ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
We're seen the worst that this world has. We've lost ourselves along the path, but I think that we can get it back. It'll just take time. How deep the wound? How sharp the cut? We can try our best but we just can't hide the blood. It knocks us down but we'll get up, we still gotta fight. Hold on tight, we're gonna make it to the other side
« Tu vas garder cette moue renfrognée toute la journée ? » Dans la voiture, Sergio jeta un regard amusé à Alma qui n’avait pas décroché un mot de presque tout le trajet. Cela faisait presque une heure qu’ils étaient partis du centre-ville de Brisbane désormais, et il n’était pas encore dix heures. Elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait, et il ne lui avait guère donné d’informations en retour. A part de mettre une tenue sportive qui incluait un pantalon et des baskets, ce qui pouvait laisser présager un tas d’activités possibles et imaginables. Il était certainement de meilleure humeur qu’elle ne l’était, et ce pour un tas de raisons. Mais principalement car elle avait accepté de le suivre, aujourd’hui. Et cela valait de l’or. Reconquérir sa famille ne s’était clairement pas avéré être une mince affaire ; il avait même la sensation que les choses avaient empirées avec son retour. Sara était dévorée par la culpabilité de l’avoir fait revenir, surtout à l’occasion d’un événement si important. Cesar le haïssait cordialement, après l’avoir croisé dans les pires circonstances possibles. Rudy était toujours derrière les barreaux, mais Diego semblait vouloir prendre sa place comme homme de la famille, celui sur la défensive. Il n’avait toujours pas eu l’occasion de rencontrer les deux derniers. Alors après tout ça, c’était en Alma qu’il misait le plus d’espoir. Au volant de sa voiture, ils avaient désormais quitté la civilisation pour s’enfoncer dans la région de la Scenic Rim. Ils étaient presque arrivés. Pour être parfaitement honnête, Sergio n’avait aucune idée de la réaction qu’aurait sa fille aînée face à cette surprise. Ce serait du quitte ou double. Mais on ne pourrait pas lui reprocher de ne pas avoir fait énormément d’efforts pour mettre cette journée en place. Il avait fallu planifier tout cela, faire appel à de vieilles relations. Dont Diana, une femme avec qui il était sorti quelques temps des années plus tôt. Ils étaient restés amis après s’être séparés, ne vivant littéralement pas dans le même monde. Elle avait accepté de l’aider à arranger leur activité à venir. Pour en rajouter une couche à leur chance, la météo était de la partie. Après une semaine de pluie et d’orage, le ciel avait laissé place à un brillant soleil et à des températures douces, pas brûlantes. Une journée d’été parfaite.
Enfin, ils arrivèrent à destination. C’est derrière une vieille grange qu’il gara sa voiture. Il coupa le moteur et se tourna vers Alma, toujours amusé. « Peu importe ce que tu as imaginé, ce que je t’ai réservé est bien pire ; au moins quatre heures coincées avec moi. » Car une fois qu’ils seraient partis, il était hors de question de faire demi-tour. Sergio fut le premier à sortir de la voiture, claquer la portière et récupérer un sac à dos dans le coffre. Etna, qui était de la partie aujourd’hui, sauta du coffre également, se mettant à trottiner aux alentours. « Sergio ! Je commençais à me dire que tu t’étais perdu. » Du coin du bâtiment, Diana fit son apparition, son sempiternel sourire collé aux lèvres et ses mèches blondes au vent. « Pas du tout. Juste les aléas des départs matinaux. » Les deux adultes partagèrent une étreinte de salutation avant que lui se retourne vers Alma. « Je te présente Diana. Ce qui t’attend est en grande partie de sa faute. » Elle lui donna un coup de coude dans les côtes en râlant mais ne s’en offusqua pas davantage, reprenant plutôt la route de la grange. « Allez venez, vous êtes attendus. » Ils n’eurent plus que le choix de la suivre jusqu’à découvrir un peu plus loin deux chevaux harnachés, prêts à être montés. Diana était déjà entre eux deux, à s’assurer que les selles étaient bien fixées. « On a Pumpkin ici pour toi, Alma. » annonça la blonde en donnant une tape sur le flanc de la jument alezane. « Et toi Sergio, je t’ai préparé Texas. Je sais combien c’est une histoire d’amour entre vous. » Le canasson couleur bai qui l’avait désarçonné et l’avait envoyé dans un buisson de ronces à la première occasion qu’il avait eu. Un charmant souvenir, oui. Mais l’homme dissimula sa grimace. « Ramenez-les-moi en bon état. Si je ne suis pas là quand vous revenez, laissez-les dans le pré. Amusez-vous bien ! » Et ainsi, Diana disparut aussi vite qu’elle était arrivée. Cette femme lui avait toujours donné l’impression d’être constamment pressée. Enfin…
Il se tourna vers Alma, jaugeant sa réaction à froid. « Tu réclamais souvent de faire du cheval quand tu étais petite. J’ai pensé que ce serait l’occasion. » Il fit quelques pas en direction de la caisse en bois contre le mur où Diana avait laissé des bombes de plusieurs tailles afin qu’il puisse s’équiper avant de partir. « Le programme de la journée est plutôt sympa, tu verras. On va faire le tour de Tamborine Mountain, grimper au sommet. On s’arrêtera à Curtis Falls pour pique-niquer. » A en juger par son regard interloqué, elle n’avait jamais visité les lieux dont il lui parlait. Tant mieux, cela renforcerait la surprise. Le concernant, ces circuits de randonnée faisaient partie de ses favoris aux alentours de Brisbane. Probablement pour le dépaysement qu’ils offraient avec leur allure de jungle amazonienne. « Alors maintenant, tu me trouves une bombe à ta taille, en selle, et en route pour l’aventure. » Il n’avait aucune idée de si elle était déjà montée sur un cheval tout court ou si l’activité semblait l’emballer. C’était ce qui rendait la situation si amusante. « Vois le bon côté des choses, si tu n’as pas envie de me parler, tu pourras toujours admirer le paysage pour t’occuper. » Elle ne perdrait pas sa journée, quoiqu’il advienne.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Tu vas garder cette moue renfrognée toute la journée ? Alma aurait eu envie de répondre que oui. Qu'elle avait accepté de passer du temps avec lui, pas de quitter la ville vers des terres inconnues. Qu'elle lui avait promis de ne pas lui mettre des bâtons dans les roues pour qu'il se rapproche de la famille, mais qu'elle ne s'était pas attendue à ce que ces roues les emmènent aussi loin de chez elle. Je me demande juste où tu m'emmènes comme ça. Furent les seuls mots qu'elle lui offrirait pour expliquer les raisons de sa petite mine. Les raisons en étaient pourtant multiples, certaines plus légitimes que d'autres. Celle qui hantait principalement son esprit durant tout le trajet était la suivante : que penseraient ses frères et sœurs d'une virée entre elle et leur père ? Le trajet fut long, elle ne saurait dire combien de temps ils avaient roulé avant d'arriver dans cet endroit surprenant. L'espace d'un instant, elle s'était dit que sa vie touchait à sa fin et que Sergio était en réalité revenu pour tuer toute sa famille qu'il considérait comme un boulet au pied ; qu'elle finirait pendue dans cette grange et enterrée dans une forêt non loin d'ici. Elle se rappelait ensuite bien vite qu'elle n'était pas dans un film, qu'il n'avait aucune raison de lui faire du mal, et que peu importe les ressentiments qu'elle avait envers lui, il avait toujours essayé de prendre soin d'elle alors qu'elle était une enfant. Peu importe ce que tu as imaginé, ce que je t’ai réservé est bien pire ; au moins quatre heures coincées avec moi. Il ne devait donc pas savoir ce qu'elle venait de s'imaginer et c'était tant mieux. Elle s'apprêtait à lui répondre qu'il y avait pire encore - son anniversaire, par exemple, lui avait paru infiniment plus horrible que ça - mais fut ravie d'être coupée avant d'avoir dit une idiotie. Sergio ! Je commençais à me dire que tu t’étais perdu. C'est une femme qui s'approchait de lui, l'enlaçant pour le saluer. C'était