ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Orange juice, pour out half the carton. Grey Goose, pour it, get it started. Good times, remedy your sorrows. Baptize, don't worry about tomorrow. Shake it up, shake it up, now it's time to dive in. Share a cup, share a cup, now you're screw-driving. Every weekend with your friends, every weekday when it ends. Damn it's all good, I guess this is what it feels like when you become one of the drunks
Minuit passé un lundi soir. Une heure où la ville dormait, où les rues étaient calmes et où la vie semblait se dérouler sans le moindre incident. Il était rare que Sergio soit déjà couché à cette heure-ci, appréciant le silence de la nuit pour se remettre au travail. Ce petit voyage en Espagne pour le festival de cinéma qui s’y était déroulé l’avait tenu loin de ses affaires. S’il avait essayé de rester à jour dans le suivi de ses talents et l’étude des potentiels contrats, il avait été pour le moins distrait par les soirées alcoolisées et par une certaine coucherie inopportune. Il avait tenu ses distances avec Maddy depuis leur retour, restreignant à nouveau le contact au strict minimum. C’était le mieux pour tout le monde ; ils gagnaient chacun en sérénité et en temps gagné à faire autre chose que se battre avec l’autre, chose dont ils étaient devenus friands. Ne pas se mettre face à la réalité lui permettait même de prétendre que rien n’était jamais arrivé. C’était donc dans son salon que le mexicain était installé, un verre de bourbon presque terminé à portée de main et une boîte d’emails pleine à ras-bord à étudier. Il y en avait pour tous les goûts, entre le légal, l’événementiel et le contractuel. Il n’eut pas réellement l’occasion de voir le temps passer ce soir-là, et l’homme se sentait prêt à aller dormir quand un bruit attira son attention. Des aboiements frénétiques, d’abord. Quelque chose qui n’avait rien d’inhabituel, le faisant plutôt soupirer et lever les yeux au ciel. Si Etna, son doberman, était une chienne à l’éducation quasi parfaite, rien ne l’empêchait d’être un chien et une fois dans le jardin, poursuivre un chat ou un écureuil prenait des allures de terrain de guerre. Elle était silencieuse le reste du temps, se contentant de tenir la garde dehors et de se vautrer sur le canapé à l’intérieur.
Mais quand il entendit des cris, cette fois, le mexicain bondit de sa chaise, se dirigeant vers la baie vitrée du salon pour essayer de voir ce qu’il se passait. L’origine du cri semblait cependant hors de portée et dans un juron, il se précipita de l’entrée, attrapant le premier objet qui lui passait sous la main pour se défendre. Un marteau, qui avait suivi à planter un clou quelques jours plus tôt. On n’était jamais trop prudent ; le quartier d’Edward Street était un endroit relativement calme au quotidien, mais c’était un lieu friqué et les cambriolages n’étaient malheureusement pas à proscrire. Puisqu’il s’était absenté plusieurs jours d’affilé, il aurait suffi que des voyous fassent du repérage pour penser que la zone était dégagée. Pas de chance, il était de retour. Le chien de garde aussi. Et il était hors de question qu’il se fasse prendre par surprise. C’était donc avec précaution que le mexicain alluma toutes les lumières de l’extérieur et sortit de chez lui. Il n’eut qu’à suivre les cris et les grognements pour trouver la source de tout ce boucan. Une fois arrivé, il fallut se rendre à l’évidence, Etna avait bien fait son boulot, avait chopé le mollet assez profondément pour que même Sergio grimace. La chienne n’en démordait pas -c’était le cas de le dire-. Sauf que sa victime du soir n’avait clairement pas l’air de représenter un quelconque danger. A en juger par la bouteille à la main, c’était probablement juste une âme relativement alcoolisée qui avait pensé que ce jardin était la continuité du parc d’à côté. Il avait dû oublier de verrouiller le portillon à l’arrière. Merde.
« Etna. Suffit. » La chienne ne se fit pas prier, lâchant le bout de viande pour s’assoir, le regard toujours rivé sur l’intrus-e-. « Quelle idée c’était de passer par ici. Ça ressemble pourtant assez à une propriété privée, non ? » lâcha le mexicain en râlant, s’accroupissant par la même occasion pour observer les dégâts. Rien de trop grave, probablement pas de quoi justifier trois opérations ou une amputation. Mais cela ne devait vraiment pas être agréable. « Il reste quelques minutes avant que l’arrosage automatique se déclenche alors si ça ne vous dérange pas, il faudrait bouger d’ici. On va rentrer, je vais appeler une ambulance. » En espérant qu’on ne lui demanderait pas la police par la même occasion. Bon sang, comme s’il avait besoin de cette animation dans sa soirée. « Vous pouvez vous relever ? » Au moins ça, que Sergio puisse aider l’inconnu-e- à boitiller jusqu’à la maison ? Plus vite ce serait réglé, mieux ce serait.
GASMASK
not a saint
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cassie Edwards
l'orgueilleuse aux préjugés
ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130
TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances.CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
Quand t’es de sortie, c’est vraiment tout ou rien. Déjà, ça se transforme toujours en traquenard. Au diable les bonnes résolutions et la volonté de changer, oubliées les promesses d’être raisonnable. D’autant plus quand quelqu’un promet “Mais tu sais, j’peux te ramener au pire.” et que ladite personne termine la tête dans la cuvette en train de rendre le contenu de son estomac. Du coup, vous vous retrouvez comme des cons, ivres et pas près de rentrer en voiture. T’as soudainement un éclair de génie en sortant du bar, en te disant que tu peux appeler un taxi. Seulement voilà, tu mets cinq bonnes minutes à te rendre compte de plusieurs choses.
