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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyJeu 11 Nov 2021 - 2:34



a funny misunderstanding
Caitriona Regan & @Regan Kelly
The two look at each other and gauge each other, what would be the probability? Is this for me or for you? Oh, too late to tell, as the story continues in collision and a caffeinated explosion

Campée sur ses deux pieds, pianotant sur son téléphone, imperméable à presque tout ce qui se passait autour d'elle, Caitriona attendait patiemment qu'on lui ramène son café. C'est sa collègue qui avait décidé de s'en charger, décrétant pour Cait ne savait quelle raison que ce serait plus rapide si elle s'en occupait. Ne voyant pas l'intérêt de s'y opposer, l'irlandaise n'avait pas objecter, se mettant en retrait pendant que sa complice s'installait dans la file d'attente. Pour une fois, elle n'était pas en train de courir dans tous les sens. La jeune femme sortait d'une garde de longueur convenable, on était en début d'après midi, elle pouvait donc encore profiter d'une grande partie de la journée. Et son emploi du temps était déjà tout tracé. Son gobelet de boisson chaude en main, elle dirait au revoir à sa collègue, qui irait à l'hôpital pour commencer sa garde. Cait ferait ensuite un saut à son appartement, histoire de rappeler à ses chats qu'elle habitait toujours là, avant de filer au dojo pour se défouler un peu. Cette dernière chose étant celle à laquelle elle aspirait depuis des jours, n'ayant pas eu la possibilité d'y aller en début de semaine. La simple idée de remettre les pieds dans ce sanctuaire lui donnerait presque le sourire. Commençant vaguement à s'impatienter, Cait avait relevé les yeux de son téléphone, pour essayer de situer sa collègue, qui n'avait pas donné de signe de vie depuis qu'elle était partie de son côté. À sa grande satisfaction, Caitriona  avait localisé cette dernière au niveau du comptoir, en train de bavarder gaiement avec l'employée en caisse. Leurs commandes étaient donc prises, ou sur le point de l'être. Ravie, l'irlandaise avait prit le temps de regarder un peu autour d'elle. Le service devait être relativement lent, puisqu'ils étaient déjà plusieurs à patienter debout, en attendant leurs boissons. Parmi lesquels, un adolescent à lunettes, un musicien barbu, une mère et sa fille, et une femme blonde, d'à peu près son âge, jolie et dont le visage lui rappelait vaguement quelque chose. Mais l'interne le savait, selon la complexité de la boisson préparée, l'ordre pouvait fluctuer. Ne trouvant rien d'autre qui soit digne de son intérêt dans son entourage proche, la jeune femme avait recommencé à pianoter sur son téléphone. Peu de temps après, sa collègue était revenue se poster à ses côtés, et les deux avaient commencé à discuter, à voix basse, distraitement, de tout et de rien. L'une ne pensant qu'à la fin de journée qu'elle s'était prévu, et l'autre, à la garde probablement aussi éreintante que stimulante qui l'attendait. Et finalement...
« Regan! »
En entendant son nom de famille, Cait s’était avancée sans la moindre hésitation. On l'appelait systématiquement comme cela à l'hôpital. Rares étaient ceux qui étaient appelés par leurs prénoms, surtout dans les situations d'urgence ou de stress. Cela ne la choquait pas le moins du monde que sa collègue ait donné à l'employé du Starbucks son nom au lieu de son prénom, l'irlandaise se demandait même parfois si sa collègue le connaissait même, son prénom. Dans sa tête, cela ne pouvait qu'être elle, que l'on appelait. Arrivée au comptoir, elle s'était emparée de sa boisson chaude, remerciant l'employé avec un mot et un fin sourire, avant de se retourner vivement. Une très mauvaise idée, puisqu'elle n'avait pas entendu que quelqu'un était arrivé dans son dos, et qu'avec son mouvement brusque, une collision était inévitable.
« Merde! »
Face au choc, le gobelet avait explosé, se déversant moitié sur Cait, moitié sur celui qui venait de la percuter. Ou plutôt, sur celle qui venait de la percuter. La même jeune femme blonde qu'elle avait repéré un peu plus tôt. Mécontente, elle avait grommelé quelques injures quand le café lui avait attaqué la peau. Brûlée, et tâchée de café des pieds à la tête, la jeune femme avait jaugé sa propre apparence, avant de relever des yeux furieux vers celle qui le faisait face.
« Vous pourriez faire attention! »
Elle avait conscience d'être agressive envers l'inconnue, elle s'en voudrait certainement plus tard. Mais pour le moment, bon sang! Pourquoi est-ce que cette fille se trouvait-elle aussi près à ce moment précis?! Et pour couronner le tout, son café était définitivement gâché. De quoi griser en un éclair une après-midi qui s'annonçait particulièrement agréable.

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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyJeu 11 Nov 2021 - 17:02


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De tous les côtés de mon métier, faire la promo d’un nouvel album est ce qui me gave le plus. Je suis pas née pour répondre à des interviews. Je vis pour la scène, pour communier avec le public, pour transmettre des messages. J’en peux plus de courir de journal en magasine en radio en émission de télé. Ça m’épuise plus qu’une tournée. Impossible d’y échapper malgré tout. Je suis la leader du groupe. C’est à moi d’assumer toutes ces obligations. De toute, c’est moi qu’on commande pour ces moments-là. Je suis de loin la plus vendeuse du groupe. Je dis pas ça par vantardise. C’est juste un fait. Je la plus caractéristique du groupe. Je l’incarne à la perfection. Normal en en étant la leader et fondatrice. Mais mes musiciennes sont pas en reste. Elles sont largement aptes à représenter les Blondies Angels. Même la brune d’Emily, membre à part entière. Sauf que je peux pas vraiment compter sur leur solidarité. Toutes disparaissent à la moindre phrase évoquant de m’accompagner. Saletés de lâcheuses ! Après, je peux pas leur en vouloir de préférer dormir ou sortir plutôt que de passer deux heures à se faire chier. A leur place, je ferai sûrement pareil. Elles ont été jusqu’à me narguer. Bonne chance pour tout à l’heure qu’elles m’ont dite hier soir au moment de nous quitter aux alentours de 5h du matin.

