ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Tout se passera bien, tu sais. Il n’y a aucune raison que ça tourne mal. Tels avaient été les mots que Charlie était venue lui prononcer, quelques semaines plus tôt, quelques temps avant le mariage. Et Damon y avait cru de toutes ses forces, à ces quelques mots, à cette prophétie qu’il aurait voulu voir se réaliser. Il s’agissait là d’un mariage, rien ne devait tourner mal dans ce genre d’événements; ces derniers étaient là pour venir célébrer quelque-chose de joyeux, quelque-chose d’unique en son genre. Tout devait bien se passer car sur le papier, tout avait été préparé minutieusement, avec la plus grande des attentions. Le moindre détail avait été passé au peigne fin afin qu’aucun accro ne puisse apparaître par mégarde dans la cérémonie, dans le déroulé de la soirée ou tout autre moment concernant cette journée qui se devait d’être magique.
Alors pourquoi, grand Dieu pourquoi, Damon se trouvait-il à faire les cent pas dans le couloir mal éclairé de l’hôpital, le nez empli d’une odeur d’aseptisant, la respiration saccadée et les mains encore pleines de sang désormais séché ? Pourquoi avait-il vu sa vie à lui défiler devant ses yeux, là où seul le bonheur et l’avenir se devaient de venir guider ses pas ? Comment avait-il pu en arriver à une telle situation, lui et toutes les autres personnes présentes ce soir là pour célébrer l’amour que Megan et lui se portaient mutuellement ? Rien n’en venait à faire sens, dans sa tête, dans ses pensées, ces dernières se voyaient être sans dessus-dessous alors que ses oreilles se voyaient martelées par le bruit de ses pas dans un couloir beaucoup trop calme à son goût. Les hôpitaux ne lui faisaient pas peur d’ordinaire, à l’italien, mais en cette soirée il était plus qu’effrayé. Terrorisé. « Ca fait des heures qu’on attend… » Une heure, ou deux tout au plus, en réalité. Ses paroles venaient se contrer à ses expirations désordonnées, venant s’accrocher au silence pesant et à l’air oppressant se situant autour d’eux. Ses pensées venant prendre la forme de mots étaient autant adressées à lui-même qu’à la jeune femme qui n’avait pas quitté ses côtés depuis que le drama avait été révélé.
Megan. Pour le meilleur et pour le pire semblait être la plus grotesque des choses à se promettre, quelques heures plus tôt. Dans les bons comme dans les mauvais moments avait sonné comme une blague lancée à la volée, qu’on ne pourrait jamais croire se voir réalisée. Dans aucune des attentes pour cette journée, Damon ne s’était dit qu’il finirait à attendre des nouvelles de médecins aux noms impossibles à retenir tant la peur paralysait son esprit, et encore moins qu’il le ferait en ayant la jeune femme à ses côtés. Et pourtant - et pourtant, c’était bien elle qui était venue à ses côtés sans la moindre hésitation, qui était venu attraper sa main pour le rassurer, qui était devenue témoin de larmes qu’il n’aurait su contrôler. « On aurait du avoir des nouvelles depuis le temps… » Une tranchée supplémentaire semblait se former sur le linoléum immaculé, témoin des allées et venues du jeune homme ne faisant aucun sens sinon que de tenter d’apaiser ses nerfs. S’il se rendait dans cet état là, Damon, c’était tout simplement parce-que la personne se trouvant de l’autre côté des portes indiquant staff only se trouvait être son père.
Auden s’était fait tirer dessus - et cela ne faisait absolument aucun sens. Ce dernier n’avait daigné venir déclarer sa présence lors de la cérémonie, et avait agi en miroir lorsqu’il avait temps de se rendre sur les lieux des festivités nocturnes. Pourtant, il avait tout suivi du mariage de son fils - dans l’ombre, comme il l’avait fait pendant tant d’années en regardant son frère élever son enfant, sans le savoir pour autant. « Je suis en train de devenir fou. » Car si quelques heures plus tôt, il en voulait énormément à Auden de ne pas être venu le soutenir dans une telle épreuve, désormais la moindre émotion négative à son encontre avait disparu pour laisser place à de la culpabilité. Cessant finalement de venir faire les cent pas, Damon se laissa choir sur l’une des chaises en plastique que le couloir de la mort pouvait offrir. Dès qu’il avait été découvert, les secours avaient été dépêchés et désormais, sa vie reposait entre les mains des chirurgiens. La vie de Damon semblait lui défiler sous les yeux alors qu’il était personnellement lui en parfaite santé. Comme si toute une partie de son existence passée et de celle à venir était en train de s’effacer de la réalité - et sa réalité. « Je te jure que je suis en train de devenir fou Megan. » Et pour la première fois depuis de longues minutes, il vint plonger son regard empreint d’une détresse à briser le coeur de n’importe qui dans celui de la jeune femme. Il se sentait démuni, détruit, abandonné à un sort qu’il n’aurait jamais voulu connaitre. Et même s’il ne le formulait pas en cet instant, il avait besoin d’elle.
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Dernière édition par Damon Williams le Jeu 27 Juil 2023 - 21:57, édité 1 fois
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
J’ai l’impression de me retrouver dans un film d’horreur et, peut être que je le mérite. Il ne fait pas froid, mais je frissonne de fatigue depuis des heures et ce malgré la veste de costume que Damon a passé sur mes épaules dénudées pour les recouvrir. Personne ne nous a proposé de nous changer et notre allure attire sur nous l’attention de tous ceux qui transitent par la salle d’attente. Je ne peux même pas leur en vouloir : deux jeunes mariés encore dans leurs tenues couvertes de sang, nous offrons un sacré spectacle. Je regrette tout de suite un peu plus mon choix de robe : j’ai l’impression de ne plus être à ma place dans ce nouveau tableau avec un décolleté plongeant comme le mien. J’ai l’impression que mon maquillage est collé à mon visage depuis bien trop longtemps, mes boucles n’ont plus l’allure qu’elles avaient lorsque j’ai remonté l’allée il y de ça une vie, mais surtout, j’ai l’impression d’être recouverte de sang. Ce n’est qu’à moitié vrai : j’ai lavé mes mains, mon décolleté et mon visage, en arrivant. J’ai frotté ma peau jusqu’à faire disparaître toute trace du drame mais je n’ai pas touché à mes vêtements : ma belle robe de mariée est couverte du sang de l’oncle de mon nouveau mari.
Parce que oui : dans les films d’horreurs, j’aurais été la victime. L’originalité de la situation réside dans le fait que le sang qui recouvre nos vêtements est celui d’un personnage très secondaire puisque, jusqu’à ce qu’il soit découvert étendu dans les vignes au petit matin, Auden n’était même pas supposé être présent à la soirée. Tout le monde le pensait absent et si je ne m’en étais pas formalisée, j’avais senti le cœur de mon compagnon d’infortune se briser. Ce n’est rien, comparé à l’état dans lequel il est à présent. Il n’a presque pas dit un mot pendant le trajet - il s’est fait dans la voiture loué pour l’occasion, seul Saül a été autorisé à monter dans l’ambulance - et, à présent, il fait les cents pas en me rendant folle, par la même occasion. Je suis épuisée. J’ai perdu la notion du temps et je n’ai pas la moindre idée de l’heure qu’il est mais, ce que je sais, c’est que la petite aiguille a fait plusieurs fois le tour du cadran depuis que nous sommes réveillés. Heureusement, le repas de la veille ayant été conséquent, je ne souffre pas encore de la faim. Je crois que j’en serai incapable de toute façon, tant j’ai l’estomac retourné. « Ça fait des heures qu’on attend…. » Je n’arrive pas à capter son regard, mais je lis dans son langage corporel toute son angoisse et sa peine. Oui, ça fait des heures. Des heures qu’Auden est au bloc opératoire, quelque part entre la vie et la mort. Je ne connais pas l’artiste, mais je prie de toutes mes forces pour qu’il s’en sorte, parce que Damon tient à lui, parce que je ne veux pas qu’à l’avenir l’anniversaire de notre mariage soit source de souffrance pour l’italien. « On aurait dû avoir des nouvelles depuis le temps… » D’une main, j’essuie mes joues pourtant sèches. Des larmes ont coulé, mais je ne pleure plus, je crois que je n’en suis plus capable, à présent, que je suis trop déshydratée, ou trop fatiguée. Pourtant, ce n’est pas mon état qui me préoccupe : toutes mes pensées sont tournées vers Damon qui ressemble à un chien en cage. « Je suis en train de devenir fou. » Et moi je ne sais pas quoi faire. Si je l'arrêtais, me repousserait-il à cause du stress, de sa détresse et de ce sentiment que rien n’est juste ?
Je mérite peut-être ça. Mais certainement pas Damon. Nous avons assez encaissé ces derniers mois, le destin aurait pu nous laisser un peu de répit. Au contraire, il semble s’acharner sur nous, il semble bien décidé à faire de nous des adultes avant l’heure, quoi qu’il en coûte. « Je te jure que je suis en train de devenir fou Megan. » Assise sur ma chaise, j’attrape sa main au vol lorsqu’il passe à proximité de moi. « Viens là. Arrête de faire les cents pas, tu te fais du mal. » Je m’exprime avec toute la douceur que je possède. Je tire doucement sur son bras, assez pour le laisser se dégager s’il le souhaite mais trop peu pour qu’il ne se laisse pas finalement guider. Je l'assieds à côté de moi, je passe une main dans ses cheveux, avant de la garder posée contre sa nuque. « Ça veut dire qu’il se bat. S’ils sont pas revenus, ça veut dire qu’il est en train de se battre. » C’est bon signe finalement, que l’opération dure autant de temps. La seule chose qui aurait pu pousser les médecins à venir nous voir au bout d’une demie heure ou d’une heure seulement, c’est la mort de cet oncle qui lui est si cher. Doucement, je l’attire contre moi pour entourer ses épaules de mes bras, pour qu’il puisse laisser tomber sa tête et cacher son visage contre mon épaule. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur se fait attendre, de toute évidence. Il nous nargue de loin. Doucement, je caresse les cheveux de celui qui est devenu mon mari la veille et que je ne connaissais pas il y a quelques mois encore. Aujourd’hui, je serais prête à tout pour que l’oncle de Damon survive et que ce dernier ne soit pas dévasté. Il tremble, et je ne l’ai jamais vu comme ça. « Faut que tu boives. Je vais aller chercher une bouteille au distributeur. » Mais pas tout de suite : pour l’instant, je le garde dans mes bras, je ne le lâcherai pas tant que je n’aurais pas l’impression qu’il s’effondrera, si je le fais. « Je peux ramener du café. Je pense que ça nous ferait du bien. » Pour prendre notre mal en patience puisque je doute que la situation connaisse tout de suite son dénouement. « T’as qu’à hocher la tête et j’irai. »
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
La main de Megan ne mit qu’un seul instant avant de venir, avec délicatesse, se refermer autour de son avant-bras. « Viens là. Arrête de faire les cents pas, tu te fais du mal. » Bien sur qu’il se faisait du mal - il n’y avait pas besoin de venir jeter mille et un coups d’oeil dans sa direction pour le comprendre. Cependant, en cet instant, il ne savait trop que faire d’autre. L’attente était interminable, et venait jouer avec sa patience qui était pourtant d’un infini à vous donner le vertige. De toutes les situations qu’il avait déjà pu vivre, jamais Damon n’avait été confronté à ce genre de chose. Ce n’était pas dans l’ordre naturel des choses que de voir son père s’être fait tiré dessus lors de son mariage. Normalement, ce dernier se devait d’être à vos côtés pour célébrer ce passage, cette nouvelle aventure. Auden n’avait daigné venir - ou tout du moins, c’était ce que le blond avait pensé à tort -, pour finalement qu’il soit mieux découvert que plus tard, baignant dans son propre sang. Ce dernier était encore incrusté sous les ongles de Damon, dans ses chairs, sur ses vêtements. Il ne pensait pas qu’il était possible de voir autant de fluide sortir d’une personne, qui plus était de quelqu’un qui vous était cher. Les choses entre Auden et lui n’étaient pas idéales et surtout encore floues; mais s’il y avait bien une chose qu’il s’était rapidement mis à réaliser, alors qu’il tournait comme un lion en cage dans les couloirs de l’hôpital, c’était qu’il ne désirait en rien que ce dernier en vienne à disparaitre. Ils avaient encore plus d’une chose à découvrir l’un de l’autre, et il ne désirait en rien le faire à travers des albums photo la prochaine fois qu’il se rendrait dans sa maison en Italie. « Ça veut dire qu’il se bat. S’ils sont pas revenus, ça veut dire qu’il est en train de se battre. » Il vint pincer ses lèvres, ne sachant trop comment contenir le flux d’émotions qui se déversait en lui à chaque seconde passée. Il savait, tout ça, bien sur qu’il le savait - cependant ce n’étaient pas là des informations que son cerveau semblait vouloir comprendre. Auden se battait pour rester en vie mais tout ce que Damon pouvait voir pour le moment, c’était l’ignorance de connaître l’état dans lequel il se trouvait à chaque instant. Alors, la main de Megan contre sa nuque, il vint fermer les yeux un instant. Malgré la fatigue, malgré les tensions, ce n’était pas là quelque-chose qui lui donnait envie de sombrer dans un sommeil quelconque - qui serait de toutes façons ni du juste, ni réparateur. Il avait beau luter contre ses instincts les plus primaires, il était hors de question qu’il vienne s’assoupir alors qu’à tout moment, à quelques pièces d’où ils se trouvaient en cet instant, son père pouvait en venir à rendre son dernier souffle. « Je deviens fou quand même. » Murmurées du bout des lèvres, comme un aveu bien trop lourd à écouter, Damon vint rouvrir ses yeux. Ces derniers étaient cernés et rouges d’avoir trop pleuré. Les larmes n’avaient pu être contenues lorsque la vision d’horreur s’était étalée à ses pieds.