Un; ton téléphone et ton argent sont dans ta veste. Deux; t’as prêté ta veste à ton pote parce qu’il avait renversé sa bière sur son tshirt, il s’était donc foutu torse-nu et après il avait eu froid. Toi, sympa et bonne pote, t’as eu pitié et tu lui as filé ton cuir. Trois; t’as aucune foutue idée de l’endroit où il est passé. Quatre; … bon y a pas de quatre, mais ça viendra bien assez tôt. Ah si, t’as gardé la bouteille de vodka du Jimbo.
Alors tu l’as cherché, ton pote. “Jim ?”, “Jim t’es où fait pas l’con ?!”. En vain, pas de Jim à l’horizon. Un peu rageusement, t’as voulu prendre ton téléphone pour l’appeler et peut-être l’insulter dans le procédé, mais t’as visiblement déjà oublié où était ton cellulaire. Alors ça t’as énervé encore plus. T’as tapé du pied, froncé les sourcils et mis les mains dans les poches en te disant qu’à ce rythme là, tu serais bien plus vite rentrée à pied de toute façon.
Main dans une poche, bouteille dans l’autre (main, pas poche, parce que ça rentre pas), tu te mets en route. Ça tangue un peu, et dans ton inconscient les responsables de ça, ce sont forcément ceux qui ont construit la route et qui l’ont faite de travers. Rien à voir avec un quelconque état d’ébriété, donc. Alors tu marches une heure (ou une minute, c’est difficile de savoir quand tu peux pas vérifier l’heure.), et t’en as déjà marre. Toujours contrariée par la tournure des événements, tu décides de faire une pause bien méritée dans un parc (qui est en réalité à deux rues du bar). Bien sûr, il fait noir, il est tard, donc il n’y a personne. Cool, tu peux accéder à la balançoire sans avoir à pousser d’enfant. Pour une fois. Tu vas donc t'asseoir et tu commences à te balancer en chantonnant. Au loin dans la rue, tu vois quelques silhouettes de personnes qui passent sous les lampadaires. Certains lancent des regards dans ta direction, mais t’es trop loin pour entendre ce qu’ils disent. Alors tu fais signe, et s’ils répondent pas, tu leur fait un doigt. C’est bien mérité. (La vérité, c’est que personne te vois dans la pénombre mais ça te traverse bien évidemment pas l’esprit.)
Quand tu t’es assez reposée et que t’as surtout envie de vomir à force de t’être balancée, tu tangue d’autant plus en te levant. Bêtement, tu ricanes seule. T’avais pas vu la grosse flaque d’eau sous. Soudainement, t’as très envie de l’enjamber. (Ca fait vraiment beaucoup d’idées de génie, ce soir.) Sans trop réfléchir à l’état de tes réflexes, tu prends de l’élan et tu t’élances pour enjamber la flaque en voulant sauter sur la balançoire. Dans ta tête t’as déjà tout prévu, puisque tu te vois déjà atterrir de l’autre côté, portée par le mouvement. Sauf que tu finis les fesses dans la flotte. Le souffle coupé, tu mets plusieurs instants à t’en rendre compte. En te relevant, tu râles. Tu te plains, tu pestes. Cette soirée est vraiment de pire en pire. Au moins la bouteille est sauve.
Désormais trempée jusqu’aux os, tu reprends ton chemin en grelottant. Salopard de Jim qui a toujours ta veste. Vexée, t’en as marre de marcher au bout de deux minutes. En plus t’es obligée de faire le tour. Mais toi, t’es plus maligne que ça. Y a des raccourcis par les jardins (tu crois), donc tu décides d’enjamber une première barrière. Puis une seconde. Parfois, un chien aboie. D’autre fois, les lumières automatiques s’allument donc tu tapes ton meilleur sprint. Après quelques acrobaties et terrains traversés, t’escalade une palissade et tu tombes de l’autre côté. Ta chute est amortie par ce que tu soupçonnes être des fleurs (pas des roses sinon c’était un peu chiant), tu soupires et c’est un grognement qui t’interpelles. Doucement, tu relèves les yeux et tu vois un chien en train de te fixer, babines retroussées. « Oh non- » tu souffles en levant trèèèèès lentement une main dans sa direction, faisant au mieux pour te relever sans faire de gestes brusques. « Gentil le chien- » t’essaies au mieux de l’amadouer. Un petit pas en arrière, un second. Le chien aboie et tu fais volte-face pour courir et t'échapper. N’importe où, vite. T’as pas fait deux mètres quand tu sens les crocs de la bête s’enfoncer dans ton mollet. Alors tu gueules parce que « Putain ! » ça fait mal. Tu te débats et c’est toute ta vie qui défile devant tes yeux (enfin presque.), tu te vois déjà foutue, enterrée dans ce même jardin où personne te retrouvera jamais. Le propriétaire va faire couler une piscine pour cacher ton cadavre. « Etna. Suffit. » une voix, un sauveur ? Ou ton assassin. Un peu inconsciemment, tu serres ta bouteille contre toi. « Ouais Edna, ça suffit là ! » comme si le chien allait t’écouter. Surtout si tu prononces mal son nom. Le chien lâche tout de