| | | (#)Ven 12 Nov 2021 - 12:56 | |
| Dinis avait reçu son invitation pour ce gala, soirée mondaine qui rassemble tout le gratin du beau monde. Lui était l’un des photographes officiel du tapis rouge, là où il retrouve ses poulains préférés, ceux qui lui rapportent gros en général, ceux qui ont tendance à vouloir l’écraser dès qu’ils voient une photo d’eux dans un tabloïdes et qui pourtant, lors de ces soirées, sont obligés de lui offrir leurs plus beaux sourires. Ah, quel monde hypocrite. Lexie lui était passée sous le nez, forcément, elle avait joué avec son objectif, elle lui avait offert ses plus belles poses. Puis, une autre avait pris sa place et ainsi de suite. Dès lors qu’ils étaient tous passés tour à tour devant le mur de photo, rempli de logo pour que les grosses marques peu scrupuleuses puissent se faire toujours plus de publicité. L’Iris vagabondait dans la soirées, un flash par ci, un flash par là. Il était toujours à l’affut du moindre petit doigt levé, un petit scoop à surprendre, un flagrant délit de prise de drogue, une main aux fesses déplacée, il avait toujours de quoi faire, toujours… Bordel, c’est quoi ça ? Je pousse le serveur qui me barre la route pour me précipiter vers Lexie. Je ne l’avais pas croisé de la soirée, si ce n’est lors de son passage sur le tapis rouge. Et si elle avait été magnifique avec son maquillage parfait et sa tenue parfaite, là, elle ne ressemblait plus à grand-chose. Le regard vitreux, les jambes en coton, elle avait du mal à se tenir droite et elle était entourée de vautours qui ne cherchaient qu’à la prendre sur le fait. Les vautours, ça pourrait être moi, avec quelqu’une d’autre, mais que personne ne s’avise à toucher à Lexie. « Dégagez ! » je les pousse, un à un, je ne touche pas leur appareils, ayant bien trop conscience de la valeur qu’ils peuvent avoir. « Alors Oz, on peut plus approcher ta protégée ? » j’vais lui casser la gueule à Peters s’il continue comme ça. « Dégage, j’ai dis. » que je lance, d’un ton ferme en plongeant mon regard noir dans le sien. Me tournant ensuite vers Lexie, passant mon bras autour de sa taille pour qu’elle puisse s’appuyer sur moi. « Eh, Lex ! » je relève son visage vers le mien pour qu’elle puisse capter qui je suis. « J’te sors d’ici. » pas de négociations possible, je l’embarque, la trainant avec moi jusqu’à l’extérieur, où personne ne se délecterait de ce spectacle. « Bordel Lex, qu’est ce qu’il s’est passé ? » j’interroge sans être réellement sûre qu’elle ne me comprenne vraiment.