Lorsque Megan en vint à venir passer l’un de ses bras par dessus ses épaules, afin de venir l’attirer contre elle, malgré l’agitation qui le parcourait de part en part, il ne vint en rien lutter. Il n’en avait ni la force, ni l’envie, de toutes façons. Son nez vint s’enfouir dans son cou, dans ce parfum qu’elle portait et qui en devenait rassurant en cet instant. Qui l’aurait cru, des semaines plus tôt, qu’il en viendrait à se reposer sur elle - autant littéralement que de façon figurative - de la sorte ? Il aurait été le premier à venir rire de cette supposition, et pourtant en cet instant, un certain apaisement semblait le gagner. Il ne resterait surement pas longtemps, mais c’était toujours ça de pris - chaque chose en son temps. « Faut que tu boives. Je vais aller chercher une bouteille au distributeur. » Ses propres besoins semblaient être tellement caducs en cet instant; et pourtant il savait, au plus profond de lui, qu’elle avait raison. Surtout qu’il avait allègrement profité des festivités et des boissons servies lors de la soirée avant qu’il en vienne à terminer assis sur une chaise en plastique dans une salle d’attente impersonnelle de l’hôpital. « Je peux ramener du café. Je pense que ça nous ferait du bien. T’as qu’à hocher la tête et j’irai. » Qu’avait-il fait, pour mériter qu’elle soit ainsi à ses côtés ? Peut-être avait-il l’attitude d’un gentleman la plus grande partie du temps, et pourtant hormis ça, il ne pouvait lui offrir grand chose de plus. Et pourtant, elle se tenait droite et prête à venir lui prêter main forte alors qu’il semblait lui s’effondrer de toutes parts de son côté. « Je dis pas non à un café. » Autant parce-qu’il en avait besoin afin de continuer à rester éveiller, qu’une boisson chaude ne lui ferait pas de mal. Soupirant, il vint dégager délicatement son visage de la nuque de Megan, reposant son regard sur les traits de visage de la jeune femme. Elle était autant fatiguée que lui, ces derniers semblaient être bien plus tirés qu’à l’ordinaire, et pourtant c’était là la première fois qu’il venait le remarquer. Un immense sentiment de culpabilité vint l’envahir alors, se rendant compte de la situation dans laquelle il venait la pousser, une fois de plus, alors qu’elle n’avait rien demandé. « Je suis désolé. » Il reconnaissait à peine sa voix, désormais. « Tu peux rentrer, si t’es fatiguée. Et que tu veux te changer. » Damon avait beau avoir passé sa veste autour des épaules de la jeune femme, entre le choix de robe et le sang séché s’accrochant au tissu, la tenue de Megan ne devait plus être aussi idéale qu’ils l’avaient pourtant pensé des semaines plus tôt.
« C’est pas à toi d’essuyer nos affaires de famille… » Parce-qu’elle avait beau être venue unir son avenir au sien, quelques heures plus tôt à peine, ce n’était pas là son rôle que de venir supporter les querelles et les problèmes s’en venant avec la famille Williams; surtout que, malheureusement, ces derniers étaient bien trop nombreux pour le peu de personnes la composant. Pour le meilleur et pour le pire pouvait rapidement avoir ses limites, dans des moments comme celui qu’ils étaient en train de vivre, et il comprendrait parfaitement qu’elle préfère venir se retirer de la scène pour ne pas avoir à supporter tout ça. Il se rappelait parfaitement des voeux qu’ils avaient échangés - pas ceux devant témoins, mais ceux à voix basses, comme une confession, alors qu’ils remontaient l’allée. Elle ne lui avait cependant pas promis de venir le soutenir alors que l’un de ses proches était encore à l’article de la mort dû à une blessure par balle - qui aurait pu prédire un tel avenir dans un futur proche pour Auden ? Peut-être lui, avec sa folie des grandeurs et de l’extraordinaire; mais même s’il était tout ça, il ne serait pas venu imposer ça sur une journée autant particulière. « Surtout qu’on risque de rester là encore un bout de temps. » Et par on, il parlait autant de Megan et lui que de Saül devant adopter un comportement probablement similaire à celui de son fils, quelque-part dans un autre couloir de cet endroit maudit. Penser à ce dernier vint lancer une slaves de frissons le long de sa colonne - autant de colère que de tristesse. Pour la première, il ne saurait exactement dire pourquoi il la ressentait; peut-être que si Saül n’était pas venu lui forcer la main pour ce mariage, les choses ne se seraient pas déroulées de cette façon ? C’était idiot, il le savait, de penser de la sorte mais il avait besoin d’évacuer d’une façon ou d’une autre les émotions qui venaient à le traverser. Pour la tristesse, en revanche, il savait parfaitement d’où cette dernière venait lorsqu’il pensait à son père: qu’importe ce que pouvait dire l’histoire, Auden restait son frère et ce dernier était toujours entre la vie et la mort. « Tu sais quoi ? Je vais fumer une clope pendant que tu vas chercher les cafés. » Il avait à peine terminé sa phrase que déjà, il était de nouveau debout sur ses jambes, l’agitation reprenant le dessus, ses mains tremblant à la recherche de son paquet dans les poches de son pantalon. Il était pourtant sûr de les avoir laissées là, la dernière fois.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Je deviens fou quand même. » Je ne m’attendais pas à faire disparaître le problème d’un coup de baguette magique est il est en droit de devenir fou, autant à cause de la situation dans laquelle nous nous trouvons que parce qu’il n’a pas dormi ni même fermé l’oeil depuis plus de vingt quatre heures. Il a surtout le droit de devenir fou parce que nous sommes tous les deux couverts de sang et que c’est un membre de sa famille qui se trouve quelque part entre la vie et la mort dans un bloc opératoire à l’heure qu’il est, même si je suis loin de me douter qu’il n’est bien plus proche de lui que ce que je crois. « Et c’est normal. Je pense que ton oncle comprendrait. » Il comprendrait que Damon ait eu du mal à garder son calme, qu’il ait fait les cents pas et il comprendrait même si son neveu avait insulté les infirmière et les médecins - ce qu’il n’a pas fait, il s’agit de Damon, soyons sérieux quelques minutes. A sa place, si quelqu’un que j’aime était entre la vie et la mort et si j’étais laissée sans nouvelle, il aurait fallu que la sécurité intervienne pour me faire sortir de l’hôpital tant j’aurais empêché tout le monde de travailler. Même là, je me retiens de dire à l’infirmière au standard de faire son putain de job et de trouver quelqu’un qui pourra nous donner des nouvelles : elles ont de la chance, je suis comme anesthésiée par le choc et la fatigue.
Je le prends dans mes bras le plus naturellement du monde alors qu’il y a quelques mois encore, j’aurais pensé ça impossible. Je pensais ce que j’ai dit à Damon aujourd’hui, ou plutôt hier - tout se mélange - je pense sincèrement que c’est quelqu’un de bien et que je suis heureuse d’être tombée sur lui plutôt que sur un héritier imbu de sa personne. Empathique, je ressens toute sa peine alors qu’à son tour il m’enlace et cache son visage dans mes cheveux. Il peut pleurer dessus et se moucher avec : de toute façon, ils sont déjà pleins de sang. « Je dis pas non à un café. » Je me retiens de pousser un soupir de soulagement : sans caféine, je vais finir par m’endormir et, si je m’endors, je ne peux pas m’assurer qu’aucun Williams ne fera de bêtise. Auden s’est assez donné en spectacle pour toute la famille, cette nuit. Que faisait-il au mariage ? Que faisait-il au beau milieu des vignes ? Quel idiot. A présent, c’est Damon qui en paye le prix. « Je suis désolé. » Je fronce les sourcils et, reculant mon visage de quelques centimètres, je plonge mes yeux dans les siens. « Tu peux rentrer, si t’es fatiguée. Et que tu veux te changer. » - « T’as pas à l’être. » C’est normal que je sois ici, même si j’aurais effectivement préféré avoir quelque chose d’autre à me mettre sur le dos. « C’est pas à toi d’essuyer nos affaires de famille… » J’ai peut-être oublié de lire les petits caractères tout en bas du contrat, mais j’ai néanmoins rejoint la famille dont il est question. A partir d’aujourd’hui ou plutôt depuis hier après midi, ce qui concerne Damon me concerne également. « Surtout qu’on risque de rester là encore un bout de temps. » - « C’est une bonne chose qu’on soit attendus nul part alors. » La tentative d’humour ne prendra mais, derrière elle, je lui fais surtout une confession : je n’ai pas l’intention de m’en aller alors qu’il est là, à devenir fou d’attendre des nouvelles d’un proche. « Je vais pas rentrer, c’est ridicule. » C’est ce qu’il s’est passé qui est ridicule, digne d’une mauvaise saga familiale d’été qui passe sur les chaînes grand public. « Pour le meilleur et pour le pire. Je vais pas me dégonfler au bout de même pas vingt-quatre heures. » Cela donnerait raison à tous ceux qui pensent que je suis une manipulatrice sans cœur, que j’en ai après son argent et celui de sa famille. Or, ils ont tort. « Paraît que ta famille c’est aussi la mienne à présent. » J’ai voulu un vélo, maintenant, je dois pédaler. Il est un peu tôt pour rire de tout ça et lui dire que j’espère que ce n’est pas à ça que ressemblera notre mariage tous les jours : pas alors qu’Auden n’est même pas encore tiré d’affaire.
« Tu sais quoi ? Je vais fumer une clope pendant que tu vas chercher les cafés. » Damon se met à dresser des plans - c’est maigre, mais c’est déjà ça - et c’est au moins signe qu’il commence à nouveau à fonctionner un minimum. J’ai réussi à le tirer de son état léthargique et ce n’est pas rien, puisqu’il faisait les cents pas depuis des heures. « Tiens, ça doit être ça que tu cherches. » De la poche de sa veste, celle que j’ai sur le dos, je tire un paquet de cigarette et son briquet et je les lui tends, un mince sourire sur les lèvres et le regard éteint. Ce n’est guère le moment de le chamailler parce qu’il n’a même pas réussi à s’en passer le jour de son mariage et, si fumer peut l’aider à redevenir un peu lui-même, je signe. « J’en aurai pas pour longtemps. » Je me lève à mon tour, secouant mes jambes engourdies, avant de prendre le chemin de la machine à café. Arrivée devant, je réalise que je ne portais rien d’autre que ma robe de mariée la veille et donc, pas de portefeuille. Dans la veste de Damon, il n’y a plus rien non plus : personne ne prend d’argent pour aller se marier. Personne n’imagine qu’il en aura besoin : nous étions entourés par des centaines de personnes présentes uniquement pour nous. « Tenez. » Surprise, je tourne la tête en direction de la bonne âme qui me tend un billet et je lui adresse un sourire et un merci poli. Ça a ses avantages, de ressembler à Carrie au bal de promo, je suppose que je fais pitié, dans ma robe de mariée tâchée de sang. En plus des deux cafés, je paye une bouteille d’eau et un sachet de malteser dans le distributeur de l’hôpital, avant de reprendre la direction de la salle dans laquelle Damon et moi étions installés. Il est toujours dehors et, sans trop hésiter, je le rejoins dehors avant de lui tendre son café et le paquet de douceurs que j’ai ouvert. « C’est pas vraiment un repas mais je sais pas si c’est vraiment l’heure de manger, alors… » J’en pioche un ou deux, avant de vider mon café - ignoble - presque d’un trait. Je ne lui demande pas s’il a eu des nouvelles des chirurgiens, il me l’aurait déjà dit. « J’ai aperçu ton père… Il faisait les cents pas, lui aussi. » L’homme d’affaires influent avait l’air dévasté. Pour l’une des premières fois de sa vie, il est totalement impuissant : il ne peut pas acheter dieu pour sauver son frère. Il ne peut pas menacer les chirurgiens ou les faire chanter pour que tout se passe bien. Il ne peut qu’attendre, comme le commun des mortels, et ça doit être dur à accepter pour un homme comme lui. « Je pensais qu’il était même pas là au mariage. Auden, je veux dire. » Je m’exprime à voix basse, à peine audible. Tout le monde le pensait, c’est pourquoi personne ne l’a cherché et cela explique qu’il n’ait été retrouvé qu’au petit matin : personne ne pouvait se rendre compte qu’il avait disparu. « Tu crois qu’il était là depuis le début ? » Depuis l’église, le vin d’honneur, le repas et la première danse ? « T’as envie de me parler de lui ? De raconter quelque chose de drôle ou de touchant ? » Parce que ça l’aidera peut-être, de penser à de bons moments avec son oncle. Ça occupera peut-être son esprit.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Et c’est normal. Je pense que ton oncle comprendrait. » D’ordinaire, il ne serait venu en rien tiquer sur cette formulation, car elle était la bonne parole prêchée auprès de quiconque voudrait bien l’écouter. Il ne serait pas venu froncer légèrement autant le bout du nez que les sourcils, alors que son yeux venaient de nouveau s’ouvrir. Si d’habitude, il n’aurait eu aucune réaction particulière, les faits s’étant déroulés dans les dernières heures montraient que rien ne pouvait rester secret bien longtemps - où tout du moins, que toute chose pouvait changer du tout au tout bien plus rapidement qu’admissible. Alors oui, son oncle comprendrait qu’il en devienne fou d’attendre des nouvelles alors que ce dernier luttait pour sa vie sur la table d’opération. Son père comprendrait d’autant plus le position du garçon - où était son père, d’ailleurs, alors qu’il aurait eu besoin de lui aujourd’hui, pour se sentir épaulé par quelqu’un qui pouvait comprendre son positionnement ? Secouant légèrement la tête, il vint plutôt se concentrer sur les paroles de sa nouvelle épouse: un café leur ferait effectivement du bien à tous les deux, le manque de sommeil commençait à se faire drôlement présent.
