ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Humiliation. Rage. Détresse. J’ai l’impression qu’on frappe des coups répétés à l’intérieur de ma tête, qu’elle va exploser, et j’ai l’impression que le sol se dérobe sous mes pieds. J’ignore si tout le monde a tourné la tête dans ma direction lorsque j’ai quitté la salle de réception en trombe et en larmes ou s’il s’agit là du résultat de mon imagination. J’ignore si Saül a ne serait-ce qu’aperçu ma mère – il a enquêté sur moi, peut-être la reconnaîtra-t-il – ou si quelqu’un m’a entendu crier depuis la pièce dans laquelle je me suis enfermée avec Murphy pour lui cracher toute ma colère au visage, mais j’ai l’impression que les mots déchet, différente et pauvre sont marqués au fer rouge sur mon front. J’ai la sensation qu’il était écrit sur celui de ma mère qu’elle n’est qu’une toxico, une trainée et une alcoolique et que tout le monde s’en est aperçu lorsqu’elle est entrée dans la pièce.
Murphy n’avait pas le droit de faire ça. Je me fiche de ses raisons, je me fiche qu’elle ait cru bon de la contacter derrière moi dos pour la rencontrer sans moi – j’ai trouvé toutes les excuses du monde pour repousser le moment où je lui présenterai notre génitrice parce que je l’appréhendais – mais je ne comprends pas pourquoi elle a jugé bon de l’emmener avec elle ce soir, à ma soirée de fiançailles à laquelle elle-même n’était à l’origine pas vraiment invitée. J’ignore comment elle a pu se dire que cela pourrait être une bonne surprise : si je ne l’ai pas invitée au mariage, il y une raison. Est-elle idiote ? Jalouse et mesquine au point de vouloir me rabaisser de la sorte ? Nul doute que je me sens rabaissée, je n’ai jamais eu aussi honte de celle que je suis et d’où je viens que ce soir, lorsque la trentenaire est apparue dans sa robe sale et de mauvais goût, avec ses dents manquantes ou jaunies, ses poches noires sous les yeux, son mascara qui fait des paquets et des tâches et ses cheveux bruns secs et trop fins. Je me suis battue pour garder cette partie-là de ma vie dans l’ombre parce que j’ai honte de tout ce qu’elle représente, et que je ne veux pas être vue comme la fille de ma mère. Lorsqu’on pense à moi, je veux qu’on pense à ma force de caractère, à ma détermination, à ma beauté et mon courage. Je veux qu’on voit cette jeune fille avec un sourire immense, de grands yeux bleus et un esprit fin. Je veux donner envie, je veux rendre les quidams jaloux et je veux appartenir au monde auquel appartient Damon, plus encore ce soir que jamais.
Damon, que pensera-t-il de tout ça ? M’a-t-il vue blêmir lorsque ma mère a passé la porte ? Entraîner Murphy à l’écart ? Sortir en trombe et en pleurs pour m’échapper de la soirée dont je suis pourtant l’une des deux invités d’honneur ? A-t-il dévisagé ma mère, et a-t-il cherché dans son visage des points communs avec le mien ? Lorsque je lui ai raconté mon histoire, il a juré de ne pas me voir différemment, mais est-ce toujours le cas maintenant qu’il y a été confronté ? A-t-il pitié ? De la peine ? Sur le parvis de l’emporium – lieu de la réception – je fais les cents pas en tentant de respirer de nouveau correctement. Au contraire, j’halète bruyamment - comme quelqu’un qui s’étouffe – et je ne parviens pas à retenir mes larmes. Je ne pleure pas dignement et sans un bruit. Je suis agitée par de violents sanglots, j’ai les yeux rouges et j’essuie mon nez du dos de mon avant-bras à plusieurs reprises. Mon joli maquillage est ruiné. Ma coiffure sophistiquée ne sert plus à rien, maintenant que mes yeux sont rouges tout comme mon visage. J’ai le sentiment que même ma tenue de belle fille distinguée de créateur ne peut plus cacher que je ne suis qu’une fraude, une vulgaire arnaque, une pauvre fille qui tente d’appartenir à ce monde. Que je ne suis qu’une contrefaçon. Mes jambes tremblent, si bien que je me laisse tomber au sol sur les marches du bâtiment et je prends ma tête entre mes mains. Je n’entends pas la voix qui m’interpelle dans mon dos. Je sursaute quand une main, celle de mon fiancé, se pose sur mon épaule et je redresse la tête pour le regarder dans les yeux, avant de détourner mon visage, piquée de honte. « Me regarde pas comme ça. » Et comment exactement ? Je projette sur lui ce que je pense moi-même de ma prestation du soir. Je m’imagine de la pitié mêlée à une pointe de dégoût ; je l’invente certainement, Damon n’est pas comme ça, mais je suis incapable de faire preuve du discernement. Au contraire, j’enlace mes genoux et j’y cache mon visage, parce que j’ai honte de pleurer comme ça : pas dignement, pas comme une femme de son monde.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Après être venu serrer la main d’un ultime associé pour la énième fois depuis le début de la soirée, Damon vint se laisser un instant afin de retirer de son visage ce faux sourire qui y apparaissait depuis le début de soirée. Pas grand chose, quelques secondes, assez pour que ses muscles se détendent et qu’il puisse souffler un bon coup. Toute cette soirée était composée uniquement de choses qu’il avait du mal à tolérer, que ce soit dans la vie quotidienne ou au travail: des hypocrites. S’il tournait la tête à droite, il pouvait en voir; et s’il faisait la même chose la gauche, le résultat était également le même. Il en avait fait, de ce type de soirées là pourtant, Damon. Mais force était de constater qu’il ne saurait jamais vraiment s’y faire et qu’il serait toujours étonné par la vile nature des personnes s’y rendant à leur tour. D’ordinaire, s’il trouvait la moindre excuse pour ne pas avoir à rejoindre Saül à ce type de soirée, il sautait sur cette dernière et se trouvait être bien mieux que s’il était venu pour y distribuer des faux sourires. Cependant, cette fois-ci il n’avait pu y couper car la soirée en cours permettait de venir introduire au reste du monde - et surtout aux associés de son père - le couple nouvellement formé par Megan et lui. Ils étaient beaux, ils étaient séduisants, ils étaient amoureux et sur le point de se marier; que pouvaient-ils réussir à venir reprocher à la famille Williams à la suite de cela ? Les raisons de le faire allaient être plus compliquées à trouver que si Damon était arrivé ici au bras d’Angus, ce n’était pas négligeable. Saül savait exactement ce qu’il devait mettre en avant pour venir s’attirer les foudres ou les sympathies, et ces derniers mois il avait clairement exprimé une préférences pour ces dernières.
Ce qui ne devait pas se trouver au programme de monsieur Williams, en revanche, ce fut de voir sa future belle-fille partir de façon précipitée de la salle de réception, la déception dans le regard et les larmes au bord de ce dernier. Il n’avait pas dû anticiper le fait que l’un des deux ne puisse pas tenir la façade toute la soirée, coûte que coûte, tout le long de la soirée - Damon savait que la réprimande était d’autant plus sévère s’il s’arrêtait en cours de représentation pour craquer, il avait déjà tenté. Cependant, Cosimo n’était plus désormais, et Damon savait que si Megan en venait à agir de la sorte c’était que quelque-chose de plus gros que cette soirée était arrivé durant cette dernière. Ce fut à ce moment là que l’inquiétude se mit à perfuser à travers tous les pores de la peau du jeune homme. Son premier réflexe fut de venir jeter un coup d’oeil vers son père afin de comprendre si ce dernier était responsable du changement d’attitude de Megan - cette dernière était restée une partie de la soirée avec Murphy, qui une fois de plus s’était incrustée quelque-part où elle n’était pas invitée, pendant que Damon était partie faire l’acte de façade devant des associés. Cependant, Saül n’avait même pas remarquer que la Monroe venait de quitter le lieu de réception et c’était bien mieux ainsi. A la suite, le regard noir de l’italien vint traverser la pièce pour se poser sur celle qu’il surnommait dans sa tête affectueusement la sangsue; cette dernière semblait presque aussi surprise de lui de la réaction de sa soeur, et ce n’était pas étonnant car les deux jeunes femmes apprenaient encore à se comprendre et à s’apprivoiser, ne connaissant que peu les réactions de l’une et de l’autre. Ce ne fut pas la seule chose sur laquelle le regard de Damon vint se poser, alors que du coin de l’oeil il vit Megan passer la porte vers l’extérieur: il était quasiment sur de savoir de qui il s’agissait, là, à sembler n’être à sa place nulle part dans cette réception. Serrant les mâchoires, Damon vint étirer un sourire poli en se concentrant de nouveau juste un instant sur les hommes avec lesquels il discutait jusqu’alors. « Excusez-moi. » Et il s’en alla vers l’extérieur du bâtiment également.
Il ne mit qu’un instant à venir poser son regard sur celle qu’il cherchait. Plusieurs mètres les séparaient, alors qu’elle venait d’arrêter d’avancer. « Megan. Megan ! » Les appels du jeune homme semblaient vains et sans espoir, alors qu’il vint accélérer la cadence pour rattraper la demoiselle. Avant qu’il n’ait le temps de la rejoindre, les jambes de cette dernière ne semblaient plus la tenir et elle vint se laisser tomber sur les marches menant au bâtiment. Sincèrement inquiet, il vint doubler la mesure de ses pas afin de se trouver plus rapidement à ses côtés. Délicatement, une fois à sa hauteur, Damon vint poser sa main sur l’épaule de Megan. Elle tremblait, et cela vint lui serrer le coeur - mais pas autant que lorsque leurs regards vinrent se croiser. S’il n’était pas sur d’avoir eu toutes les pièces du puzzle dans le bon sens, c’était désormais chose faite et, une fois de plus, son coeur vint se serrer. « Megan… » - « Me regarde pas comme ça. » L’italien vint pincer ses lèvres. Il ne la regardait nullement comme ça, comme elle le disait. Il était sincèrement inquiet de savoir comment elle se portait et de ce qu’il venait de se passe à l’intérieur. Il peinait autant qu’elle le faisait certainement en cet instant parce-qu’il ne savait faire autrement que de ressentir ce que les personnes proches de lui pouvaient ressentir. Faisant un ou deux pas de plus, il vint se poster devant la jeune femme, alors qu’il s’accroupissait à sa hauteur. « Regarde moi, Megan. » Du bout du doigt, il vint tapoter délicatement le dessous du menton de la jeune femme pour qu’elle puisse venir relever son regard. Elle pourrait venir déceler que dans celui de l’italien, il n’y avait aucun jugement, rien de cette game là, mais simplement de l’inquiétude et de la sincérité. Si Saül pariait sur eux et dans leur dos, ce n’était pas le comportement de son fils. « C’est elle, n’est-ce pas ? » Il posait la question parce-qu’il préférait que ce soit Megan qui viennent lui confirmer plutôt qu’il se contente de suppositions jeter à la volée.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Megan. Megan ! » J’entends à peine la voix qui m’interpelle et je ne l’analyse pas. Je ne me dit pas que Damon a été témoin de la scène - celle que je paierais cher si jamais elle venait aux oreilles de Saül - et qu’il m’a suivie à l’extérieur. Dans mon esprit, mon fiancé est à l’intérieur en train d’échanger avec l’un ou l’autre de ces types que son père a invité. Je ne connais personne, cette soirée était une mauvaise idée sur toute la ligne. Je me suis sentie comme un bout de viande du début à ma sortie tout sauf triomphale, et je me suis effondrée lorsque j’ai reconnu ma mère. Tous ces hommes à qui ont de l’argent plein les poches, que penseront-ils de cette pauvre junkie dont les vices sont imprimés sur le visage ? Que penseront-ils de moi, la gamine qui est partie en courant et qui s’est enfermée dans une pièce voisine pour hurler sur sa sœur ? Est-ce que cela remettra en cause tout ce pourquoi je me bats depuis des mois, conserver les apparences et prouver au monde entier que je suis amoureuse de Damon et que je mérite de faire partie de ce monde ? Est-ce que le regard intéressé, curieux et parfois déplacé que les hommes d’affaires présents à la réception posent sur moi changera ? Est-ce qu’il se teintera de pitié ou de dégoût ? Dans des instants comme celui-ci, j’ai l’impression que j’ai beau me battre, je n’appartiendrai jamais à ce monde, à cette classe sociale, que je resterai toujours un outsider. Dans ces moments je me sens rejetée alors que tout se passe dans ma tête, que la fête à côté bat toujours son plein, mais je préfère l’imaginer que leur laisser l’occasion de le faire.
