Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

 (tommay) karma police

Anonymous
Invité
Invité
  

(tommay) karma police Empty
Message(#)(tommay) karma police EmptyLun 8 Nov 2021 - 16:31


may & tommy
karma police

Karma police, arrest this man he talks in maths, he buzzes like a fridge, he's like a detuned radio. Karma police, arrest this girl her Hitler hairdo is making me feel ill and we have crashed her party. This is what you'll get when you mess with us, karma police, iI've given all I can it's not enough, I've given all I can but we're still on the payroll. ☆☆☆



Tommy avait beau être rentré depuis cinq ans, presque six même, il continuait de (re)découvrir certains quartiers de Brisbane, et même d’apprendre l’existence de certaines rues que la première partie de sa vie en ville n’avait pas suffi à lui faire découvrir. Preuve en était qu’il n’aurait probablement jamais trouvé l’adresse à laquelle il était supposé se rendre ce jour-là s’il ne s’était pas aidé du GPS de son téléphone – mais Toowong n’avait de toute manière jamais été son quartier de prédilection. Il n’était d’ailleurs qu’à demi-convaincu lorsqu’il avait composé le numéro sur l’annonce et convenu d’un rendez-vous avec la personne au bout du fil, aussi certain du fait qu’il n’avait rien à perdre que du fait qu’il gaspillait de l’énergie dans quelque chose auquel il ne donnerait pas suite. A l’heure dite il était pourtant bien au pied de l’immeuble, un dossier dans son sac à dos “au cas où” quand bien même aucune décision ne serait prise sans avoir également eu l’avis de Moïra, et surveillant régulièrement son téléphone dans l’attente de l’agent immobilier supposé les faire monter jusqu’à l’appartement. Le téléphone qui, quelques secondes plus tard, s’était mis à vibrer : « Oui ? [...] J’y suis oui, je suis en bas. [...] Ah. [...] Non, pas de problème. Je vais faire un tour dans le quartier en attendant … [...] Oui, voilà. A tout de suite. » Moue dubitative s’étirant sur son visage, le brun avait jeté un regard autour de lui aussitôt après avoir raccroché. Hormis quelques commerces de proximité, le quartier n’avait pas grand-chose à offrir en terme de balade ; Il y avait bien un parc à vingt minutes de marche, si Tommy en croyait Google Maps, mais l’aller-retour risquait de faire un peu long si le but était simplement de passer le temps en attendant que l’agent immobilier comble son retard.

Finalement ses pas avaient mené le Warren jusqu’à un coffee shop où il avait décidé de s’arrêter, la raison le persuadant toutefois de ne pas regarder du côté de la vitrine des pâtisseries pour ne pas abuser sur les dépenses, et de se contenter d’un café amélioré – un “caramel macchiato” comme le désignait l’ardoise au mur pour se donner un genre et ressembler à la chaîne américaine qui monopolisait le marché. Pour l’heure il attendait son tour, l’esprit à des kilomètres de là et la motivation concernant sa future visite d’appartement s’étiolant au fur et à mesure que les secondes passaient ; Le quartier ne l’emballait pas des masses, l’immeuble avait l’air moins récent que sur les photos, et pour Toowong cela restait un peu éloigné de l’établissement scolaire de Moïra. « … manque soixante cents. C’est trois dollars quatre-vingts. » L’attention de Tommy était revenue au coffee shop tandis qu’une seule personne subsistait encore devant lui dans la file. Une personne en rade de quelques centimes, à l’évidence, et qui bougonnait en fouillant dans son porte monnaie à la recherche de sa petite monnaie avec un succès plus que mitigé. Finalement, Tommy avait commencé à en faire de même, et après avoir vérifié qu’il lui restait tout de même suffisamment pour commander sa propre boisson il avait tapoté l’épaule de sa voisine de devant en signalant « Tenez si vous voulez, j’ai l’appoint. » Et là seulement, lorsque la grande blonde s’était retournée vers lui, avait-il découvert à qui il avait affaire : May.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(tommay) karma police Empty
Message(#)(tommay) karma police EmptyMer 17 Nov 2021 - 1:02

