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furious angels - 🗲 trigger warning :
2016, brisbane Instinctivement, vous vous doutez de ce qui va arriver à Raelyn parce qu’elle m’a évincé du Club ou pas ? Elle, contrairement à ce dont j’étais convaincu, ne m'a pas vu venir apparemment. C’est en partie ce que je lui reproche, si je suis en colère c’est que j’ai perdu patience, contraint de ne pas y aller par quatre chemins voilà déjà la moralité de l’histoire c’est que Raelyn aurait dû se demander dans quel genre de situation elle allait se retrouver avant de mettre en œuvre son coup de pute contre moi. Comme elle n’a pas eu la présence d’esprit de le faire, ça participe à l’angoisse que je ressens à l’idée d’être le seul à essayer de faire un effort. Vous allez voir qu’après que j’ai bien déambulé dans tout son appart elle va rentrer sans se demander ce que c’est que cette odeur d’étable. Ça sent bien la merde oui, mais contrairement au lycée ou au club, aux lieux où quand le type sombre et malveillant surgit y’a aucun chances pour qu’il vous dise t’inquiètes c’est bon, si tu veux pas rester vas-y sors, si y’a quelqu’un dans le public qui a envie de quitter le topic avant que ça dégénère, je vous en prie.
Je suis chez Raelyn en son absence pendant qu’elle est de virée nocturne et à moins que Willow Rosenberg débarque avec des cristaux et une incantation gypsy pour que je réalise à la dernière minute que la violence ne résout rien, je serais encore là quand elle reviendra je l’attends de pied ferme. J’ai été prévenu tôt que Rae était dans un club et je suis arrivé aussitôt pour être sur place quelle que soit l’heure à laquelle elle décide de rentrer. J’allais dire, la connaissant j’ai estimé que j’avais quelques heures devant moi, mais c’est vachement dangereux de penser connaître quelqu'un non ?
Quelqu'un prend en notes le titre des paragraphes de la leçon ? C’est pas idéal de me sous-estimer, c’est pas idéal de m'évincer du Club pour ensuite aller arroser ça sans assurer sa sécurité avant et franchement ? J’allais aborder le fait que malgré tous mes efforts pour paraître menaçant je ne suis pas venu pour la tuer non plus, l’issue dépend en fait entièrement de si elle s’obstine à rester stupide. Je compte l’aider quand même avant de la déclarer au Bureau des causes perdues du Ministère de la Magie. Mesure drastique, mais la priver de la liberté de me dire de la merde c’est pour son bien.
Seul chez Raelyn pour plusieurs heures, je fouille chez elle. Ce serait banal si je n’y apportais pas une touche personnelle je dirais même plus sentimentale, rien que pour elle. On appelle plus ça fouiller moi j’appelle ça perquisitionner son domicile. Je ne cherche rien, rien de ce que je trouve n’a grand intérêt si ce n’est de passer son univers personnel au crible et rien ne me fait plus plaisir que d’utiliser le savoir-faire acquis dans la police contre elle qui m’accuse éternellement de faire partie des forces de l’ordre. Ordo ab chaos tout à fait.
Que je fouille chez elle c’est le cadet de ses soucis et malheureusement pour elle moi aussi je suis le cadet de ses soucis, l'insouciante est en train d'oublier mon existence et le reste sur la piste de danse pendant que je suis chez elle et que je n’ai jamais aussi bien inspecté un endroit de ma vie que sa chambre puisque c’est là que j’ai prévu de l’attraper. Sur, dans, dessous son lit et à proximité je m’assure qu’elle n’y trouve pas de quoi m'abattre à la première occasion, si elle plaide la légitime défense ce sera justifié je suis même prêt à soutenir cette version de mon vivant.
Je vous jure ce qu'il faut pas faire pour obtenir des excuses. Oui mais je veux des excuses de la part de Raelyn Blackwell l’idée qui pourrait faire sourire excepté que j’ai conscience que la seule manière de les obtenirs c’est de la contraindre à me les présenter dans les plus brefs délais, avant que je quitte le territoire australien pour prendre le large jusqu’à Constantinople si ça me chante, avant que je m’exile volontairement comme il m'a été généreusement suggéré de le faire.
Raelyn décide de rentrer, j’entend la porte s’ouvrir et je l’entend elle. Ça me laisse tout juste le temps de ressortir à la vitesse d’un Yamakasi par où je suis entré pour rejoindre l’échelle de secours de l’immeuble où je me pose pour patienter encore que toutes les lumières s’éteignent et qu’elle s’endorme et puisqu’il n’y a plus rien d’autre à faire, pour méditer. Eh non pas pour changer d’avis, pour me concentrer sur le raid avant de passer à l'assaut, c'est plus l’heure des perquisitions mesquines de cour de récré, elle me prend sérieusement pour un flic je vais sérieusement la neutraliser, placage académique et démonstration en débordement c’est le programme.
Pour tout dire, plus le moment d’aller la retrouver approche plus le temps semble ralentir. L’ambiance est lourde c’est le moins qu’on puisse dire, ma croix personnelle aussi s'alourdit. De retour à l’intérieur et devant sa chambre je me pose des questions aussi telles que comment sait-on avec certitude qu’une personne est profondément endormie ? Méditer et se souvenir d'inspirer par le nez, expirer par la bouche, ne pas entretenir le doute, faire le vide dans son esprit. Renier la pensée la retient, observer la pensée traverser l’esprit sans y prêter attention, entendre Raelyn ronfler…
J’entre dans sa chambre d’un pas assuré et même avec le sourire pour le coup mais ça ne dure pas poser le pied dans cette pièce c’est pour exécuter le projet froidement en lui montant dessus pour l’empêcher de bouger ou de me plier avec une prise de krav maga si contre toutes attentes à ce stade elle serait allé prendre des cours de self défense. Je l'ai bloquée en même temps que je l'ai attrapé par le cou ce qui la réveille instantanément dans cette dimension cauchemardesque où elle est seule avec moi et dans laquelle il n’y a aucun scénario dans lequel elle ne va pas être immédiatement désolée et le dire assez fort pour que je l’entende, la réalité quoi.
“N’aie pas peur je vais te laisser articuler je suis désolée Solas.”
La bonne nouvelle c’est que c’est vrai. La mauvaise nouvelle c’est que je me doute que Raelyn est prête à dire qu’elle est désolée par instinct de survie donc, quitte à ce que ce soit par instinct de survie, autant serrer et qu’elle les sentent passer ses excuses quand ce qui lui restera d’air dans les poumons c’est ce que je voudrais bien lui laisser. Retour des pensées intrusives: comment être certain qu’elle va dire ce que j’ai envie d’entendre, est-ce que j’attends qu’elle perde connaissance pour la réanimer et la gifler dès qu’elle rouvre les yeux ?
“Qu’est-ce que je vais faire de toi Raelyn ?”
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 28 Nov - 20:55 | |
| furious angels Raelyn Blackwell & @Solas Forthys - Novembre 2016, 29 ans
tw violences De mémoire d’Homme, je n’ai jamais supplié, je suis de celles qui préfèrent crever debout que demander pardon à genoux, de celles qui, même avec un flingue collé contre la tempe préfèreront toujours lancer un regard méprisant : tout plutôt que de faire taire ma fierté, à fortiori lorsque je suis persuadée d’avoir raison. J’ai eu raison de me méfier de Lou, l’avenir prouvera à tout le monde que j’ai eu raison de me méfier de Solas. J’ai laissé à la première la chance de mettre le Club à genoux à force de bêtise, je n’avais pas l’intention de laisser au second le droit de nous achever puisque, j’en suis persuadée, s’ils ne sont pas de mêche, son instinct de protection finira par le rattraper et lui dictera de choisir ce rat qu’est Aberline. Qu’il continue à graviter autour du Club, de ses sphères les plus hautes et de Mitchell m’était intolérable : j’étais persuadée qu’il finirait par prouver à tout le monde que j’avais raison pendant toutes ces années. Alors, j’ai donné un coup de pouce au destin. J’ai avancé mes pions en racontant à Mitchell ce qu’Alec m’a confirmé après que je l’ai deviné : le brun avait une liaison avec sa favorite. Oh bien sûr, Alec a tenu sa langue : mais il ment très mal et je le connais assez pour savoir lorsqu’il le fait. Il a suffi de glisser l’idée dans l’esprit de Mitchell. De jouer avec sa jalousie, son égo et sa paranoïa. Mitchell est beaucoup de chose : mais il n’est pas un homme subtil ou difficile à lire, pas pour la manipulatrice aguerrie que je suis.
Ce que je n'avais pas anticipé en revanche, c’est le retour de bâton : c’est la rage de Solas à l’idée d’avoir été évincé. Une rage assez intense pour qu’il décide de se glisser dans mon appartement en mon absence pour me demander des comptes, une rage assez sourde pour que la violence lui apparaisse à la fois comme la seule et la bonne solution. Je ne me suis pas méfiée. J’ai continué à mener le même train de vie : la sortie de prison de Mitchell a solidifié à nouveau les troupes. Loin d’être insouciante, je n’ai pas été sur mes gardes et, ce soir, je suis sortie. J’ai bu jusqu’à l’ivresse, j’ai usé d'ecstasy et j’ai laissé les mains avides d’hommes anonymes se poser dans mon dos, dans la courbe de mes reins ou caresser ma nuque. Je suis rentrée seule, lassée de l’effort que demande la découverte d’un nouveau partenaire. J’aurais pu adresser un message, comme une bouteille à la mer, à l’un des hommes qui froissent régulièrement mes draps mais, épuisée, je n’aspire qu’à fermer les yeux et dormir jusqu’à la fin d’après midi : Mitchell me doit bien ça, de gérer les affaires seul, quand il s’est reposé pendant un peu plus d’un à l’ombre.
Plus alerte, j’aurais remarqué que certaines choses ne sont pas à leur place dans mon appartement. Je suis observatrice mais, à cause de mon niveau d’ébriété et des substances que j’ai ingurgitées, mes sens sont émoussés. Si j’avais réalisé que mon appartement a été retourné en mon absence, que chaque détail a été passé au crible - pour me cerner ? - j’aurais ouvert le tiroir en permanence verrouillé de la console à gauche de la porte d’entrée pour en tirer mon arme, l’arme d’Aaron. Je sais viser : mon défunt compagnon s’en est assuré. J’aurais prétendu me glisser sous mes draps en glissant le glock sous mon oreiller et j’aurais fermé les yeux pour que l’intrus me pense endormie. Ivre, je n’ai rien fait de tout ça : j’ai rempli mon verre en cristal - abandonné sur la table avant de quitter le loft - d’une rasade de scotch, et je l’ai descendu en esquissant quelques pas de danse dans mon salon. Le temps est à l’euphorie : la libération de Mitchell m’a rendu le sentiment que nous sommes surpuissants, que rien ne peut nous atteindre. Son arrestation n’aura laissé qu’un goût désagréable de méfiance dans ma gorge et une haine profonde d’Aberline et de tout ce qui touche à la putain de Mitchell. Celle de Solas aussi, mais ce soir et depuis qu’il est parti la queue entre les jambes, il est bien loin d’occuper la place principale dans mon esprit. Il a même été relégué au rang de vieux souvenir dans mon esprit, le souvenir d’une bataille de longue haleine et surtout d’une victoire. Il n’existe plus : on dit que l’indifférence est plus douloureuse qu’une haine sourde et indifférente à son sort, je le suis.
Après ce dernier verre, je me glisse sous mes draps sans prendre de me dévêtir. J’ai gardé ma robe sur le dos : elle sent un mélange de mon parfum - Chance de Chanel - et de vice. Elle sent la cigarette, le jasmin et l'alcool mais je suis bien loin de ce genre de préoccupation. Au contraire, j’ai l’impression d’avoir sombré dès l’instant où ma joue est entrée en contact avec ma taie d’oreiller en soie. Après une nuit d’ivresse, le réveil est toujours difficile, mais il est d’autant plus désagréable lorsqu’il est provoqué par d’immenses mains qui enserrent votre cou. Celles de l’inconnu - il l’est puisqu’il fait nuit, que mon esprit est embué et que je suis encore sous le choc - sont assez grandes pour faire tout le tour de ma nuque et la serrent assez fort pour la briser. Mon premier réflexe, c’est d’enrouler les miennes autour des poignets de mon assaillant en essayant de le repousser, de décrocher ses serres de mon cou gracile, de plier mes jambes et de pousser sur mes genoux de toutes mes forces pour tenter de le repousser. J’ouvre la bouche, en quête d’une bouffée d’air, avant de tenter d’inspirer de toutes mes forces par le nez. « N’aie pas peur je vais te laisser articuler je suis désolée Solas. » Il me reste assez de lucidité pour identifier la voix de mon agresseur. Je ne l’attendais pas là, Solas. Je crois que, aveuglée par ma haine pour Aberline et pour tout ce qu’il représente à mes yeux en tant que membre des forces de l’ordre - la lâcheté - j’ai sous-estimé son soupirant. Celui qui serre à présent aussi fort que je griffe. « Qu’est-ce que je vais faire de toi Raelyn ? » Mon arme, enfermée dans la console du salon, est inaccessible et, quant à mon téléphone, je l’ai abandonné sur la table basse ou sur le bar, je ne sais plus. Mon bras que je tend en direction de ma table de nuit, mes doigts qui s’agitent pour trouver un objet sur lequel se refermer, ils ne trouvent que l’interrupteur de ma lampe de chevet. Je l’allume : c’est toujours plus facile de prendre une vie dans le noir, lorsqu’on ne regarde pas vraiment sa victime dans les yeux.
