| who you run to (raelyn#2) |
| ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440 TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022 CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3) step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
TÉLÉPHONE : mac › mac (fb)
RPs EN ATTENTE :
(eli (scénario libre)) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
RPs TERMINÉS : AVATAR : florence pugh. CRÉDITS : harley (avatar & gif profil & crackships) & phelto, pvris, grandson, dorothy (lyrics) & dessin by mapartche ♥ DC : cassie la wannabe (ft. reneé rapp) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley. INSCRIT LE : 14/06/2020 | (#)Dim 7 Nov - 12:42 | |
| who you run to Spencer Blackwell & @Raelyn Blackwell
Cet endroit, elle le déteste de tout son être. Tout comme les gens qui le fréquentent et tout ce qui le concerne. Jamais rien de bon ne sort d’ici. Tout sens moral reste sur le pas de la porte. Une fois à l’intérieur, ce n’est rien d’autre qu’un mouroir. Un purgatoire où les âmes perdues viennent chercher un semblant de réconfort, de compagnie, d’autre chose. Véritable rendez-vous des pires raclures du quartier, c’est bien étonnant que les flics n’aient pas fait plus de descentes que ça. Les murs, autrefois blancs, ont aujourd’hui une couleur difficilement descriptible. Et en toute honnêteté, mieux vaut ne pas trop y prêter attention. C’est déjà bien assez complexe de ne pas rendre le maigre contenu de son estomac à cause de toutes les odeurs pestilentielles, si Spencer commence à se demander à quoi sont dûes chaque tâches, ça risque de mal finir. (Plus mal qu’actuellement, en tout cas.)
Elle a passé la majeure partie de sa soirée à boire, l’un des types du squat a ramené des bouteilles de vodka premier prix. L’alcool est immonde mais il a l’avantage d’être gratuit et c’est tout ce qu’elle peut se permettre. Ses quelques billets du jour, elle les a refilés pour avoir sa dose qu'elle n'a pas trop tardé à utiliser. Le moment d'euphorie passé, elle est restée assise là, dans ce fauteuil usé, le regard dans le vague. L'esprit embrumé par l'alcool et la drogue, elle s'est peut-être assoupie. Ou peut-être pas. Difficile à dire.
Depuis son entrevue imprévue avec Raelyn, elle erre. Elle n’était pas prête à l’affronter tout de suite. Sans doute qu’elle ne l’aurait jamais été. Elle évite la zone du casino avec soin, a la désagréable impression qu'on l'épie et qu'on la suit. C'est sa paranoïa qui parle pour elle, rien de tout ça n'est probablement vrai. A force elle ne sait plus, elle a appris à ne plus faire confiance à ce que lui montrent ses yeux. Blackwell est paumée, rien de nouveau. Elle ouvre difficilement les yeux et allume son téléphone. Du bout du pouce, elle parcourt sa liste de contacts. Il y en a peu, mais forcément, son attention s'arrête sur celui qu’elle a nommé RL. Qu'est-ce qu'elle est supposée faire maintenant ? Et le temps qu’elle se décide, l’écran est redevenu noir. Secouant la tête, Spencer range son téléphone dans la poche de sa veste et boit au goulot de sa bouteille. Elle avisera plus tard.
Quelqu'un vient s'asseoir à côté d'elle et l’odeur qu’il dégage lui fait plisser le nez. Le type sent le vomi et il se penche un peu trop près d'elle pour lui parler. Alors qu’elle tourne la tête pour lui dire d’aller se faire foutre et de la laisser tranquille, que s’il veut quelqu’un pour s’occuper de lui il aura plus de chance d’aller demander à la ventouse dans les chiottes, ce n’est pas un visage humain qu’elle a en face du sien. A la place des yeux, il y a des orbites noires et vides, la bouche est déformée dans un cri silencieux et Spencer est incapable de crier. Figée, elle a l’impression que la chose se rapproche de plus en plus et les battements de son cœur s’accélèrent drastiquement. Sa seule défense, c’est la bouteille de vodka qu’elle tient fermement dans la main. Alors dès qu’elle récupère un semblant de faculté motrice, c’est vers la tête de l’autre qu’elle l’envoie. Le coup n’est pas assez fort pour que le verre se brise, mais elle ressent l’impact jusque dans son épaule. Sans demander son reste, elle se précipite vers la sortie, titubant tout du long, bousculant ceux qui peuvent se trouver sur son chemin et manquant de tomber à plusieurs reprises. Si la chose la poursuit, elle ne l’attend pas pour le savoir. (Oh comme la descente sera difficile, cette fois.)
Une fois dehors, elle ne s’arrête pas avant ce qui lui semble être des heures. Et lorsqu’enfin elle le fait, elle a les poumons en feu. A bout de souffle, prise de nausées, elle s’appuie sur le premier support qu’elle croise et rend le contenu de son estomac. (Pas grand chose à part de la vodka, donc.) Spencer reste là, statique pour encore quelques instants, regrettant une fois de plus tous ses choix de vie. Un nouveau bruit la fait sursauter et elle a de nouveau cette désagréable sensation de ne pas être seule. Elle est en train de craquer, elle imagine des choses qui ne sont pas là. Elle craque complètement. Spencer marche encore un peu, et finalement ça tourne bien trop alors elle finit par s'asseoir contre un muret. Ca évitera les chutes inutilement douloureuses. Alors, Blackwell fait la seule chose qui ait un minimum de sens dans son esprit ; sortir son téléphone pour appeler quelqu’un qu’elle n’a rencontré qu’une fois. Et avant qu’elle n’ait eu le temps de se dire que ce n’était peut-être pas la chose la plus sage à faire, quelqu’un a déjà décroché. Elle reste silencieuse un moment, ne sachant même pas quoi dire en vérité. « J’aurai pas dû- » elle se coupe, inspire difficilement. « J’savais pas qui appeler... » probablement personne, vu son état. Elle aurait mieux fait de décuver là et elle devrait probablement raccrocher. « En plus tu d’vais dormir, tu d’vrais probablement y retourner. » De par ses mots mâchés, son interlocutrice n’aura aucun à deviner l’état dans lequel elle se trouve.
- Spoiler:
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 7 Nov - 18:42 | |
| (redcliffe → zone industrielle désaffectée) who you run to Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell
Si je ne me suis pas endormie aux côtés de mon complice, ce n’est plus parce que le fossé qui se creuse entre nous nous sépare : nous allons mieux, il s’est ouvert à moi et s’il lui faudra du temps pour guérir de ses plaies, celles que l’ancien mac du Club a créé en lui en lui révélant des horreurs concernant sa première fille, je sais maintenant qu’elles ne nous tiendrons plus à l’écart. Non, si je suis seule lorsque mon téléphone vibre, lorsque j’ouvre les yeux et que je jette un coup d'œil à l’écran qui s’éclaire pour voir l’heure, c’est simplement qu’il est au Casino. L’Octopus a besoin de lui, le Club a besoin de lui alors que je profite - comprendre subis - d’un repos forcé suite à ma chute dans la salle de bain. Le médecin a trouvé ma tension trop haute et m’a conseillé de lever le pied quelques jours, quelques semaines pour pallier à ma fatigue et ma nervosité : les deux ne font pas bon ménage avec la grossesse. Rendue obsédée par ma sécurité - et ce n’est rien à côté d’Amos - j’ai séparé vie personne et tout ce qui a trait au Club : et la scission opère jusque dans mes téléphones. Celui qui sonne, c’est celui que possèdent peu de gens et le numéro qui s’affiche n’appartient pas à mon répertoire, si bien que je fronce les sourcils. Qui peut m’appeler sur ce numéro là et à cette heure ? D’instinct, j’ai peur qu’il soit arrivé quelque chose à Amos et cet instinct efface ma prudence, celle qui voudrait que je ne décroche pas. Je me redresse dans le lit un peu plus difficilement que d’ordinaire - il devient difficile de mener ma vie comme si je n’étais pas enceinte, comme si mon ventre rebondi n’entravait pas mes mouvements - j’attrape le portable que je colle à mon oreille. C’est un allo d’une voix encore un peu endormie qui accueille l’appelant mystère mais, au bout du téléphone, je n’entends que des soupirs rauques, quelqu’un qui respire difficilement et lorsque la voix me parvient enfin, mes sens sont déjà en alerte. « J’aurais pas dû. » Il me faut quelques secondes de plus pour reconnaître la voix au bout du fil : plusieurs semaines se sont écoulées sans que la demoiselle n’utilise mon numéro, celui là même que je lui ai confié avec, comme consigne, de ne l’utiliser que pour se tirer d’un mauvais pas. « J’savais pas qui appeler. » - « Spencer ? » Au petit matin ? Alors que la lumière du jour filtre déjà à travers les rideaux de la chambre mais que le soleil n’a pas encore entamé sa course dans le ciel. Je me redresse un peu plus dans le lit, une main sur mon ventre. « En plus tu d’vais dormir, tu d’vrais probablement y retourner. » - « Qu’est ce qu’il se passe ? » Je lui ai dit d’appeler en cas d’urgence - je suppose que c’en est une et, à vrai dire, je n’ai pas besoin d’entendre sa réponse pour comprendre.
Sa voix me donne en effet pas mal d’indices : j’ai assez subi les effets de la drogue pour reconnaître quelqu’un qui n’a plus tout à fait l’air d’être lui-même et c’est le cas de la blonde. D’ailleurs, elle tient en réponse à ma question des propos qui manquent de cohérence et puisque son attention semble difficile à capturer, je me concentre sur une question et une seule. « Où est-ce que tu es ? » La première tentative est couronnée d’une maigre réussite et je ne comprends pas bien ce qu’elle essaye de me dire, si bien que je répète, un peu trop sévère peut-être. « Concentre toi gamine. Où es-tu ? » Je crois discerner dans son discours un quartier et une rue, et le doute n’est plus permis : je connaîs le squat dans lequel la demoiselle se trouve. Il n'était pas encore un lieu de débauche lorsque je m’envoyais de la poudre dans les narines, mais étant donné le milieu dans lequel j’évolue j’ai une meilleure connaissance des endroits du genre que des restaurants de la ville et, puisque je n’obtiendrai rien de plus de la gamine, je mets fin à notre discussion rapidement. « Bouge pas de là où tu es, d’accord ? » Rien ne peut attester qu’elle ne le fera pas, alors il faut que j’agisse rapidement : j’enfile un pantalon souple de grossesse ainsi que les plus ample des chemisiers que je trouve. J’ai beau ajouter un pull, il devient presque impossible de dissimuler ma grossesse mais ai-je le choix ? Je lui ai promis une main tendue en cas de besoin, en lui confiant mon numéro. L’abandonner serait cruel et je ne le suis jamais gratuitement. Mon premier message est à destination d’Amos, afin de le prévenir pour qu’il ne panique pas s’il rentrait entre-temps, le suivant de Callum pour qu’il passe me récupérer au plus vite. J’ai à peine le temps d’arranger mes cheveux et de passer de l’eau sur mon visage qu’il m’informe qu’il est là, prêt à me récupérer.
Dès que je monte dans la voiture, je lui délivre l’adresse de l’endroit où j’espère trouver cette mystérieuse demie sœur. Durant le trajet, je réfléchis avec lui et à voix haute sur la marche à suivre : et nous sommes plutôt d’accord : il est dangereux que l’on m’aperçoive enceinte dans ce genre d’endroit. Bien sûr, l’existence de cette petite fille ne pourra rester un secret indéfiniment mais je préfère éviter de prendre des risques inutiles et me balader dans un squat en est un. Qui sait quel genre de personne peut se terrer là bas et, surtout, quel genre d’allégeance. Beaucoup doivent être dans un état similaire à la gamine et penseront qu’il s’agit d’une hallucination, mais je ne peux mettre en péril ma famille pour cette demie-soeur sortie de nulle part. « On va se garer au plus proche, et tu descendras la chercher. » C’est ce qui me semble le mieux et l’ancien militaire est d’accord avec moi : il gare la voiture à côté de l’usine désaffectée et verrouille les portes avant de m’y abandonner. Je bénis les vitres teintées du véhicule : elles font mafieux, mais ont au moins le mérite de me protéger des regards curieux. Lorsque j’entends la voix de la gamine - elle proteste certainement connaissant l’animal, mais si Callum la traîne derrière lui, c’est pour son bien - j’ouvre la portière de la voiture pour qu’elle m'aperçoive. « C’est moi gamine. C’est Callum, tu l’as déjà vu. » Elle a l’air méfiance mais qui sait dans quel état elle se trouve. « Monte, t’es en sécurité. » Contre toute attente, je m’exprime avec douceur et délicatesse : je sais que dans son état, c’est la seule chose qui fonctionne. Doucement, je fais glisser mes jambes à l’extérieur de la voiture pour qu’elle m’aperçoive et je tends une main dans sa direction. « C’est moi, tu es venue comment ? » Est-ce qu’elle a une voiture, quelque chose à récupérer ?
