L’engouement pour l’univers, ce monde autre que le leur. Un espace infini, un vide total, qui vous faisait sentir dans un autre monde. Holden s’était pris au jeu comme n’importe quel gamin. À connaître sur le bout des doigts, le nom des étoiles, les astres. Il collait des étoiles au plafond de sa chambre pour se sentir un peu plus proche. L’adolescence, rien ne s’est pas passé, bien au contraire, cela a raffermi ces convictions. Curieux de nature, qui de plus logique, de s’intéresser à l’aspect scientifique, à l’évolution, à ces origines. Une période, ou incompréhension des autres étaient dures à comprendre, sans passer pour un intello. Une chose donc Holden ne se souciait pas vraiment parce qu’il arrivait facilement à se sociabiliser.
Ces amis n’étaient pas que des nerds comme lui, étonnamment ils étaient varié, des sportifs, des célébrités… Il pensait à Freddy sur ce dernier point. Une image bien différente de ce qu’il voulait bien donner. Parfois, ça le faisait sourire, non pas par moquerie, mais plutôt par sa façon de faire. Dans un sens, Holden admirait son génie du camouflage. Peut-être qu’au fond, il aurait aimé avoir ce don… D’être moins transparent. Ils avaient appris à faire l’un avec l’autre, bien différent à de nombreux points, mais est-ce que ça empêchait vraiment d’être ami ? La question ne se posait pas vraiment pour eux. Ils avaient leur rituel, Freddy moins souvent dans les parages. Ils avaient pris l’habitude de se donner rendez-vous au planétarium. Un lien ou ils avaient l’habitude de se retrouver enfant, c’était assez drôle de voir que c’était resté. Holden passait un grand nombre d’heures dans ces lieux, ça ne le dérangeait pas plus que ça. À force, il devait faire partie des meubles, son visage n’était plus classé dans les inconnues. Il s’installa à l’intérieur, au moins, ils n’allaient pas être gênés par le monde, l’heure ou l’influence était le plus bas, des bancs à perte de vue. Holden ne se gêna pas pour s’en octroyer un, pour s’y allonger, en face de sa vue, une carte qui maintenant, connaissait par cœur, sous les yeux. Il était bizarre ? On l’entendait souvent. Et pourtant, c’est une ombre qui attirait l’attention de sa vue en périphérie. « C’est la nostalgie qui t’amène ? » Il avait des doutes, mais ça ne l’empêchait pas d’avoir ce sourire un peu moqueur sur les lèvres. « Tu as toujours le don de me cacher la lumière Freddy ». Un moyen de rentrer en matière pour l’embêter un peu. Et peut-être un jeu de mots aussi sur sa statue d’acteur.
« C’est la nostalgie qui t’amène ? » La nostalgie ou l’espoir de le trouver ici. Moi-même je ne sais pas vraiment alors que je souris en m’avançant vers le garçon qui est exactement la personne que je cherchais à trouver ici. J’aurais pu lui envoyer un message, j’aurais pu l’appeler, mais je n’ai jamais été du genre à demander de l’aide quand quelque chose ne va pas. Instinctivement pourtant je l’ai cherché, sachant pertinemment que je le trouverais ici là où on se réfugie depuis toujours. Ca ne surprendrait personne de savoir que Holden se réfugie lui qui a fait de son métier une quête des étoiles, moi en l’occurrence, je n’ai rien à faire là si ce n’est une certaine curiosité. Pourtant ce petit monde étoilé, c’est bien lui qui m’a fait le découvrir et lui qui continue de me faire m’y intéresser. « Je suis persuadé que le concierge a planqué une bouteille de rhum quelque part c’est l’unique raison de ma présence ici. » Je me marre m’approchant un peu plus, le regardant de haut alors qu’il est allongé sur le banc. « Ca fait pas très chercheur tout ça, on dirait plutôt un maître de la sieste. » J’observe son visage de poupin qui n’a pas changé depuis qu’on a seize piges. « Tu as toujours le don de me cacher la lumière Freddy ». « Comment ça je suis pas ta lumière ? » je m’exclame faussement offusqué avant de m’asseoir à même le sol, adossé contre le banc sur lequel il s’est allongé. Il n’y a personne aujourd’hui et je dois dire que c’est ainsi que je préfère ce planétarium.