Une main se pose sur mon épaule et, surprise, je me retourne. Mon regard croise celui de Damon et je suis percluse de honte. J’essuie ma main le bas de ma robe moulante avant de frotter mes yeux pour tenter d’effacer mes larmes. C’est aussi utile que de tenter d’écoper l’eau avec une pelle pendant une tempête, si bien que je détourne le regard. « Megan… » - « Je vais revenir, j’ai juste besoin d’une minute. » J’ai besoin d’une bouteille de gin et d’un anxiolytique, j’entends presque la voix de Jo me corriger dans ma tête. Une minute ne suffira pas à effacer tous ces sentiments négatifs qui me collent à la peau mais j’ai l'impression de le lui devoir à Damon de me prendre, parce que c’est ce que tout le monde attend de moi. Parce que je pense encore pouvoir échapper à une discussion sur ce qui me met dans cet état là, au cas où, par miracle, il n’aurait pas aperçu ma génitrice. « Regarde moi, Megan. » Il pose ses doigts sous mon menton pour me faire relever les yeux - comme lui seul le fait, puisqu’il n’y a qu’à lui que je l’autorise et le geste semble en passe de devenir une habitude - et mes yeux croisent les siens. Si j’ai si honte, c’est de savoir toute la détresse qu’il peut certainement y lire, parce que non, ce n’est pas normal de se mettre dans cet état là à mon âge et après toutes ces années. « C’est elle, n’est-ce pas ? » J’étouffe un sanglot et je cache mon visage entre mes mains. « Je suis désolée, je vais me reprendre, je te jure. » Sauf que j’ai envie de hurler, de dévisser la tête des passants qui nous regardent - à défaut de pouvoir crever les yeux de Murphy - et surtout, j’ai envie de rentrer me réfugier à l’appartement et de me rouler en boule sur mon lit. De changer les serrures aussi, accessoirement, pour ne plus entendre les explications de ma jumelle pour ce que je considère comme un acte de haute trahison. « Je comprends pas comment elle a pu se dire que c’était une bonne idée de l'emmener. » Je comprends pas comment elle a pu se dire que c’était une bonne idée de la chercher, en fait. « Tu l’as vue, hein ? » La brune, avec ses dents jaunies par les excès, ses yeux trop charbonneux pour qu’elle puisse paraître distinguée et ses cheveux si fins qu’ils lui donnent un air maladif.
« Le plus con dans tout ça, c’est que j’ai passé des années à espérer qu’elle vienne à tout type de trucs. Juste qu’elle se pointe. » A des réunions parents professeurs, à l’exposition du concours de sciences du collège, pour venir me chercher à l’école ou la première fois que j’ai exposé quelques photos dans une galerie qui ouvrait pour l’occasion aux amateurs. « Mais comment elle a pu faire ça ? » J’ai conscience d’avoir le visage déformé par la tristesse et la colère, mais cette dernière n’est en rien dirigée contre Damon, mais contre Murphy, contre Billie et contre moi-même. A nouveau, j’essuie mes larmes du revers de ma main en reniflant. « J’ai si honte… » Je le lui confie avant de détourner à nouveau le regard : il n’y a pas de jugement ou de pitié dans ses yeux, seulement de l’inquiétude mais je ne suis pas capable de le regarder en face après qu’il l’ait vue.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Il lui fallut quelques pas et quelques secondes de plus surement avant de pouvoir venir rejoindre la jeune femme. Les instants qui s’étaient glissés entre eux deux avaient été ceux que Damon avait perdu à se rendre compte de la situation qui se déroulait sous ses yeux. Depuis le début de la soirée, s’il n’avait pas été en permanence aux côtés de Megan, son regard n’était jamais loin de la silhouette de la jeune femme. Non là pour contrôler ses faits et gestes, mais simplement pour s’assurer que tout se déroulait pour le mieux - dans les circonstances données, cela allait de soi. Il avait une aisance acquise pour venir naviguer dans ce type d’événement, bien malgré lui; ce n’était pas le cas de sa fiancée et il n’était pas question qu’elle se sente plus mal d’être présente également qu’il n’était permis de venir le tolérer. Bien sur que cette journée allait être une épreuve, il n’était pas dupe ni idiot. Mais s’il pouvait venir la couvrir d’une façon ou d’une autre d’un regard bienveillant et protecteur, cela lui permettrait de venir être rassurée, même à distance. Et puis, cela ne viendrait que renforcer leur image publique, des deux jeunes gens transis d’amour l’un pour l’autre. Ce fut toute fois pour cette raison et nulle autre qu’il ne mit qu’un instant, certes peut-être de trop, avant de se rendre compte de ce qu’il se passait réellement. Il avait vu la blonde sortir du bâtiment en prenant presque ses jambes à son cou, et il savait qu’elle n’aurait agi de la sorte uniquement que si quelque-chose n’allait réellement pas. Si elle avait seulement besoin de prendre l’air un instant afin de recharger ses batteries, elle serait venue le voir en amont pour le prévenir; il l’aurait certainement accompagnée. La voir s’enfuir de la sorte sans préavis signait que quelque-chose d’autre s’était passé sans qu’il n’en soit réellement témoin.
Alors certes, il arrivait à ses côtés avec un léger retard, un délai qui pourrait ne pas mentionné mas qui était tout de même important. Mais, in fine, il venait la rejoindre à l’extérieur. Il avait compris que la situation était chaotique avant même de voir son visage, mais ce dernier fut ce qui vint confirmer tous ses doutes restants. « Je vais revenir, j’ai juste besoin d’une minute. » Les larmes qui venaient rouler sur ses joues et les sanglots allant de paire avec indiquaient parfaitement qu’elle aurait besoin de bien plus d’une minute. Et en étant tout à fait honnête, là était le cadet de ses soucis. Peut-être que Saül viendrait faire un commentaire ou deux en post-production, mais ce n’était pas sur quoi il avait envie de concentrer son attention et son énergie en cet instant. Venant glisser un doigt sous le menton de la jeune femme pour que leurs regards puissent enfin se croiser, il vint s’y perdre un instant. Le chagrin qui la rongeait de l’intérieur, pour une raison qu’il soupçonnait, venait transparaitre dans la moindre nuance de couleur de ses iris. Cet échange de regards ne fut cependant que de courte durée car Megan ne mit qu’un instant une fois que Damon eut fini de parler pour venir couvrir de ses mains ses yeux de nouveaux. Elle ne put le voir, mais il vint pincer ses lèvres en une ligne fine: ce qu’il avait sous les yeux ne lui plaisait guère et pour toutes autres raisons que celles que Megan semblait penser. « Je suis désolée, je vais me reprendre, je te jure. » - « J’en ai rien à faire de ce qu’ils pensent et attendent à l’intérieur. » Sa voix était un parfait mélange d’empathie et de mécontentement que la seule chose sur laquelle elle daignait se concentrer en cet instant soit l’image qu’elle se devait de renvoyer à la foule de vautours qui se tenaient derrière les murs de la bâtisse derrière eux. Ils ne pourraient jamais comprendre, de toutes façons, alors autant abandonner l’idée d’essayer que ce soit le cas le plus tôt possible. « Je comprends pas comment elle a pu se dire que c’était une bonne idée de l’emmener. » L’italien n’avait aucune espèce d’idée de pourquoi Murphy - il supposait, d’après les paroles de la blonde - avait eu cette sournoise idée. Elle se devait d’avoir un objectif qui leur échappait en cet instant, et il n’aimait ça en rien, Damon, de rester dans l’obscurité d’une situation de la sorte. Il avait connu les manipulations et les fausses bonnes surprises. Ils vivaient ça au quotidien dans le mensonge tissé à la perfection qu’était leur couple. Ils n’avaient, surtout pas elle, besoin de ça ce soir. « Tu l’as vue, hein ? » Le regard du jeune homme passa du bâtiment où se tournait surement encore Murphy au visage de Megan. Il vint laisser échapper un petit soupire. « Oui, je l’ai vu. » e soupire n’était pas là pour venir confirmer les idées de la jeune femme, à savoir qu’il en venait à changer son regard sur la situation. Il venait échapper un soupire car il ne voulait pas qu’elle s’inquiète de la situation dans laquelle il se trouvait lui en cet instant.
