We’ve been friends for so long I can’t remember which one of us is the bad influence
Venant d’une famille où la pression et les objectifs à réaliser étaient monnaie courante, Amaya avait du mal à être d’accord avec la vision des choses de son amie. Pendant longtemps elle s’était forcée à faire les études que ses parents voulaient pour qu’elle soit avocate comme eux. Même lorsqu’elle avait fini par dire que ça ne l’intéressait pas et qu’ils avaient accepté, ils avaient fait en sorte qu’elle travaille dans un cabinet d’avocat même en tant qu’assistante pour que toute la famille reste dans ce milieu-là, d’une manière ou d’une autre. Alors quand elle avait tout lâché pour devenir gérante d’un magasin, la pilule n’était pas bien passée et s’ils apprenaient qu’elle avait gardé le sexshop, elle n’imaginait pas le rejet qu’elle subirait.
- Oui mais de là à en vouloir à tes enfants parce qu’ils n’y arrivent pas ?
Parce qu’il était là le problème aux yeux d’Amaya au final, c’était le fait que des parents puissent être capable de rejeter leurs enfants car ils ne faisaient pas exactement ce qu’il voulait. Avoir de l’ambition c’était beau mais encore fallait-il être capable de le remodeler en fonction du bonheur de la personne. La jeune femme espérait peut-être un peu trop de vivre dans un monde de bisounours pour se rendre compte que le monde ne devait pas marcher comme ça.
- Oui je suis d’accord avec toi qu’il faut s’adapter car c’est sûr et certain que quelqu’un ne fera jamais exactement ce que tu veux.
Où ils pouvaient le faire même s’ils n’en avaient pas envie et finissait par devenir des gens amer comme sa sœur. Elle avait accepté sans broncher tout ce que sa famille voulait et elle en était l’exemple parfait d’être ce que devait être une Spellman. Mais cela avait brouillé leur relation car elle ne pouvait pas comprendre qu’Amaya ne puisse pas vouloir suivre le même chemin. Et si ses parents avaient toujours été très ouverts d’esprit concernant la partie amour et que l’orientation sexuelle de leurs enfants les importait peu. Ce n’était pas le cas de tout le monde et malheureusement tout ce que disait Mabel à ce sujet était vrai. Un autre sourire triste apparut sur son visage lorsqu’elle lui exprima son inquiétude sur le fait de ce qu’il aurait arrivé si de son côté elle était mariée à une femme. C’était parfois pire pour les gens bisexuelles ou pansexuelles car il y’avait l’invisibilité qui apparaissait parfois lorsqu’ils étaient avec une personne de l’autre genre à faire passer tout ça pour une phase.
- Oui c’est triste malheureusement. Oui je me souviens que tu m’avais dit que tes parents n’étaient pas les plus ouverts d’esprit à ce sujet aussi.
Amaya était contente de voir que ça n’empêchait pas la mannequin de vouloir s’impliquer dans des associations lgbtq+. La blonde essayait d’encourager son amie car c’était une cause tellement importante à ses yeux mais elle ne la forcerait pas si jamais. S’investir dans une association ce n’était pas de tout repos et ça demandait parfois beaucoup de temps. Alors elle pensait que Mabel serait surement plus intéressait pas des grosses et leur visibilité qui pourrait surement lui apporter une image plus positive. Elle fut ravie de voir que au contraire c’était les petites qui l’intéressait.
- Oh et bien c’est super ! Quand ton planning te le permettra et que tout ira bien avec ton bébé, tu me le diras et j’arrangerais tout pour que tu viennes. Tu verras les gens sont super sympa, je les adore.
CODE BY MAY
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13592 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
We’ve been friends for so long I can’t remember which one of us is the bad influence ft @Amaya Spellman
We're nothing more than friends ; you're not my lover, more like a brother ; I known you since we were like ten, yeah ∆ Marshmello & Anne-Marie, Friends
« Je pense qu'à force d'idéaliser tes enfants, et considérer lerus vies selon qu'ils remplissent ou non tes critères... Tu ne les vois plus comme tes enfants. »
C'était clairement le comportement des parents Griffiths. Ils encensaient la carrière d'actrice de Maddy mais la rupture avec son dernier petit-ami et son manque d'enfant était un sérieux problème à les yeux. Au contraire de sa sœur, Mabel avait le mariage parfait et le bébé à venir, ce qui rendaient leurs parents fiers - mais sa carrière loin du cinéma était un point noir qu'ils se plaisaient à critiquer.
