontée au plaisantin qui la faisait mariner depuis un certain temps maintenant, elle constata en direct la réaction de la jeune femme. Et si ça ne présageait rien de bon, elle en assumerait les conséquences. La première, c’était les questions que lui retourna sa collaboratrice, et auxquelles elle répondit après qu’un soupir l’aida à se recentrer et à relever la tête pour affronter ses yeux qu’elle voyait briller d’effroi, même à cette distance "Je ne saurais pas te dire combien de fois exactement. Souvent. Pendant quelques mois. Peut-être six, peut-être moins." Elle ne cherchait pas à minimiser quoi que ce soit sur le moment, elle-même avait eu tendance à ne pas le prendre en compte pour ne pas se lancer dans l’élaboration en catastrophe de scénarios peu réjouissants. Elle s’était fourvoyée elle-même, par commodité ou par peur, elle ne savait pas exactement. Elle n’avait simplement pas cherché à faire un drame de quelque chose qui lui était coutumier. Elle n’avait jamais été harcelé au téléphone, mais elle avait connu d’autres formes de micro-agressions. Toutes, elles avaient jalonnées sa vie, si bien qu’elle avait fini par s’en accommoder, et c’était ça le plus triste en vérité.
Elle passa une main dans ses longs cheveux bruns, rompant le contact visuel avec Maze en décroisant les jambes pour se rassoir correctement quand elle eut la sensation désagréable d’être une enfant prise avec les mains dans le pot de confiture. Evelyn savait pourtant qu’elle avait raison, que la manière dont elle tachait de la rassurer était aussi maladroite qu’elle était aberrante. Un farceur ce serait déjà lassé, elle en était aussi convaincue que la brune à qui elle ne répondit rien sur le moment, la laissant développer sa pensée après les excuses sincères qu’elle lui présenta et qui furent bien accueillies, Dieu merci "J’ai été stupide de croire que ça pourrait m’atteindre moi, et uniquement moi. Je suis persuadée que je suis la seule cible, si ça peut apaiser un peu ta conscience." fit-elle en pinçant brièvement les lèvres, se sentant coupable face à la détresse fugace que laissa entrevoir Bambi. Elle la regarda de nouveau, la tête penchée sur le côté "Je suis déjà supposée être sous surveillance rapprochée. Ma mère avait fait le nécessaire après l’incident de l’an dernier, mais je me suis vite lassée d’avoir constamment quelqu'un dans mon dos, et j’ai préféré m’épargner de l’impression de ne plus pouvoir respirer sans assistance. C’est de ma faute." admit-elle en secouant la tête et en fronçant les sourcils. Elle baissa la tête pour perdre son regard dans les lignes arrondies de ses ongles, se demandant un instant si elle devait se répandre en détails sur la possible raison de cet acharnement dont elle était la victime depuis un moment maintenant. Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin dans ses réflexions, l’humour de Maze perçant au travers de l’épaisseur de l’atmosphère de son bureau Evie plissa les yeux en les posant sur elle "Pourquoi, tu veux en faire partie ?" lui rétorqua-t-elle, et le suspens qu’elle laissa planer, il disparut à la seconde où elle retrouva son sérieux, et que le demi-sourire qu’elle lui adressa se perdit au milieu des soucis qui assombrirent son visage. Elle se laissa lourdement retomber contre le dossier de son fauteuil, puis elle mit quelques minutes à trouver les bons mots pour finalement reprendre avec un léger sourire, l’expression de son visage aussi calme qu’elle se sentait lasse dans le fond de devoir trouver une raison valable à tout ça. Il y avait des dédales à explorer, des culs-de-sac à éviter, et elle était fatiguée, alors elle se contenta de lui dire, lui expliquant sans vraiment le faire la raison de toute cette histoire "Je suis une Pearson, c’est tout." Ça la rendait héritière d’une multitude d’ennemies dont elle se serait bien passé, c’était un fait.
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Une inspiration après l’autre (entrecoupées d’expirations, c’était mieux pour respirer), Maze tentait de calmer son cœur dont la cadence s’était accélérée depuis quelques minutes. Elle n’avait pas envie de passer pour la paranoïaque en puissance et elle ne voulait pas être plus alarmiste que de raison mais elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il ne pouvait pas s’agir là d’une simple farce innocente. " Je ne saurais pas te dire combien de fois exactement. Souvent. Pendant quelques mois. Peut-être six, peut-être moins. " Difficile de ne pas accuser le coup après une telle révélation. Maze sentit son corps s’affaisser sur son siège alors que ses doigts se crispèrent autour des accoudoirs. « Et tu n’en as parlé à personne pendant tout ce temps ? » Son ton ne laissait transparaitre aucune sorte de jugement. Elle savait qu’Evelyn avait ses raison pour avoir agi de la sorte et choisi de garder toute cette histoire pour elle. Mais elle ne pouvait que faire le parallèle avec sa situation personnelle et constater qu’elle se sentait en permanence piégée et étouffée par des secrets, des souvenirs, et une pile monumentale de sentiments à réfréner et ensevelir le plus profondément possible. Alors comment Evelyn était-elle parvenue à supporter de tels appels durant six mois sans en parler à quiconque ? " J’ai été stupide de croire que ça pourrait m’atteindre moi, et uniquement moi. Je suis persuadée que je suis la seule cible, si ça peut apaiser un peu ta conscience. " Elle prit quelques secondes pour bien intégrer ses paroles avant de répondre. Evidemment, elle avait dû en partie agir de la sorte pour tenter de la protéger et lui épargner des soucis supplémentaires. « Evelyn… » Un triste sourire mais un sourire sincèrement touché étira timidement le coin de ses lèvres. « Je sais que je donne l’impression d’être en sucre ces derniers temps…mais c’est pas le cas. » Bien sûr elle n’allait pas bien. Bien sûr elle continuait de se battre au quotidien contre des démons qui rappelaient à ses souvenirs des images désagréables et tous les sentiments qui allaient avec. Mais elle continuait pourtant d’encaisser jour après jour, plus ou moins bien, mais sans jamais flancher. Ou tout du moins sans flancher de manière définitive. Elle en prit elle-même conscience en prononçant ses mots à son amie. Elle avait la désagréable impression de stagner, pourtant