De la chance il m’en a fallu. J’ai vécu un enfer. J’ai lutté pour pas m’endormir. Leur journaliste a été d’un ennui mortel. Sa douce voix m’a bercée tout le long de son émission. Sans leur café, certes dégueulasse, j’aurai sans doute piqué du nez dans leurs locaux. Je suis crevée en sortant du studio d’enregistrement. Plusieurs sms me demandent des nouvelles. Les lâcheuses sont enfin levées. Je coupe mon téléphone sans répondre. C’est ma façon de me venger. De retour dans ma voiture, je prends la direction du Starbucks. J’ai besoin en urgence d’un vrai café. J’expédie le chemin en dix minutes. En théorie, il m’en fallait quinze pour faire le trajet. Garée, j’entre dans l’établissement. Il y a du monde ! Logique à 13h. Je passe ma commande sur une borne. Un café noir sucré, leur plus grand, est mon choix. J’ai plus qu’à attendre sa préparation. Ma carcasse revêtu de bas résilles noirs, d’une jupe en cuir noire courte et d’un débardeur noir avec écrit #nobra en blanc au niveau de ma poitrine, fait le poireau. J’aurai pu m’asseoir. Le truc c’est que si je pose mon cul, je crains de pioncer. Un puissant bâillement sonore s’échappe de mes lèvres m’attirant des regards de la part de client.e.s. J’ai pas mis ma main devant ma bouche et alors ? Je l’ai jamais fait. Je vais pas commencer maintenant.

Le temps se fait long. Je suis pas réputée pour ma patience. Les bras croisés sur mon torse, je tape le sol du pied quand mon prénom se fait entendre. Enfin ! Je m’avance vers la caisse. Une rouquine se trouve devant moi. A tous les coups elle a entendu Megan. Pas de bol pour elle, son attente est pas terminée. Pas de bol pour moi non plus. Elle se retourne et nous entrons en collision. Le gobelet explose sous l’impact et nos hauts respectifs ont gagné une délicieuse odeur de café. Rien de grave en soi. Ma machine à laver aura du boulot quoi. La rousse l’entend pas de cette oreille. Elle me rétorque pas un sourire, elle. Elle me crache du venin à la figure. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Surtout quand je suis fatiguée. « Tu t’fous d’ma gueule ?! Les oreilles, c’est comme le cul, ça s’lave ! Elle a dit Regan, pas Poil de carotte ! C't'à toi d'faire attention ! » Attaque facile sur sa couleur de cheveux, je vous l'accorde. Il faut pas me chercher. Elle a beau être belle, il est hors de question que je me laisse agresser sans répliquer. La serveuse est bouche bée. Elle ose rien dire face au spectacle. « Alors maintenant tu te détends, tu prends cette serviette pour t’essuyer et on repasse commande. Ou tu veux continuer de faire un scandale d’un banal incident ?! » Lui tendant la serviette, je lui montre pas être hostile même si on dirait pas comme ça. Si elle veut poursuivre, libre à elle. J'ai encore des munitions pour s'engueuler. J'y suis habituée avec Lora. Il se passe pas une journée sans qu'on se prenne le bec.

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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyLun 15 Nov 2021 - 23:08


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Caitriona Regan & @Regan Kelly
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Ces derniers temps, le stress étant, Caitriona avait tendance à être agressive envers les autres, parfois pour de bonnes raisons, et parfois pour rien du tout. Et en ce qui concernait le café, la jeune femme pouvait piquer de sacrés colères. Et la plupart du temps, s'énerver ne faisait avancer la situation. En particulier quand la personne qui se trouve en face de nous part aussi au quart de tour. Pas de chance, aujourd'hui Cait était tombé sur une furie, comme elle, qui au lieu de s'excuser pour avoir renversé son café, l'avait agressé verbalement en retour. « Tu t’fous d’ma gueule ?! Les oreilles, c’est comme le cul, ça s’lave ! Elle a dit Regan, pas Poil de carotte ! C't'à toi d'faire attention ! » C'est bas d'attaquer quelqu'un sur son physique, et Caitriona en a assez souffert quand elle était plus jeune pour que la remarque fasse mouche. La rousse aurait pu facilement répliqué, renvoyant son venin à la tête de l'autre, commentant à son tour sa couleur de cheveux, avec autant de bassesse qu'elle en avait démontré. Mais au fil des années et de son harcèlement, l'interne avait apprit que répondre à la méchanceté par la méchanceté n'amenait généralement à rien. Ou en tout cas, ça n'aidait pas à se sentir mieux, ça c'est certain. « Ça va bien de donner des conseils quand on les respecte pas soi-même! Ou alors vous connaissez même pas votre nom? Ce serait bien triste. » Si elle avait pu empêcher une désagréable remarque sur la couleur de cheveux de la blonde, elle ne pouvait décemment pas rester face à elle sans répliquer un minimum. Ça pourrait aller en escaladant, si la blonde décidait d'enchérir à nouveau en balançant sa bile au visage de la rousse. Mais pour le moment, si ça avait attiré l'attention de tout le monde dans le café, personne ne semblait avoir envie d'intervenir pour se mettre entre les deux harpies. Cait aurait parié que ce n'était pas fini. Pourtant, la jolie blonde avait attrapé une serviette pour lui tendre. « Alors maintenant tu te détends, tu prends cette serviette pour t’essuyer et on repasse commande. Ou tu veux continuer de faire un scandale d’un banal incident ?! » Toute hostilité chez son adversaire envolée, l'irlandaise s'était retrouvé complètement décontenancée. Elle ne s'attendait pas à une telle réaction, et face à cela, son pic de colère était en train de s'effondrer à vitesse grand V. La jeune femme se rendait compte qu'elle avait peut être un peu exagéré. Mais des imprévus dans ce genre, l'interne en avait suffisamment à l'hôpital pour vouloir les éviter quand elle n'y était pas. Après un bref moment d'hésitation, elle avait accepté la serviette que lui tendait son adversaire de joute verbale. « Merci. » Une fois le papier aussi trempé que son chemisier, elle s'était débarrassée de la serviette dans une poubelle. Autour d'elles, les gens semblaient s'être lassés du spectacle, d'autant que la crise semblait bien passée. Mais c'est le moment qu'avait choisi l'employée du café pour demander timidement, un autre gobelet en main « Euuuh... pour Regan? » Cait avait froncé les sourcils, perdue. Elle avait regardé la blonde, avant d'aller chercher le gobelet plein dans les mains de la pauvre fille du comptoir. Puis elle avait vérifié le nom écrit dessus à la va-vite. Regan. Aucun doute. Du coup, était-il possible qu'elle se soit trompée quant à l'autre café, aujourd'hui renversé? Prise d'un doute, elle avait récupéré l'autre gobelet, vide et toujours à terre. Regan. Mais... Quoi? Et d'un coup, tout semblait plus logique. Aucune des deux ne s'était trompée quant au nom qui avait été prononcé, puisque les deux jeunes femmes portaient le même. Soupirant, elle s'était de nouveau adressée à la blonde en face.  « Ok... Désolée. » Avant de tourner les deux gobelets vers elle, de façon à ce qu'elle puisse voir les deux noms inscrits, un sur chaque contenant. Une fois qu'elle est sûre que son adversaire a bien prit conscience de tout ça, elle pose le gobelet vide, avant d'ôter le couvercle du plein. Une odeur jointe de café et de chocolat monte à mes narines. « Mocha... Vous aviez commandé quoi? » C'est ce que moi j'avais commandé, donc si sa demande à elle diffère, ça veut dire que le café renversé est le sien, et pas le mien.