@Lexie Walker |
| | | | (#)Mar 16 Nov 2021 - 20:43 | |
| Lexie soupire d’exaspération. On est vendredi soir, et la voilà dans une voiture de luxe en direction d’un gala. Encore. C’est déjà le troisième ce mois-ci, le troisième auquel sa mère l’oblige à se rendre. Mary avait toujours exigé de ses enfants qu’ils participent aux soirées de la haute société et fassent bonne impression. Ils devaient être vus, ils devaient s’investir dans des œuvres de charité, et ne pas salir le nom des Walker. Mais habituellement, ces galas sont moins nombreux. Lexie ne sait plus si c’est la période qui veut qu’ils s’enchaînent aussi régulièrement, ou si sa mère devient plus exigeante. Dans tous les cas, la brunette n’est pas en position de négocier, pas après le coup que Mary lui a fait en septembre, en l’envoyant en cure de désintoxication quelques jours pour finalement l’en sortir alors qu’elle était au plus bas. La matriarche en avait profité pour imposer ses exigences et, désespérément en manque, Lexie avait tout accepté. Ses doigts tapotent nerveusement sur sa cuisse, leur rythme s’accélérant au fur et à mesure que la voiture approche de la salle de réception. Le stress monte, l’envie de fuir également. Mais déjà, le chauffeur ouvre la portière de la voiture et Lexie se retrouve dans une longue robe blanche sous les flashs des photographes. Un sourire forcé s’est dessiné sur ses traits dès que le véhicule s’est immobilisé. Elle a l’habitude de ce petit rituel, n’en est pas à sa première entrée en soirée. Elle connaît le jeu, elle sait en manier les règles, alors elle joue avec l’objectif des paparazzis, les salue sur son passage, leur accorde quelques minutes de son temps. Elle repère Dinis dans la foule, n’y prête pas particulièrement attention. Depuis qu’elle essaie de faire croire au monde entier qu’elle s’est rangée, dans l’intérêt de sa carrière, elle évite de faire la une des tabloïds. Son accord avec le photographe visant à emmerder Mary Walker et à rapporter de l’argent au paparazzi avait ainsi naturellement pris fin, et avec lui les soirées qu’ils pouvaient passer ensemble. A défaut d’intérêt commun mutuel, leurs rencontrent consistaient en de simples sourires échangés sur les tapis rouges. La brunette remercie les photographes et pénètre dans la salle de réception. Elle réprime un soupire, alors qu’elle a déjà l’impression d’avoir mal aux zygomatiques. Elle scanne les invités des yeux à la recherche de son frère, mais se fait happer par une vieille bourge qui souhaite lui parler de son fils célibataire. Génial. Les conversations s’enchaînent, toutes plus soporifiques les unes que les autres. Finalement, elles commencent à devenir difficilement supportables quand on ne cesse de lui rappeler à quel point son père aurait aimé être là, à quel point il aurait été fier d’elle, à quel point il aurait participé à telle ou telle cause. Que ces mégères arrêtent de parler pour son père ! L’air devient étouffant, presque irrespirable, alors qu’évoquer Richard Walker demeure un sujet sensible pour Lexie, même quinze ans après sa mort. Sans doute parce qu’il était le seul de ses deux parents à l’aimer … La brunette s’éclipse aux toilettes, s’enfermant dans une pièce luxueuse plus grande qu’un studio à Fortitude Valley. Ses doigts fins s’emparent de la petite fiole de cocaïne qui traîne dans son sac depuis son départ de chez elle. Elle n’aurait pas dû l’emmener, elle a fait une erreur. Elle voulait pouvoir avoir une porte de sortie, se prévoir une échappatoire pour le cas où les choses tourneraient mal. Mais ici, c’est risqué, beaucoup trop risqué … Et puis zut, elle en a besoin pour supporter le reste de la soirée, et ne peut résister plus longtemps. Elle se prépare un rail avec l’une de ses nombreuses cartes de crédit et le sniffe, avec toute l’expérience de quinze années de pratique. Puis elle retourne