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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyMar 16 Nov 2021 - 14:23


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crédit/(serpentiinequeen & emmaofrph) ✰ w/ @Albane Dumas
"Oui, votre amie se trouve dans la chambre 307, vous pouvez prendre cet ascenseur-là pour vous y rendre."
Tu as un sourire pour la réceptionniste du St Vincent et sans perdre une seconde de plus, tu prends la direction indiquée tes mains se resserrant sur le paquet entre tes mains et ce que tu apportes à la personne à qui tu viens rendre visite aujourd'hui. Tes talons claquent sur le sol immaculé de l'hôpital et si pendant un moment tu te dis que cet ascenseur devrait vraiment aller plus vite, tu es rassurée quand les portes finissent par s'ouvrir et tu t'y engouffres, bientôt suivie par quelques employés du corps médical ainsi que d'autres qui comme toi, sont venus rendre visite à quelqu'un. Tu n'es pas superstitieuse au point de te dire que les hôpitaux portent malheur et tu n'es pas non plus de ceux qui sont mal à l'aise dans un endroit pareil, tu n'as pas assez d'expérience d'accidents ou d'autres désagréments pour te faire une idée. Non, la dernière fois que tu étais ici, c'est quand on t'a annoncé la mort d'un de tes grands-parents et même là, il n'y a eu aucune surprise, tout le monde s'y attendait. Tu as été dévastée pour le coup, assez pour quitter l'hôpital après l'annonce, donc au final, le lieu en lui-même ne représente rien d'autre qu'un endroit où on soigne les gens. Et quand on est danseuse, se remettre de ses blessures, c'est plus que crucial. C'est une autre amie danseuse que tu viens voir aujourd'hui, rencontrée dans un club il y a des mois de cela, même des années de cela, quand tu étais encore à tes débuts sur les barres de pole danse et que tu cherchais des conseils.
Tu as libéré toute ton après-midi pour venir la voir et tu espères lui faire oublier un peu ses problèmes, mais pas que. Tu manques dans un premier temps où se trouve les numéros de chambre et quand enfin, tu trouves la chambre 307, tu ne prends même pas la peine de taper à la porte, passant simplement la tête et adressant un regard à ton amie, Cherry sur scène mais Melanie dans la vie de tous les jours. "Je te trouve enfin, je suis venue dès que j'ai appris la nouvelle et je ne viens pas avec les mains vide, non, non... je connais la réputation de la nourriture dans les hôpitaux." Tu rentres dans sa chambre sans plus de cérémonie, avant de lui mettre un panier d'une taille importante dans les bras, et tu ne lui offres pas des fruits, du tout. Ton panier contient plusieurs magazines qui relatent la vie des célébrités, quelques produits de beauté dont des shampoings secs et autres produits de déplacement et de personnes occupées, mais également des bonbons, des donuts et un paquet de Doritos. Cela a au moins le mérite de faire rire Melanie, qui proclame qu'elle va devoir cacher tout cela de ses médecins, ou partager avec eux. Quand tu lui demandes comment tout ceci lui est arrivé et qu'elle se lance dans son récit, tu as une légère grimace.
Une figure simple, une très mauvaise réception, cela aurait pu arriver à n'importe quelle professionnelle, et Melanie fait ce métier depuis plus longtemps que toi, c'est juste un très mauvais accident, qu'elle conclue et tu fais de ton mieux pour la rassurer avec un léger sourire aux lèvres. Intérieurement, tu songes aux différents risques que vous prenez avec votre métier de strip-teaseuse : entre les patrons de clubs plus qu'irrespectueux, les clients qui vous prennent pour des dames de compagnie surpayées parfois, et l'aspect physique, plus que rigoureux pour le coup... non, il ne s'agit pas juste d'enlever ses fringues, de se dandiner deux secondes, et de repartir. C'est tellement plus compliqué que cela. Melanie change le sujet de conversation et quand elle te demande comment avance ton futur club, Paradise City, tu es prête à la distraire, c'est à ce moment-là que vous êtes interrompues. Par une infirmière, pas de doute-là dessus, tout dans la tenue de la nouvelle venue et son sourire qui se veut bienveillant, l'indique. "Elle va bien, hein ? Non la question la plus importante c'est, est-ce qu'elle va pouvoir de nouveau danser ?" Tu ne perds pas une seule seconde, soudainement sur tes deux pieds, croisant les bras sur ta poitrine. "Lara s'il te plait, n'embête pas l'infirmière qui vient de commencer son shift... " Melanie te rabroue aussitôt, ayant un petit rire gêné et tu hausses les épaules, tu as toujours été directe et s'inquiéter pour ses proches, c'est normal non ? Oui, dans ton monde, c'est plus que normal. "Quoi ? Je demande juste, j'ai le droit, non? J'espère que tu leur as dit ta profession et à quel point ta guérison était importante..." Une bien maigre défense, tu le sais, mais tu n'es pas désolée pour le coup, pas désolée du tout.

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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyDim 21 Nov 2021 - 23:58

up and downs

She says, "Haven't you heard? You're playing with fire and you're gonna get burned". I say, "I don't mind, I play with fire nearly all the time". I think I'm feeling something, do you feel the same? Am I just treading water, or did you say my name? 'Cause if you are the ocean, I would like to drown in your everything, hold me down

Le bloc opératoire. La salle de réveil. Les chambres de patients. Le même cycle que Albane enchaînait depuis qu’elle avait mis les pieds à l’hôpital, ce matin-là. Il y avait toujours un côté palpitant quand elle arrivait à la réception, découvrait son emploi du temps. Elle était l’infirmière qu’on bougeait d’un service à l’autre selon les besoins et ne se plaignait jamais vraiment de ce rôle. Mais sur la semaine, il semblait qu’elle était définitivement assignée à faire usage de sa spécialisation en anesthésie. En d’autres termes, à gérer les substances pour s’assurer que ses patients ne soient pas en souffrance que ce soit avant ou après leur opération. C’était beaucoup d’heures debout au bloc à superviser, mais aussi énormément de mains tenues et de réveils encore embrumés à gérer. Les gestes, calculs et paroles à prononcer étaient devenus automatiques avec le temps, ce masque professionnel et bienveillant qu’elle transportait partout avec elle pour convaincre même les patients les plus apeurés que tout irait bien. Cet aspect de son métier était à la fois celui qu’elle aimait et qu’elle haïssait le plus. Avoir le pouvoir de prescrire de quoi annihiler la douleur avait un effet grisant, la faisait se sentir quotidiennement utile. Mais d’un autre côté, l’envie et le manque lui tenaillaient le ventre en permanence lorsqu’elle avait ces flacons entre les mains, devait se retenir de ne pas se les injecter directement à elle-même. Il n’y avait jamais rien eu d’ambitieux à sa volonté de suivre cette spécialisation. Elle y avait juste vu un accès illimité à la pharmacie de l’hôpital, aux blocs d’ordonnance et aux failles pour faire sortir de la morphine et d’autres types de substances de l’hôpital. Chaque fois, c’était plus fort qu’elle. Chaque fois, la blonde s’arrangeait adroitement pour que les doses prélevées des stocks semblent plausibles au vu des besoins des patients. Il n’y avait jamais ni souffrance, ni irrégularités dans l’inventaire quand elle était en charge. Mais un jour, Albane avait bien conscience qu’elle se ferait coincer. Il lui fallait au moins cette crainte pour continuer de se rappeler que ce qu’elle faisait allait contre tout un tas de principes moraux, éthiques et légaux.