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 1 Déc - 16:27, édité 1 fois |
| | | ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440 TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022 CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3) step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
TÉLÉPHONE : mac › mac (fb)
RPs EN ATTENTE :
(eli (scénario libre)) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
RPs TERMINÉS : AVATAR : florence pugh. CRÉDITS : harley (avatar & gif profil & crackships) & phelto, pvris, grandson, dorothy (lyrics) & dessin by mapartche ♥ DC : cassie la wannabe (ft. reneé rapp) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley. INSCRIT LE : 14/06/2020 | (#)Dim 7 Nov - 23:46 | |
| who you run to Spencer Blackwell & @Raelyn Blackwell
Un geste de désespoir, peut-être. Un appel à l’aide, sûrement. C’est vraisemblablement ce que signifie ce coup de fil. Parce qu’il faut être réaliste, Spencer n’aurait sans doute pas appelé si elle avait été en pleine possession de ses moyens. Non, elle aurait fait comme d’habitude. Le problème aurait été balayé sur le côté d’un revers de main et elle aurait fait en sorte de se débrouiller par elle-même. Ne pas demander d’aide, c’est ne rien devoir à personne. Et pourtant, quelque part dans son inconscient, il y a cette petite voix qui supplie depuis bien trop longtemps. Et depuis tout ce temps, elle est ignorée. Poussée de plus en plus loin. C’est par fierté, ou par honte. Sans doute un mélange des deux, mais c’est le moment qu’elle se fasse entendre. « Spencer ? » « Hm. » un grognement pour toute réponse, et elle se frotte les yeux. Ils piquent et c’est désagréable. Elle va tout de même pas se mettre à pleurer, si ? « Qu’est ce qu’il se passe ? » « Il a voulu m’attraper. » c’est presque un murmure, comme si ça allait empêcher le concerné de l’entendre. Mais encore une fois, elle ne peut pas être sûre que c’est un fait avéré ou une simple déformation paranoïaque. « Où est-ce que tu es ? » « Je- Dehors. » pour les précisions, il faudra repasser. « C’est pas chez moi. C’pas un endroit pour toi. » elle commence à s’égarer de nouveau. Raelyn ne devrait jamais mettre les pieds dans un lieu pareil, c’est pas un endroit pour les gens de sa classe sociale, ça non. C’est à peine bien pour les rebus. « Concentre toi gamine. Où es-tu ? » la voix est sèche, le rappel à l’ordre la ramène un peu à la réalité. « L’usine, la vieille usine de Fortitude » ça lui demande vraiment un effort surhumain et toute sa concentration. Elle n’articule pas beaucoup, c’est bien assez compliqué de se souvenir des détails. « C’est hm… Warry Street. » ou Water ? Elle n’est plus bien sûre. Le doute lui fait froncer les sourcils et elle appuie sa main libre sur son front, comme si ça allait soudainement apporter une réponse divine. « Water Street peut-être. » l’adresse, elle a dû la lire une fois. Et avec tout le produit qu’elle s’est injecté dans les veines depuis, c’est compliqué de s’en souvenir avec précision. Quand elle a besoin de venir au squat, elle vient au squat. Souvent à pieds, parfois en taxi quand elle a trop d’argent à dépenser. (Rarement.) « Bouge pas de là où tu es, d’accord ? » quoi ? « Il va m’trouver- » elle couine et la conversation se coupe. Elle essaye de parler encore un peu, et la seule réponse obtenue est un silence glaçant. Son poul semble s’accélérer à nouveau alors qu’elle cherche du regard cette fameuse entité à laquelle elle essaye d’échapper depuis tout à l’heure. Rien. Personne. « Non non non... » et tout ce qu’elle trouve à faire, c’est se recroqueviller sur elle-même, cachant sa tête entre ses genoux et protégeant le haut de son crâne avec ses mains. Elle se balance d’avant en arrière et commence à compter. Un, deux, trois…
Spencer a perdu le compte plusieurs fois, mais elle n’a pas bougé. Sans doute aurait-elle dû, parce que lorsqu’elle relève la tête après avoir entendu un bruit, c’est pour voir la silhouette du gorille. Encore ses yeux qui lui jouent des tours. L’ombre a l’air de chercher quelqu’un et elle n’ose pas bouger par peur d’être découverte. Il a l’air de s’éloigner, et la bonne idée du moment c’est de se relever pour se tirer de là. Sauf qu’elle n’est toujours pas sobre et que son équilibre est égal à un bambin qui apprend encore à marcher. Dès le premier pas elle glisse et se rattrape de justesse sur le mur, s’écorchant la main sur un truc qui dépasse. Sous le coup de la douleur, elle jure un peu trop fort. Elle n’a pas le temps de regarder si c’est un clou ou une pierre qu’elle entend les pas se rapprocher. Le gorille vient vers elle à grandes enjambées et tout ce qu’elle veut faire c’est se tirer de là au plus vite. Elle n’a pas fait trois pas qu’il est déjà sur elle, et tout ce qui lui vient en tête, c’est qu’elle va crever ici et ce soir. Tout est confus et Spencer n’a pas la force de se battre comme la dernière fois. Elle l’insulte, lui promet de le crever, peste et crie. Personne ne bouge, ils sont tous au moins aussi amorphes qu’elle ici. Et c’est sans doute pas dans ce genre d’endroit que quelqu’un viendra aider une pauvre âme en détresse. Alors Blackwell se fait traîner jusqu’à une voiture sombre. A plusieurs reprises, ses dents claquent un peu trop près de la main de l’agresseur, ses ongles cherchent à entailler la peau, mais il a eu la bonne idée de porter des longues manches. Une fois devant la voiture, la portière s’ouvre et Spencer se tend. Elle redouble d’intensité pour se défaire de la prise mais c’est peine perdue. « C’est moi gamine. C’est Callum, tu l’as déjà vu. » « Pourquoi il est là ? » non, décidément, elle ne l’aime pas ce Callum. « Monte, t’es en sécurité. » de nouveau, elle essaye de se défaire de la prise de l’autre et regarde vers la voiture où on vient de lui demander de monter. Elle fronce les sourcils et serre les dents, pour qui ils la prennent ? Elle a vraiment déconné ce soir. « C’est moi, tu es venue comment ? » « Comment... ? » son cerveau tourne au ralenti et il lui faut un moment pour rassembler tous les morceaux. Les engrenages sont désaxés, là-haut. Y a rien qui fait sens et tout qui la perturbe. A commencer par la présence de Raelyn et son gorille ici. Et il lui faut un moment pour se rappeler que c’est elle-même qui a passé le coup de fil. Mais elle ne s’attendait certainement pas à ce qu’ils se pointent en personne. Et elle réalise seulement. Son regard se porte sur sur la main tendue, puis sur le visage de la femme dans la voiture. Confuse, elle est confuse. « Raelyn ? » elle souffle la question et ferme les yeux. Elle essaye de faire un pas en arrière, tout ça pour se heurter à un mur. Enfin un Callum. Elle n’hésite d’ailleurs pas à prendre appui sur lui pour arrêter de tanguer. « A pieds. J'ai pas de... Chauffeur. » ce qui est bien quand on a pas de voiture, c’est qu’on ne peut pas se la faire voler ou l'oublier dans un coin. Elle est pâle, la gamine. Même dans la pénombre et les premières lueurs du soleil, elle n’a pas l’air au mieux de sa forme. Un vampire aurait l’air plus bronzé qu’elle. Le visage luisant, elle est obligée de fermer les yeux pour que le décor cesse de bouger. Si elle était déjà épuisée avant, l’acharnement dont elle a fait preuve face à Callum a terminé de drainer son énergie. La respiration irrégulière et saccadée, elle sent qu’à tout instant, elle peut tomber et ne plus se relever avant un moment. Elle serre le poing et la douleur à sa main blessée la fait rouvrir les yeux. Son regard se pose de nouveau sur Raelyn et elle est presque étonnée de la voir encore là. Son esprit ne lui joue donc pas de tour cette fois ? « T’es venue ? » et elle ne comprend pas pourquoi. Toujours sur la réserve, elle tend la main dégoulinante de sang vers celle tendue, comme pour s'assurer que tout ça est bel est bien réel.
- Spoiler:
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 8 Nov - 10:12 | |
| who you run to Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell
Dans la voiture, je me demande dans quel état je vais trouver la blonde et je me fais la réflexion que, si c’est moi qu’elle a appelée aujourd’hui - cette nuit, ce matin, cela n’a aucune importance - alors mon intuition était la bonne : elle n’a pas grand monde pour veiller sur elle. Suis-je supposée écoper de ce rôle pour autant ? Je n’en sais rien, une chose est certaine, je ne jouerai pas le rôle de la grande sœur bienveillante et aimante. J’apprends petit à petit que j’ai plus de place dans mon cœur que je le pensais possible - depuis Amos, depuis la petite fille qui grandit dans mon ventre - mais l’accueillir à bras ouverts, ce serait changer du tout au tout. Je ne peux pas être pour Spencer une présence chaleureuse et réconfortante : nous ne nous connaissons pas et j’ai trop longtemps renié l’importance des liens du sang pour avoir envie de lui faire de la place dans ma vie sans conditions et sans retenue.
Pourtant, je n’envisage pas non plus de ne pas lui tendre la main si elle a besoin d’aide et je tranche : je peux le faire sans me conduire sans une sœur. Je peux le faire sans paroles douces et mains pour lui frotter le dos. Je peux l’aider de la même façon que j’aurais aimé être aidée quand j’ai touché le fond ; j’étais encore moins vieille qu’elle à l’époque, je n’avais même pas vingt ans. J’étais une enfant coincée dans une vie d’adulte, j’avais peur, je me sentais seule en refusant paradoxalement que quiconque ne m’approche de trop près. Se sent-elle également comme ça la blonde ? Se maudit-elle d’être dans une situation où elle est allée si loin qu’elle a besoin d’aide ? Je sais qu’à sa place, je m’insulterais dans toutes les langues du monde. Est-ce que j’aurais eu envie de voler à son secours si je ne m’étais pas vue dans ses yeux de toxicomane paumée l’autre jour au casino ? Si elle ne m’avait pas semblé être un écho de mon passé ? Je l’ignore : mais je pense que non. Je pense que si elle avait été une jeune femme épanouie et normale du genre à se contenter d’un boulot dans un bureau de 9h à 17h, je l’aurais rangée dans la même catégorie que Liam et je l’aurais oubliée aussi vite qu’elle est arrivée dans ma vie.
Arrivés sur place, la décision est prise : c’est mon garde du corps qui descendra de la voiture, pas moi. J’accorde de l’intérêt à la gamine, mais pas au point de mettre en danger la mienne, celle qui est encore plus sans défense que la petite blonde qui m’a appelée à l’aide. Le squat dans lequel elle se trouve n’est pas une lieu pour une femme enceinte : je m’y serais sentie comme un poisson dans l’eau sans ça, contrairement à ce que la demoiselle doit penser, mais aujourd’hui ce n’est pas envisageable. Le militaire détonnera lui aussi dans cet univers de junkies malfamés mais, contrairement à moi, il a la carrure pour ne pas être inquiété et surtout, il est un anonyme. Puis-je affirmer le contraire sans le moindre doute ? Je n’en suis pas certaine et c’est pourquoi il part en avant. Il réapparaît quelques minutes plus tard en tenant presque par la peau du coup le petit chat sauvage qui se débat, qui griffe et qui mord et que je tente de calmer en ouvrant la porte de la voiture pour qu’elle m’appercoive. Je savais que c’était le risque en envoyant mon garde du corps : elle l’associe certainement à une brutalité qui doit lui faire peur, dans l’état dans lequel il est. « Pourquoi il est là ? » - « Parce qu’il va partout où je vais. » C’est aussi simple que ça et je n’ai pas le temps de lui expliquer le pourquoi du comment : elle ne comprendrait pas qu’en tant que propriétaire et pas même gérante d’un casino, j’ai besoin d’un agent de sécurité en permanence avec moi. « Comment... ? » Je me contente de hocher la tête, de la regarder avec douceur et d’attendre qu’elle se soit calmée : je suis bien placée pour savoir que cela peut prendre du temps, qu’elle a certainement peur et qu’elle doit être déboussolée.
« Raelyn ? » « C’est moi. »
Elle semble me remettre et, d’un geste du menton, je fais signe à Callum de la lâcher. Il s’exécute mais reste près d’elle, prêt à la rattraper en cas de fuite : je n’ai pas envie d’avoir à lui courir après dans le squat et elle est assez instable pour tenter ce genre de chose. « A pieds. J'ai pas de... Chauffeur. » - « Et t’as un appart ? » Je sonde son regard à la recherche d’une réponse puisque j’ai le sentiment que, si elle est négative, la honte l'empêchera d’être honnête avec moi. Non, elle n’a nul part où aller, j’en ai la certitude, et étant donné le mal qu’elle a eu à me donner l'adresse de l’usine, je doute qu’elle soit capable de m’y guider, le cas contraire. « T’es venue ? » - « Bien sûr. Je t’avais dit : en cas d’urgence. » Je ne suis pas de celles qui font des promesses en l’air : j’en fais peu, mais je les tiens toutes. Et elle ne semble pas avoir menti, vu le lieu où elle se trouve, son état d’agitation et celui de ses pupilles, elle est en plein bad trip. Elle doit être terrifiée, elle doit voir des choses qui n'existent pas et ne plus savoir à quel saint se vouer. « Monte dans la voiture Spencer. » J’ai conscience qu’une fois redevenue elle-même, elle réalisera que je suis enceinte mais je n’ai pas trop le choix : à qui irait-elle le dire, de toute façon ? « On va t’emmener en sécurité. » Elle jette encore des regards apeurés à Callum, si bien que je précise, dans un soupir. « Il nous conduit, mais il viendra pas avec nous. » Il ne montera pas dans le studio. Elle semble hésiter mais, finalement, ses doigts se joignent aux miens et je pousse un soupir de soulagement. Je me décale sur le siège de gauche pour qu’elle puisse grimper et s’installer et, lorsque c’est fait, je fais signe au brun de démarrer la voiture.