May venait de quitter sa fille. Elia voulait profiter d’avoir congés en ce jour pour tenter de passer un peu de temps avec sa mère. Elle savait bien que May n’avait pas grand-chose à faire pour combler ses journées et elle comptait bien en profiter pour qu’elle ne pretexte pas avoir un rendez-vous professionnel et se volatiliser sans plus d’explication. Non, May n’avait plus beaucoup d’excuse pour manquer à ses obligations de mère et d’ailleurs, elle n’avait même pas chercher à esquiver ce moment. C’est avec plaisir qu’elle avait accepter d’aller faire quelques boutiques avec sa fille et de partager un repas avec elle ce midi. Par contre, hors de question que l’une ou l’autre ne se mette à cuisiner, ce midi, May avait insisté pour aller au restaurant et elle avait même invité sa fille. Elle avait en réalité serré très fort ses doigts pour que sa carte passe au restaurant, surtout après s’être acheter deux nouvelles robes, un pantalon et une veste légère pour l’été qui pointe le bout de son nez. La blonde irait consulter ses comptes plus tard et au pire se ferait un virement de quelques dizaines de dollars en prévision d’un découvert. Le souci était qu’elle n’allait plus pouvoir se le permettre bien longtemps. L’urgence de trouver un travail se faisait sentir, l’urgence de partager son logement également, ou l’un, ou l’autre mais en tout cas, elle devait trouver une solution.
Le moment privilégié avec sa fille terminée, elle s’était promis de se revoir pour l’anniversaire d’Elia. Elle allait fêter ses 23 ans et puisque Norman n’arrêtait de le répéter à May ces derniers temps, elle n’avait pas manqué de le souligner à plusieurs reprises. Ce qui, dans un premier temps avait surpris Elia, mais au final, elle avait bien compris que si sa mère en parlait si souvent, c’est qu’elle tentait de faire bien des efforts, sans se douter un instant que son père pouvoir être derrière tout ça. Mais pour une fois que Norman rendait réellement service à May. Elle n’allait pas vendre la mèche.
Avant de rentrer chez elle, May avait fait un détour par un coffee shop conseillé par Elia. A quelques pas de sa colocation, elle n’avait cependant pas souhaité accompagner sa mère, prétextant, cette fois, qu’elle devait réviser des cours de cuisine pour le lendemain. May avait surtout eu l’impression qu’elle en était arrivée à ne plus trop pouvoir la supporter, mais étant de bonne foi, elle ne relevait pas la tentative d’esquive. C’était de bonne guerre, chacune son tour, sachant qu’Elia avait encore de la marge pour arriver à la cheville de sa propre mère.
« … manque soixante cents. C’est trois dollars quatre-vingts. » elle hoche la tête May, fouillant dans les moindre recoins de son portefeuille, sa carte n’était plus passée en sans contact juste avant et là, elle était pourtant persuadée d’avoir un billet qui trainait. Mais plus rien, seules quelques pièces, même pas ces fameux soixante cents. Elle était à deux doigts de laisser tomber et d’annuler sa commande, quand quelqu’un lui tapota l’épaule pour lui donner l’appoint. Elle se retourna, surprise par un tel élan de générosité mais surtout surprise de voir qui était son bon généreux sauveur. Aucun doute que s’il l’avait reconnu plus tôt, il l’aurait laisser repartir bredouille sans sa boisson chaude. La blonde se racla la gorge, rougit d’être prise sur le fait et se contenta de tendre la main à son tour, pour récupérer la monnaie. « Merci. » elle donna les quelques cents manquant au commerçant. « Merci bien... Tommy » il encaissa l’argent et se chargea de la commande. « tu fais crédits ? » qu’elle demande, prête à rembourser Tommy en s’adressant à Marius. Elle se retourna direction du serveur lorsqu’il déposa sa commande sur le comptoir. Est-ce que à présent, la blonde devait attendre poliment que l’ex candidat de ROA soit servi à son tour ? Devait-elle faire preuve d’une marque quelconque de respect envers lui maintenant qu’elle lui était redevable de 60 cents ? Elle s’y sentait obligée par la seule raison qu’elle avait ressenti une honte que ce soit lui qui lui vienne en aide. « J’te revaudrai ça. » et alors qu'elle s'apprête en fait à sortir pour fuir, elle ne se rend même pas compte qu'elle a également laisser son téléphone sur le comptoir, l'ayant sortie de son sac pendant qu'elle était en conquête de pièces de monnaie.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(tommay) karma police Empty
Message(#)(tommay) karma police EmptyMer 19 Jan 2022 - 10:23