« On peut toujours pas fumer ici ? » je demande pour la énième fois en sachant déjà pertinemment la réponse. Cela fait quelques temps qu’on ne s’est pas vu lui et moi, j’ai été plutôt occupé avec la promotion de mon dernier film, un road trip entre amis tournant au drame, un film que j’ai tourné courant 2020 et qui m’avait fait m’échapper de Brisbane pour l’Europe durant quelques temps. « Pourquoi t’es là toi ? Tes étoiles te manquaient ? » ma tête se penche en arrière pour le regarder avant de laisser mon regard se perdre dans le planétarium. Je me mordille la lèvre alors que je plonge dans mes propres pensées et dans la raison au fond de ma présence ici. C’est d’un ton un peu lointain que je ne peux m’empêcher de demander :« S’il y avait une étoile que tu ne connaissais pas et qui franchement ne t’intéresse pas. Mais que tu savais que cette étoile, c’était ton étoile. Qu’elle était liée à toi d’une façon ou d’une autre. Est-ce que tu chercherais à la connaître l’étoile ? » Mon discours n’a pas vraiment de sens, emmêlé de métaphores auxquelles je ne réfléchis pas vraiment, pour quelqu’un de bien trop centré sur ma propre personne je n’ai jamais aimé trop parler de moi, de toutes ces choses si personnelles que je n’en parle en réalité à personne, préférant les enterrer au fond de moi.
Ce sourire, qui en disait long, illuminait déjà son visage au trait juvénile. Holden n’en attendait pas moins de la part de Freddy. Le voir ici, n’avait rien de surprenant. Il ne faisait pas défaut dans le décor, pour avoir arpenté les lieux ensemble à un nombre incalculable de fois. Les autres avaient leur cabane en bois au fond du jardin, eux ils avaient pris l’habitude de se voir, au planétarium. Seulement Holden ne savait pas qu’il était revu. Il ne suivait pas les aller/ retour, ni les frasques qu’on pouvait trouver dans les magasins, ou à la télévision. Donc aux yeux Holden, son ami avait une feuille totalement vierge, à ces yeux, à part le passé qu’ils avaient en commun. . « Je suis persuadé que le concierge a planqué une bouteille de rhum quelque part, c’est l’unique raison de ma présence ici. » Le regard d’Holden était rivé sur son Freddy, qui le surplombait. Lui était le rebelle, Holden l’intello, ça faisait un drôle de mélange et pourtant… Ils s’entendaient à la perfection. Aussi surprenant que ça puisse paraître. Même pour les conneries. Il se marrait tout autant. « Tu penses à son foie ou à ta soif ? Regardes en dessous de la poubelle. J’ai vu qu’il montrait un intérêt assez étrange pour elle... » Si c’était le cas, c’était franchement… Dégoûtant. Il avait toujours soupçonné le concierge d’avoir un certain penchant. De là à cacher les bouteilles… ça ne voulait dire qu’une chose… C’est qu’il avait un sacré problème. « Ça fait pas très chercheur tout ça, on dirait plutôt un maître de la sieste. » Il avait raison et encore heureux qu’il n’y avait personne. Mince sa réputation… Il n’a jamais cherché à en avoir une. « Je pourrais toujours dire que j’analyse une énième fois l’hypothèse de la planche de Rose et Jack. Et comme tu te moques je dirais que c’est toi qui fait Rose, si on nous surprend. » Un moyen parfait de se venger à son tour, pour la peine. Si il doit tomber, autant tomber à deux. C’était une règle gravé à indélébile. « Comment ça, je ne suis pas ta lumière ? » Holden éclata de rire, bien sûr, sur son jeu d’acteur, là bien à cet instant, bien médiocre, et à ces paroles. « C’est avec ça qu’on te donne des rôles ? » Il papillonna des sourcils, rentrant dans son jeu. « Je voulais que ça passe discrètement, mais j’ai l’impression que tu as vu mon jeu… Rhaaaa, je suis démasqué qu’est-ce qu’on va faire maintenant Freddy ! C’était une règle gravé à indélébile. » Il papillonna des sourcils, rentrant dans son jeu. » Holden devrait s’en tenir à ces étoiles, il n'y a vraiment que dans ça ou il était bon. Le jeu d’acteur, il le laissait à son ami. Chacun son métier comme on dit…
« On peut toujours pas fumer ici ? » Holden devait certainement regarder Freddy, comme s'il venait d’une autre planète. Ou avait-il pris cette mauvaise habitude ? Pas besoin de leçon de moral, il n’écouterait certainement personne. « Il faut toujours traîner ton petit derrière dehors pour fumer ! » Quel dommage, beaucoup en auraient profité depuis longtemps. « Pourquoi t’es là toi ? Tes étoiles te manquaient ? » Bonne question ? Qu’est-ce qu’il faisait là ? Après la soirée chaotique avec sa cousine. Il se sentait coupable d’avoir gâché avec ces problèmes. En quelque sorte, ici, c’était son endroit de fuite. Ou on le ne chercherait pas ? « C’est ma vie… Je ne suis fidèle qu’à elles. Je devrais peut-être en dédier une à nom Atwood ça sonne pas mal » Holden continue à faire de l’humour. Il ne lui restait plus que ça pour cacher la misère de ton secret. Pathétique, il y a des jours, ou il se détestait. « S’il y avait une étoile que tu ne connaissais pas et qui franchement ne t’intéresse pas. Mais que tu savais que cette étoile, c’était ton étoile. Qu’elle était liée à toi d’une façon ou d’une autre. Est-ce que tu chercherais à la connaître l’étoile ? » Il n’avait pas fait attention que Freddy avait pris place à même le sens à côté, c’est seulement après qu’il s’en soit rendu compte. Quand ces paroles l’interpellaient, comme si… Il tentait de lui dire quelque chose. Visiblement, il était le seul à les comprendre. Est-ce qu’Holden faisait un pitoyable ami, pour ne pas savoir de quoi il parlait ? Ou est-ce qu’il était trop centré sur lui-même, pour en pas s’en rendre compte de ces gestes ? « Tu t’entraînes pour de nouvelles répliques de films ? C’est romantique et poétique ton truc… » Non, il avait l’air beaucoup trop sérieux. Holden se tourna, sa tête posait sur sa main pour le regarder, enfin. « Je crois oui… Parce que déjà, elle aurait éveillé ma curiosité. L’étoile dont tu parles … C’est une fille, un mec ? le môme en couche sale, t'a rendu visite ? » Un crush, c’est la première chose que Holden avait pensé. Il ne l’avait jamais vu aussi pensif. Ce n’était pas Freddy, le mec qui avait de la repartie sur tout. Ce n’était pas Freddy, le mec qui avait de la repartie sur tout et qui savait en un instant, vous faire rager.