donc ça, il l'avait emmenée ici pour lui présenter sa nouvelle femme ? L'idée fit bouillir Alma un instant, mais elle restait spectatrice de la scène qu'ils jouaient devant elle. Pas du tout. Juste les aléas des départs matinaux. En même temps, se lever si tôt avait été une rude épreuve pour la brune. Je te présente Diana. Ce qui t’attend est en grande partie de sa faute. Alma l'observait, intriguée. Allez venez, vous êtes attendus. Ils suivirent Diana jusque dans la grange, qui s'avérait être une écurie. On a Pumpkin ici pour toi, Alma. Elle fit les gros yeux, ne cachant pas sa surprise. Du cheval ? Voilà ce qui l'attendait ? Elle se demandait si c'était une blague de Sergio ou s'il comptait réellement sur le fait qu'elle monterait en montagne : elle ne l'avait évidemment jamais fait. Et toi Sergio, je t’ai préparé Texas. Je sais combien c’est une histoire d’amour entre vous. Il y avait visiblement une histoire derrière cette remarque amusée, mais Alma n'insistait pas pour en savoir plus. En réalité, depuis qu'ils étaient arrivés, elle n'avait presque pas décroché un mot. Ramenez-les-moi en bon état. Si je ne suis pas là quand vous revenez, laissez-les dans le pré. Amusez-vous bien ! L'élan de fraîcheur qu'était Diana disparut aussi vite qu'ils étaient arrivés, laissant un père et sa fille seuls tous les deux et pas franchement à l'aise. Tu réclamais souvent de faire du cheval quand tu étais petite. J’ai pensé que ce serait l’occasion. Lorsqu'elle avait accepté de passer du temps avec Sergio, elle n'aurait jamais cru un instant qu'il tenterait de remplir le vide qu'il avait laissé en étant absent et en quittant leur famille. Jamais elle n'aurait imaginé qu'il lui organise une telle journée. Et si une part d'elle était presque flattée des efforts réalisés - étant donné qu'elle penserait qu'il disparaîtrait de nouveau après le fiasco de son anniversaire - elle se demandait s'il avait bien compris que les années ratées le resteraient toujours. J'ai déjà hâte d'en faire. Qu'elle lançait, un soupçon d'ironie dans la voix. Des beaux cadeaux ou des nouveaux souvenirs ne remplaceraient jamais les mauvais qui étaient ancrés dans son esprit, le manque, l'incompréhension et le sentiment d'injustice de ne pas avoir de père. Elle se retenait de lui dire qu'il venait au moins quinze ans en retard pour ne pas risquer de ruiner l'ambiance de la journée. Se disputer à Brisbane était déjà douloureux, le faire ici alors qu'il avait le contrôle total de la situation était quasi suicidaire. Le programme de la journée est plutôt sympa, tu verras. On va faire le tour de Tamborine Mountain, grimper au sommet. On s’arrêtera à Curtis Falls pour pique-niquer. Elle écoutait Sergio sans savoir quoi répondre. C'est un sacré programme ça. Qu'elle lançait, ne cachant pas son inquiétude. Il semblait si à l'aise qu'elle ne pu s'empêcher de se rappeler qu'ils avaient deux trains de vie diamétralement opposés alors même qu'il aurait pu lui faire découvrir le monde il y a des années déjà. Lui avait l'occasion de se faire des ballades à cheval dans les montagnes, elle avait, encore récemment, besoin de cumuler deux emplois pour ne serait-ce qu'avoir le loisir de payer ses factures. Alors maintenant, tu me trouves une bombe à ta taille, en selle, et en route pour l’aventure. Elle s'exécutait sans rechigner, essayant deux bombes avant de trouver celle qui semblait lui aller. Elle revenait auprès de Sergio, sa bombe sous le bras. Vois le bon côté des choses, si tu n’as pas envie de me parler, tu pourras toujours admirer le paysage pour t’occuper. Qu'il s'amusait à commenter alors qu'elle aurait préféré qu'il s'abstienne. Alma n'avait pas accepté de passer du temps avec lui pour qu'il lui rappelle sans cesse à quel point la situation était tendue. Ils en étaient tous conscients. Elle ne relevait pas, impressionnée par toute cette situation. C'est vrai que ça à l'air magnifique dans le coin. Même si partir boire un café en ville aurait tout aussi bien fait l'affaire pour tenter de renouer. Elle mit la bombe sur sa tête avant de la fermer et de s'avancer d'un pas vers Pumpkin. Tu es au courant que je ne sais absolument pas comment monter là haut ? Qu'elle lançait en désignant du doigt la jument qu'elle était censée monter. Non, il n'était pas au courant, bien évidemment. Il va falloir que tu m'aides et que tu me donnes un cours accéléré d'équitation, je crois. Heureusement pour eux deux, Alma était plutôt du genre à apprendre vite.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
We're seen the worst that this world has. We've lost ourselves along the path, but I think that we can get it back. It'll just take time. How deep the wound? How sharp the cut? We can try our best but we just can't hide the blood. It knocks us down but we'll get up, we still gotta fight. Hold on tight, we're gonna make it to the other side
Sergio n’était pas naïf. Il sentait la réticence de sa fille d’ici, et savait pertinemment que cette escapade était risquée. Cela pourrait virer au chaos à n’importe quel moment. Pour autant, il avait décidé d’être naïf aujourd’hui, faire semblant de ne pas voir qu’elle n’était pas si enthousiaste qu’il l’aurait espéré, que toute son attitude indiquait qu’elle préférerait être n’importe où plutôt qu’ici. Il n’insisterait pas si d’ici une heure, elle manifestait l’envie de rentrer. Pourtant, il avait vraiment envie de partager ce moment avec elle, lui faire découvrir ces paysages incroyables qui trônait non loin de cette ville qu’elle connaissait si bien. Diana partie, il ne restait plus qu’eux et les chevaux pour leur tenir compagnie. Ce serait probablement le cas pour le restant de la journée, chose qui était loin de le déranger. Il aurait pu lui proposer d’aller un café, grapiller une heure de son temps avec le monde autour d’eux avant qu’elle ne trouve une raison pour partir. Il aurait pu encore lui offrir un cadeau hors de prix, user de son argent pour avoir son affection. Mais il souhaitait avant tout qu’ils se créent des souvenirs. Il ne pouvait plus rien faire pour tout ce qu’il avait raté à travers les années, en avait parfaitement conscience. Cependant, le présent leur appartenait, et il comptait bien en fait bon usage. Malgré ce qu’il laissait percevoir, il n’était pas exactement un cavalier accompli. Sa relation avec Diana lui avait permis d’en apprendre un peu plus sur ces bêtes et comment les guider. Lui, ce qu’il aimait, c’était avant tout l’extérieur, les randonnées, les hauteurs. Sauf que si Alma ne l’appréciait déjà guerre, l’embarquer sur une randonnée pédestre de minimum quinze kilomètres aurait eu des chances d’achever leur relation. Il n’avait pas voulu essayer. « Donne une chance à l’escapade nature. Maintenant, si ça devait ne pas te plaire, je te promets qu’on en restera aux cafés et restaurants chics du centre-ville la prochaine fois. » Elle n’avait plus l’âge pour être traînée dans des choses qui ne lui plairaient pas. Et aussi réticence soit-elle, la voir attraper l’une des bombes sans discuter eut le don de le faire sourire légèrement. Un rictus qui s’étira en la voyant à côté de la jument. Alma n’arrivait même pas au garrot de l’animal, il manquait quelques centimètres. Il n’avait pas exactement réfléchi à ce détail avant. « Je vais t’aider. » Il s’approcha, baissa l’étrier afin qu’il soit à une hauteur un peu plus pratique. « Pied gauche là-dedans, tu t’accroches à la crinière, et tu pousses pour grimper. » Il resta juste à côté en attendant qu’elle s’exécute, prête à la rattraper si jamais elle devait tomber ou perdre l’équilibre. « Je te donnerai la plupart des cours sur la route mais ne t’en fais pas, Pum est habituée à suivre. » Ce qui était peu rassurant était que le cheval en fil de tête serait la tête de mule comme Texas. Il y avait de fortes probabilités pour qu’il décide de partir au galop à n’importe quel moment. Toujours présent à ses côtés, Sergio observa donc sa fille grimper, réprima un rire en la voyant s’affaler à moitié sur la croupe de l’animal avant de réussir