Malgré tout, les flacons discrètement déposés dans son sac à main, c’était comme si de rien n’était que la française était ressortie de la salle de repos, planchette à pince sous le bras et liste de patients à visiter avant la fin de son service prête. Il ne lui restait qu’à superviser les opérations du lendemain, s’assurer que toutes les informations soient données et les formulaires remplis. De l’administratif en somme, sur lequel la jeune femme était loin de cracher, ressentant lentement mais sûrement l’impatience de quitter l’hôpital. Si elle ne comptait jamais les heures qu’elle passait dans les couloirs aseptisés, la hâte de se débarrasser de toute trace de ses méfaits lui collait à la peau. « Bonjour ! » Le sourire va de paire avec le regard pétillant alors qu’elle pénètre dans l’une des chambres de sa liste, la 307, planifiée tôt le lendemain matin. Deux jeunes femmes, dont la visiteuse qui directement saute sur ses pieds et l’assaille de questions. Une force de caractère qui semble embarrasser la patiente du jour, mais pas Albane. Elle aimerait avoir des proches aussi protecteurs à son encontre si un jour elle devait se retrouver coincée dans un lit d’hôpital un jour. Aussi passionnés, également. Mais ici, la blonde n’avait sincèrement pas toutes les cartes en main. Elle ne connaissait pas le dossier médical encore et se dirigea vers le pied du lit pour l’ouvrir, lire les conclusions du médecin et voir à quoi elle avait à faire. « Si cela peut vous rassurer, je ne suis pas au début mais à la fin de mon shift. Je garde toujours les meilleurs patients pour la fin. » Elle lance un sourire qui se veut rassurant à la dénommée Melanie avant de reporter son attention sur le dossier. « Alors, voyons… » Fracture-luxation de la cheville, malléole atteinte. Cheville immobilisée pour le moment mais chirurgie nécessaire pour remettre le tout en place. Albane doit faire preuve de tout le professionnalisme du monde pour ne pas grimacer en réalisant que cela signifie certainement des heures au bloc avec Winston le lendemain. Il ne manquait plus que cela. Le dossier en revanche ne contenait pas plus d’informations sur la profession de la jeune femme. « Vous avez eu de la chance, la chute a dû être relativement désagréable… Mais le corps est résilient, les ligaments n’ont pas été déchirés, et ils sont généralement les plus teigneux pour les blessures à la cheville. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il va falloir passer par de la chirurgie pour remettre tout cela en place, des semaines de convalescence et de kinésithérapie. » Autrement dit, elle ne se remettrait pas à danser avant bien deux mois, et avec précautions. « Je venais vous faire signer les documents pour l’opération justement, qui est programmée demain matin à 8h. Il faudra être à jeun à partir de vingt-deux heures. On devrait vous libérer d’ici deux ou trois jours. En attendant, si vous avez mal, je peux vous apporter quelque chose pour calmer la douleur. » Son regard glisse sur le panier gigantesque qui regorge de petits plaisirs et de friandises, ce qui étire son sourire amusé. Instinctivement, elle vient lancer une œillade à la tigresse aux mèches roses. Elle devrait la réprimander, mais à quoi bon ? « Je vous conseille de cacher tout ce qui serait potentiellement gorgé de sucre et de gras. Quelques membres du personnel peuvent se montrer rabat-joie. » Mais en connaissant les talents culinaires de cet hôpital, ce n’était clairement pas Albane qui reprocherait cette idée d’apporter des denrées de survie. La blonde finit par tendre sa planche à Melanie pour que cette dernière puisse prendre connaissance du document de consentement. Cependant, c’est à nouveau cette Lara qui happe son attention. « La profession n’est pas marquée dans le dossier médical, si jamais vous avez envie de m’en dire plus. » D’une certaine manière, la française avait la sensation que quelle que soit cette carrière, il y avait une passion partagée derrière qui expliquait la véhémence de la brune concernant la guérison de son amie. Chose qui était tout à son honneur.

@Lara Pearson


 
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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptySam 27 Nov 2021 - 14:22


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Non, ton but n’est vraiment pas de faire crouler l’infirmière sous le poids de tes questions, tu es curieuse tout simplement et un peu inquiète, c’est normal quand il s’agit de tes amis et dans un sens, tu poses toutes ces questions pour rassurer Melanie. Parce que tu sais que si tu étais dans la même position que l’autre danseuse, tu voudrais avoir le plus de détails possible, pour savoir quand et comment tu pourras remonter sur scène. Et si ce n’était pas une possibilité ? Cela te traverse l’esprit et si Melanie semble toujours avoir le sourire aux lèvres tandis qu’elle te reprend et face à son infirmière, tu as bien envie de lui demander d’où elle tire tout son optimiste. Peut-être qu’elle pourrait te répondre qu’il y a bien pire dans le fond et qu’elle est entre de très bonnes mains, ce qui serait vrai et de très bon argument, après tout, la réputation du St Vincent n’est plus à refaire... mais vraiment, tu admires son calme presque olympien et tu ne peux que prendre exemple sur elle. Aussi, quand la blonde vous adresse un sourire qui se veut rassurant, tu suis son exemple et tu te contentes d’ajouter un : "Quoi ? Je demande juste, désolée de m’inquiéter pour toi..." à l’adresse de ton amie, parce que c’est la vérité.
Et tu gardes tes questions le moment d’après, suivant l’infirmière des yeux et tentant de trouver des informations dans son discours médical. Ton manque de tact ne semble pas du tout l’avoir déstabilisé, ce qui est un très bon point pour elle, oui, tu en as déjà vu reculer pour beaucoup moins et juger que tu es juste un peu trop. Trop toi-même, un peu trop assurée et un peu trop curieuse. Des défauts que tu as et que tu as admis depuis très longtemps et la vérité, c’est que tu ne cherches même plus à t’en défaire, c’est ce que tu es, purement et simplement, si certains ne peuvent pas l’accepter alors qu’ils fassent demi-tour purement et simplement. Tu grimaces légèrement quand tu entends parler d’une opération, pas trop lourde car Melanie pourra sortir d’ici deux ou trois jours. Tu te fais une note mentale, te disant que tu pourrais peut-être venir chercher la danseuse après son opération et l’emmener dans son restaurant ou son bar préféré histoire de lui changer les idées et de célébrer sa sortie de l’hôpital. Tu t'imagines très bien le faire et tu ranges l’idée dans un coin dans ta tête, te tournant simplement pour voir Melanie resserrer le panier que tu lui as apporté et avoir un petit sourire coupable sur le visage. “C’est de sa faute à elle, à me ramener toute cette malbouffe, d’ailleurs, est-ce que tu sais manger autre chose que des Doritos?” La question de ton amie, dont elle connaît très bien la réponse d’ailleurs, te fait sourire, avant de hausser les épaules, sans même ressentir un seul brin de culpabilité. Tu n’allais tout de même pas venir la voir avec des ballons et un ours en peluche ... Quoi que, maintenant que tu y penses, cela est tout à fait ton style également et elle aurait eu quelqu’un pour lui tenir compagnie un peu plus longtemps.
“Non, et quand on passe autant de temps debout que nous, on mérite de se faire plaisir... tout le temps. Et tu es à l’hôpital donc...” Donc tu hausses les épaules, te tournant vers l’infirmière et prenant les formulaires qu’elle vient de tendre à Melanie. “Je vais l’aider avec tout ça, merci.” Que tu précises, tu connais quelques détails de sa vie et au besoin, l’autre danseuse pourra toujours te corriger. D’ailleurs, quand il s’agit de parler de votre profession, tu n’y vas pas tellement pas quatre chemins et tu annonces la couleur, là encore, plus que directe. “Elle... nous sommes danseuses, strip-teaseuses pour être plus exacte et Melanie ici présente à fait une très mauvaise chute, mais si je n’ai pas compris tout ce que vous venez de dire...” Tu reprends les informations une à une dans ta tête, te disant qu’il n’y a rien de critique et que Melanie va surtout avoir besoin de se reposer après son opération, dans quelques mois, peut-être qu’elle pourra remonter sur les planches. Pas la meilleure des solutions, surtout quand on sait à quel point votre métier est lucratif, ce n’est pas rien “C’est qu’après l’opération, avec du repos et les bon exercices, elle sera de nouveau sur scène ?” Que tu demandes avec un optimiste certain, ayant envie de croire aux mots et surtout au sourire assez contagieux de l’infirmière de Melanie.
“... cela aurait pu être n’importe qui d’être nous, il a fallu que ça tombe sur elle, je ne suis pas superstitieuse mais. quand même ..” Tu as un léger soupir et Melanie récupère les formulaires de tes mains, proclamant qu’elle n’a pas besoin de ton aide, te lançant même un je sais encore lire Lara et tu lui tires la langue, avant de te tourner vers la troisième femme présente. Qui doit se dire que vous êtes aussi folles l’une que l’autre. “Désolée, vous devez en avoir marre de rassurer patients et proches, je ne sais pas comment vous faites d’ailleurs....”
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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptySam 15 Jan 2022 - 11:43