« Tu penses à son foie ou à ta soif ? Regarde en dessous de la poubelle. J’ai vu qu’il montrait un intérêt assez étrange pour elle... » L’acteur a un sourire mutin qui veut bien dire que le foie du concierge est bien loin dans ses priorités. Non, il préfère de loin sa soif. Mais pour ce soir, il abandonne la chasse aux trésors, préférant se concentrer sur son ami d’enfance, s’asseyant au sol. « Allez pour cette fois je la lui laisse. » Il ne peut s’empêcher de commenter sur la position de son ami allongé sur le banc. « Je pourrais toujours dire que j’analyse une énième fois l’hypothèse de la planche de Rose et Jack. Et comme tu te moques je dirais que c’est toi qui fait Rose, si on nous surprend. » Freddy ne peut s’empêcher de rire imaginant déjà la scène. « Faut dire que je ferais une Rose magnifique » Il y avait quelque chose de profondément naturel dans leurs échanges. Si Freddy était quelqu’un de naturellement à l’aise peu importe la situation, il l’était toujours bien plus en présence de Holden, comme si le masque tombait, l’acteur disparaissant peu à peu pour laisser place au gamin qui s’était lié d’amitié avec le garçon il y a des années de ça.
« Il faut toujours traîner ton petit derrière dehors pour fumer ! » On ne peut toujours pas fumer et c’est assez pour que Freddy roule des yeux avec un petit sourire, comme si il ne savait pas parfaitement les raisons de cet interdit qui n’avait rien de supprimant. « Des vieux jeux ! » Bien sûr Freddy.
« C’est ma vie… Je ne suis fidèle qu’à elles. Je devrais peut-être en dédier une à nom Atwood ça sonne pas mal » Freddy ne répond rien, mais il n’a pas besoin que Holden s’explique pour savoir que Holden en réalité pour exactement les mêmes raisons que lui, pour fuir une situation, peu importe laquelle. Aussi l’acteur se contente de s’installer à côté de lui comme ils ont toujours eu l’habitude de le faire, à observer les étoiles et à prétendre au fond qu’ils sont encore les deux gamins sans problèmes, bien loin de la vie d’adulte d’aujourd’hui.
« Tu t’entraînes pour de nouvelles répliques de films ? C’est romantique et poétique ton truc… » L’acteur ricane, son regard se perdant sur le plafond, si seulement. " Je crois oui… Parce que déjà, elle aurait éveillé ma curiosité. L’étoile dont tu parles … C’est une fille, un mec ? le môme en couche sale, t'a rendu visite ? » Bien sûr qu’il pense à une personne à laquelle l’homme serait intéressé. Femme ou Homme, Freddy était le roi pour trouver une nouvelle conquête, pour se passionner pour un être pour en être ennuyé le lendemain, ses aventures toutes plus éphémères les unes que les autres. Mais il y avait toujours un dénominateur commun, il réfléchissait peu, se posait peu de questions, suivait ses envies comme il l’entendait. Non cette fois-ci les choses étaient différentes, tout simplement parce que sa métaphore sans grand sens n’était pas à propos d’une conquête mais d’un sujet bien plus sérieux. Un sujet qu’il n’abordait jamais. « Je voulais me reconvertir poète mais je crois que je suis pas assez torturé pour ça ! » Lance-t-il fanfaron, comme s’il pouvait détourner l’attention le temps d’un instant et reprendre les mots prononcés. Mais le silence le rattrape vite, le fait hésiter longuement. Peut-être parce qu’il ne parle jamais de sa vie d’avant, celle qu’il a vécu avant de rejoindre la famille des Mulligan, sujet qu’il a enfoui en lui pour ne plus jamais l’aborder. Il n’en a parlé à personne de cette lettre, mais elle hante ses pensées déjà depuis un moment. « Non…j’ai réçu une lettre récemment. Une lettre d’une femme qui prétend être ma mère biologique. » Il laisse les mots raisonner dans la pièce, son regard concentré sur les étoiles plutôt que son ami, le ton neutre, trop neutre, comme s’il pouvait encore prétendre que ce sujet ne le touche pas.
