Damon est détestable mais rien de bien nouveau, en vérité. Les choses se sont arrangées avec Megan depuis la catastrophe du cocktail en présence de leur mère, voilà pourquoi Murphy est aussi invitée au mariage. Et après tout, elle est la sœur de la mariée. Comment pourrait-elle ne pas être invitée ? Du côté des invités, d'ailleurs, la jeune femme a repéré Shiloh, l'amie de Megan. Murphy l'a menée en bateau afin d'obtenir l'adresse de sa sœur. Dans sa robe de soie verte, Murphy évite soigneusement Shiloh en surveillant toujours ses arrières pour être certaine que cette dernière n'arrive pas par surprise. Elle a déjà préparé de grands et beaux discours au cas où l'occasion de régler ses comptes avec Shiloh se présenterait mais en attendant, elle profite des petits fours dans un coin.
La journée touche doucement à sa fin quand une fois de plus, Murphy rumine au sujet de ce mariage si parfait. Après avoir menacé Damon de lui couper les parties s'il faisait du mal à Megan, Murphy s'est donnée pour mission de manger le plus de tartines de caviar possible. Il y a aussi des mets plus exotiques, mais tout est toujours absolument hors de prix. La brune en profite, se promettant d'emporter une portion supplémentaire à grignoter dans ses nuits de solitude.
Elle ne connaît absolument personne à ce mariage, mais il y a un type qu'elle a repéré et à qui elle fait du gringue sans honte. Sa femme est partie chercher on ne sait quoi - et d'ailleurs, sont-ils vraiment des amis de Damon, ces gens-là ? - mais Murphy en profite, complimentant la cravate de l'homme pressé. Il travaille dans les affaires avec un certain Saül, beau-père de Megan. Peu importe. Il porte une rolex au poignet, c'est tout ce qui intéresse Murphy. Après quelques coupes de champagne, elle parvient à l'isoler dans un coin et l'entraîne à l'écart des festivités. C'est qu'il a les mains baladeuses, ce vieux pervers. Murphy a réussi à lui subtiliser sa montre ainsi qu'un stylo serti de jolies pierres. Franchement, est-ce bien utile, comme objet ? Mais ce poisson est bien décevant. Après les quelques objets ferrés par la jeune femme, rien ne tombe plus entre ses mains. Et le vieux schnock n'a pas l'air décidé à la laisser filer si facilement.
C'est alors qu'il se produit quelque chose d'extraordinaire : Otto arrive dans la nuit. D'où vient-il et surtout, qui l'a invité ? Menue comme elle est, Murphy parvient à écarter un instant le vieux croulant pour héler Otto. « Je vous présente mon petit-ami. » « Oh. » Ouais, "oh", connard. Le type s'en va sans demander son reste et Murphy exhibe alors sa jolie prise sous le nez du nouvel arrivant. Est-ce qu'elle l'adore ou est-ce qu'elle le déteste, aujourd'hui ? Elle n'a pas encore décidé.
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Dans le plan d’Otto, tout était parfait. En théorie, bien sur, mais il n’avait pas de raisons de venir douter de son plan élaboré depuis des semaines. La partie sur laquelle il avait surtout insisté, c’était de faire en sorte que personne ne soit au courant de qui il était, car l’effet de surprise et l’infiltration à travers l’assemblée du mariage restait une partie importante de son plan. Il avait du faire une entorse, lorsqu’il avait appris le lieu de réception, car c’était en venant détourner temporairement quelques objets de bonne valeur sur les lieux mêmes du vignoble que l’information comme quoi le mariage du rejeton Williams allait se dérouler ici lui était parvenue. Sans le vouloir, il était tombé au bon moment sur l’information parfaite - il en avait encore un sourire aux lèvres rien que d’y repenser. Il avait donc du venir entrer en contact avec Dani Hwang, la propriétaire des lieux, afin de venir faire des travaux de reconnaissance. Depuis qu’il avait mis un pied ici de nouveau, donc, il l’évitait; ce n’était pas là une mission bien compliquée puisqu’elle avait surement mieux à faire partout sauf autour d’un misérable serveur, couverture d’Otto pour la soirée.