« Le plus con dans tout ça, c’est que j’ai passé des années à espérer qu’elle vienne à tout type de trucs. Juste qu’elle se pointe. » Juste que les circonstance désormais étaient totalement autres. Qu’elle n’avait pas à venir se pointer de la sorte sans avoir été invitée au préalable - et ce par des personnes réellement en position d’agir de la sorte; Murphy ne faisait pas partie de cette liste. « Mais comment elle a pu faire ça ? J’ai si honte… » Les derniers mots ajoutés par la demoiselle vinrent tordre le coeur de l’italien. Elle avait déjà prononcé ces mots là, dans leur cuisine, quelques temps plus tôt alors qu’elle venait s’ouvrir pour la première fois sur ses origines à elle. Et tout comme il l’avait dit à cet instant là, cela changeait en rien le regard que Damon aurait sur elle d’être confronté à sa réalité à elle. Et elle ne devrait pas en avoir honte, elle ne devrait pas se sentir dépassée de la sorte. « T’as pas à avoir honte, Megan. » Il finit par venir poser définitivement ses deux genoux à terre afin de s’installer de façon provisoire face à sa fiancée. Elle n’avait pas à avoir honte car elle se sortait de toute situation bien mieux que tout ce qui semblait avoir té destiné pour elle, à la distribution des cartes de la naissance. « Je suis sur que personne ne l’a remarqué. Personne ne sait qui elle est, t’en fais pas. » Ce n’était pas grand chose, peut-être des paroles prononcées dans le vent aux yeux de la jeune femme, mais là résidait la vérité. Ce n’était pas sur ces personnages là de la pièce de théâtre que l’attention des personnes présentes avait été dirigée. « T’as juste à me donner le feu vert et je m’occupe de la faire sortir. T’auras pas à la croiser, t’auras pas à lui parler. Et t’auras pas de raison à lui donner plus tard. Je peux m’arranger pour pas qu’elle sache que ça vient de toi. » Il ne venait pas pousser le bouchon si loin d’ordinaire grâce à ses privilèges, mais ce soir il semblait qu’il n’était que justice de venir en abuser un petit peu. Si Megan souhaitait que Billie - tout comme Murphy, par ailleurs - sorte rapidement du décor pour le reste de la soirée, Damon n’en aurait que pour quelques minutes tout au plus. Il viendrait placer ses cartes à lui là où il fallait les attendre et le tour serait joué. Il ne viendrait cependant en rien agir de la sorte si elle ne le souhaitait pas réellement. « Et si tu préfères qu’on aille lui parler ensemble, je te suis. Si tu veux aller lui parler seule aussi, c’est possible. Ou si tu veux t’en aller pour rentrer on peut aussi. On a toutes les possibilités devant nous. » Et le bienêtre de la jeune femme dans cette situation passait, aux yeux de l’italien, avant le spectacle qu’ils se devaient de donner à des hommes et des femmes qui n’auraient jamais aucun intérêt réel dans leur vie.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« J’en ai rien à faire de ce qu’ils pensent et attendent à l’intérieur. » Les apparences comptent pour Damon et elles comptent d’autant plus dans la situation dans laquelle nous sommes deux. Alors qu’il n’en ait rien à faire, ça prouve au moins qu’il est touché par l’état dans lequel je me trouve, et que ça compte plus à ses yeux que toutes les apparences. Ce serait mentir que dire que son attitude protectrice ne me touche pas ; des gens qui me protègent, il n’y en a pas des tonnes dans ma vie, je les compte même sur les doigts d’une main à laquelle on aurait coupé quelques doigts ; mais je suis simplement trop sous le choc, trop abasourdie pour mesurer toute l’ampleur de ces quelques mots et lui tomber dans les bras. Plus tard, je réaliserai que cela signifie qu’il est là pour moi, qu’il assure mes arrières, sur l’heure, je reste prostrée, les bras qui enlacent mon corps et les yeux qui dérivent un peu trop souvent vers le sol, pour fuir ce regard dans lequel j’imagine du jugement alors qu’il en est dénué. « Oui, je l’ai vue. » Je le savais : il n’aurait pas deviné si facilement si cela n’avait pas été le cas, tant cela semble improbable que Billie soit venue ce soir, mais cela n’empêche pas cette confirmation de me briser le cœur. Je n’étais pas prête, cette face là de mon histoire, j’aurais voulu pouvoir la garder cachée un peu plus longtemps, pas parce que je n’ai pas confiance en mon fiancé, mais parce que je suis loin d’avoir gagné le combat contre la honte. Parce que cette mère que je cache comme un vilain secret, elle est le point d’orgue de la bataille que j’ai menée pour m’élever, la cause aussi de beaucoup d’erreur que j’ai faites pas parce que j’étais mal intentionnée, mais parce que je voulais à tout prix m’arracher à la partition qui avait été écrite pour moi.
« T’as pas à avoir honte, Megan. » - « T’as dit que tu l’avais vue. » Et il ne peut que comprendre pourquoi j’ai honte à présent, non ? Le pire dans cette histoire, c’est qu’elle n’avait pas l’air sobre, mais qu’elle avait l’air heureuse comme une gamine, excitée comme une puce d’être présente à cette soirée si importante. Qu’est-ce qu’elle sait au juste de ce qui est important et ce qui ne l’est pas ? Je la déteste. Je la déteste mais je ressens aussi une peine immense, une culpabilité sans fin parce que lorsqu’elle a passé la porte, je me suis dit que j’aurais préféré qu’elle soit en cure ou en prison. Et à chaque fois que je ressens une bouffée de rage, je revois son sourire béat et je m’en veux un peu plus.
Que Damon ne me laisse pas m’aide, moi qui pensais pourtant vouloir affronter ma colère et ma peine en privé, parce que c’est comme ça que j’ai toujours fait. Admettre qu’on a pleuré, admettre que quelque chose nous touche, c’est terrifiant. Il n’y a plus rien à admettre de toute façon, je me donne en spectacle et d’une bien triste façon : je doute qu’une femme comme Elise Williams se soit déjà enfuie en courant d’une réception donnée en son honneur, elle doit arriver à garder son calme et à rester de marbre dans toutes les circonstance, jusqu’à ce qu’on ait l’impression qu’elle ne ressent rien. Aussi détestable me paraît-elle, c’est d’elle que je devrais m’inspirer en cet instant, plutôt que de montrer à ce monde auquel j’aspire mais n’appartiens pas que je ne suis qu’une enfant avec de trop grandes ambitions. Damon s’agenouille doucement à mon niveau, au risque de salir son impeccable costume, et je me risque à relever mes yeux dans sa direction. « Je suis sûr que personne ne l’a remarqué. Personne ne sait qui elle est, t’en fais pas. » Damon est beaucoup de choses, mais il est un terrible menteur et c’est tout à son honneur dans la plupart des cas. Sa tentative de faire quelque chose m’aide à esquisser un maigre sourire, mais j’ai conscience qu’il se trompe : que l’interruption de cette femme bien trop différente ne peut être passée inaperçue. « Si t’avais l’air un peu plus convaincu peut-être que je le serais. » Avec un peu de chance en revanche, la seconde partie de sa phrase est vraie et personne ne sait qu’elle est ma mère. D’un coup, je suis terrorisée à l’idée de l’avoir laissée à l’intérieur, de lui laisser l’occasion de parler à ces gens, de leur parler de moi et de me tourner en ridicule sans même le vouloir. Damon semble lire dans mes pensées : il cherche une solution. « T’as juste à me donner le feu vert et je m’occupe de la faire sortir. T’auras pas à la croiser, t’auras pas à lui parler. Et t’auras pas de raison à lui donner plus tard. Je peux m’arranger pour pas qu’elle sache que ça vient de toi. » Il est beau le monde où ce serait réellement possible. Où Damon pourrait réellement escorter ma génitrice à l’extérieur sans qu’elle ou Murphy ne se doute que cela vient de moi, alors qu’il est mon fiancé et que tout le monde a été témoin de ma sortie en fanfare. « Et si tu préfères qu’on aille lui parler ensemble, je te suis. Si tu veux aller lui parler seule aussi, c’est possible. Ou si tu veux t’en aller pour rentrer on peut aussi. On a toutes les possibilités devant nous. » - « Je la déteste. » C’est vrai, pour une partie de moi en tout cas. « Mais j’ai tellement de peine à l’idée de lui en faire… Je devrais pas. » Pas alors qu’elle m’a déçue plus de fois que je ne peux compter. Je sais qu’au fond ce n’est pas à moi de la protéger, que c’est l’inverse puisque c’est moi l’enfant, mais c’est plus fort que moi, il me suffit d’imaginer ce regard paumé et ce sourire idiot - elle l’a toujours lorsqu’elle est défoncée - pour avoir le ventre qui se sert et le sentiment que je suis la pire des personnes. « Il faut la faire sortir. L’attirer à l’écart, elle peut pas rester là bas au milieu de ces gens. » Je n’ai pas envie d’y retourner, parce que je suis sûre que mon maquillage a coulé et qu’il n’y a plus rien de doux et délicat sur minois, mais je ne peux pas envisager de la laisser faire. « Elle fera une scène si on essaye juste de la mettre à la porte. » Et je ne veux pas qu’elle fasse une scène, je suis sûre que lui non plus. Pas plus que Saül d’ailleurs, pour une fois, nous sommes certainement tous les trois d’accord. « Faut l’attirer dans une autre pièce. Puis lui dire que la soirée est finie, et lui donner un verre à boire, elle oubliera ce qu’elle fait là et même comment je m’appelle. » De quel droit Murphy l’a-t-elle emmenée ici quand c’est moi qui ai fait face à ce genre de situation tellement de fois ? Quand, dans ses crises de manque les plus violentes, c’est moi qu’elle secouait par les épaules pour me demander pourquoi je lui avais volé sa drogue ? Quand elle oubliait même que j’étais sa fille et que je prenais simplement le visage de tous ces gens[/i] qui lui faisaient du mal ? Ma mère est malade, malheureusement, on ne peut pas guérir quelqu’un de ses addictions contre sa volonté. « Mais avant, on reste encore un peu ici. » Le temps que je me calme, le temps que j’ai le temps de dresser à nouveau des barrières entre moi et le reste du monde, sauf Damon, puisque Damon a prouvé il y a bien longtemps qu’il était mon allié.
Sans réfléchir à ce que je fais, j’enroule mes bras autour de son cou et je cache mon visage dans le creux de son épaule pour me laisser aller à quelques larmes supplémentaires et quelques reniflements de plus. Ce serait simple de prétendre que c’est juste parce qu’il est au bon endroit au bon moment, mais c’est plus compliqué que ça : c’est parce qu’il est Damon, parce qu’à part lors de notre rencontre il n’a jamais témoigné autre chose que de la bienveillance et de la gentillesse à mon égard, parce qu’il est le fiancé parfait même pour une fille qui ne l’a pas choisi parce qu’il est l’élu de son coeur. Finalement, au terme de trop longues minutes, je me décolle doucement du blondinet. « Je suis prête, on peut y aller. » Du bout des doigts, j’essuie le dessous de mes yeux pour masquer les preuves (spoiler alert : ça va être un peu plus compliqué que ça.) Je ne serai jamais prête, mais j’ai puisé assez de force dans son calme et sa sérénité pour faire semblant jusqu’à ce que cela devienne convainquant. Je me redresse et, sans même y réfléchir, sans l’anticiper pour donner l’image d’un couple heureux et amoureux, simplement parce que cela me fait du bien, je glisse ma main dans la sienne avant de lui adresser un sourire timide. Je prends une grande inspiration avant de remonter les quelques marches du perron de l’Emporium, avant d’hésiter quelques minutes devant la porte. « Merci d’être venu me chercher. » Parce qu’il aurait pu s’en foutre, profiter de la soirée pour se faire des relations et prétendre que je me sentais mal et que je suis rentrée, excuse universelle de la haute société. Je n’aurais pas su revenir, sans ton intervention.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Les mots que venaient prononcer Damon étaient vrais, étaient authentiques. Lorsqu’il venait avancer qu’il n’ne avait rien à faire ce que pourraient dire les personnes présentes à cette présentation officielle du couple aux yeux des collaborateurs de Saül, il le pensait. Avant, cela n’aurait en rien été le cas et il aurait surement été au bord de la crise de panique que quelque-chose puisse être interprétée en rien à sa juste valeur. Aujourd’hui, ce qui importait, c’était l'état dans lequel se trouvait Megan - et il n’aurait aucun mal à venir avouer cette vérité à haute voix devant qui voulait bien l’entendre, même devant Saül. Quel futur mari aurait-il été, de toutes façons, pour laisser sa belle en larmes devant le bâtiment et en continuant à profiter des festivités ? La personne qu’il ne souhaitait en rien devenir, pour sûr. Alors, pour lui, il était plus que normal de venir la suivre dans l’air frais qu’apportait le printemps afin de venir lui apôtre son soutien. Et surtout, bien comprendre que c’était à cause de ce qu’il avait vu que la jeune femme se trouvait être dans un tel état présentement - et elle ne mit pas bien longtemps avant de venir confirmer ses doutes. « T’as dit que tu l’avais vue. » La raison de son chamboulement émotionnel était bien la présence non-planifiée de sa mère à la réunion. Il avait compris que les choses étaient compliquées, mais il ne pensait pas que cela pouvait mettre Megan à rude épreuve de la sorte. « C’est le cas et c’est pas grave, crois moi. » Il tenterait toutes les paroles rassurantes du monde pour lui montrer qu’il n’apportait guère l’importance à cette arrivée soudaine comme elle pouvait se l’imaginer. Certes, il aurait préféré rencontrer la mère de la jeune femme dans d’autres circonstances et surement d’une façon un peu plus officielle. Mais pour le moment, il avait seulement aperçu Billie de loin et n’était même pas allé lui parler; toutes les cartes étaient encore dans leurs mains pour reprendre le contrôle de la situation et faire en sorte que le seul souvenir sorti de ce contexte soit quelque-chose de positif. Et si Megan n'en était en rien persuadé, Damon lui l’était pour deux s’il le fallait.
