(chanelle #10) i don't wanna be your friend, i wanna kiss your lips
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Sur le sol américain depuis à présent six mois, Channing s'est habitué à la côte californienne. Ce n'est pas la première fois qu'il vient sur le continent, pour autant il s'agit de son premier séjour de longue durée et il avait eu une certaine crainte malgré lui d'avoir le mal du pays. Toutefois, il s'était au contraire habitué assez vite à l'ambiance de Los Angeles si différente de Brisbane. Il avait pris goût aux paysages vallonnés, à la vue du célèbre sigle HOLLYWOOD, à la densité de population presque quatre fois plus forte que celle de sa ville natale. Il avait appris à aimer les mille et unes façons de manger proposées en ville, appris à aimer toutes - ou presque les spécialités locales. Il était à peine au quart de la durée de son séjour et pourtant, il avait conscience qu'il en ressortirait grandi et enrichi. En tant que personne d'un côté, mais également en tant qu'héritier de l'autre. L'opportunité que le Walker Group lui offrait d'être ici était unique, et s'il ne manquait pas de jouer les touristes il n'en oubliait pas pour autant la raison première de sa venue : le travail. Les conventions des plus grandes puissantes immobilières, d'éventuelles collaborations, un oeil différent sur les dernières tendances. Tout lui était bénéfique, et il avait bien l'intention d'en tirer le meilleur.
Il est vingt heures lorsqu'il regarde l'écran de son téléphone. Vingt heures, la journée touche à sa fin et la nuit tombe sur la cité des Anges. Channing a un meeting important demain en fin de journée, un durant lequel il doit amorcer un partenariat. Le directeur général avec qui il a rendez-vous n'est pas connu pour être particulièrement avenant ou agréable, et c'est l'excuse qu'il utilise alors qu'il entre dans un bar huppé du centre. Si sa journée de demain doit être particulièrement désagréable, autant qu'il prenne un peu de courage et de bon temps ce soir. L'ambiance est déjà assez électrique lorsqu'il franchit les portes du bar, vêtu d'un polo sombre assez classique et d'un jean qui l'est tout autant. Avoir une cravate nouée autour du cou toute la journée est encore un code vestimentaire auquel il s'habitue, pas que cela soit nouveau dans sa routine, et c'est sûrement pour cela qu'il a jeté son dévolu sur autre chose qu'une chemise pour passer la nuit. On lui a recommandé l'endroit assez hasardeusement, au détour d'une conversation avec un inconnu alors qu'ils attendaient tous les deux leur commande de burritos plus tôt dans la semaine. Il s'était promis d'y faire un tour, et l'occasion ce soir était idéale.
La démarche légère et décontractée, il visite les lieux d'un regard avant de s'avancer au bar pour commander. Pour commander auprès d'un barman débordé, enchaînant les cocktails divers et variés. « Bonsoir. Je vais vous prendre un martini s'il vous plaît. » demande t'il posément en s'asseyant sur un tabouret, l'homme au shaker acquiesçant avant de disparaître un peu plus loin pour continuer de servir. Channing se met alors à patienter, regardant distraitement autour de lui, au moment où son attention est happée par une silhouette dans la foule. Une jeune femme brune, les cheveux en cascade sur ses épaules, se dirige de l'autre côté du bar et s'y installe à son tour. Elle s'assoit tranquillement, visiblement habituée des lieux, et passe commande peu après alors que l'héritier est forcé de la reconnaître. Elle est celle ayant assisté le patron du cabinet d'avocat pour lequel elle travaille, celui avec lequel Channing a eu un meeting il y a quelques jours suite à un partenariat en devenir. Le Walker Group recherche une agence pour suivre l'entreprise en cas de procédures judiciaires qui, si elles sont rares, ne sont pas inexistantes pour autant. et le cabinet en question est présent ici à Los Angeles mais également à Brisbane, et il est fort probable que suite à leur échange concluant les deux entreprises s'associent prochainement. La demoiselle n'est pas passée inaperçue aux yeux de l'héritier durant leur échange, et s'il espérait la revoir à l'occasion d'une nouvelle rencontre professionnelle, il ne pouvait toutefois pas espérer une meilleure situation que celle-ci. Après avoir passer commande, la brune se reporte autour d'elle et si Channing s'apprête à détourner le regard pour ne pas rester d'un air ahuri à la regarder, Gabrielle l'attrape juste à temps. Leurs regards se scellent et l'héritier ne peut s'empêcher de sourire légèrement, saluant la demoiselle d'un battement de paupières singulier.
Il pourrait rester ici, se contenter de lui lancer quelques regards et attendre que la soirée poursuive son cours, mais la brune a piqué sa curiosité de par sa façon de se comporter et de dialoguer lors de leur première rencontre. Elle a tout l'air d'une femme intelligente, une avec qui il peut très certainement se plaire à converser, et c'est la crainte de ne peut-être jamais la revoir qui le pousse à se lever une fois son verre servi. Son martini entre les doigts, il contourne le bar et s'en va à sa rencontre, arrivant à son niveau en s'annonçant d'une voix douce et souriante. « Mademoiselle Strange ? » Elle se tourne vers lui et il ne se défait pas de son sourire. Elle est une très belle femme, une de celles dont le sourire doit hanter bien des esprits, une de celles dont on se souvient du nom. « Je peux m'asseoir ? À moins que vous attendiez déjà quelqu'un. » demande t'il non sans laisser sa voix s'amuser un tantinet. Elle est peut-être en couple, même s'il ne peut s'empêcher de constater que son annulaire est nu. « Ou que ma compagnie ait déjà été de trop l'autre jour. » la taquine t'il avec un sourire regorgeant de malice. Il en doute quand ils ont tour à tour surpris à plusieurs reprises les regards l'un de l'autre. Mais autant que la demoiselle puisse d'ores et déjà cerner sa personnalité, et comprendre qu'il n'est pas un homme au tempérament supérieur ou trop sérieux.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
i don't wanna be your friend, i wanna kiss your lips
Los Angeles, juin 2017.Elle attend depuis de longues minutes, espérant voir son meilleur ami débarquer au coin de la rue. Ils se sont donnés rendez-vous ici, dans ce bar qui est leur repère depuis des années. Toutes les excuses sont bonnes à prendre pour qu’ils s’y retrouvent pour boire un verre. Une bonne comme une mauvaise nouvelle, un coup de blues comme un coup de folie, une rencontre ou une rupture amoureuse sera toujours l’explication à ce verre de vin rouge qu’ils savourent durant des heures, avant d’en commander un deuxième et se laisser porter par les effluves de ce dernier pour aller sur la piste de danse. Ce n’est pas vraiment sa tasse de thé à l’avocate, mais quand son meilleur ami est avec elle, elle se laisse un peu plus aller que d’habitude. Peut-être parce qu’il est son pilier depuis des années, l’un des seuls finalement, ne lui ayant jamais faux bond, ne l’ayant jamais déçu, ne l’ayant jamais abandonné. La confiance est totale, aveugle à son égard et même s’il vient de lui écrire qu’il a un léger contretemps et qu’il ne peut finalement pas la rejoindre ce soir (comprendre, un date de dernière minute), Gabrielle ne lui en veut pas et entre seule dans ce bar pour s’offrir ce verre de vin malgré tout.
La journée a été rude au boulot, elle aurait bien décortiqué chaque minute de celle-ci pendant des heures avec son meilleur ami, mais, à la place, elle laissera ses pensées silencieuses et son regard divagué alors qu’elle est installée désormais au comptoir, à sa place habituelle. La commande auprès du serveur est passée et, quelques minutes après, son verre de vin rouge est servi. Il la connait depuis des années et ne manque pas de lui demander où est passé Raphaël, ce à quoi elle répond « Un date plus intéressant ». Un clin d’œil échangé, le serveur lui indique que le verre lui est offert pour le lapin qu’elle s’est vue poser ce soir. Elle pouffe légèrement de rire avant de laisser à nouveau son regard se porter sur la foule qui commence à s’agiter à cette heure de la soirée. Ses doigts ondulent autour de son verre alors que son regard croise, tout à coup, un visage qui ne lui est pas si inconnu. L’identité de l’homme non plus, ce dernier ne manquant pas d’ailleurs de la saluer de loin, d’un signe qui se veut sobre. Elle en fait de même avec un léger sourire et peut-être même que ses yeux se détournent alors, quand elle a l’impression qu’elle a été prise en flagrant délit de bien trop le regarder.