À le voir bougonner aussi facilement, on s'imaginait parfois mal au premier abord que la gentillesse était l'un des principaux traits de caractère qui définissaient Tommy. Elle n'était pas exubérante, se cachait souvent derrière son manque de confiance en lui et la timidité qui s'en accompagnait, mais malgré cela le brun n'était jamais le dernier pour rendre service ou pour dépanner autrui s'il était témoin d'une situation dans laquelle il pouvait s'avérer utile. Cela lui jouait parfois des tours, amenait aussi quelques déceptions, mais il était ainsi fait et même les désillusions ne suffisaient pas à modifier drastiquement le fond de sa personnalité. Malgré des poches pas beaucoup plus garnies il n'avait donc pas vraiment hésité à fouiller ces dernières, à la recherche des centimes qui séparaient la cliente qui le précédait du précieux sésame caféiné. Lorsque cette dernière s'était retournée vers lui, cependant, il avait blêmit un instant et le sourire tranquille qui fendait jusque-là son visage s'était évanoui. Ah, comme la vie savait se montrer farceuse, parfois. Les quelques secondes de battement semblant durer des heures, mais la main du brun continuant de tendre la petite monnaie d'abord offerte de bon coeur, May s'en était finalement saisie en murmurant un « Merci. » maladroit, payant à la vendeuse ce qu'elle lui devait et récupérant sa boisson en répétant à nouveau « Merci bien ... Tommy » d'un air visiblement gêné. L'aurait-elle été tout autant si l'attention lui était venue d'un parfait inconnu ? Tommy n'avait pas la prétention de croire le contraire, et marmonnant à l'égard de l'amie de son frère une réponse inaudible, il aurait probablement préféré en rester là. « Tu fais crédit ? » Après le malaise, c'était finalement l'incrédulité qu'affichait le visage du brun : était-elle sérieuse ? « J'sais bien que j'ai l'air d'un clochard en comparaison de Marius, mais je peux vivre sans courir après soixante cents. » avait-il alors rétorqué, un peu sur la défensive. Si le Bon Dieu auprès de qui sa mère jugeait chacune de ses décisions existait bel et bien, quelle leçon attendait-il de Tommy qu'il tire en mettant ainsi l'ancienne présentatrice de Race of Australia sur sa route ? S'attendait-il à ce qu'il reprenne ses centimes aussi sec et la laisse se débrouiller ? Espérait-il qu'il trouve le courage de lui demander des explications, elle qu'il soupçonnait toujours d'avoir orchestré les salissures dont l'avait éclaboussé la presse à scandales après sa participation à l'émission ? Ou bien était-ce uniquement une histoire de mise en perspective ?

