| | | (#)Jeu 11 Nov 2021 - 18:12 | |
| L’anniversaire d’Elia arrivait à grand pas, la jeune Bing allait fêter ses 23 ans en ce onzième mois de l’année et pour l’occasion, Norman avait jugé intéressant de proposer à May une activité particulière. Sans en parler à sa fille, sans que May ne songe même à la mettre dans la confidence, il voulait que pour la première fois depuis plus de dix ans, ils puissent tous ensemble, fêter la naissance de leur fille. Dix ans que May esquivait les fêtes de famille en présence de Norman et encore plus depuis que celui-ci était avec Camille. Elle avait suffisamment donné à devoir supporter toutes les remarques de son ancienne belle famille lorsqu’elle faisait encore l’effort de se présenter aux anniversaires de sa fille lorsqu’ils l’organisaient -tous les ans en fait- et rapidement, c’était devenu un supplice pour la Andrews qui ne cherchait même plus à faire semblant. Si Elia voulait avoir ses cadeaux (quand May ne les oubliait pas), elle viendrait les chercher ou elle passerait un moment privilégié avec sa mère et loin de la famille Bing. Mais ces derniers mois, la blonde s’efforçait d’être un peu plus présente pour sa fille. En lisant cette lettre qui lui avait été adressé il y a deux ans à présent, elle s’était promis d’être une mère plus présente et de rattraper le temps perdu. Elle avait eut comme une prise de conscience et admettait de plus en plus de n’avoir pas été la mère parfaite. Sans parler de perfection d’ailleurs, elle n’avait pas été une mère tout court pour sa fille. Mais, elle n’en était pas encore là. Pour elle, elle avait des efforts à faire, mais pas tout à construire pour autant. Elle n’avait pas trop su comment réagir face à la proposition de Norman. Dans un premier temps, elle ne lui avait pas répondu tout de suite. Elle avait préféré prendre un peu de distance, surtout depuis qu’il l’avait raccompagné chez elle, qu’elle avait tenté de l’embrasser et qu’elle avait fait la sourde oreille sur ses intentions ensuite. May n’avait pas su quoi répondre à Norman quand il lui avait demandé pourquoi elle avait eu ce geste en son égard. Elle ne savait toujours pas quoi lui dire, la réponse était floue pour elle-même. En avait-elle réellement eu l’envie ou était-ce un geste de SOS, un espoir lancé, des sentiments remuée qu’elle mettra sous le coup de l’alcool ? C’était difficile à déterminer. May avait toujours ressenti beaucoup de colère envers Norman, une colère aveuglante, qui l’empêchait de revoir le bon en lui, de voir ce qui lui plaisait, de voir ce qui l’avait charmée. Mais il semblerait que May était bien moins en colère ces derniers temps, ou du moins, sa cible avait changé. En colère contre elle-même, en colère contre le monde de la télévision qui lu avait coupé l’herbe sous le pied. En colère contre tous les sacrifices fait à tords. Puis, elle avait accepté. Elle avait fini par dire qu’elle serait disponible, qu’elle pourrait être là et qu’elle attendait les instructions. Le plan du Bing était d’aller en éclaireur jusqu’à une cabane où, en petit comité, ils pourraient fêter l’anniversaire de leur fille. Randonné, baignades, feux de camps et chamallow. Sur le papier, l’ex présentatrice de télévision n’y voyait pas d’inconvénient, mais pourquoi avait-il besoin de s’y rendre plus tôt et avec elle ? Parce qu’il voulait l’effet de surprise pour Elia et que pour ce weekend, tout soit prêt lorsqu’elle arriverait à la petite fête. Il comptait donc sur May pour l’aider à tout préparer en amont. Une heure de marche dans des petits chemin escarpés, avec de la décoration dans le sac de randonnée et quelques victuailles qu’ils pourraient déjà y déposer. Elle comprenait mieux pourquoi il avait besoin d’un coup de main, la maisonnette n’était pas accessible en voiture et il ne pouvait pas tout faire tout seul. Il voulait sans doute qu’elle s’implique dans cette surprise pour sa fille… La première question de May, qui lui brûlait les lèvres depuis le début de leur marche. « Pourquoi Camille n’est pas venue avec toi ? » après tout, il aurait pu lui proposer également, il aurait pu partager ce moment avec elle.
@Norman Bing |
| | | | (#)Ven 19 Nov 2021 - 0:27 | |
| Tu n'y a pas repensé au baiser depuis les derniers textos échangés avec May. Ça ne voulait rien dire. Elle avait juste trop picolé. Ça ne servait à rien de se torturer l'esprit avec ça. Il n'y avait rien à y comprendre. Elle avait été claire sur le sujet. Tu mentirais si tu disais la croire à cent pourcent, mais cette fois-ci, tu as quand même choisis de la croire. Parce que, au fond, qu'est-ce que ça changeait que ce soit vrai ou faux ? Ça ne changeait rien. Camille ne savait rien de tout ça et tu espérais encore que ça reste ainsi. Tu te demandes si May en a parlé à quelqu'un. Si elle a ressenti le besoin de partager ce moment d'égarement avec quelqu'un. Tant que ça reste entre elle et toi, le secret peut être gardé. Mais plus il y a de personnes qui partagent un même secret, plus il y a de chances que ce secret n'en soit plus un. Tu sais déjà que c'est idiot de le cacher à Camille. Tu n'as rien fait de mal. Mais tu sais aussi que ça la blesserait pour rien de le savoir. À quoi bon ? Alors, non, tu n'as pas repensé à ce baiser échangé entre ton ex et toi. C'est déjà dossier classé. Tu ne sais pas trop si c'est la dernière et récente dispute avec Camille ou si c'est l'idée de revoir May aujourd'hui, probablement un peu des deux. Le baiser n'est peut-être pas si dossier classé que ça. La nuit a été particulièrement mouvementée au pays des rêves. Elle a été remplie par les corps nus et entremêlés de Camille et May ensemble, par la voix suave de ta douce moitié qui t'invite à les rejoindre. C'est dans un sursaut que tu te réveilles, quand tu poses un oeil sur Camille toujours endormie à tes côtés, t'as l'impression qu'elle va te gifler pour avoir eu de telles pensées (ou c'est un fantasme ?) La douche froide a été nécessaire ce matin. Un douche glaciale pour remettre les idées en place.
