| Tous ces bruits dans ma tête faut que ça cesse ϟ Alma |
| | (#)Dim 12 Déc 2021 - 10:05 | |
| J'OUVRE UN PEU LES YEUX, DES COULEURS, DES PHOTOS ME REVIENNENT. TOUS CES BRUITS DANS MA TETE FAUT QUE CA CESSE. J'AI PERU LA TETE.
ϟ -T- u claques la porte de la maison familiale alors que ton père répète encore ton prénom. Ça faisait trois ans que tu n’avais pas vu ta mère. Tu avais toujours eu de bonnes excuses pour ne pas la croiser, ton travail prenant étant la première. Tu laissais inlassablement ton téléphone vibrer lorsque son nom s’affichait. Cette année, pour les fêtes, elle s’était invitée chez ton père pour être sure de te voir, après des années de silence et d’absence. La voir s’imposer dans ta vie et sans que personne ne t’avertisse, ça te frustre. Tu as toujours aimé avoir le contrôle. Et ces derniers temps, tout te filait entre les doigts, et même si tu tentais de rattraper les pièces qui s’écroulaient une à une, tu ne ramassais que des miettes. Pourtant tu as essayé. Dans une ambiance glaciale, avec quelques verres de bière pour détendre l’atmosphère, l’hypocrisie t’avait fait frémir. Une discussion faiblarde s’était nouée, et malgré tes réticences évidentes, tes parents avaient eux aussi essayé de tisser une conversation banale. Le ton était rapidement monté après une petite demi heure et tes remarques déplacées avaient fini par faire résonner les cris dans la maison, encore. Provocateur de nature, la présence de ta mère exacerbait tes défauts déjà bien ancrés. Et tu n’as pas tenu. T’es sorti en vociférant, bière toujours à la main, n’écoutant plus ton père qui tentait de te raisonner. Parce que tu devrais être plus conciliant avec ta mère. Et parce que tu avais trop bu pour prendre la route.
Tu ne sais pas pourquoi tu t’étais arrêté près de la plage. Tu n’y allais jamais, tu détestais ça, préférant rester loin des mauvaises expériences passées. Tu t’étais approché du bord de la rive. Assis sur le goudron, tu observes silencieusement les hommes et les femmes vêtus de rouge qui tentaient dompter l’océan. Tes cheveux sont décoiffés par l’air marin et tes yeux se figent dans le paysage. Tes pensés s’emmêlent, et tu ne peux t’empêcher de te perdre dans des souvenirs angoissants. Durant ce dernières semaines, le stress montait dangereusement, et tu avais l’impression que l’étau étouffant se resserrait autour de toi. C’est comme sentir la terre gronder par vague, comme un volcan qui ne veut pas exploser. Tu t’étais piégé dans une situation qui ne semblait plus avoir de sortie de secours. Et plus tu réfléchis, plus te sens submergé. Si bien que ton souffle se fait court. « Winston? » Tu sursautes et te retournes brusquement pour découvrir la silhouette derrière toi. « Oh Alma. Ça va? » Tu l’observes longuement, pour détailler chaque parcelle de sa peau. Encore une fois, elle était rayonnante, Alma. Et depuis qu’elle était sortie de ta vie, tu as l’impression qu’elle est beaucoup plus sombre, sans la brune. « Tu t’assois? » Tu lui demandes indiquant la place vide à tes côtés d’un geste de ton menton. Et tes yeux se rivent de nouveau sur l’océan agité. Les vagues vont et viennent, engloutissent quelques surfeurs et emportent l’écume. Le soleil se faisait plus faible, léchant les remous de l’océan. C’était poétique, comme tableau. Et une certaine nostalgie t’empare, alors que tu observes de loin ton terrain de jeu d’il y a quinze ans. Il te paraissait si étranger aujourd’hui. « C’est sympa hein? » Tu lui demandes, d’un ton monocorde, manquant d’entrain. Ça contraste avec les mots que tu avais pourtant choisis. T’avais pas envie de te forcer avec elle. Elle te connaît trop bien, elle devine en un coup d’œil tes états d’âmes. Parce qu’elle avait pu constaté pendant vos deux ans les moindre de tes habitudes. Et tes élans de nostalgie te menaient bien souvent à observer ces vagues qui t’appellent à l’enfance mais que tu ne peux t’empêcher de craindre. « Vraiment sympa. » Que tu souffles, comme pour répondre à ta propose question. Tu as mal articulé parce que l’alcool engourdi tes muscles, et parce que marmonner fait parti de ton langage courant. Et pour appuyer ca, tu bois une gorgée de la bière tiède appuyée contre la cuisse avant de la reposer au sol. Une idée se profile dans ton esprit embrouillé. Alors tu jettes à nouveau tes iris dans les siennes, pour t’y noyer volontairement. « Tu veux une verre de vin? Y’a un petit stand pas loin. Ça avait l’air pas mal. Ça changera du café. » Tu lui lances enfin un petit sourire, qui tardait à se montrer depuis qu’elle était à tes côtés.
