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 All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4)

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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 EmptyLun 3 Jan 2022 - 22:13


All the things we could have been - Chapter #4
@Raelyn BlackwellAll the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 873483867  & Amos Taylor  - Univers alternatif - 2007, 29 ans



Il n’y a rien d'ambigu à danser au vu et au su de tous sur une piste de danse. Personne ne nous regarde d’ailleurs. D’aucuns ne s’intéressent à nos corps se frôlant ou à la main de la jeune femme dans ma nuque de temps à autre. Il n’y a rien non plus de malsain à accepter, devant la porte de sa chambre d’hôtel, de partager notre repas ensemble. N’était-ce pas un week-end pour nous deux ? Demain, n’allons-nous pas nous asseoir à la même table pour prendre notre petit-déjeuner ? L’ivresse me chante qu’il n’y a pas de mal à entrer dans cette chambre, de m’installer devant nos frites et nos burgers et de discuter autour de cette soirée. J’ai trop bu. Beaucoup trop. Normalement, mon ébriété exigerait que j’oublie ce qui était prévu à la faveur de toute raison. Malheureusement, je ne l’entends pas. J’entre, je déballe le contenu du sac, je m’assois sur la chaise la plus proche de Raelyn. Je ne mange pas, je dévore jusqu’à ce qu’une éventualité déplaisante me traverse l’esprit : lui plaisait-il, son cavalier improvisé ? Le cas échéant, ne devrais-je pas être heureux pour elle ? Sans doute. Qui plus est, ça ne me regarde pas et, malgré tout, la question s’échappe de mes lèvres avant que mon cerveau n’ait réalisé qu’il l’avait déjà formulée. « C’est ce qu’on fait, on mange… mais en discutant, c’est plus sympa, non ?» Ce n’est qu’à moitié vrai. Je brûle d’obtenir une réponse et je la dévisage. Mes yeux sont cadenassés aux siens et le jade de ses iris me cloue autant sur place que l’aveu qui contourne le filtre de ma bouche. «Oui ! » Je crèverais de jalousie, mais par miracle, je parviens à le taire sans volonté aucune de faire planer le mystère. Ma chance est étonnante finalement. Je suis ensorcelé par la lueur dansante dans ses pupilles, par ses yeux si beaux, si ensorcelants et par la froideur de ses doigts dans ma nuque. Je frissonne, mais je ne jurerais pas que la température de sa paume en soit la seule responsable. Je ne prétexterais pas non plus les mots sont l’unique moteur du frisson qui me traverse l’échine. « Peut-être. Mais, je suis hors concours.» ai-je tenté de me défendre. Normalement, l’assertion aurait dû résonner comme une mise en garde gentillette. Malheureusement, elle manquait de conviction. Ce chuchotis n’a probablement pas atteint le tympan de la brunette déterminée, non pas à m’adresser un message, mais bien à le ponctuer par le geste. Elle aspire à lever le moindre doute sur ses intentions, celles que lui prêtaient ma femme à tort, celles qui m’aurait normalement offusqué. Le suis-je ? Le cas échéant, ne serais-je pas en train d’attraper ses poignets ? De les relever vers le haut pour l’éloigner de moi tandis que sa bouche caresse la mienne ? N’est-ce pas mon rôle, en tant qu’homme marié et en tant qu’adulte - elle l’est aussi, mais je supporte le privilège de l’âge - qu’elle n’a pas envie d’être cette femme-là ? La “gonzesse”, dans les fils, que l’on déteste parce qu’elles sont des briseuses de couple. La salope que tout le monde hait en mésestimant la nature de ses sentiments. C’est injuste finalement. Peut-être sont-elles vraiment amoureuses ces trouble-ménages qui se moquent des conventions et des lois sacrées d’un mariage. Est-ce le cas de Raelyn ? Tandis qu’elle me tire dans ses filets, ne suis-je qu’un jeu ou alimente-t-elle à mon égard des émotions sincères ? Je suis incapable de répondre à ses questions. Ce baiser, qu’elle finit par offrir, par ma faute, parce que je n’ai pas réagi assez vite - en avais-je envie ? - ni même opposé la moindre résistance, j’y cède. Je le lui rends. Je le partage et alors que dansent nos deux langues, je me suis levé, l’entraînant avec moi en l’attrapant par la taille sans jamais quitter ses lèvres. Je me souviens que mes mains ont glissé le long du tissu fluide de sa robe. Je n’ai pas cherché à la relever, je veux juste dessiner ses formes parce que je suis fatigué de les deviner. Je ne suis pas non plus certain que la renverser sur son lit était mon but. Je ne me rappelle plus lequel de nous deux nous a guidés vers le matelas. Ce que je sais, en revanche, c’est que je ne peux pas. Je ne peux pas tromper ma femme avec Raelyn. Je n’ai pas le droit de profiter de la situation alors que je suis ivre et qu’elle a dû se saouler souvent pour rendre l’acte, avec un étranger posant sur sa table de chevet des billets, moins intolérables. Je suis marié. J’ai une petite fille que j’aime du fond du coeur et je le briserais si j’écartais mon pied de la bonne route. Dès lors, pris par un éclair de lucidité, j’ai déclaré en ces mots : «Ce n’est pas une bonne idée.» C’est tout l’inverse même si elle est tentante. « On a trop bu, c’est pour ça.» Entre dire et agir, il y a un monde et Rae ne semble pas décidée à marcher dans ma direction. Et pour cause, mes bonnes intentions sont entrecoupées de quelques baisers. «Et tu es belle. Terriblement belle, mais pas comme ça.» ai-je ajouté pris d’un élan de bon sens. D’où vient-il ? Je n’en sais rien. Ce dont je suis convaincu, c’est que Sarah, elle n'est pas le moteur suffisant à m’arrêter. «J’avais dit, je mange et je file.» Cette fois, mes doigts sont plus sages. Ma bouche se sépare de la sienne. Je me redresse, secoue mon pantalon et, par réflexe, incapable de regarder Raelyn dans les yeux, je m’emploie à ranger mon burger.


