| Maisie - bienvenue dans le cercle |
| | (#)Mar 23 Nov 2021 - 22:27 | |
| L’italien allait demander à l’association Beauregard de transformer son contrat d’agent polyvalent à chauffeur de taxi. Il comprenait pas pourquoi il devait autant emmener des personnes d’un point A à un point B. Il comprenait pas pourquoi ils se débrouillaient pas tout seul, ces gens. Et à chaque fois, c’est pareil. A chaque fois, on lui dit que c’est exceptionnel, qu’il y avait pas d’autres solution pour cette fois. Et puis, à chaque fois, il accepte quand même, parce qu’en réalité, conduire dans Brisbane pour aller à l’aéroport ou pour un rendez-vous à l’hôpital, c’est toujours plus plaisant que d’aller déboucher des toilettes. Cette fois il devait aussi attendre pendant le rendez-vous. Il aime pas trop les hopitaux Nino, il est plutôt du genre à faire en sorte de les éviter parce qu’à chaque fois qu’il y met un pied, c’est toujours parce que quelques chose à mal terminé. La dernière fois, il avait eu une accident de voiture, il avait fait le malin, c’était il y a plus d’un an, participant à une course clandestine, il avait fini sa trajectoire dans une autre voiture. Il avait passé plusieurs jours à l’hôpital, heureusement pour lui, c’était rien de très grave non plus. Il s’en était bien sorti. Comme à chaque fois au final, il fini par s’en sortir sans trop de séquelles, sans trop de problèmes, jusqu’au jour où… Perdu dans les couloirs, il cherchait une machine à café, une cafétariat, n’importe quoi où il pourrait se poser pour attendre tout en buvant une boisson chaude. Il n’arrivait pas à se repérer dans ce grand hôpital et ne savait pas dans quelle direction aller. Cela faisait maintenant 5 ans que l’italien était à Brisbane, il était bien loin le temps où il n’arrive pas à lire l’anglais, à présent il se considère comme presque bilingue et se débrouille très bien tant à l’oral qu’à l’écrit et en lecture, mais il lui manque parfois un peu de vocabulaire. C’est sans doute pour cette raison qu’il est passé à plusieurs reprises devant un panneau indiquant la cafétariat mais qu’il n’allait jamais en ce sens. Puis finalement, il s’arrêta devant une petite salle où quelques personnes étaient en train de boire un café, ça n’avait pas l’air d’être une sale de pause pour le personnel. Il s’était dit que c’était bien étrange pour être une cafétériat mais peut être qu’ici, ils préféraient des petits espaces plutôt qu’un grand lieu trop bruyant. Il entra dans la pièce, il n’y avait que trois personnes, les trois le regardèrent avec curiosité. « J’vais juste prendre un café. » fit-il en lançant un regard vers la machine, avec le sentiment d’être épié et surtout de s’être trompé d’endroit, mais puisqu’on ne l’interrompit pas, il se servait quand même.
@Maisie Moriarty |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Jeu 9 Déc 2021 - 23:06 | |
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@"NINO MARCHETTI" & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ Keep this kid sedated With color and sound, with color and sound, We're going to keep this kid sedated With color and sound, with color and sound. (TOOWONG, ST-VINCENT'S HOSPITAL). Âge réel : vingt ans. Ressenti : septante. Ce qui est surprenant, d’ailleurs, compte tenu de la moyenne d’âge des personnes présentes dans cette pièce qui doit être plus proche de la trentaine que du siècle (même si, mentalement parlant, je me pose parfois des questions). Quoi qu’il en soit, on ne peut pas dire que le tricot soit une passion que je compte afficher sur mon C.V. et c’est peut-être la raison pour laquelle je reste un peu en retrait tandis que les quelques participants de l’atelier se rejoignent pour partager un café. Je ne sais même pas comment je suis tombée là-dedans, une addiction comme une autre qui me coûte bien plus cher que je ne veux l’admettre. J’ai besoin de ma dose de tricot au moins une fois par semaine et je ne cesse d’acheter des pelotes et autres aiguilles dès que l’occasion se présente. Les calculs sont clairement pas bons alors qu’il faudrait plutôt que je prenne soin d’économiser mon argent ; mais eh, on est pas raisonnable quand on est en manque. Ça a été insidieux cette histoire, d’ailleurs. Ça a commencé par un peu de couture pour réparer des peluches, ça s’est transformé en un intérêt de plus en plus grandissant pour les travaux manuels et une résistance à toute épreuve quand je m’écorche les mains, un risque que je prends volontiers pour en arriver à un état de détente comme je n’en connais que très rarement. Et oui, moi aussi je ne sais pas vraiment comment j’ai pu tomber là-dedans ; mais j’y suis maintenant et je n’ai aucune raison de me sevrer. Le pire dans tout ça ? Ça me fait mal de l’admettre, mais je ne suis pas vraiment douée de mes dix doigts ; et mes œuvres relèvent plus du cadeau d’un gosse de 5 ans pour la fête des mères que le travail élaboré d’une adulte. Bon. L’important c’est de participer, pas vrai ? Je crois que c’est la seconde chose qui me plaît dans ce type d’activités. J’ai rencontré Mila dans le cadre des ateliers de couture et même si pour l’instant je suis encore un peu timide avec les autres tricoteurs, j’apprécie ces nouveaux contacts que je me crée, qui me permettent de voir d’autres personnes que ma famille, mes collègues ou ma bande de potes habituelle. Et c’est aussi une thérapie, dans un sens, autant pour me garder l’esprit occupé que pour me réconcilier avec les murs blancs des hôpitaux que j’ai trop souvent côtoyé dans des contextes qui m’ont déstabilisée. Aujourd’hui, je les use à mon avantage et ça me fait du bien et je ne traîne plus les pieds en venant ici.