En revanche, la personne qu’il n’avait pas compté dans ses connaissances parmi les invités dont il avait réussi à attraper le nom, c’était la vermine qui se mit à le héler dans un couloir alors qu’un homme plus bien âgé qu’Otto semblait se délecter de la tenue plus que ravissante qu’elle portait. D’avance, il vint lever les yeux au ciel et sentait la colère monter en lui. Non seulement, elle allait lui faire perdre du temps - Murphy lui faisait toujours perde du temps -, mais qui plus était elle l’avait parfaitement reconnu et ce n’était pas dans les plans de l’italien, ça. « Je vous présente mon petit-ami. » - « Oh. » Il vint étirer son pire sourire, celui qui montrait parfaitement qu’il avait envie de vous assassiner sur place mais qu’il ne pouvait pas se permettre d’agir de la sorte car il paraitrait que tuer des gens n’était pas légal dans ce pays. Quel ennui. « Oh, oui. Merci d’avoir retrouvé pour moi ma bien aimée, du balai maintenant. » D’un ton neutre, mais d’un ton ferme, les mots d’Otto ne mirent qu’un instant avant de venir se faire entendre par ce vieux crouton, et l’instant d’après il partait en trottinant pour voir si quelqu’un le cherchait plus loin.
Bien, maintenant que cet homme là avait déguerpi… « Qu’est-ce que tu fous là ? » Le regard colérique d’Otto vint se tourner de nouveau vers Murphy. Elle avait un don particulièrement développé pour se retrouver dans les pires situations, aux pires moments, alors qu’on n’avait aucune envie de la croiser là. Sauf que l’italien n’avait ni le temps, ni le loisir de se permettre ce genre de hasard - il allait devoir gérer cette situation de la façon la plus rapide et efficace possible, sans bien sur venir mettre un terme définitif à l’existence de la Rowe. Il était cruel, mais il ne la méprisait pas à ce point là et ne saurait se résoudre à agir de la sorte. « T’es pas censée être là ce soir, toi. Tu pouvais pas aller te foutre dans d’autres emmerdes comme tu sais si bien le faire ? » Comme s’il était tout à fait logique que lui se trouve présent pour cette réception, en revanche. En tous cas, il continuait d’agir comme si c’était le cas et peut-être que cela viendrait convaincre Murphy que sa place n’était en rien ici et qu’elle rentrerait chez elle calmement après leur discussion… il connaissait cependant assez bien le caractère de la jeune femme pour savoir que la suite des événements n’allait pas se passer de la sorte et, bien sur qu’il était déjà en train de préparer la suite en silence, dans son esprit.
Papi n'a pas fait de la résistance bien longtemps. Aux yeux d'Otto, Murphy sait déjà qu'elle l'emmerde. Noël approchant - oui, bon, d'accord, pas tout de suite - la jeune femme s'offre de petits cadeaux à elle-même. Les regards mauvais de Otto en sont un parfait exemple. « Oh, oui. Merci d’avoir retrouvé pour moi ma bien aimée, du balai maintenant. » Sourire aux lèvres, Murphy agite la main pour dire aurevoir à l'homme bedonnant qui s'en va en trottinant. Dans la main droite de Murphy, la montre qu'elle a réussi à subtiliser au vieil homme. Ravie de sa trouvaille, elle se dépêche de la détailler du regard. Otto n'a qu'à bien se tenir : Murphy est en pleine forme et rien ne perturbera sa soirée. Pas tout de suite du moins. « Qu’est-ce que tu fous là ? » Otto énervé est comme un gros lion : il grogne beaucoup, il s'agite et gonfle sa crinière. Murphy, elle, agite sous le nez de l'italien la jolie trouvaille qu'elle vient de subtiliser à ce pigeon. « Je travaille. Toi ? » Il ne répondra probablement pas à sa question. C'est vrai, qu'est-ce qu'il fiche ici, l'italien ? Est-ce qu'on l'a expressément appelé pour voler à la rescousse des invités de ce mariage ? A-t-il quelque chose à vendre ? Murphy glisse un regard lourd aux poches du trentenaire, persuadée qu'elles recèlent bien des trésors, trésors qu'elle voudrait faire siens sur le champ. Malheureusement, si Murphy a les mains agiles, Otto a le poing lourd. Et la jeune femme sait qu'il n'hésitera pas à lui casser les doigts si elle se risquait à lui faire les poches, la privant au passage de son moyen le plus sûr de subvenir à ses propres besoins.