« T’as pas à l’être. » Que la jeune femme vint d’instinct lui répondre alors qu’il ne pouvait s’empêcher de s’excuser auprès d’elle, alors qu’il intégrait petit à petit la situation dans laquelle il était en train de la plonger. Leurs destins étaient liés, mais ils n’étaient pas obligés de prétendre en avoir quelque-chose à faire. Après tout, leur arrangement consistait à venir prétendre devant le reste du monde, mais ce comportement n’était pas requis lorsqu’ils se retrouvaient en tête à tête. Si elle préférait s’éclipser par la porte de derrière pour ne pas être vue afin de regagner le confort de leur appartement, il ne lui en voudrait en aucun cas. « C’est une bonne chose qu’on soit attendus nul part alors. » Les paroles qu’elle vint prononcer, même si l’humeur ne prit effectivement pas auprès du blond, vint lui retirer un léger poids de ses épaules, sembla lui permettre de respirer plus facilement: elle ne comptait pas le laisser seul à travers cette épreuve. C’était idiot, car elle ne pouvait faire grand chose pour apaiser les maux lui causant du trouble, mais au moins il savait qu’une épaule sur laquelle pleurer était disponible à ses côtés si l’envie lui prenait - et elle lui reprendrait, il se connaissait assez pour savoir que ses yeux ne sauraient rester secs bien longtemps. « Je vais pas rentrer, c’est ridicule. Pour le meilleur et pour le pire. Je vais pas me dégonfler au bout de même pas vingt-quatre heures. » - « Tu aurais pu. » Et il lui en n’aurait même pas voulu. « Paraît que ta famille c’est aussi la mienne à présent. » - « Et pour ça aussi, je suis désolé. » Il ne cesserait jamais de l’être, désolé, à imposer une telle famille à n’importe qui. Lui devait la subir parce-qu’il n’avait pas le choix; ceux qui l’avaient ne devraient pas se retrouver dans de telles situations par sa faute, ou par extension par la faute d’un membre de la famille Williams. Car aujourd’hui était-ce peut être Auden entre la vie et la mort à cause d’une balle - qui semblait tout sauf perdue, de ce que Damon avait compris -, mais le jour suivant pouvait leur préparer quelque-chose de bien plus prenant, de bien plus machiavélique, de bien plus triste également. Chaque jour pouvait apporter son lot de peine et ainsi elles se suivaient, les journées, lorsqu’on avait cette soi-disant chance d’appartenir à la famille Williams. Un jour, toutes les portes vous semblaient ouvertes, et le lendemain la noirceur venait occulter votre univers; un jour, vous saviez qui étaient vos parents, et le lendemain vous découvriez que toute votre vie n’était que mensonge. Vous pensiez vous inquiéter pour votre oncle et finalement c’était votre père se trouvant aux portes de l’enfer.
Qu’adviendrait son père, si son père en venait à rendre l’âme en cette sombre nuit de novembre ? Qu’adviendrait-il de lui-même, s’il perdait cette partie de son histoire personnelle alors qu’il avait eu que guère de le temps de venir la connaître ? Il n’était pas le seul Williams à venir faire les cent pas dans cet hôpital, aujourd’hui. Pourtant, les deux hommes n’en venaient pas à se faire du soucis pour la même chose; si l’aîné avait peur de l’histoire qu’il pouvait perdre à tout moment, de ce passé partagé entre les deux hommes, son fils lui voyait s’éclipser un futur qu’il pourrait ne jamais connaître. Et c’était cet effet miroir, ce ressenti similaire à l’homme qu’il avait tant admiré et qu’il détestait pourtant bien plus qu’il ne l’admettait désormais, qui vint de nouveau arracher un frisson le long de son échine, un ressenti presque malsain. Il ne désirait en rien lui ressembler - il ne voulait pouvoir lui être comparé. Ce fut, à l’instar d’un électrochoc, ce qui le motiva à se remettre debout et à se mouvoir de nouveau. De l’extérieur, cela serait semblable à un regain d’énergie. En réalité, il s’agissait davantage d’une vague de dégoût qui l’animait désormais. « Tiens, ça doit être ça que tu cherches. » La voix de Megan vint le sortir de cette bulle isolée dans laquelle il s’était glissé, l’espace d’un instant, sans s’en apercevoir. Dans sa main, son paquet de cigarettes et le briquet associé, que Damon avait finalement bien laissé quelque-part pas loin, quelques heures plus tôt - il s’était simplement séparé de sa veste afin de la passer autour des épaules de son épouse sans prendre le soin de vider ses poches au préalable. Étirant comme il le put un maigre sourire de remerciement sur ses lèvres, il ne mît qu’un instant avant de gagner l’extérieur du bâtiment.
Il ne mît qu’une seconde supplémentaire avant d’allumer sa première cigarette - il avait l’impression d’être resté des heures sans venir intoxiquer ses poumons de la sorte. En réalité, il n’avait absolument aucune idée du temps écoulé et des heures qu’ils avaient déjà passé ici, entre ces murs aseptisés. Tout ce qu’il réussissait à compter, c’était le nombre de fois où on était venu lui refuser l’accès à des informations complémentaires sur la santé de son père - aux yeux du monde, il n’était rien pour lui, après tout. « C’est pas vraiment un repas mais je sais pas si c’est vraiment l’heure de manger, alors… » Il percevait que très vaguement les mots de la jeune femme, même s’il les entendait sans aucun problème. Seulement, son cerveau semblait occupé à venir trier ses pensées pour venir ajouter la moindre nouvelle information. L’italien vint tirer sur sa cigarette - une fois, deux fois; il finit par en allumer une troisième parce-que les deux premières s’était consumées trop rapidement à son goût. « J’ai aperçu ton père… Il faisait les cents pas, lui aussi. » A ces mots là, en revanche, le regard de Damon vint se poser bien plus rapidement sur la jeune femme. Parce-qu’à l’entendre dire ton père, même si la logique voulait que par ces mots le jeune homme entende Saül, bien sûr qu’en cet instant ce fut l’image de Auden qui s’imposa à lui. Et, bien sûr que ce n’était pas logique que ce soit ce qu’elle venait de dire - c’était dernier étant toujours sur le billard. « Tu… » Il vint secouer la tête, se frotter les yeux de sa main ne tenant pas la cigarette. La fatigue commençait à le faire délirer, le stress lui faisait perdre la tête. Il fallait qu’il garde la raison et la logique, il ne serait en état d’attendre des heures supplémentaires s’il n’en faisait pas tant. « Je pensais qu’il était même pas là au mariage. Auden, je veux dire. Tu crois qu’il était là depuis le début ? » - « Qui ça, mon père ? » Pouvait-il avoir été là depuis le début ? Damon ne s’était pas posé la question, encore. Il s’était dit qu’il était juste apparu, presque comme par miracle, à un moment donné de la cérémonie - sinon il n’aurait pas été retrouvé à l’article de la mort sur le lieu de cérémonie -; mais il ne s’était pas dit qu’il aurait pu être là depuis les premiers pas de Megan et lui en tant que couple marié. « J’y ai pas réfléchi, je pensais pas qu’il viendrait du tout… » Parce-qu’il ne cautionnait pas ce mariage, parce-que ce n’était pas ce qu’il aurait souhaité pour son fils. Ce dernier n’avait pas prévu de finir marie, la vingtaine à peine entamée; et pourtant l’alliance pesait déjà lourd à son doigt. Auden n’aurait pas du venir tout court, comme prévu, en réalité. Bien sûr que cela touchait particulièrement Damon qu’il ait fait le déplacement; cela aurait été d’autant plus appréciable s’il n’avait pas fait son petit numéro de cirque.
« T’as envie de me parler de lui ? De raconter quelque chose de drôle ou de touchant ? » Venant écraser sa cigarette dans le cendrier, le regard du blond restait dans le vague, porté au loin - là où toutes les formes devenaient floues. Ses doigts tremblaient à moitié, si bien qu’il fut plonger ses mains dans ses poches pour empêcher que cela ne devienne trop visible et un probleme. Son esprit, lui, semblait toujours tourner à mille à l’heure en revanche; il venait ressasser toutes les informations accumulées pendant les dernières heures, dans l’ordre et dans le désordre selon les minutes qui passaient. Le sang sur ses mains, alors que le regard d’Auden semblait comme perdu à jamais. Les appels à l’aide de son père, trahissant la peur et l’angoisse qui l’animait également dans cette étrange situation. Le bruit de son propre cœur battant à mille à l’heure dans sa cage thoracique, alors que ses oreilles se paraient d’acouphènes et qu’il avait envie de venir rendre l’intégralité de son estomac. « J’ai presque pas de souvenirs avec lui. » Et en rien, pour une fois alors qu’il s’agissait d’Auden, Damon ne venir mentir. « Il avait déjà quitté l’Italie quand je suis né, et Saül et lui ne se sont jamais vraiment bien entendus. » Et son enfance avait été parsemée des affreuses paroles de l’aîné envers son cadet. « J’ai commencé à vraiment apprendre à le connaître quand je suis arrivé à mon tour en Australie. » Les mains tremblantes, les tirant de nouveau de ses poches, vinrent rapidement de nouveau lui accrocher la clope au bec. Le bruit de la pierre allumant la flamme du briquet. Le crépitement du tabac venant s’embraser lentement. « Tout ce que je peux te dire, c’est qu’il a été un père absent. C’est tout. » Et les pensées divaguant tellement qu’il ne s’était pas aperçu que pour la première fois, il n’avait su aligner ses paroles à la réalité qu’il était supposé maintenir vivante aux yeux du reste du monde.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Tu aurais pu. » « Je suis pas ce genre de personne. »
Le genre qui baisse les bras à la première difficulté, le genre qui abandonne par confort ou parce que c’est plus simple. Je n’abandonne que ceux qui le méritent, que ceux qui me font l’effet de poids à ma cheville, mais pas Damon et certainement pas alors que je porte encore ma robe de mariée. Et puis quoi encore, s’imaginait-il que j’allais rentrer à l’appartement, me doucher et me glisser sous mes draps pour une bonne nuit emplie de sérénité ? Un homme s’est fait tirer dessus le jour de mon mariage, je ne sais pas s’il est habitué à ce genre de drame mais en tout cas ce n’est pas mon cas. C’est le genre de chose qui vous secoue un minimum, même quand vous n'êtes pas proche de la victime. « Et pour ça aussi, je suis désolé. » - « Quelque chose me dit que c’est quand même pas tous les jours comme ça. » Chez les Williams, je veux dire. J’imagine que là, on est plutôt dans le domaine du pire et qu’il va aussi y avoir le meilleur non ? Ou au moins le “neutre” ? De toute façon, ce n’est pas comme s’il était encore possible d’y changer quoi que ce soit. Il était déjà trop tard pour faire marche arrière hier, c’est dorénavant parfaitement impossible maintenant que je porte le nom Williams. Megan Williams. C’est étrange à l’oreille. Ça me plait plus que le patronyme dont j’ai tenté de m’éloigner toute ma vie.
Damon est en état de choc et, pour lui faciliter les choses, je m’échappe le temps d’aller lui chercher un café et quelque chose à avaler. C’est bien connu : lors d’un mariage, les invités profitent bien plus du repas que les mariés eux-mêmes qui sont sollicités de toute part et, en plus de ça, nous sommes à l’hôpital depuis des heures après une nuit entière debout. Je suis étonnée que, l’un comme l’autre, nous ne nous soyons pas endormis dans la salle d’attente. A mon retour, Damon est toujours dehors et je le rejoins sans l’ombre d’une hésitation : je n’aime pas l’odeur de la cigarette, mais s’il y a un jour où je me dois d’en faire abstraction c’est aujourd’hui. On ne combat pas les mauvaises habitudes de quelqu’un le jour ou un membre de sa famille se fait tirer dessus. « Qui ça, mon père ? » Étonnée, je fronce les sourcils. « Non, Auden. Mais c’est bien Saül qui faisait les cents pas. » Sauf que lui, je sais qu’il était présent à nôtre mariage, même si j’aurais bien voulu pouvoir m’en passer. Il était le marionnettiste bien trop heureux d’assister à la représentation de la pièce qu’il prépare depuis des mois. Quoi qu’il en soit, Damon est en état de choc et je ne m’attarde pas sur la confusion. « J’y ai pas réfléchi, je pensais pas qu’il viendrait du tout… » Je pince mes lèvres. Parce qu’il est contre tout ça. Damon ne m’a que rarement parlé du peintre, mais je n’ai pas eu besoin de ça pour cerner le genre de personnalité qu’il peut avoir ou, en tout cas, pour percevoir qu’il désapprouvait totalement la machination de son frère. Mais Elise aussi, et elle était là. Preuve de plus qu’elle n’a même pas la force de caractère nécessaire pour se battre pour ses convictions et contre l’homme d’affaires. « J’ai presque pas de souvenirs avec lui. Il avait déjà quitté l’Italie quand je suis né, et Saül et lui ne se sont jamais vraiment bien entendus. » - « C’est pas vraiment étonnant, ils ont l’air très différents. » Même si aucun ne me donne envie d’apprendre à réellement le connaître ou de lui faire confiance. « J’ai commencé à vraiment apprendre à le connaître quand je suis arrivé à mon tour en Australie. » Je n’ai jamais demandé à Damon quand et pourquoi tout ce petit monde s’était retrouvé sur mon territoire natal. Des italo-américains qui décident de débarquent en clan à Brisbane, ça ne court pas les rues. « C’est parce qu’il était là que Saül s’est installé ici ? » J’en doute, vu sa dernière affirmation mais peut-être était-ce une prière, celle de retrouver un peu de proximité avec son frère cadet. « Tout ce que je peux te dire, c’est qu’il a été un père absent. C’est tout. » Cela fait deux fois, c’est trop pour que je mette tout sur le dos de la confusion. A nouveau, je suis perplexe et mes sourcils se froncent. Damon parle d’Auden, c’est lui qu’il n’a que peu connu et il cite même Saül en l’appelant par son prénom. Pourtant, c’est père absent qu’il parle, pas d’oncle. « Un père absent ? » Je m’aventure, peu consciente de mettre les pieds dans un drame familial de plus. « Je… Ça fait deux fois que tu parles de lui comme un père. » Auden n’a qu’un fils et il est tout jeune. Tout à l'heure, Damon a même dit mon père. « Y’a quelque chose que je sais pas ? » Et moi qui commençait à peine à connaître l’arbre généalogique de ma nouvelle famille. « Auden c’est… » Je croise son regard, et j’y trouve une confession. Il a les yeux qui brillent, il a le cœur qui chante une complainte silencieuse, un aveu aussi. Je ne sais pas s’il me l’avoue de gaîté de cœur ou simplement parce qu’il n’a pas la force de garder son secret aujourd’hui, mais le fait est que je n’ai pas besoin de terminer ma phrase. Auden est son père. Pas Saül. Quelle est-elle, la sombre histoire qui se cache derrière tout ça ? « Je… Whaou. » Je reste la bouche ouverte, les yeux ronds mais ma surprise n’est rien face à la détresse de Damon. Alors je me gifle mentalement et, même s’il pue la clope, même si ma robe est couverte de sang, je l’attrape par le bras pour l’attirer contre moi et enrouler mes bras autour de ses épaules. Un oncle qui lutte entre la vie et la mort, c’est déjà bouleversant. Un père, c’est une toute autre histoire. Je pose la paume de ma main à l’arrière de son crâne et je le garde dans mes bras, je l’y garderai le temps qu’il faut. « Je suis sûre qu’il va s’en sortir. » Non, je n’en sais rien. Ce n’est certainement pas la chose à dire, mais je suis maladroite, je l’ai toujours été.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Je suis pas ce genre de personne. » Et même si ses mots ne venaient pas témoigner dans ce sens là, Damon n’était en rien étonné. Quelques mois plus tôt, il serait venu ajouter aux mots de la jeune femme un rire nerveux, moqueur, en lui disant qu’elle s’aventurait de trop et qu’elle ne savait pas de quoi elle parlait; que de telles paroles viendraient se heurter avec la réalité, qu’elle remettrait sa parole en jeu. Aujourd’hui tout était différent: ils étaient arrivés tous les deux en un seul morceau - plus ou moins, au moins en apparence - jusqu’au mariage, et elle n’avait pas bougé de ses côtés. Elle était restée, là où elle aurait mille excuses pour s’échapper. « Quelque chose me dit que c’est quand même pas tous les jours comme ça. » Il aurait préféré cette fois cependant pouvoir ajouter un petit rire pour ponctuer la discussion, venir illustrer ses paroles, mais il n’est guère la force. A défaut, il vint donc mollement secouer la tête, montrant à Megan qu’effectivement, ce n’était pas tous les jours comme cela. Tous les ans, peut-être - les drames familiaux avaient apparemment décidés de devenir cycliques chez les Williams -, mais il y avait des jours où le repos leur était accordé.