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| | | ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440 TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022 CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3) step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
TÉLÉPHONE : mac › mac (fb)
RPs EN ATTENTE :
(eli (scénario libre)) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
RPs TERMINÉS : AVATAR : florence pugh. CRÉDITS : harley (avatar & gif profil & crackships) & phelto, pvris, grandson, dorothy (lyrics) & dessin by mapartche ♥ DC : cassie la wannabe (ft. reneé rapp) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley. INSCRIT LE : 14/06/2020 | (#)Mar 9 Nov - 0:56 | |
| who you run to Spencer Blackwell & @Raelyn Blackwell
Dans son malheur, Spencer a eu la chance de ne pas expérimenter trop de bad trips. Ils peuvent se compter sur les doigts d’une main et c’est quelque chose qu’elle veut éviter autant que possible. Mais ce soir… Ce soir elle a particulièrement abusé. La fatigue cumulée à sa dose injectée et le tout mélangé à de l’alcool en quantité, ça ne pouvait forcément que mal tourner. Toutes les conditions étaient réunies pour que ça se produise, et ça n’a pas manqué. Elle peut sans doute s’estimer heureuse de ne pas avoir fait une overdose et de s’en sortir avec une bonne frayeur et une simple coupure à la main. Toutes choses considérées, Blackwell s’en sort pas trop mal cette fois. Spencer peut remercier cette part d’elle-même qui continue à se battre contre ses démons et qui essaye toujours de sortir la tête de l’eau même dans des moments comme ça. Appelez ça l’instinct de survie, sûrement.
Après sa nouvelle altercation avec le vigile, Spencer est prête à lui sauter à la gorge. Elle aurait sans doute essayé si ça avait été n’importe qui d’autre que Raelyn à l’intérieur de la voiture. Il est vraiment obligé d’être là, le muet ? « Parce qu’il va partout où je vais. » et elle lance un regard noir au Callum, visiblement peu ravie de savoir ça. Non pas qu’elle ait prévu de faire quelque chose de mal (pour une fois), juste, le fait de savoir qu’il risquait encore de l’agripper et de la traîner de force ne lui plait pas du tout. Deux fois en deux rencontres, elle est peu envieuse de réitérer l’expérience une troisième fois. Heureusement pour lui, elle aura sans doute oublié d’ici demain. Quoi que, ses bras s’en souviendront peut-être, eux. Elle bafouille quelques réponses décousues, vides de tout bon sens. Elle veut faire le point, au moins essayer de tenir un discours cohérent. C’est peine perdue. Trop d’informations dans son crâne, pas assez de temps pour tout traiter efficacement. « Et t’as un appart ? » dans ses rêves, oui. Un endroit spacieux et rien qu’à elle. Propre, avec un grand lit et un frigo plein. Mais dans les faits… Elle fronce les sourcils en se concentrant au mieux, affiche un air renfrogné avant de hocher la tête sans trop de conviction. Tout ce qu’il faut, maintenant, c’est que Raelyn ne lui demande pas une adresse parce que sinon, ça va devenir un poil plus compliqué. « Bien sûr. Je t’avais dit : en cas d’urgence. » c’est vrai, elle l’avait dit. Et Spencer avait enregistré le numéro sans grande conviction. Sans même penser qu’elle allait s’en servir un jour. Surtout pas dans une situation pareille. Après tout, elle n’avait pas besoin qu’on l’aide, n’est-ce pas ? « Mais il fait nuit... » presque plus, mais la question n’est pas vraiment là. Et puis elle avait raccroché, elle n’avait pas dit qu’elle venait. Alors elle a du mal à comprendre pourquoi. Personne n’était jamais venu la chercher au beau milieu de la nuit pour la sortir d’un mauvais pas. Et ça suffit à la perturber plus qu’elle ne l’est déjà. D’ailleurs, elle risque un bref regard par dessus son épaule pour s’assurer que la chose sans yeux et sans âme ne soit pas déjà en train de la poursuivre. Bien sûr, à cause de Callum, elle ne voit rien. Il est trop grand, trop proche. Il lui obstrue la vue et empiète un peu trop sur son espace vital. Et ça la dérange beaucoup. Surtout venant de lui. (De n’importe qui en vérité.) « Monte dans la voiture Spencer. » elle reporte vivement son attention vers Raelyn et vacille un peu. Dans le mouvement, son bras touche Callum toujours trop proche derrière. Elle grogne et s’éloigne d’un demi pas chancelant, le dévisageant de nouveau d’un air mauvais. C’est difficile pour elle de rester concentrée plus d’une minute sur la même chose. « Pourquoi ? » « On va t’emmener en sécurité. » « Où... ? » non pas qu’elle risque de se souvenir de la réponse le temps d’arriver. Mais elle se méfie tout de même. Son esprit n’est pas fiable, elle le sait. Même dans son état normal, c’est difficile de se fier à ce qu’elle peut dire. C’est pas pour rien que personne ne lui fait confiance d’ordinaire. A tout instant, l’image de Raelyn, aussi réelle soit-elle, peut se transformer en quelque chose d’autre. Ou juste disparaître en un battement de paupières. Elle veut aller nul part avec lui. « Il nous conduit, mais il viendra pas avec nous. » Spencer hoche la tête et, après bien des hésitations, monte non sans difficulté à l’intérieur du véhicule. « Tant mieux. » qu’elle maugrée en fixant le rouge de sa main qu’elle a sans doute étalé sur celle de Raelyn. Après un moment, elle commence à l’essuyer sur son jean, étalant forcément le sang sans rien arranger du tout. La plaie étant encore fraîche, le liquide ne cesse de revenir encore et toujours et ça la frustre. « J’l’aime pas. » qu’elle bougonne alors. (Etait-ce vraiment nécessaire de le préciser ?) Et c’est très probablement réciproque. Il faut dire que leurs seules rencontres ne se sont pas particulièrement bien déroulées. (Surtout pour la petite teigneuse.) L’autre, il a dû en voir des bien pires et des bien plus dangereux. Elle se tortille pour s’installer au mieux, réussit même l’exploit de fermer la porte. (Ou peut-être que Callum l’a fait.) La voiture démarre et elle tourne la tête vers l’endroit qu’ils quittent et où elle est sûre de revoir la silhouette de la chose. Pourtant, il n’en est rien. Sa main s’agite sur sa jambe, mais cette fois il n’est plus question d’essuyer le sang, non, c’est la répétition du geste qui l’aide un peu à se calmer. « Je savais pas qui appeler... » qu’elle répète dans un souffle, après un moment. Sans même tourner la tête vers Raelyn et le regard toujours fixé à l’extérieur, comme captivée par les lumières qui défilent. « Pourquoi t’es venue ? » elle a du mal à comprendre qui serait assez fou pour répondre à un appel pareil au beau milieu de la nuit. Surtout qu’elle aurait pu simplement envoyer le vigile et ne pas faire le déplacement en personne. Peut-être que finalement, Raelyn n’est même pas vraiment là. Peut-être que tout ça n’est qu’un habile déguisement de la chose. Et Spencer a bien trop peur de cette proximité dans l’habitacle de la voiture pour oser lui faire face. Si elle la voit maintenant, elle n’a nul part où fuir et c’est un sacré problème. Alors elle ferme les yeux, et recommence à compter dans sa tête.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 9 Nov - 14:00 | |
| who you run to Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell
Une fois que la jeune femme m’a aperçue et à plusieurs reprises, je suis obligée de claquer des doigts devant son visage pour conserver son attention. Elle semble à des kilomètres de là et, si j’en crois l’air sur son visage, elle n’est pas aux prises avec une douce euphorie : elle semble enfermée dans un cauchemar et nul ne peut deviner ce qu’elle voit : ce sont là les effets d’un bad trip. Ils la rendent dangereuse et, si elle n’a pas l’air de représenter la moindre menace pour moi, je reste sur mes gardes. Je fais signe à mon garde du corps de la lâche, mais sans pour autant lui demander de s’éloigner : il faut qu’il soit prêt à intervenir si la demoiselle commettait la moindre bêtise nous mettant ou la mettant en danger.
Sur l’heure, elle a surtout l’air perdue. Elle s’accroche à ma main de ses doigts abîmés - j’ai vu pire que quelques gouttes de sang dans mon existence - et à mon regard comme à une bouée. Si elle me fait mal au cœur, c’est de savoir ce qu’il est en train de se passer dans sa tête, c’est d’avoir une parfaite connaissance des démons avec lesquels elle se débat actuellement plus que la preuve d’une empathie inhabituelle. Mon cœur se serre parce qu’il y a quinze ans j’étais dans une situation similaire à la sienne, accroupie dans ma douche en train de jurer à tous ces dieux en qui je ne crois pourtant pas que je ne consommerais jamais plus la moindre drogue si je survivais à la nuit. Bien sûr, aucun addict ne peut tenir ce genre de promesse. Le bad trip passe, la surdose vous épargne, et vous recommencez parce que vous êtes incapable d’agir autrement. J’ai plongé par deux fois et, les deux fois, il m’a fallu une aide extérieure pour m’en sortir, il a fallu que quelqu’un m’enferme et m’éloigne de mon poison contre ma volonté, pour me sauver de moi-même. La deuxième fois, je n’ai échappé à une mort par overdose quasi certaine que grâce à Amos qui m’a trouvée et a appelé les secours. Cette gamine, m’a-t-elle été envoyée pour rembourser ma dette ? « Mais il fait nuit... » - « Le principe d’une urgence, c’est que ça arrive rarement en plein jour et sur une île paradisiaque. » Autrement dit : je savais à quoi je m’engageais en lui tendant la main. Je savais aussi que la jeune femme est une toxicomane et que, par conséquent, cela ne serait pas beau à voir. La seule chose qui me fait peur, c’est que de la côtoyer en pleine défonce me rende vulnérable. Je ne suis pas naïve : on ne guérit jamais totalement de ce genre d’addiction, on lutte contre elle toute notre vie et ma dernière rechute en est la preuve. Toutefois, je ne suis plus seule : je pense et j’espère que, face à la tentation, je serais à même de demander de l’aide, d'appeler mon complice avant de succomber.
« Où... ? » Pas dans son appartement puisque, si j’en crois sa réaction, elle n’en possède pas. Demain, quand elle sera lucide, je la questionnerai sur son quotidien pour tenter de trouver une façon de l’aider. Demain, mais pas maintenant, elle n’est pas état d’aligner plus que quelques mots d’affilée et je ne sais pas si elle se souviendra de quoi que ce soit demain. « Dans un appartement où tu seras en sécurité. » Pas au loft qui est notre repère à Amos et moi, pas non plus sur le catamaran qui est notre refuge. La solution m’apparaît rapidement : le petit studio qu’occupait Amos en arrivant sur Brisbane et dans lequel j’ai vécu quelque jours lorsqu’il craignait pour ma sécurité. Le confort y est sommaire, mais elle y sera en sécurité et si elle dort actuellement dehors, le lieu lui fera l’impression d’un palace. « Tant mieux. J’l’aime pas. » J’échange un regard avec le militaire avant de laisser échapper un rire discret. « Je lui fais confiance. » Un sourire étire mes lèvres. La confiance dans mon univers a plus de valeur que bien des choses, elle l’apprendra certainement un jour. L’ancien militaire est un ami d’Amos et sa loyauté ne va qu’à lui et qu’à moi, pas au Club ou anciennement à Mitchell : c’est ce qui fait de lui un allié précieux et la bonne personne pour assurer ma sécurité.
« Je savais pas qui appeler... » La voiture démarre et je jette un regard triste sur la demoiselle qui regarde par la fenêtre sans comprendre où nous l’emmenons. Elle est seule, sur ce point là aussi je me retrouve, avant Amos. « Tu as bien fait. » Demain je réfléchirais à ce que ça implique. Dois-je prendre soin d’elle à présent ? Me suis-je engagée à quoi que ce soit, indirectement ? « Pourquoi t’es venue ? » - « Parce que je t’avais dit que je le ferais. » Que je l’aiderais, si elle avait besoin d’aide. « Je m’engage jamais en l’air. » Je ne m’engage pas souvent, mais lorsque je le fais, je suis quelqu’un à qui l’on peut faire confiance. « Tu as mangé quelque chose ce soir ? » Je doute qu’elle soit capable d’avaler quoi que ce soit mais, à son réveil, elle sera affamée. Le studio n’est plus habité depuis des semaines, nous ne trouverons rien pour elle là bas.
