ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
tell me it gets easier Megan Monroe & @Spencer Blackwell - Juillet 2011 - 13 ans
Cela faisait trois jours que je rentrais à l’appartement et que maman était introuvable mais j’ai l’habitude : ma principale préoccupation dans ce cas là, c’est que personne ne le remarque, surtout par cette voisine un peu trop curieuse qui jette des coups d’oeil par la fenêtre à chaque fois que je rentre du collège. La veille, pour donner le change, je lui avait adressé un salut et un grand sourire, avant de déverrouiller la porte et de faire comme si je parlais à maman, comme si je l'interpelais depuis l'entrée pour que la mégère pense qu’elle était bien là, que je n’étais pas seule livrée à moi même. Je n’ai pas été assez convaincante je suppose, puisque le lendemain un agent des services sociaux - Janice, celle que je préfère parce qu’elle me laisse le temps de réfléchir à ce que je veux emmener pour ne rien oublier derrière moi - est venue frapper à la porte pour voir maman ou, à défaut, m’emmener. Janice m’a laissé le temps de ranger toutes mes affaires dans un sac poubelle propre, elle m’a même laissé faire demi tour quand, arrivée sur le palier de la porte, j’ai réalisé que j’avais oublié ma baleine en peluche. « Janice, tu sais que maman m’a dit qu’on irait voir les baleines, le mois prochain ? » Dans la voiture, j’ai essayé de faire comme si tout était normal même si, au fond, cela fait bien longtemps que je n’y crois plus. J’ai douze ans. Je ne suis plus une petite fille. Je sais que l’argent de maman ne passera jamais dans une expédition en bâteau pour observer les baleines au large de la côte, et je sais aussi que cette nuit, je vais faire des cauchemars.
Aucune des familles qui m’accueillent généralement n’a de place ce soir, ni le suivant, et je sais ce que ça veut dire : je vais dormir au foyer pour je ne sais combien de nuit. Je n’aime pas le foyer. Il me donne l’impression que nous sommes en guerre et que nous dormons tous dans des baraquements. Il me donne l’impression d’être dans un orphelinat, avec les lits superposés dispersé dans une salle aux murs et au sols gris et il n’y a pas assez de silence pour que je puisse faire mes devoirs, quand je dois y rester plusieurs jours.
« Psssst. » Je tente d’attirer l’attention de la petite blonde qui dort sur le lit du haut - comme moi - sur le lit superposé le plus proche du mien. J’ai eu de la chance : je dors en haut. Sauf que je n’arrive pas à dormir pour autant et, au lieu de me laisser aller à pleurer, je préfère m’occuper l’esprit : ce sont les bébés qui pleurent. « Pssssssst. » Assise sur mon lit, accoudée à la rambarde, je l’appelle à nouveau. « J’ai vu que tu dormais pas non plus. » Elle a bougé au moins quatre fois en une minutes : je sais reconnaître ceux qui font semblant de dormir. « Tu t’appelles comment ? » Elle me tourne le dos, si bien que je ne peux pas voir si c’est une petite fille ou une adolescente, si elle est plus âgée que moi ou pas. Elle a l’air d’être un peu plus grande, mais difficile à dire puisqu’elle est allongée dans le lit. « Si tu réponds pas j’irais dire que tu dors pas. » C’est idiot, parfaitement stupide, mais je n’ai pas mieux en réserve.
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Dernière édition par Megan Williams le Jeu 18 Nov 2021 - 21:16, édité 1 fois
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
tell me it gets easier Spencer Blackwell & @Megan Williams - Juillet 2011 - 15 ans
Ca la rend dingue d’être de retour ici, même temporairement. Tout ça parce que les Cornwells avaient un déplacement urgent à faire et qu’ils ne pouvaient se permettre de laisser les enfants seuls et sans surveillance (et surtout pas Spencer.) L’affaire de quelques jours seulement, mais c’était déjà trop long. Le dortoir aux allures militaires, la rigueur qui s’y associe, les responsables du lieu et même les enfants, elle a horreur de tout ça. Certes, c’est bien mieux que si elle était retournée chez Maureen, mais tout de même. De toute façon, elle a un plan pour ce soir. Y a une soirée organisée par des seniors du lycée et elle compte bien s’y rendre, invitée ou pas. Le tout, c’est maintenant d’attendre que tout le monde s’endorme. Bon, la patience c’est clairement pas son truc et elle a horreur de rester là à rien faire. Alors elle tourne et se retourne sur ce lit au matelas trop dur et au sommier qui grince. Elle grimace alors que l’extrémité d’une plume sort de son oreiller et vient lui piquer la joue. Quel enfer. Mais elle est prête. Sous les couvertures, elle cache le fait qu’elle soit encore habillée. Il n’y a plus qu’à descendre du lit et mettre ses chaussures si elle veut partir. Une fois que les lumières du couloir seront éteintes et laisseront place à la pénombre, ça sera son moment d’agir. De là, elle sait quelle fenêtre ferme mal et elle n’aura plus qu’à faire le mur pour se tirer d’ici. Elle l’a déjà fait, elle le refera. Et avant que quelqu’un ne remarque quoi que ce soit, elle sera déjà loin. Et si ils ont trouvé la fenêtre défaillante, elle improvisera, elle est bonne à ça. « Psssst. » le bruit semble lointain, sans doute des petits qui essaient de communiquer entre eux. Pas très discrets, va falloir qu’ils fassent mieux que ça. « Pssssssst. » le chuchotement se fait un peu plus fort. Et elle espère juste que c’est pas un jeune qu’elle connaît et qui veut sociabiliser avec sa personne. Elle fronce les sourcils, jette un bref regard derrière avant de repositionner sa tête sur l’oreiller. De nouveau, elle se pique la joue avec cette foutue plume et ça l’agace. « J’ai vu que tu dormais pas non plus. » la blonde tapote sur l’oreiller pour essayer de le reformer. Ou de le rendre plus confortable. Elle sait pas trop, juste ça l’énerve. « Tu t’appelles comment ? » Spencer réprime un soupir et tente d’ignorer l’importune. Qu’elle aille se coucher. Blackwell a pas besoin d’une petite espionne pour poser des questions au moment où elle décidera de sortir d’ici. « Si tu réponds pas j’irais dire que tu dors pas. » la petite voix fluette lance la menace, et ça la fait doucement ricaner. Elle doit être têtue, l’autre. Et a pas non plus l’air de vouloir laisser tomber. Sans doute qu’elle s’ennuie, ou qu’elle a peur. Ou les deux. C’est ce que ce genre d’endroit fait aux enfants. Alors elle se retourne pour faire face à la gamine qui se trouve dans le lit d’en face. Assise sur son lit, la petite n’a pas l’air de vouloir essayer de dormir. Pas étonnant vu l’endroit dans lequel elles se trouvent. Spencer se hisse sur le coude pour mieux voir et distingue vaguement les traits encore rondouillards sur le visage de l’autre. Elle a l’air plus jeune, mais c’est difficile de donner un âge précis. « Mais si tu fais ça, ils verront que tu dors pas non plus. » ça semble plutôt logique. Elle considère quelques instants l’idée de lui dire de se taire et de couper court à la conversation. Mais vu qu’elle s’ennuie aussi, elle peut toujours prendre le temps de discuter un peu. Tant que les lumières du couloir sont toujours allumées, elle ne peut pas bouger de toute façon. « J’m’appelle Spencer. » elle aurait pu mentir sur son nom comme elle fait souvent, mais y a pas tellement d’intérêt ici. Les responsables la connaissent déjà et savent à quoi s’attendre. « C’est quoi ton nom ? » qu’elle demande en se redressant un peu sur son coude. « Et pourquoi tu dors pas ? Tu vas être fatiguée demain. » ça lui va pas tellement de se la jouer moralisatrice, surtout qu’elle a jamais aimé qu’on le fasse pour elle.
