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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptySam 4 Déc 2021 - 13:39

Fin décembre
Lorsqu’il sonne à la porte, l’envie de la fracasser est forte. La colère a eu le temps de s’intensifier, d’empoisonner chacune de ses pensées. Trois semaines, trois semaines qu’elle l’a laissé avec lui. Trois semaines qu’il ne sait toujours pas ce qu’il est censé être pour cette enfant, trois semaines qu’il n’est même pas certain qu’elle soit réellement la sienne. Et pourtant, il ne fait que se voir dans la forme de ses yeux, dans son regard. Il est incapable de voir autre chose que leur ressemblance et plus il la regarde plus il se convainc que lui-même qu’elle est sa fille. Sa fille, le mot lui arrache un frisson. Il est incapable d’assumer, incapable de s’imaginer père, ne comprend pas comment il en est arrivé à ce point, comment il a pu se retrouver avec une enfant de presque un an sur les bras. Il sait uniquement que c’est de sa faute. Sa faute à elle.

Zoya Lewis. Zoya qui a abandonné sa fille dans ses bras, qui est remontée dans sa voiture et qui a disparu dans la nuit. C’est peut-être ça étrangement qui a fait qu’il n’a pas complètement rejeté l’enfant abandonnée sur le pas de sa porte. Comme s’il était conscient, qu’il ne pouvait pas lui faire ça, qu’elle le saurait d’une manière ou d’une autre. Que la petite le saurait un jour. Peut-être pour ça qu’il s’est pris à serrer l’enfant contre lui comme pour la rassurer qu’elle n’était pas seule. Heureusement qu’il a pu compter sur sa sœur et son frère ces dernières semaines, complètement dépassé en réalité par les évènements qui lui sont tombés dessus, cloitré chez lui en essayant de comprendre comment il a pu devenir père. Mais c’est bien Zoya qui a les réponses, Zoya qu’il a demandé à un détective privé de rechercher. Et lorsqu’il lui a appris que la jeune femme était revenue à Brisbane, de retour à sa résidence, il n’a pas perdu de temps à laisser Chloé avec sa sœur pour partir trouver celle qui vient de ruiner sa vie.

« Ca va t’as passé de bonnes vacances ? » siffle-t-il en ouvrant brutalement la porte. Il ne lui a pas laissé le temps de réagir, elle a à peine eu le temps de croiser son regard qu’il est déjà entré chez elle, s’imposant dans la pièce, son regard glacial s’accrochant au sien. Il n’avait pas réalisé qu’il était aussi en colère. Il s’en rend compte à présent qu’il la voit, elle qui a laissé un enfant dans ses bras. « T’as pas oublié quelque chose avant de partir ?! » Il a toujours eu le don de sourire d’un sourire qui n’a rien de joyeux ou de doux. Non son sourire est cruel mais pour la première fois il est entrelacé de rage. D’une rage qu’il ne pensait pas ressentir, lui qui fuit ses émotions avec une facilité déconcertante. Mais cette rage là il ne peut pas l’éviter, tout simplement parce que c’est la faute de cette femme qui vient de changer sa vie en quelques semaines. Cette femme qui lui ment depuis des mois. Cette femme surtout qui a abandonné une gamine sur le pas de sa porte. « Ou je ne sais pas ces onze derniers mois ? » Il a avancé vers elle, entrant dans son espace vital sans ménagement. Il ne cesse de revoir leurs trois dernières rencontres. L’accident au bord de la route. Les mots lancés à son visage. Tu ferais un père pitoyable.  Il tente de se rappeler de cette soirée où elle est venue le trouver au bar, celle complètement flou dont il a peu de souvenirs. Puis de cette fois où ses mains ont caressé sa peau, où ses lèvres ont rencontré les siennes et où cette aventure d’un soir est venue gâcher sa vie des mois  plus tard.  Il tente de comprendre sans arriver à rassembler les pièces du puzzle et à présent qu’il est face à elle il n’est plus sûr d’avoir envie de comprendre, simplement de tout détruire sur son passage.

@Zoya Lewis  (zoddy #4) tear it all down  4222248358
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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptyDim 5 Déc 2021 - 16:05

Tear it all down - ft   @Freddy Mulligan #4  

23 décembre 2021. Zoya ferme la porte de son appartement, derrière Rory, qui a fait tout le trajet la veille jusqu’à Byron Bay pour la rejoindre. Un appel à l’aide auquel il n’a pas refusé de répondre pour la rejoindre alors que voilà trois semaines qu’elle a quitté Brisbane. Si c’est coutume chez elle de partir pendant de longues périodes, ça l’est moins ces derniers mois, alors qu’elle est devenue mère. Enfin, ça devrait ne pas être le cas, ou alors, dans ce nouveau rôle qui est sien désormais, elle accepterait d’y amener sa fille. Elle ne l’a pas fait cette fois encore, laissant son bambin de bientôt dix mois derrière elle… Non pas dans un élan égoïste de plus, cette fois… Mais dans un élan d’offrir mieux à sa fille qu’une mère incapable qu’elle est… Une mère incapable, inconsciente et irresponsable, ces mots raisonnants encore et toujours après des semaines dans sa tête. C’est ces mêmes mots qui l’ont poussé à prendre cette décision, celle de s’éloigner définitivement et de laisser l’enfant avec quelqu’un qui sera toujours mieux qu’elle pour s’en occuper… Son père.

