Novembre 2021. Tout n’est pas forcément au beau fixe dans la vie de Gabrielle Strange ces derniers temps. Disons qu’entre les révélations de ses frères en juillet dernier, un de ses amis qui est en prison pour six mois et son ex avec qui les rapports sont toujours autant tendus, il est compliqué pour elle de voir les choses du bon côté. Elle se noie dans le travail, peut-être un peu trop, devenant ronchon et pas toujours agréable avec ses collègues qui l’ont pourtant connu plus souriante et sympathique. Au moins, son humeur l’aide davantage dans les procès qu’elle défend, déterminée et redoutable face à l’adversaire qui, bien souvent, y laisse des plumes. Lassée par le mensonge qui semble graviter autour d’elle ces derniers temps, il arrive un moment où un de plus finit par faire déborder le vase. Et ce un de plus a été découvert pas plus tard qu’hier, après avoir échangé avec un agent du FBI, en déplacement pour quelques jours sur Brisbane, pour discuter avec Gabrielle de l’accusé dont elle a la charge dans sa dernière affaire. Un accusé qui a semble-t-il escroqué quelques richissimes contribuables américains avant de venir s’en prendre aux contribuables australiens. Après un long échange, Gabrielle a évoqué le nom de Cade Grimes, un ami qui fait partie aussi du FBI, tout en étant installé sur Brisbane depuis quelques années. L’agent pouffe légèrement de rire, ce qui ne manque pas de faire sourciller la jeune femme. Il lui apprend alors que Grimes ne fait plus partie de l’organisation et ça depuis quelques temps déjà. Alors, évidemment, le soir même, elle mène sa petite enquête au lieu de dormir, passant quelques coups de fil à droite à gauche pour en avoir le cœur net. Et en effet, on lui confirme que Cade ne fait plus partie du FBI depuis début 2020.
Alors, aujourd’hui, au lieu de rentrer chez elle après sa journée de boulot, Gabrielle décide de rendre une visite surprise à celui qui est supposé être un ami de longue date, qu’elle a connu à Los Angeles par le biais de sa sœur cadette avec qui Gabrielle a été et est toujours très proche. Ils ont même travaillé ensemble et elle pensait sincèrement que les deux étaient suffisamment proche et se faisaient suffisamment confiance pour qu’ils n’aient aucun secret du genre entre eux. Surtout que depuis son arrivée à Brisbane, Gabrielle a tenté maintes et maintes fois de proposer à Cade qu’ils se voient mais il a toujours prétexté être très occupé. Ce n’était encore que des mensonges et peut-être que, finalement, aujourd’hui, l’ancien agent va prendre un peu pour tout le monde. Elle débarque alors au numéro 275 dans le quartier de Redcliffe, parvient à entrer dans la résidence pour atteindre l’appartement de Cade. Elle frappe alors, de trois coups. Il ne faut pas beaucoup de temps avant que la porte ne s’ouvre et qu’elle tombe sur cette tête familière et qui semble pourtant étrangère désormais « Bonsoir, Cade ». Son ton est ferme, peu chaleureux et grave. « Je peux entrer ou tu es occupé avec une affaire en cours ? ». L’ironie se ressent dans sa voix mais elle veut voir si Cade va continuer à se terrer dans son mensonge ou, au contraire, être enfin franc avec elle maintenant qu’elle est sur le pas de sa porte.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Rien à faire. Le sort s’acharnait contre Cade ces derniers temps. Aucune bonne nouvelle ne se profilait à l’horizon et en prenant sa douche, en laissant l’eau brûlante couler sur son crâne, il se posa la question fatidique. Que lui restait-il ici ? Ses deux frangins menaient leurs vies sans sembler prêter plus d’attention à la sienne. Sa sœur, Milena, se jetait corps et âme dans son boulot et elle ne lui racontait rien de sa vie personnelle. C’était tout juste si elle ne l’évitait pas pour ne pas avoir à en parler. Sa relation avec Savannah, bien qu’officiellement terminée, paraissait encore plus compliquée à gérer qu’auparavant. Et pour finir, il venait d’enterrer l’un de ses amis les plus fidèles depuis qu’il avait posé ses valises en Australie. Il se passa la main sur le visage et finit par ouvrir les yeux dans cette fumée qui envahissait la petite salle d’eau de son modeste appartement. Il trouvait quand même quelques motivations à rester. Ou plutôt, son intérieur les trouvait pour lui. Car bien qu’Américain au plus profond de lui et ayant déjà construit un semblant de vie en Californie, certaines personnes le retenaient là. Et il ne parlait bien évidemment pas de ces quelques filles qu’il avait pu croiser dans les derniers bars visités. Des sources de divertissement qu’il n’avait même pas réussi à apprécier et qui n’auraient pas sa faveur ce soir. Un jean usé, un tee-shirt basique, voilà son look pour les quelques heures à venir, où il serait probablement en grande conversation avec un bon verre de scotch.
On frappa trois coups à la porte. Trois coups francs et plutôt surprenants qui pourraient s’apparenter à la visite d’un voisin énervé. Grimes n’attendait personne et surtout, il ne se sentait pas coupable de tapage nocturne, du moins pas ce soir. Il sortit de sa chambre et sans attendre, il ouvrit, pas trop d’humeur à parlementer avec le voisinage peu aimable. « Bonsoir, Cade ». Ce visage, ses yeux expressifs. Cette voix faussement angélique. C’était une surprise et ça se lisait sur le visage de Cade. Il n’avait pas vu Gabrielle depuis un bon moment, s’étant contenté de lui envoyer quelques messages de courtoisie pour lui assurer qu’il était toujours vivant et qu’elle ne devait pas s’inquiéter. Ce silence, il allait probablement le payer puisque la jeune femme ne semblait pas très enjouée à l’idée de la trouver si bien installé à Brisbane. « Je peux entrer ou tu es occupé avec une affaire en cours ? » Ses yeux dévièrent avec un brin de lassitude. Elle ignorait encore qu’il s’était fait viré et il lui faudrait revenir là-dessus encore une fois alors qu’il pensait abandonner cette histoire derrière lui. Pour autant, la présence de Gabrielle lui procura une certaine chaleur. Elle qui avait été bienveillante et qui lui rappelait les jours où tout lui réussissait…Sans bouger, et d’un seul mouvement et sans la regarder, il poussa la porte pour lui libérer le passage. Une fois à l’intérieur, il referma et se dirigea lentement vers le mini-bar qui surplombait le petit salon. Il se pencha et sortit une bouteille de whisky et un verre de leur petite cachette . – J’te sers un verre avant qu’tu sorte ton flingue ? Lui, il n’attendit pas pour se servir. Le liquide ambré coulait et il observa Gabrielle. Ce petit bout de femme le surprenait toujours. – Comment t’es arrivé jusqu’à moi ? T’as réussi à déchiffrer la carte au trésor ?