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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 EmptyMar 4 Jan 2022 - 20:08


All the things we could have been - Chapter #4
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Sans réfléchir, il répond par l’affirmative. Le oui lui échappe, comme s’il lui brûlait les lèvres et, évidemment j’espère qu’il signifie quelque chose. Je me surprends à crever d’envie qu’il se soit consumé de jalousie, à me regarder danser avec un autre, aussi sages que les choses soient restées. Est-ce le cas ? Est-ce l’aveu qui lui a échappé, faute à l’ivresse et à la force de ce sentiment de frustration qu’il a ressenti plus tôt ? Je choisis de le croire, même si je peux me tromper, mais je puise dans cette certitude le culot qu’il me faut pour tenter quelque chose. D’abord, j’approche mes lèvres de son oreille pour lui confier ce qui ne peut être dit à haute voix : il me plaît. Je pose ma main contre sa nuque en pleine conscience, parce que j’espère qu’il frissonnera, qu’il le voudra, ce baiser auquel je rêve, ce rapprochement qui m’obsède depuis plusieurs semaines. « Peut-être. Mais, je suis hors concours. » Peut-être. Peut-être pas. A vrai dire, j’ai trop bu et j’ai d’audace pour me laisser arrêter par cette piqûre de rappel : il est marié. Je m’en fiche, au fond, qu’il ait juré fidélité à une autre. Je ne dois rien à Sarah et je ne l’apprécie guère. Du temps où je monnayais mes charmes, j’ai vu trop de clients portant une alliance fuir la lassitude de leur mariage entre mes cuisses. Certains retiraient leur alliance pour la poser sur la table de nuit, d'autres n’en avaient que faire : moi je n’en ai tiré qu’un profond irrespect envers tout ce que l’institution dite sacrée représente. Je pense à moi, uniquement à moi et à mes envies et c’est lui que je veux. Ce sont ses lèvres que je récupère entre les miennes et mes joues me brûlent de constater qu’il ne me repousse pas. Au contraire, il participe de bon gré au ballet auquel se livrent nos langues et alors que mes bras s’enroulent autour de sa nuque, pour l’attirer un peu plus contre moi, il se redresse et m’attire contre lui.

Il ne tend pas les bras pour créer de la distance entre nous : il caresse mes courbes à travers ma robe et je frissonne dès qu’il effleure une zone plus sensible qu’une autre. C’est moi qui l’attire vers le matelas - c’est ce qui intéresse les hommes, c’est du moins ce que j’ai cru apprendre sur eux quand j’en fréquentais les pires représentant, mais c’est lui qui me bascule en arrière pour me surplomber et m’écraser de son poids. Je m’en moque, je n’ai pas peur, pas de lui, pas pour l’instant. Je glisse mes mains sous son t-shirt, mais prudemment, sans faire preuve d’une audace qui lui ferait l’effet d’une douche froide. Est-ce la faute que je commets ? Est-ce le contact de mes doigts contre la peau de ses flancs qui le pousse à reculer pour me refuser dorénavant l’accès à ses lèvres. « Ce n’est pas une bonne idée. » Ne dit pas ça. « On en a envie. » Je souffle contre sa bouche, et je l’embrasse à nouveau, puisqu’il ne me repousse pas. Son cerveau lui dicte peut-être d’arrêter, mais il veut aller plus loin, je le sens, j’en suis sûre, il ne peut plus me cacher. « On a trop bu, c’est pour ça. » Peut-être qu’on a trop bu. Mais ce n’est pas ce qui explique ce que nous sommes en train de faire. Des signaux, il m’en envoie même lorsqu’il est sobre, en a-t’il conscience ? Se pourrait-il que je me sois trompée ? « Et tu es belle. Terriblement belle, mais pas comme ça. » Ce fois ci il m’échappe et, s'il ne détale pas sans demander son reste, il se redresse pour se détacher de moi, pour se mettre hors de portée de la tentation que je représente. « J’avais dit, je mange et je file. » - « T’as pas envie de t’en aller. T’as pas envie d’arrêter. » Qui est-ce que je tente de convaincre, lui ou moi ? Je n’ai plus aucune certitude puisque mes mains et ma voix tremblent légèrement. A présent muette, je l’observe emballer à nouveau son repas dans le papier aluminium d’origine. Je l’observe ranger le tout dans son sac plastique, prêt à quitter la chambre sur le champ. L’idée m’est intolérable. « Me laisse pas. Je veux pas dormir seule dans une chambre d’hôtel. » Suis-je réellement encore marquée par les traumatismes liés à mes précédentes activités professionnelle ? Oui. Mais est-ce pour ça que je ne veux pas qu’il me quitte ? Je ne sais pas, me mentir à moi même, c’est plus simple pour lui mentir à lui. Et si c’est ce qu’il faut pour rester avec moi, alors je n’hésite pas : je ne suis pas une femme vertueuse. « Reste. Je dormirai sur le canapé, s’il le faut. » Je l’observe, le regard perdu puisque je le suis : toute la soirée, j’ai reçu des signaux de sa part : il était jaloux, et profondément attiré par moi. Je ne peux pas inventer les regards, la tension et son cœur qui battait plus vite, lorsque nous nous sommes embrassés. Mais pourquoi me repousser ? Nous sommes loin de Sarah, loin de Kilcoy et, dans ma conception des choses, nous avons le droit d’être qui nous voulons être, ici et ce soir. « C’était pas une erreur. Pas pour moi. Je voulais que ça arrive. » Et tant pis si, à cause de cet aveu, il me fuit et se retranche dans sa chambre. Au moins, de nous deux, je suis la plus honnête.





