| you were my sweetest downfall (freddy) |
| | (#)Dim 7 Nov 2021 - 20:07 | |
| Son sang cogne dans les temps. Cela fait deux heures depuis que Nicolas lui avait claqué la porte au nez en lui annonçant qu’il savait tout, qu’il avait reçu la visite de son “mari” et que c’était bel et bien terminé et elle n’a toujours pas décoléré. Les émotions ont pris le dessus et toutes sortes d’idée du meurtre à l’émasculation lui passe à travers l’esprit. Elle avait menti et en avait parfaitement confiance. Elle avait passé près de quatre ans à jouer les copines parfaites alors qu’elle allait avec d’autres et elle l’avait avoué. Sans entrer dans des détails qui aurait fait plus de mal que de bien au coeurs de son petit ami, elle avait vidé son sac et partager ses nuits ailleurs mais aussi ses doutes et la pression qu’elle pouvait ressentir face à l’avenir qu’il se figurait entre eux. D’entendre qu’elle n’avait pas été monogame en plus du fait qu’elle ne voyait pas son futur dans un beau manoir avec des enfants était assez. Elle n’avait donc pas cru utile de mentionner la bague qu’elle portait de temps à autre à son annulaire. Cela pouvait faire trop.. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle aurait continué à le cacher, percevant son union comme une erreur de jeunesse qu’elle pouvait rectifier en demandant un divorce qui serait resté tout aussi secret que les années qui l’auraient précédé. Elle était déjà en colère contre Freddy que ce dernier le lui refuse alors qu’il avait eu l’idée le premier, il y’a longtemps et elle comptait sur lui. Évidemment, dans son esprit, cela n’aurait pas voulu dire qu’ils auraient arrêté cette complicité dont Clara n’aurait su se passer mais rien ne s’était déroulé comme elle le voulait et les conséquences n’avait fait qu’allonger l’addition de ses mensonges. Elle a le coeur brisé parce que Nicolas ne voudra plus jamais d’elle après ce mensonge de trop et elle fulmine d’avoir été trahie de la sorte par la seule personne auprès de laquelle elle arrivait à être vraie. Elle porte le poids de beaucoup de chose ce soir et c’est sûrement ce qui alourdi son pas alors qu’elle se dirige vers l’immense villa de son époux. Elle avait pleuré avant de venir. Tout était évacué. Ne reste que la rage et le besoin de le confronter. Il venait de gâcher sa vie. Jamais elle ne lui pardonnerait. La porte d’entrée se dessine et aucune hésitation ne lui traverse l’esprit. Elle le sait, dans sa vie de tous les jours, que de laisser parler ses émotions de la sorte est dommageable et qu’il ne faut pas faireç a mais elle en est incapable. Cette conversation, c’est maintenant et tout de suite. “FREDDY!” hurle t-elle comme une furie en frappant du poing sur cette porte. “FREDDY ! Ouvre cette porte tout de suite” Les voisins sont loins et pourtant ils doivent l’entendre. vu la détermineation de la jeune femme, elle pourrait passer la nuit à s’époumonner jusqu’à ce qu’il cède. Des pas se font entendre de l’autre côté et sa tête apparait dans son champs de vision. Elle ne lui laisse même pas le temps de parler, son index est pointé dans sa direction et s’écrase contre son torse pour le pousser. “Je peux savoir ce qu’il t’a pris ? Comment as-tu osé aller le voir? Comment tu t’es permis? Tu sais ce que t’as fait?” enchaine t-elle en le poussant petite à petit vers l’intérieur bien qu’ameuter les voisins et potentiellement la presse, elle s’en fiche comme de l’an quarante maintenant. |
| | | | (#)Ven 12 Nov 2021 - 4:06 | |
| Je pourrais mentir et prétendre que je ne sais pas ce dont elle parle. Mais en réalité je le sais pertinemment. Je le sais dès le moment où elle hurle mon nom comme une furie en tambourinant à la porte de ma villa. Je le sais et il faut croire que je m’y étais préparé car je me suis déjà servi un verre. Un verre que je bois cul sec avant de me diriger vers l’entrée avant qu’elle n’alerte tout le quartier. “FREDDY ! Ouvre cette porte tout de suite” Il faut croire que ma petite visite a eu l’effet estompé, que Nicolas a fini par comprendre que Clara n’était pas la fille faite pour lui. Non Clara est tout sauf la petite amie parfaite, mais à la différence de Nicolas, c’est pour tout ses défauts que mon cœur bat un peu trop vite dans ma poitrine quand elle se glisse dans mes draps. Je finis par lui ouvrir d’un air nonchalant et je n’ai même pas le temps de venir prononcer un mot qu’elle a déjà son doigt enfoncé dans mon torse me faisant battre en retraite.