Peu importe, Tommy n'avait ni le coeur ni l'énergie à partager avec May l'air qu'il respirait, et avançant jusqu'au comptoir pour passer sa propre commande, il s'était contenté d'un signe de tête à l’égard de la blonde pour clore la discussion et cette scène probablement aussi désagréable pour elle que pour lui. « J’te revaudrai ça. » avait-elle pourtant encore trouvé le moyen d’ajouter, Tommy se contentant de rouler des yeux en se faisant la remarque que si lui pouvait vivre sans ses soixante cents, May en revanche semblait mal vivre de les devoir à quelqu’un. De quoi faire rire jaune le brun et ses milliers de dollars canadiens de dettes. Se détournant de la présentatrice, il avait automatiquement retrouvé un sourire au moment de passer sa commande, et avait remercié en payant sa boisson avant que la vendeuse ne hèle « N’oubliez pas votre téléphone ! » alors qu’il s’apprêtait à lui tourner le dos. « Oh non, c’est pas mon … » Ce n’était effectivement pas son téléphone. Et aux termes d’un bref échange de regards entre l’employée et lui, leur faisant réaliser à tous les deux à qui appartenait réellement l’objet, le brun avait fait un signe de la main et s’en était saisi « Laissez, je m’en occupe. » Dehors May n’avait fait que quelques dizaines de mètres, et son café dans une main et le téléphone dans l’autre Tommy avait interpellé « Glitters ! » pour attirer son attention. En quelques enjambées il l’avait rejointe, et lui tendant son cellulaire il avait ironisé « Deux services que j’te rends dans la même journée, tu vas t’en remettre ça va ? » Notons qu’il aurait tout aussi bien pu garder le téléphone pour lui, le sien était si vieux qu’il faisait un peu peine à voir … Mais Tommy était ainsi fait, Tommy était une bonne poire, Tommy n’aurait jamais osé, en dépit de tout le mal qu’il pensait de May. « T’as de la chance que j’sois moins malhonnête que ce que t’es allée raconter dans les journaux. » Ça en revanche, il n’avait pas su s’en empêcher. Mais depuis le début la chose ne faisait aucun doute à ses yeux : ces soi-disant journalistes tenaient bien leurs informations (véridiques ou mensongères) de quelque part, et ce quelque part ne pouvait être que May et les confidences que Marius lui aurait fait au sujet de son cadet.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(tommay) karma police Empty
Message(#)(tommay) karma police EmptyLun 24 Jan 2022 - 16:32

soixante centimes, c’était dérisoire pour beaucoup, seulement, la symbolique était forte pour May. Elle qui luttait avec ses démons, la consommation était tabou, son rapport à l’argent l’était aussi, ses dépenses aussi multiples qu’inutiles, ses dettes – qu’elle n’avait plus heureusement – ses saisis, son expulsion, sa faillite… La blonde avait l’impression à chaque instant qu’elle portait une grande affiche au-dessus de sa tête, ce genre de panneau lumineux à LED qui attirait l’œil. Pourtant, elle ne le portait pas sur elle, cette difficulté mais c’est comme si, prendre ces soixante centimes l’obligeait à admettre qu’elle n’était pas si forte, que sa vie n’était pas si parfaite, qu’elle n’était pas capable de gérer quoi que ce soit. Alors qu’en réalité, qui n’avait jamais fait ses fonds de poches à la recherche de quelques centimes perdus ? Ca n’avait aucun sens. « J'sais bien que j'ai l'air d'un clochard en comparaison de Marius, mais je peux vivre sans courir après soixante cents. » de nouveau mal à l’aise par cette dernière remarque, la blonde préférait faire profil bas, sortir, ne plus engager d’échange.

« Glitters ! » déjà prête à traverser la route, la feu Glitters s’arrêta dans sa lancée, fit un pas en arrière lorsque son pied était déjà engagé. Elle se retourna, avait bien reconnu la voix de Tommy derrière elle, alors qu’il arrivait vers elle en faisant de grandes enjambées. C’est son mobile qu’il tendait en sa direction, forçant la jeune femme à le prendre, tout en étant reconnaissante à nouveau. « Deux services que j’te rends dans la même journée, tu vas t’en remettre ça va ? » Elle se redressa comme un piqué tout en secouant la tête. « J’vais me contenter de dire merci. » elle devait admettre qu’elle avait sans doute eu de la chance que ce soit lui le client juste derrière elle. « T’as de la chance que j’sois moins malhonnête que ce que t’es allée raconter dans les journaux. » May n’était pas bien certaine de comprendre ce qu’il venait de lâcher. Elle glissa son téléphone dans sa poche, qu’elle referma avec son bouton et releva la tête tout en restant silencieuse quelques temps. Elle avait beau chercher à quoi il faisait allusion, la blonde n’avait absolument rien à se reprocher, du moins, elle n’était rien allée raconter dans les journaux le définissant comme malhonnête. Mais, elle pensait avoir une idée de quoi il parlait. Si toutes les frasques du brun étaient ressortie, mettant en lumière son sombre passé, elle pouvait jurer, croix de bois, croix de fer, qu’elle n’y était pour rien. « J’ai aucun intérêt à faire ça. » qu’elle glisse, voulant presque se justifier, vexée d’être accusée à tord. « Je risque gros à balancer des infos privées sur les candidats des émissions sur lesquelles je bosse. » si certains n’avaient aucun scrupule à le faire, sous couvert d’anonymat, la Andrews savait bien que l’anonymat ne le restait jamais très longtemps. Elle était droite dans ses bottes, de ce côté-là. « Et c’est sans doute le meilleur moyen de me griller une bonne fois pour toute auprès de Marius. » qui, qu’on se le dise, ne souhaitait pas tant de mal à son frère. « Donc, garde tes sales accusations pour toi. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(tommay) karma police Empty
Message(#)(tommay) karma police EmptyJeu 17 Fév 2022 - 6:31

