| | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Sam 13 Nov - 21:13 | |
| @Angus Sutton
« Qui vous l’a dit ? » Ma tête se penche légèrement en sa direction et mes yeux se plantent dans les siens, sans doute pour la première fois depuis que cette journée interminable a commencé. Si je ne l’avais pas croisé, je ne serais sans doute pas venu jusqu’au lieu de réception, ma résistance ayant ses limites. Maintenant, pourtant, c’est une toute autre question qu’il me pose, sans jamais réellement y mettre les mots adéquats. Ils sont jeunes, Damon et lui, et il n’y a pas la moindre part de moi qui leur en veut d’agir ainsi, surtout pas avec les conditions actuelles de vie qui sont les leurs. De toute façon, je ne suis pas bien plus doué en mon genre, n’en démente mon alliance. J’affiche un léger sourire, largement retenu par l’ambiance lourde de cette journée. “Toi. A l’instant.” J’aurais aimé pouvoir lui dire que Damon m’avait parlé de lui et qu’il avait trouvé le temps et l’envie de se confier à moi mais ce serait un mensonge bien trop immense pour que je m’y essaye. Le jeune garçon en a déjà bien trop entourant son existence, il n’a pas besoin que je vienne y ajouter les miens. Dans le but de ne pas le faire se sentir coupable, je me permets pourtant d’ajouter quelques explications à mes mots qui en manquent cruellement. “Saül m’a dit qu’il déviait du droit chemin, et de sa bouche cela ne peut vouloir dire qu’une chose.” Parce que Massimo s’en moque bien de l’alcool, de la drogue, des activités illégales. Il s’en moque de tout, il n’en a rien à faire de rien tant que cela ne vient pas toucher à l’intégrité de son dernier né et auto-proclamé petit Miracle. Pourtant, s’il y a bien un sujet qu’il estime être important depuis la première heure, c’est bien celui de la sexualité. Les hommes aiment les femmes, les femmes aiment les hommes, ils se marient et font des enfants. Son petit esprit n’arrive pas à voir autre chose et quiconque se dresse contre lui en paie les frais. “Et pour avoir été à ta place, je reconnais ce regard.” Ginny n’a jamais accepté d’alliance à son doigt autre que la mienne mais elle a aimé d’autres hommes avant que vienne mon tour, et c’est un processus qui a demandé plus d’une décennie avant d’arriver à son terme. Alors oui, je sais bien ce qu’il ressent et si une part de moi leur souhaite une fin heureuse, j’espère pourtant qu’elle sera bien plus rapide à se faire connaître. Ce sera une délivrance pour Megan aussi.
Avec bien moins d’assurance qu’en temps normal, j’essaye de lui faire comprendre l’importance qu’une discussion pourrait avoir avec Damon, surtout dans une pareille situation dans laquelle personne n’a eu son mot à dire à aucun moment. « J’en suis plus si sûr. » Sans comprendre pourquoi Angus semble soudainement douter de la volonté de Damon, je me garde bien de poser davantage de questions. Après tout, je n’ai moi-même jamais abordé le sujet avec mon fils, mais cela ne me fais pas douter le moindre instant à propos de ce qu’il peut ressentir. “Je ne jouerai pas à Cupidon, je te dis simplement ce que j’en pense.” Mes mots semblent durs mais mon ton l’es bien moins. Je reste égal à moi-même, même dans une situation telle que celle-ci et je ne me permettrai pas de provoquer le Destin. Si Angus ne prend pas la peine de lui parler alors cela signifiera simplement que le jeune Williams ne compte pas autant à ses yeux que j’aurais pu le penser ; et peut-être que ce sera plus simple ainsi. Si ce n’est pas le cas, alors je ne doute pas un seul instant qu’il saura repousser ces quelques doutes pour rapidement retrouver la raison et le don de parole - autant que du courage. Et sans justement trouver du courage pour aucun de nous deux pour le moment encore, nous préférons prendre nos distances avec les réjouissances du mariage et tout ce qui s’y rapproche de près ou de loin. « Alors pourquoi n’avoir rien fait pour l’arrêter ? » C’est une discussion que je ne chercherai pas à éviter avec lui, mais elle demande la certitude qu’il n’y aura aucune oreille indiscrète près de nous, raison pour laquelle mes pas ne s’arrêtent pas seulement à une table excentrée mais continuent plutôt en direction de la cave du domaine. « D’accord, mais pour quelles raisons ? » Et pour ça aussi, je n’aurai pas simplement besoin de discrétion, mais aussi de quelques gorgées d’un vin sûrement bien trop cher et choisi au hasard. Je rembourserai Dani de toute façon, je ne suis pas un voisin aussi horrible qu’on voudrait bien le faire croire. Je me promets de rapidement venir à bout de ce silence et de lui donner les réponses qu’il mérite, dans la limite de ce qui peut sortir de notre famille. « J’ai vraiment besoin d’un verre.» Mon rire est nerveux, il s’élève en même temps que la voix de la jeune mariée, énième dommage collatéral de toutes les machinations de mon frère.