vaquer à ses occupations, un peu plus rassurée. Elle sait que dans quelques minutes, elle se sentira forte, puissante, brillante, et pourra tout supporter. Pourtant, ce n’est pas l’effet qu’elle ressent. Rapidement, elle se sent somnolente, confuse, et a carrément mal au cœur. Elle s’adosse à un mur, les jambes flageolantes, pâle comme un linge, à peine consciente des vautours qui commencent à l’entourer. Elle a la présence d’esprit d’essayer de cacher son visage, craignant de perdre son job, et murmure un faible. « Noooon. » Et étrangement, quand Lexie rouvre les yeux après une petite pause, ils sont tous partis. Tous sauf Dinis, qui passe son bras autour d’elle. « Eh, Lex ! J’te sors d’ici. » Il a la présence d’esprit d’utiliser une sortie de secours donnant sur l’arrière du bâtiment, alors que l’air froid fait frissonner la brunette, à l’esprit et au corps toujours tout engourdi. « Bordel Lex, qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Elle secoue la tête mollement, ne sachant quoi répondre, ni même si elle est capable de formuler des phrases et des pensées claires. Tout ce qu’elle veut, maintenant, c’est fermer les yeux un instant, et tout oublier. « Dormir … » |
| | | | (#)Dim 21 Nov 2021 - 20:07 | |
| j’suis là pour bosser et j’me retrouve à faire le vigile en sortant Lexie par une issue de secours la plus proche pour la mettre hors de porter de tous les connards qui sont à l’intérieur. J’ai jamais compris que ce soit pas plus cadré dans ce genre de soirée, tout est bon pour faire du scandale et laisser les gens se tirer une balle dans le pied tout seul. C’est pas pour me déplaire en général, ça fait du spectacle, du divertissement et y a pas une soirée qui se passe sans qu’on voit une photo ou un article sortir le lendemain dans la presse à scandale. Il est pas impossible que Lexie ait droit à son petit encart dans les prochains numéros. Mais ce sera pas de moi que ça viendra en tout cas et j’espère au moins avoir limité la casse. Elle est complétement morte, elle tient à peine sur ses jambes et c’est un poids mort qui s’appuie contre moi, que je soutien pour éviter qu’elle ne tombe à terre surtout. « Dormir … » ouais, dormir… je lève les yeux au ciel et soupire. « J’vais te ramener. » chez moi, c’est la seule solution. J’vais pas l’emmener à l’hotel ce serait trop grillé. J’ai besoin de deux minutes pour réfléchir, j’suis venu en moto, elle est garée plus bas et il est hors de question que je laisse Lexie monter derrière moi, on risquerait l’accident, elle pourrait tomber et ce serait un vrai carnage. « j’vais appeler un taxi, mais va falloir marcher un peu. » on est pas dans une rue passante, loin de là. La sortie de secours donne sur une toute petite rue à sens unique, en plus. Les taxis attendent déjà sans doute devant l’entrée principal du sixteen antlers. « Fais juste un petit effort. » que j’me retrouve pas à devoir la porter, même si j’ai l’intime conviction que c’est comme ça que ça va se terminer, surtout une fois sortie du taxi. Mais elle fait quelques pas et on arrive sur la rue passante. Bien sûre qu’il y a des photos, bien sûre que ca flash vers nous, bien sûre qu’il y aura des clichés d’elle et moi entrant dans un taxi. J’imagine déjà les titres. Bordel. « 404 princess street » et le taxi s’éloigne rapidement d’ici, enfin à l’abris des regards. On met quelques dizaines de minutes à arriver chez moi et comme prévu, je sors Lexie qui a fini par s’endormir dans la voiture. Elle répond plus, mais elle respire encore, elle a juste besoin d’une bonne nuit de sommeil et demain, ça ira mieux… « Aller par là. » que je dis, alors qu’elle m’entend pas, je la sors du véhicule après avoir donné sa monnaie au chauffeur et l’emmène chez moi, en jonglant tant bien que mal avec mon appareil photo, Lexie dans mes bras, les clés que j’dois chercher dans mes poches, quel bordel.