même, obéissant à son maître, et toi tu couines quand il laisse ta jambe. Ca va être pratique ça. L’inconnu regarde et t’essayes de faire pareil. « Quelle idée c’était de passer par ici. Ça ressemble pourtant assez à une propriété privée, non ? » « C’tait plus rapide ! » plus rapide que quoi, c’est là toute la question. « Il reste quelques minutes avant que l’arrosage automatique se déclenche alors si ça ne vous dérange pas, il faudrait bouger d’ici. On va rentrer, je vais appeler une ambulance. » « Ah j’suis d’jà tombée dans l’eau, c’pas grave. » pour toi, peut-être. Mais lui, il a rien demandé. « Vous pouvez vous relever ? » il te faut un peu de temps de réflexion et t’es pas sûre de comment répondre. « Heu- » tu te contorsionnes un peu pour essayer de te relever, mais à l’instant où tu poses le pied par terre, il se dérobe sous toi. « Ah non ! » tu grimaces à cause de la douleur. Peut-être qu’en roulant sur le sol, tu peux arriver jusqu’à la maison ? « C’foutu j’peux plus marcher ! » défaitiste ? Noooon.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Orange juice, pour out half the carton. Grey Goose, pour it, get it started. Good times, remedy your sorrows. Baptize, don't worry about tomorrow. Shake it up, shake it up, now it's time to dive in. Share a cup, share a cup, now you're screw-driving. Every weekend with your friends, every weekday when it ends. Damn it's all good, I guess this is what it feels like when you become one of the drunks
Lorsqu’il avait adopté sa chienne, l’avait dressée à monter la garde de la maison, Sergio n’aurait jamais imaginé qu’il serait un jour confronté à ce genre de situations. L’animal connaissait son boulot, savait comment tenir la garde. Dans le pire des cas, l’homme se serait attendu à un voisin amer ou à une voisine traumatisée. Etna était supposée dissuader les personnes non-invitées de pénétrer sur sa propriété. Alors la possibilité que l’animal s’attaque sérieusement à un mollet était jusqu’à ce jour resté une éventualité aux faibles probabilités. Il aurait fallu être stupide pour mettre le pied sur sa pelouse avec un molosse pareil dans le coin. Ou particulièrement alcoolisée, comme c’était le cas ici. Et plutôt que de s’inquiéter de l’état de sa jambe, la jeune femme préférait se raccrocher à sa bouteille, son regard hagard peinant à maintenir le contact. Il était agacé, c’était le cas de le dire. Il aurait suffi qu’il soit absent de la maison, et Etna se serait probablement servie de la blonde comme jouet à mâcher. Elle risquait de peu apprécier la rechute de l’alcool lorsqu’elle atterrirait à l’hôpital, aurait certainement droit à des points de suture et à une paire de béquilles flambant neuves. Quant à lui, il aurait des comptes à rendre sur la légitimité qu’avait eu sa bête à mordre. Comme s’il avait besoin de cela pour occuper de sa soirée. Et ce, tout ça parce que son jardin était visiblement un raccourci pour aller il ne savait où. A cette mention, Sergio ne se priva pas de souffler et de lever les yeux au ciel. De toute manière, vu l’alcool qu’elle semblait avoir dans le sang, il y avait peu de chances qu’elle se souvienne de tous les détails le lendemain.
Il ne pouvait néanmoins pas la laisser ici, gisant sur la pelouse qui serait bientôt trempée. Elle risquait déjà bien assez de le mettre dans de sales draps. C’était bien l’unique argument pour le motiver à l’aider et ne pas juste rentrer chez lui avec la chienne en prétendant que rien ne venait de se passer. Elle n’était pas un danger imminent qui nécessitait sincèrement la présence de l’animal dehors. Il eut une grimace en pensant à l’état dans lequel finirait son canapé. Maintenant qu’elle en parlait, elle était effectivement trempée. Il ne voulait pas savoir comment, pourquoi. Tout ce qu’il voyait, c’était une loque alcoolisée lui rappelant vaguement une chenille, étalée au sol de la sorte. Le côté humide, certainement. Mais il fallait bien faire abstraction, car s’il devait attendre qu’elle se mette en mouvement, ils en auraient pour la nuit. Il comprend vite que la laisser se débrouiller d’elle-même ne fonctionnera pas, alors il retient un juron en passant un bras sous les aisselles de la blonde, l’incitant à se mettre au moins sur sa jambe valide. « C’est ce qui a tendance à arriver quand on met les pieds dans un endroit où l’on n’a rien à faire, et qu’un molosse monte la garde. » répond-il avec un sarcasme doucereux, prenant tant bien que mal la direction de sa porte d’entrée. Du coin de l’œil, il nota que la blonde continuait de s’accrocher à sa bouteille d’alcool comme si c’était sa possession la plus précieuse. Il hésita une seconde à la lui faire lâcher mais renonça.
