Qu’est ce qu’il fout là est la question qu’il se pose. Qu’est ce qu’il fout là avec cette gamine dans sa poussette, des lunettes de soleil, une casquette sur la tête et des prières dans la tête qu’on ne le reconnaisse pas. Il prie Freddy, à on ne sait quel dieu, car il ne croit en rien. Il regarde de temps en temps la gamine comme dans l’espoir qu’elle ne s’agite pas. C’est la pire idée du monde de le laisser seul avec elle, aller au centre commercial plein d’animations de noël quand il pourrait être on ne sait où avec un cocktail à la main. Il espère que personne ne va le reconnaître, qu’aucun paparazzis ne va le surprendre où il va devoir inventer une histoire abracadabrante comme quoi l’enfant n’est pas sa gamine mais sa cousine ou il ne sait trop qui. Mais est ce vraiment sa gamine, meme ca il n’en est pas certain, Zoya l’ayant abandonné dans ses bras à quelques semaines de ça sans explications. C’est la première fois qu’il fait une sortie avec elle. La première fois qu’il tente de créer un lien avec l’enfant.
C’était seulement il y a trois jours qu’il l’a prise dans ses bras sans que personne ne lui demande, serrant doucement la petite contre lui en essayant de comprendre ce qui avait bien pu se passer. Il n’était pas fait pour être père ne l’avait jamais été. Et inévitablement la situation de Chloé abandonnée dans ses bras le ramenait à ses propres origines, aux questions qu’il se posait depuis des mois maintenant, à force de suivre de gala en gala les membres de la famille Walker sans jamais vraiment obtenir de réponses à ses questions.
Il avait déambulé dans les stands sans aucun but, se demandant à chaque coin pourquoi il était là avec une enfant qui n’aurait dans tous les cas aucun souvenir de ces lieux, qui ne savait pas qu'il était. Cette après-midi était un désastre et le désastre empira lorsqu’il roula sur les pieds de quelqu’un sans même s’en rendre compte. “Oups.” dit-il déjà prêt à continuer sa route pour éviter que toute personne le reconnaisse, tant pis pour les excuses et tant pis pour la politesse. Mais ce fut à ce moment-là qu'il releva la tête vers la personne et le reconnut en quelques secondes. “Channing ?!” Si lui reconnaissait le visage de l’homme parce que cela faisait des mois à présent qu’il s’arrangerait pour le croiser un peu trop souvent, il n’était pas sûr que ce dernier le reconnaîtrait aussi facilement au vu de son accoutrement et instinctivement il enleva ses lunettes de soleil. Il avait prononcé son prénom comme s’ils se connaissaient depuis toujours quand il aurait été plus réaliste de dire que Freddy était devenu un stalkeur particulièrement attentif, s’arrangeant pour tomber sur son chemin sans jamais s’attarder trop longtemps, posant toujours un peu trop de questions pour disparaître tout aussi vite. “Quelle surprise !” Et pour une fois ça l’était. Il est là le sourire automatique et superficiel qui revient par habitude. A la différence que cette fois-ci il est clair que l’acteur semble beaucoup plus mal à l’aise que lors de leurs précédentes rencontres, son regard allant immédiatement vers la poussette, la panique s'insinuant lentement. “Tu vas bien ?” Oui, Freddy avait déjà décidé il y a quelques galas de se prétendre bien plus proche qu’il ne l’était de Channing Walker. Ce qui était sûr c’était que Lexie était déjà bien plus facile à approcher quand l’air parfait de ce pseudo frère ne l’inspirait absolument pas. Alors pourquoi s’obstinait-il malgré tout à croiser sa route, sans jamais se décider pourtant à en savoir plus ? La lettre de sa pseudo mère enfermée dans un tiroir sans qu’il n’ait essayé de découvrir la vérité, n’ayant toujours pas décidé au bout de quatre mois s’il voulait réellement savoir les véritables couleurs de son passé.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
En réalité, lui non plus ne sait pas trop ce qu'il fait ici. L'héritier ne parvient pas à se plonger dans l'ambiance des fêtes de fin d'année, pas cette année, et s'il essaie de se convaincre qu'il peut y parvenir en vagabondant au milieu des festivités, l'effort est vain. Il s'est passé bien des choses ces douze derniers mois, et les derniers évènements en date ne sont pas les plus réconfortants qui soient. La liste est longue, et il ne préfère pas citer à nouveau chacun des points qui la composent. Le couteau s'est déjà bien assez retourné dans la plaie. Alors, à la place, ses pas le portent hasardeusement entre les différents stands. L'ambiance est festive, de nombreux sourires illuminent les visages des australiens présents, et Channing laisse son regard flâner sur les étales. À la fin de la semaine, Elizabeth passe dîner chez lui, et le brun espère trouver quelques gourmandises de saison à apporter à leur table. Il ne devrait pas avoir à se donner trop de mal pour trouver de quoi satisfaire ses envies, le choix ne manquant pas. Les spécialités ornent les stands, la plupart sucrées à cette période du mois, en passant des bonhommes de pain d'épice aux guimauves.
Son regard et ses pas s'arrêtent face à un stand proposant un large choix de chocolats, et l'héritier remonte ses lunettes de soleil dans ses mèches charbonneuses pour mieux distinguer les étiquettes. Chocolat blanc, au lait ou noir, et tous proposés avec différents assortiments. Au caramel, aux fruits... Il s'avance, prêt à jeter son dévolu sur un mélange, lorsqu'il sent qu'on lui roule sur le pied. Surpris, fronçant les sourcils, le brun tourne la tête et tombe nez à nez avec l'homme qui semble prêt à continuer sa route sans se retourner. « Oups. » Pas que Channing soit d'humeur à exiger des excuses, ou même d'une nature à dramatiser les faits. Le marché est dense, l'inconnu n'a sûrement pas fait exprès, et même si ce dernier manque de politesse le brun est prêt à ne pas lui en tenir rigueur. Son attention ne s'attarde pas sur l'homme, et il se reporte sur l'objet de ses convoitises, jusqu'à... « Channing ?! » ce que son prénom résonne à proximité. Il se reporte à nouveau sur l'homme, comprenant qu'il est celui dont le mot a quitté ses lèvres. Il lui fait face, derrière ses lunettes et sous une casquette, et autant dire que le brun n'a pas le moindre idée de qui il s'agit. Il faut dire que son accoutrement n'a rien de similaire à celui qu'il est habitué à lui connaître, et loin de lui l'idée de songer une seconde à croiser l'acteur.