« Allez pour cette fois, je la lui laisse. » Personnellement, il trouvait sa dégueu, d’aller chercher de la nourriture ou même à boire sous une poubelle. Si son ami aurait malgré tout eu l’audace et il devait avouer être téméraire. Holden avait toujours un plan en réserve pour venter les plans peu hygiéniques de la chose. Il sortirait sa science et les images dégoûtantes, pour le bon plaisir de l’écœurer. Dommage, Freddy en avait décidé autrement. Il voyait déjà la scène qu’un sourire amusé se dessinait déjà au coin de ces lèvres. « Faut dire que je ferais une Rose magnifique » Holden ne savait pas s'il devait rire ou exprimer un air de dégoût, finalement, il s’était fait prendre à son propre jeu. « Épile toi d’abord, la toison brune sur le torse ce n’est pas vendeur et crédible » Parce qu’ils fonctionnaient toujours comme ça, ils se chamaillaient un peu, ça n’allait pas plus loin, une entente qui durait. Si on pensait Holden était le type coincé et intello, il était finalement tout autre avec Freddy, avec ses amis.
« Des vieux jeux ! » Il éclata de rire. Est-ce qu’il devait se mettre dans le même sac, ou est-ce qu’il le mettait à part ? Il espérait quand même la dernière catégorie. Pour son amour-propre. Comme tout le monde, Holden avait fait ses propres expériences, bien sûr, qu’il avait déjà fumé, une ou deux cigarettes pour occasion. Qui restaient des moments rares, enfin, il n’avait pas besoin de ça pour avoir d’autres dépendances ? Il ne répondait rien, préférant sourire. Parce qu’ils n’avaient pas envie de se prendre au sérieux. Ils l’étaient beaucoup trop dans la vie, qu’à un moment, ils avaient besoin de lâcher prise. Et si, s'ils se retrouvaient ce n’était pas par hasard, ça ne l’était jamais. Ils fuyaient un monde trop merdique pour eux, on attendait beaucoup, trop pour eux. Lui avait les regards du monde sur lui, Holden avait la pression de toujours bien faire.
Si c’était un poème, il sonnait faux. L’intuition à Holden indiquait que rien n’était anodin, mais tant que Freddy ne lui disait rien. Il n’avait pas envie d’être cet ami qui insiste. Ils se connaissaient assez pour savoir comment fonctionner l’autre. La pression ne marchait jamais sur son ami, il allait seulement provoquer le parfait con**d qui jouait en public. Il dirait les choses à son temps.« Je voulais me reconvertir le poète, mais je crois que je suis pas assez torturé pour ça ! » Holden ne pouvait s’empêcher de rire. C’est Vrai, il voyait mal Freddy en torturer. Traînant sa peine, comme un fardeau sur ses épaules. Bizarrement, il le voyait gothique, les cheveux en bataille longue vêtus entièrement de noir, col roulé. Crachant les côtés sombres de la vie… Non clairement pas Freddy. Un message ERROR en grosse lettre, clignotant, s’imprimait dans son cerveau, mauvais plan. Holden ne cachait pas son sourire. « Non…J’ai reçu une lettre récemment. Une lettre d’une femme qui prétend être ma mère biologique. » Jusque-là recevoir une lettre était quelque chose d’anodin s’était le reste qui faisait réagir Holden. Sa mère ? D’ailleurs, le blond se redressa sur ce banc, bien trop vite, qu’il manqua de rater sa réception. Ce n’était pas le moment de tomber sur son ami. « Attends… Pardon, laisse pas des choses comme je suis trop jeune pour mourir... Tu veux dire… Biologique comme génitrice ? Celle qui t’a mise au monde et c’est barré ? ». Équilibre précaire, mais maîtriser, il faisait face à son ami d’enfance. Il savait qu’il avait été adopté...Qu’il n’avait jamais cherché à savoir qui était ces géniteurs. Enfin, il ne lui avait jamais dit… « Qu’est-ce qu’elle dit ? Genre, je suis ta mère à la façon Dark Vador ? Mon pote avant de rejoindre le côté obscur, aussi convainquant qu'elle ne l'est, vient me voir. » Ce n’était pas de la curiosité, mais de l’inquiétude, à ses yeux on ne revenait pas sur le devant de la scène sans avoir une idée. Il voyait peut-être le côté négatif. « Comment tu te sens ? » Finalement, c’était le plus important. Comment réagir quand ta mère revient ? Comment étaient-ils passés du manque de sérieux d’il y a quelques minutes à… Ça …
« Épile toi d’abord, la toison brune sur le torse ce n’est pas vendeur et crédible » Freddy prend un air offusqué, allant pincer les cotes de son ami pour le principe. « COMMENT OSES TU CRITIQUER MA BEAUTE ?! » Un chut leur parvient d’une grande mère à l’autre bout de la salle et Freddy ne peut s’empêcher de rire, il n’a jamais été des plus discrets.