Il ne lâche pas tout de suite, il ne lâche pas assez vite pour que je n’ai pas l’impression que mon heure est venue. Mes ongles manucurés le griffent jusqu’au sang et, pourtant, lorsqu’il articule une phrase, elle est bien loin de celle qu’il aimerait entendre. « Tu sais… » Ma voix est étranglée, à peine audible mais, butée, je persiste. « Tu sais ce qui t’arrivera. » S’il me tue. Je n’ai pas le luxe de développer alors que chaque mot est une épreuve. Il serre assez pour que je vois des étoiles et, finalement, il me lâche. L’air pénètre à nouveau dans mes poumons. Je prends une profonde inspiration avant de réaliser que son poids ne m’écrase plus et de m’éloigner vivement. Il fait obstacle entre moi et la porte, mais sur l’heure je m’en moque : la priorité, c’est de quitter mon lit, de me redresser tant bien que mal - je suis sonnée - et de placer mon dos contre le mur pour me soutenir. Haletante, je l’observe avec mépris, en me demandant ce qu’il est venu chercher. Sa vengeance ? Il ne m’a pas tuée ou pas encore. Veut-il que je souffre, comme son petit cœur a souffert quand il a été jeté comme un malpropre ? Veut-il que je me repente ? J’espère qu’il a du temps devant lui, dans ce cas. « Pas étonnant que vous vous entendiez bien, toi et Lou, si c’est le genre de truc qui t’excite. » Je ne devrais pas le provoquer, mais en plus de ne pas savoir supplier ou demander pardon, j’ai souvent du mal à retenir mon sarcasme. Ma remarque est crachée sur un ton suffisant et je ne lui fais pas le plaisir d’avoir l’air effrayée. « Qu’est ce que tu fous là ? » Me croit-il capable d’éprouver des remords ? Voyons Solas, tu me connais mieux que ça. Je porte mes doigts à ma nuque et je l’effleure : elle est douloureuse. Demain, une constellation d'hématomes la décorera. « Fais vite. Je suis fatiguée. Et je suis pas patiente quand je suis fatiguée. » Je le suis pourtant en temps normal et il le sait : j’ai patiemment attendu la bonne occasion pour le faire tomber en disgrâce.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Jeu 16 Déc - 15:09, édité 1 fois |
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L’adrénaline doit me préserver de la douleur, je ne ressens rien alors que Raelyn a compris qu’elle à plus de chances de me faire mal en me griffant que d’essayer d’utiliser la force, elle a pas les midi-chloriens qu’il faudrait pour ça dans le sang j'ai trop envie de dire. C’est quand je sens qu’une de ses mains part tâtonner sur la table de nuit que je ressens enfin quelque chose: un instant de panique et de doute j’ai quand même pas raté quelque chose en inspectant la table de nuit ? J’ai pas pensé à la lampe, pas anticipé qu’elle pourrait être à portée de main de Raelyn. Je ne veux pas la lâcher, mais je l’imagine s’en servir contre moi alors je me redresse pour qu’au moins ma tête soit hors de sa petite portée si elle décide de m’étrangler avec le fil électrique ou de m’enfoncer le crâne. Mais non, peut-être pour pas gaspiller son énergie en vain, pour une fois, elle se contente d’allumer la lumière. C’est pas suffisant pour me faire arrêter, mais assez pour que je sois surpris quand je comprend l’intention et oui, si j’avais voulu la tuer j’aurais changé d'avis. À la lumière je remarque que si j’ai senti mes mains devenir poisseuses c’est que mon propre sang coule un peu de mes poignets, comme pour la lampe j’ai pas pensé non plus que Raelyn pourrait essayer de me crever les yeux avec ses ongles et si elle va se souvenir de moi pour les jours à venir le temps que la douleur et les marques autour de son cou s’estompent, ce sera mon cas aussi avec les sillons qu’elle à griffé sur mes avants bras.
“Tu sais…” Que ce qu’elle va dire est contre-productif ? J’imagine oui si elle commence comme ça, alors que c’est pas ce que je veux entendre. Au moins quand elle a allumé la lumière j’étais surpris, c’est typiquement elle d’en profiter pour me rappeler que j’ai avant tout envie de l’étrangler, donc. “Tu sais ce qui t’arrivera.” Si je la tue ?
D'une rien du tout ne m'arriverait d’accord ? En dehors du fait que je suis en train de l’étouffer justement parce qu’elle m’a sous-estimé, ça ne peut pas faire de mal à Raelyn d’être confrontée à plus snob qu’elle. De deux, elle me demande vraiment si je suis prêt à risquer ma vie parce que l’envie de me débarrasser d’elle est plus forte que mon instinct de survie ? C’est l’ironie qui va l’achever et qui me donne le sourire. Tu m’as bien regardé Raelyn ? Au cas ou pour qu’elle me regarde mieux je lui soulève la tête:
“Non, j’aurais quitté le pays avant qu’on retrouve ton corps bitch.”
Et le Club à ni l'intérêt ni de toute façon le temps ni les ressources rien du tout pour me rattraper vas savoir où je vais aller prendre mes vacances et si c'est pas dans les montagnes du Parkistan d'ailleurs tu vois ? Non elle voit pas, commence même certainement à voir les petites étoiles du paradis d'où je lui suis tombé sur la gueule, elle pense que je suis de la police alors que ce que je que je suis vraiment, c'est avant tout not here for bullshit. J'ai adressé les “derniers mots” que j’ai pour elle, si j’ai hésité à aller jusqu’à lui faire perdre connaissance mais que j’ai changé d’avis parce que je suis déjà trop loin comme ça, je reste déterminé à imprimer la certitude que je vais la tuer dans sa mémoire corporelle puisqu’elle barre l’accès à son esprit par vanité. Sa tête que je tenais suspendue elle est enfoncée dans l'oreiller aussi fort que je la serre pour la calmer et ce n’est que lorsque que je commence à perdre son regard parce que ses yeux vont bientôt se retourner que je la relâche et que file hors du lit pour m’éloigner d’elle en direction de la porte. Je la referme pour ralentir toute tentative de fuite et pour m’adosser un peu comme elle contre son mur, moi pour supporter le poids écrasant de la perte de contrôle sur mes épaules. Je le regretterais presque instantanément mais j’observe Raelyn en retour et si son corps est sous le choc son impertinence est intacte:
“Pas étonnant que vous vous entendiez bien, toi et Lou, si c’est le genre de truc qui t’excite.”
Bon sur ce, l’éventuel regret qui m’a brièvement traversé l’esprit s’en va déjà. Il faut vraiment remettre ça sur le tapis ? C’est pour ça que c’est le bordel personne ne trouve rien de plus productif à faire que de se demander qui baise qui et comment ? Ce que je me suis déjà répété en boucle pendant des heures avant de débarquer ici fou de rage, depuis que j’ai appris que même en parvenant à convaincre Mitchell que je ne travaille plus dans ou pour la police je dois disparaître quand même.
“Pas autant que ce que tu penses j’ai serré tant que j’ai pu tout ce que tu me fais ressentir c'est la déception absolue.”
“Qu’est ce que tu fous là ?”
Si elle savait ce que je vais m’efforcer de ne pas lui révéler de mes faiblesses. Le fait est que j’ai trop mal pour être ailleurs à attendre mon vol de looser qu’ici en train de la confronter, mais je serais mort de honte avant que la vérité pathétique pour laquelle je suis là dépasse mes lèvres. J’ai mal aux poignets, mal où elle a enfoncé ses genoux pour soulager son corps du poids du miens qui l’écrasait, mais rien de comparable à la douleur sourde à l'origine de mon déséquilibre, celle de mon égo blessé d’avoir été renié pour rien. Je fais vraiment un piètre chevalier, l’injustice c’est plus que prévisible ici-bas, et la bêtise aussi c’est pareil il faudrait se rendre à l’évidence et s’y faire mais j’y arrive pas. Quand c’est trop con, comme ce qui est en train de se passer, ça me rend malade. Pour répondre à sa question, j’étais très déterminé à lui dire que si je suis là c’est pour obtenir les excuses qui me sont dues quitte à la traîner de mes propres mains jusqu'à la rive du Styx pour qu’elle y boive la tasse. La question qu’elle pose le plus sincèrement du monde me rappelle qu’elle considère qu’elle n’a rien fait de mal au contraire en me faisant expulser du Club et je lui en veux presque à mort donc, de ne jamais avoir voulu entendre que sa paranoïa envers moi allait finir par la desservir elle et le Club, littéralement. Il est beaucoup trop tard pour elle pour que je tente une énième fois de la convaincre que je ne travaille plus pour la police j’en ai plus rien à faire.
“Je ruine ton sommeil.” C’est pas non plus ce qu’elle veut entendre, mais le diable est dans les détails, des vestiges qu’il en reste sous mes yeux “Tout était presque parfait” dans cette robe accordée au noir profond de sa villaine âme. “Sauf la chance quel échec.”
“Fais vite. Je suis fatiguée. Et je ne suis pas patiente quand je suis fatiguée.”
L’audace de Raelyn. Ça me pose pas de problème qu'elle soit fatiguée et surtout, si moi quand je perds patience j'ai tendance à agresser les gens elle dans la situation dans laquelle elle se trouve bien que je me méfie elle compte me faire quoi exactement ? Tout ce que je voulais, c’était lui parler pourquoi est-ce qu’elle a rendu le dialogue entre nous si difficile que j’entends d’ici “can you walk me through the steps of wanting to talk to someone and that starts with strangling them in their sleep ?” quelque chose comme ça paraphrasé d’un feed youtube discutable d'interrogatoires. Je veux lui dire quoi maintenant que c’est le moment mais qu’il est déjà trop tard ? Toujours la même rengaine: I need cLoSuRe, j'ai quand même tout perdu à cause d’elle.
“Je veux comprendre pourquoi. Pourquoi moi ?”
Si elle commence à rire je comprendrais pourquoi, dit comme ça on dirait pas spécialement que je fournis tous les efforts pour pas avoir l’air ridicule sauf que c’est pas exactement le moment de se foutre de ma gueule c’est plutôt l’heure de fournir des explications qui tiennent la route.
“C’est moi qui t’écoutes.” Et ce qu’elle va dire on va appeler ça la boîte noire de notre crash spectaculaire, ça servira à prouver qu’il s’agissait d’une erreur humaine de sa part. L'erreur est humaine ouai, comptez sur autant de sympathie de ma part là tout de suite. “Tu réfléchis à l’envers Raelyn tu ne peux pas gagner si c’est moi qui suis perdu. Tu penses m’avoir sorti pour le bien du Club comment est-ce que sortir un membre loyal et efficace sur des allégations qui sont fausses est une stratégie intéressante, c’est pas comme si tu venais marquer contre ton propre camp ?” J’ai manqué de discernement aussi, j’aurais dû la sortir moi quand j'ai compris qu'elle me serait un problème. “Si tu veux retourner dormir explique moi d'abord pourquoi t’es parano avec moi au point d'y mettre autant d'énergie que de patience comme ça, si ce que j’entends à du sens tu pourras retourner aller te faire foutre dans les bras de Morphée mais il faut le faire sans m’accuser de faire partie de la police c’est terminé ça, je suis venu t’étouffer parce que c’est un mensonge qui est allé trop loin je veux la vérité maintenant, et pour ton propre bien” on sait tous les deux que son égo ne pourrait pas traiter une information pareille sans crasher “je te conseille autre chose que t’as vraiment cru que j’étais de la police ça voudrait dire que t’as fais une grosse connerie.” Pour rester poli.