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| | | | (#)Lun 29 Nov 2021 - 16:43 | |
| Ces soirées mondaines sont un enfer auquel Lexie rêve d’échapper, mais pas de cette façon ! Elle vient de sniffer ce qui devait être de la cocaïne, et elle devrait maintenant se sentir forte, puissante, merveilleuse. Elle devrait avoir l’énergie nécessaire pour supporter encore quelques conversations insipides. Et pourtant, ses jambes se dérobent sous elle alors qu’elle pâlit à vue d’œil. Elle n’arrive pas réellement à formuler de pensée claire, sait simplement que ce n’est pas de la cocaïne qu’elle vient de consommer. Son fournisseur va l’entendre. Elle a envie de rentrer chez elle et de se blottir sous sa couette, là, tout de suite. Mais elle est presque persuadée qu’elle n’arrivera pas à rejoindre la rue où l’attend son chauffeur. Heureusement, Dinis arrive, et le voilà qui l’entraîne vers la sortie. Elle pesterait bien contre elle-même et sa stupidité, mais n’a pas les neurones totalement en place. Une petite part d’elle sait qu’elle regrettera amèrement son comportement demain, mais cette partie est trop infime à l’heure actuelle pour l’empêcher de sombrer. Bercée par le ronronnement du taxi qui les emmène Dieu sait où, Lexie finit par s’endormir, laissant Morphée la kidnapper. Les rayons du soleil lèchent la couette lorsque la brunette ouvre les yeux. Elle panique un instant alors que son regard scrute la pièce. Elle s’est déjà réveillée de nombreuses fois dans des chambres qui n’étaient pas la sienne, mais en principe, elle se souvient avec qui elle est rentrée, et comment la soirée s’est terminée. Sa respiration s’accélère un instant avant que la pression ne redescende lorsqu’elle reconnaît la chambre de Dinis. Elle y a déjà passé plusieurs nuits, il y a quelques années. Peu à peu, les derniers souvenirs de la soirée de la veille remontent à la surface, en même temps qu’un mal de crâne fulgurant vient la rejoindre. Elle se rappelle avoir consommé de la drogue, s’être sentie mal, et se souvient de Dinis qui lui fait quitter la soirée. Un bref coup d’œil lui permet de remarquer que si elle n’a plus ses escarpins, elle porte toujours sa robe de soirée. Finalement, le paparazzi a dû se comporter comme un vrai gentleman. Lexie se lève, ôte sa robe blanche et ouvre l’armoire de Dinis. Elle enfile le premier pull sur lequel elle tombe, un pull bleu marine bien chaud qui couvre à peine la culotte de la jeune femme. Elle se sent tout de même largement plus à l’aise que dans une robe de cocktail, et quitte la chambre sur la pointe des pieds. Elle rejoint la pièce à vivre, sourit en voyant Dinis endormi sur le canapé : décidément, il a été un véritable chevalier servant. Vu ce qu’ils ont déjà fait, il aurait largement pu dormir à côté d’elle. Elle ne l’aurait d’ailleurs pas remarqué. Silencieusement, elle fouille dans les placards de la cuisine, en sort deux tasses et prépare du café. Elle en avale deux ou trois gorgées brûlantes avant de s’asseoir sur la table basse du salon, agitant la tasse de Dinis sous le nez du paparazzi. « Bonjour. » Elle croise ses jambes nues, attendant que le photographe se réveille avec un petit sourire. « J’te savais pas prince charmant. » Elle rit, le taquine, fait référence à son comportement chevaleresque d’hier soir : le sauvetage, l’éloignement des paparazzi, le fait de la ramener chez lui et d’opter pour le canapé. Elle avale une nouvelle gorgée de café en grimaçant. « T’aurais pas de l’aspirine ? J’ai un de ces mal de crâne … » |
| | | | (#)Mer 8 Déc 2021 - 1:07 | |
| Un vrai calvaire faire en sorte que Lexie tienne sur ses deux jambes sans la faire se cogner partout. Une fois que j’arrive à ouvrir la porte de mon logement, c’est dans mes bras qu’elle finit, les pieds qui décollent du sol, ce sera bien plus simple ne la portant. C’est direct sur mon lit qu’elle finit, elle dormira habillée c’est toujours mieux que rien. J’lui retire juste ses pompes qui doivent lui faire un mal de chien, pourquoi les femmes se sentent obligée de monter sur vingt centimètres en soirée ? Ses chaussures touchent le sol et manqueraient presque de faire un trou dans le parquet tellement les talons sont pointus. Lexie respire encore, elle ferme les yeux, gémit un peu, elle est vivante et c’est le principal. Je vais la laisser terminer sa nuit, quand moi, je suis bon à sortir la couette qui trône sous le canapé.