“Je peux savoir ce qu’il t’a pris ? Comment as-tu osé aller le voir? Comment tu t’es permis? Tu sais ce que t’as fait?” Elle est toujours aussi belle Clara même quand elle est si en colère qu’on dirait qu’elle va m’arracher la tête. C’est la première chose que je remarque et la première chose qui me fait sourire alors que mon air se fait faussement innocent. « Je vois pas de quoi de quoi tu parles ? » Mais c’est faux on le sait tous les deux. Parce que je n’ai jamais été si heureux d’avouer ce secret à un type qui n’est clairement pas fait pour elle. De voir son air se décomposer sous mes yeux et de savoir que ses mains ne toucheraient plus jamais la peau si pale et douce de Clara. Parce qu’il la détesterait de manière irréversible cette fois.
La jeune femme a l’air d’être en rage et je referme la porte d’entrée pour tenter d’échapper à ses foudres et surtout pour éviter que toute la presse ne débarque sur le pas de ma porte. J’ai réussi à garder secret ce mariage ce n’est pas pour qu’il soit révélé au monde entier parce que Clara a décidé de m’étriper.
Lorsque le claquement de la porte retentit, je me tourne à nouveau vers la jeune femme, m’approchant pour venir une mèche de ses cheveux et de l’enrouler autour de mon doigt d’un air provocateur. « Quoi, ton dernier jouet a mal pris que tu sois mariée ? » Les mots sont cruels et j’essaye de me convaincre que c’était le bon choix. Qu’après tout j’ai mis fin aux souffrance du pauvre Nicolas, et que j’ai forcé Clara à arrêter de se voiler la face. Que croyait-elle ? Qu’elle pouvait être avec ce type indéfiniment ? On sait tous les deux que ni elle ni moi ne sommes faits pour être en couple. « Je suis vraiment déçu, je pensais que tu avais parlé de moi à ce cher Nico. » Je souris comme à mon habitude, d’un sourire trop blanc qui déguise mal la jalousie qui est bien présente, qui est devenue bien réelle depuis qu’elle est avec ce type. « Il avait l’air…surpris…déçu…triste….en colère ? Je ne sais pas trop. » Je ne devrais pas la pousser à bout quand son regard est déjà plein de rage, mais c’est plus fort que moi, il y a quelque chose qui me pousse inévitablement à la blesser autant qu’elle me blesse moi.