Un choix inconscient, un de plus, quand en réalité, elle ignore s’il va savoir prendre soin d’elle. S’il va savoir que son doudou préféré est celui qui est tout usé et baveux plutôt que celui qui sent le propre et parait bien trop parfait pour être utilisé quotidiennement. Elle ignore s’il va savoir faire la différence entre les pleurs qui signifient qu’elle a faim ou les pleurs qui signifient qu’elle souffre. Mais elle ne pourrait pas lui reprocher quand, elle-même, estime ne toujours pas savoir faire la distinction après neuf mois… Elle ignore tout de lui, leur histoire se résumant à un simple coup d’un soir, et pourtant, elle a estimé que Chloe méritait de connaitre son père et qu’elle serait sûrement mieux avec lui, qu’avec elle… C’est une jeune maman qui manque de s’écrouler, seule dans cet appartement soudainement bien trop vide, bien trop grand pour elle quand elle s’est sentie de nombreux soirs bien trop à l’étroit dans celui-ci et qu’elle avait l’impression que ce même appartement était bien trop bruyant. Des semaines qu’elle s’est éloignée de Chloe et des semaines qu’elle se réveille dans la nuit, ayant l’impression de l’entendre pleurer. Son cœur est en miettes, les regrets sont omniprésents et l’envie de retrouver sa fille pressante. Rory lui a proposé de l’accompagner chez Freddy pour récupérer Chloe, afin d’apaiser la tension certaine qu’il y aura entre les deux parents. Une offre à laquelle elle n’a pas répondu, ayant besoin de se retrouver à nouveau seul, au moins jusqu’à ce soir pour réfléchir à tout ça… et trouver comment elle allait pouvoir expliquer à Freddy ce qui s’était passé en ce début de mois, comme à tous ses proches qui se sont certainement encore inquiétés de ne plus avoir de ses nouvelles, même si elle a pris la peine de les rassurer sur le sort de Chloe.  

Son regard est dans le vide alors qu’elle hésite à appeler à l’aide celui qui a eu l’audace de faire le déplacement pour la ramener de force à Brisbane, en vain. Des coups raisonnent alors soudainement contre la porte d’entrée, la faisant sursauter. Elle ignore qui cela peut-être et c’est prudemment qu’elle s’approche de celle-ci. Zoya ouvre alors doucement la porte et n’a pas réellement le temps de réaliser que la personne qui se trouve derrière, donne un coup sec à la porte pour l’ouvrir complètement et pénétrer dans l’appartement. Elle manque de tomber sous la force de l’homme qu’elle reconnait dès l’instant où elle pose enfin son regard sur lui « Ça va t’as passé de bonnes vacances ? ». Freddy. Elle s’attendait à tout le monde, sauf à lui… « T’as pas oublié quelque chose avant de partir ?! ». Il a cette rage dans cette voix facilement détectable, une rage qu’elle lit également dans ce regard qui se plante dans le sien et qui devient bien trop proche alors qu’il ajoute « Ou je ne sais pas ces onze derniers mois ? ». Elle ignore comment il a su qu’elle était rentrée, mais le premier réflexe qu’elle a alors qu’il est bien trop proche d’elle et qu’elle a l’impression de suffoquer, c’est de le repousser de ses deux mains. « Ce n’était pas des vacances, Freddy ! ». Parce qu’elle n’est pas partie pour une semaine au spa, elle est partie parce qu’elle pensait que s’éloigner était ce qu’il y avait de mieux à faire, pour sa fille, pour elle, pour tout le monde. La déception bien trop grande dans les regards de ses proches, ou parfois même la pitié, ne lui était plus supportable. D’où sa fuite, d’où ce choix, douloureux, qu’elle a fait. Même si Zoya a repoussé Freddy, elle n’a pas bougé de sa place et si la colère a gagné ses premiers mots, celle-ci s’évapore aussi vite qu’elle est apparue alors que son regard devient inquiet et que son air s’attriste « Comment elle va ? ». Bien sûr, elle parle de leur fille, de Chloe, ne la voyant pas avec lui alors qu’elle aurait aimé la serrer dans ses bras à cet instant même. « Où est-t-elle ? Elle va bien ? », Elle s’approche de lui, ne prenant même pas la peine de répondre à ses interrogations, l’attrapant par son tee-shirt, comme pour le supplier de lui dire que tout va bien « Dis-moi qu’elle va bien, Freddy » souffle-t-elle difficilement, ayant ce besoin oppressant d’en être assurée quand le manque de sa fille est bien trop grand.  


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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptyLun 6 Déc 2021 - 14:11


« Ce n’était pas des vacances, Freddy ! » Zoya le repousse de ses deux mains et il lui lance un regard noir.  Ce n’était pas des vacances, alors pourquoi est-elle partie ? N’en a-t-elle pas eu marre de son enfant au point de la laisser derrière elle ? N’était-ce pas une manière de fuir toutes responsabilités ? Cela ne voulait-il pas dire qu’elle n’en avait rien à faire ?

« Ah ouais c’était quoi ? Un petit voyage pour te requinquer après avoir abandonné ta gamine dans les bras d’un inconnu ? »  Il hausse le ton, crache les mots comme du poison. Il ne dit pas encore notre gamine, ayant encore bien trop du mal à admettre que la petite est la sienne, que ce n’est pas une mauvaise blague. Il n’y a pas d’autres mots pour se décrire pour l’instant. Il n’est pas son père, pas vraiment, pas encore, pas quand l’enfant ne le connaît pas, n’a jamais entendu parler de lui depuis sa naissance. Pas quand il n’a jamais voulu d’enfant, n’a jamais été prêt à en avoir.

« Comment elle va ? »  Il ne comprend pas d’où vient cette colère. La sensation qu’elle n’a pas le droit de poser la question. Qu’elle l’a perdu dès le moment où elle a déposé l’enfant dans ses bras pour disparaître dans la nuit. Il ne réalise pas que s’il lui en veut autant c’est peut-être parce qu’il se demande si sa propre mère a eu des regrets lorsqu’elle l’a déposé à même le sol devant les portes de l’hôpital Saint Vincent ? « Qu’est ce que ça peut te faire ? T’en as rien à foutre non ?! » Elle a agrippé son t-shirt et il attrape ses poignets pour la forcer à le lâcher.  « Où est-t-elle ? Elle va bien ? » Maintenant elle s’inquiète, presque un mois plus tard. Il n’y croit pas, persuadé que si elle a pu lui laisser et disparaître, c’est que cette inquiétude est passagère.  « Lâche moi ! »  Il n’a jamais autant haï quelqu’un qu’en cet instant même,  la repoussant, s’éloignant  d’elle conscient d’être prisonnier d’une colère dont il a peu l’habitude, lui qui préfère fuir . « Dis-moi qu’elle va bien, Freddy » Il y a une inquiétude dans sa voix qui le pousse à le regarder, qui l’atteint malgré tout plus qu’il ne veut l’admettre. « Elle va bien, elle est avec ma sœur là. » articule-t-il entre ses dents. « C’était quoi le plan ? La laisser derrière toi sans un regard en arrière ? L’abandonner là et continuer à vivre ta vie ?  Putain mais si t’en voulais pas, t’avais qu’à avorter merde ! »  il crie à présent.