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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 EmptyVen 7 Jan 2022 - 23:21


All the things we could have been - Chapter #4
@Raelyn BlackwellAll the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 873483867  & Amos Taylor  - Univers alternatif - 2007, 29 ans



L’alcool empêche de réfléchir et d’agir avec raison. Alors, j’y cède à ce baiser. Je le partage avec un plaisir éhonté. Je découvre ses formes sagement avec une curiosité malsaine. La fièvre de Raelyn est contagieuse. Elle me prend aux tripes et, stupide, je la renverse sur le matelas. Cette fois, je suis à deux doigts de glisser mes mains sous sa robe pour que la pulpe de mes doigts rencontrent le grain de sa peau que j’imagine douce et soyeuse. Par chance, elle me devance et me crispe. Elle frôle à peine mes flancs que je me figure avoir mal alors qu’en réalité, j’ai peur qu’elle devine ô combien mon corps est abîmé. Je ne suis pas de ceux que le monde a épargné. D’antan, j’ai peut-être eu le physique d’une gravure de mode, mais il n’en reste plus grand chose. Le feu, c’est ravageur. ça déforme et, accessoirement, ça a l’allure d’une pâte à modeler que les flammes ont fait fondre et que le temps n’a pas rendu moins rougeâtre. Rattrapé par ces complexes que je remercie du fond du coeur - j’aurais dérapé, je le sais - je mets un terme à cet échange charnel avant qu’il ne soit trop tard. Je m’efforce d’être tendre et délicat pour ne pas la froisser. J’invoque l’argument le plus lucide et incontestable qui soit : nous sommes ivres et ce n’est pas la bonne façon de mordre dans le fruit interdit. Croqué dans une pomme les papilles pleines de rhum, c’est en perdre la saveur. Cette assertion, je me la répète en sachant pertinemment qu’il y a une part de connerie dans le propos. L’ébriété peut transformer un corps à corps en un feu d’artifice. Mais, ne mérite-t-elle pas que je sois conscient de l’impact de mon acte, Raelyn ? S’il devait se passer quelque chose entre nous, n’est-il pas mieux d’être sobre pour éviter que je me défile, par lâcheté et pour préserver ma famille ? Mais, à quoi je pense ? Pourquoi est-ce que j’envisage de ce jour où je mettrai un pied de côté ? C’est ridicule. ça ne devrait pas exister et, honteux, alors que je remballe mon burger sans pour autant quitter la pièce, je n’ose pas regarder Raelyn. Son regard est innafrontable. «Ce n’est pas une question d’envie. C’est beaucoup plus compliqué que ça.» ai-je affirmé en m’efforçant de bien fermer les portes à toute conversation. «C’est une question que je ne peux pas. Je suis marié. J’ai une petite fille. Et, en plus de ça, je n’ai rien à t’offrir, Raelyn. » A part des emmerdes, des déceptions, des peines et l’illusion d’être à elle sans l’être vraiment. «Tu mérites mieux que ça, après tout ce que tu as traversé, tu vaux mieux que ça.» Je soupire de dépit parce qu’elle a activé la manivelle de ma sensibilité. Je me fiche de savoir si elle me ment ou non lorsqu’elle refuse d’être seule dans une chambre d’hôtel. Je ne peux plus la laisser. Tout comme je ne peux envisager de la laisser dormir dans le canapé alors que je n’ai pas su mettre un halte-là assez vite. «Comment veux-tu que je reste là ?» Et comment pourrais-je partir maintenant que j’ai tourné les yeux dans sa direction et que j’ai croisé ses grands yeux éperdus ? «Pourquoi, Raelyn ? Pourquoi est-ce que tu voudrais de ça ? » me suis-je enquis, mal à l’aise, embêté parce que je sais ma part de responsabilité : je n’ai pas envoyé les bons signaux. «Je suis désolé. J’ai dit des choses que je n’aurais pas dû dire. Et fais aussi des choses que j’aurais pas dû. C’était ça les erreurs parce que si je l’avais pas fait, tu n’aurais pas voulu que ce baiser arrive ou que ça aille plus loin.» Je ne l’insulterai pas cependant. Je prétendrai pas qu’elle a été mon erreur de cette nuit et, afin qu’elle évite de se l’ancrer dans le crâne, je murmure, tête basse, en proie à l’opprobre que : «Je vais rester. Je vais dormir dans le canapé. Je vais aller prendre une douche et puis finir de manger…» J’énonce parce que j’ai mal au coeur sans être capable de déterminer d’où me vient cette fulgurante tristesse. «Demain, si tu veux, on rentrera sur Brisbane. Je comprendrais que tu n’aies plus envie de terminer ce week-end.» Et, soudain, ma peine se mue en effroi. et si, vexée, elle s’en allait ? Et si, amoureuse comme le prétend Sarah - je prie pour qu’elle soit abusée par ce qu’elle m’a idéalisée - elle décidait de quitter Kilcoy ? Paralysé par cette idée, mes yeux s’écarquillent et je renchéris, penaud, embarrassé : «Mais, s’il te plait, t’en va pas. Pars pas de Kilcoy. Je t’expliquerai tout ce que tu veux savoir avec honnêteté. Mais, ne t’en va pas.» Oserais-je que j’avancerais vers elle pour la prendre par la main.

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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
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All the things we could have been - Chapter #4
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Je sens encore ses lèvres contre les miennes et, pourtant, il me semble à présent à des kilomètres de moi, debout en train de s’agiter et de ranger son repas mais me fuir le plus vite possible. Moi, je suis frustrée, certainement un peu blessée, et touchée dans ma confiance en moi. Cet instant, ce baiser et tout ce qui aurait pu en découler, je l’ai imaginé, souhaité, rêvé parfois que je le regarde travailler à la ferme ou quand il se poste sur le fauteuil à côté de mon lit parce que je n’arrive pas à m’endormir. Il ne me fera pas avaler que, de son côté, il ne l’a jamais envisagé, qu’il ne s’est jamais demandé quel goût aurait un baiser échangé avec moi plutôt qu’avec son épouse. « Ce n’est pas une question d’envie. C’est beaucoup plus compliqué que ça. » Et pourquoi ? Parce qu’il est marié ? Je ne lui demande rien, pas ce soir, ce soir, je voulais juste céder à mes pulsions et mes envies, celles qui m’obsèdent depuis des semaines. Il m’obsède, je fais une fixette sur cet homme marié - que je ne peux par définition pas avoir - et qui m’accorde plus d’attention et me dispense plus de douceur et tendresse que quiconque avant lui. « C’est une question que je ne peux pas. Je suis marié. J’ai une petite fille. Et, en plus de ça, je n’ai rien à t’offrir, Raelyn. » Je pourrais lui demander ce que ça change, mais je sais que pour lui, ça change tout. Je le maudis d’être aussi droit quand, pourtant, c’est ce qui me pousse dans ses bras, sa bonté et sa générosité. « Tu mérites mieux que ça, après tout ce que tu as traversé, tu vaux mieux que ça. » - « T’en sais rien de ce que je mérite. » Et si c’est de ça qu’il est question, n’ai-je pas mérité d’avoir ce dont j’ai envie, pour une fois dans ma vie ? N’ai-je pas désiré d’être désirée, d’être touchée et embrassée par un homme qui me plaît, qui sait qui je suis et qui ne serait pas là uniquement parce que c’est facile de m’avoir, parce qu’il suffit de quelques billets pour s’offrir ma compagnie quelques heures ?