Apparemment, pourtant, ses paroles n’arrivaient ne rien à venir calmer l’esprit de la jeune femme. « Si t’avais l’air un peu plus convaincu peut-être que je le serais. » Il savait qu’elle avait un sacré caractère, ce dernier avait commencé par progressivement se montrer au fur et mesure des moments qu’ils avaient pu passer ensemble. En revanche, il ne s’était pas imaginé qu’elle pouvait se montrer autant bornée alors qu’il ne faisait que lui dire la vérité - sa vérité peut-être mais cela comptait tout de même - et rien d’autre. Il ne cherchait pas à la tromper ou à lui promettre de fausses illusions, pas cette fois: il était réellement persuadé que la majeure partie de l’assemblée réunie aujourd'hui n’avait même pas fait attention à l’arrivée de la Monroe parmi eux. Elle ne pouvait rien leur apporter, alors ils se contenteraient de venir lui jeter un regard et par retourner à leurs conversations - Damon connaissait par coeur ce type d'agissements pour l'avoir vu de ses propres yeux plus d’une fois. « Je te promets Megan qu’ils en ont rien à faire. » Peut-être était-ce un brin de supplications qui se faisait entendre dans sa voix, peut-être ne devrait-il pas agir de la sorte face à la détresse de la jeune femme mais il n’en avait que faire, une fois de plus. Il avait toujours fait partie de ces personnes démontrant facilement leurs émotions en publique, sans s’en trouver désarmé par la suite. Pour lui, montrer ce que l’on pouvait ressentir n’était pas un signe de faiblesse, et Megan pouvait prendre exemple si cela pouvait la soulager et cet instant. Elle avait le coeur lourd, il n’avait pas besoin de la regarder dans les yeux en permanence pour le comprendre: il le ressentait. Et pour lui, il était hors de question qu’elle se sente de la sorte. Des solutions, il en connaissait plein pour venir résoudre le problèmes et elles étaient toutes envisageables. Il y mettrait les bouchées double s’il le fallait, mais il pouvait les appliquer, elles n’étaient pas des paroles en l’air. « Je la déteste. » - « Je sais. » Il venait parler avec douceur, avec prudence, venant accuser réception des émotions de la jeune femme. « Mais j’ai tellement de peine à l’idée de lui en faire… Je devrais pas. » Il vint pincer ses lèvres en une ligne fine. Là, il aurait pu répliquer mille et une choses pour venir expliquer à Megan qu’effectivement, elle ne devrait pas se préoccuper autant de ce que pouvait penser sa mère alors qu’elle se trouvait dans cet état là, elle. Cependant, il ne pouvait se permettre de répliquer quelque-chose de la sorte car ce serait l’hôpital venant se moquer de la charité; lui-même était incapable d’agir comme ça face à ses parents, et c’était d’ailleurs ce manque d’agissements qui les avait tous les deux conduits dans la situation actuelle.
« Il faut la faire sortir. L’attirer à l’écart, elle peut pas rester là bas au milieu de ces gens. Elle fera une scène si on essaye juste de la mettre à la porte. » Venant hocher la tête, l’italien ne lâchait pas Megan des yeux. Si cela semblait être le plan le plus adapté selon elle, alors ils l’appliqueraient. Il savait pertinemment qu’il n’y aurait aucune scène en venant simplement la faire sortir, de façon à ce qu’elle ne soit plus dans le décor de ce tableau, car des personnes ayant les compétences pour agir ainsi se trouvaient présentes aujourd’hui. Mais Megan était celle connaissante mieux sa mère et ses réactions, alors il se ralliait à sa cause sans venir pointer autre chose du doigt: là n’était pas sa place. « Faut l’attirer dans une autre pièce. Puis lui dire que la soirée est finie, et lui donner un verre à boire, elle oubliera ce qu’elle fait là et même comment je m’appelle. » La vérité énoncée venait lui serrer le coeur, mais elle était ce qu’elle était; ils ne pouvaient pas venir la négliger si cela leur permettait d’éviter un scandale et surtout si cela leur permettait de ne pas venir briser plus que de raison le coeur de Megan. « Je peux m’en charger, si tu veux. Je peux jouer sur le fait de la rencontrer et de vouloir lui parler, ça pourrait marcher. » Une fois de plus, ce n’était pas comme ça qu’il pensait adresser la parole pour la première fois à sa belle-mère mais si les choses devaient se passer ainsi, il se plierait à la situation actuelle. Si elle était venue dans le but de pouvoir féliciter les jeunes amoureux et leur exprimer des félicitations, cela pourrait fonctionner. Elle pourrait tomber dans les mailles du filet et Megan pourrait ensuite décider de lui demander de partir pour ne pas qu’elle encombre l’espace davantage. « Et si Murphy vient s’opposer, tu pourras la prendre à part de ton côté. Promis, je n’aurais pas besoin de jouer la comédie pour rencontrer ta mère pour de vrai. » Qu’importe les circonstances, ils en avaient déjà parlé. Megan avait fini par décider que ce serait la chose naturelle à faire et si ça devait se faire ici et aujourd’hui, ainsi allaient les choses. Damon savait s’adapter, et il souhaitait réellement rencontre la mère de la jeune femme; plus pour comprendre cette dernière que pour connaître désormais Billie, mais ses intentions étaient sincères. « Mais avant, on reste encore un peu ici. » Il vint hocher la tête. « On reste ici aussi longtemps que tu veux, t’en fais pas. » Et s’ils en venaient à manquer le reste de la soirée, ce n’était pas bien grave; le reste des personnes présentes s’en remettraient, et eux auraient réussi à se protéger ne serait-ce que du minimum nécessaire en cet instant. « On est pas pressés. » A l’issue de ces mots, Megan finit par lâcher quelques barrières afin de venir se réfugier dans les bras de Damon. Et sans avoir besoin d’y penser ne serait-ce qu’une seule fois, les bras de l’italien vinrent se refermer autour de la jeune femme. « On est pas pressés. » Qu’il vint répéter, plus doucement, indiquant que tout le temps du monde leur était disponibles et que si elle avait besoin et envie de rester encore des instants comme ça, il la suivait dans cette décision.
Les secondes et les minutes s’enchainèrent sans que Damon ne vienne en compter une seule. Ce ne fut que lorsque la jeune femme vint se décaler de lui qu’il comprit que le moment de revenir à l’instant présent s’annonçait. « Je suis prête, on peut y aller. » Hochant la tête, un petit sourire se voulant rassurant sur le visage, il vint lui prêter main forte pour venir effacer les traces de son maquillage qui ne trouvait plus au bon endroit. « Allons-y. » Se relevant en premier, il vint ensuite attraper la main de la demoiselle afin de l’aider à en faire de même. Ce qui les attendait derrière les portes du bâtiment était un mystère, mais l’italien y avançait en étant serein: les choses devaient bien se passer, pour leur bien à eux et pour celui du reste du monde. Ils avaient besoin que ce contact se fasse de la meilleure des façon pour que Megan puisse ressentir un semblant de sérénité en elle. Cette dernière vint d’ailleurs marquer un arrêt alors qu’ils étaient prêts à pousser les portes, et instinctivement le regard de Damon vint se poser sur elle. « Merci d’être venu me chercher. » Serrant la main de la jeune femme davantage dans la sienne, qu’il n’avait su se résigner à lâcher depuis qu’ils avaient quitté les marches du perron, il vint étirer un petit sourire. « Pour le meilleur et pour le pire on s’apprête à dire, non ? » Parce-que si cette partie des voeux de mariage ne s’appliquaient pas réellement de la même façon pour eux qu’elle le faisait pour le reste de la terre entière, il comptait bien faire en sorte de les appliquer de la meilleure des façons. Et si c’était venir récupérer les larmes de Megan sur les marches de n’importe quel endroit où ils pourraient se trouver, il le ferrait. « Viens. » Et il fut finalement celui poussant les portes afin de les laisser de nouveau entrer.
A l’intérieur, les discussions avaient continué bon train pendant leur absence. Peut-être qu’un regard de la part de Saül fut lancé dans leur direction, mais Damon vint s’appliquer à ne pas le croiser. Il gérerait cette partie là des événements plus tard, en privé - comme seuls les Williams en avaient le secret, apparemment, et l’habitude. Il viendrait rendre les comptes que son père pensait avoir à recevoir lorsque le rideau serait venu clore le spectacle. Pour le moment, les yeux de Damon étaient appliqués à venir distinguer chaque visage de la foule pour repérer celui de Billie. Cette dernière semblait se tenir à l’écart, et cela jouait en leur faveur. Peut-être qu’elle appliquait la même méthode que son futur beau-fils en cet instant, afin de venir retrouver la fille qu’elle avait tenté de son mieux d’élever pendant des années. « Tu veux y aller seule pour commencer ou tu veux que je vienne avec toi ? » Les pas de l’italien avaient ralenti, juste un instant, afin de laisser le temps nécessaire à Megan de venir prendre les décisions qui seraient les meilleures de son point de vue. Le but n’était pas de brusquer les choses mais de faire en sorte qu’elles se déroulent pour le mieux. Ils étaient sur le point de découvrir de quel côté de la balade la soirée allait pencher, et il mentirait en disant que son coeur ne prenait pas un rythme bien étrange en ce moment, Damon. Ce n’était pas de la peur, mais plus de l’appréhension: si en surface, il faisait tout pour maintenir les apparences afin d’aider Megan à aller mieux - à défaut d’aller bien -, à l’intérieur tout un tas d’émotions venait se faire entendre également.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Je te promets Megan qu’ils en ont rien à faire. » Est-ce que ce serait pas pire finalement, si c’était vrai ? Si Damon avait raison, si les convives présents à la soirée étaient si centrés sur leur propre nombril qu’un coup d’oeil à ma génitrice avait suffit pour la décréter indigne de leur intérêt et si, par conséquent, ils l’avaient oubliée à l’instant même où elle est entrée dans la pièce ? Ne serait-ce pas pire, pas de constater leur égocentrisme, mais de réaliser que je me mets dans un état rare pour moi, pour rien ? N’est-ce pas prouver que je ne suis qu’une petite fille qui ne comprend rien aux codes de l’univers dans lequel les Williams évoluent ? Que, comme certains mâles le pensent peut-être, je n’ai pas ce qu’il faut, pas les épaules pour encaisser la dure réalité des affaires ? Je me secoue les puces, je frotte mes yeux un instant et la remarque me sert d’impulsion pour amorcer un retour à la réalité : je ne peux pas me cacher dehors, aussi trahie ai-je l’impression d’avoir été. Il s’agit de ma soirée, notre soirée à Damon et à moi, que Saül tente de s’accaparer les projecteurs ou pas, que Murphy tente de tout ruiner ou non.