Retrouver la fraîcheur de la maison eut quelque chose de salvateur. Sergio considéra un instant le cuir blanc de son canapé et opta plutôt pour bifurquer vers le salon, où il tira une chaise pour assoir la blonde dessus. Elle tanguait. Il se demanda même avec scepticisme si elle tiendrait assise. Ce qui lui plaisait moins en revanche, c’était de voir le sang perler au sol au niveau de son mollet. Il ne pouvait pas juste attendre les bras croisés que les pompiers viennent récupérer ce cas alcoolisé dans son salon. Est-ce qu’il était supposé appeler la police au passage ? « Je vais aller chercher de quoi… nettoyer les dégâts. Et appeler les pompiers. Ce serait peut-être mieux si vous remontiez votre pantalon. » Il était de toute manière foutu. De ce qu’il savait, les traces de crocs n’étaient pas franchement à la mode. De même pour les traces de sang. Il fit quelques pas dans la pièce pour attraper son téléphone et se retourna d’un air méfiant. « Et restez sur cette foutue chaise. Je n’ai pas envie de devoir nettoyer mon salon entier après votre passage. » Chose qu’il ferait certainement, le sang souillant déjà son sol. Il hésita à lancer une menace en l’air sur Etna qui s’était couchée dans un coin de la pièce, le regard rivé sur la blonde, mais décida de ne rien en faire, se rendant plutôt à l’étage pour récupérer une trousse de premiers soins dans la salle de bain, le téléphone coincé entre l’épaule et l’oreille. Une discussion absurde à avoir avec les services de secours. Une morsure de chien. Une propriété privée. Oui, le chien était maîtrisé. Non, il n’y avait plus de danger. Non, il n’avait aucune idée de qui elle était ou de l’âge qu’elle avait. Non, il n’y avait pas d’hémorragie. Ils feraient au plus vite. Ce qui signifiait qu’elle n’était pas perçue comme une priorité, bien évidemment. Il n’était pas de meilleure humeur en revenant dans le salon, prêt à se la jouer infirmier. « Vous n’êtes pas séropositive, ou porteuse d’une saleté du genre j’espère. » L’idée lui effleura l’esprit. Est-ce qu’il avait des gants, quelque part ? Elle avait une tête de déchet humain avec un œil qui disait merde à l’autre. Il n’aurait pas été étonné qu’elle soit une junkie, et mieux valait ne pas prendre de risques.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cassie Edwards
l'orgueilleuse aux préjugés
ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130
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(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
Tout se passe jamais comme t’as prévu. Y a toujours trop d’alcool, toujours trop d’occasion de fêter un truc. Si c’est pas le diplôme d’un pote, c’est l’anniversaire d’un autre. Ou alors des fiançailles, bref, toujours une bonne excuse pour lever le coude et vider ton verre. Même quand c’est des gens que tu connais pas, juste parce que ça te fait marrer de t’incruster ici et là, pour un oui ou pour un non. Généralement, t’es plutôt bien reçue parce que tu vides ton compte pour payer des tournées à tout le monde. Et après c’est ton banquier qui t’appelles pour t’engueuler et te dire de lever le pied. Alors t’écoutes une fois, tu t’excuses et puis t’oublies la soirée d’après. Un vrai cercle vicieux, j’vous jure.
D’ailleurs le type qui t’accueille très mal dans son jardin devrait sans doute un peu se détendre aussi. Il a les sourcils tellement froncés qu’il ressemble à un méchant de cartoon. A moins que ce ne soit les ombres dessinées par la lumière lointaine. C’est compliqué de discerner des trucs dans le noir et surtout dans ton état. Va vraiment falloir songer à consulter et commencer à porter les lunettes que t’es supposée avoir depuis tes dix ans. Tu fais de la comédie pour pas te lever, parce que pour le moment, tant que tu bouges pas la jambe, t’as pas spécialement mal ou froid, et t’es vachement bien installée par terre. L’herbe est confortable. Alors que t’as déjà oublié ta douleur, t’es prête à fermer les yeux et passer la nuit ici. Seulement le grand type s’approche et t’aide à te mettre debout. Tu grimaces en mettant en pratique tes compétences de grande championne du tournoi de marelle de l’année 2000, tu les avais bien battus tous ces petits enfoirés de la cours de récrée. « C’est ce qui a tendance à arriver quand on met les pieds dans un endroit où l’on n’a rien à faire, et qu’un molosse monte la garde. » « Oui mais moi ch’savais pas qu’y avait un chien. » l'articulation est médiocre, mais tu mérites au moins un huit sur vingt pour l’effort de participation. « Et puis j’pas mis les pieds, chu tombée. » et les propos incohérents continuent alors que tu clopines sur une jambe aux côté de monsieur sourcils froncés.
Plus vite qu’il n’en faut pour dire Edna, vous voilà dans la maison du maître des lieux. Il te guide et toi tu suis bien gentiment, regardant les alentours mais ne remarquant rien d’anormal à première vue. Alors que tu t’installes sur la chaise qu’il te tire bien gentiment, tu te rends compte que t’as plus le cardio d’avant. La faute à la clope tout ça. « Je vais aller chercher de quoi… nettoyer les dégâts. Et appeler les pompiers. Ce serait peut-être mieux si vous remontiez votre pantalon. » elle cligne des yeux, un sourire débile se dessinant sur le visage à la mention des pompiers. « Ouais okay. » et t’essayes de remonter ton pantalon. C’est très chiant parce que c’est un slim et qu’il est trempé à cause de ta chute. Le vêtement colle à la peau et refuse d’aller plus haut que tes chevilles. « Et restez sur cette foutue chaise. Je n’ai pas envie de devoir nettoyer mon salon entier après votre passage. » « Oui m’man. » que tu dis sans même regarder dans sa direction, complètement concentrée sur ta tâche en cours. C’est frustrant, putain. Une moue sur le visage, tu te lèves, décidée à résoudre le problème d’une autre façon. Tu tangues un peu et tu ricanes toute seule en défaisant ta ceinture puis en enlevant carrément le pantalon, gardant uniquement ton boxer noir, pour finalement te rassoir et éviter de tomber. « Chu désolée Edna. » tu marmonnes à l’adresse du chien. Comme si c’était à toi de t’excuser d’avoir servi de steak. « Vous n’êtes pas séropositive, ou porteuse d’une saleté du genre j’espère. » « Non j’me protège toujours. » c’est dit avec une telle certitude que c’est difficile à contredire. « Pourquoi vous l’êtes vous ? C’est pas d’chance. » oui, parce que s’il pose la question ça n’a bien évidemment rien à voir avec le fait qu’il va devoir toucher ton sang. Rien du tout. « V’croyez qu’ils vont me couper la jambe ? » peut-être que du coup t’auras le droit à une super prothèse dernier cri. Le genre qu’ils ont dans les films et tout.