Comme pour répondre à l'interrogation qui se reflète dans ses yeux noisettes, Freddy ôte ses lunettes et redresse la tête pour lui offrir son plus beau sourire. et face à la vue, Channing bat lentement des paupières en ravalant un souffle las. « Quelle surprise ! » pour être une surprise, c'est une surprise. Le Mulligan avait à plusieurs reprises ces derniers mois croisé son chemin, notamment lors de galas, et cela n'avait pas été pour le plus grand plaisir de l'héritier. Lui et sa mâchoire ciselé, il en avait marre. L'acteur était particulièrement intrusif, curieux et pire encore : partout où il avait le malheur de participer à un évènement public. « Pour une surprise... » Son regard tombe sur la poussette un instant, comme pour appuyer ses paroles. Lui, père ? Il n'est pas le seul dont la vie regorge de surprises, vraisemblablement. Si au début, Channing n'avait pas vraiment prêté attention à leurs rencontres, le fait que les coïncidences n'en soient à présent plus l'agaçait sensiblement. L'autre accordait un soin tout particulier à fouiner sur sa vie privée, notamment par le biais de questions personnelles. Questions auxquelles Channing ne répondait pas, pas que cela décourage l'homme à réitérer ses tentatives. à son plus grand désespoir. « Tu vas bien ? » « Jusqu'à ce qu'une poussette me roule sur le pied. » souffle t'il en chassant le regard un instant, songeant à comment se débarrasser de lui avec flegme. Il n'est vraiment pas d'humeur à supporter le sourire de son interlocuteur, encore moins le fait qu'il se comporte avec lui comme s'ils étaient amis. Ils ne le sont pas. « Ce n'est pas grave, je vais m'en remettre. » précise t'il en le regardant, remarquant toutefois que son sourire manque de son étincelle. « J'ignorais que vous étiez père. » remarque t'il d'un air innocent. Channing aussi sait s'habiller de sorte à ce qu'on ne le reconnaisse pas, bien qu'il ne soit pas aussi prisé par les paparazzis qu'un acteur. et à en juger par la tenue du Mulligan, il ne cherche clairement pas à attirer l'attention. chose étrange. Est-il malade ? « Vous apprenez encore à la conduire ? » poursuit-il en désignant la poussette avant de regarder la petite fille à l'intérieur, celle à qui il sourit bien plus sincèrement face à l'air curieux qui, en ce qui la concerne, est adorable.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« Pour une surprise…. » Ca l’est bien pour la première fois, lui qui s’arrangeait pour tomber sur l’héritier à tous les galas qu’ils fréquentaient. Il ne s’était jamais autant investi dans des œuvres de charité que ces derniers mois car c’était sans doute là qu’il avait le plus de chance de tomber sur le Walker. Celui du milieu, l’ainé, Freddy n’avait pas encore réussi à tomber sur lui à croire que l’homme était introuvable.
« Jusqu'à ce qu'une poussette me roule sur le pied. » Il faut dire que c’est bien la première fois que Freddy conduit un tel engin. « Ce n'est pas grave, je vais m'en remettre. » Tant mieux parce qu’il n’avait aucune intention de s’excuser.
« J'ignorais que vous étiez père. » « Je le suis pas. » réplique-t-il par réflexe, avant de se souvenir qu’il tient une poussette. Une poussette avec une gamine dedans. Une gamine qui est sans grand doute possible sa fille. Il y a un moment de latence, de gênance alors qu’il ne sait pas comment expliquer ce qu’il fout avec un bébé et une poussette si ce n’est pas sa fille et encore moins sa présence cachée par des habits qu’il ne mettrait pas habituellement. Il est loin le costard coloré, il cache son visage si reconnaissable par une casquette et des lunettes qu’il a enlevé à présent pour croiser le regard de Channing. Il se racle la gorge, soudainement beaucoup trop mal à l’aise. Pourquoi fallait-il qu’il le croise ici ? Il aurait mieux fait de continuer son chemin mais comme toujours, la curiosité l’a emporté. « Une cousine tout ça. » Il se mord la joue, conscient qu’il regrette déjà les mots et qu’une partie de lui prie pour que la gamine ne s’en souvienne jamais. « Vous apprenez encore à la conduire ? » Un rire secoue ses épaules. « Oui on peut dire ça j’ai pas d’expériences avec les gosses. Et toi, des envies d’être père ? » Ou serait-il un pauvre type comme l’était sans aucune doute son paternel ? Le sourire de Freddy sonne faux. Il appuie sur le bouton de l’ascenseur, après tout c’était sans aucun doute là que l’héritier allait se rendre. « Après toi. Tu sais tu peux me tutoyer, depuis le temps qu’on se croise. » Il bat des cils, comme s’ils étaient proches. « J’ai croisé ta sœur à plusieurs reprises ces derniers temps, c’est marrant on ne voit jamais l’ainé de votre petite famille, il est absent ? » Comme toujours il pose trop de questions, comme toujours il a dû mal à cerner Channing qui lui semble trop parfait, trop distant, trop lointain. Il aurait été temps de parler de la lettre, ou d’aller trouver cette mère qui lui a raconté ce qu’il pense être des sornettes. Mais pourtant il en est incapable, comme si une part de lui ne voulait pas savoir, préférait rester dans l’inconnu. Alors pourquoi est ce qu’il s’obstine depuis des mois à en apprendre plus sur les Walker ? Pourquoi n’arrive-t-il pas à effacer la peur qui se glisse dans son estomac quand il regarde l’homme ? N’est-t-il pas heureux avec les Mulligan ? Pourquoi aurait-il besoin de savoir ? Pourquoi aurait-il besoin de les connaître ?
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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« Je le suis pas. » Oh. Sa carrière d'acteur bat de l'aile ? Fait-il, parmi tous les petits boulots possible, du baby-sitting ? Channing hausse mollement les épaules à sa réponse trop spontanée pour être crédible. La façon dont il tient la poussette comme si cette dernière était une bombe à retardement est amusante, ou désespérante selon le point de vue, et il a bien peur que l'homme soit vraiment père. Quoi, a-t-il un grand coeur au point de dépanner un proche ? ou assez de temps à tuer pour se porter volontaire pour une balade avec une enfant ? Alors qu'un photographe pourrait le reconnaître malgré ses efforts et offrir de nouveaux gossips à la presse ? Quelque chose cloche dans le tableau que Freddy lui offre, et si le Walker n'a pas la tête à creuser davantage, il en prend toutefois note. « Une cousine tout ça. » « Une cousine tout ça... » répète t'il, non sans cacher un amusement sincère et visible. Venant d'un acteur, il s'était attendu à mieux. Peut-être que sa carrière battait réellement de l'aile, finalement. « Soit. Pas que cela m'intéresse. » avoue t'il en faisant une légère moue, reportant son regard sur l'homme. « Elle est trop mignonne pour être votre fille, de toute façon. » reprend t'il avec un sourire digne du mensonge de l'autre, le ton moqueur mais pas méchant, se reportant sur l'étale de chocolats afin de terminer ce qu'il avait commencé avant qu'il ne lui roule dessus.