up and downs

She says, "Haven't you heard? You're playing with fire and you're gonna get burned". I say, "I don't mind, I play with fire nearly all the time". I think I'm feeling something, do you feel the same? Am I just treading water, or did you say my name? 'Cause if you are the ocean, I would like to drown in your everything, hold me down

Albane ne pouvait pas s’empêcher de sourire face à cette situation. Avec le temps, elle s’était habituée à tous les scénarios dans les chambres de patients, à tous les types de relations. L’hôpital avait un don particulier pour mettre les nerfs à vif, rendre les malades comme leurs proches irritables. Mais dans le cas présent, la blonde se retrouvait amusée à assister à une scène de ménage sur un sujet aussi puéril. Evidemment qu’elle ne devrait pas cautionner le panier, qu’elle devrait présenter un discours médical et professionnel sur pourquoi la jeune femme devrait mieux s’en tenir à ce que l’hôpital lui procurerait. Elle ne voyait juste pas l’intérêt de le faire, fermerait les yeux comme elle le faisait souvent. Tout ce qu’elle voyait ici était une tendresse évidente entre les deux femmes, et ce ne serait pas elle qui se mettrait en travers des élans protecteurs de l’une. Même si elle devait être prise à témoin pour prodiguer la bonne parole. Ce serait hypocrite. La mention des doritos la fit même se mordre les lèvres et baisser les yeux, s’aspirer à nouveau dans la lecture du dossier pour ne pas rire. Elle se sentirait chanceuse d’avoir quelqu’un sur son dos pour lui faire la même réflexion. Ses habitudes alimentaires se résumaient à des repas manqués, à des takeouts trop fréquents, à des plats surgelés ou encore à tous les snacks et barres de céréales qu’elle pouvait avaler en vitesse avant d’aller travailler. Est-ce qu’elles le paieraient un jour, d’ignorer les besoins de leurs corps au profit du plaisir et du temps gagné ?

Le mot plaisir qui retentit dans la pièce fit écho à ses pensées et finit par faire relever la tête à Albane. Juste à temps pour la grande question, celle qui visiblement brûlait les lèvres depuis qu’elle avait passé le pas de la porte. Celle qui finalement était la plus prévisible qui soit. La rémission complète était le rêve de tout patient ; perdre en qualité de vie à la suite d’un accident le cauchemar pour la totalité. Une inquiétude qui prit d’autant plus de sens quand la franchise spontanée de la brune s’exprima. Le strip-tease. Il s’agissait donc d’un gagne-pain avant tout, avec une dose de passion vu le ton qui était employé. Pendant une seconde, la française se laissa aller à l’observation discrète, son regard glissant sur la silhouette jusqu’à revenir à ce visage aux sourcils légèrement froncés. Elles devaient offrir un spectacle particulièrement agréable à voir. Ce fut sa première, et unique pensée avant de devoir réendosser son rôle rassurant. Elle hocha la tête sans se départir de son sourire. « Tout laisse penser qu’elle se remettra sans problèmes. » Il faudrait juste prendre son mal en patience. « Vous aurez le temps de leur manquer, c’est certain. Mais je ne doute pas que le retour sera fracassant. » C’était à Melanie qu’elle s’adressa cette fois, soulagée de capter un sourire confiant de sa part aussi. Cela rendait son travail plus simple. L’accident restait tout de même bête, et la blonde haussa les épaules dans un léger geste de dépit. Pourquoi est-ce que cela tombait sur une personne plutôt qu’une autre, pourquoi est-ce que le hasard se faisait souvent injuste, c’était tout le drame de l’univers. Albane ne le savait que trop bien. « Je dirais que c’est une raison suffisante pour prendre soin de vous. Qui apportera les paniers de survie, sinon ? » Elle tentait de relativiser, comme à son habitude. Une attitude qui était du quitte ou double, bien souvent.

« Inutile de vous excuser. Si je pouvais avoir des patients et proches comme vous à longueur de temps, mes journées n’en seraient que meilleures. » Ce qui justifiait probablement qu’elle n’avait pas envie d’aller où que ce soit. Elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était, mais il était probablement temps pour elle de rentrer. La blonde était devenue tellement habituée aux heures supplémentaires qu’elle s’était mise à ignorer l’horloge. Le bruit à la porte la fit tourner la tête. Elle reconnut Tyler, un infirmier du service radiologie. « Pardon de vous interrompre. Melanie ? On doit vous emmener faire une radio avant la procédure. On a un créneau maintenant. » Malgré le sourire contrit de déranger, il était déjà dans la pièce avec son brancard, prêt à emmener la patiente. Elle connaissait le refrain, les plannings saturés du service. Il ne demandait pas l’autorisation ici et par automatisme, la française vint assister pour aider la danseuse à changer de carrosse. « On sera là à votre retour. » Qui ne serait pas avant une bonne demi-heure. Dans le meilleur des cas. Et la jeune femme partie, il ne restait plus que Lara et du temps à tuer. « Je n’ai plus rien qui m’attend pour ce matin. Est-ce que je peux vous proposer un café ? Celui de la cafétéria est… unique en son genre. » Pas excellent, pas à vomir, peu comparable toutefois à ce qu’elle avait déjà pu boire. Puis, elle réalisa combien cette invitation pouvait paraître déplacée. « Vous pouvez dire non. Pardon, ce n’était pas supposé sonner si entreprenant, c’est juste que… enfin, ça peut mettre un bout de temps avant que votre amie revienne, alors… » Alors, elle avait envie d’en profiter. Chose qui fit rougir légèrement ses joues avant même qu’elle n’en arrive à cette conclusion. Il n’était pas encore trop tard pour juste disparaître de cette chambre, de cet étage, et ne plus y repasser jusqu’à ce que la patiente quitte l’hôpital. Une option alternative.