le simple fait de continuer de se lever le matin, d’aller travailler, de sortir occasionnellement…tout ça n’était pas rien. Et elle voulait surtout et avant tout continuer de pouvoir répondre présente auprès des gens chers à son cœur. « Ta sécurité est tout aussi importante à mes yeux que la mienne…voire plus importante. » Maze avait beau sursauter au moindre bruissement, elle pouvait vivre avec n’importe quel traumatisme personnel et elle aurait toujours davantage peur pour les gens qui l’entouraient que pour elle. Le ton de sa voix était d’ailleurs là pour le prouver : s’il était facile de constater la sincérité de ses mots, on pouvait également entendre qu’elle était affectée par les informations qu’Evelyn venait de lui délivrer. " Je suis déjà supposée être sous surveillance rapprochée. Ma mère avait fait le nécessaire après l’incident de l’an dernier, mais je me suis vite lassée d’avoir constamment quelqu'un dans mon dos, et j’ai préféré m’épargner de l’impression de ne plus pouvoir respirer sans assistance. C’est de ma faute. " Maze hocha sobrement de la tête, comprenant les raisons qui l’avaient poussée à agir de la sorte. Elle aurait préféré qu’elle prévienne la police -ou même n’importe qui d’autre-, c’était certain, mais elle n’était pas à sa place, ni dans sa peau, et elle était bien décidée à la soutenir de manière indéfectible maintenant qu’elle était au courant. « Non c’est pas de ta faute. T’es la victime dans toute cette histoire, tu n’as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. » Elle s’était redressée sur son siège pour se pencher en avant et pouvoir appuyer davantage encore ses propos sans la quitter des yeux. « On va s’occuper de toute cette histoire toutes les deux maintenant, d’accord ? » Il suffisait simplement qu’elle la laisse l’aider. A deux elles seraient toujours plus fortes qu’isolées. Maze était persuadée qu’elles parviendraient à aller au fond de toute cette histoire pour faire en sorte qu’elle ne se reproduise plus jamais. " Pourquoi, tu veux en faire partie ? " L’entendre répondre à ses plaisanteries la rassura quelque peu, calmant en partie ses angoisses par la même occasion. La légèreté de leurs propos était la bienvenue au milieu de l’ambiance pesante qui régnait dans le bureau. « A vrai dire, je suis un peu vexée de ne pas déjà en faire partie. » Il ne fallut toutefois pas bien longtemps avant que l’atmosphère ne s’épaississe à nouveau. " Je suis une Pearson, c’est tout. " Il ne s’agissait là que de quelques mots et pourtant Maze ne pouvait que constater tout le poids qu’ils semblaient revêtir pour Evelyn. Il ne faisait aucun doute qu’il y avait d’innombrables histoires et un lourd passé derrière cette phrase. Elle ne se sentait pas légitime à lui en demander plus, mais elle avait besoin de lui faire savoir à sa manière un peu particulière qu’elle garderait toujours une oreille attentive pour elle si elle éprouvait le besoin d’en dire davantage. « Si t’as envie de rejoindre le clan Crawley, la porte te sera toujours grande ouverte. » Elle serait par ailleurs ravie de remplacer une demi-sœur surprise non désirée par une personne qu’elle considérait depuis de nombreuses années comme une amie et une sœur.
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look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
There are certain rules that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. @Maze Crawley
"Je ne savais pas à qui en parler sans que ça ne tourne à l’affaire d’état." avoua-t-elle sans faire de détour, avec un calme qui tranchait avec ce qu’elle décelait dans le son de la voix de Maze, et qui ressemblait de plus en plus à de la peur. Evie ne prit pas conscience que, peut-être, elle se montrait vexante dans ce qu’elle annonçait là. Elle avait autour d’elle toute une pléiade de gens de confiance auxquels elle aurait pu en parler, et Maze en faisait définitivement partie. Seulement, comme elle-même devait traiter avec ses propres soucis, qu’ils furent tangibles ou non, elle n’avait clairement pas osé l’alarmer au risque de la bousculer. Tout bien considéré, mise devant le fait accompli, elle savait qu’elle avait eu tort. Elle avait appris sa leçon, mais ça ne l’empêcherait probablement pas de refaire la même erreur dans le futur. Elle était comme ça, supporter le courroux des autres sans cligner des yeux, c’était quelque chose qui faisait partie d’elle. On le lui avait imposé beaucoup trop tôt pour qu’aujourd’hui, malgré toute la modestie dont elle était détentrice, elle ne se voit pas comme une experte en la matière. C’était assez pénible pour qu’elle ne veuille imposer tout ça à personne comme on l’avait fait avec elle, et surtout pas à la jeune femme qu’elle avait en face d’elle. Pas parce qu’elle était fragile, ce n’était pas de ça dont il s’agissait. Plutôt parce qu’elle tenait trop à elle pour qu’elle se fasse aspirer par le monde dans lequel, elle, elle évoluait depuis toujours, et qui n’était pas sans faire de dégâts. En même temps que Maze, Evelyn se mura dans un silence de quelques instants. Quand elle reprit la parole, c’était avec assurance pour mieux défendre l’orgueil de sa collaboration qui, pas tout à fait à tort pourtant, lui prêtait des intentions honorables sur le fond, qui à ses yeux n’étaient rien d’autre qu’une dévalorisation de la force qu’elle savait que Maze avait pour elle "Je ne crois pas que tu es en sucre, et ce n’est pas pour ça que j’ai préféré ne rien dire. Je ne l’ai juste pas fait, et je ne veux pas que tu penses que c’est pour te protéger." C’était pourtant le cas, et ça n’avait rien d’honteux. Elle fronça légèrement les sourcils "Si j’avais vraiment craint pour ma sécurité, j’aurais pris le temps de faire quelque chose à ce sujet. Je me suis pliée aux recommandations qu’on m’a faites quand on a saccagé la vitrine de l’agence, et je n’ai pas tenue la distance, c’est vrai… mais je ne suis pas très téméraire, tu sais, j’évite de me mettre en dangers la plupart du temps." ajouta-t-elle, et elle se sentit sur la défensive. Elle mentait. Elle n’était pas téméraire, c’était un défaut qu’elle ne reniait pas, s’en remettant à sa lâcheté notoire plus qu’elle ne devrait le faire, mais elle se mettait en danger constamment, jouant avec le feu sans craindre un instant les grosses brûlures.