« Comment veux-tu que je reste là ? Pourquoi, Raelyn ? Pourquoi est-ce que tu voudrais de ça ? » Je serre les dents par fierté, parce que je ne veux pas admettre que, ce soir et en plus d’être charmée par l’homme qu’il est, je voulais être avec quelqu’un qui voulait de moi. Que je voulais savoir ce que ça fait de faire l’amour à un homme pour qui je ne suis pas qu’un numéro, une pauvre fille de plus dont il aura oublié le prénom le lendemain. Je serre les dents et je soutiens son regard, même si c’est difficile. Demain tout ira mieux. Demain, je serai capable de prétendre que rien ne s’est passé et que rien n’a changé entre nous. Ce soir, l’humiliation est trop cuisante. « Je suis désolé. J’ai dit des choses que je n’aurais pas dû dire. Et fais aussi des choses que j’aurais pas dû. C’était ça les erreurs parce que si je l’avais pas fait, tu n’aurais pas voulu que ce baiser arrive ou que ça aille plus loin. » - « J’ai compris. T’as rien fait, tu peux dormir sur tes deux oreilles, c’est moi qui ai tout compris de travers. » Je croise les bras sous ma poitrine, me drapant ainsi dans ma fierté. Si je prétends assez fort que je n’ai pas mal, alors je n’aurais pas mal, je m’accroche à la force de ma volonté.

« Je vais rester. Je vais dormir dans le canapé. Je vais aller prendre une douche et puis finir de manger… » J’ai beau être en colère, je suis soulagée qu’il ne me laisse pas seule. Je ne peux plus rien avaler moi, en revanche. « J’irai prendre ma douche pendant que tu mangeras. J’ai plus faim. » Et ensuite, je me glisserai sous mes draps pour ne plus avoir à soutenir son regard et mourir de honte. « Demain, si tu veux, on rentrera sur Brisbane. Je comprendrais que tu n’aies plus envie de terminer ce week-end. » Bien sûr que je veux terminer ce week-end. Ne pas le faire, ce serait admettre qu’il y a un problème. Ce serait nous rendre mal à l’aise tous les deux pour l’avenir puisque nous vivons sous le même toit. Va-t'il me demander de partir ? Va-t’il dire à Sarah ce qu’il s’est passé, lui expliquer que je l’ai embrassé sans préciser qu’il m’a rendu mon baiser avant de me repousser ? « Mais, s’il te plait, t’en va pas. Pars pas de Kilcoy. Je t’expliquerai tout ce que tu veux savoir avec honnêteté. Mais, ne t’en va pas. » - « Pourquoi tu veux que je reste ? » S’il n’envisage pas plus avec moi, pourquoi ? Je ne veux pas croire que c’est parce que l’intérêt de la gamine paumée que je suis le flatte. « On est pas de la même famille, tu me dois rien. Et tu veux pas de moi. Alors pourquoi tu veux que je reste ? » Pourquoi me confier qu’il aime passer du temps avec moi et, à demi-mots, que ça lui manquerait s’il devait reprendre du service ? « Tu vas lui dire, à Sarah ? » S’il ne lui dit pas, peut-être que j’ai encore une chance. S’il n’avoue pas que nous nous sommes embrassés et qu’il m’a serrée contre lui, peut-être est-ce pour ne pas tout gâcher. J’ai besoin de m’accrocher à cette idée.






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All the things we could have been - Chapter #4
@Raelyn BlackwellAll the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 873483867  & Amos Taylor  - Univers alternatif - 2007, 29 ans