Réglant son achat, il prend congé d'un sourire auprès du vendeur et se tourne pour retomber face à l'homme qui n'en a pas profité pour partir, même si l'héritier avait espéré qu'il le fasse. « Oui on peut dire ça j’ai pas d’expériences avec les gosses. » Pas d'expérience avec les gosses, cela se lit sur son visage. La petite aurait très bien pu tomber de la poussette à l'entrée du centre commercial qu'il n'est pas sûr que Freddy l'aurait remarqué, tant il semble préoccupé par mille et une choses sauf sa fille. Ou peu importe qui est cette petite brune à ses yeux. Mais le manque d'expérience avec les enfants n'est pas ce qui le surprend le plus dans sa phrase. « Et toi, des envies d’être père ? » Channing fronce les sourcils, ayant définitivement du mal à s'habituer au culot de l'autre. Lui, des envies d'être père ? Il plante sur lui son regard noisette, battant mollement des paupières, attendant qu'il lui tape dans l'épaule en lui avouant plaisanter. mais rien ne vient. « Et vous ? Vous vous y préparez si je comprends bien ? » en déduit-il, tout à fait sérieux alors que l'ascenseur atteint finalement leur niveau et leur ouvre ses portes. « Après toi. Tu sais tu peux me tutoyer, depuis le temps qu’on se croise. » Il s'avance, entrant dans la cabine et appuyant sur le bouton de l'étage supérieur. « Nous ne sommes pas proches pour autant. » lui fait-il remarquer sans lui accorder un regard, et l'ascenseur entame sa montée. Il n'accorde pas une réelle importance quant au fait que l'acteur le tutoie, mais lui n'a pas la moindre envie d'en faire de même. Ils ne sont que deux hommes qui se croisent dans des galas, ils ne sont pas même des connaissances et encore moins des amis. « J’ai croisé ta sœur à plusieurs reprises ces derniers temps, c’est marrant on ne voit jamais l’ainé de votre petite famille, il est absent ? » Il tourne lentement la tête vers lui, fronçant légèrement les sourcils à nouveau, le scannant de haut en bas une seconde avant de se reporter devant lui sans répondre dans l'immédiat. L'ascenseur continue son ascension et Channing s'interroge pour la première fois à son sujet. Pour la première fois d'une manière un peu concrète, du moins. « J'ai une question, Freddy. » annonce t'il en le regardant, le ton plat et monotone. « J'ai bien le droit d'en poser une, vu toutes celles que j'entends à chacune de nos rencontres. » précise t'il, poursuivant après une courte pause. « Devrais-je m'inquiéter ? » l'interroge t'il en piégeant son regard dans le sien, attendant fermement une réponse. Devrait-il s'inquiéter de leurs rencontres régulières, de sa curiosité mal placée ? Après les évènements de ces derniers mois, l'héritier est méfiant et le Mulligan se comporte étrangement. « Pourquoi accorder une si grande importance à ce que je fais de ma vie, ou ce que Lexie et Elijah font de la leur ? » poursuit-il sur sa lancée, l'agacement devenant perceptible dans sa voix. Le sujet de l'aîné de la famille n'était peut-être pas celui à aborder pour entrer dans ses bonnes grâces.
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« Une cousine tout ça… » Le ton amusé du Walker ne laisse pas de doute sur le fait qu’il doute de sa sincérité. Freddy lui soutient son regard avec défi comme s’il était prêt à prouver le contraire, à reprendre possession du masque sur son visage. « Soit. Pas que cela m'intéresse. » Bien sûr que cela ne l’intéresse pas. Alors pourquoi est ce que Freddy ressent un léger pincement au cœur qui lui fait comprendre qu’il aimerait qu’il s’y intéresse. Bien sûr la pensée est chassée trop vite pour qu’il s’arrête quelques instants dessus. Il préfère prétendre ne pas être intéressé lui aussi par Channing Walker quand c’est faux, quand cela fait des mois qu’il cherche à savoir qui est l’homme, à fouiller dans son passé pour cerner celui qui pourrait être son frère. Pourraient-ils s’entendre si le temps d’un instant ils avaient une conversation honnête ? Sûrement pas, probablement pas. C’est ce que Freddy se répète depuis des semaines pour éviter d’avoir à lui monter autre chose qu’un masque de célébrité fouineuse. « Elle est trop mignonne pour être votre fille, de toute façon. » Son regard ne se pose pas sur l’enfant à ces mots, comme si là aussi il ne voulait pas voir, pas savoir, pas s’attacher à la petite qui est la sienne.
« Et vous ? Vous vous y préparez si je comprends bien ? » Répondre à une question par une autre question, c’est le jeu auquel l’héritier semble le plus doué. « Je t’imagine bien père, t’as l’air d’avoir eu une figure paternelle solide. » Lui non plus ne répond pas à sa question, se contente de lancer une affirmation dans l’air, pleine de culot et où la curiosité sincère cette fois-ci s’entend. Car c’est le père Walker qui intrigue le plus l’acteur, cette figure sur laquelle il n’a mis ni visage ni caractère, cette figure qui est peut-être le méchant de son histoire.
« Nous ne sommes pas proches pour autant. » Il pourrait être blessé s’il accordait de l’importance à l’opinion des autres et il n’est pas encore certain d’accorder beaucoup d’importance à celle de Channing. Aussi se contente-t-il d’un sourire, de son charme habituel, qui semble pourtant ne jamais prendre sur l’héritier. « On pourrait l’être. » lance—t’il avant de suivre l’héritier dans l’ascenseur avec la poussette. Les portes se referment et l’ascenseur commence son ascension.
« J'ai une question, Freddy. J'ai bien le droit d'en poser une, vu toutes celles que j'entends à chacune de nos rencontres. Devrais-je m'inquiéter ? Pourquoi accorder une si grande importance à ce que je fais de ma vie, ou ce que Lexie et Elijah font de la leur ? » Bien sûr qu’il se pose des questions. Mais lui reste parfaitement stoïque. Se contente d’un léger sourire, pas du tout plus inquiet que ça par les interrogations du brun. A la place, il se contente de poser son regard sur la poussette, pour observer la petite à l’intérieur et voir si elle ne s’agite pas.