@Lara Pearson


 
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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyLun 24 Jan 2022 - 17:33


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Si les hôpitaux ne sont pas tes endroits préférés, tu ne peux décidément pas mettre cela sur le compte de cette journée. Melanie a l'air d'aller bien, ce n'est pas son genre de se plaindre, mais si la douleur avait été trop intense ou l'accident beaucoup plus grave, la visite aurait été d'une toute autre nature et tu n'aurais pas le sourire aux lèvres en ce moment. La présence de l'infirmière aide également, elle rit de tes blagues et de tes remarques un peu vaseuses, mais au moins elle ne te rabroue pas en prônant la santé avant tout. Oui, tu comprends qu'être en bonne santé et un bon régime alimentaire sont importants, mais en dehors de danser plus de huit heures par jour, tu ne fais vraiment pas attention au reste et tes habitudes alimentaires... elles sont totalement déplorables, c'est certain, l'infirmière te rassure néanmoins et tu hoches la tête ajoutant un : "Oh vous aussi vous avez des clients un peu trop envahissants et prêts à partager tous les détails de leur vie?" avant de te dire que oui, vu son lieu de travail, elle aussi, elle doit en voir de toutes les couleurs. Tu ne sais pas pourquoi certains décident de livrer tous leur problème à une danseuse qui n'est là que pour prétendre et est qui le plus souvent payée à la minute, ce n'est pas moins chère qu'une thérapie... au moins, ils peuvent se rincer l'œil. Melanie appuie ton propos et elle est sur le point de se lancer dans le récit du client qui l'a demandée en mariage, tu as déjà entendu l'histoire mais elle te fait rire à chaque fois, cependant, vous êtes interrompues par un autre membre du personnel hospitalier et Melanie lui adresse déjà un sourire.
"Je suis prête, allons passer cette radio, le plus tôt sera le mieux, n'est-ce pas ?" Tu salues l'énergie de l'autre danseuse, tu ne sais pas si tu serais optimiste dans une telle situation. Tu adresses un regard compatissant à ton amie tandis que les deux infirmiers la déplacent et elle a pour toi un petit signe de la main en s'éloignant dans le dédale de couloir. L'infirmière se tourne vers toi et tu hoches la tête. "Oui, je ne compte pas la laisser tranquille toute de suite." Ton plan était de passer l'après-midi avec elle, et oui, cela ne te dérange pas de passer quelques heures à regarder la télé avec une amie ou de parler de tout et de rien. Tu ne vois pas du tout cela comme une perte de temps, bien au contraire.  "Oh merci, ce sera toujours mieux que d'attendre ici, je ne suis pas très café, mais je devrais pouvoir trouver quelque chose." Que tu assures l'instant suivant, et puis, chose qu'elle découvrira très vite, quand il s'agit de te remplir l'estomac, tu n'es pas très regardante. "Je vous suis... Albane. Lara au fait, mais vous le saviez déjà." Tu lis son prénom sur son badge d'infirmière, dans le fond, tu es contente qu'elle ne soit pas juste passée à son autre patient, tu ne dis pas non à un peu de compagnie et tu serais sûrement perdue toute seule dans le St Vincent. Tu la laisses donc ouvrir la marche, la suivant avec ton sac sur les épaules, tes talons marquant le rythme de vos pas. "Je suppose que vous n'avez pas beaucoup de pauses ? Moi aussi je cours beaucoup la nuit... hey ça fait un point commun de plus entre nos deux métiers."
Tu n'as jamais été une grande fan du silence et même si tu viens juste de rencontrer Albane, tu préfères lui parler, ce serait bizarre de juste la suivre en silence et la jeune femme est suffisamment sympathique pour te montrer le chemin. Est-ce que c'est pratique courante ? Tu n'en sais rien, son léger sourire est contagieux et tu as envie de te dire qu'elle veut aider... juste parce qu'elle peut le faire, oui, c'est son métier, mais parfois, les gens vont un peu plus loin que cela. C'est une bonne pensée et tu sais que tu ne pourrais définitivement pas faire son métier à elle, non, tu serais terrifiée à l'idée d'avoir la vie de quelqu'un entre tes mains, directement ou pas d'ailleurs. Ce serait trop de responsabilités pour toi, beaucoup trop. "Bon mes costumes d'infirmières n'ont pas autant de tissus que les vôtres mais je crois que mes clients me pardonnent mon manque d'authenticité. Et facilement en plus..." Tu as un léger rire à ton propre commentaire, certaine qu'Albane trouverait beaucoup de choses à dire si elle voyait les costumes dont tu parles.
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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyMar 1 Fév 2022 - 0:43

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She says, "Haven't you heard? You're playing with fire and you're gonna get burned". I say, "I don't mind, I play with fire nearly all the time". I think I'm feeling something, do you feel the same? Am I just treading water, or did you say my name? 'Cause if you are the ocean, I would like to drown in your everything, hold me down

