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 (Linky #2) Love should never mean having to live in fear

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Message(#)(Linky #2) Love should never mean having to live in fear EmptySam 27 Nov 2021 - 20:55


Love should never mean having to live in fear. -- @Freddy Mulligan
Septembre 2021. Adriel, Erin et Tessa n’ont pas mal réagi en apprenant mon homosexualité, je ne vois pas comment Freddy pourrait mal réagir considérant qu’il a lui-même une attirance pour la gent masculine. Qui plus est, ce n’est pas comme s’il n’était pas au courant de ce que j’ai vécu avec Andy, ça ne devrait donc pas être une énorme surprise pour lui aujourd’hui d’apprendre que les femmes ne me font absolument aucun effet. Malgré ça, je suis stressé et j’ai la boule au ventre, craignant qu’il trouvera une façon ou une autre de se servir de cette information pour me blesser comme il l’a si souvent fait dans le passé à d’autres sujets. Malgré mes craintes, j’essaie de voir le positif, de me dire que nos rapports n’ont jamais été aussi cordiaux que ces derniers mois et qu’il n’y aurait donc pas de raison pour que Freddy retombe dans ses anciennes habitudes en se moquant de moi, n’est-ce pas? Je n’ai plus envie de mentir, de faire semblant que les femmes m’attirent alors que ce n’est pas le cas du tout. Je suis rendu à un point où j’ai envie d’avancer, de voir si je peux être heureux avec Byron s’il le veut bien lui aussi, en espérant que je ne serai pas blessé une fois de plus. Que je le veuille ou non, c’est un risque que je dois prendre si je veux un jour réussir à être heureux malgré la souffrance que m’a infligé Andy en faisant croire à tout le monde que je l’avais agressé. J’essaie de me convaincre que Byron n’est pas Andy, qu’il s’assume et qu’il n’y a aucune raison pour que la même histoire se reproduise une deuxième fois. J’anticipe d’avance les questions de nos proches à Noël. Si je ne suis pas convaincu que je serai prêt à m’afficher ouvertement avec notre famille élargie, j’ai besoin de sentir que je peux être moi-même avec mes parents, Tessa et Freddy. Après toutes ces années, j’ai envie d’aller de l’avant. Mieux vaut tard que jamais.

« Hey Freddy, t’es chez toi? » Bien sûr qu’il est là, ça doit bien faire cinq minutes que je suis stationné devant chez lui et j’ai remarqué que sa voiture y est comme les lumières qui sont allumées à l’intérieur. « Je passais dans le coin et je suis arrêté m’acheter une pizza. T’en veux? » J’essaie d’avoir l’air le plus naturel que possible, mais ma voix tremble un peu plus que je le voudrais. Qui plus est, ce n’est vraiment pas dans mes habitudes de débarquer à l’improviste chez mon frère. J’aurais sans doute dû le prévenir de mon intention de lui rendre visite, mais j’avais peur de me dégonfler avec le stress causé par l’anticipation. « Je suis à genre deux coins de rue de chez toi, j’arrive. » Je mets fin à l’appel et j’attends une minute avant de sortir de mon véhicule pour être crédible. Pizza dans une main, j’avance nerveusement vers sa porte sur laquelle je toque trois petits coups pour m’annoncer. Plus les pas de Freddy s’approchent de la porte, plus mon cœur s’affole dans ma poitrine. « Salut! » Je lui souris légèrement en me massant la nuque de ma main libre. « Ça va? » Je lance un regard furtif autour de moi pour vérifier que personne pourrait m’entendre, rapportant mon attention sur Freddy rapidement. « Je suis gay. » Sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, je lui tends la boîte de pizza. « J’ai pris Pepperoni fromage j’espère que ça te va… » Je déglutis difficilement en baissant les yeux sur mes pieds.
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Message(#)(Linky #2) Love should never mean having to live in fear EmptyDim 19 Déc 2021 - 17:41

« Hey Freddy, t’es chez toi? » “Oui pourquoi ?” La question le fait tiquer, peut-être parce que lui et Lincoln n’ont jamais été proches, n’ont jamais cherché à se parler ou à se voir plus que nécessaire. Si Tessa est souvent passé à l’improviste chez lui, ça n’a jamais été le cas du bouclé. « Je passais dans le coin et je suis arrêté m’acheter une pizza. T’en veux? »  Il hésite une demie seconde, une demie seconde où il se demande pourquoi le garçon vient. Une demie seconde pendant laquelle FReddy se rappelle de leur conversation sur la plage en juin pendant laquelle il s’est promis d’essayer, de faire des efforts des efforts, de tenter de réparer comme il pouvait cette relation avec son frangin. “Oui pourquoi pas allez !” « Je suis à genre deux coins de rue de chez toi, j’arrive. » L’appel prend fin et Freddy ne peut s’empêcher de se demander quelle mouche a bien pu piquer son cadet mais sans doute le saura-t-il bien assez tôt.

