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 (cover #1) disaster's call

Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(cover #1) disaster's call 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(cover #1) disaster's call SA0OH
POSTS : 7484 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

(cover #1) disaster's call 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

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swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyDim 12 Déc 2021 - 20:45

« Je suis fier de toi, Arthur. » Je hais cette façon qu’il a de laisser son ton trainer sur mon prénom, comme si cela pouvait lui servir de moyen de pression, tel un ultime rappel sur les conditions de ma présence à l’autre bout du monde. Je prends le compliment sans relancer la conversation, le prétexte d’être extrêmement occupé est de rigueur quand dans moins de quelques heures aura lieu LA soirée. Cela fait des semaines que l’on me prend la tête avec la couleur des nappes, le genre de hors d’œuvre à servir et le type de musique qui devra être joué. Des journées entières assis dans une salle de réunion à approuver des choix dont je n’ai strictement rien à faire et à passer en revue tout un tas de présentation qui sera dévoilé aux potentiels futurs investisseurs. À me prendre au jeu pour mieux rappeler à mon paternel combien il semble se tromper sur ma personne, me voilà engagé dans un événement qui pourrait s’avérer capital. Si tout se déroule comme je l’ai prévu, on ressortira de cette soirée avec de nouveaux investisseurs à notre botte et un projet qui pourra prendre bien plus d’ampleur. Tout se doit d’être joué en finesse, les invitations ont été envoyées de manière stratégique et j’ai, tout de même, bosser mon discours, car après tout, business is business.

Pas le moins du monde intéresser par les préparatifs du lieu de réception, j’ai laissé mon assistante se débrouiller avec les détails ennuyants. Il faut dire qu’elle a su tirer son épingle du jeu, la réception se tient dans un vignoble assez charmant, la décoration est loin d’être kitsch et l’on m’accueille comme si j’étais le fils d’un éminent prince des Emirats – pour mon plus grand plaisir. Dans une volonté de conserver ma réputation de boss tyrannique et sûr de lui, je laisse tout de même sous-entendre que rien n’est parfait, demande à rectifier le tir sur des détails qui n’ont strictement aucune importance et impose que la soirée soit une réussite. L’emmerdeur de première que mon père a choisi comme bras-droit me tombe dessus avant l’arrivée des premiers invités et me voilà dans l’obligation de tenir une dernière réunion d’urgence, accompagner d’un speech impeccable rappelant les objectifs à atteindre tout au long de la nuit. Ils ont tous carte blanche, qu’importe l’alcool, les drogues ou l’usage que les femmes feront de leur corps, je veux réussir.

« Nous serions ravis de collaborer avec vous, Monsieur Coventry. » La nouvelle s’accompagne d’un tintement de verre et d’une énième gorgée de champagne, le tout arroser d’un sourire plein d’assurance. Monsieur Ackerman était ma cible principale, la joute verbale fut longue, mais lorsque son assistant s’affaire à prendre les détails et fixer un rendez-vous pour un moment plus opportun, tout me semble être dans la poche. « On se voit très bientôt dans ce cas. » Une dernière poignée de main et je m’excuse pour aller me perdre dans la foule. Depuis près de trois heures, et à la suite de mon discours (parfaitement réussi, si vous voulez mon avis), je passe parmi les tables pour parler affaires, négocier des sommes importantes et faire des pirouettes. Le tout avec seulement quelques coupes de champagne et définitivement pas assez de stupéfiant pour rendre l’exercice plus challengeant. Il me faut faire une pause, tirer sur une clope pour abuser de la sensation de nicotine à défaut d’autre chose.

Mon échappé est interpellé par la silhouette de cette serveuse que j’ai déjà remarquée au cours de la soirée, comme si elle me rappelait quelqu’un de manière assez étrange. Je ne vois que son profil, mais également le fait qu’elle semble apprécier le buffet. « Je vous paie pour les servir, pas pour vous empiffrer. » Le ton est sec, imposant. L’hésitation est immense lorsqu’elle relève les yeux vers moi. Son visage, ses traits, tout semble si familier chez elle.

@eleonora parker (cover #1) disaster's call 1484806105




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel






Dernière édition par Arthur Coventry le Jeu 16 Déc 2021 - 13:31, édité 1 fois
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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyJeu 16 Déc 2021 - 12:44

Tu n’as jamais aimé ce genre d’évènement et c’est pire encore depuis que tu dois travailler à servir les gens de la haute société, ceux qui se pensent meilleur que tout le monde dans leurs habits fancy, à boire du champagne et manger des hors d’œuvres aux noms tous plus imprononçables les uns des autres. La dernière chose dont tu as envie, c’est d’être ici, vêtue de cet habit de pingouin comme tous les autres servants serveurs de cette soirée pourrie. Tu ne sais même pas pourquoi tu as cru que tu tiendrais plus que deux semaines dans ce boulot pourri qui te rappelle constamment à tout ce que tu détestes et pourtant, tu sais que si tu ne survis pas à cette soirée, tu n’auras pas le pauvre chèque qui te permettra de payer ton loyer à la fin du mois alors tu prends sur toi et tu te retiens de cracher dans les verres de champagne que tu sers avec le pire sourire que tu puisses offrir. Ce qui te fait rire toutefois, c’est qu’il y a bon nombre d’invités qui ont l’air de s’emmerder tout autant que toi, sinon plus, et tu regardes de loin ceux qui s’occupent de la soirée répéter les mêmes rengaines à qui veut bien les entendre, comme si ce qu’ils disaient constituait le discours le plus important jamais prononcer à ce jour.

Tu n’avais pas vraiment porté attention au nom de la compagnie qui avait organisé la soirée puisque tu ne donnais de toi-même que le strict minimum pour ce boulot de merde, mais peut-être que tu aurais dû être plus attentive tout compte fait. Ça t’aurait évité de faire la désagréable (ou agréable, tu n’as pas vraiment encore statué sur comment tu te sens) surprise d’apercevoir un visage que tu n’aurais jamais cru revoir de ta vie, surtout pas ici, en Australie. Arthur Coventry ne connaissait rien d’Eleonora Parker. Il ne connaissait rien de son histoire, rien de son passé, mais surtout, absolument rien de son statut financier. Il ne connaissait que Nora Shay, la jeune étudiante australienne, riche héritière d’un couple de médecins, s’apprêtant à commencer de grandes études dans une université américaine. Oh qu’il y avait longtemps que tu n’avais pas pensé à elle, cette Nora Shay qui n’aura existé que le temps d’un été, dans les bras du brun dont tu ne pouvais pas croire la présence ici ce soir. Toi cependant, tu connaissais Arthur, sa réputation (ou du moins celle qu’il avait en 2014) et la fortune qui était associée à son nom. Ce n’est que lorsqu’il avait fait un discours devant toute la salle que tu avais finalement réalisé. Quand son visage était apparu en grand sur un écran, chaque nouveau pixel te ramenant des années en arrière. Une chose était certaine, tu ne tenais pas particulièrement à ce que Arthur découvre Eleonora ce soir, préférant de loin qu’il ne garde qu’un souvenir agréable et lointain d’une Nora qui se devait de rester dans le passé.

Alors tu avais fait ton possible pour l’éviter, pour tourner à droite quand il allait à gauche, pour toujours te tenir dans un coin opposé de la grande salle et ne jamais être la serveuse la plus près avec un cabaret de coupe de champagne à servir. Ça semblait plutôt bien fonctionné, si tu avais senti son regard sur toi à quelques reprises, il semblait assez préoccupé par la bande de moutons à impressionner autour de lui pour réellement te porter une attention précise. Du moins, ce fut le cas jusqu’à ce que tu ne baisses ta garde, affamée et épuisée, portant un certain intérêt au buffet avec l’un de tes collègues, un mec au prénom que tu avais déjà oublié qui te racontait une histoire sur une autre soirée similaire à celle-là où il s’était fait un sacré pourboire. La bouche pleine, tu ne réalises pas que le mec a cessé de raconter son histoire et qu’il se râcle la gorge maintenant, son regard plus sévère sur toi, alors que toi tu n’as d’yeux que pour une nouvelle bouchée d’hors d’œuvres. « Leo. Leo. Leo. » Tu finis par te tourner vers lui tout en lui faisant des gros yeux, mais dès que vos regards se croisent, ses yeux se perdent sur une silhouette derrière toi. « Je vous paie pour les servir, pas pour vous empiffrer. » Tu reconnais la voix, tu reconnais l’accent. Évidemment. Tu fais exprès de te tourner aussi lentement que possible, mâchant pendant de longues secondes la fin de ta bouchée avant d’offrir un sourire tout ce qu’il y a de plus faux au jeune homme. Oh ce n’est certainement pas comme ça que tu imaginais des retrouvailles – non pas que tu imaginais le retrouver tout simplement – mais voilà que tu étais coincée devant lui alors autant faire ce que tu fais de mieux : repousser toutes les limites. « Au prix que vous nous payer, je pensais que le repas était inclus. » Le petit ton sarcastique, la tête qui se penche légèrement sur le côté, le sourire en coin, tu pousses toujours un peu plus en espérant au plus profond de toi qu’il ne te reconnaisse pas. « Vous devriez retourner auprès de vos invités, Monsieur Coventry, je parie qu’ils se meurent tous d’impatience d’entendre à nouveau votre passionnant discours. » À partir de maintenant, il y a trois suites possibles à ce moment : soit il te reconnaît, soit il te vire sur place ou most likely, il te reconnaît et te vire pour un combo plus-que-gagnant.
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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyVen 24 Déc 2021 - 11:57

Ce ne devait être qu’un exercice de pouvoir afin d’asseoir mon autorité auprès de cette employée qui s’accorde bien trop de liberté. Un tour de force venant amener une validation auprès des requins de ce monde encore frileux à l’idée de laisser une place à un nouveau venu parmi leurs rangs. Ce ne devait être qu’une partie de plaisir, à jongler entre son humiliation et quelques-unes de mes meilleures réparties. Un jeu que je maîtrise depuis l’enfance, biberonné à l’exclusion des faibles et des insignifiants par le biais du mépris le plus flagrant. Le camarade de la goinfre semble avoir parfaitement compris la place qu’il occupe dans cette société, un moins que rien, bien assez suffisant pour faire le service, mais pas assez pour oser s’attarder sur une remarque cinglante. La blonde, continue à me tourner le dos, ignorant royalement les nombreux signaux d’alerte de l’asperge à ses côtés. Je me délecte d’avance du tour qui va se jouer.