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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyLun 22 Nov 2021 - 0:28


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L’escalade de la violence est inutile. Ça change rien au fait que nous sommes tâchées, bonnes à rentrer chez nous pour mettre notre haut au sale avant de filer prendre une douche. Alors pourquoi entrer là-dedans ? C’est génétique. J’ai un caractère de merde. Quand on m’attaque je réplique. Et je suis restée gentille ici. La rouquine aurait été un mec, elle aurait gagné une baffe en prime de mon venin. Mais ça m’amuse pas en soi. Je cherche pas les conflits. Elle aurait pas commencé, je l’aurai pas attaqué. Certes, je suis pas ravie de m’être faite renversée un café dessus mais j’ai conscience qu’il y a pire dans la vie. « M’oblige pas à sortir ma carte d’identité… » La rouquine semble décidée à jeter de l’huile sur le feu. A croire que la situation lui plait. Avec Lora, je suis coutumière de ces joutes verbales. C’est devenu un passe-temps quotidien. Même quand tout va bien, à un moment, l’une de nous va emmerder l’autre. C’est obligatoire. Là, j’ai pas envie de me prendre la tête. J’ai juste envie de satisfaire mon addiction. Et plus on passe de minutes à discuter de cet incident, et plus ma dose de caféine se fait attendre. Voilà pourquoi je lui propose d’enterrer la hache de guerre. Mon drapeau blanc est une serviette en papier. Je suis ravie de la voir la saisir. Elle possède un cerveau en état de marche. Merci. « De rien. » Pendant qu’elle s’éponge, je l’imite. Mon t-shirt a souffert. Il en a vu d’autres. Notamment de multiples renversements de divers cocktail alcoolisés en soirée. Il survivra.

Une fois à peu près essuyée, l’employée ouvre la bouche, un gobelet en main. Son annonce est toute timide qu’elle me fait sourire. « Laquelle ? » Je me mets à rire. Elle peut pas le savoir. Avant qu’elle ne réponde, la rousse file le récupérer au comptoir. Je constate que la file d’attente s’est sacrément allongée. Notre spectacle a arrêté le temps. Tout le monde ou presque nous a observées. Je pense même qu’on a été filmées dans l’espoir qu’on en vienne aux mains et qu’on se tape dessus. La boisson récupérée, elle ramasse le cadavre et notre collision. Je suis amusée de lire Regan sur les deux contenants. Ça explique la mésentente. Drôle de hasard quand même. « C’est de l’histoire ancienne t’inquiète. » Je ne tiens pas à qu’elle se morfonde dans des excuses à l’infini. Il n’y a pas mort d’Homme comme on dit. Par contre, elle ne doit pas croire qu’elle est tirée d’affaire pour autant. Désormais calmée, elle va avoir tout le loisir, ou pas, de découvrir mon humour. Et il est pas sûr que ça lui plaise. « Tu me paieras le pressing et on sera quitte. » Je lui lance un clin d’œil en riant. Elle me paiera rien du tout. Nous sommes toutes les deux responsables de cet accident. Hors de question que je m’en décharge. Je fuis jamais mes responsabilités. Je suis pas un homme. Puis, mon budget est probablement plus conséquent que le sien. Il peut encaisser ce genre d’extra. Je boirai une mousse de moins lors de ma prochaine sortie. Je devrai m’en remettre.