@Clara Davis
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| | | | (#)Lun 15 Nov 2021 - 2:02 | |
| Elle hurle à en alerter les voisins. Elle aurait rêvé à cet instant précis que Freddy ne soit pas un petit con friqué. Si il avait eu un petit appartement à l’image du tocard qu’il est, elle se serait donné à cœur joie de faire en sorte qu’aucune personne croisant sa route dans une cage d’ascenseur ne cherche à le saluer après le scandale qu’elle aurait fait. La drama queen à l’intérieur d’elle aurait rêvé de briser n’importe quoi sur le sol et priver de braves personnes de sommeil. Manque de bol, les voisins sont loins et ses cordes vocales ne sont pas aussi puissantes qu’elle aurait voulu. Elle va donc devoir retenir ses élans dramatiques ou les verser dans une autre entreprise. Dès qu’il ouvre la porte, elle n’y va pas par quatre chemins et le pousse du doigts à l’intérieur tout en l’accablant de reproche, elle est furieuse au point qu’elle lui arracherait sa précieuse tignasse mais s’en contient parce que c’est ce qui paye le chèque qu’il lui verse par mois pour l’entretenir. « Je vois pas de quoi de quoi tu parles ? » dit-il en prenant un air totalement faux qui ne lui aurait pas apporté un clou s’il l’avait affiché devant un responsable de casting. Ses cris se taisent pour laisser place à cette expression du visage où les narines se contractent pour interpréter le sentiment d’agressivité qu’il habite. “Ne me mens pas, tu sais très bien de quoi je parle” ajoute t-elle en prenant un ton très différent de celui qu’elle adopte quand elle se dispute. Il est arrivé de très nombreuse fois que Freddy assiste aux colères de Clara, qu’il la voit se prendre le bec avec une nana pendant les soldes ou une mamie qui est passée devant elle dans une file d’attente et voir même un gros malabar qui lui a pris une place de parking. Elle n’a pas peur du conflit. Clara peut se prendre le bec avec n’importe qui. Mais aujourd’hui, c’est différent, Freddy n’a pas fait que gâcher sa journée. Il a gâché sa vie, lui a brisé le cœur et lui a planté un couteau dans le dos. « Quoi, ton dernier jouet a mal pris que tu sois mariée ? » Un rictus s’échappe d’entre ses lèvres. Il ferait moins le fier s’il avait conscience que son dernier jouet, c’est lui et qu’il n’est rien d’autres à ses yeux. Que son amour, c’est Nicolas et que lui à ses yeux ne quittera jamais ce joyeux pays qu’est la friendzone en dépit des quelques attentions qu’elle lui accorde. Elle le déteste et n’a qu’une envie : se venger. « Je suis vraiment déçu, je pensais que tu avais parlé de moi à ce cher Nico. Elle affiche un sourire à l’image du sien, un sourire qui camoufle très très mal l’émotion qui la domine. « Il avait l’air…surpris…déçu…triste….en colère ? Je ne sais pas trop. » Oh, il va savoir parce que cette énumération, c’est toutes les étapes par lesquelles elle le fera passer avant d’en finir avec lui. Elle ravale sa colère en prenant un air faussement charmant parce que dans un cas comme ceci, la violence physique ou l’agressivité ne servent à rien. Les mots sont ce qui blessent le plus. “Mais Freddy, pourquoi je t’aurais mentionné? Tu n’es qu’un chèque en échange de deux trois sourires. Ne me dis pas qu’après tout ces années, tu vas me sortir le laïus où cette relation est autre chose qu’un simple partenariat.” Elle éclate de rire en observant son visage. C'est lui qui avait instauré ses règles et qui souhaitait garder le caractère secret de son mariage. C'est lui avait décidé de tout ça. “Tu as l’air surpris? Tu veux que je te déçoive, que je te dise quelque chose de triste qui te mettra en colère?” Là, elle commence à être garce. “T’es rien de plus qu’un de mes jouets et le fait que tu aies cherché à casser mon préféré ne te fera pas sortir du coffre dans lequel tu es rangé. Je t’ai oublié et je n’ai pas la moindre envie de me souvenir de toi, surtout après ce que tu viens de faire.” |
| | | | (#)Dim 5 Déc 2021 - 0:02 | |
| « Ne me mens pas, tu sais très bien de quoi je parle. » Bien sûr qu’il sait, il sait combien il a tout détruit en morceaux et il ne devrait pas prendre plaisir à voir la colère dans son regard mais ça le délecte de savoir que l’homme a mis fin à leur histoire, que la supercherie a pris fin. Il continue de jouer avec cruauté comme ils ont toujours joué l’un avec l’autre mais cette fois, cette fois cette dispute a un goût différent, comme si quelque chose était en train de changer, comme s’il fonçait droit dans un mur sans même s’en rendre compte.
“Mais Freddy, pourquoi je t’aurais mentionné? Tu n’es qu’un chèque en échange de deux trois sourires. Ne me dis pas qu’après tout ces années, tu vas me sortir le laïus où cette relation est autre chose qu’un simple partenariat.”
Elle a toujours été aussi douée que lui pour la cruauté. Il aurait dû sourire, sourire pour répondre à son rire, sourire pour prétendre que les mots de l’atteignent pas. Alors pourquoi, pourquoi est-ce que le rictus disparait, pourquoi est ce que les mots se plantent comme des poignards dans sa poitrine ? Il n’a jamais été aveugle sur la nature de leur relation, après tout lui non plus n’a jamais voulu plus. Il n’est pas de ceux qui veulent être attachés à quique ce soit, emprisonnés dans une relation monogame. Mais il lui a passé la bague au doigt dans un élan d’alcool et de défi. Et à présent, des années plus tard, il semble seulement réaliser à quel point elle a depuis longtemps planté ses griffes dans son cœur. Il aimerait lui dire qu’il n'a jamais voulu plus mais réalise au moment où il veut prononcer les mots que ça serait faux. Il a envie de plus, il a envie d’elle, il a envie que cette bague soit la preuve qu’elle soit à lui et à personne d’autre, il ne veut plus qu’elle se leurre dans une relation qui n’a aucune chance de survivre quand ils savent tous les deux qu’ils sont les seuls à se comprendre. Non ?
“Tu as l’air surpris? Tu veux que je te déçoive, que je te dise quelque chose de triste qui te mettra en colère? T’es rien de plus qu’un de mes jouets et le fait que tu aies cherché à casser mon préféré ne te fera pas sortir du coffre dans lequel tu es rangé. Je t’ai oublié et je n’ai pas la moindre envie de me souvenir de toi, surtout après ce que tu viens de faire.” Sa mâchoire se serre, ses poings aussi, il s’éloigne d’elle et de son regard de furie pour aller se servir un verre. Comme si le rhum allait aider à apaiser la douleur que les mots provoquent. Comme s’il pouvait prétendre que cela ne l’atteignait pas. Mais il se ravise finalement, se tournant vers elle, entrant dans son espace vital, son visage un masque de cruauté. « Continue de te leurrer autant que tu veux Clara Davis, mais on sait tous les deux que les autres sont riens. Tu crois qu’il t’aimait vraiment ton Nicolas là ? Non il aimait la pauvre version de toi que tu lui as montré, celle complètement fausse. Tu croyais quoi, que t’allais pouvoir jouer au petit couple pendant longtemps comme ça ? Avoir ta petite vie de famille, être miss parfaite Madame Nicolas ? Il te connait pas. S’il te connaissait, il te détesterait, il ne voudrait jamais de toi. J’ai fait que t’aider en accélérant le processus. Pour que t’arrêtes de te voiler la face. » Bien sûr qu’il se leurre en prétendant l’avoir fait pour les bonnes raisons, pour la sortir d’une relation sans avenir. Quand en réalité il l’a fait pour le carnage et la douleur, il l’a fait par égo et par jalousie. Il l’a fait parce que même s’il aimerait se convaincre du contraire, cette femme en face de lui, il l’aime déjà depuis trop longtemps et il la déteste tout autant de la faire l’aimer. Il s’est approché d’elle à présent, son regard intense alors qu’il s’accroche au sien. « Moi je te comprends. » Moi je t’aime, sont les mots qu’il est incapable de prononcer, incapable d’avouer et qui pourtant sont inscrits dans son cœur alors qu’il la regarde cette femme qu’il connait par cœur et qu’il déteste autant qu’il aime avec avidité.
