La nuit était déjà bien avancée. Installée sur son canapé, mug de café en main, Gaïa venait à peine de refermer son ordinateur. Après des jours, et même des semaines de réflexion, la jeune femme avait finalement prit sa décision. Elle avait travaillé toute la journée sur le courrier du coeur, répondait aussi justement qu'elle le pouvait aux plaintes des lecteurs qui avaient pris la peine d'envoyer une missive pour qu'on les aide un petit peu. Sans se douter un seul instant que celle qui répondait à leurs questions par le biais du journal était en ce moment bien plus paumée que la plupart en ce qui concernait sa vie sentimentale. Si la journaliste s'était toujours sentie à côté de la plaque par rapport à ce rôle de chroniqueuse du coeur, ces derniers temps, ça avait empiré. Ça, couplé aux articles assommants qu'on lui attribuait, et l'italienne avait atteint ses limites de tolérance. C'est pour cela qu'une fois qu'elle avait atteint les objectifs journaliers qu'elle s'était fixés, Gaïa avait commencé une lettre de démission, qu'elle avait achevé dans la foulée, soupirant de soulagement une fois le papier dans ses mains, prêt à être expédiée. Soupirant de soulagement, la jeune femme avait préparé l'enveloppe avant de la ranger dans son sac pour le lendemain. Enfin, elle avait trouvé le courage de l'écrire, cette lettre. Peut être que ça mettrait un peu plus de bordel dans sa vie que ce qu'il y avait déjà, mais peut importe. Sa tasse toujours à la main, l'italienne avait rejoint sa baie vitrée, le regard se perdant à l'extérieur, sur toutes les lumières qui éclairaient la rue, en bas, sur les gens qui déambulaient tranquillement sur les pavés. Un poids venait de s'enlever de sa poitrine, allégeant un peu son âme et son coeur, pour la première fois depuis qu'elle était rentrée d'Alice Springs. Ses ennuis au boulot, c'était réglé, et il lui restait son préavis pour retomber sur ses pattes. Trouver un nouveau journal, ou bosser en freelance... Elle avait un peu de temps pour se décider. Et l'autre chose qui lui pesait sur le coeur, c'était l'absence de Vittorio. Elle se faisait sentir de plus en plus, jusqu'à devenir étouffante parfois. Il continuait de lui envoyer des messages, de tenter de l'appeler. Comme si de rien n'était. Mais il ne semblait pas avoir envie de débarquer chez elle pour le moment, alors qu'il aurait pu, il avait les clés après tout... La jeune femme n'était même pas sûre qu'il s'était rendu compte qu'il l'avait blessée. S'il ne venait pas la voir, la journaliste était prête à parier que c'était parce qu'elle l'avait plus ou moins abandonné à l'hôpital d'Alice Springs en partant avec Maze, parce que sa fierté avait été piquée au vif. Pas parce qu'il se sentait coupable de quoi que ce soit... Malheureusement. La seconde d'après, Gaïa avait été surprise par le bruit de la sonnette de la porte d'entrée. Sursautant fortement, elle avait grimacé quand son épaule blessée s'était raidie. Posant sa tasse, massant son articulation endolorie, Gaïa avait rejoint sa porte d'entrée, espérant bien malgré elle que ce serait Vittorio, ayant subitement eu une prise de conscience. Une fois la porte ouverte, force était de constater que ce n'était pas son compatriote qui se tenait sur le pas de sa porte, mais un policier, en uniforme. Il s'était présenté rapidement, avant d'arriver dans le vif du sujet. « Une course poursuite a eu lieu dans le coin, pas très loin de votre immeuble. Vous n'êtes pas au courant? Ça à fait beaucoup de bruit pourtant. » La jeune femme avait secoué la tête. Bien trop accaparée par ses soucis personnels, Godzilla aurait pu détruire le quartier que l'italienne ne l'aurait pas remarqué. Elle s'était rapidement excusée de son inattention, comme si le policier en aurait eu quelque chose à faire. Et ce dernier avait continué son discours. « Le principal protagoniste de cette course illégale est encore dans le quartier, qui a été bouclé pour le moment. Vous ne devez pas sortir de chez vous, c'est bien compris? » Fronçant les sourcils, la jeune femme avait regardé derrière la gardien de la paix, dans le couloir, par réflexe. Au cas où la fameux fugitif aurait débarqué dans le couloir pendant leur petite discussion. Mais rien. Au policier, l'italienne n'avait pas rajouté un mot, préférant hocher la tête pour lui répondre. Une fois son petit speech effectué, il avait tourné les talons, sans s'attarder. Pendant qu'il s'éloignait, la journaliste avait entendu quelques mots alors qu'il parlait dans son talkie walkie. « homme caucasien, un mètre quatre-vingt-dix, brun... » et sans qu'elle ait pu en entendre davantage, il s'était engouffré dans l'ascenseur, sa voix s'évanouissant en même temps que sa silhouette. Lentement, Gaïa avait refermé sa porte. De toute façon, ce n'est pas comme si elle avait eu quelque chose de prévu, ce soir. L'italienne avait refermé sa porte, et quelques minutes plus tard, à peine, on avait à nouveau toqué. Peut être était-ce à nouveau le policier, peut être que la chasse à l'homme était déjà terminée? Mais quand elle avait ouvert sa porte, la jeune femme avait eu la plus grosse surprise de sa soirée, et de loin. « Channing? » Elle avait l'impression de voir un fantôme. Ils ne s'étaient pas vus depuis des lustres, les deux jeunes gens n'avaient même pas gardé contact, à vrai dire. Alors le revoir à l'improviste... Il semblait bien à la jeune femme qu'il avait habité dans le coin, à un moment donné. Mais si c'était toujours le cas, qu'est-ce que le jeune homme pouvait bien faire devant sa porte? À cette heure qui plus est? « Qu'est-ce que tu fais là? T'es pas au courant que la police a bouclé le quartier pour trouver quelqu'un? » Peut être qu'il avait déménagé depuis le temps, et qu'il s'était retrouvé coincé dans le quartier par hasard, cherchant chez qui il aurait pu aller se réfugier, en attendant la fin de l'alerte. Se rendant compte qu'il était toujours posté dans le couloir, elle avait secoué la tête. « Pardon, c'est juste que te revoir comme ça... Reste pas dehors, entre. » Et elle s'était effacée pour le laisser rentrer.
(c) AMIANTE
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Cela fait plusieurs longues semaines que Channing n'a pas participé à la moindre course dans le coeur de la nuit. Ces derniers temps il s'abstient du mieux qu'il le peut, les dernières visites surprises à son domicile ayant eu un effet quasi immédiat. Il n'a pas peur, se persuade de ne pas être paranoïaque en faisant le tour de sa villa dans le noir à chaque fois qu'il rentre chez lui. Il n'a pas peur, il est juste prudent. Les mots de l'homme résonnent encore régulièrement dans son esprit, et si l'héritier est parvenu à bouder l'illégalité quelques temps il s'autorise toutefois à y plonger tête la première ce soir. Juste une course, une seule, et il se promet de rentrer sagement chez lui ensuite. Alors le brun enfile son blazer noir par dessus son pull, attrape ses clés de voiture et descend dans son garage pour monter à bord de sa sportive. Il quitte Bayside la minute suivante, prenant la direction de Spring Hill pour rejoindre le centre.