Spoiler:
Megan Williams
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
tell me it gets easier Megan Monroe & @Spencer Blackwell - Juillet 2011 - 13 ans
Je n’ai pas beaucoup d’amis, et ce n’est pas parce que je suis bizarre comme ce garçon qui s’assied toujours au fond de la classe sans jamais adresser la parole à personne. Je n’ai pas beaucoup d’amis parce que je ne parle pas de moi, je n’invite pas les gens à des soirées pyjamas chez moi - puisque chez moi c’est impossible à définir - et, à la récréation, je ne parle pas du dernier épisode de la série pour pré adolescents en vogue du moment et pour cause : je n’ai la télé que lorsque je suis en famille d’accueil, maman a vendu la nôtre depuis bien longtemps. Je n’ai pas le temps de toute façon lorsque nous sommes toutes les deux, je dois m’occuper de moi et je dois m’occuper d’elle. Les enfants d’Eliza Price rentrent parfois avec moi du collège, lorsque je dors chez eux, mais ce ne sont pas vraiment mes amis. Il n’y a que Shiloh que l’on puisse qualifier comme ça, mais Shiloh me voit certainement comme une petite fille un peu collante parce qu’elle l’a un jour aidée.
Au foyer étrangement j’ai l’impression de pouvoir parler avec les enfants, parce que je n’ai pas l’impression d’être un monstre à leurs yeux. Parce que je me dis qu’ils ne me trouveront pas bizarre, au contraire, ils me comprendront. Je ne suis pas la seule ici à ne pas trop savoir quel endroit je peux appeler chez moi. Si je hèle la jeune fille, c’est autant parce que je m’ennuie que parce que j’ai peur, au fond, mais hors de question de l’avouer. « Mais si tu fais ça, ils verront que tu dors pas non plus. » Le menton appuyé sur la rambarde du lit, je fronce les sourcils. Ce n’est pas bien grave de se faire gronder. Ici, rien n’a d’importance puisque nous sommes tous de passage. « J’m’appelle Spencer. » - « C’est un prénom de garçon Spencer. » Je ne me moque pas, je constate comme une enfant qui n’a pas sa langue dans sa poche et une vague maîtrise de ce qui est blessant ou non. « C’est quoi ton nom ? » - « Megan. » Je chuchote, parce que j’ai peur de me faire prendre. Se faire gronder n’est pas grave, mais maintenant que Spencer répond j’ai envie de continuer à parler, pas d’être surveillée ou séparée de la blonde. « Et pourquoi tu dors pas ? Tu vas être fatiguée demain. » - « Je peux te dire un secret ? » Et là, c’est le Megan show. C’est le moment où je parle avant de réfléchir parce tout ce que je peux inventer comme bobard sera plus joli que la vérité. « Je vais pas à l’école demain. » J’improvise, et je le fais avec ce que j’ai sous le coude. « Ma mère m’emmène voir les baleines demain. On prend le bâteau et on va là où les immeubles semblent tout petits, pour voir les baleines. » Je ne suis qu’une enfant qui n’arrive pas à s’enlever cette promesse-là de la tête, même si je sais que ce n’est certainement pas pour demain, ni pour la semaine ou le mois prochain, pour ce que ça vaut. « Alors c’est pas grave si je suis fatiguée. » Je hausse les épaules, sans cesser de la dévisager des yeux, curieuse de nature. « Pourquoi t’es ici ? » L’enfance c’est aussi ça : peu de filtres ou, en tout cas, pas assez.