Une façon de faire clairement abusive, même si pour le moment, Mabel était incapable de le dire à voix haute. C'était le problème de la parentalité et la raison pour laquelle elle avait toujours du mal à se voir en mère, malgré le stade avancé de sa grossesse : élever un enfant, c'était accepter qu'il soit une personne à part entière, avec des idées et des opinions différentes des nôtres. L'équilibre entre apprendre la tolérance et être abusif pour imposer ses idées pouvait être fin et compliqué.
Comme le faisaient ses parents, en ignorant sa bisexualité et en prenant ça pour une phase "rebelle" qu'elle aurait terminé depuis son mariage. S'ils le considéraient comme faux, c'était que ça n'existait pas, et c'était parfait à leurs yeux. (D'un côté, elle avait presque hâte que sa cousine présente sa petite-amie au reste de la famille, mais de l'autre, elle préférait que Marceline reste épargnée du jugement des Griffiths.)
« Je t'enverrai des messages quand je serai capable de venir à ton association sans m'écrouler de fatigue ! Et je verrai selon le caractère de bébé, si c'est possible de le prendre avec moi ou pas. »
Parce qu'elle viendrait pour aider, et qu'elle imaginait mal que ce soit possible avec un nourrisson hurlant en permanence ou refusant de quitter les bras de sa mère. Si au contraire le bébé était calme ou se laissait facilement contenter d'être dans d'autres bras que ceux de Mabel, elle pourrait peut-être l'amener avec elle. Et permettre à des adolescents perdus sur leur sexualité de s'imaginer un jour parents - elle savait que certains pensaient devoir abandonner ce rêve en acceptant leur homosexualité ou leur appartenance à certains spectres des lgbt+.
Et si sa présence était certainement anecdotique, parce qu'elle n'était qu'une petite célébrité pas forcément apprécié, Mabel savait pouvoir s'appuyer sur les fictions sorties ces dernières années. The Fosters, avec un couple de mères homosexuelles fondant leur famille, notamment. Et surtout, la série policière et humoristique qu'elle avait découverte après tout le monde, Brooklyn 99. Elle avait eu peur de ne pas apprécier, parce qu'elle n'avait jamais été friande d'enquêtes, mais il fallait qu'elle s'occupe pendant ses insomnies liées à la grossesse, et avait commencé à bingewatcher la série. Elle avait particulièrement craqué sur Rosa Diaz, parce qu'elle se reconnaissait dans son parcours, celui d'une femme explorant ses sentiments pour les deux sexes, ayant des relations avec des hommes comme des femmes. Surtout, elle était restée bloquée pendant un moment sur la scène où Rosa faisait son coming out - même si la réaction des parents lui brisaient toujours le coeur, l'acceptation totale de Jack Peralta lui avait un peu redonné la foi ! Il avait encouragé puis soutenu sa coéquipière, et n'avait pas eu une fois à être "éduqué" ou corrigé. Il voulait juste voir sa collègue et amie être heureuse, et était là pour elle. Leur amitié était en plus un bel exemple d'amitié homme-femme, sans flirt et sans sous-entendu, ce qui était tout aussi appréciable.
« Vous faites des soirées films ou séries, en prenant ceux qui mettent en scène des persos queers ? Ça peut aider, de voir des représentations, surtout qu'ils commencent à faire des efforts. Y a même des festivals du cinéma queer maintenant ! »
Adolescente, elle n'aurait jamais pensé que ça puisse exister, et que des scénaristes puissent chercher à écrire des films avec des personnages bisexuels ou transgenres, sans que ce soit pour mettre en scène un cliché ou juste pour montrer une "ouverture d'esprit", pour un caractère qui devenait secondaire voire se trouvait confronter à des intrigues mal pensées.
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Amaya hocha la tête totalement d’accord avec ce que son amie disait. Lorsque les parents prévoyaient trop de choses pour leurs enfants sans accepter de voir que celui-ci pouvait en dévier c’est qu’il y’avait un sérieux problème. Comme s’ils avaient besoin de vivre une autre vie à travers eux, ou simplement qu’ils devaient respecter certaine case pour être comme tout le reste de la famille. Un combat que la jeune femme connaissait réellement que ce soit dans sa vie et à travers les histoires qu’elle entendait dans son association.