Novembre 2021. Si elle a l’audace de se rendre chez Cade pour avoir une conversation avec lui à propos de ce mensonge dans lequel il se terre depuis presque deux ans, Gabrielle ne pourrait pas en faire autant avec ses frères. Elle ne se rendra pas chez eux, elle n’ira pas voir Alec pour avoir une conversation à propos de leurs mensonges, tout comme elle n’ira pas voir Mitchell dont les actes lui semblent impardonnables. Elle préfère maintenir cette distance, celle qu’ils ont finalement toujours connu tous les trois, durant ces vingt dernières années. Si cela ne change pas grand-chose, cela reste quand même difficile surtout quand on sait que les trois vivent dans la même ville et pourrait en profiter pour rattraper le temps perdu. Mais tout est encore bien trop frais pour l’avocate pour qu’elle puisse envisager les pardonner. Ce soir, c’est donc auprès de Cade qu’elle va chercher des explications, après avoir passé la soirée de la veille et une partie de la nuit à vérifier les dires d’un agent du FBI qu’elle a rencontré dans la journée. Elle toque donc, il ouvre peu de temps après et la laisse passer sans mot dire. Il a du bien comprendre qu’elle était remontée, surtout quand, lui aussi, l’a évité alors que cela fait plus d’un an qu’elle est installée à Brisbane. « J’te sers un verre avant qu’tu sortes ton flingue ? ». Le trait d’humour qu’il tente aurait pu la faire rire quelques mois auparavant, mais plus maintenant quand cette allusion involontaire de la part de l’ex-agent lui rappelle les actes de son frère, auquel elle ne tient pas à être comparée ou assimilée. « Tu as toujours ton whiskey bas de gamme ? » Elle marque une pause alors qu’elle observe les lieux d’un regard suspicieux avant de se retourner vers lui « Peu importe de toute façon, tant que ça fait son effet ». Elle est plus raffinée normalement niveau alcool l’américaine, plus du genre à boire un bon verre de vin qu’un quelconque alcool fort. Mais, son état d’esprit actuel la pousse à ne pas trop faire les difficiles à ce sujet. « Comment t’es arrivé jusqu’à moi ? T’as réussi à déchiffrer la carte au trésor ? ». Elle laisse échapper un petit rire, mauvais, ironique « Figure-toi que, pas plus tard qu’hier, j’ai croisé un de tes collègues au cabinet où je travaille ». Elle vient à prendre place sur le canapé, sans qu’il l’invite réellement à le faire, après qu’il lui ai servi son verre « Agent Miller, James ». Un nom qui sonne tout à fait commun « Bref, je dois défendre un escroc qui a aussi fait des siennes aux States. Il a escroqué un bon pactole à des contribuables américains mais aussi à des contribuables australiens. Tu en as peut-être entendu parler ? ». Une nouvelle pause, alors que son regard ne quitte pas Cade, attendant sûrement la moindre réaction de sa part, la moindre expression sur son visage qui le trahirait « D’ailleurs, ça m’a étonné que tu n’aies pas été envoyé, toi. Ça aurait été sympa de se retrouver pour une affaire… Comme au bon vieux temps ». Elle se joue clairement de lui, le testant pour le pousser à passer aux aveux, ces mêmes aveux qu’elle aurait aimés qu’il lui fasse bien plus tôt. « Quant à la manière dont je t’ai trouvé… et bien, disons que j’ai fait mes petites recherches ». Et cette phrase suspensive indique clairement qu’elle est au courant de sa situation. Et il en est très certainement conscient.
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Trouver Gabrielle derrière sa porte était une telle surprise que Cade ne savait pas trop comment il devait réagir. L’accueillir avec un grand sourire enchanté pouvait paraitre un tantinet provocateur en sachant qu’il ne lui avait donné qu’un semblant de nouvelles depuis qu’il avait quitté les Etats-Unis. Lui claquer la porte au nez comme s’il tirait un trait sur son passé était tout bonnement impossible. Il ne l’avait jamais fait jusqu’à maintenant alors que, depuis son licenciement, il n’avait pas pour autant cherché à renouer avec ses amis ou collègues américains. Son quotidien était désormais loin de la Californie, loin du FBI, et loin du travail pourtant très intéressant qu’il avait pu faire avec Gabrielle Strange. Il la laissa donc entrer en sachant pertinemment qu’elle ne venait pas seulement pour constater l’état de son bronzage australien. « Tu as toujours ton whiskey bas de gamme ? » Le scotch coulait déjà jusque dans son verre quand son regard noir se déposa fermement sur elle. Il ne dit mot, ne rentrant pas dans ce manège bien trop évident, mais elle marquait un point. Les bouteilles que Cade dissimulaient n’étaient parfois pas de grands crus. En l’occurrence, il s’agissait aujourd’hui d’un Ardbeg à 46%. Pas le meilleur, pas le moins bon. Il ferait bien l’affaire. « Peu importe de toute façon, tant que ça fait son effet » Grimes chope alors un autre verre sous le mini-bar et le dépose en reprenant. « Comment t’es arrivé jusqu’à moi ? T’as réussi à déchiffrer la carte au trésor ? » Le petit rire de Gabrielle suffit à lui donner le ton de la suite de la conversation…
« Figure-toi que, pas plus tard qu’hier, j’ai croisé un de tes collègues au cabinet où je travaille » Un de ses ex-collègue voulait-elle dire ? Etait-il possible que Mademoiselle Strange ne sache pas qu’il avait quitté le navire ? En tout cas, il ne l’avait pas appelé pour lui annoncer la nouvelle lui-même. Ses dents se serrèrent quand elle prononça ce nom bien connu. « Agent Miller, James ». Il n’osait la regarder, elle qui prenait ses aises dans un appartement où elle n’avait encore jamais mis les pieds mais qui paraissait être un décor qu’elle affectionnait pour ce genre de retrouvailles tendues. « Bref, je dois défendre un escroc qui a aussi fait des siennes aux States. Il a escroqué un bon pactole à des contribuables américains mais aussi à des contribuables australiens. Tu en as peut-être entendu parler ? ». Il l’écoute, en s’approchant du canapé, les deux verres à la main. Il l’écoute de façon moins assidue que si ce dossier le concernait réellement. Grimes posa le verre de Gabrielle sur la table basse et s’assit, sans se retenir sur le fauteuil face à elle sans un mot. « D’ailleurs, ça m’a étonné que tu n’aies pas été envoyé, toi. Ça aurait été sympa de se retrouver pour une affaire… Comme au bon vieux temps » La toisant, il porte son verre à ses lèvres et en prend une mince gorgée avant de finalement soupirer pour lui-même, sans grande conviction. – Le bon vieux temps… C’était loin. Et il n’arrivait toujours pas à comprendre si Gabrielle était vraiment dans l’ignorance, ou si elle jouait un jeu. « Quant à la manière dont je t’ai trouvé… et bien, disons que j’ai fait mes petites recherches »