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Spencer Blackwell
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
tell me it gets easier Spencer Blackwell & @Megan Williams - Juillet 2011 - 15 ans
« C’est un prénom de garçon Spencer. » elle souffle du nez dans un rire silencieux. Il y a encore deux ou trois ans, elle aurait sans doute mal pris la remarque. Maintenant ça la fait sourire. « Je sais, mais c’pas moi qui choisit. » elle a eu sa période pendant laquelle elle détestait ce foutu prénom. Sujet de moqueries enfantines, elle s’énervait dès que quelqu’un disait quelque chose. Spencer le garçon. Elle se souvient même avoir piqué une crise auprès d’adultes, leur demandant d’en changer. Elle n’avait pas d’idée particulière, juste elle ne voulait plus d'un nom de gars. Bien sûr, ça ne s’est jamais fait et aujourd’hui, elle a appris à vivre avec. Au pire, elle est bientôt majeure, elle pourra faire les démarches elle-même à ce moment-là si elle en a toujours envie. « Megan. » Spencer adresse un regard à Megan et son visage rondouillard dans la pénombre. Elle hoche la tête, s’attendant presque à ce que la conversation s’arrête là. « Je peux te dire un secret ? » « Hm ? » la petite Megan n’a pas vraiment l’air d’attendre un avis positif. Elle semble même déjà prête à enchaîner. « Je vais pas à l’école demain. » Moi non plus., a décidé Blackwell. Elle ne sera sans doute même pas rentrée ici de bon matin. Et elle aura droit à un savon dès son retour, mais elle en aura rien à faire, comme d’habitude. Ils peuvent lui crier dessus, l’avertir, la punir, elle s’en fiche. Tant que ça vient de la part de ces idiots des services sociaux, les enfants d’ici ne sont qu’une charge de travail supplémentaire, ils se moquent bien de ce qui se passe vraiment. Ils viennent, ils font leur boulot, encaissent leur argent et terminé. Combien elle a vu d’enfants repartir chez leurs parents biologiques pour revenir plus tard dans un état encore pire qu’avant. Mais tout le monde s’en fout. Et le fait qu’ils fassent tous semblant d’en avoir quelque chose à faire, ça la rend dingue. « Ma mère m’emmène voir les baleines demain. On prend le bâteau et on va là où les immeubles semblent tout petits, pour voir les baleines. » elle est bavarde, la petite. Blackwell ignore si Megan croit vraiment à ce qu’elle dit ou si c’est sa façon d’accepter la réalité de sa situation. Est-ce qu’elle invente pour se rassurer, ou est-ce que c’est sa mère qui lui a dit ça ? Difficile à dire. « Pourquoi t’es ici ? » Spencer plisse le nez. La réponse, elle la connaît très bien. Dans le fond, Megan aussi doit le savoir. Si ils sont tous ici, c’est pour la même raison. « Parce que ma mère veut pas s’occuper de moi. » et qu’elle est sans doute ivre morte sur le carrelage collant et dégoûtant de sa cuisine, quelques cadavres de bouteilles éparpillés autour de sa chaise. Ou en train de se plaindre bruyamment auprès de la voisine comme quoi sa propre fille est la cause de tous ses maux. Spencer la bonne à rien. Spencer l’erreur, celle qui lui a coûté un beau mariage. L’indésirable. Et on pourrait croire que l’attitude de Maureen serait suffisante pour la dissuader de toucher la moindre goutte d’alcool, mais c’est loin d’être le cas. La soirée à laquelle elle doit se rendre plus tard, elle ne compte pas y boire de l’eau. Si elle y va, c’est bien pour en profiter. Et puis, elle a déjà pu constater qu’ingurgiter de l’alcool en quantité, ça lui permet de penser à autre chose que ce cloaque dans lequel elle est supposée vivre en attendant que quelqu’un accepte de la garder. Parce qu’elle le sait, ce n’est qu’une question de temps avant que les Cornwells ne la dégagent. « Tu devrais pas l’attendre, tu sais. » elle reprend après un temps. « Ta mère, je veux dire. » ce n’est sans doute pas ce que la gamine veut entendre, mais la vérité n’est pas toujours belle. Surtout pas qu’on on est ici. Elle se retient d'ajouter qu'elle ne veut sans doute pas d'elle non plus, la mère de Megan. Mais ça serait être méchante gratuitement. Et elle n'est jamais méchante gratuitement. Si elle espère trop, elle sera déçue à coup sûr. Spencer ne dit pas ça pour être odieuse, bien au contraire. Elle partage juste ce qu’elle a appris à force d’écumer ces lieux maudits. Elle aussi, elle a espéré. Combien de fois on lui a dit qu’elle reverrait sa mère ? Combien de fois on lui a promis que c’était pour bientôt ? Et toutes ces déceptions, elle les a encaissées malgré elle. Pas trop le choix. Et elle se rend compte que ses paroles sont peut-être un peu rudes. Elle se mordille l’intérieur de la joue, jetant un nouveau regard vers Megan. « Tu les as déjà vues, les baleines ? » elle demande alors en chuchotant, au moins histoire que la plus jeune ne se focalise pas trop sur ce qui a été dit juste avant. « Moi j’suis malade en bateau. » la seule fois où elle a jamais mis les pieds sur un machin qui flotte, elle a cru mourir dix fois. Ca tangue de partout, ça file la nausée... Plus jamais.
Spoiler:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
tell me it gets easier Megan Monroe & @Spencer Blackwell - Juillet 2011 - 13 ans
« Je sais, mais c’pas moi qui choisit. » Il n’empêche qu’elle porte un prénom de garçon alors qu’elle est une fille, est une plutôt jolie en plus de de tout ça. Elle a de grand yeux clairs et de long cheveux blonds de princesse : elle pourrait d’ailleurs en jouer une autant qu’elle pourrait jouer une aventurière qui n’aurait peur de rien et je la trouve super cool, Spencer, même si on ne se connait que depuis quelques minutes. « Tu peux changer. » Après tout, à part ses parents, personne n’a besoin de savoir qu’elle s’appelle réellement Spencer non ? « Si tu m’avais dit que tu t’appelais autrement, je t’aurais crue. Tu devrais trouver un prénom de princesse pour le dire aux gens. » Je plisse le front en signe de concentration. « Tu veux que je t’aide à trouver un prénom de princesse ? » Ou au moins un de chanteuse ou d’actrice célèbre ? Dans ma tête, tout va à mille kilomètres heure. Je passe en revue les plus jolis prénoms, ceux qui iront bien avec ses longs cheveux blond et qu’elle pourra donner fièrement. C’est peut-être pas aussi simple de changer de prénom, mais après tout, je n’en sais rien. Pas forcément officiellement, tout le monde se fiche bien de ce qu’il y a écrit sur les papiers : il y a bien écrit Monroe sur les miens alors que ça ne représente pas grand chose : ma mère, Billie Monroe, on ne peut pas vraiment dire qu’elle s’occupe de moi.
« Parce que ma mère veut pas s’occuper de moi. » - « Oh. » Je suis triste pour elle, parce que j’arrive encore à me convaincre que ma mère ne peut pas, pas qu’elle ne veut pas et ça fait toute la différence. Quand maman me dit qu’elle essaye de changer, qu’elle promet que bientôt elle me récupèrera à temps plein et qu’on pourra passer toute la vie ensemble, j’arrive à la croire, ou au moins à moitié. L’autre moitié est déjà une jeune adolescente qui a compris depuis longtemps que sa mère n’arrivera jamais à se soigner parce qu’elle n’en a pas envie, mais j’essaye de la combattre, parce que j’ai besoin de m’accrocher un peu plus à ce joli rêve. « Peut-être que c’est plus compliqué ? Qu’elle a envie mais qu’elle peut pas ? » Peut-être que la maman de Spencer est un peu comme la mienne, qu’elle l’aime mais qu’elle aime encore plus l’alcool et la poudre blanche que contiennent les petits sachets en plastique. « Tu devrais pas l’attendre, tu sais. Ta mère, je veux dire. » Je fronce les sourcils, peu réceptive - parce que je n’ai pas envie de l’être - à cette tentative de m’ouvrir les yeux. Ma mère à moi a au moins envie que les choses s’arrangent. D’ailleurs, elle m’a même offert une peluche en forme de baleine que je sers contre moi. Je me moque de savoir qu’elle l’a certainement volée parce que si elle l’a fait, c’est pour que je puisse l’avoir quand elle n’est pas là.