Aux oreilles de n'importe qui cela sonnerait probablement un peu naïf de la part de Tommy, mais s'il y avait bien une chose qu'il s'était promis en sortant de prison c'était de ne plus jamais rien commettre de nature à ne pas faire de lui un exemple à suivre pour sa fille. Et si cela lui semblait déjà important à l'époque, ça l'était devenu d'autant plus après les ennuis de Moïra à l'école au début de l'année scolaire : il ne pouvait pas d'un côté lui seriner l'importance d'assumer ses bêtises peu importe leur taille, et de l'autre s'arranger avec la légalité selon son humeur. Alors peu importe, au fond, que May lui fasse l'effet d'une mégère ou que la perte de son cellulaire ressemble aux yeux de Tommy à une leçon méritée ; Au bout du compte, il lui avait rendu son dû avec la même absence d'hésitation. « J’vais me contenter de dire merci. » Voilà, qu'elle s'en tienne donc à cela, n'avait-il cependant pas pu s'empêcher de penser, et bien que la meilleure chose à faire ensuite aurait très certainement été de tourner les talons, l'envie de lui faire remarquer qu'il n'était pas rancunier avait fini par prendre le dessus sur le reste. Il fallait bien ne pas l'être, pour ne pas avoir pris en compte la lâcheté avec laquelle la blonde l'avait (supposément) balancé en pâture aux tabloïds locaux pour faire parler encore un peu plus de son émission. « J’ai aucun intérêt à faire ça. » avait-elle pourtant prétendu aussitôt, Tommy pas convaincu pour deux sous. « Je risque gros à balancer des infos privées sur les candidats des émissions sur lesquelles je bosse. » Oh vraiment, elle allait lui parler de "risquer gros" quand cette histoire avait failli lui coûter son travail, avait foutu en l'air nombre des relations déjà balbutiantes qu'il avait tenté de construire depuis son retour d'Ontario, et avait attiré des ennuis à sa fille ? « Du genre, ne pas présenter la saison suivante ? » Le sarcasme était à peine voilé, et l'annonce déjà d'une saison deux dont la blonde ne serait pas aux commandes répondait à la question. Comme quoi, elle avait bien dû faire quelque chose de répréhensible aux yeux de la production – quoi d'autre ? « Et c’est sans doute le meilleur moyen de me griller une bonne fois pour toute auprès de Marius. » Tiens donc. « Donc, garde tes sales accusations pour toi. » Sourire mauvais à l'appui, il avait secoué la tête pour mieux rétorquer « Ça semblait pas te poser de problème, quand t'essayais de foutre en l'air sa relation avec Colleen. » Mais Colleen avait quitté le paysage, alors au fond qu'elle en soit l'instigatrice ou non, May avait fini par obtenir ce qu'elle souhaitait. « T'étais au courant pour mon casier, je le sais. Et y'avait que Colleen et toi à être au courant sur l'émission. » Alors quoi, elle allait accuser Colleen ? Lui faire croire qu'un paparazzi random était allé fouiner jusque dans les tréfonds canadiens d'internet ou de la justice pour obtenir cette information tout seul ? Foutaises, il refusait d'y croire, et pour une raison évidente : « C'est pas les scrupules qui t'étouffent, aux dernières nouvelles, alors pardon de ne pas gober ton numéro de meuf intègre qui "n'a aucun intérêt à faire ça". » Elle n'en avait pas non plus à l'accuser de vouloir se mettre entre son frère et sa nouvelle compagne, d'autant plus lorsque l'on connaissait leur passif à Marius et à lui en termes de femmes … Et malgré tout elle l'avait fait. Aux yeux de Tommy, elle faisait une coupable idéale.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(tommay) karma police Empty
Message(#)(tommay) karma police EmptyDim 10 Avr 2022 - 21:08