Albane l’aimait bien, son hôpital. Elle y voyait une deuxième maison, ce qui était un peu le cas compte tenu du fait qu’elle passait plus d’heures ici qu’à son appartement. Mais elle se doutait bien que ce n’était pas un plaisir partagé par la plupart des patients. Après tout, personne ne se retrouvait ici vraiment de son plein gré et dans l’optique de passer un bon moment. Quand il ne s’agissait pas d’accidents, c’était de la nécessité pure et brute. Pour autant, la française semblait s’être dotée de cette mission ultime qui était de rendre ce passage un peu moins dramatique. Ce n’était pas bien difficile à faire dans la chambre, Melanie ne semblant pas prête à se départir de son humeur résiliente. Elle avait l’air d’être une âme vraiment douce, si bien que Albane aurait bien été incapable de faire une quelconque remontrance. C’était amusant d’observer les deux jeunes femmes se rabrouer sans trop savoir laquelle des deux avait le ton le plus maternel. Un spectacle bien loin de déranger la blonde, qui se sentait doucement prendre au jeu. Si bien que son rire sortit en toute franchise. Elles n’avaient probablement pas les mêmes types de clients, les mêmes gestes et discussions un poil trop envahissantes. « Généralement, j’ai déjà plein de détails sur la vie de mes patients, certains qui peuvent même être gênants. Mais ce n’est certainement pas à la hauteur des clients trop bavards. » Et elle aurait adoré s’asseoir et écouter les anecdotes les plus croustillantes qui auraient pu venir à l’esprit des deux danseuses, si toutefois elles n’avaient pas été interrompues pour l’heure de la radio.
Normalement, cela aurait dû être le feu vert pour qu’Albane retourne aux vestiaires, se défasse de sa tenue d’hôpital, récupère son sac et rentre dormir. Ce n’était pas habituel de sa part de proposer aussi franchement un café à une amie de patiente, encore moins quand il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Mais l’invitation sortie, c’était trop tard pour revenir sur ses mots. Pas qu’elle en ait vraiment envie, au fond. « Il y a l’embarras du choix. A manger aussi. Je déconseille leur jus de céleri fraichement pressé d’ailleurs, mais je crois que rien que le nom est supposé dissuader. » Elle grimaça légèrement juste à y repenser. Une lointaine époque où elle s’était convaincue de manger plus sainement et de faire attention à sa santé. Une résolution qui n’avait pas durée. Là, elle rêvait juste de café et d’un croissant. « J’ai peut-être entendu le prénom glisser à quelques reprises, oui. Enchantée. » C’était si formel que c’en était dérangeant, et la blonde préféra prendre la direction de la cafétéria, son sempiternel sourire aux lèvres et son cerveau épuisé moulinant dans le vide pour trouver un sujet de discussion, combler le silence. Ce que la brune fut la première à faire, marquant un très bon point sur la similarité de leurs boulots. « Pour être honnête, j’ai fini mon service. Mais je n’ai pas envie de rentrer, j’aime bien être ici. Toujours ravie d’aider si on a besoin de moi. Ça pourrait être un autre point commun, non ? » Elle ne pouvait pas prétendre savoir ce que les hommes recherchaient lorsqu’ils demandaient des danses. Mais cela restait un service de luxe. Juste pas remboursé par les assurances.
Elles s’enfoncèrent dans l’ascenseur pour descendre au rez-de-chaussée et rallier la cafétéria. L’hôpital avait beau être grand, elles n’étaient pas bien loin. Le commentaire sur les tenues la fit à nouveau rire. Elle s’imaginait se pointer au travail avec ces tenues que l’on trouvait dans les boutiques érotiques. « Oh je comprends qu’ils puissent rapidement oublier le manque de réalisme… » Ou même oublier la tenue tout court. Il y avait ce quelque chose d’hypnotisait chez la brune, quelque chose qui attrapait l’œil. « … J’admets que je ne suis pas encore prête à troquer mes crocs pour des talons. » Elle releva légèrement le bas de son pantalon pour montrer les crocs blanches, ces chaussures aussi visuellement ignobles que confortables pour tenir les journées de travail. Les portes se rouvrirent et elles se retrouvèrent enfin face à la cafétéria où le comptoir central était quasiment désert. « Bienvenue dans la planque de la moitié de l’hôpital. C’est accessible aux visiteurs aussi, mais la plupart ne le savent pas. C’est généralement pour éviter que les patients viennent en douce profiter d’autre chose que des mets délicieusement fades qui leur sont servis. Je ne sais pas si Melanie restera assez longtemps pour devoir avoir recours à cette échappatoire, mais… » Elle tourna la tête vers Lara, la gêne finissant par la rattraper. « Pardon. Je peux parler d’autre chose que de mon travail. Ce n’était pas une invitation pour rendre le temps interminable. » C’était juste la première chose qui lui passait à l’esprit et ici, Albane n’avait aucune idée de comment elle était supposée se comporter. Aussi, elle profita de l’occasion pour commander son café et son croissant à la caisse, laissant le plaisir à Lara de choisir ce qui lui ferait plaisir. La française pariait déjà sur quelque chose bourré de sucre. Elle misait sur le chocolat.

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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyLun 7 Fév 2022 - 14:56


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Rencontrer des nouvelles têtes ne t'a jamais effrayée, du temps de l'université, c'était tout ce que tu faisais et tu étais même douée pour savoir en quelques secondes si tu allais t'entendre avec quelqu'un ou pas. Tu as perducette habitude malheureusement et il faut dire que le small talk ne fait plus trop partie des talents que tu maitrises, cela ne veut pas dire que tu ne peux pas faire des efforts cependant, ou que tu es complètement fermée à l'idée de faire une connaissance ce plus. Bien au contraire, ton cercle d'amis et autres a fini par devenir de plus en plus petit, depuis que tu as quitté les bancs universitaires justement, et la plupart de tes connaissances bossent dans la même ligne de métier que toi. Et certains de tes amis, ne comprennent tout simplement pas ce que tu fais, alors forcément, le fossé a fini par se creuser, tu es sûrement plus que responsable pour cela, mais il te semble bien impossible de revenir en arrière maintenant. Tu oublies bien souvent qu'il y a des gens qui ont une vie beaucoup plus rangée et tranquille que la tienne et qui ont des aspirations autres que de rentrer chez soi après une longue nuit, mettre son pyjama et regarder Bob l'Eponge en mangeant du beurre de cacahuète.
Tu hoches la tête aux mots d'Albane et tu finis par reprendre la parole, jouant la carte de l'honnêteté. "Oh moi aussi j'en sais des choses sur la vie de certains de mes clients. Je connais les noms de leurs femmes et de certains de leurs enfants, et même quelques maitresses... et oui, c'est souvent triste à ce point-là." Il faut dire que tu es une tombe quand il s'agit de garder les secrets de tes clients, et dans une certaine mesure, tu es un peu payée pour cela. Oui, tu es une thérapeute en tenue légère, maquillée de strass et de paillettes, là pour se contorsionner, attiser les envies mais également pour écouter. Tes meilleurs clients n'utilisent même plus d'alias et déballent leur vie comme si de rien était, sachant que tu ne peux rien faire de ces informations-là, et ce n'est pas comme si tu avais envie de le faire. Quelqu’un de plus intéressé que toi verrait très certainement l’opportunité de semer le chaos mais… pas toi. Ton boulot s'arrête en même temps que la musique et en dehors de ces heures-là, ces hommes-là n'existent pas et n'ont absolument aucune influence sur ta véritable vie et sur ton quotidien. Et non, ce n'est pas quelque chose que tu cries sur tous les toits, il faut bien garder une part du mystère après tout...
Il y a peu de choses en communs entre la femme que tu es sur scène et celle que tu es dans la vie de tous les jours, juste, les chaussures, à dire vrai. Tu as un regard pour celles d'Albane, ayant un sourire avant d'ajouter : "Vos chaussures correspondent bien à votre métier. Vous n'avez pas envie d'aller sauver la vie de quelqu'un sur 14 centimètres de talons pas vrai ?" Parce que cela n'aurait absolument rien de pratique à dire vrai. Ceci étant dit, tu la suis quand elle te guide vers la cafétéria, l'endroit a l'air accueillant c'est certain, mais tu te vois mal venir si tu ne rends pas visite à quelqu'un ou si tu n'es pas toi-même à l'hôpital. "Je suppose que vous n'avez pas cette phobie pour les hôpitaux, ce qui est normal..." Elle ne serait pas une très bonne infirmière si c'était le cas. "Pas la peine de vous excuser, je dérive souvent sur la danse..." Elle est toute excusée et tu fais signe vers la queue pour aller choisir à manger et payer et tu te penches vers le menu, avant d'avoir une grimace. "Par contre toutes les options sont beaucoup trop saines pour moi, et oui, mon régime alimentaire est le même qu'un gamin de douze ans laissés à l'abandon donc..." Donc tu ne sais pas quoi choisir pour le moment. Et tu l'assumes pleinement, on te l'a déjà reproché mais tu ne comptes pas changer cela du jour au lendemain.
"Tout le monde s'imagine que les danseuses ont les meilleures habitudes alimentaires mais non, je brûle des calories autrement..." En dansant, principalement et en te déplaçant d'un bout à l'autre de Brisbane ensuite. "Je vois les paquets de chips..." Ton visage semble s'illuminer de lui-même et tu portes ton choix sur cela, trois paquets de chips, un paquet de cookies et deux cannettes de soda, tu payes rapidement te tournant de nouveau vers Albane. "Je suppose que je vous suis ?" Que tu lances les bras chargés, ayant déjà hâte de t'asseoir et de t'empiffrer et oui, c'est une de tes activités favorites.
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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyMar 15 Fév 2022 - 0:09