Néanmoins, on ne va pas se mentir. Le tricot, c’est chiant. Ça consiste à toujours faire la même chose, les mêmes gestes, à échanger des banalités avec les autres et à avoir une activité réduite au strict minimum. Les rendez-vous dans cette pièce n’échappent pas à la chiantise, et même si j’y prends du plaisir, je ne vais pas refuser un peu d’action quand elle se présente sous la forme d’un homme qui n’a évidemment rien à voir avec le groupe. Oh, je sais, je juge sur sa seule apparence, c’est mal, blabla, il pourrait être un petit nouveau, mais son air perdu et son intérêt évident pour le café m’indique tout le contraire. « J’vais juste prendre un café. » Je me rapproche discrètement tandis que les autres murmurent en lui jetant un coup d’œil. « T’es obligé de t’asseoir pour consommer. » De t’asseoir, de rester pendant environ une heure à faire du crochet sans savoir ce qu’il fout ici ; je vais me régaler. Oui, c’est méchant, blabla, ça va, au pire il apprendra juste à se servir d’une aiguille et nous sommes en 2021 ; il n’a qu’à voir ça comme une formation d’auto-défense, c’est parfait, les aiguilles ça fait mal, ça peut servir, tout ça. Il a totalement la gueule du type qui a besoin de ça en plus et pas du tout de celui qui serait l’agresseur (oui, je juge encore, c’est moche). Mais j’y peux rien, le contraste entre sa dégaine d’ancien taulard et l’image de lui en train de tricoter de jolies petites chaussettes pour son chihuahua me fait rire. L’enjoignant à me suivre alors que je prends place sur l’une des chaises positionnée en cercle, je me penche vers lui. « Première fois, hein ? Pas trop nerveux ? » Que je demande en murmurant en lui adressant un clin d’œil. Il ne sait pas encore dans quoi il s’est embarqué ; un avantage que je compte bien utiliser pour jouer avec son rythme cardiaque. Qu’on me pardonne.
Dernière édition par Maisie Moriarty le Mer 16 Aoû 2023 - 20:52, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 13 Déc 2021 - 17:36 | |
| Au culot, l’italien appuyait sur le bouton de la machine, besoin de caféine pour rester éveillé et surtout pour passer le temps. Il ignore pour combien de temps il en avait encore à attendre et à défaut de trouver la cafétéria… cette petite pièce semblait très bien. . « T’es obligé de t’asseoir pour consommer. » on peut pas boire en restant débout ? Il haussa les épaules et quand son café avait fini de couler, il pris le gobelet et s’installa sur la dernière chaise libre. Pourquoi avaient-ils tous des aiguilles dans les mains ? Ca avait pourtant pas l’air d’être le club de troisième âge de hôpital. Les personnes ici présentes semblaient être jeunes, trop jeune pour que l’italien les assimilent à des tricoteurs professionnels. . « Première fois, hein ? Pas trop nerveux ? » qu’est ce qu’elle raconte ? Il la regarde alors qu’il était à deux doigts de se brûler la lèvre supérieure et la langue avec son café trop chaud, elle le coupe dans sa lancée. « première fois de quoi ? » il fronce les sourcils et reprend sa tentative de grand brûlé et cette fois, c’est la bonne. « Bordel. » bah oui, idiot. C’est chaud. Il se relève pour aller mettre un peu d’eau froide dans son gobelet, la bouteille déjà ouverte qui traîne juste à côté de la machine. Il retourne ensuite à sa place, se pinçant les lèvres et se mordillant un peu la langue pour voir si elle répondait toujours à la douleur. C’est bon, c’est pas cramé. « C’est quoi ici ? » qu’il demande, en regardant ses aiguilles dans les mains, elle tricote quoi ? « Tu fais quoi ? » une écharpe ? Un bonnet ? En plein été à Brisbane, on dirait que c’est pas forcément utile.
C’est là qu’une femme de soixante ans environ arrive dans la pièce avec une caisse remplie de pelotes de laine. « regardez ce qu’on vient de nous apporter. Le centre social en bas a fait une collecte pour nous. » une collecte de laine ? Qui fait ça ? Pourquoi ? Est-ce que c’était pas le moment pour lui de filer ? Sauf que cette même dame referme la porte derrière elle et s’empresse de distribuer de la laine à tout le monde, Nino compris. Il regarda la gamine à côté de lui avec ses yeux de merlan frit qui ne comprend rien à ce qu’il se passe. « c’est quoi ça ? » qu’il répète encore alors qu’elle avait l’air bien amusée de le voir paumé et pas du tout dans son élément. « On m’attend, j’dois y aller. » et quand il se relève à peine voilà qu’on lui colle aussi des aiguilles dans la mains, pas assez de deux bras pour tenir son café, les aiguilles et la pelote, il se sent rapidement trop envahir et le poids de tout ça le fait se rasseoir aussitôt. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Dim 2 Jan 2022 - 1:35 | |
| C’est dur de retenir mon sourire – non, que dis-je, mon fou rire – à voir ce type chercher une chaise pour s’asseoir et consommer son café au risque d’être puni pour son affront à rester debout. C’est le genre de la maison, évidemment, il est dans un hôpital, ceux qui ne respectent pas les règles finissent dans une pièce secrète au sous-sol pour les apprendre à coups de bâton car après tout, qu’est-ce qu’on s’en fout des droits de l’homme. Ça me donne presque envie d’inventer d’autres obligations, du type « tu dois faire tourner dix-huit fois ta touillette avant ta première gorgée », «tu dois croiser les jambes, mais la gauche sur la droite, hein, pas l’inverse » ou encore « ce café est meilleur brûlant, tu es obligé d’y goûter tout de suite, à la seconde ». Mais je crois que ça s’apparenterait à du sadisme, alors j’essaie de me raisonner. Assise à côté de lui, je continue de me moquer (gentiment, ça va, je ne suis pas tout à fait une tortionnaire) et, vraiment, c’est difficile de rester sérieuse face à sa naïveté. « première fois de quoi ? » J’ouvre légèrement la bouche, laisse paraître ma surprise alors que je pose ma main sur ma poitrine. « J’y crois pas ! T’es novice à ce point, à ne même pas savoir comment va se passer ta première fois ? » Encore une fois, je laisse durer un peu le suspens avant de reprendre, un faux regard d’admiration : « quel courage. » Quel homme. « Bordel. » Je manque de pouffer de rire quand il se brûle et je me dis que je suis vraiment tombée sur un spécimen rare, un beau petit jouet qui est le mien ; désolée mesdames déjà présentes. « C’est quoi ici ? » « Un hôpital. » « Tu fais quoi ? » « Je te parle. » J’exagère ? À peine.