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Orange juice, pour out half the carton. Grey Goose, pour it, get it started. Good times, remedy your sorrows. Baptize, don't worry about tomorrow. Shake it up, shake it up, now it's time to dive in. Share a cup, share a cup, now you're screw-driving. Every weekend with your friends, every weekday when it ends. Damn it's all good, I guess this is what it feels like when you become one of the drunks
L’envie d’abandonner l’alcoolique à son sort dans le jardin était incroyablement présente. Cela ne lui aurait certainement pas fait de mal de cuver un peu avec l’arrosage automatique pour la rappeler à la réalité. Mais Sergio s’était trahi en sortant. Aussi ivre semblait-elle être, il n’avait aucune intention de rendre des comptes le lendemain sur pourquoi sa chienne avait attaqué une femme sur sa propriété. Il n’y avait aucune générosité dans ses intentions, aucune bienveillance quelconque. Il n’était pas un fichu Saint-Bernard ou un bénévole à la Croix Rouge, n’avait pas de temps à perdre pour ce genre de bêtises. Quelle plaie c’était. Et il ne pensait pas à ce que les crocs d’Etna avaient pu laisser. Tant qu’à avoir fait son boulot, il espérait bien que le molosse n’avait pas raté la blonde. Ce serait un faible soulagement pour supporter la vision de l’ivrogne dans son salon, son aura alcoolisée faisant contraste avec les meubles trop propres. Quand bien même il apprécia mettre de la distance entre leurs deux personnes, il ne pouvait pas dire être serein à la quitter des yeux quelques minutes le temps de récupérer de quoi au moins nettoyer sa plaie. La situation pouvait encore s’aggraver. Une sensation qui ne lui quittait pas les tripes, son cerveau désormais occupé à les imaginer. Il serait chanceux s’il sen sortait sans vomi à nettoyer, sans meubles souillés, sans un nouveau grognement de la part de l’animal. La chienne était dressée pour garder son territoire et en théorie, la blonde ne craignait rien. Cependant, Etna n’avait encore jamais eu à faire à ce genre de déchet dans sa vie. Il ne serait pas surpris que cette rencontre la laisse pour le moins confuse face à ses nouveaux devoirs de protection.
Il s’attendait probablement à tout en revenant dans son salon. A ne plus la voir à sa place mais en train de visiter les lieux, pliée en deux à vomir, en train de ronfler sur le canapé, sur la table dans une vaine tentative de mettre de la distance avec Etna, ou même en train de ramper vers la sortie, pourquoi pas. Mais certainement pas à sa place, son pantalon en moins. « De mieux en mieux. » Sergio se frotta le visage, prenant une profonde inspiration pour se donner le courage qui lui manquait cruellement. Il ne préférait pas imaginer le spectacle que les pompiers découvriraient quand ils pousseraient la porte de la villa. Même alcoolisée, la blonde semblait être montée sur ressorts, avoir encore beaucoup à dire, à faire. Il n’était pas préparé à cette interaction, encore moins à aller tripoter une plaie ouverte. Le doberman ne l’avait pas raté ; les trous des crocs étaient bien visibles sur la peau, profonds. Assez pour faire grimacer le mexicain. En admettant que la cruche soit en effet clean, il doutait que les canines d’Etna le soient vu ce qu’elle passait son temps à mâchouiller. Il allait devoir au moins désinfecter. « L’unique saleté que je me trimballe est actuellement en train de me pourrir la soirée. » répondit-il d’une voix doucereuse, traînant les pieds pour venir s’accroupir à côté du mollet abîmé. Il leva un regard méfiant vers elle et songea une nouvelle fois à juste s’assurer qu’elle reste assise là dans l’attente des secours. Mais ils avaient été clairs au téléphone ; pas une priorité. « S’ils vous la coupez, ce serait réellement le dernier de mes ennuis. » Que pouvait-il risquer à part un procès et un examen concernant Etna. Un coup d’œil dépité vers la chienne acheva de lui donner la motivation nécessaire pour faire un effort. Désinfecter, nettoyer un minimum, lui faire un bandage avec les moyens du bord. Vu la taille de la plaie, elle ne risquait pas de passer un bon quart d’heure. Dans un soupir, il arracha la bouteille d’alcool à la blonde, la déboucha pour elle et lui tendit. « Un shot. Cul sec. » Il espérait sincèrement ne pas le regretter. Mais il n’était pas inhumain, pas particulièrement sadique non plus. Il offrait à la jeune femme environ quinze secondes pour l’apprécier car à peine le cul de la bouteille baissé, il la lui vola et renversa le reste de l’alcool sur la plaie. Un déluge d’éthanol qui s’accompagna d’un son qui lui vrilla les oreilles, mais tout ce qu’il voyait ici, c’était la plaie qui s’éclaircissait et le liquide tâché de sang qui venait souiller la serviette précautionneusement déposée au sol. « La bouteille y est passée mais bonne nouvelle, les docteurs devraient vous laisser votre jambe. » Elle risquait juste de peu apprécier la marche pour les temps à venir. Il pouvait voir d’ici quelques résidus de terre et de cailloux encore incrustés dans les trous. Les suites de la chute, probablement. Il devait avoir une pince à épiler dans la trousse pour ce genre de connerie. Du moins, c’était ce qu’il chercha, jusqu’à ce qu’un bruit familier arrive à ses oreilles. Ce doux son humide, peu ragoûtant, délicat d’une langue animale qui aurait visiblement décidé de participer à panser les plaies. Ramenant ainsi toutes les bactéries précédemment évacuées. Et face à ce constat, le museau de la chienne tout contre son épaule, le mollet gruyère en face de son nez et un récipient d’éthanol vivant au bout de cette jambe, Sergio se retrouva à envisager la possibilité de mettre tout le monde dehors et d’aller se coucher. Purement et simplement. « Je sais que cela va sembler compliqué à croire, mais la situation commence à être plus pénible pour moi que pour vous. » lâcha-t-il entre ses dents, cherchant à grande peine à garder son calme ici.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cassie Edwards
l'orgueilleuse aux préjugés
ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130
TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances.CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
T’as l’air un peu conne, en slip au milieu du salon d’un parfait inconnu. Pour ce que t’en sais, il pourrait tout aussi bien être un fou furieux qui a dressé son chien à attaquer les gens, derrière il fait semblant de les soigner pour mieux les enfermer à la cave. Ou peut-être que t’as regardé trop de reportages sur les serial killers. Faudrait probablement que t’arrêtes de regarder ça avant de dormir. « De mieux en mieux. » et tu souris comme une débile. Au moins il peut soigner ta jambe comme ça. Sinon il aurait genre dû découper ton jean et ça t’aurait carrément fait chier parce que tu l’aimes bien. (Et bien sûr, tu penses à aucun moment que de toute façon, il est troué à cause des crocs du chien.) « L’unique saleté que je me trimballe est actuellement en train de me pourrir la soirée. » « Ca c’est pas d’chance. » merde, t’as le hocquet maintenant. Tu t’inquiètes pour ta jambe, forcément. Est-ce que tu vas te retrouver avec un bout en moins à l’issue de cette soirée ? « S’ils vous la coupez, ce serait réellement le dernier de mes ennuis. » tu fais la moue, pas vraiment ravie de sa réponse. « S’ils me mettent une jambe en métal j’pourrai plus passer à l’aéroport. » tu marmonnes comme une gamine. Faudrait vraiment revoir tes priorités, un jour. « Un shot. Cul sec. » « Wooohoooo ! » t’es beaucoup trop enthousiaste à l’idée de boire dans ta propre bouteille. T’as un peu l’impression que c’est de nouveau ton anniversaire et qu’il te fait un cadeau. Comme quoi il te faut pas grand chose pour être contente et oublier tous tes problèmes. « Zdorov'ye ! » est-ce que tu sais parler russe ? Pas du tout. Est-ce que le santé c’est le seul mot que tu connais ? Ouais, carrément. Et tu lèves la bouteille pour trinquer toute seule avant de la vider autant que possible. T’as presque tout bu, quasi sûre de battre ton propre record de descente lorsque le malotru t’arrache la bouteille des mains. T’as à peine le temps de protester que le pire se produit. « Hého j’avais pas termi- MAIS LA PUTAIN D’TA GRAND-MERE LA FEMme respectableeee- » et tu chouines à la fin, parce que t’as pas vraiment envie d’insulter sa grand-mère. D’une, parce que ça se fait pas, et de deux parce que c’était sûrement une femme très bien. Ou peut-être pas. Toujours est-il que t’as été surprise et que tu t’attendais clairement pas à ça. T’as l’impression d’être dans un film d’action en train de te faire soigner une blessure par balle à la dure, façon Statham ou un truc du genre. Sauf que t’es complètement ivre et que tu t’es juste fait grailler par un cabot. « La bouteille y est passée mais bonne nouvelle, les docteurs devraient vous laisser votre jambe. » « Noooon ma bouteeeeille- » tu geins, comme si c’était la chose importante à retenir ici. « C’était ma seule amiiie… » défaite, tu baisses les bras et tu laisses tomber ta tête en arrière pendant qu’il trifouille tu sais pas trop quoi avec ta jambe. Si t’avais pas autant la flemme, tu serais partie depuis longtemps. Mais comme ça implique de se lever et de bouger, c’est compliqué. Le sol va sûrement pas coopérer, en plus. Ouais, flemme. Tu ricanes lorsque la chienne commence à lécher la plaie. Il est vraiment plus que temps d’aller dormir. « Je sais que cela va sembler compliqué à croire, mais la situation commence à être plus pénible pour moi que pour vous. » tu te penches un peu en avant, prête à entendre les secrets de ton hôte. « Pourquoi, Edna vous a mordu aussi ? » tu tends une main pas très stable vers la concernée, t’attendant presque à une réponse de sa part. « F’pas mordre les gens, Edna. C’pas gentil. » pour l’autorité, faudra repasser. « J’suis désolée si j’ai atterrit dans vot’ jardin, m’sieur. J’le ferai plus la prochaine fois. » nouveau hoquet. « Mais j’cherchais mon pote Jim pour rentrer et j’crois qu’il s’est perdu. Peut-être qu’vous l’avez vu, j’sais pas. »
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Orange juice, pour out half the carton. Grey Goose, pour it, get it started. Good times, remedy your sorrows. Baptize, don't worry about tomorrow. Shake it up, shake it up, now it's time to dive in. Share a cup, share a cup, now you're screw-driving. Every weekend with your friends, every weekday when it ends. Damn it's all good, I guess this is what it feels like when you become one of the drunks