******** Toujours un mal de chien à dormir sur ce divan, Camille et Elise ont bien raison, à force, faudrait que j’en change. J’ai l’impression d’y passer bien trop de temps ces dernières semaines et pas forcément pour les bonnes raisons. Je me fais chasser en permanence de ma chambre alors que d’habitude, j’ai plutôt tendance à la partager. Y a des mauvaises habitudes qui s’installent, je sais pas bien si c’est l’âge ? Lorsque j’ouvre les yeux, mon invitée est déjà réveillée, avec une tête que j’aurai parié pire que ça. « Bonjour. » je m’étire sur le canapé, moi, j’ai surement la gueule enfariné parce que j’ai bien l’impression de pas avoir assez dormi. Je me redresse et ouvre bien grand les yeux après avoir passé mes mains sur mon visage. « hm » ca, ça veut dire bonjour à toi aussi Lexie. « J’te savais pas prince charmant. » ça m’fait sourire. « Peut être que je m’adoucis avec l’âge. » quel vieux con, écoutez-moi ça. La vérité, c’est que j’ai jamais dormi avec une femme sans son consentement et que même si elle est complétement renversée et déchirée, c’est sur le canapé que je termine ma course. Une viande soule et inerte ne m’a jamais réellement donné envie de la toucher, ni même de partager un lit avec. Je suis bien trop friand des caresses et des câlins, on pourrait même me taxer de romantique. Non, pas d’abus. Rien à voir. La seule chose que je recherche, c’est du plaisir mutuel. Ça passe par avoir une femme qui sait ce qu’elle fait et qui gère la situation. « T’aurais pas de l’aspirine ? J’ai un de ces mal de crâne … » tu m’étonnes qu’elle ait mal au crâne. « C’était pas beau à voir, hier. » que j’me permets après l’avoir fait traverser la ville quand même. « Regarde derrière toi, dans le tiroir. Y a ce qu’il faut. » oui, j’aime pas ranger l’aspirine dans la pharmacie, c’est toujours ce qu’on veut avoir rapidement sous la main. « Comment ca s’fait que t’as fini dans cet état ? »
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| | | | (#)Mer 29 Déc 2021 - 15:27 | |
| Lexie se réveille dans une chambre qui n’est pas la sienne, et ce n’est pas la première fois que ça lui arrive. Mais d’habitude, elle se réveille en bonne compagnie, et se souvient de la fin de la soirée. Là, elle est seule, et pendant quelques secondes, c’est le trou noir. Puis, peu à peu, les souvenirs affluent, en même temps qu’un affreux mal de tête. Mais elle ne se plaint pas, parce qu’elle se sent sans doute mieux que ce qu’elle mériterait. Elle enfile un pull bleu marine appartenant à Dinis et rejoint le salon. Elle prépare du café puis vient réveiller le paparazzi en agitant une tasse fumante sous son nez. Elle le taquine pour son comportement chevaleresque, et sa réponse fait froncer les sourcils de Lexie. « Peut être que je m’adoucis avec l’âge. » C’est une réponse de vieux sage, et ça ne plait pas à la brunette. Elle apprécie Dinis pour sa fougue et son don pour briser les règles. Elle hausse les sourcils, un sourire coquin naissant sur son visage. « J’espère que le Dinis qui n’en a rien à faire de la bienséance va se réveiller avec cette tasse de café. » Et elle lui fourre le mug dans les mains, alors que sa tête cogne de plus en plus fort, réclamant de l’aspirine. « C’était pas beau à voir, hier. Regarde derrière toi, dans le tiroir. Y a ce qu’il faut. » La brunette se lève, fouille un instant et trouve rapidement le médicament qu’elle avale avec un verre d’eau. Elle espère que ce sera suffisant pour apaiser les effets indésirables de ce qu’elle a pris hier soir, mais en doute déjà. Elle sait qu’elle ne se sentira pas au top de sa