Je crois que ça commence à lui monter au cerveau et c’est Maggie qui l’aide à y voir plus clair lorsqu’elle apparaît. « regardez ce qu’on vient de nous apporter. Le centre social en bas a fait une collecte pour nous. » Trop généreux. J’observe le regard de mon nouvel ami quand Maggie ferme la porte et qu’il se retrouve avec une pelote dans les mains. « c’est quoi ça ? » « De la laine. Je crois. » Je crois bien, oui et je sais surtout que je m’amuse comme une folle – ce qui traduit d’à quel point ma vie est ennuyeuse, en réalité. « On m’attend, j’dois y aller. » « Assis. » Je lui ordonne d’une voix froide qui tranche avec mon air amusé, bien aidée par les aiguilles qu’il a désormais en mains. « Ce serait très impoli de partir maintenant qu’on t’a offert quelque chose. » Même s’il ne l’a pas voulu, c’est une nuance que j’oublie volontairement. Pour le reste, c’est vrai, ce serait très irrespectueux. « Et on a pas vu de nouveaux dans le groupe depuis mon arrivée, tu voudrais pas briser des cœurs en disparaissant aussi vite arrivé ? » Mes grands-mères favorites ne s’en remettront pas, je lui en voudrai, je devrai les venger, on ne retrouvera jamais son corps, c’est ce qu’il va se passer (à peu de choses près). « Tu verras, c’est facile. » Pas du tout. « Au pire, je te backup. » Jamais de la vie. « On y verra que du feu. » Ce sera un régal.
@Nino Marchetti
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| | | | (#)Lun 10 Jan 2022 - 1:11 | |
| « J’y crois pas ! T’es novice à ce point, à ne même pas savoir comment va se passer ta première fois ? » elle est clairement en train de se foutre de la gueule de l’italien et il a l’impression de s’en rendre compte. Le ton qu’elle emploi, sa façon de lui faire comprendre qu’il est débile, ça lui plait pas trop. Au point qu’il se brûle même avec son café en se précipitant un peu trop vite. De quoi passer toujours un peu plus pour un con. Et elle elle continue en répondant à côté de ses questions. Oui, c’est un hôpital mais elle sait bien qu’il ne parle pas de ça. Il demande ce qu’il se passe dans cette pièce, avec toutes ces femmes – et cet autre homme, à l’opposé. Trop pour lui, il s’apprête à partir pour de bon, surement que le rendez-vous allait être terminé et qu’il devrait ramener le patient de l’association chez lui. La vérité, c’est qu’il savait très bien qu’il avait encore presque une heure devant lui avant de pouvoir repartir. « Assis. » il s’arrête, avec ses bras encombré qu’il était à deux doigts de tout laisser tomber par terre pour s’en débarrasser. Mais la gamine se veut être autoritaire dans sa façon de lui parler et comme si elle avait un quelconque pouvoir sur lui, il s’exécuta. Il s’assis, repris sa place juste à côté d’elle. Depuis quand l’italien était si docile ? Depuis qu’il n’était entouré que de femme ? Depuis que son chef était en réalité sa cheffe ? Lui qui se vantait que les femmes n’avaient pas les mêmes capacités que les hommes, qu’elle leur devait service et admiration éternelle. Il semblerait que tout lui montrait le contraire. « Ce serait très impoli de partir maintenant qu’on t’a offert quelque chose. » un café brulant ? Il se foutait pas mal qu’on lui ai offert, lui qui avait toujours eu l’habitude de se servir sans attendre qu’on lui donne quelconque autorisation. « Et on a pas vu de nouveaux dans le groupe depuis mon arrivée, tu voudrais pas briser des cœurs en disparaissant aussi vite arrivé ? » « commence par arrêter de te foutre de ma gueule. » ah, on était à deux doigts de lancer un avis de recherche de la virilité de l’italien. Avec ses aiguilles de tricot, ce n’était quand même pas gagné. Mais, il s’affirme, c’est bien, il reprend son droit. « Tu verras, c’est facile. » il allait vraiment se mettre à faire une écharpe en laine sans qu’on soit capable de lui expliquer ce qu’il se passait vraiment ici ? « Au pire, je te backup. » il a pas compris ce qu’elle vient de dire. « On y verra que du feu. » il pose son café sur la table en face de lui, lui suffit de tendre son bras pour l’atteindre. « je ferai rien tant que tu m’auras pas expliqué pourquoi j’ai de la laine entre les mains. J’ai jamais rien tricoté, j’ai rien à foutre ici. » il regarde l’heure sur l’horloge en face de lui. « J’me casse dans une demie-heure. » qu’il lance presque en boudant, comme si vraiment, il était coincé ici. « C’est quoi ? Un gang de femme en fin de vie qui cherche à occuper son temps ? » elle est malade la gamine ? |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
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(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Dim 23 Jan 2022 - 21:28 | |
| J’avoue tout, inculpez-moi, je prends beaucoup trop de plaisir à le provoquer, malgré nos trente centimètres de différence et qu’il soit capable de m’envoyer dans le décor en une simple pichenette. Mais il a tendu le bâton pour se faire battre, aussi, en se pointant ici. Vous me direz, l’erreur est humaine ; mais puisqu’il a pris ses aises sans s’intéresser à ce qu’il se passait autour de lui, c’est le consentement implicite qu’il accepte la situation qui est désormais la sienne, et le fait qu’il soit devenu mon jouet bien malgré lui. Nous avons rarement de la chair fraiche par ici, j’ai bien le droit de profiter de celle qui s’offre à moi et qui est bien plus jeune et intéressante que les femmes que je côtoie depuis que je fais partie des tricoteurs. Le pire dans tout ça ? Je ne l’ai même pas attaché à sa chaise. Il m’obéit de son plein gré, alors que seuls ma voix et mon regard émettent des ordres qu’il respecte, à ma propre surprise. Mais sa patience semble avoir des limites lorsqu’il souligne : « commence par arrêter de te foutre de ma gueule. » Je lève les mains à hauteur de mes épaules, en position de défense avec mon sourire innocent sur le visage, l’air de ne pas comprendre où il veut en venir. Je suis aussi sage qu’une image, moi, monsieur le grand perdu. « J’oserais pas. » J’accentue même le rôle de la gamine qui en a rien à foutre de ses réprimandes avec un regard entendu et un sourire amusé. Est-ce qu’il va définitivement la perdre, sa patience ? Est-ce que je devrais l’y pousser comme je le fais ? Non, probablement, mais c’est trop amusant pour que je m’arrête. Et je reconnais que je veux le garder près de moi pour l’heure qui suit et continue à m’amuser à ses dépens, mais pour ça, je suis forcée de faire un effort en lui assurant couvrir ses arrières au cas où. « je ferai rien tant que tu m’auras pas expliqué pourquoi j’ai de la laine entre les mains. J’ai jamais rien tricoté, j’ai rien à foutre ici. » Outch, c’est un peu extrême comme avis, mon grand paumé. « Justement, t’as tout à apprendre. » Non, mais, pas de soucis, on peut continuer ainsi des heures durant. Je répondrai à chaque argument contestataire et il ne m’impressionne pas. Il va se lasser avant moi, j’en suis persuadée. J’ai tenu tête à plus intimidant et autoritaire que lui, il ne va pas m’échapper. « J’me casse dans une demie-heure. » J’ai déjà gagné alors que la demi-heure se transformera en heure, parce qu’il n’osera pas nous quitter en plein milieu de la séance, voyons, il ne serait pas aussi impoli ? « Quarante-cinq minutes. » Que je prétends négocier même si je sais pertinemment qu’il ne partira pas. « C’est quoi ? Un gang de femme en fin de vie qui cherche à occuper son temps ? » Je ne pensais pas à cette option, mais elle me paraît plutôt séduisante. « Exactement, et mon dernier vœu, c’est d’avoir un peu de testostérone à portée. » Merci mon dieu, Make a Wish fait des merveilles. « Ici, on tricote pour les patients. » Que je l’informe, sans prendre soin de réparer la vérité sur ma situation. « Aujourd’hui, c’est atelier couvertures pour l’étage des soins palliatifs. » Je plonge mon regard dans le sien, presque accusatrice : « Tu vas peut-être me dire que t’as mieux à faire ? » Et mon regard dérive vers le café à ses côtés. Non, mon grand paumé, je crois pas que t’aies mieux à faire.