Elle inclina la tête en réponse à la suite des paroles de Maze, et affirma le froncement de ses sourcils quand elle prit sens de ce qu’elle lui disait vraiment "C’est drôle, je pourrais te dire la même chose à propos de ce qui t’est arrivée." Et encore une fois, elle n’était pas assez perspicace pour tomber dans l’analyse de comptoir, elle ne put toutefois pas échapper à l’idée que tout ce que lui disait Maze à ce moment, ça l’aidait à exorciser ce qu’elle, elle gardait profondément enfoui en elle depuis qu’elle s’était sortie de la tourmente dans laquelle elle était tombée. Si elle avait besoin de ça pour redresser la tête, et évoluer sans peur, Evelyn se laisserait faire la leçon sans problème, et alors qu’elle lui annonçait qu’elles étaient dorénavant deux dans cette histoire, elle finit par lui proposer "On devrait peut-être couper la ligne fixe de l’agence, et se contenter de nos téléphones portables pour quelques temps histoire de s’assurer qu’il ou elle n’a pas d’autres moyens de nous contacter." Une idée qui lui était venue d’un coup, et qu’elle était prête à mettre en place dès maintenant tandis que la légèreté venait brièvement s’infiltrer dans leur échange. Pas assez longtemps cependant pour qu’Evelyn oublie ce pourquoi elles étaient l’une en face de l’autre, à retenir leurs respirations et à parler tout bas — il y avait pourtant peu de chances pour qu’elles soient surveillées, mais il planait quelque chose dans ce bureau qu’Evie désamorça en annonçant une vérité déjà connue de la jeune femme. Elle était une Pearson, il fallait qu’elle fasse avec et même si ce n’était pas simple, Maze le devait également. Elle posa ses yeux sur elle , n’en menant pas large "Ça veut dire que tu m’en veux moins que ce que je pense ?" lui demanda-telle d’une voix presque mal assurée avant qu’un sourire ne vienne fendre son expression, trouvant l’élan d’ajouter sur le même ton "J’ai pas besoin de faire partie de ta famille pour savoir que c’est toi ma sœur préférée." Et c’était une façon subtile de lui faire entendre toute l’affection qu’elle lui portait sans tomber dans la sensiblerie mal assumée.
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Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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" Je ne savais pas à qui en parler sans que ça ne tourne à l’affaire d’état. " Si l’on considérait la manière dont Maze était actuellement en train de réagir et de monter bien malgré elle toute cette histoire en épingle, alors Evelyn avait dans ce cas-là bien fait de ne pas en parler. « Je comprends. » Son ton s’était fait légèrement affecté, non pas parce qu’elle se sentait vexée par ses propos mais au contraire parce qu’elle était bien consciente de leur véracité objective. « Mais six mois ? » Elle n’en revenait vraiment pas qu’elle soit parvenue à tenir aussi longtemps. Et d’un autre côté, cela ne l’étonnait pas vraiment : « « T’as vraiment une résistance et une détermination absolument folles. » et qu’elle lui enviait quelque peu. Ou même franchement beaucoup. Elle accompagna sa phrase d’un sourire, lui signifiant qu’elle n’était pas en train de la décrire comme butée mais qu’elle parlait bien de détermination dans le meilleur sens du terme. Même si être buté pouvait s’avérer être un atout non négligeable bien plus qu’un quelconque défaut dans le métier qu’elles exerçaient. " Je ne crois pas que tu es en sucre, et ce n’est pas pour ça que j’ai préféré ne rien dire. Je ne l’ai juste pas fait, et je ne veux pas que tu penses que c’est pour te protéger. " Elle se pinça légèrement les lèvres en l’observant, tentant tant bien que mal de déterminer si ses propos étaient totalement sincères. Elle avait du mal à croire le fait qu’une partie d’elle-même -ne serait-ce même qu’infime- n’ait pas cherché à lui cacher cette information par crainte de la voir sombrer dans une inévitable crise de nerfs. Et cette inquiétude aurait été plus que justifiée. Mais pour l’heure elle hocha simplement la tête en guise de réponse ; elle n’avait de toutes manières jamais remis en cause les paroles d’Evelyn par le passé et ça n’était pas aujourd’hui qu’elle allait commencer. Elle la sentait sur la défensive et la dernière chose qu’elle souhaitait était de lui donner l’impression qu’elle devait se justifier d’une quelconque manière que ce soit. Ça n’était pas le cas. « Je comprends. » Ça, elle l’avait déjà dit. Mais elle devait reconnaitre que les mots avaient tendance à lui manquer dans toute cette histoire. « Et je te crois, je te promets que c’est pas la question. » Est-ce que cela aurait justement dû être la question ? « Je m’inquiète juste pour toi. Et ma manière de le montrer est simplement un peu…hystérique sur les bords j’imagine ? » Il était certain que l’assaillir d’un seul coup avec plusieurs questions n’était pas des plus subtil. A croire que vivre au quotidien avec un inspecteur avait peut-être fini par déteindre sur elle. « Je jure solennellement que je ne te referai plus subir d’interrogatoire à l’avenir. » Comme si elle était au beau milieu d’un tribunal, elle leva sa main droite avec un léger sourire aux lèvres pour attester de sa bonne volonté. Elle n’était pas certaine de pouvoir tenir sa promesse si l’angoisse venait à la gagner une nouvelle fois, mais elle ferait néanmoins de son mieux. " C’est drôle, je pourrais te dire la même chose à propos de ce qui t’est arrivée. " Son sourire disparut le temps de quelques secondes avant de réapparaître, accompagné d’un soupir amusé. Secouant sa tête de gauche à droite, elle admit à contre cœur : « Touché. » Et il avait fallu qu’Evelyn lui fasse la remarque pour qu’elle s’en rende compte, réalisant seulement maintenant à quel point elle pouvait s’appliquer à elle-même ses propres mots. « Comme à notre habitude, on fait vraiment la paire. » Dans le meilleur comme le pire, ironiquement aussi bien assorties qu’un couple de jeunes mariés. " On devrait peut-être couper la ligne fixe de l’agence, et se contenter de nos téléphones portables pour quelques temps histoire de s’assurer qu’il ou elle n’a pas d’autres moyens de nous contacter. " Elle reprit son sérieux et hocha vigoureusement la tête pour approuver ses propos. « Ça me semble être une excellente idée. » Ça ne règlerait