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She says, "Haven't you heard? You're playing with fire and you're gonna get burned". I say, "I don't mind, I play with fire nearly all the time". I think I'm feeling something, do you feel the same? Am I just treading water, or did you say my name? 'Cause if you are the ocean, I would like to drown in your everything, hold me down

Avec le temps, Albane s’était habituée aux langues déliées, aux confessions au fond du lit d’hôpital. Elle ne savait pas exactement ce qui donnait envie aux patients de se confier. L’impression d’être écouté ? Le secret professionnel ? La solitude ? La perspective de ne plus jamais se revoir ? C’était probablement pareil du côté de Lara. Hormis cette différence considérable ; les hommes choisissaient d’aller la voir, de sortir les billets pour du temps en sa présence. A l’hôpital, ils n’avaient généralement pas le choix de se retrouver là. Pourtant, l’empathie de la française reprit le dessus et elle se retrouva à offrir une moue triste. Elle ne comprendrait probablement jamais la mentalité ou l’état d’esprit dans lequel il fallait être pour en arriver là, chercher le plaisir des yeux et se lamenter de sa réalité plutôt que de profiter. Mais elle n’était personne pour émettre le moindre jugement. Tant que cela leur offrait un quelconque soulagement, c’était certainement pour le meilleur. Et puis ce n’était pas à elle de s’appesantir sur le sujet, encore moins quand les deux jeunes femmes avaient la possibilité de prendre une petite pause loin de l’odeur aseptisée des couloirs. Une bonne manière de se changer les idées jusqu’au retour de Melanie dans la chambre, de sortir de la réalité le temps d’une demi-heure. Même si pour cela, il fallait passer par des discussions absurdes, comme celle des chaussures. Un talent que l’infirmière reconnaissait volontiers à la danseuse. Elle essaya de visualiser dans son esprit ce que pouvaient représenter des talons de quatorze centimètres. C’était inhumain. Quoique ce serait utile si elle ne voulait plus faire une taille de naine, un jour… « Je pense que j’atterrirais en consultation pour une entorse de la cheville au bout de deux pas. Je suis franchement admirative. » Elle pouvait être féminine à ses heures, apprêtée et pomponnée comme il le fallait. Mais sans même parler des talons, il y avait quelque chose de parfaitement assumé qui émanait de la brune. Bane était prête à parier qu’elle était le genre de femme à ne pas ciller devant le jugement. Une impression confirmée par la franchise avec laquelle elle avait parlé de sa profession, un peu plus tôt. « Les hôpitaux vous font peur ? » Une phobie commune qui l’interpella directement. Certainement parce qu’elle était toujours la première à vouloir rassurer patients, proches et visiteurs en tout genre sur le fait que tout irait bien. « J’adore écouter les personnes passionnées alors vous pouvez y aller autant que vous voulez. » La blonde était de ceux qui écoutaient plus qu’ils ne parlaient et le sujet de la danse était clairement bien plus fascinant que tout ce qu’elle pourrait bien avoir à raconter.
Albane ne retint pas son rire, quasiment certaine qu’en temps normal, Lara n’était pas du genre à se justifier sur ses choix alimentaires. Elle ne pourrait pas porter le moindre jugement quand elle-même avait tendance à aller vers la facilité et le goût, selon ses papilles mal habituées. Elle était pourtant bien placée pour connaître les bonnes options, être supposée faire les bons choix. « On ne prend clairement pas le même plaisir à manger une assiette de légumes verts qu’à offrir un paquet de gâteaux. J’entends parfaitement cet argument. » Et oui, peut-être que cela se paierait un jour. Mais elle n’était pas nutritionniste et la question du poids ne se posait clairement pas chez la jolie brune. « Je dirais que c’est un régime qui vous convient bien. » Elle haussa les épaules, sourire en coin collé aux lèvres alors qu’elle se livrèrent à une razzia de la cafétéria, trouvant leur bonheur pour le reste de la pause. Bane ne jugeait pas, mais si elle n’avait pas été prévenue, elle aurait certainement fait les yeux ronds à se demander comment la danseuse serait capable d’avaler tout cela d’une traite.
« Venez. » Elle prit la direction du bout de la cafétéria, la table dans un coin près de la fenêtre. D’ici, elles avaient vue sur le jardin improvisé de l’hôpital. C’était calme, loin du brouhaha de l’entrée. Et sitôt assise, Albane plongea les lèvres dans sa tasse de café, partagée entre le plaisir de sentir la caféine couler dans sa gorge et la grimace du liquide trop chaud. « Ce qui est ironique, c’est qu’on a beau être des professionnels de la santé, je pense que chaque employé de cet hôpital court un sacré risque cardiovasculaire vu la quantité de caféine qu’on enquille. » Elle secoua la tête, prenant ce sujet totalement à la légère. « Mais on a tous nos vices, j’imagine. »

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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyJeu 24 Fév 2022 - 15:36


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"Croyez-le ou non, mais ça aide drôlement avec l'équilibre quand on est sur scène." Non, personne ne te croit quand tu avances quelque chose de la sorte, pourtant, c'est la vérité, c'est un tout, entre les tenues, la barre de métal et enfin les talons...Ce n'est pas comme si tu pouvais monter sur scène en t-shirt trop large et en baskets, ce qui te fait d'ailleurs sourire dès que quelqu'un proclame qu'il va quitter son boulot se lancer dans ce que tu fais. Parce que cela parait si simple de loin, et oui, une partie de l'illusion, la beauté du fantasme selon toi, est de rendre les mouvements et les différentes poses exécutées à des mètres du sol naturelles et confortables. Assez pour que cela semble aussi facile que respirer, cela ne l'est pas vraiment et il y a des heures et des heures de travail en amont pour y arriver et c'est assez triste de te dire que ton métier n'est réduit qu'à enlever ses fringues et ruiner quelques couples. Tu supposes que ce sera un débat pour une autre fois, pour l'heure, tu suis Albane et tu hausses les épaules à sa question lâchant un bref : "Oui et non, je ne trouve juste pas cela rassurant comme endroit en réalité." car tu sais que ce que tu avances n'est pas vraiment rationnel. Il s'agit avant tout d'un endroit où on essaye de garder les gens en vie, on y arrive le plus souvent, on soigne toute sorte de maux et si ce n'est pas le cas... cela fait juste parti du quotidien n'est-ce pas ? Cela ne rend pas l'endroit plus affreux que d'autre, tu en es certaine.
C'est bien pour cela que tu n'as pas encore tourné les talons, que tu comptes bien attendre Melanie et l'embêter un peu plus pour le reste de l'après-midi et une fois que tu as tes achats tu continues de suivre Albane. A qui tu adresses un sourire quand elle te dit que ton régime te va bien, voilà depuis longtemps que tu n'avais pas entendu de vrais compliments, sans arrière-pensée... et oui, cela veut en dire beaucoup sur ton quotidien. Tu ne t'attardes pas sur cette pensée cependant, vous êtes assise près de la fenêtre et la vue que vous avez est tellement paisible que pendant un moment, tu as l'impression d'être dans un nouvel endroit. Tu ne sais pas comment elle a réussi l'exploit, mais ton sourire s'agrandit et quand elle prend une gorgée de son café, tu ouvres une de tes cannettes ainsi que ton paquet de cookies, mordant dans l'un d'entre eux avec un enthousiasme certain. C'est du mauvais sucre oui, mais cela ne devrait pas être aussi bon, alors..."Je ne peux juste pas avec le café, je trouve que cela a un goût infecte, tout comme avec l'alcool, et ce malgré les propositions et les endroits où je bosse..." Tu n'as jamais compris l'intérêt et même du temps de l'université, tu as observé plus d'un de tes camarades se perdre sur le chemin de la boisson et s'amuser de la sorte, tu t'es toujours amusée autrement et tu n'as jamais ressenti le besoin de pimenter tout cela avec un shot de tequila ou une Margarita par exemple.
"Tous mes gros clients sont de très grands consommateurs d'alcool, je ne sais pas si cela affecte le jugement mais cela pousse à la générosité au moins donc..." Donc c'est un mal pour un bien que tu te dis simplement, prête à manger un autre cookie. "Et puis il faut être sobre pour faire ce que je fais, sobre et plus que préparée." Elle t'a dit que cela ne la dérangeait pas que tu parles de ton boulot, elle va vraiment finir par le regretter maintenant que tu y songes. Tu pourrais en parler des heures et c'est ce que tu fais en ce moment, entre les soirées que tu enchaines et toutes les journées passées à Paradise City pour tout préparer pour l'ouverture, si tu n'étais pas passionnée, tu n'en serais pas là aujourd'hui, c'est certain. "Elle pourra vraiment remonter sur scène ?" Que tu demandes alors, ayant une pensée pour Melanie et la passion que vous partagez. L'inquiétude est là, tandis que tu fixes Albane, à peine dissimulée.
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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptySam 5 Mar 2022 - 12:31