Mais il fallait bien que la pièce de théâtre s’arrête. Que les conneries arrêtent de passer la barrière de ses lèvres, que le sourire de petit con capable de raconter on ne savait combien d’âneries à la seconde disparaisse. Le sourire s’étiole sur son visage à mesure qu’il avoue la véritable raison de sa soudaine mélancolie, celle qui l’a poussée à venir se réfugier ici pour oublier la réalité. Holden se redresse brutalement, manquant de tomber et cela lui arrache un sourire malgré tout. « EH me tombe pas dessus ! Tu pèses plus que 3 pommes maintenant ! » se moque-t-il en faisant référence à l’allure chétive du garçon quand il était enfant. Comme s’il tentait encore de rattraper le coup comme si de rien n’était. « Attends… Pardon, laisse pas des choses comme je suis trop jeune pour mourir... Tu veux dire… Biologique comme génitrice ? Celle qui t’a mise au monde et c’est barré ? ». La mâchoire se serre légèrement, comme toujours quand il repense à ses origines, aux circonstances de sa naissance qui l’ont marqué au fer rouge. Il n’en parle jamais, Holden fait peut-être partie des rares personnes à qui il a donné le plus détail, à qui il a dû expliquer un soir que les Mulligan l’avaient adopté à l’âge de six ans. Il n’a jamais parlé des détails des six ans passés en famille d’accueil, le sujet bien plus tabou qu’il ne veut l’admettre. Mais il a mentionné la mère inconnue qui l’a laissée dans la rue devant les portes d’un hôpital et qui a disparu de sa vie sans un regard en arrière. « Ouep celle là même. » répond-t-il avec un enthousiasme dans lequel transparait l’amertume.
« Qu’est-ce qu’elle dit ? Genre, je suis ta mère à la façon Dark Vador ? Mon pote avant de rejoindre le côté obscur, aussi convainquant qu'elle ne l'est, vient me voir. » Cela a au moins le mérite de le faire esquisser un sourire et un élan d’affection le prend pour son ami dont les réactions le font penser à autre chose.
« Disons qu’en plus de ça elle m’a ajouté un petit historique de ma prétendue histoire familiale. Comme quoi elle aurait eu une aventure avec un certain Walker. Walker, genre Walker Groupe le groupe immobilier et qu’il n’a jamais voulu quitter sa femme et ses gosses, du coup elle m’a laissé. » Chaque mot a été prononcé d’un ton plus détaché que le précédent. C’est la première fois qu’il en parle à voix haute et cela rend la chose un peu plus réelle. « Une belle fanfiction quoi. » Il ricane, il n’y croit pas, ne veut pas y croire, tout au mieux c’est une femme qui tient à l’arnaquer pour son argent. Alors pourquoi est-ce que le doute est présent ? Pourquoi est-ce que cela serre son cœur malgré lui ?
« Comment tu te sens ? » « Ca va. J’ai pas besoin de ça de toute façon. » Ca va, ou la phrase qu’il aura le plus prononcé dans sa vie, incapable d’avouer quand tout va mal et qu’il est au bord de la chute, incapable de parler, plutôt du genre à se noyer dans l’alcool à la moindre complication. Comme au mois de janvier dernier où il s’est complètement perdu après que Clara l’ait rejeté, se perdant dans sa solitude et rejetant tous ses proches. Il n’est pas retombé depuis. « Je m’en fous. » Pourquoi alors est ce qu’il en parle à Holden quand il aurait pu le garder pour lui ? Pourquoi est-ce que les mots sonnent faux alors qu’il regarde le plafond plutôt que son ami ?
« COMMENT OSES TU CRITIQUER MA BEAUTE ?! » Holden ne manquait pas de rire, se tordant sous l’attaque de son ami. Ce qu’il ne fallait pas entendre tout de même ! Qu’ils attiraient les regards. Qu’est-ce qu’ils pouvaient penser d’eux ? Ils n’avaient jamais accordé beaucoup d’importance quand ils étaient ensemble. Holden se redressa doucement, on ne pouvait apercevoir le haut de sa tête. Un regard sur la grand-mère. « On dérange je crois… ! Je croyais que les grands-mères avaient des sonotones ? C’est un mythe alors ? Ou peut-être un radar, tu sais comme les animaux, aux vibrations… » Il l’avait dit assez haut pour se faire entendre. Offusquant la grand-mère, qui ne manquait pas de pousser un soupir et de partir plus loin. Peut-être qu’elle allait se plaindre à la direction… Holden préférait voir ça plus tard. Il reprenait sa place en soupirant, mains derrière la tête. « Tu as décidément une mauvaise influence sur moi ! Moi qui suis un petit ange… » Sourire aux lèvres, même comme ça, il n’était pas crédible.