à trouver sa position. Une fois en place et après avoir ajusté la taille des étriers, il confia les rênes à la brune, récupérant à son tour une bombe pour ensuite grimper sur Texas. L’étalon s’ébroua mais ne broncha pas. « Pour le cours avancé et extrêmement basique, tu te tiens droite pour éviter de t’abîmer le dos. Tiens les rênes de la sorte, au centre, et laisse assez de marge au cheval. Pour la faire accélérer, de très légers coups de talon. Pour la faire s’arrêter, tu ramènes les rênes vers l’arrière, vers tes talons. Pour la faire tourner, tu fais tourner la tête de Pum. Ecarte le bras pour éviter de lui scier la bouche au passage. » Tout en parlant, il effectuait les gestes en même temps pour montrer comment faire. En théorie, elle n’aurait pas à faire grand-chose. « Si jamais, tu peux t’accrocher à la crinière. Ne t’en fais pas, ce n’est pas une zone très sensible. » Pour le reste, ils y viendraient éventuellement plus tard. « Si c’est tout bon pour toi, alors on peut y aller. » Après tout, l’heure passait. Ils avaient bien encore assez de temps devant eux pour faire la promenade au complet, mais plus ils attendraient, plus la chaleur tomberait. Si bien qu’en ne voyant aucune question venir, Sergio finit par mettre l’animal en route sur la direction de cette longue route de terre qui menait jusqu’aux montagnes. « On surnomme Tamborine Mountain la jungle du Queensland. Ça peut ressembler à un mini voyage exotique. Je ne peux pas vraiment dire que je sais ce qui te fait rêver, aujourd’hui. » Et il aimerait bien un indice. Il espérait qu’elle adorerait cette surprise, mais il ne voulait pas passer son temps à deviner. Ils n’avaient plus ce temps là, surtout pas alors qu’il avait les moyens de lui offrir ce qu’elle souhaitait.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Alma n'avait aucune idée d'à quoi s'attendre en passant une journée avec Sergio. Elle s'était imaginée tant de choses au cours de son enfance et de son adolescence à son sujet qu'il était aujourd'hui difficile de démêler le vrai du faux, d'autant plus qu'elle n'avait que peu d'informations concrètes sur lui. Tout ce qu'elle savait était qu'il les avait abandonnés et qu'il avait tout misé sur une carrière visiblement fleurissante. Donne une chance à l’escapade nature. Maintenant, si ça devait ne pas te plaire, je te promets qu’on en restera aux cafés et restaurants chics du centre-ville la prochaine fois. Il y aurait donc plusieurs sorties ? Alma s'imaginait encore plus difficilement ce fait. Elle avait du mal à voir à quoi sa relation avec son père pourrait ressembler à l'avenir. Serait-il présent, dans le futur, à ses anniversaires ? Finirait-il par participer à l'éducation des deux plus jeunes, aux frais médicaux de Maria ? Trop de points étaient flous et méritaient des explications, trop d'années avaient été ratées pour que les choses se déroulent sans aucun encombre. Elle devrait pourtant réussir à se laisser porter lors de cette journée, devoir faire confiance à Sergio parce qu'en terme de chevaux il s'y connaissait visiblement bien plus qu'elle. Le lâcher prise était pourtant son pire ennemi. Je vais t’aider. Qu'il lançait alors que la brune n'arrivait pas à monter sur sa monture par elle même - et c'était presque ridicule. Pied gauche là-dedans, tu t’accroches à la crinière, et tu pousses pour grimper. Les explications paraissaient claires alors d'un coup, avec son aide pour s'appuyer et monter sur l'animal, elle réussit presque du premier coup. Je te donnerai la plupart des cours sur la route mais ne t’en fais pas, Pum est habituée à suivre. Elle était donc définitivement coincée avec lui pour le reste de la journée, c'était acté. Pour le cours avancé et extrêmement basique, tu te tiens droite pour éviter de t’abîmer le dos. Tiens les rênes de la sorte, au centre, et laisse assez de marge au cheval. Pour la faire accélérer, de très légers coups de talon. Pour la faire s’arrêter, tu ramènes les rênes vers l’arrière, vers tes talons. Pour la faire tourner, tu fais tourner la tête de Pum. Ecarte le bras pour éviter de lui scier la bouche au passage. Elle hochait la tête, écartait les bras pour ne pas faire mal à sa monture. Il y avait beaucoup d'informations à retenir : heureusement qu'elle était du genre à apprendre rapidement. Si jamais, tu peux t’accrocher à la crinière. Ne t’en fais pas, ce n’est pas une zone très sensible. Elle tenterait d'éviter malgré tout, quoi qu'il était intéressant d'y songer en risque de chute. Ok, je vois. Elle prit une longue inspiration avant de souffler longuement. Si c’est tout bon pour toi, alors on peut y aller. Une nouvelle fois elle fit un signe de tête pour indiquer qu'elle était partante. Je crois que c'est bon. Et les voilà partis pour une randonnée équestre au milieu de la montagne australienne. Les premiers pas se firent sans encombre. On surnomme Tamborine Mountain la jungle du Queensland. Ça peut ressembler à un mini voyage exotique. Je ne peux pas vraiment dire que je sais ce qui te fait rêver, aujourd’hui. A qui la faute ? Elle levait les yeux au ciel à cette réflexion mais se gardait de la commenter. J'ai pas vraiment très souvent le temps de me mettre à rêver. Avant elle pensait sans cesse à sa carrière, aujourd'hui, même ça elle n'avait plus le temps d'y songer si souvent tant elle travaillait dur tous les jours. Mais je crois que l'exotisme c'est plutôt pas mal. Un air d'aventure et de voyage n'a jamais fait de mal à personne après tout. J'ai jamais fait ce genre de chose, je suis contente d'être là. Qu'elle s'empressait de commenter, très sincèrement. Passer du temps avec son père est une chose qu'elle n'avait plus espéré depuis des années. Malgré la rancoeur, son coeur de petite fille à papa était en partie comblée en cet instant. Pour le coup je t'imaginais pas du genre très nature. Je crois que j'ai une vision de toi très carrée, toujours calé en costume derrière un bureau. Mais ma vision de toi est sûrement un peu.. biaisée. C'est pour ça qu'ils étaient là après tout. Apprendre à se connaître, se découvrir l'un l'autre, tout du moins réussir à ne plus se détester si c'était possible.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
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AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
We're seen the worst that this world has. We've lost ourselves along the path, but I think that we can get it back. It'll just take time. How deep the wound? How sharp the cut? We can try our best but we just can't hide the blood. It knocks us down but we'll get up, we still gotta fight. Hold on tight, we're gonna make it to the other side
Il y avait quelque chose de tellement improbable dans cette situation. Alma et son père, à cheval, prêts à partir pour l’aventure d’une journée. Quand encore un an plus tôt, il n’y avait pas le moindre contact entre eux. Rien n’aurait vraiment pu laisser penser que Sergio reviendrait dans la vie de ses enfants un jour et lui-même ne savait pas trop dire à quel moment cette idée était devenu un besoin viscéral. Il n’était pas de ceux qui se voilaient la face ; il savait pertinemment qu’il y avait des dégâts irréparables, qu’il ne pourrait jamais rattraper les années manquées. Mais il le leur avait dit à l’anniversaire de la brune ; il ne comptait pas rester sur une fatalité. Il y avait toujours la possibilité de créer de nouveaux souvenirs, de partager autre chose. La fratrie Gutiérrez n’était qu’au début de leur vie, selon lui. Aussi adultes et indépendants soient-ils, ils avaient encore tout à apprendre. Dont la manière de monter à cheval. Une idée qui paraissait un peu plus absurde de minute en minute. C’était bien ce qui l’amusait le plus ici et voir l’incertitude d’Alma sur sa monture le fit légèrement rire. Elle n’avait pas l’air sûre de cette activité, ne montrait pas une quelconque excitation à l’idée de se retrouver coincée sur un cheval bien plus grand qu’elle et ce en compagnie de Sergio. Il pouvait comprendre. Il n’espérait pas un enthousiasme débordant, une