Quelques heures plus tard, l'ambiance est plutôt silencieuse dans le sentier qui mène jusqu'à la cabane. Honnêtement, tu ne pensais pas que May accepterais d'y venir avec toi. Elia sera sûrement contente de voir que sa mère a participé à la préparation de sa fête d'anniversaire. Elle sera sûrement contente d'avoir ses deux parents présents. Enfin, il faut encore que May tienne son engagement jusqu'au bout. « Pourquoi Camille n’est pas venue avec toi ? » Le son de sa voix te sors de tes pensées. Tu lèves la tête vers elle, et merde, pourquoi quand tu la regardes il y a comme des flashbacks de la veille qui te revienne - ça c'est pas vraiment passé du con, c'est dans ta tête. C'est sûrement très réaliste quand tu sais exactement quel tête elles font, l'une comme l'autre, quand elles jouissent, quand tu sais exactement que May, tu dois l'embrasser juste là et que Camille s'est plutôt par ici. Et merde. C'était quoi déjà la question ? « Elle pouvait pas. » Ça sonne comme si May était le plan B, alors que c'est plutôt la raison pour laquelle elle n'est pas là en plus. May était la bienvenue avec ou sans Camille. « C'est toi la mère de Elia, c'est pas elle. » que tu ajoutes comme pour confirmer que ça faisait plus de sens que ce soit elle qui t'accompagne et pas ta fiancée. Ça ne changera jamais ça. Personne ne prendra jamais son rôle de mère, peu importe à quel point elle semble laisser ce rôle vacant trop souvent. « Ça va ? C'est pas trop lourd ? » que tu lui demandes, déjà prêt à lui prendre son sac à dos en plus du tien. |
| | | | (#)Mer 24 Nov 2021 - 0:08 | |
| « Elle pouvait pas. » ah bah forcément, May pouvait être qu’un plan B, parce qu’elle voyait mal Norman proposer à Camille de venir en même temps que May. Parce qu’elle se voyait mal faire cette randonnée à trois, alors que deux de ces personnes savaient qu’un baiser avait été échangé quelques temps auparavant. Enfin, échangé… ce n’était pas un échange. Mais ça avait eu lieu. Et Camille n’en avait surement pas connaissance. Non, Norman avait sans doute prévu de faire sa sortie avec sa future femme et comme elle n’avait pas voulu, il avait sans doute demandé à son meilleur ami, puis sa cousine, puis son voisin, jusqu’à ce que sa seule option soit May. « C'est toi la mère de Elia, c'est pas elle. » ah, quand même. C’était peut être la première chose qu’il aurait du répondre, pour au moins lui faire croire qu’elle était prioritaire sur cette activité. « Ça va ? C'est pas trop lourd ? » elle s’arrête May, puisqu’il pose la question, elle se permet de poser à terre le sac qu’elle a sur le dos. « J’veux bien faire une pause. » La blonde en profita même pour s’étirer. Il avait l’air loin le temps où ça, c’était comme une promenade de santé et où ils pouvaient passer des heures à gambader dans la forêt, à escalader des roches, sans qu’elle faiblisse deux minutes. Enfin, si, elle faiblissait toujours, mais Norman était aussi toujours là pour lui redonner un coup de motivation. Ca passait par l’humour, les compliments, les encouragements, un baiser. On en revient toujours au baiser. Comme si May avait besoin de ça pour se donner un coup de pied au cul ? Peut être bien que ça la motiverait davantage, elle y pensait là, en ce moment précis, puis elle chassa l’idée de sa tête. Il va se marier, qu’est-ce qu’elle avait pas compris ? Il allait se marier dans quelques mois, tout était calé, fallait qu’elle s’y fasse à force. Mais c’était pas si simple. Elle s’y faisait pas, elle allait sans doute jamais s’y faire. « C’est quoi la récompense arrivé la haut ? » parce qu’il y avait toujours une récompense. Un joint – ca faisait des années que May y avait pas touché, à ça – ou à boire, une bière, du vin, quelques chose – une partie de jambe en l’air, mais ça, elle y comptait pas. Elle savait qu’elle pouvait faire une croix dessus. La manière dont elle avait posé la question laissait supposer qu’elle était nostalgique de tout ça, possible. Pas sure que Norman le décripte réellement, ou peut être que si, il la connaissait bien mieux que n’importe qui d’autre. C’était peut être maintenant, qu’il fallait aller à la confrontation ou alors, attendre d’arriver ? « On y est quand, d’ailleurs ? »
Dernière édition par May Andrews le Ven 3 Déc 2021 - 10:06, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 27 Nov 2021 - 21:17 | |
| « J’veux bien faire une pause. » Son sac tombe lourdement au sol et tu fais pareil avec le tien en venant t'asseoir à même un rocher. Pas que t'avais vraiment besoin d'une pause, mais si tu n'as pas envie qu'elle se tire alors que vous en êtes à peine à la moitié du trajet, mieux vaut respecter ses limites. « Je t'ai connu plus en forme. » que tu la taquines avec un sourire en coin. Mh, terrain glissant ? Peut-être bien. Tu viens de dire que tu voulais pas qu'elle se tire. C'était peut-être pas la phrase idéale pour que ça n'arrive pas. Ça a déjà été une petite balade de santé de rien du tout pour vous deux ce trajet là. Faut croire que vous avez pris un coup de vieux. Ou c'est elle qui manque de pratique. C'est sûrement elle. T'es pas vieux. « C’est quoi la récompense arrivé la haut ? » Tu attrapes une bouteille d'eau dans ton sac. Ton sourire se perd derrière la bouteille que tu portes à tes lèvres alors que ton regard se pose sur elle et son regard mystérieux. Ça veut dire quoi ce regard ? Tu refermes la bouteille avant de la lancer vers elle pour qu'elle l'attrape. « T'es trop gourmande » À tout vouloir savoir avant que ça arrive. Il faut encore continuer de monter d'abord. Il faut encore défaire les sacs et installer les décorations. Après tout ça, peut-être qu'il restera du temps pour la récompense.