Sans finalement avoir besoin de s’aventurer jusqu’à la cave, j’en viens à dérober une des bouteilles entreposées dans un coin de la salle, intimant à Angus d’en faire de même. Une bouteille chacun me semble être le strict minimum nécessaire, pour le moment. Finalement, je pousse une des trop nombreuses sorties de secours pour nous donner un peu d’air frais, et surtout bien moins de discours venant de l’intérieur du lieu de réception. “Mon avis n’aurait eu aucun poids. Saül m’a parlé du mariage quand nous étions avec nos fils, il savait que comme ça au moins il allait échapper à mon poing contre son visage.” C’était bas, mais intelligent. Parce qu’à en juger par les mots qu’il a échangés avec moi, je n’aurais effectivement pas résisté une seule seconde avant de lui en coller une, sans même savoir si j’aurais été capable de m’arrêter. Parce que cette fois-ci, ce n’est pas même de moi dont il est question, et tout est justement bien pire. “Pour nous qui avons grandi avec les valeurs italiennes, la famille passera toujours avant tout le reste, peu importe même si elle se compose de personnes telles que Saül. Et même si Damon n’a pas été élevé de la même façon, il agit pareil parce qu’il est bien trop bon pour penser autrement.” Je ne lui apprends rien, sûrement, mais ce sont des explications préliminaires nécessaires pour la suite. Le tire-bouchon volé avec les bouteilles me sert à rapidement ouvrir la mienne, je le tends ensuite à Angus pour qu’il puisse en faire de même. Et après avoir bu une simple gorgée, j’hésite de longues secondes avant de continuer mes explications, ne sachant quel chemin emprunter tant les versions peuvent être nombreuses et ô combien différentes. “Un mariage n’engage à rien. Ce ne sont que des papiers et une alliance.” Comme preuve, je retire la mienne et la fait tourner sous la pulpe de mes doigts, agit comme si elle ne représente rien, la laisse un temps sous ses yeux avant d’irrémédiablement la laisser retrouver la place qui est la sienne. Damon aura une alliance qui ne signifie rien dans un mariage sans amour ; j’en ai une qui signifie absolument tout dans un mariage dont l’amour semble se faire la malle. Parfait parallèle de merde. “C’est sûrement le moins pire qu’il aurait pu lui imposer. Je ne sais pas si Damon aurait été capable de se remettre d’un rejet de sa part.” De la part de son père sont les mots que je me refuse à prononcer, surtout alors que je me suis fait la promesse de ne pas mentir à Angus. Je prends une inspiration supplémentaire et une gorgée allant avec, ou peut-être l’inverse, je ne sais plus trop. “Si je m’y étais opposé, il aurait trouvé de nouvelles contraintes à lui imposer, pour me punir moi.” Plus sombres que jamais, mes yeux ne quittent désormais plus les siens. Ce n’est pas une histoire d’amour, cela n’a même jamais été le cas. Ce ne sont que des vengeances sur plusieurs générations et des enfants qui paient pour les erreurs de leurs parents, encore et toujours. “J’ai pas envie qu’il pense que je cautionne ça, c’est pour ça que je ne me montre pas.” Rares sont ceux ayant entendu autant de mots de ma part sans qu’il n’y ait la moindre insulte, le moindre reproche ou même la moindre envie d’y mettre un terme par un coup bien placé contre la mâchoire. Ce garçon est vraiment quelqu’un de bien, lui aussi, et je suis sincèrement désolé que ses sentiments se soient portés sur Damon et tous les bagages qu’il traîne déjà malgré son jeune âge. “Et honnêtement, tu fais bien d'en faire autant. Mon frère veut sûrement ta peau, et c'est pas une façon de parler.” |
| | | | (#)Sam 13 Nov - 21:16 | |
| “Toi. A l’instant.” Je détourne le regard, mes mains viennent prendre refuge dans les poches de mon pantalon tandis que je n’ai aucun endroit à ma disposition dans lequel je pourrais me cacher. Je me retrouve face à lui, complètement mis à nu par une erreur, plus qu’un aveu involontaire, qu’il n’est plus possible de corriger. Malgré tout, je pourrais tenter de jouer sur les mots, prétexter le plus gros des quiproquos, mais ce serait lui manquer de respect que de le prendre pour quelqu’un qui ne sait pas lire entre les lignes. C’est le problème avec les mots, ils ne sont réversibles que lorsqu'ils sont encore sous la forme de pensée, mais une fois prononcés, ils finissent toujours par laisser une trace indélébiles. “Saül m’a dit qu’il déviait du droit chemin, et de sa bouche cela ne peut vouloir dire qu’une chose.” Je lâche un rire tout en levant les yeux au ciel. Le droit chemin, une belle façon de parler d’une trajectoire de vie qui a été conçue avant la naissance de Damon et donc sans le consentement de ce dernier. Je commence à me dire que j’ai bien fait de m’abstenir de toute boisson alcoolisée car si je suis parfaitement capable de me tenir en étant sobre, c’est loin d’être le cas avec un verre en trop dans le nez. Et j’ai beau avoir les épaules assez solides pour résister à la plus robuste des mêlées, il n’en reste pas moins qu’il y a des choses que je suis loin de pouvoir supporter trop longtemps et certainement pas ce soir. “Et pour avoir été à ta place, je reconnais ce regard.” Cette fois-ci ce sont mes yeux qui viennent chercher les siens. Ses mots ne laissent aucune place aux malentendus pourtant j’ai du mal à croire qu’il puisse dire vrai, que je ne suis pas en train de me faire des idées. Je me souviens encore de la façon dont il m’a parlé de sa femme au gala de charité, ainsi que de tout l’amour qui pouvait se dégager de ses portraits et j’ai du mal à penser qu’il puisse un jour avoir aimé une autre personne que celle qui figure sur ses nombreuses peintures et encore moins de me dire que c’était un homme dont il s’agir. Y’a des tas de questions que je voudrais lui poser, des questions plus indiscrètes les unes que les autres, mais je reste muet car je sais que ses réponses mèneraient toutes à la même finalité. C'est à une femme qu’il est désormais marié et c’est aussi cette même femme qu’il semble aimer. Sans le savoir, Auden vient de mettre en exergue le seul point qui me pousse à vouloir tout abandonner. Une peur qui n’a fait que se confirmer au cours de la soirée, à chaque geste, chaque mot que Damon a pu avoir envers la jeune mariée.“Je ne jouerai pas à Cupidon, je te dis simplement ce que j’en pense.” Je souris puisque c’est son frère qui, sans le savoir, a un jour endossé ce rôle. Si Saül ne m’avait pas demandé de garder un œil sur son fils aîné, rien de tout ceci ne serait arrivé. J’ai tout simplement fait ce qu’il attendait de moi, comme tout employé l’aurait fait à ma place. Et si, au départ, sa demande m’a fait l’effet d’une réelle corvée, d’un bizutage que l’on ne réserve qu’aux nouveaux salariés, j’ai vite finis par comprendre qu’il n’en était rien et que passer du temps avec Damon pouvait s’avérer être tout le contraire de que je m’étais imaginé.