quelconque gratitude ou une discussion plaisante. Si la jeune femme restait l’un des tempéraments les plus doux parmi ses frères et sœurs, elle n’en restait pas moins piquante. « Qu’est-ce qui t’en empêche ? » Lui avait toujours été dévoré par l’ambition et par l’envie de plus. Il ne pouvait même pas réellement parler de rêves quand chaque envie se transformait en projets de vie. A l’âge d’Alma, et malgré les responsabilités qui l’incombaient avec sa famille, il n’avait jamais pu se résoudre à abandonner la moindre idée. La brune pouvait s’offrir ce luxe ; elle avait assez de ressources pour cela. Il suffisait juste de sortir de sa zone de confort, comment en allant s’enfoncer dans une jungle luxuriante, par exemple. Mais il était heureux qu’elle n’y aille pas tant à reculons. « Je suis heureux que tu sois là. » répondit-il simplement en toute sincérité. Cela représentait beaucoup à ses yeux. Diego ne lui aurait pas offert ce luxe, Cesar encore moins. Il n’aurait pas prévu le même genre d’activité, ceci dit. Il comprenait parfaitement que cela dénote de l’image qu’il renvoyait. Il ne jurait que par son travail en temps normal, ne comptait pas les heures. Et aucun cheval n’entrait dans ce portait, que ce soit de près ou de loin. « Je ne peux pas te blâmer. On ne peut pas dire que j’ai été très enthousiaste la première fois que Diana a voulu me faire monter sur l’un de ses canassons. Mais l’expérience n’était pas désagréable. » Heureusement d’ailleurs, car il détestait être forcé à quoique ce soit, et cela aurait pu avoir un impact désastreux sur leur relation. Il aurait été particulièrement dramatique que son couple à l’époque se termine pour une histoire équine. « J’adore l’agitation de la ville, cette sensation d’être dans une fourmilière géante sans arrêt en mouvement. Mais les espaces naturels offrent d’autres horizons qui me plaisent tout autant. Et puis c’est l’occasion de sortir la bête. » Cette fois, il faisait allusion à sa chienne qui les suivait, museau en l’air. « C’est le moment de me le faire savoir, si je dois t’oublier pour aller randonner ou camper. Et de me faire savoir ce qui te plaît, plutôt. » Il n’imaginait pas Alma dans une tente au milieu d’une forêt, c’était évident. Et alors qu’ils commençaient enfin à s’engager sur le sentier, il gardait un œil sur elle, espérant la faire parler un peu.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Si passer du temps avec Sergio nécessitait des capacités sportives dans le domaine équin, Alma aurait mieux fait de se renseigner un peu plus en amont pour éviter de se ridiculiser. Non pas qu'elle estimait lui devoir quoi que ce soit, mais il fallait bien avouer que son paternel l'impressionnait, aussi détestable était il. Il avait une présence, une carrure qu'elle aurait rêvé d'avoir si elle avait pu suivre ses ambitions comme lui l'avait fait. Leurs choix de vie avaient été diamétralement opposés : c'était tant pis pour elle, ou tant pis pour lui qui ne pouvait se vanter d'avoir de relation avec sa famille. Qu’est-ce qui t’en empêche ? Lui ne s'était jamais empêché de rêver de grandeur alors même qu'elle se privait de réaliser ses objectifs par sacrifice pour sa famille, et en ça, elle était persuadée qu'ils ne se comprendraient jamais. La vie ? Son quotidien était compliqué, elle avait rarement du temps pour elle à bien y réfléchir. Puis il fallait bien avouer qu'elle ne se laissait tout simplement plus le droit de rêver. Je crois que j'évite juste de trop penser pour éviter d'être déçue. Mais c'est pas grave, je le vis pas mal. Le déni : un moyen de se protéger elle même comme un autre, au final. Elle espérait qu'il n'essaie pas d'entrer plus dans le vif du sujet, se rendant bien compte qu'il était un peu houleux. Apporter un peu de légèreté en avouant être contente de découvrir cet endroit lui semblait être une meilleure idée. Je suis heureux que tu sois là. Elle ne savait pas dire si de son côté, le mot heureux était assez réaliste de ce qu'elle pouvait ressentir à être avec Sergio. Trop d'émotions se mêlaient en elle pour n'en choisir qu'une à décrire. Ce qu'elle savait pour sûr, c'est qu'elle ne l'aurait pas imaginé dans un cadre aussi naturel. Je ne peux pas te blâmer. On ne peut pas dire que j’ai été très enthousiaste la première fois que Diana a voulu me faire monter sur l’un de ses canassons. Mais l’expérience n’était pas désagréable. Elle constatait la même chose que ce qu'il venait de décrire. Peut-être n'étaient ils pas tellement différents, au fond. Elle se disait qu'elle devait bien tenir de lui d'une manière ou d'une autre. J’adore l’agitation de la ville, cette sensation d’être dans une fourmilière géante sans arrêt en mouvement. Mais les espaces naturels offrent d’autres horizons qui me plaisent tout autant. Et puis c’est l’occasion de sortir la bête. Etna, qui les suivait joyeusement, avait clairement l'air ravie de cette sortie au grand air. Alma quand à elle était encore un peu trop crispée sur son cheval, mais il lui était compliqué de se concentrer sur le fait de garder l'équilibre, une bonne trajectoire, et d'écouter le plus attentivement possible ce que son paternel lui disait. C’est le moment de me le faire savoir, si je dois t’oublier pour aller randonner ou camper. Et de me faire savoir ce qui te plaît, plutôt. Elle réfléchit un instant. Pour être honnête, je crois qu'un café en ville aurait largement suffit. Mais je dois dire que passer du temps avec une si belle vue est plutôt appréciable. C'est pas le genre de choses que j'ai pour habitude de vivre, mais je devrais pouvoir m'y faire. Et alors qu'elle finissait sa phrase, elle tirait un peu trop sur les rennes sans s'en rendre compte, déstabilisant le cheval l'espace d'une seconde. Quoi que je ne suis pas sûre de me faire à ma monture. Elle ferait l'effort pour la journée, n'ayant pas trop le choix puisqu'elle avait été embarquée dans cette aventure et qu'il aurait été décevant de faire demi tour. Et en dehors de ces montagnes, tu as beaucoup voyagé ? Autant utiliser le temps qu'ils avaient pour en apprendre plus sur lui.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
We're seen the worst that this world has. We've lost ourselves along the path, but I think that we can get it back. It'll just take time. How deep the wound? How sharp the cut? We can try our best but we just can't hide the blood. It knocks us down but we'll get up, we still gotta fight. Hold on tight, we're gonna make it to the other side
Le choix de Sergio de ne pas prendre part à la vie de ses enfants avait été pris en toute conscience. Il ne cherchait pas à se voiler la face ; cela faisait des années qu’il aurait pu revenir et qu’il avait choisi de ne pas le faire. Pourtant, sa proximité avec Sara et les réseaux sociaux avaient offert quelques réponses à sa curiosité. Il savait ce que ses enfants faisaient désormais, où ils en étaient dans leur vie. Le patriarche avait été bien trop loin de l’histoire des Gutiérrez pour savoir ce qui justifiait les décisions prises, et pourtant, il n’avait pas pu s’empêcher de constater le potentiel gâché, à bien plus d’une reprise. Dans le cas d’Alma, il n’aurait pas trop su dire si elle avait choisi cette carrière par résignation ou par passion. Mais de ce qu’il voyait, aucun enthousiasme particulier n’émanait de la brune. Comme si elle avait désormais renoncé à autre chose, se contentant de ce que ses choix lui avaient offert. La vie avait tellement plus à offrir que cela que le mexicain se retrouva décontenancé face à sa réponse. « Il doit bien y avoir quelque chose qui t’anime au quotidien. » Une passion, un rêve, un désir secret. Peu importe combien cette aspiration était enterrée, personne ne pouvait vraiment prétendre se satisfaire d’une routine sans but. Mais c’était là aussi le vice de cette tentative de renouer ; Sergio avait du mal à percevoir la fine ligne entre apprendre à connaître sa fille et tenter de se rattraper en se disant qu’il pourrait peut-être lui offrir ce qu’elle voulait. L’argent ne faisait pas tout.