your name isthe strongestpositive and negativeconnotation in any langage SIAL ; icon tumblr @Alma Gutiérrez |
| | | ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2887 POINTS : 680 TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
AVATAR : aron piper. CRÉDITS : monoclegraphic (avatar) ellieluncgifs (gif) loonywaltz (ub) DC : lena edwards & romeo stanford. PSEUDO : symphonie. INSCRIT LE : 16/09/2020 | (#)Ven 24 Déc 2021 - 5:58 | |
| tous ces bruits dans ma tête faut que ça cesse @Winston Ackerman & Alma GutiérrezComme d'habitude il était tard. Trop tard pour finir sa journée, trop tard pour rentrer chez soi. C'était ainsi qu'elle vivait Alma désormais, donnant littéralement tout son temps pour son travail d'agent immobilier. Elle savait qu'elle avait à faire ses preuves, bien que sa formation s'était terminée. Elle voulait prouver à ceux qui lui ont fait confiance qu'elle en était digne, qu'elle pouvait atteindre des sommets. Alors après avoir mangé un encas au bureau et clôturé ses quelques dossiers, elle s'était dirigée vers chez sa mère où les petits l'attendaient. Elle n'avait pas manqué de passer par le marché de noël pour prendre à Alejandro les friandises qu'il lui avait réclamées depuis plusieurs jours, et s'était même félicitée d'y avoir pensé. Mais si elle était pressée d'aller retrouver ses benjamins, elle fut interrompue par une silhouette qui lui paraissait trop familière pour ne pas s'y intéresser de plus près. Winston ? Sa bouche avait prononcé son prénom machinalement, sans que son cerveau n'ait eu le temps d'assimiler l'information. Ses pieds l'avaient menés jusque à lui sans qu'elle ne s'en rende compte. Il était là à quelques pas d'elle. Comme si le destin s'amusait de les faire se croiser par hasard alors même que la brune s'efforçait de ne plus penser à lui pour pouvoir avancer. Mais la vie était une belle garce et il fallait bien croire que mettre des bâtons dans les roues des Hommes était son activité de prédilection. Non pas que leur dernière rencontre à l'hôpital avait été désagréable, mais il n'empêche qu'elle avait remué Alma et soulevé un tas de questions qu'elle avait, jusqu'alors, réussit à enfouir en elle pour ne surtout plus y songer. Elles ne faisaient que résonner en elle depuis, comme un rappel constant de ce qu'ils avaient vécu, de leur rupture, de tout ce qu'elle avait prit grand soin d'enfermer dans une boîte cachée au fond de son esprit dans l'espoir de ne jamais l'en ressortir. Oh Alma. Ça va? Elle aurait préféré lui retourner la question avant d'y répondre, tant l'air sur son visage était triste et nostalgique. Euh, oui ! Je m'attendais pas à te tomber dessus comme ça. Fut tout ce qu'elle pu répondre. Brisbane était une grande ville et Alma avait du mal à croire aux coïncidences. Elle devrait pourtant bien finir par admettre, un jour, que le hasard faisait bien les choses. Tu t’assois? Elle aurait mieux fait de tracer sa route comme c'était prévu avant qu'elle ne soit sortie de ses pensées par la vision de Winston au bord de l'eau. Mais maintenant que l'invitation était lancée, tout son corps lui criait de ne pas réfléchir et de simplement s'installer à côté de lui, juste un instant. Cesar pourrait garder les petits encore un peu plus, il ne lui en voudrait pas et elle le savait. Alors c'est ce qu'elle fit, s'asseoir aux côtés de Winston, sans dire un mot, sans réaliser qu'elle était encore en train de faire l'opposé de ce qu'elle s'était promis - le fuir, toujours. C’est sympa hein? Être ensemble ? Se retrouver ? Oui, ça l'était. Oh, attendez, il parlait de la vue ? Vraiment sympa. Évidemment qu'il s'extasiait sur le payasage et pas sur elle, sur eux. Alma se mordait la lèvre d'avoir pu ne serait-ce qu'y songer. Elle s'inquiétait pourtant du ton qu'il avait employé, de son attitude. Il semblait perdu, vide. C'est beau, oui. Les vagues qui, poussées par le vent, claquaient contre la rive, reflétaient les rayons du soleil qui était déjà en train de se coucher. Difficile de faire plus poétique. Tu veux un verre de vin? Y’a un petit stand pas loin. Ça avait l’air pas mal. Ça changera du café. Alma se levait presque instantanément, perturbée par les yeux de Winston plongés un peu trop longtemps dans les siens. Si elle y lisait une profonde tristesse, elle voulait surtout échapper à ce regard qui la perturbait toujours un peu trop. Bouge pas, j'arrive. C'était un ordre. Sans lui demander son avis elle allait chercher deux verres - gobelets, en réalité - de vin avant de revenir s'asseoir à côté de lui quelques minutes après. Elle regrettait déjà de ne pas s'être fait violence et de ne pas avoir refusé de passer un moment avec lui, sachant pertinemment que le voir dans un tel état lui ferait encore plus de mal. Mais après une longue inspiration, Alma se lançait. Qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'elle demandait en fixant son regard sur les vagues. Autant ne pas passer par quatre chemins. | | when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it. |
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| | | | (#)Ven 7 Jan 2022 - 9:44 | |
| J'OUVRE UN PEU LES YEUX, DES COULEURS, DES PHOTOS ME REVIENNENT. TOUS CES BRUITS DANS MA TETE FAUT QUE CA CESSE. J'AI PERU LA TETE.
ϟ -E- lle avait l’air décontenancée, ou indécise. La surprise de te croiser à nouveau la marquait alors que tu l’avais bien trop vite assimilée. L’alcool t’aide à beaucoup de choses y compris intégrer une rencontre inattendue et gênante comme quelque chose de tout à fait banal. « Euh, oui ! Je m'attendais pas à te tomber dessus comme ça. » Tu le pensais aussi. Si pendant un an tu ne l’avais volontairement pas croisée, sans réelle difficulté d’ailleurs, lui échapper ces derniers mois semblait soudainement beaucoup plus complexe. Peut être parce que tu y faisais moins attention. Te voir les premiers mois après votre rupture surveiller chaque coin de rue pour être sur de ne pas tomber nez à nez avec elle était des plus amusants à observer. De l’extérieur, on aurait pu te croire en pleine crise de paranoïa à plusieurs reprises. « Moi non plus. » Elle s’installe à tes côtés, sans dire un mot de plus. Elle se contentait de t’imiter, et observer l’horizon bleuté qui se tintait d’orange. Il te fait frissonner, ce tableau, mêlant l’admiration et les souvenirs angoissants. Tu avais toujours des choix de vie absurdes et t’imprégner de cette vue à cette période de ta vie en faisait parti. « C'est beau, oui. » Tu acquiesces légèrement. Qu’est ce que ce que tu pouvais dire de plus. Votre échange se perd dans le silence, et tes yeux dans le vague durant quelques secondes.