Je me délectais.
Jusqu’à ce qu’elle se tourne pour me faire face.

De loin, sa silhouette m’avait paru familière. Rien d’extraordinaire, en soit, une blonde parmi tant d’autres. Un signe me prouvant, probablement, qu’il serait temps que je me diversifie dans le choix de mes conquêtes d’un soir. Rien de plus, rien qui n’aurait dû réveiller autant de souvenirs, en un simple regard. Si le doute avait pu être présent, il s’envole dès l’instant où ses pupilles se posent sur moi. Elle a changé, vieillie même, mais ce visage, je saurais encore le reconnaître comme celui de celle qui avait chamboulé tout un été, il y a des années-lumières de cela. Un autre monde, une autre époque et surtout une histoire qui ne colle en rien avec le présent. « Au prix que vous nous payez, je pensais que le repas était inclus. » Je reconnais autant l’intonation de voix que la désinvolture dans chaque mot qu’elle emploie, pourtant le doute subsiste. Le rôle qu’elle joue dans cette soirée ne colle en rien avec les souvenirs que j’ai de la femme que j’ai pu fréquenter. Rien ne semble cohérent et sa provocation ne fait que retomber platement. « J’oubliais… C’est une habitude pour vous de gratter les restes des autres. » A ce jeu-là, ils seront toujours perdants.

« Vous devriez retourner auprès de vos invités, Monsieur Coventry, je parie qu’ils se meurent tous d’impatience d’entendre à nouveau votre passionnant discours. » Un rire m’échappe face à sa détermination qui s’en vient à jouer avec les doutes qui m’assaillent concernant son identité. Je ne laisse rien paraître, pas même l’ombre des soupçons qui m’entête. Elle n’aura rien de moi, pas même le frisson d’une hésitation. « Je crois que votre patron sera ravi de m’entendre. » Je lui adresse un dernier regard, portant une cigarette à mes lèvres. « Au travail, les feignants. » Et sans un mot de plus, je leur fausse compagnie, direction la première issue de sortie. À chaque pas qui m’éloigne, son visage se joue comme des flashs gravé à mes pupilles.

Le doute ne me lâchera pas d’une semelle pour le reste de la soirée quand je l’aperçois encore, toujours loin de moi, à continuer son service. Après son petit jeu de désinvolte, il faut croire que le besoin d’argent se fait grand pour être toujours présent. Alors, j’observe. Je tente de me persuader que tout cela n’est qu’une coïncidence, une fille qui lui ressemble un peu trop. La pensée vire à l’obsession quand je ne sais plus réellement me concentrer sur cette soirée qui dure depuis trop longtemps pour que le jeu soit encore amusant. L’heure avancée joue en ma faveur lorsque ceux qui avaient une réelle importance décident, enfin, de se retirer. Ne reste plus que les insignifiants et cette blonde qui se dirige vers les coulisses de la soirée. « Nora ?! » Le prénom roule étrangement sur ma langue et si je sais reconnaître son hésitation, il n’y a plus de doute désormais. Il s’agit bien d’elle.




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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyJeu 30 Déc 2021 - 12:11

Plus les secondes filent à vous regarder dans le silence le plus complet, plus tu crois sincèrement qu’il est possible qu’il ne t’ait pas reconnu. Il aurait dit quelque chose si c’était le cas, non? Ou bien est-ce qu’il est en train de se poser de questions là où toi tu n’as pas douté une seule seconde quand tu as posé les yeux sur lui.  Jamais que tu ne baisses le regard toutefois, jamais que tu ne lui donnes l’avantage sur toi, que ce soit en tant que patron ou autrement, même si tu risques de te faire virer d’une seconde à l’autre pour insolence. Ce ne serait pas la première fois et soyons bien honnêtes, ce ne serait certainement pas la dernière non plus. Le mec à côté de toi semble plus mortifier que toi par la scène qui se joue et encore, il n’a pas la moindre idée de ce qui est véritablement en jeu. « J’oubliais… C’est une habitude pour vous de gratter le reste des autres. » Peut-être que son petit jeu du patron arrogant peut fonctionner sur les autres employés, mais ça ne fonctionnera pas sur toi. Non seulement parce que son commentaire ne t’atteint pas le moindrement, tu as entendu pire et franchement ça ne vaut même pas la peine de répliquer, mais surtout parce qu’il fut un temps, c’est à côté de lui que tu te tenais, à faire des misères au bas peuple auquel tu appartiens pourtant, non pas qu’Arthur l’ait su à l’époque. Si tu n’as pas le luxe de pouvoir reprendre le rôle de Nora Shay ici ce soir, tu conserves l’espoir qu’Eleonora Parker demeure une inconnue à ses yeux, rien de plus qu’une employée désagréable qu’il oubliera rapidement lorsqu’il retournera à ses convives tous plus emmerdant les uns des autres. « Je crois que votre patron sera ravi de m’entendre. » Blablabla, combien de fois on te l’a dit celle-là, déjà? Bien trop souvent pour que tu aies envie de compter. « Au travail, les feignants. » « Avec plaisir, Monsieur Coventry. » Tu utilises la voix la plus faux-cul possible alors que tu ne manques pas d’attraper un dernier amuse-bouche avant d’être obligée de retourner prétendre que tu prends le moindre plaisir à servir un peuple de bourgeois tous plus serrés du cul les uns des autres.

Tu pensais que tu étais parvenue à échapper au pire. Le reste de la soirée se passe relativement sans accroche et tu continues de faire ton possible pour ne pas avoir à recroiser le chemin d’Arthur. Jusqu’à la toute fin, alors que les invités commencent tranquillement à se dissiper et que l’heure d’enfin dégarnir les tables à sonner, annonçant enfin la fin de ce calvaire. C’est un tout autre calvaire qui commence lorsque tu entends la voix de l’anglais dans ton dos. « Nora?! » Ils sont rares ceux qui te surnomment ainsi, Leo ayant toujours été favorisé à cet autre surnom, mais ça sonne à la fois étrange et familier quand ça sort de la bouche du Coventry. Te voilà propulser sept ans derrière, jeune adulte qui se permettait pour la première fois d’être autre chose que cette pauvre gamine à l’histoire familiale fuckée, enroulée dans des mensonges que tu ne saurais préserver aujourd’hui. Tu es tentée de l’ignorer, de faire comme si tu n’avais pas entendu, mais il s’approche et la vérité c’est que tu n’as pas vraiment d’endroit pour aller te cacher. Vous êtes sur son territoire après tout, il a presque tous les avantages en main. « Oui? » Tu te retournes et tu comprends par la manière qu’il te regarde maintenant qu’il se souvient et le peu d’avantages que tu possédais encore se dissipent beaucoup trop rapidement à ton goût. Il ne te reste que tes commentaires sarcastiques et tes quick comebacks, même si tu doutes que cela te suffisse ce soir. « Le service n’était pas à votre goût, Arthur? » Tu appuies un peu trop longtemps sur son prénom, comme si tu cherchais à lui faire savoir que tu as compris, que tu sais qu’il sait, même si pendant quelques instants encore, tu ne te sens pas prête à faire tomber les apparences. « C’est vrai que je t’ai déjà vu faire renvoyer quelqu’un pour beaucoup moins que ça. » Voilà que vous devient tu et une certaine familiarité reprend place sans que tu ne puisses te l’expliquer. Tu ne devrais pas sourire parce que c’est toi qui risques de se retrouver sans paye à la fin de la journée, mais les souvenirs de cet été en terre anglaise se multiplient dans ton esprit, et les frasques que vous avez pu causer ensemble dans ce genre de soirées t’amuseront éternellement, peu importe le rôle que tu joues aujourd’hui. « T’es loin de chez toi. » Et ce n’est pas peu dire. Ça, c’est ta manière de lui demander ce qu’il vient faire à Brisbane, en quelque sorte.
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AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyLun 10 Jan 2022 - 21:22

Ce n’était qu’une altercation parmi tant d’autres avec le petit personnel. Rien qui ne se devait d’avoir une quelconque importance que le désir de rappeler à ces deux jeunes que leur salaire tant espéré ne comprenait en rien le droit de s’octroyer le droit à quelques digressions. Le franc-parler de la blondinette fut distrayant tout au plus, bien loin de m’apporter la moindre inquiétude, tout au plus un maigre rictus qui lui donnera alors l’illusion d’avoir réussi son parti stupide. Elle n’avait gagné qu’une première place pour un signalement à son employeur, en bonne et due forme avec en prime le droit de voir son salaire s’envoler en fumée. Rien de plus. Alors, pourquoi son image reste graver à mes prunelles ? Ce défi dans son regard, l’assurance avec laquelle elle avait craché ses mots, sans flancher, sans jamais se dérober à la fin d’un exercice mené par une flambée d’adrénaline. Il y avait quelque chose de familier autant dans le timbre de sa voix que les traits de son visage. Juste assez pour m’obséder au point de transformer la soirée en une véritable corvée, inintéressante en tout point, fade et loin d’être amusante. Qu’importe le sujet de conversation, mes pensées galopent toujours vers l’ombre blonde qui se faufile entre les tables sans jamais oser un regard dans ma direction.