Il ne connaissait d’elle que les bribes de souvenirs qui persistaient de quand elle était petite, ce que Sara avait bien voulu lui dire, et ce qu’elle présentait sur les réseaux sociaux. C’était assez peu et peu importe la bonne volonté qu’il mettrait dans cette journée, il n’y avait rien qu’il ne puisse faire pour l’inciter à lui parler. C’était en partie pour cette raison qu’il avait choisi cette activité ; même si elle devait se faire en silence, la jeune femme devrait garder un bon souvenir de cette journée. Rien que pour l’expérience et les paysages qui allaient défiler autour d’eux. Il se souvenait parfaitement de la sensation intimidante qui accompagnait le fait de monter sur l’une de ces bestioles, mais la méfiance passait assez vite. « On pourra opter pour le café une prochaine fois. Ça me paraissait juste… commun. Rien qui ne ferait lever les yeux au ciel à tes frères. » répondit-il avec un fond d’amusement résigné dans la voix. « De toute évidence, je ne suis pas familier avec les meilleures activités pour un moment père fille. » Et s’il avait visé à côté, alors c’était le jeu. Il aurait au moins eu un bout de journée à prouver qu’il comptait sincèrement recoller les morceaux. Il eut un léger rire en voyant le coup de tête agacé de la jument. « Laisse-lui un peu de marge avec la bride et ça devrait aller mieux. » Il remarqua les jointures serrées de la brune autour des rennes mais décida de garder sa leçon équestre pour lui, laissant plutôt sa fille faire sa propre expérience. Il était heureux qu’elle tente de faire vivre la conversation, de son côté aussi, même s’il avait l’impression de faire face à une question empoisonnée. L’une de celles dont la réponse venait avec une jolie dose de culpabilité. Il avait voyagé, oui. Avait pu le faire uniquement aux dépends de sa famille. « J’ai travaillé entre Brisbane et Los Angeles, pendant un temps. Et dans mon métier, il m’est arrivé plus d’une fois d’accompagner l’un de mes talents sur la route, donc oui, j’ai beaucoup bougé. » Il avait perdu le compte du nombre de pays, à force. « Et toi ? Tu as l’occasion de sortir un peu de l’Australie ? Tu irais où, si tu le pouvais ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Il doit bien y avoir quelque chose qui t’anime au quotidien. La famille. Et là était leur principale différence ; l'opposition qui les diviserait à jamais. Quand elle avait tout sacrifié pour sa famille, lui les avait sacrifiés eux pour vivre sa propre vie. Jamais elle ne pourrait faire ce choix. Et elle avait beau avoir regretté ce qu'elle avait laissé tomber pour eux, être entourée de sa fratrie était la chose la plus valorisante pour la brune. Même si au fond, elle comprenait la fuite en avant de Sergio, puisqu'elle avait hérité de ses ambitions, de son envie de réussir. Peut-être même que s'il était resté auprès d'eux, s'il les avait élevés, elle aurait été celle qui aurait tourné le dos aux Gutiérrez pour se construire une carrière glorifiante loin d'eux. Elle était sincère avec sa première réponse, mais le serait encore plus en développant le fond de sa pensée. Rendre heureux les gens que j'aime, c'est ce qui passera toujours avant tout. C'est ce qu'elle essayait de faire au quotidien. Mais je dois avouer qu'au fond, ce dont j'ai envie, c'est qu'on se souvienne de moi. C'est de laisser une trace quelque part, qu'on connaisse mon nom pour une bonne raison. Être reconnue pour une réussite, pour avoir mené une vie digne ou une grande carrière. Elle ne parlait jamais de cette aspiration profonde ; l'avouer à Sergio était déculpabilisant, sachant qu'il avait dû nourrir les mêmes espoirs. Ces paroles resteraient en suspend au milieu de ces montagnes, de toute façon. C'est pour ça que j'étais à sciences po. Peu importe la carrière que j'aurais choisi après ça, j'aurais pu me faire un nom. Et sortir de cette condition d'étrangère de classe modeste qu'elle détestait tant. Sergio y était parvenu. Elle le ferait peut être un jour elle aussi. On pourra opter pour le café une prochaine fois. Ça me paraissait juste… commun. Rien qui ne ferait lever les yeux au ciel à tes frères. Alma esquissait un sourire : il était clair qu'elle entendrait ses frères sur cette escapade père-fille hors du commun. Elle ne se plaignait pas d'avoir l'occasion de découvrir de nouvelles expériences, mais elle ne s'était clairement pas attendue à tant d'organisation pour aujourd'hui. Malgré ses craintes et ses appréhensions, elle devait bien admettre que le grand air et l'isolement lui permettait d'être totalement franche avec son paternel, et l'équilibre qu'elle avait trouvé entre quelques piques et quelques bribes d'honnêteté lui paraissait adéquat à la situation. De toute évidence, je ne suis pas familier avec les meilleures activités pour un moment père fille. Elle ne le pointerait pas du doigt inutilement : le simple fait qu'il fasse cette réflexion prouvait qu'il était conscient de ses erreurs, de ses manquements. Je n'y connais pas grand chose non plus. En même temps ils n'avaient pas eu beaucoup d'occasions de pratiquer. Aussi peu qu'Alma en avait eu pour monter à cheval, ce qui commençait à se faire sentir. Laisse-lui un peu de marge avec la bride et ça devrait aller mieux. Elle relâchait un peu ses mains, se rendant compte avec la remarque de Sergio que la tension avec le cheval venait d'elle. Elle s'intéressait ensuite à lui. J’ai travaillé entre Brisbane et Los Angeles, pendant un temps. Et dans mon métier, il m’est arrivé plus d’une fois d’accompagner l’un de mes talents sur la route, donc oui, j’ai beaucoup bougé. Difficile d'imaginer son mode de vie pour la brune. Être toujours sur les routes lui paraissait épuisant, à la longue. Et toi ? Tu as l’occasion de sortir un peu de l’Australie ? Tu irais où, si tu le pouvais ? Elle réfléchit un instant. Non je n'ai jamais voyagé très loin jusqu'à présent. Si je pouvais, j'irais au Mexique, histoire de voir en vrai certains endroits que vous avez pris en photo avec maman. Maritza avait conservé des tas de photos prises au pays, et elle avait toujours une grande nostalgie en parlant des souvenirs qu'elle avait gardés de là bas. Et puis je rêverais d'aller voyager en Europe. En Italie ou en France. Il paraît que c'est très beau là bas, et que la nourriture y est bonne. Et en bonne cuisinière qu'elle était, s'essayer à une nouvelle culture culinaire l'intéresserait énormément. Mais le jour où elle aurait les fonds pour organiser ce genre de choses n'était pas encore arrivé. J'ai l'impression d'être ridicule de te dire ce genre de choses alors que toi tu as vu des tas d'endroits. Je suppose qu'on est un peu trop différents pour s'entendre comme il faut. A cela elle sous entendait comme un père et sa fille, mais ça, il était inutile de le préciser. Si cette rencontre promettait aux deux Gutiérrez d'apprendre à se connaître, elle mettait aussi en lumière leurs différences. Et puis, Sergio ne pouvait avoir la prétention de réparer des années d'abandon d'un coup, juste parce qu'il avait décidé que c'était le moment de retourner auprès de ses enfants. Pourquoi revenir maintenant ? Qu'elle demandait de but en blanc, curieuse de la démarche qu'il avait entrepris. Si elle n'était pas la plus compliquée des enfants Gutiérrez à approcher, elle avait le sentiment d'être celle qu'il avait le plus abandonné, au vu de la proximité qu'elle avait avec lui enfant.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