Il était en train de peindre dans son salon bien trop grand pour lui tout seul, salon toujours encombré de peintures en tout genre, de plantes, les murs de sa villa dignent de ceux d’un musée tant il collectionnait les oeuvres d’art toutes plus hors de prix les une que les autres. Aujourd’hui il a choisi de se détendre en peignant un tableau d’un paysage d’Italie qui lui rappelle l’un de ses tournages. Il pose ses pinceaux lorsqu'il entend sonner. color=indianred]« Salut! »[/color] Son frère est devant sa porte et pour une fois l’atmosphère n’est pas tendue entre eux. “Salut !” Ils ont l’air un peu idiots tous les deux, finalement peu habitués à se voir seuls. « Ça va? » Freddy sourit, a-t-il un jour répondu non à cette question à part pour faire une blague. “Ca va et toi ? Entre !” Il s’écarte de la porte.

« Je suis gay. » Il cligne des yeux plusieurs fois en se demandant s’il a bien entendu. Est ce que son frère, homosexuel depuis toujours, vient enfin de l’admettre à voix haute ? Ce n’est pas une surprise, ça ne l’aura jamais été, pas depuis Andy, pas depuis déjà plus d’une décennie quand Freddy à défaut d’être proche de son frère a au moins compris l’absence de présences féminines dans sa vie et les regards détournés. Sur ça, il a cherché à éviter de l’atteindre, se contentant de lancer des piques sur le fait qu’il était toujours célibataire sans souligner ce dont il s’était toujours douté du moins jusqu’à janvier dernier, quand il s’est laissé emporter dans l’alcool. Son frère lui tend la boîte de pizza qu’il attrape par réflexe. « J’ai pris Pepperoni fromage j’espère que ça te va… » Un léger sourire étire ses lèvres alors qu’il ne peut s’empêcher de répliquer : “Comme copain du coup ? J’sais pas si c’est la relation idéale Pepperoni et fromage mais si ça te rend heureux…” Il ne peut s’empêcher de laisser son sourire moqueur complètement étirer ses lèvres, n’ayant pas résisté à son humour toujours aussi stupide, tentant de détendre l’atmosphère comme il peut. Mais il est aussi conscient que son frère n’a jamais été le plus grand fan de ses blagues, aussi il le laisse entrer. Il s’avance vers le salon avec la pizza. “Désolé c’est un peu le bazar.”  Il hausse les épaules, faisant de la place. “Je te sers un verre ?” Il s’avance vers la cuisine ouverte.

“Alooors…gay, t’as enfin réalisé qu’on était bien au monde des paillettes ?” Il sourit jouant des stéréotypes. Il espère après tout que son frère ne prendra pas offense, quand lui même n’a jamais caché accordé peu d’importance à l’orientation sexuelle de quique ce soit, partageant son lit avec des femmes comme des hommes depuis son adolescence dans avoir jamais cherché à se justifier ou à faire un coming out, tout simplement car il ne s’était jamais posé la question. “Ou ça a quelque chose à voir avec le beau mec avec qui je t’ai vu il y a une semaine au bar McEvans ?” Ce bar où il l’a vu de loin avec un jeune homme, ce bar où il a tout de suite deviné l’attirance entre les deux sans chercher à s’approcher, ne souhaitant pas mettre mal à l’aise son frère.

@Lincoln Mulligan  I love you
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Message(#)(Linky #2) Love should never mean having to live in fear EmptyLun 10 Jan 2022 - 1:53


Love should never mean having to live in fear. -- @Freddy Mulligan
Pas besoin d’un diplôme universitaire pour remarquer l’ambiance un peu étrange entre nous deux alors qu’il est tout sauf naturel que nous nous retrouvions tous les deux seuls sans la compagnie de Tessa ou de nos parents. Si ma sœur jumelle s’est proposée pour m’accompagner lorsque j’allais me sentir prêt à avoir cette discussion avec mon frère, j’ai refusé, ressentant le besoin de franchir cette étape tout seul comme un grand. J’anticipe sa réaction, d’autant plus que je peux voir à son expression qu’il se pose des questions. Il ne doit pas comprendre pourquoi je débarque chez lui à l’improviste alors que je le fuis au maximum depuis qu’il a quitté la résidence familiale alors que j’étais encore adolescent. “Ca va et toi ? Entre !” Je hoche vivement la tête sans oser le regarder. « Oui oui. » J’essaie de m’encourager en me parlant dans ma tête tandis que je sens que les mots sont sur le bout de ma langue, que je suis à deux doigts de finalement cracher le morceau après près d’une quinzaine d’années à me terrer dans mes mensonges et mes illusions. Lorsque je réussis enfin à lui avouer mon homosexualité, ma voix manque cruellement d’assurance et je change aussitôt de sujet en rapportant son attention sur la boîte de pizza que je tiens dans mes mains. “Comme copain du coup ? J’sais pas si c’est la relation idéale Pepperoni et fromage mais si ça te rend heureux…” Sa blague me laisse légèrement perplexe, mais j’essaie de voir le bon côté : il n’a pas eu l’air choqué ou dégoûté par ma confession. « Hahaha! » Sous l’effet du stress, je ris de sa blague pourrie même si je ne la trouve pas si drôle que ça.