Du repos, c’était ce dont le jeune homme aurait grandement besoin en ce moment même. Ses nerfs étaient tendus prêts à craquer, ses traits étaient tirés comme s’il n’avait jamais dormi de sa vie. Sa voix ne saurait réellement garder un ton régulier, et cela était sans compter ses yeux qui venaient s’humidifier à la moindre parole, au moins commentaire que la situation actuelle. Pendant un temps, il avait réussi à être apaisé par la présence de sa femme - l’idée lui était toujours autant étrange -, par ses mots rassurants et par sa vision des choses bien plus simple comparée à celle imposée à Damon. Cependant, alors que ses pensées s’étaient remises en fonctionnement et que la réalité revenir un peu trop vite à son goût reprendre sa place, l’angoisse apportée par la complexité de la situation revint prendre son rôle également. Il lui était de nouveau compliqué de venir avaler sa salive sans que sa bouche ne devienne trop sèche, ou qu’il n’ait l’estomac qui vienne se retourner. Les images venaient de nouveau s’imposer à lui, alors qu’il n’avait aucune envie que l’on vienne lui rappeler la scène à laquelle il avait assisté quelques heures plus tôt. Il ne supportait plus l’attente - et c’était cette dernière qui était en train de le détruire à petit feu, doucement mais très certainement; d’une façon qui ne se ferait visible que lorsqu’il aurait descendu trois à quatre paquets de cigarettes et qu’il ne pourrait plus parler sans perdre sa voix et retenir ses quintes de toux. « Non, Auden. Mais c’est bien Saül qui faisait les cents pas. » Auden, Saül - Saül, Auden. Papa, papa - si le cerveau et l’esprit du jeune italien arrivaient parfaitement à cloisonner toutes informations en sa connaissance tout le reste du temps, aujourd’hui elles semblaient se mélanger, se mêler, s’embrouiller. Dans toutes autres circonstances, jamais il ne serait venu avoir un doute quant aux paroles de Megan, et la personne que ces dernières désignaient - aujourd’hui, il doutait.
« C’est pas vraiment étonnant, ils ont l’air très différents. » Sa tête vint machinalement se hocher aux paroles de la jeune femme, alors que l’attention de Damon était en réalité concentrée sur les tremblements animant ses mains. Il regrettait presque déjà de ne pas avoir allumé une quatrième cigarette - elle n’aurait pas été la solution, mais bien une part entière du problème. « C’est parce qu’il était là que Saül s’est installé ici ? » Ses épaules qui vinrent se hausser machinalement, comme si la réponse à cette question là était instinctive - et elle l’était en réalité, puisqu’il n’avait jamais tenu au courant de tous les tenants et aboutissants de pourquoi qui était arrivé quand en Australie. « Peut-être, j’en doute. J’en sais trop rien en fait. » Ce n’était qu’un sujet parmi tant d’autres pour lequel il avait été tenu à l’écart, dans le noir. La décision de venir s’installer en Australie lui avait été apportée, et non proposée; Saül avait déjà fait en sorte de le tenir informé en temps et en heure, il ne fallait pas non plus imaginer qu’il allait lui raconter en détails pourquoi l’Australie, pourquoi Brisbane, et pas ailleurs. Peut-être que cela avait à faire avec Auden s’étant déjà installé ici quelques années plus tôt - ce dernier aurait-il tenu son grand frère au courant, à cette époque là ? Où les secrets allaient-ils dans les deux sens, entre eux ? Car Damon pouvait aujourd’hui l’affirmer, puisque ce secret là avait fini par être dévoilé: Auden avait été un père absent. Pouvait-il lui reprocher cependant ? Pas le moins du monde, puisque ce dernier était resté dans l’obscurité un bon bout de temps également. Cela ne changeait rien au fait qu’il avait été un père absent et que le jeune homme n’avait pu construire de souvenirs avec lui. Il en avait quelques uns qu’il aurait pu raconter, avec Saül, avec son père; mais ce n’était pas de lui que Megan venait de parler et de toutes façons, les pensées embrouillées par des circonstances atténuantes, l’esprit de Damon avait grand peine à venir se référer à d’autres personnes qu’Auden en cet instant. Si bien qu’il n’avait pas anticipé, un seul instant, que la discussion que la jeune femme et lui avaient jusque maintenant allait prendre cette tournure là. Pas maintenant, pas de suite, pas dans ces circonstances en tous cas.
« Un père absent ? » Il ne vint pas tiquer à entendre ces premiers mots là. « Je… Ça fait deux fois que tu parles de lui comme un père. » Ses oreilles vinrent se tendre, même si ce fut de manière imperceptible, en direction des sons que venaient émettre la voix de la jeune femme. « Y’a quelque chose que je sais pas ? » Cette fois ci, il n’eut d’autre choix que de réellement venir porter son attention sur ce que venait de dire Megan. Et de venir se repasser rapidement dans sa tête les paroles qu’il venait de prononcer. Et oh, holly hell. Une seconde, une minute si l’on venait élargir un peu - c’était tout ce qu’il avait fallu à Damon pour venir perdre le contrôle de ses paroles, de ses pensées, de sa narration. C’était toute la structure de sa réalité, de son histoire, qui ne perdait sa forme initiale. Qui perdait de sa splendeur, de se consistance aux yeux de Megan également. Ce n’était pas le point qui aurait dû le faire paniquer, ou qui serait venu lui mettre d’autant plus ses émotions sans dessus-dessous normalement. Il se serait trouvé quelque peu désemparé, mais serait retombé sur ses pieds assez rapidement - il n’avait guère le choix, afin de maintenir les apparences intactes. Il avait eu Saül comme père toute sa vie et savait parfaitement agir comme si les choses étaient normales autour de lui. Aujourd’hui tout était différent. Aujourd’hui, une vie entier en jeu et il n’arrivait plus à venir feindre la moindre chose devant Megan, si bien que ses paroles venaient suivre cette idée là et venaient à apporter des informations qu’il aurait du garder pour lui encore un peu. « Auden c’est… » - « J’ai pas dit ça, j’ai… » dit exactement ça. Ses mots avaient été on ne pouvait plus clairs, plus compréhensibles; Auden était son père et se rendre comptes l’avoir dit à haute voix venait soulever son cœur d’une force qu’il lui versait un trop plein d’émotions pour ce dernier. « Je… Whaou. » Devant toute autre personne, il aurait pu prétendre - qu’elle avait mal entendu, qu’ils ne s’étaient pas compris, qu’il y avait un mal entendu. Devant toute personne, mais ce soir, cette nuit, ce matin, après les semaines écoulées et les épreuves parcourues, il ne saurait faire semblant devant Megan. Devant tout le monde, mais devant elle cela était trop compliqué pour le cœur brisé qu’il était. Alors le regard qui vint s’accrocher à celui de la jeune femme était perdu, était empli d’une tristesse dévorante. Il était suppliant, aussi, car mettre cette information aux yeux du reste du monde - ou tout du moins de quelqu’un d’autre qu’un membre de la famille Williams - marquait le début de la fin de quelque-chose; il ne saurait dire quoi sur le moment, mais il pouvait le sentir au plus profond de lui même.
« Je… Il… » C’était peine perdue d’avance. Si le cheminement de pensées de Damon ne faisait pas bien sens depuis une poignée de minutes, peut être davantage avant qu’il ne vienne s’en rendre compte aussi, ce n’était pas maintenant qu’il allait réussir à venir le remettre sur le droit chemin. Pas maintenant, pas comme ça, pas alors que là jeune femme venait attraper son bras pour l’attirer à elle. Pas alors qu’elle venait resserrer ses bras, son étreinte, autour de lui. Qu’elle venait lui donner la chaleur et le réconfort dont il ne soupçonnait pas avoir besoin. Pas alors que les larmes qu’il avait réussi à retenir jusque maintenant décidèrent de couler à flots, de venir ruiner la robe et la coiffure de là demoiselle au passage. Pas alors qu’il se mit à être pris de sanglots si prenants, si forts, que ses épaules semblaient être prises de tremblements, de spasmes. Elle n’avait sûrement pas signé pour ça mais en fin de compte, Damon n’avait pas non plus signé ou que ce soit pour se retrouver propulsé dans une situation de type. Les adultes avaient distribué les cartes comme bon leur avait semblé, sans envisager un seul instant que cette répartition loin finalement d’être hasardeuse pouvait venir ruiner vie d’un jeune homme, désormais en quête d’une identité propre au milieu du chaos ambiant. « Je suis sûre qu’il va s’en sortir. » Elle n’en savait rien, Megan. Mais Damon n’était plus à un mensonge près et au moins, celui là venait mettre comme cela se trouvait être possible du baume autour de son cœur.
Alors, il resta sans bouger de l’étreinte que lui offrait Megan une minute de plus, et puis une deuxième, et ils durent finalement peut être rester de la sorte bien plus longtemps qu’il ne l’aurait imaginé. Les minutes qui s’écoulaient n’avaient plus d’importance, pour le moment. Seul l’instant présent, réchauffant son cœur brisé de petit garçon perdu, semblait être important. Et ça aurait pu être suffisant ; dans un autre monde, dans une autre réalité. Les émotions du jeune italien auraient pu être contenues par la simple présence de sa femme à ses côtés pour l’épauler. Seulement, dans le monde construit, imaginé par Saül Williams, rien ne pouvait être aussi simple. Entre deux sanglots, les yeux non pas baignés mais inondés de larmes, Damon vint relever son visage vers Megan afin d’accrocher son regard du sien. « Tu peux pas en parler. » Et la panique qui était en train de prendre place en son sein ne mît pas bien longtemps avant de transparaître - danse ses mots, dans le ton employé pour venir prononcer ces derniers, dans ses mains recommençant à trembler. « Tu peux pas en parler, personne est censé être au courant. Je devais pas te le dire maintenant, je devais pas t’en parler, je… » Oh, il allait tellement finir par faire une attaque de panique. Parce-que c’était bien beau de venir laisser aller ses émotions et ses paroles, ses pensées par là même occasion, mais le reste du monde autour d’eux continuait de tourner qu’importe les états d’âme dans lesquelles il pourrait se retrouver. Un autre moment beaucoup plus propice aurait du être celui pendant lequel il avouait cette partie là des sombres secrets Williams à Megan. Et surtout, lorsque son père lui aurait donné son autorisation. Rien que l’idée de venir affronter Saül a ce sujet sans qu’ils en aient discuté ensemble au préalable laissait la peur le traverser de part en part.
Car une chose était sûre: Saül viendrait le tuer lorsqu’il apprendrait la nouvelle - pas s’il apprenait la nouvelle, car depuis longtemps Cosimo avait appris que son père finissait par tout apprendre, un jour, aussi naïf avait-il pu être sur ce point par le passé.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
La première fois qu’il laisse échapper un indice - une confession - je tique mais sans m’attarder sur la signification de ces mots. Après tout, Damon est bouleversé, il n’a pas dormi depuis plus de vingt quatre heures et il doit être dans une sorte d’état second. Alors qu’il dise père à la place d’oncle, c’est un détail. C’est semblable à ces parents dont la langue fourche et qui appelle un membre de la fratrie du prénom d’un autre. C’est insignifiant. Cela ne veut rien dire, ce n’est la preuve de rien si ce n’est d’une étourderie. Je ne relève pas mais je creuse, plus pour distraire Damon, pour l’aider à ne pas penser à Auden étendu sur une table d’opération, ne serait-ce qu’une seconde. « Peut-être, j’en doute. J’en sais trop rien en fait. » Est-ce qu’il a déjà posé la question ? Est-ce qu’il a déjà demandé à l’un ou à l’autre quelle est l’origine de leur mauvaise entente ? Se sont-ils déchirés à cause d’un femme, d’argent, ou bien d’un désaccord quelconques ou bien sont-ils simplement trop différents ? « Peut-être que c’était inconscient. Peut-être qu’il voulait se rapprocher de lui sans oser se l’avouer ou sans oser l’exprimer. » J’ai du mal à comprendre ce que l’on peut ressentir lorsqu’on grandit entouré d’une fratrie, soudée ou non. J’ai découvert ma jumelle il y a moins de trois mois et nous n’avons pas grand chose d’une famille : il nous manque les souvenirs, il nous manque les points communs et ces histoires qui vous soudent quand vous êtes jeunes. Jasper était comme mon frère. Jasper était le genre de personne sur qui je croyais que je pourrai toujours me reposer quoi qu’il arrive, et il a rejoint la longue liste d’individus qui m’ont convaincue que j’avais tort de me fier aux autres. Que malgré tous les beaux discours, il n’y a que moi et moi seule sur qui je pouvais compter.