A peine avais tu proposé un verre qu’elle se lève, bien rapidement, comme par automatisme. Elle était bien motivée, pour un verre de vin. « Bouge pas, j’arrive. » Le ton de sa voix ne te laissait pas la possibilité de rétorquer. Ça te fait hausser un sourcil, surpris par sa réaction. Tes yeux continuaient d’observer sa silhouette, de loin. Ça te faisait du bien, de la savoir près de toi. Elle a toujours été apaisante, Alma. Elle était revenue aussi vite qu’elle était partie et elle prend de nouveau place à tes côtés, assise sur le béton. Le silence reprend ses droits alors que tu la remercies d’un sourire lorsqu’elle te tend le gobelet. Elle prend une longue inspiration, et tu sais ce que ça veut dire. Tu sais qu’elle veut aborder un sujet qui lui semble délicat. Alors par réflexe, tes prunelles cherchent les siennes, curieux. Elle, prenait soin d’éviter ton regard, préférant observer les vagues. « Qu'est-ce qui ne va pas ? » Tout? Rien? C’était compliqué d’énumérer toutes les choses qui n’allaient pas, en ce moment. Il y en avait trop. « Tu t’inquiètes? » Tu ne peux t’empêcher d’emprunter un peu de sarcasme pour évoquer un sujet pourtant des plus sérieux. Et plus c’était personnel, plus répondre sincèrement t’étais difficile. Alors ce petit sourire inquisiteur collait parfaitement à ce qui n’était que des réflexes. « C’est compliqué au boulot ces derniers temps. » Tu finis par avouer. C’était ta façon à toi de parler de tes problèmes d’argent, qui n’ont finalement aucun rapport avec ton travail. Mais ça, elle n’en avait aucune idée. Alors rester évasif sur ton travail, c’était sans doute ce qu’il y avait de plus simple, comme prétexte pour lui dire qu’il y avait un soucis sans dire lequel. T’es d’un compliqué. « Et ma mère est venue passer quelques jours à l’improviste en Australie, pour passer les fêtes avec nous. Donc forcément, ça s’est mal passé. » Elle savait que tu avais toujours eu des relations conflictuelles avec ta mère. Elle n’avait pas eu la chance de la rencontrer et ça t’arrangeait. Parce que tout le monde la trouve sympa, ta mère. Et pourtant. Elle fait ressortir tes défauts, et t’es incapable de lui adresser la parole sans emprunter cette petite intonation provocatrice particulièrement irritante. Vous êtes incapables d’avoir une discussion normale de plus de dix minutes sans que les voix ne s’élèvent. Parce qu’elle te ressemble trop mais diverge aussi trop de toi sur certains points essentiels. Et si tu es têtu, elle l’est plus encore. « Chacun son tour, hein? » Tu étires tes lèvres dans un faux sourire. Parce qu’à votre dernière rencontre, c’était elle qui se plaignait du retour inopiné d’un parent. Il fallait croire que les points communs fleurissaient entre vous même après deux ans à se côtoyer. Et un instant ton regard semble s’illuminer, comme si tu venais de te souvenir d’une détail qui, aujourd’hui, avait toute son importance. « Du coup… Avec ton père, tu as eu plus de nouvelles ou..? » Question à la fois intéressée et sincère. Mêler l’utile dans ce genre de situation, c’était délicat. Mais tu le faisais quand même, sans penser aux conséquences, comme tu avais tant l’habitude de le faire. Parce qu’un de tes gros problèmes actuellement, c’était de rembourser tes dettes auprès de Sergio. Et t’avais peur qu’un jour, il évoque ton addiction auprès d’Alma. T’as peur de ce qu’elle pourrait penser de toi. T’as peur d’exposer tes faiblesses douloureuses. T’as peur de réaliser que t’avais de sérieux problèmes. Alors tu tâtonnes à l’aveugle pour savoir si elle était ne serait ce qu’au courant que son père t’avait rencontré.
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| | | ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2887 POINTS : 680 TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
AVATAR : aron piper. CRÉDITS : monoclegraphic (avatar) ellieluncgifs (gif) loonywaltz (ub) DC : lena edwards & romeo stanford. PSEUDO : symphonie. INSCRIT LE : 16/09/2020 | (#)Dim 9 Jan 2022 - 16:14 | |
| tous ces bruits dans ma tête faut que ça cesse @Winston Ackerman & Alma GutiérrezVoilà plusieurs années qu'Alma ne s'était pas trouvé à contempler un coucher de soleil de cette façon. En réalité, elle ne pouvait pas dire si elle s'était déjà arrêtée de cette façon pour profiter du spectacle que la nature offrait alors que les vagues rejoignaient le ciel, juste à l'horizon. Avec Winston, le tableau aurait pu être si romantique qu'elle se mordait la lèvre d'y avoir songé. Elle se levait un instant pour aller chercher de quoi adoucir leurs esprits et revint auprès de lui avec deux gobelets du stand de boissons d'à côté. Sa première question fut de s'intéresser à lui, de savoir ce qui l'avait amené ici dans un tel état nostalgique. Tu t’inquiètes? Elle levait les yeux au ciel, un rictus sur ses lèvres. Oui, bien qu'elle ne devrait pas. Lui ne s'était pas inquiété plus que ça quand il l'avait lâchement abandonnée sans raison, elle devrait réussir à en faire de même de son côté. Mais elle avait beau lui en vouloir et aurait beau lui en vouloir toujours, Winston était Winston. Alma ne pourrait jamais s'empêcher d'essayer de prendre soin de lui. Alors elle ne répondait pas, se contentant d'attendre qu'il se décide à parler s'il en avait envie. C’est compliqué au boulot ces derniers temps. Son regard quittait l'océan