« On y est quand, d’ailleurs ? » Tu places ta main en haut de tes yeux pour ne pas être aveuglé par le soleil en regardant vers le sommet. « 30 minutes environ si tu prends pas des pauses aux 10 minutes. » Okay, vraiment tu pousses ta chance sur sa patience un peu trop loin. Tu te redresses en remettant le sac sur ton dos prêt à continuer l'ascension vers le haut. « J'vais l'amener. » que tu ajoutes en tendant le bras vers elle pour qu'elle te donne son sac. Ça va, tu peux amener les deux jusqu'en haut. Vous y êtes presque de toute manière. C'est à se demander pourquoi tu lui a vraiment demander de venir si tu peux tout faire tout seul comme un grand. Un besoin de voir quelle dynamique s'était installée entre vous deux depuis la dernière fois ? Peut-être que ce baiser l'a tellement déçu qu'il lui a permis de tourner la page sur votre histoire une bonne fois pour toute. De ton côté ? Hm, t'en sais rien. Il t'a sûrement perturbé plus que tu ne veux bien l'admettre - assez pour hanter tes rêves apparemment.
Vous reprenez la randonnée. Tu passes devant May pour passer le rocher le premier. « Attention, c'est glissant. » que tu lui dis ensuite en tendant une main vers elle pour pas qu'elle se retrouve sur le cul en deux secondes - une main qu'elle ne prendra surement pas. Pas faute d'essayer hein. « J'ai droit de te demander comment tu vas ? » Parce qu'elle ne semblait pas aller très bien. Et avec raison. Mais bon, paraît que t'as plus le droit de t'inquiéter pour elle. Tu n'insisteras pas si elle veut pas t'en dire plus. Ça risque d'être une longue journée si elle refuse tous les sujets de conversation. |
| | | | (#)Ven 3 Déc 2021 - 10:26 | |
| « Je t'ai connu plus en forme. » « avec dix ans de moins. » qu’elle répond aussitôt comme si, c’était une bonne raison pour faire une pause maintenant. Et puis, depuis que May n’était plus avec Norman, elle faisait aussi bien moins de sortie de ce genre, plus tellement de sport à sensation forte. Parfois ça lui manquait et à d’autres moments, elle avait l’impression d’être bien moins insouciante qu’avant. Le simple fait de passer une sur passerelle au-dessus d’un fleuve pouvait lui donner le vertige. Elle se demandait comment elle pouvait faire de l’escalade ou encore du saut à l’élastique ou en parachute, elle avait l’impression d’avoir perdu cette petite touche de folie qu’elle adorait pourtant auparavant, comme si au fond, Norman lui avait toujours donné la force et le courage de se lancer, de sauter dans le vide. Elle avait toujours confiance avec elle, il suffisait qu’il lui murmure quelques encouragements au creux de l’oreille pour qu’elle se sente immortelle et invincible. Aujourd’hui, elle n’était plus aussi invincible. Peut être que se donner de nouveaux défit pourrait lui faire du bien, pourrait lui faire prendre conscience que même seule, elle pouvait très bien y arriver et se surpasser. Qu’est-ce que ça pourrait être, cette prochaine étape ? Elle y réfléchirait… là, déjà, il s’agissait d’arriver au bout de cette randonnée. « T'es trop gourmande » elle hausse les épaules. « Les vieilles habitudes s’oublient pas si facilement. » rien s’oublie si facilement d’ailleurs. Mais peut être que le terme de vieilles habitudes n’était plus le bienvenu, ça fait longtemps que ces habitudes-là n’en sont plus. A quoi elle joue, May ? Elle jete un œil plus loin, sur le chemin de terre et de pierre devant eux, s’interroge sur le temps restant. « 30 minutes environ si tu prends pas des pauses aux 10 minutes. » « Alors disons une heure et demi. » qu’elle plaisante. Plus c’est long, plus c’est bon, il parait. Mais que Norman se rassure, ils y seront bien une demie heure plus tard. Trente minutes, facile. « J'vais l'amener. » il prend double charge sur ses épaules, laissant May totalement nue en sac. Elle aurait bien dit que c’était ridicule et qu’elle pouvait le porter, mais en réalité, elle allait laisser Norman faire son gentleman. Toujours plus fort que lui de devoir démontrer de quoi il est capable. Mais ça ne la dérange pas, May. Elle a toujours apprécié ça de lui. « Merci. » on verra en quoi elle sera plus utile plus tard. Les voilà repartie, le chemin qui reste est mêlé à une ascension, des roches et des cailloux, ça peut glisser rapidement, la blonde choisi minutieusement chaque endroit où placer ses pieds. Elle prend la mise en garde de son ex qui passe devant elle. Elle saisit la main que Norman lui tend, sans réfléchir pour s’aider à grimper. Et poursuit derrière lui. « J'ai droit de te demander comment tu vas ? » elle reste concentrée sur sa trajectoire, observant le sol avant de lever les yeux vers Norman. « Ca va… » elle est de plus en plus confiante dans sa marche. « Vraiment. » qu’elle précise, alors qu’elle le voit déjà douter de ses paroles. « Je prends petit à petit les choses en main. » qu’elle se confie, alors qu’en réalité, ca reste toujours un peu flou, cet avenir pour elle. « On va dire que j’accepte mieux ce qui m’arrive… » avec du recul. Elle s’agrippe a une racine bien ancrée dans le sol pour prendre appui et s’élancer pour passer sur un nouveau rocher tout en poursuivant « je sais que j’vais trouver une solution pour tout ça. » de toutes leurs dernières conversations, c’était bien la première fois que May était aussi transparente avec Norman, sans être passive agressive avec lui, sans vouloir lui dire de se mêler de sa vie. Peut-être était-ce le grand air qui lui faisait cet effet. Passé une dernière petite montée, les voilà qui arrivent devant une rivière, sans passage par lequel passer pour la traverser. « T’es sûr qu’on est sur la bonne voie ? » ça a pas l’air bien profond, le courant n’est pas non plus très fort. Ils peuvent facilement traverser à pied, sans avoir de l’eau jusqu’à la taille. C’est quoi le plan ? Parce qu’elle voyait aucune cabane dans le coin et ça faisait pas trente minutes qu’ils avaient repris la route. « On traverse là ? »