@Clara Davis
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| | | | (#)Lun 6 Déc 2021 - 5:02 | |
| A cet instant précis, la seule chose qui lui fait envie, c’est de le détruire. Le besoin de vengeance lui bat les tempes. Elle le déteste et elle veut le voir plus bas que terre. Il lui suffit juste à lui, d’adopter son petit regard satisfait pour faire grandir en elle sa rage et en arrière plan, sa raison qui n’arrête pas de lui crier de maîtriser d’abord toutes les émotions qu’elle ressent avant d’agir. Seulement, comme Clara n’a jamais été raisonnable dans quoi que ce soit, elle débarque, elle hurle et lui balance au visage les pires choses qui lui viennent sur un fond de vérité. Freddy et elle, ça n’avait jamais été une vraie histoire d’amour. Ils s’aiment bien. Elle avait toujours eu le sentiment de pouvoir être elle-même avec lui. Il était la seule personne à vraiment avoir face à lui la vraie Clara égoïste, celle qui juge, celle qui n’est que superficialité et qui ne pense qu’à s’amuser. Et elle est au moins autant en colère contre elle même que contre lui de s’être autorisée à lui montrer tout ça car si elle ne l’avait jamais fait, il n’aurait jamais eu matière à briser sa relation avec Nicolas. Elle lui avait donné du pouvoir et là, elle compte bien se servir de celui qu’elle a sur lui pour lui rendre la monnaie de sa pièce. « Continue de te leurrer autant que tu veux Clara Davis, mais on sait tous les deux que les autres sont riens. Tu crois qu’il t’aimait vraiment ton Nicolas là ? Non il aimait la pauvre version de toi que tu lui as montré, celle complètement fausse. Tu croyais quoi, que t’allais pouvoir jouer au petit couple pendant longtemps comme ça ? Avoir ta petite vie de famille, être miss parfaite Madame Nicolas ? Il te connait pas. S’il te connaissait, il te détesterait, il ne voudrait jamais de toi. J’ai fait que t’aider en accélérant le processus. Pour que t’arrêtes de te voiler la face. » Donc, c’est ça son excuse ? Il voulait lui rendre service en se mêlant de ce qui ne le regardait pas et clou du spectacle, il sort la carte du qui se ressemble s’assemble. « Moi je te comprends. » dit-il, ce qui la dépasse complètement. Elle lève les yeux au ciel et rassemble ses deux mains pour l’applaudir. “Wow, et tu veux des remerciements, donc tu t’faisais chier et tu t’es dit que fallait absolument que tu gâches ma vie pour me rendre service. Mais quelle grandeur d’âme, fais gaffe, y’en a qui se fait canoniser pour moins que ça. Il faudra qu’on rajoute un jour au calendrier pour y inclure ta fête!” Sa rage ne diminue pas. Ses explications ne font que lui donner encore plus envie de lui arracher les yeux. Tout au fond, elle savait qu’elle n’avait jamais été assez bien pour Nicolas et que ses souhaits à elle n’ont jamais été en accord avec les siens. Avoir une famille, une belle maison et lui être dévouée, ce n’était pas ce qu’elle voulait. Mais Nicolas le savait et si ça le peinait, il était capable de tout mettre de côté pour elle ce qui lui donnait à elle, l’envie d’en faire autant lui. “Tu ne me comprends pas et ce n’est certainement pas l’attention bi-annuelle que tu me portes qui va t’amener à me comprendre. J’avais envie d’être cette fille parce que contrairement à toi, Nicolas me donne envie d’être meilleure et tu as raison, il ne connait pas la Clara que toi tu connais parce qu’avec lui, j’ai eu envie d’évoluer, ce qui n’est pas le cas avec toi. Tu es loin d’être l’homme qu’il est et me tirer vers le bas avec toi ne changera pas ça.” ponctue t-elle, assez fière intérieurement d’avoir vu son sale rictus disparaître mais toujours aussi désireuse de le voir à terre. “Je te déteste Freddy, comme j’ai jamais haï quelqu’un et je ne te pardonnerais jamais, peu importe les excuses que tu inventes.” |
| | | | (#)Lun 20 Déc 2021 - 5:26 | |
| “Wow, et tu veux des remerciements, donc tu t’faisais chier et tu t’es dit que fallait absolument que tu gâches ma vie pour me rendre service. Mais quelle grandeur d’âme, fais gaffe, y’en a qui se fait canoniser pour moins que ça. Il faudra qu’on rajoute un jour au calendrier pour y inclure ta fête!” Il se contente d’un rictus, gâcher sa vie pour lui est un bien grand mot. Il n’a fait que faire disparaître l’homme qui à ses yeux n’était pas fait pour elle. Il a cherché à la blesser comme elle le blesse en étant heureuse loin de lui.