Damon m’aide. Damon me sert de présence rassurante puisqu’il est habitué à tout ça, qu’il est capable de garder la tête froide et d’intérioriser ses émotions pour ne pas se laisser parasiter par ces dernières en public. Plutôt que de se lamenter, il cherche des solutions et m’aide à me remettre en marche pour en faire de même. « Je peux m’en charger, si tu veux. Je peux jouer sur le fait de la rencontrer et de vouloir lui parler, ça pourrait marcher. » La stratégie de mon fiancé pourrait marcher : ma mère est touchée à chaque fois que je lui laisse entrevoir un peu de ma vie. En revanche, je ne suis pas certaine de vouloir que les choses se passent de cette façon. Aucune partie de notre histoire, de celle qui nous a menés à former un duo n’est conventionnelle et, pourtant, j’aurais souhaité faire les choses un peu mieux dans le cas présent, mais ce n’est pas comme si nous avions réellement le choix. « Et si Murphy vient s’opposer, tu pourras la prendre à part de ton côté. Promis, je n’aurais pas besoin de jouer la comédie pour rencontrer ta mère pour de vrai. » - « Je suis encore plus énervée contre elle. J’ai envie de lui arracher les yeux. » Les bouffées de pensées violentes ne sont pas rares chez moi, mais rarement elles ont été aussi intenses que ce soir, et ce malgré toutes les excuses que Murphy a pu sortir et qu’elle sortira.
Malgré ma colère à l’encontre de la brune, les mots de Damon me touchent : il ne pensait peut-être pas que les choses se dérouleraient ainsi, mais il est sincère et ne feindra pas son intérêt pour cette rencontre, parce que contrairement à ce que j’ai pensé il s'intéresse à celle que je suis. « Si tu sens que t’as rien à lui dire, t’es pas obligé de forcer les choses. Tu pourras la reconduire vers la sortie en la faisant passer par derrière. » De toute façon, elle est si désorientée qu’elle ne réalisera rien. Tout ce que j’espère, c’est qu’elle ne tente pas de voler quoi que ce soit : ma fierté ne s’en remettrait pas et Dieu sait qu’elle en est capable, si elle pense avoir une chance de revendre les couverts en argent pour s’acheter sa dose. « Fait juste attention à ce que… » Je me mords la lèvre, avant de fermer les yeux un instant pour les rouvrir, la confession bien trop lourde. « Fait attention à ce qu’elle glisse rien dans ses poches. » Et surtout, ne pas la laisser s’approcher trop près du portefeuille d’un convive.
« On reste ici aussi longtemps que tu veux, t’en fais pas. On est pas pressés. » Avant de rentrer à l’intérieur, avant de me redresser et de faire comme si rien de tout ça n’était arrivé, comme si je n’étais pas sortie comme une furie en me ridiculisant au passage, je cherche un peu de réconfort dans les bras de Damon. Je niche ma tête dans le creux de son épaule et je tente de chasser les émotions trop vives qui abondent encore en moi. Je décide que, ce soir, il est mon roc et que je ne peux qu’y gagner à puiser un peu dans sa sérénité pour l’imiter. « On est pas pressés. » Ses bras se referment autour de mes épaules et je ferme les yeux, le temps de chasser ou plutôt de refouler tout ce que je ressens de négatif pour économiser mes forces : j’en aurai besoin pour retourner à l’intérieur, affronter les potentiels regards de ceux qui m’auraient vue partir et, surtout, cette discussion avec ma mère que je n’avais pas envie d’avoir. Habituellement, je la vois une fois par mois et toujours selon mes conditions. Lorsque cela la concerne, toute perte de contrôle est synonyme de douleur et d’angoisse chez moi et, ce soir, je ne contrôle rien. « Allons-y. » Ses doigts se joignent aux miens, caressent mes joues pour essuyer les traînées de maquillage et, lorsque je me détache doucement de lui, et j’attrape sa main, pour me relever. « Pour le meilleur et pour le pire on s’apprête à dire, non ? » Ses doigts serrent les miens un peu plus fort, et avec un sourire un peu plus franc que les précédent, je répète ses mots. « Pour le meilleur et pour le pire. » Pour l’instant, j’ai l’impression qu’en ses parents et ma mère, on a surtout eu le droit au pire, et je commence à me languir de l’arrivée du meilleur. Je me demande à quoi il ressemblera, aussi. « Viens. » Je prends une inspiration et je lui fais un signe de la tête. Il pousse la porte et, un pas seulement derrière lui, je pénètre à nouveau dans la pièce. Il avait raison : les conversations vont toujours de bon train et personne ne semble s’intéresser à la pauvre toxicomane que je repère dans un coin de la pièce. De toute évidence, elle ne se sent pas à sa place : prostrée contre un mur, elle semble avoir perdu Murphy de vue et ne pas savoir comment agir ou si elle peut s’adresser à qui que ce soit. Mon coeur se serre face à cette vision, et Damon le perçoit certainement. « Tu veux y aller seule pour commencer ou tu veux que je vienne avec toi ? » Il lui en inconnu, elle sera perdue s’il l’approche seul et, moi, je n’ai pas envie de lâcher sa main tout de suite. « Tous les deux. » Après tout, n’est pas le nouveau mode de fonctionnement auquel nous nous devons d’adhérer ?
Je fais quelques pas en direction de Billie et, lorsqu’elle m'aperçoit, son visage semble s’éclairer. Une fois de plus, j’ai l’impression d’être la pire des personnes, j’ai l'impression de m'apprêter à lui faire du mal et tout celui qu’elle m’a fait n’a plus d’importance : je redeviens une enfant, lorsqu’elle est blessée. Je redeviens la gamine qui devait s’occuper de sa propre mère. « Mon ange, tu es vraiment magnifique. » Elle l’a déjà dit tout à l’heure et, alors qu’elle tente d’attraper mon menton entre ses doigts pour mieux m’observer, je recule instinctivement mon visage de quelques centimètres. « Maman, y’a quelqu’un que je voudrais te présenter. » Je coule un regard en direction de Damon, un sourire sur les lèvres, mes doigts qui se referment un peu plus fort autour des siens. « C’est Damon. C’est mon fiancé. » Elle l’observe avec des yeux ronds, hébétée, émue et aussi perdue qu’une biche prise dans les phares d’une voiture. « Il y a beaucoup de monde ici, on peut aller à l’écart pour discuter ? Ça ne t’embête pas ? » Je lui parle comme à une enfant qu’il ne faut pas brusquer et elle semble s’adoucir. Elle s’accroche à mon bras et je réprime un frisson. Je lutte contre mes instinct pour ne pas le retirer : ce soir, il s’agit de la faire sortir sans qu’elle ne fasse de scène. C’est plus facile que je ne l’aurais pensé : en quelques pas, nous sommes sortis de la salle de réception et à l’abri des regards, dans un petit salon attenant. « Damon, ton fiancé. » Ma mère ne quitte plus l’italien des yeux et elle va même jusqu’à lâche mon bras. Je laisse échapper un soupir de soulagement : là où elle a enroulé ses doigts, j’ai l’impression que ma peau est à vif. « Oui c’est ça. Je l’ai rencontré en début d’année. Il est italien, il étudie en politique. » Du reste, de nos arrangements, ma mère ne saura rien : elle est bien trop imprévisible. Je lui parle doucement, en utilisant des mots simples que je détache pour les rendre intelligibles.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Je suis encore plus énervée contre elle. J’ai envie de lui arracher les yeux. » Dans toutes autres circonstances, il serait venu esquisser un fin sourire en cet instant. Autant parce-qu’il savait parfaitement qu’entre frères et soeurs, il était là un comportement tout à fait normal à adopter, que parce-que l’idée de voir Megan arracher les yeux de Murphy n’était pas si mauvaise - les pensées de Damon l’étaient en cet instant et cela vint même quelque-peu le choquer; il n’agissait d’ordinaire pas de la sorte. Cependant, il ne pouvait se permettre de venir ajouter une couche à une situation qui était déjà bien couverte, alors au lieu de présenter un sourire il vint afficher une petite moue. Bien sur que la demoiselle avait envie d’arracher les yeux de sa soeur, en cet instant; elle lui avait planté un couteau dans le dos là où pourtant, sa fiancée n’avait agi qu’en sorte qu’elle se sente à sa place alors que son père ne voulait supposément plus la voir. Quelle belle façon de venir la remercier. « Peut-être pas de rencontre avec Murphy de suite, alors. » Qu’il vint ajouter avec douceur. Elles auraient tout le loisir de venir régler leurs différents lorsqu’elles se retrouveraient à l’appartement - car, que cela plaise ou non à Damon, la brune vivait encore chez eux jusque nouvel ordre. Et puis surtout, repousser ce problème là n’était pas une mauvaise idée: ils avaient d’autres chats à fouetter en cet instant, et des plus importants que les simples sautes d’humeur de Murphy. Ils se devaient de venir faire en sorte que leur mère à toutes les deux ne reste pas bien plus longtemps à la réception, et venir à son encontre était la partie délicate du plan. Si Damon en venait, avec l’accord de Megan, à s’inviter à cette conversation peut-être que les choses pourraient être plus simples à venir guider. Après tout, qu’importe la complexité de la situation, il s’agissait là de sa belle-mère et il ne reculerait pas devant une opportunité de la rencontrer. Mais cela viendrait se faire uniquement si la Monroe le décidait - alors, il restait suspendu à ses lèvres, attendant le feu vert pour venir agir. « Si tu sens que t’as rien à lui dire, t’es pas obligé de forcer les choses. Tu pourras la reconduire vers la sortie en la faisant passer par derrière. » Lentement, il vint hocher la tête. Il n’aurait à se forcer, autant parce-qu’il désirait la rencontrer que parce-qu’il était malheureusement habitué à venir avoir des discussions banales avec des étrangers - elle ne l’était pas pour Megan, mais pour lui s’en était une encore pour le moment. « T’en fais pas pour moi. » Elle avait déjà bien des choses pour lesquelles sa préoccupation était déjà attendue. « Fait juste attention à ce que… » Alors qu’elle fermait ses yeux un instant, Damon vint froncer ses sourcils. « Fait attention à ce qu’elle glisse rien dans ses poches. » Il s’attendait à bien des mises en garde, mais pas à cette dernière il devait avouer. Il ne vint cependant en rien se dégonfler et se contenta de venir hocher de nouveau la tête, afin de faire comprendre à la jeune femme qu’il avait accusé réception de l’avertissement. Il aurait les yeux partout s’il le fallait, afin que la situation se solde par une réussite pour une fois.
Alors, ils restèrent un instant que tous les deux afin que Megan puisse puiser le maximum d’énergie en lui, afin qu’elle retrouve un calme s’il n’était pas ancré, au moins assez présent pour l’être d’apparence. Ce n’était pas grand chose, simplement quelques minutes supplémentaires - car de toutes façons, comme il venait de lui dire par deux fois, ils n’étaient pas pressés. Mieux valait prendre le temps nécessaire en cet instant plutôt que de ne pas connaître les petites lignes du plan d’attaque en arrivant sur place, plutôt qu’elle se sente de nouveau submergée par ses émotions. Ce n’était en rien la soirée idéale pour elle pour que cela se produise deux fois coup sur coup - pour d’autres raisons également, mais Damon avait décidé depuis le début de les mettre de côté car ce n’était pas à ses yeux celles qui importaient ce soir. « Pour le meilleur et pour le pire. » C’était ce qu’ils s’apprêtaient à se promettre et finalement la devise par laquelle ils avaient déjà commencé à opérer depuis leur première rencontre. Le meilleur viendrait surement un jour, lorsqu’ils auraient enfin pu sortir de l’oeil de la tempête; à défaut d’en voir un aperçu ils se contentaient de vivre au fur et à mesure de ce que le pire leur avait réservé. Mais ils n’étaient plus seuls désormais, ils pourraient compter l’un sur l’autre qu’importe ce que cela voulait réellement dire, et ce fut dans cet état d’esprit là qu’ils finirent par entre de nouveau dans le lieu de réception. Leurs regards finirent par tomber sur Billie, dans un coin de la pièce, semblait larguée dans cet endroit qui ne lui était en rien familier. Et, à l’instar des paroles que Damon avait pu prononcer et répéter lorsqu’ils étaient tous les deux dehors, aucun des convives n’était venu remarquer que quelque-chose de sous-jacent se tramait dans leur dos. Tant mieux - ils auraient plus de marge de manoeuvre ainsi pour réussir à venir faire sortir Billie sans que personne ne s’aperçoive de rien. « Tous les deux. » Que la jeune femme vint lui répondre lorsqu’il lui demanda si elle voulait d’abord aller tâter le terrain seul afin qu’il ne vienne manifester sa présence à ses côtés. Elle préférait qu’ils restent tous les deux pour ainsi agir, et il vint étirer un petit sourire encourageant pour lui montrer qu’il ne bougeait pas de ses côtés.