Face à la remarque de la blonde, mon sourire s’efface et je me replie sur moi même. Ce mécanisme de défense, j’en ai besoin pour ne pas me laisser envahir par un fatalisme que je partage avec elle, dans les moments où j’arrive à ouvrir les yeux. « Tu les as déjà vues, les baleines ? » De nouveau, un mince sourire s’étire sur mes lèvres et je relève les yeux en direction de l’adolescente. « Moi j’suis malade en bateau. » - « Je sais pas si je suis malade en bâteau. » Parce que je n’ai jamais essayé, tout simplement. « Tiens. » Au dessus du vide, je tends le bras pour lui prête ma peluche. « C’est ma mère qui me l’a offerte. Tu vois, elle va tenir sa promesse. » Et en attendant, je peux patienter avec une peluche. « Tu peux la garder pour la nuit. Comme ça, même si tu es malade en bâteau, tu vois les baleines. » C’est différent, mais pour en avoir l’illusion pendant la nuit ça suffira. « Mais tu me la rends demain matin hein ? » Je ne le lui pardonnerais pas, si elle emmenait avec elle le cadeau que m’a fait ma mère. « Et ton père, il veut pas s’occuper de toi non plus ? »
:
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
tell me it gets easier Spencer Blackwell & @Megan Williams - Juillet 2011 - 15 ans
« Tu peux changer. » « Ouais. J’ai déjà demandé mais c’est un peu compliqué. » un petit sourire amusé se dessine sur son visage alors qu’elle se souvient de tous les caprices qu’elle a déjà pu faire à ce sujet. C’est fou à quel point il est facile de s’énerver pour un rien. « Peut-être quand je serai adulte. » après tout, l’idée peut toujours se considérer. Et puis comme ça, Maureen pourra pas la retrouver et l’emmerder. « Si tu m’avais dit que tu t’appelais autrement, je t’aurais crue. Tu devrais trouver un prénom de princesse pour le dire aux gens. » un bref sourire se dessine sur son visage. Elle ne le sait que trop bien. « Tu crois que je suis genre de princesse ? » elle demande en tournant la tête légèrement. Blackwell n’a rien d’une princesse. Elle se bat, elle n’écoute personne et pense que tout le monde est tout le temps contre elle. Au mieux elle est la rivale pas très sympa, au pire carrément la méchante de l’histoire. Mais du coup, elle les comprend, ces personnages secondaires qu’on n’aime pas trop d’ordinaire. Ils sont jaloux. Parce que les autres ont la vie facile, tout le monde est sympa avec et on leur pardonne leurs erreurs. Lorsqu’on a pas le pied dans le bon étrier, c’est une toute autre histoire. Un vol à l’école ? C’est Spencer. Une bagarre dans la cour ? C’est Spencer. Un autre enfant qui pleure ? C’est Spencer. Et il y en a plein des comme ça. Si au début, ce n’était pas toujours elle la responsable, elle a fini par leur donner ce qu’ils voulaient. Une coupable. « Tu veux que je t’aide à trouver un prénom de princesse ? » « Tu trouveras sans doute plus facilement que moi, j’en connais pas tellement des princesses. » ça fait bien longtemps qu’on ne lui a pas lu un foutu conte. Et ça fait bien longtemps qu’elle a arrêté d’y croire. Si c’était pour autre chose que faire rêver les gens, ça se saurait. Spencer est loin d’être naïve et ce genre de foutaises, c’est pas fait pour elle. C’est pas tellement qu’elle préfère affronter la vérité, mais se voiler la face n’apporte rien à part des désillusions, encore et encore et encore. « Sauf Ariel. Mais elle est rousse. » elle ajoute tout de même, rentrant dans le jeu de la plus jeune. Des princesses à la tignasse blonde, il doit en exister cent.
« Oh. » ouais, oh. « Peut-être que c’est plus compliqué ? Qu’elle a envie mais qu’elle peut pas ? » une grimace amère s’affiche sur son visage alors qu’elle secoue la tête. « Ah. Non, c’est très simple au contraire. » elle lui a répété assez de saloperies, fait assez de promesses. Elle y a cru au début, maintenant, elle ne veut plus. Et de toute façon, Spencer est trop âgée aujourd’hui pour que ça soit réversible. Dans trois ans à peine elle pourra se tirer de cet enfer des familles d’accueil et faire ce que bon lui semble. Dans trois ans, elle sera majeure et pourra partir voyager. Être libre, rencontrer des gens et construire une vie. Elle pourra faire plein de choses. « Mais c’est pas grave, j’ai l’habitude. J’ai pas besoin d’elle de toute façon. » ni de personne d’autre. C’est ce qu’elle se répète sans cesse en boucle. Peut-être qu’à force et en y mettant assez de conviction, elle finira par vraiment y croire.