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| | | | (#)Mer 8 Déc 2021 - 2:30 | |
| « avec dix ans de moins. » À deux doigts d'ajouter que ces moments-là avec elle te manque, sans trop savoir pourquoi tu te privais de le lui dire. Ça n'a rien à voir avec la romance que vous aviez eu dans le passé. Elle a été ta partenaire de plein air avant même que vous ne formiez un couple - bon, à cette époque là déjà tu lui tournais autour. Tu te souviens même pas d'une époque où tu ne voulais pas en mettre plein la vue à May Andrews, la plus belle fille du lycée sans l'ombre d'un doute. « Les vieilles habitudes s’oublient pas si facilement. » Ton sourcil se arque alors qu'un sourire amusé se dessine sur tes lèvres. Mieux vaut ne rien répondre à celle-là. T'es déjà assez dans la merde comme ça. « Alors disons une heure et demi. » Ah tiens, elle est de bonne humeur aujourd'hui. C'est quand la dernière fois qu'elle a été d'une bonne humeur avec toi ? Ça doit faire au moins quinze ans. Comment faire pour rester sur cette voie là ? Ce serait quand même étonnant que ça reste ainsi pour le reste de la randonnée. Il faut encore revenir. C'est trop long pour garder une harmonie aussi longtemps. T'es pas doué pour marcher sur des œufs pendant aussi longtemps.
Vous reprenez le chemin. Tu prends son sac pour lui faciliter la suite du trajet. Elle fait même pas la fière quand tu lui tends la main. Elle l'a prend pour s'aider à monter. Ça cache un truc. Elle est trop sympa. En plus, elle répond à ta question sans t'engueuler. C'est vraiment trop louche. « Ca va… » Et avant que tu n'es le temps d'ajouter quoique ce soit, elle ajoute un « Vraiment. » qui suffit à enlever le doute de ton esprit. Le ton de sa voix est calme. Tu n'as pas l'impression de faire une intrusion indésirable dans sa vie comme à l'habitude. « Je prends petit à petit les choses en main. On va dire que j’accepte mieux ce qui m’arrive… » Tu continue d'avancer dans le chemin boisé. Tu te retournes à l'occasion vers elle autant pour voir l'expression de son visage sous ses confidences que pour être certain qu'elle n'ait pas besoin d'aide pour grimper. C'est May. C'est pas Camille. Elle n'a pas besoin que tu l'aides. « je sais que j’vais trouver une solution pour tout ça. » Bien sûr que qu'elle va trouver une solution à tout ça. Tu n'en a jamais douté une seule seconde. « Tu t'es trouvé un nouveau boulot ? » Tu voudrais bien l'aider. C'est sûrement pas la meilleure idée du monde de demander à Camille d'engager ton ex pour servir aux tables. T'es mieux de garder cette idée (idiote) pour toi si tu ne veux pas mourir.
« T’es sûr qu’on est sur la bonne voie ? » « Tu penses que j'arrive plus à me retrouver dans les bois ? » Ton sens de l'orientation est impeccable et il l'a toujours été. Il fallait prendre à gauche pour le sentier facile, à droite, c'était celui le plus difficile. Vous avez pris à droite. « On traverse là ? » Elle pointe le cours d'eau qui n'a aucune passerelle. « T'as peur de te mouiller un peu ? » Un peu, beaucoup, c'est selon. Il y en a au moins jusqu'au genoux. Il faut faire gaffe où on met les pieds, paraît que le sol est inégal ici. Un pas mal placé et elle en aura jusqu'à la taille. Tu chasses rapidement l'image mentale de son tee-shirt mouillé qui moulerait ses formes. « J't'aiderais bien à traverser sans te mouiller un seul orteil. » Elle grimpe sur ton dos et le tour est joué. « Mais après le sale coup que tu m'as fait, tu le mérites pas vraiment. » Ah tiens, c'est une bonne ou une mauvaise idée de remettre le sujet des photos sur le tapis ? Une mauvaise. « Les dames d'abord. » que tu ajoutes en désignant d'une main le ruisseau devant vous. Elle d'abord au cas où tu doives la sauver d'une noyade. |
| | | | (#)Ven 10 Déc 2021 - 12:56 | |
| La conversation est naturelle alors que la blonde reste concentrée sur le chemin qu’elle emprunte. De plus en plus à l’aise, comme si c’était facile de retrouver les vieux reflex. C’est sans doute comme le vélo, une fois qu’on a appris, ça s’oublie pas. Ca lui ferait pas de mal à May, de s’y remettre plus souvent, aux randos, à l’escalade. Elle aimait vraiment les sensations liées au danger et l’adrénaline qu’elle pouvait ressentir à chaque fois. Ca fait bien longtemps qu’elle a plus sa dose. Peut être bien pour ça, entre autre, qu’elle est si souvent aigrie. Le sport, ça fait sortir les toxines, ça la libèrerait sans doute de pas mal de négativité au quotidien. Elle proposera sans doute à Eliott de l’accompagner pour reprendre un peu d’aventures avec elle. Ce serait une bonne idée. « Tu t'es trouvé un nouveau boulot ? » elle prend un dernier appuie avant de répondre une fois bien stable au-dessus de son rocher. « C’est en cours. » la rivière devant elle semble lui dire qu’elle allait pas rester encore