forme, espère simplement pouvoir calmer quelque peu les pulsations dans son crâne. « Comment ca s’fait que t’as fini dans cet état ? » Elle hausse les épaules avant de s’installer sur le canapé, à côté de Dinis, repliant ses jambes nues sous elle-même. « J’sais pas. C’était pas mon fournisseur habituel, c’était visiblement pas de la cocaïne. Je sais pas ce que c’était. » Et ça ne l’inquiète pas plus, parce que visiblement, aucune conséquence physique grave n’est à déplorer. Ce qui l’effraie plus, c’est l’image qu’elle a donnée d’elle lors de cette soirée et les éventuels articles de journaux qui paraîtront et pourraient mettre en danger sa carrière. Son regard bleuté plonge dans celui de Dinis alors qu’elle fait la moue. « C’est mauvais à quel point ? Des photos vont paraître dans la presse ? » Elle finit son café, repose sa tasse sur la table basse puis sourit à Dinis. Elle déplie ses jambes qu’elle allonge sur le paparazzi, un air innocent flottant sur le visage alors qu’elle essaie de dissimuler son sourire coquin. « Merci de m’avoir ramené. » Elle se mordille la lèvre inférieure, ne peut maintenant plus prétendre cacher son envie de s’amuser. « J’ai toujours mal à la tête, c’est atroce. Tu ne connaitrais pas un remède naturel ? » Elle en connait un, sans aucun doute, à base de sexe et d’ocytocine, d’hormones de plaisir libérées par le cerveau. Et elle espère sincèrement que le côté vieux con de Dinis voudra bien disparaître le temps d’un moment coquin. |
| | | | (#)Ven 7 Jan 2022 - 0:29 | |
| « J’espère que le Dinis qui n’en a rien à faire de la bienséance va se réveiller avec cette tasse de café. » C’était maintenant que je lui disais que le Dinis qui n’en n’a rien à faire de la bienséance aurait sans doute fini par la laisser vomir sur son sofa en velours rouge et qu’elle aurait pu être la cible des vautours autant qu’elle le souhaitait en ce cas ? Mais à force de la cottoyé, j’avais bien compris qu’elle voulait être discrète, elle allait sans doute passer à côté de cette occasion. « La prochaine fois, pas de problème, tu croupiras et tu feras ton overdose sous les yeux de tous. » je choppe le mug qu’elle me donne, l’odeur du café chaud me montant déjà à la tête. Au moins, c’était une bonne chose. Elle prenait soin de moi en retour. Elle a l’air quand même bien encore fatiguée et à voir sa tête, ca frappe fort quand même. Je lui indique où se trouve l’aspirine même si en réalité, du citrate lui ferait sans doute meilleur effet, mais j’en ai pas. J’ai pas besoin de ces trucs-là. Si a une période j’avais tenté différentes drogues, juste pour voir ce que ça fait, ça fait bien dix ans que j’avais rien touché. Ça m’dit plus rien ces conneries. J’comprends toujours pas c’qui peut les attirer là-dedans. J’suis bien assez curieux de savoir ce qui peut l’avoir mis dans un tel état, elle-même. « J’sais pas. C’était pas mon fournisseur habituel, c’était visiblement pas de la cocaïne. Je sais pas ce que c’était. » je lève les yeux au ciel, ça doit être ça ouais. Mais c’était pas le sens de ma question. C’est surement pas la qualité de cette merde qui l’a rendu comme ça. La première question c’est de savoir pourquoi elle s’est fournis. « C’est mauvais à quel point ? Des photos vont paraître dans la presse ? » un hochement de tête en confirmation, elle s’attend à quoi ? « C’était pas assez discret pour passer inaperçu. » au beau milieu de tout le monde. « Merci de m’avoir ramené. » de l’avoir mis à l’abris ouais. « J’ai toujours mal à la tête, c’est atroce. Tu ne connaitrais pas un remède naturel ? » elle s’approche de moi Lexie, avec son regard que je connais bien, trop bien même. « J’croyais que c’était fini ces conneries. Il m’semblait que t’avais été clair sur ça. » ca m’fait sourire davantage, je suis pas certains de me rappeler les vrais raisons de son éloignement non plus. La tranquillité, encore et toujours sans doute. « tu ferais mieux d’aller prendre une douche. » la drogue, ça fait particulièrement transpirer et hier, elle était vraiment pas bien. J’suis sûr qu’elle a besoin de se rafraichir. |