Dans son boulot, Sergio était habitué à devoir faire preuve de sang-froid. Mais absolument aucun événement jusqu’à ce jour ne l’avait préparé pour une telle épreuve. Il avait l’impression d’être dans une caméra cachée, continuait de porter un regard rempli de jugement sur la blonde comme dans l’espoir qu’elle se relève finalement et admette qu’elle se moquait de lui. Le hoquet acheva tout espoir. On ne pouvait pas feinter un hoquet de la sorte. Elle était donc alcoolisée à l’extrême et parfaitement stupide. Dans un élan de bonté, il osait espérer pour elle que les neurones étaient juste euthanasiés par l’éthanol et qu’elle était loin d’être dans son état normal mais très franchement, il ne tenait pas à rester pour vérifier. Au moins, le sarcasme pouvait couler à flot sans même que l’ivrogne ne réagisse. Dans d’autres circonstances, il aurait peut-être pu reconnaître le comique de la situation. « Il faudra demander une jambe de bois alors. » grommela-t-il en lui tendant la bouteille. Qu’elle profite de ce moment de joie qui ne durerait pas, il l’observait faire, profitant de ces secondes de répit pour prier qu’elle ne vomisse pas partout. Il pouvait supporter ce déchet en culotte dans son salon, se remettrait de la plaie devant son nez. Mais s’il devait ensuite nettoyer sa gerbe, il ne promettait pas de ne pas dire à Etna de finir le boulot. Tant qu’à salir sa chemise, il préférait encore que ce soit en faisant un trou dans le jardin. Pour l’heure, il était encore disposé à essayer de nettoyer les dégâts. Bien que les insultes soudaines à l’adresse de sa grand-mère le firent hausser un sourcil circonspect. Elle était saoule comme un cochon et réussissait encore à chouiner. Elle risquait de déguster le lendemain, une fois qu’elle aurait dégrisé un peu. « Inutile de vous plaindre. Avec un peu de chance, vous n’aurez pas à vous souvenir demain du fait que vous avez fini en culotte dans le salon d’un inconnu à insulter sa grand-mère. » Tout comme lui rêverait de ne pas se souvenir du désastre qui était en train de prendre place dans son salon. Cette femme était une calamité. Tout chez elle inspirait à Sergio un profond mélange de mépris, de pitié et d’irritation. « Je peux offrir une bouteille d’eau. Ça ne vous fera pas de mal. » L’alcool n’était pas pour aider ses puissants élans dramaturges et la pince à épiler plantée dans la plaie, il se retrouva à se demander si elle se comportait de la même manière, sobre. Il ne l’imaginait pas faire quoique ce soit de sérieux dans la vie, espérait pour son potentiel patron qu’il ne l’attendrait pas le lendemain matin. Lui se retenait de jurer à chaque fois que son esprit réalisait qu’il était en train de faire de la pioche au gravier dans un mollet parce qu’Etna avait trop bien fait son travail. Il aurait dû prétendre ne jamais la voir sur la pelouse, faire rentrer la chienne et aller se coucher. Il aurait donné cher pour savoir à quoi l’animal pouvait penser ici. L’alcoolique ne craignait plus rien tant elle ne paraissait pas menaçante. Le doberman ne bronchait même plus, couchée, les yeux grands ouverts sur eux deux. « C’est la première fois qu’elle mord quelqu’un. Vu qu’elle ne vous a pas complètement détruit le mollet, j’en conclus que vous n’êtes pas à son goût. » Cela lui épargnerait des explications supplémentaires. Il pouvait parfaitement voir la définition dentaire canine dans la chair. Il n’avait pas assez de luminosité pour voir exactement ce qu’il faisait. Quelle galère. « Mon jardin n’est pas une foutue aire de passage. Mais j’ai retenu la leçon, si Jim passe par ici, j’appelle les flics plutôt que de lâcher la bête. » Un exemplaire masculin de cette nana dans son salon, et il ne répondait plus de rien. « C’est un comportement complètement irresponsable, vous en avez conscience ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
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l'orgueilleuse aux préjugés
ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130
TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances.CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
« Il faudra demander une jambe de bois alors. » mais quelle idée incroyable. T’es à ça de demander si c’est même pas carrément possible de la couper tout de suite, au moins ça faciliterait le travail. « Hooou j’pourrai devenir une pirate après. » y a un sacré sens des priorités à revoir, mais tu t’en fous. Toi, tout ce que tu vois c’est à quel point ça serait cool d’avoir une jambe de bois. « J’serai capitaine de mon propre bateau ! » t’as déjà jamais piloté de bateau, et à part un truc gonflable qui a fini par se dégonfler à mi-parcours, tu peux pas non plus dire que t’es une experte en navigation. « Inutile de vous plaindre. Avec un peu de chance, vous n’aurez pas à vous souvenir demain du fait que vous avez fini en culotte dans le salon d’un inconnu à insulter sa grand-mère. » mais enfin, tu te plains pas. C’est de la constatation pure et simple. « Hééé j’pas fait exprès ! » tu bougonnes en croisant les bras, façon gamine qui se fait engueuler pour rien. (Alors que clairement, t’es la seule à blâmer pour toute la situation de ce soir.) Au moins t’es pas morte. T’es en slip chez un parfait inconnu, en train de te vider de ton sang, mais t’es pas morte. Ca relève presque de l’exploit d’être arrivée jusqu’à ce stade de vie. D’ailleurs t’y penses, mais va falloir faire sacrément gaffe cette année, vu que tu viens d’arriver à l’âge vénérable de vingt-sept ans. S’agirait pas de rejoindre le fameux club du même nom, papa Cobain pourra attendre tes vieux jours pour te rencontrer en personne. « Je peux offrir une bouteille d’eau. Ça ne vous fera pas de mal. » maintenant qu’il en parle, tu te rends compte que t’as sacrément soif, ouais. « Ah oui d’accord. » rien de plus à ajouter, hein. « C’est la première fois qu’elle mord quelqu’un. Vu qu’elle ne vous a pas complètement détruit le mollet, j’en conclus que vous n’êtes pas à son goût. » ah, ça elle sait pourquoi. « C’était p’t-être pas assez tendre j’sais pas. » hé l’air de rien, ça fait des années que tu parcoures Brisbane à pied ou en skate, tes mollets c’est du béton. C’est même étonnant qu’Edna se soit pas cassé un croc, hein. « Mon jardin n’est pas une foutue aire de passage. Mais j’ai retenu la leçon, si Jim passe par ici, j’appelle les flics plutôt que de lâcher la bête. » mais qu’il est bougon c’est dingue