Bien des prénoms, des souvenirs et des images passent en revue dans un coin de mon esprit me ramenant sans cesse à elle. Cette fille apparue de nulle part qui s’en était venu à Londres dans un esprit de liberté, celle qui s’était imposé dans mon monde sans jamais crier, au point de me faire tomber bien plus bas que l’accoutumé. Cette chimère qui n’avait existé dans ma réalité sur l’infiniment petit laps de temps que ce sont les trois mois d’insouciances que nous apportent les mois les plus chauds de l’année. Elle dont le prénom résonne désormais dans cette pièce dans l’attente d’une réaction, « Oui ? » venant valider toutes mes suspicions. Nora Shay, l’étudiante australienne qui s’envolait pour le nouveau monde et les prestigieuses universités de la côte Ouest. « Le service n’était pas à votre goût, Arthur? » Mon prénom roule entre ses lèvres ravivant les souvenirs de chaude nuit de juillet où le monde semblait cesser de tourner pour mieux nous laisser le temps de rêver à la domination du monde fondé par le sarcasme et nos répliques cinglantes. Le portrait qui se dresse paraît étrange lorsque rien ne coïncide vraiment avec les illusions d’antan. « C’est vrai que je t’ai déjà vu faire renvoyer quelqu’un pour beaucoup moins que ça. » La joute verbale se pourrait d’être parfaitement teintée d’insolence. « Si un jour, on m’avait dit que j’allais te renvoyer, toi. » Elle. La fille d’un riche hérité, la petite princesse emplie de manie en tout genre, bercée dans le luxe et l’abondance. Au cours de ma vie, j’ai assisté à bien des chutes quand le piédestal se voulait bien trop fragile, mais jamais encore la chute n’avait été d’une telle envergure. « T’es loin de chez toi. » Un rire m’échappe à la réalisation que mon overdose avait provoquée un tsunami au sein de la famille, menant mon paternel à engager une gestion de crise, pour ne jamais voir s’imposer la pire des chutes sociale pour son aîné. « Tu t’es perdue en chemin » Rien ne semble s’additionner aux souvenirs qu’elle avait pu laisser sur son passage. Où est l’accent bourgeois, les gestes maniérés de la gamine à qui l’ont toujours tout accorder sans jamais se questionner. L’illusion n’est pas envisageable quand la cocaïne se joue à la plus grande absente de mon quotidien. « Ou alors, tu tentes une expérience sociale, au plus proche de la vie du petit peuple ? » Celle des insignifiants dont tout le monde se fiche, nous en premier.




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyDim 16 Jan 2022 - 14:20

Ils sont nombreux, les souvenirs qui défilent dans ton esprit alors que ton regard se perd sur le visage d’Arthur que tu analyses sans gêne aucune, maintenant que tu as compris qu’il t’a reconnu. Il n’a pas beaucoup changé de l’image que tu gardais de lui. Le jeune adulte a laissé place à un homme oui, mais le temps semble avoir été drôlement clément avec lui. Tu te demandes si tu as changé tant que ça, depuis la dernière fois qu’il t’a vu. Assez pour qu’il ne te reconnaisse pas aussitôt, ça tu l’as bien compris. C’est peut-être la coupe de cheveux, ou la couleur qui est un peu plus foncé qu’elle ne l’était pendant ces quelques mois à Londres. Peut-être que ton air renfrogné te fait rider avant le temps, ou peut-être bien que c’est seulement le fait que ce soir, t’es une servante (disons les choses comme elles sont) et qu’Arthur, il n’a connu qu’une gamine de riche, qui aimait se faire croire qu’elle possédait tout le pouvoir du monde. Jamais tu n’aurais pensé avoir donné une performance aussi convaincante, même si c’était sans doute plus facile de le faire là-bas puisque tu ne connaissais personne, sauf Wyatt, que tu t’es assurée de garder aussi loin que possible de la vie que tu menais auprès d’Arthur. Elle est loin, la Nora de Londres et tu n’as pas besoin de dire quoique ce soit pour qu’il le comprenne lui aussi. Est-ce que lui, il est resté le même? Modèle exact de l’homme égocentrique auprès de qui tu as vécu certaines de tes plus folles aventures, certainement le plus bel été de toute ta vie (chose que tu n’avoueras jamais, même sous la torture.) Tout semble indiqué que oui, de part la manière dont il s’est adressé à toi plus tôt jusqu’au rôle tenu ici ce soir. Faut croire que de vous deux, il n’y avait vraiment que toi qui jouais un rôle.

« Si un jour on m’avait dit que j’allais te renvoyer, toi. » Un léger ricanement s’échappe de tes lèvres. « Te sens pas obligé surtout. » Parce que tu t’es quand même fait chier jusqu’à la fin de cette soirée à la con, malgré ton insolence, et que tu as vraiment besoin de la paye de ce boulot de merde pour pouvoir boucler ton mois sans trop de retard dans tes paiements en tout genre. Il ne répond pas à ta question, qui n’en était pas vraiment une au fond, préférant plutôt te rappeler l’incohérence que ça doit être pour lui de te retrouver dans de telles circonstances. « Tu t’es perdue en chemin. » « Et toi t’es resté exactement le même à ce que je vois. » Est-ce un compliment, une insulte? Difficile à dire. Le ton de ta voix ne trahit rien et même toi, tu n’es pas certaine de savoir de quel côté la balance se penche lorsqu’il s’agit d’Arthur Coventry. « Ou alors, tu tentes une expérience sociale, au plus proche de la vie du petit peuple? » « Tu en connais beaucoup des riches qui aiment se croire pauvre le temps d’une soirée? » Tu le regardes sans jamais détourner les yeux, te demandant combien de temps ça lui prendrait avant de réaliser qu’il ne connaît absolument rien de toi, pas même ton véritable prénom. « Sois pas si surpris Arthur, je suis sûre que je suis pas la seule qui t’ait menti pour mieux se faire une place dans ton lit. » Le sourire que tu lui lances est effronté au possible, mais qu’allais-tu vraiment faire dans cette position? Mentir un peu plus et risquer de retomber sur lui dans les pires contextes possibles comme celui-ci? Très peu pour toi. Tu t’approches de lui, assez proche pour laisser tes doigts glisser sur son torse. « Alors qu’est-ce que ça te fait, de savoir que t’as été si proche du petit peuple? » Tu te moques avant qu’il ne le fasse, tu ne doutes pas une seule seconde que la répartie viendra bien vite, comme tu le connais.
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Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
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POSTS : 7484 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
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RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

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(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyJeu 27 Jan 2022 - 22:22

Lentement, son visage semble se dessiner au gré des souvenirs d’un été passé à déambuler au milieu de la nuit dans les rues de la capitale britannique. Je ne saurais remonter au jour de la rencontre, à pointer l’instant précis des premiers échanges, il ne reste que la vague sensation d’une forte impression et de ce sentiment de toujours vouloir en connaître plus. Tout s’apparentait à une idylle de jeunesse, de celle que l’on n’oublie jamais réellement et qui s’en vient à laisser son empreinte d’une manière ou d’une autre. Nora avait eu cet effet, à me faire tourner la tête quand je jurais avoir le contrôle. Elle était apparue sans prévenir pour mieux disparaître dans un souffle sans jamais rien prolonger. La parenthèse avait pris fin et la vie avait continué comme si Nora n’était jamais venue à Londres, comme si rien n’avait changé. Ne restais que les souvenirs qui se font bien trop nombreux à mesure que les traits de son visage se rattachent à bien des familiarités. « Te sens pas obligé surtout. » C’est là que le scénario se transforme, que l’illusion d’antan se prend les pieds dans le tapis sans amène une conclusion qui se voudrait crédible. Depuis quand a-t-elle rejoint le clan des travailleurs, de ceux qui n’ont d’autres choix que d’exercer ce type de métier rabaissant à souhait. « Me dit pas que cela aurait des conséquences ? » On partageait le même monde, des enfants embourgeoisés depuis la naissance, baignant dans le luxe et l’idée constante que tout était simple quand les autres pouvaient faire pour nous. Alors pourquoi s’efforcerait-elle de trimer toute une soirée pour servir des petits fours dans un uniforme loin d’être saillant et une position qui remet bien des choses en question. « Et toi t’es resté exactement le même à ce que je vois. » Si la réplique se joue à l’insulte, elle est prise comme un compliment. Je n’ai pas dérogé à mon rang, je n’ai jamais prétendu être un personnage que je n’aurais pu atteindre. Elle se fourvoie dans ses attentes, tente de jouer sur une autre gamme quand bien même son regard se veut distant à mesure que la conversation avance et que les illusions d’antan perdent de leurs éclats. Le constat est affligeant de banalité si j’en crois ce qui est en train de se jouer.