Mais il n’était pas là, pour simplement voir Holden. Ce dernier le savait, il y avait une cause, une raison. Et il n’avait pas si longtemps à attendre. Ça ne l'avait assez surpris pour lui faire perdre l’équilibre. Mauvaise coordination, il pouvait toujours prétexter ça, au lieu d’avouer que son ami avait réussi à le surprendre. « EH me tombe pas dessus ! Tu pèses plus que 3 pommes maintenant ! » Il arqua légèrement un sourcil, le regard sur Freddy, comme s'il se remémorait un souvenir passé. « Quand je suis tombé sur toi la dernière fois ? Je n’ai pas le souvenir ? Et Non, je pèse maintenant 3 pommes et demi… Regarde-moi bien Mulligan, à part grandir je n’ai pas vraiment grossi » Il indiqua d’un geste de la main son corps, des pieds à la tête. Il n’était pas vexé, il en riait lui-même. Ainsi était faite la vie, il paraissait toujours avoir 15 ans quand d’autres à 35 avait l’air d'en avoir 45. « Tu as raison je n’ai pas envie quand nous chasse pour exhibition… On me connaît ici » Il surfait toujours sur l’humour, parce qu’il lui semblait que Freddy en avait besoin. Parce que le sérieux pesait un peu trop sur l’ambiance. Trop formelle, ce n’étaient pas vraiment eux. Freddy ne l’était pas et Holden en sa présence et avec le temps, il avait appris à ne pas l’être. « Ouep celle là même. » Il confirmait sa question, même si Holden n’avait en rien douter de ces paroles. Merde alors ! Holden n’aurait certainement pas été aussi calme (c’est un grand mot.) comme Freddy, à sa place. Il aurait certainement été dans l’angoisse, la colère, la tête pleine de questions. Un ou deux objets jetaient travers de la pièce, pour calmer ces nerfs, même si tout ça ne servait à rien. « Disons qu’en plus de ça elle m’a ajouté un petit historique de ma prétendue histoire familiale. Comme quoi elle aurait eu une aventure avec un certain Walker. Walker, genre Walker Groupe le groupe immobilier et qu’il n’a jamais voulu quitter sa femme et ses gosses, du coup elle m’a laissé. » Walker ? Ça ne lui disait rien. Il ne s’intéressait pas beaucoup à tout ce qu’il touchait les richesses du pays, aux classes riches ni moyenne d'ailleurs… Walker, il ne connaissait que la série des années 90. Ouai vive la référence ancienne. « Je devrais connaître ? Estime toi heureux, tu aurais pu tomber sur un cow-boy du Texas, d’ailleurs, je te vois déjà bébé, biberon à la bouche et l’asseau dans la main à la chasse au taureau…. » Il chassa cette image tout en secouant la tête, comme si c’était le remède miracle. « Pardon, ce n’est pas drôle, mais il fallait que la fasse. Mais avoue quand même que ma fanfiction, a un meilleur plan que la tienne ? Tu ne quittes pas le monde mondain, tu aurais pu tomber pire… Tu veux le conseil d'un sage... Si tu vas plus loin dans tes recherches, vérifie ces dires... Elle serait peut-être tenté d'avoir de l'argent par ton biais. » Ne jamais avoir confiance, c'était dur à dire et pourtant... Ce qu’il pouvait comprendre largement, ça évitait les surprises désagréables. Il n’y avait rien de réconforter dans ces propos. Et il sentait une certaine animosité dans ces paroles. Holden laissait échapper un soupir. Tout ça semblait compliqué, Freddy s’était construit sur un modèle de famille, sans penser que l’autre allait refaire surface.
« Ca va. J’ai pas besoin de ça de toute façon. » « Je m’en fous. » C’était faux, bien sûr, Sinon il ne lui en aurait pas parlé. Comme toujours, il jouait les insensible, une carapace qu’il employait bien trop souvent. Holden se leva de son en tendant sa main vers Freddy, pour le relever. « C’est ça mon grand, tu n’as pas de sentiments, tu es le fort, bravo ! Lève ton derrière, on doit trouver la planque du concierge…. » Il leva les yeux au ciel, à ces paroles. Dans l’attente que son ami réagisse. « Tu as tellement une tête à faire peur que tu as besoin d’un remontant. Et puis ça fera un peu d’action, je sens que ne va pas être loin de mouchoirs et de la morve au nez, à partir dans un futur délirant… Et je préfère autant ne pas être sobre... » Dit-il en souriant. « On n’a plus d’imagination » Un clin d’œil au coin. C’est une échappatoire qui lui offrait moins solennelle parce que la suite, il voulait le savoir.