pour se caler sur les yeux de Winston. Elle gardait le silence, refusait d'imposer un quelconque conseil ou de poser la question de trop. Elle connaissait Winston, savait qu'il fallait lui laisser l'espace de s'exprimer sans le braquer au risque qu'il ne décide de ne plus parler du tout. Et ma mère est venue passer quelques jours à l’improviste en Australie, pour passer les fêtes avec nous. Donc forcément, ça s’est mal passé. Elle hochait la tête comme pour lui indiquer qu'elle comprenait désormais son état. Depuis toujours il avait dépeint la relation avec sa mère comme problématique, et c'était l'un des points qui les avait rapprochés. Parler avec lui de Sergio, à son retour, aurait pu aider la mexicaine à comprendre les raisons qui auraient pu l'amener à abandonner sa famille avant de revenir plusieurs années plus tard, mais ce n'était pas le moment d'aborder le sujet des Gutiérrez. Alma s'était arrêtée pour Winston, c'est lui qui se sentait mal ce soir. Chacun son tour, hein? Du coup… Avec ton père, tu as eu plus de nouvelles ou..? Quoi que, visiblement, lui voulait en parler. Elle ne se faisait pas prier. On peut dire ça. Il était plus juste de dire qu'il s'était immiscé dans leur vie. Elle prit une gorgée de vin avant de continuer. Il vient régulièrement à la maison, il sera là pour noël d'ailleurs. Elle n'était pas certaine de savoir si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle. Réunir tous les Gutiérrez ou presque risquait d'être explosif, mais au moins, ils seraient réunis. N'était-ce pas là l'essentiel ? On a passé une journée tous les deux il y a pas très longtemps, c'était pas si horrible que ça. Même si au départ l'idée de passer toute la journée seule à seule avec lui, qui plus est en randonnée à cheval en montagne n'était pas un programme de rêve, elle ne pouvait qu'apprécier les efforts fournis et l'instant qu'ils avaient partagé. Je crois qu'il est sincère dans sa démarche. Aussi mal ça lui faisait de l'admettre, elle pensait de plus en plus fort qu'il avait réellement envie de faire partie de la vie de ses enfants. Tous les Gutiérrez n'étaient pas d'accord avec ça, surtout pas Cesar qui venait à peine de rencontrer Sergio et n'avait aucun souvenir d'enfance à ses côtés qui pouvait contrebalancer toutes ces années d'absence. Bien qu'il ne méritait pas leur amour, il avait le droit d'essayer de mériter leur confiance. C'est pas pour autant qu'il est facile à pardonner. Et probablement qu'il ne serait jamais pardonné, en tout cas pas par toute la fratrie. Mais si déjà ils pouvaient avoir un semblant de relation avec leur père, Alma en serait ravie. C'est pour ça que t'es là ? Parce que tu t'es engueulé avec elle ? Elle préférait reprendre le fil de la conversation le concernant, voyant bien que ses yeux étaient toujours tristes, que son expression était toujours aussi perdue. Tu veux.. en parler ? Elle ne le forçait à rien, il ne lui devait rien. Ils n'étaient plus ensembles depuis bien longtemps et Alma comprendrait tout à fait qu'il n'ait pas envie de rentrer dans les détails. Mais, au même titre qu'elle venait de lui parler de Sergio, la mexicaine savait qu'il était facile de parler à quelqu'un qu'on connaît par cœur, peu importe les rancoeurs. | | when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it. |
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| | | | (#)Mar 11 Jan 2022 - 7:51 | |
| J'OUVRE UN PEU LES YEUX, DES COULEURS, DES PHOTOS ME REVIENNENT. TOUS CES BRUITS DANS MA TETE FAUT QUE CA CESSE. J'AI PERU LA TETE.
ϟ -C- ’était étrange, cette sensation. Te sentir si à l’aise en sa présence alors que tu l’as fui pendant un an. C’était aussi pour ça, que tu t’étais éloignée d’elle. Parce que tu reprenais trop vite vos habitudes. Et plus tu la vois, plus elle te manque. « On peut dire ça. Il vient régulièrement à la maison, il sera là pour noël d'ailleurs. » Tu restes silencieux, encore indécis sur ce que tu devais lui dire. « On a passé une journée tous les deux il y a pas très longtemps, c'était pas si horrible que ça. Je crois qu'il est sincère dans sa démarche. » Tu hoches doucement de la tête avec compassion, comme elle avait pu le faire précédemment. C’était pas ton genre, de ne pas étaler ton point de vue. « Ça a dû être… bizarre. » Tu aurais adoré le descendre. Si tu faisais encore parti de la vie d’Alma actuellement, tu l’aurais sans doute fait. Tu aurais projeté ta relation maternelle conflictuelle sur celle avec son père et lui aurais énuméré toutes les raisons qu’elle avait de ne pas lui faire confiance et de ne pas accepter son retour. Tout comme ses frères devaient le faire actuellement, tu supposes. Mais t’as peur de la braquer. Et surtout ce con te tient par les couilles. Alors tu sers les dents mais ton regard perplexe trahit largement tes pensés. Sergio était doué pour les retournements de situation, il fallait croire. « C'est pas pour autant qu'il est facile à pardonner. » Tu ne peux qu’acquiescer. Alma pardonnait plus rapidement que toi. Et pourtant, tu ne sais pas vraiment si elle y parviendra et quand. « Ouais. C’est pas simple. » Pour ne pas dire un véritable bordel. « Et avec le reste de la fratrie? Comment ça se passe? » T’as de gros doutes sur les garçons de la maison. Cesar, notamment, a toujours été impulsif, alors leur rencontre a du être particulière.