« Tu en connais beaucoup des riches qui aiment se croire pauvre le temps d’une soirée? » Aucun étant la réponse attendue. Aucun si ce n’est quelques illuminés né dans le milieu et prêt à tout pour s’affranchir d’un héritage qu’ils estiment ne pas mériter. Rien qui ne s’apparente à la Nora de mes souvenirs, celle qui adorait cracher sur la petite société et qui se délectait de la vie que l’on pouvait mener ou qu’elle cherchait à mener par procuration. « Je connais beaucoup de pauvres qui aimeraient prétendre à une vie de riche. » Peu savent se démarquer dans l’exercice, elle semble être la seule à m’avoir parfaitement bernée. Je n’avais rien vu de son petit jeu, du monde auquel elle semble appartenir. Elle avait sa place dans nos soirées, elle connaissait les codes et le langage. Quelque chose cloche dans l’histoire. « Sois pas si surpris Arthur, je suis sûre que je suis pas la seule qui t’ait menti pour mieux se faire une place dans ton lit. » Un ricanement m’échappe. Elle n’est pas la première et ne sera définitivement pas la dernière quand la gente féminine n’a toujours su voir que mon nom de famille. « On s’habitue. » A l’ignorance de la personne, aux relations charnelles qui ne dépasse pas l’échange d’un prénom et quelques heures dans un lit. Je n’ai pas le temps de m’encombrer de détails, de soirée romantique et autre obligation qui jure fidélité. Je me fiche bien de leur intention quand la seule chose qui m’intéresse s’arrête à leur corps et ce qu’elles savent en faire. « Alors qu’est-ce que ça te fait, de savoir que t’as été si proche du petit peuple? » Elle s’approche et nos regards se croisent. Par défi, mon visage s’abaisse vers le sien. « Habituellement, je les paie pour leur service. » On peut être deux à jouer à ce jeu. L’insulte est à peine déguisée, lancer sur un ton qui ne trahira rien de la surprise et des regrets qui se jouent dans un coin de ma tête. Elle l’a dit un peu plus tôt, je suis resté le même. Celui qui méprise, celui qui n’offrira que de la froideur en guise de réponse au moindre affront. À mon tour de lui offrir un sourire effronté. « Te voilà donc menteuse et pauvre. » L’association des deux semble supprimer tout intérêt que j’aurais encore pu souhaiter lui porter. « À me supplier de te laisser ta paie. » Serait-elle du genre à s’être laissé engrosser par le premier venu et à devoir nourrir un enfant par le biais de ses petits boulots ? « Je suppose que tu conserves un seul avantage… Nora Shay. » Si elle avait su me berner une fois, il paraît désormais évident que son identité ne repose que sur le fruit de son imagination et que je ne connais rien de son véritable prénom.




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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyDim 6 Fév 2022 - 13:32

« Me dit pas que cela aurait des conséquences. »
« Plus pour moi que pour toi. »

Tu es bien trop fière pour lui dire que tu serais vraiment dans la merde s’il décidait de te renvoyer, en plus de refuser de te payer pour la soirée, mais tu n’es pas assez conne pour ne pas au moins laisser sous-entendre que pour lui, ce n’est qu’un chèque de plus ou de moins à signer, que son portefeuille ne s’en retrouve aucunement touché. Ta paye, ce n’est que le change d’une soirée pour lui, tu le sais parce que tu la vois dépenser des centaines et des centaines de dollars sans jamais avoir à faire les comptes de quoique ce soit. Ça t’avait épaté d’ailleurs, les premières fois que tu l’avais vu allé, à sortir sa carte sans jamais regarder les factures. Tu ne peux qu’en rêver, de cette vie-là et le temps d’un été avec Arthur, tu as pu y goûter, la toucher du bout des doigts. La nostalgie te prendrait presque, mais la réalité du moment te rattrape et tu sais parfaitement que ce n’est pas dans des draps que se finiront vos retrouvailles ce soir – quel dommage. « Je connais beaucoup de pauvres qui aimeraient prétendre à une vie de riche. » Évidemment, tu n’en doutes pas, ton nom il y figure, sur cette liste. Mais tu as su jouer le jeu de manière convaincante et ça, tu es presque certaine que ce n’est pas tout le monde qui y parvient. Il s’est fait avoir Arthur, tu le sais parce que tu le vois, qui cherche à comprendre ce qui a bien se passer, qu’il cherche une explication à ta présence ici qui soit différente que la réalité : celle qui crie de partout que vous ne faites pas partie du même monde tous les deux, que vous n’en avez jamais fait partis. Lui un extrême, toi complètement à l’opposée. Rien ne prédestinait à une rencontre entre vous deux et pourtant, il y a eu cet été à Londres et tous les souvenirs qui en découlent, souvenirs précieusement gardés, de ceux qu’on ne partage pas et qu’on oublie de décoder tant ça pourrait être troublant, tout ce qu’il y a à découvrir.

« On s’habitue. » Ah ça aussi, tu n’as pas de mal à y croire, mais il ne va certainement pas te faire pleurer avec un tel commentaire. « Me dis pas que t’aimes pas qu’on t’utilise? » Tu te moques. Tu en profites. Rapidement, la roue sera renversée et c’est toi qui te prendras des commentaires à la gueule sur ton statut et tout ce qu’il représente (c’est-à-dire rien du tout) aux yeux du Coventry. Les années ont beau avoir filer depuis votre dernier tête-à-tête, tu n’as rien oublier de ses fortes opinions sur le bas peuple, encore moins oublier la manière qu’il avait de traiter ceux qu’ils considéraient inférieurs à lui. « Habituellement, je les paie pour leur service. » Oh. Est-ce qu’il pense vraiment que tu vas t’insulter pour si peu? Try again. « T’es en train de proposer de me payer pour un été de services? » Quoiqu’à bien y réfléchir, il a sûrement plus que grâcement payé tes services rendus vu tout ce qu’il t’a acheté cet été-là. Certes, si ça l’amuse de te traiter de pute, que bien lui fasse. « Te voilà donc menteuse et pauvre. » « Je préfère dire que j’ai embelli ma réalité. » Et pas qu’un peu, mais bon. Il te regarde de haut, avec dégoût et si tu le reconnais ce regard, c’est bien la première fois que tu le reçois. « À me supplier de te laisser ta paie. » Supplier, supplier, c’est bien vite dit, mais il faut avouer que sur ce point-là, tu ne peux pas vraiment te permettre de jouer la maligne, même si tu te doutes qu’il est déjà trop tard pour sauver les quelques dollars que tu as fait ce soir. « Je suppose que tu conserves un seul avantage… Nora Shay. » « Je préserve mon mystère comme je peux. » Et un autre sourire insolent, un autre. Tu n’apprends donc jamais de tes conneries, Leo? Ça ne devrait pas t’amuser autant et pourtant, tu jubiles. Tu as l’impression d’être revenue plusieurs années en arrière, quand vos soirées étaient rythmées des pires frasques, juste pour voir jusqu’où l’autre étai prêt à aller. « Un défi contre ma paie? » Et c’est sûrement parce que tu penses à ça trop fort que tu oses ces mots-là sans jamais vraiment prendre le temps d’y réfléchir. Il n’a rien à gagner dans cet arrangement, Arthur, et pourtant, tu te demandes si son côté joueur est toujours aussi fort qu’il pouvait l’être jadis.
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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyDim 13 Fév 2022 - 19:34

Je pourrais lui accorder une victoire, juste une. Celle d’avoir réussi à me berner il y a des années de cela. Oh, elle avait parfaitement maîtrisé son jeu à l’époque, je peux au moins lui accorder cela. Personne n’aurait pu deviner qu’elle était née dans le caniveau tant elle semblait maîtriser les codes de la haute société. Je mettrais mon jeune âge en avant pour mieux justifier le fait de m’être fait endormir aussi facilement. Si je prenais le temps d’y repenser, probablement qu’elle avait semer des indices tout du loin, qui s’était laissé noyer dans la complicité que l’on avait su nouer en quelques soirées seulement. Ce fut un été pas comme les autres, une parenthèse un peu hors du temps, quand en famille, je passais mon temps à m’engueuler avec mon père, à l’extérieur, il existait Nora et ses idées folles. Les souvenirs sont restés intacts dans un coin de mon esprit, telle une boîte parfaitement ranger que l’on ne ressort jamais par peur de gâcher la nostalgie qui s’en retrouve attacher. Autant dire que les souvenirs se réduisent en cendres désormais… « Me dis pas que t’aimes pas qu’on t’utilise? » Un rire condescendant m’échappe. « Je voudrais pas vous retirer votre passe-temps préféré. » Vous. Les pauvres, les moins-que-rien, ceux qui grappillent la moindre seconde d’attention pour se sentir exister. Elle n’est pas la première, mais l’exception faites que je ne l’avais jamais prise sur le fait, elle avait su disparaître avant que tout ne devienne suspect. « T’es en train de proposer de me payer pour un été de services? » Bien sûr qu’elle garde la tête haute quand bien d’autres se seraient écroulées face à l’allusion. Elle me tient tête la blonde et bordel, je dois dire que j’adore cela. « Tu crois que j’ai pas assez dépensé pour toi ? » J’étais jeune, en conflit avec mon père et dans l’idée de flambé le plus possible durant la période estivale, avant le retour aux questions concernant mon avenir, avant que le sérieux ne vient envahir mon quotidien par ordre familial. Elle avait eu droit à bien des privilèges que d’autres n'ont jamais eu le luxe de connaître.