« T’es pas censée être là ce soir, toi. Tu pouvais pas aller te foutre dans d’autres emmerdes comme tu sais si bien le faire ? » Regard boudeur, Murphy lisse les plis de sa robe si parfaite. « C'est le mariage de ma sœur et de son parfait petit ami. Je suis invitée. » Pour une fois qu'elle est sincèrement invitée, Murphy ne risquait pas de passer à côté de sa chance. Elle s'est déjà rempli la panse au dîner donné en l'honneur des jeunes mariés, comme le renard se gave d'anguilles en feignant la mort sur une charrette. Oh que le Conte lui va bien au teint, surtout maintenant qu'elle range la montre dérobée dans la pochette qu'elle a accrochée au poignet. Personne ne se rendra compte de la supercherie et demain, la montre sera partie faire un tour sur un obscur marché où Murphy pourra en tirer un bon prix. Damon et Megan ne sont pas obligés de savoir que la renégate de la famille dépouille les invités quand ils sont occupés à se déhancher sur la piste d'argent installée pour eux. De toute façon, il a l'air de les détester, ses invités, Damon. Il n'y a bien que le père Williams pour apprécier leur compagnie, bien que le champagne lui donne un pas un peu chancelant.
Le regard espiègle que Murphy pose dans celui d'Otto en dit large sur ses intentions : la soirée n'est pas finie et la partie de chasse non plus. D'ici une dizaine de minutes, elle sera probablement dans les bras d'un autre vieillard bedonnant, occupée à promettre monts et merveilles à qui de droit - et surtout à dérober montres, stylos sertis de pierres, téléphones et autres billets colorés. Otto connaît cela. Il sait bien que c'est ainsi que la jeune femme se fournit librement en poudre blanche. Non, elle ne vit pas au crochet de la société comme certains; Murphy s'arrange. Murphy se débrouille. Murphy ne dépend de personne sinon des tête-en-l'air qui ne prennent pas soin de leurs affaires. « Tu es venu faire une livraison ? J'ai de quoi te payer, la soirée est plutôt lucrative. » Un montre, un bracelet et un collier de perles - Murphy est le parfait cliché de la pickpocket dont tout le monde oublie de se méfier.
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Il n’avait pas attendu la moindre seconde supplémentaire pour venir jeter un regard plein de sous-entendus en direction de Murphy. Elle le connaissait par cœur, ce regard là, et par conséquent ne mettrait pas bien longtemps avant de l’interpréter correctement. Cependant, pour une fois, l’avantage était du côté de la gamine puisqu’il ne pouvait pas réellement lui faire une véritable scène de menace si elle ne daignait pas venir répondre à sa question; le but était de se faire discret ce soir, l’essentiel des événements ne se passant pas aux côtés de la Rowe. « Je travaille. Toi ? » Sous les yeux de l’italien, elle vint oser faire miroiter la montre qu’elle avait dérobé à l’ancêtre, des griffes duquel Otto l’avait sauvé un instant plus tôt. Dans n’importe quelle autre situation, il serait venu réclamer la montre et l’aurait récupéré, en osant dire qu’elle était désormais sienne, étant celui ayant fourni les efforts nécessaires pour la récupérer. Une fois de plus, cependant, il ne pouvait se permettre de tels débordements pour le moment; il se contenta de venir lancer un regard toujours aussi peu aimable à la brune, attendant une réponse un brin plus sérieuse de sa part. « C'est le mariage de ma sœur et de son parfait petit ami. Je suis invitée. » Et alors, pour la première fois depuis bien longtemps - des années peut être -, ce fut un sentiment de surprise qui vint saisir l’italien. Il s’était attendu à beaucoup de réponses de la part de Murphy, mais en rien à cette dernière. Dans toutes les recherches qu’il avait mené pour faire en sorte que ses plans puissent être menés à bien ce soir, il ne s’était jamais dit qu’il était possible qu’une telle épine puisse arriver dans son pied. Comment était-ce d’ailleurs possible que cette vermine soit la sœur de la nouvellement femme de son neveu ?