C’est à mon tour de poser les questions et pour toute réponse, Auden s’éloigne de la table à laquelle nous devions prendre place. Je le suis sans rien dire jusqu’à ce qu’il dérobe une des bouteilles de vin qui trônent dans un coin de la salle et m’invite à en faire de même. J’en prends une au hasard, ne sachant pas quoi choisir parmi le nombre indécent de grand cru qui ne demande qu’à être savourés. La vérité, c'est que je m’en moque du moment que ça me permet de me sentir plus léger. On s’enfuit par l’une des issues de secours, ce qui a comme un air de déjà-vu, je nous revois encore quitter le gala comme des voleurs. À croire qu’on est abonné aux variantes du resto-basket et que y’a pas un endroit où on peut se retrouver en ayant envie d’y rester durant toute une soirée. “Mon avis n’aurait eu aucun poids. Saül m’a parlé du mariage quand nous étions avec nos fils, il savait que comme ça au moins il allait échapper à mon poing contre son visage.” Du Saül tout craché, je reconnais bien l’homme pour lequel j’ai longtemps eu un profond respect. Une admiration que je pensais sans faille. « Vous avez un fils ? » Un enfant qui semble manquer à l’appel et qui me pousse à me demander si c’est encore une façon pour @Auden Williams de préserver un membre de sa famille ou si les raisons sont bien plus compliquées. “Pour nous qui avons grandi avec les valeurs italiennes, la famille passera toujours avant tout le reste, peu importe même si elle se compose de personnes telles que Saül. Et même si Damon n’a pas été élevé de la même façon, il agit pareil parce qu’il est bien trop bon pour penser autrement.” Bien trop soucieux de ce que peuvent ressentir ses proches pour tenir compte de son propre bonheur. J’attrape le tir bouchon et m’empresse d’ôter la barrière de liège qui me sépare de la boisson. Au diable les bonnes manières, je préfère encore prendre le risque de trop en dire que d'entendre le discours de Damon sans avoir de quoi m'aider à le digérer. “Un mariage n’engage à rien. Ce ne sont que des papiers et une alliance.” Foutaise, je porte le goulot de la bouteille jusqu’à mes lèvres pour ne pas avoir à déballer le fond de ma pensée. Je vois pas comment il peut dire que la famille passera toujours avant tout le reste quand on voit comment Saül peut se comporter avec son propre fils. Il aurait été plus juste de dire que les intérêts des plus âgés passeront toujours avant ceux de leurs enfants parce que c’est de ça qu’il est réellement question, de valeurs italiennes à sens-unique. “C’est sûrement le moins pire qu’il aurait pu lui imposer. Je ne sais pas si Damon aurait été capable de se remettre d’un rejet de sa part.” Le moins pire, une expression familière que j’ai déjà entendu dans la bouche de son neveu.
« Je peux pas vous laissez dire ça, pas vous.» J’ai beau le respecter, je peux pas le laisser sous-entendre que c’était la solution la plus facile que d’obliger Damon à se marier. J'inspecte les horizons pour être sûr que personne ne puisse m'entendre avant de boire une énième gorgée, m'essuyant les lèvres d'un revers de la main. « C’était pas à Damon de payer les pots cassés. C’est Saül qui a merdé, c’était à lui d’en assumer les conséquences. » Un faible, voilà ce qu’il est ni plus, ni moins et je sais pas comment j’ai pu être persuadé du contraire. Si y’a bien quelqu’un que j’ai admiré, c’est lui. Je le voyais comme un modèle, un exemple à suivre. Tu parles, j’ai beau avoir soif de réussite, plutôt crever que d’avoir à lui ressembler. « Alors non, c’est pas le ‘moins pire’ qu’il aurait pu lui imposer. C’est à cause de votre frère, si Damon s’est retrouvé dans cette situation, s’il a dû choisir entre épouser une fille qu’il ne connait pas ou prendre le risque de se faire rejeter par son propre père. » Je ne peux contenir ma colère plus longtemps, pas devant les paroles prononcées par le brun. Le moins pire aurait été que Saül puisse se démerder tout seul, pas qu’il oblige son fils à choisir entre la peste et le choléra. Le moins pire aurait été qu’il me menace de ne plus le fréquenter sous peine de me faire virer, ça n’aurait pas été facile, mais ça aurait été un peu plus supportable que d’assister à ce mariage. “Si je m’y étais opposé, il aurait trouvé de nouvelles contraintes à lui imposer, pour me punir moi.” Elles sont belles, les valeurs italiennes. Je secoue la tête tandis que je laisse une gorgée de vin venir tapisser toute l’amertume que je peux ressentir et qui me brûle le bout des lèvres. “J’ai pas envie qu’il pense que je cautionne ça, c’est pour ça que je ne me montre pas.” Et moi, je me montre parce que j’ai pas envie qu’il oublie que malgré tout, je suis encore là. « Il a toujours été comme ça ? » Et par comme ça, j’entends : faire preuve de manipulation pour arriver à ses propres fins. Les coups bas, ça me connait, j’en ai souvent fait usage et si au travail cela ne m’a jamais dérangé, il ne me viendrait pas à l’esprit d'en utiliser contre les membres de ma famille. “Et honnêtement, tu fais bien d'en faire autant. Mon frère veut sûrement ta peau, et c'est pas une façon de parler.” Je lâche un rire nerveux, car je sais qu’Auden a raison. Cependant, Saül ne sait pas que je suis au courant de ses petites cachoteries et je compte bien jouer la carte de l’innocence en continuant de bosser comme un acharné pour ne pas lui donner l’occasion de me virer. « Je peux vous poser une question ? » Je relève le nez en direction du brun, puisant un quelconque courage dans la bouteille de vin. « Votre mariage, il a été arrangé ? Enfin je veux dire, est-ce que vous avez fini par tomber amoureux de votre femme après y avoir été forcé ? Mes yeux se posent une nouvelle fois sur son alliance, celle qu’il a enlevé quelques minutes plus tôt, mais qu’il a tout de même fini par remettre à son annulaire.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Sam 13 Nov - 23:05 | |
| Mes explications sont coupées par une question soudaine de sa part, sans que je ne m’y sois attendu. « Vous avez un fils ? » Il est en droit de soulever le sujet, pourtant, surtout alors que rien ne laisse effectivement penser que je suis père - encore moins doublement. J’étire un fin sourire, de mise lorsqu’il est question d’un de mes fils, fierté paternelle oblige. “Sloan. Il aura un an dans deux semaines.” Je me garde de lui donner plus de détails et une photo allant avec, me doutant qu’il ne pose la question que par pure politesse autant que pour se tenir au fait des choses. Je ne lui en veux pas, je suis le premier à ne rien en avoir à faire des enfants d’autrui. Pourtant, Sloan s’avère être bien plus proche de lui qu’il ne pourrait jamais l’imaginer, et ne pas pouvoir le lui dire me désole profondément. De toute façon, j’ai encore bien des choses à lui expliquer et mon avis à lui faire passer, nous n’avons pas le temps pour ça. Le fait que mes lèvres retrouvent souvent le goulot de la bouteille ne me donne nullement envie de parler de mon enfant maintenant, qui plus est.