Cade déposa ses yeux sur elle et hocha négativement de la tête. – J'suis pas sur cette affaire Gabrielle. Va falloir te débrouiller comme une grande fille. Sans insigne, il ne pouvait intervenir dans aucun dossier comme il aurait pu le faire. Bien que sa vie professionnelle passée lui manquait atrocement, ces derniers jours l’avaient vidé de toute envie. Il bu de nouveau avant de demander. – Qui a vendu la mèche ? Foster ? Wallace ? Russell ? Il a jamais pu la fermer celui-là ! Peut-être bien Owens…Si tu lui a fais les yeux doux, il a rien pu t’refuser ! Il arrêtait pas de te mâter quand tu passais au bureau ! Certains avait été au courant de son emménagement à Brisbane. D’autres, comme Gabrielle, avait été laissé dans l’obscurité…
Novembre 2021. Cade n’est pas dupe et sait parfaitement que si Gabrielle débarque ainsi chez lui, alors qu’elle n’a pas été invitée et qu’il s’est toujours gardé de lui dire où il vivait, ce n’est pas pour une simple visite de courtoisie. Ce n’est pas non plus parce qu’il lui manquait à un point qu’elle n’a pu résister à l’appel d’enquêter sur lui. Elle n’a pas eu besoin de faire ça quand un concours de circonstances l’a poussé à le trouver. D’ailleurs, elle lui explique son cheminement, en parlant de cette affaire dont elle doit s’occuper, mêlant d’ailleurs le FBI à celle-ci. Elle évoque ce collègue rencontré, un de ceux qu’il connait certainement, ou connaissait tout du moins, quand on sait qu’il ne fait plus partie du tableau. D’ailleurs, elle en profite pour glisser un sous-entendu à ce sujet, ne manquant pas de dire qu’elle aurait pensé qu’il aurait été son interlocuteur sur place, comme au bon vieux temps « Le bon vieux temps… ». Il se met à répéter l’expression, comme s’il est saisi tout à coup par les regrets. Un passé lointain où lui et elle collaborait sur une affaire et y passait des heures durant pour monter un dossier qui tient la route contre celui qui méritait d’être envoyé en prison. Cette période remonte au temps où tout deux vivait à Los Angeles. Si cela fait un an pour Gabrielle, elle a l’impression déjà que cela fait une éternité.
« J’suis pas sur cette affaire Gabrielle. Va falloir te débrouiller comme une grande fille » « Si ce n’est uniquement que ce point qui t’inquiète, ne t’en fais, Cade, je me débrouille très bien toute seule ». Elle est amer cette phrase, repensant aux déceptions rencontrées ces derniers temps. « Qui a vendu la mèche ? Foster ? Wallace ? Russell ? Il a jamais pu la fermer celui-là ! Peut-être bien Owens… Si tu lui a fais les yeux doux, il a rien pu t’refuser ! Il arrêtait pas de te mâter quand tu passais au bureau ! ». Il ne nie pas, comprend très bien que Gabrielle sait et le numéro qu’elle jouait jusqu’à présent s’arrête subitement, alors qu’elle retrouve un air sérieux « Peu importe qui a vendu la mèche. Cet agent avec qui j’ai discuté m’a simplement dit que tu ne faisais plus partie du FBI depuis des mois. Et plutôt que de l’apprendre d’un type que je ne connais pas ou d’Owens, j’aurai préféré que ça vienne de toi, Grimes ! ». Le ton est accusateur, son regard noir alors qu’elle attrape le verre de whisky sur la table basse, sans pour autant en prendre une gorgée « C’est pour cette raison que tu m’évites ? Parce que tu n’as pas eu le courage de me dire la vérité ? ». Elle accorde peut-être trop d’importance à ce mensonge, bien qu’elle considère Cade comme un ami proche de longue date, à qui elle s’est elle-même confiée de nombreuses fois « Ca doit être l’air de cette ville qui pousse tout le monde aux mensonges ». Gabrielle prend alors une bonne gorgée de son whisky, ne manquant pas de grimacer, non seulement parce qu’elle n’a pas l’habitude de boire quelque chose d’aussi fort mais aussi parce que… « c’est vraiment de la piètre qualité ton truc ». Elle dépose alors le verre sur la table, se résignant à rester sobre pour la conversation qui va suivre.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Le bon vieux temps, c'était celui où Cade faisait encore parti du FBI, avec ses habitudes quotidiennes et son supérieur hiérarchique sans arrêt sur son dos. C'était celui où, quand il ne passait pas ses soirées à bosser sur son ordinateur portable pour tenter d'y voir plus clair sur une affaire, il allait se boire un verre au bar, seul ou avec des potes, pour sans doute finir dans la chambre d'une jolie jeune femme qu'il ne reverrait jamais après ça. C'était le temps où il ne misait sur rien ni personne pour que ses journées soient meilleures. Mais tout ça, c'était fini. Loin du tumulte de Los Angeles, et depuis qu'il s'était installé à Brisbane, rien n'était plus comme avant. L'ex agent fédéral avait laissé bien des choses derrière lui. Certaines qu'il ne regrettait sûrement pas. Et d'autres qui lui manquaient amèrement. L'adrénaline d'un dossier, la tension palpable du terrain, même la tronche détestable de son chef créaient un trou béant dans ce nouveau quotidien. Et voir Gabrielle débarquer chez lui le ramenait clairement à cette époque où il semblait maîtriser son présent. Il se doutait cependant qu'elle allait vouloir discuter de son silence de ces 2 dernières années, elle avec qui il avait noué un lien plus amical que professionnel avec le temps.