au sec très longtemps. « J’suis en négociation, avec une vieille connaissance… » est-ce qu’il allait lui rire au nez si elle disait qu’elle allait sans doute devenir agent de star ? Encore un travail qui lui prendrait du temps, mais May avait compris une chose : les sacrifices, c’était fini. Du moins, en théorie, à voir pour la pratique lorsqu’elle aura signé son contrat et commencé à suivre les célébrités de l’agence. « J’ai bien compris que mon heure de gloire était pas devant une caméra. J’vais signer dans une agence de star. » enfin, elle allait… c’était pas encore fait, mais elle était pas loin. « Tu penses que j'arrive plus à me retrouver dans les bois ? » elle doute pas une seule seconde en réalité qu’il sait se repéré, c’était plutôt pour se rassurer elle-même qu’elle voudrait qu’il se trompe de voie. Bien sûre qu’elle savait qu’ils allaient traverser cette rivière. Et y a pas intérêt à faire tomber les sac à l’eau, si non… ca risque encore de mal terminer. Mais, vu le niveau d’eau, il y a très peu de risque et Norman n’aurait pas pris ce risque là non plus. « T'as peur de te mouiller un peu ? » c’est un regard empli de défi que lui adresse May. Bien sûre qu’elle a pas peur. Hm. « Il fait chaud, ça rafraichira un peu. » elle hausse les épaules, ca lui donnera peut être même une exucse pour retirer ses fringues et les faire sécher au soleil pendant qu’ils préparent le chalet. Non, bon, okay, elle fera pas ça. « J't'aiderais bien à traverser sans te mouiller un seul orteil. » y a un mais. Faut pas longtemps pour qu’il arrive. « Mais après le sale coup que tu m'as fait, tu le mérites pas vraiment. » elle se demandait quand il allait aborder le sujet. Elle sait qu’elle a rien à répondre à ça, elle sait qu’elle a pas à jouer la fiere à ce propos. Elle se contente de baisser les yeux un instant, peut être même que son teint pâle devient un peu rosé. Semblerait qu’elle fasse pas trop la maline. Elle sait très bien quand elle dépasse les limites. Juste, qu’elle le dira pas à Norman. Mais sa réaction laisse comprendre qu’elle méritait de se mouiller les chevilles. « Les dames d'abord. » aller, ce sera juste des chaussures qui prendront l’eau, son short devrait même pas toucher la surface de l’eau si elle gère bien. Elle met un premier pas dans la rivière et débute la traversée. C’est même pas dix mètres à faire, c’est rien.
WIN > la traversée se fait sans problème, May arrive de l’autre côté fière d’elle. SO CLOSE > Le courant est un peu plus fort qu’il n’y parait, elle prend son temps, manque de glisser à quelques reprises, se mouille plus que prévu mais elle s’en sort. FAIL > Elle glisse sur une pierre et se retrouve totalement dans l’eau mouillée de la tête au pied. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31461 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Ven 10 Déc 2021 - 12:56 | |
| Le membre ' May Andrews' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Jeu 16 Déc 2021 - 1:03 | |
| May semble être d'humeur bavarde, alors t'en profites pour savoir quels sont les derniers dénouements. Ce n'est sûrement pas une occasion qui va se représenter de si tôt. « C’est en cours. » Tu acquiesces d'un signe de tête. C'est une bonne nouvelle ça. Peu importe que ça découle ou non sur un boulot, elle cherche et c'est déjà ça. Y'a de l'amélioration. « J’suis en négociation, avec une vieille connaissance… » Ah. Une vieille connaissance dans le sens un vieil qui, par hasard, a du boulot qu'elle pourrait faire ou elle retourne dans le monde de la télé avec quelqu'un avec qui elle a déjà bossé ? « J’ai bien compris que mon heure de gloire était pas devant une caméra. J’vais signer dans une agence de star. » Tu ne peux pas t'empêcher de cacher ta surprise sur ton visage. Honnêtement, à la voir aller ces dernières semaines, tu pensais qu'elle essaierait plutôt de s'éloigner de ce milieu au lieu de retourner à la case départ. Ça la rend vraiment heureuse d'être agente de star ? Elle a vraiment envie de se remettre dans ce merdier ? « J'pensais pas que tu retournerais là. » que tu débutes pour expliquer ta surprise. Au fond, qu'est-ce que tu peux vraiment savoir de ce qu'elle veut ou pas ? C'est pas comme si elle s'était confié à toi sur ses envies et ses désirs. « Si c'est ce que tu veux, j'suis content pour toi. » De toute façon, peu importe ce qu'elle choisit, ça n'a plus d'impact sur ta vie. Tant qu'elle est heureuse, elle peut bien faire ce qu'elle veut.
« Il fait chaud, ça rafraichira un peu. » Hm, tu sais pas si elle le pense vraiment ou si c'est son orgueil qui parle. Enfin, il en prend un coup son orgueil quand tu lui remets le sujet de la photo sexy sous le nez. Ça lui cloue le bec. Ça lui fait même rougir les joues. Et bien, elle fait moins la maline que derrière son écran. Ton regard est fixé sur elle qui baisse la tête vers le sol. Tu attends qu'elle réponde quelque chose, mais non. Rien. Elle ne dit rien et se contente de traverser la rivière. Elle prend son temps, réfléchis bien a où elle va mettre son pied pour ne pas glisser et se retrouver sur le cul. En quelques minutes à peine, elle se retrouve de l'autre côté de la rive complètement sèche - ou presque. Tu traverses juste après elle, un peu plus rapidement. Tu reprends les devants dans le sentier. La cabane n'est plus très loin. Vous pouvez même l'apercevoir de là où vous êtes.