“Tu ne me comprends pas et ce n’est certainement pas l’attention bi-annuelle que tu me portes qui va t’amener à me comprendre. J’avais envie d’être cette fille parce que contrairement à toi, Nicolas me donne envie d’être meilleure et tu as raison, il ne connait pas la Clara que toi tu connais parce qu’avec lui, j’ai eu envie d’évoluer, ce qui n’est pas le cas avec toi. Tu es loin d’être l’homme qu’il est et me tirer vers le bas avec toi ne changera pas ça.” Son visage se déforme de colère, le rictus moqueur effacé quand elle touche juste. Nicolas si parfait quand lui ne l’a jamais été. “Alors pourquoi c’est toujours vers moi que t’ais revenu Clara ? Hein ? Pourquoi ton cher Nicolas il a jamais été suffisant ? Tu comptes te voiler la face combien de temps ? “ Est-ce lui ou elle qu’il essaye de convaincre ? Il ne sait même pas, persuadé que ses sentiments sont réciproques, que leur connexion est tout ce qu’il y a de plus véritable. Il ne réalise pas que pour une fois c’est lui qui va perdre un jeu dangereux.
“Je te déteste Freddy, comme j’ai jamais haï quelqu’un et je ne te pardonnerais jamais, peu importe les excuses que tu inventes.” Son regard d’un bleu perçant rencontre le sien couleur noisette. Pendant un instant le masque s’écroule. Un court instant pendant lequel son visage révèle toute la douleur que les mots provoquent. Car les mots brisent son cœur en morceaux sans même qu’il ne le réalise. Parce qu’il n’avait pas prévu de tomber amoureux d’elle. Elle, son amie, son amante, son ennemie, sa femme, elle dont les noms changent au fil des mois, elle qui hante son esprit pour mieux disparaître pendant des mois, elle qui est censée être comme lui, aussi perdue que lui, la seule qui aurait pu l’aimer, qui aurait pu rester. Il s’en est persuadé, peut-être parce qu’elle est aussi détestable que lui. Mais même elle se considère comme mieux que lui. Il attrape son bras alors. “Tu le penses pas. Tu le penses pas et tu le sais. Parce que ça a toujours été toi et moi.” C’était déjà eux dans cette école où ils se sont rencontrés quand le jeu a commencé. C’était aussi eux quand ivre il a accepté de l’épouser. Malgré tout ce qu’il prétend, lui et son indifférence lui et sa fuite perpétuelle de tout lien qui pourrait le rattacher à quique ce soit, il aurait toujours tout fait pour elle, bien plus qu’il n’aurait été prêt à faire pour les autres. “Tu m’aimes et tu le sais. Moi je t’aime. ” Il avoue enfin, d’un ton où laisse percer l'honnêteté pour la première fois depuis qu’elle est entrée chez lui, tempête de rage et de furie. Ce sont des mots qu’il ne lui a jamais avoué, qu’il a toujours refusé de prononcer, conscient que ca serait lui donner trop de pouvoir. Alors pourquoi est ce qu’il lui donne son coeur pour qu’elle le détruise sans hésitation ? Comme pour tenter d’éviter le pire, de voir la véritable haine dans ses yeux, il attrape son visage pour l’embrasser, comme si cela pouvait effacer les mots qui avaient été prononcés. Comme s’il pouvait encore la convaincre qu’elle ne le déteste pas. Ses lèvres rencontrent la tempête, avides de plus, avides d’elle, incapable de reconnaître que c’était déjà trop tard avant même de commencer. Ce je t’aime elle lui a demandé le jour de leur mariage, sauf que ce n’était qu’un jeu, ce soir, cela n’a plus rien d’un jeu et cela sera fatal.