@Nino Marchetti
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| | | | (#)Sam 29 Jan 2022 - 16:03 | |
| L’italien a toujours réagit étrangement face à l’inconnu. Enfin, étrangement… il va sans dire qu’il est du genre à réagir de deux manières différentes : avec le rejet et avec agressivité. Rejeter, parce que c’est plus simple que de chercher à comprendre et que d’admettre qu’il ne maitrise pas tout. Dieu sait combien de chose il ne maitrise pas, l’éducation ayant été compliquée, rejet de toute forme d’apprentissage pendant longtemps, rejet des règles de vie en société, rejet de tendresse, rejet de l’autorité. Toujours besoin de plus de temps pour comprendre, toujours besoin d’adaptation, il laisse très peu de place à la négociation, très peu de place à la patience. L’agressivité prend rapidement le dessus, parce qu’il n’a toujours su que répondre de cette manière, parce qu’on lui a même souvent répondu de cette manière. Sur la défensive, il se protège. ? « Justement, t’as tout à apprendre. » La honte, non ? Apprendre à tricoter, c’était pas un truc de nana ça ? Pire, un truc de vieux ? Pas pour un mec comme lui, avec tant de classe et d’élégance, hm. Pas pour un grand gaillard de son gabarit. Lui, il aime les choses viril, il aime se battre, il aime la boxe, il aime le sport, il aime le sang, pas quand c’est lui qui saigne, mais voir des gens se prendre des coups, il a toujours apprécié. Il aime quand ça va vite, quand il y a de l’adrénaline, des sensations fortes. Là, on est loin du compte. Mais, sentiment d’être pris au piège, il reste là, à côté de cette nana qui semble le terrifier. Pourquoi ? Elle a pas l’air bien méchante pourtant. Mais il le sait : toujours se méfier des femmes qui parlent trop. Il jete un œil à l’horloge, trente minutes, ça lui semble correcte. Elle devrait s’en satisfaire. « Quarante-cinq minutes. » quarante, c’est son dernier mot, il répond plus. Il guettera l’heure, jusqu’à ce qu’il s’autorise à partir. ? « Exactement, et mon dernier vœu, c’est d’avoir un peu de testostérone à portée. » testo quoi ? Il capte rien, ça l’agace encore plus. Il fronce encore plus les sourcils, et se braque sur sa chaise tout en regardant la laine posée sur ses genoux. ? « Ici, on tricote pour les patients. Aujourd’hui, c’est atelier couvertures pour l’étage des soins palliatifs. » soins quoi ? « Tu vas peut-être me dire que t’as mieux à faire ? » ca avait l’air sérieux, en tout cas, même s’il ne comprenait pas ce que c’était exactement. « Donc, c’est ca. Un gang de vieille en fin de vie, qui tricote pour d’autres personnes en fin de vie. » Genre de solidarité entre mourants. Il regarde les mains de la demoiselle à côté de lui, qui va beaucoup trop vite pour y voir quelques choses. Définitivement, il sait pas faire ça. « et ca irait pas plus vite d’acheter des couvertures, directement ? » sont si pauvres dans les hôpitaux pour devoir les faire à la main ? « vas-y, montre moi. » qu’il marmonne à moitié, à peine audible, mais il le répétera pas deux fois.