“Désolé c’est un peu le bazar.” Je ne suis pas trop regardant, surtout pas après avoir vécu dans ma voiture parmi mes vêtements et mes déchets. Je lui fais signe de ne pas s’en faire d’un geste de la main. « T’en fais pas, ma visite n’était pas prévue. » Je suis lentement Freddy jusqu’au salon, les mains dans les poches. Mon regard se promène entre les différentes peintures accrochées aux murs et qui jonchent le sol. J’avais oublié à quel point Freddy était doué pour peindre. “Je te sers un verre ?” C’est sans hésitation que je hoche la tête, je sais que je vais en avoir besoin avec la discussion que l’on s’apprête à avoir tous les deux. « Ouais s’il te plait, n’importe quoi. » Tant que c’est buvable, pas comme les cocktails Manders. Je le suis vers la cuisine tout en gardant une certaine distance puisque je sais qu’il reviendra vers le salon d’un instant à l’autre. “Alooors…gay, t’as enfin réalisé qu’on était bien au monde des paillettes ?” Qu’est-ce que c’est être bien en amour? J’ai cru l’être avec Andy pour un court moment, jusqu’à ce qu’il ne vienne tout ruiner avec son mensonge qui a ruiné notre relation tout comme ma vie. À l’époque, j’étais prêt à assumer mon attirance pour les hommes, mais j’avais changé d’avis après avoir goûté à sa trahison et aux commentaires homophobes de son père. Après ça, j’ai préféré me cacher et essayer d’oublier qui j’étais vraiment pour faire dans le moule de la société. On voit à quel point ça a fonctionné, je n’ai jamais vraiment été en couple si ce n’est que quelques semaines avec Andy, à l’abri des regards. « Hum, je ne sais pas… » Mes sentiments pour Byron me font peur, me font craindre une blessure supplémentaire qui pourrait prendre une décennie à guérir comme la précédente. L’allemand s’assume et s’il a respecté mon rythme lorsque nous avons eu des rapprochements, j’ai peur qu’il finisse par se désintéresser si ça me prend du temps à être à l’aise de m’afficher en public avec lui. “Ou ça a quelque chose à voir avec le beau mec avec qui je t’ai vu il y a une semaine au bar McEvans ?” Le visage écarlate, je relève brusquement la tête pour observer attentivement mon frère. « Hein? Tu… tu nous as… tu nous as vus? » Évidemment, Link, s’il pose la question. Je ris nerveusement en me caressant la nuque d’une main en détournant le regard. Comment a-t-il pu comprendre ce qu’il se passait entre nous d’aussi loin alors que je me retiens de faire tout geste démonstratif pour que mon attirance pour le brun paraisse? Il faut croire que la subtilité ce n’est pas vraiment mon fort… « C’était si… évident? » demandé-je avant de pincer timidement mes lèvres ensemble. Si lui l’a remarqué, combien d’autres personnes peuvent avoir compris? Je me sers une pointe de pizza, en silence, tandis que l’allemand traverse mes pensées. « J’sais pas trop… ce que ça va donner. Mais… j’ai envie d’essayer. Passer à autre chose. » Il est temps, même si je ne suis pas certain de la façon dont je dois prendre la réapparition soudaine d’Andy dans mon entourage. « Comment tu arrives… à… » Je me gratte la nuque en cherchant mes mots. « À juste être bien… à être à l’aise avec ça? À juste… te foutre de l’opinion des gens? » Parce que même si nous avons souvent eu des désaccords et que je n’approuve vraiment pas toutes ses décisions, c’est une facette de sa personnalité que j’aimerais bien avoir moi aussi.
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Message(#)(Linky #2) Love should never mean having to live in fear EmptyDim 23 Jan 2022 - 18:58

« Ouais s’il te plait, n’importe quoi. » Au vu des traits tendus de son visage, Freddy estime qu’ici le n’importe quoi se doit d’être de l’alcool aussi lui ramène-t-il une bière ainsi qu’une pour lui aussi. Il hausse les épaules en la lui tendant. « T’avais l’air d’en avoir besoin. » Il sait depuis longtemps que son cadet le juge sur sa consommation, mais cela fait des mois qu’il n’a pas dérapé aussi espère-t-il qu’il n’aura pas un regard accusateur en retour, après tout c’était à lui de proposer une boisson sans alcool dans ce cas.

« Hum, je ne sais pas… » Depuis combien de temps renie-t-il son attirance pour les hommes ? Depuis Andy ça ne fait pas vraiment de doutes. Mais il s’était toujours demandé si malgré cela, Lincoln avait eu des relations avec des hommes depuis et qu’il ne les avait simplement pas assumées ou si au contraire cela avait été le désert. Il n’était pas assez proche de son petit frère pour l’affirmer mais il aurait parié sur la deuxième option.