Je dis ça comme si je faisais gaffe à mes dépenses. C’est pas vraiment le cas. C’est ça d’avoir un compte en banque bien rempli. Je peux me permettre de dépenser sans compter. Et je m’en prive pas. Je vis ma vie pleinement. Je veux rien regretter plus tard. « Je voulais commander une jolie fille au début mais j’ai pas trouvé sur la borne. Alors j’ai commandé un grand café noir sucré. » Ma finesse à l’état pur. Plus lourde que moi tu meurs. Elle va réellement finir par me frapper à ce rythme. Je l’aurai pas volé. D’un côté, j’ai mon sourire pour me défendre. Elle oserait pas s’en prendre à lui. Ma remarque foireuse fait glousser la serveuse. « Un mocha et un grand café noir sucré s’te plait. Pour Regans. Sers nous à table. » L’ajout du s à nos noms est volontaire. Une façon de rire de cette similitude étonnante. L’autre demande est pour éviter un nouveau souci. C’est aussi un petit caprice de star. Puis je sens l’employée sous mon charme. Ses joues sont rougies. Peut-être m’a-t-elle reconnue ? En tous cas, on se sauve. J’entraine mon acolyte à la première table libre. Je pose lourdement mes fesses sur une chaise. Je m’étire de tout mon être avant de reporter mon attention sur la rouquine. « T’es la première Regan autre que moi que je croise. Ta mère aussi était fan de l’Exorciste pour te donner ce prénom ? »  Je fais la conversation en attendant nos boissons. Je suis loin de me douter que le quiproquo n’est pas sur nos prénoms respectifs. J’ai pas pensé une seule seconde que ça pouvait être son nom de famille.

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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyLun 29 Nov 2021 - 3:27


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Caitriona Regan & @Regan Kelly
The two look at each other and gauge each other, what would be the probability? Is this for me or for you? Oh, too late to tell, as the story continues in collision and a caffeinated explosion

La tension était en train de redescendre tranquillement entre les deux filles, Cait ayant finalement accepté le drapeau blanc que lui tendait la blonde, sous la forme d’une serviette en papier jetable. La rousse l’avait même remerciée pour ce geste, ne sachant que trop que sans ce dernier, les choses auraient pu partir en cacahuète. Et les dégâts caféinés subits par leurs vêtements respectifs étaient largement suffisants.Les gens ne trouvant plus distraction dans leur conversation animée, ils avaient cessé de les observer comme des animaux curieux et avaient de nouveau plongé le nez dans leurs propres affaires, ce qui avait permis à l’irlandaise de se sentir un peu moins oppressée par rapport à la situation. Une tension qui avait de nouveau diminué quand la serveuse du Starbucks s’était approchée timidement des deux furies pour appeler « Regan », pour la seconde fois, Caitriona se rendant soudainement compte qu’il y avait un souci… Le mystère ayant été résolu quand la rousse avait récupéré le gobelet vide par terre et le plein dans les mains de la serveuse, comparant les noms qui y étaient inscris, avant de faire part de sa conclusion à son adversaire.
« Ok... Désolée. »
La blonde avait rit, en découvrant ce qui était écrit sur les deux contenants. Heureusement, elle n’avait pas semblé en tenir rigueur à Cait.
« C’est de l’histoire ancienne t’inquiète. »
Bien consciente que si on avait donné son prénom au lieu de son nom, elle ne serait pas dans une telle situation, Cait s’était retournée vers son accompagnante du jour en la fusillant du regard, regard après lequel cette dernière avait prétexté un appel urgent d’un collègue pour un départ anticipé vers l’hôpital. Et en une seconde, sa collègue avait disparu, la laissant en face à face avec la blonde.
« Tu me paieras le pressing et on sera quitte. »
L’autre en face d’elle lui avait fait un clin d’oeil, et la rousse avait hoché les épaules à la remarque qu’elle venait de lui faire. S’il ne fallait que ça pour oublier la méprise, Caitriona était prête à dépanner de quelques billets pour faire disparaître les tâches noires qui s’étalaient sur le t-shirt de son adversaire de joute verbale. Mais au vu du sourire que « Regan » lui lance, elle plaisantait, au sujet du pressing. Une chance que la rousse ne lui ait pas déjà fourré dans la main de quoi payer un lavage de ses vêtements. Les deux gobelets toujours en main, l’irlandaise s’était débarrassée du vide dans une poubelle, avant de retirer le couvercle du plein pour prendre conscience de l’odeur qui s’en dégageait. Café et… Chocolat.
« Mocha... Vous aviez commandé quoi? »
Si sa commande était autre chose qu’un mocha, c’est que c’était son café qui s’était étalé sur le sol, et que l'interne rousse pourrait peut-être réparer sa faute en lui en offrant un nouveau.
« Je voulais commander une jolie fille au début mais j’ai pas trouvé sur la borne. Alors j’ai commandé un grand café noir sucré. »
Ça, c’est dit. On ne pouvait pas dire qu’elle manquait d’assurance, cette nana. Et ce n’était pas son humour un poil douteux qui disait quelque chose à Caitriona, c’était son visage. Mais bon sang, pourquoi est-ce qu’elle n’arrivait pas à se souvenir d’où elle avait déjà vu cette fille? Dans tous les cas, la blonde avait répondu à la question de la rousse: c’était bien le café de cette dernière qui s’était répandu sur le sol, et pas celui de Cait. À côté d’elles deux, la serveuse n’avait pu retenir un rire face à la remarque, son visage prenant une couleur proche du cramoisi.
« Un mocha et un grand café noir sucré s’te plait. Pour Regans. Sers nous à table. »
Face au ton employé par l’autre Regan, Cait avait froncé les sourcils. Un brin sec et autoritaire, comme demande. Mais la serveuse n’avait pas semblé s’en offusquer, et avait hoché la tête, toute contente face à la demande. Au moment où elle tournait les talons pour retourner au comptoir, Cait l’avait arrêtée.
« Oubliez le mocha, j’ai ce qu’il faut ici. »
Dans le doute, la rousse s’était quand même retournée vers la jolie blonde, interrogative, le gobelet plein en évidence.
« Sauf si vous voulez le renverser, qu’on soit quittes? »
Peu lui importait, en réalité, du moment qu’à la fin l’interne obtenait son précieux sésame caféiné. La jeune serveuse repartie de son côté, Regan avait agrippé le bras de Caitriona pour l’emmener jusqu’à une table vide. Un autre jour, la rousse aurait peut être prétexté avoir un rendez-vous urgent pour s’éclipser, mais puisqu’elle n’avait rien de mieux à faire, et que la salle de sport pouvait attendre un petit peu, elle s’était assise face à la blonde, sans protester. Parfaitement à son aise, Regan s’était étirée sans aucune gêne, avant de reporter son attention sur son adversaire rousse.
« T’es la première Regan autre que moi que je croise. Ta mère aussi était fan de l’Exorciste pour te donner ce prénom ? »
AH. Peut être était-il temps de lui préciser que quand on appelait la rousse « Regan », on ne l’appelait pas par son prénom.
« En fait, c’est pas mon prénom. C’est mon nom de famille. C’est ma collègue  de l’hôpital qui a commandé, et comme là-bas on nous appelle par nos patronymes… Un réflexe. Désolée si ça vous déçoit… »
Après cette déclaration, la rousse avait cru voir passer dans les yeux de la blonde un éclair fugace de déception, effectivement. Mais si le prénom Regan n’était pas si courant que ça en Australie, la fréquence du prénom Caitriona est quant à elle quasi inexistante.
« Quant à l’amour de ma mère pour l’Exorciste… Pour être honnête je ne pense pas qu’elle ait déjà vu ce film. »
Ce film, ou n’importe quel autre oeuvre du même genre. L’horreur, très peu pour elle. Caitriona quant à elle, restait friande de ce genre de cinéma, tant que ça ne basculait pas dans le gore pur. Pour le moment, bien loin de penser à un quelconque film d’épouvante, la rousse essayait toujours de retrouver où elle pouvait avoir vu cette fille avant. À moins que… Un actrice de films horrifiques?
« On s’est déjà croisées quelque part avant? Votre tête me dit quelque chose… »
Et le fait de ne pas arriver à se souvenir la rendait complètement dingue.