Les jeux sont lancés. Le départ de la course a été donné il y a maintenant plusieurs minutes et les participants se sont élancés dans les ruelles de la ville. Channing retrouve parmi les pilotes des habitués et d'autres l'étant moins, mais la soirée est prometteuse alors que le niveau semble globalement bon. Sa voiture sombre passe d'une avenue à une autre avec agilité et l'adrénaline qui s'infiltre dans le corps de l'héritier le fait sourire. La vitesse, la dangerosité du moment, tout cela lui avait terriblement manqué et il savoure les moindres virages tout en gagnant la tête du peloton. Bientôt, une seule voiture le sépare de la tête et la ligne d'arrivée se rapprochant à vitesse grand V le brun n'hésite pas à prendre quelques risques supplémentaires. La pédale d'accélération s'abaisse davantage sous son pied, et alors qu'il est prêt à doubler son adversaire un autre concurrent jaillit d'une rue adjacente. L'avenue trop étroite pour que trois véhicules puissent s'y engager au même moment, sa vitesse trop grande pour qu'il puisse freiner à temps, sa seule solution est faire une embardée sur le côté pour changer d'itinéraire. Un sifflement agacé s'échappe de ses lèvres, et alors que la sportive perd volontairement de la vitesse dans une ruelle adjointe Channing se décompose face à ce qu'il voit en face de lui. Un barrage de police, leurs véhicules stationnés barrant la rue. Son pied plante les freins et les forces de l'ordre se tournent vers lui au son des pneus. Il y a un moment de flottement, un durant lequel le pilote fixe comme une biche les policiers et où personne ne bouge. Mais l'instant est de courte durée, et au même moment où les hommes bondissent dans leurs voitures de fonction le brun enclenche précipitamment la marche arrière. « merde merde merde... » répète t'il en regardant derrière lui, la sportive ne perdant pas une seconde. Dès lors que la rue devient assez large, il fait demi-tour brusquement et repart en rebroussant chemin, suivit de près par les lumières bleues et rouges des gyrophares. Le pilote l'ayant fait prendre cette ruelle en surgissant de nul part ne l'a pas fait par hasard, et la réalisation fait battre son coeur un peu plus fort.
Une course poursuite s'engage alors et Channing use de sa connaissance du terrain et de la puissance de sa sportive pour instaurer une distance confortable entre lui et les forces de l'ordre. Il réfléchit à toute vitesse l'héritier, sait qu'il ne s'agit que d'une question de temps avant que le quartier ne soit bouclé et qu'il soit pris au piège. Dès lors que le véhicule de police disparaît dans son rétroviseur, il s'engage dans un parking souterrain et descend les étages à grande vitesse avant de cacher sa voiture là où il sait que les agents ne regarderont pas. Du moins, pas avant quelques jours, et il sera reparti d'ici là. Le coeur battant, le sang pulsant à ses tempes, il coupe le contact et quitte l'habitacle avant de sortir du parking, remontant sa veste sur ses épaules. Rester dans sa voiture consisterait à prendre un trop gros risque, et il n'a d'autre choix que de trouver un endroit où aller le temps que les choses se calment. De nouveau à l'air libre, le brun traverse la rue et se met à marcher de l'air le plus ordinaire possible. C'est au hasard qu'il s'approche de l'un des nombreux immeubles avoisinants, son regard noisette scrutant les noms des interphones à la recherche d'une familiarité. Rien... À moins que. Salvatori. La résonnance italienne lui est familière, et il n'a d'autre choix que de s'en contenter alors que les sirènes s'approchent à nouveau. Numéro cent soixante dix neuf. Il entre dans le hall, au même moment où une personne en sort en lui faisant bénéficier de l'ouverture, et s'engage dans la cage d'escaliers. À grandes enjambées, il se met à rapidement avaler les escaliers avant de se stopper. Des voix résonnent plus bas, certaines qu'il devienne être celles des policiers à leur ton formel et une autre... « Un grand homme vient d'entrer, si. Je vis ici depuis des années, je suis persuadée qu'il n'habite pas dans cet immeuble. » La personne qu'il vient de croiser. Channing peste entre ses dents et se remet à monter les escaliers.
Il échappe aux hommes qui parcourent les couloirs, visiblement chanceux dans son malheur, et lorsque les lumières automatiques du hall s'éteignent il gagne finalement le pas de la porte de l'appartement de Gaïa. Rapidement, il porte un coup vif mais ferme à la porte et la demoiselle vient lui ouvrir. « Channing ? » « Bonsoir Gaïa. » répond t'il en esquissant un rapide sourire. La surprise de la jeune femme se lit sur son visage, et il ne peut l'en blâmer. Au moins elle le reconnait, même s'ils ne sont pas réellement proches. Ils se voient de manière irrégulière, ne sont pas vraiment en contact, et une seconde durant il se met à se demander si elle va le laisser entrer. « Qu'est-ce que tu fais là ? T'es pas au courant que la police a bouclé le quartier pour trouver quelqu'un ? » Ses lèvres se plissent chastement et il jette un oeil autour d'eux. « Vraiment ? » « Pardon, c'est juste que te revoir comme ça... Reste pas dehors, entre. » Hallelujah. Il entre sans se faire prier, la demoiselle refermant la porte sur son passage. Channing reprend une seconde son souffle, un peu secoué par tout ce qui lui arrive. Il se tourne vers elle par la suite. « Je suis désolé de toquer comme ça à ta porte, je- » De nouveaux pas résonnent dans le hall et le grand brun regarde la porte sans oser respirer. Il se tait, l'italienne ne dit plus rien et on frappe une énième fois à la porte de l'appartement. Le coeur de Channing a un loupé et il plante son regard dans le sien. « C'est moi qu'ils cherchent. » murmure t'il, soudainement pâle. « Je peux tout t'expliquer, mais je t'en prie tu dois m'aider. Ne leur dis pas que je suis ici. » Gaïa n'est pas la personne idéale chez qui se réfugier. Ils se connaissent à peine, elle n'a aucune raison de lui faire confiance ou de prendre un tel risque pour lui, et pourtant le Walker se met à espérer qu'elle le fasse. Il aurait été plus simple qu'il atterrisse à Redcliffe et qu'il trouve refuge chez Danika, ou même chez Caelan ou Elizabeth qui eux aussi habitent à Spring Hill. Mais il est chez l'italienne, celle avec qui il a simplement eu une aventure il y a des années et avec qui il a depuis qu'ils se sont revus à Brisbane partagé un ou deux cafés. Les coups redoublent à la porte et Gaïa n'a d'autre choix que d'aller ouvrir aux hommes. Channing quant à lui regarde rapidement autour de lui et va trouver un endroit où disparaître quelques minutes.