« C'est pour ça que t'es là ? Parce que tu t'es engueulé avec elle ? » Tu prends une inspiration forcée, te laissant le temps de réfléchir. Non. C’était parce que t’étais au pied du mur, parce que tu ne savais pas arrêter de miser l’argent accumulé dans l’espoir d’en amasser plus. En essayant de régler tes dettes plus rapidement et facilement, tu t’auto sabotais. « Disons que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. » Et là dessus, tu étais parfaitement honnête. Même si ta mère est plutôt un raz de marrée qu’une goutte d’eau. « Tu veux.. en parler ? » Tu hausses les épaules. Tu te confiais à peu de personnes. Reese était sans doute le seul à connaître une grande partie de la vie que tu t’entêtais a camoufler. Mais même si elle n’était pas au courant de cette partie de ta vie, c’était facile, avec Alma. C’était facile de parler, facile d’expliquer tes états d’âme. Mais si difficile de la décevoir. « Niveau boulot ça va s’arranger… » Ça va s’arranger. Il faut juste que tu finisses de rembourser tes dettes. T’avais réglé une petite partie de celles au gars du casino. Pas vraiment la totalité. Mais il te restait aussi celles de Sergio, que tu prenais un peu moins au sérieux ou moins en priorité, depuis que tu t’étais fait tabasser dans un coin de rue. Mais ça allait s’arranger. Parce que tu n’avais pas le choix. Stacey te l’avait fait bien comprendre. Mais, c’est étrange, parce que tu n’avais pas franchement l’air convaincu, ce soir, de tes mots. « Après bon, ma mère c’est… elle quoi. » Tu entames un sujet houleux. « Elle est… insupportable. Elle a toujours raison sur tout et tu sais, elle tourne toujours ses phrases d’une manière de dire que la vérité, elle la détient, alors qu’elle est tellement loin du compte. Et t’as beau lui expliquer dix fois les choses elle tourne en boucle avec les mêmes arguments de merde. » Une fois que t’étais lancé sur la critique de ta mère, plus rien ne t’arrêtait. « Et quand elle trouve la moindre faille, elle a ce petite regard vicieux qui te fait bien comprendre que tu as fait un faux pas mais qu’elle t’en reparlera quinze fois pour te rappeler à quel point tu as tord. » Et bizarrement, tous les défauts que tu énumérais étaient très similaires aux tiens. A croire qu’ils étaient héréditaires. « Et elle se permet de tout juger, alors qu’elle n’est pas mieux! Je sais pas pour qui elle se prend ou si elle voit même pas toute la merde qu’elle fait, mais elle fait la même chose, si ce n’est pire. Le pire dans ce qu’elle ose me reprocher, c’est qu’elle a jamais eu un rond quand on était gamin, je sais pas ce qu’elle foutait avec son fric. Je ne sais même pas comment elle est au courant… » Ta phrase s’essouffle. Du fait que tu aies emprunté de l’argent à ton père? Tu réfugies tes lèvres dans le verre de vin, responsable pourtant des mots qui débordent, te sentant un peu trop en confiance avec ton ex. Quand tu avais bu, ta langue se déliait toujours trop vite. Et tu commences à aborder des sujets qui te pèsent et deviennent de plus en plus lourd, alors qu’en trois ans, elle n’en avait jamais rien su. Tu te racles la gorge, manquant d’avaler une gorgée de travers. « Je pourrais continuer longtemps tu sais, si tu ne m’arrêtes pas. » Tu lances, pour contourner le sujet sur un ton plus léger. « J’ai déjà tenu une demi heure à la critiquer, alors si tu ne veux pas que je batte mon record… » Tu ajoutes, haussant les sourcils et acquiesçant de la tête. Tu faisais référence à un soir, après un appel téléphonique de ta mère, où tu avais tenu un monologue à Alma et Reese sur l’horrible personnage qu’elle était. Et ça avait duré longtemps. Très longtemps. C’est sans doute pour ça qu’ils avaient passé la soirée à te remplir ton verre dès qu’il se vidait, dans l’espoir que l’alcool t’apaise. C’était loupé. « Enfin en résumé, ça ne se passe pas aussi bien qu’avec Sergio semble t-il. » Tu ne saurais pas dire s’il y avait un sous entendu dans cette phrase. Mais le résultat était là.
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maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
AVATAR : aron piper. CRÉDITS : monoclegraphic (avatar) ellieluncgifs (gif) loonywaltz (ub) DC : lena edwards & romeo stanford. PSEUDO : symphonie. INSCRIT LE : 16/09/2020 | (#)Dim 23 Jan 2022 - 7:36 | |
| tous ces bruits dans ma tête faut que ça cesse @Winston Ackerman & Alma GutiérrezIl était loin, le temps où tu pouvais tout dire à Winston. Ce temps où vous passiez des heures ensemble à ne rien faire, simplement collés l'un contre l'autre parce qu'il ne vous fallait que ça pour vous sentir bien. Malgré tout, tu n'avais qu'une envie, c'était celle d'être là pour lui en cet instant où son regard, perdu dans les vagues, te donnait une sensation de nostalgie quasiment douloureuse. Quelques mois en arrière, tu n'aurais pas hésité à le prendre dans tes bras et à l'embrasser pour le réconforter, et bien que ton corps avait encore ces réflexes en lui, tu te devais de les réprimer. Il ne méritait pas que tu sois si douce avec lui, il ne méritait pas ton soutien et tu étais pourtant là, installée juste à côté de lui sans avoir prit une seconde pour y réfléchir alors même que tu savais très bien que c'était une mauvaise idée de te laisser aller avec lui. C'est pourtant ce que tu venais de faire en lui parlant de Sergio et de son retour dans ta vie, dans celle de ta famille. Ça a dû être… bizarre. Tu hochais la tête à l'entendre. Bizarre était un euphémisme, mais il n'y avait pas de mot assez puissant pour expliquer la sensation que cette situation te donnait. Perdue entre une haine indescriptible d'avoir passé tant d'années sans un père et une joie presque malsaine de l'avoir enfin retrouvé. Ouais. C’est pas simple. Rien ne l'avait jamais été chez les Gutiérrez, rien ne le serait probablement pas à l'avenir non plus. Et avec le reste de la fratrie? Comment ça se passe? Difficilement, un peu trop pour toi qui aurait tant aimé que la famille puisse se réunir sans drame, pour une fois. Tout le monde en veut à Sara de l'avoir ramené sans nous prévenir, mais on essaie tous de faire au mieux, je crois. Ils verraient bien ce que ça donnerait, ce premier réveillon avec un père à leur côté. Quoi qu'heureusement pour eux, Diego et Rudy n'étaient