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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyLun 6 Déc 2021 - 22:12


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Lui renverser son mocha dessus volontairement ? Quelle drôle d’idée. Je suis une peste mais quand même. J’en suis pas à me venger de la sorte. Si j’avais voulu me venger de ma mésaventure, elle aurait subi pire que ça de toute. Son café aurait sûrement fini balancé dans son visage ou vidé sur ses cheveux suivant mon humeur. Je mise plus sur le balançage en pleine gueule. C’est plus violent et me correspond bien. D’ailleurs, je l’ai déjà fait lors d’une séance de dédicaces. Un branleur s’est cru malin de critiquer mes textes jugés trop féministes. Il a voulu profiter de l’occasion pour se la raconter en public. Il a réussi son coup en soi. Par contre, je pense pas qu’il avait prévu de se faire afficher en recevant mon gobelet de café sur la tronche. La photo a été publiée dans plusieurs magazines. Je me suis faite incendiée par ma maison de disque. J’ai dû lui payer des dommages et intérêts. Je regrette pas pour autant. Surtout que ça a fait une pub monstre au groupe et que les Blondies Angels ont été dans le top cinq des tendances sur les réseaux sociaux pendant une semaine. Sans compter les nombreux messages de soutien de nos fans. Comme quoi mon impulsivité peut avoir du bon. J’ai pas envie de revivre ça là. J’ai pas besoin d’un scandale pour la sortie du nouvel album. Puis ce serait dommage d’abimer la bouille de la rouquine. Elle est plutôt mignonne avec ses airs angéliques. J’en oublie pas notre altercation. Elle possède également une face démoniaque. C’est une femme de caractère. Les meilleures. Et oui, mes chevilles vont bien. Je préfère appendre à la connaître. Même si notre rencontre risque de tourner juste la durée d’attente avant d’être servies et le temps de boire notre boisson.

Assise, non affalée sur ma chaise, j’attaque mon investigation sur l’origine de son prénom. Sa réponse détaillée m’apprend plein de trucs. On partage pas notre prénom. Tristesse. Elle bosse à l’hôpital. Donc elle doit être infirmière ou médecin. Affaire à creuser. Mais chaque chose en son temps. « Tu pouvais pas être parfaite, il te fallait bien un défaut. » Je ris de ma bêtise. Sacré défaut de ne pas s’appeler Regan. Je suis persuadée qu’elle en a d’autres. Et des pires que ça. Ma foi, comme tout le monde en fait. « Et comment tu t’appelles ? Kelly ? » Un nouveau rire m’échappe. Elle peut pas comprendre sauf si elle m’a identifiée. Ce serait énorme si j’ai vu juste. Regan Kelly qui rencontre une Kelly Regan. Ce serait digne d’un film ! J’y crois pas vraiment. Ce serait un immense hasard. Si elle m’a reconnue et avec un brin d’humour, elle pourrait répondre par l’affirmative. Ma question a pas été posée par hasard. Plus que son blaze, je cherche à découvrir des traits de son caractère. J’la joue en finesse. Je sais que je suis pas réputée pour l’être. D’habitude, je suis assez directe voire trop directe. La fatigue me ramollit. « Elle a pas raté grand-chose… » Avec tout le respect que j’ai pour ma mère, j’ai jamais compris sa passion pour les films d’horreur et ce film en particulier. Les effets spéciaux sont pourris, le scénario est bancal, franchement c’est pas ouf. Ok, je lui accorde une bande originale de qualité. J’avoue que les musiques sont au top. Pas assez pour m’avoir accrochée. J’ai rapidement délaissé les écrans et le salon familial pour ma radio et ma chambre afin de danser sur mon lit. Plutôt de sauter comme une folle dessus, sur les sons metal d’une station locale.

J’ai vite compris que j’étais plus musique que cinéma. J’ignorais que je ferai carrière dans ce domaine. Personne l’a prédit. Mon père a cru que je me lancerai dans le rugby. Fille d’un international des Wallabies, déjà hargneuse dans ma jeunesse, c’était presque écrit. J’ai choisi de me défouler à travers des mots. La rouquine s’interrogeant sur une éventuelle rencontre antérieure, je me redresse sur ma chaise. Je me penche vers elle et détaille son faciès. Le tout dans une exagération volontaire. Sourire aux lèvres, je retourne m’enfoncer dans mon siège par la suite. « Pas la tienne, désolée. » J’hausse mes épaules. Je l’ai jamais vue auparavant. J’aurai pas oublié un tel visage. Et encore moins une telle chevelure de flammes ! Les rousses sont inoubliables. Je me souviens de chaque femme croisée avec cet attribut sur le crâne. La plupart ont été des amantes éphémères. Je l’observe en silence. J’ai la réponse à son questionnement. Entre les magazines, les pochettes d’album, les émissions de télé, ma tête est régulièrement affichée en public. Je trouve plus fun de la laisser chercher que de lui dire qui je suis. La serveuse se pointe avec nos boissons. Ses joues ont pas décolorées depuis tout à l’heure. J’ai même l’impression qu’elles sont plus rouges. Nos gobelets déposés, elle me tend une feuille et un crayon. « Je peux avoir un autographe ? », prononce-t-elle d’une petite voix. « Seulement si tu m’embrasses. », lui rétorque-je. Ah mon humour foireux. Il causera ma perte un jour. « J’rigole ! » Riant aux éclats, j’attrape son morceau de papier et son stylo. « A quel nom ? » « Amy. » Je griffonne A Amy, ma fan aux pommettes rosies. Regan Kelly. Et je signe le tout avant de lui rendre. « Merci. » Toute heureuse, elle retourne à son service. Ma voisine a peut-être pu lire mes mots à l'envers. Si oui, ça devrait l’aider à rafraichir sa mémoire. Sur le point d’engloutir une gorgée de mon café, je la fixe. « T’en veux un aussi ?! » Pendant que je suis lancée.

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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyMer 26 Jan 2022 - 12:56



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Caitriona Regan & @Regan Kelly
The two look at each other and gauge each other, what would be the probability? Is this for me or for you? Oh, too late to tell, as the story continues in collision and a caffeinated explosion

Quand l'irlandaise lui avait annoncé que Regan n'était pas son prénom, mais son nom de famille, utilisé beaucoup plus que de raison à l'hôpital, elle avait eu l'air presque déçue. « Tu pouvais pas être parfaite, il te fallait bien un défaut. » Puis elle avait éclaté de rire. De son côté, Caitriona avait grimacé sous la remarque, ne sachant pas trop si elle parlait de son patronyme, ou d'une des autres informations que la rousse lui avait transmises, notamment son travail à l'hôpital. Vu sa réaction, la blonde qui lui faisait face devait avoir un boulot bien plus léger au quotidien. « Et comment tu t’appelles ? Kelly ? » Au vu de la situation dans laquelle les deux filles s'étaient retrouvées un peu plus tôt, la rousse en avait conclu qu'il s'agissait du nom de famille de Regan. Un nom de famille qui à ses yeux sonnait plus comme un prénom, mais passons. « Désolée de te décevoir encore, mais on m'appelle Cait, pas Kelly. » La jeune femme était passée au tutoiement volontairement, puisqu'en face d'elle la blonde ne s'en privait pas. Et puis de toute façon, elles avaient plus ou moins le même âge, alors les codes de politesse... Puis la rousse avait enchaîné sur les goûts de sa mère en matière de cinéma, et en particulier sur le fait que cette dernière ignore probablement tout du film L'exorciste, dont est apparemment tiré le prénom de ma voisine. Quelle idée... « Elle a pas raté grand-chose… » C'était bien l'avis de Cait, mais elle avait gardé la réflexion pour elle, n'ayant pas envie de raviver le caractère explosif de la blonde, même si cette dernière paraissait partager son avis sur la question. En attendant, son patronyme complet, Regan Kelly, rajoute au fait que se personne lui dit quelque chose. Elle n'arrive juste pas à se rappeler d'où elle l'a entendu. Mais assurément, elle est connue pour quelque chose, ou dans un domaine. Ne parvenant plus à se retenir, l'irlandaise avait fini par lui poser une question. « On s’est déjà croisées quelque part avant? Votre tête me dit quelque chose… » Ce serait étonnant, Cait avait généralement bonne mémoire en ce qui concernait les visages, et elle se serait souvenue un moment d'une blonde au caractère de feu. Qui par dessus le marché s'appelle Regan. Alors comment? « Pas la tienne, désolée. » La rousse avait haussé les épaules. Ça c'était pas vraiment étonnant, si on ne fréquentait pas régulièrement les couloirs de l'hôpital ou du Canvas, on ne risquait pas de remettre son visage. En ce moment, elle passait beaucoup de temps dans le premier, et pas mal dans le deuxième. Particulièrement quand elle avait eu une mauvaise journée. Vu la réflexion de Regan, elle ne fréquente ni l'un ni l'autre. Ce n'est donc pas une ancienne patiente, ou une habituée du bar.
C'est le moment que choisit une serveuse pour ramener son gobelet plein à la blonde. Elle dépose le plateau sur le table... Mais ne s'en va pas, regard fixé sur ma voisine. « Je peux avoir un autographe ? » « Seulement si tu m’embrasses. » Et elle s'était esclaffée, pendant que l'autre jeune femme avait piqué un fard, revenant soudain aussi rouge qu'une tomate trop mûre. Plus le temps passait, plus elle apprenait des choses sur celle qui apparemment était bel et bien connue. Notamment son goût apparent pour les femmes. Et vu la réaction de la serveuse face au commentaire de Regan, elle n'aurait pas été contre un baiser. Mais la seconde d'après, la blonde se rétracte, riant à nouveau aux éclats avant de retrouver un peu de son sérieux. « J’rigole ! À quel nom ? » La rousse observait toute la scène avec intérêt. « Amy. » Regan avait griffonné quelque chose sur le bout de papier fourni par la serveuse, avait signé en un geste, avant de lui rendre le papier. Pendant ce temps, l'irlandaise en avait profité pour attraper son téléphone et googler le patronyme de sa voisine. Ne pas arriver à retrouver où elle l'avait déjà vue la rendait folle. « Merci. » Et là, Caitriona avait enfin trouvé. Regan Kelly, chanteuse des Blondies Angels, un groupe de metal composé que de femmes. C'est là, qu'elle l'avait vue, probablement à la télé, ou sur la couverture d'un magazine people. La serveuse partie, Regan avait reporté son attention sur Cait, avant de prendre une gorgée de son café tout juste arrivé. « T’en veux un aussi ?! » Au tour de l'irlandaise de sourire. « Je vais te décevoir jusqu'au bout, mais non merci. C'est pas vraiment mon genre de musique. » Et Caitriona avait enfin signifié à la blonde qu'elle connaissait finalement qui elle était. Ça lui avait pris du temps, et finalement elle avait même eu besoin de Google. Mais au moins, elle savait. Téléphone en main, elle l'avait vaguement agité devant le visage de Regan. « Bon ok, j'ai aucun mérite, j'ai fini par regarder sur internet. » Puis elle avait rangé son téléphone, avant de prendre une gorgée de son propre café. « Mais dans tous les cas, y a pas à dire, t'as du succès!  » Si une petite nana se jetait sur elle pour un autographe - ou plus - à chaque fois qu'elle se rendait quelque part, sa vie devait être sacrément palpitante. Et épuisante.