« Mon ange, tu es vraiment magnifique. » La voix de Billie était, étrangement, exactement de la façon dont Damon se l’était mentalement projeté. Ce n’était, à proprement parlé ni une bonne ou une mauvaise chose, mais au moins sa première expression face à la mère de sa fiancée ne serait pas de surprise - et cela jouerait en leur faveur. « Maman, y’a quelqu’un que je voudrais te présenter. » Et si maman ne s’était pas aperçu de la présence du jeune homme aux côtés de Megan, cette dernière ne comptait pas laisser les choses comme ça. Et c’était là partie intégrante de leur plan - alors, Damon vint étirer cette fois-ci en direction de Billie son plus beau sourire. « C’est Damon. C’est mon fiancé. » Et si l’expression du dit-Damon ne fut pas parsemée de surprise, celle de la femme face à eux l’était sans aucun doute. L’italien savait que les deux femmes n’étaient pas assez proches pour que Megan viennent communiquer une telle information avec sa mère plus tôt qu’aujourd’hui, et ce ne fut donc pas avec étonnement qu’il vint déchiffrer les traits de visage de la Monroe. Quelque-part, cela lui faisait quelque peu de peine, de savoir que c’était de la sorte qu’elle en venait à apprendre les épousailles proches de sa fille - et celle qu’elle avait élevé comme étant unique, qui plus était. Ils avaient beaucoup de défauts chez les Williams, mais au moins la famille au complet était au courant du mariage s’en venait bien trop rapidement. « Enchanté de vous rencontrer. » Avec hésitation, mais sans le montrer, il vint tendre une main en avant pour venir serrer celle de Billie qui ne semblait pas réellement comprendre ce qui lui arrivait. « Il y a beaucoup de monde ici, on peut aller à l’écart pour discuter ? Ça ne t’embête pas ? » Après un instant d’hésitation, la mère de Megan vint accrocher le bras de cette dernière et Damon prit la tête du petit groupe afin de venir ouvrir une des portes proches d’eux - qu’il savait tomber sur un salon annexe où ils pourraient converser en paix, sans regards indiscrets portés sur eux. Finalement, Billie ne se fit pas prier pour les accompagner et cela vint soulager Damon, bien moins cependant que cela devait le faire à Megan. « Damon, ton fiancé. » Damon qui vint avec délicatesse refermer la porte derrière eux, afin de concentrer pleinement son attention sur cette rencontre qui n’était en rien anodine. « Oui c’est ça. Je l’ai rencontré en début d’année. Il est italien, il étudie en politique. » - « Je le répète mais c’est vraiment un honneur pour moi de venir rencontrer celle qui a mis au monde une merveille comme Megan. » Il en rajoutait des couches, il en rajoutait des tonnes - mais ce n’était pas tout aussi loin de la vérité que cela pouvait le semblait. De toutes façons, il se doutait que du moment qu’il ne venait en rien partager sur leur arrangement, et qu’il ne l’invitait pas sans faire exprès au mariage alors que Megan lui avait explicitement dit qu’elle ne voulait pas la voir là-bas, il était en sécurité. « Est-ce que je peux vous servir un verre, madame Monroe ? Que j’aille nous en chercher pour tous les trois. » Les yeux de Billie ne le lâchaient sous aucun prétexte, et Damon mentirait en disant qu’il appréciait d’être observer de la sorte. « Je veux bien. Et appelle moi Billie. » Avec un sourire en réalité bien plus réel qu’il l’aurait pensé, il vint poser son regard sur la femme un instant. « Billie, alors. » Avant de le tourner vers Megan de nouveau, bien plus doux, bien plus inquiet également. « Je te ramène quelque-chose aussi ? » Le sous-entendu était que bien sur il allait lui ramener quelque-chose, mais surtout il voulait son feu vert pour venir s’éclipser de la pièce un instant, ou deux, rien de plus.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Hors de question d’adresser un mot de plus à Murphy : je suis certaine que je l’ai déjà blessée ce soir, de toute façon, et je ne suis en état ni de m’excuser ni de tenter de faire un effort pour comprendre sa position. La meilleure chose, pour elle comme pour moi mais surtout pour notre relation, c’est qu’elle me laisse le temps et l’espace dont j’ai besoin pour prendre du recul et, peut-être, lui pardonner. Je ne suis pas rancunière : c’est un fait, mais j’ai envie trop de rage et de peine en moi pour arriver à me dire que ce n’était pas de la malveillance, pas ce soir. Fort heureusement, lorsque je balaye la pièce du regard, je réalise deux choses : la première, que personne ne semble s’occuper de ma mère, qui se balance d’un côté et de l’autre avec un regard absent, sans oser aborder qui que ce soit. La seconde, c’est que ma jumelle est introuvable, certainement blessée par les mots durs que j’ai prononcés. On est pas une famille, Murphy. C’est le cas, mais c’est surtout la colère qui parlait.
« Enchanté de vous rencontrer. » Damon est parfait, bien plus chaleureux que je ne parviens à l’être, avec un sourire bien plus naturellement enjoué, il rempli son rôle à merveille et je me dis qu’au fond, il est bien plus doué que moi pour faire semblant à ce genre de soirée. S’il ne m’avait pas rattrapée, je serais partie en courant et j’aurais laissé cette impression là aux convives. Grâce à lui, je suis revenue pour régler le problème Billie et désamorcer la situation. Peut-être qu’il est réellement ravi, mais il réalisera bien vite qu’il n’y a rien à tirer de ma mère, si ce n’est d’avoir mal au cœur. En tout cas, quand il guide le groupe hétéroclite qu’on forme vers un petit salon adjacent, il joue parfaitement son rôle. Il n’hésite pas, il adresse des sourires voués à détourner l’attention de tous ceux qui croisent notre chemin et nous parvenons à emmener Billie loin de l’agitation sans encombre. Elle ne fait pas de scène : elle se contente d’observer les gens avec un air perdu sur le visage et de s’accrocher à mon bras. Si je réprime un mouvement de recul, si je la laisse attraper mon bras, c’est uniquement pour les apparences. Dès que Damon ferme la porte derrière nous, je me dégage doucement et je recule de quelques pas. Je ne veux pas qu’elle me touche. Je ne veux pas qu’elle caresse mes joues ou mes cheveux comme si elle avait gagné le droit de se qualifier de mère quand je l’ai plus souvent été pour elle que l’inverse. « Je le répète mais c’est vraiment un honneur pour moi de venir rencontrer celle qui a mis au monde une merveille comme Megan. » Sans Damon, j’aurais peut-être perdu l’objectif de vue, mais il tempère la situation à merveille et je m’accroche à son regard et à ses réflexes : il s’approche, il la couve d’un regard rassurant quand, moi, je voudrais disparaître. Je voudrais que jamais il n’ait réalisé que je suis la fille de cette femme là, qui me fait plus honte que je n’ai jamais honte avec son air hagard, ses pupilles dilatées et ses vêtements élimés.
Prudemment, j’observe ma mère et ses réactions, convaincue que la situation finira par dégénérer : avec ma mère, j’ai appris à toujours m’attendre au pire. « Est-ce que je peux vous servir un verre, madame Monroe ? Que j’aille nous en chercher pour tous les trois. » Déjà, il joue comme un pro avec sa corde sensible. Elle semble s’animer et s’accrocher au peu de lucidité qu’il lui reste, dès qu’il est question d’alcool. « Je veux bien. Et appelle moi Billie. » - « Billie, alors. » C’est étrange de les voir échanger. Je me sens comme une spectatrice impuissante de tout ça puisque, cette rencontre, j’aurais voulu pouvoir la maîtriser. J’aurais voulu en être à l’initiative et m’être préparée à chaque accroc possible, à défaut, je suis déstabilisée. Je ne peux qu’improviser, ce que je fais à la fois de mieux et de pire. « Je te ramène quelque-chose aussi ? » Doucement, en déglutissant, je hoche la tête. Aucun son ne passe la barrière de mes lèvres et, lorsqu’il quitte la pièce, je voudrais pouvoir le suivre en la laissant là. Elle s’en rend compte, évidemment, puisqu’elle jette un regard penaud dans ma direction. « Je suis désolée… » Je relève mes yeux dans sa direction, les bras enroulés autour de ma taille. « Murphy a dit… Je pensais que ça te ferait plaisir. » J’en veux à Murphy qui s’est octroyé le droit de s’immiscer dans ma relation avec ma mère et j’en veux à cette dernière d’être sortie des contours que j’ai posés pour notre relation. « Que ça me ferait plaisir ? » Je ne suis certainement pas assez douce, puisqu’elle baisse les yeux. « On en a déjà discuté, maman. » Je tente d’user de plus de délicatesse, mais mon cœur bat la chamade. « C’est moi qui décide quand je viens te voir. Je te l’ai dit plusieurs fois. » Je m’exprime avec une certaine fermeté, puisque ces règles, je les ai posées pour ma protection. Et puis, pourquoi a-t-elle jugé bon de venir parce qu’une inconnue lui a demandé de venir ? N’est-ce pas ce qu’est Murphy ? Est-ce qu’elle s’en veut ? Au point de tenter d’être là pour la brune, plus qu’elle n’a jamais été là pour moi ?