pas au programme de la soirée. Mais le principal sujet de conversation ne devait pas tourner autour de toi, tu le rappelais à Winston alors que tu t'intéressais à ce qui l'avait mis dans cet état, ici, maintenant. Disons que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et tu ne savais que trop bien à quel point ce vase était facilement submergé. Niveau boulot ça va s’arranger… Une nouvelle fois tu hochais la tète alors que tes yeux se plongeaient dans les siens, cherchant à capter une émotion, une intention. Après bon, ma mère c’est… elle quoi. Il ne parlait que rarement d'elle, en bien tout du moins. Tu comprenait que les relations intra familiales n'avaient rien de simple, mais tu aurais souhaité pour lui comme pour toi qu'elles puissent l'être, juste un peu plus. Elle est… insupportable. Elle a toujours raison sur tout et tu sais, elle tourne toujours ses phrases d’une manière de dire que la vérité, elle la détient, alors qu’elle est tellement loin du compte. Et t’as beau lui expliquer dix fois les choses elle tourne en boucle avec les mêmes arguments de merde. Se rendait-il compte qu'il avait ce point commun avec elle ? Winston était têtu, tu le savais bien, lui avait déjà reproché des tas de fois. Tu t'empêchais de commenter cependant, gardant le silence pour le laisser libérer ce qu'il avait visiblement besoin d'exprimer. Et quand elle trouve la moindre faille, elle a ce petite regard vicieux qui te fait bien comprendre que tu as fait un faux pas mais qu’elle t’en reparlera quinze fois pour te rappeler à quel point tu as tord. Et Dieu sait que Winston n'a jamais supporté qu'on lui mette ses propres erreurs sous les yeux. Et elle se permet de tout juger, alors qu’elle n’est pas mieux! Je sais pas pour qui elle se prend ou si elle voit même pas toute la merde qu’elle fait, mais elle fait la même chose, si ce n’est pire. Le pire dans ce qu’elle ose me reprocher, c’est qu’elle a jamais eu un rond quand on était gamin, je sais pas ce qu’elle foutait avec son fric. Je ne sais même pas comment elle est au courant… Au courant de quoi ? Une frustration immense t'envahit alors qu'il ne terminait pas sa phrase, mais tu ne te sentais pas légitime à lui demander de la finir. Tu étais comme fascinée par ses propos, intéressée par lui, presque honorée qu'il se décide enfin à te parler à cœur ouvert même si c'est sur un tout autre sujet que tu aurais aimé qu'il le fasse, et bien avant aujourd'hui. Je pourrais continuer longtemps tu sais, si tu ne m’arrêtes pas. J’ai déjà tenu une demi heure à la critiquer, alors si tu ne veux pas que je batte mon record… Tu te souvenais parfaitement de l'instant dont qu'il venait de sous entendre, et un léger sourire vint éclaircir ton visage à ce souvenir. Parfois y'a des choses qui doivent être dites, alors tu sais, je te retiens pas si t'en as besoin. Tout le monde savait que tu étais une oreille attentive, ça ne changerait pas même si au plus profond de toi, tu avais aussi des choses à dire. Enfin en résumé, ça ne se passe pas aussi bien qu’avec Sergio semble t-il. Ton visage se tournait à nouveau vers l'océan pour venir s'y perdre. Oh, avec lui, c'est loin d'être gagné. On essaie juste tous de faire des efforts pour éviter de faire imploser la famille. C'était déjà arrivé, ça risquait de se reproduire. Et au risque de faire imploser quelque chose, tu tentais malgré tout ta chance, guidée par la curiosité. Et pour ta mère, t'as bien fait de venir prendre l'air, ça ne sert à rien que vous vous déchiriez toujours plus. A part faire encore plus de mal à des âmes déjà bien brisées. Mais c'est quoi, la chose qu'elle te reproche mais dont elle n'aurait pas dû être au courant ? Une gorgée de vin avalée pour prendre un peu de courage et tu continuais à parler. Non pas que ça me regarde, mais vu comme t'es lancé, si tu veux en parler ou si tu veux de l'aide.. je peux aider. Enfin, je peux essayer. Je peux écouter, au moins, parce que c'est toujours bien de pas garder ce genre de choses pour soi. Ah, si tu savais de quoi il en retournait, tu te serais abstenue de ce commentaire. Tu voulais trop bien faire pour ton entourage, même pour ceux à qui tu en voulais. Mais tu ne te rendais pas compte qu'à cet instant précis, t'étais en train de devenir le dindon de la farce. | | when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it. |
make me feel this way so i can breathe again
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| | | | (#)Sam 5 Fév 2022 - 16:07 | |
| J'OUVRE UN PEU LES YEUX, DES COULEURS, DES PHOTOS ME REVIENNENT. TOUS CES BRUITS DANS MA TETE FAUT QUE CA CESSE. J'AI PERU LA TETE.
ϟ -L- a belle surprise. Sara avait eu une merveilleuse idée avec cette rencontre explosive qui aurait pu disperser les Gutierrez. Elle a toujours été maladroite Sara, c’était une chose que tu avais rapidement pu constaté lorsque tu la croisais en soirée. « Parfois y'a des choses qui doivent être dites, alors tu sais, je te retiens pas si t'en as besoin. » Un sourire en coin se dessine sur tes lèvres. Elle est si douce Alma. Ça te manque, cette douceur dans ta vie. Des choses devraient être dites. Sa phrase te fait écho, sans réellement savoir si c’était voulu. Tu devrais lui parler, l’envie ne t’en manque pas. Mais ta gueule est scellée et l’ouvrir devient plus douloureux que difficile. Plus tu vois la brune, plus tu as cette envie irrépressible de lui raconter les divers épisodes qui ont animé ta vie cette année. Elle a toujours été un soutien, un pilier et l’abandonner si soudainement commence à te peser. « Je sais pas comment tu fais. » Tu arbores un sourire doux. Tu ne sais pas comment elle fait pour se montrer si compatissante après votre rupture, pour être plus clair.
« Oh, avec lui, c'est loin d'être gagné. On essaie juste tous de faire des efforts pour éviter de faire imploser la famille. » Tu savais à quel points sa famille était facilement sous tension. Il fallait avouer que les péripéties qui s’y enchaînent depuis plusieurs années ne pouvait qu’alimentait le feu de leurs discordes. « Bon courage. » Et c’était sincère. Parce qu’il en faut du courage pour maintenir à bout de bras l’équilibre précaire sur lequel repose leur famille toute entière. Il suffisait souvent d’un mot pour que tout explose.