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« Bonsoir Gaïa. » Sa voix, la jeune femme ne l'avait pas entendu depuis des mois. Ça remontait sûrement au dernier café qu'ils avaient partagé, à la va-vite, dans un coffee-shop du centre ville. Les deux n'avaient jamais cherché à garder contact plus que ça, et un café tous les 6 mois ou tous les ans, c'était largement suffisant. C'est pour ça que sa présence à sa porte, ce soir, intriguait sérieusement l'Italienne. Surtout ce soir, alors qu'un policier venait de venir frapper chez elle, pour lui faire un compte rendu sur un incident particulier. Quelles étaient les chances que les deux évènement soient liés? « Qu'est-ce que tu fais là ? T'es pas au courant que la police a bouclé le quartier pour trouver quelqu'un ? » Elle le voit regarder autour de nous, l'air vaguement étonné. Et sa réaction l'intrigue encore plus. « Vraiment ? » L'italienne fronce les sourcils. Si il n'est pas au courant, pourquoi est-il devant sa porte? Si il habite encore dans le quartier, pourquoi venir ici? S'il n'y habite plus, qu'il est venu voir des amis qui sont aussi dans le coin, pourquoi ne pas être resté chez eux, le temps que tout ça se calme? Tant de questions, qui finiront par avoir une réponse, la jeune femme y tenait. Mais elle ne cuisinerait pas Channing dans le couloir, aux yeux et aux oreilles de tous ses voisins. C'est pour cela qu'elle s'était écartée pour le laisser rentrer dans son appartement. Il ne s'était pas fait prier davantage, se ruant à l'intérieur en un instant. Gaïa avait prit le temps de jeter un dernier coup d'oeil dans le couloir désert, avant de rentrer à son tour et de refermer la porte sur eux. Faisant face à Channing, elle avait soudain réalisé qu'il semblait nerveux. Étrange. « Je suis désolé de toquer comme ça à ta porte, je- » Il s'interrompt brusquement, tend l'oreille. Face à son silence soudain, la jeune femme fait de même et prend conscience que quelqu'un marche dans le couloir. La peau du visage de Channing change de couleur, pour devenir beaucoup plus pâle. Ses traits se tirant, ce simple bruit semblait avoir fait redoubler son angoisse. « C'est moi qu'ils cherchent. » Abasourdie, la journaliste l'avait fixé, les yeux écarquillés de surprise. Elle avait eu des doutes, évidemment, mais n'avait pas eu le temps de faire des liens, de poser des questions qui lui auraient permis de découvrir cela par elle-même. « Je peux tout t'expliquer, mais je t'en prie tu dois m'aider. Ne leur dis pas que je suis ici. » Sur le coup, elle était restée silencieuse, tant elle était déconcertée. Puis la journaliste avait retenu plusieurs phrases, qui ne lui semblaient finalement pas en phase avec la situation. En réalité, tout semblait s'entrechoquer dans sa tête. Relâchant un soupir, elle allait répondre quelque chose au brun, quand le bruit des pas s'était mué en cognement sur la porte d'entrée. Gaïa regarde Channing, puis la porte, et de nouveau Channing. Sa décision était prise. « Sur le balcon! », qu'elle siffle, à son tour gagnée par la nervosité qui le dévore. Il y a quelques années, la journaliste ne serait pas fait prier pour ouvrir grand la porte, dénonçant au grand jour les agissements répréhensibles du brun. Prête à sacrifier Channing, pour un article qui aurait assurément fait du bruit, lui permettant de renouer avec un peu de renommée. Mais son chemin de carrière actuel étant ce qu'il était, elle n'en voyait pas l'intérêt. Elle n'en voyait plus l'intérêt depuis un long moment, à vrai dire. Elle s'était suffisamment mordu les doigts sur des actes passés, pour ne pas mourir d'envie de recommencer. Pour éviter que Channing se retrouve sous les projecteurs bien contre son gré, la journaliste l'avait poussé sans ménagement vers le fameux balcon, et l'enfermant à l'extérieur sans qu'il puisse émettre la moindre protestation. Si l'importun à la porte d'entrée ne venait pas voir trop près de la baie vitrée, il ne verrait pas le fugitif qui s'y dissimulait... Son esprit fonctionnant à mille à l'heure, elle avait cherché une excuse à mettre en place, pour justifier le fait qu'elle n'était toujours pas à la porte pour l'ouvrir. Surtout puisque l'agent de police commençait à s'impatienter, tambourinant de plus en plus fort à l'entrée. Vite. Elle ne savait pas trop d'où était sortie cette idée farfelue, mais elle n'avait pas eu le temps de se demander si elle était bonne ou non. Attrapant une serviette dans la salle de bain, la jeune femme s'était déshabillée pour ne garder que ses sous-vêtements, avant de s'enrouler dedans. Elle avait mouillé ses cheveux pour parfaire l'illusion, avant de regagner l'entrée, le coeur battant. Elle avait prit une inspiration, et avait ouvert la porte. Sur son palier, le même policier que tout à l'heure, mais accompagné d'une collègue féminine. Si sa tenue en avait intrigué un des deux, ils ne l'avaient pas montré. Néanmoins, aucun d'eux n'avait fait de commentaire sur le temps qu'elle avait mis à venir ouvrir. « Re-bonsoir. Une des habitantes de l'immeuble nous a informé qu'elle avait vu un individu louche roder dans le bâtiment. On fait le tour des appartements pour vérifier. On peut entrer? » Masquant au mieux sa nervosité, l'italienne les avaient fixé un bon moment. Si elle pouvait en laissant un des deux dehors, les chances qu'ils découvrent Channing seraient moins élevées... « Aucun souci, mais si ça ne vous gêne pas, je préférerais qu'il n'y ai que votre collègue qui rentre avec moi. » Ça n'avait pas eu trop l'air de lui plaire, mais il avait fini par hocher la tête, et la femme était entrée à ma suite. « Restez dans son champ de vision. » Gaïa avait grimacé, et refermé la porte. Elle avait trouvé une place dans le salon, où on pouvait la voir. Pour le moment, tout allait pour le mieux. La policière était passée plusieurs fois devant la baie vitrée, sans y prêter trop attention. Un coup de chance... Mais la chance, l'italienne en manquait vraiment, ces temps. Le bruit de quelque chose qui tombe avait retentit dans tout l'appartement. Ce fameux bruit avait attiré l'attention de la policière sur le balcon. Fermant les yeux, la journaliste avait accusé le coup. Et merde.
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ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Tout s'enchaîne très rapidement. Channing entre dans le building résidentiel sans faire de vague, avant de monter deux à deux les marches d'escaliers qui l'emmènent jusqu'à l'étage de l'italienne. Si la commère de l'immeuble s'était tue, peut-être les choses auraient-elles été bien différentes. Mais la femme le décrit brièvement et il n'attend pas qu'elle termine pour aller toquer à la porte de Gaïa, le coeur battant bien qu'il apparaisse étrangement innocent sur le pas de sa porte. La jeune femme lui ouvre et si le brun s'est imaginé pondre un mensonge ou jouer l'innocent, il n'en a toutefois pas le temps alors que les coups redoublent à la porte. Son visage s'effrite et il déglutit, ne tenant pas à être demain matin en une des tabloïdes. Le Walker Group n'a pas besoin de ça, la grande majorité de ses proches ignore qu'il trempe dans l'illégalité et il n'a pas la moindre envie de voir sa carrière condamnée pour une connerie pareille. et si Channing a toujours plus ou moins eu les pleins pouvoirs sur ses choix de vie, il s'en remet ce soir à celle dont il ignore beaucoup trop de choses. Il lui confie les rênes de la situation, celles de sa carrière, de son avenir professionnel et se retrouve à attendre qu'elle réagisse. Il est celui que ces personnes derrière sa porte recherchent, et elle peut à ce moment précis décider de leur livrer leur fugitif sur un plateau d'argent. Elle peut ouvrir la bouche et leur crier d'entrer, ce que l'équipe de forces de l'ordre ferait sans nul doute, et Channing serait pris au piège sans avoir la moindre issue. Gaïa pourrait écrire tout un article sur cette scène, celle à laquelle elle a assisté aux premières loges, celle où le magnat de l'immobilier est venu chercher refuge chez elle pour échapper aux patrouilles ayant bouclé un quartier entier pour le retrouver. Elle pourrait leur faire part de tous ces détails qui valent de l'or et son article ferait un carton. et un instant durant, Channing est prêt à mettre les mains en évidence d'une seconde à l'autre alors que la journaliste n'émet pas le moindre son.