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| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Lun 7 Fév 2022 - 16:58 | |
| Il râle, grincheux, sans se rendre compte qu’il a parfaitement sa place parmi nous. Après tout, le voilà assis et attentif (à peu près) et déjà à céder pour rester plus de la demi-heure qu’il a imposée. Il n’est pas sur son territoire, ici, c’est le gang de mes grands-mères qui règne et il doit simplement s’adapter à nous. Et, au-delà du plaisir que je prends à le taquiner, je dois néanmoins reconnaître que ce n’est pas désagréable d’avoir de la chair fraiche et que mes mémés seront du même avis ; surtout quand certaines d’entre elles ont leur propre problème, la présence d’un homme (plutôt beau gosse, ça en ravira certaines) a de quoi être vu comme l’événement de la semaine, si ce n’est du mois. Un départ précipité briserait bien des rêves et qu’il compte sur moi pour le lui souligner. « Donc, c’est ca. Un gang de vieille en fin de vie, qui tricote pour d’autres personnes en fin de vie. » « C’est insultant ce que tu dis là. » Je souligne, la mine soudainement (faussement) défaite alors que je lui ai annoncé ma phase terminale quelques instants plus tôt et qu’il me relègue déjà au rang de vieille. Je suis beaucoup moins défraichie que les autres présentes et, surtout, que lui, alors qu’il respecte un peu ma jeunesse et mon statut de mourante à en devenir. Quel ingrat. « et ca irait pas plus vite d’acheter des couvertures, directement ? » Il marque un point et je réprime un sourire alors que c’est très exactement avec ce genre de mentalité que je suis arrivée ici sans même réellement comprendre comment j’avais pu me faire avoir. Le tricot, c’est un truc de vieux, j’ai rien à dire à ces vieilles, j’ai mieux à faire de mon temps et tous les arguments qui peuvent s’appliquer à ce type se sont un jour appliqués à moi. « Ouais, sûrement, mais où serait le plaisir et la satisfaction d’avoir fait quelque chose de tes dix doigts ? » C’est là que je me suis montrée faible, quand je me suis réjouie comme une enfant le jour de Noël face à ma première création. C’était moche, c’était mal fait, c’était plein d’erreurs, mais j’avais réussi à sortir quelque chose alors que je ne m’en croyais pas capable. C’est sûr qu’à voir ce type, il me paraît bien trop confiant pour douter de ses capacités, alors j’imagine que ça ne le touchera pas, mais puisqu’il est enfermé ici de toute manière, ce n’est pas comme s’il pouvait en plus faire le malin. Je crois qu’il commence à comprendre que s’il se rebelle, c’est une armée d’aiguilles qui vont lui arriver dessus et ce serait vraiment dommage. « vas-y, montre moi. » Je tends l’oreille pour l’entendre alors que je ne masque pas mon rire face à ce grand bonhomme viril qui se retrouve avec des aiguilles entre les mains. L’image est trop belle et j’en viens presque à regretter qu’il n’y ait aucune caméra de sécurité pour enregistrer ce moment. « Bon, déjà, prends le bout du fil de ta pelote et fais un nœud coulant. » J’explique, en joignant le geste à la parole et en allant au ralenti pour qu’il prenne le temps d’observer. Je me suis suffisamment jouée de lui pour que maintenant que nous en sommes aux choses sérieuses, je me montre bien plus sérieuse. « Tu le resserres un peu, mais pas trop, faut garder une boucle et justement, tu passes ton aiguille là-dedans. » Toujours appliquée, je lui lance un regard pour vérifier qu’il suit avant que mes prunelles ne se posent sur le matériel entre ses mains. « Et maintenant tu peux serrer. » J’explique, posant ensuite mon aiguille et ma pelote sur mes genoux pour suivre du regard ses gestes. « Et sinon t’as un prénom ? Car grincheux ça sonne encore plus vieux que la moyenne d’âge du club. » J’ajoute, l’air de rien, même si dans ma tête il est fiché et qu’il s’appellera toujours grincheux, d’une manière ou d’une autre.
@Nino Marchetti
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| | | | (#)Sam 12 Mar 2022 - 12:34 | |
| « C’est insultant ce que tu dis là. » il la regardait de haut en bas, avec ses aiguilles dans les mains. Si elle était pas vieille, en apparence, elle était surement vielle dans sa tête. Pour faire partie d’un club comme celui-ci, c’est que forcément, elle a rien d’autre à faire dans sa vie et qu’elle doit bien être ennuyante. Elle avait pas l’air d’être ici par dépit comme c’était le cas pour l’italien. Il n’a même pas capté qu’elle avait confié être ici pour ses derniers jours, comme s’il ne s’intéressait pas réellement à ce qu’elle disait. La réalité, c’est qu’il ne comprenait toujours pas tout lorsque ce n’était pas clairement dit. Lui se contentait de pousser la provocation. N’empêche qu’il ne comprenait pas l’interet de perdre du temps à fabriquer un couverture quand chaque magasin autour leur permettait d’en trouver facilement. « Ouais, sûrement, mais où serait le plaisir et la satisfaction d’avoir fait quelque chose de tes dix doigts ? » aucune plaisir pour lui. Il haussait les épaules, toujours en insistant. « Vraiment un truc pour ceux qui ont rien à foutre. » il grogne en se rendant bien compte qu’il était pris au piège – le piège qu’il avait laissé se refermer sur lui, à vrai dire, il n’avait aucune réelle obligation d’être ici. Si ce n’est qu’il avait sans doute peur que cette jeune femme finisse par planter ses dents dans son mollet pour l’empêcher de sortir d’ici telle un chien enragé. Il baissa alors les armes et s’avoua vaincu, prêt à tenter l’expérience et voir si c’était vraiment si satisfaisant de faire quelques choses de ses dix doigts. Il avait de gros doutes. Maisie semblait satisfaite et victorieuse à l’entendre lui demander de lui faire une démonstration. « Bon, déjà, prends le bout du fil de ta pelote et fais un nœud coulant. » ca commençait bien, nœud coulant, aucune idée de ce que ça pouvait être, mais il observe. Ca devait pas être si compliqué. « Tu le resserres un peu, mais pas trop, faut garder une boucle et justement, tu passes ton aiguille là-dedans. » il hoche la tête, peu convaincu mais d’arme enfin de deux aiguilles et d’une pelote, près à s’y mettre et imiter son geste à son tour. « Et sinon t’as un prénom ? Car grincheux ça sonne encore plus vieux que la moyenne d’âge du club. » elle a vraiment pas envie qu’il y mette du sien hein. Il relève les yeux sur son visage, fronçant les sourcils, puis, il devait bien admettre que le temps passait plus vite ici que dehors à attendre la fin d’un rendez-vous, en regardant des murs blancs. « Nino. » qu’il grogne, en commençant alors. Un nœud coulissant… passer l’aiguille, serrer… « ouais, c’est pas si compliqué. » et la suite alors ? Il ferait moins le malin quand il faudra compter les mailles et faire quelques chose qui soit régulier. « et toi ? » il sait déjà pas ce qu'il est censé faire après. Maintenant? Faut recommencer ? Il attend qu'elle poursuivre pour faire en même temps qu'elle. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
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(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