« Je sais pas si je suis malade en bâteau. » « C’est pas très marrant. J’espère que tu le seras pas. » si par miracle son escapade devait se produire, il serait dommage que la fillette ne puisse en profiter pleinement. Au moins le changement de sujet semble avoir fonctionné. « Tiens. » la jeune fille se redresse et tend à son tour le bras au dessus du vide pour attraper la peluche, une expression circonspecte dessinée sur le visage. Elle tourne la peluche entre ses doigts, l’observant sous plusieurs angles. « C’est ma mère qui me l’a offerte. Tu vois, elle va tenir sa promesse.» ça ne veut rien dire, qu’elle a envie de lui dire. Ce n’est qu’un geste pour se donner bonne conscience pendant que sa gamine se retrouve ballottée de foyer en foyer pendant que la vieille fait on ne sait trop quoi. Mais Blackwell n’a pas le coeur de lui dire ça. Peut-être qu’elle a raison, peut-être pas. « Elle fait beaucoup de promesses ? » c’est toujours comme ça. “Je te promets que tu pourras revenir bientôt.”, “Je te promets de faire des efforts.” et ainsi de suite. C’est du vent tout ça. « Tu peux la garder pour la nuit. Comme ça, même si tu es malade en bâteau, tu vois les baleines. » « T’es sûre ? » le geste de prêter comme ça lui paraît tellement étrange. D’habitude, les gamins qui ont quelque chose qui leur appartient le gardent précieusement et évitent de partager avec le premier venu sous peine de ne jamais le revoir. « Elle a un nom ? » vu que c’est le genre de chose qui a l’air d’être important pour Megan, autant poser la question. « Mais tu me la rends demain matin hein ? » « Promis. Merci. » Spencer ne promet pas souvent, parce que généralement elle ne sait pas si elle sera capable de s’y tenir ou pas. Mais cette fois, c’est pas quelque chose de très compliqué. Après tout, l’adolescente n’a pas besoin de se ramener à sa soirée avec une peluche de baleine, aussi mignonne soit-elle. Quand elle partira d’ici quelques heures, elle la remettra dans le lit de Megan pour ne pas qu’un autre gamin la lui pique. « Et ton père, il veut pas s’occuper de toi non plus ? » « Il est parti quand j’étais petite, j’me souviens pas de lui. Et ma mère dit que c'est de ma faute. Peut-être qu'il voulait un garçon. » même si elle a toujours fait la dure à ce sujet, c’est quelque chose qui l’énerve profondément et dont elle n’aime pas parler. « Et le tien ? Il peut pas s’occuper de toi en attendant que ça aille mieux avec ta mère ? »
Spoiler:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
tell me it gets easier Megan Monroe & @Spencer Blackwell - Juillet 2011 - 13 ans
« Ouais. J’ai déjà demandé mais c’est un peu compliqué. Peut-être quand je serai adulte. » Peut-être que Spencer changera de prénom quand elle sera adulte et, dans mon esprit d’enfant qui entre à peine dans l’adolescence, c’est aussi simple que ça. Lorsque la nuit tombe, je redeviens une gamine terrifiée par son environnement et je suis prête à avaler n’importe quel genre de gamine pourvu que cela m’aide à oublier le quotidien d’adulte dans lequel j’ai été propulsée bien trop jeune. « Tu crois que je suis quel genre de princesse ? » Je me redresse un peu plus et je plisse les yeux pour tenter de discerner les traits de la blonde malgré l’obscurité. « Tu trouveras sans doute plus facilement que moi, j’en connais pas tellement des princesses. Sauf Ariel. Mais elle est rousse. » - « Ariel est idiote surtout. » Ariel était une sirène - la chose la plus cool de tous les temps - et elle a choisi de renoncer à ça pour devenir humaine - la chose la moins cool de l’univers - pour un homme qui l’a confondue avec une autre. De toute façon, ce n’était pas de dessin animé qu’il était question. « Toi t’es un genre de princesse magicienne, qui tue des dragons et qui a des pouvoirs qui dépassent l’entendement. » J’ai appris l’expression dans l’un de ces livres de fantasy qui abreuvent mon imagination fertile. C’est une princesse tirée de ces romans que Spencer est, assurément.
« Ah. Non, c’est très simple au contraire. Mais c’est pas grave, j’ai l’habitude. J’ai pas besoin d’elle de toute façon. » Oh. Est-ce qu’elle le lui a dit, la mère de Spencer, qu’elle ne veut pas d’elle ? Est-ce qu’elle ne tente pas de faire des efforts, comme la mienne le prétend ? Est-ce qu’elles ont été séparées à cause des mêmes problèmes que ma mère et moi, ceux qui prennent la forme d’une bouteille de cet alcool dégoûtant ? Je ne réponds rien, je me contente de garder mon menton appuyée sur la rambarde de mon lit, une vague de tristesse dans le regard. « C’est pas très marrant. J’espère que tu le seras pas. » Moi non plus, mais je suis sûre que si ma mère tient sa promesse, alors je serais capable de faire un effort pour que la journée soit fantastique et qu’il n’y ait aucune ombre au tableau. « Elle fait beaucoup de promesses ? » Je grimace, redevenant soudain un peu plus adulte. « Elle en fait souvent. Mais ce sont toujours les mêmes, généralement. » Qu’elle va se reprendre en main, qu’elle va arrêter de boire et de prendre de la drogue, qu’elle va être une meilleure maman pour moi et qu’elle viendra même me chercher au collège. « Elle a envie de les tenir, mais elle y arrive pas. » Pourtant c’est une adulte : elle devrait être bien plus forte que moi non ?
C’est triste, que la mère de Spencer ne veuille pas d’elle et ne fasse pas de promesse. Au moins, grâce à la mienne, je m’accroche à l’idée qu’un jour j’en aurais fini avec les foyers et familles d’accueil. C’est triste au point que je tende la main pour lui prêter ma peluche. « T’es sûre ? Elle a un nom ? » Je hoche la tête en réponse à sa première question et, pour la seconde, je la secoue. « Non, pas encore. T’auras qu’à lui en donner un. » Tant qu’elle me la rend demain. « Promis. Merci. » J’esquisse un petit sourire timide, avant de ramener mes jambes contre moi et de m’installer en tailleur : je ne vais pas dormir tout de suite, de toute évidence, pas alors que j’ai quelqu’un avec qui discuter qui ne me regarde pas de haut ou avec des yeux pleins de pitié. Dans ces conditions-là, je redeviens la fille bavarde et inarrêtable que je suis au fond. « Il est parti quand j’étais petite, j’me souviens pas de lui. Et ma mère dit que c'est de ma faute. Peut-être qu'il voulait un garçon. » Quelle idée saugrenue. J’aurais bien voulu un grand frère, cela dit. Il aurait pu s’occuper de maman à ma place et je n’aurais eu qu’à m’occuper de moi. « Et le tien ? Il peut pas s’occuper de toi en attendant que ça aille mieux avec ta mère ? » - « J’ai pas de papa. » Je suis assez grande pour savoir que, techniquement j’ai bien un géniteur, mais je n’ai jamais eu de père : ma mère a toujours affirmé qu’elle ne savait pas de qui elle était tombée enceinte et je la crois : ils y a beaucoup d’hommes qui défilent à la maison sans jamais revenir. « Mais c’est sûr qu’il serait venu me chercher pour m’emmener, s’il savait que j’existe. » Personne ne laisse son enfant, dans ces conditions-là, non ? Il n’a jamais eu vent de mon existence, mais si c’était le cas, il ferait en sorte de m’accueillir ou bien lui aussi ne lèverait pas le petit doigt parce qu’il aurait préféré un garçon ?