« Hein? Tu… tu nous as… tu nous as vus? » Le visage de Lincoln prend une teinte pivoine et le sourire de Freddy s’élargit sur son visage, pas vraiment habitué à le voir comme ça. Il rit nerveusement très mal à l’aise et l’aine prend ça pour un oui. Ca a tout à voir avec le garçon qu’il a vu avec lui.  Il ne répond rien le laissant raconter ce qu’il veut raconter, conscient de marcher sur des œufs en cet instant. Une blague de trop et Lincoln partira, un commentaire à côté et le peu d’ouverture qu’il voit dans ses yeux sera réduite à néant. Il ne sait pas vraiment pourquoi il a envie de s’y accrocher, peut-être parce qu’il a réellement cru que janvier dernier avait marqué la fin de tout lien possible entre eux. «  C’était si… évident? » Freddy sourit doucement. « Pas pour les gens qui te connaissent pas. » Et malgré toutes leurs différences, Freddy connait son frère et son comportement. « Pas pour quelqu’un qui était pas au courant de ton orientation sexuelle depuis que t’es ado. »  il souligne, d’un ton qui n’est pas moqueur mais qui essaye au contraire d’être doux et sans jugement.  

« J’sais pas trop… ce que ça va donner. Mais… j’ai envie d’essayer. Passer à autre chose. » Passer à autre chose, à croire que Andy le hante toujours. Là encore ils sont bien différents, même s’ils avaient fui à leur manière les relations pour différentes raisons, Freddy lui avait depuis toujours fui toutes relations de peur de s’attacher, Lincoln fuyait parce qu’il avait été blessé. Profondément blessé par ce qui était arrivé avec Andy. « C’est bien. »  Il était temps, se retient-il de dire.

« Comment tu arrives… à… À juste être bien… à être à l’aise avec ça? À juste… te foutre de l’opinion des gens? » Il pose son regard vers lui, surpris de la question. Les deux frères n’avaient jamais réellement parlé de leur sexualité, si Freddy s’affichait depuis toujours il n’avait jamais estimé devoir faire un quelconque coming out.

« Je…crois que je me suis jamais posé la question. C’est qui je suis. Qui est-ce que ça regarde qui me plait, si j’ai envie de coucher avec un homme ou avec une femme ? Pourquoi je devrais le cacher pour plaire à quique ce soit ? Je vais vers qui me plait sans me poser de questions je crois… » Pas sûr que ça l’aide beaucoup. C’est à son tour de passer une main sur sa nuque un peu gêné. Il reste silencieux un instant. « Je sais que tu penses que je me fous de l’opinion des autres. Et t’aurais pas tort. Mais ça vient avec un prix aussi. C’est plus facile de te foutre de l’opinion des gens auxquels tu tiens pas. » Plus facile de fuir à l’autre bout du monde avec son prochain tournage. Plus facile d’arrêter la moindre relation avant qu’elle ne devienne quoique ce soit. Plus facile de fuir au moindre je t’aime qui menaçait de passer la barrière de ses lèvres.  Plus facile de ne s’attacher à personne pour ne pas prendre le risque d’être laissé de côté.  Il se racle la gorge, sort une cigarette, et en tend une à son cadet. « J’en ai toujours eu quelque chose à foutre de ce que tu pensais Link. »  Il murmure sans vraiment le regarder en buvant une gorgée de bière comme si cela pouvait effacer que c’est sans doute le plus proche d’un je t’aime qu’il n’ait jamais prononcé à son frère.  Il finit par le regarder de nouveau dans les yeux. « Pourquoi toi t’en a quelque chose à faire ? De quoi t’as peur ? Surtout avec moi, avec Tess, Maman, Papa, je veux dire, t’as bien vu comment ils ont réagi avec moi, personne ne t’aurait jamais rejeté… » Il a dû mal à comprendre comment son frère a pu autant angoisser à l’idée d’avouer son attirance pour les hommes.

@Lincoln Mulligan :l:
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Message(#)(Linky #2) Love should never mean having to live in fear EmptyLun 21 Fév 2022 - 21:32