Pourtant, je n’ai pas envie de faire de détour. Rapidement, la berline s’immobilise et je comprends que nous sommes arrivés. J’échange ou coup d'œil avec le brun qui comprend, descend du véhicule et disparaît quelques secondes pour faire le tour de l’appartement et vérifier que l’endroit est sécurisé. Lorsqu’il revient, il m’adresse un signe de la tête et j’ouvre ma portière, puis celle de la gamine après avoir fait le tour. « Viens, on est arrivées. » Je ne lui tends pas la main : je pose une main dans son dos pour l’aider à se redresser, et j’enroule l’autre autour de son bras pour qu’elle tienne debout. « C’est au premier étage. » Sans ascenseur, malheureusement. « Y’a à peine quinze marches, prends sur toi gamine. » Ses yeux fouillent le hall d’entrée et se posent dans tous les coins sans sembler réussir à fixer la moindre information. A nouveau, je sais ce que ça fait et je progresse lentement, pour lui laisser le temps de ne pas paniquer. Lorsque je referme et verrouille la porte de l’appartement derrière nous, je pousse un soupir de soulagement avant de me diriger vers la kitchenette et de remplir un verre d’eau que je tends à la blonde. « Tiens. Ça te fera du bien. » Je ne peux pas faire grand chose de plus que la garder hydratée et consciente, de toute façon. « Tu te souviens de ce que tu as pris ? » Que je sache face à quoi je me trouve ?
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| | | ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440 TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022 CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3) step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
TÉLÉPHONE : mac › mac (fb)
RPs EN ATTENTE :
(eli (scénario libre)) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
RPs TERMINÉS : AVATAR : florence pugh. CRÉDITS : harley (avatar & gif profil & crackships) & phelto, pvris, grandson, dorothy (lyrics) & dessin by mapartche ♥ DC : cassie la wannabe (ft. reneé rapp) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley. INSCRIT LE : 14/06/2020 | (#)Mer 10 Nov - 23:43 | |
| who you run to Spencer Blackwell & @Raelyn Blackwell
Toutes les mains tendues vers elle, elle les a repoussées avec plus ou moins de véhémence. Trop fière, trop bornée, trop stupide. Et jamais, ô grand jamais, elle n’est allée quémander l’assistance de ceux susceptibles de lui apporter un semblant de soutien. Elle le sait, pourtant, que la porte de sa dernière famille d’accueil lui est toujours ouverte. Que ses frères et soeurs d’adoption ne refuseraient sans doute pas de voler à son secours. Encore que. Elle a été tellement mauvaise envers eux tous qu’il n’y a rien de moins sûr. Seulement voilà, elle les connaît et sait comment ils fonctionnent tous. Elle les entend déjà avec leurs discours moralisateurs. Elle les voit déjà, le regard inquisiteur porté vers l’échec qu’a été son parcours depuis tout ce temps. Non. Elle n’ira pas les voir. Elle n’a pas besoin de leur pitié et de leur jugement de valeur.
Et pourtant, la voilà en train de presque supplier pour avoir un coup de main. Mais c’est différent, cette fois. Dans un état de semi-conscience, elle s’est surtout souvenue de l’attitude qu’avait eu Raelyn à son égard. Elle n’avait pas tenté de lui faire avaler des grands discours pour qu’elle se rende compte que la drogue c’était mal et qu’elle foutait sa vie en l’air, elle n’avait pas posé de question gênante, elle n’avait pas essayé de la persuader de se faire soigner. Alors dans sa panique et sa paranoïa, c’est la seule personne à qui elle ait pensé. Et contre toute attente, malgré l’heure et le lieu, Raelyn avait répondu présente. « Le principe d’une urgence, c’est que ça arrive rarement en plein jour et sur une île paradisiaque. » elle ne sait pas si c’est une plaisanterie ou pas, mais si c’est le cas, elle lui passe totalement au-dessus. Une île paradisiaque, ça sonne bien. Mais en dehors des rues de Brisbane, elle ne connaît pas ce genre d’endroit. C’est son enfer personnel. Sans trop de conviction, elle tente de savoir où va se dérouler la suite des événements. « Dans un appartement où tu seras en sécurité. » en sécurité. C’est très abstrait comme concept pour Spencer. Elle est toujours sur le qui-vive, prête à prendre ses jambes à son cou ou à défendre ce qui est à elle. Parfois ça fonctionne, parfois non. (Pas quand elle est complètement défoncée, par exemple.) « Je lui fais confiance. » et Spencer ne voit vraiment pas pourquoi. Surtout pas dans son état actuel où il peut juste s’estimer heureux qu’elle ait déjà jeté sa bouteille. Elle a l’arrogance de croire que ça aurait été suffisant pour se défendre de lui. Elle pince les lèvres et se renfrogne. C’est pas comme si elle avait son mot à dire sur la question, de toute façon.
« Tu as bien fait. » peut-être, peut-être pas. Il est trop tard pour faire marche arrière, maintenant. « Parce que je t’avais dit que je le ferais. Je m’engage jamais en l’air. » et enfin, elle ose décoller son front du carreau pour regarder vers Raelyn. Et ça la rassure de voir qu’elle ne s’est pas transformée en autre chose. Les yeux légèrement plissés, elle a du mal à comprendre ce que ça implique vraiment. L’engagement, c’est pas tellement son truc. « Tu as mangé quelque chose ce soir ? » il lui fait quelques secondes de réflexion à cette question pourtant si simple. « Ce soir… » elle pince les lèvres et grimace avant de hausser les épaules. Elle se rappelle vaguement avoir avalé quelque chose dans l’après-midi, mais de là à appeler une barre de céréales un repas, c’est un peu gros. (Sans parler du fait que de toute façon, elle a tout gerbé.) Mais le simple fait de parler de bouffe, ça lui donne de nouveau la nausée. « Oui mais j’ai pas faim. » qu’elle dit en grimaçant.
Pendant le trajet, son attention se perd entre les ombres qui dansent à l’intérieur de la voiture et qui lui font fermer les yeux ou les lumières qui bougent à l’extérieur et lui filent le tournis. Elle sait plus où donner de la tête, se retourne parfois brusquement en pensant avoir aperçu quelque chose sur la route. Elle se tasse sur son siège lorsque la voiture ralentit. Est-ce que c’est la fin du voyage ? La créature a-t-elle suivi ? « Viens, on est arrivées. » si les gestes de Raelyn ne sont pas brusques à l’égard de Spencer, la jeune femme ne peut néanmoins pas s’empêcher de se crisper au contact et d’avoir un mouvement pour essayer de s’éloigner. Depuis bien trop longtemps, elle est habituée à la brutalité. Et généralement, lorsqu’on s’approche d’elle et qu’on la touche, ce n’est pas pour lui faire une accolade ou se montrer sympa. C’est pour récupérer une dette, lui prendre ses affaires, ou juste parce qu’elle a le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Elle a l’habitude des gestes qui blessent, pas des gestes qui aident. Avec difficulté et grâce au soutien de Raelyn, elle se redresse et suit d’un pas peu assuré. De temps à autres, elle lance un regard derrière pour s’assurer que Callum ne suit pas. « C’est au premier étage. Y’a à peine quinze marches, prends sur toi gamine. » ça paraît énorme, quinze. Ca a l’air interminable et si elle avait été seule, il ne fait aucun doute qu’elle aurait abandonné au bout de la deuxième. Chaque marche est autant une épreuve d’agilité que de concentration. Chaque bruit qu’elle entend, le moindre écho et elle se tend de nouveau. Son cou se tord pour regarder derrière, en haut, en bas. Elle est à deux doigts de partir en courant.
Une fois à l’étage et derrière la porte verrouillée, Raelyn s’éloigne et la plus jeune reste plantée dans l’entrée. Si elle tient encore debout, c’est un miracle. Elle tangue alors que son regard balaye l’endroit autour d’elle, toujours méfiante. C’est un terrain inconnu, ici. Le calme ambiant lui paraît étrange. Habituée aux lieux bruyants, le silence qui l’entoure est presque trop assourdissant pour son cerveau. « Tiens. Ça te fera du bien. » trop concentrée sur le néant, elle n’a pas prêté attention à ce que Raelyn est partie faire. Le son de sa voix tranche avec l’absence de bruit ambiant et la fait sursauter. L’air apathique, elle tourne lentement la tête et fait quelques pas chancelants pour attraper le verre d’eau d’une main un peu tremblante. Blackwell ne s’était pas rendu compte à quel point sa bouche était sèche. D’une traite et non sans en renverser la moitié sur elle au passage, elle vide le contenu. « Tu te souviens de ce que tu as pris ? » ses yeux se posent sur sa demi-soeur et il lui faut quelques instants pour se remémorer à peu près. « Hm… Une dose. Une seule.. » une première réponse cohérente, c’est déjà pas mal. Elle marque une pause et se passe une main sur le visage, prenant encore un peu de temps avant de marmonner; « Et d’la vodka. Beaucoup. » et c’est sans doute inutile de le préciser vu qu’elle a passé sa soirée à en renverser partout, qu’elle doit sûrement empester l'alcool, la clope et la weed (enfin toute sorte de choses.). « Tu vas app’ler les flics ? » qu’elle bougonne en posant son verre un peu trop près du bord avant de s’éloigner de quelques pas chancelants. Ses yeux n’arrivent pas à se poser plus de cinq secondes sur un même point, il y a trop de choses à voir et pourtant, quelque chose l’interpelle. « T’habites pas ici... » elle souffle en fronçant de nouveau les sourcils. Il y a trop peu de choses exposées, pas d’objet du quotidien disséminé ici et là. Ou alors elle est vraiment maniaque au point de ne rien laisser traîner. Mais personne n’est aussi ordonné et ça l’inquiète beaucoup. Alors elle recommence à s'agiter, cherchant du regard quelque chose qui n'existe pas dans les ombres.
- Spoiler:
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 11 Nov - 17:04 | |
| who you run to Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell
« Ce soir… Oui mais j’ai pas faim. » Elle détourne à nouveau le regard et je doute de pouvoir parvenir à garder son attention, de toute façon. Je la laisse alors observer le bitume et les immeubles qui défilent, je la conduis vers le seul endroit auquel je peux penser puisque tous les autres sont hors de question. Le studio est exigu, situé à Redcliffe, pas le quartier le plus chic de la ville donc et il n’est pas vraiment chaleureux, mais j’y ai échoué alors que ma sécurité était une priorité, pour des raisons différentes, bien sûr. Demain, je parlerai de tout ça à Amos mais je doute qu’il s’oppose à ce que j’ai proposé le logement comme solution temporaire à la demoiselle : il à un grand cœur et elle est bien trop en détresse pour ça. « Bon, tant mieux. » Parce que je n’aurais rien à lui offrir là bas - le logement n’est plus habité depuis des mois - et je n’ai pas vraiment envie de faire un détour ou de devoir lui trouver à manger à cette heure là de la nuit.
L’ascension jusqu’au premier étage est compliquée, lente, elle grogne mais ne se plaint pas : tant mieux, je n’ai pas la patience pour l’écouter se lamenter, et je ne pourrais pas la porter. Elle aurait déjà était trop lourde en temps normal pour moi et, aujourd’hui et étant donné mon état, c’est évidemment hors de question. Je suis soulagée de refermer la porte de l’appartement derrière nous. Je ne connais pas le voisinage et Callum est reparti, à présent. Je me note de lui glisser une compensation financière pour cette escapade en pleine nuit la prochaine fois que je le verrai et, alors que la demoiselle découvre les lieux - il n’y a pas grand chose à voir, à part la salle de bain exigüe, tout se trouve dans la même pièce. [color:c0db=olive drab]« Hm… Une dose. Une seule… » - « Une dose hein ? » Je ne sais pas si j’y crois. « Je suis pas ton agent de probation. » Je me fiche qu’elle se soit envoyé une dose ou bien l’équivalent d’une bouteille d’un demi litre dans les veines. Ce que je veux savoir, c'est contre quoi elle se bat. Je l’observe vider le verre d’eau d’un seul trait sans ciller, bras croisés sous ma poitrine, appuyée contre le mur près de la fenêtre. « Et d’la vodka. Beaucoup. » Si elle n’a pris qu’une dose, comme elle veut me le faire croire, se peut-il que son état soit le résultat d’un mélange de drogue et de beaucoup trop d’alcool ? Pas impossible, et je ne la connais pas assez pour connaître ses limites, pour savoir si cela suffirait à ce qu’elle les ait dépassées. Ce que je sais en revanche, c’est qu’elle a l’air déshydratée et que ses yeux sont vitreux. « Tu vas app’ler les flics ? » Je laisse échapper un rire bref et, un sourire amusé au coin des lèvres, je récupère le verre d’eau qu’elle a déposé sur la table pour le remplir à nouveau. Je reviens sur mes pas et le lui tends, avant de secouer la tête. « Je vais pas appeler les flics, non. » Et si elle me connaissait un tant soi peu, elle aussi, ça la ferait rire d’entendre ça. Je ne suis pas vraiment très amie avec les représentants des forces de l’ordre. « T’as rien à craindre à ce niveau. » Elle n’a rien à craindre de moi tout court : je ne présente aucune menace pour elle, pas tant qu’elle semble inoffensive et simplement profondément paumée.