We're seen the worst that this world has. We've lost ourselves along the path, but I think that we can get it back. It'll just take time. How deep the wound? How sharp the cut? We can try our best but we just can't hide the blood. It knocks us down but we'll get up, we still gotta fight. Hold on tight, we're gonna make it to the other side
Sergio s’était posé la question quand il était devenu père de savoir quel genre de personnes seraient ses enfants, plus tard. Quel serait leurs caractères, leurs aspirations, leurs passions. S’il y avait une chose qui avait été réussie dans l’éducation des enfants Gutiérrez, c’était qu’ils avaient été libres d’aller vers ce qui leur plaisait. Rien ne leur avait été imposé, forcé concernant les choix pour le futur. Ils auraient pu être influencés mais à la place s’étaient construits indépendamment. Certains mieux que d’autres. Si bien que la réponse spontanée d’Alma généra un sourire chez le patriarche. La famille était une valeur à laquelle il avait cruellement failli, ce qui ne le rendait que plus admiratif. Déjà petite, la brune était une enfant bienveillante, généreuse. Il était heureux de voir que cela n’avait pas réellement changé. Quand bien même les raisons derrière cette motivation étaient un peu moins roses. Était-ce de l’altruisme pur, ou un besoin de reconnaissance et d’attention ? Il ne pouvait que trop bien comprendre l’envie que l’on se souvienne de lui, la différence étant que pour Sergio, il s’agissait d’ego mal placé. « L’intention est noble. Si c’était ce que tu voulais, pourquoi avoir arrêté science po ? » Il tairait son réalisme, oublierait de rappeler le fait que même les plus prestigieux diplômes ne suffiraient jamais pour vraiment faire une différence. Dans beaucoup de cas, cela permettait surtout de s’enfermer dans un bureau anonyme pour un meilleur salaire. Il ne savait même pas ce qui aurait pu lui plaire après ce genre d’études. De la finance, du droit, de l’administratif, de la politique ? Il avait encore tout à apprendre sur sa fille et n’était pas certain de savoir même par où commencer. Prendre l’initiative de cette escapade était un début mais il préférait admettre n’avoir aucune idée de ce qu’il était en train de faire. Jouer les faux-semblants ne l’intéressait pas réellement, et c’était le principal risque qu’il prenait. Il ne voulait pas que cette journée devienne une contrainte, que sa fille se sente obligée de lui répondre juste par politesse. Plus les minutes passaient, plus il réalisait combien le choix d’activité pouvait paraître absurde. Mais il maintenait que c’était loin d’être désagréable, rien que pour les paysages dans lesquels ils s’enfonçaient. Cela donnait de quoi se distraire, éviter de réfléchir un peu trop à ses paroles. Le fait est que Sergio n’avait pas sincèrement envie de parler de toutes ses aventures durant ces deux dernières décennies, de raconter tout ce qu’il avait pu faire à la place d’être un père présent. S’il éprouvait une certaine fierté pour tout ce qu’il avait accompli dans sa vie, la sensation de honte subsistait dès qu’il fallait rappeler que sa réussite avait été au détriment de ses enfants. Cela incluait les voyages, un luxe qui était devenu une partie intégrale de son quotidien. « Le Mexique pourrait te plaire. Ce serait un retour aux racines… même si je préférerais te savoir uniquement dans les lieux qui font office de décors de carte postale. » Il nota tout de même mentalement qu’elle avait déjà vu toutes ces photos, celles prises quand Maritza et lui étaient encore jeunes. Même si la décision s’était prise à la va-vite, Sergio n’avait jamais regretté d’avoir fui son pays natal pour l’Australie, rien qu’au niveau de la sécurité. Les quartiers pauvres de Brisbane ressemblaient aux quartiers aisés d’Acapulco, par exemple. Quant à l’Europe, le charme de ces pays y était indéniable. « Le Portugal et l’Espagne se défendent bien également. » Que ce soit dans l’histoire, l’architecture ou la cuisine. Néanmoins, Alma retourna le couteau dans la plaie en exprimant à voix haute le monde qui les séparait. C’était donc ce qu’elle pensait ? Qu’ils ne pourraient pas s’entendre réellement ? « Tu n’es pas ridicule. Et tu as encore tout ton temps devant toi pour accomplir ce que tu veux faire. Je comprends parfaitement ta curiosité de découvrir le monde, j’avais la même à ton âge. Sauf que j’avais les mains dans les couches. » Il grimaça légèrement. Bon sang que cette partie ne lui manquait pas. Et à ce sujet, il fallait forcément finir par mettre les pieds dans le plat. La question était posée avec une telle soudaineté que c’en était à la fois inattendu et prévisible. « La question devrait plutôt être de savoir pourquoi pas avant, compte-tenu du fait que je revois Sara depuis trois ans. Mais pour te répondre… J’ai réalisé que je ne voulais pas être un père absent jusqu’à la fin de mes jours. Je sais que toutes ces années sont irrattrapables et que je suis le seul fautif. Mais j’ai envie de vous connaître et de faire partie de votre vie, autant que faire se peut. J’ai bien conscience que c’est une décision égoïste, d’autant plus que je m’impose. Mais j’ai perdu déjà bien assez de temps à repousser ce moment. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Depuis toujours, les sentiments d'Alma envers son père ont été mitigés. Enfant elle l'aimait plus que tout, même après son départ. En réalité, elle a mis un long moment avant de réaliser qu'il avait réellement quitté leur foyer. Rester dans un déni sécurisant n'aura pas aidé la brune à avancer, et c'est probablement cet amour qu'elle a toujours gardé en elle pour lui qui l'aide aujourd'hui à accepter plus facilement son retour dans la famille. A vrai dire, si la brune écoutait ses envies, elle aurait pu se laisser convaincre tout aussi facilement que l'avait fait Sara. Mais la raison mêlée à son égo et aux réactions de ses frères la poussaient dans une contradiction désagréable, l'empêchant de savourer un retour qu'elle pensait purement égoïste. Le simple fait qu'il se demande encore aujourd'hui quelles raisons l'auront poussée à arrêter ses études prouvait qu'il ne vivait pas sur la même planète qu'elle, et que le reste de la famille - peu importe si leurs rêves pouvaient se rapprocher en partie. L’intention est noble. Si c’était ce que tu voulais, pourquoi avoir arrêté science po ? Elle levait les yeux au ciel, exaspérée par la question. C'était d'une évidence aveuglante, et elle se sentait mal de devoir justifier ses choix auprès de celui qui aurait pris les décisions opposées aux siennes. Les études coûtent de l'argent, et avec Rudy en prison et la maladie de Maria, c'était le choix le plus judicieux à faire. Pour la famille. Toujours