« Si ce n’est uniquement que ce point qui t’inquiète, ne t’en fais, Cade, je me débrouille très bien toute seule » Il haussa les sourcils et leva les yeux au ciel. Oh, il savait qu'elle s'en sortirait sans lui. Gabrielle était de ces jeunes femmes au fort caractère et complètement indépendante qu'elle pourrait prendre la défense de la cause féminine en hurlant sur les toits. C'était bien cette personnalité qui lui disait que la conversation risquait d'être houleuse. « Peu importe qui a vendu la mèche. Cet agent avec qui j’ai discuté m’a simplement dit que tu ne faisais plus partie du FBI depuis des mois. Et plutôt que de l’apprendre d’un type que je ne connais pas ou d’Owens, j’aurai préféré que ça vienne de toi, Grimes ! » Elle venait de tout résumer. Il se foutait du type qui avait balancé. Le regard noir de Gabrielle prouvait sa rancune. Avachi sur le fauteuil, son verre de whisky à la main, il serra les dents et dévia le regard en signe de lassitude. Il avait une sainte horreur qu'on lui donne des leçons. « C’est pour cette raison que tu m’évites ? Parce que tu n’as pas eu le courage de me dire la vérité ? » Est-ce qu'il l'évitait vraiment ? - Ça n'a rien à voir. J'avais des choses à faire... Fit-il encore sur la retenue et en espérant qu'elle lâcherait le morceau. Grimes savait qu'il lui faudrait revenir sur la raison de son départ du FBI. Et il n'y tenait réellement pas.
« Ca doit être l’air de cette ville qui pousse tout le monde aux mensonges » Il reprit une gorgée en la regardant parler pour elle-même comme si elle avait déjà vécu la même chose avec quelqu'un d'autre par ici. « c’est vraiment de la piètre qualité ton truc » Ses accusations auront trouvé leur cible. Cade avança ses fesses jusqu'au bord du fauteuil et la toisa. - Alors quoi ? Tu voulais que je vienne te voir pour te faire mes Adieux avec une larmichette au coin de l'oeil ?! Je ne t'ai jamais menti Gabrielle. On m'a viré, j'ai pris le large, point final ! Il marqua une pause. Il ne voulait quand même pas qu'elle croit qu'elle ne signifiait rien.. Il reprit plus posément mais toujours aussi fermement. - Ne m'forces pas à rentrer dans les détails, j'suis vraiment pas d'humeur. Il fini son verre d'un trait et grimaça quand l'alcool passa dans sa trachée, puis il se leva avec l'intention de se resservir pour encaisser cette conversation qui, il le savait, n'était pas terminée.
Novembre 2021. Il semblerait que le mensonge soit devenu coutume de nos jours, mentir semblant être plus facile que de dire la vérité à ses proches. Gabrielle est bien placée pour le savoir, ayant fait les frais de vérités bien trop longtemps dissimulées par ses deux frères. L’amertume est présente dans chaque mot qu’elle prononce à l’encontre de Grimes. Pourtant, s’ils ont été proche fut un temps, notamment quand il vivait encore sur Los Angeles, ils se sont quelque peu éloignés malgré tout avec la distance. Lui en vouloir autant pour lui avoir caché qu’il avait quitté le FBI semble une réaction quelque peu démesurée. Pourtant, Gabrielle a toujours considéré l’ancien agent comme un ami avant tout, plus qu’un simple collègue de travail avec qui elle a planché sur de nombreuses affaires. Les nuits blanches ont été nombreuses dans son ancienne villa de Los Angeles, où ils mettaient tout en œuvre pour monter ce dossier en béton contre une vermine qui ne méritait que de pourrir en prison. Des nuits blanches où, malgré le sérieux des affaires sur lesquels ils travaillaient, ne les empêcher pas de leur permettre un petit verre ou deux pour tenir et quelques fous rires quand la fatigue se manifestée, mêlées aux effluves de l’alcool. Bref, pour Gaby, Cade n’était pas juste un partenaire de boulot et qu’il lui ait caché cette vérité la met en colère et l’attriste à la fois. Elle pourrait s’y prendre autrement pour lui reprocher, se montrer plus compréhensive pour l’inciter à parler. Mais, à la place, elle se montre agressive, ces dernières semaines ayant clairement une influence sur ce comportement qu’elle adopte aujourd’hui face à Cade « Ça n’a rien à voir. J’avais des choses à faire… » « Comme quoi, Cade ? ». Il ne fait plus partie du FBI, il ne peut pas trouver l’excuse d’une affaire en cours qui lui prend bien trop de temps pour daigner lui accorder quelques minutes, ne serait-ce qu’un coup de fil, pour lui donner de ses nouvelles « Tu agis dans l’ombre désormais ? ». Elle aimerait bien savoir ce qu’il fait de son temps libre, s’il s’est reconverti, et là encore, peut-être qu’elle aurait plus de chance d’obtenir des réponses de sa part si elle se montrait plus sympathique.