« C’est marrant comme tu réagis quand ton frère est mentionné. Meilleure entente avec la petite sœur je suppose ? Si ça peut te rassurer moi c’est pareil. » Répond—til en relevant son regard vers Channing. Un sourire complice apparait sur son visage, comme si un lien quelconque existait entre les deux hommes. Il n’a pas répondu à sa question, la fuit avec naturel, car il n’a pas de réponses à lui offrir. « Ca te semble si aberrant que j’ai envie de vous connaître ? » demande-t-il en penchant la tête légèrement sur le côté. A peine-a-t-il fini sa phrase cependant que l’ascenseur s’arrête brutalement, lui faisant perdre son sourire, son regard cherchant immédiatement la petite fille dans la poussette pour s’assurer qu’elle aille bien, bien plus père en réalité qu’il n’est prêt à l’admettre.
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« Je t’imagine bien père, t’as l’air d’avoir eu une figure paternelle solide. » Pourquoi. Pourquoi vise t-il juste à chaque fois ? Pourquoi s'obstine t'il, avec sa vilaine curiosité, à continuer de gratter la carapace de l'héritier quand ce dernier lui a pourtant fait comprendre à plusieurs reprises qu'il n'obtiendrait rien de lui ? Son frère puis sa soeur, maintenant son père, des questions qui à chaque fois font grincer des dents au grand brun qui n'a pas envie d'apporter la moindre réponse aux interrogations de l'acteur. Il n'est pas journaliste, Channing n'est pas un acteur en vogue comme lui pourrait se vanter de l'être, et si l'un d'eux voulait se la jouer paparazzi sous couverture, ce serait sûrement son rôle à lui. Pas le sien. Il ne répond pas à sa question, rebondit avec une autre, et pourtant le message ne semble jamais être assez clair quand Freddy ne songe pas une seconde à se taire. Il ne préfère pas répondre et se contente de regarder les portes de l'ascenseur se fermer, l'ascension débutant. « On pourrait l’être. » Proches. Vraiment ? Mais, alors qu'un silence plane l'espace de quelques secondes, Channing réalise brutalement une chose. Son regard se porte sur l'acteur et son visage se détend, ses traits se relâchant un peu. Il considère l'homme une seconde, de la tête aux pieds alors que ce dernier entreprend de répondre à la question qu'il lui pose, celle où Channing s'enquiert de savoir s'il devrait s'inquiéter. « C’est marrant comme tu réagis quand ton frère est mentionné. Meilleure entente avec la petite sœur je suppose ? Si ça peut te rassurer moi c’est pareil. » Les mots l'effleurent à peine, son sourire s'étirant avec un brin de malice et il plante son regard dans le sien. Cela ferait sens après tout, Freddy est un homme charismatique, un qui prend soin de lui - bon, son accoutrement actuel n'est peut-être pas le plus représentatif mais on notera que les pièces portées, même si elles sont désaccordées, demeurent de qualité. Cela expliquerait sa curiosité, son insistance face au rejet... Oh, et lui qui commençait à s'imaginer des scénarios tirés par les cheveux. « Attendez... » Il marque une pause, levant légèrement sa main dans l'espace entre eux pour l'interrompre dans ses paroles. « Est-ce que vous cherchez à me faire du charme ? » Son ton de voix est légèrement amusé, léger, son sourire trahissant son amusement mais aussi un air désolé. « Parce-que si c'est le cas, je suis désolé mais je ne suis pas intéressé. » précise t'il, espérant ainsi mettre un terme de la façon la plus délicate possible à tout cela.
« Ca te semble si aberrant que j’ai envie de vous connaître ? » Il ouvre les lèvres pour répondre au moment où l'ascenseur s'arrête en une secousse, lui faisant froncer les sourcils alors qu'il jette un oeil aux lumières de la cabine qui clignotent quelques secondes. Cela n'est pas fréquent mais pas alarmant pour autant, tant que l'ascension reprend immédiatement... Ce qu'elle ne fait pas. Channing jette un oeil vers la poussette à son tour, où la petite qui y est installée ne semble pas perturbée le moins du monde, du moins pour le moment. « Euhm... un peu. » répond t'il avec du retard, perturbé, avant de reprendre. « Je veux dire, ceux qui le font ont une bonne raison de le faire. Mais je ne vois pas la vôtre, alors oui cela me semble suspect. » Il tend le bras vers le bouton de l'ascenseur, réappuyant sur celui de l'étage supérieur, comme si cela allait relancer la machine. Mais rien ne se passe et il déglutit, tournant la tête vers l'acteur. « On attend un peu avant d'appuyer sur le bouton pour appeler les secours ? » l'interroge t'il pour lui demander son avis. Heureusement, il n'est pas claustrophobe, mais se retrouver coincé ici avec l'homme et la petite ne l'enchante pas pour autant. Se retrouver coincé ne l'enchante pas tout court en réalité, peu importe s'il est claustrophobe ou non.
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C’est qu’il a l’air l’agacer à chaque seconde qui passe, alors qu’il tente de détruire ce mur érigé entre ceux, celui derrière lequel l’héritier se cache et qu’il ne semble pas vouloir laisser tomber. Malgré toutes les questions, toutes les provocations, l’homme ne devient pas chèvre et semble rester impassible, jusqu’à qu’un sourire vienne soudainement éclairer son visage.
« Attendez... » Freddy hausse un sourcil, l’homme aurait-il compris quelque chose de son petit manège ? « Est-ce que vous cherchez à me faire du charme ? » Lui faire du charme ? Il se pense au dix-neuvième siècle c’est ça ? Est-ce qu’il pense réellement qu’il est en train de le draguer ? Freddy fronce les sourcils. Le fait que Channing comme Lexie pensaient qu’il était en train de flirter avec eux aurait presque valu une bonne séance de psychiatrie. Pour lui en tous cas. Sa réputation le précédait et son attitude, toujours dans le charme à outrance ne l’aidaient sans doute en rien. Leurs suppositions étaient donc logiques. Mais ne faisaient que rendre un peu plus mal à l’aise l’acteur qui pour une fois n’avait aucune intention de mettre dans son lit ni l’un ni l’autre. « Parce-que si c'est le cas, je suis désolé mais je ne suis pas intéressé. » Cette fois-ci il ne peut s’empêcher de rire peut être parce que dans une autre vie il aurait sûrement été intéressé par Channing Walker le temps d’une nuit. Après tout il était plutôt agréable à regarder. Encore un point commun entre eux. « Oh crois moi si j’étais intéressé, tu le saurais. » Il sourit de toutes ses dents, et la scène aurait pu être similaire à un serpent face à un rongeur tant l’homme ne semble jamais perdre confiance en lui-même dans un tel moment. « Va falloir revoir le vocabulaire par contre, faire du charme, j’comprends pourquoi aucune nana a réussi à te mettre la bague au doigt, tu sais qu’on est au vingt et unième siècle ? T’as besoin d’aide peut être ? Tu veux qu’on sorte dans les bars ? AU pire il y a aussi les bars gays. T'auras peut être plus de chance? » il provoque avec un sourire malicieux.