- Je suis tout à fait d’accord avec toi. Mais c’est triste de voir le nombre de parents qui font ça.
Elle fit un petit sourire triste car vraiment elle ne comprenait pas, après elle n’était pas parent alors c’était difficile d’imaginer ce qui pouvait se passer dans leurs têtes. Mais elle était heureuse de voir comment Mabel pensait. Elle était persuadée qu’elle serait une bonne mère malgré ses doutes, elle avait l’air déjà de tellement vouloir le bonheur de ce petit être. Elle était aussi contente de voir qu’elle souhaitait s’impliquer plus dans l’associatif et qu’elle était intéressée par son association. C’était avec grand plaisir qu’elle l’inviterait à passer et elle était certaine que les autres membres seraient aux anges. Déjà parce qu’elle était une célébrité que certain connaissait mais surtout car ils étaient toujours heureux de voir des nouvelles têtes et des nouveaux membres arriver.
- Pas de soucis, il me tarde de te voir. Tu risques d’avoir des fans ! Mais ils ne sont pas méchants
Elle lâcha un petit rire car elle ne voulait pas que son amie se retrouve dans une situation gênante pour elle. En tout cas elle fut touchée de voir que la jeune femme avait l’air d’avoir des idées d’activités à faire. C’est vrai qu’ils ne faisaient pas souvent soirées films ou séries. La plupart des temps c’était des groupes de discussions, des soirées en extérieur et rarement des soirées posées. Certain allait voir ensemble les derniers films avec des romances queer dedans mais jamais rien de bien officiel en lien avec l’association. Surtout que Mabel avait raison, être de moins en moins invisible dans les séries et dans les films aidaient énormément. Elle aurait bien apprécié en grandissant en avoir plus car à son époque c’était les tous débuts avec Xena la Guerrière et Buffy contre les vampires. Mais aujourd’hui il y’avait de plus en plus de représentations dans les médias. Certes certaines étaient mieux faites que d’autres mais il n’empêche qu’elles avaient le mérite d’être là et d’exister.
- Non c’est vrai qu’on n’a jamais fait ça ! C’est une très bonne idée. Puis elle regarda Mabel avec un sourire radieux. Regarde toi, même pas encore dans l’association que tu trouves déjà des idées pour l’améliorer.
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ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13592 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
We’ve been friends for so long I can’t remember which one of us is the bad influence ft @Amaya Spellman
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Les mots d'Amaya la firent rougir. Mabel n'imaginait pas spécialement avoir des fans dans les adolescents ou jeunes adultes accueillis par l'association, surtout parce qu'elle était plus habituée à avoir des admirateurs plutôt dans ses âges et donc en fin de vingtaine ou début de trentaine. Et si quelques années plus tôt, elle aurait été plus que ravie de l'attention, aujourd'hui, elle se sentait déjà un peu gênée. Elle voulait aider les bénévoles et l'association, et pas tirer toute la couverture à elle alors que jusque là, elle n'avait jamais rien fait à part donner de l'argent.
« J'espère bien qu'ils ne sont pas méchants ! » rétorqua-t-elle quand même à son amie. « J'imagine qu'ils sont surtout perdus et incapables de savoir comment rebondir après s'être fait virer de chez eux ? »
Elle admirait le courage de ceux qui faisaient leur coming out sans savoir quelle réponse ils auraient en face, et sans avoir de plan s'ils finissaient à la rue. Parce que c'était essentiellement les raisons pour lesquelles elle n'avait jamais abordé ouvertement le sujet avec ses parents. Garder son confort personnel avait été plus important que d'avouer la vérité, surtout quand elle était adolescente.
Quelque part, Maddy et elle taquinaient beaucoup leur cousin, qui n'osait pas non plus avouer son homosexualité, même si en tant qu'adulte indépendant, il n'avait plus besoin du même type de support familial qu'un adolescent. Mais Mabel comprenait ce besoin de mentir pour éviter de perdre sa famille et de se retrouver sans personne. (Quelque chose qu'elle se garderait bien de lui dire, leurs relations ayant été compliquées depuis qu'ils étaient à l'âge de se tirer les couettes et de s'enfermer dans les placards en jouant à cache-cache.)