Mais alors que les coups redoublent, l'italienne semble se reconnecter à la réalité. Elle relâche un soupir, regarde la porte puis celui qui s'est invité dans son appartement, et lorsqu'elle s'approche de lui l'héritier retient son souffle. « Sur le balcon ! » et elle l'y pousse sans ménagement, sûrement pour le ramener à la réalité à son tour alors qu'il trébuche à moitié sur l'immense tapis qui trône au milieu de la pièce à vivre. Elle ouvre la baie vitrée et l'encourage à sortir alors qu'il la regarde une seconde. « Merci » souffle t'il alors qu'il se reporte déjà autour de lui. Elle referme la baie vitrée et disparaît à l'intérieur, et lui se met à réfléchir à toute vitesse. Le balcon n'est pas grand, mais lui en revanche avoisine les deux mètres et ce n'est pas sous la table en fer forgé de son hôte qu'il va pouvoir se mettre à l'abri. Deux solutions s'offrent par conséquent à lui, et Channing ne met pas longtemps à le comprendre. Il peut rester ici, se mettre dans l'ombre près de la baie vitrée et espérer que la fouille probable du logement n'ait pas jusqu'à l'extérieur. Que les agents se contentent de l'intérieur, d'un bref coup d'oeil, et ressortent sans le voir. Mais quelles sont ses chances que la patrouille sur le seuil de l'appartement soit inefficace et brève ? sûrement égales à celles qu'elle soit déterminée et minutieuse. et l'héritier, de la chance, il n'en a pas vraiment ce soir. C'est donc sans trop réfléchir qu'il atteint la rambarde du balcon, avant d'inspecter la façade du bâtiment. Un genre de colonne déborde du mur, ainsi que des reliefs horizontaux, les pierres débordant de manière régulière pour suivre les lignes architecturales de la façade. et si les lignes qu'elles forment ne sont pas larges, elles vont toutefois devoir l'être assez pour qu'il puisse y poser les pieds. La colonne est assez épaisse pour le cacher s'il parvient à se glisser de l'autre côté, et il n'a d'autre choix que celui d'essayer. Il inspire profondément, lançant un dernier regard vers la lumière intérieure avant de se reporter devant lui et d'enjamber la rambarde pour se tenir de l'autre côté. Le coeur battant à tout rompre, il pose un premier pied sur les reliefs et s'y appuie d'abord timidement avant de s'appuyer en hauteur avec sa main et d'amener son autre jambe. Une chute du premier étage ne le tuerait probablement pas, quoiqu'il se casserait sans nul doute quelque chose. L'héritier n'ose regarder en bas, cherchant ses appuis, jusqu'à se stabiliser et se taire. Se taire et s'apprêter à soupirer de soulagement, au moment où un petit morceau de pierre sur lequel son pied s'est installé se dérobe sous son poids. Le gravas s'écrase quelques mètres plus bas dans un bruit sourd, surtout dû au fait que la ruelle soit silencieuse, heureusement sans causer de dégât puisque personne ne circule dans l'avenue. Une bonne chose que le quartier soit bouclé. Il réajuste son équilibre dans un grincement de dents, alors qu'il sait pertinemment que le son a dû résonner dans l'appartement et au moins celui voisin.
Le bruit de la baie vitrée du salon qui s'ouvre l'atteint une minute ou deux plus tard et Channing retient son souffle. Il y a un silence de mort et il n'ose pas ne serait-ce battre des paupières, son regard guettant nerveusement le bout de balcon qu'il aperçoit. La nuit est calme et la policière inspecte les lieux sans un mot, jusqu'à se poster là où elle peut le voir si elle regarde dans sa direction. Il ne cille pas, serrant les dents en priant pour qu'elle se détourne, au moment où le bruit d'un émetteur radio résonne dans sa poche. Channing sursaute presque, déglutissant alors que la femme prend l'appel. « On a un suspect au rez-de-chaussée, demande de renforts. » Le brun ferme les yeux en retenant un souffle, et la femme accorde un dernier regard circulaire avant d'acquiescer à l'oral et de rentrer à l'intérieur, refermant derrière elle. Il n'entend pas ce qui se passe ensuite, et pourtant il n'ose pas bouger de son perchoir malgré le fait que ses pieds s'engourdissent. Hors de question de se faire prendre maintenant, et il attend patiemment que Gaïa vienne lui faire signe. Lorsqu'elle revient après ce qui semble une éternité à l'héritier, il soupire finalement de soulagement.
Toujours aussi prudemment, il revient sur le balcon, tremblant légèrement sous l'adrénaline alors qu'il plante son regard dans celui de la blonde avant de se passer une main sur le visage. Il est toujours silencieux, et si autant il aime se prendre pour Dominic Toretto, jouer les espions en cavale ne lui plaît guère. Ils regagnent le confort de l'appartement et Channing met quelques minutes à se reprendre. « Je suis tellement désolé de t'avoir embarqué là-dedans... » C'est la première chose qu'il trouve à lui dire, quand il tient à ce qu'elle sache qu'il l'est sincèrement. « mais merci Gaïa, merci pour tout. » Il lui est redevable. Bien sûr qu'il l'est, quand l'italienne aurait eu une occasion unique de le mettre à la merci de la presse à gossips. Il y a une pause, un flottement durant lequel Channing a l'impression que sa tête va exploser, et s'il se laisserait volontiers tomber sur le sofa de la jeune femme il s'en abstient toutefois. Sa dignité en a pris un coup, certes, mais il lui en reste un peu. « Je.. je sais pas, je peux repartir si tu veux, s'ils sont occupés d'un côté ça devrait aller. Mais si tu veux des explications, je vais t'en donner... c'est la moindre des choses. » ...même si je m'en passerais bien. Même s'il se passerait bien d'une manière générale de tout cet enchaînement venu ruiner sa nuit.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
La policière, qui semblait déterminée à parcourir les moindres recoins de son appartement, rendait Gaïa nerveuse. À chaque fois que l’agent s’approchait de la grande baie vitrée qui donnait sur le balcon, l’italienne retenait son souffle. Elle savait pertinemment qu’elle prenait un gros risque en dissimulant la présence de Channing aux forces de l’ordre. Si on le trouvait, la journaliste serait cataloguée comme complice, et il y avait fort à parier qu’elle passerait la prochaine nuit en garde à vue. Et ça, ce n’était clairement pas la soirée qu’elle s’était imaginé. Toujours silencieuse alors que la policière poursuit son exploration, Gaïa en vient à maudire intérieurement Channing. Ses explications ont intérêt à être bonnes, s’il ne veut pas que la jeune femme ne retourne sa veste. Ancienne aventure d’un soir ou non, il était hors de question que l’italienne ait des ennuis à cause de lui. Mais pour l’instant, peut importait, si on trouvait le fugitif bien au chaud sur son balcon, elle pourrait dire ce qu’elle voulait, elle finirait au poste en même temps que lui. L’agent de police avait disparu un instant dans la chambre de Gaïa, dans la salle de bain… Avant de finalement revenir dans le salon. Et de s’approcher du balcon. Le coeur battant à tout rompre, la journaliste avait regardé la femme manipuler la poignée, faire coulisser la baie vitrée et s’engouffrer dehors. Ils étaient foutus, Channing et elle. L’un comme l’autre. La jeune femme s’attendait à une exclamation de la part de la policière, mais rien n’était venu. Cette dernière avait parcouru tout le balcon, et finalement une phrase grésillante provenant de son talkie-walkie emplit l’air. « On a un suspect au rez-de-chaussée, demande de renforts. » La jeune femme avait regardé une dernière fois autour d’elle, avant de rentrer à nouveau dans