Love should never mean having to live in fear. -- @Freddy Mulligan
« T’avais l’air d’en avoir besoin. » Même si Freddy et moi n’avons jamais été véritablement proches, il me connait et il a fait le bon choix en m’apportant une bouteille de bière pour m’aider à me détendre. Une bonne dose de courage liquide après la confession que je viens de lui faire à peine après qu’il eut ouvert la porte de son logement. Parler de mon homosexualité n’a jamais été facile, tout comme avoir une discussion sérieuse avec mon frère, mon stresse est donc au plus haut alors que je me retrouve à faire les deux en même temps et que je crains qu’il se moque de moi comme il a l’habitude de le faire depuis le plus longtemps que je me souvienne. « Oui, merci. » Je décapsule la bière dans mon chandail et j’en cale une longue gorgée sans plus attendre, conscient que cette discussion est un passage obligé pour pouvoir vivre ouvertement mon attirance pour la gent masculine et plus précisément Byron avec qui je passe de plus en plus de temps depuis quelques mois. Je ne me sens pas encore prêt à leur présenter, mais je me dis que d’ici Noël peut-être que j’y arriverai, un pas à la fois. Quoique, sans que je n’en aie conscience, semble-t-il que Freddy nous ait déjà aperçus ensemble dans un bar il n’y a pas longtemps et l’idée que mon attirance pour le brun ait été si facile à remarquer me fait légèrement paniquer, je suis loin d’avoir envie de me faire insulter comme l’a fait le père d’Andy quand il nous avait surpris tous les deux ensemble. « Pas pour les gens qui te connaissent pas. » Je ris nerveusement en me caressant l’avant-bras du bout des doigts. « Pas pour quelqu’un qui était pas au courant de ton orientation sexuelle depuis que t’es ado. » Freddy semble avoir compris que les quelques filles que j’ai fréquentées ici et là n’avaient aucune importance à mes yeux. Considérant ce qu’il s’est passé entre Andy et moi, ce n’est pas tellement une surprise qu’il soit au courant de mon attirance pour les hommes. Malgré ça, je n’ai jamais été à l’aise d’en parler et de l’assumer, encore moins après toutes les piques qu’il me lançait au sujet de mon ex. « Tu le penses ou tu dis ça pour me faire plaisir? » Pour me rassurer alors que peut-être que la Terre entière est au courant déjà de mon orientation sexuelle alors que je me pensais discret.

« C’est bien. » Je me suis longtemps retenu de vivre une histoire d’amour avec un autre homme avec Andy, de peur de souffrir, et j’en ai assez de me sentir mal chaque fois que je pense à ma vie amoureuse. J’ai envie de me permettre d’essayer de nouveau, de peut-être être heureux avec quelqu’un qui n’aura pas honte de moi, même si j’ai un peu regretté d’avoir ouvert mon cœur à Byron lorsqu’il n’a absolument rien dit le jour où je lui ai fait part de mes sentiments. J’ai eu peur qu’on ne soit pas sur la même longueur d’ondes et que je finisse une fois de plus blessé dans cette histoire alors que je fais enfin des progrès après treize ans à me cacher, des progrès qui pourraient se voir paralysés si la conclusion est la même qu’à mon adolescence. Sur ce point-là, j’aurais aimé ressembler davantage à mon frère, d’être capable de me laisser aller sans redouter l’opinion que des inconnus auront à mon sujet pour quelque chose qui ne les regarde en rien. Je le questionne donc sur le sujet, pour savoir comment il fait pour n’en avoir rien à faire. « Je…crois que je me suis jamais posé la question. C’est qui je suis. Qui est-ce que ça regarde qui me plait, si j’ai envie de coucher avec un homme ou avec une femme ? Pourquoi je devrais le cacher pour plaire à qui que ce soit ? Je vais vers qui me plait sans me poser de questions je crois… Je sais que tu penses que je me fous de l’opinion des autres. Et t’aurais pas tort. Mais ça vient avec un prix aussi. C’est plus facile de te foutre de l’opinion des gens auxquels tu tiens pas. » Je l’interroge du regard en fronçant les sourcils. « Un prix? » Insinue-t-il qu’il ne tient pas à beaucoup de gens? « J’en ai toujours eu quelque chose à foutre de ce que tu pensais Link. » Je hoche lentement la tête sans oser le regarder, me contentant de porter ma bière à mes lèvres pour en prendre une gorgée. Même si je n’ai jamais vraiment eu cette impression avec lui, je me rends compte que mon opinion compte sans doute plus à ses yeux que je le pensais, comme son opinion compte aux miens. Malgré nos différends, j’ai toujours espéré au fond qu’il soit fier de moi comme il l’est de Tessa. « Pourquoi toi t’en a quelque chose à faire ? De quoi t’as peur ? Surtout avec moi, avec Tess, Maman, Papa, je veux dire, t’as bien vu comment ils ont réagi avec moi, personne ne t’aurait jamais rejeté… » Je me mordille la lèvre, le regard fixé sur la bouteille ambrée que je tiens entre mes mains. Freddy a raison, personne n’a mal réagi en apprenant son attirance pour la gent masculine et au fond de moi je pense que je savais que ça se passerait bien pour moi aussi, mais le traumatisme de la réaction du père d’Andy n’était jamais bien loin dans un coin de ma tête. « Je sais… » réponds-je d’une voix tremblante en soupirant, le regard fuyant. « C’est juste… que je ne prends jamais les bonnes décisions, que j’ai du mal à oublier la réaction du père d’Andy… » Tout comme les paroles de maman lorsqu’elle m’a dit qu’elle ne pourrait pas toujours être là pour me sortir du pétrin alors que Tessa et moi nous étions fait arrêter quelques mois plus tard après avoir pris la voiture de Freddy. Forcément, j’avais fait aussi fait le lien avec les accusations qui me pesaient sur le dos alors que je n’avais absolument rien à me reprocher dans cette histoire. « M’man était déçue de moi parce qu’elle devait encore me sauver le cul… » Je me sens stupide de parler de ça parce que je suis certain que c’est moi qui me faisais des scènes encore et que ça n’avait absolument rien à voir avec mon orientation sexuelle, mais c’était une période difficile pendant laquelle je ne réfléchissais pas clairement. « J’ai pas envie de revivre la même chose une deuxième fois… » avoué-je finalement en souriant tristement.
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Message(#)(Linky #2) Love should never mean having to live in fear EmptyLun 28 Fév 2022 - 0:15