| | | | (#)Mar 18 Jan 2022 - 22:23 | |
| Elle est surprise du Dinis qui joue au preux chevalier, a apprécié qu’il la sauve hier soir, mais ne veut pas d’un homme bon aujourd’hui, s’en fiche royalement. Ce qu’elle veut, c’est s’amuser, comme toujours. « La prochaine fois, pas de problème, tu croupiras et tu feras ton overdose sous les yeux de tous. » Lexie soupire, ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. « T’es dur, Dinis. Tout ce que je voulais dire, c’est que tu aurais pu dormir dans ton lit, avec moi. On n’est pas des animaux, je suis certaine que tu aurais pu dormir sans me sauter dessus, et ça t’aurait évité de le canap’ ! » Elle secoue la tête, n’a pas envie de se disputer avec lui, pas alors qu’il l’a sauvé hier soir, et pas alors qu’elle se paie un mal de crâne horrible. Elle a l’impression qu’une fanfare joue à fond dans sa tête, et est à deux doigts d’appuyer aussi fort qu’elle le pourrait sur ses tempes pour tenter de faire disparaître la douleur. A la place, elle pique une aspirine à Dinis, espérant au moins soulager un peu les effets indésirables de la dose qu’elle a pris hier, peu importe ce que c’était. Elle s’inquiète ensuite de la visibilité médiatique de sa petite incartade d’hier soir, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le paparazzi n’est pas rassurant. « C’était pas assez discret pour passer inaperçu. » Elle fait la moue, pense aux conséquences. Elle devra expliquer ça à ses patrons, espérer qu’ils ne la vireront pas. Avec un peu de chance, ils la garderont, mais ça rallongera son contrat de miss météo et ça éloignera ses chances de présenter une émission politique, sans aucun doute. Le journalisme, c’était ce qu’elle voulait faire, pas montrer des petits soleils sur un fond vert en souriant bêtement à une caméra. Elle valait mieux que ça, et elle le savait. Le problème, c’était de le prouver aux autres, et de les convaincre, quand on avait un comportement aussi stupide que ses actes de la veille. Lexie n’a plus envie de penser aux conséquences de ses actions, elle veut s’amuser, maintenant qu’elle est pleinement réveillée. Elle lance un regard chargé de sous-entendus à Dinis et tente de le draguer avec quelques mots. « J’croyais que c’était fini ces conneries. Il m’semblait que t’avais été clair sur ça. » La brunette fronce les sourcils, surprise de cette réponse. Déjà, parce que ce n’est pas un oui immédiat, alors c’est vexant. Ensuite, parce qu’elle n’avait jamais dit ça. « Non, je n’ai jamais dit qu’on ne pourrait plus coucher ensemble. J’ai simplement dit que notre arrangement, les photos de moi en soirée, c’était fini. » A l’époque, Dinis et Lexie avaient conclu un deal : elle le prévenait de ses soirées, abusait volontiers de toutes les substances, violait toutes les règles de bienséance, et laissait le paparazzi publier les photos. Il y gagnait de l’argent. Elle avait le plaisir d’énerver sa mère, soucieuse de l’image des Walker. En plus de cet arrangement, il était souvent arrivé à Dinis et Lexie de finir dans le même lit, mais ça, c’était juste un plus, pour le plaisir. « Tu ferais mieux d’aller prendre une douche. » La brunette hausse un sourcil, surprise, mais ne peut s’empêcher de rire. Elle se lève, ôte le pull bleu marine qu’elle a piqué dans l’armoire de Dinis quelques minutes plus tôt et le laisse tomber au sol, la laissant entièrement nue au milieu du salon du paparazzi, à l’exception de sa culotte. « Tu viens avec moi ? » Elle lance un regard amusé à Dinis et s’éloigne vers la salle-de-bains, espérant grandement qu’il la suive et accepte de s’amuser un peu. |