l’appartement de l’italienne refermant la porte vitrée derrière elle. Puis la policière avait hoché la tête en direction de la maîtresse des lieux, avant de prendre son émetteur pour répondre à l’appel radio. Se faisant, elle s’était rapprochée de la porte pour sortir. Dans le couloir, son collègue l’attendait sagement. Après une dernière formule de politesse envers Gaïa, les deux avaient tourné les talons pour rejoindre l’ascenseur, au pas de course. Leurs silhouettes disparues, l’Italienne avait laissé échapper un soupir de soulagement. Puis elle s’était ruée vers le balcon, histoire de voir où pouvait bien être passé Channing. Comment était-il possible que la policière l’ait manqué? Il n’avait pas sauté tout de même? Une fois dehors, la jeune femme avait parcouru les environs des yeux. N’apercevant rien de prime abord, elle avait fini par se rapprocher du bord, et s’était penchée légèrement. Quand la journaliste avait aperçu finalement Channing, en équilibre, cramponné à un relief du mur, elle l’avait entendu soupirer à son tour. En la voyant, le fugitif avait amorcé son retour sur le balcon, et la jeune femme n’avait recommencé à respirer à peu près normalement que lorsqu’il avait finalement de nouveau les pieds sur la terre ferme. « Tu es dingue?! » Il fallait avoir une sacré dose de courage pour se prendre pour Spiderman sur la façade d’un immeuble. Verbalement, elle l’avait poussé à rentrer, des fois que des commères auraient eu les yeux un peu trainants sur l’extérieur. Une fois à l’intérieur, il était resté silencieux un moment, sûrement en train de reprendre ses esprits. Gaïa ne l’avait pas brusqué, préférant s’assoir sur le canapé, bras croisés, en attendant qu’il se décide. Tout en priant silencieusement pour que les policiers ne refassent pas une descente dans son appartement. Finalement, le jeune homme était sorti de son silence. « Je suis tellement désolé de t'avoir embarqué là-dedans... Mais merci Gaïa, merci pour tout. » Il paraissait vraiment reconnaissant, ça l’italienne ne pouvait pas lui enlever. Mais au final, la jeune femme ne savait pas du tout ce qu’il pouvait bien avoir fait, et au fond d’elle-même elle espérait qu’elle avait eu raison de le couvrir, de le cacher chez elle. Face à ses mots, elle avait hoché la tête, relativement calme mais pas vraiment prête à lui dire que « ne n’était rien ». Parce que ce n’était pas rien. « Je.. je sais pas, je peux repartir si tu veux, s'ils sont occupés d'un côté ça devrait aller. Mais si tu veux des explications, je vais t'en donner... c'est la moindre des choses. » La première chose à laquelle Gaïa avait pensé, c’est que le laisser repartir maintenant serait de la folie. Il se ferait attraper en deux secondes, quel que soit le motif de son arrestation. Et la jeune femme aurait pris de gros risques pour rien. Et ça, l’italienne ne pouvait même pas l’imaginer. « Ne crois pas que tu pourras t’en tirer comme ça… Alors oui, il va me falloir des explications, histoire que je me rende compte à quel point j’aurais pu me retrouver dans la merde. » En admettant que ce soit bel et bien fini, qu’ils ne reviennent pas fouiner dans le coin. Mais rien n’était moins sûr. Et soudainement, elle s’était rendue compte qu’elle était toujours enroulée dans une serviette de bain. « Ah… Je te laisse 2 minutes, n’en profites pas pour filer. Tu peux t’assoir si tu veux, le canapé ne va pas te mordre. » Et Gaïa s’était éclipsée dans la salle de bain, se débarrassant de sa serviette pour enfiler un jean et un pull par dessus les sous-vêtements qu’elle avait conservés pendant leur petit manège. Puis elle était revenue dans la pièce à vivre, pour se servir un verre. Après ses émotions, elle avait besoin d’un remontant. « Tu veux boire quelque chose avant de tout m’expliquer? » Elle avait attendu sa réponse avant de se déplacer. Son verre de vin rempli, la jeune femme avait rejoint le canapé, et s’installant non loin de Channing, elle en avait prit une gorgée, avant de commencer à fixer le jeune homme, sans un mot, histoire de lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas partir sans la moindre explication. Après tout, c’était même lui qui l’avait proposé. Même si ça n’avait pas l’air de l’enchanter.
(c) AMIANTE
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Tu es dingue ?! » Il l'est. Il est complètement fou de se placer en équilibre de la sorte, le vide à ses pieds, pour échapper à l'inspection de la femme en uniforme. Il n'a pas le vertige, et pourtant la situation l'impressionne et le fait se tendre de tout son être. Les dégâts seraient moches s'il venait à tomber, si toutefois il tombait assez bien pour ne pas se tuer sur le coup. L'idée de prendre un risque aussi gros pour ne pas finir en cellule ne l'amuse pas le moins du monde, mais face aux deux scénarios possible c'est celui-ci sur lequel il a jeté son dévolu. et il le referait sûrement s'il était confronté à ce choix à nouveau, puisque la policière ne regarde pas dans sa direction et se contente de s'emparer de son émetteur radio. Elle quitte le balcon puis l'appartement de l'italienne, et lorsque Gaïa arrive à son tour sur sa terasse Channing ne peut la blâmer de l'injure qu'elle lui lance au visage. Il en mériterait de biens pires, et il en a conscience. Un souffle s'échappe de ses lèvres, retenu toutefois car il est loin d'être pleinement détendu ou rassuré. Prudemment, il regagne le balcon en enjambant la rembarde, et une fois ses pieds sur un sol stable et large, son corps entier trésaille. Il est tellement chamboulé que le fait que son hôte soit en serviette, les cheveux soudainement humides, ne l'interpelle pas réellement. Ils regagnent l'intérieur de l'appartement, Gaïa le secouant de par la vivacité de son ton, et la baie vitrée se referme sur leur passage.
Il lui faut de longues secondes pour rassembler ses pensées, calmer les battements irréguliers de son coeur et parvenir à entrouvrir les lèvres pour aligner une phrase correcte. Il se tourne vers la jeune femme et s'excuse, la remerciant, ne trouvant malgré lui pas beaucoup plus à lui dire. Il aimerait qu'elle ne lui pose pas la moindre question, qu'elle oublie ce malencontreux évènement et qu'ils n'en reparlent plus jamais. Mais pourquoi lui ferait-elle ce plaisir, quand il ne le mérite nullement ? Il risquait sa vie, depuis des années, à sillonner les rues de Brisbane à une vitesse déraisonnable une fois la nuit tombée. Il prenait des risques inconsidérés au volant de sa voiture ou de sa cylindrée, se mettait en danger et ce sans jamais avoir eu une pensée censée pour l'encourager à arrêter. À arrêter de jouer avec sa vie, de se comporter comme s'il en avait plusieurs ou comme si sa mort n'affecterait personne. Lexie, sa petite soeur, serait anéantie. Caelan et Elizabeth, ses meilleurs amis qui ignorent tout de ses activités illégales, passeraient par toutes les émotions. Channing avait des proches, des personnes à qui il tenait vraiment et qui le lui rendaient, qui vivraient probablement mal sa perte. Il n'était pourtant pas égoïste l'héritier, sauf à cette petite exception près. et à chaque fois qu'il y pensait, son estomac se serrait. Puis il se forçait à passer à autre chose, et recommençait inlassablement. Aucun de ses accidents ni aucune de ces courses poursuites ne parvenait à lui provoquer le déclic, celui qui, un jour, lui ferait prendre conscience qu'il était temps de cesser avant qu'il ne soit trop tard et que sa vie ne lui file entre les doigts.