Il passe une main sur son visage, tentant de reprendre le contrôle de ses émotions, de retrouver son calme. Il rêve d’un verre ou de dix, n’importe quoi qui pourrait effacer ce cauchemar. « Est-ce que c’est la mienne ? Est-ce que c’est vraiment la mienne ? » demande-t-il plus calmement cette fois. Ou est-ce une supercherie de plus, un moyen comme un autre d’en avoir après son argent, de lui faire payer il ne sait trop quoi ? Son regard perçant s’ancre dans le sien. Au fond, il sait déjà la réponse, il sait que l’enfant est sa fille, cela fait déjà des jours qu’il n’en doute pas, la certitude ancrée dans son cœur. Et pourtant, pourtant une part de lui espère que ce soit faux, qu’elle va l’admettre là tout de suite. Tout simplement parce que sa vie serait bien plus simple sans cette complication, qu’il ne sait pas comment la gérer ou comment l’accepter, il ne comprend pas comment sa route a pu dériver de cette manière. Il est complètement perdu et n’attend qu’une chose que ce ne soit qu’une supercherie, qu’il ne soit pas le père de Chloé, qu’il ne soit pas lié à Zoya pour le restant de sa vie à cause d’un petit être.  Lui qui n’a jamais supporté d’être lié à quique ce soit, de créer des liens indélébiles se retrouve prisonnier dans une cage dont il ne supporte déjà pas les barreaux, la panique insidieuse dans chacun de ses muscles.

@Zoya Lewis  (zoddy #4) tear it all down  1290498195
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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptyMar 7 Déc 2021 - 7:39

Tear it all down - ft   @Freddy Mulligan #4  

23 décembre 2021. « Ah ouais c’était quoi ? Un petit voyage pour te requinquer après avoir abandonné ta gamine dans les bras d’un inconnu ? ». Elle pourrait lui répliquer sur le champ qu’elle ne l’a pas abandonné, ayant, par ce geste, cherché à rendre la vie de sa fille meilleure quand elle n’a eu droit, jusqu’à présent, qu’à une mère absente et irresponsable. Mais comment qualifier autrement son geste, même si elle pense l’avoir fait pour son bien ? Il a raison, elle a abandonné sa fille, leur fille, et qui plus est, dans les bras d’un inconnu… inconnu parce qu’elle n’a pas ajouté Freddy dans l’équation depuis le début, qu’il ignorait lui-même sa paternité jusqu’à il y a trois semaines. Inconnu même si sa fille partage le même sang que lui, l’appellation de père n’étant pas suffisante pour justifier qu’elle lui laisse la petite. Il a raison donc, et elle préfère se muet au silence au lieu de réagir et de se justifier. Parce que, tout ce qui lui importe pour le moment, c’est de savoir comment Chloe va…

« Qu’est-ce que ça peut te faire ? T’en as rien à foutre non ?! ». Ses yeux s’écarquillent quand il ose dire qu’elle n’en a rien à faire de sa fille alors que ce n’est pas le cas. Les mots lui tordent le cœur davantage et elle le supplie alors, venant s’agripper à lui pour qu’il lui dise où elle se trouve et réitère sa question « Lâche moi ». Il la repousse, laissant une Zoya les bras ballants, l’implorant une fois de plus de lui dire qu’elle va bien, parce que c’est tout ce qui l’importe, malgré la colère et la haine qui se dégage chez l’acteur. C’est tout ce qui l’importe, peut-être aussi parce qu’elle a besoin d’être rassurée sur ce choix qu’elle a fait, ce choix inconscient, ce choix de trop… Freddy s’est éloigné, elle le suit du regard, attendant une réponse de sa part, qu’il semble enfin accepter de lui donner « Elle va bien, elle est avec ma sœur là ». C’est un soulagement lorsqu’elle entend que Chloe va bien, hochant alors la tête doucement, rassurée, même si, évidemment, aucun sourire n’apparait sur son visage alors que ses larmes s’écoulent le long de ses joues. Chloe va peut-être bien, mais pas elle. Pas elle, parce qu’elle se rend compte de ce qu’elle a fait, a eu le temps pendant trois semaines d’y songer, davantage quand Elijah est venu la confronter à ce sujet, encore plus quand ses mots ont eu aussi une incidence sur le fait qu’elle a appelé Rory à la rescousse, l’implorant de la rejoindre pour retourner sur Brisbane. « C’était quoi le plan ? La laisser derrière toi sans un regard en arrière ? L’abandonner là et continuer à vivre ta vie ? Putain mais si t’en voulais pas, t’avais qu’à avorter merde ! » « NON Freddy ! ». Le non vaut autant pour l’idée de la laisser derrière elle mais aussi pour l’idée de l’avortement, auquel elle a évidemment pensé fut un temps mais auquel elle a préféré ne pas avoir recours, Chloe étant sûrement l’unique chance pour elle d’avoir un enfant… Mais ça il l’ignore, et dans son élan, elle s’approche alors de lui, la colère semblant prendre le dessus face à ses accusations « JE voulais de Chloe ! Je la voulais plus que tout au monde ! » s’avançant alors vers lui « Mais je me suis rendue compte pendant ces derniers putains de mois, Freddy, que je n’étais pas faite pour ce rôle… ! » Sa voix, malgré tout, vacille « Je… elle ne me mérite pas… ». C’est elle qui s’éloigne cette fois, venant à se diriger vers une des fenêtres par laquelle elle se met à regarder au-dehors, les larmes roulant de plus belle sur ses joues, alors qu’elle resserre ses bras autour d’elle « Je l’aime… Je l’aime notre fille. Mais je veux le meilleur pour elle… Je ne savais plus quoi faire, … je… » Elle s’interrompt, la gorge serrée et finit sa phrase dans un murmure, baissant le regard au sol cette fois « Je ne sais plus quoi faire… », les regrets de l’avoir laissé avec Freddy, les regrets de ne pas l’avoir à cet instant même dans ses bras est ce qu’elle est en train de dire par ses mots…

« Est-ce que c’est la mienne ? Est-ce que c’est vraiment la mienne ? ». Le doute qu’il peut avoir la fait relever le regard sur lui, l’attriste même qu’il puisse en douter « Evidemment, Freddy ». Sa voix reste posée, malgré des mots qui se veulent catégorique. Elle soupire alors qu’elle est venue s’assoir sur le bord d’un des fauteuils du salon «  Je ne t’aurai pas laissé Chloe si je n’étais pas sûre à 100% que c’était la tienne… ». Même si le doute, à ce propos, pourrait tout autant être justifié, vu ses choix irréfléchis ces derniers temps… « C’est ta fille, Freddy… ». Elle réitère ses mots qu’elle a pu utiliser le soir où elle lui a laissé dans ses bras, sans aucune explication, aucune. Et elle sait qu’elle va lui en devoir une, notamment sur le fait de ne jamais lui avoir révélé sa paternité, quand pourtant elle en a eu l’occasion par deux fois….



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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptyLun 13 Déc 2021 - 22:29

« NON Freddy ! » Il ne la comprend pas, il ne la comprend pas alors qu’elle s’approche avec colère et fougue. « JE voulais de Chloe ! Je la voulais plus que tout au monde ! » Il éclate de rire alors, d’un rire qui n’a rien de drôle, d’un rire si jaune qu’il déforme son visage. « Mais bien sûr ! » crache-t-il avec sarcasme. « JE voulais de Chloe ! Je la voulais plus que tout au monde ! Mais je me suis rendue compte pendant ces derniers putains de mois, Freddy, que je n’étais pas faite pour ce rôle… !  Je… elle ne me mérite pas… ».  Sur ça il est bien d’accord, se contentant de secouer la tête, ne croyant pas un seul des premiers mots. Pour lui elle n’a jamais pu la vouloir quand elle a été prête à la délaisser à la première difficulté. « Je l’aime… Je l’aime notre fille. Mais je veux le meilleur pour elle… Je ne savais plus quoi faire, … je… Je ne sais plus quoi faire… »  Le mot notre le fait tiquer, peut-être parce qu’il ne réalise pas encore, pas complètement que l’enfant est bien la sienne, qu’il est père quand il n’a jamais voulu l’être. La voix de Zoya est entrelacée de regrets et pourtant il la hait un peu plus à chaque émotion qu’elle montre, incapable d’y croire, ses vieux démons le rattrapant alors qu’à présent ce n’est pas lui qu’il essaye de protéger mais aussi le petit être qu’elle a laissé dans ses bras sans explications. « T’as raison elle ne te mérite pas. Elle mérite mieux que toi qui a été prête à l’abandonner alors qu’elle a même pas un an. Elle mérite mieux que ton putain d’amour.» il a prononcé les mots avec calme cette fois, le feu de sa rage devenue glacial alors que son regard ne la lâche pas pour qu’elle se rende compte à quel point il la déteste et à quel point il pense chaque mot et plus encore. « N’importe quel gamin mériterait mieux que ça ! T’as cru quoi qu’avoir un gosse ça serait comme jouer à la poupée ?! » Il la provoque, le rictus cruel conscient d’attiser le feu d’une conversation déjà bien trop tendue.  Il finit par se forcer à s’éloigner d’elle un instant, à tenter de reprendre le contrôle de son cœur qui bat trop vite et trop douloureusement dans sa poitrine face au poids de cette conversation.

Il a besoin de poser la question, d’effacer les derniers doutes ou les derniers espoirs, peut être aujourd’hui enfin d’accepter une vérité à laquelle il n’a pas vraiment cru à défaut d’explications de la part de la principale concernée.

« Évidemment, Freddy. » Sa voix est trop calme, son ton trop catégorique pour qu’il puisse en doute. Il a l’impression qu’elle l’a poussé d’une falaise, son cœur faisant un plongeant dans sa poitrine et lui donnant envie de vomir. Jusqu’à ce qu’elle le dise, il avait l’espoir que ce soit faux, que sa vie n’ait pas changé du tout au tout. Qu’il ne soit pas le père de ce bambin aux yeux bleus. «  Je ne t’aurai pas laissé Chloe si je n’étais pas sûre à 100% que c’était la tienne… ». Mais elle l’a laissée et c’est bien ça le problème. Elle lui a laissé quand elle ne connait rien de lui, quand elle s’est égarée dans son lit le temps d’un soir et l’a détesté depuis. Elle pense qu’il ne ferait qu’un père qu’un père pitoyable et elle a lui a laissé l’enfant qui devrait être la prunelle de ses yeux. Il secoue la tête, attrapant sa nuque, soufflant en s’éloignant de la brune pour tenter de reprendre ses esprits. « C’est ta fille, Freddy… ». Sa fille et il n’a jamais voulu être père. Sa fille et il ne s’est jamais senti prêt à l’admettre, persuadé en vérité qu’il ne vaudrait pas mieux que celui qui l’a abandonné, quelqu’il soit. Persuadé au fond qu’il n’aimerait jamais assez personne pour rester, ou qu’on ne l’aimerait jamais assez pour vouloir un enfant avec lui. Et la femme en face de lui ne l’aime pas, lui a bien fait comprendre qu’elle le détestait, alors pourquoi est ce qu’il a fallu que ce soit avec elle ?

« Ma fille et tu crois pas que je méritais de savoir ? » Son ton est glacial alors qu’il siffle entre ses dents dos à elle. Freddy se tourne vers elle. « Putain elle a quoi ? Bientôt un an ? Sérieusement ?! » Il a craché les mots, s’approchant d’elle, entrant dans son espace vital, la défiant du regard. « Mais non apparemment Zoya Lewis en a rien à foutre des autres, ni de prévenir le père de sa gamine, ni de sa gamine vu comment tu t’en es débarrassée ! »


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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptyMer 15 Déc 2021 - 17:37

Tear it all down - ft   @Freddy Mulligan #4  

23 décembre 2021. « Mais bien sûr ». Il ne semble pas la croire lorsqu’elle affirme qu’elle voulait de Chloe, qu’elle était ce qu’elle voulait plus que tout au monde. Et cela ne manque pas d’agacer la jeune femme, d’autant plus que Freddy ignore les réelles raisons de son désir de garder l’enfant. Il ignore qu’on lui a annoncé qu’elle ne pourrait jamais tomber enceinte alors qu’elle n’était âgée que de vingt-cinq ans. Si, à cet âge-là, bien évidemment, ce n’était pas une de ses priorités – ça ne l’était pas du tout même – cela n’a pas empêché la jeune femme d’être irritée par cette nouvelle qu’elle a partagé qu’avec très peu de personnes. Parce qu’elle a eu l’impression qu’on lui bafouait une de ses libertés, un de ses choix de devenir mère un jour ou l’autre. Alors le jour où elle a appris qu’elle était enceinte, et même si les conditions n’étaient pas idéales, surtout que cet enfant est le fruit d’une relation d’un soir, Zoya n’a pu se résigner à avorter. Elle n’a pas pu. Même si elle n’était clairement pas prête, elle n’a pu faire ce choix.  Un choix pourtant lourd de conséquences quand on voit ce qu’elle a fini par faire, abandonnant sa fille dans les bras d’un inconnu, bien qu’il en soit le père. Alors, Zoya tente de se justifier en expliquant à Freddy pourquoi elle a fait ça, ces derniers mois n’ayant pas été à la hauteur de son rôle de mère, déléguant cette responsabilité à ses proches, préférant partir pendant une semaine en road trip improvisé avec une amie plutôt que de rester auprès de sa fille… Bref, Chloe ne mérite pas une mère comme Zoya et ce n’est pas Freddy qui risque de la contredire « T’as raison elle ne te mérite pas. Elle mérite mieux que toi qui a été prête à l’abandonner alors qu’elle a même pas un an. Elle mérite mieux que ton putain d’amour ». Les mots font mal, une fois de plus. La photographe se tourne alors vers l’acteur, trouvant son regard alors que le sien est empli de larmes et de regrets « N’importe quel gamin mériterait mieux que ça ! T’as cru quoi qu’avoir un gosse ça serait comme jouer à la poupée ?! ». Ses mots font écho à ceux de Birdie lorsqu’elle lui a fait comprendre qu’elle faisait une erreur de garder l’enfant, elle-même trop immature dans sa tête pour endosser ce rôle. Elle le hait de lui rappeler qu’elle a été stupide de penser qu’elle y parviendrait, lui rappelant aussi que garder Chloe n’a été qu’un caprice de plus de sa part, une envie soudaine comme elle peut avoir envie soudainement de partir en voyage ou de s’acheter un nouvel appareil à photo. Elle le hait de lui ramener tout ça à la figure, au point qu’elle ait envie de se terrer à nouveau dans un trou pour que personne ne la retrouve, parvenant presque à vouloir la faire repartir aussitôt tellement elle se sent honteuse… Honteuse pour ce qu’elle a fait, honteuse pour son égoïsme, honteuse d’être une mère indigne pour Chloe… Chloe qui lui manque, Chloe qu’elle veut retrouver pour la serrer fort dans ses bras, sans être certaine de pouvoir faire mieux après ça… Ses larmes continuent de couler, elle reste silencieuse, ne cherchant même plus à se défendre quand elle est consciente d’être indéfendable, observant Freddy prendre ses distances à nouveau.

S’il est venu lui reprocher l’abandon de sa fille dans ses bras il y a de ça trois semaines, Freddy est aussi venu chercher des réponses. Celles liées à sa paternité dont il ne se doutait pas voilà des semaines auparavant, une nouvelle qui devient officielle aujourd’hui quand Zoya se montre catégorique quant au fait qu’il soit réellement le père de Chloe. La jeune femme n’a aucun doute là-dessus. Et les mots semblent difficiles à avaler pour Freddy qui prend conscience que tout cela est bien réel et qu’il va devoir porter cette nouvelle étiquette, désormais : celle de père. « Ma fille et tu crois pas que je méritais de savoir ? ». Même s’il lui tourne encore le dos, elle sent la colère transparaitre dans ses paroles, une colère face à laquelle elle est prête à répondre « Putain elle a quoi ? Bientôt un an ? Sérieusement ?! ». Il s’est tourné vers elle et s’approche d’un pas bien trop déterminé, devenant bien trop proche d’elle mais, cette fois, Zoya ne fait aucun pas en arrière alors qu’elle s’est même levée du fauteuil sur lequel elle était assisse « Mais non apparemment Zoya Lewis en a rien à foutre des autres, ni de prévenir le père de sa gamine, ni de sa gamine vu comment tu t’en es débarrassée ! ». Et c’est la phrase de trop, qui l’amène à le repousser violemment de ces deux mains « JE T’INTERDIS DE ME LE REPROCHER !!! » s’écrit-t-elle alors de colère. Son index est pointé sur le torse de Freddy alors qu’elle plante son regard dans le sien « Tu ne méritais pas d’être mis au courant quand la seule fois que j’ai essayé de le faire, Mulligan, tu t’es comportée comme un trou du cul ! ». Sa voix est haletante, la colère ayant pris le dessus, alors qu’elle lui abat un coup sur le torse, l’obligeant à reculer alors qu’elle avance « C’est pour CETTE raison que je suis venue TE VOIR ce soir-là ! Et tu as été la pire des ordures ! ». Elle le frappe à nouveau, passant sa colère sur lui, qui dépasse bien plus que les reproches qu’il peut lui faire au sujet de sa paternité inconnue « JE voulais que tu sois au courant, pour qu’on soit deux pour NOTRE fille ! Mais tu ne m’as pas laissé le choix, tu m’as poussée à ne rien TE dire ! ». Sa gorge se serre davantage, elle le hait quand il a désormais le bon rôle alors qu’elle estime qu’il ne l’a jamais eu « TU n’es qu’un moins que rien Freddy, je te hais ». Les larmes accompagnent sa colère, alors qu’elle le frappe à nouveau sur le torse. « JE TE HAIS !! », parce qu’elle estime qu’il l’a laissé tomber en ayant agit comme il l’a fait, parce qu’il est plus facile de le haïr lui, qu’elle-même, de lui reprocher d’avoir été autant perdu dans son rôle de mère par sa faute. Parce qu’elle a eu la volonté de lui dire mais qu’il n’a pas été capable de se comporter comme il se devait, incapable de l’écouter et donc d’être au courant.

Et malgré tout, elle est à bout de souffle, à bout de nerfs et les coups sont désormais ridicules, la force absente totalement alors qu’elle laisse échapper un « J’ai besoin de la voir, Freddy… ». le suppliant en plantant son regard dans le sien une dernière fois avant d’éclater en sanglots, se laissant tomber légèrement contre lui.




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Dernière édition par Zoya Lewis le Mar 28 Déc 2021 - 9:04, édité 1 fois
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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptySam 25 Déc 2021 - 22:01

«  JE T’INTERDIS DE ME LE REPROCHER !!! »  Elle le repousse de ses deux mains et il recule face à sa rage, son regard envoyant des éclairs. « Tu ne méritais pas d’être mis au courant quand la seule fois que j’ai essayé de le faire, Mulligan, tu t’es comportée comme un trou du cul ! ».  Il réalise qu’elle parle de janvier. De ce soir où il était si ivre qu’il ne s’est pas souvenu d’elle. De cette rencontre dont il a si peu de souvenirs et qu’on lui a surtout raconté. Lui n’a qu’un vague souvenir de son ventre arrondi, n’avait toujours pas compris la raison de sa présence des mois plus tard et ne la comprend que maintenant.  « C’est pour CETTE raison que je suis venue TE VOIR ce soir-là ! Et tu as été la pire des ordures ! ». Il la regarde d’un air ahuri. Elle était à quoi à ce moment-là, huit mois, neuf mois ? Il est incapable de se souvenir.

« T’es sérieuse ?! T’es putain de sérieuse ? J’étais ivre mort ce jour ! Putain j’ai passé mon mois à me noyer dans l’alcool, et toi tu t’es dit quoi, c’est un pauvre con je réessaye même pas QUAND IL EST SOBRE ?! » il hurle à son tour.   « Je savais même plus qui t’étais putain, je me souvenais même pas de la dernière semaine ! » la rage est palpable. Il la hait en cet instant de ne pas avoir essayé, de ne pas être revenue alors qu’il était sobre, de ne pas lui avoir appris qu’il était père bien avant ça, de ne pas lui avoir laissé le choix.  Mais pire que tout c’est lui qui hait pour ce mois de janvier où il s’est laissé crever à petit feu, où il a fait le choix de noyer tous ses problèmes dans l’alcool sans jamais chercher à se relever. Il se hait de ne pas l’avoir reconnu, il se hait de ne pas avoir compris. Mais ça, il ne l’avouera jamais, car c’est bien plus facile de la blâmer elle.

« JE voulais que tu sois au courant, pour qu’on soit deux pour NOTRE fille ! Mais tu ne m’as pas laissé le choix, tu m’as poussée à ne rien TE dire ! ». Il ricane alors qu’il la laisse le frapper sans rien faire.  « JE T’AI PAS LAISSE LE CHOIX ?  9 MOIS, t’avais 9 mois pour le dire avant, putain t’aurais pu me le dire un mois après l’Italie. » Il crache. « Elle a presque un an, on s’est revu en septembre je me suis excusé, LA C’ETAIT QUOI TA PUTAIN D’EXCUSE ? C’est toi qui ne m’as pas laissé le choix pas le contraire ! » son visage est à quelques centimètres du sien, son regard lançant des éclairs.

« TU n’es qu’un moins que rien Freddy, je te hais ». Un moins que rien qu’elle a jugé sans même le connaître. Un moins que rien et elle a sans doute raison. Elle le hait, ça tombe bien c’est réciproque.  Elle frappe de nouveau son torse et il attrape ses poignets. « JE TE HAIS !! » Elle a estimé qu’il était un père pitoyable, le déteste ouvertement et pourtant n’a pas hésité à laisser l’enfant dans ses bras. Pour ça il est incapable de lui pardonner, l’acte réouvrant des plaies qu’il pensait cicatrisées. « Tu me hais, tu estimes que je fais un père pitoyable, et pourtant t’as pas hésité à laisser ta gamine dans mes bras quand t’en avais marre Lewis. Crois moi, ça en dit plus long sur toi que sur moi. Mais t’inquiètes pas c’est réciproque, j’crois qu’on peut pas faire pire comme mère bravo t’es une championne. » Il lui adresse un sourire carnassier, le dégoût lisible sur son visage. Mais elle est à bout de souffle contre lui, à bout de souffle et lui n’arrive pas à avoir pitié, n’arrive pas à ressentir quoique ce soit d’autre que de la haine quand il la regarde elle et ses larmes qui roulent sur ses joues. « J’ai besoin de la voir Freddy….. » Elle éclate en sanglots et lui tente de reprendre le contrôle de sa propre respiration, tient éloigné la moindre compassion qu’il aurait pour elle, se concentre uniquement sur la rage.  Il la repousse doucement, le geste paraissant presque tendre pendant une demie seconde, s’éloignant en secouant la tête. « La voir ? Tu crois que tu vas la voir ? Va te faire foutre Zoya, retourne à tes putains de vacances, tu la verras plus jamais. »

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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptyMer 5 Jan 2022 - 20:56

Tear it all down - ft   @Freddy Mulligan #4  

23 décembre 2021.« T’es sérieuse ?! T’es putain de sérieuse ? J’étais ivre mort ce jour ! Putain j’ai passé mon mois à me noyer dans l’alcool, et toi tu t’es dit quoi, c’est un pauvre con je réessaye même pas QUAND IL EST SOBRE ?! ». L’air de Zoya est fermé, son regard noir pour lui alors qu’il tente de justifier son comportement de janvier dernier « Je savais même plus qui t’étais putain, je me souvenais même pas de la dernière semaine ! » « Cette facette que j’ai vu de toi ce soir-là, Freddy, reflétait à la perfection la personne que tu es VRAIMENT ! ». Une célébrité en somme, de celle dont le succès monte à la tête, se pense invincible pour justifier un comportement odieux envers les autres. Il est de ceux qu’on préfère éviter pour la vie, le genre de personne dont on n’a pas envie de tomber amoureuse parce qu’on sait qu’on finira par souffrir. Et ça, Zoya l’a très bien compris. Une nuit avec lui a été suffisante, et peut-être de trop quand elle se trouve malgré tout liée à lui pour la vie… « Et c’est pour cette raison que je n’ai pas réessayé, j’en ai vu assez sur ta personne ce soir-là et je n’ai AUCUN regret ». Elle semble catégorique et pourtant, elle cherche à se persuader elle-même qu’elle a bien fait de ne jamais rien dire à Freddy. Mais là où la contradiction de Zoya est encore plus flagrante est lorsqu’elle avoue quelques secondes après qu’elle aurait aimé qu’il soit au courant et donc présent pour leur fille. Mais elle le blâme à nouveau de l’avoir poussé au silence, sûrement plus facile ainsi que de reconnaître ses torts « JE T’AI PAS LAISSE LE CHOIX ? 9 MOIS, t’avais 9 mois pour le dire avant, putain t’aurais pu me le dire un mois après l’Italie ». Il cherche par tous les moyens à la blâmer de son ignorance, elle ne lâche pas son regard alors que son visage approche bien trop du sien « Elle a presque un an, on s’est revu en septembre je me suis excusé, LA C’ETAIT QUOI TA PUTAIN D’EXCUSE ? C’est toi qui ne m’as pas laissé le choix pas le contraire ! ». « Et si je te l’avais dit avant ? Ou en septembre ? Qu’est-ce que ça aurait changé ? Hein ? » Elle ne recule pas, au contraire, elle garde cette proximité qu’il a créé entre eux « Elle aurait été comment ta réaction ? Tu aurais assumé ??! ». Un rire s’échappe d’entre ses lèvres alors que son index vient s'écraser sur son torse « Tu aurais fui j’en suis certaine ». Elle le blâme et pourtant, en prononçant ces mots, ceux-ci lui serrent le cœur. Parce que c’est exactement ce qu’elle a fait depuis la naissance de Chloe, ce qu’elle a fait davantage en fin octobre dernier et plus récemment, en ce début de mois de décembre. Et si blâmer Freddy semble plus facile, c’est pour éviter de se blâmer davantage elle quand elle se rend compte qu’elle est loin de valoir plus que lui. Mais là encore, c’est à lui qu’elle adresse le reproche. Injustement.

« Tu me hais, tu estimes que je fais un père pitoyable, et pourtant t’as pas hésité à laisser ta gamine dans mes bras quand t’en avais marre Lewis.  Crois-moi, ça en dit plus long sur toi que sur moi. Mais t’inquiètes pas c’est réciproque, j’crois qu’on peut pas faire pire comme mère bravo t’es une championne » « Ferme-la Freddy ! FERME-LA !! » s’écrit-t-elle alors qu’elle bouillonne et est, à la fois, à bout de nerfs, prête à s’écrouler tellement elle le sait elle-même qu’elle est pitoyable dans ce rôle ! Il n’est pas le premier à lui dire, ne sera certainement pas le dernier non plus. Alors, dans un dernier élan de force, le peu qu’il lui reste après cette vive dispute, elle adresse un dernier regard à Freddy en disant qu’elle a besoin de voir leur fille. Elle se laisse légèrement tomber sur lui mais il la repousse lentement avant de s’éloigner d’elle, la laissant en plan au milieu de la pièce « La voir ? Tu crois que tu vas la voir ? Va te faire foutre Zoya, retourne à tes putains de vacances, tu la verras plus jamais ». Elle a l’impression qu’on vient de lui mettre un coup de poignard dans le dos tant les mots sont dits de manière brutale et tranchante. Zoya relève doucement les yeux vers Freddy et dans un murmure « Noon… » elle semble avoir besoin de temps pour encaisser ce qu’il vient de dire, surtout de temps pour réaliser. Prendre conscience de cette sentence cruelle qu’il vient de prendre, ou qu’il a prise depuis longtemps, en jugeant qu’elle ne verrait plus jamais Chloe. « Non… Freddy… » les mots sont entrecoupés par des sanglots qu’elle n’est plus capable de contrôler « Non… Tu ne peux pas… » une pause qu’elle marque à nouveau alors qu’elle porte sa main sur son ventre, sûrement un instinct maternel quand dix mois plus tôt c’était la place qu’occupait Chloe « Tu ne peux pas me faire ça… ». Elle est figée sur place pendant tout ce temps et pourtant, malgré la colère de Freddy, elle prend le courage de s’approcher « Je t’en supplie, ne me fais pas ça… ». Son ton est étonnamment calme alors qu’elle le supplie du regard, attrapant à nouveau son tee-shirt, se raccrochant à ce dernier espoir, celui où elle tente le tout pour le tout pour qu’il ne la prive pas définitivement de sa fille « Don’t… ». Son regard planté dans le sien, elle espère y trouver la raison, celle où il acceptera qu’elle retrouve sa fille, malgré cette erreur monumentale qu’elle a faite en la laissant dans ses bras trois semaines plus tôt…  





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Message(#)(zoddy #4) tear it all down  EmptyDim 9 Jan 2022 - 22:19


« Cette facette que j’ai vu de toi ce soir-là, Freddy, reflétait à la perfection la personne que tu es VRAIMENT ! »  Il en a toujours eu que faire de l’opinion des autres. Il a toujours ri des critiques, préférant prétendre que rien ne l’atteignait. Mais ce soir elle l’atteint. Elle l’atteint quand ils ne se connaissent pas. Elle l’atteint car elle l’a jugé dès le moment où elle l’a vu et c’est pour ça qu’aujourd’hui il se retrouve avec un bébé sur les bras. Elle l’atteint surtout parce qu’elle a raison et qu’il le sait pertinemment. « Et c’est pour cette raison que je n’ai pas réessayé, j’en ai vu assez sur ta personne ce soir-là et je n’ai AUCUN regret »  Chaque parole est prononcée avec un peu plus de violence, chaque minute le fait la détester un peu plus. Il se demande comment il a pu la désirer quand ce soir il n’arrive qu’à la haïr.

« Et si je te l’avais dit avant ? Ou en septembre ? Qu’est-ce que ça aurait changé ? Hein ? » Il n’avance plus, la question le fige, sa mâchoire se contractant. Il pourrait mentir, prétendre que cela aurait changé quelque chose, mais la colère aurait été la même, car la petite aurait déjà eu six mois et cela aurait été six mois de trop. « Elle aurait été comment ta réaction ? Tu aurais assumé ??! Tu aurais fui j’en suis certaine. » Il fuit son regard alors pour la première fois ce soir. Cette femme l’a trop bien cerné, touche juste à chaque remarque, détruit le masque d’apparence et de charme qu’il sait trop bien montrer pour obtenir ce qu’il veut des autres. « J’en sais rien Zoya. Mais toi non plus t’en sais rien. » articule-il avec rage n’essayant pas de mentir. N’essayant pas de prétendre qu’il a voulu être père quand il n’a jamais voulu l’être. Quand un enfant n’a jamais fait partie de ses choix.  Il aurait préféré savoir qu’elle lui laissait une chance, cela aurait rendu l’abandon de Chloé plus supportable. Il aurait préféré savoir qu’elle croyait un minimum en ses capacités à être père car cela aurait voulu dire qu’elle avait pensé au bonheur de sa fille. Mais non, elle l’a jugé pitoyable sans même le connaître et c’est surtout ça qui ne fait qu’augmenter la rage qu’il ressent. Car elle a laissé l’enfant à quelqu’un qu’elle détestait, qu’elle n’a jamais estimé, pas une seconde elle n’a pensé au bienêtre de cet enfant, n’a choisi qu’à s’en débarrasser.  « Ferme-la Freddy ! FERME-LA !! »  Elle crie de rage et pourtant s’écroule l’instant d’après, le suppliant de lui rendre l’enfant, de la voir, de savoir si elle va bien. Lui sait déjà qu’il est trop tard. Il ne réfléchit pas quand il lui dit qu’elle ne la verra plus jamais, l’instinct de protection est là pour la première fois de sa vie pour une enfant qu’il n’a jamais voulue.

« Noon… » Il entend le désespoir dans sa voix, il voit les larmes sur son visage. « Non…Freddy… » Les sanglots devraient l’atteindre, devraient le faire flancher. Et pourtant il la regarde sans expression, protégeant son cœur de toute compassion et de toute compréhension. Il ne veut pas la comprendre, il ne veut pas la connaître. « Non…Tu ne peux pas… » Mais il peut. Il peut même lorsqu’elle porte sa main à son ventre et que lui a un flash de ce ventre arrondi. Il peut quand il n’arrive pas à voir autre chose que Zoya lui laissant l’enfant dans ses bras avant de disparaître dans la nuit. « Tu ne peux pas me faire ça… » Elle s’approche et lui serre les poings, s’accroche à sa colère pour ne pas flancher, pour ne rien ressentir.  « Je t’en supplie, ne me fais pas ça… ». Elle le supplie, ses mains trouvant son t-shirt et lui sent les larmes venir noyer ses yeux qui ne la lâchent pas, son regard plein de rage. Ce ne sont pas des larmes de pitié ou d’empathie pour la mère de son enfant. Non les larmes qui viennent noyer son regard ne sont que colère et amertume. Parce que ce n’est pas elle qu’il voit, mais la femme sans visage qui l’a laissé lui au bord de la route d’un hôpital. Il ferme les yeux pour les empêcher de couler et lentement agrippe ses poignets.« T’avais qu’à y penser avant de décider de la garder. » «articule-t-il lentement sans la lâcher des yeux.  “ T’avais qu’à y penser avant de la laisser derrière toi. »Il la force à lâcher son t-shirt avant de lui tourner le dos, partant sans un regard en arrière, la porte se claquant derrière lui. Sa prochaine destination sera un bar parce qu’elle a raison, il ne sera qu’un père pitoyable, alors comment est-il censé prendre soin d’une enfant dont il n’a jamais voulu et dont la mère l’a délaissée à la moindre difficulté ? Pourquoi vient-il de priver une enfant de sa mère quand lui-même n’est même pas sûr de pouvoir être père ? Ce sont des questions auxquelles il ne souhaite pas penser, préférant aller noyer sa rage dans un verre de trop.

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