T'aurais peut-être pas dû reparler de ces photos, parce que ça t'a soudainement mis de mauvaise humeur. C'était pas le but de la balade d'aujourd'hui de régler vos comptes. Ou peut-être que c'était le cas et que tu fais juste te voiler la face. Bien plus facile de dire que vous êtes là pour Elia. Tu t'arrêtes à quelques mètres de votre objectif pour faire face à May. « Pourquoi t'as fait ça ?? Elle était si fâché qu'elle s'est tiré de la maison. » Elle doit être contente. Elle a eu ce qu'elle voulait; une dispute a éclaté entre ta fiancée et toi. « J'veux que tu la laisses tranquille. » Camille t'a dit de régler ça. C'est ce que tu fais non ? « J'suis sérieux May. » Comme si Camille méritait cette guerre inutile avec ton ex. Camille a déjà gagné de toute façon. May se bat pour rien. « J'en ai marre de vos crêpages de chignon pour des conneries. » Tout le monde en a marre, sauf May. |
| | | | (#)Jeu 16 Déc 2021 - 1:30 | |
| « J'pensais pas que tu retournerais là. » pour May, ça n’a rien à voir, deux choses différentes, les objectifs ne sont plus les mêmes, la finalité n’a plus rien à voir. « Tu veux que je fasse quoi d’autres ? » elle avait réfléchi, pas facile de se trouver une nouvelle vocation à quarante ans et elle était pas du genre à mettre un tablier pour faire la parfaite petite ménagère dans sa boutique de cupe cake. May n’était pas faire pour un métier avec des contacts humains toute la journée. Gérer ces pseudos stars c’était déjà bien suffisant pour elle, elle gérait souvent tout à distance, par mail, par téléphone, c’était bien moins épuisant qu’afficher un sourire à longueur de journée à des inconnus. Là, elle aura pas d’effort à faire, si ce n’est lors de quelques rendez-vous d’affaires. Ici et là. « Si c'est ce que tu veux, j'suis content pour toi. » « C’est là que j’suis douée. » parce qu’il a pas l’air très convaincu pour elle et en même temps, on se demande bien ce que ça peut lui faire, ce qu’elle veut ou non, ce qu’elle fait ou non. Qu’il soit content ou non aussi d’ailleurs. Mais May avait surtout changé sa vision des choses et c’était ce qui important au fond. Du recul, de l’apaisement et surtout pas cette soif d’ascension à tout prix.
La traversée de la rivière se fait sans soucis, May arrive de l’autre côté, ses chaussures sècheront plus tard, elle, elle était fière de ne pas être tombée et se demande si Norman en fera autant derrière elle. Il la suit de près, arrive sur l’autre côté de la rive quelques secondes après elle, toujours avec les sacs sur le dos. Il porte tout, c’est moins simple pourtant d’y trouver son équilibre, mais il y arrive. May n’avait rien ajouté à sa remarque sur la photo et elle sentait bien que d’un coup, Norman avait l’air de ruminer. Elle connait son regard par cœur, elle reconnait quand sa mâchoire se bloque, elle pourrait faire un décompte pour déclencher le boom. Elle le suit, sans rien dire, alors que la cabane apparait au loin, elle compte… un… deux… « Pourquoi t'as fait ça ?? Elle était si fâché qu'elle s'est tiré de la maison. » le boom. Elle est déjà pas fière May, si elle répond pas, c’est qu’elle est pas fière, si elle dit rien, c’est qu’elle se braque encore plus. C’est qu’elle sait qu’elle a tord. Si non, elle la ramène, elle se laisserait pas faire. Elle fait même pas preuve de mauvaise foi. « J'veux que tu la laisses tranquille. » Monsieur prend la défense de sa future femme, May le regarde même pas dans les yeux. « J'suis sérieux May. » pourquoi il insiste ? Passe à autre chose. La cocotte est aussi sous pression de l’autre côté. « J'en ai marre de vos crêpages de chignon pour des conneries. » Qu’est-ce qui fait plus de mal à May Andrews à ce moment là ? Qu’elle se fasse reprendre comme une gamine ? Qu’elle ait été assez bête pour accepter naïvement de venir faire cette sortie avec Norman ? De s’être sentie en confiance pour lui parler de ses projets ? D’avoir l’impression d’un piège qui se referme sur elle alors qu’il sont à plusieurs kilomètres déjà de la voiture ? « C’est quoi ton problème ? » elle relève enfin la tête pour planter son regard dans celui de Norman. Pas la première fois qu’elle l’affronte comme ça, surement pas la dernière… quoi que. « Pourquoi t’es venu me chercher pour tout ce cinéma si c’est pour tout me foutre dans la gueule une fois qu’on est déjà bien loin, une fois qu’on est presque arrivé ? Tu cherches quoi Norman ? Que je fasse l’hystérique, que je veuille plus faire un pas en avant et que j’exige de rentrer, pour qu’ensuite tu me dise que je fasse pas d’effort pour Elia ? » s’il avait tant envie de mettre ça sur le tapis, pourquoi il en était pas revenu plus tôt ? Pourquoi il avait pas attendu plus tard ? Sous-pape sous pression… trois… deux… « tiens ! » elle sort son téléphone de son short. « Tiens, dégage ton numéro, dégage son numéro. » elle lui balance contre le torse, bien consciente qu’il allait pas le rattraper, pas les bras chargés, elle s’en fou. « Fallait pas venir me chercher Norman ! » elle a la gorge serrée, elle a le cœur compressé. « Même quand j’demande rien, y a toujours quelques chose, quelqu’un qui vient me trouver pour étaler votre bonheur sous mes yeux. » fais pas ça May. Retiens tes larmes. « J’ai pas envie de savoir que vous allez vous marier, j’ai pas envie de savoir qu’elle va trouver ses sous-vêtements dans les mêmes boutiques que moi, j’en ai assez d’entendre que j’ai jamais été à la hauteur, que future Madame Bing est la femme si parfaite qu’il aura fallu trois ans pour avoir la bague au doigt. » elle ferait mieux de se taire, May. « Il aura fallu moins de temps que ça pour qu’Elia préfère passer ses dimanches avec elle à la boutique. » plutôt que d’avoir l’impression de déranger quand elle est avec sa mère, c’est ça ? « Tout, elle fait tout mieux, elle est parfaite, très bien. J’m’efface. » elle ramasse son téléphone et profite de se baisser pour passer ses mains sur son visage. « C’est pas moi qui devrait être ici aujourd’hui. Tu l’sais très bien. » qu’elle lance en se redressant, presque calmée. Presque effondrée.