« Ne crois pas que tu pourras t’en tirer comme ça… Alors oui, il va me falloir des explications, histoire que je me rende compte à quel point j’aurais pu me retrouver dans la merde. » Un léger souffle résolu s'échappe de ses lèvres alors qu'il baisse la tête un instant. Bien sûr qu'elle exige des explications, et au moins un minimum de contexte à tout cela. Le brun se reporte sur elle, hochant doucement la tête d'un mouvement coopératif, avant de froncer légèrement les sourcils. C'est à ce moment qu'il percute vraiment qu'elle est en serviette, à moitié nue, les cheveux humides, et s'il comprend rapidement pourquoi il ne peut toutefois s'empêcher de l'interroger du regard quant au fait qu'elle le soit toujours. « Ah… Je te laisse 2 minutes, n’en profites pas pour filer. Tu peux t’assoir si tu veux, le canapé ne va pas te mordre. » Il pourrait filer après tout, elle dit vrai. Cela ne serait pas très intelligent de sa part, ni très correct, mais il pourrait. Pour autant l'idée ne l'effleure pas, et il se contente d'hocher la tête alors qu'il est toujours aussi stoïque au beau milieu de son séjour. L'italienne disparaît et il inspire profondément lorsque la porte se ferme derrière elle, se passant une main sur le visage. Il enlève sa veste qu'il pose sur le dossier d'une chaise à proximité, avant de finalement se résoudre à aller s'asseoir sur le sofa. Ce soir, peu importe où il décide d'aller, il sera pris au piège partout où il ira. Gaïa met une poignée de minutes avant de revenir, rhabillée, et de l'interroger. « Tu veux boire quelque chose avant de tout m’expliquer ? » Il la regarde et secoue la tête de gauche à droite, déclinant sa proposition. Il n'a après tout pas l'intention de s'attarder trop longtemps, juste le temps que la police abandonne ses recherches comme elle finit toujours par le faire, et il espère bien repartir ensuite. Il juge que la jeune femme en fait bien assez pour lui sans qu'il ne pousse le vice au point de lui demander à boire. « Non merci, ça ira. » Elle revient et s'installe à proximité de lui, posant son regard sur sa personne alors qu'il reçoit cela comme un signal. Celui qui veut dire « Va s'y, parle, je t'écoute » et l'héritier déglutit. « J'ai une voiture de sport, une Lamborghini. » commence t'il, contextualisant les faits. Il n'en serait probablement pas là s'il avait une citadine ordinaire avec un bien plus petit moteur. Il n'aurait pas participé à des courses dans un premier temps, n'aurait pas non plus attiré l'attention des policiers et, même si cela aurait été le cas, il ne serait de toute façon pas parvenu à les semer. « Je m'amusais un peu en ville, j'ai fais la course avec un inconnu. » explique t'il grossièrement, regardant celle qui boit son vin à petites gorgées en l'écoutant attentivement. Il ne ment pas vraiment, omet simplement une partie de la vérité, quand il pourrait lui raconter tout autre chose. Mais il trouve un compromis dans cette version. « Oui, j'étais forcément en excès de vitesse. Et je suis tombé nez à nez avec un barrage de police. » Il marque une pause, plisse les lèvres. « J'aurais dû m'arrêter, me faire engueuler en acquiesçant et payer mon amende. Mais je ne l'ai pas fais, et ils m'ont pris en chasse. » Il hausse les épaules, loin d'être fier, mais pour autant continuant de s'expliquer. Chose promise, chose due. « et forcément, une fois avec deux patrouilles à ma poursuite, je n'avais plus vraiment envie de m'arrêter. J'aurais à coup sûr été en une des tabloïdes demain matin, et l'idée ne m'enchantait pas du tout. » Il la regarde toujours, terminant ses explications. « À la place, je me suis dis que j'allais aller me réfugier chez la journaliste la plus proche que je connaisse. » L'ironie de la situation le ferait presque rire. presque. « Je n'ai pas tué ou ne serait-ce blessé qui que ce soit, si c'est la question que tu te poses. » précise t'il, sérieux et concerné. « Tu n'as pas caché sous ton toit un criminel. » lui affirme t'il, cherchant à la rassurer d'une certaine façon. Simplement un mordu de vitesse, un qui aurait bien besoin d'une frayeur ou deux comme celle-ci pour arrêter ses activités.
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Elle l’avait abandonné un moment, le temps d’aller abandonner son déguisement dans la salle de bain. Maintenant que les deux officiers étaient partis, plus besoin de jouer à celle qui venait de sortir de la douche. La jeune femme s’était rhabillée en vitesse avant de retourner dans le salon, où Channing n’avait pas bougé, comme elle lui avait demandé. Il avait quand même réussi à se détendre assez pour se débarrasser de sa veste, pour s’assoir sur le canapé. Droit comme un piquet, cependant. Il paraissait tellement tendu que ça commençait à rendre la jeune femme mal à l’aise. « Tu veux boire quelque chose avant de tout m’expliquer ? » Il se tourne vers elle en l’entendant, et secoue négativement la tête face à la proposition. « Non merci, ça ira. » Elle-même s’était servi un verre de vin, avant de revenir près de lui. L’italienne s’était installée à l’autre bout du canapé, observant attentivement son invité. Devant son air stressé, elle avait eu l’impression de se retrouver face à face avec un gamin qui avait fait une bêtise. « J'ai une voiture de sport, une Lamborghini. » Gaïa avait bu une gorgée de son verre. À priori, ça pouvait être long, s’il commençait par le tout début. Néanmoins, la jeune femme avait déjà une information importante, à savoir que cela concernait une voiture. Restait tout le mystère qui planait autour de ça, parce qu’une voiture, ça pouvait impliquer beaucoup de situations. « Je m'amusais un peu en ville, j'ai fais la course avec un inconnu. » On avançait. La jeune femme ne pipait pas mot, pendant que Channing continuait son histoire. « Oui, j'étais forcément en excès de vitesse. Et je suis tombé nez à nez avec un barrage de police. J'aurais dû m'arrêter, me faire engueuler en acquiesçant et payer mon amende. Mais je ne l'ai pas fais, et ils m'ont pris en chasse. » En face de l’italienne, le brun hausse les épaules, comme si ce n’était pas grand chose. Les lèvres pincées, il se comporte presque comme si c’était quelque chose d’habituel pour lui, ce genre d’ennuis. Heureusement pour l’estime que Gaïa a de lui, le jeune homme ne semble pas fier non plus. « Et forcément, une fois avec deux patrouilles à ma poursuite, je n'avais plus vraiment envie de m'arrêter. J'aurais à coup sûr été en une des tabloïdes demain matin, et l'idée ne m'enchantait pas du tout. À la place, je me suis dis que j'allais aller me réfugier chez la journaliste la plus proche que je connaisse. » Elle n’avait toujours rien dit, la journaliste en question. Mais pour détendre l’atmosphère, qui était toujours tendue, la jeune femme avait laissé échapper un petit commentaire, accompagné d’un rire léger. « Tu sais, si tu voulais passer dire bonjour, voir comment j’allais, t’étais pas obligée d’attendre de te faire presque arrêter… » Même si après tout, rien n’indiquait qu’il avait eu envie de la revoir, ces derniers temps. De son côté, l’italienne avait eu d’autres chats à fouetter, même si elle n’aurait pas été contre l’idée de le revoir, en tant qu’ami bien sûr. Si on pouvait les considérer comme tels. Terminant son verre de vin, quelque chose l’avait titillée, un détail qu’il n’avait pas précisé. Mais comme s’il avait lu dans ses pensées, il y avait répondu, à cette interrogation, la seconde d’après. « Je n'ai pas tué ou ne serait-ce blessé qui que ce soit, si c'est la question que tu te poses. Tu n'as pas caché sous ton toit un criminel. » La jeune femme avait eu une moue dubitative. Il pourrait mentir, bien sûr. Après tout, elle ne le connaissait pas si bien que ça, et à l’évidence, jusqu’à ce soir elle ignorait une partie importante de sa vie. Mais devant son air sérieux, elle avait soupiré. « C’est bon, je te crois. » Maintenant que tout avait été mis sur la table, la jeune femme se sentait beaucoup moins oppressée. Elle avait du mal à imaginer Channing en criminel, mais elle avait eu besoin de confirmer. Bien sûr, elle ne pourrait jamais en être véritablement sûre, le jeune homme pouvait lui dissimuler des choses. Alors pour ne pas mettre son esprit à la torture, elle préférait lui accorder sa confiance, c’était plus reposant. « Et maintenant tu fais quoi? Tu restes jusqu’à ce qu’ils soient partis? Ou tu te transforme en ninja? » Pour espérer échapper aux barrages de police, il fallait avoir un sacré grain de folie, ça paraissait impossible de passer au travers. Le moins risqué serait de rester un moment, mais ça restait la décision du délinquant brun.