| | | | (#)Ven 21 Jan 2022 - 22:53 | |
| « T’es dur, Dinis. Tout ce que je voulais dire, c’est que tu aurais pu dormir dans ton lit, avec moi. On n’est pas des animaux, je suis certaine que tu aurais pu dormir sans me sauter dessus, et ça t’aurait évité de le canap’ ! » j’suis dur, bah voyons. « C’était juste au cas où tu te réveille avec une envie d’gerber, j’aime pas m’faire réveiller en pleine nuit. » ou pire, qu’elle convulse à côté de moi. Enfin, ça aurait sans doute permis de la sauver si ça arrivait. C’était le risque de la retrouver au petit matin, étouffée par son vomi. Pas bon plan. Après, y avait pas mal de témoin pour dire qu’elle avait fait une overdose, les analyses auraient confirmées mais les photos d’elle et moi en train de monter dans un taxi m’auraient sans doute mis à mal. Pas plus mal qu’elle soit réveillée ce matin, me voilà ravi. Les photos qui sortirons la mettrons dans l’embarras, elle qui fait tout pour y échapper depuis quelques temps, c’était foutu pour cette fois. Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’en une soirée, elle foute tout en l’air ? C’est jamais bon quand on est un personnage public, elle taff à ABC, la chaine nationale aime pas ce genre de comportement, mais ça sert à rien de remuer le couteau, j’suis sûre qu’elle en a conscience. Va falloir qu’elle se blinde quand elle arrivera au bureau en début de semaine. « Prépare toi juste à une défense en béton, t’as intérêt d’avoir une bonne excuse. Ou mieux, présenter tes excuses. » c’était pourtant répandue, la cocaïne dans l’milieu, sauf qu’en général, ça s’fait à l’abris des regards, pas devant des flashs. Une hypocrisie sans nom. Comme toujours. Même son patron était le plus camé de tous, sauf que lui, il présente pas à la télévision tous les jours. Miss météo qui fait des frasques, c’est pas bon pour l’audimat. L’image de la chaine qui prend un coup. Je sais pas bien à quoi elle joue, maintenant qu’elle a l’air d’être bien mieux que la veille, elle semble pas perdre le nord. « Non, je n’ai jamais dit qu’on ne pourrait plus coucher ensemble. J’ai simplement dit que notre arrangement, les photos de moi en soirée, c’était fini. » je me retrouve à secouer la tête, doucement de haut en bas en la regardant. « J’ai du mal comprendre alors. » puisqu’à partir du moment où les arrangements étaient finis, les rencontres et les coucheries aussi. J’étais pourtant persuadé que ça allait de paire. Je l’invite plutôt à aller prendre une douche, ça pourrait à nouveau lui faire revenir ses souvenirs. « Tu viens avec moi ? » qu’elle me balance alors qu’elle est déjà presque à poil devant moi. J’vais pas m’gêner pour regarder, j’pourrais même venir la mater sous la douche, mais j’touche pas. J’ai pas l’droit de toucher. Je passe ma main sur ma bouche avec un moment d’hésitation, bordel. Je fais un pas en avant, la suivant et viens poser ma main sur la poignée de la porte. « Traine pas, l’eau reste pas chaude longtemps. » je serre la mâchoire et referme rapidement cette porte, Lexie d’un côté, moi de l’autre. |
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