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| | | | (#)Mar 28 Déc 2021 - 14:09 | |
| « C’est quoi ton problème ? » Ton problème ??? C'est quoi son problème à elle ? Elle devrait juste se la fermer et dire qu'elle va laisser Camille tranquille. Après, vous pourrez repartir sereinement vers la cabane qui n'est qu'à quelques mètres de vous. « Pourquoi t’es venu me chercher pour tout ce cinéma si c’est pour tout me foutre dans la gueule une fois qu’on est déjà bien loin, une fois qu’on est presque arrivé ? Tu cherches quoi Norman ? Que je fasse l’hystérique, que je veuille plus faire un pas en avant et que j’exige de rentrer, pour qu’ensuite tu me dise que je fasse pas d’effort pour Elia ? » Comme si t'avais prévu tout ça dès le départ. Comme si tu l'avais amener à des kilomètres dans les bois pour en faire ta prisonnière et lui dire ses quatre vérités. Non, tu as juste malencontreusement abordé le mauvais sujet que tu pensais mieux gérer, mais non. Tu ne t'attendais pas non plus à ce qu'elle pète le plombs elle aussi. Bref, tout ça a dégénéré. « TU L'AS GIFLÉ PUTAIN MAY. » Si c'est pas dépasser les bornes, franchement, tu vois pas ce que c'est. Camille a voulu garder le mystère sur cette altercation. Quelque chose te dit que May en à rien à cirer de dévoiler les détails, mais qu'elle le fasse ou non, ça ne change. « J'en ai marre de m'battre pour elle, de m'battre pour toi… » À deux doigts de dire que t'as juste envie de te tirer à l'autre bout du monde sans aucune d'elles. Le célibat à des avantages que tu envies à quelques mois d'un engagement à vie. À quel point t'es un connard ? « M'demande pas de choisir entre elle et toi. » Elle comprendra sûrement que tu choisiras Camille à tous les coups. La vérité, c'est que t'en sais rien. Que t'as un peu peur du choix que tu ferais.
« Tiens, dégage ton numéro, dégage son numéro. Fallait pas venir me chercher Norman ! » Elle te balance son téléphone que tu reçois directement contre ton torse. Pas certain que supprimer les deux numéros soient vraiment la bonne chose à faire. Ça ne réglera rien. Tu n'as aucune doute en les capacités de May de les retrouver à la prochaine bulle au cerveau qu'elle aura. « Même quand j’demande rien, y a toujours quelques chose, quelqu’un qui vient me trouver pour étaler votre bonheur sous mes yeux. » Et merde, elle a les larmes qui lui montent aux yeux. Et merde, dans quoi tu t'es embarqué. L'envie de te tirer est encore plus grande. « J’ai pas envie de savoir que vous allez vous marier, j’ai pas envie de savoir qu’elle va trouver ses sous-vêtements dans les mêmes boutiques que moi, j’en ai assez d’entendre que j’ai jamais été à la hauteur, que future Madame Bing est la femme si parfaite qu’il aura fallu trois ans pour avoir la bague au doigt. » Ton regard reste plantée dans le sien, sans qu'aucun mot n'en sorte. Qu'est-ce qu'il y a à dire de toute façon ? Rien de tout cela n'est de ta faute et tu ne peux rien y faire pour y remédier. Ce n'est pas de ta faute sur May est incapable de tourner la page sur quelque chose qu'elle n'a toutefois jamaia tenter de réparer. « Il aura fallu moins de temps que ça pour qu’Elia préfère passer ses dimanches avec elle à la boutique. » Elle se fait des films. Elia ne préfère pas Camille à elle. Elle passe ses dimanches à la boutique parce que May lui offre rien du tout. Entre les deux ? Tu es convaincu qu'elle choisit encore sa mère. « Tout, elle fait tout mieux, elle est parfaite, très bien. J’m’efface. » Elle se penche devant toi pour son téléphone à tes pieds, en profite pour sécher ses larmes au passage. « C’est pas moi qui devrait être ici aujourd’hui. Tu l’sais très bien. » Ah non ? C'est pas la mère de Elia qui devrait être là pour lui préparer un super anniversaire ?