Freddy fait cependant un peu moins le coq lorsque l’ascenseur s’arrête, son regard se porte immédiatement sur la petite qui ne semble pas perturbée. « Euhm... un peu. Je veux dire, ceux qui le font ont une bonne raison de le faire. Mais je ne vois pas la vôtre, alors oui cela me semble suspect. » L’homme se contente d’hausser les épaules. « Peut être qu’il y a pas besoin de raison. » Se contente-t-il de répondre.
« On attend un peu avant d'appuyer sur le bouton pour appeler les secours ? » « Ca devrait redémarrer vite. » La petite commence à s’agiter, chouinant et il a l’impression de se sentir comme un lapin pris au piège même si c’est l’occasion parfaite de continuer cette conversation sans que l’héritier lui échappe. « Chuut Chloe. » Il marmonne en avançant et reculant la poussette dans le peu d’espace. Il finit par relever la tête vers l’héritier, tentant sa chance. « On a quelques minutes devant nous alors… si ça peut te mettre en confiance, si tu veux je répondrai à trois questions que t’as sur moi. Mais en échange tu répondras à trois des miennes. » Son regard est mutin, il n’a rien à perdre.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Channing l'ignore mais, et ce en toute bonne exception, Freddy est à des années lumières de vouloir le mettre dans son lit. L'acteur ne cherche pas à le draguer, l'héritier le comprend à son air surpris et presque offensé face à sa supposition qui, à ses yeux, est tout à fait cohérente. Il avait même commencé à se rassurer quant au fait que tout ce manège n'était rien de bien méchant, simplement une façon maladroite et atypique de lui faire du rentre dedans. Tout cela prendrait fin quand il lui avouerait sa préférence pour la gente féminine et Freddy cesserait d'insister. « Oh crois moi si j’étais intéressé, tu le saurais. » Mais non. Aussitôt ses pensées parvenues à l'apaiser, le rire de celui qui lui fait face le fait froncer légèrement les sourcils et serrer un tantinet la mâchoire. Il pensait vraiment l'avoir compris, en réalité. et aurait préféré avoir raison. Channing ne répond pas, le regardant avec un agacement perceptible mais aussi, et ce malgré lui, le début de ce qui s'apparente à de la résignation. « Va falloir revoir le vocabulaire par contre, faire du charme, j’comprends pourquoi aucune nana a réussi à te mettre la bague au doigt, tu sais qu’on est au vingt et unième siècle ? T’as besoin d’aide peut être ? Tu veux qu’on sorte dans les bars ? Au pire il y a aussi les bars gays. T'auras peut être plus de chance ? » Il détourne le regard alors qu'il débite, laissant échapper un soupir en secouant la tête d'un air las. Il lui sort par les yeux, et rien ne semble parvenir à le faire taire ou à éloigner plus de quelques secondes ce maudit sourire de son visage. Channing se reporte sur les portes de l'ascenseur, espérant voir ces dernières s'ouvrir d'une minute à l'autre pour pouvoir semer le Mulligan et sa poussette. « Tu parles trop. » lâche t'il dans un souffle, se risquant à le tutoyer sans y faire attention. Mais son visage se décompose un peu davantage lorsque la cabine s'arrête en une secousse, brusquement. Parfait, absolument parfait, voilà pile ce qui leur manquait pour embellir ce moment d'échange. « Peut être qu’il y a pas besoin de raison. » Il regarde autour d'eux, comme s'il espérait trouver une explication à cet arrêt soudain, avant de le regarder à nouveau. « Bien sûr. et c'est moi qui ai besoin d'aide. » Peut-être que lui ferait bien d'en demander, de l'aide. C'est pas normal d'être aussi obsessionnel avec une personne sans la moindre excuse valable.
« Ca devrait redémarrer vite. » Les secondes qui suivent sont silencieuses, rapidement brisées par les plaintes de la petite demoiselle dans la poussette. L'héritier baisse son regard sur elle, soudainement soucieux alors que Freddy commence à la bercer. « Chuut Chloe. » Et même s'il n'a pas l'air d'être un père modèle ou très à l'aise il fait quelque chose, et cela a le mérite de sembler fonctionner. Channing se pousse contre une paroi et y appuie son dos, offrant davantage d'espace pour les mouvements de la poussette. « On a quelques minutes devant nous alors… si ça peut te mettre en confiance, si tu veux je répondrai à trois questions que t’as sur moi. Mais en échange tu répondras à trois des miennes. » Le brun, dont le regard s'est posé sur la petite qui se calme peu à peu, se reporte sur Freddy à ses paroles. À ses mots qu'il semble prendre en considération, se mettant à réfléchir quant aux questions qu'il se pose sur lui et auxquelles il pourrait répondre. L'héritier acquiesce en signe d'accord face à ce marché, avant de croiser doucement ses bras sur sa poitrine pour être un peu plus confortable. « On en pose une chacun notre tour, je commence. C'est ta fille ? » Histoire de savoir s'il continue de poser ses questions ou si, comme il est persuadé que c'est le cas jusque maintenant, l'acteur va continuer de lui mentir. Parce-que cette petite brunette qui n'a probablement même pas un an ou tout juste n'est pas une gamine qu'il babysitte, pourquoi ferait-il cela ? et une cousine ? Channing aurait marché pour la fille d'un ami davantage que pour un lien du sang éloigné. « J'ai du mal à croire que tu prendrais la peine de faire une balade avec une cousine tout ça alors que tu ne veux pas être vu avec. Parce-que, sauf si tu es en dépression, ce look n'a rien de tes tenues habituelles. » Le Walker est un homme d'affaires, un qui sait lire dans les comportements qu'il croise. Un qui sait reconnaître le malaise quand il le voit, le mensonge quand il l'entend. et s'il n'est pas apte à affirmer la vérité, Freddy devait pourtant se douter qu'il ne tomberait pas si facilement pour cette histoire de cousine.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« Tu parles trop. » Il était déçu de ne pas être tombé juste, cela se sentait et Freddy sourit toujours aussi malicieux. « Bien sûr. et c'est moi qui ai besoin d'aide. »
L’ascenseur s’arrête et Freddy y voit l’occasion parfaite d’enfin à avoir une réelle discussion avec l’héritier, mais au prix de devoir lui aussi répondre à ses questions. « On en pose une chacun notre tour, je commence. C'est ta fille ? »
Il aurait dû s’attendre à cette question. Il hésita et cela se lit sur son visage. Peut-être que ce jeu n’était pas la meilleure des idées finalement. Il n’avait pas envie de se confier, pas envie de s’ouvrir à l’homme en face de lui, mais il fallait se rendre à l’évidence, il n’obtiendrait rien de l’héritier sans donner un peu de lui.