@Clara Davis
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| | | | (#)Lun 20 Déc 2021 - 6:29 | |
| Elle lui aboie dessus sans aucune vergogne. Son culot n’a d’égal que la forte opinion qu’il a de lui-même et si jusque là, ça l’avait toujours amusée, maintenant qu’elle en fait les frais, elle rigole beaucoup moins. Heureusement pour lui, il y’a des lois qui existent pour encadrer la violence physique parce qu’elle meurt d’envie de lui arracher les yeux. Heureusement pour elle, il lui reste la violence mentale et si elle n’en est pas fière, elle est capable d’être particulièrement piquante dans ce domaine. Il ne semble pas à un seul moment de cette conversation se rendre de la portée de ses actes. Pourtant, c’est lui qui avait demandé à ce que ce mariage ne reste qu’un bout de papier, un simple partenariat. C’est lui qui voulait garder sa liberté en faisant fi de la fidélité inscrite dans les liens du mariage. Il avait voulu tout ça et si son coeur à lui n’était capable de n’aimer que sa petite personne, il aurait pu se douter qu’un jour, Clara aimerait quelqu’un et que la mascarade prendrait fin. “Alors pourquoi c’est toujours vers moi que t’ais revenu Clara ? Hein ? Pourquoi ton cher Nicolas il a jamais été suffisant ? Tu comptes te voiler la face combien de temps ? “ Parce que tu es mon meilleur ami, parce qu’il reste une personne importante dans sa vie, manque t-elle de lui répondre mais sa colère est bien trop forte pour dire quoi que ce soit de positif à son sujet. Son visage ne pâlit pas. Elle sait qu’il n’a pas entièrement tort et qu’une partie d’elle même ne correspondra pas à Nicolas. Elle sait que c’était difficile de lui être dévouée et elle sait qu’elle n’a pas réussi à l’être totalement. Elle sait que ça n’aurait peut être pas marcher mais elle ne saura jamais vraiment parce que Freddy l’a privé de cette chance. “Tu ne t’es jamais dit que c’était toi qui n’était pas suffisant ? Ou peut-être que tu l’as réalisé et que c’est pour ça que tu as tout gâché. Je ne peux même pas rester ton amie après ça.” lui répond t-elle avant de lui cracher tout ce qui lui reste de haine au visage. Et c’est là que son expression faciale s’incline sur la sienne. Les lèvres de Clara laissent apparaître un sourire, satisfaite que ses paroles aient été au moins aussi violentes qu’une gifle en plein visage, satisfaire de son coup et d’avoir atteint ce petit égoïste capricieux qui se tient devant elle. “Tu le penses pas. Tu le penses pas et tu le sais. Parce que ça a toujours été toi et moi.” dit-elle en attrapant son bras. Toi, moi, et elle, et lui, et eux. ça a toujours été beaucoup de monde dans ce mariage mais jamais que eux deux. Et jamais sincèrement. “Non.” dit-elle en y mettant beaucoup de force. Il était son meilleur ami depuis des années, son meilleur allié. Pourquoi avait-il fait le choix de ne pas la laisser partir ? Elle ne serait pas allée loin. Parce que dans le fond, elle l’aime aussi. Juste pas comme Nicolas. Et là, son comportement à lui ne fait que lui faire comprendre à quel point ce lien est malsain. “Tu m’aimes et tu le sais. Moi je t’aime. ” dit-il en saisissant son visage, ses lèvres, son corps entier qui aurait pu lui retomber dans les bras si elle n’était pas autant en colère et si elle n’était pas autant déçus qu’il utilise des mots aussi fort pour la retenir à lui. C’est de l’égoïsme, pas de l’amour et ce soir, c’est sa perversion qui lui saute au visage. Elle le repousse d’une main et jette son regard dans ses yeux avant de lui répondre. “Pas moi.” et de reprendre son sac à main et filer aussi vite qu’elle est venue pour finir par courir le plus vite possible dès qu’elle est assez éloignée de son sillage. Jamais plus, elle ne voudra remettre les pieds ici. |
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