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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyDim 6 Fév 2022 - 14:21


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C’était beaucoup trop gros pour être vrai. Elle s’appelle pas Kelly. Dommage, ça aurait été drôle. La vie a pas mon humour. Sinon elle aurait poussé le bouchon jusqu’au bout. Elle préfère faire sa chieuse pour pas changer. Oui, je sais, c’est une chieuse qui se permet de la juger. Je m’octroie ce droit. Si ça lui convient pas, je m’en fous. Je dirai même que je l’emmerde. Elle a perdu mon respect depuis qu’elle m’a arrachée Emily, l’ancienne batteuse du groupe. « Tu accumules les déceptions… Fais gaffe, au bout de trois, tu payes ta tournée ! » Je lui lance un clin d’œil en riant. Je blague encore. Après, si elle veut me payer un autre café, j’irai pas le refuser. Je peux en engloutir des litres sans m’en lasser. Je crains pas d’être trop excitée avec. Je suis dynamique sans. Le seul inconvénient de cette boisson est d’ordre biologique : ça me donne envie de pisser. C’est pas pire que quand je bois de l’eau ou de la bière en soi. C’est quelque chose de naturel. Par contre, j’y vais molo dessus avant un concert. Je suis bloquée deux heures sur scène à faire le show. Hors de question de faire une pause au milieu pour aller aux toilettes. Et c’est pas envisageable de devoir se retenir. Ça m’empêche de me donner à fond. Ça m’est arrivé une fois au début de ma carrière. Plus jamais.

Là, je peux y aller. On est qu’en début d’aprem et j’ai rien de prévu. Programme qui pourrait changer à en voir la tête de la serveuse qui nous amène nos boissons. Elle est mignonne avec ses joues rosies. Je vais peut-être lui demander à quelle heure elle termine avant de partir pour qu’on discute toutes les deux. Discuter voire davantage. Je vous fais pas un dessin. En attendant, je lui signe son autographe sans oublier de dégainer mon humour foireux. Mon obligation d’artiste réalisée, je me reconcentre sur la rousse. Son sourire a beau être joli, il annonce de la malice. Boum head shot ! Ok, au moins elle est franche. Est-ce que je m’offusque de ses propos ? Pas du tout ! On peut pas plaire à tout le monde. Elle a le droit de pas aimer le metal. Et même si elle aime ce style de musique, de pas aimer ma musique. J’ai conscience que ma musique est particulière avec ses textes engagés. Je les assume sans souci. Je cherche pas à plaire, je dénonce. Forcément ça en dérange certains. « Ça te fait trois déceptions ! Tu vas devoir payer ta tournée avant ton départ. » Mon rire résonne dans le Starbucks. Elle a jamais dit qu’elle acceptait tout à l’heure. Je suis toujours dans la déconnade. Pour appuyer ma demande, je m’enfile cul sec mon café fraîchement servi.

Je repose en claquant mon gobelet vide sur la table. Je regarde son téléphone. La photo affichée est clairement pas celle qui me met le plus en valeur. On reconnaît parfaitement ma tête de peste malgré tout. « Et en plus tu m’as pas reconnue par toi-même… Quatre déceptions en si peu de temps, c’est quoi la prochaine ? Tu vas me sortir que ta couleur est pas naturelle ? » Je repose mes yeux sur son visage. Un rictus étire mes lèvres. Je mise sur sa vraie rousseur. Déjà, ses racines sont impeccables. Vrai qu’elle pourrait s’être fait une teinture récemment. Mais il y a un autre indice. Je le sens aux tâches de rousseur qui parsèment sa peau. C’est très rare d’en avoir sans être une vraie rousse. « M’en parle pas ! Et dis-le pas trop fort ou tu vas provoquer une émeute ! » Dixit la femme qui parle fort et qui se fait sûrement entendre dans tout l’établissement ou presque. La discrétion a jamais été ma qualité première. Heureusement que mon domaine reste un domaine de niche. Le metal est pas ce qui engendre le plus de succès. C’est pas assez universel et commercial. Surtout mon metal qui tend à défoncer la société patriarcale. « Enfin, tu dois pas être à plaindre non plus avec ta rousseur... » Un sourire malicieux se dessine sur mes commissures face au succès de la rousseur, surtout de sa rousseur., j suis fascinée me concernant, c'est sexy.