« J'ai du mal à croire que tu prendrais la peine de faire une balade avec une cousine tout ça alors que tu ne veux pas être vu avec. Parce-que, sauf si tu es en dépression, ce look n'a rien de tes tenues habituelles. » Il grimace, l’héritier n’avait pas tort. Il était plus enclin aux tenues extravagantes, à la pointe de la mode qu’à ce costume d’habits décontractés qui servait uniquement à passer inaperçu. Mais le problème était là, Freddy n’était pas un homme qui aimait passer inaperçu. Il aimait être au centre de l’attention. Voulait-il être honnête ? S’il ne l’était pas il n’obtiendrait rien de Channing. Son regard se pose sur Chloe. Il aurait pu lui dire que c’était sa nièce, rien que pour voir la tête sur le visage du Walker. Mais il n’était pas encore temps, non peut être même qu’il ne serait jamais temps tant Freddy n’était pas sûr d’être prêt à dévoiler la vérité. « C’est ma fille. » Les mots sont durs à prononcer, c’est sans doute la première fois qu’il les prononce réellement à voix haute. Il n’a jamais eu envie de les prononcer. « Fille surprise plutôt. Sa mère me l’a laissée il y a trois semaines en même temps qu’elle m’a appris que j’étais son père. » Il hausse les épaules, ça relève presque d’une telénovella tant cette histoire est clichée et il image déjà les titres de la presse.
« Super cadeau de noël hein ? » il marmonne. « Si je suis dans cette tenue, c’est que j’aimerais éviter que les paparazzis s’emparent de cette histoire. » Il plante son regard sérieux dans celui de Channing. Cette fois-ci il y a plus de froideur dans ses yeux clairs, il ne veut pas que cela se sache et cela se sent au ton qu’il emploi. Il sort Chloe de sa poussette, pour qu’elle se calme, oscillant d’un pied à l’autre pour la bercer. Il n’y a rien de naturel dans ce geste mais étrangement il commence à s’y faire, comme si même lui était finalement capable de donner de l’amour à quelqu’un d’autre que lui. « A moi maintenant. » Il a payé le prix d’une réponse honnête. « Pourquoi ce n’est pas Elijah Walker à la tête de l’entreprise familiale ? » Quels étaient les secrets de cette famille ? Pourquoi Lexie devait-elle se soumettre aux soirées mondaines, pourquoi Channing était à la tête de l’entreprise familiale, quand l’ainé semblait avoir obtenu un allé simple vers la liberté sans un regard en arrière ? Plus il fréquentait les Walker, plus la curiosité grandissait, dévorait tout sur son passage. Il n’arrivait plus à se convaincre qu’il ne voulait pas les connaître quand en vérité, chaque jour qui passait le poussait à vouloir en savoir plus. Il ne voit déjà se débiner, chercher une excuse pour ne pas répondre et son regard, si similaire à celui de Lexie, s’ancre dans le sien. « J’ai été honnête. »
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
L'ascenseur s'arrête et Freddy a cet air à moitié satisfait sur le visage alors qu'ils se retrouvent tout deux piégés dans la cabine. Un silence s'installe, celui de la réalisation, et finalement l'acteur est celui qui vient à le briser en proposant ce qui s'apparente à un marché. À un deal où ils ont tous les deux à gagner, même si l'un a vraisemblablement plus à gagner que l'autre. Mais que peuvent-ils faire d'autre en attendant de l'aide ? L'héritier capitule à condition de lancer les hostilités, et sa première question demeure la même que celle qu'il a sous entendue plus tôt. Qui est cette enfant dans la poussette ? Son regard noisette rencontre le sien si bleu et il frisonne en ayant l'impression de croiser les prunelles de sa soeur. De retrouver dans cet océan azur un écho aux yeux de Lexie, un sentiment de familiarité qui s'estompe toutefois aussitôt alors que l'autre garde le silence. Il ne répond pas immédiatement, ce qui laisse croire à Channing qu'il va opter pour l'honnêteté, et il se fait patient sans le lâcher du regard. « C’est ma fille. » Les quelques mots tombent et jusqu'au dernier moment l'héritier est prêt à soupirer face à un mensonge, mais celui-ci n'en est pas un. Pas parcequ'il lui donne raison, pas parcequ'il lui dit ce qu'il veut entendre, mais bien parcequ'il les souffle sans son soupçon de supériorité habituel. Parce qu'il s'agit de la vérité. Il n'est pas enchanté à l'idée de le dire, ne semble pas l'être du moins, et il ne reconnaît pas de fierté dans sa voix mais l'affirmation est là. La petite fille qui s'agite quelque peu dans le confort de ses couvertures, celle aux traits fragiles et aux yeux expressifs, est sa fille. « Fille surprise plutôt. Sa mère me l’a laissée il y a trois semaines en même temps qu’elle m’a appris que j’étais son père. » Il hausse les épaules quand Channing quant à lui bat des paupières en dissimulant sa surprise. Alors c'est récent, nouveau pour lui et en plus de tout cela inattendu. Les choses font davantage sens maintenant : sa tenue, son assurance moins marquée, l'excuse toute trouvée quand il lui a demandé dans un premier temps de qui il s'agissait. « Super cadeau de noël hein ? Si je suis dans cette tenue, c’est que j’aimerais éviter que les paparazzis s’emparent de cette histoire. » Il s'est mis à regarder la petite, s'égarant dans ses pensées un instant, ne redressant le regard qu'en sentant celui de l'acteur sur lui. Ils ne sont peut-être pas proches, l'héritier ne le considère pas comme un ami ou une personne qu'il se plaît à retrouver, pourtant la question ne se pose pas : il ne dira rien. Il n'a aucun intérêt à le faire, et même s'il venait à en avoir un ce n'est pas dans sa nature de faire une chose pareille. Freddy n'a pas à le lui demander, ni à le lui faire comprendre plus clairement. Le message est bien reçu. « et elle s'appelle ? » demande t'il malgré lui, curieux de mettre un nom sur le visage de la demoiselle. « Je ne dirais rien, sois tranquille. » précise t'il d'une voix honnête pour chasser le moindre doute. Ses bras toujours croisés négligemment sur sa poitrine, il le regarde sortir l'enfant de sa poussette avant de se mettre à la bercer. et s'il l'ignore présentement, la nouvelle ne lui ayant pas encore été apprise, si Freddy est capable de s'occuper d'un enfant alors il n'y a pas de raison que Lexie n'y parvienne pas aussi. « A moi maintenant. » Un marché est un marché. « Pourquoi ce n’est pas Elijah Walker à la tête de l’entreprise familiale ? J'ai été honnête. » La question résonne et il regarde Freddy en fronçant légèrement, l'espace d'une seconde ou deux, les sourcils. Pourquoi a-t-il cette maudite obsession ? L'héritier hésite un peu à son tour, s'interrogeant quant à la curiosité de l'acteur qu'il ne parvient pas à comprendre malgré tous les efforts qu'il met en oeuvre. Channing inspire profondément, lentement, avant d'hausser mollement les épaules à son tour. La famille Walker ne s'est jamais réellement prononcée sur le sujet, n'a jamais vraiment fourni à la presse people une véritable excuse quant au fait que ce ne soit pas l'aîné aux commandes. La question a toujours été habilement esquivée, jusque maintenant. Mais Freddy n'est pas la presse, pas vrai ? et un deal est un deal, Channing est un homme de parole. « Il n'en a pas voulu. » admet-il en le regardant, le ton se voulant neutre et désintéressé. « Il a quitté Brisbane il y a une quinzaine d'années pour suivre ses rêves d'aventures. Il ne voulait pas d'une vie rangée, n'a pas vraiment demandé l'autorisation à qui que ce soit pour partir. » Son regard s'égare sur les traits de l'enfant alors qu'il poursuit. « Je ne sais pas grand chose de plus sur lui à l'heure qu'il est. Il est de retour à Brisbane depuis quelques mois, qui sait pour combien de temps. Mais je ne connais pas l'homme qu'il est devenu, alors si tu as des questions sur lui j'ai peur de ne pas pouvoir y répondre. » avoue t'il en toute transparence, se reportant sur le visage du jeune père. « Mon tour. Qu'est-ce que tu sais déjà sur ma famille ? »