« T’habites pas ici.. » Je secoue la tête, avant de prendre place sur l’unique fauteuil de la pièce. « Je te laisserai déplier le canapé lit. Je dois pas porter de charges trop lourdes. » La faute à ma condition, celle sur laquelle elle ne m’a pas encore interrogée parce qu’il fait noir et qu’elle est certainement trop ailleurs pour la remarquer. « Non, je vis pas ici, en effet. Personne vit là, t’y seras tranquille. » Le temps de se retourner. Le temps de trouver quoi faire de sa petite personne et de son existence. « Mais je vis pas seule. Et je me suis dit que c’était pas le moment de faire les présentations. » A vrai dire, rien de tel : je ne me voyais simplement pas ramener la toxicomane dans notre antre, à Amos et moi. Il ne la chasserait, il en serait bien incapable, mais j’aime savoir que l’adresse de l’endroit et un secret partagé par un groupe très restreint de personnes : je m’y sens bien, je m’y sens en sécurité. « Tu devrais t’asseoir, et tu devrais continuer à me parler. » Ma seule mission, c’est qu’elle ne perde pas connaissance avant d’être tirée d'affaires. Une fois que le bad trip ou la mauvaise descente qu’elle traverse sera terminée, je la laisserais dormir de tout son saoul.
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(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3) step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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(eli (scénario libre)) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
RPs TERMINÉS : AVATAR : florence pugh. CRÉDITS : harley (avatar & gif profil & crackships) & phelto, pvris, grandson, dorothy (lyrics) & dessin by mapartche ♥ DC : cassie la wannabe (ft. reneé rapp) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley. INSCRIT LE : 14/06/2020 | (#)Dim 14 Nov - 14:34 | |
| who you run to Spencer Blackwell & @Raelyn Blackwell
« Bon, tant mieux. » Spencer hoche vaguement la tête. Rien que l’idée de la nourriture la rend malade dans l’immédiat. (Enfin encore plus que ce qu’elle est déjà.) Elle suit et se laisse guider sans trop faire de vagues, jette des coups d'œil anxieux derrière elle de temps à autre. Cette nuit va être très longue, d’autant plus lorsqu’elle va commencer à descendre. Elle essaye de se souvenir exactement de ce qu'elle a pris, pas évident vu son état. « Une dose hein ? » il lui faut un peu de temps pour considérer la question. Elle pense que oui, elle en est même sûre. Mais est-ce vraiment le cas ou est-ce que c’est juste la vérité qui l’arrange ? « Je crois ? » Son nez se plisse dans une grimace pleine de réflexion, mais elle n’a pas vraiment plus de réponse. Alors elle hausse les épaules, incertaine de ce qu’elle est supposée dire. « Je suis pas ton agent de probation. » et encore heureux. Surtout que jusqu’à maintenant, Raelyn semble être une des seules personnes à au moins faire semblant de se soucier d’elle. La grande question désormais, c’est de savoir si quelque chose est attendu en retour. Après tout, y a rien de vraiment gratuit en ce bas-monde. « Je vais pas appeler les flics, non. T’as rien à craindre à ce niveau. » c’est plus facile à dire qu’à faire. Spencer fronce les sourcils et reste tout de même sur ses gardes. C’est vraiment trop beau pour être vrai, cette pseudo-promesse. La croire sur parole, c’est prendre le risque de se retrouver au poste dans les prochaines heures. Mais ne pas le faire, c’est retourner dehors et risquer de recroiser la route de la chose. Ce qui la fait tenir debout pour le moment, c’est le reste du rush d’adrénaline de tout à l’heure. Et elle sent déjà qu’il retombe et que la fatigue l’envahit de nouveau. « D’accord. » elle marmonne malgré tous ses doutes.
Spencer fait part de la seule réflexion cohérente qui lui traverse l’esprit pour l’instant. Du coin de l’oeil, elle voit Raelyn s'asseoir sur le fauteuil. Sans doute qu’elle devrait faire pareil avant de se casser la figure, la plus jeune. Mais bornée comme elle est, elle semble préférer rester debout tant qu’elle peut. « Je te laisserai déplier le canapé lit. Je dois pas porter de charges trop lourdes. » sera-t-elle seulement en état de faire quelque chose d’aussi complexe ? « Tu t'es fait mal ? » la voix apparaît presque étranglée, et elle craint soudainement d'avoir eu un geste malencontreux et d'avoir mal fait. Ça serait idiot d'en arriver à blesser la seule personne qui n'ait jamais essayé de lui dire quoi faire et comment le faire. C'est qu'elle se connaît, avec ses mouvements imprévisibles et ses réactions trop peu mesurées, et elle se sait capable. Pourtant si c'est arrivé, elle n'en a aucun souvenir. Il ne s'est pas passé tant de temps que ça, si ? C'est qu'elle en perd complètement la notion, à force. « Tu vas dormir où ? » du regard, elle cherche un lit. Quelque chose pour que Raelyn aussi puisse se reposer. Après tout, elle a écourté sa nuit pour voler au secours d’une inconnue. « Non, je vis pas ici, en effet. Personne vit là, t’y seras tranquille. » pour cette nuit au moins (enfin ce qu’il en reste), ça fait un soucis de moins à gérer. « Mais je vis pas seule. Et je me suis dit que c’était pas le moment de faire les présentations. » ça ne l’étonne pas vraiment. Elle doit avoir une vie bien rangée et sans vagues, Raelyn. Et Spencer, comme à son habitude, débarque avec ses gros sabots et va probablement réussir à foutre en l’air ce que l’aînée a eu tant de mal à construire. C’est toujours comme ça que ça se passe. C’est toujours comme ça que ça s’est passé. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, d’avoir fait des efforts. Mais à trop en vouloir et à avoir de trop grands espoirs, la déception n’en est que plus brutale à encaisser. Une réalité qu’elle a appris à ses dépends. « Le grand sur la photo ? » qu'elle demande après un temps de réflexion, faisant référence à l’article de presse. Elle n'a pas retenu son nom, au barbu. Amish ou quelque chose du genre. Elle ne retrouvera pas comment il s'appelle, pas maintenant en tout cas. Pas ce soir. Parce que sur l'article de presse, ce n'était pas lui qui l'intéressait. Néanmoins, Spencer avait retenu la façon dont ils se tenaient l'un à côté de l'autre, fiers dans leurs beaux vêtements devant l'imposant casino. Peut-être qu'ils sont juste collègues, peut-être pas. Elle n'en sait trop rien en vérité. « Tu devrais t’asseoir, et tu devrais continuer à me parler. » les yeux de Spencer dérivent un instant jusque Raelyn, lentement et sans vraiment réussir à faire le focus. Tout ce à quoi elle peut penser actuellement, c’est que dès qu’elle sera en état de réfléchir avec plus que ses deux neurones engourdis, elle pourra remercier l’autre Blackwell et s’en aller. Elle pourra la laisser tranquille et se faire oublier. Peut-être supprimer le numéro si elle y pense, histoire d’éviter de se retrouver de nouveau dans une situation pareille. Elle s’en est toujours bien sortie jusqu’à maintenant, ce n’est pas aujourd’hui qu’elle va commencer à avoir besoin qu’on l’assiste. Et elle a gâché assez de relations pour savoir comment ça va se terminer encore une fois. Mais pour l’heure, elle n’est pas vraiment en état de prendre une quelconque décision. Si elle est toujours tendue à l’idée de se trouver dans un endroit qui lui est inconnu, une part d’elle a très envie de se poser, ne serait-ce que pour quelques heures. Elle est bien trop épuisée pour véritablement lutter, alors d’un pas traînant, le dos voûté, elle va s'asseoir sur le bord du canapé. La douleur dans sa main se rappelle à elle et la fait grimacer d’inconfort. « Pourquoi tu veux pas appeler la police ? » c’est toujours incompréhensible dans son esprit. « Raelyn ? » et la voilà déjà prête à changer de sujet. Y a trop de questions qui se bousculent dans son petit crâne. « Pourquoi t’es pas restée avec Liam ? » ou avec sa mère, pour ce que ça vaut. Si elle s’est éloignée de sa famille, ça signifie sans doute qu’il n’y a pas de place pour Spencer. Non pas qu’elle comptait en réclamer une, de toute façon.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 18 Nov - 16:45 | |
| who you run to Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell
« Je crois ? » Plus d’une dose donc, mais je ne laisse pas paraître que je suis dubitative, elle n’a pas besoin de ça tout de suite. Elle n’a pas non plus besoin que je lui parle des conséquences, du mal qu’elle se fait ou du risque de mort précoce : je suis passée par là où elle est, ce genre de chose la ferait partir en courant. Elle s’échapperait et moi, enceinte, je ne pourrais pas lui courir après. Je ne le ferais pas de toute façon : je n’ai pas l’âme d’une mère Teresa. Je n’ai répondu à l’appel de la gamine que parce que je me vois en elle, parce qu’elle a fait vibrer une corde sensible chez moi et peut-être aussi bien parce que cette foutue grossesse me rend plus sensible à ces notions de famille que je l’ai toujours été. « Ok. Je te crois. » Non. Mais je ne suis pas moralisatrice. « D’accord. » Doute-t-elle de ma sincérité ? Je la vois jeter des coups d'œil autour d’elle, à droite et à gauche, comme si quelqu’un allait lui sauter dessus à tout moment. Voit-elle des choses qui n’existent pas ? A-t-elle juste peur que je ne tienne pas parole ?
Je m’installe sur un fauteuil sans geste brusque, les mains en évidence mais soulagée d’être assise : plus les semaines passent, plus il devient compliqué pour moi de me mouvoir. Si quelques personnes de confiance sont au courant de mon état, j’évite tout de même au maximum le casino depuis qu’il est devenu évident en posant les yeux sur moi que j’attends un enfant : l’information viendra assez vite comme ça aux oreilles de mes ennemis, inutile de faire en sorte d’accélérer la machine. « Tu t'es fait mal ? » - « Non non, je ne me suis pas fait mal. » Je la rassure d’un signe de la main avant de pousser un soupir. « Je t’expliquerai demain. Tu peux dormir comme ça si t’arrives pas à l’ouvrir. » Elle tient à peine debout, j’ai dû la soutenir dans les escaliers si bien que comprendre le mécanisme du canapé doit lui sembler être une tâche Herculéenne. « Tu vas dormir où ? » - « T’occupes pas de moi va. Je dors assez comme ça en ce moment. » Et pourtant, je suis de plus en plus fatiguée. J’appréhende mon accouchement, mais j’ai hâte de reprendre le contrôle de ce corps qui semble à présent m’échapper. « Le grand sur la photo ? » Si je fronce les sourcils un instant - le temps de réaliser qu’elle parle de la photo de l’article de journal annonçant l’ouverture de l’Octopus - je finis par laisser échapper un rire et secouer la tête. « Le grand sur la photo, oui. Amos. » Elle ne retiendra pas son prénom, mais je n’aime pas le sentiment que me procure le fait de le désigner de façon si impersonnelle. « Il a posé des questions sur toi. » Il a surtout questionné ses intentions : ma sécurité l’obsède de plus en plus à chaque jour qui passe. « On est chez lui en fait. Le studio, c’est à lui. » J’ignore pourquoi je me fatigue : son regard est vide et je doute qu’elle imprime la moindre information.
Au contraire, elle me le prouve en revenant sur le début de notre discussion, sur la question qui l’obsède peut-être depuis que nous avons mis les pieds dans l’appartement et comment la blâmer ? Je connais les affres de la paranoïa. « Pourquoi tu veux pas appeler la police ? » Je pousse un soupir et pince les lèvres. Que lui dire ? Que j’ai supplié pour ma dose, lorsque j’avais cinq ans de moins qu’elle ? Qu’il y a un peu plus d’un an, j’ai failli perdre la vie à cause d’une overdose, parce que j’avais replongé ? « Raelyn ? » - « Hum ? » Sans le réaliser, je me suis perdue dans mes pensées et lorsqu’elle m’interpelle, je relève la tête dans sa direction. « Pourquoi t’es pas restée avec Liam ? » Elle est facile cette question-là. Pourtant, après avoir laissé le silence se prolonger quelques instants encore, c’est à la première que je réponds. « J’appellerai pas la police parce que je sais exactement comment tu te sens. » Est-elle dans l’état de comprendre le moindre sous-entendu ? Tant pis, je n’explicite pas : si pas, elle me posera la question demain. « Et c’était trop… Trop étouffant pour moi, Charleville. » Ironique puisqu’il n’y avait que des grands espaces à perte de vue. « Je sais pas exactement. J’ai toujours voulu me tirer, aussi loin que je me souvienne. J’étais pas comme eux. » J’aspirais à plus. Insatiable, je voulais tout connaître, faire mes armes et les faire à des kilomètres de chez moi. « Peut-être que tu te plairais là bas. Moi, j’agonisais. » Je passe une main sur mon visage, détourne le regard quelques secondes et, finalement, je plante à nouveau mon regard dans le sien. « Les hallucinations, elles sont parties ? » Ce n’était pas bien compliqué de comprendre, à la voir se battre contre des choses invisibles. « Si tu te sens mieux, tu devrais dormir. »
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| | | ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440 TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022 CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
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(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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(eli (scénario libre)) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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| who you run to Spencer Blackwell & @Raelyn Blackwell
Les réponses de la petite blonde s'enchaînent comme par automatisme. Elles sont toutes faites, pas trop compliquées à formuler pour son esprit sacrément embrumé. Pour une fois, elle voudrait répondre sincèrement, pour une fois, elle voudrait laisser de côté les mensonges et tout le reste. Mais elle n’a plus la certitude de rien. En ce moment même, tout semble réel. Mais combien de fois son esprit lui a-t-il joué des tours ? Combien de fois elle a commencé à croire quelque chose avant de finalement se rendre compte que ce n’était qu’une illusion de plus ? Un énième cauchemar déguisé ? Trop de fois. Alors Raelyn (ou du moins son image), lui demande des informations qu’elle tente en vain de communiquer. Une seule dose ? Non. Oui ? Peut-être. Et elle s’en veut de ne pas avoir de vraie réponse. Spencer sait qu’elle se fout en l’air tout doucement, mais elle a passé un point de non retour dans son processus. Elle peut plus décrocher, elle peut plus contrôler. Et elle se hait autant qu’elle déteste son incapacité à garder la tête hors de l’eau. « Ok. Je te crois. » le regard toujours fixé sur du rien, elle acquiesce deux ou trois fois. Comme pour remercier d’être crue. Comme reconnaissante que pour une fois, on ne cherche pas à lui prouver par A plus B qu’elle est en tort.