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Dernière édition par Regan Kelly le Dim 20 Fév 2022 - 20:57, édité 1 fois
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Message(#)(regan²) a funny misunderstanding EmptyJeu 10 Fév 2022 - 14:29



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Caitriona Regan & @Regan Kelly
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Quand la rousse lui avait annoncé que le genre de musique qu'elle produisait avec son groupe, à savoir du métal, ne la touchait que très peu, Regan ne s'était pas vexée. Au contraire. « Ça te fait trois déceptions ! Tu vas devoir payer ta tournée avant ton départ. » Elle avait l'air de prendre la remarque de Cait à la rigolade, son rire résonnant clairement autour d'elles. Ce son, autant que la phrase de la blonde, avaient fait sourire Cait. Alors qu'elle n'était qu'aux deux tiers de son café, Regan venait de finir le sien d'un geste. Cait avait interpellé un serveur qui passait par là. « On aimerait reprendre un grand café noir, avec du sucre, pour mon amie. Et un croissant et une petite brioche. Merci beaucoup. » Il faudrait certainement qu'elle aille travailler d'ici peu, elle était même étonnée que son bipeur soit resté silencieux aussi longtemps. Il fallait qu'elle avale quelque chose en plus de son délicieux café, elle ne savait pas combien de temps elle passerait sans manger, une fois sa garde commencée. En attendant, pour montrer à la blonde qu'elle n'avait pas trouvé qui elle était sans aide, elle avait agité son téléphone sous les yeux de Regan. « Et en plus tu m’as pas reconnue par toi-même… Quatre déceptions en si peu de temps, c’est quoi la prochaine ? Tu vas me sortir que ta couleur est pas naturelle ? » Cait avait bu une nouvelle gorgée de son gobelet. « Non, ce sera pas ça. Ma chevelure flamboyante date de ma naissance. » L'irlandaise avait exagéré exprès, puisqu'il lui semblait clair que la blonde appréciait ce qu'elle avait en face d'elle. Elle lui enviait presque la confiance en elle-même qu'elle exhibait face à tout le monde. Ça aidait sûrement son succès auprès de ses fans. Ça l'aidait sûrement aussi à draguer tout ce qui lui plaisait, tout ce qui lui passait sous le nez... Elle avait du succès, ça c'était certain, et Cait le lui avait fait remarquer. « M’en parle pas ! Et dis-le pas trop fort ou tu vas provoquer une émeute ! » Sûre d'elle, et un rien égocentrique. Mais pouvait-on attendre autre chose de la part d'une star de la musique? « Enfin, tu dois pas être à plaindre non plus avec ta rousseur... » Ainsi, Cait avait vu juste. Plus le temps passait, et plus la blonde avançait son attirance envers elle. Elle trouvait ça assez flatteur, même si pas le moins du monde intéressée. « Tu dois pas en voir souvent, des rousses, vu ta fixation là dessus... Mais détrompes-toi, ça a pas toujours été simple. » Et elle n'en dirait pas plus. Elle n'avait pas envie de déterrer des souvenirs douloureux, alors que jusque là, la conversation était plutôt légère et agréable. Même en ayant commencé de manière explosive. Heureusement, c'est le moment qu'avait choisi le serveur de tout à l'heure pour leur rapporter ce que Cait avait demandé un peu plus tôt. Le plateau enfin posé, la rousse avait remercié le jeune homme, avant de se concentrer sur la commande. Tout paraissait parfait. Un grand café, les deux pâtisseries. Prenant le gobelet, elle l'avait placé devant la blonde. « Cadeau! C'est pour enterrer définitivement la hache de guerre. Et en prime t'as le droit à un truc à grignoter, je te laisse choisir. » L'irlandaise se contenterait de l'autre. « Bon appétit! » Et elle avait mordu dans la viennoiserie restante. « Mmhhh, ce truc est un chef d'oeuvre. » Et c'était peu dire. Elle en profiterait jusqu'à la dernière miette. Se sentant observée, la rousse avait tourné la tête pour découvrir Amy, la serveuse qui les observait toujours. Elle était mordue, ça s'était certain. Et si elle pouvait obtenir de Regan plus qu'un autographe, elle ne se gênerait pas. Avec un petit rire, j'avais attiré l'attention de la chanteuse vers son admiratrice. « Je crois qu'elle a eu un coup de foudre... Te gênes pas pour lui glisser un autre billet doux, si tu veux... » Il ne fallait pas que la star se retienne parce qu'elle était là. Elle survivrait... De toute façon, son bipeur venait de se mettre à sonner. Instinctivement, Cait avait avalé d'un coup tout ce qui restait de son casse-croûte. C'était pas vraiment élégant, loin de là, mais entendre ce son la faisait toujours réagir au quart de tour... Finissant son café cul sec, comme Regan un peu plus tôt, elle s'était levé, et avait commencé à rassembler ses affaires. « Faut que j'y aille... Le devoir m'appelle. » Ce truc sonnerait jusqu'à ce qu'elle soit sur place, jusqu'à ce que quelqu'un à l'hôpital voit qu'elle était arrivée. Il ne fallait pas qu'elle perde de temps, et de toute façon, rien de ce que dirait la chanteuse ne pourrait la retenir. Sac sur l'épaule, bipeur et veste en main, elle avait commencé à se diriger vers la sortie, se retournant une dernière fois vers la blonde, toujours à leur table. « À jamais, Regan Kelly. Et amuses-toi bien. » La rousse avait adressé un clin d'oeil à la jeune femme, espiègle. Peut être qu'elles se recroiseraient un jour. L'avenir le leur dirait.



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