Moi aussi dans mon genre je suis un bon débile de m’être dit que c’était une bonne idée de me rapprocher de Lou alors qu’elle était off limits. Je n’ai d’ailleurs jamais pensé que ça ne me causerait pas du tord, tenté de le cacher de toute façon on ne pouvait pas être ensemble, on est même plus en contact. Raelyn l’a appris je ne sais pas comment elle aurait pu s’en foutre, à moins qu’elle puisse se servir de cette info contre moi. C’est même pas d’avoir fait une chose pareille qui me déçoit autant, si je montre un peu de respect pour le game quoi de plus efficace que d’utiliser un des plus vieux trucs du monde pour obtenir ce qu’elle voulait, que je quitte son environnement. C’est juste pas flatteur pour elle de l’avoir fait pour rien. Même simplement parce qu’elle ne peut pas me supporter n’est pas une excuse valable il faut avoir l’esprit corporate si on veut s’en sortir dans une telle entreprise on ne peut pas s’entendre avec tout le monde c’est pas pour autant qu’on se met la cavalerie à dos enfin, je vais me retrouver où moi maintenant ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 5 Déc - 13:46 | |
| furious angels Raelyn Blackwell & @Solas Forthys - Novembre 2016
Je ne pensais pas mourir de la sorte. C’est idiot comme dernière pensée alors que des points blancs commencent à tacher ma vision. Je n’ai jamais pensé avoir l’occasion de vieillir, je sais que mon mode de vie n’est que peu compatible avec l’idée de s’éteindre tranquillement dans son lit à un âge avancé, mais je ne pensais pas mourir ce soir, étranglée dans mon propre lit par un homme dont je pensais être débarrassée. Sauf que mes forces m’abandonnent, que je griffe déjà avec moins de vigueur et que j’entends à peine la réponse qu’il formule. Mes genoux s’abaissent : mon corps abandonne le combat. Mon esprit met un peu plus de temps à signer sa reddition : je voudrais lui cracher au visage du sarcasme de mon cru, mais les doigts de Solas compressent ma gorge et je n’arrive plus à articuler le moindre mot. A la place, un son qui ressemble à un gargouilli étranglé s’échappe de ma gorge et mes doigts s’enroulent autour de ses poignets. J’étais persuadée qu’il mènerait le Club à sa perte, qu’il nous ou me nuirait à cause de ce qu’il est, mais jamais je n’avais envisagé possible qu’il me tue de ses propres mains. Le destin a un douteux sens de l’humour, vous en conviendrez.
Et alors que je me bats dangereusement pour garder les yeux ouverts, la pression sur ma gorge se lève. Ma première bouffée d’air est celle d’un plongeur en apnée qui retrouve la surface. J’inspire de toutes mes forces pour gonfler mes poumons, ignorant la douleur vive dans ma gorge. J’halète, avant de réaliser qu’il s’est levé et que je peux m’enfuir. J’ai la tête qui tourne, la vision brouillée et plus réellement de sens de l’équilibre mais je lutte de toutes mes forces pour me tirer du lit pour faire quelques pas et je pose mes mains sur le mur pour rester debout, avant de me tourner pour faire face à mon agresseur. Mes jambes tremblent, mes mains tremblent aussi certainement mais je respire de nouveau - à quel prix ? Ma gorge me semble en feu. Je relève le menton parce que la fierté est tout ce qu’il me reste, dans l’état piteux dans lequel je dois être. Un regard sur mes mains et je réalise qu’elles sont maculées de sang - le sien - mais tant pis. Du dos de ma main, je m’essuie les lèvres en le foudroyant du regard. « Pas autant que ce que tu penses j’ai serré tant que j’ai pu tout ce que tu me fais ressentir c'est la déception absolue. » - « J’en suis désolée, tu peux me croire. » Le sarcasme n’est jamais loin, il est même mon mécanisme de défense de prédilection. Ce pour quoi je ne suis pas désolée en revanche c’est de m’être débarrassée de lui. Ce type est une putain de bombe à retardement.
« Je ruine ton sommeil. » - « Tu manques d’ambition. Comme toujours. » Je tremble encore mais ça ne m’empêche pas de garder mon éternelle allure provocatrice. Il a prouvé qu’il n’était pas là pour me tuer ou en tout cas qu’il n’était pas capable de le faire. Que s’imaginait-il ? Qu’effrayée par cet agréable rappel de ma propre mortalité, je serais douce et docile ? Que je lui présenterais des excuses ? Il a raté sa chance d’obtenir sa vengeance et, s’il pense pouvoir obtenir de moi de quoi adoucir sa colère, il se fourre le doigt dans l'œil. Je ne m’excuserai pas alors qu’il vient d’achever de me convaincre que j’ai eu raison d’agir comme je l’ai fait. « Tout était presque parfait. Sauf la chance, quel échec. » Ce n’est pas de chance qu’il était question. C’est de sa propre incapacité à prendre ma vie : je ne suis pas câblée pour y voir autre chose que de la lâcheté et de la faiblesse. « Je veux comprendre pourquoi. Pourquoi moi ? » - « T’avais pas besoin de faire le déplacement pour ça. Suffisait de passer un coup de fil. » Il suffisait aussi de se fier à tout ce qu’il sait déjà de ce que je pense de lui : je ne m’en suis jamais cachée. Je suis beaucoup de choses, mais je ne suis pas une hypocrite. Je ne me cache pas derrière d’immenses sourires pour mieux planter un couteau dans le dos de ceux que je prends en grippe. Je suis transparente : il n’y a rien que je valorise plus que la vérité.
Mes jambes se dérobent mais je ne lui ferai pas le plaisir de me laisser glisser à terre pour qu’il puisse me contempler de haut. J’enfonce un peu plus mes ongles dans la peinture du mur, à la recherche d’une accroche pour ne pas perdre mon équilibre. Dieu que ma tête tourne. « C’est moi qui t'écoute. » Je laisse échapper un rire sardonique en secouant la tête. Je n’y peux rien : il ne m’a pas vraiment mise dans de bonnes dispositions. Je n’ai rien à lui dire, il s'impatiente certainement puisqu’il reprend la parole et que ce n’est pas comme ça qu’on écoute. « Tu réfléchis à l’envers Raelyn, tu ne peux pas gagner si c’est moi qui suis perdu. Tu penses m’avoir sorti pour le bien du Club, comment est-ce que sortir un membre loyal et efficace sur des allégations qui sont fausses est une stratégie intéressante, c’est pas comme si tu venais marquer contre ton propre camp ? » - « T’es prétentieux au point de croire que t’es un atout irremplaçable ? Personne est irremplaçable Solas. » Le Club a continué de tourner pendant que Mitchell était à l’ombre, n’en est-ce pas la meilleure des preuves ? « Des brutes dans ton genre, incapables de faire marcher leur cervelle, c’est pas ce qui manque. » Pourquoi tu pleurniches Solas, ils veulent plus de toi dans la police ? Je masse ma nuque avant de laisser retomber ma main parce que je fais pire que mieux : ça me fait un mal de chien. « Si tu veux retourner dormir explique moi d'abord pourquoi t’es parano avec moi au point d'y mettre autant d'énergie que de patience comme ça, si ce que j’entends à du sens tu pourras retourner aller te faire foutre dans les bras de Morphée mais il faut le faire sans m’accuser de faire partie de la police c’est terminé ça, je suis venu t’étouffer parce que c’est un mensonge qui est allé trop loin je veux la vérité maintenant, et pour ton propre bien… Je te conseille autre chose que t’as vraiment cru que j’étais de la police ça voudrait dire que t’as fais une grosse connerie. » - « Si tu veux la moindre explication de ma part va falloir me laisser boire un verre d’eau. » Ma voix est rauque, je tousse jusqu’à cracher mes poumons. Secouée par une nouvelle quinte de toux qui me brûle la gorge, je prends appui contre le mur que je tâche au passage de sang. Tant pis.
Il bloque l’accès au salon, mais sans le lâche des yeux, prête à me défendre s’il m’agresse à nouveau, je fais le tour du lit pour me diriger vers l’autre porte de la chambre. « C’est la salle de bain. J’y cache pas de flingue. » Qu’il vérifie s'il veut. Je ne vais ni l’attaquer ni fuir et, contrairement à lui, ce n'est pas parce que mon sens moral m’empêcherait de lui ôter la vie. Non, je suis simplement consciente de mes limites et je n’ai aucune chance d’emporter une course ou un corps à corps contre lui. J’attends d’y avoir été autorisée du regard avant de m'engouffrer dans la pièce en laissant la porte ouverte. Je fais couler de l’eau froide et je m’en asperge le visage, le souffle court. J’ai besoin d’une minute, juste une minute. Quand je sens qu’il s’impatiente, je m’essuie le visage avant de remplir un verre d’eau et de le rejoindre, tout en m’assurant de garder entre nous un distance de sécurité. « A quoi tu t’attendais Solas en venant ici ? A ce que je me répande en excuses ? Que j’utilise mon influence pour que Mitch te réintègre ? On sait tous les deux que ça arrivera pas. » Parce que je suis foutrement trop fière pour ça.
Pourquoi est-ce t’es parano au point de faire ce que t’as fait Raelyn ? La réponse à cette question nécessiterait de bien trop remuer la merde, je ne peux me résigner à la lui donner. Parce que je suis fière, mais parce que j’ai encore trop mal à cause de ce qu’il s’est passé il y a huit ans. Parce que c’est à cause de chiens dans son genre que j’ai perdu la personne qui m’a sauvée et que j’ai aimée. Parce que quand un flic a fiché une balle dans l’estomac de mon petit ami de l’époque, ils sont tous devenu l’ennemi, sans aucune distinction. Je me fiche qu’il joue double jeu, je me fiche qu’il ait tourné le dos à ses anciennes convictions, les gens dans son genre n’ont pas droit à leur rédemption, pas pour moi. Le mépris sur mon minois rend peut-être les choses transparentes pour lui. Peut-être qu’il sait, peut-être qu’il a eu accès à des dossiers concernant tout ceux du Club et moi comprise. Peut-être qu’il n’ignore rien du drame qui s’est joué dans la pièce d’à côté il y a huit ans grâce à ses petits collègues mais, quoi qu’il en soit, il n’y a rien qu’il puisse faire qui me poussera à dire tout ça à voix haute. « Personne a écouté mes doutes concernant Aberline. J’ai de bons instincts pourtant tu sais. » Je suis douée pour cerner les gens, même si je ne suis pas invincible. « Et mon instinct me hurle de pas te faire confiance. Que t’es qu’un nid à emmerdes. Alors au fond je m’en fous d’avoir raison ou non. Je suis prête à prendre le risque parce que t’es rien pour moi, mais je laisserai plus personne nous mettre en danger comme elle l’a fait. » Satisfait ?
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Jeu 16 Déc - 15:08, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 16 Déc - 7:48 | |
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“Tu manques d’ambition. Comme toujours.”
Loin de là, c’est peut-être que mes ambitions sont dans l’espace comme toujours. Comme Raelyn m’a envoyé dans un égo trip du même genre elle va peut-être comprendre que c’est juste qu'elle ne me voit pas, je dois être dans le turfu comme dirait l’autre. C’est ce que je trouve insultant pour quelqu’un qui s’imagine avoir un coup d'avance, elle doute effectivement de rien sauf de moi.
La paranoïa trouble son jugement et dans ces conditions de visibilité dégeulasses, la plus grande des vengeances c’est la mort c’est ça ? Je peux comprendre moi aussi je suis passé par là, c’est pas d’y repenser qui me fait sourire heureusement, c’est qu’elle pense que le pire c’est d’avoir été dans la police, si seulement.
Comment elle m’a raté à ce point, je suis pas assez grand peut être et la différence de gabarit faut aller l’afficher quelque part pour comprendre que je fais de l’ombre à Raelyn ? J’espère même qu'au fond c’est ça le problème, je préfère entendre que sa prétention l'empêche de se sentir à l’aise à côté de moi parce que ça c’est un comportement normal plutôt que de me faire virer pour des mensonges et si elle persiste, je considère que la moindre des politesses c’est de la fumer en retour.
“T’avais pas besoin de faire le déplacement pour ça. Suffisait de passer un coup de fil.”
Si c’est pas du sarcasme certainement pas non, ma force à ses limites je peux pas l’étrangler à distance. On ne s'est jamais parlé autrement que pour se détester ouvertement maintenant qu’elle m’a planté un couteau dans le dos c’est un peu trop tard pour s’appeler, j'étais clairement pas d’humeur à me faire raccrocher au nez je lui serais tombé dessus de toute façon.
Me faire virer alors que j’étais resté fidèle, j’allais dire comme tout membre de gang normalement constitué, mais après le passage de Lou autant carrément dire comme un membre exceptionnellement loyal. Si je finis par la tuer à force d’entendre ses conneries ce sera pas par vengeance mais par instinct qui me dit que si l'espèce veut progresser ou même survivre il faut que quelqu’un s’y mette et oeuvre pour un monde et un adn meilleur, épée en main pour couper les maillons faibles.
“T’es prétentieux au point de croire que t’es un atout irremplaçable ? Personne est irremplaçable Solas.”
Je suis sûr de moi en fait. Comme quoi on n’a pas que des désaccords je ne crois pas que je suis irremplaçable non plus personne est irremplaçable ni moi, ni elle, ni Mitchell, ni personne.
“Des brutes dans ton genre, incapables de faire marcher leur cervelle, c’est pas ce qui manque.”