« Je ne sais pas si ce sont des idées d'amélioration, mais je sais que c'est un truc qui m'aurait aidé, à l'époque. Rien que le fait d'avoir des gens parlant des différentes identités, ou de la façon dont ils se perçoivent... Parce que mine de rien, c'est pas des sujets abordés à l'école ou dans la famille, et certains ne savent même pas définir comment ils se ressentent ! »
Tout le monde connaissait la signification de LGBT et plus ou moins ce que recouvrait chaque lettre de l'acronyme. Mais tout ce qui était derrière le petit "+" restait un flou inconnu pour la plupart des gens qui ne militaient pas dans le milieu queer - et donc de la majorité de la population. Les queers grandissant loin du monde militant avaient donc peu accès à des définitions ou des explications précises et qu'ils pouvaient comprendre et s'approprier.
« Tu me donnes plein d'idées sur comment aborder les choses, et ça me frustre parce que je ne sais pas si j'aurai le temps ou l'énergie de m'en occuper dans les mois à venir ! Quoique ça peut aussi être une motivation pour faire autre chose que de gérer ce petit bébé à venir » avoua-t-elle à Amaya en souriant.
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Un grand sourire se dessina sur les lèvres d’Amaya en voyant les joues de son amie devenir légèrement rouges lorsqu’elle mentionna qu’il y’avait quelques fans d’elle à l’association. Certain étaient très penchés sur la mode et le nom de son amie dans les mannequins connues du groupe était vite arrivé. Il y’avait un sentiment de fierté quand elle était mentionnée à chaque fois de savoir qu’elle la connaissait et surtout qu’elle avait assez percé dans son milieu pour voir des gens d’un tout autre horizon la connaitre. Elle haussa ensuite les épaules à sa question, certes beaucoup arrivait généralement avec une situation compliquée mais ce n’est pas pour autant qu’ils n’arrivaient pas à avancer.
- Après tous ceux qui viennent ne sont pas des jeunes virés de chez eux. Malheureusement ça arrive et on fait de notre mieux pour les aider. Mais après il y’a des personnes qui souhaitent se retrouver avec d’autres comme elles pour se découvrir ou être dans un environnement safe ou encore même juste des alliés qui ont envie d’aider.
Il y’avait certes des situations négatives et très difficiles mais l’association était réellement une communauté de gens divers et variés qui se retrouvaient pour être dans un environnement sain pour eux. Elle espérait que Mabel ne s’intéressait pas juste pour avoir l’impression d’aider des gens dans des situations critiques pour se donner bonne conscience car c’était bien plus que ça. En tout cas elle était contente de voir qu’elle avait pas mal d’idées.
- Non mais tu as totalement raison, c’est de nos expériences qu’on apprend un peu ce qui pourrait aider les autres. Comme tu dis à notre époque on n’avait pas autant de représentation et ça m’aurait aidé aussi à l’époque. Rien que notre groupe au lycée m’avait été d’une grande aide. C’est pour ça qu’on a toujours des soirées de discussion et tout mais rajouter des soirées films et séries c’est un bon plan.
Un sourire assez touché se dessina ensuite sur son visage. Elle était heureuse de la voir autant s’impliquer et voir qu’elle était déjà frustrée de ne pas avoir assez de temps alors qu’elle n’avait pas encore rejoint leur rang, l’amusait énormément. Elle allait voir à quel point c’était prenant lorsqu’on s’impliquait réellement et qu’on rencontrait les personnes de l’association. Tout le monde était attachant même ceux dont elle n’appréciait pas forcément la personnalité. C’était devenu une seconde famille pour elle et elle en était très fière.
- Si tu es frustrée maintenant, attend de voir dans quelques mois quand tu auras commencé à venir ! On a toujours plein de projets en tête mais pas forcément le temps mais l’important c’est qu’on arrive à se retrouver. Tu vas voir, je suis certaine que tu vas adorer les gens de l’association et puis ça te changera des couches sales.
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Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
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La façon dont Amaya décrivait l'association rappelait un peu à Mabel le groupe lgbt+ du lycée. A une autre échelle, bien évidemment, mais elle avait apprécié ce petit groupe qui lui avait permis de mettre des mots sur ce qu'elle ressentait à l'époque. Parce que ce n'était pas dans sa famille qu'elle aurait pu parler de tout ça, et avoir un lieu dans lequel se confier et poser des questions l'avait aidé à mieux aborder la fin de son adolescence et le début de l'âge adulte.
Et a priori, il avait aussi marqué Amaya. Peu étonnant, parce qu'à la fin des années 2000, elles avaient accès à Internet, mais il y avait peu de ressources en ligne. Et la plupart des termes que Mabel aurait pu recherché l'auraient sans doute amené à des sites pour adultes qui n'auraient pas du tout répondu à ses questions. Les choses s'étaient améliorées en dix ans, pour le meilleur.
« Avoir des idées d'amélioration, c'est facile, mais encore faut-il le temps de les mettre en place. »
C'était la plus gros difficulté de Mabel. Surtout que sa disponibilité dans les mois à venir était un gros point d'interrogation. On lui avait dit et répété qu'avoir un enfant, c'est fatiguant et que ça prenait du temps et de l'énergie. Mais c'était flou pour elle, qui n'avait jamais été mère. Serait-elle capable de rejoindre Amaya pour mettre en place les projets qu'elles imaginaient là ? Ou au contraire, serait-elle trop fatiguée pour même sortir de chez elle ? Elle n'avait aucune réponse à apporter, ce qui la frustrait énormément.
« Mais oui, les premiers mois, c'est pas la conversation que va avoir bébé... Voir des gens capables de tenir une conversation ne pourra que me faire du bien ! L'asso se réunit plutôt en journée ou en soirée ? »
Il allait falloir qu'elle réfléchisse à tout ça, pour savoir comment l'intégrer dans son emploi du temps. Encore que ça dépendait aussi du rythme qu'aurait son enfant - s'il dormait facilement ou non, si voir trop de gens l'excitait trop ou pas... Il faudrait sans doute quelques semaines à Mabel pour se remettre de l'accouchement et pour apprendre à connaître le petit humain qui allait venir remplir sa vie.
« J'aurai sans doute besoin de repos les premières semaines, mais on peut rester en contact pour voir comment organiser tout ça ? Parce que maintenant, je suis grave convaincue, et presque déçue de pas tout pouvoir faire aujourd'hui. Mais il faut que je me montre raisonnable... J'arrive déjà pas à marcher dix minutes sans avoir besoin de me reposer, je vais pas être capable de tenir toute une soirée dans une asso. »
Le pire était qu'à dix heures du soir, elle fermait les yeux toute seule et s'endormait facilement, pour être totalement réveillée en pleine nuit et tourner dans le lit sans pouvoir se rendormir... Foutues insomnies de grossesse, qui l'empêchaient de profiter de ses derniers mois de sommeil avant qu'un petit bébé ne vienne tout bouleverser !
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Amaya aimait beaucoup le fait de voir déjà son amie se projetait dans l’association en imaginant des idées de futures activités ou comment aider les jeunes ayant besoin d’aide. Il lui tardait que son amie doit disponible pour les rejoindre car vraiment elle pouvait vite devenir un membre pilier de leur petite association. C’était d’ailleurs ce qu’elle aimait le fait qu’elle ne soit pas très grande, elle avait l’impression que cela donnait une cohésion entre les membres, beaucoup plus grande. Beaucoup étaient devenus ses amis avec le temps et des fois elle avait l’impression qu’il s’agissait de sa deuxième famille. Et la blonde comprenait que pour certaine ce n’était pas assez, ils faisaient de leur mieux à leur niveau mais ce n’était jamais des gros projets avec une ampleur qui pouvait changer la situation de tout le monde dans la ville. C’était plus de l’aide à ceux qui en avait besoin et qui passait la porte.
- Tu viendras quand tu pourras et on fera de notre mieux pour les réaliser. Il faut mieux essayer et à la limite se planter que simplement ne rien faire.
Et elle ne parlait pas juste pour l’association, c’était comme ça aussi qu’elle s’était plongée dans le monde du sex-shop. Un grand saut dans l’inconnu qui au final n’avait pas été si catastrophique que ça. La blonde finit son café avant de rire car oui elle se doutait bien que le bébé n’allait pas être des plus bavards dans un premier temps. Même si elle voyait que son amie était bien enceinte, elle avait toujours du mal à réaliser que bientôt elle serait vraiment maman.