pas le problème, c’était certain, mais ça l’éloignerait au moins d’elles de manière superficielle. Ce qui, à bien y réfléchir, n’était probablement pas une si bonne idée que ça au final. Mais à ce stade-là, Maze était prête à vivre dans un déni total pour s’éloigner de problèmes qu’elle n’avait pas envie d’affronter. Tout ce qu’elle constatait pour le moment, c’est qu’elle aurait l’impression -fausse malheureusement- qu’Evelyn et elle seraient davantage en sécurité de cette façon. " Ça veut dire que tu m’en veux moins que ce que je pense ? " Elle posa son regard dans le sien, ses sourcils se soulevant de manière presque imperceptible, surprise par la question qu’elle venait de lui poser. C’est un rire spontané qui finit par s’échapper de ses lèvres une fois son étonnement passé : « Evelyn Pearson. Jamais de ma vie je ne t’en voudrai pour quoi que ce soit. » L’usage de son prénom et de son nom de famille lui avait semblait capital pour bien insister sur la solennelle sincérité de ses propos. S’il y avait bien quelqu’un avec qui elle ne s’imaginait pas se disputer sérieusement ni envers qui se montrer rancunière, c’était bien Evelyn. " J’ai pas besoin de faire partie de ta famille pour savoir que c’est toi ma sœur préférée. " Elle se mordit la lèvre inférieure un peu trop fort pour tenter de réfréner un élan d’émotions qui ne tarderait pas à la submerger si elles continuaient sur cette lancée. Ses mots lui allèrent droit au cœur, lui faisant instantanément réaliser à quel point la famille qu’on choisissait pouvait être tout aussi importante que de quelconques liens du sang. Voire plus importante encore. « Ça ne se voit probablement pas là tout de suite…enfin si…ça se voit certainement comme le nez au milieu de la figure en fait, mais présentement je suis en train de me retenir de me lever pour te prendre dans mes bras. » Parce qu’elle savait que ce genre de gestes très démonstratifs n’étaient pas ceux qu’Evelyn préférait, et cela ne ressemblait de toutes manières plus véritablement à Maze de vouloir se montrer aussi tactile. A de rares exceptions près, dont celle-ci faisait partie.
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Mais six mois, oui. Elle avait en fait l’impression que ça faisait plus longtemps encore, qu’elle retenait quelque chose au fond d’elle, tout ça formant une masse informe de secrets qu’elle savait qu’elle n’avait pas le droit de divulguer. A dire vrai, elle en avait tous les droits, mais elle avait finalement pris l’habitude qu’on les dévoile pour elle. Si ce n’était pas la preuve qu’elle n’était qu’une pauvre lâche, elle ne s’appelait plus Evelyn Pearson. Elle ne lésinait pas sur sa manière d’avouer qu’elle n’était pas parfaite, seulement il y avait des moments, comme celui-ci, où elle préférait faire dans l’économie de mots pour ne pas avoir à avouer ses pires défauts. Surtout devant Maze qui, à cet instant précis, s’extasiait devant la force de caractère qu’elle avait, cette manière singulière de tout savoir gérer sans même donner l’impression que c’était pénible. C’était donc pour cette raison qu’elle était une si bonne organisatrice de mariage ? Ça ne lui ressemblait pas, pourtant elle s’autorisa à recevoir ce qu’elle prit sincèrement comme des compliments, bien qu’elle s’en voudrait plus tard de ne pas avoir su rétablir une certaine forme de vérité en faisant savoir à Maze que, si elle gardait tout pour elle, c’était simplement parce qu’elle craignait sincèrement qu’on la juge un peu plus encore que toutes ces fois où elle avait eu droit à la vindicte populaire. Rien qu’une lâche, c’était un fait.
"Qu’est-ce que je ferais sans une Bambi un peu hystérique ? Je croyais que c’était inclus dans le package, c’est donc qu’une simple option ?" Elle lui sourit, penchant la tête sur le côté, et ses yeux bruns grossirent sous la malice de ce qu’elle ajouta dans la foulée "J’ai l’impression d’avoir débloqué un super-pouvoir de mon personnage de dessin-animé préféré. C’est un compliment." Et puis elle opina pour mieux appuyer l’assentiment de la jeune femme à propos de son idée de rendre indisponible la ligne de l’agence. C’était naïf de penser que ça changerait quelque chose dans la finalité, mais au moins elle aurait le cœur un peu plus léger quand elle travaillerait ici. Bien sûr, elle se racontait des histoires, elle le savait très bien, mais puisqu’elle avait toujours été bonne pour ça, elle se laissa la possibilité d’enjoliver tout ce qui lui tournait dans la tête sans se sentir coupable de le faire dans l’intimité de ses pensées. Pour le moment en tout cas, puisque bientôt elle regretterait d’avoir fait dans l’excès de zèle et d’avoir considéré sa sécurité comme étant le cadet de ses soucis. Elle prendrait alors conscience que, si elle n’était que la seule cible de cet énergumène qui la harcelait, elle avait par omission mis en dangers la majorité de son entourage. Ça la rendrait malade. Ça la rendait déjà malade de ne serait-ce qu’y penser. "On est Maze et Evie." C’était une bonne phrase d’accroche pour un talk-show, pensa-t-elle en la prononçant, tandis qu’elle retournait ses propos contre Maze pour lui faire réaliser qu’elle n’avait pas à être si dure avec elle-même quand il s’agissait des épreuves qu’elle avait vécu avant son retour à Brisbane. Ses sourcils se froncèrent un peu, et elle quitta le sourire malicieux qui avait fendu son visage pour lui dire avec sérieux "Tu me le dirais si tu ne te sentais pas bien ici ? Je veux dire, si à cause de ce que tu as vécu, tu avais du mal à retrouver tes habitudes parce que tu crains que quelque chose de pire encore puisse t’arriver ?" La question sortait un peu de nulle part, mais elle sentait qu’elle avait peut-être un peu négligée la jeune femme au cours des six derniers mois. Même si elle gardait toujours un œil sur elle pour s’assurer qu’elle allait bien, leur pudeur elle ne leur permettait pas de vraiment rentrer dans les détails des états d’âme qu’elles couvaient en silence chacune de leur côté. C’était peut-être sauter sur l’occasion comme une lionne saute sur sa proie, mais si ce n’était pas maintenant qu’elle s’assurait que tout allait bien chez Maze, mentalement parlant, quand est-ce qu’elle aurait l’indélicatesse de le faire ? D’une certaine façon, c’était parce