« Je préfère dire que j’ai embelli ma réalité. » Le terme est savamment choisi pour enrober une réalité qu’elle semble déterminée à ne pas assumer. Du souvenir de la jeune femme désinvolte, ne reste que l’impression d’une pauvre fille en besoin d’aventure. Elle pensait vouloir briller par son ingéniosité, elle ne m’impressionne guère désormais quand les masques tombent et qu’elle s’avère n’être que cruellement banale. Une fille parmi les autres, de ceux qui grattent les fonds de tiroir sans jamais trouver le moyen de s’en sortir dans leur obstination à prétendre être ce qu’ils ne sont pas. Je lui accorde encore le privilège de m’avoir donné une fausse identité, elle a au moins été maligne sur ce sujet. « Je préserve mon mystère comme je peux. » Oh, elle s’en amuse. Sourire insolent et attitude désinvolte en prime. « Maintenant, il me suffit de demander à ton employeur. » Quoiqu’il arrive, qu’importe sa détermination, je finirais par connaître sa réelle identité et j’irais me renseigner, elle ne devrait même pas en douter.

Elle aurait pu s’avouer vaincue, capituler sur l’idée que je finirais par gagner, quoiqu’il arrive. Mais Nora semble têtue, déterminée à prouver que rien ne l’impressionne, que la dynamique reste inchangée. « Un défi contre ma paie? » Je ricane, mais son sérieux ne faiblit pas. « Oh, tu veux vraiment jouer ? » A-t-elle oublié que je suis capable de tout, sans jamais avoir froid aux yeux. Je suis gagnant, qu’importe la situation. La serveuse contre le maître de cérémonie, le match est perdue d’avance. Il faut cependant lui donner le grade qu’elle espère trouver, le challenge qui justifiera un véritable salaire. Un instant, je tourne sur moi-même pour mieux observer les lieux désormais pratiquement vides. Il ne reste que quelques invités sans importance, de ces nouveaux riches qui pensent pouvoir se donner du crédit en allongeant leur temps de présence. Au loin, je finis par repérer ce qui me paraît être d’un véritable intérêt. « Il faut que je rentre chez moi. » Je n’aurais qu’à claquer des doigts pour qu’un chauffeur apparaisse et me ramène dans une berline noire, mais où se cache le challenge dans tout cela ? À cet instant, je remercie les frimeurs d’avoir sorti leur plus belle voiture de collection pour venir se pavaner en société. « Et je veux rentrer avec cette voiture. » Je pointe du doigt, au loin, la magnifique Bugatti garée au milieu des Porsche et autres Bentley ou Ferrari. En rien, je ne connais l’identité du propriétaire et je n’en ai strictement rien à faire. Les clés sont conservées soit par l’invité, soit par le voiturier, à elle de trouver. « Pas une autre Nora, celle-là en particulier. » À vue d’œil, elle reste la plus chère et surtout la plus rapide. Parfait pour aller faire quelques folies sur les routes qui ramènent à Brisbane. « Cap ? »




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyMar 22 Fév 2022 - 13:44

« Je voudrais pas vous retirer votre passe-temps préféré. » Évidemment qu’il se croit le nombril du monde Arthur, que tout le pauvre peuple comme toi ne vit que pour s’amuser aux dépends des gens riches comme lui. Il y a longtemps que le Coventry n’était qu’un souvenir très lointain, un point à peine dans ton histoire, une parenthèse que tu refusais de revisiter trop souvent parce que ça t’aurait poussé à une réflexion sur cet été à ses côtés que tu préférais ignorer. Tu te complaisais trop bien dans cette idée de croire que tout cela n’avait été qu’un jeu comme un autre, qu’Arthur n’avait jamais rien eu de spécial à tes yeux, que son seul attrait n’avait été que son portefeuille et pourtant, tu le sais bien au fond de toi que ce n’est pas tout à fait vrai. Plutôt crever que de l’admettre, surtout aujourd’hui alors que tes mensonges se dissipent bien trop rapidement à ton goût ne laissant entre vous qu’une impression de déjà-vu, des souvenirs qui ne veulent plus rien dire et des oppositions qui sont impossible de nier désormais. « Tu crois que j’ai pas assez dépensé pour toi? » « Je crois me souvenir que ça n’a pas fait trop mal au portefeuille de ton père, je me trompe? » Oh tu n’as pas connu les détails, tu n’as pas eu droit à des confidences bien élaborées sur l’oreiller, mais tu l’as côtoyé assez longtemps pour comprendre que l’ambiance familiale n’avait rien d’idéal et que les cartes qu’il s’amusait à sortir à tout-va contenait la petite fortune de papa. Ça se rebelle contre ses parents sans jamais réaliser la chance qu’ils ont eu d’en avoir des présents, des fortunés surtout. Qu’importe. Tu ne comprends pas Arthur et Arthur ne pourra jamais te comprendre. Vous deux, ce n’est qu’une histoire vieille comme le monde, parsemées de mensonges que tu as ingénieusement placé ici et là pendant vos quelques mois ensemble. Et ton dernier mensonge qui tient encore, c’est celui de ton identité. « Maintenant, il me suffit de demander à ton employeur. » En effet, il est facile pour lui de briser complètement la bulle de ce persona qui n’a plus lieu d’être depuis longtemps déjà et pourtant, tu n’as pas envie de rendre les armes si facilement. « Pourquoi ça t’intéresse de savoir? J’suis qu’une pauvre parmi tant d’autres après tout. » Tout devient un jeu dans la mesure où tu penses encore et toujours que tu peux gagner, même quand d’autres auraient lâcher prise depuis bien longtemps. Oh non, pas toi. Tu joues jusqu’à t’en brûler les doigts, toujours et ça, c’est quelque chose que tu n’as pas eu besoin d’inventer devant Arthur.

Tu joues encore, sûrement un peu trop, quand cette idée de défi s’immisce tel un dernier hourrah pour toucher les quelques maigres dollars que tu as fait ce soir, dans ce job pourri pour une soirée que tu considères tout aussi pourrie. Il rit, mais tu ne plaisantes pas. Oh non, tu ne plaisantes jamais quand il s’agit de repousser les limites du permis. « Oh, tu veux vraiment jouer? » « J’ai pas menti sur tout. » que tu répliques avec un sourire qui se veut bien explicite. Tes idées de merde, les plans pour foutre le trouble, tu n’as pas eu à prétendre quoique ce soit pour ces derniers quand ils ne sont en vérité que ta seconde nature. Tu continues de le défier du regard, en attendant de voir s’il allait une fois de plus se laisser prendre au jeu ou si soudainement, tu n’avais plus assez d’intérêt à ses yeux. « Il faut que je rentre chez moi. » Tu fronces les sourcils, mais tu attends patiemment parce que quelque chose te dit qu’il a une idée derrière la tête, le Coventry. « Et je veux rentrer dans cette voiture. » Ton regard suit son doigt vers une bagnole d’une marque que tu ne pourrais pas nommer, à un prix qui se veut sans aucun doute stupidement exorbitant. « Pas une autre Nora, celle-là en particulier. » « Et ce n’est pas la tienne, évidemment. » Ce serait bien trop facile si c’était le cas, après tout. Il pense sans doute qu’il a trouvé un défi trop difficile pour toi, que tu n’oserais jamais voler une voiture hors de prix à quelqu’un qui se trouve dans la même pièce que vous et qui pourrait trop rapidement comprendre ce qui se passe. « Cap? » « Oh Arthur. » Sans un mot ni un regard de plus, tu disparais rapidement pour te faire un chemin jusqu’à celui que tu sais être le voiturier de la soirée, donc celui qui a accès à toutes les clés des différents véhicules. Un nouveau coup d’œil à la voiture pointée par Arthur te permet d’en voir plus aisément la marque. Si le voiturier ne te fait pas confiance au début, c’est à coup de cils battants et de il y a sûrement eu une erreur, c’est la voiture de l’hôte de la soirée, il m’aurait quand même pas demander d’aller chercher les clés de la mauvaise voiture que tu finis par implanter un tel doute dans l’esprit du jeune homme boutonneux à peine entrer dans la vingtaine. Doute assez puissant pour qu’il te file les clés en cinq minutes top chrono et c’est sans attendre que tu reviens vers Arthur tout en lui montrant le trousseau de clé si facilement acquis. « Tu devrais vraiment attention aux employés que tu embauches, ils sont si faciles à berner. » que tu sifflotes, bien trop fière de ton coup. « Tu sais que je pourrais me faire beaucoup plus que ma paie si je décidais de me barrer toute seule avec la bagnole? » Ce serait con sans doute parce qu’il pourrait te dénoncer si facilement et que tu n’as pas particulièrement envie de passer la nuit en taule pour un stupide défi, même si honnêtement, ce ne serait pas la première fois. « Tu m’emmènes faire un tour au moins? » Ce serait bien là la moindre des choses, après tout.
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Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
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POSTS : 7484 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
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RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