« Tu le penses ou tu dis ça pour me faire plaisir? »Freddy sourit. « J’ai l’habitude d’essayer de te faire plaisir ? »   Non il était plutôt du genre à lui sortir la vérité sans filtre, à provoquer pour chercher des réactions.

« Je sais…  C’est juste… que je ne prends jamais les bonnes décisions, que j’ai du mal à oublier la réaction du père d’Andy… » Freddy grimace, à l’époque il aurait voulu casser la gueule de l’homme. Car si lui se permettait beaucoup de moqueries envers son cadet, il n’avait jamais supporté pour autant que d’autres personnes s’attaquent à lui. Peu importe leurs différents, Lincoln restait son frère et il aurait préféré crever que de l’avouer mais il était protecteur du garçon qu’il avait toujours trouvé trop sensible, bourré d’insécurité.

« M’man était déçue de moi parce qu’elle devait encore me sauver le cul… » Le regard de Freddy s’adoucie. «  Maman était pas déçue juste inquiète. Crois moi je crois qu’elle nous aimerait même si on tuait quelqu’un. »  il rit légèrement en portant la bière à ses lèvres. Cet amour inconditionnel que leur mère leur portait, Freddy avait mis du temps à y accorder sa confiance, peut être que parce que c’était trop beau pour être vrai. Il avait longtemps testé les limites pour chercher jusqu’où il pouvait aller avant que les Mulligan ne le renvoient d’où il venait. Ce n’était jamais arrivé.  « J’ai pas envie de revivre la même chose une deuxième fois… »  Et là il comprend qu’au fond ils sont similaires. Tous les deux sont terrifiés à l’idée d’être blessés une nouvelle fois, ils ont juste cherché à s’en protéger de de différentes manières. « C’est pas Andy. Il y a pas le père d’Andy. T’as plus quinze piges et il y a pas de raison que tu revives ça. »   Le ton est un peu plus protecteur et féroce. Il s’allume une nouvelle cigarette, la dernière ayant terminé dans le cendrier. Freddy prend une profonde inspiration. Pour la première fois une porte semble s’ouvrir entre eux, un pont dans leur relation compliquée et il fait au mieux pour ne pas briser ce moment. « Je regrette tu sais. Ce que j’ai fait en janvier dernier. Ce que j’ai dit, comment je me suis comporté. Je regrette tous les jours, J’aurais jamais dû me comporter comme ça avec toi, avec Tessa, avec tout le monde…je…J’ai déçu beaucoup de gens et ça aurait pu mal finir…Vraiment mal finir… J’ai été con et stupide et j’étais pas bien et c’était pas à vous de tout prendre à la gueule. Mais avec toi je crois que je regrette pas qu’en janvier. Je regrette de pas avoir été plus là pour toi, je regrette beaucoup de trucs que je t’ai dit…je regrette de pas m’être comporté comme ton frère. Je crois que je cherchais ma place et que j’avais l’impression je sais pas que…les parents pouvaient aimer qu’un de nous deux ? et je crois que c’était plus simple de te provoquer que d’essayer de te comprendre… »   Il n’ose pas le regarder, l’acteur pour la première fois a laissé tomber le masque, sa vulnérabilité au grand jour peut-être pour la première fois devant son cadet.

@Lincoln Mulligan  (Linky #2) Love should never mean having to live in fear 4014933344
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Message(#)(Linky #2) Love should never mean having to live in fear EmptyMer 13 Avr 2022 - 22:24


Love should never mean having to live in fear. -- @Freddy Mulligan
« J’ai l’habitude d’essayer de te faire plaisir ? » Maintenant qu’il me pose cette question dont la réponse est plus qu’évidente, je me sens plutôt bête de lui avoir demandé. Disons que c’est plutôt l’inverse, Freddy a toujours semblé prendre davantage plaisir à m’embêter en appuyant exactement là où il faut appuyer pour me faire réagir. « Pas vraiment non. » réponds-je en souriant à mon tour, rassuré de savoir que mon attirance pour les hommes ne se voit pas si facilement considérant que je suis loin d’être prêt à m’afficher publiquement. En parler ouvertement à mes proches est déjà une grosse étape pour moi et j’ai besoin de temps et de prendre davantage confiance avant de passer à la prochaine étape. Considérant le vent que je me suis pris en faisant part à Byron de mes sentiments pour lui récemment, ce n’est pas demain que je me baladerai main dans la main avec un autre homme en public. Je m’abstiens de parler de cette soirée à mon frère parce que je ne me sens pas prêt à avoir cette discussion avec lui alors que nous commençons tout juste à nous confier l’un à l’autre. Malgré que tout se passe bien pour le moment, je redoute que ça ne dure pas et qu’il se serve de cette information dans le futur pour se moquer de moi et je me sens déjà assez stupide d’avoir cru que mes sentiments pour l’allemand état réciproque alors qu’il ne fait que « m’apprécier », je n’ai vraiment pas besoin qu’on tourne le couteau dans la plaie.