qu’elle pensait qu’elle lui en voulait un peu de lui avoir caché tout ça qu’elle osa s’aventurer sur ce terrain-là, se disant qu’un peu plus, un peu moins… Quand elle voulut s’en assurer en posant directement la question à Maze, et qu’utilisant son nom en entier — heureusement, elle avait omis le Frances et elle l’en remerciait —, elle se défendit de jamais pouvoir lui en vouloir pour quoi que ce soit, elle s’en voulut un peu en retour de la bousculer pour connaître son ressenti sur l’après-traumatisme qu’elle avait traversé, qu’elle traversait sans aucun doute encore quelques fois, quand elle avait les yeux fermés. C’est pour ça que quand l’idée d’un câlin traversa l’espace qui la séparait d’une Maze touchée par l’étiquette de sœur qu’elle avait sans hésitation accolée à ce qu’elle ressentait pour elle, Evie lui dit en se levant de son fauteuil, tendant les bras dans sa direction pour qu’elle se penche au-dessus de son bureau pour la prendre dans ses bras "Si tu me promets de ne jamais parler de ce câlin à personne, je te donne le droit de me prendre dans tes bras. Tu as trente secondes, top." fit-elle dans la précipitation. Elle plaisantait, et quand elle prit enfin la jeune femme dans ses bras, et qu’elle la serra fort contre elle, elle ne put échapper à la sensation qu’elle en avait bien besoin dans le fond, de ce câlin.
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"Qu’est-ce que je ferais sans une Bambi un peu hystérique ? Je croyais que c’était inclus dans le package, c’est donc qu’une simple option ? " Un sourire sincèrement amusé vint étirer ses lèvres. Il fallait avouer que Maze savait exprimer différents degrés d’hystérie en fonction de la situation et Evelyn avait déjà eu l’occasion de se confronter à cette compétence particulière par le passé lors du stage qu’elle lui avait donné la chance de faire avec elle. « Non t’as raison, ça fait partie du package de base. » Son propre équivalent du all inclusive en somme. Aujourd’hui ses légères crises d’hystérie étaient certainement beaucoup moins amusantes que quelques années auparavant, mais elles restaient bel et bien présentes malgré tout. "J’ai l’impression d’avoir débloqué un super-pouvoir de mon personnage de dessin-animé préféré. C’est un compliment. " Elle hocha la tête pour valider ses propos alors que son regard se faisait plus complice. « On a déjà parlé de ton nom de super-héroïne d’ailleurs ? Je propose quelque chose comme…Miss Vixen ? » Elle affichait un air parfaitement innocent. Non pas qu’elle ait déjà eu le temps de se poser des questions et de réfléchir plusieurs heures durant à ce qui pourrait coller le mieux à Evelyn. Ou peut-être bien que si, elle avait déjà pris le temps de se perdre dans ce genre de considérations, de faire plusieurs propositions, et de constater que celle-ci revenait toujours irrémédiablement à son esprit. A juste titre puisqu’elle l’imaginait tout à fait en femme fatale prête à sauver les couples en perdition et à satisfaire les plus difficiles à vivre d’entre eux. « Si tu connais un bon dessinateur, il se peut que j’ai peut-être déjà une ou deux idées pour des planches de BD… » A vrai dire, les expériences que leurs clients leur faisaient vivre au quotidien se suffisaient à elles-mêmes pour déjà produire plusieurs recueils. "On est Maze et Evie. " Et là elles tenaient une bonne catch phrase pour vendre la BD. Toutefois Maze daigna sortir de ses élucubrations internes pour hocher une nouvelle fois la tête à ces mots qui résumaient parfaitement la situation. Cette dernière avait beau pouvoir tourner de manière dramatique si elles ne faisaient pas attention, elles avaient à présent l’illusion qu’à elles deux elles pourraient surmonter tout imprévu et tout psychopathe aimant à siffloter des marches nuptiales au téléphone. Elles avaient chacune leur super pouvoir individuel, et quand elles agissaient ensemble elles en développaient un nouveau. Un super-pouvoir puissant et dangereux aussi connu sous le nom de : déni. Maze était passée maître dans ce domaine là qui faisait à présent partie de son quotidien. Mais elle avait parfois l’impression d’avoir besoin de ce déni pour trouver la force de se lever le matin. Pas étonnant à ce compte là que la moindre anicroche à un train-train régulier vienne la prendre de court et la faire paniquer. "Tu me le dirais si tu ne te sentais pas bien ici ? Je veux dire, si à cause de ce que tu as vécu, tu avais du mal à retrouver tes habitudes parce que tu crains que quelque chose de pire encore puisse t’arriver ? " Son expression se refit plus sérieuse mais non sans se départir d’un léger sourire résigné mais qui se voulait aussi d’une certaine manière rassurant. Elle prit quelques secondes pour vraiment réfléchir à la question d’Evelyn et pour pouvoir peser le poids des mots qu’elle s’apprêtait à prononcer. Elle avait le chic pour poser les bonnes questions qui la faisaient elle-même réfléchir à des sujets qu’elle évitait par facilité. « Oui je te le dirais. Je me rends bien compte que je ne suis pas la même qu’avant. J’ai du mal à me sentir à ma place de manière générale, comme une pièce dont la forme abîmée ne lui permettrait plus de faire partie du puzzle… » Sa bouche se tordit en une grimace peu convaincue, se demandant si ses mots faisaient sens pour Evelyn. Elle avait parfois l’impression que ses métaphores n’étaient véritablement claires que pour elle. « Mais s’il y a bien une chose qui m’apporte un semblant de normalité et d’apaisement c’est de pouvoir venir travailler ici tous les jours et de te retrouver entre deux muffins et trois pièces montées. » Bien sûr elle craignait encore régulièrement que quelque chose puisse lui arriver. Mais cela n’avait strictement rien à voir avec son travail ou les locaux. C’était une impression quotidienne qui ne la quittait jamais véritablement, quelle que soit l’heure de la journée ou de la nuit. Ses mots étaient sincères : travailler ici lui apportait une sorte de sérénité qui lui permettait parfois d’oublier ces sensations négatives dont elle ne parvenait à se défaire que très difficilement. Et travailler -en plus dans un domaine qui la passionnait et avec des gens qu’elle appréciait- lui permettait de se plonger dans des dossiers et de mettre ainsi de côté le temps de