Après une seconde, surmener celle de trop, pendant laquelle la surprise fut visible sur son visage, ce fut l’expression habituelle de colère qui vint reprendre sa légitime place. Il aurait préféré que cette dernière ne quitte jamais son visage, surtout pas pour laisser quelconque place à la première, mais le mal était fait et il n’avait plus qu’à espérer que Murphy n’ait rien perçu et qu’il s’en sorte sans commentaire, ni remarque. « J’ai du mal à penser que tu puisses être invitée à ce type de cérémonie. » Ce n’était même pas une insulte, lors ces mots étaient prononcés par Otto. Qu’ils le veuillent ou non, ils venaient du même monde, Murphy et lui; de celui où il fallait apprendre à se débrouiller afin d’obtenir la vie tant désirée. Mais malgré tous les efforts, ils seraient toujours considérés comme des moins que rien et des parias par cette autre société, celle qui dansaient à leurs côtés ce soir. Et s’entendre dire qu’elle était invitée, pour de vrai, aujourd’hui n’était pas chose aidée à pouvoir comprendre ou intégrer. Et puis, il connaissait le petit oiseau en question: elle se trouvait toujours miraculeusement être invitée dans certains endroits, Murphy, lorsqu’elle l’appelle de l’argent se faisait trop pressant - et les besoins de consommation également.
« Tu es venu faire une livraison ? J'ai de quoi te payer, la soirée est plutôt lucrative. » Et s’il cherchait comme un fou, en silence et discrètement, une solution a son problème - comprenez ici Murphy - depuis que ses yeux s’étaient posés dessus, la demoiselle venait de lui offrir la solution que sur un plateau d’argent. Une légère lueur, en rien rassurante bien qu’ayant un air malicieux, vint être perceptible dans le regard de l’italien. Comment avait-il pu oublier qu’avec une créature comme Murphy, les choses pouvaient effectivement être aussi simples que ça ? « Tu pourrais ruiner mon petit business a connaître autant mes façons de faire, tu sais ça ? » Il n’y avait pas que du mensonge, dans ses paroles; fut un temps où il avait l’impression d’avoir la gamine dans les pattes tout le temps, et elle pourrait avoir des informations sur son mode de fonctionnement sans même s’en apercevoir. Aujourd’hui en l’occurrence, il savait qu’elle n’arriverait à rien avec les informations dont elle disposait - il ne venait pas pour régler un simple problème de drogue, ici, Otto. « Je venais faire une petite livraison, mais on peut effectivement faire affaire toi et moi pour une fois. » Sourire mesquin, regard arqué en direction de la vermine. Allait-elle mordre à l’hameçon ? « Et puis, je te dois un sachet si ma mémoire est bonne, non ? Ils sont en bas dans les vestiaires, par contre. Je garde pas tout ça sur moi. » Balivernes, mensonges, tout ce que vous voulez - du moment qu’elle en vienne à le suivre loin de l’endroit où ils se trouvaient actuellement, et où il pourrait se débarrasser d’elle pour le restant de la soirée.
« J’ai du mal à penser que tu puisses être invitée à ce type de cérémonie. » « T'es vexant. » Il est toujours ainsi, Otto. Il déçoit presque Murphy à ne pas faire plus piquant et la surprise qu'elle lit dans les yeux de l'italien la comble de joie. Et oui, Murphy Rowe est invitée à un mariage chic. Cette petite pique-assiette de Murphy Rowe est invitée à s'asseoir à la table des époux en temps que sœur de la mariée en personne. A l'église, elle était assise au premier rang, du côté de Megan où il y avait moins de monde que du côté de Damon. La cérémonie était belle, digne d'un conte de fées. Mais toujours indigne de la beauté de la robe de Megan, qui a opté pour un magnifique ensemble de blanc. Damon aussi était mignon. Et ce geste qu'il a fait pour sa fiancée, d'aller la chercher en amont de l'autel... C'était parfait, oui, vraiment. Murphy n'aurait jamais osé gâcher ce moment, mais voler les types aux poches pleines qui se présentent au vignoble est une tâche facile.