Ils étaient comme deux gamins piaillant en plein milieu d’un musée, brisant le silence omniprésent des lieux avec leurs idioties. Mais en vérité ils étaient deux gamins, rien de plus et rien de moins ce qu’ils avaient toujours été. Car pendant un instant quand ils se retrouvaient, Freddy avait l’impression de retourner au monde de l’enfance, à celui dont ils étaient rois. « On dérange je crois… ! Je croyais que les grands-mères avaient des sonotones ? C’est un mythe alors ? Ou peut-être un radar, tu sais comme les animaux, aux vibrations… » Freddy rit, tirant la langue en direction de la grand-mère en question, provocateur jusqu’au bout des ongles. Holden avait toujours su lui arracher un sourire même dans les moments où même lui au sourire si facile n’arrivait pas à en faire apparaître un sur son visage. « Tu as décidément une mauvaise influence sur moi ! Moi qui suis un petit ange… » « Tu parles, pas du tout crédible Atwood, moi j’ai le souvenir en 2005, quand t’as piqué le dernier Star Wars à Archie Keynes, c’est là que j’ai compris que t’avais rien d’un petit ange ! » lança-t-il avec un clin d’œil. Mais ce qu’il oubliait de dire, c’était qu’il était celui qui l’y avait poussé, lançant le défi dans l’air avec un air innocent, son regard trahissant sa mutinerie.
Il aimait la légèreté de cette conversation et aurait voulu s’y réfugier à jamais. «Quand je suis tombé sur toi la dernière fois ? Je n’ai pas le souvenir ? Et Non, je pèse maintenant 3 pommes et demi… Regarde-moi bien Mulligan, à part grandir je n’ai pas vraiment grossi. » Il n’avait pas tort, et puis surtout il avait toujours la même tête qu’il y a dix ans et Freddy lui aurait bien volé son elixir de jeunesse. « Tu as raison je n’ai pas envie quand nous chasse pour exhibition… On me connaît ici » Il aurait souhaité garder son sourire éternellement, ne pas aborder la raison de sa présence, mais celle-ci était inévitable. Car s’il ne s’ouvrait pas à Holden, à qui s’ouvrirait-t-il ? « Je devrais connaître ? Estime toi heureux, tu aurais pu tomber sur un cow-boy du Texas, d’ailleurs, je te vois déjà bébé, biberon à la bouche et l’asseau dans la main à la chasse au taureau…. » Son humour fut finalement ce qui le sauva du gouffre de tristesse qui menaçait de l’engloutir. Il rit, mais son rire n’eut pas la même saveur ni la même légèreté. « Pardon, ce n’est pas drôle, mais il fallait que la fasse. Mais avoue quand même que ma fanfiction, a un meilleur plan que la tienne ? Tu ne quittes pas le monde mondain, tu aurais pu tomber pire… Tu veux le conseil d'un sage... Si tu vas plus loin dans tes recherches, vérifie ces dires... Elle serait peut-être tenté d'avoir de l'argent par ton biais. » Bien sûr qu’il y avait pensé et c’était sans doute ce qui rendait la situation encore plus amère, qu’on utilise son histoire pour de l’argent. « J’vais pas aller plus loin. J’ai pas envie de la connaitre. J’ai pas envie de les connaître. » Non il ne veut rien savoir, ne pense qu’aux Mulligan qui sont sa vraie famille.
«C’est ça mon grand, tu n’as pas de sentiments, tu es le fort, bravo ! Lève ton derrière, on doit trouver la planque du concierge…. » Il n’avait pas tort bien sûr et le regard de Freddy le fuit. « Tu as tellement une tête à faire peur que tu as besoin d’un remontant. Et puis ça fera un peu d’action, je sens que ne va pas être loin de mouchoirs et de la morve au nez, à partir dans un futur délirant… Et je préfère autant ne pas être sobre.. » Son rictus pourrait être l’écho d’un sourire, si son regard n’était pas aussi perdu et il se leva à la suite de son ami. « On n’a plus d’imagination » Il lui proposait un échappatoire et Freddy était toujours le premier à les prendre, à fuir aussi vite qu’il pouvait. Ce ne fut donc pas suprenant quand le masque revient sur son visage avec un sourire malicieux et qu’il lança : « T’as raison avec de l’alcool ça sera mieux ! » Il observa les lieux, le concierge était sûrement parti faire un tour de veille. « J’suis sûr il doit pas être dans son bureau, il doit faire une ronde, on tente d’y aller ? » Le roi des mauvais plans et des idées stupides était toujours partant pour ce genre de jeux stupides. Cambrioleur d’un soir, pourquoi pas, tout pour ne pas penser à la famille qu’il ne voulait pas connaître et à la vérité qu’il craignait d’entendre. « Heureusement que j’suis riche, sinon les Walker pourrait croire que c’est moi qui veut leur argent. » marmonna-t-il sur la route, comme s’il ne venait pas de dire cinq minutes avant qu’il ne voudrait jamais les rencontrer.