Il y a longtemps que j’aurais dû parler de mon homosexualité à mes proches, d’autant plus que ce n’est pas comme s’ils ne s’en doutaient pas déjà avec ce qu’il s’est passé avec Andy, mais mieux vaut tard que jamais comme on dit et je suis quand même fier de moi de l’avoir fait aujourd’hui alors que ça ne s’est pas passé comme je l’espérais avec Byron. J’aurais aussi bien pu me servir de cette mauvaise expérience pour repousser ma confession comme je l’ai fait pendant plus d’une dizaine d’années. « Maman était pas déçue juste inquiète. Crois moi je crois qu’elle nous aimerait même si on tuait quelqu’un. » Peut-être que ce sont mes insécurités qui parlent, mais je n’ai jamais vu maman regarder Freddy et Tessa comme elle me regardait chaque fois que je faisais une connerie. Elle était fière d’eux et ça se voyait, pas comme moi qui ne faisais rien de ma vie et qui avait le don de m’attirer des ennuis en faisant des conneries. Mais Freddy a raison, ça ne change rien aux sentiments qu’elle éprouve pour chacun d’entre nous et elle sera toujours là peu importe nos décisions. « Je n’essaierai pas pour voir! » réponds-je en riant légèrement en me grattant la nuque. J’ai surtout envie de me prendre en main et ça me fait du bien de voir qu’elle me supporte dans mes projets même si mon année sabbatique a durée pas plus longtemps que prévu. « C’est pas Andy. Il y a pas le père d’Andy. T’as plus quinze piges et il y a pas de raison que tu revives ça. » Je sais qu’il a raison et, pourtant, je suis incapable d’oublier et de complètement éliminer les barrières que j’ai érigées pour me protéger. Parce que je ne peux faire autrement que de me dire que celui qui s’intéressera à moi risque de se lasser d’attendre après moi, d’être frustré que je ne sois pas prêt à m’afficher en public à presque trente ans. On risque de ne pas être sur la même longueur d’ondes et, forcément, ça ne peut que mal finir. « Peut-être pas ça exactement… mais j’ai presque trente ans et je n’ai jamais vraiment fréquenté personne… » Je ne suis pas convaincu que ça va faire fureur quand ça se saura alors que beaucoup ont des enfants à mon âge ou ont au moins eu de longues relations. À côté, je vais avoir l’air d’un adolescent inexpérimenté, d’un loser. « Je regrette tu sais. Ce que j’ai fait en janvier dernier. Ce que j’ai dit, comment je me suis comporté. Je regrette tous les jours, J’aurais jamais dû me comporter comme ça avec toi, avec Tessa, avec tout le monde…je…J’ai déçu beaucoup de gens et ça aurait pu mal finir…Vraiment mal finir… J’ai été con et stupide et j’étais pas bien et c’était pas à vous de tout prendre à la gueule. Mais avec toi je crois que je regrette pas qu’en janvier. Je regrette de pas avoir été plus là pour toi, je regrette beaucoup de trucs que je t’ai dit…je regrette de pas m’être comporté comme ton frère. Je crois que je cherchais ma place et que j’avais l’impression je sais pas que…les parents pouvaient aimer qu’un de nous deux ? et je crois que c’était plus simple de te provoquer que d’essayer de te comprendre… » Je pense que c’est bien la première fois que Freddy s’ouvre comme ça en ma présence et je l’écoute sans l’interrompre sans trop savoir quoi dire. Nous n’avons jamais été très proches et cette confession me rend autant mal à l’aise qu’elle me touche. Même si je ne lui ai pas montré, j’aurais aimé que notre relation soit différente et qu’on puisse être proches nous aussi comme Tessa et lui l’ont toujours été. Je n’ai jamais pris le temps de me demander comment lui pouvait se sentir alors qu’il débarquait dans une nouvelle famille qu’il ne connaissait pas et je comprends à ses mots que je ne suis pas le seul à avoir des insécurités. « L’important c’est que tu vas mieux? » commencé-je en l’observant furtivement avant de rapporter mon regard sur mes mains. « Je sais que… je n’ai pas toujours été facile avec toi non plus. » Même si je répondais souvent à ses provocations, j’aurais pu essayer de le comprendre moi aussi plutôt que de le repousser davantage. Une relation se bâtit à deux et ce n'est pas en le gardant à distance que ça risque de s’arranger, même si j’ai fait ça pour me protéger. « C’était pas juste de ta faute, je n’étais pas vraiment… réceptif? Comme quand tu as voulu être là quand j’ai fugué… » Il aurait pu me laisser dehors pour avoir l’attention de nos parents pour lui seul et même si je voulais tout sauf accepter son aide, il s’est soucié de mon bien-être à l’époque. Peut-être que je n’avais rien voulu voir quand j’étais adolescent, mais aujourd’hui je le savais. « Moi aussi je regrette… Je n’aurais jamais dû te dire ce que j’ai dit. C’était méchant et je ne le pensais pas du tout. J’étais juste… fâché et je voulais te blesser. » Pour qu’il souffre comme Tessa souffrait de son absence dans un moment où elle avait particulièrement besoin de lui. « Je suis désolé. J’aurais dû essayer de te comprendre moi aussi, de te supporter. » Pour une fois. Je n’aurais jamais dû souhaiter qu’il se plante pour que nos parents se rendent compte à quel point il n’était pas parfait comme il le pensait, je m’en serais voulu si quelque chose de plus sérieux lui était arrivé.
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Message(#)(Linky #2) Love should never mean having to live in fear EmptyDim 22 Mai 2022 - 22:49