C'est trop facile, de deviner les intentions d'Otto. Un joli sourire se glisse sur le visage de l'homme, un sourire que Murphy a toujours adoré. « Tu pourrais ruiner mon petit business a connaître autant mes façons de faire, tu sais ça ? » C'est un éclat dans l'œil, un petit quelque chose, un rien qu'elle n'a pas su lire. La tromperie se cache dans toutes ces failles auxquelles Murphy ne fait jamais attention. Elle est une théâtreuse, mais une mauvaise observatrice. C'est tout là son défaut, le plus majeur d'entre tous. Obnubilée par l'idée d'accéder à sa marchandise, la jeune australienne ne flaire pas le piège et c'est tout naturellement qu'elle mord à l'hameçon. En bon poisson ferré, Murphy a les yeux brillants et la bouche grande ouverte. Aucun danger à l'horizon, c'est d'Otto dont il s'agit. Et en Otto, Murphy place une confiance aveugle, même après son épisode de violence la dernière fois qu'ils se sont vus. « Je venais faire une petite livraison, mais on peut effectivement faire affaire toi et moi pour une fois. » « Tu livres qui ? Je veux savoir ! » Un deal à un mariage ? C'est digne d'un grand film de Scorsese. Murphy veut en être, assurément. Pour avoir sa part... en poudre, si c'est possible. La gamine capricieuse obtient toujours ce qu'elle veut. Et déjà, Otto semble céder. Murphy ne se méfie pas de son ton mielleux à souhait. « Et puis, je te dois un sachet si ma mémoire est bonne, non ? Ils sont en bas dans les vestiaires, par contre. Je garde pas tout ça sur moi. » Frémissante de joie, la jeune femme lui ouvre la marche.
Arrivée devant les vestiaires, Murphy s'empresse d'appuyer sur la poignée. Il n'y a personne pour garder tout ce bazar, l'endroit est absolument désert. Situé sous la salle, c'est un vrai coffre aux trésors auquel Murphy n'avait pas pensé. Elle s'était sans doute imaginée que l'endroit serait gardé par des hommes de main. Le paternel de Damon n'a pas l'air commode alors les hommes de main, ça fait tout à fait sens. « Tu sais, je suis contente que tu sois là. J'avais pas envie qu'on soit fâchés à cause de la dernière fois. » qu'elle murmure, innocente au possible. La petite souris ne soupçonne pas qu'elle se fera bientôt croquer par le chat qui se trouve devant elle. « Si on est toujours amis, ça me convient. » Et l'innocence même tend sa petite main, sourire aux lèvres. Habillée de cette manière et coiffée ainsi, elle a l'air d'une enfant. Une enfant à qui l'on donnerait le bon Dieu sans confession. Malheureusement pour elle, c'est au tour du Diable de passer à table.
Malone Constantine
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ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
« T'es vexant. » Peut-être qu’à ses yeux il l’était, vexant, mais Otto était surtout réaliste. Voir Murphy a la table d’honneur pour une telle cérémonie était autant surprenant que le simple fait que l’italien se trouve au même endroit, au même moment qu’elle. Les deux situations étaient improbables, et donc surprenantes.