« Non non, je ne me suis pas fait mal. » elle lâche un souffle, soulagée d’entendre ça et de ne pas avoir causé de catastrophe. Pour une fois. Elle veut poser encore une question, savoir ce qui peut l’empêcher de déplier un simple canapé, mais Raelyn la devance. « Je t’expliquerai demain. Tu peux dormir comme ça si t’arrives pas à l’ouvrir. » c’est de toute manière plus sage, d’ici là elle ne sait pas de quoi elle se souviendra ou pas. Elle baisse les yeux, les fixant sur sa main où le sang a commencé à sécher. Elle serre le poing et le ramène contre sa poitrine, comme pour ne pas tâcher le canapé qu’elle ne dépliera sans doute pas. C’est souvent trop casse-tête ces affaires là. « T’occupes pas de moi va. Je dors assez comme ça en ce moment. » donc si elle n’est pas blessée, elle est forcément malade. C’est la seule explication qui lui vient à l’esprit. « Le grand sur la photo, oui. Amos. » ah, Amos. Presque. À une ou deux lettres près. « Il a posé des questions sur toi. » son air s’assombrit légèrement et elle se tend. « Pourquoi ? » de nouveau, son ton se fait méfiant, presque cinglant. La réaction est sans doute un peu trop spontanée, mais elle ne contrôle pas grand chose en vérité. Elle s’est redressée, alerte. La mâchoire serrée, les bras crispés, elle est tendue et prête à se tirer au moindre mouvement. (Enfin elle pourra toujours essayer.) Elle n’aime déjà pas lorsque des gens qu’elle connaît parlent d’elle, alors des inconnus vous imaginez bien… Surtout qu’il n’y a pas grand chose à dire sur sa personne. Raelyn n’a sans doute pas eu beaucoup d’info à partager avec Amish. Amos. Avec le grand. Et puis, en temps normal, lorsqu’on pose des questions sur elle, ce n'est pas pour de bonnes raisons. Et dans son état actuel, la seule chose à laquelle elle peut penser c'est que sans doute il est lui aussi mal intentionné. Comme tout le monde. « On est chez lui en fait. Le studio, c’est à lui. » ses yeux se plissent, et forcément elle ne peut que se dire qu'à tout instant il peut débarquer, sortir de l'ombre. Pour quoi faire ? Bonne question. Elle en sait foutrement rien.
Comme une gamine qui veut tout savoir, elle pose des questions sans trop de rapport les unes avec les autres. Elle passe du coq à l’âne en l’espace de cinq secondes, parlant des flics puis du frère. « J’appellerai pas la police parce que je sais exactement comment tu te sens. » sourcils froncés, elle ne comprend pas le double sens pourtant évident pour une personne en pleine possession de ses moyens. « Tu sais pas. » il faut qu’elle contredise, parce qu’elle ne voit vraiment pas pourquoi ou comment c’est possible. Raelyn a de l’argent, des gens qui travaillent pour elle, un putain de casino. Y a pas moyen. « Et c’était trop… Trop étouffant pour moi, Charleville. Je sais pas exactement. J’ai toujours voulu me tirer, aussi loin que je me souvienne. J’étais pas comme eux. » trop étouffant, elle peut comprendre. Mais sans doute pas dans les mêmes circonstances ou dans le même contexte. Spencer n’a jamais eu des gens qui l’étouffaient à trop se préoccuper d’elle. Et c’est dans ces moments-là que Spencer se rend plus ou moins compte à quel point elle ignore tout des gens qu’elle a pu côtoyer. Elle sait à quoi ils ressemblent, elle connaît leurs noms et vaguement la surface de leur personnalité. Les rares personnes qu’elle appréciait et qu’elle a laissé s’approcher un peu trop près ont fini par partir. Alors plus jamais, qu’elle s’est promis. « Ils étaient comment ? » la question lui échappe malgré elle. Lorsqu'elle est en pleine possession de ses moyens, elle fait toujours comme si ce genre de sujet ne la touchait pas. Quand on lui dit que c'est faux, elle nie tout en bloc systématiquement. Mais là, sans filtre et sans réponse depuis tout ce temps, elle veut essayer de comprendre ce qui pousse les gens à laisser leurs proches loin derrière. Alors qu'ils sont ceux qui sont supposés toujours être là. Comment on en vient à abandonner ceux qui comptent, ou qui devraient compter. Si elle avait eu une famille fonctionnelle, de l'attention et de l'affection au moins de la part de sa mère, comment est-ce qu'elle aurait tourné ? « Peut-être que tu te plairais là bas. Moi, j’agonisais. » « Je sais pas… J’aime pas trop les gens. » qu’elle marmonne comme si ça avait le moindre rapport. Mais l’idée de devoir bouger dans un endroit totalement éloigné et inconnu, c’est pas tellement son truc. « Les hallucinations, elles sont parties ? » maintenant qu’elle en parle, ça fait un moment qu’elle n’a rien vu. Ca ne veut pas dire que c’est terminé pour autant, mais dans l’immédiat, la chose qui rôde dans les ombres a l’air d’être partie. Sans doute laissée à même le bitume près du squat. Spencer observe de nouveau les alentours avec toute l’attention dont elle est capable, puis déglutit, pas forcément convaincue par leur absence. « Je crois. » qu’elle dit à mi-voix, comme si parler trop fort allait invalider sa parole. « Si tu te sens mieux, tu devrais dormir. « Tu vas rester là ? » elle a l’habitude que personne reste jamais, elle ne serait pas surprise de savoir que la réponse est négative. Démerde toi. Raelyn a déjà fait beaucoup, ce soir. Et elle commence à fatiguer très fort, Spencer. Pourtant elle lutte pour ne pas s’endormir, trop craintive de ce qu’elle pourrait encore voir.
...
Elle ne sait pas combien de temps il a fallu à son cerveau pour se mettre sur off. Longtemps, sûrement. Toujours est-il que son état de fatigue a finalement gagné et qu’elle a enfin accordé un peu de repos à son corps et son esprit. A peine quelques heures, le tout avec un sommeil agité et peu réparateur, mais ça reste mieux que rien.
Blackwell ouvre soudainement les yeux pour découvrir ce lieu inconnu. La lumière du soleil lui agresse les rétines encore trop sensibles. Elle grogne et lève un bras pour se protéger le visage. Quelque chose cloche. Un simple mouvement de tête sur le côté et c’est l’orchestre de Brisbane au grand complet qui vient taper dans son crâne. Fermer les paupières et mettre les mains sur les oreilles ne fait rien pour arranger tout ça. Il s’est passé quoi ? Avec qui ? Quand ? Comment ? Après de longues minutes d’agonie sans bouger, Spencer semble enfin prendre conscience qu’elle n’est pas seule dans la pièce. Entre deux boum dans ses tympans, il lui semble discerner une respiration régulière, ou quelque chose qui y ressemble. Et il faut qu’elle emploie toute sa volonté pour ouvrir les yeux et oser regarder, tout ça pour apercevoir Raelyn sur un fauteuil non loin de là. C’est l’incompréhension qui se lit sur le visage de la plus jeune qui semble totalement confuse sur la raison de leur présence ici à toutes les deux. « Dis moi que j’ai rien fait de grave… » elle marmonne, la voix rauque. Elle a la gorge sèche et la bouche pâteuse, rien d’étonnant. Elle devrait se lever et aller boire, mais elle n’a aucune confiance en ses jambes ou en son équilibre. (Ou en son estomac pour ne pas re-vomir encore). Si elle a l’esprit plus clair maintenant et qu’elle pourra tenir une conversation déjà plus cohérente, elle n’a pas encore terminé d’évacuer toutes les substances absorbées la veille. Alors elle compte bien rester allongée là le temps que ça passe et qu’elle se rappelle ce qui s’est passé. C’est très flou, pour le moment. « Tu dois être ravie de m'avoir filé ton numéro, hein ? » elle ricane à moitié en enfouissant de nouveau son visage dans ses bras. La pression sur son crâne aidera peut-être à apaiser la cacophonie qui s'y joue.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 25 Nov - 10:44 | |
| who you run to Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell
La blonde se souvient que, sur la photo tirée de l’article de journal annonçant l’ouverture du casino, j’étais accompagnée et dans cette confession je puise la certitude qu’elle a lu et relu les quelques mots et observé la photo pendant des heures durant et, plutôt que de la pitié, j’en tire une certaine peine pour la jeune femme. Pour avoir fait de me retrouver sa mission, je la devine bien seule, et je me demande dans quel contexte elle a grandi. Je ne me confie que peu et la réciproque est tout aussi vraie : je n’exige pas que l’on se livre à moi, pas plus que je ne le demande. Ma demi-sœur de sang me racontera son histoire si elle le souhaite, elle me confiera comment elle est tombée dans la drogue et de quelle façon cette dernière l’a piégée uniquement si elle le désire. « Pourquoi ? » Je fronce les sourcils tant la question me surprend. Il y a quelques mois, j’aurais posé la même, aujourd’hui, je réalise que c’est devenu naturel à mes yeux, de m’intéresser à Amos et qu’il s’intéresse à moi. Aussi naturel que de respirer, de mettre un pied devant l’autre pour marcher, ou d’ouvrir les yeux le matin. « Parce que ça me concerne. » Et par extension, cela revient à dire que je la crois, que je ne remet pas en cause qu’elle soit qui elle dit être. « Et parce que ce qui me concerne le concerne également. » Parce que nous avons compris épreuve après épreuve que dissimuler des information d’une telle importance ne peut mener qu’à notre perte. Je ne ressens pas le besoin d’en dire plus. Peut-être la gamine a-t-elle déjà été amoureuse. Si pas, j’aurais beau écrire une dissertation sur le sujet qu’elle ne comprendrait pas pour autant.
« Ils étaient comment ? » - « Ma famille ? » Ou plutôt, comme je le devine, Liam et mon père, ceux à qui elle est liée d’une certaine façon. « J’ai pas de souvenir de mon père. Liam était un chic type, je suppose. » Pourtant, je retrousse le nez avec dédain. Chic type, dans ma bouche, ça n’a rien d’un compliment. Chic type, ça veut dire bouseux lambda, homme sans réelle ambition et pas plus d’intérêt. « Mais on a jamais été proche. Chacun faisait sa vie de son côté et ça nous allait très bien. » Il est resté là bas, ça devrait lui en dire plus sur mon frère que n’importe quelle information que je pourrais lui donner, non ? Liam est un type beige, qui a vécu et continue à vivre une vie qui l’est tout autant. « Je sais pas. J’aime pas trop les gens. » Je laisse échapper un rire amusé, avant de secouer la tête. « Alors peut-être qu’on se serait bien entendues. » Ceux de Charleville, je ne les aimais pas non plus. « Je crois. Tu vas rester là ? » Elle va mieux. Elle semble reconnectée à la réalité et j’en déduis qu’il est sans danger de la laisser s’endormir à présent, qu’elle ne partira pas. « Je bouge pas. »
❈❈❈❈ Elle ne semble pas avoir profité d’un long et paisible sommeil. Une partie de la nuit, je l’ai observée se débattre avec des démons invisibles et grommeler des phrases parfaitement inintelligibles. J’ai fermé les yeux une heure ou deux, pas plus, quand la fatigue m’a moi aussi terrassée mais, mal installée, je n’ai pas l’impression d’être réellement reposée. Elle dort encore quand je rouvre les yeux et si son teint est toujours blafard, sa respiration me semble plus régulière. M’étirant tant bien que mal, je me dirige vers la salle de bain et je renonce à une douche. A défaut, je fais couler un peu d’eau fraîche dans l’évier et je m’asperge le visage, tapotant mes joues pour me réveiller. Une serviette propre dans les mains, j’observe mes traits tirés dans le miroir de la salle de bain, avant de quitter la pièce en direction de la principale. La gamine dort encore et moi, j’ai besoin d’un café. Je prépare une cafetière entière : cela ne pourra pas faire de mal à Spencer d’en avaler un, ou deux, ou trois également. Elle s’agite d’ailleurs, et alors que je m’installe à nouveau sur le fauteuil, ma tasse fumante entre les doigts, je devine qu’elle est proche de l’éveil. Je l’observe reprendre conscience en silence, lui laisse le temps de réaliser où elle est et de se souvenir des événements de la veille. Finalement, sa voix rauque rompt le silence du studio. « Dis moi que j’ai rien fait de grave… » Je lève un sourcil en esquissant un sourire amusé. « Définis grave. » Je secoue finalement la tête pour la rassurer. « Non, t’as rien fait de grave. » Si ce n’est réveiller une femme enceinte au beau milieu de la nuit. Maintenant qu’il fait grand jour et qu’elle est plus lucide, elle remarquera certainement mon ventre bien arrondi mais je m’en moque : ma grossesse est devenue impossible à dissimuler et je ne tente plus de le faire.