« Alors quoi ? Tu voulais que je vienne te voir pour te faire mes adieux avec une larmichette au coin de l’œil ?! Je ne t’ai jamais menti Gabrielle. On m’a viré, j’ai pris le large, point final ! ». Elle pouffe légèrement, toujours installée sur ce fauteuil, ses mains posées de part et d’autre des accoudoirs, suivant du regard Cade dans son mouvement « Pas de ça entre nous, Grimes ». Ils n’ont jamais fait dans l’émotion, ce n’est pas le genre de Gabrielle et ce n’est pas du tout ce qu’elle attendait « Forcément, que tu ne m’as pas menti, puisque tu as fui et que tu m’as ignoré. Vu sous cet angle, tu marques un point ». Les mots sont tranchants, le ton mauvais alors qu’elle vient à croiser ses jambes en adoptant une nouvelle posture, se penchant en avant « Mais je pensais qu’on se faisait suffisamment confiance pour que tu me mettes dans la confidence ». La pointe de déception est décelable dans sa voix, même si son regard est toujours noir. « Ne m’forces pas à rentrer dans les détails, j’suis vraiment pas d’humeur ». Evidemment. L’excuse est toute trouvée et pourtant, elle ne compte pas lâcher « Qui te dit que je n’en connais pas déjà les détails ? Owens a la langue bien pendue, je te rappelle, surtout avec moi ». En réalité, elle n’a pas cherché à creuser, la nouvelle l’ayant déjà prise au dépourvue. Peut-être se rendra-t-il compte qu’elle prêche le faux pour connaitre le vrai, ça lui est égal.
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Lorsque Cade se sentait con et surtout coupable, il n'était pas rare de le voir se servir un bon verre pour digérer le truc. En l'occurrence, ce signe distinctif le trahissait encore alors que Gabrielle se tenait face à lui après plusieurs années de silence. Il n'avait fait que répondre à quelques messages qu'elle lui avait envoyé depuis qu'il avait quitté Los Angeles et voilà qu'elle venait le lui rabâcher, en chaire et en os. Il n'était pas difficile de voir qu'il avait bien du mal à se justifier. A l’époque, ce qui s'était passé dans ce sous-sol l'avait à la fois mit hors de lui, et anéantit. Sa carrière s'était joué sur ce moment de quelques minutes, sur ces quelques balles qu'il avait tiré en direction du frère jumeau de Joan. La connerie de trop pour sa hiérarchie qui n'avait pas tardé à lui retirer son insigne et à faire de lui un reclus de service. La commission n'avait pas statué positivement et la nouvelle de son licenciement lui était parvenue comme un coup de poignard en pleine poitrine. Comment annoncer ça à Gabrielle ? « Salut, C'est Cade. Désolé mais on bossera plus ensemble toi et moi. » C'était avouer une autre fois son échec. Il avait préféré se taire en oubliant au passage tous les bons instants qu'ils avaient partagés et qui avaient fait d'eux plus que de simples collègues de travail. C'était aussi parce qu'il tenait à elle qu'il n'avait pas voulu l'informer de son naufrage.
« Comme quoi, Cade ? Tu agis dans l’ombre désormais ? » Son regard se détourna, las de devoir rendre des comptes encore et toujours sur ce qu'il faisait ici, à Brisbane et loin de toutes ses connaissances de la Californie. Il ne s'agissait pas de boulot, mais bien de vie personnelle et privée que Gabrielle ne soupçonnait même pas... Il resta silencieux en se gardant d'en rajouter car la lassitude pourrait facilement céder sa place à la colère. « Pas de ça entre nous, Grimes » Elle avait raison. Ils n'avaient jamais pris de gants l'un envers l'autre et elle lui prouvait bien encore une fois. Tout ce qu'elle disait était légitime et il le savait bien. Pourtant, ça bouillonnait en lui. « Forcément, que tu ne m’as pas menti, puisque tu as fui et que tu m’as ignoré. Vu sous cet angle, tu marques un point. Mais je pensais qu’on se faisait suffisamment confiance pour que tu me mettes dans la confidence » En lui avouant qu'il avait dépassé les limites sur le terrain ? Qu'il n'était pas capable de se maîtriser avec une arme à la main ? Tout ça allait au delà de la simple perte de poste. « Ne m’forces pas à rentrer dans les détails, j’suis vraiment pas d’humeur » Ce n'était pas le moment. Pas la période. Et repenser à tout ça lui foutait déjà la pression. « Qui te dit que je n’en connais pas déjà les détails ? Owens a la langue bien pendue, je te rappelle, surtout avec moi » Quel enfoiré ce Owens ! Non seulement, des uppercuts se perdaient alors qu'il reluquait Gabrielle, mais en plus il jacassait bien trop ! Sous tension, Cade se leva avec son verre à la main et, d'un pas décidé, il voulu se resservir. Mais avant d'atteindre l'objet de sa convoitise, il s'arrêta et se tourna, presque incapable de rester de marbre. - Il a du bien se fendre la poire quand il t'as décris ma tronche le jour où je suis sortis du bureau de McCoy sans mon insigne ! Il se revoyait lui même, traçant sous les regards curieux des autres agents présents ce jour là. - Est-ce qu'il t'as au moins parlé de toutes ces filles que Graham a torturé avant que je ne lui fasse exploser la cervelle ?! Graham. Ou le meurtrier sur lequel Cade s'était acharné contre les ordres directes de son supérieur, lors de sa dernière mission. N'écoutant que sa rage, amplifié par ces souvenirs, Cade ne pensait même plus qu'il s'adressait à une allier !