Parce qu’ils ont joué des regards lors de cette rencontre professionnelle qui a eu lieu deux jours auparavant. Channing Walker, s’était-t-il présenté à elle alors qu’il lui avait tendu sa main pour qu’elle s’en saisisse. Son regard noisette avait particulièrement intrigué l’avocate, sans pour autant la perturber dans les moments où elle devait prendre la parole. Son boss avait à tout prix tenu à la prendre avec lui, car sa réputation n’était plus à faire et il estimait qu’elle était leur meilleur atout s’ils voulaient signer ce partenariat avec l’agence immobilière mondialement connu. Même si elle ne serait pas celle qui prodiguerait les conseils, si besoin est, ni celle qui défendrait ce client, si cas il y avait, son patron était persuadé qu’elle parviendrait à convaincre pour qu’ils choisissent leur cabinet et aucun autre. Gabrielle maniait les mots avec perfection, savait charmer aussi et être persuasive surtout, ce qui n’a pas manqué d’être à leur avantage, même s’ils étaient toujours en attente aujourd’hui d’une réponse définitive quant à ce potentiel partenariat. « Mademoiselle Strange ? » Il se souvient de son nom, tout comme elle du sien. Elle acquiesce « Monsieur Walker » lui répond-t-elle avec un sourire non sans un brin de malice. « Je peux m’asseoir ? A moins que vous attendiez déjà quelqu’un (…) Ou que ma compagnie ait déjà été de trop l’autre jour ». La seconde remarque ne manque pas de la faire pouffer légèrement alors qu’elle se décale, un peu par principe puisque les tabourets sont individuels, tout en lui montrant la place à côté d’elle, vide « Je vous en prie ». Elle l’invite donc à se joindre à elle, alors qu’elle croise ses jambes et continue à jouer distraitement avec le pied de son verre « J’aurai pu être accompagné mais il m’a posé un lapin ». Et, en voyant l’héritier qui se trouve désormais à ses côtés, peut-être remerciera-t-elle Raphaël demain de l’avoir laissé en plan, finalement « Quant à votre compagnie, je ne l’ai pas trouvé de trop la dernière fois… je trouve d’ailleurs que nos échanges se sont bien passés et je suis même impatiente de connaitre votre verdict ». Elle tente de glisser ce sous-entendu, dans l’espoir possible qu’il lui donne la réponse, en avant-première. « Nous serions ravis, de notre côté, de vous compter parmi nos clients ». Tout ne résidait pas uniquement dans les cas de procédures judiciaires intentées contre le Walker Group, cela passait aussi dans l’assistance pour les futurs contrats qu’ils pouvaient être amenés à signer. « Vous restez sur Los Angeles pour quelques jours encore ? » demande-t-elle alors, considérant que son passage n’était que éphémère, le temps d’un contrat ou deux avant de repartir dans son pays natal ou tout autre destination.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Los Angeles est une métropole puissante. Une comptant près de quatre millions d'habitants, des centaines de bars, sûrement des dizaines de cabinets d'avocats et d'agences immobilières. Pourtant c'est dans ce bar, à la même heure, que Gabrielle et Channing se retrouvent en échangeant un regard par dessus le comptoir. La probabilité était si infime que l'héritier s'en amuse presque, ayant du mal à y croire. Il ne croit plus depuis longtemps au destin et à toutes ces choses, mais l'occasion est trop belle pour ne pas être saisie et il s'approche de la demoiselle. De tous les bars de la ville des anges, si la brune a jeté son dévolu sur celui-ci, c'est qu'il ne doit pas avoir été si mal orienté par cet inconnu avec qui il a partagé ses burritos. « Monsieur Walker » Son sourire s'ourle et il la regarde un instant. Elle n'est pas si différente que cet après-midi où il a fait sa rencontre. Ses sublimes mèches tombent en cascade sur ses épaules, son sourire est tout aussi ravissant quoiqu'un tantinet moins sérieux, et son regard toujours aussi envoûtant. C'est indéniablement une belle femme, mais ce n'est pas l'unique raison qui le pousse à venir à ses côtés. Car de jolies femmes, il y en a sûrement d'autres ici en Californie. Mais Channing n'est pas attiré par les coquilles vides, et il pense avoir trouvé en la demoiselle une répartie et une façon d'être qui lui plaisent. Car aussi belles que soient certaines personnes, même la plus belle des coquilles vides demeure une coquille vide. Mais elle n'en est pas une, semble tout avoir d'une femme intelligente et ambitieuse, et il éprouve la curiosité de confirmer son avis sur elle. « Je vous en prie » l'invite t'elle après avoir échapper un rire à ses paroles, et il s'assoit sur le tabouret libre à ses côtés en la remerciant d'un sourire. « J’aurai pu être accompagné mais il m’a posé un lapin » Il pose son martini devant lui et se reporte ensuite sur la demoiselle, ses yeux noisettes interrogeant les siens non sans cacher une certaine surprise. « Vraiment ? J'ai de la chance. » remarque t'il en riant un peu, la regardant en posant à son tour une main au pied de son verre. Après tout, autant clarifier la situation afin d'éviter tout malaise ou malentendu, qui en plus de pouvoir être déplaisant pourrait être contre-productif par la suite d'un point de vue professionnel. Si toutefois un partenariat venait à voir le jour, bien sûr. « Quant à votre compagnie, je ne l’ai pas trouvé de trop la dernière fois… je trouve d’ailleurs que nos échanges se sont bien passés et je suis même impatiente de connaitre votre verdict » C'est un brin de malice qui étire le coin de ses lèvres cette fois-ci, et il hausse mollement les épaules d'un air égal. Non, elle ne lui soutirera pas la moindre information, pas même en battant de ses grands cils. « C'est une bonne chose. Qui sait, l'avenir nous amènera peut-être à nous revoir, alors autant que cela soit tolérable. » laisse t'il sous entendre d'un air faussement innocent, portant son verre à ses lèvres. « Nous serions ravis, de notre côté, de vous compter parmi nos clients » Une chose que son patron lui avait déjà sous entendu à la fin de leur échange, et il serait par ailleurs probablement fier de son employée s'il la voyait à cet instant. Channing repose son verre, s'hydrate chastement les lèvres. « Vous serez fixés la semaine prochaine. » est la seule chose qu'il veut bien lui confier. Le temps pour lui de peaufiner le contrat, puisque son choix est déjà fait.
« Vous restez sur Los Angeles pour quelques jours encore ? » À cette question, l'héritier hausse les épaules en hochant doucement la tête. « Quelques jours.. plutôt quelques mois. » corrige t'il gentiment. Cela fait déjà un certain temps à présent qu'il a pris l'habitude de bronzer sur les plages de la côte, de siroter des cocktails et de passer du temps à regarder le soleil se coucher depuis son appartement. et il a bien l'intention de faire durer le plaisir encore un peu. « Je rentrerais à Brisbane à la fin de l'année prochaine, je suis ici pour un moment. » explique t'il assez brièvement. Il n'est pas venu à Los Angeles uniquement pour rencontrer le dirigeant du cabinet d'avocat et sa charmante assistante, mais il a bel et bien une liste à rallonge de choses qu'il doit faire avant de rentrer. Il reprend une gorgée de son verre. « Vous êtes avocate donc. Pas l'une des moins bonnes du pays qui plus est, comment en êtes vous arrivée là ? » pour ne pas dire l'une des meilleures. « Ce n'est pas un métier à mettre entre toutes les mains, pas un que l'on choisit au hasard. »
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i don't wanna be your friend, i wanna kiss your lips
Los Angeles, juin 2017.« Vraiment ? J’ai de la chance ». La remarque ne manque pas de la faire sourire alors qu’il prend place à ses côtés. Gabrielle pourrait en dire autant, remercier son meilleur ami qui, s’il avait été présent à ses côtés ce soir, aurait peut-être dissuadé Channing Walker de venir l’aborder. Cependant, elle s’abstiendra du compliment à son tour, attendant de voir si la conversation et la soirée qu’ils vont passer ensemble la mèneront à confirmer cette chance. En réalité, elle doute fort qu’elle ne s’estime pas chanceuse quand elle a déjà eu un petit aperçu de qui il était suite à cette entrevue professionnelle. Et il ne l’a pas laissée indifférente, c’est certain. Passé outre le bel homme qu’il peut être, il y a surtout ce charisme, cette confiance et cette éloquence qu’il dégage quand il prenait la parole. Gabrielle se souvient très bien être resté les yeux braqués sur lui tout le long de son monologue, tout comme elle n’oublie pas les regards qu’ils ont pu échanger à maintes reprises quand l’un ou l’autre s’exprimait ou que l’un de leurs collaborateurs le faisait. Alors, se retrouver tous les deux ce soir, ici, dans ce bar, n’est pas déplaisant, que ce soit pour elle, comme pour lui. « C’est une bonne chose. Qui sait, l’avenir nous amènera peut-être à nous revoir, alors autant que cela soit tolérable ». Elle est confiante, et estime que son cabinet a fait bonne impression, alimentée par cette réputation irréprochable qu’ils détiennent. L’américaine sourit à sa remarque, ne manquant pas d’acquiescer alors qu’elle ajoute qu’ils seraient ravis, de leur côté, de les compter parmi leurs clients. Un subterfuge évident pour soutirer peut-être une quelconque réponse d’avance « Vous serez fixés la semaine prochaine ». Gabrielle ne peut s’empêcher de rire doucement quand elle voit qu’il ne cèdera pas à lui donner une réponse dans l’immédiat. Du moins, pour l’instant, parce qu’il y a une certaine détermination qui l’anime à peut-être obtenir celle-ci plus vite qu’il ne veut bien le penser, pour le moment. « Officiellement » laisse-t-elle échapper alors qu’elle reporte son verre à ses lèvres, non sans un regard empli de malice.
« Quelques jours… plutôt quelques mois (…) Je rentrerais à Brisbane à la fin de l’année prochaine, je suis ici pour un moment ». Gabrielle porte son regard sur l’héritier « Vous avez beaucoup à faire, j’imagine ». Porter le poids d’une entreprise familiale implique d’avoir de nombreuses obligations et elle ne peut que bien imaginer ce que cela représente « Qui sait, peut-être allez-vous prendre goût à la Californie ? ». Il n’y a pas de sous-entendue de sa part, elle le pense sincèrement quand elle ne pourrait plus vivre ailleurs qu’ici. Elle qui est originaire du Nevada, plus précisément de Las Vegas, sait très bien de quoi elle parle, étant tombé sous le charme de cette ville qu’elle affectionne tout particulièrement et dans laquelle elle se sent pleinement épanouie, autant professionnellement que personnellement parlant. « Je l’ai pris, moi, en tout cas », conclue-t-elle alors reposant son verre délicatement sur le comptoir. « Vous êtes avocate donc. Pas l’une des moins bonne du pays qui plus est, comment en êtes-vous arrivé là ? (…) Ce n’est pas un métier à mettre entre toutes les mains, pas un que l’on choisit au hasard ». L’histoire est longue à conter pour expliquer son chemin. Il est aussi caillouteux et c’est pour ça qu’elle décide d’en prendre un raccourci « Je ne l’ai pas choisi par hasard, en effet. Mon père était avocat… » Elle n’en dira pas plus à ce propos, omettant clairement de dire qu’il a été, fut un temps, un excellent avocat, tombé ensuite en désuétude « Et j’adorais lui volatiliser quelques dossiers pour les lire en cachette dans ma chambre » de vieux dossiers, pas des nouveaux puisqu’il n’exerçait plus depuis des années, mais c’est un tableau parfait qu’elle dépeint ici « J’ai toujours trouvé ça passionnant. Alors je me suis donnée les moyens d’arriver jusqu’ici et je dois reconnaitre que je ne suis pas peu fière du chemin parcouru ». Il y avait de quoi, quand on connaissait les moindres détails de son passé. Mais elle ne souhaite pas s’attarder là-dessus « Et vous ? Être le futur héritier d’une entreprise aussi grande que le Walker Group n’est pas une charge trop importante à porter ? En tout cas, je dois reconnaitre que vous vous en sortez à merveille. J’étais plutôt impressionné par votre discours l’autre jour ». Elle marque une pause alors qu’un sourire au coin de ses lèvres apparait « et je trouve que ce titre vous va particulièrement bien ».