« Et pour ta mère, t'as bien fait de venir prendre l'air, ça ne sert à rien que vous vous déchiriez toujours plus. » Tu acquiesces silencieusement. Vous arriviez pourtant si aisément à vous déchirer sous le regard épuisé de ton père. C’était à croire que tu adorais ça vu les provocations incessantes que tu lui lançais au visage sans aucun scrupule. Et tu avais hérité de sa patiente presque inexistante. « Mais c'est quoi, la chose qu'elle te reproche mais dont elle n'aurait pas dû être au courant ? » Il fallait s’en douter. Question prévisible, Alma n’était pas dupe, et la perche tendue était bien trop évidente. C’était à se demander si elle n’était pas voulue. Tes pupilles évitent les siennes, les levant au ciel l’air pensif, comme si tu cherchais quelle réponse lui donner. Tu ne savais pas à quel point tu devais lui mentir. « Non pas que ça me regarde, mais vu comme t'es lancé, si tu veux en parler ou si tu veux de l'aide.. je peux aider. Enfin, je peux essayer. Je peux écouter, au moins, parce que c'est toujours bien de pas garder ce genre de choses pour soi. » T’as qu’une envie irrépressible, c’est de rire. Tu te retiens, pour ne pas vexer la brune. Mais le double sens de ses phrases qu’elle ne semblait ne même pas soupçonner, était d’une ironie qui te mettait si mal à l’aise qu’un ricanement aurait pu t’échapper. « Tu crois? » Tu demandes sérieusement, un sourcil haussé, comme si elle était au courant de tes dettes, alors que tu sais pertinemment que non. T’as les yeux rivés vers elle, fixes, le minois sérieux. Et tu effaces l’ambiance pesante que tu venais d’installer durant quelques longues secondes après en arborant un sourire hypocrite. Tu t’amuses à quoi, là, exactement? « Elle me reproche de mal gérer ma vie, je crois. Mais je la gère très bien. Je précise, au cas où. » C’était une conclusion grossière pour lui parler tout en omettant les détails les plus cruciaux. Tu te rends compte en tentant d’avaler une gorgée inexistante que tu avais déjà terminé ton gobelet, plongeant tes lèvres mécaniquement dans le vin tout au long de la conversation. « Je vais nous chercher la prochaine tournée. Bouge pas. » Tu te lèves avec l’aisance d’un centenaire, et file au même stand où elle se trouvait il y a quelques minutes. Le temps d’attendre vos verres, tu ne peux pas t’empêcher d’observer la brune, avec une envie irrépressible de jouer avec le feu. Tu croises son regard, et par automatisme tu lui souris, ne voulant plus décrocher de ce contact visuel inopiné. Tu te croirais presque dans une scène romantique d’un film à l’eau de rose. Tu abandonnes cependant bien vite cet échange muet lorsqu’on t’interpelle pour te tendre les deux gobelets. Tu le rejoins d’un pas pressé, lui tendant son verre. « Et toi Alma, comment tu trouves que je gère ma vie? » Tu lui demandes emprunt d’un sérieux parfait. T’es en roue libre et tu ne sais pas ce que tu cherches exactement avec ce genre de question. « En dehors de deux ou trois… choses, je trouve que c’est plutôt pas mal. » Tu ne sais pas si le sous entendu lui sera aussi évidant qu’il l’est pour toi. Et tu devines facilement qu’elle baignera dans une série de doutes quant aux significations de tes remarques, si tu parlais de leur relations ou d’autre chose, si c’était une tentative d’amorce d’une nouvelle discussion, peut être même si tu te foutais de sa gueule. Et ça ne te dérange pas le moins du monde, bercé par l’alcoolémie qui déforme ton jugement: tout te paraissait être une bonne idée.
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| | | ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2887 POINTS : 680 TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
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AVATAR : aron piper. CRÉDITS : monoclegraphic (avatar) ellieluncgifs (gif) loonywaltz (ub) DC : lena edwards & romeo stanford. PSEUDO : symphonie. INSCRIT LE : 16/09/2020 | (#)Lun 7 Mar 2022 - 6:13 | |
| tous ces bruits dans ma tête faut que ça cesse @Winston Ackerman & Alma GutiérrezJe sais pas comment tu fais. Pour le supporter, rester calme et agréable, à l'écoute, même si elle avait mille questions à lui poser et des envies de le frapper au visage ? C'était ça la question ? Alma elle même ignorait d'où lui venait ce calme exemplaire. Si elle avait pour habitude de rester bienséante en société pour ne pas attirer l'attention, Winston la connaissait et elle n'avait aucune gêne à lui montrer qui elle était réellement. Avant, elle n'aurait eu aucun problème à lui crier dessus, à s'énerver contre lui ou à lui montrer son mécontentement, son désespoir, ou toute autre émotion ou tout autre sentiment. Là, elle semblait tellement dépitée par la situation, tellement perdue de ne savoir comment réagir face à lui que c'était sa bienveillance qui primait sur le reste. Parce que, comme toujours, elle préférait passer au second plan quand quelqu'un qu'elle aimait se sentait mal. C'était le cas pour lui, son état et son air triste le prouvaient bien, ses explications étaient venues appuyées cette théorie. Je sais pas non plus. Avouer qu'elle était perdue et qu'elle se comportait de cette façon avec lui parce qu'elle avait encore clairement des sentiments après tout n'était ni une solution, ni ce qu'il avait besoin d'entendre. Il était loin de le mériter. Elle était loin d'avoir envie de prononcer ces mots. Au lieu de ça, ils parlaient de leurs familles : de celle des Gutiérrez, plus précisément. Raconter ses histoires de famille à Win a toujours fait du bien à Alma, et au moins sur ce point là, leur relation semblait ne pas avoir changée. Bon courage. Avant elle se serait collée contre lui, il l'aurait prise dans ses bras et elle aurait continué à en parler pendant des heures. Avant, elle l'aurait remerciée d'être là pour elle. Mais aujourd'hui ça aurait sonné comme un mensonge, alors elle s'abstenait, préfèrent se concentrer sur le fait qu'elle était là pour lui et non l'inverse : car ça, ça avait toujours été une vérité. Une autre de ces vérités était que la mexicaine avait beau ne pas toujours comprendre les réactions de Winston, celle qu'il avait eu aujourd'hui de sortir de cette confrontation pour prendre l'air était plutôt saine, selon elle. Bon, il était clairement en train de se réfugier dans l'alcool et elle était plutôt certaine que ça n'aiderait pas tellement - quoi que ça pouvait le détendre, sur le coup - mais au moins il avait évité d'envenimer la situation