Novembre 2021. Il y en a eu des différends entre Cade et Gabrielle. Même en étant allié face à une affaire, parfois, les divergences d’opinions contribuaient à ce qu’il y ait quelques éclats de voix entre eux. Leurs caractères respectifs n’aidant à rien à un échange plus pacifique, bien souvent, quelqu’un devait s’interposer pour calmer le jeu. Et lorsque la colère retombait, ils redevenaient aussi complices que ennemis en une fraction de secondes, laissant, certes difficilement, leur fierté de côté. Et lorsqu’ils ne se criaient pas dessus, c’était une complicité et surtout une efficacité sans faille qui les unissait. Lorsque Gabrielle avait besoin de lui pour défendre son client, la fusion de leurs compétences leur permettait d’aboutir à une victoire certaine. Un duo qu’ils ont formé dès l’instant où Gabrielle a débuté en tant qu’avocate dans ce cabinet d’avocat qui l’a vu évoluer au fil du temps et devenir l’avocate tant redoutée qu’elle est devenue par la suite. Alors, nécessairement, Cade était plus qu’un simple acolyte du FBI, qui l’aidait bien sur certaines affaires, tout comme elle pouvait l’aider en lui indiquant s’il outrepassait ses droits dans certains cas en voulant obtenir la vérité ou pour l’aider à obtenir certaines informations quelconques. Ils étaient devenus amis au fil du temps et il faisait partie de ceux qui comptait dans sa vie. Forcément, son départ l’a attristé en premier lieu, surtout qu’il ne l’a pas annoncé comme en étant un en tant que tel, et son silence davantage, l’impression pour elle que l’histoire se répétait sans cesse…
Alors, évidemment, aujourd’hui, Gabrielle tente de connaître la vérité, quand il n’a pas eu le courage de lui dire qu’il a quitté les rangs du FBI. Ou plutôt qu’il en a été sorti. Et si sa langue ne semble pas prête à se délier pour autant, la jeune Strange est prête à tout pour connaître la vérité, prêchant le vrai du faux en lui faisant croire qu’un de ses ex-collègues a bien trop parlé « Il a du bien se fendre la poire quand il t’a décrit ma tronche le jour où je suis sorti du bureau de McCoy sans mon insigne ! ». Et il semble mordre à l’hameçon puisque voilà qu’il parle de ce jour où il a perdu son job au sein du FBI. « Est-ce qu’il t’a au moins parlé de toutes ces filles que Graham a torturées avant que je ne lui fasse exploser la cervelle ?! ». A ça, elle ne s’y attendait pas la jeune femme. Et alors qu’elle est prise au dépourvue, et qu’elle laisse place au silence pendant quelques instants, ses traits se détendent et son air semble subitement se radoucir « Il ne m’a rien dit du tout, Cade », dit-t-elle sur un ton qui se veut plus calme soudainement quand elle prend conscience de l’acte qu’il l’a amené à perdre son insigne « Il ne m’a rien dit du tout parce qu’il a estimé que ce n’était pas à lui de m’en parler ». Et donc, ses mots prouvent à Cade que son ancien collègue a du respect pour lui « Pourquoi ? » demande-t-elle alors. « Pourquoi tu en es arrivé à ce geste ? C’est quoi l’histoire ? ». Elle a besoin de savoir, de comprendre pourquoi il a perdu son sang froid, lui accordant le bénéfice du doute quant au fait d’avoir tué ce dénommé Graham, dont elle ignore toute l’affaire.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
« Qui te dit que je n’en connais pas déjà les détails ? Owens a la langue bien pendue, je te rappelle, surtout avec moi » Et à part mater les collaboratrices qui passent de temps en temps au bureau, il sait se la fermer celui-là ?! Quant aux détails de cette nuit, dans le sous-sol, très peu de personnes ne les avaient réellement. Quand l’équipe en intervention était descendue quelques minutes après les coups de feu, Graham était déjà allongé su sol dans son sang et Cade tenait l’arme du crime dans sa main droite. Joan, elle, regardait le cadavre de son frère jumeau avec rien de plus qu’un air choqué sur le visage. Grimes se souviendrait toujours de ses yeux d’habitude si enjoués s’emplir d’une terreur dont la source était encore incertaine. Craignait-elle son bourreau pour qui elle avait forcément un amour fraternel ? Ou l’homme qui l’avait tué et avec qui elle avait eu une aventure passionnée, se rendant compte de l’agressivité dont il pouvait faire preuve ? Que savait Owens exactement ? Et qu’avait-il raconté à Gabrielle ? - Il a du bien se fendre la poire quand il t'as décris ma tronche le jour où je suis sortis du bureau de McCoy sans mon insigne ! Ce silence de mort quand il était sorti de là-dedans ! C’était comme si tout le monde avait attendu la sentence avec impatience. - Est-ce qu'il t'as au moins parlé de toutes ces filles que Graham a torturé avant que je ne lui fasse exploser la cervelle ?! C’était un meurtrier ! Et un meurtrier qui avait le flingue braqué sur la tempe de sa propre sœur, et de la femme que Cade était capable de protéger envers et contre tout à cette époque. Un type qui ne méritait pas de vivre au vu du malheur qu’il avait décimé, et Cade ne regrettait en aucun cas sa mort. Ce qui l’avait ruiné, c’était la seule réaction de Joan…
« Il ne m’a rien dit du tout, Cade » L’ex agent fédéral regarde son amie d’un air glacial. « Il ne m’a rien dit du tout parce qu’il a estimé que ce n’était pas à lui de m’en parler » Elle avait donc prêché le faux pour savoir le vrai. Ce n’était pas une avocate pour rien, Gabrielle était douée. Et il le savait. Autant qu’elle allait forcément finir par savoir tout l’histoire, puisqu’elle ne lâchait rien. Sa détermination était remarquable. Owens n’était donc pas l’enfoiré qu’il croyait. – Woaw, on dirait qu’il a marqué quelques points ! L’ironie pour éviter des excuses. Ces faits n’étaient pas glorieux. Et Cade ne s’en vantait pas, surtout auprès des personnes qui lui sont proches. « Pourquoi ? » Grimes avait déjà tourné le dos à Gabrielle pour saisir la bouteille et se servir un nouveau verre qui allait peut-être éponger tout l’écœurement qu’il aurait à relater ces évènements décisifs. « Pourquoi tu en es arrivé à ce geste ? C’est quoi l’histoire ? » Il regarda face à lui, l’air perdu, craignant de faire face à une Gabrielle qui ne comprendrait pas… - L’histoire… Reprit-il dans un souffle. Il baissa la tête, referma la bouteille et, son verre à la main, il se tourna en s’appuyant sur le mini-bar. – J’ai traqué cet enfoiré pendant des mois, j’ai passé des heures à rassembler les éléments. T’aurais du voir les scènes de crimes…ces filles… leurs corps méconnaissables. Cade observa le liquide ambré tournoyer dans son verre, il n’y aurait que ça pour lui retirer ces images de la tête. Il consentit à poursuivre. – Je l’ai tellement cherché que c’est lui qui a fini par me trouver. Et il a enlevé une énième victime… sa propre sœur jumelle avec qui on bossait. Devait-il avouer tout de suite la relation très intime qui le liait à Joan ? – Ce soir là, on l’a localisé. Et j’ai pas pu attendre. Il allait la tuer… sauf que j’ai tiré le premier. Ses yeux qui se baladait sur le mobilier du salon s’était reposé sur Gabrielle. – Et j’ai fais en sorte qu’il ne se relève pas. Il avait désobéit aux ordres. Il avait perdu sa place, et la femme qu'il aimait...