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Tu sais, si tu voulais passer dire bonjour, voir comment j’allais, t’étais pas obligée d’attendre de te faire presque arrêter… » Son regard se porte sur elle et le brun frémit. Elle ne s'emporte pas sur lui, n'est pas entrain d'hausser le ton ou de lui faire la morale, et même s'il est un peu surpris il ne va certainement pas s'en plaindre. Elle semble même un brin moqueuse, comme si elle y prenait à la plaisanterie, alors que lui demeure toujours assis droit comme un bâton sur son sofa. Channing se contente par conséquent d'hausser mollement les épaules, baissant les yeux une seconde sans trouver quoi répondre. Oh, s'il avait voulu revoir l'italienne, il aurait bien trouvé une alternative moins dangereuse que celle-là. Mais cela n'avait pas été dans ses plans, ni ce soir ni ceux l'ayant précédés. Ils ne sont après tout jamais réellement restés en contact, ont échangé quelques textes depuis leur aventure d'une nuit mais rien de plus, et Channing ne pensait même jamais la revoir. Il a reconnu son nom en bas de l'immeuble simplement car ce dernier est italien et pas si commun, et qu'il savait que la journaliste était probablement la seule à le porter à Brisbane.
Il apporte une dernière précision à son récit, comme s'il devinait à l'air concerné de Gaïa qu'elle s'interrogeait, et ce de manière légitime, quant au fait qu'il ait pu blesser ou pire tuer quelqu'un. « C’est bon, je te crois. » Un léger souffle s'échappe de ses lèvres alors qu'il acquiesce, soulagé qu'elle admette croire ce qu'il lui raconte. Après tout, elle aurait très bien pu l'aider par reflexe puis changer d'avis, comment aurait-il pu lui en vouloir alors qu'ils se connaissent si peu ? « Merci. » murmure t'il à voix basse alors que ses épaules commencent, progressivement, à se détendre. Elle finit son verre de vin et il se passe une main dans les cheveux en jetant un oeil à l'extérieur par la baie vitrée, par le biais du balcon sur lequel il a trouvé refuge quelques minutes plus tôt. « Et maintenant tu fais quoi ? Tu restes jusqu’à ce qu’ils soient partis ? Ou tu te transforme en ninja ? » Il se reporte sur elle et fait une légère moue, n'ayant malheureusement pas la réponse à sa question. « Je ne sais pas. Tu fais déjà beaucoup en tolérant ma présence ici, je ne vais pas m'attarder plus que nécessaire. Mais j'avoue que si je pouvais rester encore quelques minutes, histoire de ne pas croiser un agent en sortant dans le couloir, ça m'arrangerait. » confesse t'il d'un ton de voix léger, quoique mal à l'aise, ses mots sonnant davantage comme une demande qu'une quelconque affirmation. Le plus prudent serait d'attendre que les choses se calment, que la patrouille quadrille la zone et finisse par abandonner. Mais cela pouvait prendre plusieurs heures, et Gaïa avait probablement mieux à faire. « Rassure moi, tu n'attends personne ? » et par là, il entend un amant, un ami ou même un livreur de pizzas. Si la demoiselle attend de la visite, il ferait mieux de limiter le nombre de témoins et de partir, quitte à prendre un risque.
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À leur situation actuelle, Gaïa ne voyait que deux issues. Soit il restait encore un peu avec elle, le temps que les choses se calment, et qu'il puisse sortir de l'immeuble sans se faire attraper à peine le nez dehors. Ou alors il tentait quand même de sortir, par le balcon ou simplement par la porte, mais pour espérer passer sans alerter les flics, il fallait avoir un mode furtif ou une cape d’invisibilité à disposition. Par curiosité, et aussi pour savoir ce qu’elle allait faire du reste de sa soirée, elle lui avait demandé ce qu’il comptait faire. « Je ne sais pas. Tu fais déjà beaucoup en tolérant ma présence ici, je ne vais pas m'attarder plus que nécessaire. Mais j'avoue que si je pouvais rester encore quelques minutes, histoire de ne pas croiser un agent en sortant dans le couloir, ça m'arrangerait. » L’italienne avait secoué la tête face à sa réponse. Elle ne faisait pas que le tolérer, au contraire sa présence était appréciable. Elle était restée trop renfermée sur elle-même ces derniers temps, la seule présence qu’elle tolérait vraiment depuis son retour d’Alice Springs, c’était celle de Maze. De toute façon, quand quelque chose n’allait pas bien, c’était Maze. Encore plus quand le sujet qui débloquait, c’était celui impliquant un certain Italien. « Tu me déranges pas. Au contraire, ça a même amené un peu de couleur dans ma soirée. Tu peux rester encore un peu, et j’ai même un canapé si tu veux. » Elle n’essaierait pas de le retenir si il voulait partir malgré tout. Mais s’il voulait garder de grandes chances de sortir d’ici sans se faire pincer, rester jusqu’au matin était la solution la plus sûre. Le barrage de police serait de l’histoire ancienne bien avant que le soleil ne se lève. « Rassure moi, tu n'attends personne ? » L’italienne s’était levée, l’abandonnant à nouveau un moment pour aller se resservir un verre. De là où elle était, elle avait répondu à Channing. « Non, je n’attends personne. » Remplissant le contenant un peu plus que ce qu’elle aurait dû, elle avait marmonné. Et c’est bien dommage. Combien de soirées ces deux derniers mois avait-elle passé sur son canapé, à essayer de lire ou tenter de suivre un programme télé, à l’affût du moindre bruit qui trahirait l’arrivée à l’improviste de quelqu’un. De quelqu’un en particulier. Malheureusement, pour le moment, elle avait toujours été déçue. « Tu veux toujours rien à boire? » Son frigo et ses placards ne regorgeaient pas d’un millier de possibilités, mais s’il voulait une bière, elle pourrait satisfaire son envie de boisson. Et pour accompagner le tout, peut-être même qu’un paquet de cacahuètes était planqué quelque part. Maze prenait un malin plaisir à lui dissimuler quelques affaires quand elle venait, avide de la taquiner, sachant très bien qu’elle n’avait pas encore récupéré toute la mobilité de son bras gauche. Pour l’italienne, ce serait le dernier verre de la soirée. Elle n’avait pas envie de s’enivrer plus que de raison, surtout qu’elle n’avait vraiment rien à fêter. Toujours dans la partie cuisine, elle s’était de nouveau adressée à Channing, sans le voir. « Mis à part tes déboires avec la police locale, qu’est-ce que tu deviens? » La journaliste était curieuse. Elle n’avait pas vu le jeune homme depuis très longtemps, et elle ne pouvait s’empêcher de se poser des questions sur sa vie.