quelques heures tout ce qui lui était arrivé. Elle ne faisait pas autant de blagues qu’avant, tout comme elle ne faisait plus preuve d’autant d’insouciance, mais elle se sentait résolument plus proche de ce qu’elle avait été par le passé depuis qu’elle travaillait à nouveau avec Evelyn. "Si tu me promets de ne jamais parler de ce câlin à personne, je te donne le droit de me prendre dans tes bras. Tu as trente secondes, top. " Son sourire se fit plus franc, laissant même un rire lui échapper alors qu’elle se précipitait à son tour pour se lever, bien consciente du temps imparti qu’on venait de lui imposer. Evelyn avait dit cela sur le ton de la plaisanterie mais Maze n’était pas prête à risquer une occasion de l’enlacer pour un manque de réactivité. Elle se sentit un peu plus apaisée au moment où ses bras se refermèrent sur elle, à présent persuadée qu’elle ne risquait plus grand-chose à avoir une demi-sœur non désirée tant qu’elle avait Evelyn dans sa vie. Des sœurs qui s’étaient choisies mutuellement. D’un ton plus posé, presque confidentiel, elle se permit d’ajouter : « Est-ce que c’est ça mon super-pouvoir à moi ? Parvenir à te convaincre de me faire des câlins ? » Elle jurerait de n’en parler à personne tant qu’elle avait l’occasion de réutiliser ce super-pouvoir à chaque fois qu’elle en ressentirait le besoin.
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look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
There are certain rules that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. @Maze Crawley
"Tu sais quoi, si on fini par faire faillite un moment où un autre, je me propose pour dessiner les aventures de, comment tu as dit ? Miss Vixen et Bambi." Après tout, n’avait-elle pas longtemps couvé des rêves de devenir illustratrice de livres pour enfants ? Elle aurait aimé pouvoir garder son sérieux à ce moment-là, histoire de donner plus de poids à sa proposition, sauf qu’elle finit par s’autoriser à rire quelques instants. Et ça lui fit du bien d’être un peu insouciante, au moins le temps que l’univers se remette à tourner correctement, et qu’elle laisse de côté l’impression qu’elle avait, tout au fond d’elle, d’être la victime toute désignée d’une menace dangereuse. Elle ne put se résoudre à vraiment profiter de la légèreté soudaine qui était tombée entre elle et Maze, et elle lui posa une question qui la taraudait depuis un certain temps déjà et qu’elle ne trouva pas opportune de poser maintenant, mais comme elle craignait tellement de ne plus en avoir le courage plus tard, elle s’encouragea mentalement à sortir de sa zone de confort. Et ce qu’elle lui répondit, Evie le comprit sans aucun mal, et ça lui brisa le cœur qu’elle puisse ressentir cette émotion-là en particulier.
C’était la chose la plus difficile qui pouvait arriver à quelqu’un, de ne pas se sentir à sa place, et parce qu’elle l’avait vécu beaucoup trop longtemps, elle était sincèrement peinée qu’une personne qu’elle aimait autant le ressente aussi "Dans tous les cas, même s’il ne t’étais rien arrivée, tu aurais été un peu différente aujourd’hui. On évolue tous, tu as juste été forcée de le faire un peu plus rapidement que ce que tu te sentais capable de faire… et je trouve que tu t’en sors admirablement bien malgré tout. Je suis fière de toi, Maze." voulut-elle qu’elle sache sans rompre le contact visuel qu’elle initia de l’autre côté du bureau de la jeune femme. Elle hocha la tête en l’entendant ajouter que travailler lui apportait une stabilité qui la réconfortait, et ça aussi, elle le comprenait alors ça devenait d’autant plus important de faire en sorte que, ce havre de paix que représentait l’agence pour Bambi, mais pour elle aussi, il le reste sur la durée; elle devait débrancher ce foutu téléphone, et elle le ferait "Hmm, quelque part j’étais sûre que que tu as accepté mon offre de revenir seulement parce que je t’ai promis des dégustations de gâteaux. Je commence à te connaître beaucoup trop bien, je le crains." Une nouvelle note d’humour juste pour ne pas trop se donner le sentiment que, tout ça, était dramatique et qu’elle devait pour de bon admettre qu’en plus de débrancher le téléphone, elle devait parler à quelqu’un de compétent de toute cette histoire. Sur ça, elle avait encore du chemin à parcourir, parce qu’elle avait plus peur de rameuter les curieux, que de se faire siffler la marche nuptiale par un déséquilibré dix ou quinze fois par jour au téléphone; chacun ses priorités, et les siennes avaient tendance à prendre en compte ce qu’elle risquait de récolter comme mauvaise presse, plutôt que de s’inquiéter de souffrir de quelques manières que c’était. Ce n’était pas sain, mais c’était comme ça. Debout, les bras tendus vers Maze, les doigts se repliant par deux coups pour l’inviter à accepter l’étreinte qu’elle lui proposait, et Evelyn sentit sa chaleur se diffuser dans tout son corps. Ça avait un petit quelque chose de Londres qui était une source inépuisable de consolation pour elle, et même sans s’en rendre compte, elles dépassèrent les trente secondes qu’elle avait imposée jusqu’à ce que la voix de la jeune femme la ramène en Australie, et que se décollant très légèrement d’elle, elle lui répondit à sa nouvelle boutade "Si c’est le cas, je trouve que c’est le super-pouvoir le plus dangereux de tous. Tu ne m’en voudras pas si je préfère rester à distance à partir de… maintenant." Pour parfaire sa décision, elle opéra un très léger bond en arrière, sautillant sur ses escarpins. De nouveau, ce n’était que pour plaisanter, et avec cette blague en particulier vint la notion qu’il était peut-être temps qu’elle la laisse vaquer à ses occupations "Qu’est-ce que tu fais encore si tard ici, d’ailleurs ? Tu n’as pas un perroquet à nourrir ?" finit-elle par lui demander, son visage se parant d’un masque de réalisation quand elle jeta un coup d’oeil au cadran de sa montre "Ça fait des heures que tu devrais être rentrée. Ce n’est pas une vie de passer tout son temps-libre au bureau tu sais." ajouta-t-elle avec une malice perceptible dans chacune de ses micro-expressions, non sans savoir que Maze, elle, savait très bien que c’était ce qu’elle faisait sans arrêt; ne pas compter ses heures, c’était un peu l’éthique personnelle d’Evelyn pour bien faire son travail.