Novembre 2021. Gabrielle a cette ruse que peu lui connaisse, cette façon de la jouer finement, ne laissant rien entrevoir de cette stratégie qu’elle peut parfois mettre en place pour connaître la vérité. Elle n’hésite pas à le faire, notamment dans son métier, mais aussi avec ses proches. Elle n’en est pas forcément fière de se jouer d’eux de la sorte, d’user de ces stratagèmes qu’elle utilise normalement sur des criminels ou sur des clients peu coopératifs. Mais lorsque ces mêmes proches viennent à lui mentir, et s’enfoncent encore et encore dans leurs mensonges, elle n’en a pas d’autres choix. Elle l’a fait avec ses frères quelques semaines plus tôt, et elle réitère l’expérience ce soir avec Cade. Elle prêche donc le faux pour savoir le vrai, et ça marche à la perfection puisque l'ex-agent du FBI finit par délier sa langue quand il pense qu’un ancien collègue à lui a tout balancé à Gabrielle. Mais l’avocate ne sait rien, lui avoue et souligne le fait que Owens n’a strictement rien dit, préférant laisser Cade s’expliquer à ce sujet « Woaw, on dirait qu’il a marqué quelques points ! ». Gaby ne relève pas et ne répond rien alors que son regard est désormais porté sur son ami. Elle l’observe se mouvoir dans la pièce alors qu’elle lui demande pourquoi il a eu ce geste, celui de tuer cet homme. Elle cherche surtout à en connaître l’histoire derrière tout ça, bien plus que le geste qui a eu raison de sa place au sein du FBI. « L’histoire… ». Alors qu’il lui tournait le dos jusqu’à présent, il finit par lui faire face, prenant appui sur le mini bar « J’ai traqué cet enfoiré pendant des mois, j’ai passé des heures à rassembler les éléments. T’aurais dû voir les scènes de crimes… ces filles… leurs corps méconnaissables ». Gabrielle fronce les sourcils alors qu’elle se penche légèrement, posant ses coudes sur ses genoux, ses mains jointes devant sa bouche alors qu’elle l’écoute attentivement.. « Je l’ai tellement cherché que c’est lui qui a fini par me trouver. Et il a enlevé une énième victime… sa propre sœur jumelle avec qui on bossait (…) Ce soir-là on l’a localisé. Et j’ai pu attendre. Il allait la tuer… sauf que j’ai tiré le premier ». Elle ne l’interrompt pas et pourtant, une question vient à lui traverser l’esprit, qu’elle conserve cependant pour la fin de son récit. Surtout, elle analyse chacun des éléments qu’il lui donne, comme elle le ferait si Cade avait été ce client qu’elle aurait dû représenter s’il avait été amené devant les tribunaux pour la mort de ce criminel « Et j’ai fait en sorte qu’il ne se relève pas ». Les mots résonnent dans son living room et Gaby comprend que, malgré ce que cela lui a coûté, il n’éprouve aucun regret. Un mince silence s’installe alors qu’elle vient à se lever, se dirigeant vers un bibelot qui a attiré son attention « Elle était qui pour toi ? ». Elle parle évidemment de la dernière victime, celle qu’il a présentée comme étant la seule jumelle de celui à qui il a ôté la vie « Pourquoi la légitime défense n’a pas été retenue s’il s’apprêtait vraiment à la tuer ? » Elle émet une certaine réserve, celle où il dit qu’il était prêt à la tuer… Mais elle se demande si le jugement de Cade n’a pas été obstrué par ce lien particulier qu’il semblait entretenir avec la victime… Elle se retourne alors, avançant de quelques pas pour lui faire face, tout en maintenant une certaine distance « Je ne suis pas là pour refaire l’histoire avec toi, Cade, ni pour te blâmer pour ce que tu as fait… » amorce-t-elle « Je suis là parce que j’aurai aimé que tu m’en parles. Je pensais vraiment qu’on était suffisamment proches toi et moi pour qu’on ne se cache pas ce genre de choses. Je me suis confiée à toi un nombre incalculable de fois, je te faisais confiance... Je pensais qu’il en était de même pour toi ». Ses paroles sont accusatrices et une certaine déception se laisse entendre également mais, pour autant, son ton de voix est posé, contrastant avec celui qu’elle a pu adopter au début de leur conversation. « Et j’aurais peut-être pu t’aider si tu estimais que cette décision était injustifiée… ». Elle est déçue, cette histoire avec Cade fait évidemment écho aux mensonges de ses frères, au fait qu’ils l’ai tenu à l’écart, tout comme lui l’a fait alors qu’elle pensait qu’ils étaient suffisamment proche pour ne pas avoir de secrets l’un pour l’autre.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
« Pourquoi tu en es arrivé à ce geste ? C’est quoi l’histoire ? » Gabrielle savait bien que Cade Grimes n’était pas un agent fédéral comme tous les autres. Ses méthodes avaient été discutées plus d’une fois au sein de la cellule où il bossait et la jeune avocate qu’elle était n’ignorait pas ce côté impulsif qui pouvait régir ses actes lors de certaines missions. Quelque chose lui avait fait franchir une limite et elle le savait bien. Maintenant, elle cherchait à mettre le doigt sur cet évènement, sur ce moment hors du temps qui avait mit un terme à la carrière de Cade chez les fédéraux. L’affection qu’elle lui vouait était certainement au-delà de la simple curiosité mal placée qui allait le pousser à revenir sur ce cas et sur cette nuit qui le hantait encore. Adossé au mini-bar, son verre de whisky à la main, Cade se lança dans ce récit de quelques phrases qui, il l’espérait, nourrirait l’attente de la jeune femme. Bien qu’il ne regrettait pas son geste, c’était toujours douloureux de revenir là-dessus. Il avait perdu beaucoup ce jour là… – Je l’ai tellement cherché que c’est lui qui a fini par me trouver. Et il a enlevé une énième victime… sa propre sœur jumelle avec qui on bossait. Il passait sur les détails, les menaces de Graham qu’il avait personnellement reçu, les traques infructueuses, les fausses pistes que le meurtrier laissait derrière lui pour le faire craquer. Mais il omit volontairement de parler de sa relation avec cette sœur jumelle. Joan. – Ce soir là, on l’a localisé. Et j’ai pas pu attendre. Il allait la tuer… sauf que j’ai tiré le premier. Il allait la tuer ! Il allait le faire ! Cette fille comptait plus que tout à l’époque. Il était fou d’elle et n’avait pas pu risquer sa vie malgré les ordres. – Et j’ai fait en sorte qu’il ne se relève pas. Ses yeux rencontrèrent ceux d’une Gabrielle silencieuse.