Tommy aurait pu simplement tourner les talons une fois sa bonne action de la journée réalisée enfin… la deuxième bonne action plutôt. Mais au lieu de ça, il était resté planté devant elle, sans qu’elle ne comprenne trop pourquoi d’ailleurs, mais quelque chose semblait le démanger. Voilà que les accusations tombaient et elle se retrouvait bien surprise de savoir qu’elle était à l’origine de la fuite des informations sur Tommy dans la presse. Rapidement, elle se lava de toutes accusations, se justifiant sur les raisons pour lesquelles ça ne pouvait pas être elle. « Du genre, ne pas présenter la saison suivante ? » qu’il n’aille pas sur un terrain qui lui est totalement inconnu. Le Warren ferait mieux de rester dans les sentiers battus. La Andrews ne le ménagera pas, si elle avait vraiment à lui répondre. Elle grinça des dents, poursuivant tout de même en ajoutant qu’elle n’était pas si idiote sachant que Tommy était le frère de son meilleur ami. Elle n’aurait pas pris ce risque-là. Cela ne semblait pas le convaincre pour autant. « Ça semblait pas te poser de problème, quand t'essayais de foutre en l'air sa relation avec Colleen. » elle dirait plutôt qu’elle tentait de le mettre en garde. C’était différent et elle pouvait bien dire qu’elle aurait retenu la leçon. « et finalement, elle est plus là aujourd’hui. Peut être qu’elle était pas si blanche que ça, miss Parfaite. » sans pour autant affirmer qu’elle ne s’était peut être pas tromper à leur sujet. Mais la blonde avait au moins sentie quelques chose de mauvais. « T'étais au courant pour mon casier, je le sais. Et y'avait que Colleen et toi à être au courant sur l'émission. » tien donc, Miss Andrews serait-elle la coupable idéale lorsqu’elle se retrouve en concurrence direct avec Colleen ? « C'est pas les scrupules qui t'étouffent, aux dernières nouvelles, alors pardon de ne pas gober ton numéro de meuf intègre qui "n'a aucun intérêt à faire ça". » elle se permis de faire un pas vers lui, un pas franc qui resserrait la faible distance qu’il y avait entre eux. La blonde planta alors son regard dans celui de Warren, s’encrant en lui, sure qu’il ne la perde pas. «  Combien de personnes ont vu passer ton dossier entre leurs mains ? Combien d’agent administratifs ? D’agent pénitenciers ont vu ta tête chaque jours ? Combien de personnes t’as croisé pendant toute la procédure, Tommy ? Arrête de croire que le monde est composé uniquement de la vilaine May Andrews et de bisounours qui te veulent du bien. Il y a un nombre incalculable de personne qui aurait pu vendre tes informations contre des billets. T’imagine même pas à quel point ca se vend cher, même pour un petit candidat insignifiant comme toi. » peut être que maintenant, les choses étaient plus claire. « Quand on veut trouver quelques chose, suffit d’chercher. » la notoriété mène les fouilles merdes là où on les attend jamais. « Bienvenue dans le monde de la télévision, des peoples et des emmerdes ! Fallait te renseigner avant de signer pour l’aventure de ta vie. » elle recula enfin, faisant son pas en arrière et remettant une mèche de cheveux en place. « Est-ce que c’est terminé ? »


désolée (tommay) karma police 873483867 (tommay) karma police 893420793
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(tommay) karma police Empty
Message(#)(tommay) karma police EmptySam 9 Juil 2022 - 21:34