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― communications ―
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AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyMar 22 Mar 2022 - 18:52

« Pourquoi ça t’intéresse de savoir? J’suis qu’une pauvre parmi tant d’autres après tout. » Une énième parmi les autres, mais une qui sait retenir mon attention depuis le premier jour. Qu’importent les mensonges qu’elle a su énoncer avec une aisance sans faille, Nora ou qu’importe quel est son véritable prénom, reste un mystère irrésolu. Que faisait-elle à Londres si elle est réellement sans le sou ? Était-ce un défi comme un autre ou quelque part, dans la brève relation que nous avions su partager, elle avait semé un peu de sincérité ? Cela ne devrait guère avoir d’importance, mais je déteste que l’on se joue de ma personne avec une facilité aussi déconcertante. Le passé nous a déjà prouvés que deux pouvaient jouer un jeu dangereux ou les limites n’ont de cesse d’être repoussé.

Il y a quelque chose dans la manière dont la blonde cherche à me défier. Son regard en devient envoûtant comme si elle était accro à l’adrénaline que provoque l’instant. Cette montée d’endorphine qui pourrait s’avancer comme un substitue de n’importe quelle drogue en tout genre. « J’ai pas menti sur tout. » Mais elle a bien trop menti à mes yeux quant à l’époque je n’avais jamais été aussi vrai qu’à ses côtés. Le jeu pourrait s’arrêter là, un refus de ma part et elle n’aura qu’à retourner à la misère de son existence. C’est tout ce que ça prend, un simple refus, mais où serait l’amusement dans cela ? Elle prétendra n’en avoir rien à faire et chacun reprendra son chemin ? Non, la soirée ne fait que commencer en toute réalité.

« Et ce n’est pas la tienne, évidemment. » C’est un air blasé que je lui offre lorsque je me tourne à nouveau vers elle. « Pour qui tu me prends ?! » Sérieusement ? Je n’allais tout de même pas lui offrir la simplicité de pointer mon véhicule pour lui rendre la tâche aisée. Le challenge n’est pas immense, mais suffisant pour pimenter cette soirée affreusement ennuyante. Elle file sans demander son reste, la blonde, son pas devenant plus léger, sa confidence plus importante dès l’instant où elle se plante devant le jeune voiturier. Elle sait jouer de ses charmes, provocante juste à souhait pour mettre à mal la concentration du pauvre gamin qui cherche tant bien que mal à garder la tête froide. C’est qu’elle pourrait vendre son corps pour un pari aussi stupide. Est-ce que cela m’attire ? Pas réellement. Les désespérer dans son genre sont juste bon à user dans les instants d’ennuis, élément kleenex qui occupe le paysage juste le temps d’un intérêt dénué de tout sens. « Eh toi ! » J’interpelle l’autre gamin qui était aux côtés de Nora plus tôt. « Elle s’appelle comment ta copine ? » Il vire au rouge cramoisi l’adolescent, au point d’en bégayer trop longuement à mon goût. « Elle se fait appeler par son nom de famille. » Aller crache le morceau, j’ai pas que ça à faire. « Parker. » Comme remerciement, il n’aura le droit qu’à un maigre signe de la tête, je ne prends pas le temps de relever son identité, il n’est pas celui qui m’intéresse. Mon regard se pose à nouveau sur le jeu de la séductrice qui jubile à sautiller dans ma direction, les clés de l’automobile à la main. « Tu devrais vraiment faire attention aux employés que tu embauches, ils sont si faciles à berner. » Son sifflotement a le don de jouer avec mes nerfs. « Juste un puceau excité par la marchandise. » C’est qu’elle dut lui promettre des merveilles ou qu’il est assez con pour se créer tout un film. « Tu sais que je pourrais me faire beaucoup plus que ma paie si je décidais de me barrer toute seule avec la bagnole? » - « Fais-toi plaisir. » Elle sait qu’elle ne pourrait sortir de la propriété avant qu’on ne l’arrête, c’est joué avec des cordes qu’elle ne peut atteindre de vouloir tenter quelque chose d’aussi stupide. J’attends, mais rien ne se passe, Nora reste planter face à moi. Du coin de l’œil, j’aperçois le véritable propriétaire de la voiture qui se rapproche du gamin naïf. « Tu m’emmènes faire un tour au moins? » - « Alors cours, parce que la voiture, c’est la sienne. » Je pointe mon collègue du doigt avant de taper un sprint jusqu’à son véhicule. Il me faudra une minute pour démarrer le moteur et le faire rugir avec plaisir. Dès l’instant où mon pied écrase la pédale de l’accélérateur, tous les regards se tournent vers nous. « EH SEB ! » Il relève la tête ce couillon, l’air de rien, toujours coincé dans son costume et ses grands airs. « Merci ! » Et en guise de salutation, je lui offre mon majeur dressé tandis que la voiture prend une accélération vers la sortie.

Pendant de longues minutes, je joue avec les accélérations, fais monter l’adrénaline à prendre les virages à la dernière seconde, comme un gamin qui jouerait à un jeu vidéo. On frôle une voiture et j’accélère à nouveau, bien décider de laisser quelques amendes à mon cher collègue de travail. Un énième virage négocié dangereusement me donne l’occasion de jeter un coup d’œil à Nora qui se tient comme si sa vie en dépendait. « Tu fais plus la maligne, Parker ? » Et rien que pour le plaisir de voir son teint blanchir, j’appuie sur la pédale d’accélération avec force. La course se termine sur le parking désert d’une supérette en sortie de la ville. Je me perds un dérapage qui fait crisser les pneus avant d’éteindre le moteur pour me tourner vers l’occupante du siège passager. Comme toujours après un instant de folie, après avoir enclenché les endorphines, j’ai ce manque qui roule sous ma peau, cette envie de faire prolonger la défonce. D’un geste distrait, mes doigts viennent gratter la peau de mon poignet comme pour jouer la distraction. J’attends le défi qu’elle est censée me donner en retour.

C’était comme cela que l’on jouait, auparavant.




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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptySam 9 Avr 2022 - 4:43

« Pour qui tu me prends?! » Elle pourrait être très longue, la réponse à cette question-là. Tu le prends pour ce fils de riche qui se croit absolument tout dû dès l’instant où il le demande. Tu le prends pour cet homme qui a un complexe de supériorité face à tout ceux qui ne viennent pas exactement du même monde que lui, qui n’ont pas grandi avec une cuillère en argent dans le fond de la gueule et des parents qui sont toujours là pour faire disparaître tous les inconvénients du monde à coups de chèque. Tu le prends pour ce type qui s’amuse beaucoup trop à défier les règles simplement parce qu’il sait qu’aucune véritable conséquence ne peut venir l’atteindre là-haut, sur ton trône. Mais tu ne perds pas ton temps à lui dire quoique ce soit de tout ça, te concentrant plutôt sur le défi donner par le Coventry. Ce n’est rien de bien compliqué que d’obtenir les clés de la part de celui qui est en charge, c’est même peu amusant vu à quel point c’est facile. Clés entre les mains, tu fais la maligne devant un Arthur qui semble pourtant bien peu intéressé par ta performance. « Juste un puceau excité par la marchandise. » « Je t’ai jamais entendu te plaindre de la marchandise. » Il s’entête à te parler comme si tu n’étais qu’une chose, alors qu’il oublie qu’il a passé des mois a se satisfaire entre tes jambes. Si tu es une pute, alors il est certainement l’un de tes meilleurs clients, et ça, tu n’hésiteras jamais à le lui rappeler, qu’importe si les souvenirs sont désormais teintés de ces mensonges que tu n’as pas su préserver aujourd’hui. « Fais-toi plaisir. » Non, tu ne feras pas ça. Tu n’es certainement pas assez idiote pour croire que tu pourrais t’en sauver si facilement. C’est une chose si toi tu tentes de partir au volant de cette voiture, c’est complètement différent si c’est Arthur qui le fait toutefois. « Alors cours, parce que la voiture, c’est la sienne. » Il pointe en direction d’un homme qui s’approche bien trop rapidement de celui de qui tu as pris les clés et quand tu retournes la tête vers Arthur, tu aperçois que ce dernier en train de courir vers la voiture. Tu ne mets qu’une seconde de plus avant de te mettre à courir à ton tour, venant t’installer du côté passager au moment même où l’anglais fait rugir le moteur. « EH SEB! Merci! » Et puis sans attendre plus longtemps, le véhicule se met en marche avec bruit sourd et puissance, forçant les regards de tous les invités restants.