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
tell me it gets easier Spencer Blackwell & @Megan Williams - Juillet 2011 - 15 ans
Si on lui avait dit qu’elle allait passer son début de soirée à discuter de noms de princesses avec une gamine, elle n’y aurait pas cru. C’est pas tellement son truc tout ça. Elle a bien vite compris que ce genre de fantaisie était fait pour faire croire tout un tas de conneries aux gens naïfs. Et elle n’est pas naïve. Pas sur ce genre de choses. Le grand amour, les heureux pour toujours, non. Il faut rester lucide cinq minutes et affronter le monde tel qu’il est. « Ariel est idiote surtout. » Spence ne peut pas s’empêcher de rire silencieusement. L’avis de la petite est tranché, mais elle ne peut pas la contredire. C’est même tout le contraire. « Ca c’est vrai. » qu’elle dit en hochant la tête. « C’est encore pire dans le livre, en plus. » elle ne l’a pas lu, mais ça lui arrive d’écouter ce que disent les profs. Alors forcément, quand l’un d’eux évoque un comte qui se termine mal, Blackwell est la première à tendre l’oreille. C’est bien plus réaliste que toutes ces fables qui finissent bien et où tout le monde est content. Les versions, plus sombres et plus adultes lui parlent plus et c’est à se demander pourquoi les versions qui passent à la télé ou au cinéma sont aussi lisses. « Toi t’es un genre de princesse magicienne, qui tue des dragons et qui a des pouvoirs qui dépassent l’entendement. » la blonde fouille dans sa mémoire un instant, cherchant si ça lui évoque quelque chose. « Y en a vraiment une qui sait faire tout ça ? » c’est sur une comme ça qu’ils devraient faire des films, pas sur celles qui tombent amoureuses de manière stupide et décident de tout abandonner pour un type rencontré une fois. Peut-être qu’il faut plus chercher dans les histoires qui touchent à certaines mythologies et tout le reste, mais c’est pas dans ses cordes. « Toi, t’es quel genre de princesse ? » est-ce qu’elle veut être de celles qui se battent, ou est-ce qu’elle préfère rêver à une vie plus douce ? « Tu te vois marier un prince ou quelque chose comme ça ? » le mariage, c’est encore quelque chose en quoi elle ne croit pas, Blackwell.
Spencer essaye de savoir comment se comporte la mère de son interlocutrice. Est-ce qu’elle est similaire à Maureen, est-ce qu’elle fait semblant d’essayer, est-ce qu’elle est une meilleure personne ? C’est pas facile, ces questions. « Elle en fait souvent. Mais ce sont toujours les mêmes, généralement. Elle a envie de les tenir, mais elle y arrive pas. » elle voit bien que ça la peine. Malheureusement, c’est encore quelque chose de trop commun par ici. « Est-ce que tu y crois vraiment ou tu as juste envie qu’elle les tienne ? » la question est très sérieuse. Elle fait au mieux pour ne pas la brusquer, mais elle n'est pas très douée avec les enfants. « T’as le droit de pas me répondre, si t’as pas envie. » elle préfère préciser avant que Megan ne pense qu’elle est méchante ou quelque chose du genre.
Et les voilà en train de causer mammifères marins comme si c’était un sujet qui passionnait Blackwell. Mais elle n’a pas le coeur de l’envoyer paître, elle est gentille et encore trop innocente pour ça, la petite. « Non, pas encore. T’auras qu’à lui en donner un. » « Je vais y réfléchir. » si elle trouve avant de partir, elle lui laissera un mot ou quelque chose. Peut-être qu’un jour, si elles se recroisent, elles pourront plaisanter sur le nom idiot qu’elle aura choisi pour la petite peluche. « J’ai pas de papa. » Spencer grimace. C’était couru d’avance cette réponse. Et le plus triste dans tout ça, c’est que c’est pas quelque chose de rare dans leur milieu. « Mais c’est sûr qu’il serait venu me chercher pour m’emmener, s’il savait que j’existe. » « Peut-être... » si ça se trouve, il ne sait effectivement pas qu’elle existe, la gamine. Si ça se trouve, il est au courant mais la mère n’a pas voulu qu’il fasse partie de leur vie, ou alors il s’en fiche tout simplement. Il y a tellement de possibilités et, sans connaître les détails, c’est difficile de juger. « Tu sais… Si tu veux quelque chose, tu devrais faire en sorte d’y arriver par toi-même. » qu’elle commence en baissant un peu plus la voix, comme si c’était un secret bien gardé. « Les adultes font beaucoup de promesses et nous on attend qu’ils les tiennent. » c’est toujours ça, attendre. Encore et encore que les choses bougent enfin. Que ça change et qu’enfin, quelqu’un veuille bien s’occuper des pauvres gamins qu’ils sont tous. Et la plupart du temps, ce sont des menteurs. Des paroles en l’air pour se donner bonne conscience. « Si tu veux voir les baleines et que ta mère ne peut pas, tu peux… Tu peux trouver quelqu’un d’autre pour t’y emmener. » elle était à deux doigts de lui dire de le faire elle-même. Mais vu l’âge approximatif de la gamine, ce n’est sans doute pas la meilleure idée qui soit. « Y a pas quelqu’un dans une famille d’accueil qui pourrait t’accompagner ? » faut pas que ça soit n’importe qui non plus, Spencer n’a pas envie de se retrouver nez à nez avec un avis de disparition placardé sur un mur.