« Tu dois être ravie de m’avoir filé ton numéro, hein ? » Se souvient-elle de nos discussions de la veille ou pas du tout ? Dans le doute, je lui rappelle ce que j’ai déjà dit la veille. « Sans vouloir t’offenser gamine, je me doutais que tu m’appellerais pas pour m’inviter bruncher. » Parce que j’avais reconnu les signes, parce que j’ai compris que ma demie sœur est une toxicomane et que j’ai pressenti ce qu’elle m’a prouvé cette nuit : elle a besoin d’aide. Si elle m’a cherchée, c’est en partie parce qu’elle est au bord du gouffre. « Y’a du café dans la cuisine. » La notion de pièce est relative, dans un studio. « Et y’a des tasses propres au-dessus de l’évier. » Je lui laisse le temps d'émerger et d’évoluer timidement dans l’appartement qui lui est inconnu. « Y’a aussi l’eau chaude et des serviettes propres dans la salle de bain. » Elle y trouvera même une trousse à pharmacie, pour sa main. « Ta main, c’est moche comment ? » Je ne distingue que du sang, impossible de dire si elle s’est coupée et si c’est profond. « Le studio est pas occupé, en ce moment. » L’endroit a temporairement accueilli Zach Taylor lorsqu’il a eu besoin d’un pied à terre en ville, mais ce n’est plus le cas. « Tu peux y rester si tu veux. Le temps de te retourner. »
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| | | ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440 TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022 CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3) step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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(eli (scénario libre)) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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| who you run to Spencer Blackwell & @Raelyn Blackwell
Elle écoute d’une oreille les réponses données par Raelyn qui fait preuve d’une patience hors du commun. Rares sont ceux qui prennent le temps d’accorder plus d’un regard empli de mépris ou de pitié à la petite blonde. Lorsqu’elle n’est pas saoule ou défoncée, elle a du mal à faire bonne figure. C’est qu’à force de se bousiller la santé pour à peine quelques minutes de bien être et d’oubli, ça commence à se voir dans son attitude. Elle a beau faire tous les efforts du monde pour ne rien laisser paraître, ceux qui prêtent un minimum d'attention le savent. Ainsi, lors de sa première rencontre avec sa sœur aînée, il n’a pas fallu longtemps avant que ses petits soucis d’addictions ne soient percés à jour. Mais pas de sermon, pas de conseils de quelqu’un qui sait mieux. (Peut-être qu’elle en aurait eu besoin. Peut-être qu’elle aurait mal pris le fait de se faire traîter comme une enfant par cette femme qu’elle ne connaît au final pas du tout. Peut-être qu’elle serait partie en claquant la porte, avortant ainsi toute chance d’avoir un semblant de relation avec le seul membre de sa famille biologique encore en vie. -Jeremiah ne compte pas. Peut-être.) Alors Spencer pose des questions, entend les réponses sans réellement les enregistrer. C’est mécanique, elle a besoin de parler. Pour une fois qu’on s’intéresse un temps soit peu à elle, c’est sans doute une chance à ne pas laisser filer. D’une certaine manière, ça la conforte. Elle a l’impression d’exister un minimum et que peut-être, elle n’est pas simplement une cause perdue. Que quelque part, il y a une chance. Certains mots atteignent tout de même son cerveau. Liam, le gentil. Le chic type, comme l’appelle Raelyn. C’est l’impression qu’elle a eu en lui parlant. Et pourtant, ça paraît bien plus compliqué de lui avouer ses vices. Raelyn n’a pas pris de gants, elle est allée droit au but. Avec l’autre, Spencer a la vague impression qu’elle aura le droit au ton moralisateur et à tout ce qui va avec. Justement parce qu’il a l’air d’être quelqu’un de bien. C’est d’un triste.
La plus jeune tente de se rassurer. Elle a peur de se retrouver seule, ce soir. Ou demain. Bien sûr, elle ne l’avouera pas. Mais les faits sont là. Lorsqu’enfin elle trouve le sommeil, ce n’est pas pour longtemps. Et au moment où elle ouvre les yeux, c’est dans la plus grande confusion. Plusieurs minutes sont nécessaires pour faire le point sur le pourquoi du comment de sa présence ici. Vu le réveil difficile, dire qu’elle ne se sent pas très bien est un sacré euphémisme. Sans trop bouger, en grognant à moitié, elle essaie de déterminer s’il y a certaines choses dont il faudrait s’inquiéter. « Définis grave. » déjà prendre des substances dangereuses n’est pas considéré comme quelque chose de grave. Après tout, tout le monde le fait tout le temps et s’en fout. Non, ce que Spencer veut savoir ici, c’est si elle peut être tenue responsable de quelque chose. « Hm… Genre j’ai balancé quelqu’un dans le fleuve et il est pas remonté ? » c’est à moitié une plaisanterie et à moitié une vraie question. La jeune femme n’a pas super envie de se retrouver accusée d’un homicide involontaire. Le tout sous l’emprise de stupéfiants en plus de ça. « Non, t’as rien fait de grave. » un soupir de soulagement s’échappe et elle a la vague impression de pouvoir mieux respirer. Ca tambourine toujours dans son crâne et elle refuse de retirer ses bras de devant ses yeux. A quoi bon affronter la lumière du jour quand elle peut tenter de rester dans l’obscurité ? « Sans vouloir t’offenser gamine, je me doutais que tu m’appellerais pas pour m’inviter bruncher. » à ça, Spencer ne peut s’empêcher de souffler un rire amer. Malgré le retour du gamine qui lui hérisse le poil, elle ne peut pas nier l’évidence. « J’comprends pas, j’ai pourtant le profil de quelqu’un qui va bruncher tous les dimanches. » c’est bien entendu dit sur le ton de la plaisanterie, mais l’une comme l’autre sont au courant qu’il n’y a rien de plus faux. Elle a l’allure des problèmes, la gamine. L’apparence de ceux qui n’augurent rien de bon et qui attirent les ennuis. Alors ce coup de fil n’a été une surprise pour personne. « Y’a du café dans la cuisine. » elle lève un bras et risque un oeil vers l’endroit, se tordant un peu le cou dans le processus. L’idée d’un café est particulièrement alléchante, mais ça implique de bouger de sa position allongée. « Et y’a des tasses propres au-dessus de l’évier. » dans un élan de courage, Spencer se redresse lentement. Sans surprise, tout tourne autour et il lui faut un autre long moment avant que ça se stabilise un minimum. Enfouissant son visage dans ses mains, la jeune femme maudit son incapacité à savoir se modérer. C’est chaque fois pareil. Sur le moment, ça paraît une bonne idée (quand c’est en réalité devenu une nécessité.) Et après il y a la descente, et tous les regrets une fois que c’est passé. On se promet de ne plus recommencer, d’essayer de faire mieux… mais c’est que des paroles en l’air. Du vide. Le besoin est plus fort que les bonnes résolutions. « Y’a aussi l’eau chaude et des serviettes propres dans la salle de bain. » effectivement, une douche brûlante ne serait pas du luxe. (Encore faut-il réussir l’épreuve de ne pas glisser et se briser le cou, mais c’est une autre histoire.) Elle hoche doucement la tête, gardant l'info pour plus tard. Rassemblant enfin ses quelques forces récupérées, la blonde finit par se lever. Elle réprime un haut le coeur et, d’un pas chancelant, Spencer se dirige lentement vers le lavabo en quête d’une tasse. « Ta main, c’est moche comment ? » sa main ? Ah. Oui. La paume ouverte, elle contemple un instant le sang séché autour de la plaie qui la lance un peu. Et c’est seulement là qu’elle se rend compte de l’état de son pantalon, lui aussi tâché de sang là où elle a frénétiquement tenté de l’essuyer. Ca pique et c’est pas très joli, mais ça n’a pas l’air grave ou profond, clairement, elle a déjà eu pire. Par contre, il faudra laver et désinfecter la plaie qui commence déjà à suinter. S’agirait pas de chopper une infection à cause d’une négligence pareille. « Hm… Je pense pas qu’il y ait besoin de sutures. Mais j’dirai pas non si t’as du désinfectant... » allumant l’eau chaude, elle passe sa main sous le jet au moins histoire de commencer à nettoyer tout ça. Une grimace se dessine sur son visage alors que le liquide rouge commence à disparaître dans le siphon. Très concentrée sur sa tâche, elle en a presque oublié le café qu’elle venait chercher à la base. « Le studio est pas occupé, en ce moment. » les yeux de la camée se relèvent vers Raelyn, l’air un poil suspicieuse. Forcément, il faut qu’elle jette des regards aux alentours, comme si la parole de sa demi-soeur ne suffisait pas. « Tu peux y rester si tu veux. Le temps de te retourner. » okay, ça c’est un peu louche. « C’est quoi le truc ? » qu’elle demande, méfiante. A tout instant elle s’attend à voir débarquer Callum. « Y a forcément un truc. Personne prête un appart’ comme ça. » quelque chose que tous les gens dans sa situation apprennent à leur dépend. Y a rien de gratuit ici-bas. Et certainement pas un appartement. « Surtout pas à quelqu’un comme moi. » pas à quelqu’un que Raelyn connaît à peine et qui a juste dérangé une nuit de sommeil avec un appel à l’aide. L’attention de Spencer s’attarde sur son aînée et il lui faut un petit moment avant de comprendre ce qui avait l’air d’être si différent par rapport à la dernière fois. Et son expression passe de la surprise à la confusion la plus totale alors que son regard croise celui de l’autre. « T’es enceinte ? » l’interrogation sort toute seule, sans filtre. Ca implique beaucoup trop de choses pour son petit cerveau qui peine à démarrer ce matin.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 30 Nov - 20:13 | |
| who you run to Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell
Les gestes de la blonde sont approximatifs, lourds et confus, mais elle se lève, elle marche, elle parle, elle fonctionne et c’est bien le principal. Elle va se sentir mal encore plusieurs heures et je n’ai pas besoin de le lui dire, je ne lui apprendrais rien. Elle a besoin de s’hydrater, d’un ibuprofène, de sommeil et de calme. Elle a besoin de se tenir éloignée de la merde à laquelle elle est accro, même si son corps essaye certainement de lui faire croire le contraire. La drogue vous tue à petit feu mais vous fait croire que vous avez besoin d’elle : le piège se referme sur toute personne faible face à l’addiction, comme je l’étais - le suis - et comme Spencer l’est sans l’ombre d’un doute. « J’comprends pas, j’ai pourtant le profil de quelqu’un qui va bruncher tous les dimanches. » Et voilà qu’elle plaisante. Je laisse échapper un rire à peine audible, avant de secouer la tête. « C’est ton jour de chance : c’est pas mon genre non plus, du coup, je m’en formaliserais pas. » Et c’est quoi mon genre ? C’est pas de faire amie amie avec elle parce qu’on partage en partie le même sang. C’est pas non plus de venir en aide à qui que ce soit gratuitement : je suis aussi perdue qu’elle finalement, je ne comprends pas mes propres réactions et je ne sais pas tout à fait ce qui motive mes choix et cette nouvelle empathie.
Elle chemine jusqu’à la cafetière malgré tous les efforts que ça semble lui demander, et c’est un bon point pour elle : je ne suis pas assez attentionnée pour me mettre à son service simplement parce qu’elle n’est pas dans son assiette. Elle a fait ses choix, il me semble logique qu’elle les assume, c’est dans ce genre de moments qu’on apprend le plus, de toute façon. Elle tente de cacher ses grimaces alors que l’eau coule sur sa plaie et même si elle n’y parvient pas réellement, je salue l’effort. Elle est fière, et je suis capable de comprendre la fierté. « Hm… Je pense pas qu’il y ait besoin de sutures. Mais j’dirai pas non si t’as du désinfectant... » - « Tu trouveras ce dont t’as besoin dans la salle de bain. De l’aspirine, aussi. » Parce que je me doute que vu l’état dans lequel je l’ai trouvée hier, elle ne doit pas avoir les idées particulièrement claires.