Et si je pensais déjà que la famille, c’est compliqué, si j’étais déjà persuadée que chez les Williams c’est encore pire, une nouvelle fois le mot père échappe à Damon et je réalise que je ne suis pas au bout de mes peines. Cette fois, il parle d’Auden, sans confusion possible. Deux fois, c’est trop pour qu’il s’agisse d’une erreur, trop pour que je ne réalise pas que je ne sais pas tout. « J’ai pas dit ça, j’ai… » Le blond bégaye, le blond cherche quoi dire et il reste muet. Si c’est la surprise qui se peint sur mes traits, c’est l’effroi qui anime les siens. Il ne peut plus mentir puisque son visage parle pour lui. L’horreur, la peur, la détresse, il dégage toutes ces émotions et je réalise qu’une information classée défense lui a échappé. Auden est son père, pas Saül, pas au regard de la génétique. Quelle est l’histoire qui se cache derrière tout ça ? « Je… Il… » Il me fait mal au cœur, à tenter de se débattre avec cette vérité qu’il ne voulait pas laisser échapper. Plutôt que de le laisser s’épuiser à tenter de trouver une solution à sa bévue, je l’attire contre moi avant de l’enlacer. Je pose la paume de ma main à l’arrière de son crâne pour l’envelopper d’une étreinte rassurante. « Chut… T’as pas besoin de m’expliquer… » Il n’a besoin de rien dire et je crois qu’une partie de lui est soulagée. Il ne fait plus semblant. Il se laisse aller à un sanglot qui me brise le cœur, puis un autre, et voilà qu’il pleure à chaudes larmes. Je suis désarmée face à sa peine, alors je me contente de le serrer un peu plus fort contre moi. Je me dis que le reste de l’histoire viendra plus tard, que pour l’instant, l’important ce n’est pas de comprendre mais d’empêcher mon mari de s’effondrer. Je comprends encore moins qu’il ait été prêt à s’unir à moi pour protéger Saül. Je comprends encore moins que son avis compte tant et que son fils lui soit si soumis. Je comprends mieux que le blond ait une âme d’artiste et qu’il m’ait semblé si touché à chaque fois que son oncle a dit quelque chose de gentil sur ses peintures. Il y a des choses qui s’éclairent et d’autres qui me laissent perplexe mais, surtout, il y a Damon qui a cruellement besoin de réconfort et c’est la seule chose qui compte.
Il pleure dans mes bras pendant de longues minutes, je ne saurais dire combien. Quand il se détache, c’est un vent de panique qui semble l’agiter. « Tu peux pas en parler. » Je fronce les sourcils, et je desserre mon étreinte pour lui permettre de me regarder dans les yeux, sans ôter mes mains de ses épaules. « Tu peux pas en parler, personne est censé être au courant. Je devais pas te le dire maintenant, je devais pas t’en parler, je… » Sa peine me noue la gorge et m’empêche presque de parler. Sa peine et sa peur. Je dois respirer un grand coup et me recentrer pour ne pas laisser ses émotions - elles ne sont pas les miennes mais me parasitent comme si c’était le cas - avant de pouvoir articuler la moindre phrase. « A qui tu veux que je raconte ça ? » Notre historique ne joue pas en ma faveur, je dois bien l’admettre. J’ai fait chanter son père avec des informations que j’ai volées. Mais comment pourrais-je trahir la confiance du jeune homme alors qu’il pleure dans mes bras ? « Je l’admets, t’as aucune raison de me faire confiance avec les secrets de ton… De Saül. » Comment le qualifie-t-il ? Que ressent-il ? « Mais j’en parlerai à personne. » Et quand je fais la promesse, j’y crois. Je ne m’imagine pas la trahir une seule seconde. « On est dans la même merde maintenant, ta famille et moi. » N’était-ce pas le but de l’homme d’affaires ? Sceller nos destins pour que je ne puisse pas révéler ce que je sais sur les irrégularités de ses finances ? « Ton pétrin, c’est mon pétrin. » Je l’encourage d’un mince sourire à me croire.
« Tu veux qu’on aille s’asseoir quelque part ? » Sur un banc, dans le jardin de l’hôpital. Je n’ai pas encore envie de rentrer, ces couloirs blancs me paraissent bien trop angoissants après des heures à attendre. Je l’attrape par la main, et je le guide jusqu’au premier banc sur lequel je me laisse tomber. Je cherche son regard et, avec toute la délicatesse dont je suis capable, je l’interroge. « Tu l’as toujours su ? Ou c’est quelque chose qui t’as découvert en grandissant ? » Par où commencer ?
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Bien sur que la panique et le terreur furent les feux vissés qui en vinrent à parasiter les traits de visage du jeune homme. Il n’y avait aucune version de la scène en train de se dérouler actuellement - comme s’il avait pu anticiper qu’une telle scène arriverait - qui comportait les paroles qu’il avait maladroitement laissé échapper. Dans son esprit, il ne venait pas en parler à le jeune femme avant un bon bout de temps, quand tout le reste aurait été réglé à côté. Quand ils auraient le temps de se poser pour discuter, que là confiance entre eux serait devenue infaillible et que Damon aurait été sur que ce type d’information ne serait pas redistribuée au grand public par là suite. Car là résidait le problème en réalité: si le reste du monde en venait à apprendre que Saül Williams n’était pas le pete de son enfant et que pire, que cela sortait qu’il avait acheté ce dernier alors que le bambin venait a peine de pousser son premier cri, s’en était fini - de tout, pour tous. Cette histoire ne concernait plus uniquement le patriarche italien, mais tous les membres de sa famille, leur réputation, leur avenir. C’était également ça qu’il protégeait en gardant ce secret, Damon - et il venait, sur un coup trop fort d’émotions, de révéler le noyau de l’histoire à Megan. « Chut… T’as pas besoin de m’expliquer… » Damon étant en permanence fidèle à lui même, cependant, la première réaction qu’il vint avoir alors qu’il se rendit compte que la mèche était vendue et qu’il ne pouvait plus faire machine arrière, fut de fondre en larmes dans les bras de sa femme. Parce-qu’il n’avait jamais voulu être au cœur d’une telle machination, d’une telle pièce de théâtre; il venait interpréter le rôle titre pourtant, sans qu’on lui ait demandé son avis. Quelle surprise. Et Damon restant fidèle à lui-même, qu’importe les circonstances, ne pouvait pas venir réprimer le soulagement malgré tout qui venait se répandre à travers son corps. Mentir n’était pas seconde nature, chez lui, et le faire en permanence en venant prétendre que sa famille n’était pas plus tordue qu’elle semblait déjà l’être, c’était pour lui une épreuve quotidienne. Alors, l’espace d’un instant, il vint profiter du réconfort des bras de Megan, de la chaleur de son étreinte, afin de laisser son chagrin évacuer un instant. Il avait autant besoin de se défaire de ce soulagement que de la peine de savoir Auden sur une table d’opération.
Damon restant lui-même qu’importe la situation dans laquelle il se trouvait, il ne pouvait échapper au fait d’être malgré tout le fils de Saül Williams et d’avoir la voix de ce dernier venant résonner dans son esprit, lui rappelant qu’il n’est pas la peine de partager cette information avec qui que ce soit - et bien sûr qu’il venait inclure la jeune femme lorsqu’il prononçait de telles paroles. Alors, bien sûr le chagrin soit réellement bien présent dans son cœur et que ce dernier ne serait jamais vraiment libéré d’une telle charge, il vint reculer légèrement de Megan, cette dernière gardant toujours ses mains sur ses épaules - soit pour l’empêcher de partir en courant, soit pour le tenir s’il décidait de s’effondrer de nouveau, il ne savait trop. Dans tous les cas, c’était l’appréhension qui venait dicter ses gestes, ses paroles, alors qu’il laissait de nouveau la panique envahir le moindre trait de son visage, la moindre fibre de ses muscles. « A qui tu veux que je raconte ça ? » En réalité, elle pourrait venir le raconter à n’importe qui contre une somme d’argent considérable. Même si Damon avait lui assez confiance en sa femme pour ne pas qu’elle agisse de la sorte, elle pourrait le faire. Elle avait toutes les carte en mains, après tout. « Je l’admets, t’as aucune raison de me faire confiance avec les secrets de ton… De Saül. Mais j’en parlerai à personne. » Les yeux du jeune italien accrochaient ceux de la blonde et il y croyait, à ses mots. Son cœur en tous cas n’avait pas de mal à venir boire les paroles qu’elle était en train de lui dire. Son instinct, en revanche, celui qui avait été élevé par Saül et qui avait appris à se méfier de tout et de rien - surtout venant, en réalité, de personnes comme Megan -, avait déclenché toutes les alarmes de détresse. « On est dans la même merde maintenant, ta famille et moi. Ton pétrin, c’est mon pétrin. » Cela serait peut-être vrai dans quelques temps, lorsqu’il aurait compris qu’elle était réellement sa femme et que rien ne pourrait y changer, malgré toutes les situations qui les entouraient, qu’ils n’avaient plus le choix que de au moins se raccrocher à cette vérité là. Pour aujourd’hui, le problème était différent: Damon était fatigué, épuisé, avait du mal à garder ses pensées alignées et portait une peur trop pesante sur le cœur. Alors, c’étaient ses instincts primaires qui prenaient le dessus et parmi eux, la peur, bien sûr. Alors il avait beau hocher la tête pour le moment, il savait pertinemment qu’ils auraient des parties de cette discussion à revoir lorsqu’il serait en état de former des pensées bien plus correctes que ça.
Pour le moment du moins, il pouvait laisser son cœur agit plutôt que sa raison, et laissait Megan mener la danse - il avait l’impression d’avoir perdu la moitié de ses fonctions motrices. « Tu veux qu’on aille s’asseoir quelque part ? » En omettant la peur, presque constamment présente dans ses yeux, son regard devait être encore baigné de larmes lorsqu’il vint accrocher les yeux de la jeune femme et hocher la tête, lui montrant que d’aller ailleurs qu’ici - partout ailleurs - n’était pas une mauvaise idée. Délicatement, elle vint attraper sa main pour l’emmener à sa suite. Dans une autre vie, dans un autre monde, ils auraient vraiment pu être un couple parfait. Sur le banc, ils vinrent s’asseoir rapidement. Ce n’était pas le grand confort mais au moins, ils n’étaient plus dans le passage et les oreilles indiscrètes - celles de son père, par exemple, ne pourraient pas entendre leur conversation. « Tu l’as toujours su ? Ou c’est quelque chose qui t’as découvert en grandissant ? » La demoiselle avait beau être des plus délicates, des plus prévenantes en cet instant, Damon ne saurait malheureusement pas avoir cette discussion sans allumer une cigarette. Elle viendrait froncer le bout du nez mais tant pis. Le bruit du briquet se fit rapidement entendre une fois, deux fois, entre ces doigts qui ne cessaient de trembler sous les émotions. Parce-qu’il avait les émotions qu’il ressentait du a l’accident d’aujourd’hui, mais il avait celles de cette partie là de son histoire personnelle qu’il n’avait jamais appris à digérer. Et ce n’était pas les événements des dernières vingt-quatre heures qui allaient l’aider à quoi que ce soit. Une bouffée de cigarette. Une deuxième. « Je l’ai appris que l’année dernière. » Raison supplémentaire pour laquelle le traumatisme était toujours évident chez le jeune homme. Après ces premiers mots, cependant, un long silence se fit présent. Que dire de plus, sans passer pour un fou ? Que dire ds plus sans venir faire passer sa famille, une fois de plus, pour une tripotée de sans-cœur ? Et alors qu’il venait croiser le regard de Megan un instant, alors que toutes ces pensées là continuaient dans son esprit, il vint se rappeler de cette nuit, dans leur nouvelle cuisine, alors qu’elle lui avait parlé de sa famille en ayant peur d’être jugée. Qu’elle avait tant hésité qu’il avait presque trouvé ça idiot qu’elle agisse de la sorte. Les secrets n’avaient peut être pas les mêmes enjeux, mais les ressentis qu’il possédait en cet instant ressemblaient presque trait pour trait à ceux de la demoiselle, quelques semaines plus tôt. Il vint alors échapper un soupire - comme s’il cherchait à, seul, s’encourager. « Elise n’est pas ma mère non plus. » Parce-que la précision lui semblait indispensable en cet instant. Une nouvelle bouffée de cigarette. « C’est eux qui m’ont récupéré à la maternité parce-que Auden n’était pas dans le décor et parce-que mère était morte en couche. » Rien que de prononcer ces quelques mots là, une slave de frissons vint déchirer l’échine du gamin. Il avait l’impression de faire quelque-chose d’illégale, mais qui ne lui apporterait rien de bon. Alors, pour l’instant, il vint simplement plonger son visage dans ses mains - tout en faisant attention à la cigarette toujours en train de brûler -, les coudes posés sur ses genoux. « Je devrais pas parler de ça, il va me tuer quand il apprendra que j’en ai parlé. »
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Damon est secoué : je ne peux pas le juger et l’idée de me moquer de lui et de sa situation ne me viendrait pas à l’esprit. Je sais ce que c’est, de ne pas oser se confier sur sa famille. Je sais ce que c’est, d’avoir la sensation d’avoir un secret lourd et honteux à porter. Je sais ce que c’est, ce sentiment que l’histoire de sa famille pèse si lourd qu’elle vous donne l’impression de vous faire plier le dos. Je sais ce que c’est et je ne pensais pas que Damon pouvait être concerné : à vrai dire, lorsque je me suis confiée à lui, j’ai naturellement imaginé qu’il ne pouvait pas comprendre. Je me disais ”Comment le pourrait-il ? Il a vécu une jeunesse dorée à l’abri du besoin”. Alors certes, nous sommes loin d’avoir traversé les mêmes épreuves, mais je me dis qu’au final, il ne faut jamais envier quelqu’un dont on ne connaît que ce qu’il ne veut bien nous montrer.
« Je l’ai appris que l’année dernière. » Ses parents lui ont donc menti toute leur vie. Je n’avais que peu - ou plutôt pas - de respect pour Saül et son ex-femme, mais je réalise qu’ils sont plus méprisables encore que je ne l’imaginais. Damon allume une cigarette et, si l’odeur m’importune, je ne dis rien, pas aujourd’hui, pas alors qu’il me fait de douloureuses révélations en devant gérer ce qu’il est arrivé la veille à son père. « Comment ? » Je pose la question avec douceur, je ne mets pas à Damon la moindre pression. S’il veut me le dire, il le fera. Si pas, il est libre de ne pas répondre et de prétendre ne rien avoir entendu de ma question.
« Elise n’est pas ma mère non plus. » Je ne m’étais même pas posé la question : je ne tiens pas la brune en haute estime, mais j’ai du mal à l’imaginer se marier avec un frère en portant l’enfant de son cadet. De toute façon, je fais vite le calcul : ils n’ont eu d’autre enfant que le blond et Saül est devenu père avec Ariane. L’explication la plus simple à tout ça, c’est que la rigide brune ne peut tomber enceinte ou porter une grossesse à son terme. « J’aurais eu du mal à l’imaginer avec Auden, en même temps. » Je ne sais pas comment l’appeler. Son père ? Son oncle ? Comment lui gère-t-il les choses ? Malgré tout, Saül l’a élevé. « C’est eux qui m’ont récupéré à la maternité parce-que Auden n’était pas dans le décor et parce-que mère était morte en couche. » - « Je suis désolée. » A défaut de pouvoir attraper sa main dans la mienne - il tient sa cigarette et la porte à ses lèvres de façon frénétique toutes les dix secondes - je dépose ma main sur son genou. Nous n’avons plus à avoir peur des familiarités de toute façon : nous sommes mariés aux yeux du monde. « Je devrais pas parler de ça, il va me tuer quand il apprendra que j’en ai parlé. » - « J’ai pas l’intention d’en parler à Saül, tu sais. » A vrai dire, je préfère éviter de me trouver dans la même pièce que lui, tant que c’est possible. « J’ai pas l’intention de lui parler de quoi que ce soit, à vrai dire. Maintenant que le mariage est passé, je suppose qu’on ne sera obligé de passer du temps avec lui que lors des réunions familiales. » Je ne suis pas la marionnette de son père et j’ai à cœur de lui rappeler que je suis son alliée. « Je crois que je comprends encore moins comment, en ayant découvert tout ça, t’es encore capable de te sacrifier pour lui. » Maintenant que j’ai appris à le connaître et que j’ai passé du temps avec lui, il est de plus en plus compliqué de parler de sacrifice sans avoir un pincement au coeur mais c’est malgré tout ce qu’était cette union pour lui : un sacrifice pour sauver l’homme d’affaires. « Auden, il savait ? » Il savait que tu étais son fils ? Est-il resté dans l’ombre de son frère pendant toutes ces années ? N’a-t-il jamais levé le petit doigt pour offrir à Damon une vie plus simple ainsi qu’une éducation moins rigide ? S’est-il battu pour lui ? Je sais qu’avoir le sentiment que nos parents ne se sont jamais battus pour nous apporte son lot de déception.
Je laisse Damon s’ouvrir à moi. Je le laisse me parler de la façon dont il voit les choses et se livrer sur la façon dont toute son existence a été remise en question par une simple découverte. Finalement, quand le silence s’installe, je réalise que même si le moment n’est pas le mieux choisi, je ne peux pas demander à mon époux d’être honnête sur ce qu’il ressent si je ne le fais pas moi-même et, une fois n’est pas coutûme, je rétablis donc l’ordre des choses. « Je l’ai vu tu sais, à l’église. » Je réalise que mes mots portent à confusion et, en tripotant le bas des manches de ma - sa - veste, je précise. « Pas Auden. Le garçon. » Et je ne peux faire comme si l’humiliation que j’ai ressentie à ce moment là n’existait pas. « C’était insultant. Je me suis sentie humiliée. Il n’avait pas à être là, encore moins sans que je sois mise au courant. » Et lui, il n’avait pas le droit de l’inviter sans se soucier de comment je pourrais me sentir, moi qui n’ai pas eu grand monde à mes côtés pour ce jour pourtant censé être important.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Comment ? » La question de la jeune femme était légitime. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’il était possible d’apprendre que vos parents ne le sont pas en réalité, et que votre géniteur n’est personne d’autre que votre oncle. Et puis, à la façon dont réagissait Damon à venir discuter de ce sujet, c’était forcément que cette nouvelle partie de son histoire personnelle était venue laisser quelques marques quelque part; il ne serait pas venu s’effondrer, en larmes, dans les bras de la jeune femme si ça n’avait pas été le cas. Il vint tirer une nouvelle bouffée sur sa cigarette. « Par hasard. » Ce début de réponse était maigre, mais ce n’était pas pour autant qu’il se voyait être faux. « Sur ses vieux jours, mon grand père a commencé à perdre la tête. Et le concept de secret est passé à la trappe. » Si Elon n’était pas arrive à un état de santé si dégradé, Damon ne savait même pas s’il aurait un jour appris la supercherie. Peut-être qu’avec quelques années supplémentaires au compteur, Élise et Saül auraient commencé à éprouver quelques regrets quant au fait de mentir à leur fils depuis tant d’années. Ou peut-être que Auden lui-même aurait préféré venir mettre un terme à toute cette histoire. La seule partie où Damon ne pouvait venir faire le moindre commentaire, était celle où il détenait lui-même une partie de la vérité qu’il avait décidé de ne délivrer à personne - mais un an de cachoterie, comparé à vingt ans, il avait encore de la marge. Les autres Williams pensaient être arrivés au bout de leur surprise, et le jeune homme était persuadé qu’ils ne seraient réellement contents de venir apprendre que sa mère biologique n’était finalement pas décédée comme ils le croyaient tous fermement. Cela ne venait rien changer, en réalité: Élise avait beau ne pas être celle qui avait mis au monde, elle resterait à ses yeux sa mère. « J’aurais eu du mal à l’imaginer avec Auden, en même temps. » L’idée aurait pu venir arracher un petit sourire à Damon - il n’y parvient en rien en cet instant. Mais ça aurait été presque drôle, que d’imaginer Élise et Auden venir former un duo. Quelque peu explosif, sûrement.
« Je suis désolée. » Un jour, il viendrait compéter son histoire et mettrait Megan dans la confidence. Un jour, il viendrait lui expliquer qu’un énième mensonge s’était glissé dans la matrice et que sa mère n’était finalement pas morte en couche comme le reste de sa famille le croyait fermement. Pour ce soir, pour aujourd’hui, pour toutes ces heures qu’ils venaient de passer éveillés, ça suffisait amplement de la sorte. Et puis, Damon lui-même ne pouvait toujours pas prouver que Eliana était encore bel et bien de ce monde aujourd’hui, puisqu’il n’avait jamais eu le courage d’aller jusqu’à contacter celle qui l’avait mis au monde. Un jour, tout ça ne serait que des histoires du passé - mais pour le moment, il avait surtout besoin de puiser dans cette énergie et ce réconfort que Megan réussissait à lui transmettre pour ne pas s’effondrer. Car si les secrets de famille étaient mis désormais sur la table, ce n’était pas pour autant que Damon se sentait plus léger, libéré d’un poids - au contraire, savoir que cette nouvelle avait désormais plus de chance d’être révélée au monde entier lui faisait perdre pieds. « J’ai pas l’intention d’en parler à Saül, tu sais. » - « Il l’apprendra quand même. » Damon ne pourrait dire comment, mais il avait compris depuis longtemps comment fonctionnait Saül et savait qu’il finirait par l’apprendre. « J’ai pas l’intention de lui parler de quoi que ce soit, à vrai dire. Maintenant que le mariage est passé, je suppose qu’on ne sera obligé de passer du temps avec lui que lors des réunions familiales. » D’une main tremblante, le jeune italien vint écraser sa cigarette dans le cendrier posté à côté du banc sur lequel ils étaient désormais assis. « En théorie… » Il n’avait su échapper à la surveillance réelle de son père, qu’importe où il s’était jamais trouvé sur le globe; la preuve en était qu’il se trouvait dans cette situation désormais. Alors, il ne s’avançait pas sur l’idée de ne croiser l’homme d’affaires qu’aux déjeuners de famille désormais. Ça serait doux, mais ça ne sonnait pas réel.
« Je crois que je comprends encore moins comment, en ayant découvert tout ça, t’es encore capable de te sacrifier pour lui. » Les muscles de tout son corps vinrent se raidir à entendre ces mots. Il déglutit également avec grand peine. « Auden, il savait ? » Il vint échapper un soupire. « Il l’a appris un an avant moi. » Parce-que le mettre au courant, ça aurait été risquer de détruire l’illusion parfaite dans laquelle Élise et Saül vivaient depuis toutes ces années. Ça aurait été risquer de mettre en lumière leur plus grand secret. Finalement, Damon vint plonger son visage dans ses mains, frottant ce dernier, comme si en agissant de la sorte, il finirait par sortir de cette réalité alternative dans laquelle il n’avait aucune envie d’évoluer. « Il reste mon père, Megan. » Saül, bien sûr. Qu’importe ce qu’il pouvait faire, qu’importe ce qu’il pouvait être, il était et resterait toujours le père de Damon. Ses agissements étaient à revoir et la façon dont il venait prouver son amour à son fils quelque peu discutable. Mais il restait son père qu’importe ce qu’il pourrait se passer, tout comme Élise resterait toujours sa mère à ses yeux. Et les enjeux ne l’avaient pas concerné que lui, dans toute cette affaire. Damon n’était pas venu se plier à cette idée de mariage forcé juste pour lui-même, ou uniquement pour Saül. D’autres personnes entraient dans la balance et pour lui, c’était suffisant de trouver ça justifiable. « Qu’importe ce qu’il se passera, il sera toujours mon père et on se serrera les coudes. » Un concept assez régulièrement mis à mal chez les Williams, mais ils restaient tous une famille, qu’importe les événements mis en travers de leurs chemins.
Une des autres raisons qui avaient poussé Damon à venir se plier à l’idée du mariage était une raison qu’il taisait depuis le début. Une de celles qui n’avaient pas intérêt à devenir de l’ordre publique sinon, cette fois ci, il était fort probable que Saül tente de faire disparaître son garçon, car elle viendrait plus que fortement entacher sa réputation - autant personnelle que professionnelle. « Je l’ai vu tu sais, à l’église. » Une raison qui, il l’ignorait jusque cet instant, avait été vue par Megan apparemment. A entendre les mots de la jeune femme, s’il se pensait tendu jusque maintenant, ses fibres musculaires lui donnèrent tort dès lors. « Pas Auden. Le garçon. » Oh, la précision n’était pas nécessaire. Ce n’était pas pour ça qu’il n’était pas encore venu réagir, Damon; ce n’était pas parce-qu’il n’avait pas compris de qui il en ressortait dans ses paroles. Simplement qu’il était sur l’instant trop choqué pour venir parler. Il avait bien sûr lui-même glissé l’invitation au mariage à Angus, mais il ne s’était pas imaginé que ce dernier viendrait voir celui pour qui il n’était pas indifférent s’unir à quelqu’un d’autre. D’un autre côté, apprendre qu’il avait été présent vint enrober le cœur de Damon d’une chaleur singulière - autant de froid que de chaud, autant de douleur que de douceur. Oh, qu’il aurait aimé le voir lui aussi, et qu’il n’aurait su le supporter sûrement. « C’était insultant. Je me suis sentie humiliée. Il n’avait pas à être là, encore moins sans que je sois mise au courant. » Et là, pendant une seconde où peut être deux, Damon se demanda s’il ne venait pas d’halluciner, d’imaginer les paroles de sa femme. Ils étaient là, assis sur un banc à l’extérieur de l’hôpital, leurs tenues de mariage tachées de sang parce-que Auden - accessoirement le père du marié - avait failli y laisser la vie après s’être fait tirer dessus, et elle venait lui pointer du doigt la présence de Angus à la cérémonie ? « Sérieusement ? » Relevant lentement son visage d’entre ses mains, remontant son regard azur toujours bordé de larmes et de tristesse, les yeux quelques peu bouffis des émotions ressenties sur les dernières heures - voire les derniers jours -, il vint tenter d’agripper les prunelles de la jeune femme. « De tous les moments où on pourrait discuter de ça, t’attends que je sois au bout du rouleau pour m’en parler ? » Un rire amer s’extirpa d’entre ses lèvres. La seconde suivante, il était debout, à refaire les cent pas dans le vide. S’il avait réussi à se défaire d’une partie de son anxiété actuelle et du stress ressenti dans la dernière heure passée aux côtés de Megan, elle venait de tout refaire surgir en quelques mots. Il était bien trop sensible, Damon, venant ressentir ses émotions version exponentielle lorsque la situation venait jouer avec ses nerfs. Autant dire que présentement, il était presque à imploser - et ce n’était ni chose courante, ni de bonne augure. « Mon père, Megan, mon père est à l’article de la mort et tu veux qu’on discute du fait que j’ai invité quelqu’un qui compte pour moi au mariage ? Que tu t’es sentie humiliée ? » Oh, bien sûr qu’il vint tant bien que mal glisser une clope entre ses lèvres. « Et tu penses que je me sens comment d’avoir accepté le pacte que vous avez passé dans mon dos, Saül et toi, hein ? Que je me sens pas humilié tous les jours en me levant de savoir que je pourrais plus jamais vivre comme j’en ai envie parce-que j’ai préféré sauver les autres plutôt que moi-même ? »
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Par hasard. Sur ses vieux jours, mon grand père a commencé à perdre la tête. Et le concept de secret est passé à la trappe. » Je ne peux même pas dire que je trouve cette histoire tristement clichée puisque je ne sais absolument rien des normes au sein d’une famille, encore moins d’une famille comme celle des Williams. Est-ce habituel, d’avoir dans son entourage un grand-père ou un vieil oncle sur le déclin qui perd la tête et dévoile tous les secrets de famille ? Est-ce courant de cacher des choses d’une telle importance à ceux qui sont pourtant tout partager avec moi, ceux qui sont supposés être vos essentiels ? Sur ce point là, j’ai tendance à dire que oui. L’histoire de Damon est peut-être abracadabrante, mais il n’est pas le premier et ne sera pas le dernier à qui ses parents ont menti. Ma mère a prétendu ne pas savoir lequel de ses amants de l’époque était mon père, tout ça pour que je découvre que non seulement elle connaissait l’identité de mon géniteur, mais qu’en plus j’avais une jumelle qu’elle lui a confiée. Les parents mentent. Ils trichent et ils pensent que les enfants ne découvriront jamais la vérité et, à ce niveau, Damon n’a rien d’une exception. « Il l’apprendra quand même. » - « Pas de moi en tout cas. » Je ne le lui dis pas uniquement pour lui faire plaisir. Je le lui dis parce que je m’efforce depuis des mois de lui montrer que je ne suis pas son ennemie et que je ne suis pas l’alliée de son père. Saül, je suis tombée dans son piège. Un piège qui m’arrange bien, mais un piège malgré tout. « Il l’a appris un an avant moi. » - « Et c’est pas lui qui te l’a dit. » Ça aussi, ça doit faire mal. Aussi mal que quand j’ai appris que le père de Murphy, quel que soit son nom, ne s’est jamais considéré comme le mien puisqu’il connaissait mon existence et ne m’a jamais cherchée.
« Il reste mon père, Megan. » Il reste un enfoiré, et peut-être que le jour où Damon le réalisera, il arrivera à faire quelque chose de sa vie, loin de l’influence de son père. Pour commencer, il mérité déjà certainement mieux que d’être stagiaire ou junior dans l’entreprise de papa. Mais ce n’est pas le moment de lui ouvrir les yeux et je me demande ce qu’il faut faire, pour avoir aux yeux de mon nouvel époux le même genre de laissez passer que Saül Williams. « Qu’importe ce qu’il se passera, il sera toujours mon père et on se serrera les coudes. » Je hoche la tête, peu désireuse de rajouter quoi que ce soit à ce sujet. Je ne suis pas là pour lui monter la tête, certainement pas aujourd’hui. Moi, je croyais qu’il était prêt à faire équipe avec moi. Je croyais qu’il était horrifié par les paroles et les actes parfois violents de son père et qu’il était prêt à ouvrir les yeux. Alors non, je ne comprends pas. Mais je n’ai pas envie de le secouer pour autant : il l’est déjà bien assez, et moi aussi.
Parce que moi aussi, je n’ai pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures. Moi aussi, je viens de prononcer des voeux en sachant qu’ils ne veulent rien dire ou en tout cas pas grand chose, moi aussi je viens de lier mon destin à quelqu’un qui ne m’aime pas et, moi aussi, je suis couverte de sang et en état de choc. A l’air qui se peint sur le visage de Damon, je comprends que j’en ai trop dit et je m’en veux autant que je suis furieuse. « Sérieusement ? » Alors quoi ? Il n’y a que lui qui a le droit de dire ce qu’il a sur le cœur et ce qui lui sert le ventre ? Il n’y a que lui qui a le droit d’être bouleversé et de partager ce qu’il pense et ressent à la seule personne avec laquelle il peut le faire ? Aurait-il préféré que je me taise ? Je ne suis pas sa mère, il va peut-être falloir qu’il s’ôte sérieusement ce modèle féminin de la tête. « De tous les moments où on pourrait discuter de ça, t’attends que je sois au bout du rouleau pour m’en parler ? » - « Et je devais en parler quand, quand on coupait le gâteau ou quand ton père nous surveillait pendant le toast ? » Ou dans l’ambulance ? « Mon père, Megan, mon père est à l’article de la mort et tu veux qu’on discute du fait que j’ai invité quelqu’un qui compte pour moi au mariage ? Que tu t’es sentie humiliée ? » Au moins, c’est clair et précis : il se moque bien de comment j’ai pu me sentir, tout ce qui compte c’est qu’il en avait envie et besoin. Et mes envies ? Et mes besoins ? « Et ils étaient où les gens qui comptent pour moi, tu m’expliques ? » A l’exception de Joséphine et de Shiloh, je n’avais personne parce que son père m’a menacée de et forcée à mettre fin à mon unique relation. Pourquoi n’a-t-il pas été soumis aux mêmes règles ? « L’église et le vignoble étaient remplis de ta famille, de tes amis et de ceux de ton père, avec qui tu te serreras toujours les coudes quelles que soient les horreurs dont il est coupable. » Je me mords la lèvre, et je verse à mon tour quelques larmes de fatigue et de frustration. « Alors dis moi. Ils étaient où les gens qui comptent pour moi ? » Nulle part, parce qu’inviter quelqu’un du même genre aurait été une insulte aux yeux de Saül qui me l’aurait fait regretter sur le champ. C’est peut-être pas le corps d’Auden qu’on aurait retrouvé dans les vignes, au moins. Damon aurait peut-être préféré.
« Et tu penses que je me sens comment d’avoir accepté le pacte que vous avez passé dans mon dos, Saül et toi, hein ? Que je me sens pas humilié tous les jours en me levant de savoir que je pourrais plus jamais vivre comme j’en ai envie parce-que j’ai préféré sauver les autres plutôt que moi-même ? » - « Et tu crois que moi, c’est ce que je voulais ? Que c’est comme ça que je voulais vivre ou me marier ? » C’est peut-être hypocrite puisque j’ai eu un choix. Mais lui aussi. Alors il est temps d’arrêter de voir la situation avec des victimes d’un côté et des coupables de l’autre. Je pensais pas qu’on en était encore là. « Tu sais quoi, t’as raison. J’aurais peut-être mieux fait de fermer ma gueule et de garder ça pour moi pendant vingt ans, vu que c’est comme ça que ça fonctionne ici et que ça pose de souci à personne. » Puisque Saül lui, est tout pardonné d’avoir menti toute sa vie. « T’avais peut-être raison. Peut-être que je ferais mieux de rentrer. Je suis pas à ma place ici. » Je le dis, mais je bouge pas du banc. Parce que je ne peux pas me résoudre à le laisser là, ici.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Pas de moi en tout cas. » Et lorsqu’elle venait prononcer ces paroles là Megan, il la croyait. Parce-que cela n’avait aucun intérêt, ni pour elle ni pour lui, qu’elle vienne se vanter auprès de Saül d’avoir appris le gros secret de la famille Williams. Saül finirait tout de même par l’apprendre car il était de ces personnes ayant tellement les bras longs et les oreilles partout, que Damon était même étonné de ne pas voir quelqu’un surgir d’entre les buissons en train de les surveiller, de les écouter, pour ensuite tout rapporter au grand patron. Ce ne serait pas la première fois que son père en viendrait à utiliser des méthodes douteuses pour parvenir à ses fins. L’arrivée de Damon en tant que fils de Elise et Saül dans ce monde était le meilleur exemple. « Et c’est pas lui qui te l’a dit. » Parce-que c’était ainsi que les choses se faisaient, chez les Williams: moins ils en disaient, mieux ils se portaient. Damon en voulait bien sûr à Auden de ne pas avoir vendu la mèche, et de façon plus général de ne pas avoir été son père dès le début. Mais d’un autre côté, il pouvait comprendre qu’il n’ait pas été celui venant révéler la supercherie: la faute n’était pas entièrement sienne et venir porter ce fardeau la seul n’était pas quelque-chose de plaisant à envisager. Après tout, à l’origine de cette supercherie se trouvait Saül, le tout puissant. Saül, qui malgré tout ça, restait son père. Il ne demandait pas à Megan de venir le comprendre sur cette partie là de l’équation; même lui ne saurait suivre en tous temps ce qu’il s’y passait. Mais la vérité résidait là: malgré les horreurs que Saül avait pu faire, et continuerait de faire sous il ne connaissait pas encore les prétextes, il restait son père. Et même si ça lui faisait du mal de l’admettre, même si ça lui faisait presque honte de venir avouer cette vérité à voix haute, c’était ce qu’elle restait: une vérité.
Et malheureusement, ce n’était pas la seule qui serait discutée entre eux en cette journée apparemment. Une vérité que Damon ne refusait pas de venir écouter, loin de là, mais qui n’avait pas sa place en cet instant. Ce fut donc avec un regard tout autant triste, que choqué, et il ne le cacherait pas un brin déçu, qu’il vint planter ses yeux dans ceux de la demoiselle. « Et je devais en parler quand, quand on coupait le gâteau ou quand ton père nous surveillait pendant le toast ? » Ecarquillant les yeux toujours davantage, Damon vint secouer la tête. « Quand on serait rentré chez nous ? » Si ses paroles étaient formées en question, ce n’en était en réalité pas une - mais plutôt une constations. Ce genre de discussion, ils auraient très bien pu l’avoir bien plus tard, lorsque les esprits et les cœurs auraient eu le temps de se reposer. Et, au delà de tout ce qui était en train de se passer, ils allaient tout de même rentrer chez eux à la fin de cette historiée - et rien que cet élément là voulait tout dire. Qu’importe ce qu’il pouvait se passer dans les heures à venir, dans tous les cas ils se retrouveraient seuls avec l’autre en guise de compagnie, et à ce moment là ils auraient eu tout le loisir de venir évoquer les bons comme les mauvais moments de cette cérémonie. Et si aux yeux de Megan, cela devait passer par discuter de la présence d’Angus à la célébration, soit; mais Damon ne savait accepter l’idée qu’elle préférait venir lui pointer du doigt ce détail ci alors que Auden, de l’autre côté de quelques portes battantes, se battait pour sa vie.
« Et ils étaient où les gens qui comptent pour moi, tu m’expliques ? L’église et le vignoble étaient remplis de ta famille, de tes amis et de ceux de ton père, avec qui tu te serreras toujours les coudes quelles que soient les horreurs dont il est coupable. » Les mâchoires du jeune italien en étaient venues à se serrer, fort, à marquer ses muscles déjà naturellement saillants. « Alors dis moi. Ils étaient où les gens qui comptent pour moi ? » - « T’as pas le droit de me blâmer moi pour ça. » Secouant la tête, Damon ne vint pas lâcher le regard de la demoiselle un seul instant. Oh, il comprenait parfaitement qu’elle puisse être dérangée par cette partie là de leur cérémonie, et qu’elle veuille blâmer le monde entier pour cette partie délicate. Damon était loin d’être un monstre, bien au contraire: il comprenait son point de vue, il comprenait son ressenti. Mais en aucun cas il pouvait porter le chapeau pour cette partie là de l’affaire, alors qu’il n’était en rien venu exiger une telle chose de la part de Megan pour la célébration. « C’est lui qui t’as obligé à faire ça, j’ai rien à voir là-dedans moi. » Il aurait peut-être pu se battre pour Megan un peu plus fort, éventuellement. Mais quand la liste des invités officielle avait été émise, il ne savait pas encore à ce moment là qu’elle pourrait être une véritable partenaire dans cette affaire. « Les gens qui comptent pour toi auraient du être là. Ils auraient du être invités. Ils auraient tous du l’être. » Si cela s’était déroulé dans un monde normal, où ils n’avaient rien à cacher à personne.
Parce-qu’elle avait beau s’être sentie humiliée, Megan, la pareille était également vraie pour Damon; et ce tous les jours depuis qu’il s’était vu accepter les conditions du mariage par son père. Il ne disait pas qu’il ne comprenait pas son point de vue, encore une fois, mais était-ce vraiment nécessaire de venir discuter de cela maintenant ? « Et tu crois que moi, c’est ce que je voulais ? Que c’est comme ça que je voulais vivre ou me marier ? » Peut-être, après tout. Peut-être que depuis le début, elle n’avait que ce but là et ce dernier seulement. Peut-être qu’elle en était presque à tenir son plan terminé dans ses mains. Il voulait croire que ce n’était pas vrai, Damon: ils avaient passé du temps ensemble et il avait compris qu’elle s’était retrouvée, tout comme lui, dans une situation qui la dépassait complètement. Seulement en cet instant, alors qu’ils avaient cette discussion, que les joies de l’un comme de l’autre en étaient venues à être parsemées de gouttes salées, toutes ses convictions étaient en train de s’écrouler. Et ce n’était pas le moment que ça en soit ainsi: il avait encore tant à faire et à subir dans les heures à venir. Alors, plutôt que de venir répondre à la jeune femme par la positive, il vint serrer les dents et garder ses pensées pour lui. Il était énervé, il était fatigué, il était attristé. Aucune de ces émotions ne pouvait venir réellement l’aider en cet instant. C’était un exercice compliqué pour Damon, que de tenter de réfréner ses émotions. Mais il savait que cela en valait la peine, que cela était nécessaire de refréner les ardeurs en son sein. « Tu sais quoi, t’as raison. J’aurais peut-être mieux fait de fermer ma gueule et de garder ça pour moi pendant vingt ans, vu que c’est comme ça que ça fonctionne ici et que ça pose de souci à personne. T’avais peut-être raison. Peut-être que je ferais mieux de rentrer. Je suis pas à ma place ici. » Et pourtant, malgré ses paroles, elle ne vint pas bouger d’un millimètre.
Et il en était de même pour Damon. Parce-qu’il n’en avait plus la force, de toutes façons. Et qu’il n’en avait pas l’envie. Alors, il vint laisser un instant, et un deuxième, de silence se poser sur eux comme un manteau de fraîcheur. Ils en avaient besoin - au moins lui en ressentait le besoin. « Tu peux partir si tu le veux vraiment. Je t’en voudrais pas, je te l’ai déjà dit. » Le ton qu’il vint employer était bien plus doux que cela qu’il avait adopté sur les dernières minutes. Sa voix était plus rocailleuse, également, trahissant toutes les émotions qui le traversaient de part en part. « Mais si tu le fais, fais le pour les bonnes raisons. Pas parce-que tu crois que tu n’as pas ta place ici. » Il lui avait pourtant semblé être clair à ses yeux, à l’italien: ces dernières semaines, et au courant des mois passés ensemble, Megan avait gagné avec mérite sa place à ses côtés. Ce n’était pas de la sorte qu’il aurait désiré que les choses se passent, mais c’était ce avec quoi il devait désormais apprendre à composer. « Par contre, ne viens pas confondre ce que Saül t’impose avec ce que j’espère pouvoir voir dans ton complètement. Parce-que ce sont deux choses bien différentes. » Et à ces mots, il vint décrocher son regard de celui de la jeune femme. Il ne désirait pas qu’elle renonce à sa vie pour lui, il n’attendait pas à ce qu’elle fasse désormais tourner son univers autour de lui. C’était tout le contraire de ce qu’il espérait en tirer, de cette union.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Quand on serait rentré chez nous ? » Je prends note - avec une pointe d’amertume - que Damon a au moins hérité de Saül son habitude que les choses se déroulent comme il l’a décidé. Moi, j’ai simplement pensé que le temps était aux confidences. En aucun cas il n’était question de disputer Damon, simplement de lui faire part de quelque chose qui m’a réellement blessé, de quelque chose qui m’a donné l’impression que je ne comptais pas le jour d’une cérémonie supposée m’être consacrée, au moins de moitié. Je me suis dit que l’impression que j’avais que Damon et moi étions une équipe n’était que ça, une impression, puisque le cas contraire il aurait au moins eu la délicatesse de me demander ce que je pensais de me retrouver nez à nez avec son ex (?) le jour où, au yeux du monde, c’est à moi qu’il déclare son amour et passe la bague au doigt. Moi, je me suis sentie comme la pauvre marionnette de la famille Williams. J’ai eu le sentiment que les ordres et consignes de Saül ne s’adressaient qu’à moi, que j’étais la seule à être surveillée et à laquelle on dictait sa conduite : j’ai eu le sentiment de n’être qu’un pantin, et j’ai vécu la chose comme si Damon s’en rendait complice.