En entendant ça j’ai une impression de déjà-vu si insupportable que les yeux vont me sortir de la tête j’ai envie d’aller me foutre sur son lit mais va-t-il résister sous le poids de mon égo ? Je suis un atout unique, et je ne sais pas par quoi elle s’imagine que ça se remplace mais y’a plutôt intérêt à ce que ce soit par Chris Kyle effectivement.
“Si tu veux la moindre explication de ma part va falloir me laisser boire un verre d’eau. C’est la salle de bain. J’y cache pas de flingue.”
Mais qu’elle y aille ! Et que surtout grand bien lui fasse. Elle n’espérait même pas que je lui fasse signe de se barrer où elle veut trois minutes pour se remettre de ses émotions parce que moi aussi j’ai besoin d’un break avant de la casser elle. Pour l’avancement de la tombée en ruine de son sommeil je me défoule en me laissant enfin tomber sur son lit, me jetant dessus pour la faire chier en espérant sincèrement que juste le poids de mon corps suffise à péter quelque chose j’y crois aussi fort que je viens de me poser, un jour de voyage scolaire à Ostia j’ai fait tomber un vestige de colonne antique en voulant m’adosser dessus.
“A quoi tu t’attendais Solas en venant ici ? A ce que je me répande en excuses ? Que j’utilise mon influence pour que Mitch te réintègre ? On sait tous les deux que ça arrivera pas. Personne a écouté mes doutes concernant Aberline. J’ai de bons instincts pourtant tu sais.”
Je sais bien, je suis très concerné par sa précision infaillible quand même. C’est pour ça que je rage quit sa vie presque comme elle en rêvait et manque de chance donc, je le fais comme elle le mérite aussi si je pouvais, dans un espoir désespéré je lui enverrais une flash dans la gueule elle vise tellement bien quand elle est sûre de viser dans le mille, sur un malentendu dans une lumière aveuglante elle peut arriver à tirer ailleurs que sur un joueur de la ligue dans sa team ou pas ?
“Et mon instinct me hurle de pas te faire confiance. Que t’es qu’un nid à emmerdes. Alors au fond je m’en fous d’avoir raison ou non. Je suis prête à prendre le risque parce que t’es rien pour moi, mais je laisserai plus personne nous mettre en danger comme elle l’a fait.”
Aie.
“Je suis blessé.” Pourtant ça commençait à se tenir, pas tout à fait debout mais comme un bon début. Au lieu de me sentir soulagé de ce petit miracle je ne sais même pas de quelle humeur je suis déjà assis au bord du lit prêt à me relever. La première chose que je tiens à dire sur ses explications c'est non de la tête: non je ne suis pas satisfait, non ça ne répond toujours pas à la question il est claqué son instinct et elle ne veut toujours pas expliquer pourquoi, non je n’étais pas rien pour elle quelle ingratitude.
“J’apprécie pas tant que ça non plus que les sentiments prennent le dessus sur le bon sens, mon ambition est trop précieuse pour que je la risque avec tu-sais-qui je passais plutôt mon temps pour oublier que je devais aussi travailler avec toi. C’est à Mitchell que j'étais resté loyal mais puisqu’il était en en prison qu’est-ce que je foutais là, à part servir en étant là pour vous Alec et toi ? Pas à ta disposition, à ton service. En manquant de précision dans tes interprétations comme ça toi oui, toi t'as as réussi à te mettre en plein milieu de mon bon sens tu vas devoir dévier de ta ligne de conduite si tu veux pas te faire passer dessus maintenant.”
Tout de suite. Agité, j’ai tellement envie d’aller la chercher que je me lève.
“Je suis venu parce que c’est pas à Mitchell de faire tout ton sale boulot à ta place et c’est avec toi que j’ai un problème, je vais te sauter dessus à la seconde ou toi tu vas me dire d’aller me faire foutre en face.”
Pas comme elle a pris l’habitude de le faire, définitivement. J’imagine aussi que la vengeance est un plat qui se mange froid, mais j’ai pas le temps ni la patience d’attendre que le destin s’en mêle. Today is the day, comme dirait -
“Si tu veux m'échapper je te conseille de dire la vérité à ton sujet ou de plaider la folie et peut-être que je te pardonnerais de ne pas savoir ce que tu fais.”
Tu crois que ça va loin ? Je suis dans la Bible maintenant pour me raccrocher à quelque chose. Elle en a rien à foutre de mon pardon elle ne voit pas de quoi elle devrait s’excuser ni même de quoi il s’agit en fait, mais "pardonner" si ça veut dire que je me suis pas levé du lit pour l’attraper encore mais la confronter en face déjà, qu’elle ne rate pas sa chance non plus.
“Parce que l'alternative c’est que je passe la nuit à réaligner tes chakras par la force et tu vas trouver le temps interminable.”
Bah ouai morray, comme si j'allais vais faire vite. Elle en avait tant et si bien rien à battre de me perdre qu’elle à même pas pensé à ce qui lui arriverait en perdant mon respect surtout. Elle a pas remarqué que j’étais loyal je partirais pas sans qu’elle ai pris connaissance du contraire ou de son contraire.
“Traîtresse.”
Juste pour le principe de le faire avant moi, dans le doute.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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(ua) maxwell #6 (jurassique)
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 16 Déc - 15:03 | |
| furious angels Raelyn Blackwell & @Solas Forthys - Novembre 2016
Les doigts de Solas laisseront un hématome tout autour de ma nuque, mais celui-ci finira par s’effacer et je suis en vie. Je respire - dans la douleur certes - et je n’ai pas encaissé le moindre coup ni ne déplore d’os cassé. Je m’en tire bien, somme toute, quand on considère qu’il y a deux minutes à peine j’ai commencé à voir des étoiles et à penser que je m’étais trompée, qu’il était bien capable de m’ôter la vie de sang froid. Mes instincts me trompent rarement, et il aurait été de mauvais goût qu’une première erreur me la coûte, ma vie. J’ai toujours su que je ne crèverai pas de vieillesse au fond de mon lit, je mène une vie bien trop hors des sentiers battus pour ça, mais quitte à ce que ma rubrique nécrologie paraissent plus tôt que prévue je préfèrerais partir de façon un peu plus glorieuse qu’étranglée dans mon propre lit par un type que j’ai peut-être sous-estimé, à défaut de l’avoir mal jugé. L’eau me brûle la gorge quand elle descend dans ma trachée, ma voix est quelques octaves en dessous de la normale quand je lui parle et le tout me sert de piqûre de rappel quand je reviens dans la chambre : ce n’est pas une conversation posée et entre adultes que nous sommes en train d’avoir. Je dois rester du mes gardes. « Je suis blessé. » Pauvre chou. Surprise, je lève un sourcil en déposant mon verre d’eau sur la table de nuit, avant de reculer de quelques pas pour être le plus loin possible de sa portée s’il décidait de s’en prendre à nouveau physiquement à moi. « Oh. Tu veux qu’on appelle ta maman, Solas ? » Même avec le canon d’un flingue collé contre le front, je crois que j’aurais du mal à retenir mon sarcasme puisqu’il est mon seul mécanisme de défense.
« J’apprécie pas tant que ça non plus que les sentiments prennent le dessus sur le bon sens, mon ambition est trop précieuse pour que je la risque avec tu-sais-qui, je passais plutôt mon temps pour oublier que je devais aussi travailler avec toi. C’est à Mitchell que j’étais resté loyal, mais puisqu’il était en prison qu’est-ce que je foutais là, à part servir en étant là pour vous, Alec et toi ? Pas à ta disposition, à ton service. En manquant de précision dans tes interprétations comme ça toi oui, toi t’as réussi à te mettre en plein milieu de mon bon sens tu vas devoir dévier de ta ligne de conduite si tu veux pas te faire passer dessus maintenant. » Il parle beaucoup trop et fait des phrases beaucoup trop longue pour une femme fortement alcoolisée et sous l’emprise de stupéfiant, qu’on se le dise. Je peine à le suivre et je ne suis même pas certaine que ce soit entièrement imputable à mes excès. Il déraille Solas, il aligne les uns après les autres des mots dictés par la colère sans prendre du recul et réfléchir à son discours pour le rendre percutant. C’est une faiblesse : percutante, je le suis toujours et ce même au pied du mur. « Je suis venu parce que c’est pas à Mitchell de faire tout ton sale boulot à ta place et c’est avec toi que j’ai un problème, je vais te sauter dessus à la seconde où toi tu vas me dire d’aller me faire foutre en face. » Il se trompe de coupable : qu’ai-je fait si ce n’est utiliser la vérité à mon avantage et pour servir mes propres convictions ? Je me fout bien qu’il passe ses journées entre les cuisses d’Aberline, au fond. Je m’en moque autant que de ce qu’il mange au petit déjeuner, on a donné à chacun son jeu et moi je joue avec les cartes qui m’ont été données. Mais suis-je celle qui l’a mis à la porte pour une histoire de fesses ? Suis-je ce leader en qui il avait fois qui l’a jeté comme un malpropre à cause de sa jalousie ? J’admets sans mal avoir joué le rôle d'Éris, déesse de la discorde, mais je n’ai jamais eu les pleins pouvoirs pour le mettre à la porte. Mitchell les a. Mitchell les a utilisés.
« Si tu veux m’échapper, je te conseille de dire la vérité à ton sujet ou de plaider la folie et peut-être que je te pardonnerais de ne pas savoir ce que tu fais. » La vérité ? Mais quelle vérité ? Que veut-il entendre que je n’ai pas encore dit ? Je n’ai pas menti, et sa vérité chérie ne changera pas parce qu’elle ne lui plait pas et qu’il préférerait une autre version des faits. « Parce que l’alternative c’est que je passe la nuit à réaligner tes chakras par la force et tu vas trouver le temps interminable. » Je n’ai pas besoin de lui demander s’il s’agit d’une menace : il est plutôt clair et moi j’envisage déjà toutes mes issues possibles. Si je m’élançais dans le salon, aurais-je le temps d’atteindre la porte d’entrée pour hurler à pleins poumons dans le couloir ? Aurais-je le temps d’attraper mon téléphone sur la table basse et d’appeler à l’aide ? Serais-je capable d’attraper les clés de la console d’entrée et d’en déverrouiller le tiroir pour attraper l’arme d’Aaron et la pointer dans sa direction ? Une petite voix me chuchote qu’il ne me tuera pas. Mais pour une fois, je préfèrerais être certaine de ce qu’elle avance avant de lui faire confiance. « Traîtresse. » Mes yeux s’écarquillent et il en est trop : j’éclate d’un rire sarcastique en secouant la tête. L’agression m’a fait redescendre d’un coup mais je suis saoule, je suis défoncée et je n’ai plus l’esprit très clair, et ça s’ajoute au grotesque de la situation. « Vous êtes des enfants. Tous autant que vous êtes, vous êtes des petits garçons. » J’arrête de rire et je recule d’un pas de plus. Mon dos est collé contre le mur, à présent. Si je veux fuir, il faudra tenter une feinte vers la droite, vers la porte de ma chambre. « Tu t’es envoyé la maîtresse du boss en sachant pertinemment que tu jouais avec le feu. Tu l’as fait en sachant très bien à quoi tu t’exposais si ça venait à être découvert. Mais c’est Mitchell qui t’a dégagé pour une histoire de cul, pas moi. » J’ai utilisé les bons leviers, certes. « Tu viens étrangler et menacer la mauvaise personne Solas. Parce que moi, j’ai toujours été honnête. » Un sourire carnassier, presque sauvage sur les lèvres, je lève les mains au ciel en signe d’innocence. « A quel moment j’ai pas été claire ? Est-ce qu’à un moment je t’ai laissé croire autre chose que le fait que je te détestais et que j’hésiterais pas à me débarrasser de toi si j’en avais l’occasion ? » On les entend souvent, les hommes, se plaindre qu’à quel point la gent féminine est compliquée à comprendre et à cerner. Moi, j’ai pourtant toujours été parfaitement transparente à son sujet, on ne peut me reprocher mon hypocrisie. J’ai beaucoup de défauts, mais pas celui-là. « La vérité c’est que j’en ai rien à foutre de qui tu sautes sur ton temps libre. Mais t’es idiot si tu pensais que j’allais pas jouer les cartes que tu m’as gracieusement mises entre les mains. Et tu sais ce que c’est le plus beau ? C’est que j’ai eu qu’à poser les bonnes questions à Alec pour avoir la confirmation de ce que je soupçonnais déjà. » En soi, son ami ne l’a pas trahi, il ne sait simplement pas me mentir. Sauf que c’est bien plus jouissif, de laisser Solas imaginer que le brun l’a vendu. Mitchell, Alec, la loyauté de Solas leur était acquise. Ce sont eux qu’il devrait tenir en coupable, pas moi qui l’ai toujours détesté ouvertement, sans m’en cacher. « Alors tu peux traîter qui tu veux de traître, mais pas moi. » Plus vindicative, je le pointe du doigt et crache cette dernière phrase avec dédain. « J’ai donné ma vie au Club. » Et ce depuis mes dix-neuf ans. « Alors t’a beau pas aimer mes méthodes, ce que j’ai fait, je l’ai toujours fait pour le Club. » Et un peu pour ma tranquillité d’esprit, au fond. « T’as fais quoi toi Solas ? T’as fait quoi à part aller piocher dans le harem de Mitch pour avoir l’impression d’être un vrai mec ? » Insulter un homme sur sa virilité et sa condition de vrai dur n’est peut-être pas la chose la plus intelligente à faire, lorsqu’on mesure un mètre cinquante cinq. Mais j’ai appris avec le temps et parfois à la dure à ne plus me laisser marcher sur les pieds, à ne plus me laisser impressionner par des tas de muscles et autres armoires à glace : je n’ai pas eu le choix pour tirer mon épingle du jeu dans un univers dur et masculin. « Venir étrangler une femme dans son sommeil, ça te donne l’impression d’être puissant ? Ça te donne l’impression d’avoir de l’importance ? » C’est facile de s’en prendre à moi plutôt qu’à celui qui l’a réellement mis à la porte. « T’as de la chance que je sois pas Mitchell. A sa place, je t’aurais pas laissé l’occasion de venir demander des comptes à qui que ce soit. » A sa place et par fierté, j’aurais réglé le souci de façon bien plus radicale. Une part de moi pensait - espérait ? - qu’il le ferait, d’ailleurs. « Menace moi tant que tu veux mais je pense pas que tu sois un tueur, Solas. » Et ce qui dans la bouche de beaucoup de gens sonnerait comme un compliment n’en est pas un dans la mienne. Je pense qu’il est trop lâche pour ôter la vie. Et si j’ouvrais les yeux, je réaliserais que c’est tout autant le cas du boss qu’il a bafoué. Je ne suis pas une traître. Je ne suis pas pleutre. J’ai du feu qui brûle dans les yeux.