Cet endroit, nous n’en avons pas besoin Amos et moi. Alors pourquoi ne pas le lui proposer ? Pourquoi ne pas lui laisser le temps d’y panser ses plaies et de se remettre en selle ? Il n’est pas question de pitié, il n’est même pas question de lui faire l’aumône puisqu’elle ne parviendra pas à m’extorquer d’argent. Il n’est question que de décence et de suivre mon instinct qui me hurle que cette gamine, c’est moi et que, moi aussi, je ne m’en serais pas sortie sans quelqu’un pour me tendre la main. A choisir, je suppose qu’elle préfère que ce soit quelqu’un comme moi qui le fasse plutôt qu’un lieutenant mafieux. « C’est quoi le truc ? » J’avale tranquillement ma gorgée de café avant de relever mes yeux dans sa direction, impassible. « Y a forcément un truc. Personne prête un appart’ comme ça. » Encore une fois, je ne peux pas lui reprocher sa méfiance. Moi même, je suis plus misanthrope qu’optimiste qui voit le meilleur en son prochain. Moi aussi j’aurais trouvé ça trop beau. « Surtout pas à quelqu’un comme moi. » Je hausse les épaules, je cherche comment formuler une réponse qu’elle pourra comprendre et qui ne réveillera pas sa méfiance, quand ses yeux se posent sur l’évidence. « T’es enceinte ? » Je pose instinctivement une main sur mon abdomen, avant de laisser un léger rire s’échapper. « Bravo Einstein. » Je me serais offusquée qu’elle pense qu’il s’agit de ma condition physique normale. « C’est peut être bien ça le truc. » Je n’exclus pas que la perspective d’avoir une vie nouvelle sur laquelle veiller soit en train de m’apprendre les fondamentaux de l’empathie envers son prochain, surtout si nous partageons le même sang. « Ou peut-être que c’est juste que tu me rappelles quelqu’un. » Moi, en l'occurrence, même si elle a l’air loin de s’en douter. « Vas à la douche, soigne ça, je serai toujours là après. » Cela tient plus d’un ordre qu’un conseil puisque, de mon côté, je compte en profiter pour appeler mon compagnon et le tenir informé de l’évolution de la situation.
Je me lève et, alors qu’elle disparaît dans la seule autre pièce de l’appartement, je tire mon téléphone de ma poche pour composer le numéro d’Amos. En quelques mots, je lui fait un rapide état des lieux. Bien sûr, il ne s’oppose pas à ce que la blonde occupe temporairement les lieux. Il me demande simplement de faire attention à moi et moi, je lui promets de rentrer rapidement. La gamine aura besoin de repos, de toute façon, et je suis moi aussi épuisée. Plus aussi endurante qu’à l’époque de ma vingtaine et plus rapidement fatigable à chaque semaine qui me rapproche de mon terme, je sens la fatigue aussi bien mentale que physique s’abattre sur moi. J’ai envie de me nicher dans les bras d’Amos, aussi.
Quand la demoiselle revient vers moi, je suppose qu’elle a toujours besoin d’être convaincue du bien fondé de ma proposition. Je ne la supplierai pas. En revanche, je juge que je peux bien m’ouvrir un minimum à elle pour qu’elle comprenne mieux mes décisions la concernant. « Tu te sens mieux ? » J’attends qu’elle confirme, appuyée contre le rebord de la fenêtre, une main accrochée au rebord et l’autre posée sur mon ventre. « C’est pas des craques. Quand je te dis que je te comprends. » Ou qu’elle me rappelle quelqu’un. Je pousse un soupir, avant d’ajouter. « Quand j’avais cinq bonnes années de moins que toi, j’étais comme toi. » J’attrape ma cigarette électronique pour la porter à mes lèvres, et je ponctue ma phrase d’une bouffée inspirée puis recrachée. « Je tournais pas à la même chose, mais c’était tout comme. » Mon poison était différent du sien, mais arrive un stade où ce type de considération n’a plus la moindre importance. « On m’a aidé. Et on m’a aidé l’an dernier aussi, quand j’ai eu du mal à pas replonger. » Deux hommes, peut-être pouvons nous elle et moi trouver un schéma salvateur différent ? « C’est ça, le truc. »
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| | | ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440 TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022 CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
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(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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| who you run to Spencer Blackwell & @Raelyn Blackwell
Le réveil difficile passé, elle se met doucement mais sûrement en route. C’est toujours compliqué et elle doit se montrer particulièrement vigilante pour ne pas se ramasser ou renverser un truc qui aurait le malheur de se trouver devant elle. « C’est ton jour de chance : c’est pas mon genre non plus, du coup, je m’en formaliserais pas. » Spencer ne peut s’empêcher de lâcher un ricanement. Regardez les, elles se trouvent déjà des points communs, si c’est pas beau cette fraternisation. Pas de brunch le dimanche pour les Blackwell, donc. Elle peut vivre avec cette info. Sa main la lance, et il va falloir plus que de l’eau pour que ça guérisse bien. C’est étonnant qu’elle se réveille pas plus souvent avec des blessures du genre. Tant mieux, d’un côté. Mais elle n’a pas toujours la chance d’éviter les mauvais coups. « Tu trouveras ce dont t’as besoin dans la salle de bain. De l’aspirine, aussi. » bien malgré elle, Spencer laisse échapper un soupir de soulagement à la simple idée de pouvoir prendre quelque chose pour son crâne et la fanfare qui s’y joue. Mais pour l’heure, son attention se porte sur le ventre arrondi de sa demi-soeur. « Bravo Einstein. » raille l’aînée face à la fine observation de Spencer qui ne peut s’empêcher de plisser le nez dans une légère grimace. « C’est peut être bien ça le truc. » elle espère juste que Raelyn sait ce qu’elle fait. Parce qu’il s’avère que la petite soeur, c’est pas quelqu’un sur qui elle pourra compter. D’autant plus si ça concerne un bébé et une vie de famille. « Ou peut-être que c’est juste que tu me rappelles quelqu’un. » quelqu’un qu’elle connaît ? « Vas à la douche, soigne ça, je serai toujours là après. » forcément, elle a envie de questionner un peu plus, d’en apprendre davantage. Mais Raelyn a raison. Spencer se sent poisseuse depuis sa dernière douche chaude et sa main a besoin d’être soignée tant que ce n’est pas trop infecté. Après avoir pris encore quelques instants pour observer l’endroit, elle finit par hocher la tête et se diriger vers la salle d’eau. A peine la porte est-elle fermée, que Spencer commence à fouiller dans la boîte à pharmacie. Et ce serait mentir que de dire qu’elle n’est pas déçue de n’y trouver que des cachets d’aspirine. Ca fera l’affaire pour son crâne, mais pas pour son autre soucis principal. Elle avale quelques cachets et sort ce qu’il faut pour nettoyer sa main après sa douche. Le jet d’eau chaude apparaît comme une bénédiction. Et peut-être que l’eau est trop chaude et qu’elle y reste trop longtemps, sa peau est rouge lorsqu’elle sort, mais au moins est-elle propre.
Après s’être séchée et rhabillée, Spencer s’occupe de sa foutue main. Elle désinfecte comme il faut et prend bien son temps, puis s’occupe de faire un bandage approximatif avec de la gaze. C’est un pansement moche, mais au moins il tient et ça fera l’affaire pour la journée. Après avoir tout rangé, la jeune femme retourne dans l’autre pièce. Comme promis, Raelyn est toujours là. « Tu te sens mieux ? » non, pas tellement. Disons que c’est moins pire. Le tambourinement incessant dans son crâne a fini par s'atténuer un peu. A moins qu’elle ne s'y soit habituée. A force de se faire malmener, le corps et l’esprit finissent par trouver ce genre de choses normales, alors à quoi bon lutter. Mais pour une fois, elle se retrouve dans une situation presque normale. Un matin où elle n’a pas à se presser de déguerpir d’un squat dégueulasse, elle n’a pas à inventer un mensonge pour utiliser la douche de la personne chez qui elle a passé la nuit. Non. Pour une fois, c’est un bon matin. Ce n’est pas pour autant qu’elle admettra comment elle se sent véritablement. « J'respire toujours. » ce qui en soit, relève presque de l’exploit à la longue. Parce qu’à force de se retrouver dans des situations débiles, elle va forcément finir par tomber sur un os. Arrivera bien un jour où elle n’aura pas la chance d’avoir quelqu’un qui répondra à son appel à l’aide au beau milieu de la nuit. De toute façon, elle doute que Raelyn le fasse en continue, bientôt, elle aura d’autres préoccupations qu’une gamine à problèmes comme Spencer. Furtif, son regard se pose de nouveau sur le ventre arrondi de Raelyn. Lors de leur première rencontre, c’était assez bien dissimulé pour qu’elle n’ait rien remarqué. Et cette information glanée aujourd’hui, ça change tout pour la jeune femme. Sourcils froncés, elle songe au fait qu’elle a donc réveillé une femme enceinte au beau milieu de la nuit. Et elle ne peut pas s’empêcher de se sentir coupable de l’avoir fait. Toujours dans ses songes, Spencer se dirige vers l'évier de la cuisine, récupère un verre d'eau déjà posé là et le remplit avant de le vider d'une traite. « C’est pas des craques. Quand je te dis que je te comprends. » elle plisse les yeux, reposant lentement le verre avant de fixer Raelyn. C’est facile de dire ça. Tout le monde comprend ou compatit, mais c’est tout ce qu’ils peuvent faire. C’est simple quand on y est pas vraiment confronté, quelques mots pour apaiser, montrer qu’on fait semblant de s’y intéresser. Mais pour Raelyn, Spencer est prête à faire l’effort d’écouter ses explications. Elle lui doit au minimum ça, après tout. « Quand j’avais cinq bonnes années de moins que toi, j’étais comme toi. Je tournais pas à la même chose, mais c’était tout comme. » okay, ça, elle s’y attendait pas tellement. C’est qu’elle a l’air d’avoir sa petite vie bien rangée, Raelyn. Ca fait un nouveau point commun, c’est qu’elles sont peut-être destinées à s’entendre, les frangines. « On m’a aidé. Et on m’a aidé l’an dernier aussi, quand j’ai eu du mal à pas replonger. » c’est donc pour ça qu’elle a su reconnaître les signes sans grande difficulté et qu’elle a su pour Spencer. Ca explique pas mal de choses. « C’est ça, le truc. » « Ça fait combien de temps que t'es… Clean ? » curieuse, la blonde saisit tout de même l’opportunité pour en savoir un peu plus. « C'est Amos qui t'a aidée ? » Spencer hésite un instant sur le prénom du grand type de la photo. Elle a envie de savoir ce qui a pu presque la faire replonger également, mais chaque chose en son temps. Donc en quoi… quinze ans de temps ? Raelyn est passée de la petite campagnarde qui arrive en ville, à une camée, à propriétaire/patronne d’un casino ? C’est gros, y a forcément quelque chose. Elle s’est trouvé un sugar daddy ou un truc du genre, c’est pas possible autrement. Une chose est sûre, c’est que Raelyn a sans doute pas joué au loto. Quand on tombe dans la spirale infernale de la drogue, le moindre cent est précieux et on s’amuse pas à acheter des tickets de loterie. On vole ceux des autres à la rigueur, mais on dépense pas son argent là-dedans. Spencer a aucune foutue idée de combien ça peut coûter un casino. Le bâtiment, l’entretien, les employés, les charges, tout le reste. Mais c’est plus d’argent qui part en une seule journée de ce business que tout ce qu’elle pourra voir dans une seule vie. « Okay, et donc tu te dis que peut-être aider quelqu’un dans le même genre de galère, ça va payer ta dette envers le karma ou un truc du genre ? » c’est la seule logique qu’elle voit maintenant. Fréquenter une junkie comme Spencer, c’est sans doute pas ce qu’il y a de plus sain pour quelqu’un qui a un passif avec la drogue. Surtout maintenant qu’elle est enceinte. « Tout ça uniquement par bonté d’âme ? » c’est pas qu’elle veut avoir l’air ingrate, Spencer. Mais l’aide gratuite, elle a toujours du mal à y croire. Tout se paye d’une manière ou d’une autre. Là elle a le droit à une main tendue, potentiellement un appart’ le temps de se retourner et ça lui paraît juste trop. « C’est quoi les conditions ? » maintenant qu’elle connaît le truc, faut qu’elle sache aussi où elle met les pieds avant d’accepter quoi que ce soit. Une chose est sûre, au moins elle aura pas à jouer la babysitter. Personne de sain d’esprit laisserait Spencer s’approcher d’un bébé. « J’ai pas d’argent pour rembourser quoi que ce soit. » pas de loyer à filer, rien de tout ça. Mais Raelyn s’en doute sûrement déjà. « Et une fois que t'as accouché il se passe quoi ? Je doute que t'aies très envie de m'avoir dans les pattes dans un moment pareil. » elle lui en voudrait même pas si elle se retrouvait de nouveau à la rue. (Ou peut-être que si.)
- Spoiler:
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