L’argument du mariage, celui de ma culpabilité envers Sarah et Sofia, elle n’est pas en mesure de les entendre, Raelyn et ça n’a rien d’étonnant. Pourquoi se donnerait-elle cette peine ? Pourquoi s’encombrerait-elle de ces tracas qui ne concernent que moi alors que ses objectifs divergent et que j’ai eu la mauvaise idée de participer à ce baiser, de colorer d’une autre saveur en caressant indirectement sa peau. Nul doute que, sur l’heure, chacun de ses mots n’aura qu’un but : m’aider à rebrousser chemin, à reconsidérer ce refus que je ne dois qu’à mes complexes et des douleurs résiduelles de mon accident qui tantôt existent que dans ma tête tantôt sont bien réelles. Quant à ce que j’ai pu idéaliser certaines de ses qualités parce qu’en compagnie de cette jeune femme, je nourris l’impression d’avoir le droit d’être moi, sans pression, sans me demander si mes mots ou mes actes obtiendront une quelconque approbation, je ne m’étonne qu’en partie qu’elle s’oppose si vivement à mon opinion. Ce n’est pas à moi de décider de ce qu’elle vaut et de ce à quoi elle peut prétendre. Je n’ai pas non plus le pouvoir de mettre la main devant un fait concret - nous nous sommes tous deux brûlés à la chandelle de l’envie - vérifiable, vérifié et qui risque de se reproduire à moins que je ne souhaite bon vent à ma bouffée d’oxygène. Dieu que ce serait si facile de conclure avec moi-même que c’est tout ce qu’elle représente ? Une respiration libre ? Une bourrasque de fraîcheur ? Une tempête de renouveau qui panse les blessures liées à mon manque de confiance en moi, celui-là même que mon accident a creusé et que mon épouse a alimenté à la suite de ma mère ? «C’est vrai. Mais, je sais que je veux pas être celui qui te fera du mal si, un jour, tu attends quelque chose de moi. Je ne le dis pas prétention, mais parce que Sarah n’arrête pas de me répéter que tu es amoureuse de moi. J’ai réfuté l’idée autant que j’ai pu. Comprends qu’aujourd’hui, je pose la question.» Question à laquelle, a priori, elle n’est pas obligée de répondre, pas après avoir été confrontée à ma réaction : un entaille dans l’ego de toute femme si belle et si charismatique - c’est naturel, elle est née avec ce don, il n’est pas surjoué - au point qu’elle a fait tourner la tête de tous les hommes sous son passage dans ce lounge bar. Ma possessivité s’est réveillée sans accepter d’être dissimulée. Comment, désormais, jouer au type qui ne serait pas tenté de rester auprès d’elle pour la nuit ? Comment ne pas m’inquiéter de ce “hic” que sont mes cicatrices ? Celles dont j’ai honte ? Celles qui m’ont crispée quand elle les a effleurée ? Et, pis encore, est-ce  me mentir de considérer qu’elles n’ont pas été un véritable frein à ce rapprochement charnel presque inévitable ? En parler, est-ce me donner l’autorisation. Je suis perdu, attristé par ce que je lis en émotion dans le regard de Raelyn. Je redoute d’avoir commis l’erreur que je voulais à tout prix éviter : lui faire du mal. «Non ! Non, c’est pas ce que je voulais dire.» A aucun moment je n’ai souhaité lui donner la sensation que je me dédouanais de ce dérapage. «Ce que j’essaie de dire c’est que j’aurais dû faire plus attention à… » A garder mes émotions pour moi ? A ne pas laisser s’exprimer cette affection que j’ai parfois du mal à donner ? Que j’aurais dû davantage me fier à l’instinct de Sarah ? «A ce que cette situation n’arrive pas pour ne pas te blesser. Et je ne l’ai pas fait…» Et, le seul prétexte viable, c’est que je n’en ai pas eu envie. Je me suis voilé la face en essayant de me convaincre que Sarah marchait à côté de ses pompes. Penaud, terriblement mal à l’aise, je la rassure une fois de plus en lui assurant ma présence. Je propose un plan, j’y reviens puisqu’elle n’a plus faim. «Va. J’irai après comme ça je mange.» Si j’y arrive, me suis gardé d’ajouter. Mon trouble est gravé en lettres capitales en rouge sur fond noir. Inutile d’aggraver mon cas. Ce qui est, à mon sens, plus judicieux, c’est de m’assurer qu’elle ne me fuira pas, qu’elle ne s’en ira pas loin de moi ou de Kilcoy après cet épisode parce qu’elle aurait été blessée dans sa fierté. Dès lors, je la prie de rester, de ne pas m’abandonner quoique je l’exprime en d’autres mots. «Je veux que tu restes, parce que je veux de toi près de moi. Je ne sais pas m’expliquer pourquoi, mais ce que je sais, c’est que c’est le genre de choses que je n’expliquerai pas à Sarah, non. » J’ignore si je suis bien clair. Je doute que mon propos n’aille pas à l’encontre de ce que je viens d’annoncer et de me promettre : ne plus adresser de messages équivoques. Mais comment ne pas être complètement transparent quand elle me transperce de ses yeux verts en forme de point d’interrogation suivi d’un d’exclamation. Elle est un mélange de colère, de frustration et d’incompréhension et je ne peux pas l’aider. Je le souhaiterais. Je n’ai cependant ni les mots pour décrire mon sentiments ni les définitions pour les expliciter. «Tu vas t’en aller ?» Bêtement, j’ai avancé d’un pas dans sa direction, le sac de course pendant au bout de ma main libre alors que je suis à deux doigts de lui tendre l’autre. J’espère que la démarche la retiendrait et, en pour adoucir mon incertitude, je me cramponne à l’éventualité qu’elle ne veut pas qu’il s’achève ce week-en qui m’effraie tant. Qu’allons-nous nous dire ? Allons-nous tenter de discuter de cet "accroc" demain lorsque nous ne serons plus dans l’émotionnel ? «Tu n’es pas obligé de me répondre tout de suite. Tu peux… aller te doucher avant et essayer d’en profiter pour essayer d’y voir plus clair.» Nul doute que, de mon côté, je profiterai de cet instant de solitude pour l’imiter : je ne le finirai pas mon repas.

Le malaise qui est survenu après que nous nous soyons succédé dans la salle de bain était prévisible et, malgré tout, il ne me convient pas. Allongé dans le divan, je me retourne encore et encore, non pas qu’il soit inconfortable, mais parce que j’y repense à ce baiser. J’essaie de me souvenir le goût de ses lèvres huilée par la sauce de son burger. Je m’efforce de redessiner ce que mes mains ont découvert de sa silhouette. Je ne peux pas coucher avec elle dans ces circonstances, mais est-ce interdit de m’allonger près d’elle pour la prendre dans mes bras ? Oui ! Au regard de mon mariage, c’est proscrit, sauf que je n’ai pas complètement dessaoulé à moins que l’ivresse n’ait plus d’autres avantages que de me filer une excuse parfaite, celle qui me motive à me lever, à m’approcher de son lit, de m’asseoir sur le bord du matelas et de chuchoter à la demoiselle qui me tourne le dos : «Tu dors ? » Question idiote. Elle pourrait effectivement avoir sombré - quoique sa respiration m’indiquerait l’inverse - ou pour le moins le feindre par fierté. Fort de mes suppositions, j’ai donc renoncé à à obtenir son autorisation pour me faxer entre les draps. Du bout des doigts, j’ai cherché l’un des siens et je l’ai saisis de sorte qu’elle en déduise - du moins, je le souhaite, que c’est une invitation à se réfugier dans mes bras, là où nous trouverons tous deux un peu de réconfort pour notre amertume respective. «Pourquoi tu voudrais de tout ça si tu sais que ça ne mènera nulle part ?» lui ai-je chuchoté tout en redoutant la réponse et en clarifiant mon besoin : «Est-ce qu’on pourrait au moins essayer de dormir l’un près de l’autre sans que ça ne dérape ? Ni de ton côté ? Ni du mien ? » Est-ce envisageable d’honorer le plaisir simple et sage d’être assez loin de chez moi pour ne plus la veiller de mon divan jusqu’à l’endormissement, mais en la serrant contre moi en me répétant que ça n’a rien d’engageant ? Que ce n’est dangereux que si elle frôle maladroitement mes blessures. Elles ont contribué à me ramener à la raison, mais pas à la faveur de mon mariage… c’était bien plus égoïste finalement et m’en souvenir me tétanise.