Elles étaient surtout une épines dans le pied - la présence d’Otto une pour Auden Williams, même s’il ne le savait pas encore, et celle de Murphy pour Lazzari lui-même. Mais s’il voulait venir se débarrasser de la gamine pour ne plus l’avoir dans les pattes, lui dire que sa place n’était pas ici ne serait pas la solution - elle n’en avait rien à faire, si jamais ça avait été le cas; Murphy faisait partie de ces gens qui inventaient leurs propres règles et faisaient en sorte d’agir que par ce dernières. C’était en grande partie pour c me fougueux caractère qu’Otto n’avait jamais pu s’empêcher d’avoir un œil sur elle depuis des années désormais: elle lui rappelait lui-même, au même âge, allé qu’il n’avait personne en revanche pour faire attention à lui. Malheureusement ce soir pour Murphy, le fait qu’il la connaisse un brin de trop n’allait pas jouer en sa faveur, mais en celle de l’italien. « Tu livres qui ? Je veux savoir ! » Il suffisait de venir lui parler de poudre magique et elle était désormais sage et toute ouïe. C’était petit, de venir jouer sur les faiblesses de la demoiselle mais Otto avait un planning à respecter et ce n’était pas en restant à parler avec elle ici qu’il pourrait le respecter. Alors, jouant son personnage jusqu’au bout des ongles à la perfection, il vint étirer un petit sourire malicieux. « Tu sais très bien que j’ai pas le droit de te le dire… mais c’est de la famille du marié. » Presque tout le monde ici était de la famille du marié - et la cocaïne qu’il avait sur lui était pour son usage personnel, alors il ne venait même pas lui mentir en disant ça.
Une ou de phrases d’entourloupe de la sorte et la jeune femme en vint même à lui ouvrir la marche en direction des vestiaires. Quel pauvre petit oiseau elle faisait, trop naïve et se laissant séduire par les jeux proposés par le gros matou à ses côtés. Otto n’avait pas le temps de s’arrêter sur les détails, de venir se rendre compte de ce qu’il s’apprêtait à faire; là étaient des soucis pour un Otto d’un futur très lointain, et des soucis il en avait déjà assez à affronter aujourd’hui. « Tu sais, je suis contente que tu sois là. J'avais pas envie qu'on soit fâchés à cause de la dernière fois. » Oh, Murphy. Un instant, vraiment un seul et pas un supplémentaire, alors qu’il était encore dans son dos, l’italien vint poser un regard presque attendri sur elle. Elle était trop émotive, voilà son principal problème. Cela lui avait déjà joué des tours, et n’arrêterait pas en si bonne voix. Aujourd’hui encore, elle était là avec lui dans la pièce la plus louche du lieu de réception juste parce-qu’elle lui faisait confiance. Il lui avait pourtant toujours bien dit de se méfier de l’eau qui dort. « Si on est toujours amis, ça me convient. » Elle lui faisait face désormais, elle lui tendait la main en guise de signe de paix. Oh, Murphy. Peut-être effectivement qu’il allait être vexant, ce soir; mais ce ne serait pas sur quoi elle viendrait se concentrer en premier lieu, la gamine. « Bien sur. » Le sourire plaqué sur ses lèvres dura un instant, alors qu’il venait prendre la main de Murphy dans la sienne. Bien sur qu’ils seraient toujours amis, les conditions extérieures à tout cela ne changeait rien aux yeux de l’italien.
La seule chose qui changerait, ce serait le regard de Murphy sur lui surement. Après tout, il s’apprêtait à s’occuper de son cas comme ça n’avait jamais été le cas avant - elle était un élément gênant, ce soir. « J’espère que ça pourra être le cas. » Et une fois ces mots là prononcés, il vint asséner un coup violent sur le crâne de la jeune femme à l’aide de la crosse de son flingue. Pas assez pour lui ouvrir le crâne - tout de même, voyons -, mais juste ce qu’il fallait pour qu’il se serve de sa main dans la sienne pour la rattraper avant qu’elle ne tombe au sol. Plusieurs heures seraient nécessaires avant qu’elle ne reprenne connaissance, c’était tout ce dont il avait besoin. Il mettait son plan en action et une fois qu’il serait ordre du champ de la caméra, Murphy pourrait réapparaître. Pour le moment, elle allait aller faire un petit tour dans le placard à balais des dits-vestiaires, pieds et poings liés, lèvres bâillonnées. La connaissant, elle réussirait tout de même à se faire entendre lorsqu’elle reprendrait connaissance. « Un jour tu comprendras. » Il vint glisser un sachet de poudre blanche, comme promis, dans sa pochette avant de fermer la porte du placard. Réajustant son noeud papillon, ce fut un regard plus que déterminé qu’il vint relever: il était temps de passer aux choses sérieuses.