Spoiler:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
tell me it gets easier Megan Monroe & @Spencer Blackwell - Juillet 2011 - 13 ans
« Y’en a vraiment une qui sait faire tout ça ? » Je pousse un grand soupir théâtral en levant les yeux au ciel. « Bien sûr. Il y en a même plein. » Dans tous les livres que je dévore quand je suis en famille d’accueil, puisque ma mère ne dépense bien sur pas d’argent là dedans. « Mais pas dans les dessins animés. Dans les livres. » Est-ce qu’elle lit Spencer ? Est-ce qu’elle a des livres à me prêter ? Visiblement non, tant elle a l’air surprise de qu’il existe des modèles féminins un peu plus valorisant que ce que veut nous faire croire Walt Disney. « Toi, t’es quel genre de princesse ? Tu te vois marier un prince ou quelque chose comme ça ? » Je grimace. Des rêves du genre, je n’en ai pas vraiment. Je veux juste réussir à m’en sortir malgré qui est ma mère, ce qu’elle est. Je veux vivre dans une grande maison, avec de jolis vêtements et ne jamais avoir à me demander si j’ai assez d’argent pour m’acheter de nouveaux livres. Je crois qu’il n’existe pas de princesse avec des rêves aussi ridicules que les miens, malheureusement, mais je n’ai pas le cœur à l’avouer. « Dis pas n’importe quoi, j’épouserai pas de prince. » Parce qu’aucun prince ne voudra de moi, ça c’est dans les films. « Mais je te le dirai pas, c’est un secret. » Et c’est surtout bien plus facile de m’entourer d’un écran de fumée que d’admettre la vérité.
Je n’ai pas beaucoup de choses à moi et je tiens sincèrement à cette peluche. Pourtant, si la mère de la blonde ne veut vraiment pas d’elle, je lui prête la mienne de bon cœur puisque sa situation m’attriste. Pour la mienne, je suis encore en plein déni, cela va sans dire. « Est-ce que tu y crois vraiment ou tu as juste envie qu’elle les tienne ? T’as le droit de pas me répondre, si t’as pas envie. » - « Je crois qu’elle a très envie de réussir à les tenir. » Mais je ne suis plus une petite fille, je sais qu’entre vouloir et réussir il y a un monde et que ma mère est loin d’arriver à faire pencher la balance du bon côté. « Mais je sais pas si elle y arrivera un jour… » Et peut-être que ce jour-là il sera trop tard. Peut-être que ce jour-là, je n’aurais plus du tout envie de voir les baleines parce que je serai grande et qu’elle aura raté le coche.
« Peut-être... » Elle est dure Spencer, pour une petite fille comme moi qui tente encore de s’accrocher à des rêves d’enfant. Je n’en suis plus tout à fait une, mais je n’ai rien d’une adulte et, prise en étau dans cet entre-deux, je tente de m’accrocher aux derniers lambeaux de mes espoirs. « Tu sais… Si tu veux quelque chose, tu devrais faire en sorte d’y arriver par toi-même. » Ma curiosité piquée au vif, je m’appuie contre la rambarde de mon lit et je me penche un peu plus vers l’adolescente. « Les adultes font beaucoup de promesses et nous on attend qu’ils les tiennent. Si tu veux voir les baleines et que ta mère ne peut pas, tu peux… Tu peux trouver quelqu’un d’autre pour t’y emmener. » J’écarquille les yeux en grand. Comment est-ce que je pourrais faire ça ? « Mais il faut de l’argent pour ça. » Je chuchote, frustrée par sa réponse qui ne m’apporte guère de solution. J’aimerais pouvoir faire les choses toute seule, mais je ne suis encore qu’une petite fille, après tout. « Y a pas quelqu’un dans une famille d’accueil qui pourrait t’accompagner ? » Je secoue la tête. Le fait est que je me fiche de ces foutues baleines : c’est avec ma mère que je veux y aller, et simplement parce qu’elle m’a promis qu’elle m’y emmènerait. Elle aurait promis de m’emmener manger une glace que j’aurais été dans le même état : je ne partage pas grand-chose avec elle, si bien que je suis toujours à l'affût de la moindre petite miette qu’elle veut bien me donner. « Tu m’emmènerais toi ? » Après tout, elle a presque l’air d’une adulte. Elle ne doit pas tout à fait l’être, si elle est encore ici. La fatigue me gagne, mais en bonne petite rebelle, je lutte. Je m’allonge sur le dos mais je garde le visage tourné dans sa direction. « T’as quel âge toi ? » Et la question qui va de paire avec. « Est-ce que les choses finissent par s’arranger, quand on devient plus vieux ? »
:
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
tell me it gets easier Megan Monroe & @Spencer Blackwell - Juillet 2011 - 13 ans
La littérature, c’est pas trop son truc à Blackwell. Elle a déjà du mal à rester assise plus de cinq minutes devant un film, alors le faire pendant des heures entières sans y être forcée, c’est pas vraiment dans ses plans. Elle ne prend pas beaucoup le temps de lire ou de découvrir ce genre de choses là. Peut-être qu’elle devrait, que ça lui ferait le plus grand bien de trouver un hobby calme et posé. Mais elle sait que la lecture, c’est typiquement le genre de chose qui l’ennuie. C’est trop lent, trop mou. « Bien sûr. Il y en a même plein. Mais pas dans les dessins animés. Dans les livres. » elle a l’air de bien connaître son sujet, la petite. « Je lis pas beaucoup, j’aime pas trop ça… Mais je veux bien te croire. » à quel point est-ce qu’elle aime s’évader en lisant des bouquins, la fillette ? Faut bien que chaque enfant du système trouve une façon de penser à autre chose que leur quotidien. « Dis pas n’importe quoi, j’épouserai pas de prince. Mais je te le dirai pas, c’est un secret. » elle glousse doucement, Spencer. « Okay princesse, garde tes secrets alors. » qu’elle taquine avec un sourire en coin.
« Je crois qu’elle a très envie de réussir à les tenir. » en se mordant l’intérieur de la joue, Spencer se contente d’acquiescer. Tout le monde jure tout le temps de faire des efforts, et rares sont ceux à vraiment réussir. Sans doute que selon les situations, ça doit être plus ou moins compliqué d’y arriver. « Mais je sais pas si elle y arrivera un jour… » si elle essaye, sa mère, c’est déjà quelque chose. C’est déjà plus que Maureen. Mais ça ne veut pas dire pour autant que ça arrangera les choses. C’est peut-être même pire en vérité. Spencer sait à quoi s’attendre avec sa génitrice. Elle n’a donc plus d’attente à son égard ou l’espoir qu’un jour, sa situation change. Dans le cas de Megan, ça doit être plus compliqué. Elle est encore petite, elle a encore l’envie d’y croire. Et ça attriste Blackwell au plus haut point. « L’attend pas. » qu’elle souffle en s’asseyant en tailleur dans sonit, tournant la petite peluche entre ses doigts. « Si elle tient sa promesse, c’est bien. Tant mieux même, c’est tout ce que je peux vous souhaiter. » et c’est très sincère. Parce que ça voudrait dire qu’au moins un parent a réussi. « Et si elle y arrive pas… Tu seras pas déçue. » au mieux, elle a droit à une bonne surprise, au pire elle aura fait sa vie sans la vieille. « Pense à toi. » parce que sinon personne d’autre le fera à sa place.
« Mais il faut de l’argent pour ça. » oui, forcément. C’est toujours un soucis, d’autant plus quand on a pas l’âge de travailler pour en gagner. « Ouais, c’est toujours chiant ça. » d’ordinaire, c’est un détail dont elle s’embarrasse peu, Spencer. Elle trouve toujours un moyen détourné d’arriver à ses fins. Mais c’est pas le genre de conseil qu’elle tient à donner à Megan. « Tu m’emmènerais toi ? » elle tourne la tête vers Megan et y réfléchit très sérieusement pendant quelques secondes. « Un jour pourquoi pas, ouais. » c’est pas véritablement une promesse, mais ça pourrait être sympa à l’occasion. Si elle a assez d’argent (ou que Kieran passe et qu’elle peut lui faire les poches) et qu’elle a l’occasion de recroiser la fillette, c’est envisageable. « Mais j’espère pas être malade sur le bateau. » ça serait idiot de payer pour au final, même pas en profiter. « T’as quel âge toi ? » « Bientôt dix-huit. » plutôt quinze, à la fois si proche et si loin de la majorité tant désirée. Mais c’est pas comme si Megan allait pouvoir vérifier. Elle a vraiment envie de pouvoir sortir de là. « J’ai hâte de pouvoir vivre par moi-même et faire ce que je veux. » et c’est ça, ses vrais rêves. Et elle n’a pas besoin de Maureen, pas besoin des Cornwells, pas besoin du système pour les atteindre. « Je pourrai partir et voyager. » découvrir le monde, pouvoir prendre des décisions sans se soucier de l’avis des autres, quel pied. « Est-ce que les choses finissent par s’arranger, quand on devient plus vieux ? » elle pince les lèvres, reportant son attention sur la petite baleine. « Honnêtement… Je sais pas. » et cette ignorance lui fait sacrément peur. « Mais tu sais quoi, je vais tout faire pour. » parce qu’elle est bien décidée à s’en sortir et à faire quelque chose de sa vie.
Spoiler:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
tell me it gets easier Megan Monroe & @Spencer Blackwell - Juillet 2011 - 13 ans
« Je lis pas beaucoup, j’aime pas trop ça… Mais je veux bien te croire. » - « T’as tort. » Dans mon esprit d’enfant en tout cas. Lire, c’est la seule chose qui me permet de me persuadée que je suis ailleurs, que je m’évade loin de cette vie craignos que le destin m’a réservée. Lire, c’est la seule chose qui me permet de faire tout ça et qui est presque gratuite, puisque Eliza me laisse emprunter les livres de ses gamins tant que je les rends dans le même état que je les ai trouvés. « Okay princesse, garde tes secrets alors. » - « Si tu lisais, tu saurais. » Je suis à ça de lui tirer la langue mais j’ai envie d’être plus mature que ça, parce que Spencer a l’air d’être presque une adulte et que je ne veux pas lui donner l’impression que je ne suis encore qu’une petite fille.
« L’attend pas. » Bien sûr que je vais attendre après elle. Il m’est impossible de faire autrement tant je m’accroche à l’espoir qu’un jour tout s’arrangera parce qu’elle le dit et qu’elle le promet. « Si elle tient sa promesse, c’est bien. Tant mieux même, c’est tout ce que je peux vous souhaiter. Et si elle y arrive pas… Tu seras pas déçue. Pense à toi. » Il me semble évident que Spencer doute de la bonne foi de ma mère et je suis contaminée par son pessimisme. Pour chasser mes idées noires, je me répète qu’elle ne le connaît pas, qu’elle compare à la sienne et à la seule situation qu’elle connaît mais que pour moi ce sera différent. Je serai plus une gamine assez longtemps pour me raccrocher à cette histoire mais pour l’instant, j’y arrive encore un tout petit peu. « Toi tu crois qu’elle la tiendra pas. Je me trompe ? » Je n’ai que treize ans, mais je ne suis pas idiote et je comprends déjà beaucoup de choses, pour mon âge. Eliza me dit toujours que maman fait de son mieux, mais est-ce parce qu’elle essaye de me protéger ? Est-ce que c’est Spencer qui a raison ?
« Un jour pourquoi pas, ouais. Mais j’espère pas être malade sur le bateau. » Elle ne tiendra pas sa promesse, elle non plus. Elle n’en fait même pas d’ailleurs, parce qu’elle sait qu’on sera peut-être jamais amenée à se recroiser qu’on ira encore moins faire du bateau ensemble. Ce n’est pas grave, de toute façon. « Bientôt dix-huit. J’ai hâte de pouvoir vivre par moi-même et faire ce que je veux. Je pourrai partir et voyager. » J’ai les yeux qui brillent. Dix-huit ans. A mes yeux c’est synonyme de liberté, d’une grande liberté et j’envie la blonde de toute mon âme. « T’en a de la chance. » Elle n’a plus besoin de sa maman après tout, puisqu’elle va devenir une adulte à son tour et que les problèmes se résolvent forcément lorsqu’on le devient : en tout cas, c’est ce que j’espère. Quand elle deviendra adulte, quel métier voudra-t-elle faire ? Est-ce qu’elle accueillera des enfants comme elle et moi ? J’ai des questions plein la tête, mais j’ai surtout les yeux qui commencent à piquer. « Honnêtement… Je sais pas. Mais tu sais quoi, je vais tout faire pour. » Et tu devrais en faire de même. Le sous entendu est évident, il plane dans le dortoir et je reste silencieuse quelques minutes. « Je suis sûre que oui. » Parce que sinon, à quoi me raccrocher pendant les cinq prochaines années ? J’ai déjà l’impression d’être dans le système depuis une éternité. « Bonne nuit Spencer. » Je voudrais parler de tout et de rien pendant plus longtemps, mais je me sens déjà partir, épuisée d’avoir tenté de rester éveillée.