Elle s’était levé, mais il avait baissé la tête sur son verre. Retraçant les évènements, se revoyant l’arme à la main et ce corps criblé de balles sur le sol. « Elle était qui pour toi ? » Immédiatement, Cade serra les dents et la regarda. Elle n’était pas son amie pour rien. Mais là était toute l’explication, et les mots ne sortirent pas de la bouche de Cade. Ce silence répondait à sa place… quand il rencontra le regard de Gabrielle, il le dévia, las. Elle savait. « Pourquoi la légitime défense n’a pas été retenue s’il s’apprêtait vraiment à la tuer ? » Une grande gorgée de whisky lui brûla l’œsophage. C’était au moins ce qu’il fallait pour le faire passer cette barrière. Il grimaça et finalement lui répondit. – Parce qu’on n’était seuls en bas. Il tourna la tête vers elle pour reprendre sur un ton froid. – Y’avait que nous trois, le reste de l’intervention n’a pas eu l’temps de descendre. Personne n’a vu c’qui s’est vraiment passé. Et Joan ? N’avait-elle pas plaidé en sa faveur ? Oui…et non. Elle lui en voulait de ne pas avoir laissé la vie sauve à son frère, malgré la terreur qu’il répandait autour de lui. Il avait brisé un duo malgré tout. « Je ne suis pas là pour refaire l’histoire avec toi, Cade, ni pour te blâmer pour ce que tu as fait… je te faisais confiance... Je pensais qu’il en était de même pour toi » Là, elle commençait à être en boucle. L’alcool aidant, Cade n’était plus très patient. « Et j’aurais peut-être pu t’aider si tu estimais que cette décision était injustifiée… » Il sentait la tension monter en lui. – Merde j’ai pigé Gabrielle ! Arrête ça tu veux ! Le ton montait, il s’avança vers elle d’un pas en la toisant. – Et j’suis désolé. Okay ?! Tout ça a été trop vite et trop loin. J’ai eu besoin de prendre le large ! Ne viens pas me faire la leçon alors que j’arrive tout juste à passer à autre chose ici ! Il se passa la main dans les cheveux, s’en voulait déjà de laisser sa colère prendre le dessus. Il tourna le dos à Gabrielle.
Novembre 2021. – Je l’ai tellement cherché que c’est lui qui a fini par me trouver. Et il a enlevé une énième victime… sa propre sœur jumelle avec qui on bossait. Le récit ne manque pas de faire réagir Gabrielle, fronçant les sourcils à l’évocation de cet homme qu’il a tué mais dont le portrait semble peu réjouissant quand il a semble-t-il été capable de s’en prendre à sa propre sœur… – Ce soir là, on l’a localisé. Et j’ai pas pu attendre. Il allait la tuer… sauf que j’ai tiré le premier. L’avocate visualise davantage le tableau, celui où Cade a agi une fois de plus sous le coup de l’impulsivité, caractéristique de la personne qu’il était et qu’il est toujours – Et j’ai fait en sorte qu’il ne se relève pas. Même si le récit est glaçant, Gabrielle reste impassible et ne répond rien à Cade à ce sujet. Elle se doute qu’il avait ses raisons d’agir comme il l’a fait mais il y a aussi cette part d’ombre, celle où elle a l’impression que son geste a aussi été guidé par son lien particulier avec la victime… Lorsqu’elle lui pose la question, il n’y a aucune réponse directe de la part de l’ancien agent. Il n’y a qu’un regard, un seul, qui suffit à faire comprendre à Gabrielle qui elle était pour lui. – Parce qu’on n’était seuls en bas. (…) Y’avait que nous trois, le reste de l’intervention n’a pas eu l’temps de descendre. Personne n’a vu c’qui s’est vraiment passé. Et Gabrielle comprend là que la sœur du malfrat, l’homme que Cade a tué ne l’a pas soutenu. Parce qu’il n’y avait nul autre témoin qu’elle et elle comprend peu à peu pourquoi Cade n’a pu prétendre à la légitime défense… sans support derrière « Je vois… » se contente-t-elle de dire, toujours avec ce regard fermé à son encontre.
Et puis, elle se détend quelque peu, reprend la parole pour faire comprendre à Cade qu’elle n’est pas là pour le juger, mais qu’elle pensait qu’il lui faisait suffisamment confiance pour la mettre dans la confidence de toute cette histoire. Elle en vient même à lui dire qu’elle aurait peut-être pu l’aider mais il semblerait que l’argument déplait à Grimes – Merde j’ai pigé Gabrielle ! Arrête ça tu veux ! Il en faut peu à Gabrielle pour retrouver la colère qu’il l’animait jusque là alors que Cade s’approche d’elle – Et j’suis désolé. Okay ?! Tout ça a été trop vite et trop loin. J’ai eu besoin de prendre le large ! Ne viens pas me faire la leçon alors que j’arrive tout juste à passer à autre chose ici ! Il lui tourne le dos et en plus de ses paroles, c’est le geste de trop « Je ne suis en rien responsable de tes conneries, Grimes ! Tu t’en prends à la mauvaise personne » Elle marque une pause alors qu’à son tour, elle vient à revenir sur ses pas pour attraper son sac sur le canapé « Quand tu auras retrouvé la raison ou que tu seras capable de faire face à tes responsabilités, tu sauras où me trouver. En attendant, je préfère m’en aller avant que nes mots dépassent nos pensées » Et sur ce, sans lui adresser un quelconque regard ni prêter attention à ce qu’il peut lui dire, Gabrielle prend la direction de la sortie de l’appartement et claque la porte derrière elle pour le quitter définitivement.