pour eux. Quoi que plus le temps avançait, plus tout ça paraissait flou pour la mexicaine. Aujourd'hui elle rêvait plus grand, et avait hâte de rattraper le temps qu'elle estimait perdu. Le Mexique pourrait te plaire. Ce serait un retour aux racines… même si je préférerais te savoir uniquement dans les lieux qui font office de décors de carte postale. Un sourire s'esquissait sur son visage alors que Sergio essayait de se montrer prévenant. Ne t'en fais pas, je ne suis pas assez folle pour m'aventurer dans les coins les plus sombres du pays. Voyager, pourquoi pas, mais il n'irait pas se risquer à vivre trop dangereusement. Le Portugal et l’Espagne se défendent bien également. Elle n'en doutait pas une seconde et se rêvait un instant baroudeuse sur les routes d'Europe. Quoi que la réalité lui retombait rapidement dessus, et c'est ce qu'elle expliquait à Sergio : ils n'avaient pas les mêmes possibilités l'un et l'autre. Tu n’es pas ridicule. Et tu as encore tout ton temps devant toi pour accomplir ce que tu veux faire. Je comprends parfaitement ta curiosité de découvrir le monde, j’avais la même à ton âge. Sauf que j’avais les mains dans les couches. Sergio n'aidait pas son cas avec ce genre de réflexions qui rappelaient à la brune à quel point ses choix à lui avaient été égoïstes. Evidemment, la question qui brûlait les lèvres d'Alma fut posée à cet instant. La question devrait plutôt être de savoir pourquoi pas avant, compte-tenu du fait que je revois Sara depuis trois ans. Mais pour te répondre… J’ai réalisé que je ne voulais pas être un père absent jusqu’à la fin de mes jours. Je sais que toutes ces années sont irrattrapables et que je suis le seul fautif. Mais j’ai envie de vous connaître et de faire partie de votre vie, autant que faire se peut. J’ai bien conscience que c’est une décision égoïste, d’autant plus que je m’impose. Mais j’ai perdu déjà bien assez de temps à repousser ce moment. J'ai pas encore décidé si tout ça était la pire des idées ou une bonne chose. Qu'elle avouait à demi mot. Elle laissait une longue minute de silence s'installer, essayant d'assimiler son discours. Le bruit des sabots sur le sol rocheux finit par la faire sortir de ses pensées un peu brutalement. Pourquoi Sara ? Ses décisions étaient égoïstes ? Il semblait en avoir conscience. Il avait raté ses chances d'être un bon père ? Ça aussi, il avait l'air d'être au courant. Alors bizarrement, Alma se contentait de ce qu'il venait de lui dire, persuadée qu'il était sincère dans sa démarche, bien que maladroit. C'est désormais un autre genre de sentiment qui la prenait aux tripes : une espèce de jalousie malsaine. Elle aurait pu être celle qui aurait réuni leur famille. Elle aurait pu gérer la situation bien mieux que sa cadette. Alors, pourquoi pas elle ?
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
We're seen the worst that this world has. We've lost ourselves along the path, but I think that we can get it back. It'll just take time. How deep the wound? How sharp the cut? We can try our best but we just can't hide the blood. It knocks us down but we'll get up, we still gotta fight. Hold on tight, we're gonna make it to the other side
Sergio ne s’était pas sacrifié pour sa famille, et c’était ce qui lui valait une telle animosité depuis qu’il était revenu. Pourtant, il ne pourrait pas nier que si c’était à refaire, il n’aurait malgré tout pas été le père idéal. Si c’était à refaire, Alma aurait probablement été le dernier enfant, tant qu’il se savait encore capable de prendre ses responsabilités. Mais ça, il ne pouvait pas le dire, doutait que cela soit compris. Peu importe les raisons qui avaient motivées son départ, cela avait eu des conséquences sur chacun de ses enfants. Sur le niveau financier, à commencer. Un argument qui fit soupirer Sergio, un soupir emporté par le vent. Ce n’était pas la première fois qu’il entendait cette chanson. Le réflexe lui avait aussi été fait concernant la maladie de Maria et les factures d’hôpital. Sauf que personne ne lui avait demandé d’aide, pensant visiblement qu’il n’aurait que faire de la santé de l’une de ses filles ou des études de l’autre. Oui, le patriarche s’était contenté d’une généreuse pension alimentaire, un virement automatique et impersonnel durant toutes ces années. Mais il n’avait jamais disparu de la surface de la terre. « Ce n’est pas trop tard si tu préférais retourner à l’université. » Il était là, maintenant. Au cas où il ne l’aurait jamais montré. Ceci dit, il était sans doute le plus mal placé pour discuter études, lui qui n’en avait pas fait. Il avait toujours préféré l’industrie du travail, gagner ses salaires, évoluer. User de son argent pour financer ses loisirs, ses investissements et ses voyages. Il espérait sincèrement que Alma aurait cette chance dans les années à venir. Qu’ils aient au moins cela à partager. C’était étrange de se dire qu’il pourrait juste le lui offrir sans que cela n’ait le moindre impact sur sa vie. Elle ne l’accepterait juste probablement pas. « Je ne te le recommanderais pas, en effet. » Le Mexique était un magnifique pays mais pour avoir grandi dans des quartiers qui laissaient à désirer, Sergio ne savait que trop bien l’impact que la misère pouvait avoir dans ces coins. D’autres pays hispaniques d’Europe étaient un bon compromis, selon lui. Plus sûrs, bien que plus éloignés de leurs racines. Sauf que lui avait eu le temps de faire les deux grâce à ses choix, même si c’était venu plus tard dans sa vie. Cela les faisait arriver tout droit aux sujets qui fâchent, celles qui commençaient par pourquoi. Celles qui avaient été poliment retenues jusqu’ici et qu’aucune réponse ne semblaient satisfaire. Après toutes ces années, on aurait pu croire que Sergio avait eu le temps de penser à quoi dire, à comment s’excuser. Puis, il avait réalisé qu’aucun mot ne remplacerait les actions. « Je ne t’en voudrais pas si tu n’étais pas du même avis. Mais me concernant, je pense que c’est la meilleure décision que j’aurais pu prendre. » De revenir, peu importe combien sa progéniture semblait décidée à lui en faire baver. Un léger silence s’installa durant lequel il reporta son regard sur le paysage. Ils avaient commencé à s’enfoncer dans la jungle désormais, profitaient de la nature luxuriante et de la fraîcheur des arbres. Un endroit presque trop serein vu la question suivante. Le fait que Sara l’ait réintroduit dans la vie des Gutiérrez lui avait valu son lot de critiques et de reproches. Si Sergio avait tenté de la convaincre qu’elle n’était pas la fautive, la jeune femme continuait de s’auto-flageller. « C’est elle qui est venue me trouver. Elle voulait renouer et… disons que ça a remis énormément de choses en question. Elle m’a permis de réaliser que tout n’était peut-être pas fichu et qu’il était plus que temps que je tente au moins de revenir vers vous. » Ces retrouvailles avaient été étranges, surtout au début. Car Sara était encore bien jeune quand il était parti, bien trop pour avoir un caractère plutôt affirmé. Elle était à mille lieues de ce qu’il l’aurait imaginée devenir. « Ce qu’elle a fait était maladroit, mais vous ne devriez pas lui en vouloir. Elle n’avait que de bonnes intentions. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Ce n’est pas trop tard si tu préférais retourner à l’université. Si, c'était trop tard. Elle avait besoin de l'argent qu'elle gagnait en travaillant, et n'avait certainement pas les moyens de se payer des frais universitaires. A moins qu'il n'était en train de lui proposer un financement ? Alma ne connaissait pas assez Sergio pour accorder des sens cachés à ses mots, mais elle n'avait pas l'audace de lui poser la question clairement. Parler de voyages était probablement une meilleure idée, quoi qu'elle n'aurait rien de spécial à raconter puisqu'il était celui qui avait toute l'expérience dans ce domaine. Je ne te le recommanderais pas, en effet. Elle hochait la tête, refusant d'imaginer à quel point certains endroits au Mexique étaient dangereux. Des histoires horribles il s'en racontait des tas, et il était clair qu'elle n'avait aucune envie de faire partie de l'une d'elles. Ils auraient pu continuer d'échanger des banalités, comme un père et sa fille au passif aussi banal que dans d'autres familles, mais c'était sans compter sur les questions qui brûlaient les lèvres de la jeune femme depuis trop longtemps déjà. Elle se risquait enfin à les poser, loin de toutes oreilles indiscrètes. Je ne t’en voudrais pas si tu n’étais pas du même avis. Mais me concernant, je pense que c’est la meilleure décision que j’aurais pu prendre. La décision était difficile à prendre et elle ne se risquerait pas à se prononcer à l'instant : elle avait besoin d'en voir plus de lui, sur une durée plus longue. Le temps nous dira ce qu'il en est. Elle jugerait à ses actes plutôt qu'à ses paroles, n'ayant aucune envie de lui faire une confiance aveugle pour le moment, contrairement à Sara qui s'était donnée corps et âme dans la cause de leur père. C’est elle qui est venue me trouver. Elle voulait renouer et… disons que ça a remis énormément de choses en question. Elle m’a permis de réaliser que tout n’était peut-être pas fichu et qu’il était plus que temps que je tente au moins de revenir vers vous. Elle gardait le silence, intégrant ses paroles pour essayer de les comprendre. A bien y réfléchir, elle ne saisissait pas comment il avait fait pour rester si loin si longtemps. Comment il avait fait pour refaire sa vie seul, pour ne pas avoir pensé à revenir avant. Ce qu’elle a fait était maladroit, mais vous ne devriez pas lui en vouloir. Elle n’avait que de bonnes intentions. Alma n'a jamais douté des intentions de sa sœur, elle jugeait simplement maladroit la façon qu'elle avait eue d'intervenir. Et encore, maladroit était un euphémisme : elle avait tout fait de la mauvaise façon. Elle aurait dû nous en parler. Elle n'aurait jamais dû nous prendre par surprise. Dans tous les cas, la fratrie Gutiérrez aurait mal réagit. Mais le fait d'avoir été mis face au mur sans avoir le choix était très mal passé auprès d'eux tous. Tu n'y avais jamais pensé avant ? Tu as dû attendre que Sara revienne vers toi pour te souvenir que tu avais des enfants ? Quitte à mettre les pieds dans le plat, autant y aller jusqu'au bout. Faire des efforts était faisable, l'accueillir les bras ouverts en lui facilitant la tâche ne l'était pas. Je veux bien entendre tout ce que tu me dis, mais je ne peux pas m'empêcher de te trouver égoïste. Ta décision de partir nous a forcé à apprendre à vivre sans toi. J'espère juste que tu n'espères pas retrouver la place que tu as perdu il y a longtemps.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
We're seen the worst that this world has. We've lost ourselves along the path, but I think that we can get it back. It'll just take time. How deep the wound? How sharp the cut? We can try our best but we just can't hide the blood. It knocks us down but we'll get up, we still gotta fight. Hold on tight, we're gonna make it to the other side
Il aurait aimé pouvoir profiter de cette escapade pour créer un souvenir spécial, avoir enfin la chance de pouvoir discuter avec sa fille et apprendre à la connaître. Mais pour autant, il ne pouvait pas surprendre être surpris de sentir les reproches et les accusations prêts à tomber. Il avait énormément de comptes à rendre et savait pertinemment qu’aucune explication, aucune excuse ne suffirait à se faire pardonner. Cela pourrait prendre des mois, des années, ne jamais arriver même. Et dans le cas où ce serait voué à l’échec, il ne pourrait pas en vouloir à ses enfants. Ce ne serait que la conséquence directe de ses actions. Cependant, il était hors de question que Sara soit victime des erreurs de son père. Ils étaient tous assez grands désormais pour prendre leurs propres décisions, et accuser leur cadette d’avoir voulu réunir avec sa famille était franchement injuste. Il soupira discrètement. L’anniversaire n’était probablement pas la meilleure occasion avec le recul, un simple repas de famille aurait suffi. Mais évidemment que Sara n’en aurait pas parlé ; Sergio doutait que les frères et sœurs n’acceptent de se pointer s’il avait été présent. L’idée de ne pas leur laisser le choix, aussi douteuse soit-elle, était parfaitement volontaire. « Elle pensait que ce serait une bonne surprise. Je peux parfaitement comprendre que ça ait été l’opposé. » Mais il ne s’était pas permis d’intervenir parce que cela avait tourné à son avantage, d’une certaine manière. Est-ce qu’il avait pensé à revenir pour de bon ? C’était une question complexe. Il ne voulait plus des responsabilités de la paternité pour des enfants dont il n’avait jamais voulu. Il ne voulait pas sacrifier sa vie à être un père quand les opportunités de son quotidien lui offraient plus qu’il n’aurait jamais pu l’espérer. « Je n’ai jamais oublié que j’avais des enfants, Alma. J’ai toujours gardé un œil distant sur vous. » Et c’était vrai ; il avait pris des nouvelles par moyens interposés pendant des années. « Je pourrais te dire que ce sont les menaces de Rudy qui m’ont dissuadé de revenir, mais ce serait un mensonge. Même si j’étais revenu, je n’aurais pas été le père dont vous aviez besoin. Cela aurait causé bien plus de mal que de bien. » Parce qu’il aurait tenu à son indépendance, n’aurait pas été fiable ou apte à prendre ses responsabilités. Cela aurait créé des conflits avec Maritza. Et surtout, aussi honteux que cela soit, il aurait fait du favoritisme, n’aurait accordé aucune attention aux trois derniers enfants pour lesquels il avait fermement apposé son refus. « C’était égoïste, oui, et vous n’auriez jamais dû être pris là-dedans. C’était un choix regrettable et impossible à rattraper. Alors non, je me doute bien que je n’aurais plus jamais cette place légitime qui m’appartenait, et que je n’appartiendrai jamais au portrait de la famille heureuse et soudée. » Il resterait l’élément extérieur, celui qui inspire des rancœurs. « Je peux juste promettre que dorénavant, je serai là si vous avez besoin de moi. Pour quoique ce soit. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.