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TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Tu me déranges pas. Au contraire, ça a même amené un peu de couleur dans ma soirée. Tu peux rester encore un peu, et j’ai même un canapé si tu veux. » Un peu de couleur dans sa soirée, c'est le cas de le dire. Gaïa avait fait preuve d'un sang froid remarquable en le voyant débarquer à sa porte, n'avait pas vraiment réfléchi avant de le pousser sur le balcon et de s'enrouler dans une serviette pour aller ouvrir aux agents de police sur son seuil. Elle aurait pu se mettre à faire les cent pas, hésiter, ou pire encore ne pas prendre le moindre risque et le dénoncer directement. Elle aurait pu, et pourtant cela ne semblait pas même lui avoir effleurer l'esprit. et Channing lui en serait éternellement reconnaissant. Il esquisse un sourire à la mention du canapé quant à vrai dire il n'en espérait pas tant, et ce sofa fera amplement l'affaire s'il vient à rester un peu plus longtemps. Après tout, ils le savent tous les deux : s'il sort maintenant, peu importe par la porte ou par le balcon en s'improvisant Spiderman, ses chances de parvenir à s'enfuir sans se faire repérer sont proches de zéro. Le quartier est bouclé, et il est bien plus sage d'attendre que ces messieurs baissent leur garde avant de mettre le nez dehors. « Si tu le prends comme ça, tant mieux. » remarque t'il avec un sourire reconnaissant. Il avait eu beaucoup de chance de tomber sur son immeuble en cherchant une planque, encore plus de reconnaître son nom sur l'interphone et de la trouver chez elle. L'italienne l'abandonne pour aller se servir un verre et il l'interroge quant à un potentiel programme de sa soirée, cherche à savoir si elle attend quelqu'un ou si elle est belle et bien seule pour la nuit. « Non, je n’attends personne. » et c'est sûrement plus simple comme ça. Ses épaules se détendent légèrement au fur et à mesure qu'il accepte de relâcher la pression, regardant pour la première fois depuis qu'il est entré dans l'appartement autour de lui, profitant que la demoiselle se soit éloignée pour se resservir à boire. « Tu veux toujours rien à boire ? » Il tourne la tête vers elle en l'entendant, et s'hydrate chastement les lèvres avant d'hausser mollement les épaules même si elle ne peut le voir. « Un verre d'eau ne serait pas de refus finalement, s'il te plaît. » Il n'a pas envie d'alcool, son esprit bien assez surchargé pour ne pas ajouter par dessus tout ça l'effet de la boisson. Un simple verre d'eau fera amplement l'affaire pour l'aider à digérer tout ce qui vient de se passer. « Mis à part tes déboires avec la police locale, qu’est-ce que tu deviens ? » Elle est toujours dans sa cuisine et lui a porté son regard sur la vue offerte par le balcon, distrait. Les reflets des sirènes de police ondulent toujours sur les bâtiments voisins, et il ne peut s'empêcher d'échapper un souffle avant d'appuyer, enfin, son dos en arrière sur les coussins. « J'ai repris l'entreprise familiale, le Walker Group, en février dernier. » Il se reporte sur elle à mesure qu'elle revient dans le salon, l'accueillant d'un sourire. « Les affaires se portent plutôt bien, c'est encourageant pour la suite. Quand il me reste assez d'énergie le soir, je joue au chat et à la souris avec la police plutôt que d'aller boire avec des amis dans un bar. » Son sourire s'amuse un peu, pas très fièrement toutefois, mais il se ourle malgré tout. Les affaires quant à elles, pour qu'elles continuent de marcher, ont besoin de leur directeur général et Channing a tout intérêt à être une souris rapide et maligne pour échapper au méchant chat de la police. « et toi, qu'est-ce que tu deviens depuis tout ce temps ? Toujours journaliste ? » demande t'il curieusement, se saisissant du verre d'eau tendu.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Gaïa aurait pu mettre Channing à la porte, mais le fait est qu'elle avait décidé de lui faire confiance. Quand elle lui propose le canapé, au cas où, elle parvient à lui arracher un sourire. Puisqu'il n'était pas dépliant, ce ne serait pas forcément confortable, mais en même temps, ça le serait toujours plus qu'un pauvre lit de camp dans une cellule mal insonorisée. « Si tu le prends comme ça, tant mieux. » En attendant, la jeune femme était partie dans la cuisine pour se resservir un verre. De là où elle était, elle l'avait entendu lui demander si elle attendait quelqu'un. Un peu trop vite pour que ça paraisse naturel, la jeune femme avait répondu par la négative. Vitto et elle étaient toujours en froid, au grand désespoir de la blonde, qui se sentait assez coupable par rapport à tout ça, à juste titre. Et même si l'italien avait aussi ses tords dans cette histoire, suffisamment importants pour que la journaliste se soit braquée, c'était bien de sa faute si le silence durait aussi longtemps. Elle s'était changée les idées en proposant un à Channing un verre, alors qu'il avait déjà refusé un fois auparavant. « Un verre d'eau ne serait pas de refus finalement, s'il te plaît. » Une demande bien simple à satisfaire, pour elle qui avait une multitude de boissons en tout genre, dissimulées dans ses placards. Haussant les épaules, elle avait attrapé un verre, qu'elle avait rempli d'eau. Elle en avait profité pour lui demander ce qu'il devenait, ce qui s'était passé dans sa vie depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vraiment vus... Ce qui remontait à des années maintenant. Le verre prévu pour Channing en main, son propre verre dans l'autre, l'italienne avait regagné le salon pour rejoindre le salon, le brun toujours installé dans son canapé. « J'ai repris l'entreprise familiale, le Walker Group, en février dernier. » Elle ne s'attendait pas à ça. À vrai dire, elle n'avait même pas fait le lien entre Channing et le groupe Walker, jusqu'à maintenant. Elle s'était sentie un peu ridicule par rapport à ça, mais elle s'était rapidement reprise. « Les affaires se portent plutôt bien, c'est encourageant pour la suite. Quand il me reste assez d'énergie le soir, je joue au chat et à la souris avec la police plutôt que d'aller boire avec des amis dans un bar. » Ayant bien évidemment remarqué l'amusement dans son sourire, la journaliste lui en avait adressé un à son tour. « C'est une drôle de façon de passer le temps. Mais chacun ses préférences, j'imagine. » Elle ne gardait pas de très bons souvenirs de ses propres déboires avec la justice, le plus souvent à cause de reportages un peu trop investis. « Contente de voir que tu t'en sors bien avec ton entreprise, par contre. C'est jamais trop facile, au début. » Elle se souvenait de tout ce que son grand frère avait traversé lorsque lui-même été passé par là, leur père lui confiant les rênes du domaine. Et elle avait été bien heureuse d'y échapper, malgré tout ce qui lui était tombé dessus depuis. « Et toi, qu'est-ce que tu deviens depuis tout ce temps ? Toujours journaliste ? » Après avoir bu une gorgée de son verre, le dernier de la soirée pour sûr, la journaliste lui avait tout raconté en détails. Tout ce qu'il avait manqué concernant sa vie professionnelle, depuis qu'ils s'étaient perdus de vue. Comment elle avait quitté son poste à Rome pour en prendre un dans un quotidien Australien, comment on lui avait confié du travail de débutant, sur des sujets à mourir d'ennui, en plus de la rédaction du courrier du coeur. Comment elle avait finalement décidé de démissionner de ce fameux poste Australien, pour des raisons qu'elle avait néanmoins gardées pour elle. Ce qu'elle envisageait pour la suite. La discussion avait ensuite dérivé sur des sujets un peu plus légers. Ils avaient partagés quelques rires, jusque tard dans la nuit. Puis l'italienne avait fini par aller se coucher, lui laissant profiter autant que possible de son canapé, seul. Et le lendemain, quand elle s'était levée, il n'était déjà plus là.