Bien sûr, si mes parents avaient étaient présents et présentables, l’homme d’affaires m’aurait certainement autorisée à les convier. Mais au-delà de ça, je n’étais pas libre de faire comme bon me semblait puisque la cérémonie n’appartenait qu’à l’italien, et c’était lui qu’elle était supposée mettre en valeur. Les fréquentations d’une petite conne comme moi auraient risqué de venir ternir son image d’homme respectable, vous comprenez. « T’as pas le droit de me blâmer moi pour ça. » - « J’ai le droit de ressentir ce que je veux, Damon. C’est le seul que j’ai encore, alors me l’enlève pas. » Puisque pour ce qui est de faire ce que je veux, de vivre ce que je veux et avec qui je le veux, ce n’est évidemment plus au goût du jour. « C’est lui qui t’as obligé à faire ça, j’ai rien à voir là-dedans moi. » Ce qui ne change rien au résultat. Il s’est octroyé un droit qu’il me savait refusé, puisqu’il devait certainement savoir que la réprimande serait bien moins dure pour lui que pour moi. « Les gens qui comptent pour toi auraient dû être là. Ils auraient dû être invités. Ils auraient tous dû l'être. » - « C’était pas le cas. » Et c’est bien beau de parler de ce qui aurait dû être, mais ça ne change rien aux règles du jeu. « Et ce que toi tu penses ou estimes juste, ça change rien. » Parce qu’il n’est surtout pas question de se désobéir à Saül ou de risquer de se voir coller l’étiquette de mauvais garçon. C’est ce qui a le plus d’importance, le reste n’est qu’accessoire. « Ça change rien au résultat. T’as changé les règles mais uniquement pour toi. Et tu t’es pas demandé une seule seconde comment je me sentirais, entourée que d’inconnus et mise en face de mon statut d’accessoire. » C’est peut-être un peu sévère. Il est venu me chercher à l’autre bout de l’allée et il a choisi une chanson avec un minimum de signification pour nous pour rendre la cérémonie la plus jolie possible. Sauf que je suis fatiguée, moi aussi traumatisée parce qu’il vient s’est passé et je n’ai plus le moindre contrôle de mes émotions. Je suis peut-être égocentrique, mais il l’est tout autant : en invitant ce garçon, il a pensé à lui et au bien que ça lui ferait, pas à la situation inconfortable dans laquelle ça me mettrait. Que j’ai dénoncé sa présence à Saül, je ne le précise évidemment pas.
« Tu peux partir si tu le veux vraiment. Je t’en voudrais pas, je te l’ai déjà dit. » J’ai les joues mouillées et mal à la tête. Si j’oublie Damon, je n’ai envie que de ça, de rentrer. Mais je peux pas l’oublier, parce que malgré ce qu’il avance je sais que son père est dans un bloc opératoire et qu’il est secoué, bouleversé. Parce que je le pensais quand j’ai dit que je n’allais pas rompre mes vœux moins de vingt-quatre heures après les avoir prononcés, même si c’est certainement ce que l’on attend de moi. « Mais si tu le fais, fais-le pour les bonnes raisons. Pas parce-que tu crois que tu n’as pas ta place ici. » Si c’est le cas, elle est difficile à trouver, puisque personne ne semble décidé à m’aider à me la faire. On s’était promis de ne pas se manquer de respect, non ? « Par contre, ne viens pas confondre ce que Saül t’impose avec ce que j’espère pouvoir voir dans ton comportement. Parce-que ce sont deux choses bien différentes. » La gorge serrée, je secoue la tête, sans bouger d’un millimètre. « Mais on sait tous les deux que c’est ce que lui veut, qui compte. » Lasse, je hausse les épaules. A quoi bon tenter de me faire entendre si, de toute façon, le moment est mal choisi aux yeux de Damon. On sait tous les deux que l’on me fera respecter de gré ou de force les règles de Saül, et que lui, parce qu’il est un homme et qu’il est son fils, aura des passe-droits. « Laisse tomber. C’est pas grave. » Je passe une main sur mon front, sur mes yeux, avant de venir essuyer mes joues. « J’ai dit ce que j’avais sur le cœur. Maintenant, t’en fais ce que tu veux. » S’il ne veut pas admettre que ce qu’il a fait était blessant et que j’avais le droit d’être consultée, alors je n’ai pas l’intention de me battre. Cela ne me ressemble peut-être pas, mais je suis trop fatiguée pour me battre contre les petites lettres en bas du contrat. J’ai beaucoup de résilience en temps normal, mais moins aujourd’hui puisque je suis en état de choc. « Désolée si c’était pas le moment. » Puisque ça au moins, même ma mauvaise foi ne m’empêche pas de le reconnaître. J’aurais aimé être écoutée certes, mais je ne peux pas réellement le maudir à cause de sa réaction. Ce qu’elle risque d’entraîner chez moi en revanche, c’est une certaine réticence à m’ouvrir à lui à l’avenir, alors que je commençais à me sentir confortable, en sa présence. « Je vais rentrer à l’intérieur et essayer de fermer les yeux. Mais je pars pas. » Je ne suis pas un monstre, contrairement à ceux qu’il a l’habitude de côtoyer. Il ne devrait pas être si prompt à me traiter comme si c’était le cas.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Il pouvait comprendre sans trop de mal qu’elle avait pu se trouver blessée, de voir Angus à la cérémonie alors qu’il représentait le passé de Damon - un passé qu’il aurait du laisser derrière lui en venant accepter ce mariage. Cependant, ce n’était pas quelque-chose qu’il avait désiré faire, loin de là, et il n’était pas celui ayant établi les conditions de cette union. Un jour, Saül était venu le voir en le menaçant de venir ruiner la vie de Sutton s’il ne venait pas sauver celle de son père en se mariant à Megan. La seconde raison aurait été seule suffisante pour venir persuader le jeune homme d’agir au doigt et à l’œil, la première n’avait été que la touche émotionnelle dans laquelle Saül avait planté son épée, parfaitement au fait de ce qu’il était en train de faire. Qu’importe - Damon n’était pas à l’origine des petites lignes de cet arrangement et il faisait les efforts qui lui était possible de faire; il ne pouvait cependant pas aller à l’encontre complètement de ce que son cœur lui chantait dans un demi-soupire, et pour lui savoir, même à contre-temps, que le brun avait pu venir à la cérémonie était quelque-chose d’important. Il avait promis à Megan qu’il ferait de son mieux pour que ce mariage se maintienne à flots. Il ne viendrait cependant pas se meurtrir le cœur de façon permanente te pour y arriver: sauver les apparences suffisait, ils savaient le faire à deux, tour le reste était du bonus. Ils s’entendaient bien: bonus. Ils arrivaient à tomber d’accord sur des situations: bonus. Ils pouvaient se soutenir l’un-l’autre dans des moments de vie délicate: c’était carrément une chance, à la vue de leur situation.
Il y avait cependant quelque-chose que Megan ne pouvait pas venir lui reprocher, pas à lui, et là étaient les agissements de Saül. Il n’était pas celui lui ayant demandé de venir tirer un trait complet sur sa vie d’avant. Damon aurait même été heureux que la demoiselle devenue femme par l’union du mariage puisse garder intactes ses relations déjà engagées avant leur rencontre. Ce n’était cependant pas de bonne publicité, et son père avait été clair et net sur ce point là avec elle, de ce qu’il avait compris. « J’ai le droit de ressentir ce que je veux, Damon. C’est le seul que j’ai encore, alors me l’enlève pas. » Ressentir ce qu’elle voulait, il était amplement d’accord - il n’y avait même pas point à discuter ici. Le pointer du doigt comme responsable, alors que ce n’était pas le cas, en revanche, n’était pas quelque-chose qui lui plaisait franchement. Ce n’était pas parce-qu’il venait répondre bien trop souvent d’une façon docile aux ordres donnés par son aîné Williams qu’il était également responsable des conséquences de ses actes. Il vint tirer une bouffée de fumée supplémentaire sur sa cigarette, la main toujours tremblante. La fatigue n’aidait en rien, en cet instant - et c’était sûrement également le cas pour la discussion qu’ils étaient en train de mener. C’était peut-être le cas de beaucoup de choses et ils ne voyaient que la partie immergée de l’iceberg pour le moment. « C’était pas le cas. » De ses proches, à elle; ils n’étaient pas présentes pour célébrer à leurs côtés. « Et ce que toi tu penses ou estimes juste, ça change rien. » Peut-être que ça aurait du changer quelque-chose, justement. Peut-être qu’il aurait du venir mettre ses propres limites et ses attentes, pour cette cérémonie. Peut-être qu’il aurait venir défendre avec plus d’ardeur les choses que Megan et lui voyaient comme justes, et que Saül ne semblait même pas prendre en considération. « Ça change rien au résultat. T’as changé les règles mais uniquement pour toi. Et tu t’es pas demandé une seule seconde comment je me sentirais, entourée que d’inconnus et mise en face de mon statut d’accessoire. » Une bouffée de cigarette, une mâchoire un brin davantage serrée. « Tes mots, ses envies, mais encore une fois, pas mon point de vue. » Trouver l’équilibre n’était pas chose aisée, mais il ne deviendrait jamais funambule si elle ne lui laissait pas au moins le bénéfice du doute. Il ne désirait pas la mettre dans cette positon là, mais il était vrai qu’à aucun moment il s’était demandé ce qu’elle viendrait penser de la situation. Parce-qu’il avait agi pour lui et seulement pour lui, pour une fois dans sa vie, et même si cela allait à contre courant de ce qui était attendu de son comportement. Il n’avait pas fait ça dans le but de venir froisser la jeune femme d’une quelconque manière, mais simplement pour se donner le droit d’exercer ses capacités à prendre des décisions comme le grand garçon qu’on attendait de lui d’être.
Serait-il pourtant éternellement bloqué dans ce rôle qu’on lui avait imposé à la naissance ? Celui d’être sans erreur le fils de Saül Williams, et ce que cette désignation pouvait incomber ? De n’avoir le droit à aucun écart, même si ces derniers relevaient de sa vie privée ? « Mais on sait tous les deux que c’est ce que lui veut, qui compte. » Le regard de Damon ne saurait désormais venir faire autrement que de détailler le visage de Megan, et les traces de larmes sur ses joues vinrent lui briser le cœur - d’une façon différente, cette fois-ci. Elle était elle aussi fatiguée, certes, et les dernières heures n’avaient été faciles pour personnes. Ce n’était pas sa famille, mais l’ambiance régnant autour d’elle n’était pas une mince affaire. Mais ce que Damon comprenait surtout, c’était qu’il était à l’origine de son malheur, qu’importe ce qu’il aurait voulu tirer de ses actes et de cette situation, et qu’il ne cautionnait ça en aucun cas. Même s’il camperait sur l’idée que venir le pointer du doigt là où son père se devait de porter le chapeau, n’était en rien une solution vivable sur le long terme, il ne désirait pas être l’origine du malheur de la jeune femme. Surtout qu’elle avait, grand malheur, raison sur un point: tant qu’il ne se serait pas défait de l’emprise qu’avait Saül sur son lui, ce serait ce que ce dernier désirait qui serait pris en compte et rien d’autre. « Laisse tomber. C’est pas grave. » Ça l’était, qu’importe le sujet de discussion et de discorde, ils ne devraient pas en arriver là. « J’ai dit ce que j’avais sur le cœur. Maintenant, t’en fais ce que tu veux. » Sauf qu’il ne saurait rien en faire en l’état, et qu’il faudrait plusieurs jours au jeune italien pour réussir à accepter tout ce qu’il pouvait ressentir, et ce à quoi ses émotions étaient rattachées. Faire le tri, remettre dans les bonnes cases les bonnes choses, n’était jamais une mince affaire chez lui. Ça se ferait - avec le temps, il n’en était pas à son premier rodéo -, mais il faudrait être patient. « Désolée si c’était pas le moment. » Ses lèvres vinrent se pincer en une ligne fine. Il aurait aimé lui répliquer qu’il était désolé également, venir admettre qu’il aurait pu avoir une autre réaction et manière de venir réagir à cette situation. Mais présentement, à avoir la gorge serrée de cette façon, s’il tentait de venir parler pour s’exprimer sur son ressenti - qu’il ne saurait parfaitement expliquer, voire même simplement admettre -, il ne viendrait faire autre chose que déverser ses larmes. Ce n’était en rien nécessaire, même lui saurait au moins reconnaître ça en cet instant. « Je vais rentrer à l’intérieur et essayer de fermer les yeux. Mais je pars pas. » Lentement, il vint hocher la tête. « Merci. » Du bout des lèvres, pour être sûr de ne pas avoir un retour inattendu d’émotions, mais c’était toujours quelque chose de véritable. Il lui était on ne pouvait plus reconnaissant de ne pas s’enfuir en cet instant. Ce qui venait de se passer là, entre eux, leur discussions ne changeait rien aux yeux de Damon: il avait besoin d’elle en cet instant pour ne pas perdre pieds. Les choses étaient trop complexes et trop déchirantes pour lui, pour affronter la réalité seule. Venant écraser rapidement sa cigarette dans le cendrier la seconde suivante, il vint ensuite poser son regard de nouveau sur le visage de Megan. « Je vais rentrer avec toi, si ça te va. » Si elle le voulait bien, si elle était désireuse de le laisser agir de la sorte. C’était sa façon à lui, pour le moment, de lui montrer qu’il n’avait pas l’image que Saül pouvait avoir d’elle. Et qu’il ne revenait pas sur l’idée qu’il avait mis en avant qu’ils soient partenaires, qu’importe les bâtons qu’on pourrait leur mettre dans les roues. Ce ne serait pas facile ni linéaire, mais après tout, ils apprenaient encore à se connaître: qu’importe quel jeune couple marié connaissait des moments d’hésitation et de conflit.