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Officiellement » échappe t'elle avec malice, avec un regard assuré et un étirement de lèvres confiant. Elle l'est, confiante et sûre d'elle, et Channing aime ça. La jeune femme n'est pas avocate pour rien, encore moins l'une des plus disputées du pays sans raison. Elle a du flegme, de l'assurance, et semble être tout sauf une coquille vide. Il a envie d'en savoir davantage sur elle, sur la façon dont elle s'est forgée pour devenir celle qu'elle est, sur ce qui la pousse à mettre tant de coeur à l'ouvrage. Elle l'intrigue, l'intéresse. « Vous me semblez bien sûre de vous, mademoiselle Strange. » remarque t'il à voix haute, s'amusant d'un sourire à son tour. Leur entretien s'est très bien passé, les contrats lui conviennent et toutes les conditions semblent être réunies pour qu'il apporte une réponse favorable, officiellement, au cabinet. Pour autant, il n'a pas pour intention d'avouer quoique ce soit en avant première à la brune, pas même alors qu'elle bat de ses grands cils charbonneux en le regardant. Elle poursuit en l'interrogeant quant à ses responsabilités, le met en garde quant au fait qu'il pourrait prendre goût à la Californie, et l'héritier sourit doucement. Le poids de l'entreprise familiale n'est pas des plus faciles à porter, même si au fil des années Channing aime croire qu'il le supporte de mieux en mieux. « (...) Je l’ai pris, moi, en tout cas » Ses doigts posés à la base de son verre, sur le comptoir, le brun s'hydrate chastement les lèvres. « J'ai peur d'être fidèle à la ville qui m'a vu naître et grandir, même si LA a un charme indéniable. » admet-il dans un sourire. Le soleil californien lui plaît beaucoup, mais Channing a peur de ne pas se voir vieillir ailleurs qu'à Brisbane. L'idée de passer quelques mois ou même plusieurs années à l'étranger le ravit, mais son foyer est et demeure en Australie.
« Je ne l’ai pas choisi par hasard, en effet. Mon père était avocat… » Il l'interroge sur son choix de carrière, et l'écoute avec soin lorsqu'elle lui en dépeint les lignes conductrices. « J’adorais lui volatiliser quelques dossiers pour les lire en cachette dans ma chambre (...) Alors je me suis donnée les moyens d’arriver jusqu’ici et je dois reconnaitre que je ne suis pas peu fière du chemin parcouru » Un sourire étire discrètement ses lèvres alors qu'il imagine sans grand mal une petite brune entrer en douce dans le bureau de son père, tirer un tabouret près d'une étagère et attraper au hasard quelques dossiers pour les ramener en catimini dans sa chambre, utilisant sa lampe de chevet en s'asseyant en tailleur sur son lit pour jouer les Sherlock Homes. Elle et son père semblaient être proches, mais la conjugaison au passé de sa phrase l'empêche de s'attarder davantage sur le sujet. Ils ne se connaissaient pas assez pour cela, et Channing ne veut pas prendre le risque de dépoussiérer un sujet sensible. « et vous le pouvez. Votre réputation vous précède, et ce à juste titre. » Votre père aurait été fier de vous. Il le pense mais ne le dit pas, pas quand il est le premier à se tendre lorsqu'un inconnu fait mention de Richard au détour d'une conversation. « Et vous ? Être le futur héritier d’une entreprise aussi grande que le Walker Group n’est pas une charge trop importante à porter ? En tout cas, je dois reconnaitre que vous vous en sortez à merveille. J’étais plutôt impressionné par votre discours l’autre jour. » Il porte son verre à ses lèvres et un léger rire, sincèrement amusé, monte dans sa gorge. « Je ne vous attribuerais pas de points supplémentaires auprès de votre employeur, vous savez. » remarque t'il d'un ton un brin taquin, même si elle semble honnête dans ses paroles. Il repose son verre après une gorgée, la regarde sans se défaire de son sourire. « J'ai été préparé à la porter. » explique t'il. Pas que cela la rende facile. Moins dure, peut-être, oui. Mais pas facile pour autant. « La tâche revenait initialement à mon frère aîné, mais le flambeau est passé de sa main à la mienne. » Son ton est léger, gardant sa même régularité. Les médias ont fait bien des articles sur ce sujet, et Channing est presque certain de ne rien apprendre à Gabrielle. « J'aime entendre que je ne m'en sors pas si mal. » souffle t'il avec un amusement visible, souriant du coin des lèvres. « et... je trouve que ce titre vous va particulièrement bien » Il marque une pause, puis reprend. « Je dois admettre que celui de Maître Strange vous sied tout aussi bien. » répond t'il avec son éternel sourire, sans la quitter du regard.
Leurs conversations s'éternisent, leurs verres se vident et se remplissent à nouveau, leurs rires se mêlent. Channing porte une seconde sa main à sa mâchoire pour essayer d'en détendre les muscles, de légères crampes le faisant tressaillir alors que Gabrielle ne l'aide en rien à cesser de sourire. Ils ont échangé une bonne heure à propos de leurs métiers, une autre à propos de Los Angeles et de Brisbane, et s'égarent à présent sur des sujets divers, l'héritier ayant perdu la notion du temps. La demoiselle est particulièrement fière de sa ville, en parle avec un attachement sincère, et le Walker cherche à en savoir davantage. « Peut-être pourriez vous, à l'occasion, me la faire découvrir de la façon dont vous la voyez. » souffle t'il comme une proposition, la regardant avec un sourire léger. Ses joues ont pris quelques teintes rosées depuis qu'ils ont jeté leur dévolu sur du vin pour alimenter leurs propos, tout comme celles de l'avocate. « Si le coeur vous en dis, bien sûr. Loin de moi l'idée de vous contraindre d'une quelconque manière. » Il est moqueur Channing, malicieux et souriant. Il guette ses réactions, cherche à lui en provoquer. car il affectionne son répondant, et la façon qu'elle a de prétendre avoir l'ascendant sur cette conversation.
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i don't wanna be your friend, i wanna kiss your lips
Los Angeles, juin 2017.« Vous me semblez bien sûre de vous, mademoiselle Strange ». Son nom prononcé entre ses lèvres à une saveur particulière qu’apprécie l’avocate. Son sourire ne se fait que plus grand à la remarque quand elle reste cependant silencieuse mais montre aussi une certaine confiance quant au fait qu’elle parviendra à lui faire cracher le morceau avant la fin de la soirée. Mais il s’en rendra compte, au fur et à mesure qu’il apprendra à la connaitre que Gabrielle est une jeune femme déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu’elle souhaite, si ce n’est pas déjà le cas chez l’héritier. Le sujet diverge vers sa présence, ici, à Los Angeles, Gaby ne manquant pas de souligner à quel point elle a pris goût à sa vie, ici « J’ai peur d’être fidèle à la ville qui m’a vu naitre et grandir, même si LA a un charme indéniable ». La messe est dite, il est certain que l’héritier est ici pour encore un long moment mais pas indéfiniment. Peut-être aurait-t-elle dû prendre en compte ce détail bien plus tôt avant d’en souffrir indéniablement…
Elle lui parle de cette vocation qu’elle a toujours eu pour la justice, ce souhait depuis enfant de devenir avocate, un rêve dont elle n’est pas peu fière d’avoir atteint. « Et vous le pouvez. Votre réputation vous précède, et ce à juste titre ». Gabrielle le remercie du regard, qu’elle accompagne d’un sourire alors qu’il ne manque pas de la complimenter sur cette profession dans laquelle elle excelle désormais. Elle en est consciente, elle qui a eu une enfance et une adolescence chaotique, qui ne laissait présager en rien qu’elle parvienne à atteindre une telle réussite. En retour, elle interroge Channing sur cette responsabilité d’héritier qui lui incombe, ne manquant pas de souligner ses compétences dans le domaine « Je ne vous attribuerais pas de points supplémentaires auprès de votre employeur, vous savez ». « Ce n’est pas ce que je recherche » fait-t-elle avec cet air malicieux alors qu’elle porte son verre à ses lèvres. « J’ai été préparé à la porter (…) La tâche revenait initialement à mon frère ainé, mais le flambeau est passé de sa main à la mienne ». Et Gabrielle le savait pour s’être renseignée sur l’entreprise des Walker avant sa rencontre avec l’héritier, connaissant cette histoire d’Elijah Walker qui a semble-t-il préféré voguer vers d’autres horizons que de prendre la responsabilité de l’entreprise familiale. Elle reste silencieuse, contient tout commentaire à ce sujet. « J’aime entendre que je ne m’en sors pas si mal ». Ce à quoi la jeune femme ne manque pas de répondre qu’elle trouve que ce titre lui va particulièrement bien « Je dois admettre que celui de Maitre Strange vous sied tout aussi bien ». « Il semblerait que nous ayons trouvé, tous les deux, chaussures à notre pied ». Et si cette phrase a volontairement un double sens dont s’en amuse sans le dissimuler Gabrielle, elle ne croit pas si bien dire quand cette rencontre semble être l’une de celle qu’elle n’est pas prête d’oublier… Parce que leur conversation va bon train, il n’y a jamais de lourd silence, si ce n’est lorsqu’il y a des échanges de regard entremêlés d’un rire sincère. Comme si tout semblait être naturel et logique entre eux « Peut-être pourriez-vous, à l’occasion, me la faire découvrir de la façon dont vous la voyez ». Cette proposition ne manque pas de la faire sourire dans un premier temps « Si le cœur vous en dit, bien sûr. Loin de moi l’idée de vous contraindre d’une quelconque manière ». Gabrielle termine son verre de vin, ayant perdu le compte, happée par cette discussion qu’ils ont depuis un long moment avec l’héritier. Elle descend alors de son tabouret, sourire malicieux au bout des lèvres « L’occasion me semble parfaite, qu’en dites-vous ? ». Elle lui tend alors la main, l’invitant à s’en saisir afin qu’elle puisse l’entraîner avec elle en dehors de ce bar.
***
Ils ont d’abord déambulé dans les rues de Venice Beach, passant devant de nombreux bars et restaurants grandement fréquentés et animés. La bonne humeur des gens, les quelques échanges qu’ils ont pu avoir avec certains groupes rencontrés au détour d’une ruelle n’a rien arrangé au sourire que l’héritier porte depuis le début de la soirée. Tout comme le sien. Il y a de la légèreté dans leur discussion, comme dans leur rire alors qu’ils se retrouvent désormais sur une plage, plus calme, alors que le clair de lune reflète sur l’océan calme. Ils ont pris en passant une gourmandise, Gabrielle ayant choisi une coupe de glace à la noisette, son parfum préféré. Ils marchent l’un à côté de l’autre alors que le silence vient à s’installer quelques secondes, un silence qu’elle brisera la première « C’est ce que j’aime à Los Angeles… Cette effervescence qu’on peut retrouver en déambulant dans les rues animées et ce calme apaisant quand tu viens ici sur la plage, en fin de journée… » Elle marque une pause alors qu’elle quitte du regard son pot de glace afin de trouver celui de l’héritier dans la pénombre « Mais ce que j’aime tout particulièrement ici, c’est la nature environnante… A l’aube, pour un jogging matinal par exemple… ». Et un sourire malicieux s’invite alors sur ses lèvres alors qu’elle s’arrête pour lui faire face « Je pourrais profiter d’une quelconque occasion pour te faire découvrir cet autre aspect de LA que j’affectionne tout particulièrement… ». Il y a encore des sous-entendus quand elle soutient son regard, oubliant cette glace qui tend à fondre dans son pot. « Je suis sûre qu’on trouvera l’occasion parfaite… » murmure-t-elle alors qu’elle s’approche doucement de lui.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Ce n’est pas ce que je recherche » Une légère moue se dessine sur son visage, et l'héritier lui accorde le bénéfice du doute en haussant doucement les épaules. Que cela soit le point de la brune ou non, la sincérité de ses mots au-delà de leur malice lui suffit, et il aurait tendance à la croire. Bien sûr, il garde à l'esprit qu'il est assis face à une avocate, une qu'il ne connaît pas assez pour discerner le vrai du faux, mais il s'en remet à son intuition. et elle lui dit que la demoiselle ne ment pas, ou du moins pas complètement. Il porte à son tour son verre à ses lèvres, poursuivant alors qu'elle l'écoute avec attention, complimentant à son tour l'appellation que son métier lui accorde. « Il semblerait que nous ayons trouvé, tous les deux, chaussures à notre pied » Le double sens le fait sourire et il place légèrement, d'une manière innocente, ses mains en évidence sur le comptoir. Le feeling passe bien entre eux deux, leurs conversations sont légères, les courts silences ne sont pas inconfortables et tout porte à croire qu'ils pourraient très bien s'entendre en creusant sous la surface. En grattant un peu davantage, en faisant abstraction de leur appartenance à deux continents différents. En oubliant que, quoiqu'ils créent, cela ne pourra marcher. « L’occasion me semble parfaite, qu’en dites-vous ? » Son verre se vide à son tour et son sourire répond à la proposition de la californienne, sa main venant se glisser dans la sienne. « Je trouve aussi. » Il descend de son siège et la suit après avoir laissé un pourboire au serveur ayant enchaîné les aller-retours pour les servir, quittant le bar à la suite de la demoiselle.
Venice Beach. Son sable à perte de vue, ses palmiers qui s'élèvent vers le ciel, ses surfeurs qui marchent en combinaison dans les rues avec leur planche sous le bras, la bonne humeur de ses habitants, les musiques enjouées qui résonnent d'une maison à l'autre. Los Angeles sent les vacances, le lâcher prise, et Channing n'y est pas insensible. Un sourire franc plaqué sur les lèvres, il marche aux côtés de la demoiselle qui l'entraîne à présent sur une plage, les éloignant à pas lents de l'animation des locaux. Elle déguste une glace en pot et lui s'est porté sur un granité qu'il boit à petites gorgées, regardant autour d'eux en appréciant le calme qui les enveloppe, ses yeux noisettes se posant par la suite sur l'océan qui leur tend les bras. « C’est ce que j’aime à Los Angeles… Cette effervescence qu’on peut retrouver en déambulant dans les rues animées et ce calme apaisant quand tu viens ici sur la plage, en fin de journée… » et il comprend, au fil de la soirée, pourquoi elle est si attachée à sa ville. Pourquoi elle s'y sent si bien, ce qu'elle lui trouve de plus, et lui-même le voit. Le coeur de l'héritier appartient à l'Australie, d'une certaine façon, mais le charme de la ville est indéniable. « Je commence à comprendre pourquoi tu tiens tant à ta ville. » avoue t'il à voix basse, admirant les reflets lunaires sur l'eau avant de se reporter sur l'avocate. Elle plonge son regard dans le sien et le Walker le soutient. « Mais ce que j’aime tout particulièrement ici, c’est la nature environnante… A l’aube, pour un jogging matinal par exemple… » Ils s'arrêtent progressivement et son sourire ne retombe pas, Channing l'imaginant facilement venir ici au lever du soleil pour profiter d'une plage déserte. Lui même s'adonne à quelques joggings de manière irrégulière à Spring Hill, mais les rues bondées du centre-ville ont tout à envier à ces plages magnifiques. « Je pourrais profiter d’une quelconque occasion pour te faire découvrir cet autre aspect de LA que j’affectionne tout particulièrement… Je suis sûre qu’on trouvera l’occasion parfaite. » Elle entretient la malice de son ton de voix, celle de son regard qui se perd dans le sien, et Channing se prend au jeu. En réalité, il s'y est pris il y a déjà un petit moment maintenant. « Je n'en doute pas. » lui assure t'il alors que la distance se réduit entre eux et qu'ils sont à présent assez proches pour qu'il sente le parfum de sa glace à la noisette. « et puisque je suis ici pour un petit moment, je pense que cette occasion de courir peu attendre un peu. » du moins, de la façon dont l'avocate l'entend. Naturellement, d'une manière assez spontanée, le grand brun vient se saisir du pot de glace de la demoiselle et se penche pour le déposer au sol avec son granité. « Avant ça, et si on allait piquer une tête ? » Il se redresse et plante son regard dans le sien, la malice venant étirer le coin de son sourire. « Sauf si vous, mademoiselle Strange, avez peur de ruiner vos vêtements ou votre brushing. » Le défi n'est-il pas le meilleur moyen d'être certain qu'elle le suive ? Une chose est sûre, c'est ce qu'il se dit avant de retirer son haut et de le laisser rejoindre leurs gourmandises sur le sable, se débarrassant également de ses chaussures et de son portable. Il tend à son tour sa main à la demoiselle, comme elle l'a fait pour lui plus tôt dans la soirée, et le duo rejoint en trottant l'océan, un rire montant dans la gorge de l'héritier. Ils atteignent l'eau et y entrent, Channing plongeant une fois l'eau à hauteur de ses genoux.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
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Los Angeles, juin 2017.« Je trouve aussi ». Il fait part de son souhait de découvrir Los Angeles, surtout à la manière dont elle, la perçoit, Gabrielle ne manquant pas d’arguments pour vendre cette ville dans laquelle elle a réussi à se faire une place et dans laquelle elle s’épanouit pleinement. Et puisqu’ils ont bu suffisamment de verres, et qu’elle ne tient pas spécialement à finir sur la piste de danse avec l’héritier, l’avocate lui propose de la suivre. Puisque Channing veut découvrir la ville, pourquoi attendre plus longtemps quand ils ont encore toute la soirée et toute la nuit pour le faire. Il glisse sa main dans la sienne et ils partent donc en direction de l’extérieur.