Arthur devient un véritable enfant derrière le volant, s’amusant comme s’il était dans un jeu vidéo alors qu’il ne cesse d’accélérer et de jouer des limites, les franchissant à chaque détour. Les virages brusques s’enchaînent, il agit exactement comme si la route lui appartenait, oubliant tous les autres véhicules, même ceux desquels il passe bien trop près. Tu sens ton cœur qui drop dans le fond de ton estomac alors qu’il ne cesse de prendre de la vitesse, et si tu fais ton possible pour ne pas perdre la face, il t’est bien impossible de ne pas te retenir sur le bord de la porte quand le compteur va bien plus haut que tout ce que tu as déjà expérimenté par le passé. « Tu fais plus la maligne, Parker? » Tu ne tiques même pas lorsqu’il prononce ton nom de famille tant tu es simplement concentrée à ne rien laisser paraître lorsqu’il appuie à nouveau sur l’accélérateur et qu’il fait crisser les pneus sur l’asphalte, avant de finir sa course folle dans un stationnement désert. Tu mets quelques secondes à reprendre pleinement ton souffle et conscience de ce qui vient de se passer, de l’endroit où tu es et de l’homme qui te tient compagnie. « T’as pas mis longtemps à faire ta recherche. » que tu ne peux t’empêcher de commenter lorsque tu réalises qu’il a découvert ton nom de famille. Ton regard se tourne vers la petite épicerie qui semble être fermée et un sourire se place sur ton visage alors que ton idée de défi prend forme dans ton esprit. « J’ai soif. J’ai pas pu profiter du champagne à volonté moi, ce soir. » que tu commentes, ton regard alternant entre la supérette et Arthur. « Tu penses être capable d’aller chercher quelque chose pour accompagner ça? » Et sans attendre, tu sors de ton pantalon un petit sachet de poudre blanche, marchandise que tu as sue te procurer auprès d’un autre de ses employés avant que la soirée ne commence. « Me dis pas qu’il y a plus que ton look qui sois rendu sage. » Quel dommage ce serait de ne pas pouvoir partager ce high plus longtemps avec le Coventry.
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PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyDim 8 Mai 2022 - 16:41

La soirée fut ennuyante au possible et a mesure que mon pied enfonce la pédale d’accélération, j’ai la sensation de retrouver une adrénaline perdue depuis bien trop longtemps. À mes côtés, je sens que la blonde se raccroche à tout ce qu’elle peut pour ne pas hurler tandis que le véhicule slalome entre la circulation qui reste tout de même peu dense. Je joue avec le feu sans jamais mettre notre vie en danger, conscient de ce que je suis capable de faire et de la puissance du moteur entre mes mains. Ce n'est qu’un jeu pour se donner la sensation d’exister au-delà des responsabilités que l’on ne cesse de m’imposer depuis mon arrivée ici. En réalité, c’est bien la première fois que je m’autorise un tel laisser aller depuis que j’ai mis les pieds dans cette ville du bout du monde. L’ironie se place dans le fait de partager cela avec elle des années après. « T’as pas mis longtemps à faire ta recherche. » Un rire m’échappe face à son évidente déception. « Ton pote le boutonneux a été bavard. » Plutôt terrorisé à l’idée de perdre son job ingrat, mais qui s’en souci dans le fond ? Peu à peu, le mystère semble s’effacer autour de Nora, quand bien même j’imagine à quel point je suis encore loin de la vérité.

« J’ai soif. J’ai pas pu profiter du champagne à volonté moi, ce soir. » - « Awh bichette… » Je le vois son regard qui ne cesse de faire des allers-retours entre les traits de mon visage et l’épicerie douteuse qui se dresse à l’horizon. Elle a une idée en tête, quelque chose qui impliquera forcément une action illégale, elle ne connaît que cela comme forme d’amusement. « Tu penses être capable d’aller chercher quelque chose pour accompagner ça? » Mon esprit aurait dû se focaliser sur un plan d’action, mais du coin de l’œil, je repère ce qu’elle vient d’extraire de sa poche. Le sachet s’agite sous mon nez tel le pendule d’un hypnotiseur. Je n’avais pas vu de poudre depuis cette fameuse soirée d’été et voilà que la tentation de tous mes péchés se balance à quelques centimètres de mon nez. « Me dis pas qu’il y a plus que ton look qui soit rendu sage. » La raison voudrait que je démarre cette voiture et la dépose au premier carrefour assez proche de la ville. C’est ce que je devrais faire, ne pas laisser la tentation me faire plonger tête baissée après des mois d’abstinence, mais mon corps tremble au simple souvenir des effets. Mon sang ne fait qu’un tour, mon esprit tourbillonnant face à un rush inexplicable, la pulsion mener par le simple désir de sniffer la poudre qui se balance entre ses doigts. L’addiction s’en revient en un claquement de doigts, sans que jamais je ne pousse la volonté de vouloir résister. Nos regards se croisent et je vois tout le défi qu’elle lance innocemment. J’étais le premier à lui proposer une petite défonce auparavant, pour elle, je n’ai jamais changé. Grâce à elle, je vais enfin pouvoir me libérer. « Bouge pas. » Une bouteille contre quelques grammes de spleen, le deal semble parfaite.

À première vue, l’épicerie semblait abandonnée depuis des années, mais un cadenas trône sur la porte et à l’intérieur, les rayons sont particulièrement bien achalandés. Le cadenas possède une serrure tout ce qu’il y a de plus simple et seule la petite chaîne qu’il retient maintient la porte fermée. Mes pas me ramènent vers la voiture et je me penche vers la blonde au travers de sa fenêtre ouverte. « J’ai besoin de ça. » Sans plus attendre, je tire sur l’une des barrettes qui venait retenir ses cheveux rassemblés dans le chignon probablement imposé par son employeur. Le reste n’est qu’un jeu d’enfant quand la serrure saute au premier coup, que les caméras semblent factices et qu’aucune alarme ne se met à hurler. Le magasin est pauvre en alcool, mais je finis par nous dégoter deux bouteilles qui devraient la satisfaire. « Si jamais le champagne ne suffisait pas. » Je laisse tomber une bouteille de mousseux et une de vodka sur ses cuisses ainsi que quelques paquets de snacks en tout genre. Au milieu, le truc qu’elle a toujours adoré, mélange de bretzel recouvert de chocolat immonde qu’elle avait fini par stocker dans un des placards de mon appartement.

Désireux de goûter à divers plaisirs loin de l’œil du public, je nous amène au bout d’une route sans issue où le goudron a été remplacer par du sable venant tâcher les ailes de la voiture parfaitement propre de mon collègue. La veste de mon costume se retrouve abandonnée sur la banquette arrière suivie par le nœud papillon, tandis que je déboutonne légèrement ma chemise tout en remontant les manches sur mes avant-bras. « C’est devenu quoi ta vie ? » Cela évitera à mon esprit d’obséder avec trop de force sur le paquet de poudre qui a rejoint la sécurité de sa poche. « A pars être pauvre, on s’entend. » T’as un mec Nora ? Ils sont devenus quoi tes rêves d’études et de voyage dans le monde ? Qui es-tu en réalité ? Le soleil est en train de terminer sa course vers l’horizon lorsque l’on s’installe sur le capot de la voiture de luxe comme s’il s’agissait d’un vulgaire pick-up. « Ou alors, cap ou pas cap ? » Il ne reste que cela entre nous, après tout. Un jeu de crétin ? Peut-être bien, mais c’était notre jeu !




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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyDim 8 Mai 2022 - 17:25

« Ton pote le boutonneux a été bavard. »
« Pas mon pote. »

Non, il n’y avait personne dans ce boulot à la con qui pouvait être réellement considéré comme un pote. Des connaissances tout au plus, des pions avec lesquels tu étais obligée d’échanger dans des contextes tous plus chiants les uns des autres, comme cette soirée organisée by yours truly. Potentiellement la dernière en date puisque tu doutes avoir encore cet emploi après qu’Arthur s’amuse à faire un petit coup de téléphone pour faire rayer ton nom éternellement des listes d’employés. Qu’importe. C’était un boulot minable pour un salaire de misère. Tu trouveras autre chose. Dans l’immédiat, on ne peut pas dire que cela soit exactement dans le top de tes priorités. Non, tu cherches seulement un moyen de pousser le jeu encore un peu plus loin, de voir jusqu’ou vous pouvez aller. Avant, il n’y avait rien à votre épreuve. Est-ce encore le cas, ou bien est-ce qu’Arthur est devenu aussi ennuyeux qu’il n’en a l’air? « Awh, bichette… » Qu’il se moque, tu l’entends à peine tant ton esprit est déjà concentré sur ce sachet de poudre que tu fais sortir de ta poche, celui que tu espères pouvoir accompagné d’une bouteille quelconque dans les minutes à venir. Serait-ce de l’hésitation que tu lis sur son visage alors que tu fais brandir le sachet sous ses yeux? Les secondes filent sans que jamais tu ne détournes le regard, sans que jamais tu n’oses être la première à briser le silence. « Bouge pas. » Un sourire victorieux prend place sur tes lèvres alors que la portière s’ouvre rapidement et que la silhouette d’Arthur disparaît dans la pénombre, à s’approcher de l’épicerie de fortune découverte à tout hasard.