Égoïstement, et malgré la mésaventure qui opposait actuellement Tommy à la meilleure amie de son frère, le brun n’avait que faire de la manière dont son aîné gérait sa vie sentimentale mais ne pouvait pas nier ceci : ses relations avec Marius n’avaient jamais été aussi apaisées que durant la période où Colleen et lui se fréquentaient. Peut-être parce qu’avoir une nouvelle flamme éloignait un peu Marius du souvenir d’Alice, à moins que la jeune femme ne soit simplement venue combler un vide douloureux dont Tommy refusait d’admettre qu’il existait bel et bien, pour en être en partie responsable. Reste qu’à défaut d’être bonnes, les relations entre Marius et Tommy n’avaient jamais été aussi cordiales que durant la période où Colleen avait fait partie du paysage, et si la première à en bénéficier était incontestablement Moïra, il y avait fort à parier que les deux hommes y voyaient eux aussi nerveusement un réellement bénéfice. Mais aujourd’hui Colleen s’était effacée du paysage, comme n’avait pas manqué de le faire remarquer May en sifflant « Et finalement, elle est plus là aujourd’hui. Peut-être qu’elle était pas si blanche que ça, miss Parfaite. » telle une vipère, et le regard se levant au ciel Tommy n’avait pas su s’empêcher d’ironiser « Ça a l’air de te briser le cœur. » avec la certitude d’avoir au moins eu raison sur un point : avec une amie comme May, son frère n’avait pas besoin d’ennemis.

Que May n’ait pas la totalité des intérêts de Marius à cœur n’était cependant pas réellement le problème de Tommy : son frère et lui n’avaient pas ce genre de relation, ils ne s’inquiétaient pas l’un pour l’autre. Mais tous les deux s’inquiétaient des intérêts de Moïra, et que le cadet s’en réjouisse ou non ne changeait rien à l’importance que Marius avait dans la vie de sa nièce, et réciproquement – hors en lui nuisant à lui, c’était aussi un peu à la fillette que l’on nuisait. « Combien de personnes ont vu passer ton dossier entre leurs mains ? Combien d'agents administratifs ? D'agents pénitentiaires ont vu ta tête chaque jour ? Combien de personnes t’as croisé pendant toute la procédure, Tommy ? Arrête de croire que le monde est composé uniquement de la vilaine May Andrews et de bisounours qui te veulent du bien. » Roulant des yeux sans même chercher à minimiser son agacement, il avait pointé du doigt « D’un continent à l’autre ? Redescends d’un étage May, en dehors de ce pays t’es aussi anonyme que n’importe qui et ton émission personne en a jamais entendu parler. » comme pour souligner la bêtise de sa justification. « Quand on veut trouver quelque chose, suffit d’chercher. » s’était-elle pourtant entêtée, aussi décidée que lui à camper sur ses positions visiblement pas le moins du monde émue de ce que son émission pouvait avoir semé de mauvais sur son passage. « Bienvenue dans le monde de la télévision, des peoples et des emmerdes ! Fallait te renseigner avant de signer pour l’aventure de ta vie. »« T’inquiètes pas, j’ai retenu la leçon. Je sais à quoi m’en tenir, et Marius aussi. » Vraiment ? Tommy n’en était même pas sûr, et en réalité il s’en moquait éperdument : son frère savait ce qu’il avait à perdre. « Est-ce que c’est terminé ? » D’un geste de la main il lui avait fait signe qu’il ne la retenait pas, et se rappelant soudainement de la visite d’appartement pour laquelle il s’était traîné dans le quartier en premier lieu il avait dégainé son téléphone portable pour prévenir l’agent immobilier que ce n’était plus la peine qu’il se fatigue : Tommy n’était plus d’humeur, et le quartier ne lui plaisait définitivement pas.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

(tommay) karma police Empty
Message(#)(tommay) karma police Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(tommay) karma police