- Oui ça te changera effectivement, même si des fois on agit vraiment comme des enfants. Elle lâcha un petit rire. Il y’a des permanences toute la journée mais généralement il y’a plus de monde en fin de journée. Après des fois on fait des activités le week-end qui peuvent durer toute une journée ou le midi ou le soir. On a un rituel de sortir dans un bar lgbtq+ une fois par mois.
En tout cas elle trépignait d’impatience à l’idée d’avoir la possibilité de passer plus de temps avec Mabel. Mais elle savait que tout s’organiserait surtout après l’arrivée du bébé et qu’elle ait pris ses marques en tant que mère. Elle ne la presserait pas car elle imaginait que le changement que cela faisait d’avoir un petit être à s’occuper devait être énorme.
- Oui je comprends ne t’inquiète pas, tu me diras tes disponibilités. Y’a pas de soucis on se tient au courant et puis ça me fait plaisir qu’on reprenne du service dans l’associatif ensemble. Oui repose toi et fait attention à toi. L’association ne bouge pas, on sera ravie de t’accueillir quand ta forme physique te le permettra. Puis elle regarda l’heure avant de se rendre compte que le temps avait défilé. Je suis désolée il va falloir que j’y aille, je dois passer voir mes parents et j’aimerais me doucher avant de les rejoindre. En tout cas ça m’a vraiment fait plaisir de te croiser et on se tient au courant pour la suite. J’ai vraiment hâte !
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ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13592 POINTS : 1240
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Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
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Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
We’ve been friends for so long I can’t remember which one of us is the bad influence ft @Amaya Spellman
We're nothing more than friends ; you're not my lover, more like a brother ; I known you since we were like ten, yeah ∆ Marshmello & Anne-Marie, Friends
Mabel était totalement pour essayer quitte à rater, mais pas dans tous les domaines, et pas quand ce n'était pas son argent en jeu. (Quoi qu'elle donnait à l'association d'Amaya, donc on pouvait toujours arguer de ce côté-là...) Mais si elle voulait essayer dans le cadre de l'association, elle voulait pouvoir y mettre toute son énergie et pouvoir maintenir le cap le mieux possible, pour voir si ses idées en valaient vraiment la peine ou si au contraire, ça en plaisait pas. Et là, entre la grossesse et les hormones, elle n'était clairement pas au meilleur point pour se donner à fond dans quoi que ce soit qui ne concerne pas son bébé.
C'était terriblement frustrant, pour elle qui avait toujours eu l'habitude de faire mille choses à la fois, sortant beaucoup tout en enchaînant les défilés et les projets autres. Sa grossesse avait mis un coup de frein à toute sa vie, ce qu'elle vivait plus ou moins mal suivant les moments. Surtout qu'elle savait que c'était loin d'être terminée, et que les premiers mois de son congé maternité seraient consacrés à se lier avec son petit bébé tout neuf tout en récupérant physiquement et mentalement avant de se replonger dans l'action.
« J'ai vraiment hâte d'avoir le temps et l'énergie de vous rejoindre. Tu sais s'il y a des gens avec des enfants ? Ou des petits frères et sœurs qu'ils amènent ? »
Mabel serait certainement la seule avec un bébé, mais elle se demandait s'il pouvait y avoir des enfants plus grands. Peut-être des gens ayant été en relation hétéro et ayant eu des enfants, ou des adolescents ramenant leur fratrie pour les éduquer ? La jeune femme était sûre de pouvoir trouver des bras pour aider, mais le sujet la questionnait quand même.
Elle aperçut Amaya regarder l'heure avant de s'excuser, et un rapide regard vers sa montre lui indiqua que ça faisait effectivement un moment qu'elles étaient en train de parler. Mabel n'avait pas vu le temps passer, absorbée par leur discussion.
« Passe une bonne soirée ! Et on se tient au courant, de toute façon ! »
Elles feraient des malheurs ensemble à l'association, Mabel en était persuadée. Comme lors de leur adolescence, finalement. Un retour en arrière, même si depuis, elles avaient parcouru un sacré chemin, l'une comme l'autre.