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| | | | (#)Ven 14 Jan - 10:00 | |
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“Vous êtes des enfants. Tous autant que vous êtes, vous êtes des petits garçons.”
Si c’est d’entendre sa délusion à voix haute qui la fait rire tout espoir de passer un bon moment cette nuit n’est pas perdu le petit garçon n’a pas terminé de lui tomber dessus ravis de voir qu’elle s’amuse bien.
La chute est longue mais c’est d'atterrir qui fait mal ça m'a fendu le coeur de réaliser devant Mitchell que je vivais mon pire cauchemar en ayant gaspillé ma loyauté en restant travailler pour le Club et v'la l’équipe en son absence. Raelyn n’a pas de cœur alors à défaut et puisqu’elle choisit la violence, il faudra se contenter de la briser d’une manière ou d’une autre peu importe, on a le temps d’essayer plein de choses.
En parlant elle aggrave son cas et s'approche de la limite de mon seuil de tolérance, là où personne n’a envie de me pousser à croire que leur curiosité l’emporte sur la raison, est-ce que je suis aussi méchant c’est ça ? Ça dépend de ce que Raelyn raconte je m’énerve que quand les gens ne font pas d’efforts pour pas me faire chier, pas pour rien.
“Tu t’es envoyé la maîtresse du boss en sachant pertinemment que tu jouais avec le feu. Tu l’as fait en sachant très bien à quoi tu t’exposais si ça venait à être découvert. Mais c’est Mitchell qui t’a dégagé pour une histoire de cul, pas moi. Tu viens étrangler et menacer la mauvaise personne Solas. Parce que moi, j’ai toujours été honnête.”
Cette égocentrique n’est honnête qu’avec elle-même sinon elle me dirait aussi pourquoi elle croit dur comme fer qu’elle ne peut pas me faire confiance parce que je suis encore flic selon elle, avant qu'elle découvre un moyen de me faire virer en apprenant qu’elle pouvait se servir de Lou pour avancer ses propos. C’est tout ce que je veux qu’elle me raconte d'où vient la parano qui l’a poussée à me faire un coup de pute monumental et surement que je la laisserais retourner dormir mais non elle préfère que je l’attrape, ce que je devrais faire tout de suite pour interrompre le flot de conneries incessant avant qu’il me casse la tête.
“A quel moment j’ai pas été claire ? Est-ce qu’à un moment je t’ai laissé croire autre chose que le fait que je te détestais et que j’hésiterais pas à me débarrasser de toi si j’en avais l’occasion ? La vérité c’est que j’en ai rien à foutre de qui tu sautes sur ton temps libre. Mais t’es idiot si tu pensais que j’allais pas jouer les cartes que tu m’as gracieusement mises entre les mains.”
Complètement con tu veux dire, d’avoir pris Raelyn pour ce qu’elle croit être quelqu’un de très intelligent. On savait tous les deux qu’il n’y avait aucune entente possible entre nous mais je ne suspectais pas qu’elle prévoyait dans son planning sûrement très chargé le temps de se débarrasser de moi, ni qu’elle avait trouvé le moyen de le faire. Tant pis pour mon petit cœur, tant pis pour le Club et surtout tant pis pour elle qui compte sur quoi pour m’encaisser en retour maintenant, un mental d'acier ?
“Et tu sais ce que c’est le plus beau ? C’est que j’ai eu qu’à poser les bonnes questions à Alec pour avoir la confirmation de ce que je soupçonnais déjà.”
Si y’en a qui on pas encore compris le genre de gonzesse à qui je suis en train d’essayer de faire entendre raison Raelyn cherche la merde. Seul et unique cerveau derrière la machination contre moi mais quand je viens la confronter à ce sujet elle voit à peine ce qu’elle a à voir là-dedans et elle est prête à jeter absolument tout le monde sous le bus:
C’est de ma faute j’avais qu’à la voir venir au lieu de surveiller qui pourrait s’en prendre aux membres du Club en l’absence de Mitchell. C’est de ma faute j’avais qu’à pas approcher de Lou. C’est de la faute de Mitchell aussi qui lui dieu merci a bien compris que je n’étais ni flic ni un réel danger pour le Club mais qui est trop dégouté quand même pour pas me dégager, comme si ça suffisait pas Raelyn a brisé notre amitié au passage. La faute d’Alec maintenant aussi parce que c’est de lui que vient la confirmation que moi aussi j’ai un peu trop kiffé la petite à mes dépends, avec lui aussi j’étais ami. Et elle sa raison de commettre une erreur de jugement préjudiciable au Club elle est où ? Excellente idée de faire de moi son ennemi au cas ou je sois un traître.
“Alors tu peux traîter qui tu veux de traître” Sauf elle “mais pas moi.” Je vais devoir la remercier dans pas longtemps je suppose. “J’ai donné ma vie au Club. Alors t’a beau pas aimer mes méthodes, ce que j’ai fait, je l’ai toujours fait pour le Club. T’as fais quoi toi Solas ?” Voilà ça me fait souffrir. “T’as fait quoi à part aller piocher dans le harem de Mitch pour avoir l’impression d’être un vrai mec ?” J’ai pensé trop vite, ça vole toujours aussi bas. “Venir étrangler une femme dans son sommeil, ça te donne l’impression d’être puissant ? Ça te donne l’impression d’avoir de l’importance ?”
On va arrêter de parler, déjà on est arrivés au bord faut vraiment qu’elle fasse attention, et puis encore et encore on tourne éternellement autour de ce sujet et c’est moi le petit garçon ? Perso je peux pas I’m allergic to fucking bullshit et je souffre déjà qu’est-ce que j’en ai à foutre du harem de Mitchell Raelyn ?! Si j’ai demandé une succursale au Club pour héberger mes filles dedans ne sachant plus où me les mettre c’est que je me porte à merveille pauvre fille, si elle change pas de disque mon harem elle va se faire projeter dedans à une vitesse mais qu’elle se taise ! Au lieu d'enfoncer le clou:
“T’as de la chance que je sois pas Mitchell. A sa place, je t’aurais pas laissé l’occasion de venir demander des comptes à qui que ce soit.”
Cette pute. On s’en doute fortement depuis le début, mais on attendait de voir si elle allait oser le prononcer à voix haute qu’elle en a tellement rien à foutre que j'aurais pu crever ça l’aurait bien fait marrer aussi.
“Menace moi tant que tu veux mais je pense pas que tu sois un tueur, Solas.”
Puisqu’on en parle alors que je ne voulais pas en parler, dommage. Vraiment dommage putain parce que c’est le cas. C’est parce que c’est marqué chevalerie qu'il y a confusion ? Mais on est un peu là pour ça en fait. On fait de son mieux mais le fait est que l'entraînement militaire n'a pas de réelle autre vocation qu’à aller faire la guerre qu’est-ce qu’elle croit qu’il s’y passe dans les champs que ça ramasse des pâquerettes ? C’est juste que je ne tue pas par vengeance personnelle, en ce qui la concerne il y a mieux à faire que d'abréger les souffrances c’est pas le projet tout comme je suis pas là pour me donner de l’importance ou l’impression d’être puissant, je fais mon travail, je m’assure qu’il y a zéro claques qui se perdent et je l’ai déjà dit on va y passer la nuit.
“Je suis pas un tueur ?”
Ça aussi c’est une remarque qui me touche bien plus que les attaques en dessous de la ceinture. On m’a déjà dit ça y’a longtemps, au lycée d’ailleurs tiens puisque c’est le niveau là. River m’a dit ça en m'attrapant avec AR15 et le manuel de manipulation d’armes de guerre à l'intention des US marines téléchargé sur le dark web, vous imaginez bien que le projet c’était toujours pas de regarder les pommes de terres grandir dans le labo de sciences et vie de la terre. J’étais jeune garçon, y’avait déjà de quoi rire. J’essaie depuis de faire des efforts pour progresser, je ne projette plus de tuer tout le monde par vengeance personnelle.
“C’est bien le plus triste dans cette histoire.” Triste ? C’est en train de me détruire c’est ça qu’il se passe et personne ne me fait ça sans souffrir avec moi, au lieu de rigoler. À aucun moment de cette nuit elle va retourner se coucher elle. “J’ai tué quelqu’un pour te protéger.” Ploc. Timing impeccable, c’était le son d’une grosse goutte de sang que je viens d’entendre s’écraser par terre entre moi et Raelyn de qui je me suis rapproché pour mieux lui dire la vérité en face. “C’est ce que je faisais pour le Club, tuer un mec pour que tu puisses continuer à donner ta vie pour le Club c’est à dire imaginer une manière de m’en faire sortir au cas où je sois pas fiable.”
Peu importe qu’on s’apprécie ou non, j'étais loyal et je faisais mon travail. Et en fait elle pue la merde, et je suis dégouté. On dirait pas c’est vrai, ce calme que je n'avais pas ressenti depuis le lycée non plus c’est un grand un besoin de silence c’est pour ça que je ne m'étends pas sur ma raison réelle d’être aussi blessé par ce qu’elle a fait. J’ai plus envie d’essayer de lui dire avec des mots à quel point je suis déçu, pour l’entendre rire en retour parce que… c’est drôle et j’ai peut-être pas d’humour, ou alors elle est défoncée et c’est pour cette seule circonstance atténuante que je devrais l’épargner. Ou parce qu'elle ne savait pas, ce qui ne doit rien changer pour elle je suis potentiellement déloyal bien fait pour ma gueule, j’avais qu’à pas prendre mon travail autant au sérieux et Lou tant à coeur que j’ai tout risqué pour elle.
“Moi aussi j’ai besoin d'aller à la salle de bain.” Pour laver le sang. Pas de grand discours ni de small talk non plus, pas envie d’expliquer les choses les plus évidentes comme le fait que je ne lui fais pas confiance pour rester sagement seule à m’attendre ici pendant que je me rince les poignets. “Viens avec moi.”