« Arrête de jouer les victimes. » C'est ce qu'elle fait là, non ? Elle croit que tout le monde est contre elle, que tous les malheurs du monde lui tombent dessus. On récolte ce que l'on sème. « T'es la seule à blâmer pour tout ça. » Oh bien sûr, vous avez chacun vos blâme dans cette histoire, mais ceux qui sont fatales lui reviennent à elle. Tu sais même pas si elle finira par le comprendre un jour. « Je t'aurais choisi à tous les coups. Toi, t'as toujours trouvé mieux à choisir que moi. Que nous. » Toi et Elia. C'est surtout le fait qu'elle n'a jamais choisi Elia que tu n'arriveras jamais à digérer. Elle veut ce qu'elle n'a pas en pensant que ce qu'elle a déjà va gentiment attendre qu'elle ait fini ses petites affaires. « Rentre chez toi, May. » Parce que tu n'as plus envie de faire ça avec elle. Tu t'en fout qu'elle soit en plein milieu des bois, elle est parfaitement capable de retourner chez elle sans problème. Tu n'attends même pas sa réponse que tu te retournes pour continuer l'ascension vers la cabane sans même vérifier si elle rebrousse chemin ou si elle continue malgré tes paroles. |
| | | | (#)Jeu 6 Jan 2022 - 18:00 | |
| « TU L'AS GIFLÉ PUTAIN MAY. » elle sursaute quand il cri, elle sursaute aussi parce qu’elle est malgré tout, pas fière d’elle. Parce qu’elle aurait préféré pouvoir se contenir cette fois-là, qu’elle aurait préféré ne pas dépasser les bornes. Elle voudrait être cette nana si parfaite qu’on a rien à lui reproché, qu’on puisse rien lui reprocher. Mais c’est pas le cas, ça n’a jamais été le cas. May est impulsive, réfléchit souvent après avoir agi, ça la mène toujours au bord du gouffre et elle finit aussi souvent par retomber sur ses pattes. Mais des fois, c’est la fois de trop, la goutte d’eau, elle tombe, elle glisse, elle se fait mal et pour se relever c’est plus long. « J'en ai marre de m'battre pour elle, de m'battre pour toi… » de se battre pour May ? Il y avait bien longtemps qu’il avait cessé de se battre pour elle, qu’il ne lui fasse pas croire le contraire. Pourquoi devrait-il le faire, d’ailleurs ? Il n’avait pas à faire ça. Qu’il reste à sa place, c’était bien ça aussi son problème, toujours à se mettre là où il devrait pas. Toujours à croire qu’il était légitime d’être au courant de ce qu’il se passait dans la vie de May, de devoir agir en bon héros quand elle dérapait. Il est pas clair Norman, il déborde bien trop souvent. Lui aussi, il glisse, pas toujours du bon côté, ca suffit à pas savoir où se mettre, ça suffit à pas comprendre ce qu’il se passe pour May. Elle est toujours sur une limite, qu’elle sait jamais si elle a le droit de la dépasser. Norman fait ça avec une aisance incroyable et déstabilisante mais comme si pour lui, tout était toujours clair. S’il avait su rester à sa place, s’il avait su écarte comme il se doit May, tout serait plus simple pour tout le monde, aujourd’hui. Le problème c’est qu’il avait jamais été capable d’être franc avec elle et de lui dire clairement qu’elle n’avait pas sa place dans sa vie. Et devait-il réellement le rappeler ou May ne devrait pas s’y faire elle-même ? Trop d’ambiguïté, tout l’temps, peut être que ça lui plaisait aussi, ce mauvais jeu. Finalement, elle s’en accommodait bien. Mais elle s’y retrouvait totalement paralysée, toujours impossible d’avancer, parce qu’il avait toujours son ombre derrière elle. Elle avait simplement besoin d’air pour pouvoir prendre mieux son envol. Le problème de May, c’était qu’elle était bien trop nostalgique de ces moments à deux avec Norman. Leurs moments, sans personne d’autre, sans battons dans les roues, quand tout allait bien. « M'demande pas de choisir entre elle et toi. » qu’est ce qu’il raconte Norman ? En quoi ce serait bien à May de lui demander de choisir entre elle et Camille ? En quoi elle se tirerait une balle dans le pied à le faire ? Elle savait qu’elle faisait pas le poids, par contre, le simple fait qu’il prononce ces quelques mots suffisent à la blonde à le voir déstabilisé lui aussi. Serait-il réellement capable de faire un choix ? Si le choix semblait devoir être logique pour tous, soudainement, ça ne l’était plus tant que ça. Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? « C’est pas moi que t’as décidé d’épouser. Le choix est fait depuis longtemps. » Le choix est même fait depuis qu’il a décidé de la plaquer, bien avant même qu’il ne rencontre et ne tombe soit disant, amoureux de Camille. De toute façon, elle lui rendra bien la vie facile. Elle allait disparaitre et ne plus avoir aucun contact avec lui, plus aucun contact avec Camille –ce serait bien facile à gérer ça. Elle se contentera de voir Elia quand elle l’aura décidé, en étant très clair, elle ne voudrait pas entendre parler de Norman. Il restait son père, elle ne lui enlèverait pas ça, mais leur fille était à présent suffisamment grande pour ne plus avoir à être en contact. « Arrête de jouer les victimes. » connard. « T'es la seule à blâmer pour tout ça. » bah voyons, bien trop facile. Elle prenait largement sa part de responsabilité, ça faisait bien longtemps qu’elle payait pour ça. Elle avait compris, pas la peine de lui rappeler à chaque instant possible. Ce qu’il voyait pas, c’était les efforts qu’elle tentait de faire depuis quelques temps. Trop tard ? Sans doute. Mais au moins, elle avait le mérite d’enfin essayer. « Je t'aurais choisi à tous les coups. Toi, t'as toujours trouvé mieux à choisir que moi. Que nous. » trop facile, de dire ça. Trop facile, quand c’est lui qui a fait le choix finale. May a le cœur en miette à cet instant précis, les émotions qui se bousculent, elle est incapable de savoir s’il s’agit de colère, de tristesse, de la peine, des blessures qui remontent en pleine gueule, des rancœurs jamais dites, une détresse inavouée. Elle avait juste mal. « Rentre chez toi, May. » elle n’avait rien à ajouter. Elle n’avait plus rien à dire, aucun mot ne sortait de sa bouche, bloqué dans sa gorge nouée, une simple larme coulait à nouveau sur son visage. Ça sonnait comme une rupture ultime, la fin de tout. Norman tournait les talons, reprenant son ascension quand May restait de marbre à le regarder s’éloigner. Rentrer chez elle était sans doute la meilleure solution. Elle s’executa.
Win > elle tombe, se fracasse la tête, elle meurt. So Close > elle se noie dans la rivière Fail > elle se laisse renverser par un camion sur la route. Elle meurt aussi. Sa mort sur sa conscience toute la vie.
- bon:
c'est pour de faux.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31461 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Jeu 6 Jan 2022 - 18:00 | |
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