Tes doigts n’ont de cesse de jouer avec le sachet que tu ne remarques même pas qu’il est revenu vers toi. C’est une main dans tes cheveux qui te rappelle sa présence, te faisant légèrement sursauter au passage. « J’ai besoin de ça. » Il attrape l’une des barrettes et file aussi vite qu’il est réapparu, alors que tu profites du moment pour te départir du chignon qui te serrait le crâne depuis trop longtemps déjà. C’est un véritable bordel de mèches blondes qui tombent le long de ton dos, mais tu n’as que faire de ton allure. Sa portière s’ouvre à nouveau quelques minutes plus tard et deux bouteilles tombent sur tes genoux. Champagne et vodka. Un drôle de mélange, mais ce n’est pas pour te déplaire. « Si jamais le champagne ne suffisait pas. » « Une bouteille ne suffit jamais, c’est pas à toi que je vais apprendre ça. » Parce que vous n’aviez jamais été le genre à faire les choses avec modération, bien au contraire. Ton regard se perd sur les différents snacks choisis par Arthur et tu échappes un rire lorsque tu aperçois ton préféré : ses fameux pretzels enrobés de chocolat. Tu te souviens encore de la grimace qui avait pris place sur le visage d’Arthur quand tu l’avais forcé à en prendre une bouchée, il y a si longtemps de ça déjà. La présence du Coventry ce soir te rappelait pour la première fois depuis très longtemps à quel point l’excès avait toujours eu meilleur goût à ses côtés. Il reprend le volant, seulement pour vous mener le long d’une rue loin de tout trafic, loin de quelconque attention. Il n’y a que vous, l’alcool et ce sachet de poudre blanche qui ne demande qu’à être consommer.

Arthur se met à son aise et tu fais de même, enlevant la stupide chemise noire de ton uniforme pour te retrouver simplement vêtue d’un débardeur blanc dont le tissu est sans doute un peu trop transparent. Tant pis, ce n’est pas comme s’il n’avait jamais vu ce qui se cache dessous de toute façon. « C’est devenu quoi ta vie? » Tu échappes un ricanement face à sa question. Tu ne t’attendais certainement pas à ce qui trouve le moindre intérêt à ce que tu es devenue, surtout qu’il ne connaît strictement rien de vraie au sujet de ta personne, si ce n’est ton nom désormais. « A pars être pauvre, on s’entend. » Tu secoues légèrement la tête alors que tu viens t’installer sur le capot, bouteille de mousseau entre les mains que tu t’empresses d’ouvrir avant d’en prendre une longue gorgée. « Ou alors, cap ou pas cap? » Le jeu ou la vérité? Si normalement la deuxième option aurait été bien plus ton genre, tu dois admettre être curieuse d’en apprendre plus sur Arthur, particulièrement sur les raisons qui l’ont mené jusqu’à Brisbane, lui qui vivait la grosse vie de riche à Londres aux dernières nouvelles. « J’ai une meilleure idée. Deux vérités, un mensonge. » Tu tournes la tête vers lui, un sourire joueur aux lèvres. « Je te dis trois affirmations, si tu arrives à trouver le mensonge, tu décides du prochain défi. Si tu y arrives pas, c’est moi qui décide. » La vérité et le jeu? Une nouveauté des plus innovantes peut-être, mais c’était là une chance pour toi d’assouvir ta curiosité à son sujet. « Oh et chaque bonne réponse mérite un hit. » Fallait bien que ça se mérite, tout ça. « J’ai toujours été pauvre. Ma mère est toujours vivante. J’ai jamais eu l’intention de faire des grandes études. » Se souviendrait-il seulement du fait que tu lui avais dit pour la mort de ta mère? Seule sa réaction face à tes affirmations saurait te le confirmer, ou pas.
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Arthur Coventry
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la chute d'Icare
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
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PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
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Message(#)(cover #1) disaster's call EmptyMar 28 Juin 2022 - 21:57

« Une bouteille ne suffit jamais, c’est pas à toi que je vais apprendre ça. » Aucun de nous deux n’a jamais su réellement comprendre le concept de modération. On n’a jamais su le rencontrer celui-là, on n’en a jamais réellement eu envie non plus. Après tout, nous avions passé tout un été à ne vivre que dans la décadence et dans les excès en tout genre. Pas une journée ne se déroulait sans que l’un d’entre nous balance une idée de pari absurde au possible. « La soirée ne fait que commencer. » Qu’importe si le soleil a déjà disparu vers l’horizon. L’énonciation implique une assurance sur le déroulement des prochaines heures, je n’en baisse jamais la tête, elle pourra bien en penser ce qu’elle veut. L’affirmation se veut prétentieuse, rien que par le fait d’assumer la possibilité que l’on puisse passer quelques heures ensembles, mais nous sommes au milieu de nulle part et les clés de la voiture sont bien en sécurité dans le fond de la poche du pantalon de mon costume. Alors tout devient possible, qu’importe les années écoulées et les mensonges dévoilés. Encore pendant quelques instants, suspendus dans l’atmosphère étrange du désert qui nous entoure, elle reste Nora. La fille d’un été.

Le bouchon de la bouteille saute dans un pop sonore qui ricochet en écho contre les pierres chaudes qui nous entourent. À défaut d’avoir des verres, j’avale une gorgée de mousseux avant de faire glisser la bouteille dans les mains de la blonde. Un instant, mon regard glisse le long de son profil, ses cheveux de couleur blés, encadrant son visage marquer par une moue qui me paraît si familière que cela en devient presque perturbant. Ce qui me pousse à relancer le jeu, sans réfléchir, pour rétablir l’équilibre. « J’ai une meilleure idée. Deux vérités, un mensonge. » Nos regards se croisent dans une étincelle de complicité retrouvée avec une aisance déconcertante. « Je te dis trois affirmations, si tu arrives à trouver le mensonge, tu décides du prochain défi. Si tu y arrives pas, c’est moi qui décide. » - « Je suis familier avec le principe. » Je jouais à ce genre de jeu débile bien avant qu’elle ne débarque dans ma vie. « Oh et chaque bonne réponse mérite un hit. » J’ai bien cru qu’elle ne le dirait jamais. « Enfin quelque chose de véritablement intéressant. » Tu ne pouvais pas trouver mieux, Nora. Il m’est difficile de concentrer mon regard ailleurs que sur le petit sachet qui se balance entre ses doigts gracieux. Tout mon corps semble attiré par la substance, de mon palpitant qui s’emballe dans des battements effrénés à ma langue qui ne cesse de passer sur mes gencives à la recherche d’une saveur oubliée. Mes muscles frémissent à la simple idée de retrouver le rush d’adrénaline. Je n’éprouve aucune volonté à m’éloigner du danger, prêt à replonger tête baissée. Sans même le savoir Nora tiens ma sobriété entre ses doigts. Un mot de sa part, une ligne qui se trace sur le capot et tout partira de travers. Au diable la thérapie et le bullshit qui s’en est suivi. Je veux jouer maintenant et surtout, j’ai bien l’intention de gagner. Quoiqu’il en coûte, même si ma mauvaise foi légendaire se doit de faire sa meilleure apparition. « J’ai toujours été pauvre. Ma mère est toujours vivante. J’ai jamais eu l’intention de faire des grandes études. » J’attendais la chute, l’éclat de rire qui me fera réaliser qu’elle se fiche de moi et qu’elle a des vérités bien plus complexe à balancer pour véritablement me faire douter et corsé le jeu. Mais rien ne vient, si ce n’est son regard qui se fixe au mien dans l’attente d’une réponse. « Ta mère est morte. » Je n’hésite pas une seule seconde. Je me souviens avec une clarté effrayante la fois où elle avait évoqué la perte de sa mère. Nous étions entremêlés entre mes draps et je me plaignais avec force de l’attitude surprotectrice de ma propre génitrice. « Je t’écoutais, tu sais… » Je tournais tout à la dérision et ne m’attardais jamais réellement sur les conversations qui se valaient un brin trop sérieux, mais je prenais le temps de noter ce qu’elle osait déposer sur l’oreiller dans un instant de vulnérabilité post coït. « Tu me dois une ligne, je crois. » Et mon corps tout entier se met à vibrer à l’idée même de ce qui va suivre. Dans un geste tout sauf subtil, je me rapproche de la menteuse. J’en ai uniquement après son stupide sachet, l’idée m’obsède avec violence. Mais il fallait se jouer des apparences, reprendre le dessus pour ne pas trop en laisser voir. « Tu pouvais franchement faire mieux. » Une nouvelle fois, nos regards se croisent et je lui accorde un clin d’œil joueur. « C’était trop simple. » Elle la voit ma main qui ne cesse de trembler contre sa cuisse ?




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