Je ne lui fais pas non plus confiance pour avancer de son plein gré elle était à portée de main, je l'ai attrapée pour la décoller de son mur et la pousser pour qu’elle avance devant moi. À quel moment j’ai pas été honnête envers le Club à part à partir du moment où Raelyn a compris qu’il y avait quelque chose à exploiter avec Lou qui elle aussi rend Raelyn complètement folle. Je croyais sincèrement qu’elle en avait rien a foutre d’avec qui je passe mon temps libre c’est pour ça que j’ai pas fait assez attention. On aurait pu avoir au moins ça en commun, moi aussi je m’en fou d’avec qui je passe mon temps libre, la preuve.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 18 Jan - 14:41 | |
| furious angels Raelyn Blackwell & @Solas Forthys - Novembre 2016
« Je suis pas un tueur ? » Il a l’air choqué. Donc là, c’est le moment ou je vais avoir le droit à un discours enflammé du petite garçon pour m’expliquer à quel point il était primordial au Club - il l’a déjà dit, c’était chiant du début à la fin comme discours - et à quel point il est en réalité un bad boy capable d’être très méchant. Respire un coup Solas. On sait tous les deux que l’issue de cette nuit ne sera pas ma cervelle éclatée sur le rebord de la baignoire ou sur le coin du meuble bar dans la pièce principale. « C’est bien le plus triste dans cette histoire. » Ah. Maintenant ça va être triste donc. Parfait, c’est tout ce dont j’avais besoin pour rendre cette soirée encore plus ennuyeuse à mourir, un peu de pathos. « J’ai tué quelqu’un pour te protéger. C’est ce que je faisais pour le Club, tuer un mec pour que tu puisses continuer à donner ta vie pour le Club c’est à dire imaginer une manière de m’en faire sortir au cas où je sois pas fiable. » On y revient. C’est moi ou Solas ressemble à un disque rayé ? Est-ce moi qui ai pris un cacheton il y a quelques heures à peine ou bien lui, non je demande parce que je suis plus vraiment sûre. « Relax Sol. » Oh que ça va l’énerver, ce surnom prononcé avec toute l'antipathie et la suffisance que j’ai en stock. Prononcé par quelqu’un qui n’a jamais eu la moindre once de sympathie ou de respect à son égard. « On le sait que t’as des gros bras. » Malheureusement pour lui, c’est pas ce qui manque au Club. Solas Forthys sera vite de l’histoire ancienne. « Et on sait que t’es un dur. » La suffisance toujours au rendez-vous, je pousse même la provocation jusqu’à mimer des guillemets avec mes doigts. Peut-être que c’est pas une bonne idée. Soyons honnêtes : il pourrait me casser en deux, me refaire le portrait ou m’ôter la vie sans même transpirer. Est-ce un résidu d’ivresse et de défonce qui me pousse à agir de façon peu prudente, ou bien suis-je simplement inconsciente ? « Mais là, ce soir, tu me tueras pas. » Parce que ça serait déjà fait. Parce que je suis désarmée et que le combat est trop inégal. Parce qu’il n’a plus le soutien du Club, pas plus que celui des forces de l’ordre et que le faire le condamnerait à une longue vie derrière les barreaux, qu’importe que je sois une ordure ou pas. « Il est rayé ton disque Solas. T’étais fiable et loyal, et j’ai fait une grossière erreur. On a compris. Tu veux quoi, des aveux filmés ? Faut que je retouche mon maquillage pour la caméra ? » Chaque mot qui sort de ma bouche pue l’ironie et la provocation. Mais c’est son sang sur ses mains, c’est peut-être ce qui me donne un bol de courage inhabituel pour quelqu’un dans ma situation.
« Moi aussi j’ai besoin d'aller à la salle de bain. » - « Pour te remaquiller ? J’ai pas ta teinte, je te préviens. » Il se met en mouvement et mes sens entrent automatiquement en alerte. Quand il bouge, quand il fait un pas dans ma direction, j’écrase un peu plus mon dos contre le mur. J’ai beau avoir une grande gueule, les réflexes sont ce qu’ils sont. Rien ne me dit qu’il a fini de passer ses nerfs sur moi et, qu’on se le dise, je n’ai pas envie de mourir. Pas ce soir. Pas comme ça. « Viens avec moi. » - « Va te faire foutre. » Obéir à un ordre, et qui plus est un ordre donné par lui, ça en revanche c’est trop. Mon instinct de survie n’a qu’un seul maître : mon orgueil. Pourtant, il tranche sans se préoccuper de ce que j’en pense - et moi qui croyait qu’on était dans un climat safe et démocratique - et m’attrapant par le bras avant de me pousser violemment vers la salle de bain.
J’ai envie de lui faire un doigt d’honneur mais je me contente d’un regard noir. Il me pousse sans ménagement dans un coin de la salle de bain. Elle est grande, mais j’étouffe quand même avec cet enfoiré dans la même pièce. Il ouvre le robinet, il fout du sang partout sans se soucier de qui va nettoyer ça, et je lui jette un regard en coin pour être certain qu’il me saute pas à la gorge. « Un vrai prince charmant. » Je suis toujours aussi en colère, toujours aussi orgueilleuse mais à présent bien plus agacée par la situation. « On va faire quoi maintenant ? Se mettre en cuisine pour régler nos différends autour d’un bon repas ? » Quoi c’est pas pour ça qu’il frotte son derme jusqu’à faire rougir sa peau ? Spoiler alert, ça fera pas de toi quelqu’un de moins à gerber. « Ce que je veux dire c’est abrège. On a tous les deux compris que t’avais envie de me refaire le portrait jusqu’au petit matin, sauf que j’ai pas ton temps. » Et naturellement, je vais coller mon dos contre le mur le plus loin de lui, le plus hors de sa portée. « T’es venu faire quoi ici, faire en sorte que j’appelle Mitch à la raison et qu’il te reprenne, ou négocier des termes pour que ta pétasse se prenne pas une balle dans la cervelle dès qu’il aura mis la main sur elle ? » Non parce que je suis perdue là. Et parce que dans un cas comme dans l'autre, il perd son temps.
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| | | | (#)Dim 27 Fév - 3:51 | |
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"...là, ce soir, tu me tueras pas."
Non. J'y mets beaucoup de bonne volonté alors qu'elle ne le mérite pas, déjà et puis les ordres from above de toute façon, on peut pas la tuer. Par contre...
Certaine que je ne la tuerais pas donc que tout va bien pour elle, Raelyn ne fait rien pour me calmer, continue de me provoquer même. Non seulement c'est le disque de la médiocrité qui tourne - tuer des gens pour se venger si c'est pas moi c'est pas la subversion qui l'étouffe non plus - en plus il est rayé.
"Il est rayé ton disque Solas." Non mais il ne t'écoutes plus Solas dommage, tout n'est pas à jeter là-dedans: "T’étais fiable et loyal, et j’ai fait une grossière erreur. On a compris. Tu veux quoi, des aveux filmés ? Faut que je retouche mon maquillage pour la caméra ?"
Idéalement des excuses. Face cam pourquoi pas ça peut faire des vues une apology video "I fucked the hell up". Mais à ce stade je me contenterais qu'elle ait vraiment compris que le temps perdu à exécuter son "coup d'avance" en fait elle ramait à l'envers rien que ça, je prends. Si elle était pas en train de se foutre de ma gueule mais bel et bien en train d'admettre qu'elle s'est trompée, rien que cet effort suffirait à ce que la situation ne tourne pas aussi mal que possible.
Contrairement à Bruce Banner dont le secret est qu'il ne cesse jamais d'être en colère mon secret, c'est que je ne tiens jamais à me mettre en colère, ça ferait de moi un psychopathe si le projet de base était de vraiment passer la nuit à la refaire d'une façon qui me plait mieux que ce que j'ai sous les yeux.
Malheureusement me garder calme dépend d'un effort collectif, je peux pas être le seul à dire toi t'es une connasse, j'ai fait l'erreur de buter un mec par principe qu'on bosse aux mêmes objectifs pour le Club je me suis planté, tu t'es planté si tu réalises ce qu'il s'est passé pour rien et que t'excuses ça va aller. Elle refuse que ça se passe mieux pour elle. J'en ai marre pourtant de trainer une réput de sadique parce que je suis le seul à faire des efforts, je serais beaucoup plus détendu si je ne devais pas exister dans la même sphère que des stratèges de premier ordre qui me mettent des bâtons dans les roues quand je travaille à leur sécurité. Stupide.
"Désespérant."
Stupide comme sa répartie de mean girl pour qui le lycée est encore très frais, rien que d'avoir à expliquer à l'équivalent d'une ado défoncée que ça ne me fait ni chaud ni froid pour qu'elle arrête peut-être de me faire chier avec ses réflexions m'est impossible, ça requiert une source de bon vouloir qui s'est tarie parce qu'elle l'a épuisée.
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"Viens avec moi."
J'ai bien fait de pas lui demander si ça lui plait, n'espérant pas sincèrement qu'elle bouge de son plein gré pour pas que j'ai à la faire avancer à coup de coude entre les omoplates.
"Va te faire foutre."
"Avance."
✓ ✓ ✓... je vais compter le nombre de fois qu'on me demande d'aller me faire foutre.
Sauf que non. L'inverse peut-être va se produire ? Peut-être que je vais la foutre elle ? "Death is so terribly final while life is full of possibilities." Selon les critères en vigueur j'aurais du répondre arrêtes de jouer avec ta vie pour être menaçant, mais qu'est-ce qu'on pense d'arrêtes de jouer tout court ?
La drogue que prend Raelyn et sa fixation sur l'idée que tant que je manque d'ambition selon elle et que je ne la tue pas tout va bien, l'empêchent fâcheusement de saisir la nuance entre tueur et terreur je suppose, la fait s'étonner que je ne sois pas en train de lui mettre une cartouche... arrêtes de jouer avec moi ? Je vais te la mettre sans pour autant te tuer c'est ça qu'il va se passer petite joueuse.
☩
*Shhh...*
J'aimerais que ce soit le silence que fait Raelyn en fermant sa gueule ça, mais c'est le bruit blanc que fait l'eau qui coule. Le temps de laver le sang je pourrais profiter de l'asmr pour envisager de me calmer avant de faire quelque chose que je vais regretter, c'est au moins ça quand je m'énerve après je regrette. L'inverse ferait de moi ce psychopathe dont je parlais tout à l'heure.
Je prête plus attention à Raelyn pour surveiller ses faits et gestes qu'au sang qui rougit son lavabo et qu'est-ce que je vois ? Son regard de travers qui fait que je m'arrête de me laver les mains le temps de déterminer quel est son problème exactement, vous avez vu où elle habite et la taille des ongles qui ont fait les blessures sur mes bras ? Je sais pas qui est payé pour faire le ménage ici mais elle s'en occupe pas elle alors le regard que je lui renvoie c'est fuck off I guess. Même si c'est elle qui nettoie mon sang après, est-ce que je vais culpabiliser quand elle fait les gros yeux parce que j'en fous de partout ? Get used to it.
"Un vrai prince charmant."
J'avoue j'suis dégueulasse putain. Elle ? Une vrai stratège.
"Va te faire foutre."
Ni prince ni charmant, charmant avec elle ? "Va te faire foutre". Y'a pas de prince, pas de charmant, y'a pas de "relax" et y'a pas de "Sol" non plus Ralyne depuis quand on s'appelle par nos petits surnoms ?
"On va faire quoi maintenant ?"
Et pas de "on". Je vais faire quoi maintenant qu'elle m'a fait un coup de pute et qu'elle en rigole ? À moins que je lui en pose une bonne au cours de la nuit elle va pas s'endormir tout de suite c'est tout ce que je sais.
"Se mettre en cuisine pour régler nos différends autour d’un bon repas ?"
Too little too late.
En fouillant toute sa vie de merde dans cet appart j'ai vu de belles bouteilles pourtant c'est dommage d'être en si misérable compagnie. Il n'y a vraiment que moi pour avoir l'intelligence de me dire que faire péter le champagne en proclamant haut et fort que ce qu'il s'est passé dans cette histoire était nul à chier autant trinquer et passer à autre chose c'est la vie, selon moi en tout cas c'est mieux que de me prendre pour un con et d'en faire les frais ensuite. Mais pour que ça se passe comme ça, il aurait fallut des excuses que je n'attends plus.
"Ce que je veux dire c’est abrège. On a tous les deux compris que t’avais envie de me refaire le portrait jusqu’au petit matin, sauf que j’ai pas ton temps."
Qu'on s'y mette le plus vite possible ? Incroyable. Et sincèrement elle me dégoûte de ne pas être capable de s'excuser par contre, je serais presque impressionné par quelqu'un qui campe définitivement sur sa position, est prête à se faire passer dessus tant que demain le jour se lève pour elle qu'elle puisse continuer de mettre en oeuvre ses grandes stratégies, on survit comme ça. C'est bien.
Manque juste de crédibilité, son langage corporel dit le contraire de ce que son mental d'acier aimerait prétendre regardez encore une autre de ses brillantes idées: prétend vouloir que je me mette au boulot le plus vite possible et ça va se coller le dos à un mur qui ne l'aiderait que s'il se trouvait entre elle et moi, qu'est-ce qu'elle fou collé au mur ? À part flipper parce-que j'ai la force de lui faire ce que je veux.
"T'as pas l'air chaude pourtant."
*Shhh...*
On va faire comme si c'est l'univers qui me dit de fermer ma gueule.
"T’es venu faire quoi ici, faire en sorte que j’appelle Mitch à la raison et qu’il te reprenne."
She's high as fuck. Raelyn a prouvé qu'elle était la dernière personne au monde dont j'ai besoin. Je me suis déjà fait virer par Mitchell tout a été dit et je ne pourrais rien attendre d'elle même si c'était rattrapable elle n'a plus d'influence sur ce qui était notre amitié avec Mitchell évidemment, l'ayant détruite. Mais elle y croit apparemment.