« Pas vraiment non. » Non, Freddy n’a jamais sur essayer de lui faire plaisir. Il a passé plus de temps à le provoquer, à chercher ses points faibles et à les trouver. Cela fait quelques mois pourtant qu’il essaye de changer comme s’il avait l’impression d’avoir atteint un point de non-retour quand son frère et lui se sont déchirés en janvier.

Aujourd’hui il sent le moment crucial, comme s’il savait que pour la première fois Lincoln s’ouvrait à lui et qu’il fallait qu’il oublie les provocations et autres piques moqueuses. Ce n’était pas le moment. L’acteur réalise seulement à cet instant à quel point son petit frère a été blessé, marqué par les évènements de leur adolescence, quand Freddy lui n’y avait vu qu’un mauvais évènement mais pas de là à marquer une vie entière. Il n’y a pas de raison que l’histoire se répète après tout son petit ami n’est pas Andy,  Lincoln n’a plus quinze ans, les situations sont loin d’être les mêmes.  « Peut-être pas ça exactement… mais j’ai presque trente ans et je n’ai jamais vraiment fréquenté personne… » Ils sont en tout point opposés et pourtant d’une certaine façon se ressemblent. Lui n’a jamais fréquenté personne, Freddy a eu plus d’une femme et d’un homme dans son lit au point qu’il ne les compte plus. Pourtant comme lui il n’y a pas eu de longues relations, pas assez longue pour savoir ce qu’être en couple veuille réellement dire. « Tu sais je suis pas sûr que ça a d’importance. Regarde j’ai peut être fréquenté beaucoup de gens mais il n’y a jamais eu personne qui a compté vraiment. » Un mensonge ou la preuve qu’il est encore une fois dans le déni. Car Mila a compté bien plus qu’il n’est prêt à l’admettre, mais il n’a aucune envie de penser à celle qui est sa femme quand il ne l’a pas vue depuis des mois.

Le silence s’étire et c’est sans doute pour ça que Freddy se lance, sentant enfin la possibilité de s’expliquer, de peut-être pour la première fois avouer ce qu’il n’a jamais su dire à ce frère qu’il n’a jamais compris. Si l’acteur aime parler, il a toujours eu bien plus de mal à s’ouvrir, à dire la vérité sur ses sentiments.   « L’important c’est que tu vas mieux? » Va-t-il réellement mieux ou continue-t-il de fuir ?  Freddy se contente d’hôcher la tête. « Je sais que… je n’ai pas toujours été facile avec toi non plus. »  A ça son regard se détourne. Ils n’ont jamais su se comprendre et n’ont pas appris à se montrer qu’ils s’aiment, se poussant à s’éloigner un peu plus à chaque printemps.   « C’était pas juste de ta faute, je n’étais pas vraiment… réceptif? Comme quand tu as voulu être là quand j’ai fugué… Moi aussi je regrette… Je n’aurais jamais dû te dire ce que j’ai dit. C’était méchant et je ne le pensais pas du tout. J’étais juste… fâché et je voulais te blesser.  Je suis désolé. J’aurais dû essayer de te comprendre moi aussi, de te supporter. » La gorge de l’acteur se serre et il ne sait pas quoi répondre, peu à l’aise avec les sentiments dévoilés aussi ouvertement. Il passe une main sur sa nuque avant de planter malgré tout son regard dans celui de son cadet et d’esquisser un sourire. « Peut être…peut être qu’on pourrait essayer d’être des meilleurs frères à partir de maintenant ? » Parce que c’était ce qu’ils étaient. Des frères. Peu importe leur sang, peu importe leurs différences, Lincoln restait avant tout et pour toujours son frère.

@Lincoln Mulligan  (Linky #2) Love should never mean having to live in fear 2523491165
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