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N’y a-t-t’il rien de mieux qu’un ascenseur pour piéger un héritier aux réponses trop fuyantes, qui me fuit sans cesse moi et mes questions trop pressantes et trop curieuses ? C’était ce que je pensais jusqu’à ce que cette situation se retourne contre moi. Jusqu’à ce que mon jeu de trois questions honnêtes implique que je me dévoile à mon tour, que je me livre moi et mes secrets. L’enfant est le premier secret que je révèle. Je ne devrais sans doute pas. Mais une part de moi lui fait confiance, celle qui devine que l’homme en face de moi est un homme d’honneur qui tiendra parole, un homme aux principes inébranlables. Un homme qui en somme me ressemble peu moi qui n’ait rien d’honorables. Serais-je devenu comme lui si j’avais été élevé à ses côtés ? J’efface cette idée de mon esprit, Lexie ne semble pas avoir su se faire au moule que le sang Walker a imposé. Et c’est sans doute pour cela qu’elle est celle pour qui mon affection s’est portée.
Channing observe ma fille, semble comprendre les raisons de mon comportement encore plus suspicieux que d’habitude. « et elle s'appelle ? Je ne dirais rien, sois tranquille. » Les mots me rassurent malgré tout, car je ne peux pas être sur de ce que je discerne chez lui, parce que ce secret là je suis loin d’être prêt à le révéler au gros jour. « Chloe. » je murmure en regardant l’enfant, distrait. Heureusement c’est à mon tour de poser des questions, à mon tour d’obtenir ce que je veux savoir et de lui je veux tout savoir, tout connaître pour tenter de créer un lien avec un passé dont je ne connais rien, avec une autre vie qui aurait pu être la mienne. Je n’ai trouvé aucun article dans la presse, aucune véritable raison sur la raison de la fuite de l’ainé.
« Il n'en a pas voulu. Il a quitté Brisbane il y a une quinzaine d'années pour suivre ses rêves d'aventures. Il ne voulait pas d'une vie rangée, n'a pas vraiment demandé l'autorisation à qui que ce soit pour partir. » Je fronce les sourcils, ne m’étant pas vraiment attendu à cette réponse. J’ai du mal à croire qu’une famille tel que les Walker aient laissé partir le fils prodigue.
« Je ne sais pas grand chose de plus sur lui à l'heure qu'il est. Il est de retour à Brisbane depuis quelques mois, qui sait pour combien de temps. Mais je ne connais pas l'homme qu'il est devenu, alors si tu as des questions sur lui j'ai peur de ne pas pouvoir y répondre. » Il a été honnête et je me contente d’hocher la tête, mon esprit imaginant déjà un million de scénarios possibles sur les raisons de son absence comme de son retour, essayant de combler le vide dans ce portrait du premier fils.
« Mon tour. Qu'est-ce que tu sais déjà sur ma famille ? » Mon regard ne montre pas la surprise, je n’ai pas été des plus discrets à le questionner depuis des mois et j’en suis un peu trop conscient. Mais je préfère jouer sur le fait que ce comportement m’apparaît normal. Un rictus moqueur étire mes lèvres. « Que vous êtes la parfaite petite famille représentant la richesse de Brisbane ? » je lance provocateur avant de m’appuyer sur le mur de l’ascenseur. « Pas grand-chose, c’pas de ma faute tu veux pas devenir mon meilleur copain Channing. » L’ironie est palpable et pourtant il faudra bien une réponse honnête je le sais, et je laisse le silence s’étirer avant de reprendre la parole. « Je sais qu’il y a toi en premier plan le deuxième fils et pourtant l’héritier, le masque de perfection de la famille on dirait. Puis l’ainé absent et le vilain petit canard qu’est Lexie qui n’a jamais su entrer dans le moule. Entourant ce tableau il doit y avoir la mère régnante aux griffes acérées qui ne te laisse pas faire un pas de travers. Et en fond, l’ombre d’un père mort il y a quelques années qui semble pourtant être partout. Je me trompe ? » La deuxième question retentit. Mon regard d’un bleu perçant s’ancre dans le sien. Le besoin de le cerner, de les cerner est maladif, ca en est devenu une obsession depuis des mois tout comme l’envie de les rejeter d’un bloc. Je ne sais plus sur quel pied danser depuis longtemps. Alors que l’ascenseur soudainement redémarre brusquement je sens le temps me manquait le besoin de le regarder encore un peu prisonnier de cette boite le temps d’en savoir plus et de comprendre. « Avant de partir, j’ai le droit à une dernière question. » je souris mais il n’atteint pas mes yeux, mon attitude nonchalente n’est qu’un masque de plus. « Il était comment ? » Je n’ai pas besoin de dire son nom. Car c’est comme si Richard Walker était là, l’ombre omniprésente du lien secret qui nous unit.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Chloe. » Le prénom est murmuré dans un souffle alors que leurs regards se rejoignent sur le visage calme de l'enfant, celle qui semble s'être calmée sous le bercement de la poussette. Une fille surprise donc, une dont l'arrivée récente et inattendue dans la vie de l'acteur justifie en quelque sorte sa tenue et son envie de discrétion. Dès lors que votre visage est familier avec la presse, impossible de sortir accompagné d'une façon inhabituelle sans que les médias ne s'affolent et jettent leur dévolu sur vous pour leur prochaine une, n'est-ce pas ? Channing le savait bien, avait déjà fait quelques premières pages pour des raisons diverses, mais toutes avaient été à son avantage. et heureusement. Il ne préférait pas imaginer le scandale qu'un article au sujet des courses provoquerait, si ce dernier ne le ruinait pas purement et simplement. Alors même s'il n'affectionne pas particulièrement l'acteur, ou plutôt le fait qu'il fouine auprès de sa famille au-delà de ne pas apprécier sa personne qui, à cette exception près, ne le rebute pas tant, Channing lui fait la promesse de taire l'information. Celle d'une fille comme de son prénom, cela va de paire. Il n'a rien à gagner à faire fuiter cette information, n'est pas de ceux dont les mots enveniment les galas. Non, si cette nouvelle apparaît un jour dans la presse, il ne sera pas celui responsable de sa fuite. Mais rapidement, le sujet de la petite Chloe est laissé de côté et Freddy reprend les rênes de son jeu, profitant que l'ascenseur soit toujours au point mort pour obtenir des réponses à ses questions. Elijah est dans sa ligne de mire et l'héritier frisonne désagréablement avant d'inspirer posément et de lever le brouillard de non-dits sur le départ de l'aîné.