"Ou négocier des termes pour que ta pétasse se prenne pas une balle dans la cervelle dès qu’il aura mis la main sur elle ?"
Quand j'entends Raelyn traiter Lou de pétasse, je veux bien lui balancer encore quelques crédits galactiques pour avoir raison de se méfier de comment je peux me comporter quand il s'agit d'elle. J'avoue. Je le prends personnellement et mal, je viens de fermer le bouchon du lavabo.
Lou et moi Raelyn aurait pu voir ça comme un projet de vanité elle l'a dit tout à l'heure: me taper la favorite du boss ça aurait pu être un défi personnel qui ne me préoccupe plus vraiment une fois réalisé la preuve je n'ai pas la moindre idée d'où est Lou et je bossais encore au Club, Lou et moi c'était qu'une connerie que Raelyn a retourné contre moi par opportunisme.
Elle ne peut pas savoir que je pense encore à elle and I think I'm obssessed. Elle pense encore à elle aussi et je pense que ça l'obsède:
"Tu fais une fixation sur Lou. Personne du Club a voulu de te sauter alors que tout le monde la veut elle, ton égo est froissé ?"
Comme la serviette propre que j'utilise pour m'essuyer, j'ai cru avoir lavé tout le sang mais je laisse quelques traces roses sur le tissu éponge avant de balancer ce qui est désormais un torchon contaminé n'importe comment, toute mon attention est tournée vers Raelyn maintenant. Elle n'attendait que ça que j'arrête de lui tendre des perches pour que ça se passe autrement que comme ça:
"Je me suis fait peur, un instant j'ai cru que j'allais me dévouer et te baiser en retour." *Whoop Whoop. Stall Stall.* autopilot dis the fuck engaged. "Mais je repense à ce que tu as dit tout à l'heure c'est plus sympa de trinquer."
De boire une tasse. Je vais lui coller la tête dans la vasque remplie de l'eau rougie de mon sang et elle va se noyer dedans. Je lui aurais bien fait boire mes larmes de looser c'est plus poétique, mais je peux pas en produire en assez grande quantité pour la torturer avec.
"Approche championne." Dis-je en faisant signe de l'index mais en avançant vers elle car je sais que je vais devoir la choper.
Demain est un autre jour. Je serais parti, elle en vie et réjouie de sa victoire. Elle aurait été impeccable sa victoire si elle avait été prudente en sachant que je viendrais lui tomber dessus et si elle était capable d'excuses, même pas sincères aller, par intelligence ? "Bon bah ça va je m'excuse, casse-toi maintenant espèce de taré" ? Juste pour dire de s'excuser car de ça dépend la vitesse à laquelle elle va retourner dormir et rouvrir les yeux sur un monde meilleurs sans moi, elle devrais déjà être dans son putain de lit là.
Refuse de s'excuser, et continue de me tester en traitant Lou de pétasse. Jusqu'ou ça va un petit garçon c'est ce qu'elle veut savoir ? Jusqu'à ce qu'on me dise que je vais trop loin mais y'a personne pour m'arrêter alors on va aller jusqu'au lavabo pour commencer, quand elle sera trempée ça ira mieux.
Je veux dire, on balance des verres à la gueule des gens pour les faire redescendre peut-être que ça va marcher sur Raelyn en lui foutant la tête dans l'eau, voila.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 6 Mar - 0:33 | |
| who you run to Raelyn Blackwell & @Solas Forthys - Novembre 2016
tw violences, noyade (l’ambiance est délétère, quoi) Savoir si j’ai peur, si je me demande si je vais mourir ce soir ou, à défaut, jusqu’à quel point je vais souffrir, ça n’as pas la moindre importance. Savoir si j’ai des regrets, des remords, ou si je campe sur mes positions n’en a pas beaucoup plus. Ce qui compte, ce qui importe toujours et quelle que soit la situation, c’est de savoir ce que je projette. La confiance en soi, le culot, c’est ce qui fait quatre vingt quinze pour cent de la façon dont vous êtes perçu par votre interlocuteur et, la bonne chose avec la confiance en soi, c’est que personne ne peut dire si elle est authentique ou forcée. Elle est là, elle en impose, elle impressionne parfois et c’est la seule chose qui compte, à la fin de la journée. Et moi, j’ai toujours mis un point d’honneur à ne rien laisser m’ébranler et ce n’est pas Solas qui roule des mécaniques et profère des menaces qui va changer quoi que ce soit. J’ai l’habitude des types dans son genre. J’en côtoie à longueur de journée et depuis presque dix ans. Lui pense peut-être être un gros dur capable de me faire rendre mon dîner - ou plutôt, ce qui a servi de substitut de dîner liquide - mais il n’a rien de plus que les autres, rien qui puisse me désarçonner ou me déstabiliser. « Va te faire foutre. » - « Avec plaisir. » Et quoi ? Il pense qu’il suffit d’aboyer pour que je fonde en larmes ? Mon lavabo est dégueulasse, rempli d’une eau rouge qui me donne la nausée, je vais pas me priver de jeter des regards noirs parce qu’il fait presque deux mètres et pas loin du double de mon poids. « T'as pas l'air chaude pourtant. » - « Je préférerais retourner me coucher, tu vois. C’est ça qui était prévu au planning, mais j’ai pas l’impression que ce soit à l’ordre du jour. » Alors, on s’adapte. Parce que si c’est pas ça, l’instinct de conservation, c’est quoi ? Instinctivement et dès que je m’adresse pas à lui, mon regard dévie sur ses mains. Je surveille ses moindres gestes pour anticiper la prochaine tentative d’agression. Je sais qu’elle viendra. J’ai un nœud d’angoisse dans la gorge, mais prétendre qu’il existe pas, c’est tout ce qui compte. Être défoncé aide, je crois. Ça endort ma méfiance.
« Tu fais une fixation sur Lou. Personne du Club a voulu de te sauter alors que tout le monde la veut elle, ton égo est froissé ? » Si c’est vrai, il aurait eu le droit à un regard noir et du sarcasme. Si c’était vrai, s’il était réellement question de jalousie et d’égo, il le sentirait puisque tout dans ma réaction le hurlerait. Sauf qu’il pourrait pas être plus à côté de la plaque, alors je relève mon regard dans le sien, je fronce les sourcils, et je le laisse s’enfoncer dans ses inepties. « Je me suis fait peur, un instant j'ai cru que j'allais me dévouer et te baiser en retour. Mais je repense à ce que tu as dit tout à l'heure c'est plus sympa de trinquer. » C’est triste, dans un sens. C’est triste de songer que si j’étais un homme, on dirait de mes actes qu’ils sont motivés par l’ambition, l’audace, par une personnalité implacable et des dents qui rayent le plancher. On dirait que je n’ai pas de coeur, mais parce que je suis une femme, alors je ne peux être qu’animé par la jalousie, la vanité, la vengeance ou la vanité. « C’est ça que tu veux entendre Solas ? Que j’étais jalouse ? Que je crevais d’envie de me faire sauter par des minables dans votre genre et que tout ça, c’était une histoire de vengeance ? » Pas de regard noir. Pas de sarcasme. Juste une hilarité que je ne cache plus, alors qu’un rire mauvais me secoue la gorge. « Ça serait plus facile à comprendre pour ton cerveau de mâle alpha limité ? Ça t'aiderait à me cerner ? Ça te donnerait l’impression de comprendre mes motivations et ça te rassurerait ? » C’est presque insultant, après neuf ans à prouver à ces hommes des cavernes que je vaux largement dix d’entre eux.
« Approche championne. » L’instant d’après, je vois rouge. Au sens propre comme au figuré. Je lui lance un regard qui veut dire dans tes rêves, et la seule chose qui m’empêche de lui présenter mon majeur c’est qu’il s’approche et m’attrape à la gorge. D’abord une main devant, qui écrase ma trachée, puis une dans ma nuque, qui me propulse vers l’évier et me plonge la tête dans l’eau. C’est con, que le réflexe du corps humain dans ce cas là ne soit pas de prendre une profonde inspiration. C’est con que tout ce que j’ai le temps de faire, c’est de retenir ma respiration et de fermer les yeux. Le sang dans l’eau, ça me filera un haut le cœur quand j’y repenserai, plus tard. Pour l’instant, ça n'a étrangement pas la moindre foutue importance. Pour l’instant, la panique pousse clairement le reste de toutes mes émotions pour se faire une place sur le devant de la scène : c’est une chose de savoir qu’il est pas capable de me tuer et d’être persuadée qu’il le fera pas, c’en est une autre de se retrouver la tête maintenue fermement dans l’eau. Ce qui est con, c’est que mon premier réflexe n'est pas d’aller chercher le loquet de la bonde du lavabo. Ce qui est con, c’est que vider l’évier aurait été la chose intelligente à faire mais si la première chose que je tente de faire est de me débattre et de griffer sa main, qui peut me blâmer ? Sauf qu’il me maintient fermement, qu’il semble se moquer de la douleur et qu’en plus de ça, ma petite tentative le motive à m’attraper les poignets pour entraver mes mouvements. Je l’ai dis : il faut le double de mon poids et, par conséquent, le brun n’a pas besoin de ses deux mains pour m’empêcher de sortir la tête de l’eau.
Peu de gens le savent, mais il y en réalité deux sortes de noyade bien distinctes. La première, la plus douce, c’est de perdre conscience avant même ou à l’instant où le corps touche l’eau. C’est le cas lorsque votre crâne s’écrase sur une pierre ou dans le cas d’une hydrocution. Le corps ressort blanc, le teint cireux. La seconde, c’est celle que je vais vivre si Solas s’entête à me maintenir la tête sous l’eau. Et si je suis convaincue de pouvoir réussir à assortir une tenue tendance avec une peau bleue et des lèvres noires, j’ai pas forcément envie de sentir mes poumons se remplir d’eau.
Et finalement, c’est peut-être ça qui me donne assez de force pour dégager mon bras. Mes mouvements sont ralentis, mon corps s’épuise et j’ai déjà bu plusieurs fois la tasse, mais par miracle, mes doigts se referment sur un objet lourd - une bouteille de parfum pleine - que j’écrase sur le crâne de mon agresseur. Je crache de l’eau, les premières bouffées d’air sont terriblement douloureuses et je n’y vois plus vraiment clair, mais je profite de l’effet de surprise pour détaler. Je quitte la salle de bain. Il a l’ascendant physique, mais j’ai la connaissance du terrain et, alors que je quitte la chambre et cours en direction du meuble d’entrée, celui qui ferme à clé et contient mon arme, j’espère que ce sera suffisant. Mes doigts tremblent, mais je parviens à ouvrir le tiroir et à les refermer sur la crosse de l'arme. Au moment où j'ôte la sécurité, Solas apparaît à l'angle de la pièce, et je pointe le glock dans sa direction. « Avance pas. Je te jure que j'aurais pas la moindre hésitation, moi. » Je n'ai jamais tué. Pas directement. Mais ça ne doit pas être plus compliqué que de glisser un sachet de poudre dans la main d'un junkie qui finira par en crever, non ?
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| | | | (#)Dim 17 Juil - 6:32 | |
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tw: apologie du mal
"Avance pas."
Enfin à tes ordres connasse. Alors, quel effet ça te fait ? Et si ce que je fais à la place n’est pas le death stare le plus long de ma carrière je comprends pas ce qui est en train de se passer, même si je me doute que sur 2500 mots à défaut d’obtenir des excuses, une explication ou même justice c’est de jugement dernier et d’en finir qu’il s’agit.
En bout de course je m'accroche à ce qu’un coup de bouteille en verre trop lourde pour s’être cassée sur moi m’a laissée de neurofonctionnel et ça m’a effectivement frappé - hallelujah - l’incompatibilité définitive de l’un dans la vie de l’autre il faut arrêter d’essayer de faire des efforts, laisser tomber. C’est ce que je vais faire je vais la planter. J’allais dire sans trigger warning mais je ne me fait en fait pas d’illusions c’est bien parce que ça me fait mal de déception que ça va se terminer de manière écoeurante, comme mon dégoût que j’ai dû diluer dans l’eau de l’évier de la salle de bain parce que je peux pas la tuer et je suppose qu’une goutte de sang pur c’est du poison pour cette race étrange avec laquelle je partage mon travail par devoir, aucun plaisir. Si un peu quand même, j’ai pas d’armure mais si je lui laisse le goût du fer sur le bout de la langue, ça me va.
Le parfum m’a assommé, le Glock me réveille sans qu’un coup ne parte. Une bouteille de parfum grand format c’est lourd et ça sentait les Champs-Élysées je le décide parce qu’un parfum évoque bien ce qu’on veut et je suis chevalier, un guerrier béni de.s dieu.x. Métaphore à part, la bouteille s’est ensuite cassée par terre où j’ai glissé en plus alors bien sûr que si, j’en tousse de cette odeur. Aux palpitations de douleur que j’ai dans le crâne ajouter une bombe d'aldéhydes était nécessaire pour me stun apparemment ? Je sors pas d’un donjon tout pourri, d’ordinaire les pgms ça se trouve en raid faut mettre le paquet contre un paladin I get it, mais la strat les gars ? Balancer son inventaire à l’arrache dans la panique c’est la strat ?
Quoi que, Fortis Fortuna Adiuvat voilà de quelle manière Raelyn a pris le dessus et en a pas profité pour abréger nos souffrances en fuyant son appart elle a trop d’orgueil pour sa propre paix à laquelle elle aspire soit disant pourtant et préfère me menacer d’une arme à feu je suis plus que déçu, je vois rouge Kaiburr. Le peu de force positive qu’il me reste je vais la consacrer à retrouver la fréquence de l’univers des fois que ça m’aide à ne pas franchement céder à la colère et m’évite un énième conseil de discipline. Je ne suis même pas sûr d’y arriver. Il était temps que je réalise que j’ai l’air d’un con alors que Raelyn me traite en tant que tel depuis le début. Je crois que je suis venu lui dire qui je suis en fait, alors qu’on m’a explicitement prévenu que c’est mieux quand je dis rien aux faibles d’esprit parce qu’ils sont dangereux, égocentrés ils se retournent contre ceux qu’ils pensent être n’importe qui car ils sont trop monopolisés par leur avancement personnel pour se demander ou en avoir quelque chose à foutre de qui sont vraiment les autres. Qu'est-ce que je vais faire si je ne la frappe plus maintenant ? Obtenir des explications valables ou des excuses de Raelyn par la discussion ou par la violence est un échec, je peux rentrer chez moi tracer un pentagram sur le parquet étoilé et me mettre en pls au centre pour lêcher mes blessures par exemple.
"Je te jure que j'aurais pas la moindre hésitation, moi."
J’en doutais pas avant qu’elle le dise au lieu de le faire c’est pour ça que je ne le lui permet pas. Est-ce que je peux faire la première chose que Raelyn me demande en avançant, mais droit sur la porte pour partir d’ici en ignorant sa présence et le prétendu sérieux de sa menace ? Oui je pourrais. Dans ses rêves elle va me tirer dessus elle, not today.
Est-ce que je peux vraiment faire court alors qu’elle pointe une arme sur mon ego ? J’vous dis pas, c’est une nouvelle partie de plaisir qui s’annonce quand je la regarde envisager de me tuer et qu’on me demande ce que j’en pense. Faut pas trop me demander mon avis il fait souvent froid comme si on était dans un autre pays en plein mois de novembre à une vitesse qui laisse pas le temps de fermer la fenêtre avant de voir où je veux en venir.
Je ne cesse de baisser dans l’estime de Raelyn alors qu’elle est coupable de ne pas valoir grand chose écoutez, c’est vexant. Je sais bien que mettre des coups de savate en cas de désaccord c’est pas une mesure plébiscitée pour désamorcer un problème de communication mais on en est plus là, pour moi ceci est un clash des civilisations et je suis ancien jeu. Avec un tempérament émotionnel peu fiable pour équilibrer le manque de cœur dangereux que j'ai parfois à l'ouvrage ce qui est mieux que rien, si j’étais un tueur dépourvu d’empathie je serais en prison définitivement depuis le lycée pas en train de me fritter avec une fille qui insiste pour me prendre pour un flic and not only that: les stups ça sait pas perqui un domicile maintenant, c’est ouf je sers vraiment à rien. Vu comme ça de son point de vue moi aussi j’aurais cherché à me débarrasser de moi-même à la première occasion y’a pas plus dangereux que des nuls dans ses propres rangs n’est-ce pas ? Il faut nettoyer c’est essentiel je suis bien d’accord, je pensais juste pas me retrouver avec les ordures, quand on a grandit dans un château ça fait bizarre.
"Je suis pas un tueur mais par légitime défense - dans le doute mais quand je suis sur que mon ennemi est mon ennemi et activement en train d’essayer de me baiser - c’est une certitude que t’en prendrais une à cet endroit vacant où ton troisième oeil aurait dû se trouver."
In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti… C’est ainsi que du bout des doigts que je trace un réticule en signe de croix dans le vide entre ses yeux. Rien que pour m’avoir menacé d’une arme si j’étais pas limité par une morale qui m’empêche d’exister, avant même de pouvoir en placer une dans ma tête ou à l’oral elle prenait 4x9mm dans les épaules et les genoux c’est le minimum, mais laisser les cratères de ma descente dans sa peau c’est trop marquant il m’est m’interdit de faire des choses héroïques comme ça.
Je suis armé donc, mais je n'ai pas trouvé utile de dégainer en retour car je suis chargé aussi, contrairement à elle. Elle doit s'attendre à ce que je sois venu les mains vides, t'sais. Ou pire la connaissant mieux maintenant elle est capable de se douter que j’ai mon propre flingue et de prendre le temps de dire qu’elle hésitera pas au lieu de tirer. Je dois moi me contenter de tirer une tête de connard parce que je peux pas lui mettre de bastos à quelques endroits stratégiques alors que si son instinct l’avait si bien renseignée que ça à mon sujet elle saurait que c’est ce que j’aurais fait de lui mettre bien cher pour avoir la prétention de viser dans ma direction. C’est donc par peur de moi-même que je n’ai pas encore avancé, la vue de Raelyn me menaçant de mort directement sans pouvoir lui tirer dessus me donne envie de la lui mettre par derrière donnant donnant, oeil pour oeil ce genre de palabres donc bon, voilà quoi je sais pas qui va se faire redresser sa posture finalement mais j’ose espérer - j’y pense même souvent - qu’il s’agira de quelqu’un d’autre s’il vous plaît, que ça vaille la peine d’en avoir autant.
Je trouve dangereux de vouloir renier l’ensemble de ses péchés, je ne le fait pas et l’orgueil est du coup en train de me sauver du mal. Je pense en fait souvent qu’avec la vie que je mène et les engagements que j’ai pris ce serait trop con de mourir d’une mort de merde sur les chiottes comme Tywin, un truc a chier quoi, tué par cette chieuse ? Je me rassure en me disant que ma prophétie annonce que je dois affronter le mal en personne, que c’est pour ça que je suis si fort d’ailleurs et parfois - comme maintenant - je me demande si ce ne serait pas moi mon pire ennemi. Il doit y avoir autant de risques que je meure en glissant sur une peau de banane que Raelyn me tire dessus, surtout parce que j’ai pas passé des heures à tout retourner ici avant qu’elle arrive sans m’attarder sur ce placard elle m’a fait virer parce que j’étais dans les stups ? Elle fait face aux stups qu’elle s’en tienne aux lampes de chevets et aux bouteilles de parfum contre moi. Elle, le mal en personne ? J’attends tellement plus de lui que c’est comme ça que je réalise que c’est vrai que ça vaut pas le coup de m’énerver pour ce qui devrait être un pnj dans mon existence. Je vais réussir à me détendre et à garder mes forces pour Dieu sait qui d’autre si le mal en personne n’est ni elle ni moi et quand tu veux surtout, je perds mon putain de temps et de sang froid en t’attendant. De l’ordre du mystère plus j’ai l’impression que je suis mon pire ennemi, plus je m’attends à être confronté à quelqu’un dont je ne sais rien excepté que c’est à la guerre que je dois m’attendre, pas à ce que des péons me plantent des couteaux dans le dos c’est banal ça dans ce monde vulgaire pourquoi je me suis énervé pour rien ? J’ai pas réellement, sincèrement hâte de me faire ouvrir en deux au cimeterre, mais faire la guerre sainte contre la tyrannie de l’ego c’est de la quête principale ça, tout un dlc même, à coté attendre l'éveil spirituel de Raelyn est-ce que ça me passionne au point de rester ? Je ne suis pas un tueur, je suis un serviteur. De ceux qui vont commencer à jeter de l’acide de batterie sur les gens qui prennent pas le temps de côtoyer les écritures saintes et ont toujours pas compris ce qui me différencie d’un larbin. Je choisi pas mes cibles, le jour où je dois tuer Raelyn est le jour où elle sera aussi importante et dangereuse que ce qu’elle croit être, quand elle sera une menace pour tous pas juste envers moi personnellement.
"Tu as raison depuis le début, je dois m’en prendre qu’à moi-même je ne suis déçu que de mes propres attentes alors que je devrais m’attendre à rien."
Et lui pardonner car elle ne sait pas ce qu’elle fait mais faut pas déconner, je vais juste partir et découvrir par la même occasion si Raelyn est capable d’appuyer sur la détente quand j’avance, même juste pour passer. Au point où nous en sommes avoir la certitude qu’elle m'aurait tué ne me mettra pas plus en colère, me confortera surtout dans l’opinion définitive que je me suis fait d’elle après lui avoir laissé une chance de me prouver le contraire.
"Réjouis toi, je te donne raison et maintenant que tu n’est rien pour moi non plus" - au lieu de craquer et lui tirer dessus avant de tirer ensuite sur le premier mec, femme ou enfant au mauvais endroit au mauvais moment dans cet immeuble et aux alentours - je n’ai plus de temps à perdre avec toi non plus, ni envie de te revoir un jour."
Jamais. Tu m’étonnes qu’elle rigolerait bien ayant dit la première qu’elle ne souhaite que ma disparition “puisque c’est comme ça c’est moi qui m’en vais” c’est pathétique, mais c’est vrai. J’ai autant envie de la revoir que de m’arracher les amygdales avec un couteau à beurre.
"Je vais juste passer la porte ou je rêve pourtant de te clouer à l’envers avant d’allumer le feu par ta tignasse."
Je suis contraint de l’insulter ou lui cracher dessus au passage vers la sortie. Je l’ai traitée de quoi, de traîtresse seulement ?
"Infidèle."
Grands mots, grands remèdes normalement. Le côté obscur est un endroit où il y a des cookies tant que je me crois dans Star Wars, quand je suis sérieux il faut me faire piquer au chlorure de potassium. Ou la chaise, le seul trône qui me sied éventuellement étant celui d’un martyr. Mon travail consiste à ce que ça se termine mal pour eux et bien que je ne cède pas à une nouvelle escalade de violence physique je peux pas m’empêcher de dire que je les aime pas, d’accord ? Ça fait des coups de putes dans son propre camp ensuite ca revendique la liberté d’aller danser et de rentrer se coucher sereinement non mais attendez avant de me flag, j’ai presque fini. D’abord je fouille dans ma poche pour en sortir une des balles confisquées du chargeur de Raelyn et lui montrer pourquoi j’avance quand même et pourquoi elle ne peut qu’essayer de me tirer dessus.
"J’ai dépensé toute la bonne volonté qu’il me restait à m'empêcher de te retourner pour te la mettre."
Si j’étais autorisé à lui mettre une de ses propres balles dans le cul à main nue à défaut de lui tirer dessus le premier, je serais pas en train de parler et je raconterais des choses moins terribles. Elle se croit où ?
Sur terre avec ses piètres semblables avec qui elle me confond, là où elle a le droit d’en avoir rien à battre du jugement que je lui porte d’autant plus que “puisque c’est comme ça je t’aime plus” relancerait encore son foutage de gueule, alors que dans ma langue qui lui est incompréhensible parce que mon royaume n’est en fait pas de ce monde, c’est très grave de pointer une arme sur le fils de Dieu. Juste un fils vous inquiétez pas, souvent j'ai envie d'avoir le pouvoir de décider de droit de vie ou de mort sur une de ces âmes perdues mais je m'envole pas encore tout à fait, me reste l’humilité de savoir où est ma place dans le cosmos et mon rôle dans l’évolution tandis que ces gens n'ont que des troubles psychiques, je t’en foutrais un littéralement moi de god complex. On reconnaît les mécréants car eux ne reconnaissent pas Jésus comme leur sauveur alors que c’est la condition pour atteindre un degré de divinité bande de péquenots. C’est la noblesse ici, je suis né tel que ce qu’ils essaient d’atteindre et ma tragédie a moi c’est qu’au lieu de me marrer à les observer prétendre, c’est qu’ils me font penser à des oignons: une fois que tu leur pèle le jonc pour voir de quoi c’est fait de loin ca va, dès que je suis obligé de respirer le même air je me met à chialer et je veux rentrer chez moi parce que j’en ai marre d'être punis ici. Le plus court chemin pour retourner au paradis étant de mettre fin à mes jours, c’est pas au programme car j’ai une destinée exceptionnelle. Je me casse juste en France, et c’est pas elle qui va me retenir par la force de partir.
"Va dormir."
Dans son sommeil le seul moment où elle pourra me menacer de mort à volonté. Moi, je vais prendre mon avion et m’enfermer de mon plein gré dans un monastère pour méditer sur la douleur d’être trahis et renié éternellement par le commun des mortels.
FIN
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