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She says, "Haven't you heard? You're playing with fire and you're gonna get burned". I say, "I don't mind, I play with fire nearly all the time". I think I'm feeling something, do you feel the same? Am I just treading water, or did you say my name? 'Cause if you are the ocean, I would like to drown in your everything, hold me down

Il y avait quelque chose de presque inspirant à écouter la brune parler de ce qu’elle faisait avec autant d’enthousiasme. Parce que ce genre de profession était trop souvent dénigrée, associée à des clichés peu glorieux. Alors que les clients n’étaient jamais inquiétés, eux. Pourtant, ils étaient bien heureux d’avoir des femmes vers qui se tourner pour ce genre de spectacle. Et plus la française essayait d’imaginer les scènes que cela pouvait donner, plus elle se sentait admirative. Elle n’aurait aucune assurance, aucune adresse si on la mettait dans une tenue légère, en talons hauts et face à une barre. Elle ne comprenait même pas comment les talons pouvaient être associés à de l’équilibre, absurdité qu’elle exprima en secouant la tête de gauche à droite. « Je m’incline, c’est un talent que je n’aurai jamais. Dans le meilleur des cas, je resterais certainement pendue à la barre à glisser lamentablement vers le sol. » Cela lui rappelait les rampes dans les aires de jeu quand elle était gosse. Un traumatisme qui restait encore aujourd’hui ; à choisir, elle préférait le toboggan ou les escaliers. Peut-être qu’un jour, elle aurait la curiosité d’essayer des classes de danse, pourquoi pas même de pole dance. Mais pour cela, encore aurait-il fallu qu’elle délaisse l’hôpital, chose dont elle était incapable. C’était sa safe zone à elle, réalité assez sombre compte tenu du fait que l’endroit accueillait maladies, accidents, morts et drames en tout genre. « Je comprends parfaitement. Et d’un autre côté, c’est l’endroit le plus sûr qui soit en cas de problème. » Les malheurs étaient le lot quotidien, mais au même titre que les rémissions et le retour à la vie normale. Il n’y avait rien de plus réconfortant qu’un lit d’hôpital délaissé pour les bonnes raisons. Selon la française, le monde extérieur était bien plus terrifiant.

C’était pour cette raison aussi que Albane préférait entraîner Lara vers la cafétéria plutôt que de rester dans les couloirs blancs et aseptisés. C’était un endroit beaucoup plus convivial, vivant. Qui plus est, le sucre et la caféine avaient un effet bénéfique pour le moral, à défaut d’aider la forme physique. Un mal pour un bien que la jeune femme troquait volontiers. Et le nez dans sa tasse, elle eut un rire léger face à ce dégoût évident. Du sucre à outrance mais ni café, ni alcool, et beaucoup d’activité. Le mode de vie n’était pas si horrible que cela, finalement. « C’est infect, oui. Mais on s’y habitue étrangement vite. Et pas forcément pour les bonnes raisons. » Elle aurait aimé avoir la même répulsion pour ces poisons qu’elle consommait bien trop souvent, dont elle cherchait les effets plutôt que la saveur. L’alcool était le plus dangereux, parce qu’il aidait autant qu’il détruisait. L’alcoolisme était bien plus répandu dans la société que ce que les gens voulaient bien admettre ; c’était une dépendance que personne ne voyait vraiment venir. « La générosité est une qualité je dirais, donc tant mieux si l’alcool fait ressortir le meilleur de vos clients. C’est le côté sombre qui est toujours inquiétant. » Combien de cas avait-elle vu défiler où l’alcool avait mené à de la violence et à des drames ? Chacun choisissait son poison, mais elle ne serait jamais à l’aise avec la mise en danger de soi et d’autrui. « Être en contrôle, donc. » conclut-elle en hochant la tête. Elle ne pouvait qu’imaginer tout ce qui pouvait arriver durant une soirée, qui pourrait demander aux danseuses d’être alertes, sur le qui-vive, quand le problème venait souvent des autres. Sans parler des accidents, comme celui de Melanie. Un sujet qui revint rapidement sur le tapis, une inquiétude pas encore apaisée. Et du côté d’Albane, ce fut mécanique. Elle se mit à sourire doucement, la bienveillance prenant le dessus alors qu’elle posa sa main sur celle de Lara. « Elle pourra. Le chirurgien en charge serait déjà venu annoncer la couleur avec ses gros sabots, autrement. Mais si vous voulez, je lui demanderai de passer en personne après l’opération pour prodiguer les meilleurs conseils pour qu’elle se remette vite. » Winston ne lui refuserait pas cette faveur.

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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyDim 13 Mar 2022 - 13:50