en restant face à sa mère et en ajoutant une couche à leur désaccord, quel qu'il soit. Tu crois? Il semblait surpris de sa réaction. Il semblait surtout ne pas savoir gérer ni la situation chez lui, ni leur rencontre de ce soir, passant d'un regard sérieux à un sourire qui paraissait faux. C'est ce que je pense, oui. Qu'elle ajoutait malgré tout pour appuyer ses propos. Elle me reproche de mal gérer ma vie, je crois. Mais je la gère très bien. Je précise, au cas où. Sur ce point là, la brune avait de nombreux doutes, pour connaître Winston et avoir vécu avec lui. Dans leur couple, l'un comme l'autre savaient à quel rôle se tenir, et celui, un peu ingrat, de l'organisation de leur quotidien était plutôt laissé à la jeune femme, quand lui était chargé d'amener la joie de vivre chez eux. Parce que c'était ça, qu'elle aimait tant chez lui : ce brin d'insouciance qui l'amenait toujours à rire ; son rire toujours contagieux. Elle donnerait tout pour y avoir droit encore. Je vais nous chercher la prochaine tournée. Bouge pas. Heureusement elle n'eut rien à répondre puisqu'il se levait d'un bond pour aller leur chercher à boire, encore. Elle vidait vite son verre pour le lui tendre afin d'avoir une deuxième tournée, et attendait patiemment le retour de Winston qui vint immédiatement s'asseoir juste à côté d'elle après lui avoir donné son vin. Et toi Alma, comment tu trouves que je gère ma vie? Elle soupirait, espérant que son allé retour au stand lui aurait permis d'oublier cette discussion, lui aurait donné le temps de trouver un autre sujet plus joyeux, peut-être, à aborder. Euh... Elle se cachait dans son verre en en buvant une gorgée. En dehors de deux ou trois… choses, je trouve que c’est plutôt pas mal. Elle n'avait aucune idée de la façon dont il avait géré sa vie depuis leur rupture. Un an s'était passé et elle avait la sensation que tout était possible, qu'il avait pu changer du tout au tout durant ce laps de temps. Sur le principe, elle avait envie de lu dire que la façon de gérer leur séparation prouvait qu'il gérait difficilement les choses, mais au fond, c'était sans doute ce qu'il venait d'insinuer avec ses "deux ou trois choses". Alors elle restait neutre, pour éviter d'entrer sur un terrain trop glissant. Je dirais que j'ai pas mon avis à donner. Mais je crois qu'on fait tous du mieux qu'on peut. Lui compris, elle aimait le penser. L'essentiel c'est que t'aies pas de regrets et que tu sois clair avec toi même. Le reste, je pense que ça regarde personne. Ni sa mère, ni elle même. Elle ne savait que trop bien la douleur provoquée par les jugements des autres face à des choix qui étaient déjà bien trop durs à prendre, alors elle préférait ne pas entrer dans un débat qui finirait en dispute. Pas ce soir. | | when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it. |
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| | | | (#)Dim 13 Mar 2022 - 14:26 | |
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ϟ -A- lma, elle essayait de t’aider. Tu ne sais pas pourquoi, visiblement elle non plus. Ça donnait lieu à une relation un peu étrange, alors que t’étais encore persuadé que plus jamais elle ne voudrait t’adresser la parole. Tu pensais sincèrement qu’Alma était simplement polie avec toi. Sauf qu’elle se montre présente. Elle se dévoile comme une oreille attentive, une sorte de soutien. Et c’est troublant. Tu n’aimes pas vraiment ça, parce que ça ravive une nostalgie qui te tord les tripes. T’as envie d’emprunter des gestes que vous partagiez encore il y a un peu plus d’un an. T’as envie de simplement sentir sa tête contre ton épaule, la chaleur de son corps contre ta peau. T’as envie d’étreintes, de sourires complices, de silences compréhensifs. T’es assez perturbé pour ne plus savoir ce que tu devais faire exactement. Alma, elle bouscule. Ton coeur palpite et tu finis par te lancer dans des questions incongrues. Et elle reste tout de même neutre, posant une certaine distance entre vous qui te dérange de plus en plus. T’es contradictoire. Quand elle était là pour toi, tu l’avais rejetée sans prendre de gants. Maintenant qu’elle se détachait de toi, t’as qu’une envie, c’est de te rapprocher un peu plus d’elle. T’es comme un gamin capricieux qui veut que ce qu’il n’a pas. Et aujourd’hui, tu réalises un peu mieux que tu n’avais plus Alma. « Je dirais que j'ai pas mon avis à donner. Mais je crois qu'on fait tous du mieux qu'on peut. » Tu restes silencieux quelques secondes. Est ce que tu fais réellement de ton mieux? T’en es pas vraiment sûr. Est ce que t’aggraves pas la situation en cherchant à nouer un lien avec elle? Ce serait sans doute plus simple si vous en restiez aux politesses. T’avais ta vie maintenant. Elle avait la sienne, sans doute. Tu avais Albane, avec qui tout se passait plutôt bien. Et pourtant, t’es là, aujourd’hui, à discuter avec elle, et pas avec la française. « J’essaye. » Que tu lui réponds sincèrement. T’essayes mais tu ne le fais pas. Parce que faire au plus simple, visiblement, tu ne sauras jamais le faire. Tu préférais complexifier tout ce qui t’entourait.
« L'essentiel c'est que t'aies pas de regrets et que tu sois clair avec toi même. Le reste, je pense que ça regarde personne. » C’est pas simple, ça. Ne pas avoir de regrets. T’en avais pourtant plein. Et ta vie était loin d’être claire. Ça te fait lentement sourire, et tu secoues doucement ton crâne pour détacher ce rictus nerveux de tes lèvres. Elle te paraît beaucoup plus simple sa vie, soudainement, plus claire. Loin de tous les noeuds que tu avais créé, de ta vie que tu poussais dangereusement au bord d’un précipice. « Peut être. » Tu bois quelques gorgées, les yeux perdus dans le vague. Tu entrouvres tes lèvres que tu refermes bien vite. T’as envie de parler. De lui raconter. Mais tu ne sais pas quels mots choisir. « Ça faisait longtemps qu’on s’était pas posé tous les deux. » Que tu choisis finalement. « C’est sympa. » Tu lui adresses un nouveau sourire. C’était le mot. C’était agréable d’être avec elle, et tu le ressentais un peu trop. Ça t’embrouillait l’esprit et tu ne savais plus quoi penser de toi ou d’elle, ou de vous. « T’étais pas attendue? » Tu finis par lui demander en lui désignant d’un geste de la tête le sac qu’elle avait avec elle.
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| | | | | | | | Tous ces bruits dans ma tête faut que ça cesse ϟ Alma |
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