« Je peux pas vous laissez dire ça, pas vous.» Le problème c’est que nous ne vivons pas dans un monde de papillons et d’arc-en-ciel, n’est pas encore né celui qui m’empêchera de dire quoi que ce soit, que cela lui plaise ou non. Je ne dis rien, pourtant, le laissant m’expliquer son point de vue avant de mieux lui faire entendre le mien et les raisons pour lesquelles il a tort. Les choses sont loin d’être celles que nous avions pu espérer, lui comme moi, mais nous n’avons pas le pouvoir de les faire changer pour le meilleur, seulement pour le pire. « C’était pas à Damon de payer les pots cassés. C’est Saül qui a merdé, c’était à lui d’en assumer les conséquences. » Saül merde toujours, c’est un fait, et Saül ne paye jamais les conséquences de ses actes, c’en est un autre. Troisième fait: la vie est injuste. Mais soit, qu’il continue, qu’il parle comme si nous étions dans un film de Noël qui ne peut que se terminer par un happy end. « Alors non, c’est pas le ‘moins pire’ qu’il aurait pu lui imposer. C’est à cause de votre frère, si Damon s’est retrouvé dans cette situation, s’il a dû choisir entre épouser une fille qu’il ne connaît pas ou prendre le risque de se faire rejeter par son propre père. » Le grand brun commence à perdre de son calme olympien et je m’occupe simplement de vérifier que ses mots hauts perchés n’attirent pas la curiosité de qui que ce soit. Peu importe où s’en va cette discussion, elle doit absolument rester entre nous. Je n’irai pas jusqu’à lui dire qu’il ne pourrait pas plus être éloigné de la vérité qu’il l’est en ce moment mère, utilisation de ‘son propre père’ oblige, mais je peux tout de même le mettre sur la piste. Angus n’aura pas assez d’indices ce soir pour tout comprendre, mais j’espère au moins qu’il comprendra que les choses sont encore bien plus compliquées qu’elles en ont l’air. “C’est bon, t’as fini ?” que je m’assure, sans doute retrouvant un peu trop vite mes habitudes et mon caractère bien trempé pour que cela ne dénote pas avec le ton général de notre discussion. “On est déjà d’accord, Angus, tu prêches un convaincu. J’ai passé la moitié de ma vie à détester Saül et il ne m’a rien fait d’aussi énorme, pourtant on sait tous que les deux Damon passera l’éponge dans quelques mois à peine.” Parce que Damon est Damon, parce que c’est un gamin bien trop bon pour qu’il puisse réellement avoir été élevé par Saül et enfanté par moi. “Dis-toi qu’au moins il lui permet de rester à Brisbane et qu’il ne l’envoie pas se marier avec une autre femme à l’autre bout du monde.” Ginny, elle, n’a pas eu cette chance. Saül aurait toujours pu trouver bien pire à leur faire endurer à tous les deux, il ne devrait pas sous-estimer mon frère. Dans un simple soupire, j’ajoute quelques mots bien malgré moi. “T’as pas toutes les informations pour comprendre ce qu’il se passe.” Il lui manque bien trop d’éléments, et certains secrets sont bien mieux enfouis, tels qu’ils le sont en cet instant encore.
« Il a toujours été comme ça ? » “Oui.”
Inutile d’ajouter des précisions, il a déjà bien assez d’exemples sous les yeux. « Je peux vous poser une question ? » Son ton dénotant parfaitement du reste de la conversation, je relève des yeux curieux en sa direction, incapable d’anticiper ce qu’il pourrait me demander. Pourtant je hoche la tête, sachant que si la question ne me plaît pas alors je n’y répondrai simplement pas. Il a gagné mon affection mais tout a ses limites. « Votre mariage, il a été arrangé ? Enfin je veux dire, est-ce que vous avez fini par tomber amoureux de votre femme après y avoir été forcé ? » Et finalement, il n’y avait sans doute pas d’autres questions au sujet de mon mariage susceptibles de m’arracher un sourire aussi franc, bien que bref. J’observe son visage se poser contre mon annulaire un instant mais ne retire pas la bague une seconde fois. “Je l’aime depuis quinze ans.” Je n’ai pas fini par tomber amoureux de Ginny, je l’ai été au premier regard et le suit encore aujourd’hui, quand bien même il n’y a justement plus le moindre regard que je puisse poser sur elle maintenant qu’elle est à des milliers de kilomètres de Brisbane. “Elle est tombée enceinte d’un homme qui n’était pas assez bien aux yeux de sa famille, alors ils l’ont mariée de force à un autre et l’ont emmenée en Angleterre pour ça.” Et dans toute cette histoire, je ne suis pas même l’homme dont elle est tombée enceinte, encore moins celui qu’elle a épousé. Simplement celui dont le nom se faisait entendre de ci de là mais que l’histoire n’a pas tellement retenue. “Quand je te dis que les circonstances ne sont pas si pires, crois moi.” Je ne m’apitoierai pas sur mon sort, mon ton reste neutre et mon visage tout autant, mais les faits sont ce qu’ils sont. Tout peut toujours être pire, votre frère peut toujours vous annoncer que vous le dégoûtez et vous sortir de l’église alors que vous aviez à cœur de lui avouer aimer un homme. Et par ‘vous’, j’entends ‘moi’. Les choses sont plus simples à raconter lorsque la première personne n’est pas utilisée, parfois, même pour un homme aussi imbus de sa personne que je le suis. “J’ai toujours été attiré par les hommes. Mon frère le sait, il a fini par l’accepter. Il en fera de même pour Damon un jour. Il n’aura pas le cœur à renier son fils.” Même s’il n’est réellement pas le sien, cela ne change rien à la façon dont il le voit. Damon est son garçon, sa fierté, et il apprendra à fermer les yeux face à ce qui ne lui plaît pas. “Mais s’il ne le fait pas, je serai le premier à t’aider à le réduire à néant.” Mes yeux dans les siens tendent bien à lui prouver que cela n’a rien d’un bluff ni même de paroles en l’air. A choisir entre mon fils et mon frère, c’est à mon fils que ma loyauté ira, sans même que je n’ai à y penser une seule seconde. |
| | | | (#)Lun 15 Nov - 18:47 | |
| “Sloan. Il aura un an dans deux semaines.” Un sourire étire ses lèvres à la simple prononciation de ce prénom, cinq lettres qui viennent apporter un peu de légèreté à une soirée lourde de conséquences. J’extirpe mon téléphone de la poche de mon costard pour venir en chercher la signification. Sloan, puise son origine dans l’héritage celtique et signifie « Guerrier ». À cette simple information, je me mets à sourire, moi aussi car c’est ingénieux et qu’il n’aurait pas pu trouver mieux pour armer son fils né, il y a presque un an, dans une famille qui n’a pour passe-temps favori que celui de vouloir s’entre-tuer. Je pourrais me montrer optimiste en pensant que sa progéniture ne subira pas le même sort que celui de son neveu, mais ce serait me voiler la face puisque si ce prénom vient du celte, c’est dans une famille italienne que Sloan a vu le jour et dans celle de Saül qui plus est. Une famille avec des valeurs qu’Auden tente tant bien que mal de m’expliquer, mais que je me refuse à vouloir entendre. Je sais que son récit n’a pas pour but de m’énerver, pourtant je peux sentir la haine gangréner la moindre parcelle de mon anatomie. Une rancune que j’essaye de noyer à l’aide de quelques gorgées de vin jusqu’à ce que le brun se décide, sans le vouloir, à prononcer les mots de trop, ceux qui font déborder le tonneau à défaut de faire déborder le vase. ‘Le moins pire’, il n’en faut guère plus pour que les vannes s’ouvrent et que n’en découle tout ce que j’ai pu retenir jusqu’à présent. Un flot de pensées que jusqu’ici, je m’étais juré de garder pour moi. “C’est bon, t’as fini ?” Non, je suis même très loin d’en avoir terminé. Il me reste des tas de choses à déballer, pour autant, je finis par me la fermer en venant déposer mes lèvres sur le goulot de la bouteille. “On est déjà d’accord, Angus, tu prêches un convaincu. J’ai passé la moitié de ma vie à détester Saül et il ne m’a rien fait d’aussi énorme, pourtant on sait tous que les deux que Damon passera l’éponge dans quelques mois à peine.” Ce ne sera pas mon cas, je finirai peut-être par l’oublier quand la génétique viendra frapper à ma porte pour m’offrir le même sort que celui qui s’en est aller quelques années plus tôt, mais pas avant. “Dis-toi qu’au moins il lui permet de rester à Brisbane et qu’il ne l’envoie pas se marier avec une autre femme à l’autre bout du monde.” Si nous n’étions pas à un mariage et que ce n’était pas le frère de mon patron qui se trouvait en face de moi, je crois que je n’aurais pas pu m’empêcher de l’attraper pour le secouer. À l’entendre on pourrait croire que Saül nous a fait une fleur à Damon et moi. C’est limite, s’il sous-entend pas que je devrais aller le remercier alors que si son frangin n’a pas envoyé son fils à l’autre bout de monde, c’est sûrement parce qu’il ne peut pas s’empêcher de garder un œil sur lui. Et puis, pourquoi faire dans le contrôle à distance quand il peut le faire en direct ? “T’as pas toutes les informations pour comprendre ce qu’il se passe.” Je lève les yeux au ciel, exaspéré par la teneur de ses propos. À croire que je suis le seul à penser qu’il n’existe aucune information qui pourrait justifier un tel comportement, pas une. Cependant, j’en connais assez pour savoir que la conversation risque de tourner au vinaigre et qu’il vaudrait mieux y mettre un terme tout de suite, pour lui, comme pour moi.
“Je l’aime depuis quinze ans.” J’essaye de faire le calcul dans ma tête, une équation qui se formule par deux inconnues. La première étant son âge actuel qui m’est étranger tandis que la seconde réside en celui qu’il avait lorsqu’il a rencontré sa femme. Néanmoins, je pars du principe que si son frère a la quarantaine bien dépassée, il doit en avoir quarante à tout casser ce qui veut dire qu’il se serait mis avec elle lorsqu’il était âgé de vingt-cinq ans soit presque mon âge. “Elle est tombée enceinte d’un homme qui n’était pas assez bien aux yeux de sa famille, alors ils l’ont mariée de force à un autre et l’ont emmenée en Angleterre pour ça.” Quel casse-tête, je ne sais pas si c’est moi qui trouve son histoire compliquée ou si c’est parce qu’elle l’est que je n’arrive pas à tout assimiler, mais une chose est sûre, j’ai beau ne pas être assez bien aux yeux de Saül, Damon ne tombera jamais enceinte de moi. J’étouffe un rire nerveux sur le bout de la bouteille avant de boire une autre gorgée d’un vin dont je connais trop bien le goût. « Ça fait beaucoup à endosser pour une seule et même personne. Vous êtes allez la chercher en Angleterre ? » Ou alors c’est lui qu’elle a dû épouser de force pour ce que j’en sais et si tel est le cas, ils ont fini par avoir un enfant ensemble, c’est bien la preuve qu’un bout de papier peut toujours se transformer en un amour véritable. “Quand je te dis que les circonstances ne sont pas si pires, crois moi.” Je lâche un soupire, bien sûr qu’on peut toujours trouver pire ailleurs, mais ce n’est pas pour autant que ça rend la sentence plus facile à accepter. Ça fait chier, c’est tout. “J’ai toujours été attiré par les hommes. Mon frère le sait, il a fini par l’accepter. Il en fera de même pour Damon un jour. Il n’aura pas le cœur à renier son fils.” Mes yeux viennent trouver les siens tandis qu’il m’offre une branche à laquelle je peux me raccrocher. ‘Un jour’, c’est toujours mieux que rien et c’est même mieux qu’un ‘jamais’. Pourtant, j’ai encore du mal à imaginer un monde où Saül pourrait accepter une quelconque déviance de la part de son fils. « On est d’accord pour dire que vous n’avez jamais eu à recevoir une greffe de peau ? » Je cache un sourire narquois derrière le goulot de ma bouteille, que son frère l’accepte c’est un fait, mais à quel prix ? Je trouve ça trop facile, je peux pas croire qu’Auden s’en soit tiré sans encombre, j’hésite même à lui demander de retirer ses chaussures pour être sûr qu’il ne lui manque pas un orteil si ce n’est plus. “Mais s’il ne le fait pas, je serai le premier à t’aider à le réduire à néant.” « Bien.» Je trinque à cet accord sans être certain de pouvoir vivre assez longtemps pour voir ce jour arriver. « J'espère que vous êtes un homme de parole. » Si ce n'est pas le cas, je ne manquerai pas l'occasion de le lui rafraichir la mémoire. C’est long, une vie, pourtant c’est bien ce que Damon vient d’offrir à Megan. Je ne promets pas de passer la mienne à rester assis sur le banc de touche, mais je suis pas prêt à déclarer forfait pour autant. « Vous êtes toujours aussi posé ou c'est la nicotine qui vous fait cet effet ? » Non pas que cela m’étonne venant d’un descendant de la famille Williams, mais un peu quand même. Surtout pour quelqu’un qui a dû grandir aux côtés d’un frère tel que celui que je connais, y’aurait de quoi se transformer en glaçon, mais aussi péter un boulon. Pourtant, le brun a l’air de plus se rapprocher du tempérament calme de Damon que de celui son aîné.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mar 16 Nov - 14:00 | |
| Son rire, bien que nerveux, lui fait gagner un regard noir de ma part. Il a gagné le droit à un minimum de reconnaissance dès que je l’ai vu mais ce n’est pas pour autant qu’il est un être à part, immunisé contre mon caractère de merde. Personne ne peut laisser apparaître le moindre reproche au sujet de Ginny, encore moins de l’amusement. S’il y a une seule personne intouchable en ce monde, c’est elle. « Ça fait beaucoup à endosser pour une seule et même personne. Vous êtes allez la chercher en Angleterre ? » Techniquement oui autant que non. J’y suis allé, c’est vrai, mais je suis parti seul et revenu tout autant seul. On ne peut même pas dire que j’ai aimé quoi que ce soit de ce pays, ni même que j’ai réellement fait l’effort de passer pour un touriste. Je voulais qu’elle revienne, je voulais qu’elle rentre chez elle, je voulais que son fils s’éloigne des griffes de cette famille. Je n’avais simplement pas pris en compte qu’elle était encore trop faible pour faire de tels choix, à l’époque. “Oui. Ça ne l’a pas ramené pour autant.” J’y passe les détails uniquement parce que je n’y tiens pas un bon rôle, je suis celui qui était déjà fou amoureux d’une femme mariée à un autre et mère d’un autre encore, une femme qui n’a rien voulu abandonner pour retourner chez elle, chez nous. Noah y aurait été tout aussi bien soigné, là n’est même pas le problème. Je ne représentais simplement pas une raison suffisante pour elle de quitter sa cage dorée. La liberté que je lui faisais entrevoir n’était pas aussi radieuse, il faut bien le croire, et à repenser à toute cette histoire bien malgré-moi, je reprends une gorgée de ce vin affreux. Cela signifie sans doute qu’il doit coûter cher.
Le soupire d’Angus marque la fin d’une partie de la discussion, à cela je ne peux qu’essayer d’y rajouter ma propre expérience pour tenter de le rassurer. Damon n’est pas le premier à sortir du droit chemin dans la famille et si Saül serait sûrement le premier à argumenter que c’est une tare transmise de père en fils, il n’a d’autre choix que de s’en garder pour le moment encore. Finalement, Savannah est encore un fois la seule à répondre aux attentes de tout le monde ; puisqu’il faut bien avouer qu’Anastasia sera la dernière à finir sa vie avec un homme. Si nous avions voulu être ainsi pour faire du quotidien de notre aîné un enfer, nous n’y serions sûrement pas aussi bien arrivés. Tout est naturel, n’en déplaise et démente au connard d’italien pure souche (ou pas, personne ne connaît ses origines au final) que Saül représente à merveille. « On est d’accord pour dire que vous n’avez jamais eu à recevoir une greffe de peau ? » Mon regard soutient le sien sans le moindre mal, tendant ainsi à lui prouver que mes paroles n’ont rien d’un mensonge inventé pour le rassurer. Je ne suis de toute façon pas adepte de ce genre de choses. Sa question m’amuse, pourtant, et je vois bien qu’il en est de même pour lui. “Perfection naturelle, sans aucune greffe de peau.” Les pires souffrances sont mentales et non physiques ; je le sais aussi bien que Saül.
Le ton change du tout au tout lorsque j’aborde enfin la question du si et la possibilité selon laquelle les choses ne finissent pas par s’arranger d’une quelconque manière entre le père et le fils. Si le peu de morale dont je suis doté me pousse à ne pas m’en mêler, ma patience a pourtant ses limites et pour cette raison je ne saurai accepter davantage qu’il renie ce gamin qui est pourtant prêt à tout sacrifier pour lui. Saül ne mérite certainement pas autant d’attention de sa part, qui plus est. « Bien. » Il trinque, pas moi. J’ai bien assez bu pour ce soir, c’est le quota de toute une année à mes yeux. Pourtant, je ne le quitte plus des yeux, maintenant, ne pouvant que lui souhaiter de trouver un terrain d’entente avec Damon, dans l’espoir qu’un jour tout puisse s’arranger. « J'espère que vous êtes un homme de parole. » Cette réponse me fait sourire, je ne cherche pas à le cacher. “Non, absolument pas.” Je le reprends et me veux honnête: il ne faut pas compter sur moi. Ma parole n’a aucune valeur, je m’amuse de cette dernière et la balance à tout va, sans pour autant me demander si je pourrai honorer mes promesses ou non. Généralement, cela ne m’importe absolument pas, et je n’ai que très peu de considération pour autrui pour sincèrement penser qu’une telle façon de pensée puisse être revue un jour. “Mais il s’agit de Damon, et son bien-être passe avant tout le reste.” Je ne fais pas ça pour lui, pas pour Megan, pas pour l’honneur de notre famille ou même la quête de vérité. Je le fais pour Damon et uniquement pour lui, parce que le garçon mérite qu’on se batte pour lui et qu’on défende enfin sa cause. Personne ne semble avoir jugé nécessaire de le faire jusque-là.
« Vous êtes toujours aussi posé ou c'est la nicotine qui vous fait cet effet ? » Décidément, ce gamin m’amuse. “Généralement, on me qualifie par des insultes, c’est l’effet que je fais. Si tu racontes que tu as pu tenir une discussion avec moi et avoir le droit à des anecdotes sur ma vie privée, personne ne te croira.” Je le mets en garde, si jamais il pensait effectivement à partager ce genre de chose, même à simple titre d’anecdote. Personne ne peut m’observer aussi calme, posé et réfléchi. Cela n’arrive jamais et n’est même pas dû à la nicotine, j’ai déjà fumé bien plus fort que ça mon garçon. Ce n’est que la tristesse qui prend là une forme toute particulière, me rendant fatigué et amorphe, une véritable plante verte dont personne ne remarque la présence. “N’attribue pas à la nicotine des super-pouvoirs, c’est une merde comme une autre.” Et dès demain, je ne fumerai plus. Je ne boirai plus non plus. Ce sont des vices éphémères que je ressens le besoin de retrouver lorsque la vie redevient vraiment de la merde, ce qui est effectivement le cas ce soir. Angus serait le dernier à tenter de démentir la chose, j’imagine. “Ça fait combien de temps, vous deux ?” Au fond, j’espère simplement qu’il me réponde ‘quelques jours’ pour ne pas avoir à me dire qu’il aurait aisément pu remplacer Megan, dans un monde où Saül n’était pas aussi con. |
| | | | (#)Dim 21 Nov - 19:37 | |
| Son regard change du tout au tout lorsque je me mets à rire, non pas de sa femme, mais bel et bien de la blague foireuse que je me suis fait à moi-même et que, pour des raisons évidentes, je n’ai pas voulu partager. Un mode silencieux que je commence à regretter, mauvais timing pour une blague tout aussi médiocre. C’est fou comme l’expression d’un visage peut changer la façon de voir les choses, car si jusqu’ici, le CEO et l’artiste me semblaient dénués de toute familiarité, il réside dorénavant un je-ne-sais-quoi dans le reflet de ses pupilles qui me rappelle son frère ainé. “Oui. Ça ne l’a pas ramené pour autant.” Peut-être, mais il faut croire que sa persévérance a fini par payer puisque c’est bien avec elle qu’il est à présent. Y’a pas que les blagues qui sont victimes de mauvais timing, les rencontres peuvent aussi en faire partie. Je suis bien placé pour le savoir et il en est de même pour celui dont le regard a fini par s’éclaircir. Parfois, c’est juste pas le bon moment et il faut être en mesure de pouvoir accepter l’idée qu’on aura beau tenter de naviguer à contre-courant, rien ne pourra changer le cours des événements. C’est plus facile à dire qu’à faire puisque je suis toujours en train de ramer contre vents et marées ou plutôt contre Saül et ce mariage forcé. Je crois que l’abandon aurait été plus simple à envisager si notre relation avait fini par se détériorer avec le temps, à cause de nous et non pas à cause d’une tierce personne ; si nous avions cessés de nous voir sur un commun accord, parce que nous en avions décidé ainsi et non pas sur les ordres d’autrui. Ça m’aurait donné des raisons de le blâmer ou de m’en vouloir pour toutes les erreurs que j’aurais pu commettre et qui auraient fini par le pousser vers la sortie. Le problème étant qu’il n’est pas plus fautif que moi dans cette histoire, la nôtre, et que c’est d’autant plus dur à encaisser parce que ça fonctionnait, ça marchait même plutôt bien pour deux personnes issues de deux milieux différents et si j’avais su que tout ceci était sur le point de se terminer, j’aurais probablement fait les choses différemment. Je me serais montré moins pudique et un plus démonstratif que ce soit dans ma gestuelle comme dans mes propos, mais surtout, j’aurais davantage profité de nos moments. Je relève la tête vers Auden lorsqu’il m’avoue avoir toujours été attiré par les hommes. Ce n’est pas son aveu qui me surprend le plus, même s’il est vrai que j’ai un peu de mal à croire qu’il puisse aimer pratiquer le hors-piste. Non, c’est surtout sa facilité à m’en faire part, mais aussi son ton presque détaché, comme si ce n’était qu’un détail alors que dans notre société, c’est le genre d’information qui soit a pour tendance de provoquer le dégoût, soit amène à tout un tas de questions un peu plus personnelles les unes que les autres. “Perfection naturelle, sans aucune greffe de peau.” Je lâche un rire en secouant la tête. Mes yeux passent de son visage à ses chevilles vers lesquelles je me penche pour m’assurer qu’elles n’aient pas triplé de volume en l’espace de deux secondes. « La perfection, rien que ça. » Du made in Italia, il n’y a peut-être pas l’ombre d’une greffe sur le corps d’Auden, mais je sais que les cicatrices ne sont pas toujours visibles à l’œil nu et qu’il est parfois préférable d'avoir recours à quelques points de sutures pour une simple blessure superficielle plutôt que d’avoir à faire face à des blessures bien plus profondes et qu’on ne peut soigner avec un acte chirurgical.
Je trinque aux derniers mots qu’il prononce, ceux que je ne suis pas prêt d’oublier et qui font de lui mon seul et unique allié. Il ne boit pas, me laissant seul à me délecter des quelques gorgées qui recouvrent encore le fond de la bouteille. C'est qu'il doit avoir une piètre image de moi, le cliché du mec qui a besoin de boire pour noyer son désarroi. Il est loin le temps où tout ce qu’il m’arrivait de commander en soirée, c’était des boissons softs. Et puis j’ai dû quitter l’équipe de rugby et les mocktails se sont rapidement transformés en cocktails. Non pas que j’en consomme régulièrement, en réalité c’est à peine si j'arrive à m’accorder une à deux soirées dans la semaine. Finalement, c’est grâce à Sam si je continue d’avoir une hygiène de vie plus ou moins convenable. “Non, absolument pas.” Il a le mérite d’être honnête, je préfère ça aux belles paroles. Au moins je sais à quoi m’en tenir avec lui, il y a peu de chance pour que je finisse par lui accorder ma confiance, finalement. Ce n'est d'ailleurs probablement pas ce qu'il recherche, je suis même certain qu'il ne m'en voudra pas si je me contente du bon tout en laissant le mauvais de côté. [color:24a0=darkgreen0]“Mais il s’agit de Damon, et son bien-être passe avant tout le reste.” Nous sommes bien d’accord néanmoins, je doute que réduire son paternel à néant lui procure un quelconque bien-être car si tel était le cas, Saül serait déjà derrière les barreaux à l’heure qu’il est et nous ne serions pas en train d’assister à la plus grosse arnaque de l’année. “Généralement, on me qualifie par des insultes, c’est l’effet que je fais. Si tu racontes que tu as pu tenir une discussion avec moi et avoir le droit à des anecdotes sur ma vie privée, personne ne te croira.” « Je suis pas du genre à colporter des ragots, les autres s’en chargent très bien pour moi. » Et par les autres, j’entends : ‘tous les employés qui ne peuvent pas s’empêcher de raconter de la merde au sujet de deux des membres de sa famille.’ Je suis un homme de parole et à la différence d’Auden quand je dis quelque chose, je fais mon maximum pour m’y tenir. « Quant à l’effet que vous faites, il faut croire qu’il y a une première fois à tout. » Ou alors j’ai coutume de fréquenter bien plus con que lui à tel point qu’il m’a tout l’air d’être à l’opposé de ceux pour qui je réserve mes plus belles insultes. “N’attribue pas à la nicotine des super-pouvoirs, c’est une merde comme une autre.” Il ne m’apprend rien, si j’y touche pas c’est bien parce que j’ai déjà atteint mon quota de merde pour l’année entière si ce n’est plus. La nicotine était juste un prétexte pour en apprendre plus sur son tempérament. “Ça fait combien de temps, vous deux ?” Pas assez longtemps, c’est ce qui me vient directement à l’esprit lorsqu’il me pose la question. « Ça faisait quelques mois. » pour ne pas dire un trimestre, rien à côté de ce qu’il a déjà vécu avec sa nouvelle femme. Je me racle la gorge avant de finir la bouteille. « Une dernière question, vous pensez que c’est en pissant sur des vignes qu’on devient viticulteur ? » Je demande en me pinçant les lèvres pour camoufler un sourire. Ma vessie étant sur le point d’exploser, je ne peux rester assis plus longtemps à bavarder. La quantité d’alcool que je viens d’ingurgiter en une soirée est égale à celle qu’il m’arrive de boire dans le mois. C’est en me levant que je prends conscience d’être allé beaucoup trop loin et d’avoir été assez con pour picoler le ventre vide. Une erreur de débutant, rien de tel pour me faire passer pour un petit joueur. « Non parce que si tel est le cas, je m’apprête à entrer dans l’histoire de l’œnologie. » Je brandis la bouteille d'un air victorieux. Il faut bien que je me trouve un plan B dans le cas où Saül se déciderait à me licencier. Je décide d’en rire pour ne pas avoir à paniquer car en réalité, je sais pas ce que je ferais si je me retrouvais sans-emplois du jour au lendemain. « Vous restez ici ? » Je tourne la tête pour le regarder afin de m'assurer qu'il soit toujours présent lorsque j'en aurais terminé avec ma petite commission. J'ai aucun moyen de le joindre et avant d’être mon allié, il reste avant tout mon chauffeur ce qui fait que je ne suis pas spécialement friand à l’idée de le perdre de vue. « J’en ai pour dix minutes top chrono. » Le temps pour lui de fumer sa cigarette ou de passer un coup de fil à sa femme pour lui raconter ô combien il est en train de passer une excellente soirée. Je me concentre pour ne pas tituber, mais la ligne droite que je me force à visualiser me renvoie directement les paroles d'Auden en pleine gueule, celles faisant référence à son frère et au fait de rester sur le droit chemin. Ce à quoi je réponds par un juron accompagné d'un majeur pointé en direction du sol. Qu'il aille se faire foutre, hors de question de marcher droit. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mar 23 Nov - 14:55 | |
| « La perfection, rien que ça. » “Gènes Williams obligent.”
Il serait bien le dernier à venir me contredire si j’en crois les sentiments qu’il éprouve pour Damon. C’est sans doute pour cette raison que j’avance de telles paroles, d’ailleurs, ne cherchant pas à lui rappeler à l’esprit le lien de parenté (officiel, tout du moins) qui me relie à Saül. Et si nous ne partageons finalement aucun lien du sang, il restera toujours un Williams, peu importe ce qu’en dit la génétique. Ironiquement, il est justement celui qui aurait pu me faire subir mille et une tortures si on en croit la discussion avec Angus, celle qui arrive déjà à terme alors qu’il était sujet de mon attirance pour les hommes. Mon frère aime bien plus Damon que moi, c’est un fait et je le vois uniquement comme tel, alors s’il a su accepter mon écart, il en fera de même pour le garçon. Il aura besoin de temps, mais il y arrivera. Il est déjà passé par ce processus une première fois, qui plus est, peut-être qu’il prendra moins de dix ans avant de mettre ses idées en ordre, maintenant.
Les questions d’Angus m’amusent, il est un gamin poli et totalement à côté de la plaque. Il faut dire que rares sont les personnes avec qui j’ai eu un échange aussi long, et surtout sans la moindre insulte échangée. J’imagine que ça a tout à voir avec le fait qu’il ait un statut bien particulier, sans doute malgré lui. « Je suis pas du genre à colporter des ragots, les autres s’en chargent très bien pour moi. » Je ne réagis pas à ces paroles, n’ayant aucun mal à en deviner le fond. Il ne fait que me conforter dans l’idée qu’il est réellement un bon garçon, il a simplement eu pour mauvaise idée de tomber amoureux de Damon et c’est la famille qu’il traîne comme un boulot à son pied qui lui en veut désormais. Saül, tout du moins, parce que pour une fois je ne suis pas celui à qui on peut faire des reproches. « Quant à l’effet que vous faites, il faut croire qu’il y a une première fois à tout. » J’esquisse un sourire en coin, ses paroles ne me faisant pourtant ni chaud ni froid. Je ne cherche pas à me faire des amis ni même à me faire bien voir, alors je me moque pertinemment de l’effet que je peux faire à autrui. Tout ce que je sais, c’est qu’un jour lui aussi pourra faire un autre effet à Saül. Ils ne deviendront jamais de grands amis mais j’imagine qu’il est encore possible d’espérer que mon frère saura feindre l’indifférence. De sa part, ce sera déjà un grand pas en avant.
Du bout des lèvres, j’ose demander depuis quand date la relation entre lui et Damon. Datait. « Ça faisait quelques mois. » Et à leur âge, j’imagine que cela représente déjà beaucoup de temps. J’en sais rien, j’étais certainement pas amoureux dans ce temps là et bien trop occupé à autre chose pour me préoccuper de tels sentiments contraignants. Je souhaite pourtant aux deux garçons de pouvoir reprendre le compte un jour, à défaut de pouvoir les aider en ce sens ni même peser moindrement dans l’équation. J’hoche la tête au moment où il termine sa bouteille dans une nouvelle large gorgée. Ce soir, je ne lui en voudrai pas d’agir ainsi. « Une dernière question, vous pensez que c’est en pissant sur des vignes qu’on devient viticulteur ? » Mon rire est bref, ce n’est pas la transition à laquelle je m’attendais, pour être honnête. “Essaye, sait-on jamais.” Dani ne le saura jamais et je ne vendrai pas la mèche à ma voisine non plus, alors il n’a rien à perdre et tout à gagner - même si nous connaissons déjà tous la réponse. Être viticulteur serait toujours moins pire que de travailler pour Saül, si jamais vous voulez mon avis. « Non parce que si tel est le cas, je m’apprête à entrer dans l’histoire de l’œnologie. » La bouteille brandie tel un trophée, il a une certaine joie de vivre qui m’arrache un sourire supplémentaire. Je ne l’aurais pas pensé capable d’autodérision dans un tel instant mais il faut croire que la (les ?) bouteille a beaucoup de mérite dans cette histoire. « Vous restez ici ? J’en ai pour dix minutes top chrono. » Honnêtement, je n’ai pas envie de savoir ce qui pourrait lui prendre dix minutes, mais à l’observer avancer je pense effectivement que le chemin jusqu’aux vignes sera long et périlleux. Il aura besoin d’autant de temps, à bien y repenser. “Je vais faire un tour, on se rejoint sur le parking.” Je fume une cigarette de plus, je m’énerve contre un mur ou deux et une fois mes phalanges en sang, je serai fin prêt à reprendre le volant pour le ramener chez lui. Lui est de toute façon bien trop occupé à s’énerver contre la terre pour en avoir quoi que ce soit à faire de mes paroles, de toute façon. |
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