***
Ils se sont laissés porter par l’effervescence environnante avant de se retrouver sur cette plage où Gabrielle semble donner ses derniers arguments pour convaincre Channing Walker que Los Angeles est une ville où il fait bon vivre. Seul le bruit des vagues vient briser le silence qui s’installe de temps en autre entre eux, lors d’une pause dans leur conversation qui s’est poursuivi naturellement et sans réelle interruption après qu’ils aient quitté le bar. « Je commence à comprendre pourquoi tu tiens tant à ta ville ». Ce n’est pas sa ville, du moins, pas à la base, mais elle s’abstient de parler de ce passé qu’elle préfère laisser derrière elle. Un sourire apparait sur ses lèvres, ravie de voir que sa plaidoirie pour le convaincre semble fonctionner. Elle ne s’arrête pas là, pour autant, lui parlant alors des joggings matinaux auxquels elle aime se livrer, étant une lève-tôt qui vient dès le lever du soleil courir sur une des nombreuses plages que Los Angeles a à offrir. Un instant agréable qui lui permet de commencer la journée du bon pied, en prenant un bon bol d’air frais avant d’aller s’enfermer pendant des heures dans un bureau. C’est aussi un bon moyen de profiter du calme environnant, alors que la ville est encore endormie, ou presque – car il y a d’autres joggeurs qu’elle aussi matinaux. Et si elle s’épanche sur ce sujet, c’est peut-être aussi pour inviter l’héritier à se joindre à elle durant un de ces running. Peut-être aussi qu’elle laisse sous-entendre autre chose, alors que la malice prend place sur ses traits, mêlée à une innocence presque crédible « Je n’en doute pas (…) et puisque je suis ici pour un petit moment, je pense que cette occasion de courir peu attendre un peu ». La remarque ne manque pas de la faire sourire davantage alors que la distance se réduit entre eux et qu’elle se perd dans ce regard si particulier qui est sien. Elle ressent une alchimie singulière avec lui, une de celle qu’elle n’a pas eu depuis longtemps. Tout semble naturel, tout semble être facile, alors qu’ils ne se connaissent que depuis quelques heures. Et alors qu’ils sont bien trop proches et que l’avocate semble quelque peu décontenancée par cette distance réduite, Channing vient à se saisir de son pot de glace pour le déposer au sol avec son granité. Elle est surprise par le geste, se demande quelle idée ce qu’il compte faire après ça « Avant ça, et si on allait piquer une tête ? ». La demande la prend au dépourvu, alors qu’elle a ce mouvement de recul de la tête, tout en retrouvant le sourire « Tu as apporté ton maillot de bain ? » demande-t-elle amusé alors qu’elle en connait la réponse « Sauf si vous, mademoiselle Strange, avez peur de ruiner vos vêtements ou votre brushing ». Un sourcil s’arque alors qu’il a cet air de défi. Sauf que, les défis, Gabrielle aime les relever et n’aime pas s’avouer vaincu. Alors, nécessairement, elle ne compte pas se défiler « Le moins du monde, Monsieur Walker ». Elle prononce son nom par imitation, comme il vient de le faire avec elle. Et alors qu’il quitte ses affaires – et dire qu’elle n’a pas observé du coin de l’œil l’héritier après qu’il ait retiré son tee-shirt serait mentir – Gabrielle en fait de même. Si lui ne se défait pas de son pantalon, la jeune femme, quant à elle, quitte sa robe et ses escarpins – qu’elle avait déjà quitté en arrivant sur la plage – qui rejoigne les affaires du jeune homme « Il semblerait que vous soyez petit joueur, vous, en revanche… » ne peut-t-elle s’empêcher de lancer avec malice, accompagné d’un clin d’œil complice. Et alors qu’il lui tend la main, elle s’en saisit délicatement en déposant la sienne par-dessus avant qu’ils ne se dirigent en courant tranquillement vers l’océan. Arrivée dans l’eau, un frisson parcourt l’échine de la jeune femme tandis que Channing ne met que quelques secondes avant de plonger. Elle ne manque pas de rire et quand elle le voit ressortir de l’eau, elle lance « Je vais rentrer » un index se pointe alors en sa direction pour l’avertir « Ne t’avises pas à m’éclabousser ! ». C’est quitte ou double en disant ce genre de choses et elle aurait peut-être dû s’abstenir parce que c’est exactement ce que l’héritier fait « Arrête ! » dit-t-elle alors qu’elle n’a d’autre choix que d’entrer entièrement, allant se réfugier la tête sous l’eau pour échapper à l’attaque. Lorsqu’elle en ressort, elle a ce sourire amusé « Si on m’avait dit que je finirai la soirée en faisant un bain de minuit avec un inconnu et mon maquillage tout dégoulinant, je me serai donnée moins de mal pour me préparer ». Parce qu’elle doit ressembler un peu à un panda avec son mascara qui a sûrement coulé. Et cela ne manque pas d’ailleurs de la faire rire alors qu’elle essuie le dessous de ses yeux. « Je ne vous aurais pas imaginé comme ça, monsieur Walker ». Elle se délecte de chaque syllabe, prononçant son nom d’une manière particulière, alors qu’elle nage tranquillement vers lui. La lueur de la lune lui permet de trouver son regard, d’observer ses iris d’encore plus près, alors que la distance s'amenuise à nouveau entre eux, aidés par le petit courant et les vagues.
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« Tu as apporté ton maillot de bain ? » La question le fait sourire alors qu'ils en connaissent tous les deux la réponse. Non, l'héritier ne cache pas un maillot de bain sous son jean, et c'est ce qui rend la situation plus unique encore. Il n'avait pas pensé en se rendant dans ce bar y retrouver l'avocate, encore moins finir la soirée en prenant un bain de minuit. Il n'avait rien prévu de tout cela, s'était laissé porté par leur alchimie et son envie de découvrir Los Angeles au travers du regard de la brune. Au travers de ses habitudes, d'anecdotes toutes plus surprenantes les unes que les autres, bercé par son rire et son sourire. La californienne avait un charme indéniable, était une femme intelligente et intéressante, mais au-delà de ça avait également un petit quelque chose sur lequel il ne parvenait pas à mettre le doigt. Elle était naturelle, spontanée, et tout entre eux l'était. Ils ne se connaissaient pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout, et pourtant tout semblait facile. « Non, absolument pas. et toi ? » Il lui retourne la question avec malice, sans vraiment attendre de réponse alors qu'il continue de se déshabiller devant elle après avoir posé la glace et le granité. Le brun la défie en poursuivant, comme pour être certain qu'elle ne va pas se contenter de le suivre des yeux au moment où il plongera dans l'océan, mais bien de l'accompagner. « Le moins du monde, Monsieur Walker » Monsieur Walker. La résonance est différente entre ses lèvres, celles pleines et légèrement brillantes sur lesquelles il se surprend à poser un regard chaste. Son haut rejoint le sol alors qu'il la taquine d'un sourire, comme satisfait de la réponse qu'elle lui apporte, et il lui ouvre sa main. Il lui ouvre la main et patiente, attendant qu'elle se débarrasse de sa robe, ses courbes soudainement baignées par les reflets lunaires. et Channing mentirait en prétendant ne pas s'y attarder un instant, forcé d'admettre qu'elle définitivement une très jolie femme. « Il semblerait que vous soyez petit joueur, vous, en revanche… » Son regard dans le sien, il fait une légère moue vaincue avant de resserrer ses doigts autour des siens et de les entraîner vers l'océan.
Le duo se met à courir, trottant à grandes enjambées vers l'étendue d'eau. Ils rient à voix basse, s'entraînant mutuellement, comme s'ils se connaissaient depuis plusieurs années. Comme l'auraient fait deux enfants dans le dos de leurs parents, comme si cette escapade nocturne était délicieusement interdite. La brise tiède de fin de journée est fraîche sur leurs corps, et ils ne perdent pas plus de temps pour atteindre leur objectif, comme si ce dernier allait les réchauffer. Il ne faut que quelques minutes supplémentaires pour que l'eau vienne leur lécher les pieds, et si l'avocate lâche sa main pour freiner la cadence, l'héritier quant à lui continue sur sa lancée et plonge sans se poser de questions. Il plonge tête la première, disparaissant sous la surface, ressortant l'instant suivant en rabattant ses cheveux en arrière avant de se tourner vers la brune. « Je vais rentrer » Elle lève la main dans sa direction, comme pour le menacer de faire un quelconque geste brusque, et lui place ses mains en évidence avec un sourire innocent. « Ne t’avises pas à m’éclabousser ! » Il pointe son index vers son torse, se désignant avec un air offensé en fronçant légèrement les sourcils avant de secouer la tête. et, alors que ses mains regagnent l'eau, ces dernières projettent une vague sur la brune au moment où son sourire malicieux reprend place sur son visage. « Arrête ! » Il part d'un rire franc au moment où l'avocate est contrainte de se cacher sous l'eau pour échapper à ses éclaboussures, en ressortant dès lors que l'attaque est terminée. « et c'est moi le petit joueur ? » lui fait-il remarquer, reprenant ses mots avec malice et un soupçon de moquerie. Pour autant, il ne reprend pas ses attaques, se contentant de soupirer d'aise en se reportant autour d'eux, profitant de l'instant.
La ville s'offre à eux, illuminée, les reflets de la Lune dansent sur l'eau et une seconde durant, Channing a l'impression qu'ils sont seuls au monde. Tout semble si calme, presque silencieux, alors qu'il y a quelques minutes ils marchaient au milieu de rues bondées. « Si on m’avait dit que je finirai la soirée en faisant un bain de minuit avec un inconnu et mon maquillage tout dégoulinant, je me serai donnée moins de mal pour me préparer » Il se reporte sur elle à ses paroles, son regard noisette croisant le sien de panda. Un sourire se dessine sur ses lèvres, et cette fois-ci il n'y a pas le moindre soupçon de moquerie dans les courbes que prennent ses lèvres. « Tu sais, j'ai pu apprécier tes efforts avant qu'ils ne soient réduits à néant. » précise t'il sans la quitter des yeux, la voix s'amusant, la distance entre eux se réduisant à nouveau alors qu'elle le rejoint. Le courant les porte légèrement, les fait dériver un tantinet, mais cela est le cadet de leurs soucis. Une fois la brune plus proche de lui, le grand brun a tout le loisir de constater les dégâts que l'eau a causé à son maquillage, et il sourit un peu davantage au moment où elle s'essuie le dessous des yeux. « Je ne vous aurais pas imaginé comme ça, monsieur Walker » Son accent fait rouler les syllabes de son nom et Channing garde le silence, comme pour mémoriser l'intonation de sa voix en attendant d'être rejoint. Ses mains viennent doucement, presque timidement, se poser sur ses hanches lorsqu'elle atteint sa hauteur et il l'interroge du regard. À la recherche d'un aval quant au contact, mais aussi concernant ses paroles, sa tête se penchant légèrement sur le côté. « et comment m'imaginiez vous, mademoiselle Strange ? » la questionne t'il d'une voix douce, à moitié dans un murmure, son regard plongeant dans le sien. Ses yeux noisettes dansent dans les siens chocolats, ceux légèrement cernés de mascara, et il sourit de leur proximité. Il sont assez proches pour qu'il puisse sentir son parfum, celui mélangé à l'air marin, assez proches pour qu'il puisse noter les nuances de son regard pétillant sous la faible luminosité. Ses mains sont toujours sur ses hanches et l'héritier les fait lentement remonter dans son dos, caressant doucement sa peau, ses doigts trainant sur son teint hâlé. Son contact s'attarde dans le creux de ses reins, et il est presque certain que ce sont des frissons qu'il sent sur sa peau. Est-ce la fraîcheur de l'eau ou la chaleur de ses mains qui les lui provoque ? Son regard ondule sur son visage et le Walker cède à l'envie de regarder une nouvelle fois ses lèvres, celles sur lesquelles il a déjà trébuché plus tôt dans la soirée. « J'espère, quoi qu'il en soit, que tu n'es pas trop déçue. » souffle t'il en se penchant lentement vers son oreille, son sourire s'étirant légèrement avant qu'il ne presse respectueusement ses lèvres sur sa joue dans l'attente d'une réaction. Sa peau a le goût de sel et de soleil, et il se recule juste assez pour la regarder à nouveau. « ... je m'en voudrais que ce soit le cas. » assure t'il sur le même ton de voix, et cette fois-ci ce sont sur les siennes que ses lèvres viennent se poser, les rencontrant pour la première fois tandis que l'une de ses mains garde la demoiselle près de lui et que l'autre remonte au niveau de son visage pour le lui soutenir. Le baiser s'approfondit et cette fois, ils sont réellement seuls au monde.
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Los Angeles, juin 2017.« Non, absolument pas. Et toi ? ». Que Channing lui retourne la question ne manque pas de la faire sourire alors qu’elle ne prend pas la peine de lui donner une réponse. Il s’en rendra bien compte quand elle laissera tomber sa robe le long de ses courbes, et qu’il la découvrira uniquement dans sa lingerie. D’ailleurs, il semble avoir des doutes quant à sa volonté de le suivre dans ce bain de minuit improvisé, mais c’est mal la connaitre. Gabrielle n’est pas de celles qui se dégonflent ou qui tiennent bien trop à leur apparence pour se laisser aller. Elle ne ne réfléchit pas, accepte évidemment l’invitation et c’est donc d’un pas enjoué que les deux se dirigent vers l’océan calme en cette soirée d’été. Ils s’y dirigent et y arrivent et si Gabrielle tarde à entrer, c’est sans compter sur l’aide – absolument pas – précieuse de l’héritier. Il semblerait qu’elle ait compris qui il était vraiment, alors qu’il se joue de son air d’innocent, et qu’elle l’avise de ne pas l’éclabousser. Il semble offusqué qu’elle puisse penser ça de lui alors que, quelques secondes plus tard, il lui projette de l’eau sur elle, et pas qu’en petits quantités. Elle lui somme d’arrêter, ce qu’il ne fait pas et l’unique solution pour l’avocate consiste alors à plonger sous l’eau pour échapper à cette attaque qu’il perpétue. « Et c’est moi le petit joueur ? » Elle le fusille du regard, non sans ce sourire au coin des lèvres, tout autant joueur que lui l’est avec elle. Mais force est de constater, du moins d’imaginer, qu’elle doit avoir son maquillage qui a coulé, qu’elle doit avoir cet air de chien battu avec son mascara autour des yeux. Et plutôt que de se prendre au sérieux, c’est en auto dérision que la jeune femme le tourne, estimant qu’elle aurait dû se donner moins de mal à se préparer avant de sortir ce soir « Tu sais, j’ai pu apprécier tes efforts avant qu’ils ne soient réduits à néant ». Elle doit reconnaitre qu’il n’a pas tort, alors qu’elle penche légèrement sa tête, tout en soulevant ses épaules, comme pour acquiescer ses dires. Il l’a vu bien apprêtée ce soir, comme il a pu la voir dans une tenue bien plus sérieuse et professionnelle lors de leur rencontre à ce meeting entre le cabinet pour lequel elle travaille et le Walker group. Et ce soir, cette image sérieuse qu’il pouvait renvoyer tous les deux à l’autre, est bien loin derrière eux.
Le calme reprend place alors qu’ils se laissent porter par le faible courant et les quelques petits vagues qui les bercent doucement. Gabrielle s’attarde quelques instants sur cette lune qui est leur seule source de luminosité, et ce ciel particulièrement dégagé qui laisse entrevoir quelques étoiles. Et peut-être que cela l’encourage aussi à s’approcher de l’héritier qui ne tarde pas, une fois qu’elle se trouve à sa portée, de poser ses mains sur ses hanches, comme pour la retenir d’une quelconque fuite future qu’elle envisagerait… « Et comment m’imaginiez-vous mademoiselle Strange ? ». Un frisson parcourt évidemment son échine quand elle sent ses mains sur lui, ses caresses délicates qui lui offrent. C’est surtout une nouvelle fois ce mademoiselle Strange qui sonne d’une manière particulière entre ses lèvres qui lui provoquera le premier. Ses bras viennent alors se lasser autour de son cou, alors que son regard plonge dans le sien, mystérieux et séducteur « Vous me paraissiez particulièrement sérieux, du genre à aimer les belles choses, les soirées mondaines plus qu'un simple bar, et du genre à vous soucier plus des apparences qu’à vous jeter dans l’océan avec la première inconnue que vous rencontrez ». Son regard n’a pas quitté le sien tout le long et un sourire taquin s’est formé volontairement sur ses lèvres. Elle le provoque sûrement en parlant de première inconnue rencontrée, cherchant à voir si, pour lui, elle était n’importe qui ce soir. « Je pensais aussi que votre cœur était pris ». Elle marque une pause, son sourire s’agrandissant « Il faut dire qu’un héritier en devenir doit attirer tout particulièrement » et ce n’est pas son cas « mais peut-être que votre cœur est déjà pris et que vous êtes du genre volage… » sa mine faussement sérieuse alors qu’elle retient un petit rire est difficilement décelable « auquel cas, je vais devoir vous laisser pour ce soir ». Il y a de l’amusement dans sa voix et pourtant, de la sorte, elle cherche aussi à prêcher le faux pour savoir le vrai. Mais elle doute que ce soit réellement le cas, si quelconque conquête il avait, sûrement que cette précision serait écrite quelque part… Et les recherches qu’elle a menées sur lui, professionnellement parlant, n’ont laissé rien entendre de tel. « J’espère, quoi qu’il en soit, que tu n’es pas trop déçue ». Elle ne l’est pas mais se garde de le lui dire alors qu’elle le laisse déposer ce baiser sur sa joue et qu’à nouveau des frissons parcourt son corps « … je m’en voudrais que ce soit le cas ». Et cette proximité de quelques centimètres désormais entre eux, semble lui faire perdre tous ses moyens alors qu’il vient délicatement déposer ses lèvres contre les siennes. Gabrielle ne le repousse pas, au contraire, et approfondit le baiser en ayant ce mouvement, celui où elle vient à passer ses jambes autour de ses hanches, la faisant se rehausser un petit peu, sans pour autant interrompre ce baiser. Un baiser qui lui fait oublier que la fraîcheur de l’eau commence à la glacer, un baiser qui lui fait oublier tout autour d’elle. Il est doux, agréable et lui provoque cette petite sensation, comme si ce baiser marquait le début d’un tournant dans sa vie… Quand leurs lèvres se détachent doucement, Gaby garde ses mains nouées derrière la tête du jeune homme alors qu’elle dépose délicatement son front contre le sien « Je suis loin de l’être ». Son regard ne croise pas pour autant le sien, comme si elle était saisie par la timidité soudainement. Elle finira par le retrouver cependant, plantant son regard quelques secondes encore dans celui de l’héritier dont les lueurs de la lune ne manquent pas de se refléter dans le sien qu’elle ne semble pas se lasser d’observer avec curiosité. « Tu vas sûrement penser que je suis une petite joueuse… Mais je commence vraiment à avoir froid ». Un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle frisonne et que sûrement ses lèvres ont pris une petite couleur violetée.
Ils finiront par rejoindre la plage, la jeune femme resserrant ses bras autour de son propre corps pour se réchauffer, le temps qu’elle sèche pour pouvoir remettre ses vêtements « A défaut du maillot de bain, tu aurais pu au moins prévoir une serviette » fait-t-elle alors frigorifié. Le sourire ne la quitte pas et une fois qu’ils se sont rhabillés du mieux qu’ils le pouvaient, et que Gaby essore sa chevelure, elle s’approche de l’héritier en venant saisir sa main « Est-ce que, vous, monsieur Walker, accepteriez de me raccompagner chez moi ? ». Elle est venue en Uber car elle savait pertinemment qu’avec son meilleur ami ils finiraient la soirée sûrement avec un verre de trop. Et la proposition qu’elle fait à l’héritier est totalement intéressée puisque elle ne compte pas le laisser sur le perron de sa villa…
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Le moment est tranquille, apaisant alors qu'ils sont seuls au beau milieu de cette plage, la lune leur permettant de se distinguer assez nettement malgré l'obscurité. Les bras de la brune viennent se nouer à son cou et l'héritier sourit en plongeant son regard dans le sien, attendant sa réponse quant à la première impression qu'elle a eu de lui. « Vous me paraissiez particulièrement sérieux, du genre à aimer les belles choses, les soirées mondaines plus qu'un simple bar, et du genre à vous soucier plus des apparences qu’à vous jeter dans l’océan avec la première inconnue que vous rencontrez » Un léger rire s'élève au milieu du son des vagues et il chasse le regard un instant, secouant doucement la tête. Elle n'a pas complètement tord cela dit, et cela l'amuse. Monsieur Walker est un homme sérieux, un dont les épaules peuvent soutenir bon nombre de responsabilités, mais Channing quant à lui l'est bien moins que son alter ego. Lorsque sa cravate n'est pas resserrée autour de son cou, le brun a une tendance bon public et une fâcheuse à avoir un large sourire floqué sur le visage. En revanche, elle dit juste quant au goût des belles choses, mais se trompe quant aux soirées mondaines et aux bars. Même s'il ne porte pas la bière dans son coeur, il préfère de loin trinquer en terrasse avec des amis plutôt que de jouer les héritiers modèles dans une réception. Pas qu'il se prête mal au jeu lorsque nécessaire, au contraire. « La première inconnue que je rencontre. » répète t'il d'un air légèrement offensé, un tantinet surpris en se reportant sur elle. « Vous pensez en être une ? » poursuit-il avant que son sourire ne se ourle de malice, son regard se faisant taquin tandis qu'il marque une pause pour laisser planer un certain suspens quant à ce qu'il s'apprête à ajouter. « Vous n'êtes pas une inconnue, ni choisie au hasard. » la rassure t'il finalement, son ton soudainement sérieux en contraste à l'amusement de ses traits. Channing n'a pas de mauvaises intentions à son égard, ne cherche pas à la blesser ou à user de son statut. Ce flirt est agréable, naturel, spontané et semble plaire à la demoiselle autant qu'à lui. C'est pour cette raison qu'ils ont continué la soirée ensemble, à se balader dans les rues de LA, à partager une glace et un granité puis un bain de minuit. Gabrielle n'est pas une demoiselle au hasard sur laquelle il a jeté son dévolu pour une partie de jambes en l'air, mais une qu'il est curieux d'apprendre à connaître et pourquoi pas à continuer de voir durant son séjour. « Je pensais aussi que votre cœur était pris. Il faut dire qu’un héritier en devenir doit attirer tout particulièrement. » Le brun la regarde toujours, hausse mollement les épaules sans formuler de réponse à voix haute. « mais peut-être que votre cœur est déjà pris et que vous êtes du genre volage… » Cette fois, ses sourcils se haussent simultanément et il bat des paupières. « auquel cas, je vais devoir vous laisser pour ce soir » Elle n'a pas l'air trop sérieuse, ni complètement malicieuse pour autant, et Channing comprend qu'elle essaie de discerner le vrai du faux alors que l'alchimie entre eux devient de plus en plus évidente. Il ne peut l'en blâmer cependant, même si la façon qu'elle a de le faire porte à sourire. « Si vous voulez prendre congé de moi, vous pouvez me le dire simplement. Mais aucune de ces excuses ne vous sera utile ce soir. » Personne ne l'attend à Brisbane ou dans son appartement californien, il n'est promis à aucune de ces dames et n'a non plus personne dans son coeur. L'héritier est libre comme l'air.
et comme si ces quelques confessions avaient suffi à chasser les moindres doutes quant à la suite des évènements, Channing vient l'embrasser avec douceur. Il l'embrasse et elle ne le repousse pas, lui rendant son baiser en s'aidant de ses mains nouées à son cou pour se hisser contre lui, enroulant ses jambes à ses hanches. Le brun la soutient en se redressant légèrement, son bras passant autour de sa taille et l'autre se glissant sous ses fesses pour la soutenir. L'échange n'est pas brûlant, plutôt doux et réconfortant, leur apportant tout juste assez de chaleur pour ne pas les laisser trembler sur place. L'eau fraîche lèche leurs corps et cette dernière provoque des frissons de froid à l'héritier tandis que leurs lèvres se séparent, leurs fronts s'appuyant l'un contre l'autre. « Je suis loin de l’être » Tant mieux pense t'il sans toutefois le dire à voix haute, se contentant de sourire doucement. Elle n'est pas déçue et lui non plus. « Tu vas sûrement penser que je suis une petite joueuse… Mais je commence vraiment à avoir froid » et plutôt que de se moquer, son regard croise le sien alors qu'il secoue la tête. « Non, je te crois. Je suis gelé. » confesse t'il d'un air coupable, riant à voix basse alors qu'ils commencent sans plus tarder à rejoindre la plage et leurs affaires abandonnées. L'idée n'était peut-être pas la plus maligne qui soit, et pourtant si c'était à refaire Channing n'hésiterait pas. Quitte à avoir un petit rhume, autant l'avoir à deux. Ils regagnent leurs affaires et patientent bêtement, attendant d'être plus ou moins secs, avant de renfiler leurs vêtements. Le pantalon de l'héritier, dégoulinant et encore trempé, le fait frissonner bêtement. Il se glisse dans le dos de la demoiselle pour lui frotter les épaules, cherchant en vain à la réchauffer ne serait-ce un peu, la laissant par la suite se rhabiller et en faisant de même. « A défaut du maillot de bain, tu aurais pu au moins prévoir une serviette » Il tourne la tête vers elle, réajustant son haut en la regardant. « Je penserais à en mettre une sur mon épaule la prochaine fois que j'irais boire un verre. » la taquine t'il en accompagnant ses paroles d'un clin d'oeil, lui accordant tout le loisir de l'imaginer avec un look dépareillé se commander un martini dans un des bars huppés de la ville. Leurs vêtements leur collent à la peau et le duo commence à regagner la route, marchant d'un air peu réchauffé. « Est-ce que, vous, monsieur Walker, accepteriez de me raccompagner chez moi ? » Monsieur Walker. La résonnance ne manque pas de le faire sourire à chaque fois, et il acquiesce avec un sourire à sa demande. « Where to, miss ? »
Le temps de regagner sa voiture, ils sont à moitié sec. Leurs chaussures à la main puisqu'il leur a été impossible de les remettre, leurs vêtements humides et leurs cheveux en vrac, le duo n'est pas passé inaperçu dans les rues de Los Angeles alors que Channing avait garé sa voiture près du bar où ils se sont retrouvés. Soit du côté branché de la ville, là où plusieurs groupes en terasse n'ont pas manqué de les regarder avec amusement. L'héritier lui ouvre la portière assez naturellement une fois à la hauteur de la sportive, la laissant monter avant de refermer derrière elle et d'aller s'installer au volant. Un peu de chauffage, la radio locale et Channing jette un oeil à la demoiselle. Elle grelote presque et il a un pincement au coeur, son sourire s'étirant d'un air désolé, et il pose chastement sa main sur sa cuisse dans un geste réconfortant avant de se mettre en route. Une poignée de minutes plus tard, ils atteignent le parvis de sa villa et le brun pose son regard sur le domicile avant de regarder sa propriétaire. « et voilà. » Ils sont arrivés, et si l'héritier espère qu'elle va l'inviter à boire un dernier verre, il n'en a toutefois pas la certitude pour autant. « Ca va un peu mieux ? » lui demande t'il en la regardant, faisant référence à ses tremblements qui semblent avoir cessé et à ses lèvres qui ont repris de leurs couleurs.
rainmaker
Spoiler:
joyeux anniversaire avec une heure et demie d'avance ma belle
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
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Los Angeles, juin 2017.« La première inconnue que je rencontre ». Bien sûr, Gabrielle a ce sourire amusé au bout des lèvres alors qu’il répète ces mêmes mots qu’elle a utilisés, volontairement. Volontairement parce qu’elle les prononce pour une bonne, simple et unique raison : savoir si l’héritier en devenir estime qu’elle n’est qu’une fille de plus qu’il parviendra à mettre dans son lit ce soir, ou si elle représente une éventualité, plus qu’un simple amusement en tout cas. Ce n’est pas en une soirée que ce genre de choses se détermine et se sent ou se ressent, mais elle a elle-même son avis sur la question. Il ne lui paraît pas être ce genre d’hommes, celui à papillonner de gauche à droite. Il a beau avoir cette étiquette qui lui colle à la peau, ce charme indéniable et cette beauté qu’on ne peut lui nier, il ne semble pas être pour autant quelqu’un qui se pense supérieur aux autres et s’octroie tous les droits du fait de son titre et de ses atouts. « Vous pensez en être une ? ». En guise de réponses, elle hausse simplement les épaules, alors qu’elle ne dénoue pas ses bras autour de sa nuque. Et même si elle a ce sourire qui ne la quitte pas, elle scrute chacun de ses traits, comme pour deviner la suite de ses paroles « Vous n’êtes pas une inconnue, ni choisie au hasard ». Ses lèvres s’étirent davantage, appréciant cette précision qui, évidemment, ne manque pas de la flatter. « Je suis une sacrée privilégiée alors… » Elle a cet air taquin quand, pourtant, elle a envie d’en savoir plus, savoir pourquoi il dit qu’elle n’a pas été choisie au hasard, mais c’est une question qu’elle se réserve pour plus tard. A la place, Gabrielle continue sur ses suppositions, celles relatives à ses à priori sur Channing, notamment en émettant l’hypothèse qu’il puisse y avoir une potentielle madame Walker, existante ou en devenir « Si vous voulez prendre congé de moi, vous pouvez me le dire simplement. Mais aucune de ces excuses ne vous sera utile ce soir ». Et c’est tout ce qu’elle a besoin d’entendre quand elle ne compte pas se tenir à ce bain de minuit avec lui, le savoir libre comme l’air est le détail dont elle avait besoin pour la proposition qu’elle compte lui faire lorsqu’ils auront quitté l’océan « Je n’y tiens pas, particulièrement », répond-t-elle d’un ton sérieux alors qu’elle plonge son regard dans le sien. Elle pourrait être à cet instant celle qui fait le premier pas, celle qui l'embrasse en premier, mais elle laisse le soin à l’héritier de le faire.
Il y a donc ce premier baiser échangé, doux et agréable, qui ne manque pas d’alimenter les frissons qui parcourent déjà sa peau du fait de la fraîcheur de l’eau. La scène est digne d’un film romantique quand il s’agit là de leur première rencontre, le clair de lune venant les mettre en lumière pour ce moment qu’ils semblent avoir attendu autant l’un que l’autre. Gabrielle n’a pas repoussé Channing, au contraire, prolongeant ce baiser quelques instants avant de lui avouer qu’elle ne regrette aucunement d’être en sa présence. Le seul regret formulé est peut-être celui de ce froid qu’elle ressent « Non, je te crois. Je suis gelé » et qui les pousse à quitter l’océan quand elle n’aurait pas été contre s’y attarder un peu plus en sa compagnie. Elle entoure son corps de ses bras pour se réchauffer le temps de sécher pour pouvoir enfiler ses vêtements. La température est finalement pire à l’extérieur que dans l’eau, tant le contraste et cette brise qui s’est levée ne les aident pas à se réchauffer. Channing vient à lui frictionner les épaules alors qu’il se place derrière elle, ce qui ne manque pas de la faire sourire alors qu’elle se laisse faire, reposant légèrement sa tête en arrière sur son torse quelques secondes pendant cette proximité agréable avant de se rhabiller. « Je penserais à en mettre une sur mon épaule la prochaine fois que j’irais boire un verre ». C’est un petit rire moqueur qui passe la barrière de ses lèvres quand elle le visualise parfaitement avec une serviette sur l’épaule « Et si tu portes ce costume qui t'allait à ravir pendant notre meeting, je suis persuadée que, accompagnée d’une serviette de bain, tu auras un franc succès ». Et s’il venait vraiment à le faire, elle aimerait être aux premières loges pour voir ça, et sûrement, pour partir à nouveau avec lui dans cette virée nocturne. Parce que, jusqu’à maintenant, elle apprécie grandement sa compagnie. Ils ont arpenté les rues de Los Angeles, ils ont eu des échanges passionnants et elle n’a clairement pas envie de le quitter en retournant devant le bar où ils se sont initialement trouvés ou retrouvés… Gabrielle ne passe donc pas par quatre chemins et demande à Channing de la raccompagner chez elle, sans davantage de précisions « Where to, miss ? ». En guise de réponses, c’est un sourire qu’elle lui adressera, et sera plus précise quant à son lieu de résidence quand ils seront installés dans l’habitacle de sa voiture.
***
Channing les conduit jusqu’à devant sa villa, sur les hauteurs de Los Angeles. Durant le trajet, ils ont eu encore des échanges ininterrompus, sur un ton léger et appréciable, une fois de plus. Une discussion qui n’a rien changé à son idée qu’il ne se contente pas juste de la raccompagner jusqu’à chez elle pour disparaître dans la nuit noire au volant de sa sportive. Il ne restera pas non plus sur le perron de sa villa car elle refuse de le voir tourner les talons ou de lui fermer la porte presque au nez. « Et voilà ». Gabrielle est à la recherche de ses clés au fond de son sac, qu’elle finit par extirper et insère celles-ci dans la serrure de la porte « Ça va un peu mieux ? » lui demande-t-il lorsqu’elle reprend les clés sur le verrou, sans pour autant avoir encore ouvert la porte, la jeune femme se pivotant alors pour lui faire face. « Oui… merci » amorce-t-elle. Et puis, il y a cette malice de laquelle elle semble incapable de se défaire, surtout en sa présence, qui la fait se rapprocher de lui d’un pas lent. Elle brise les quelques centimètres qui les séparent pour venir trouver ses lèvres délicatement, alors qu’elle a pris soin de remettre ses escarpins qui l’aident à être un peu moins en difficulté pour les atteindre. Il ne dure que quelques secondes à peine, échangeant un regard silencieux avant de venir trouver son oreille dans laquelle elle vient alors à susurrer « Mais peut-être pas suffisamment pour aller réellement mieux… ». Sa phrase est emplie de sous-entendu, alors qu’elle vient à glisser sa main dans la sienne pour l’entraîner à l’intérieur de sa villa. « Mais avant… » fait-t-elle en s’arrêtant alors qu’ils se trouvent dans l'embrasure de la porte, elle à l’intérieur, lui un pied à peine dedans « j’aimerai que tu me dises pour quelles raisons tu as dit ne pas m’avoir choisi par hasard ? » en d’autres termes, qu’est-ce qui l’attire chez elle pour qu’il soit venue à sa rencontre ce soir, lorsque leurs regards se sont trouvés dans ce bar où ils ne pensaient certainement pas se croiser. La malice reprend place sur ses lèvres alors qu’elle a pointé son index sur son torse pour l’arrêter dans son élan, même si elle s’impatiente. Elle s’impatiente de retrouver cette proximité qu’elle a tant appréciée quand ils se trouvaient encore dans l’océan au clair de lune. Elle s’impatiente de retrouver ses lèvres, et surtout, elle s’impatiente de lui faire découvrir son chez elle, celui qui deviendra pendant des mois durant presque le leur, quand ils sont encore dans l’ignorance de l’histoire qu’ils s’apprêtent à débuter ensemble, ce soir…
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Le baiser qu'ils échangent est doux, tendre et prometteur. Le moment qu'ils partagent les suspend dans le temps et ce jusqu'à ce que la fraîcheur de l'eau les ramène à la réalité. Gabrielle lui avoue avoir froid et l'héritier la rejoint, les forçant à contre coeur à se séparer pour regagner la plage et leurs affaires qu'ils y ont abandonné. Ce n'est pas de cette façon qu'il pensait finir la soirée, peut-être aurait-il prévu des serviettes et un maillot de bain si cela avait été le cas, mais l'enchaînement des événements était, à sa façon, parfait. Le sable se colle à leurs pieds, les fait protester et rire un peu, alors qu'ils retrouvent leurs vêtements et attendent bêtement près de ces derniers le temps de sécher un peu davantage. La brune grelotte et c'est sans doute la culpabilité qui pousse Channing à venir lui frictionner les épaules, au-delà de l'envie de le faire. naturellement. Ils renfilent finalement leurs vêtements, davantage pour ne pas rentrer à moitié-nus que pour avoir chaud, et c'est dans une marche assez silencieuse qu'ils regagnent le véhicule du brun. Chaussures à la main, vêtements humides et l'odeur de sel marin sur la peau, ils semblent bien plus jeunes et inconscients qu'ils ne sont censés l'être. Mais le lâcher prise lui plaît et leur va bien. « Et si tu portes ce costume qui t'allait à ravir pendant notre meeting, je suis persuadée que, accompagnée d’une serviette de bain, tu auras un franc succès » Son sourire se ourle et il la regarde du coin de l'oeil, la malice illuminant en une seconde son regard noisette. « Tu penses que ce costume m'allait à ravir ? » la taquine t'il, prenant soin de ne relever que cette partie de sa phrase, se reportant devant eux dans un léger rire. Ils atteignent sa sportive quelques minutes plus tard et montent à bord, Channing prenant la direction de la villa de l'avocate sous ses indicatives.
Ils atteignent un quart d'heure plus tard les hauteurs de Los Angeles, un quartier résidentiel chic et huppé qui offre un panorama imprenable sur le centre. Sa voiture ralentit l'allure, passant au pas pour s'avancer dans la cour du domicile de l'avocate, celle avec qui il n'a pas cessé d'échanger durant le trajet. Ils rient facilement, rebondissent d'un sujet à un autre comme s'ils se connaissaient depuis des années, et Channing a rarement eu un si bon feeling avec quelqu'un. Encore moins aussi vite, d'une manière aussi spontanée et naturelle. Le moteur se coupe et l'héritier se tourne vers la brune, celle qui extirpe les clés de son sac avec un sourire en l'invitant d'un signe de tête à la suivre jusqu'à sa porte. Ce qu'il fait, quittant l'habitacle avant de la suivre, jetant un oeil autour d'eux alors qu'elle fait tourner ses clés dans la serrure. Il ne la voyait pas vivre dans un quartier moins beau mais devait bien admettre que l'endroit était superbe. « Oui… merci » Il lui demande si elle va bien et elle acquiesce. Elle va bien même si elle est démaquillée, les cheveux un peu emmêlés et qu'elle a du sable dans ses chaussures. et à cette remarque que se fait intérieurement l'héritier, celle qu'elle ne porte pas un attachement trop important à son apparence contrairement à ce que sa beauté pourrait laisser penser, il se met à sourire un peu davantage. « Tant mieux. » souffle t'il alors qu'elle s'approche de lui, venant trouver ses lèvres derrière lesquelles se cachent un sourire malicieux. Il se tait contre ces dernières et lui rend son baiser, chastement et simplement, échangeant un regard lorsqu'elle se recule juste assez pour lui sourire à nouveau. Elle est malicieuse, sûre d'elle, un brin moqueuse et cela lui plaît. Terriblement, elle lui plaît terriblement. « Mais peut-être pas suffisamment pour aller réellement mieux… » Sa voix basse à son oreille le fait rire doucement et il s'amuse d'un sourire sincère, doux alors que sa main se resserre autour de la sienne et qu'il s'apprête à la suivre à l'intérieur. « Mais avant… » Elle pose un doigt sur son torse, l'interrompant en souriant de plus belle, et le pas qu'il s'apprête à faire ose à peine se poser de l'autre côté de la porte. Son regard plonge dans le sien et il ne s'avance pas davantage, fronçant les sourcils avec le même air malicieux qu'elle aborde. « j’aimerai que tu me dises pour quelles raisons tu as dit ne pas m’avoir choisi par hasard ? » et à sa question, un rire s'échappe de ses lèvres. Elle insiste pour avoir une réponse à son interrogation, celle à laquelle il n'a pas vraiment répondu un peu plus tôt, et Channing s'hydrate les lèvres en chassant le regard une seconde durant. « Pourquoi toi, c'est ça ? » Il se reporte sur elle, souriant en coin alors qu'il secoue mollement la tête, résolu. Si seulement il savait à quel point ce petit brin de femme allait lui en faire voir de toutes les couleurs pour les mois et même années à venir. « Tu es une très jolie femme Gabrielle. Tu me plais physiquement et tu es tout à fait mon genre. Mais pourquoi toi plutôt qu'une autre jolie demoiselle, mh ? » Il se moque un peu, la taquine. Mais en réalité, même sans ce qu'il s'apprête à dire, aucune autre ne lui faisait la moindre concurrence ce soir. Aucune n'avait ses grands yeux expressifs que sont les siens, un sourire aussi beau et un tel charme. Il soupire ces quelques mots, sans se défaire de son sourire et sans la lâcher du regard. « Tu es intelligente. Ambitieuse, douée, séductrice. » Son sourire s'élargit un peu davantage alors qu'il la contraint, lentement, à plier le bras alors qu'il s'avance vers elle sans qu'elle ne retire son index de son torse pour autant. « Tu as du répondant, du caractère. et ça me plaît, ça me plait beaucoup. » Car même la plus belle des femmes n'aurait aucun intérêt à ses yeux si elle ne demeurait qu'une coquille vide. Même pour une histoire d'un soir. Car c'est ce qu'ils seront, n'est-ce pas ? Une histoire d'un soir, d'une seule et unique nuit.
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