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Vous vous trouvez un autre point commun avec votre aversion pour le café et cela te fait doucement rire, parce que peu d'adultes partagent ton avis sur la question. En particulier les gros bosseurs comme vous, et non, tu ne mettras pas ton métier dans la même tranche que celui d'Albane, la blonde est occupée. Elle sauve des vies au quotidien, toi tu ne fais que distraire et te remplir les poches au passage. Et oui, cet aspect-là de ton métier est bien secondaire et avant d'avoir ce colossal prêt à la banque, tu t'en moquais bien, cependant, tu sais que cela motive beaucoup de gens dans ta profession et que c'est surtout ce que retienne la plupart des gens. Ils oublient beaucoup le fantasme et le fait que tu vendes du rêve au final et ce, quotidiennement. Un bon moyen d'échapper à la réalité en faisant face à une femme capable de se contorsionner avec un sourire et ce d'un simple claquement de doigts et peu importe que l'on soit odieux avec cette dernière ou non d'ailleurs. Tu hausses légèrement les épaules quand Albane parle du côté sombre de ton métier, tu en as fait les frais et récemment en plus, pas un incident que tu vas oublier facilement, pas un incident que tu comptes rayer de sitôt d'ailleurs... mais statistiquement, dans toute ta carrière, l'instance est quand même rare. Malheureuse car certains ne comprennent pas du tout les règles, mais cela reste tout de même rare, et c'est ce que tu veux retenir avant tout. Non, ce que tu souhaites faire avant tout, c'est aller de l'avant, mais chaque chose en son temps tu supposes.
"Je ne dirais pas le meilleur, mais soudainement, ils se souviennent qu'ils ont beaucoup de sous dans leur portefeuille alors oui... cela aide pas mal." Que tu commentes légèrement, parce que tu l’as déjà vu arriver de nombreuses de fois, des clients radins, qui soudainement deviennent un peu plus généreux ou se souviennent qu'ils avaient des billets de cinquante dans leur porte-monnaie... qu'on ne te dise pas que l'argent ne fait pas tourner le monde, vraiment, tu n'y croirais pas, tu as beau ne pas être vénale, il n'en reste que ton métier est simple de ce point de vue-là : on te paye, et tu danses, un point c'est tout. Une constante un peu rassurante, et oui, cela indique bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez toi, mais cela, tu le savais déjà. Tu es déjà convaincue que personne de censé ne peut faire ce métier-là et sur ce point-là, personne ne te fera changer d'avis. Et tu ne sais pas pourquoi tu t'inquiètes autant pour une opération qui n'est pas la tienne, certainement parce que tu n'y peux rien, parce que tu ne peux pas le contrôler justement ? Que c'est quelqu'un d'autre qui va s'occuper de Melanie au bloc et que même si tu croises les doigts très fort pour ton amie, tu ne pourras absolument rien y changer.
Ce qui te donne juste envie de rouler des yeux maintenant que tu y penses. "Oh pas besoin, c'est juste moi qui m'inquiète, Melanie est un peu plus détendue que moi..." C'est tout ce que tu diras sur le sujet, après tout, même si Albane est sympathique, vous ne vous connaissez pas tant que cela et hors de question de l'effrayer ou de lui donner une fausse impression à ton sujet, oui, autant ne pas naviguer dans des eaux aussi troubles, que tu te dis, avec un léger sourire sur le visage. "Je me dis juste qu'à sa place, je paniquerais un peu, sans la danse, je n'ai pas de plan de secours." Tu hoches la tête à tes propres mots, les disant pour la première fois à voix haute. C'est faux dans un sens, tu pourrais toujours reprendre les études que tu as abandonnées il y a des années de cela et te perdre de nouveau dans les laboratoires... Mais est-ce que tu serais heureuse ? Probablement pas et c'est un élément non négligeable à tes yeux, aucun doute là-dessus. "On va ouvrir un club ma meilleur amie et moi, Paradise City, dans Redcliffe... si vous ne faites rien courant février, vous pouvez venir y faire un tour." Que tu dis alors, continuant de faire la conversation.
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Message(#)(albane & lara) just know that there's up and downs EmptyMar 22 Mar 2022 - 23:06

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She says, "Haven't you heard? You're playing with fire and you're gonna get burned". I say, "I don't mind, I play with fire nearly all the time". I think I'm feeling something, do you feel the same? Am I just treading water, or did you say my name? 'Cause if you are the ocean, I would like to drown in your everything, hold me down

Albane ne pouvait réellement qu’imaginer ce qui pouvait bien se dérouler dans les coulisses de ce genre de club, et le fait que la brune doute de l’emploi du mot arracha une légère grimace à l’infirmière. Une moue qu’elle dissimula au fon de sa tasse, ne sachant trop quel comportement adopter ici. La compassion, l’exaspération, l’indifférence. Melanie et Lara étaient certainement rôdées pour ce genre de comportements, savaient probablement comment réagir si nécessaire. Alors que pendant ce temps-là, la française se la coulait douce dans son hôpital. Elle avait eu l’incident de la main aux fesses à quelques reprises, des dragues lourdes, du patient qui l’attendait à la sortie de l’hôpital. Mais jamais rien qui ne la fasse se sentir agressée et encore moins en danger. Elle ne pouvait que comprendre l’attrait de l’argent ceci dit, et elle était bien loin de juger. Qui n’avait pas envie de gagner le plus possible durant une soirée, durant un mois en faisant son métier ? Quel qu’il soit. Si cela se jouait à la compensation pour les difficultés du boulot, alors chaque gros billet sorti était largement mérité. « L’âne et la carotte… » Bane secoua la tête de gauche à droite dans un léger rire. C’était un tel cliché, ces hommes prêts à sortir le portefeuille en pensant pouvoir s’acheter un bout de chair dévoilé en plus, une faveur supplémentaire. C’est ce qui permettait à l’industrie de tourner et à la fin de la journée, tout le monde y trouvait son compte. Mais l’idée même que ces hommes décident d’aller se dépouiller d’eux-mêmes pour l’appel d’un peu de rêve transpirait d’ironie.
Cela ne faisait que renforcer le respect et l’admiration qu’Albane ressentait à l’égard de la brune, ici. Parce que cela devait demander un sacré culot et un courage qu’elle n’aurait certainement jamais. Elle n’avait qu’à savoir se servir de ses deux mains ici, et être un support émotionnel permanent pour les patients. C’était toujours plus simple quand elle avait des bonnes nouvelles à fournir, qu’elle n’avait pas à sélectionner ses mots avec une prudence alarmante. Son empathie lui faisait souvent défaut dans ces moments-là. Elle n’était pas le genre à laisser le travail à la porte de l’hôpital, malheureusement. Au moins, ce service ne se terminerait pas sur une note tragique. Bien au contraire. « Elle a raison de ne pas trop s’en faire. Mais je maintiens que je peux vous l’envoyer. Vous pourrez le harceler autant que vous le souhaitez. » Son sourire ne cachait pas le fait qu’elle donnait même sa bénédiction pour lui casser les pieds si besoin. Un élan quelque peu immature mais léger à la fois. C’était sa façon à elle d’aborder les situations compliquées, dédramatiser quand elle le pouvait. Quand bien même les mots de Lara remirent un peu tout en perspective. Elle n’avait pas pensé à voir la situation de cette manière, probablement car elle évitait de songer aux pires scénarios. Qu’est-ce qu’elle ferait si du jour au lendemain, elle se retrouvait incapable de travailler à l’hôpital ? Si elle perdait sa licence d’exercer ? Elle trouverait forcément un moyen de se relever, mais tout serait différent. Pas pour le meilleur. « Je comprends parfaitement. C’est une raison de plus d’être soulagée. » La catastrophe ne serait pas pour aujourd’hui. S’il y avait une leçon à tirer, c’était peut-être de commencer à réfléchir à des solutions alternatives. Quoique à entendre la brune, elle semblait déjà bien en charge de sa destinée. Elle était jeune, mais future propriétaire d’un club, donc. De quoi se mettre en sécurité. « Pour être honnête, je n’aurais jamais pensé entrer un jour dans ce genre de club, mais… Oui. Je passerai avec plaisir. » Elle ne savait pas encore avec qui y aller, encore moins si elle serait capable de passer le pas de la porte comme si c’était tout à fait naturel. Mais Lara lui avait donné toutes les raisons de vouloir essayer. « Tant pis pour vous si c’était de la fausse politesse. » glissa-t-elle avec un sourire malicieux.
Elle savait que ce café/pillage en règle de la cafétéria ne pouvait qu’être une bonne idée.

@Lara Pearson


 
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