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 EmptyJeu 13 Jan 2022 - 21:28


All the things we could have been - Chapter #4
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« C’est vrai. Mais, je sais que je veux pas être celui qui te fera du mal si, un jour, tu attends quelque chose de moi. Je ne le dis pas prétention, mais parce que Sarah n’arrête pas de me répéter que tu es amoureuse de moi. J’ai réfuté l’idée autant que j’ai pu. Comprends qu’aujourd’hui, je pose la question. » J’écarquille les yeux, ronds comme deux ballons en entrouvrant mes lèvres. Je savais que Sarah me soupçonnait d’en avoir après son mari. Ce que j’ignorais en revanche, c’était à la fois qu’elle aurait le cran de lui en parler et qu’elle parlerait de sentiment. Dans quel monde vit-elle la rousse ? Est-ce que je ressens de l’attirance pour son mari ? Evidemment que oui. Est-ce que j’en suis amoureuse ? Je ne sais même pas ce que cela veut dire. « Alors c’est pour ça que t’es au bord de la syncope ? » Je suis touchée dans ma fierté sans trop savoir exactement pourquoi. « Parce que t’as peur que je sois amoureuse de toi ? » Les bras croisés contre ma poitrine, je me mure derrière mes remparts pour nier l’assertion, sans même prendre le temps de réfléchir à ce que je ressens réellement. « Je suis pas amoureuse de toi, si c’est ce qui te terrifie. » Comprends qu’aujourd’hui je me pose la question. Quel con.

Est-ce que cela veut dire que, pour moi, il ne ressent qu’une attirance physique ? Parce qu’il me trouve belle ? Il l’a répété plusieurs fois, ai-je manqué quelque chose, une clé pour m’aider à comprendre le problème ? Est-ce que, certain que je ne ressens rien, il serait passé à l’acte ? Est-ce qu’il m’aurait sauté s’il avait eu la certitude que cela ne voulait rien dire ? Je ne sais même pas, si je ne ressens rien. Je ne sais plus rien depuis qu’il m’a repoussée, froissant ainsi mon égo de gamine un peu trop audiaceuse. « Non ! Non, c’est pas ce que je voulais dire. Ce que j’essaie de dire c’est que j’aurais dû faire plus attention à… » Attention à quoi Amos ? A pas trébucher sur mes lèvres ? A pas caresser mes courbes sans faire exprès ? « À ce que cette situation n’arrive pas pour ne pas te blesser. Et je ne l’ai pas fait… » - « Tu m’as pas blessée. C’est bon, tu peux te détendre. » Bien sûr que si, il l’a fait. Sauf que prétendre le contraire me rendrait encore plus ridicule que je ne le suis déjà. Pour surmonter l’humiliation, je fais appel à mes plus mauvais réflexes : ceux de gamine insolente.

« Va. J’irai après comme ça je mange. » Pourquoi est-ce qu’il reste tourné dans ma direction dans ce cas ? Pourquoi est-ce qu’il fait un pas vers moi, une main tendue comme s’il espérait que je l’attrape ? Je garde les mienne croisées sous ma poitrine : chat échaudé craint l’eau froide. « Je veux que tu restes, parce que je veux de toi près de moi. Je ne sais pas m’expliquer pourquoi, mais ce que je sais, c’est que c’est le genre de choses que je n’expliquerai pas à Sarah, non. » - « Tu sais pas ce que tu veux Amos. » Parce que ce baiser, il en avait envie. Il n’aurait pas vibré avec la même intensité sinon et, j’en suis persuadée, il se voila la face. Quand j’aurais pansé mes plaies et repris du poil de la bête, je me servirai de cette certitude pour repartir à l'assaut.« Tu vas t’en aller ? » Rien que de poser la question, c’est contradictoire. Est-ce qu’il s’en rend seulement compte ? « Tu n’es pas obligé de me répondre tout de suite. Tu peux… aller te doucher avant et essayer d’en profiter pour essayer d’y voir plus clair. » - « Je sais pas. » Non, c’est faux, au fond je sais. Parce qu’il n’a pas dit qu’il n’était pas intéressé. Parce qu’il n’a pas dit clairement qu’il n’avait pas envie de m’embrasser et cruellement envie de moi. Parce que son corps a dit le contraire à sa place et que je ne suis pas du genre à abandonner. Mais pour garder la face, je le laisse là-dessus et je tourne les talons pour me glisser sous la douche.

Est-ce que je m’y attarde un peu trop longtemps ? Certainement. Est-ce que je le fais pour qu’en entendant le bruit de l’eau couler, il m’imagine nue et trempée ? Peut-être. Je ne mouille mes cheveux que pour le rendre fou et, lorsque je quitte la salle de bain, je n’enfile qu’une petite culotte et un débardeur blanc trop moulant pour ne pas avoir été méticuleusement choisi.

On ne parle pas, mais je sais qu’il me regarde. On ne parle pas mais, lorsque je me glisse sous le drap fin, je sais qu’il s’imagine se glisser à mes côtes : il ne peut en être autrement. Il ne lui faut pas longtemps d’ailleurs, pour briser le silence de la nuit. « Tu dors ? » Bien sûr que non mais, les yeux clos, je ne réponds pas. Je ne bouge pas non plus lorsqu’il se glisse à mes côtés, bien trop satisfaite de le sentir près de moi. Je n’esquisse pas le moindre mouvement quand, du bout des doigts, il caresse doucement les miens. « Pourquoi tu voudrais de tout ça si tu sais que ça ne mènera nulle part ? » Là, j’ouvre les yeux. Je les plante dans les siens et je cale un peu mieux ma tête, pour que rien ne puisse briser ce contact visuel. « Est-ce qu’on pourrait au moins essayer de dormir l’un près de l’autre sans que ça ne dérape ? Ni de ton côté ? Ni du mien ? » En le demandant, il me confirme qu’il n’a pas envie, au fond, de résister. Et j’en atteste : il ne le fera pas pour toujours. Alors, sans répondre, je me rapproche de lui, je colle mon front et mes poings fermés contre son torse pour qu’il sente la chaleur de ma peau et que je puisse sentir la sienne. « Tu peux m’enlacer, si tu en as envie. » Il en a envie. Le tout est de savoir s’il osera. « Je peux. » Je n’en ai pas envie, mais je peux. Je suis patiente. « Mais j’ai envie de t’embrasser. Juste une autre fois. » Il peut dire non, ça n’a pas d’importance et ne changera pas mon objectif sur le long terme : le rendre fou au point qu’il finisse par céder. « C’est rien, un baiser. » Bien sûr.

 




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All the things we could have been - Chapter #4
@Raelyn BlackwellAll the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 873483867  & Amos Taylor  - Univers alternatif - 2007, 29 ans




Vivrais-je complètement à côté de la réalité des femmes ? Est-ce réellement déplacé et inconvenant de leur parler de sentiment ? De s’inquiéter de ce qu’on pourrait les blesser si leur coeur battait pour nous ? En ce qui me concerne, est-ce que ça me dérangerait vraiment ? Si je n’étais pas mariée à Sarah, en serais-je seulement flatté par ego ? La question m’effraie. Elle me tétanise d’autant plus qu’à mesure que Raelyn réfute cette idée en utilisant presque moquerie et raillerie - un regard dans un miroir accroché par dessus la table du bureau ne me renvoie pas l’image du type pâle et blème à deux doigts du mal à l’aise physique, mais bien celle du gars désarçonné. «Non ! Si j’avais cru possible que tu sois amoureuse de moi, on en sera pas là. Je veux dire, je t’aurais pas proposer ce week-end, j’aurais…..» Pris des distances ? Je n’y crois pas une seconde. Jetée dans les bras d’un type bien pour qu’il l’aide à se reconstruire ? [i] “Sois honnête, Amos, tu ne l’aurais pas supporté.”[/color]me souffle un petit diable à mon effigie posé sur mon épaule droite. Il me nargue. Il prétends que ma jalousie dans ce bar, mon besoin d’être en compagnie de Raelyn, la peur panique qu’elle s’en aille, la frustration égoïste qu’elle aille mieux psychologiquement - autrement dit, qu’elle ne craigne plus les hommes - pour un autre que toi te rend fou. Il rajoute que trépasser la ligne rouge, alors que Sarah n’est pas forcée d’être au courant, n’est pas difficile à cause de ma fidélité, mais parce qu’elle ne t’aime pas, Rae. Elle n’est pas amoureuse de toi et ça te chagrine quoique tu lui insulfles l’idée contraire. Cette dernière, c’est un ange de dessin animé - son auréole est somme toute un peu tordue - qui me scande tout l’inverse. Elle use des mêmes arguments, mais elle est transforme pour qu’il soit davantage teinté de la bienvellance du proctecteur que du mec qui, pendant la douche de la jeune femme, a tenté de redessiner ce que ses mains lui apprirent plutôt de la silhouette de Raelyn, mais sans ses vêtements. Elle a trouvé une excuse pour ce travers. Tout comme elle m’a convaincu que c’est par culpabilité que je me suis levé de mon divan pour la rejoindre dans son lit et non pas à cause de ses cheveux mouillés qui gouttent sur ses épaules - j’en aurais pourtant bien ôté quelques goutellettes du bout de la langue -  de sa tenue de nuit plus proche de la sortie de mer que de celle d’un bain. Elle a essayé de m’aider au mieux alors que l’autre facette de ma personnalité est demeurée silencieuse puisqu’elle sait. Elle sait qu’elle n’a pas d’énergie à dépenser pour que je penche du mauvais côté de la balance. Ce n’est pas sa faute si je suis d’abord assis sur le lit, si je me suis ensuite glissé sous les draps, si j’ai cherché un contact et des réponses à des questions auxquels je n’ai obtenu aucune réponse. Dieu ce qu’elle m’intéressait pourtant. Une chance que j’ai ses deux poings pressés contre mon torse et son invitation pour encouragement mon optimiste : elle ne quittera pas Kilcoy. Ce ce que je n’ai pas réalisé, c’est qu’à aucun moment je n’ai déclaré haut et clair que rien ne se psserait jamais entre nous, que je ne la désirais pas pour d’autres raisons que son physique. Résultat, elle titille un sage instinct qui me démangeait : l’enlacer. Je ne me fais pas prier évidement. Je la garde contre moi, je la sere un peu plus fort. Ses jambes sont nues contre les mienne et j’ai envie de faire un noeux de nos deux membres, j’ai envie de glisser mon genou entre ses cuisses pour cultiver une impression de plaisir anticipé, mais par hasard, parce que je ne m’en étais pas rendu compte de la pression exercée entre ses jambes, parce que je joue les putains de sainte-nitouche façon Sarah. L’idée me déplait et, alors qu’elle dévoile son envie de m’embrasser, doucement, sans me brusquer, je ferme les yeux. Je clos les paupières en cherchant ses lèvres du bout du pouce. Je les caresses, je les devine, je les redesinne dans le noir pour les mémoriser, les photographie et quand j’ai l’impression d’avoir tout absorber de ce qui me tiendrait certes plus près de mes fantasmes, mais qui m’aiderait à y résister, j’ai réitéré ses caresses du bout des lèvres avant d’ajouter, soufflant sur sa bouche ronde et offrete d’un : «’en meurs d’envie moi aussi et c’est pas la première fois, Rae. Je ne sais pas bien si c’est juste une fois ou juste une autre fois. Parce que ce n’est pas rien, un baiser. Sauf si on l’a décidé, pas vrai ? » C’est parfois plus engageant qu’un acte sexuel consommé à l hâte en quinze minutes en omettant toutes notions de préliminaires. Or, un baiser en est un. Un baiser échauffe la température, mais qu’à cela en tienne… «Mais, tant pis.» Je reproduis mon crime et si mes mains son plus sages cette fois, je resserre la pression de ma main dans son dos pour que la chaleur de son corps à demi-nu m’envahisse.   «Parce que c'est rien... on l'a décidé comme ça, juste ou pas ? »
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 EmptyMer 19 Jan 2022 - 17:12


All the things we could have been - Chapter #4
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #4) - Page 2 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Non ! Si j’avais cru possible que tu sois amoureuse de moi, on en serait pas là. Je veux dire, je t’aurais pas proposé ce week-end, j’aurais… » Je lis dans ses yeux qu’il est perdu. Je lis dans ses yeux qu’il ne sait pas ce qu’il veut, s'il est déçu par ma réponse ou plutôt s’il a le droit de l’être. Qu’il ne sait pas ce qu’il doit faire et comment il doit agir avec moi. « C’est bon, t’as pas besoin de te justifier ou de paniquer. Je t’ai dit que c’était pas le cas. » Si je prétends qu’il n’y a rien, que mon cœur n’a pas raté un battement lorsqu’il m’a repoussé, que je n’ai pas ressenti quelque chose quand ses mains ont glissé sur le tissu de ma robe, c’est par fierté. C’est parce qu’il m’a repoussé et parce qu’il me regarde maintenant comme si j’avais fait quelque chose de mal ou, pire, comme s’il regrettait sincèrement ce qui vient de se passer.

Alors, parce que c’est mon mode de défense par défaut, je me blinde. Je prétends être plus dure et détachée que je le suis pour garder la face. Je veux être capable de le regarder droit dans les yeux demain et tous les jours qui vont suivre. Je veux qu’il ne sache rien de combien il m’a blessée en me repoussant. Lorsque je ressors de la douche, j’enfile ma carapace et mon masque d’actrice, et je parcours la chambre en feignant d’avoir besoin de quelque chose dans mon sac à dos juste pour défiler presque nue et désirable sous ses yeux, tout en prétendant que je ne remarque même pas, que je ne suis pas consciente de l’effet que cela peut lui faire.

Et ça marche. Ça marche parce qu’il lui faut moins d’un quart d’heure pour me rejoindre sous les draps et pour frôler volontairement ma main du bout des doigts. Ça marche puisqu’il cède en partie et qu’il ploie face à l’envie de me prendre dans ses bras. Il les referme autour de moi et je colle mes genoux contre les siens, sans enlacer nos jambes certes, mais pour qu’il ressente la proximité de nos corps au maximum. Si je lui confie que je meurs d’envie de l’embrasser, c’est parce que j’estime qu’il y a plus de chance qu’il en ait envie et qu’il cède à nouveau. Je sais tout de ce qui anime les hommes. J’ai appris leurs fantasmes et ces petites choses qui les rendent fous. Je sais qu’à me blottir contre lui, à lui rappeler que je suis petite chose entre ses bras, j’ai toutes mes chances d’avoir gain de cause. « J’en meurs d’envie moi aussi et c’est pas la première fois, Rae. Je ne sais pas bien si c’est juste une fois ou juste une autre fois. Parce que ce n’est pas rien, un baiser. Sauf si on l’a décidé, pas vrai ? » Une trace de sourire flotte sur mes lèvres qu’il caresse du bout des doigts. Je l’imite et, lorsqu’il change pour les effleurer du bout des lèvres, je ferme les yeux et je dépose mes mains de part et d’autre de ses joues. « Hum ? » Qu’il interprète comme il veut, qu’il décide ce qu’il a envie de décider et qui l’aidera à justifier ce qu’il crève d’envie de faire : il serait resté sur le canapé si ce n’était pas le cas. « Mais, tant pis. » Lorsque ses lèvres trouvent les miennes, je lui rends son baiser avec ardeur. Je serre son visage en coupe dans ma main, avant d’enrouler un bras autour de sa nuque pour prolonger le baiser, pour que nos souffles se mélangent et pour que nos lèvres ne se lâchent pas. Sans mes poings serrés contre son torse, il n’y a plus rien qui nous sépare l’un de l’autre et j’ai le sentiment de pouvoir sentir son cœur battre à en sortir de sa poitrine, tout contre le mien. Mes mains restent sages : l’une contre sa joue et l’autre perdue dans ses cheveux, puisque je ne veux rien faire qui lui procure un électrochoc, rien qui le pousse à s’éloigner de moi. Lorsque nos lèvres se séparent, les miennes refusent de le relâcher un instant, elles jouent avec les siennes, puis capitulent. Je rouvre les yeux pile à temps pour apercevoir la fièvre dans son regard. « Parce que c’est rien… On l’a décidé comme ça, juste ou pas ? » Je laisse ma main glisser pour caresser sa joue du bout des doigts. Je mets assez de tendresse dans le geste pour le renverser, pour qu’il regrette de ne pas trouver en lui la force d’aller plus loin. Ce n’est pas grave.

Je suis patiente. Et j’ai la tête dure.

« C’est rien. » Il se ment et je n’ai pas l’intention de lui ouvrir les yeux ce soir. « T’as pas à t’inquiéter. C’est rien. » Pour l’instant.


 




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