ça. « Ah oui, ça s’rait con qu’il se fasse bouffer lui aussi, bonne idée. » bon, t’es pas sûre que Jimbo soit ravi à l’idée de se faire cueillir par des flics. Mais tu parles d’expérience en affirmant que c’est un sort bien plus enviable que de se faire croquer par le premier molosse qui passe. Là ça fait déjà mal, mais la moitié de tes sens sont engourdis ou tournent complètement au ralenti. Ca te fait d’ailleurs penser à la fois où, sous le coup de l’alcool tu t’es cassé le petit orteil, et tu t’en es rendu compte que deux jours plus tard parce que ça te faisait un mal de chien. Honnêtement, t’as pas hâte du tout de retrouver la pleine possession de tes moyens et toutes les sensations d’un état normal. Ca va piquer au moins autant que la gueule de bois qui t’attend. « C’est un comportement complètement irresponsable, vous en avez conscience ? » irresponsable c’est un peu ton deuxième prénom, mais il a pas besoin de le savoir, il a déjà les sourcils bien trop froncés. Un peu plus et il ne verra plus rien. « Oui mais moi j’savais pas qu’y avait un chien. J’voulais juste passer et c’tout ! » un peu plus de mauvaise foi sur tout ça ? Nooon. « Genre v’l’aurez même pas su quoi. » telle une ombre dans la nuit, t’aurais disparu pour de bon sans qu’il ne sache jamais rien. Et puis, c’est courant non, d’utiliser les jardins des gens comme raccourcis ? Bon, ça dépend sûrement des gens, mais t’es sûre que certains s’en donnent à coeur joie. Bien plus facile et moins pénible que de devoir faire mille détours quoi. Surtout au milieu de la nuit quand on a qu’une seule envie ; rentrer chez soi. « J’vous jure d’habitude j’suis aussi discrète qu’une musaraigne. » une musaraigne qui a trempé dans un tonneau d’alcool, ouais.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
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Sergio avait purement et simplement l’impression d’avoir une adolescente retardée dans son salon. Il connaissait parfaitement l’effet de l’alcool sur les gens, cette capacité de l’éthanol à endormir les neurones pour se comporter de manière tout à fait stupide. Mais la blonde devait être coutumière du fait pour se comporter de manière aussi puérile. Evidemment qu’elle allait être excitée à l’idée d’une jambe de bois. Tellement que le mexicain se surprit à espérer qu’elle fasse couler son futur bateau hypothétique loin, bien loin des côtes australiennes pour qu’il n’ait plus jamais à entendre parler d’elle. Il avait passé l’âge pour superviser une gamine alcoolisée qui n’était même pas la sienne. Le plus tragique étant probablement que même si elle se souvenait de cette soirée le lendemain, il aurait été prêt à parier qu’elle trouverait la situation très drôle. Ce serait certainement moins le cas une fois qu’elle tenterait de poser le pied par-terre, mais Sergio ne se sentait plus capable d’éprouver la moindre compassion. C’était un beau cadeau empoisonné que Etna lui avait fait là et il ne pouvait pas lui reprocher de juste faire son boulot. Ce n’était pas de gaieté de cœur que l’agent s’éloigna du salon le temps d’un instant pour attraper une petite bouteille d’eau dans son frigo et la ramener au déchet humain. « Tant mieux pour vous. » L’histoire aurait été moins drôle à raconter si l’intruse n’avait plus jamais pu remarcher correctement. Au moins, cela servirait de leçon à Sergio dans le futur ; sa maison était en effet bien protégée. Il poserait une pancarte « attention chien méchant » à côté du portail, à l’occasion. Et tiendrait le numéro du poste de police le plus proche sous le coude des fois qu’il ait à nouveau à gérer ce genre de situation. Les chances pour qu’un deuxième couillon fasse l’erreur le soir-même était mince, mais il préférait ne pas sous-estimer la stupidité de deux pochtrons ensemble. Un peu comme un groupe de sangliers ; s’il y avait un nuisible dans le coin, un autre n’était sûrement pas loin. « Ce ne serait surtout pas mon problème. » grogna-t-il, désormais le nez sur le mollet. Il ne savait vraiment plus quoi faire pour cette blessure. Il n’était pas médecin, ou infirmier, n’avait pas la moindre expérience dans le domaine. Alors le mexicain opta pour sortir les compresses et le sparadrap. Les secours n’auraient qu’à se débrouiller avec un pansement de fortune. « Les musaraignes, on les accueille bien souvent avec un piège à souris ou de la mort au rat. Je pense que la comparaison se tient, donc. » Il n’allait même pas chercher à expliquer pourquoi il tenait tant à ce que son terrain privé reste privé, ou pourquoi il avait recours à la présence d’un chien de garde. Le pansement qu’il avait tenté de faire était plus qu’approximatif, tenait comme il le pouvait. Mais les compresses se rougirent plus rapidement qu’il ne l’aurait imaginé, chose qui n’avait rien de rassurant. Le parfait moment pour que l’on toque à la porte. « Dieu merci. » soupira-t-il en se relevant, s’essuyant tant bien que mal les mains avec un sopalin avant d’aller ouvrir. « Bonsoir. On nous a appelé pour une morsure de chien ? » « Bonsoir messieurs. Elle est là-bas. » Il se poussa de la porte pour les laisser entrer et constater l’état de la blonde, toujours en culotte dans son salon, la bouteille vide pas loin. « Elle est complètement ivre, risque de vous vomir dans l’ambulance et d’insulter vos grand-mères. J’ai désinfecté la plaie mais… je vous la laisse. Si jamais la police avait besoin de me contacter pour parler de l’incident, vous savez où me trouver. » Il se décala sur le côté, proche de la chienne qui resta couchée à ses pieds et bien indifférente à ce qui se déroulait autour d’elle. « Au revoir et à jamais la musaraigne. » lâcha-t-il finalement quand la gamine se fit embarquer sur le brancard. Il ne lui restait plus qu’à nettoyer, maintenant. Et brosser les crocs d’Etna pour éviter qu’elle ne chope une saleté.
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