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:
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
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" Tu sais quoi, si on finit par faire faillite un moment où un autre, je me propose pour dessiner les aventures de, comment tu as dit ? Miss Vixen et Bambi. " La lueur d’excitation qui brillait à présent dans son regard suite à cette nouvelle était sincère. Etait-elle déjà en train de visualiser la scène et de se réjouir de cette future collaboration ? Sans aucun doute. Avait-elle déjà occulté la partie où Evelyn parlait de faire faillite ? Assurément. Le rire d’Evelyn vint lui arracher un nouveau sourire, sans pour autant lui ôter complètement cette idée de la tête. « Cette information est enregistrée et à présent bien ancrée dans mon cerveau, je n’hésiterai pas à en faire usage en temps voulu ! » Elle n’était en réalité même pas capable de se rappeler ce qu’elle avait mangé la veille au dîner, mais elle ne manquerait pas de tenir cette promesse malgré tout. Les priorités. " Dans tous les cas, même s’il ne t’étais rien arrivée, tu aurais été un peu différente aujourd’hui. On évolue tous, tu as juste été forcée de le faire un peu plus rapidement que ce que tu te sentais capable de faire… et je trouve que tu t’en sors admirablement bien malgré tout. Je suis fière de toi, Maze. " Son sourire encore franc jusqu’ici se fit cette fois-ci plus discret. Maze baissa les yeux vers ses doigts qui pianotaient distraitement sur le bois du bureau, pouvant difficilement soutenir le regard d’Evelyn étant donné ce qu’elle pensait de tout ça. Elle avait envie de la croire sur parole et d’accepter son explication. Mais elle ne se faisait pas d’illusions. Elle était parfaitement consciente du fait qu’elle avait effectivement évolué mais que la personne qu’elle était devenue était bien loin de celle qu’elle aurait dû être dans d’autres circonstances. Elle n’était que l’ombre d’elle-même au fond. Elle avait certainement développé des choses qu’elle n’était pas encore en mesure de voir ; peut-être était-elle plus forte que ce qu’elle imaginait, peut-être qu’elle manquait de l’objectivité dont Evelyn pouvait faire preuve (même si elle doutait de cette objectivité étant donné le lien qui les unissait et la proximité qu’elles avaient). Mais pour l’heure, tout ce qu’elle était en mesure de constater, c’était un début de dépression et un besoin permanent de se refermer sur elle-même d’une manière ou d’une autre. Pas l’évolution idéale donc. En revanche le fait qu’elle lui dise qu’elle était fière d’elle la touchait particulièrement et lui faisait petit à petit réaliser qu’elle ne foirait peut-être pas tout ce qu’elle entreprenait finalement. « Merci. Ça a de l’importance à mes yeux que tu me dises ça. » Elle osa poser son regard dans le sien une nouvelle fois, toujours accompagné de ce sourire timide mais présent malgré tout. Cela ne signifiait pas pour autant qu’elle prenait ses paroles pour argent comptant, mais elles avaient sincèrement de l’importance à ses yeux. " Hmm, quelque part j’étais sûre que tu as accepté mon offre de revenir seulement parce que je t’ai promis des dégustations de gâteaux. Je commence à te connaître beaucoup trop bien, je le crains. " Elle afficha une moue exagérément contrite avant de déclarer : « Guilty. J’ai été découverte. Moi qui pensais avoir été subtile. » Une déclaration authentiquement risible étant donné que Maze était probablement la personne la moins subtile de la terre. Elle ne l’était déjà pas avant son enlèvement, et elle l’était encore moins depuis (si tant est que cela soit possible). Mettre les pieds dans le plat, ne pas y aller par quatre chemins, ne pas détecter des signaux lui criant qu’il valait mieux éviter certains sujets : check, check, et check. Peut-être était-ce pour ça qu’elle avait ouvertement évoqué l’idée de faire un câlin à Evelyn. Car c’était sa seule chance pour se saisir du moment et espérer qu’elle réponde positivement à sa demande. Beaucoup plus envisageable dans ces conditions là que si elle avait tenté de lui faire comprendre "subtilement" par des moyens détournés qu’elle avait besoin de l’étreindre suite à ses mots touchants…tout cela se serait certainement terminé par une attaque surprise pour la prendre dans ses bras : gênant et un potentiel échec cuisant. " Si c’est le cas, je trouve que c’est le super-pouvoir le plus dangereux de tous. Tu ne m’en voudras pas si je préfère rester à distance à partir de… maintenant. " Le petit saut de cabri qu’elle effectua pour se dégager de ses bras et illustrer ses paroles eut le don de la faire sourire une nouvelle fois. Elle était consciente qu’elle avait très largement dépassé le temps qui lui avait été accordé et l’autorisait par conséquent bien volontiers à récupérer sa liberté. " Qu’est-ce que tu fais encore si tard ici, d’ailleurs ? Tu n’as pas un perroquet à nourrir ? " C’est une grimace contrariée qui était apparue sur son visage cette fois-ci. Se plaignait-elle tant d’Ibis auprès d’autres personnes qu’Anwar ? Apparemment. Elle ne se rendait plus vraiment compte des moments où elle pestait contre l’animal…probablement parce qu’elle le faisait beaucoup trop souvent. « Excuse-moi, tu veux plutôt dire "est-ce que tu n’as pas un perroquet à cuisiner" je pense ? » Sa menace préférée envers son inspecteur de colocataire et propriétaire de l’accusé. Il faudrait qu’elle songe un jour à prendre des photos d’Ibis dans le four pour les lui envoyer. Le four serait bien entendu éteint…pour l’instant. En revanche cela signifiait qu’elle devait parvenir à le prendre en main pour mettre son plan à exécution et les chances pour qu’elle y parvienne lui paraissaient hautement improbables. " Ça fait des heures que tu devrais être rentrée. Ce n’est pas une vie de passer tout son temps-libre au bureau tu sais. " Elle l’observa jeter un coup d’œil à sa montre, un sourire aux lèvres, avant de répliquer presque immédiatement : « J’ai appris des meilleurs ! » De la meilleure plus exactement. « Mais t’as raison…et après tout…c’est l’heure de l’apéro non ? Ou heu…du digestif je ne sais pas ? Quoi qu’il en soit, si tu n’as pas d’urgences à traiter, je t’invite à aller boire un verre. » Verre qu’elles avaient mérité plus que jamais ce soir-là.