Damon regagne le petit salon et met fin à cette discussion à sens unique. La tension est tangible, la douleur aussi et ma mère ose à peine croiser son regard quand elle lui tend son verre. Moi, j’accepte le mien avec un petit sourire et je glisse ma main libre dans la sienne pour ne plus le laisser partir. « Le mariage… Quand est-ce que c’est ? » J’échange un regard avec mon fiancé avant de répondre. « Bientôt. Avant la fin de l’année. » Mais elle ne recevra pas d’invitation, qu’elle soit au courant ne change rien. « La soirée est organisée par le père de Damon. Je te le présenterai un jour. » Jamais. C’est un mensonge et Damon en est aussi conscient que moi : Billie et Saül ne vivent pas sur la même planète. Elle comprend à peine, de toute façon. « On serait venus te voir avec Damon. Il faut pas que tu viennes comme ça, maman. » Malgré toute la douceur dont je tente de faire preuve, ma phrase sonne comme une remontrance et elle baisse les yeux. « Murphy a dit… » Mon cœur se serre à l’idée qu’elles soient en train de construire quelque chose que nous n’avons jamais eu, ma mère et moi. Les doigts de Billie serrent le verre en cristal un peu trop fort et je me moque bien qu’elle tente de le voler, à présent. Je veux juste empêcher l’orage d’éclater. « C’est pas grave. » Je cherche plus à désamorcer la situation que je ne suis sincère. « On va partir à Hawaï en lune de miel Damon et moi. On viendra te voir quand on rentrera, je te montrerai des photos. » Je vais avoir besoin de plus d’un mois avant de digérer ce qu’il vient de se passer ce soir. Je la recontacterai à la nouvelle année. « Ma petite fille à Hawaï. » Elle semble émue autant qu’elle semble perdue. Elle m’imagine réellement encore comme une enfant puisqu’elle a été dans le flou la totalité de mon enfance et ça me fait mal au cœur, de la voir coincée dans le passé de la sorte. « Il est gentil ? » Elle parle de Damon comme s’il n’était pas là et, au moins, ça me tire un léger sourire. Elle l’observe avec de grands yeux exorbités et parle à voix basse, comme si elle espérait ainsi ne pouvoir être entendue que de moi. « Très. Mais il t’entend, maman. »
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Rencontrer sa belle-mère n’était jamais chose aisée, qu’importe les conditions dans laquelle cette rencontre en venait à se dérouler. Cela revenait à faire s’entrechoquer deux mondes, deux histoires, deux familles - et cela pouvait venir apporter bien des choses positives comme tout son contraire. Certaines familles n’arrivaient d’ailleurs jamais à passer ce cap là, celui de l’union face à l’amour de deux êtres; certaines familles ressortaient déchirées d’avoir trop essayé de se conformer à ce qui pouvait être attendu d’elles. Cependant, en plus de tout ce petit monde qui s’apprêtait à cohabiter dans un seul et même but, il y avait le pouvoir de la possession de la vérité qui venait en compte dans leur histoire. Si les parents de Damon étaient au courant de ce qui se tramait derrière ce mariage, ce n’était en rien le cas pour Billie. Elle resterait dans le flou, il en était certain, à lire à travers les lignes dans les paroles de Megan - et c’était surement pour le mieux ainsi. Ils pouvaient donc se contenter de venir se concentrer sur la partie où deux mondes étaient sur le point d’entrer en collision. Damon faisait confiance à sa fiancée, et si elle avait décidé de ne pas provoquer la rencontre entre sa mère et son futur mari pour le moment, ses raisons étaient plus que valables sans qu’elle n’ait besoin de venir les expliquer. Les choses étant toutes autres en cet instant, étant donné que Damon en venait à aider Megan afin d’escorter sa mère en dehors de la pièce de réception principale, afin que tout ce petit monde puisse venir discuter tranquillement à l’abris des regards. La rencontre avec sa belle-mère se ferait donc sans préparation, et dans le chaos le plus total - à l’image de leur mariage de façon général, il fallait avouer.
Alors, Damon tentait de rendre les choses plus faciles et plus douces. Il tentait de venir arrondir les angles même quand cela paraissait être impossible, car là était le rôle qu’il se devait de jouer ce soir. Il avait vu dans quel état pouvait en arriver à être Megan, de devoir supporter la présence de sa mère en ces lieux, et il n’était pas question un seul instant que cela en vienne à se produire de nouveau. Et s’il devait en venir à servir un verre à Billie alors que cette dernière était une alcoolique connue et reconnue - de ce que Megan lui avait avoué -, alors il le ferait. Le principal était que la situation se désamorce autant que possible, et surtout le plus rapidement. Il ne viendrait rien faire cependant sans l'accord de la blonde, si bien qu’il vint se trouver à être pendu à son regard, à ses expressions. Si le moindre doute en venait à se glisser sur ses traits, il changerait de stratégie. La jeune femme finit cependant par venir hocher la tête et, dans un geste miroir, Damon vint en faire de même avant de s’éclipser de la pièce. Tant qu’il ne mettait pas trop de temps pour revenir, tout devait bien se passer - il ne laissait même pas la possibilité d’une autre tournure des choses vivre plus longtemps qu’une simple pensée. Le foule de l’autre côté de la porte du salon était toujours présente, et l’italien dut se faire discret pour ne pas attirer les regards. Si la mère de Megan pouvait passer inaperçue n’étant pas connue des personnes présentes ce soir, c’en était tout autre concernant Damon. Les collaborateurs de son père avaient répondu présents ce soir afin de venir célébrer le couple en devenir, et les deux concernés ne prenaient plus part aux festivités depuis de longues minutes désormais. Quelqu’un allait forcément finir par venir le remarquer - et ce n’était vraiment pas le moment de venir gérer ce type de situation, il avait plus urgent à faire pour le moment, Damon. Venant emprunter un plateau à un serveur qui passait dans le coin, l’italien vint disposer trois coupes de champagne sur ce dernier afin de s’éclipser le plus rapidement pour retourner au petit salon - ce qu’il fit en quelques minutes seulement, soupire afin de remettre ses pensées en place compris dans ces dernières.
L’instant d’après, il était déjà en train de distribuer une coupe à chaque Monroe, de nouveau le sourire aux lèvres - ni trop étiré, ni trop discret; il était réellement ravi de rencontrer Billie mais ne voulait pas qu’elle soupçonne quoi que ce soit quant aux intentions qu’il avait sur le côté, à savoir de faire en sorte qu’elle ne regagne pas la foule de l’autre côté de la porte. « Le mariage… Quand est-ce que c’est ? » Alors qu’il vint se poster aux côtés de Megan, cette dernière échangea un regard avec le jeune homme. Sur ce sujet là, il ne viendrait ajouter mot que si elle lui faisait explicitement la demande - il savait qu’elle ne désirait pas voir sa mère présente le jour de la cérémonie, mais sa place n’était pas à celui annonçant la nouvelle. « Bientôt. Avant la fin de l’année. La soirée est organisée par le père de Damon. Je te le présenterai un jour. » Afin de ne pas venir lâcher un petit rire étonné, Damon vint boire une gorgée de champagne. Il n’y avait aucun scénario où Saül se retrouvait en face-à-face avec Billie, sauf si c’était pour venir réduire en cendres cette dernière. Il serait capable de venir anéantir définitivement la Monroe juste pour punir Megan de ses faits et gestes envers lui. Il ne vint cependant formuler d’aucune manière ses pensées à hautes voix, partant du principe que Megan venait dire à sa mère ce qu’elle désirait entendre afin de ne pas envenimer la situation d’autant plus. « On serait venus te voir avec Damon. Il faut pas que tu viennes comme ça, maman. » - « Murphy a dit… » Instinctivement, le regard de Damon vint se poser sur Megan - le sujet Murphy n’était pas réellement une bonne idée pour ce soir. « C’est pas grave. » La catastrophe semblait être évitée - pour le moment.
« On va partir à Hawaï en lune de miel Damon et moi. On viendra te voir quand on rentrera, je te montrerai des photos. » - « On pourra vous envoyer une carte postale même, si vous voulez. » Le but étant d’apaiser ici le fait que, même s’ils ne mettaient pas les mots dessus, ils venaient officiellement de faire comprendre à Billie qu’elle ne serait pas conviée à la cérémonie. Parler de l’après-mariage en venant mentionner la lune de miel, sans s’arrêter sur l’événement principal, venait confirmer la non-invitation. Heureusement, Billie ne sembla pas s’arrêter sur cet élément là de la conversation. « Ma petite fille à Hawaï. » S’ils s’étaient trouvés entourés d’amis, Damon serait venu ajouter un petit commentaire comme elle va être la plus belle des sirènes une fois sur place mais ce type de remarque n’avait en rien sa place dans cette conversation. « Ca va nous faire du bien de pouvoir profiter de la plage rien que tous les deux. » Il y avait, en réalité, une grande part de vérité dans ses paroles - qu’importe ce qu’elle était, cette vérité. « Il est gentil ? » La question était cette fois-ci clairement posée uniquement à Megan, comme si Damon ne se tenait pas à ses côtés. En première intention, il vint brièvement hausser un sourcil, son regard naviguant de la mère à la fille, et dans le sens inverse par la suite. Ce ne fut qu’en voyant le sourire apparaitre de nouveau sur les lèvres de Megan qu’il décida d’en faire de même. « Très. Mais il t’entend, maman. » Et même si ce n’était pas son intention première, les paroles de Megan furent emplie d’une tendresse, qu’importe sa forme, là où elle n’était venue que retenir ses mots lorsqu’elle venait s’adresser à sa mère. « Et il promet de continuer de l’être pour des années et des années encore. » Le petit clin d’oeil qu’il vint ajouter, ponctuant ses mots, fut adressé à Billie. Quelle mère ne rêvait pas d’un gendre qui avait l’intention d’être le plus adorable des gendres aux côtés de son enfant ? Aucune, même quelqu’un comme Billie se devait d’adopter ce type de réaction là. « Je prendrai soin de votre fille, Billie. C’est promis. » Et c’était là une promesse qu’il comptait tenir du mieux possible. « Est-ce que je peux aussi prendre soin de vous ce soir, et vous payer le taxi pour que vous puissiez rentrer chez vous sans encombre ? » Jouer le gendre idéal fonctionnait toujours, et il espérait que la femme face à eux viendrait mordre à l’hameçon. Il était gentil, Damon, et il était attentionné. Là étaient des gestes et des paroles qu’il aurait adopté dans d’autres circonstances - mais sur lesquels il mettait l’accent particulièrement ce soir afin que tout continue de se passer pour le mieux.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Parler de notre lune de miel à ma mère n’a qu’un seul but : lui faire comprendre qu’elle n’est pas invitée à mon mariage à venir et, en même temps, l’apaiser et ne pas la rejeter trop fort. J’ai peur de la réaction qu’elle pourrait avoir si j’étais trop violente et malgré tout le mal qu’elle m’a fait, je n’ai pas envie d’être cruelle et de la blesser consciemment. Damon a compris, je n’ai même pas besoin de croiser son regard pour savoir qu’il a compris et que, comme moi, il tente de tout faire pour respecter mon souhait : ne pas avoir à penser à ma mère ou à la gérer le jour où nous nous dirons “oui”. « On pourra vous envoyer une carte postale même, si vous voulez. » Je doute qu’elle soit capable de gérer les courriers et ses factures en attente de règlement, mais quelque chose dans son regard qui s’illumine me dit qu’elle guettera la dite carte postale tous les jours que dieu fait jusqu’à sa réception. J’ai l’impression d’être face à une enfant et, si j’ai beaucoup de peine pour elle, c’est épuisant de ne pas avoir d’adulte sur lequel s’appuyer. J’appellerai Eliza Price dès demain, je ne l’ai jamais vue comme une mère de substitution mais elle pourra m’aider à faire le tri dans mes sentiments liés à cette histoire, elle sait écouter et me traite comme une adulte. Autant de choses que ma mère n’a jamais faites pour moi. « Plusieurs même si tu veux. Pour que tu vois la plage et le volcan, » Ses yeux brillent et elle descend son verre à une vitesse hallucinante pour qui ne la connaît pas. « Ça va nous faire du bien de pouvoir profiter de la plage rien que tous les deux. » Je jette un coup d’oeil en coin à mon fiancé, sans trop savoir s’il pense réellement ce qu’il dit, ou s’il joue simplement la comédie pour la brune que nous manipulons tous les deux avec beaucoup de délicatesse, pour éviter qu’elle explose. « Vous êtes vraiment beaux tous les deux. » Dans sa bouche, c’est le plus beau des compliments. Elle nous regarde avec un regard admiratif et ose à peine croiser le regard de l’italien. Il l’impressionne, je la connais assez pour le savoir, et en même temps elle semble brûler d’envie de lui poser des questions, elle n’hésite que parce qu’elle ne sait pas jusqu’où elle a le droit d’aller. Elle sait qu’elle est en sursis, que je lui laisse une place dans ma vie tant qu’elle ne déborde pas et ne tente pas d’en prendre plus, et elle n’a pas l’air sûre de savoir ce qu’elle peut demander. Si bien que, lorsqu’elle m’interroge, elle le fait à voix basse, comme persuadée qu’ainsi le jeune homme ne pourra pas l’entendre.