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| Je prends sûrement trop de plaisir à réprimander Brutus de la sorte, la situation n’étant pas de celle que je peux me vanter de vivre tous les jours. Peut-être que je devrais me remettre en question pour prendre ainsi du plaisir à martyriser ce type, mais deux mots échangés suffisent à me convaincre que s’il voulait, il pourrait très bien m’envoyer balader – ou juste me donner une pichenette sur le nez et me faire décoller à l’autre bout de la pièce, quand on voit sa carrure. Si ça se trouve, c’est juste son délire d’être ainsi soumis à une asperge comme moi, hein, je juge pas, chacun son truc, il faut de tout pour faire un monde, tout ça. En attendant, je vais pas cracher mon plaisir alors que ce n’est pas désagréable d’avoir un élève – et que c’est d’autant plus drôle quand on voit la gueule de l’élève en question – même s’il manque sérieusement de discipline. J’en suis presque à vouloir le taper derrière la tête pour l’aider à se concentrer, si j’avais pas peur qu’il me rende la monnaie de ma pièce et qu’il me décapite au passage vu la taille de sa main. « Vraiment un truc pour ceux qui ont rien à foutre. » Je relève le regard vers lui, prend mon temps pour le jauger. « Calme-toi, t'en fais partie. » Je souligne innocemment, battant exagérément des cils. Jusqu’à preuve du contraire, il n’est pas attaché sur cette chaise et il serait en droit de quitter la pièce en claquant la porte, mais non, Brutus décide de rester et, mieux encore, de participer, alors l’excuse qu’il s’agit d’une activité pour ceux qui n’ont rien à foutre n’est pas valable puisqu’il fait partie de ces mêmes personnes, comme je tiens à lui le rappeler avec mon plus beau sourire. Celui-ci devient même sincère alors que je prends mon rôle de professeur à cœur pour lui expliquer les bases du tricot, mettant en pratique la théorie pour qu’il puisse suivre au mieux. Et j’y prends goût, bizarrement, à jouer l’experte – parce qu’on ne peut pas dire que ce soit un rôle que je peux me vanter d’avoir au quotidien, hm. Je regarde un instant autour de moi, priant pour qu’un de mes comparses ait le réflexe de prendre une photo de la scène tant elle est hilarante, mais j’oublie trop souvent que la plupart sont nés avec les dinosaures et non pas les smartphones. « Nino. » Ouais, on en restera à Grincheux ou à Brutus, je crois. « ouais, c’est pas si compliqué. » Le sourire victorieux que j’affiche sur mon visage en dit long ; il est des nôtres. Bon, il le sait probablement pas encore, mais il est déjà acquis à notre cause. « et toi ? » « Maisie. » Je réponds simplement avant d’en revenir à l’essentiel. « Maintenant, tu tiens ton nœud et ton aiguille comme ça... » Je joins le geste à la parole, avant de poursuivre. « Puis tu l’enroules autour de l’aiguille. » Je suis sûrement la pire des profs, en vrai, parce que ce qui semble clair dans ma tête ne l’est sûrement pas aux yeux des autres, mais je prends le temps de ralentir mes gestes pour que Grincheux (et définitivement pas Nino) puisse observer. « Et dans à peu près un an et demi tu auras fait ta première couverture, alors bienvenue dans le club ! » Je m’enthousiasme, m’en fichant bien qu’il soit d’accord ou non. Même s’il n’y a aucun contrat, il ne peut pas partir avant d’avoir fait sa première réalisation, c’est un accord tacite. Dont il n’a pas connaissance, soit, mais c’est un détail.
@Nino Marchetti
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| | | | (#)Jeu 28 Avr 2022 - 10:46 | |
| « Calme-toi, t'en fais partie. » trois secondes pour l’italien avant de pouvoir réagir, elle lui avait cloué le bec alors qu’il refusait d’admettre qu’il pourrait se prendre au jeu. Techniquement, il n’avait pas rien à foutre, il était là parce qu’il était obligé, pour le travail. D’ailleurs, il allait sans doute pouvoir bientôt se lever et repartir, lorsque son client aura terminé son examen et qu’il pourra reprendre son rôle de chauffeur de taxi particulier. Mais quitte à devoir attendre, autant faire en sorte que le temps passe plus vite. Il devait quand même admettre que c’était moins chiant d’être ici, plutôt que sur une chaise à regarder les gens déprimer passer devant lui. Le tricot ? Pourquoi pas. Il finit même par se présenter face à Fifi Brindacier – chacun son surnom – tout en essayer de mimer ses gestes avec ces aiguilles dont il ne savait trop quoi faire. Presque pour la première fois de sa vie, Brutus était bon élève et attentif. A croire qu’un peu de pratique le contenait toujours un peu plus qu’uniquement de la théorie ennuyante dont il ne retenait jamais rien. « Maintenant, tu tiens ton nœud et ton aiguille comme ça... » il imite encore, presque comme si la tâche était importante et que sa vie en dépendait. « Puis tu l’enroules autour de l’aiguille. » jusque là, tout va bien. « Et dans à peu près un an et demi tu auras fait ta première couverture, alors bienvenue dans le club ! » il lâche tout. Un an. Il sourit même, c’est nerveux, parce qu’elle a l’air d’être déterminée à croire qu’il prendrait bien le temps d’aller au bout de son œuvre. Jamais d’la vie. « J’suis sûre que tu pourras la finir pour moi. » qu’il lance, comme s’il annonçait qu’il avait déjà quitter le navire. « Ça fait combien de temps que t’es là ? » parce que ça avait pas l’air d’être le genre d’endroit où tu viens qu’une seule fois en vérité – sauf pour lui – et qu’elle devait sans doute être abonnée présente depuis un bon moment, puisque sa couverture à elle était déjà bien avancée. Tout en s’intéressant – presque sincèrement – il repris son ouvrage, sans trop savoir à quel moment il fallait s’arrêter. On pourrait quand même berner des vrais novices en leur faisant croire qu’il avait fait ça toute sa vie, il avait bien compris l’enchainement des gestes qu’il devait faire, les boucles étaient presque parfaites, parfois un peu trop serrées, mais c’était un bon début. « Faut faire quoi là ? » qu’il demande en voyant qu’elle changeait ses aiguilles de main pour entamer une nouvelle ligne. Il jeta tout de même un œil à l’horloge, encore 20 minutes. « t’as quoi ? » qu’il lance, sans vraiment capter que sa question est trop vague pour qu’elle puisse y répondre, il la regarde même pas, de nouveau concentré sur son début de couverture. Puis relève les yeux, en absence de réponse. « ta maladie ? » |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Sam 14 Mai 2022 - 23:17 | |
| Brutus peut bien se moquer du fait qu’on n’ait rien de mieux à faire, jusqu’à preuve du contraire il a bien le cul posé sur cette chaise, des aiguilles en mains, essayant de m’imiter. Alors, de nous deux, celui qui s’emmerde le plus, je ne suis pas sûre que ce soit moi, hein. Et là où je m’attendais à une réplique sanglante parce qu’il n’a pas l’air de vouloir laisser le dernier mot aux autres, il reste muet et son air me suffit à esquisser un sourire satisfait. C’est pas parce que j’ai pas de gros bras que je peux pas prendre l’avantage, hm. Oui, bon. C’est pas un concours. En attendant, si c’en était un, j’aurais gagné, okay pardon j’arrête.
Je dois néanmoins reconnaître que Grincheux est plutôt bon élève et même s’il n’arrivera certainement pas à grand-chose en un cours, je suis sûre qu’on peut faire quelque chose de lui. Imaginez le comique de situation, avec monsieur qui a besoin de se détendre et qui sort ses aiguilles. J’aime beaucoup l’idée et non pas pour me moquer, mais bien parce que c’est surprenant et ça me plaît. Il m’imite, il met du cœur à l’ouvrage, mais lorsque je lui fais remarquer qu’il faudra un peu plus que dix minutes d’apprentissage pour en arriver à un vrai travail, il lâche tout et je crois bien que j’ai touché la corde sensible ; son manque d’application sur le long terme. « J’suis sûre que tu pourras la finir pour moi. » Ah bon, c’est ce qu’il croit, Brutus ? Mon regard parle pour moi, hors de question de lui mâcher le travail, il n’y trouvera aucune satisfaction. « Ça fait combien de temps que t’es là ? » Je réfléchis un instant, je suis même pas sûre de savoir. « Quelques mois. » Je sais, par contre, que je me suis lancée dans ce projet quand j’avais suffisamment confiance en moi pour être régulière, ce n’est donc pas si vieux que ça. Je lorgne un peu sur son travail et j’affiche un sourire sincère, quand je constate que mes indications portent leurs fruits – oui, oui, mes indications, et non pas son talent. « Faut faire quoi là ? » - « Regarde. » Je suis très sérieuse dans mes gestes, mon regard qui oscille entre mes mains, les siennes et ses prunelles pour m’assurer qu’il suit. « L’élève va dépasser le maître. » J’ajoute même un petit mot d’encouragement, pour la forme, alors que, bon, j’aime quand même l’idée d’être supérieure, ne serait-ce que pour continuer à avoir le droit à un rab de gâteaux de la part de Maggie parce que je suis la plus jeune, la plus autodidacte, tout ça. « t’as quoi ? » Je comprends pas vraiment sa question quand je relève les yeux et qu’il ne me regarde pas. J’y vois pas de l’impolitesse, juste une certaine satisfaction à le voir ainsi concentré sur son travail. « ta maladie ? » Est-ce qu’on est vraiment assez intimes pour ça, Brutus ? « Fais une liste d’hypothèses, j’te dirai la prochaine fois si t’as vu juste ou non. » Hop, il est coincé maintenant, parce qu’en plus d’adooooorer le tricot, il va être curieux, non ? « Et toi, qui t’attend ? » Il a bien dit qu'on l'attendait, non ? Ouais, je suis comme ça, je me permets de poser des questions alors que moi je donne pas de réponses et j’ai zéro culpabilité.
@Nino Marchetti
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| | | | (#)Mar 31 Mai 2022 - 19:42 | |
| En un regard, le message était passé, s’il avait commencé son ouvrage il allait sans doute devoir le terminer, s’il ne voulait pas qu’il soit laissé à l’abandon. Mais c’est qu’il se foutait bien de savoir ce qu’allait devenir ce début de couverture qu’il n’allait certainement pas finir aujourd’hui, qu’il n’allait certainement pas finir tout court. Ça restera une œuvre inachevé, comme beaucoup de chose entamée par l’italien d’ailleurs. L’engagement, aller jusqu’au bout, c’était pas dans son habitude, au Marchetti et ça n’allait pas commencer à l’être pour une pauvre couverture en laine. Dans tous les cas, hors de question qu’ils viennent ici, quelques mois, comme pour Fifi Brindacier. Tant pis, si c’était même prometteur, lui, était sure qu’il n’allait pas remettre les pieds ici après sa première initiation – la dernière, besoin de préciser ? Même si ok, il se prenait bien au jeu. Mais la mauvaise foi… spécialité italienne. « L’élève va dépasser le maître. » même ça, c’était pas un argument. Mais, fallait quand même admettre qu’il était fier, maintenant. C’est un air peu modeste qu’il se donne, sur son visage, dans ses yeux et ses lèvres qui s’étirent, qu’il cache même pas d’ailleurs. « Sois pas déçue. » l’humilité, tout ça. C’est qu’il se rend même pas compte, mais du coup, il a l’air encore plus concentré sur l’ouvrage. Ce qui l’empêche pas de poursuivre, si quelqu’un pouvait lui donner des petits gâteaux à grignotter, il serait encore mieux. Ca y est, le mood thé, tricot et goûter, on pourrait croire qu’il vient dans le coin depuis quelques mois, lui aussi. On s’calme. Mais il s’prend même au jeu d’être un peu trop curieux, comme si les aiguilles lui donnaient envie d’un peu de complicité. Après tout, elle avait insisté pour qu’il reste là, elle devait bien jouer le jeu des confidences, non ? « Fais une liste d’hypothèses, j’te dirai la prochaine fois si t’as vu juste ou non. » « t’as encore tes cheveux, tu dois pas avoir un cancer. » ca c’est sa seule référence parce qu’il travaille à l’association Beauregard et qu’il en voit pas mal des crânes chauves, mais il a pas encore compris que c’était pas systématique. Pourtant, même Adèle n’était pas passée par là. Chaque chose en son temps. « Et toi, qui t’attend ? » il jete un œil à l’heure, une fois de plus, faudrait pas louper l’coche d’ailleurs. Encore quelques minutes avant la liberté. « Un vieux qui a un rendez-vous, pas foutu d’faire les trajets tout seul. J’suis un peu comme un ambulancier, tu vois ? » sans la fonction qui va avec, sans l’brancard et la camionnette. Sans rien en fait. « ou un taxi. » sans la licence, le fric, sans rien non plus. « t’as pas l’sida ? » il essaie encore de chercher. Et l’idée qu’elle puisse avoir le VIH le fait presque se décaler de quelques centimètres. « la rage ? »
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| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Jeu 16 Juin 2022 - 0:08 | |
| À y voir de plus près, Brutus a quand même énormément de charisme. J'ai plus qu'à trouver les arguments pour le convaincre de revenir et devenir accro au tricot.* Bien sûr, je ne dis pas ça pour moi ; on ne peut pas dire qu’il soit susceptible de m’intéresser, mais je suis sûre que mes aînées seraient ravies de compter un garçon comme lui parmi nos rangs. Encore faut-il qu’il se découvre la motivation et l’intérêt nécessaires pour continuer à enchaîner les points jusqu’à produire quelque chose, mais j’ai l’impression qu’on tient le bon bout alors qu’il est toujours assis sur cette chaise malgré ses râles. Je me permets même de le féliciter alors que d’ordinaire je suis pas la première à brosser les autres dans le sens du poil pour leur plaisir, mais il est bien plus doué qu’il ne le croit pour une première fois. « Sois pas déçue. » Je le vois qui a presque envie de sourire et ça me donnerait presque envie de lui donner un autre surnom que Brutus – puis je jette un œil à sa carrure et je me souviens que c’est particulièrement adapté, hm. Dans tous les cas, j’aime croire que mes félicitations ont fait leurs effets compte tenu de la manière dont il continue de s’appliquer à l’ouvrage. Il y a un autre domaine dans lequel il s’implique désormais, à savoir la curiosité quand il s’interroge (à juste titre) sur les raisons de ma présence ici. J’ai pas l’air aussi mal au point que certains, ni même dans la tranche d’âge qu’on aurait pu attendre. Mais est-ce que j’ai envie de lui répondre ? « t’as encore tes cheveux, tu dois pas avoir un cancer. » Il ne perd pas de temps pour émettre sa première hypothèse et je fronce les sourcils un instant devant ce cliché. Si ses hypothèses se limitent à celle-ci, il est loin d’obtenir la réponse qu’il espère. En attendant, c’est moi qui en cherche quant à la raison pour laquelle il a débarqué ici en premier lieu. « Un vieux qui a un rendez-vous, pas foutu d’faire les trajets tout seul. J’suis un peu comme un ambulancier, tu vois ? » Je l’observe un instant ; me demandant bien si j’aimerais qu’il soit celui qui me porterait les premiers secours en cas d’accident comme le ferait un ambulancier – et pour tout dire, je ne suis pas convaincue. « ou un taxi. » Ça me paraît déjà plus cohérent. « En attendant, grâce à ton vieux pas foutu d’faire les trajets tout seul, t’as du café à l’œil et le cul sur une chaise pendant une heure. » Je réponds avec un sourire amusé. Est-ce que je suis un poil vexée par le fait que, même si je ne suis pas vieille, j’ai parfois été incapable de me déplacer seule et que j’aurais pas apprécié que ceux supposés m’aider tiennent de tels discours ? Ouais, à peine. « t’as pas l’sida ? » Ah, visiblement, les hypothèses ne s’arrêtent pas au cancer. « la rage ? » J’ai presque envie de laisser pendre un filet de bave le long de ma bouche avant de lui lécher la face pour mieux me foutre de ses idées à la con. La rage, sérieusement ? « Je te l’ai dit, tu sauras la prochaine fois si t’as vu juste ou non. » Que je lui rappelle alors que j’ai bien capté son regard cherchant l’horloge quelques instants plus tôt. « Va falloir revenir. » Soit pour le tricot, soit pour avoir le fin mot de cette histoire. Ou peut-être qu’il ne fera pas le déplacement, mais il ne pourra pas dire que je n’ai pas essayé.
*(c) Céline, fournisseuse officielle de phrase d’ouverture depuis juin 2022.
@Nino Marchetti
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| | | | (#)Mar 12 Juil 2022 - 17:52 | |
| Faire le taxi semblait bien plus approprié oui. Il se demandait bien ce qu’on pourrait lui demander les prochaines fois, bien que ce n’était pas la première fois qu’il rendait ce service. La fois précédente, c’est comme ça qu’il avait croisé Adèle à l’aéroport, qui allait prendre son avion pour le Mexique. S’il n’avait pas dû aller chercher un patient de l’association, il ne l’aurait d’ailleurs jamais su. Et on se pose encore des questions sur la légitimité de sa colère envers la brune ? Franchement, il a vraiment de quoi avoir envie de passer trois heures à l’insulter tout en buvant une bière dans un vieux bar miteux. D’ailleurs, en trois heures, il peut bien se permettre quatre ou cinq bières même. « En attendant, grâce à ton vieux pas foutu d’faire les trajets tout seul, t’as du café à l’œil et le cul sur une chaise pendant une heure. » elle avait pas tord. C’était mieux que devoir faire ses fonds de poches à la machine à café et celui-ci devait sans doute être meilleur. « Peut être que j’devrais faire le taxi plus souvent alors. » juste pour le café, bien sûre. Il interrogea davantage la jeune femme qui n’avait pas l’air de vouloir lui dire pourquoi elle était vraiment là. Un cancer, le SIDA, la rage, quoi d’autre ? Il avait usé de ses connaissances en maladie incurable. Il n’avait aucune autre hypothèse à émettre. « Je te l’ai dit, tu sauras la prochaine fois si t’as vu juste ou non. » Il restera alors sans réponse, car pour lui, aucune chance de repointer son nez à tenir des aiguilles dans sa main. Cette couverture allait connaitre une fin tragique : elle ne sera jamais entière, à moins que quelqu’un se décide de reprendre le travail après lui. « Va falloir revenir. » il jeta un dernier coup d’œil à l’horloge face à lui, parfait moment pour s’eclipser et manquer à ses obligations. « Tant pis pour moi alors, j’aurai jamais les réponses à mes questions. » et puis, comme si ça allait vraiment changer quelques chose à sa vie ? Non, il dormirait très bien le soir, même sans savoir pourquoi elle est là. Sauf si en pleine nuit, il se réveille après avoir fait un terrible cauchemar où elle lui annonce avoir une maladie contagieuse et qu’il aura besoin de vérifier l’information. Il serait bien capable de se croire en phase terminale pour l’avoir simplement touché. Il déposa ses aiguilles et son tricot à peine débuté et se leva. « Le devoir m’appelle. » là, il devait retrouver le patient de l’association pour le ramener. « Asta la vista. » quel ringard. Il se tourna une dernière fois vers elle et lui lança un clin d’œil. « j’compte sur toi pour la finir ! »
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| | | | | | | | Maisie - bienvenue dans le cercle |
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