WIN : ils forcent l'entrée du bureau du concierge et trouvent l'alcool caché sous le bureau.
SO CLOSE : Ils forcent l'entrée du bureau du concierge mais au lieu de trouver de l'alcool trouvent une collection de photos embarrassantes du concierge faisant des concours de déguisements avec son chien. Pas d'alcool en vue par contre. Autre planque ?
FAIL : ils forcent l'entrée du bureau du concierge et trouvent l'alcool caché sous le bureau. Le problème c'est que le concierge les surprend. La fuite doit commencer.
Dernière édition par Freddy Mulligan le Dim 13 Fév 2022 - 8:46, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Leur enfance était si loin, et pourtant pas grande chose n’avait changé dans leurs attitudes. Dans leurs vies par contre, c’était tout autre. UN sourire se dessina aisément sur le visage Holden à l’évocation de ce souvenir. C’est vrai, il était loin d’être un saint comme on pouvait le penser. Il s’amusait juste à le laisser le faire croire. Est-ce que c’était si terrible ? Ce jour-là, il l’avait cherché.
Holden se mit à éclater de rire tout seul. On allait vraiment le prendre pour un dingue. « Oui et je te rappelle que ça m’a valu une punition pour ça. Alors je ne sais pas trop si c’était rentable pour le coup. » C’était peut-être la seule et unique fois, ou il s’était fait prendre. À l’avenir, il avait été plus… méticuleux. Même si Holden faisait quelques blagues douteuses sur l’expérience de son ami. Il n’en restait pas moins inquiet. Freddy était une attraction. La célébrité n’arrangeait rien. Les magazines étaient friands de nouveau scandale. Alors une mère qui retrouve son gosse, le visage larmoyant, pour faire bien sur les couvertures et se donner une nouvelle excuse et une culpabilité. Ça s’était déjà vu. « J’vais pas aller plus loin. J’ai pas envie de la connaitre. J’ai pas envie de les connaître. » Donc, non, il n’était pas surpris que Freddy ne voulût pas donner suite. Il comprenait aisément qu’il souhaite garder sa tranquillité. Il ne pouvait qu’acquiescer à cette décision. C’était mieux pour lui effectivement. Même si, connaître ces origines, était un pan de sa vie qui ne restait pas inconnue, et pouvoir construire quelque chose.
« T’as raison avec de l’alcool ça sera mieux ! » Blagues idiotes, évidemment actions idiote derrière… Ça allait de pair, et Holden savait très bien que Freddy n’allait pas refuser. Ils en faisaient bien trop souvent des conneries, que ça soit dans le passé, dans le présent et le blond espéraient dans l’avenir. Ce genre duo, ou même vieux, ils ne manquaient pas d’idée. « J’suis sûr il doit pas être dans son bureau, il doit faire une ronde, on tente d’y aller ? » Holden haussa les épaules, il n’en avait aucune idée, il ne suivait pas le gardien à la trace, à vrai dire, il ne faisait même pas attention à lui. Ils s’approchèrent du bureau, Holden collait son oreille après la porte. Silence, pas un bruit, non, il n’était pas là. Sa main venait tirailler la poignée avant qu’elle ne cède. Le bureau était sombre, peu accueillant, bordélique… « Je prends le bureau ! » . Il se précipita vers lui, comme s'il avait mis une option dessus. Il y avait tellement de bordel qu’il n’était plus sûr que ça soit un excellent choix. Chaque chose qu’il touchait, il le faisait du bout des doigts, lui arrachant une grimace de dégoût. Ça manquait un peu de propreté dans le coin. Puis quelques chose attira son regard. Il n’avait pas reconnu l’origine, c’est seulement en s’approchant… « Viens là ! J’ai trouvé un gros dossier... » Des photos ! Oh pas le genre de photos qu’on pourrait penser. Le gardien était reconnaissable accompagnait de … Son chien ? Sur l’une, ils s’étaient déguisés en Mickey et Minnie, sur l’autre en Hot Dog géant… Et il en avait plein d’autres… Il était hilare bien sûr, c'était tordu quand même « Euh… On ne le verra plus... » Holden avait eu juste le temps de poser un regard sur Freddy en lui tendant les photos. Quand une silhouette se dessina derrière eux. Ils la connaissaient pour l’avoir vue, traîner bien trop souvent. Ces yeux s’écarquilleraient. Donnant un tape à son ami. « Cours, sort de là ! Dépêche ! » Quitte à bousculer le gardien, ce qu’il fit, il fallait se barrer d’ici. Le gardien sur les fesses, Holden n'allait pas se retourner pour lui demander si ça allait. Ils étaient en tort et en plus en possession de photos compromettantes.
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