Si je ramène à nouveau Damon dans la conversation, c’est plus parce que j’ai besoin de lui que pour épargner sa susceptibilité. Evidemment, il se conduit à la perfection et fait exactement ce que j’attends de lui : il prend les devants puisque, de mon côté, j’ai du mal à rester la jeune femme sûre d’elle que je suis lorsqu’il s’agit de ma mère. « Et il promet de continuer de l’être pour des années et des années encore. » Et je suis sûre que cela ne lui demandera jamais le moindre effort. Damon est né gentil et est certainement incapable d’être autre chose, même avec moi, cette fiancée qu’il ne connaissait pas il y a six mois encore. « Je prendrai soin de votre fille, Billie. C’est promis. » Je lâche ma mère des yeux, le cœur lourd après cette déclaration. Je suis peut-être encore vulnérable après que mes nerfs aient lâché plus tôt mais je sens ma gorge se serrer. A nouveau, il est compliqué de jongler avec mes émotions quand je ne sais pas ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Notre situation finira par nous bouffer tous les deux, mais jamais je n’aurais cru être la première à être si déboussolée. « Est-ce que je peux aussi prendre soin de vous ce soir, et vous payer le taxi pour que vous puissiez rentrer chez vous sans encombre ? » Je me secoue les puces et quitte mon rôle de spectatrice pour appuyer le blond. Ma mère jette des coups d'œil à côté et j’attrape son poignet pour éviter qu’elle ne nous échappe. « La soirée est finie. Les invités sont en train de partir. » C’est faux, mais je n’ai pas envie qu’elle y retourne, pas plus que je n’ai l’intention de le faire après tout ça. J’échange un regard avec Damon et je lui indique d’un hochement de tête qu’il peut prendre de l’avance et commander un taxi à la brune. « Je dirai à Murphy que tu es rentrée. » J’ignore si elle s’inquiète pour sa fille ou pas, mais j’ai mal au cœur à cette idée. Encore plus lorsqu'elle s’accroche de toutes ses forces à mon avant bras. « Elle est vraiment gentille. » A-t-elle compris qui elle était ou bien est-elle coincée dans un état de défonce tel qu’elle n’a pas associé la brune qui l’a conduite ici à l’enfant qu’elle a abandonné il y a vingt trois ans ? Que se sont-elles dit ? « Tu pourras la revoir. » Ce ne sont pas mes oignons puisque de toute façon personne ne me consulte ou ne tient compte de ce que je pense, dans cette histoire.
Sur le trottoir, je tire mon portefeuille de ma pochette pour glisser un billet de cinquante dollars dans la main de ma mère. « Tu t’achètes à manger en rentrant, promis ? » Elle hoche la tête et ne promet pas : de toute façon, je sais très bien que ce n’est pas ça qu’elle achètera avec l’argent que je lui donne, je ne me fais pas d’illusions mais, dans un sens, j’ai l’impression qu’elle est ma responsabilité. Damon ferme la portière et, lorsque la voiture démarre, j’ai les yeux qui brillent en la voyant faire de grands gestes derrière le pare-brise arrière. « Y’a jamais personne qui avait pris soin de moi. » Y’a jamais personne qui avait promis de le faire, non plus. Pudique, je n’ose pas tourner la tête dans sa direction. Je me contente de regarder le taxi s’éloigner en serrant mes bras par-dessus ma poitrine. « T’étais pas obligé, pour le taxi. » De régler comme s’il en allait de sa responsabilité. « Je te rembourserai. » Comme tous les gens fiers, je ne sais pas accepter une main tendue sans être gênée et me sentir étrange. « J’ai pas envie de retourner à l’intérieur. Tu crois que c’est gênant si je rentre ? » Pour la première fois depuis que nous sommes sortis sur le trottoir, je tourne mon visage dans sa direction et je le dévore des yeux. « C’est gênant si tu rentres ? » Je n’imagine même pas être seule ce soir.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Venir apaiser les tensions n’était pas chose aisée, mais c’était là ce qu’il fallait faire afin d’éviter une crise diplomatique. Le reste des convives de cette soirée n’avaient en rien besoin de savoir ce qu’il se passait réellement derrière les portes closes, et c’était mieux ainsi. Parler de la future lune de miel que les fiancés allaient partager semblait être un terrain d’entente plutôt correct - là où il ne l’était en rien dans bien d’autres circonstances. Mais si cela pouvait permettre à Billie de garder ce regard admiratif et en extase devant les deux jeune gens, plutôt que les pensées naviguant à d’autres idées, alors ils viendraient parler de la lune de miel. « Plusieurs même si tu veux. Pour que tu vois la plage et le volcan. » Et s’il fallait qu’il prévoit un budget cartes postales pour la mère de la jeune femme, afin de s’assurer qu’elle resterait là où Megan souhaitait la voir, alors ils le feraient. Cela ne leur demanderait aucun effort mais pourrait permettre de venir apaiser les tensions bien trop présentes en cet instant. Damon n’avait en réalité pas besoin de fausser son attitude de beaucoup, en cet instant, mais il se devait de trouver les mots justes lorsqu’il prenait la parole - car là n’était pas son rôle de venir annoncer quelque-chose qui se devait de rester secret pour le moment. « Vous êtes vraiment beaux tous les deux. » Aux mots de Billie, l’italien vint étirer un petit sourire sincère. Ils étaient beaux ensemble, c’était indéniable - et malgré les circonstances, il mentirait en disant que cela n’était pas plaisant à entendre. « Merci, Billie. » Billie qui semblait désormais vouloir mettre de côté la présence du jeune homme pour s’adresser uniquement à sa fille - à celle qu’elle avait tenté d’élever comme telle, en tous cas. Cette même fille que Damon venait promettre de protéger et de prendre soin. Là encore, ce n’étaient en rien des paroles faussées par la situation dans laquelle se déroulait leur union, mais bien des paroles sincères. Et pour montrer à Megan que tel était bien le cas - Billie buvait ses paroles de son côté, il n’avait plus besoin de la convaincre davantage -, l’italien vint doucement attraper la main de Megan dans la sienne. Pour le meilleur et pour le pire, qu’importe la douleur des sacrifices.
« La soirée est finie. Les invités sont en train de partir. » Ce fut à ce moment là que Megan vint reprendre la parole, venant appuyer les dires du jeune homme. Leur but était simple: faire en sorte que la femme face à eux s’éclipse de cette soirée de façon aussi rapide qu’elle y avait mis les pieds. Il fallait seulement trouver une façon douce et politiquement correcte de le faire. Et alors que Megan vint lui faire un petit signe de tête, représentant le feu vert pour venir commander le taxi, Damon vint s’écarter un instant un seul afin de passer un coup de téléphone. D’ici à quelques minutes, ils seraient de nouveau seuls. « Je dirai à Murphy que tu es rentrée. » - « Elle est vraiment gentille. » Damon dut se retenir de lever les yeux au ciel en entendant le prénom de la jeune femme. Il l’avait presque oublié, l’espace d’un instant. Sa présence se ferait cependant de nouveau sentir lorsqu’ils entendraient les clefs tourner dans la serrure de la porte d’entrée de l’appartement, d’ici à quelques heures. « Tu pourras la revoir. » Elle pouvait même l’accueillir chez elle, si cela l’enchantait tant. Ce n’était pas ce que Damon souhaitait voir, en réalité, car il savait que si une telle chose en venait à être vraie, le coeur de Megan ne saurait supporter la situation; il n’y avait qu’à voir les émotions qu’elle avait ressenti rien qu’à l’idée que sa soeur ait pu venir mettre son nez dans sa famille sans lui en parler avant. « Veniez Billie, le taxi ne va pas tarder à arriver. » Faisant de nouveaux quelques pas en direction des deux femmes, il vint proposer son bras afin que la mère de Megan puisse s’y accrocher. Cela permettrait à Megan de pouvoir garder ses distances un instant de plus avec sa mère.
La main posée sur la portière de la voiture, Damon attendait que Billie daigne finalement entrer dans le taxi. Ce fut l’intervention de Megan qui vint retarder le moment de fermer la porte d’à peine une minute. « Tu t’achètes à manger en rentrant, promis ? » Les quelques mots de la jeune femme vinrent faire détourner le regard de l’italien. A voir les deux femmes agir l’une envers l’autre, il comprenait davantage ce que Megan tentait de lui expliquer, des soirées plus tôt, alors qu’ils partageaient des pancakes qu’elle avait eu la gentillesse de préparer. Sa mère n’en était en aucun cas une, et le poids de venir prendre soin de l’autre retombait sur les épaules de la blonde. Ce n’était pas dans ce sens là que les choses étaient supposées se passer, dans la nature - et pourtant, Damon n’était pas de meilleur exemple lorsqu’il s’agissait d’agir correctement avec ses géniteurs. Une fois que la blonde fut hors de l’encadrement de la portière, il vint claquer doucement cette dernière afin de laisser le taxi ramener Billie à l’adresse qu’elle leur avait communiqué. Et ce ne fut qu’à ce moment là que Damon vint s’autoriser un petit soupire - presque inaudible. « Y’a jamais personne qui avait pris soin de moi. » Se retournant sans aucune hésitation, son regard vint se poser sur Megan - à défaut de pouvoir avoir accès à celui de la jeune femme. Venant étirer une petite moue, il vint se rapprocher d’elle afin de venir glisser ses bras autour de sa taille, afin de l’attirer un peu plus vers lui. D’ordinaire, il ne se laissait pas aller à de tels gestes tendres, mais la soirée était hors de leurs habitudes alors il se dit qu’il pouvait en profiter encore un instant. « T’auras plus à t’inquiéter de ça maintenant. » Parce-que pour le meilleur et pour le pire était ce qu’il s’apprêtait à promettre devant témoin, et qu’importe la façon dont il se devait de respecter cette future promesse, il le ferait. « T’étais pas obligé, pour le taxi. Je te rembourserai. » - « Dis pas de bêtises, c’est rien. » C’était littéralement rien à ses yeux, et la jeune femme avait assez eu de responsabilités pour la soirée. « J’ai pas envie de retourner à l’intérieur. Tu crois que c’est gênant si je rentre ? » Et enfin, il put avoir accès à ses azurs. « C’est gênant si tu rentres ? » Venant étirer un fin sourire, il vint libérer une de ses mains pour replacer une mèche de cheveux rebelle derrière l’oreille de la demoiselle. « C’est pas gênant, non. » De toutes façons, retourner à cette soirée ne faisait plus aucun sens à ses yeux, et comme il l’avait expliqué à Megan lorsqu’il l’avait retrouvé sur le parvis, il n’en avait rien à faire de ce que les gens présents ce soir pouvaient penser de son comportement ou quoi d’autre encore pouvait-il imaginer. « On a qu’à prendre une pizza sur le chemin retour pour la manger devant la télé. » Comme là était la solution à toute situation compliquée; comme si cela pouvait venir apaiser des maux oppressants et pesant comme ceux ressortis à travers cette soirée qui ne fut en rien une réussite.