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Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
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La légèreté avait repris sa place, mais c’était le cœur lourd qu’Evelyn avait constaté le silence de Maze à la seconde où elle avait pointé du doigt son évolution. Elle ne reviendrait pas dessus, elle ne creuserait pas non plus, parce qu’elle pouvait très distinctement voir à quel point ça peinait la jeune femme de se lancer dans une introspection et qu’elle ne tenait pas à la forcer à se lancer là-dedans, pas maintenant en tout cas. Elle ne lui jetterait pas la pierre, elle ne pouvait que l’encourager à s’amender de ses émotions, et encore, elle n’était pas la plus douée pour les accueillir, mais puisqu’il s’agissait de Bambi, elle était prête à faire un effort. Un effort qui lui fût ravit puisqu’elles préférèrent s’en remettre au souffle de gaieté qui traversa le bureau de Maze. C’était le moment de reprendre ses esprits et d’avancer dans la bonne direction. Revigorée par l’étreinte qu’elles échangèrent, Evie était sur le départ. Elle invita Maze à suivre son exemple, et mentionna l’animal dont elle avait la lourde responsabilité dans la foulée. Elle lui murmura suite à sa réponse; qui n’engageait d’ailleurs rien de bon, mais ce n’était pas un secret qu’ils s’entendaient comme chien et chat ces deux-là, des récits qui auraient tout aussi bien pu finir, eux aussi, en histoire pour endormir les plus petits "Tu sais ce qu’on dit: pas de corps, pas de crime. Si tu as besoin de quoi que ce soit…" Et le suspens qui teinta sa réponse s’étira dans l’atmosphère plus légère de l’agence, laissant la possibilité à Maze de fomenter toutes les tactiques pour se débarrasser de l’indésirable. Elle pouvait consentir à faire disparaître la carcasse d’un perroquet, c’était ce qu’elle voulait dire. Mais qu’elle ne dit pas, verrouillant l’entrée de ses lèvres par un tour de clef théâtrale et se recentrant sur l’idée qu’il était trop tard maintenant pour être ici.
Il était temps de lever le camp, elle le fit comprendre à la jeune femme de qui elle accueillit un compliment d’un petit haussement d’épaules, yeux levés vers le plafond tandis que son menton reposait délicatement sur sa propre épaule pour donner l’impression de ne pas y toucher. Elle finit par sortir de sa petite comédie pour lui répondre avec un grand sourire "Je paierai la seconde tournée. On se rejoint dehors ?" Une question plus rhétorique qu’autre chose étant donné que toupillant déjà sur ses talons hauts, elle rejoignit son propre bureau pour aller récupérer ce qu’elle y avait laissé dans la journée. Elle s’installa un instant pour mieux faire le point sur le rangement sommaire qu’elle fit d’une brassée, faisant rouler sa chaise jusqu’au bord de son bureau, un sourire toujours accroché aux lèvres; quand son regard dériva sur la matière lisse et brillante du téléphone. Il avait assez sonné cette année, et elle avait fait une promesse. Glissant à deux mains ses longs cheveux derrière ses oreilles, elle prit une profonde inspiration, puis elle se pencha pour atteindre la prise murale du téléphone qu’elle débrancha sans aucune espèce de remords, tirant dessus sans faire dans la délicatesse, pour une fois. Dans une autre univers, ça suffirait à repousser le mauvais sort, et l’espace de quelques temps, Evie avait cru qu’elle avait démantelé les plans de ce farceur auquel elle ne songea plus, même pas une fois pour se donner bonne conscience et alimenter le besoin d’attention de quelqu’un qui devait s’ennuyer ferme. Elle avait repris sa vie, accordant à sa collaboratrice un endroit où elle pouvait respirer tranquillement, continuant à faire son travail sans se soucier davantage des contrats perdus, et des rumeurs qui circulaient; elle avait failli oublier tout ça, vraiment. L’avenir lui apprendrait qu’elle avait eu tort de considérer cet instant précis, celui où elle lança un regard fixe à l’embout du câble qu’elle tenait dans la main, comme une libération qu’elle pouvait célébrer en sirotant des verres dans un bar. Et pourtant, loin d’elle la capacité de voir le mal, loin d’elle l’envie aussi de s’y attarder plus longtemps, une boule de quelque chose se formant au creux de son estomac, elle le laissa tomber au sol sans plus de cérémonie, ce fichu câble la reliant à la vilénie d’un monde fermé d’esprit; et dans la foulée, elle se leva en rassemblant ses petites affaires, et empoigna son sac avec elle dans l’optique de passer un moment privilégié avec Bambi.
rp terminé.
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