Il est parti, c'est aussi simple que cela. Un claquement de doigts et il a bondi dans un avion direction la liberté, abandonnant les immenses buildings et son sens du devoir pour écouter la voie de son coeur plutôt que celle de la matriarche qui l'avait supplié de rester à Brisbane. Sa réponse semble surprendre le Mulligan, qui fronce les sourcils en le laissant poursuivre. Mais Channing est honnête, aussi simple et surprenante que puisse être sa réponse, et l'autre semble le comprendre alors qu'il acquiesce la tête. Il sait qu'il est parti pour une autre vie, ne sait pas pour laquelle il est revenu, et malheureusement pour sa curiosité Freddy doit se contenter de cela. C'est ensuite à son tour de reposer une question, et le grand brun est forcé de reconnaître qu'il n'en a pas tant à poser à l'acteur que lui semble en avoir à son sujet. Si ce n'est peut-être la raison qui le pousse à être si curieux, mais il serait bien trop facile de se dérober et de ne pas mentir tout en n'admettant pas l'entière vérité. Son choix est donc plus prudent, et il l'interroge quant à ce qu'il sait déjà faute de pouvoir lui demander directement ce qu'il veut vraiment savoir. « Que vous êtes la parfaite petite famille représentant la richesse de Brisbane ? » Son regard provocateur croise le sien noisette et le Walker fait une moue septique. La richesse de Brisbane ? Plusieurs autres familles font de la concurrence à celle dont le nom domine le secteur de l'immobilier, si bien qu'il n'est pas certain que les Walker soient, comme l'acteur le sous entend, la famille tout en haut du panier. « Pas grand-chose, c’pas de ma faute tu veux pas devenir mon meilleur copain Channing. » Il cherche à gagner du temps, pense t'il en se contentant d'esquisser un sourire tout aussi ironique que le sien, son visage gardant toutefois son éternel calme alors qu'il ne le lâche pas des yeux. « Sincèrement navré. » souffle t'il le temps que le jeune père trouve finalement ses mots et se lance dans sa réponse. « Je sais qu’il y a toi en premier plan le deuxième fils et pourtant l’héritier, le masque de perfection de la famille on dirait. Puis l’ainé absent et le vilain petit canard qu’est Lexie qui n’a jamais su entrer dans le moule. Entourant ce tableau il doit y avoir la mère régnante aux griffes acérées qui ne te laisse pas faire un pas de travers. Et en fond, l’ombre d’un père mort il y a quelques années qui semble pourtant être partout. Je me trompe ? » Le masque parfait, le baroudeur et le vilain petit canard. Une image assez fidèle à la fratrie, avec dans un coin de la photo Mary et ses griffes qui se sont d'ores et déjà trop usées pour encore faire le moindre mal sur le cuir dorénavant dur de ses enfants. Richard quant à lui n'est effectivement plus sur le portait, et pourtant ne semble jamais l'avoir quitté. « C'est une bonne trame. » se contente t'il de répondre face au regard bleu de l'acteur qui s'ancre au sien. Un bleu étrangement similaire à celui de Lexie ou d'Elijah, un auquel Channing a échappé, mais la réalisation lui fait légèrement froncer les sourcils. Il y en des dizaines et des dizaines de variations de bleu, certaines personnes vous diront même qu'il en existe une infinité, mais jamais le Walker n'a été frappé de la similarité de celui de sa soeur sur quelqu'un d'autre. « C'est à peaufiner, mais tu as la base. » ajoute t'il avec une certaine ironie, un brin moqueur.
Au même moment, la cabine de l'ascenseur les secoue brusquement et se remet en route, provoquant au duo un silence puis un nouvel échange de regard. Enfin. Les numéros des étages se remettent à défiler au sein du compteur et Channing repose son attention sur l'homme qui reprend la parole. « Avant de partir, j’ai le droit à une dernière question. » Il se serait presque inquiété si Freddy n'avait pas saisi cette dernière opportunité. L'héritier lui fait signe de parler, au même moment où les portes s'ouvrent et qu'il fait un pas vers la sortie en tournant la tête vers lui. « Il était comment ? » Le visage du grand brun perd de son sourire omniprésent, et ses yeux sondent les siens une seconde alors qu'il marque une pause, interrompu dans son mouvement pour sortir. Pourquoi est-ce que tu veux savoir ? pense t'il sans toutefois le dire à voix haute. Son regard se reporte sur l'extérieur, puis à nouveau sur l'acteur après qu'il se soit chastement hydraté les lèvres. « Formidable. » se contente t'il de souffler à voix base, un tantinet pudiquement alors qu'il esquisse un nouveau sourire poli. Richard n'avait pas été parfait, mais aux yeux du gamin qui passait ses journées à faire les quatre cent coups avec sa soeur et son frère, Richard avait été bon. Il avait pris soin d'eux le peu de fois où il en avait eu le temps, leur avait faire vivre des moments qu'il chérirait toute sa vie, et en comparaison à Mary son père avait de loin été le meilleur parent. Celui qu'il avait aimé, et qui le lui avait rendu. « Bonne journée, Freddy. » Pas à bientôt dans l'idéal, mais qui sait. Channing prend congé d'un dernier regard et sort définitivement de l'ascenseur, disparaissant dans la fourmilière du centre commercial.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe