| (Raelyn & Ariane #5) but it's the only way of life |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Déc 2021 - 20:59 | |
| But it's the only way of life Raelyn Blackwell & @Ariane Williams - 30 décembre 2021
J’ai du mal à me faire à l’idée que Micah est là, j’ai du mal à trouver tangible l’idée que je suis mère et, sur l’heure je suis surtout trop assaillie par toutes les émotions du monde et leur contraire pour arriver à savoir comment je me sens. Ce que je sais, c’est que dès qu’elle est dans la pièce, je n’arrive pas à quitter ma fille des yeux, et que l’observer quelques secondes de trop me coupe la respiration. L’angoisse se mélange à l’émerveillement et voir Amos s’animer lorsqu’il prend cette petite chose dans les bras y est pour beaucoup. Il me touche, moi que rien ne touchait, et j’ai envie de le sentir près de moi tout le temps.
Malheureusement, sur l’heure il n’est pas là et c’est une autre dont je n’attendais pas la réapparition qui pousse la porte de ma chambre. On la disait à Paris, Delhi, New York ou aux îles Caïmans, c’est pas comme si j’avais vraiment suivi son trajet. Ariane vivait sa meilleure vie loin de son époux et de son fils et si je suis loin de juger, je comprends moins encore depuis que j’ai posé les yeux sur la petite tête blonde qui dort dans la couveuse à un mètre de moi. Mais c’est sa vie, pas la mienne, comme je l’ai dit à sa pleurnicheuse de belle-sœur. C’est sa vie mais, en revanche, elle a des allures de girouette, la rousse. Des allures de girouette et un profil à nouveau arrondi. Oh.
« T’as grossi. Ça te réussit pas la France. » J’ai peut-être suivi son périple sur les réseaux, finalement, entre deux articles parfaitement idiots envoyés via la messagerie instantanée. « Faut toujours que tu fasses ton intéressante et ramènes les projecteurs sur toi. » Quelques jours seulement après mon accouchement, la voilà qui se ramène enceinte. Classic Ariane. « T’es venue voir si j’avais pire ou meilleure mine qu’après mon overdose ? » Elle fait partie des rares qui sont au courant. Des rares qui m’ont vue alors que je remontais (en glissant parfois) la pente. « Sur une échelle de un à dix, la photo de l’aéroport de Brisbane sur ton feed, c’était pour faire chier Crésus comment ? » Au diable la prévenance, je me fous bien qu’elle ait eu ses raisons de partir tout comme je me moque de pourquoi elle est revenue. On s’est jamais caressé le dos en se disant des douceurs, Ariane et moi, et c’est pas aujourd’hui que ça va commencer.
Même si je suis foutrement ravie de la revoir, cette garce.
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| | | | (#)Ven 17 Déc 2021 - 23:38 | |
| « T’as grossi. Ça te réussit pas la France. » « On reparlera de mon poids quand t’auras perdu celui qui venait avec ta fille. »
Oh, c’est cadeau les paupières qui battent avec patience et grâce, le sourire qui craque d’une joue à l’autre. La tête appuyée dans l’embrasure de la porte de sa chambre d’hôpital, on pourrait presque croire que c’est la tournée du jour, de la chambre de l’une à l’autre. Cette connerie d’avoir décider de repeupler la planète entre Rae, Rosa et moi ; promis, une fois qu’on aura enfanté suffisamment de démons on se trouvera chacune un nouveau hobbie. Blackwell serait imbattable au tricot. « Faut toujours que tu fasses ton intéressante et ramènes les projecteurs sur toi. » à peine revenue dans les parages presqu’exclusivement pour jouer les chieuses de service, c’est avec toute la fierté du monde que je tourne sur moi-même. Un peu plus et elle aurait droit à une révérence aussi irrévérencieuse que possible ; ça vient avec les grandes entrées en fanfare. J’ai laissé le tapis rouge et les paparazzis dans le coffre de la voiture que j’ai piquée à ma mère pour les besoins de la cause. Une bonne main d’applaudissements me suffira, je suis pas trop exigeante comme personne. Les sceptiques seront foutument confondus. « C’est tellement lassant d’être éternellement la meilleure dans tout ce que je touche, sois pas jalouse veux-tu. » le sacrifice que je fais en toute grandeur d’âme pour elle, il vient avec un haussement d’épaule plus désabusé qu’un autre.
Leurs chambres ont absolument pas changé, elles puent encore les produits nettoyants et les médicaments synthétiques. Y’a un peu moins d’un an de ça, c’était moi qui faisait l’étoile de mer dans un lit comme le sien, à maudire qui que ce soit passait la porte si c’était pas Saül ; et il a pas eu que des traitements de faveur non plus. Lui aussi s’est retrouvé haït des dizaines de fois comme si c’était plus naturel que quoi que ce soit d’autre. « T’es venue voir si j’avais pire ou meilleure mine qu’après mon overdose ? » pas la peine de jeter le moindre coup d’oeil à Rae pour savoir qu’elle n’en a absolument rien à foutre de ce à quoi elle ressemble. Amos est partout dans la pièce même s’il est pas dans les parages, y’a sa veste qui traîne, des chaises qu’il a l’air d’avoir déplacées entre deux insultes à une infirmière qui traitait pas Rae suffisamment correctement pour qu’il le tolère. Il est pareil que - « J’suis pas encore fixée, laisse-moi le temps d’arriver. » que personne. C’est pareil que rien d’autre, pas de souvenir pas de nostalgie, personne ne pleure personne ici. Surtout pas quand ma tête se détourne vers la blonde, la peroxydée qui a l’air plus fière encore que lorsqu’on avait capté en un coup d'oeil le sachet entier de coke qu’on avait vidé en une même soirée. Les temps changent.
« Sur une échelle de un à dix, la photo de l’aéroport de Brisbane sur ton feed, c’était pour faire chier Crésus comment ? » « Douze. » au moment où sa chambre m’ennuie à nouveau, c’est à son chevet que je m’installe, le cuir du fauteuil pour la fAmiLLe sEuLemEnT les visites s’arrêtent dans dix minutes blablabla rien à foutre qui crisse sous ma silhouette avachie. Totalement assumée, la pique flotte à quelque part sur internet avec une vocation aussi floue que mes gestes, une fois que mes mains se mettent à farfouiller dans mon sac à la recherche, à la recherche de ça. « Sur une échelle de un à dix, à combien Amos rage que j’ai que deux verres ? » dont un qui sera même pas touché, le mien. Le scotch se verse comme de l’eau, faudra qu’elle étire le bras pour venir chercher son dû, elle est pas à l’article de la mort et je suis pas son esclave ni aujourd'hui ni jamais. « C’est que pour le look, j’essaie de faire différent avec elles. » pas une seule gorgée d’alcool prise depuis que les jumelles se la jouent parasite à l’intérieur, j’inspire quand même les parfums de bois et de fumée comme si c’était suffisant. Bizarrement, ça avait été beaucoup plus difficile de me tenir à carreaux quand j’étais enceinte d’Abel. Les temps changent, qu’elle disait.
« Qui t’as menacé de mort depuis que t'es là ? Que je vois si on a toujours les mêmes goûts. » le tableau de chasse est ouvert, je lui laisse à peine le temps de gober une première lampée d’alcool que je nous cherche déjà des ennemis en commun. Un médecin au bûcher, une anesthésiste à la guillotine ? J’ai tout mon temps.
@raelyn blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 19 Déc 2021 - 14:16 | |
| But it's the only way of life Raelyn Blackwell & @Ariane Williams - 30 décembre 2021
« On reparlera de mon poids quand t’auras perdu celui qui venait avec ta fille. » Elle est toujours aussi délicieuse Ariane et c’est agréable de la retrouver. Avec mon nouveau statut au Club vient une certaine dose de crainte et de respect qui empêchent à beaucoup de me dire leur façon de penser sans détour. Ariane ne s’encombre pas de ce genre de détail et c’est peut-être pour ça qu’on a si bien matché, elle et moi : j’aime les gens qui ont du répondant, j’aime ce que je ne peux écraser ou dégager d’une pichenette. Elle s’avance dans la pièce et si je garde mon sourire fatigué sur les lèvres, je lui adresse tout de même un avertissement. « T’as le droit de la regarder, c’est tout. » Ma fille. Cette toute petite chose dont Amos et moi sommes à présent responsables, même si je n’imagine pas tout ce que cela englobe. Je suis possessive, je l’ai toujours été mais ce trait de caractère a atteint son apogée avec Micah. J'ai déjà du mal à laisser les infirmières la prendre dans leurs bras. Son père, déjà fou d’elle, sera obsédé par sa sécurité et je réduirai en miette toute personne s’approchant un peu trop près d’elle à mon goût ou jetant dans sa direction un regard qui ne me plaît pas : elle a toutes les chances d’être étouffée cette gamine, mais au moins il ne lui arrivera rien. « C’est tellement lassant d’être éternellement la meilleure dans tout ce que je touche, sois pas jalouse veux-t » - « Tu vas le laisser derrière celui-là aussi ? » Oh il n’y a pas de reproche dans ma voix, elle en recevra assez du reste de son entourage. Il n’y a qu’une pointe de sarcasme et j’espère qu’Ariane ne s’est pas trop adoucie à Paris parce que moi, je n’ai ni changé ni rangé ma langue dans ma poche.
« J’suis pas encore fixée, laisse-moi le temps d’arriver. » Je crois que j’ai l’air encore plus fatiguée, mais moins brisée. Ça n’a de toute façon pas la moindre importance et au moins j’ai refait mes racines avant que le travail ne commence donc la rousse ne pourra pas se foutre autant de ma gueule qu’à l’époque cocaïne. « Douze. » - « C’est lui le père de ton gamin ? » D’autres auraient peut-être posé la question d’une façon plus subtile, aurait amené les choses avec plus de douceur mais moi j’appelle ça perdre du temps. Que ce soit lui ou pas, elle ne recevra aucun jugement de ma part alors je ne vois pas l’intérêt de prendre des pincettes pour satisfaire ma curiosité.
Une bouteille couleur ambrée apparaît comme par magie dans sa main, et j’ai envie de la bénir. Je n’allaite pas ma fille alors j’ai beau chercher (mais pas trop), je ne trouve rien qui m’empêche de boire enfin un verre d’alcool. « Sur une échelle de un à dix, à combien Amos rage que j’ai que deux verres ? » - « Zéro. » Surprise. Elle ne s’attendait certainement pas à celle-là. « Il est en train de devenir le meilleur d’entre nous. » Il est en train d’arrêter de boire. Mais ce n'est pas la version de l’histoire qu’elle aura Ariane, pas en ce mots en tout cas puisque je n’exposerai pas les faiblesses de mon partenaire de vie, elles appartiennent au domaine de l’intime. « C’est que pour le look, j’essaie de faire différent avec elles. » Une fille donc. Aucune personnalité. Je hausse les épaules en souriant. « Tu fais bien ce que tu veux. T’es plus à ça près. » Je me redresse un peu plus pour m’adosser au coussin blanc dans mon dos (tout est blanc dans ce putain d’hôpital) et j’attrape le verre qu’elle me tend. La première gorgée est divine, je ferme les yeux et je pousse un soupir de contentement. « Je finirai le tiens, t’en fais pas. » Et je l’accuserai si le personnel soignant s’aventure dans ma chambre. « Qui t’as menacé de mort depuis que t'es là ? Que je vois si on a toujours les mêmes goûts. » J’éclate de rire, parce qu’elle me connaît bien Ariane. « Amos déjà. L’accouchement sans ces foutus analgésiques, je recommande pas. » Mais c’était nécessaire pour garder mon démon de l’addiction en cage. « Et dans ma tête, chaque personne qui a posé ne serait-ce qu’une phalange sur Micah. » Je ne vais pas lui faire tout un cérémonial pour annoncer le prénom de ma fille, mais je tiens à ce qu’elle le sache. C’est étrange, d’être gonflée de fierté pour un petit être vulnérable qui ne fait pour l’instant que se nourrir et dormir. « Mais uniquement dans ma tête. » Si on compte pas le petit écart la première fois qu’une infirmière a emporté notre fille loin, dans une autre pièce que celle où je suis. « Tu serais fière de moi. Je me maîtrise. » Mon grand sourire innocent pue l’ironie et Ariane n’est pas naïve de toute façon. « Tu t’es bien amusée à l’autre bout du monde ? » Pourquoi t’es revenue, Ariane ?
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| | | | (#)Ven 24 Déc 2021 - 22:18 | |
| « T’as le droit de la regarder, c’est tout. » « Dans quinze ans je vais payer des ados pour la draguer rien que pour te voir rager. J’espère que tu sais. »
Pas la peine de renchérir qu’elle pique déjà, on est dans l’aussi confortable que naturel. C’est qu’on y revient vite, à prendre les places et les habitudes qui arrachent des grincements de dents à ceux qui tendent l’oreille dans notre direction quand y’a du mouvement aux alentours. Pour l’heure, la porte se referme et y’a rien de contaminé à saveur du monde extérieur qui risque de venir faire chier une conversation qui aurait pu avoir lieu n’importe où, n’importe quand. Jamais été douées dans les grandes effluves, ni Rae ni moi n’a l’intention de s’y tâter aujourd’hui. « Tu vas le laisser derrière celui-là aussi ? » le contre-plaqué des meubles aux couleurs aussi malades que leurs patients sert de touches de piano invisibles, mes ongles claquent doucement sans que la remarque ne froisse quoi que ce soit à froisser. « Lance les paris. » pas qu’elle ait besoin de l’autorisation pour le faire, mais si c’est le cas j’espère au moins avoir un quelconque pourcentage des cotes qu’elle se fera sur ma tête. Bah quoi ? Tout le monde pense déjà que je vais me tirer à nouveau une fois qu’elles seront nées, qu’on fasse un peu de fric sur leur dos est la moindre des politesses. Très, très polie que je suis. « C’est lui le père de ton gamin ? » « Mais à quel point tu t’emmerdes dans ta vie pour parler autant de la mienne. » un battement de paupières et un autre, c’est dit avec l’intonation la plus douce que j’ai en banque parce que j’ai toujours adorer haïr des gens qui s’attendent à ce qu’un visage de porcelaine comme le mien soit aussi doux que docile. « Pour ça non plus j’ai pas encore décidé. » qu’il le soit ou pas, ça ne changera strictement rien à la suite mais elle peut bien le savoir, ça. Avec un peu de chance, Rae se chargera de jacasser à Amos qui fera pareil à Saül et j'aurai pas à m’emmerder à gérer la discussion larmoyante qui viendrait s’il me posait la question lui-même. Le pouvoir des communications efficaces, de nos jours.
Du scotch, deux verres pour elle et une clope éteinte accompagnée d’un briquet que je tourne entre mes doigts pour tester si toutes les infirmières du bloc sont aussi dans le non-jugement que la blonde. « Zéro. » mon sourcil se hausse, évidemment, à l’annonce qu’un de mes piliers de bars favoris a décidé de se la jouer responsable. Oh, grand bien lui en fasse, je me gênerai donc pas pour tester les nouveaux ancrages et voir s’il y tient vraiment si peu à sa bouteille, en temps venu. En attendant, « Il est en train de devenir le meilleur d’entre nous. » « Connard. » j’éclate de rire, ce sera l’orgueil d’Amos qui prend le blâme pour l’instant. S’il le travaille comme un défi, s’il se cherche une compétition et une médaille qu’il y aille. Mais y’a évidemment une note mentale qui se prend à quelque part dans ma tête pour une prochaine conversation avec lui ; ça risque d’être marrant. « Tu fais bien ce que tu veux. T’es plus à ça près. Je finirai le tiens, t’en fais pas. » elle en a déjà le double et le bouchon de la bouteille file de ma part la seconde suivante à la poubelle sans aucune hésitation possible. « Amos déjà. L’accouchement sans ces foutus analgésiques, je recommande pas. » voilà, je savais que de la souler allait mieux la servir que n’importe quel autre cadeau de naissance bidon qui s’accumule à son chevet. « Je savais que t’étais folle. » joli récit d’une matinée qui s’étire en journée entière et d’un bébé qui déchire tout sur son passage, les organes et la chair. Sympa. « Et dans ma tête, chaque personne qui a posé ne serait-ce qu’une phalange sur Micah. » Micah, donc. « Mais uniquement dans ma tête. » pas la peine de grogner Rae, je fais que craquer mes doigts, les étirer les uns après les autres de manière à pouvoir faire râler l’autre maman poule qui s’est jamais vraiment ignorée. Je savais qu’elle allait être infernale dans ce rôle-là. « Tu serais fière de moi. Je me maîtrise. » « Je serai fière de toi le jour où t’arrêteras de penser que je suis incapable de faire disparaître des corps. » et la moue c’est cadeau. Depuis quand elle trempe dans des magouilles sans jamais m’en glisser le moindre petit mot ? J’ai pas nécessairement besoin qu’elle me vide son sac - pas autant qu’elle tente de me faire vider le mien - mais un peu de considération et de confessions feraient pas de tort. Un jour peut-être.
« Tu t’es bien amusée à l’autre bout du monde ? » certains diraient pas tant que ça puisque je suis revenue. C’est certains-là perdraient la langue dans l’élan. « Visiblement. » il y a un regard d’elle qui s’étire un peu plus longtemps qu’un autre sur moi, il y a des mots qui ne sortent pas de sa bouche et si je bosse vraiment très fort sur ma capacité à ne pas crever d’yeux autant que je voudrais n’en reste que je sais que quelque chose manque à sa phrase. « Demande si tu veux savoir. » elle pose les questions comme elles viennent, qu’elle les pose toutes alors que j’ai pas prévu terroriser personne d’autre sur l’étage pour le moment. « J’ai rien à cacher et franchement à ta place, je cracherais le morceau plutôt que de viser les conversations de nouvelles mamans qui bouffent leur placenta. » ce qui pourrait être d’un potentiel impeccable si elle me laissait lui lire toutes les horreurs de recettes qu’ils te disent de faire avec. Quel enfer. « Si tu poses aucune question, je m’en charge pas de problème. » c’est de la triche Ariane, tu l’as même pas laissée parler. « À quel moment tu penses qu’il va falloir que tu sois clean pour qu’il le reste ? » qu’elle réponde à celle-là et je répondrai à toutes les siennes.
@raelyn blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 27 Déc 2021 - 15:21 | |
| But it's the only way of life Raelyn Blackwell & @Ariane Williams - 30 décembre 2021
« Dans quinze ans je vais payer des ados pour la draguer rien que pour te voir rager. J’espère que tu sais. » « Dans quinze ans j’enverrai un homme de mains t’arracher les yeux et stériliser ton fils, j’espère que tu sais. »
Un sourire amusé étire mes lèvres alors que je goûte à nouveau à la saveur délicieuse de ce genre de joute verbale. Aucun adversaire n’est vraiment à la hauteur d’Ariane, aucune pique n’a la même saveur que lorsqu’elle sort de la bouche de la rousse. Personne n’a non plus le même genre de laisser passer : j’aurais arraché la langue d’une autre personne pour bien moins de provocation que ça. « Lance les paris. » - « La côte en faveur d’un départ va être drôlement élevée. Tous ceux qui te connaissaient que j’ai croisé depuis ton départ avaient l’air d’hésiter entre l’envie de pleurer et celle de t’arracher les cheveux un à un. » Et ça se résume pas à Saül - aka Crésus - puisque je suis aussi tombée sur sa belle sœur. Tous ceux qui te connaissaient sauf moi, j’espère qu’elle sait lire entre les lignes et le sarcasme Ariane, moi je me moque bien des décisions qu’elle a pu prendre puisqu’elles la concernent elle et uniquement elle.
« Mais à quel point tu t’emmerdes dans ta vie pour parler autant de la mienne. » - « Quand Amos est pas là, mon entourage se résume à un bébé et des infirmières qui s’intéressent qu’à la couleur et la consistance de ses selles. Ça répond à ta question ? » J’ai hâte de sortir, autant parce que j’ai besoin de respirer et de me rappeler que je ne suis pas qu’une jeune mère dans un lit d’hôpital que parce que je ressens l’impétueux besoin d’enfermer ma fille sous cloche, dans ce loft dont seuls Amos et moi connaissons l’adresse. Là ou elle sera en sécurité j’en suis persuadée, puisque nous serons son rempart contre le reste du monde. « Pour ça non plus j’ai pas encore décidé. » - « T’en une bien mauvaise menteuse. » La gamine ou le gamin qu’elle a dans le ventre est celle ou celui de Saül, personne ne me fera avaler le contraire. Elle a juste l’esprit de contradiction. Elle veut juste le faire chier et le punir - de quoi, personne ne sait exactement puisque c’est elle qui est partie. Moi, je soupçonne que c’est de l’avoir rendue faible et amoureuse. « Tu vas faire de sa vie un enfer. » Et je m’en moque, j’esquisse même un sourire à cette idée. « Fais-moi plaisir, quand viendra la première confrontation, fais ça ailleurs qu’au Casino. J’ai pas envie que tout brûle alors que la peinture est à peine sèche. »
« Je savais que t’étais folle. » Je suis une ancienne toxicomane surtout, une junkie qui a bien trop peur d'elle-même et de sa faiblesse face à tout psychotrope ou analgésique trop puissant. « Je serai fière de toi le jour où t’arrêteras de penser que je suis incapable de faire disparaître des corps. » - « Bitch please. C’est pour toi que je fais ça, que tu puisse plaider l’ignorance. » Dans les faits, Ariane sait que je ne gagne pas uniquement ma vie en empochant l’argent de ceux que l’addiction du jeu démange. C’est auprès de moi qu’elle achetait sa cocaïne lors de leur grande époque, à elle et Crésus. Elle sait que je trempe dans des trucs louches, elle n’a juste le droit à aucun détail parce que c’est comme ça : on ne parle pas du Fight Club. « Visiblement. Demande si tu veux savoir. J’ai rien à cacher et franchement à ta place, je cracherais le morceau plutôt que de viser les conversations de nouvelles mamans qui bouffent leur placenta. » Et moi qui pensait qu’on en était plus là, elle et moi. Qu’on se racontait tout comme deux meilleures amies qui se font des tresses en regardant Buffy contre les vampires. le samedi soir à la télévision. « Si tu poses aucune question, je m’en charge pas de problème. À quel moment tu penses qu’il va falloir que tu sois clean pour qu’il le reste ? » Oh elle mord Ariane. Elle mord parce que c’est ce qu’elle a toujours fait, lorsqu’on s’approche d’un sujet qui dérange, contrairement à ce qu’elle prétend. Elle mord parce que, comme moi, elle considère l’attaque comme la meilleure des défenses. « Ressers mon verre au lieu de dire des conneries. » Parce que c’est pas le moment de me parler de privations, après des mois entiers à m’y astreindre. « J’ai été clean pendant cinq mois. J’ai même fumé avec une putain de clope électronique, alors c’est mon tour. Le reste, on verra après. » On va apprendre à marcher avant de courir, comme dit l'adage.
L'infirmière qui rentre dans la chambre à cet instant a l’air d’avoir un tout autre avis sur la question vu le regard réprobateur qu’elle lance en direction de mon verre, avant de dire qu’elle vient chercher Micah pour quelques analyses de routine. Je la regarde disparaître avec ma fille avec un regard mauvais, comme pour la prévenir qu’elle a intérêt à la ramener en entier avant de me redresser dans mon lit et de glisser mes jambes dans le vide. « J’espère que t’as des clopes d’ailleurs. C’est l’heure de la balade. » Dans le parc de l'hôpital, c’est un peu moins fun qu’une nuit au Casino mais c’est tout ce que je peux lui offrir pour l’instant. « Avoue que t’es venue directement à l’hôpital dès que t’as appris parce que tu crevais d’envie de me voir comme ça. » Au moins, je porte un ensemble en maille côtelé de luxe, et plus une horrible chemise d'hôpital. Dehors, alors que je profite du soleil sur mon visage et que je jette un coup d'œil à son profil arrondi, je pose des questions, puisqu’elle prétend que j’ai le droit. « Pourquoi t’es partie ? » Je suis curieuse, pas amère ou en colère. Je suis curieuse parce qu’on a beau se ressembler, j’ai beau avoir toujours été effrayée par l’engagement et les sentiments trop intenses, jamais je ferai ce qu’elle à fait à Amos. Je ne pouvais pas l’envisager alors qu’il n’était question que de lui, je l’imagine moins encore à présent qu’il y a Micah. « Ton gosse, te manquait ou c’était juste ma délicieuse compagnie ? » C’est pour ça que t’es revenue ?
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| | | | (#)Jeu 30 Déc 2021 - 18:48 | |
| « La côte en faveur d’un départ va être drôlement élevée. Tous ceux qui te connaissaient que j’ai croisé depuis ton départ avaient l’air d’hésiter entre l’envie de pleurer et celle de t’arracher les cheveux un à un. » « S’ils me connaissaient vraiment ils auraient su que j’allais partir. »
C’est ça le problème, l’eurêka en souffrance. S’ils clamaient vraiment qu’ils maîtrisaient par coeur la terrible Ariane qui les a si sauvagement laissés en plan un mardi matin ensoleillé avant que le journal du jour atterrisse sur leur pallier, personne aurait été surpris. Personne aurait crié à l’abandon, à la fuite, à la lâcheté. Ils savent que je prends mes décisions que pour moi, que même s’ils existent et qu’ils se grattent des miettes d’amour, c’est moi que j’aime le plus. Ça me dépasse leur naïveté. Rae semble être du même avis entre deux gorgées. Avant de dériver sur son propre quotidien qui ressemble franchement au mien, y’a quelques mois qui ont l’air de dater d’années maintenant qu’on y retourne. « Quand Amos est pas là, mon entourage se résume à un bébé et des infirmières qui s’intéressent qu’à la couleur et la consistance de ses selles. Ça répond à ta question ? » impossible de rester de glace à l’imaginer noter sur un camaïeu de marron ce que sa fille a de bon à donner comme boulot aux infirmières du bloc. « Bois ton scotch tu me fais pitié. » les prochaines semaines seront infernales, qu’elle reprenne des forces. Les nuits, les crises, la gerbe, la morve, l’impuissance complète et totale. Être mère cet exercice d’humilité atroce.
Exercice dans lequel je me suis refoutue les pieds aussi vite que possible, apparemment. « T’en une bien mauvaise menteuse. » « Tu trouves ? Je savais que j’aurais dû dire 'le saint Esprit'. » et puis pourquoi on parle que du père là de suite ? Il ne sait rien, il est transparent, petit être translucide dans ma mémoire sans aucun visage rattaché. Que ce soit Saül ou le livreur de pizza ça changera rien au résultat final ; mes filles, je les élèverai toute seule et je serai foutrement douée pour le faire. « Tu vas faire de sa vie un enfer. » un autre sur une longue, longue, excessivement longue liste de parias. « Fais-moi plaisir, quand viendra la première confrontation, fais ça ailleurs qu’au Casino. J’ai pas envie que tout brûle alors que la peinture est à peine sèche. » « Oh allez, vends-le comme une soirée spectacle ça fera chier personne. » et elle se dit la reine de la nuit avec son Casino qui attroupe les meilleurs poissons de la ville et des environs. C’est qu’elle perd son sens du sensationnalisme depuis qu’elle est une adulte mature et responsable. « Bitch please. C’est pour toi que je fais ça, que tu puisse plaider l’ignorance. » ah ouais non c’est vrai, elle continue de fricoter en secret avec tout le casting des vilains nemesis de James Bond. « Je vais commencer à penser que t’inventes tout ça pour que les autres gamins te trouvent cool dans la cour de récré. » la vérité m’ennuierait probablement bien plus que les quinze scénarios à l’heure que je me fais sur son cas. Garder le tout secret nous arrange autant l’une que l’autre. « Ressers mon verre au lieu de dire des conneries. » qu’est-ce que je disais. « J’ai été clean pendant cinq mois. J’ai même fumé avec une putain de clope électronique, alors c’est mon tour. Le reste, on verra après. » un nouveau rire qui vient au même moment où on passe kidnapper sa gamine. « Si y’a pas de photos j’y crois pas. » des morceaux de moquerie par ci par là pour la distraire, quand son regard de menace de mort est exactement le même que j’ai pu avoir pour qui que ce soit se postait à moins d’un mètre d’Abel jadis. « J’espère que t’as des clopes d’ailleurs. C’est l’heure de la balade. » le truc c’est de te tirer Raelyn, après tu vois le monde qui gravite aux côtés de ton enfant de manière bien relative. Okay, je fais de l’humour, on se calme. « Jamais sans de quoi te trouver tolérable. »
Les clopes, les joints, l’alcool, la totale s’agite bien confortablement dans mon sac qu’on dévisage, une fois Rae et moi dehors. Ils disent *jardin* mais en soi un vieux banc en bois avec de la peinture à moitié écaillée et deux trois buissons de fleurs qui manquent clairement d’eau, ça le fait pas particulièrement côté dépaysement. C’est toujours mieux que le bleu bébé et le vert malade à l’intérieur. « Avoue que t’es venue directement à l’hôpital dès que t’as appris parce que tu crevais d’envie de me voir comme ça. » le briquet file de mes doigts aux siens, les cigarettes aussi. Enceinte d’Abel, j’en gardais une éteinte entre mon index et mon pouce, du cognitif en carton comme si j’avais conditionné mon cerveau à croire que je fumais sans le faire. Enceinte des jumelles, j’y pense même pas, l’envie s’estompe aussi vite. « Pourquoi t’es partie ? » ouais, ouais, c’est vrai elle parlait. Les questions. La. « Ton gosse, te manquait ou c’était juste ma délicieuse compagnie ? » « Faut que vous arrêtiez tous de penser que vous prenez assez de place dans ma vie pour être des raisons. » si c’est dit avec un sourire qui craque des fossettes sur mes joues, ce n’est pas moins vrai. C’est pas eux, les raisons. Ni du départ, ni du retour. Et c’est ce qui les fera chier, de pas avoir pu changer quoi que ce soit. De pas avoir fait, de pas avoir dit, ou d’avoir fait et d’avoir dit. Si t’as aucun rôle, t’as aucune importance. Essaie de leur faire comprendre sans qu’ils haussent le ton et enragent encore plus, essaie juste pour voir. « Parce que j’étais sa femme. Sa mère. Son auteure, sa pote, sa soeur, son ennemie, sa fille, sa plante… » l’énumération devient aussi évidente que risible. « J’étais plus Ariane, j’étais juste à tout le monde. » et le résultat l’était tout autant. La morale de l’histoire est simple, c'est elle qui a ajouté quelques étampes de plus à mon passeport : « Quand tu seras grande, appartiens à personne. »
@raelyn blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 31 Déc 2021 - 15:34 | |
| But it's the only way of life Raelyn Blackwell & @Ariane Williams - 30 décembre 2021
« S’ils me connaissaient vraiment ils auraient su que j’allais partir. » - « C’est pas le but de la démarche ? Que personne te connaisse vraiment ? » Y’a quelques années j’aurais dit que personne ne nous connaisse vraiment, puisque je me serais mise dans le même panier qu’elle. Mais j’ai mes exceptions aujourd’hui, j’en ai surtout une et j’ai compris qu’être dure et cachée derrière ma carapace en permanence, c’est pas ce qui me rend le plus heureuse. Ariane apprendra un jour peut-être, elle a encore quelques années de retard sur moi.
« Oh allez, vends-le comme une soirée spectacle ça fera chier personne. » Saül est le géniteur de sa gamine mais elle a pas l’intention de le laisser en être le père, si je lis entre les lignes. Est-ce que je me trompe ? Est-ce simplement une nouvelle carapace qu’elle est en train de construire ? Pourquoi tu te caches Ariane ? Pourquoi tu crois qu’être esseulée, ça te rendra plus forte ? Ce serait hypocrite de dire que je ne comprends pas. Ce serait hypocrite de prétendre que je n’ai pas vu les choses comme elle un jour et, dans la majorité des cas, je les vois encore ainsi. Mais pas avec tout le monde, pas avec Amos, pas avec les gens qui comptent et que j’ai bien l’intention de garder auprès de moi. La carapace, elle est pour le reste du monde. Ariane, j’ai l’impression qu’elle n’a pas encore compris comment la laisser ouverte seulement pour certaines personnes. « Je vais commencer à penser que t’inventes tout ça pour que les autres gamins te trouvent cool dans la cour de récré. » - « Que j’invente quoi ? Je t’ai jamais rien raconté, à ce que je sache. » C’est ça le plus beau. C’est qu’elle le sait, mais pas parce que j’ai laissé entendre quoi que ce soit. « De toute façon, ce que t’imagines est certainement plus amusant. Je vais pas briser ça. » Peut-être qu’elle se figure que je bois du sang humain au petit déjeuner et que j’enterre des corps tous les jours. C’est pas aussi exaltant, d’être un bandit. Des gens que j’aimerais bien envoyer saluer les vers de terre il y en a plusieurs, mais malheureusement y’a deux trucs qui s’appellent les forces de police et la prison qui font qu’on peut pas faire exactement ce qu’on veut quand on veut et sans se soucier des conséquences. « Si y’a pas de photos j’y crois pas. » - « Tu crois quand même pas que j’allais laisser qui que ce soit immortaliser ce grand moment de honte, non ? » Je fais la maligne, avec mon verre de scotch brandi bien haut. Je m’en fiche même bien du regard de l’infirmière qui entre à ce moment-là. Je me moque moins du fait qu’elle soit là pour emporter ma fille et elle a le droit à mon classique regard noir proche de la menace de mort. J’ai pas compté le nombre de cheveux sur la tête de la petite poupée blonde, mais je suis presque sûre que s’il en manque un je le saurais et la jeune femme le paiera très cher.
« Jamais sans de quoi te trouver tolérable. » En attendant, Ariane a de quoi m’aider à renouer avec mes mauvaises habitudes, un coup d'œil à l’intérieur de son sac à main m’en informe. « Je vais commencer avec une cigarette. » Le reste, ce sera pour plus tard. Je suis presque sûre qu’ils trouveraient le moyen de m’emmerder si je sentais la marijuana, en revenant dans la chambre. Je l’allume à peine le patio passé, et je tire dessus comme si j’étais une condamnée et qu’il s’agissait de la dernière. Le soupir de soulagement que je pousse à expirer la fumée par les narines est audible, je ne cherche même pas à le masquer. « Bordel ça a vraiment rien à voir. » On tente de nous convaincre que si, mais ma cigarette électronique n’avait pas la même saveur. Rien de mieux que cette sensation qu’on se tue à petit feu. « Faut que vous arrêtiez tous de penser que vous prenez assez de place dans ma vie pour être des raisons. » - « Hum. » Est-ce que c’est le début de la réponse ? Est-ce parce qu’ils sont trop nombreux à penser ça qu’elle est partie, justement ? « Damn. Mais avec combien d’autres amies tu me trompes ? » Je fais la maligne, avec ma cigarette coincée au bout des doigts. « Parce que j’étais sa femme. Sa mère. Son auteure, sa pote, sa sœur, son ennemie, sa fille, sa plante… » Je hoche la tête, je crois que je comprends. Je crois que je vois ce qu’elle veut dire, ce qu’elle a tenté d’exprimer comme sentiment, en partant à l’autre bout du monde. N’en reste pas moins vrai que j’ai du mal à imaginer qu’elle ait été heureuse à Paris, contrairement à ce qu’elle veut bien faire croire. « J’étais plus Ariane, j’étais juste à tout le monde. Quand tu seras grande, appartiens à personne. » Je laisse échapper un sourire, alors que j’ignore si elle s’adresse à moi, ma gosse, la sienne ou bien elle-même. Sûrement un peu de tout ça à la fois. « Et elle est heureuse, juste Ariane ? » Pas de jugement, pas de reproche, juste un ton neutre et un regard qui ne quitte pas la rousse. « Tu sais, je crois que tu fais fausse route, pour ce que ça vaut. » D’une amie à une autre, pas sur un ton condescendant parce qu’on se respecte bien trop pour ça. « Juste Raelyn d’il y a deux ans serait pas d’accord avec moi. Elle me traiterait de vieille conne, mais je pense que t’as tort. » Je coince mon bras libre sous l’autre, et je la jauge du regard. « Je crois que juste Raelyn était surtout juste terrifiée à l’idée que son bonheur puisse dépendre de quelqu’un d’autre qu’elle. Et je crois que c’est ton cas aussi. » Pour ce que ça vaut. Elle a le droit à ma parole de vieux sage en même temps qu’un mince sourire flotte toujours sur mes lèvres. « Je m’appartiens à moi et à moi seule. Mais je choisis de me donner à lui. » A Amos. Elle est là la nuance, celle que je ne percevais pas avant, celle qui me terrifiait au début parce que je pensais que cela voulait dire devenir dépendante et moins forte. « Je pense que t’es conne. Mais je pense aussi que t’es pas une assez bonne menteuse pour te mentir à toi-même sur le long terme. » Et donc qu’arrivera un moment ou elle ouvrira les yeux et où elle réalisera que si elle est revenue, c’est parce qu’il lui manque, parce qu’elle va donner naissance à sa gosse et qu’elle en a déjà un qui fait partie d’elle et duquel elle ne pouvait pas rester éloignée plus longtemps. Du reste, je ne suis pas Rosalie ou une autre de ces mères parfaites, de ces soit disant bonne copines qui font tout pour vous faire rentrer dans le droit chemin. « Mais c’est ta vie. Pas la mienne. » Et je n’ai pas l’intention ni la prétention d’évangéliser qui que ce soit. « T’as pas répondu à ma deuxième question d’ailleurs. » Celle qui demandait entre les lignes ”pourquoi t’es revenue ?” « Mais t’as pas besoin de le faire. Je connais la réponse. » J’esquisse un sourire de craneuse, avant d’ajouter. « Je sais que tu pouvais pas te passer de moi et que tu rêvais de rencontrer la merveille à laquelle j’ai donné naissance. » Je sais que tu pouvais pas te passer de Saül et Abel. Mais je comprends sa pudeur et je la respecte. Alors je change le ton de la conversation, juste pour pas qu’elle ait à ajouter quoi que ce soit qu’elle a pas envie de lâcher. « J’ai une nouvelle sœur, aussi. Que de nouveautés. » Finalement, faut croire que je me fais au concept d’avoir une amie à qui raconter ce genre de chose.
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| | | | (#)Dim 9 Jan 2022 - 3:04 | |
| « Que j’invente quoi ? Je t’ai jamais rien raconté, à ce que je sache. » et c’est ça le véritable drame dans l’histoire, pas les cernes qui poussent sous ses yeux et encore moins l’odeur constante de gerbe de bébé qui flotte dans la chambre. « De toute façon, ce que t’imagines est certainement plus amusant. Je vais pas briser ça. » « Dans mes rêves les plus fous t’as des bocaux avec les langues de tes victimes qui flottent dans du formol. » Ariane sept ans a les yeux qui brillent, le menton qui se redresse et des rêves plein la tête. Ariane sept ans est fière comme un paon d’être pote avec la version blonde platine de Jason Voorhees. « Tu crois quand même pas que j’allais laisser qui que ce soit immortaliser ce grand moment de honte, non ? » je savais que j’aurais dû investir les retours des dernières ventes de mon bouquin pour me payer un réalisateur, le truc honteux d'avoir filmé la chose dans tous les pires angles, allez redresse tes jambes dans les étriers Raelyn, souris à la caméra. « T’es si dramatique, t’as à peine l’air d’une merde. » et je suis à peine une bonne pote, bonne pour la confiance en soi.
J’ai quand même pas menacé qui que ce soit depuis qu’on est sorties prendre l’air et ça, ça vaut mention. « Je vais commencer avec une cigarette. » « Gamine. » j’ai l’impression qu’on est de retour au lycée à fumer sous les estrades et à cogiter des rumeurs dégueulasses à lancer sur la nouvelle en classe de chimie. L’aller simple vers l’adolescence ingrate où on se serait sûrement battues pour le même gars avant de le jeter aux poubelles quand on en aurait eu fini. « Bordel ça a vraiment rien à voir. » j’éclate de rire, le tabac qui grille suffit à ce que j’arrache pas la clope de ses lèvres pour la glisser entre les miennes. « Alors c’est comme ça qu’on se sent quand on reste pour éduquer ses gosses. » les miennes d’ailleurs, qui se fendent d’un sourire de plus. On a le droit de s’en moquer, elle l’a dit sans le dire. J’apprends vite.
« Damn. Mais avec combien d’autres amies tu me trompes ? » visiblement, suffisamment pour qu’elle saute aussi vite aux conclusions hâtives. « Aucune qui est plus chiante que toi, respire. » je nous préférais en mode rose bonbon à l’acide, à crever les pneus du proviseur parce qu’il nous aurait collé une retenue inutile un samedi matin. Une autre. « Et elle est heureuse, juste Ariane ? » bordel depuis quand les hormones lui donnent une opinion. « Tu sais, je crois que tu fais fausse route, pour ce que ça vaut. Juste Raelyn d’il y a deux ans serait pas d’accord avec moi. Elle me traiterait de vieille conne, mais je pense que t’as tort. » « Des gens sont morts pour moins que ça. » et bordel depuis quand je manque une inspiration rien que pour entendre la fin de son discours - larmoyant, mais un point pour l’effort de la tentative. « Je crois que juste Raelyn était surtout juste terrifiée à l’idée que son bonheur puisse dépendre de quelqu’un d’autre qu’elle. Et je crois que c’est ton cas aussi. » ouais je m’attendais à ce qu’on me le fasse ce coup-là. Le coup de mettre directement le doigt dessus jusqu’à ce que la chair cède sous les ongles, des ongles comme des couteaux. « Je m’appartiens à moi et à moi seule. Mais je choisis de me donner à lui. » ça c’est ce que tu crois et ; « Je pense que t’es conne. Mais je pense aussi que t’es pas une assez bonne menteuse pour te mentir à toi-même sur le long terme. » et ça te dirait qu’on sèche la dernière période pour aller voler des bouteilles de vin à la supérette en face de l’école ? Je demande pour une version bien plus marrante de nous deux. « Mais c’est ta vie. Pas la mienne. » ça, juste ça. Y’a des dents qui arrêtent de se serrer et des doigts qui se relâchent dans les poches de mon jeans. On est à quelque part de bien et je parle pas du jardin. « C’est le moment où je fais semblant de t’avoir écoutée ? » à d’autres, Ariane. Bien sûr que je l’ai écoutée. Bien sûr que je vais la maudire d’avoir parlé.
Surtout si elle insiste. Et la voilà qui insiste. « T’as pas répondu à ma deuxième question d’ailleurs. » laquelle, t’en as posées tellement depuis qu’on se connaît, elles pleuvent que veux-tu je t’écoute si attentivement je sais faire que ça voyons tu crois quoi. « Mais t’as pas besoin de le faire. Je connais la réponse. » encore heureux qu’elle s’éclate, ça en fait au moins une. « Je sais que tu pouvais pas te passer de moi et que tu rêvais de rencontrer la merveille à laquelle j’ai donné naissance. » pour ça je pouffe de rire à nouveau, elle le mérite bien. On a quand même survécu à notre première et fort probablement seule conversation d’adultes. La clope lui donne du nerf, qui suis-je pour la blâmer. « Si je suis pas la marraine je me tire à nouveau. » petit avertissement d’usage, je vais adorer utiliser ce genre de menaces à mon avantage. « J’ai une nouvelle sœur, aussi. Que de nouveautés. » « On l’aime ou la hait ? » ça vient en paire et j’ai de l’énergie à consacrer à ses problèmes bien plus que pour porter la moindre attention aux miens. Oh, en passant. « Je suis revenue pour la même raison pour laquelle je suis partie. » j’ai dit que j’allais répondre alors je réponds. Ça sort comme une énigme, amuses-toi Rae, je me trouve si cool en Sphinx le temps que tu tires sur mes clopes de sûreté. « T’es brillante, tu feras les liens qu’il faut. » une histoire d’orgueil et de besoin de prouver quelque chose. Une histoire sans morale parce que ça serait absolument pas fun s’il y avait une quelconque issue. Et si tu t’avises d’en parler à qui que ce soit, je risque de t’emprunter quelques bocaux et quelques fioles de formol, pour la science. Pour ma vengeance surtout. Tu sais très bien à qui je veux pas que tu ailles bavasser Rae. Sois brillante pour ça aussi. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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| But it's the only way of life Raelyn Blackwell & @Ariane Williams - 30 décembre 2021
« T’es si dramatique, t’as à peine l’air d’une merde. » « Heureusement que t’es revenue, je commençais à trop prendre la confiance. »
J’ai besoin de personne pour ça à vrai dire, ”avoir la confiance” est mon état naturel et c’est pas Ariane qui va y changer quoi que ce soit, qu’elle soit là ou pas là. Ce qu’elle peut faire en revanche c’est me filer une clope - voire son paquet - et pas faire de remarque si j’ai le souffle court. « Gamine. » - « Je fume un joint que si tu m’accompagnes. » Putain, quand c’est pas une qui est enceinte c’est l’autre, notre timing aura été globalement assez pourri cette année. Plus question de vivre sa vie à fond quand on a la vie d’un petit être entre les mains, on s’en est rendue compte l’une puis l’autre. « Elle a quoi de différent cette grossesse, pour que tu sois raisonnable à crever d’ennui ? » J’ai pas souvenir qu’elle ait été autant à cheval sur les restrictions, quand elle attendait Abel. « Alors c’est comme ça qu’on se sent quand on reste pour éduquer ses gosses. » - « Tu vois, ça c’est un secret qu’on a pas le droit de partager à ceux qui font pas partie du club. » Si je n’ai pas le droit de faire des blagues sur le fait qu’elle ait quitté le pays, alors est-ce que la vie vaut simplement la peine d’être vécue ?
« Aucune qui est plus chiante que toi, respire. » - « Ta belle-sœur avait l’air sacrément casse-couille pourtant. » Elle avait surtout l’air d’en vouloir à mort à la rousse et, connaissant cette dernière, y’a certainement tout un tas de raisons qui justifiait ça. Elle a dû lui demander de rendre des comptes, à son retour. Ou bien elle l’a joué froide et détachée. Ce n’est pas mon genre à moi, je ne ferai jamais les choix qu’elle a fait, mais c’est sa vie, pas la mienne, et chacun a le droit à son libre arbitre. Par contre, ça ne veut pas dire que j’ai pas le droit de donner mon avis. Ariane ne l’a peut-être pas demandé, Ariane s’en moque certainement, mais ce n’est certainement pas ça qui m’arrêtera. « Des gens sont morts pour moins que ça » - « Je sais. T’as oublié les langues et le formol ? » Sauf que je suis pas les gens, que je fais exactement ce que j’ai envie de faire et que Ariane sait depuis le début que je suis comme ça. Je ne juge pas, je ne condamne pas non plus, mais elle n’a pas non plus le choix d’entendre mon opinion sur le sujet à partir du moment où j’ai envie de la partager. « C’est le moment où je fais semblant de t’avoir écoutée ? » - « C’est le moment où je fais semblant de croire au rôle de femme froide et détachée que tu joues ? » Je lui adresse un clin d'œil, avant de tirer sur ma clope. Je ne joue pas de rôles. Je suis franche et authentique et j’aime à penser que ce sont mes plus belles qualités.
« Si je suis pas la marraine je me tire à nouveau. » Je laisse échapper un rire amusé. Evidemment que je pense à elle, je l’ai même dit à mon compagnon. J’attends de voir si elle est là pour rester, j’attends de voir si elle est restée la même bonne vieille Ariane ou si elle est devenue aussi nunuches que les autres françaises, pendant son absence. « On l’aime ou la hait ? » - « Ni l’un ni l’autre. Je sais pas encore. » Mon pouce caresse ma lèvre alors que je réfléchis à ce que je sais sur et pense de Spencer. « C’est une junkie. Une gamine paumée. On lui a mis un toit au-dessus de la tête. Donné un boulot, aussi. Pour le reste, on verra. » Je ne sais même pas pourquoi je dis ça à Ariane. Certainement parce que c’est plus simple que de lui demander ce que j’ai à lui demander, parce que c’est nettement moins personnel. « Je suis revenue pour la même raison pour laquelle je suis partie. » Je laisse échapper un rire amusé, ma cigarette au bec et le regard fixé droit devant moi, il paraît que c’est plus simple pour se confier, de ne pas être fixée droit dans les yeux. « T’es brillante, tu feras les liens qu’il faut. » - « T’es revenue parce que, finalement, partir, ça aussi ça t’avait été dicté par les autres. » Et donc parce qu’à partir du moment où quelqu’un ou quelque chose réussissait à lui donner l’envie de quitter le pays, le faire ce n’est pas reprendre le contrôle de sa vie. « Et parce que quoi que tu fasses, t’es sa femme, et t’es sa mère. » Et que je suis nouvellement bien placée pour savoir que même la pire des garces ressentira le manque de son enfant. Parce que j’envisage pas une seule seconde d’un jour laisser quelqu’un emmener Micah loin de moi. Micah, parlons-en.
« Y’a pas beaucoup de femmes que je peux blairer. » Elles se comptent sur les doigts d’une main à laquelle on aurait arraché quelques doigts. « Et je suis pas certaine que ces trucs de parrain et marraine aient autant d’importance pour moi que ça en a pour d’autres. » Parce que je n’envisage pas une seule seconde que quoi que ce soit puisse priver ma gosse de moi. « Mais Amos a choisi le parrain. Et moi j’ai réfléchi. » A ce qui était important et déterminant pour le rôle. « Et je crois que s’il m’arrivait quelque chose, je voudrais que la femme qui élève Micah me ressemble. Et qu’elle lui apprenne à rendre les coups et à envoyer chier ceux qui tenteront de lui marcher sur les pieds. » Bref, j’ai pas besoin de demander officiellement non, elle a compris ? C’est elle que j’ai choisie, parce que je sais qu’Ariane ferait de ma fille une guerrière s’il nous arrivait quelque chose à son père et à moi. « Je te demande pas de me rendre des comptes parce que tu t’es tirée. C’est ta vie, je te l’ai dit. Mais c’est pour ça que j’ai besoin de savoir si t'as l'intention de disparaître à nouveau. » Parce que là, ça deviendrait mon problème.
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| | | | (#)Dim 30 Jan 2022 - 19:41 | |
| « Elle a quoi de différent cette grossesse, pour que tu sois raisonnable à crever d’ennui ? » « Tout réussir toute seule, ce genre de conneries. » donnez-moi un trophée, de quoi clamer haut et fort que j’ai besoin de personne pour avoir la note parfaite là où ça compte. La note parfaite avec les jumelles, on s’entend. « Tu vois, ça c’est un secret qu’on a pas le droit de partager à ceux qui font pas partie du club. » pour ce qui est du premier-né, là c’est plus compliqué. Faut dire que Rae est la première vers qui je dérive après avoir posé le pied ici ; Saül est pas du tout au planning et avec lui, Abel. Et je vous arrête de suite, c’est pas le moment de sortir les torches en feu, d’hurler à la sorcière de mère ; le sujet est pas tabou, il est juste en suspens. « Te prends pas pour une médaille d’or non plus elle bave plus qu’Abel à son âge, gère ça à la place. » le suspens me laisse les miettes d’au moins un sourire en coin et une expiration agressive pour éloigner sa fumée de mon doux visage de poupée de porcelaine. En rire, en rire, en rire encore. On rira bien quand la pause sera finie, hen Ariane ? « Ta belle-sœur avait l’air sacrément casse-couille pourtant. » pour le moment, tout le monde se précipite vers les conclusions alors que j’ai même pas entamé quelques développements que ce soit. « Oh elle l’est aussi même quand je me tire pas à l’autre bout du monde pour le fun. » te crois pas privilégiée Rae, sans rancune je te jure. Rosa a toujours eu le chic pour être chiante, c’est à croire qu’on s’entoure que des gens qui nous ressemblent.
Douce ironie qu’on dérive à cette conversation-là, quand je pense à ça. « C’est le moment où je fais semblant de croire au rôle de femme froide et détachée que tu joues ? » « Allez, juste une seconde, sois pas chiche. » Ariane supplie, Ariane nargue, Ariane roule des yeux ; Ariane : 0, Raelyn : 1. Et on recommence, cette fois-ci avec un discours on ne peut plus inspirant de ma part pour toutes celles qui se sentent étouffer dans un mariage qui pourtant devrait aller à la perfection. Tu peux pas trouver quelqu’un de plus Saül que Saül lui-même. Sur papier, tout roule encore sur des roulettes. Sur papier, comme ceux d’un potentiel divorce ? « Ni l’un ni l’autre. Je sais pas encore. » comme si elle avait entendu la trêve sans même l’aborder, Rae dérive parce que je l’y ai amenée. À un moment on finira par faire de la télépathie sans même être trop défoncée pour y croire vraiment. Les joies d'être pote avec quelqu’un qui est fait du même bois que soi. « C’est une junkie. Une gamine paumée. On lui a mis un toit au-dessus de la tête. Donné un boulot, aussi. Pour le reste, on verra. » « L’instinct maternel te rend optimiste, c’est adorable. » la débandade avec qui que ce soit se mettant le nez dans la vie de Blackwell n’est qu’une question de temps et elle le sait aussi bien que moi. Surveillons, donc. « T’es revenue parce que, finalement, partir, ça aussi ça t’avait été dicté par les autres. » surveillons les autres, je t’en conjure. « Et parce que quoi que tu fasses, t’es sa femme, et t’es sa mère. » Freud, mesdames et messieurs. Et ça pique. Ça a le mérite d’être direct et ça fait partie de son charme de garce, on lui laisse. « J’te le donne rien que parce tu t’es vidée de ton sang y’a même pas quarante-huit heures. » et parce que t’as raison mais que je suis bien trop butée pour m’y attarder une seule seconde. Faire dans le déni me va particulièrement bien au teint et c’est comme ça que je le jouerai aussi longtemps que j’en aurai l’intention. « Y’a pas beaucoup de femmes que je peux blairer. » l’inverse est toute aussi vraie chaton et c’est ce qui rend nos vies aussi belles. « Et je suis pas certaine que ces trucs de parrain et marraine aient autant d’importance pour moi que ça en a pour d’autres. » fais-le passer pour une blague alors, ça arrangerait tout le monde et la seconde clope que je lui tends pour succéder à la première qui est à peine terminée a tout d’un drapeau blanc. « Mais Amos a choisi le parrain. Et moi j’ai réfléchi. Et je crois que s’il m’arrivait quelque chose, je voudrais que la femme qui élève Micah me ressemble. Et qu’elle lui apprenne à rendre les coups et à envoyer chier ceux qui tenteront de lui marcher sur les pieds. » pour ça, elle regarde au bon endroit. Pour le reste ; « Je te demande pas de me rendre des comptes parce que tu t’es tirée. C’est ta vie, je te l’ai dit. Mais c’est pour ça que j’ai besoin de savoir si t'as l'intention de disparaître à nouveau. » voilà, le reste.
« Je peux pas promettre ça. » et la beauté de la chose, c’est que Rae le sait parfaitement. Y’a absolument aucune chance que je m’enchaîne à une adresse ou une autre. Si je l’ai pas fait pour lui, je veux dire, pour qui d’autre est-ce que je le ferais ? « De pas repartir. » précisons, jouons franc-jeu, j’ai rien à gagner à mentir et j’ai jamais vraiment aimer me faire chier à le faire. « Mais je peux te donner une promotion à ceux qui sauront. » ce qui en soit est la meilleure promesse qui traîne dans mes cartes. Personne a su, d’avance. Tout le monde a appris sur le tard, tout le monde s’est retrouvé à gérer la nouvelle des jours, des semaines, des mois après. Si ça arrive à nouveau ? Rae t’auras un joli billet d’absence motivée. La classe. « Imagine-la deux secondes vanter son pied à terre à Paris si jamais. » on sait jamais, elle sera peut-être une fuyarde elle aussi. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 1 Fév 2022 - 9:59 | |
| But it's the only way of life Raelyn Blackwell & @Ariane Williams - 30 décembre 2021
« Te prends pas pour une médaille d’or non plus elle bave plus qu’Abel à son âge, gère ça à la place. » Je prends sur moi pour pas lui répondre qu’elle est bien mal placée pour partager ce que Abel fait ou ne fait pas de mieux que ma fille : pour ça, il faudrait qu’elle l’élève. Je me retiens parce que c’est mesquin, parce que ce n’est motivé que par le fait qu’elle pique mon instinct de mère fière et possessive. « Fais attention à toi, ou je la brieferais réellement pour qu’elle te bave dessus à chaque fois qu’elle te verra. » Parce que, c’est bien connu, chaque parent pense que son enfant est un génie et qu’à quelques jours seulement il est possible de leur apprendre quelque chose. Ahum.
« Allez, juste une seconde, sois pas chiche. » Ariane avoue à demi-mots qu’elle n’est absolument pas insensible à toute ma psychologie de comptoir, et ça me suffit. Je n’attends pas d’elle qu’elle fonde en larmes, je n’attends pas d’elle non plus qu’elle me saute au cou en me remerciant de lui avoir ouvert les yeux et, à vrai dire, je la repousserait en lui demandant ce qui lui prend, si elle le faisait. Mais j’ai raison, elle n’est pas si détachée qu’elle veut le laisser penser, elle le sait, je le sais, pas besoin de s’appesantir là dessus. « L’instinct maternel te rend optimiste, c’est adorable. » Je laisse échapper un rire en secouant la tête. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise, j’ai le cœur sur la main. » Ça sonne faux, et c’est parce que ça l’est que c’est d’autant plus surprenant que je vienne en aide à Spencer, qu’elle soit ma demie-soeur ou non. Je tire une seconde clope de son paquet, avant de l’allumer et de la fumer tout aussi rapidement que la première. « Elle s’approchera pas de Micah. » Pas tant que je ne suis pas certaine qu’elle ne constitue pas une menace, et pas tant que Amos n’en sera pas persuadée également. « Je suis pas optimiste à ce point. » Je lui renvoie un magnifique sourire hypocrite. « Mais y’a une époque où j’ai eu besoin de ce genre de coup de pouce. » Alors je sais ce que c’est. Alors je rends parce que je me retrouve en elle. Me force pas à le dire, Ariane. « Paraît que c’est bon pour le karma. »
« J’te le donne rien que parce tu t’es vidée de ton sang y’a même pas quarante-huit heures. » Tu me le donnes parce que j’ai raison et que tu le sais. Parce que t’as rien à dire pour prétendre que je me trompe. Te fais pas plus idiote que tu l’es encore, Ari. « Quatre jours. T’as tout ça de retard, je te rappelle. » Même si, dans les faits, elle serait restée à la porte si elle était venue plus tôt : Amos et moi avions besoin de cette pause, de ces quelques jours coupés du reste du monde. Mais je l’attendais, Ariane. Je l’attendais pour prendre une décision, j’attendais de voir si elle allait se pointer et me prouver que je faisais pas d’erreur en envisageant de faire d’elle la gardienne de ma fille.
« Je peux pas promettre ça. » La réponse n’est pas surprenante, mais elle n’en reste pas moins frustrante pour quelqu’un qui, comme moi, aime tout contrôler, tout maîtriser. Sauf que personne ne maîtrise les gens comme Ariane et moi. « De pas repartir. » - « Mmmmf. » Je grogne, mais je ne dis rien, parce que je sais que je n’ai pas à l’exiger d’elle, ni même à le lui demander. C’est pas moi, en plus. « Mais je peux te donner une promotion à ceux qui sauront. » J’esquisse un sourire, je la laisse venir. « Imagine-la deux secondes vanter son pied à terre à Paris si jamais. » - « C’est pas de me prévenir, le problème. Si un jour elle a besoin de toi, c’est que je suis plus là. » Parce qu’en attendant, je protégerai Micah comme une lionne et personne ne touchera jamais un cheveu de la tête de ma fille. Pas tant que je respire. « Tu répondras toujours à ses appels. A ses messages. A ses DM sur instagram ou à ses snapchat si c’est comme ça qu’elle a envie de communiquer avec toi. » Je sais que tu filtres, Ariane. Me mens pas à moi. Je veux qu’elle soit là pour accourir auprès de ma fille qu’elle soit menacée où qu’elle ait simplement un ongle cassé. « Et si tu dois partir alors qu’elle a plus que toi. » Que son père et moi ne sommes plus là pour elle. « Tu l’emmèneras avec toi. » Ça, c’est pas négociable, sinon je trouverai quelqu’un d’autre. « Et à chaque anniversaire, le cadeau le plus cher a intérêt à être le tien. » Bon ça en revanche, on peut en rediscuter. Surtout qu’il faudra sortir son chéquier si elle veut faire mieux que celui de son père et moi. « Me force pas à choisir la meilleure amie d’enfance d’Amos comme marraine. Je te jure que ça me tuerait. » Mais pour ma fille, je veux être certaine que la personne que je choisirais sera prête à être là pour elle, c’est aussi simple que ça.
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| | | | (#)Dim 6 Fév 2022 - 3:26 | |
| Alors Rae est devenue Mère Theresa en mon absence et c’est la première fois où je regrette vraiment de m’être tirée si c’est pour risquer qu’elle s’adoucisse face au petit peuple. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise, j’ai le cœur sur la main. » qu’elle éclate de rire ne me fait que pouffer de plus belle, allez, fume comme une cheminée pour nous deux que je vive un brin par procuration. « Elle s’approchera pas de Micah. » encore heureux. Si Blackwell aînée s’attendrit y’a toujours l’espoir qu’Amos soit intraitable et c’est bien pour ça que je suis pas déjà en train de saigner les moindres petits détails au sujet de la dite nouvelle soeur dans les parages. Quand il est dans son périmètre il lui fera presque aussi peur que moi le temps que Rae arrive à se monter une tête sur le personnage ; tout le monde en sort gagnant donc, sauf la nouvelle. Une question de hiérarchie. « Je suis pas optimiste à ce point. » « Bien fait. » elle peut pas se le permettre, pas quand la moitié secrète de sa vie tourne autour d’organes arrachés à ses victimes et de potentiels nemesis qui la traquent par dizaine rien que pour la faire chanter. Je vous avais dit que ma vision de tout ce qu’elle me cache est plus fun encore qu’un bon thriller de mafieux. J’ai pas menti. « Mais y’a une époque où j’ai eu besoin de ce genre de coup de pouce. » que ça soit du karma, que ça soit de la pitié, que ça soit de la connerie, je sais parfaitement qu’elle est pas du genre à laisser l’avis des autres palier sur ce qu’elle décidera de faire. « J’aurais payé des millions pour voir ça. » alors on focus sur le reste, sur ce qui est le moindrement marrant dans son bordel. Se demander à quoi on aurait pu ressembler si on s’était toutes les deux rencontrées à notre plus bas est une question rhétorique sur laquelle j’ai absolument pas envie de m’attarder aujourd’hui. Ni jamais, pour être honnête.
« Quatre jours. T’as tout ça de retard, je te rappelle. » parlant d’honnêteté. « Et tu vas t’éclater à me le rappeler le reste de ma vie. Où il est, mon merci ? » prenons-le comme ça vient. Et puis elle est pas la meilleure des communicatrices, si j’avais pas pris le temps de lui envoyer un meme de merde un beau matin de septembre en échange de son propre gif lourd au possible, on aurait même pas su que l’une et l’autre était en vie. C’est sa faute, donc, si t’es pas apparue plus tôt à sa porte d’hôpital Ariane ? Évidemment. Qui en douterait. « Mmmmf. » « Accélères pas tes rides, c’est comme ça qu’elles commencent. » un doigt s’abat entre ses sourcils, presse juste assez fort et juste assez vite pour la faire chier avant que ma main ne disparaisse aussi prestement de son visage. D’ici à sa première injection de botox, j’ai dû au moins lui faire gagner quelques mois de plus à se contenter de sa peau de pêche tout sauf altérée par les années. Quelle générosité. « C’est pas de me prévenir, le problème. Si un jour elle a besoin de toi, c’est que je suis plus là. » ouais, ouais, c’est bon, j’ai compris je faisais de l’humour depuis quand t’as perdu le goût du rire chère amie ? Et c’est con parce qu’elle arrête pas de cumuler les scénarios où elle a raison et où j’ai tort. On passe dans un univers où je lui pique sa clope pour la lancer dans le premier bosquet à portée, tentative de gamine effrontée qui se rebelle contre tout et n’importe quoi. « Tu répondras toujours à ses appels. A ses messages. A ses DM sur instagram ou à ses snapchat si c’est comme ça qu’elle a envie de communiquer avec toi. » ce qui est malin, c’est que j’ai plus la moindre munition contre Rae, et que maintenant, elle déferle. « Et si tu dois partir alors qu’elle a plus que toi. » les conditions s’alignent mais elle n’en démord pas plus. « Tu l’emmèneras avec toi. » et l’idée d’attirer Micah à l’autre bout du monde question de lui montrer que dans la vie quand tu t’emmerdes, que tu souffres ou que t’as besoin d’air tu te barres me rassure. Bizarrement. Passer le flambeau, aussi dysfonctionnel soit-il, à une fillette qui n’aura aucune occasion de laisser qui que ce soit lui briser le coeur sans que Rae, Amos et moi on brise des os en revanche me paraît l’option la plus sécuritaire que je puisse lui offrir. « Et à chaque anniversaire, le cadeau le plus cher a intérêt à être le tien. » ça me donne le rôle de la tante cool, de celle qui rend tous les autres autour de la table abominablement jaloux ; et ça, juste ça, c’est le meilleur argument qu’on ait pu trouver. « Pourquoi tu penses que j’ai marié Crésus après tout. » que l’union serve à quelque chose d’autre qu’à tout le reste, dirons-nous. Une bague - toujours manquante à mon annulaire - qui servira par alliance à financer le côté enfant gâté de Micah. « Me force pas à choisir la meilleure amie d’enfance d’Amos comme marraine. Je te jure que ça me tuerait. » une guerre de plus, une adversaire qui sera jamais de taille. « Qu’elle dégage de ma place, sa garce. » je la connais pas, je l’ai jamais vue et faudra prier pour que ça n’arrive jamais, mais je la déteste déjà. Cadeau d’hôte.
« Ça veut dire que je vais avoir droit à ses comptes secrets. Ceux qu’elle cache à papa maman. » on recommence à l’inverse. Le jardin tourne en rond mais pas nous, la métaphore est aussi stupide que se sentira Micah, quand je m’assurerai de laisser un joli like sous toutes les photos d’elle qu’elle postera avec autant de confiance qu’elle crèverait de honte si ses parents voyaient. « Pour qu’elle puisse me rejoindre en tout temps, bien sûr. » des secrets, encore des secrets, et la possibilité d’avoir un atout de plus que tout le monde en connaissant des choses que Rae et Amos ignoreront me fait sourire. « Si elle est une miette comme toi, elle me laissera pas jouer les fantômes. » ça aussi. Aucune chance que j’ai une seule minute de répit si leur fille décide qu’elle veut me parler mais que je suis pas joignable. Dans les faits, tout est accepté. Les clauses au contrat passent crème, le contrat en lui-même fait sens. On fait quoi, du coup, quand on s’entend sur les termes ? Personne aurait pu croire que ça soit aussi facile, ni elle ni moi. « Tu vas vouloir qu’on fasse un pacte de sang ? » autant narguer. « Un sacrifice de chèvre, pour sceller l’entente. » autant se moquer, les regards des passants qui dévient vers nous suffisent comme salaire. « Ouh, je pourrais t’écrire une lettre de dix pages larmoyante au possible dans ma plus belle calligraphie juste pour te promettre mes bonnes intentions sur papier. » et c’est le summum, le peu de sérieux que j’arrivais jusqu’ici à tenir s’envole en un éclat qui surprend deux infirmières occupées à faire la sieste sur un banc dans l’angle. La paresse est un pêché. « Ou tu pourrais faire le truc que plus personne fera dans cette ville, et me croire sur parole. Aller à contre-courant, braver l’opinion populaire. » j’en appelle à son propre esprit de rébellion à elle. Imagine deux secondes Rae comment ça les ferait chier qu’une personne me croit vraiment quand je lui dis que : « Je merderai pas. » |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 8 Fév 2022 - 18:24 | |
| But it's the only way of life Raelyn Blackwell & @Ariane Williams - 30 décembre 2021
« J’aurais payé des millions pour voir ça. » Elle m’aurait pas reconnue Ariane, si elle m’avait rencontrée y’a quinze ans de ça. L’état dans lequel j’étais l’an dernier après mon overdose n’est rien en comparaison de la gamine filiforme, maigre, maladive et aux yeux injectés de sang que j’étais à mes débuts en ville. Je laisse échapper un rire, avant de secouer la tête. « J’ai pas gardé d’album photo, désolée. » De cette vie là, il ne reste plus la moindre trace, pas parce que je ne l’assume pas, mais parce qu’à mes yeux c’était plus qu’une autre époque : c’était une autre existence, une autre personne que moi.
« Et tu vas t’éclater à me le rappeler le reste de ma vie. Où il est, mon merci ? » - « T’oublies que tu m’as jamais bloquée sur Instagram. Je sais depuis combien de temps t’es de retour en ville. » Plus d’une semaine, quasiment deux, assez pour que je me la joue dramaqueen qu’elle soit pas venir me rendre visite plus tôt. Elle a annoncé son retour dans le coin avec tout le culot qu’elle possède, le tout en en ayant rien à foutre de provoquer les mêmes personnes qu’elle a laissées sans nouvelles pendant des mois. C’est pour ce genre de raison qu’on s’entend si bien, la rousse et moi. « Accélères pas tes rides, c’est comme ça qu’elles commencent. » Son index s’écrase sur mon front et elle a de la chance que je sois focalisée sur le fond plutôt que la forme, sinon je le lui aurais arraché. A la place, elle a le droit à un regard noir qui dure autant de temps que son doigt dépose ses germes sur ma peau, c’est à dire quelques secondes. Toutes ces discussions concernant le parrain et la marraine de ma fille me foutent le cafard, puisqu’il est question d’un monde où je ne serais plus là pour la protéger contre vents et marées. Je les déteste, mais je les déteste moins que l’idée qu’un jour Micah se retrouve sans personne. Alors je prends cette décision au sérieux et, face à Ariane, je suis bien plus grave que je ne l’ai jamais été en sa présence. « Pourquoi tu penses que j’ai marié Crésus après tout. » - « Perds-pas l’argent de ma gamine dans le divorce, alors. » Pour divorcer, faudrait qu’elle le confronte et je ne sais même pas si c’est prévu au planning. Et je connais assez Ariane pour ne pas me risquer à l’interroger à ce sujet.
« Qu’elle dégage de ma place, sa garce. » Oh que mon sourire s’élargit. « Ça veut dire que je vais avoir droit à ses comptes secrets. Ceux qu’elle cache à papa maman. Pour qu’elle puisse me rejoindre en tout temps, bien sûr. » Elle accepte, elle s’engage et c’est un poids en moins pour moi. Je sais qu’Amos a à coeur de respecter mes choix, mais sans Ariane je n’avais aucune candidate solide à proposer et nous aurions dû prendre une décision, un jour ou l’autre. Du côté de mon compagnon, je sais à qui il aurait pensé et je n’exagère qu’à peine en disant que l’idée que Marshall puisse un jour être chargée de l’éducation de ma fille me tue. Nous sommes aux antipodes, la flic et moi. Le résultat serait presque aussi désastreux que si la mère d’Amos récupérait la garde de ma fille. « Si elle est une miette comme toi, elle me laissera pas jouer les fantômes. » - « Si c’est nécessaire, je lui apprendrai à te traquer et venir te chercher par la peau des fesses, même à l’autre bout du monde. » Dans les faits, je me moque bien de où vivrait Micah dans un monde dont son père et moi ne ferions plus partie. Tout ce que je veux, c’est savoir qu’elle serait entre de bonne main. « Tu vas vouloir qu’on fasse un pacte de sang ? Un sacrifice de chèvre, pour sceller l’entente. » - « Je sais pas où t’as traîné en Europe. Garde tes maladies. » Je veux juste l’entendre s’engager à tout ce qu’on s’est dit. « Ouh, je pourrais t’écrire une lettre de dix pages larmoyante au possible dans ma plus belle calligraphie juste pour te promettre mes bonnes intentions sur papier. » Mon sourire s’agrandit encore un peu. Qu’est-ce qu’elle cause Ariane, quand elle est mal à l’aise face à la profusion de bons sentiments. « Ou tu pourrais faire le truc que plus personne fera dans cette ville, et me croire sur parole. Aller à contre-courant, braver l’opinion populaire. »
« Je merderai pas. » « C’est tout ce que j’avais besoin de savoir. »
Elle peut sacrifier une chèvre ou faire un pacte avec le diable si ça lui chante. Moi, je considère qu’un accord verbal c’est un engagement. Et si quelqu’un me donne sa parole puis me trahit, je suis du genre à le lui faire regretter amèrement. « J’ai pas besoin d’assurance parce que tu sais très bien que si tu tiens pas parole, je sortirai de ma tombe pour venir faire de ta vie un enfer. » J’écrase ma seconde cigarette par terre du bout de ma chaussure. « Le parrain est un ancien frère d’arme d’Amos. Je le connaîs pas, mais je pense qu’il est du genre bon gars. Range tes crocs quand tu le rencontreras. Le traumatise pas. » Je souris un peu plus avant d’ajouter. « On sait toutes les deux que c’est toi qu’elle préfèrera de toute façon. » Flatter l’égo d’Ariane, c’est toujours une bonne idée.
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| | | | (#)Ven 25 Fév 2022 - 4:03 | |
| « T’oublies que tu m’as jamais bloquée sur Instagram. Je sais depuis combien de temps t’es de retour en ville. » « Que veux-tu, je suis pas du genre zone grise. »
Et c’est ça le problème à les entendre parfois. D’être trop tranchée, trop honnête. De leur dire haut et fort ce à quoi je pense quand j’y pense. De faire exactement ce que je veux faire, au moment où j’en ai envie. Toute une suite de reproches et d’accusations qui sont infusées à ça, exactement ça : pas de gris, pas de coins arrondis. Puis y’a leur surprise générale aussi, l’étonnement qu’après trente-deux ans et des poussières je sois encore celle qui agit si vite et si fort. Pas la peine d’expliquer à qui que ce soit d’autre qu’à elle : Rae semble vraiment être la seule sur cette foutue île à qui je n’ai pas besoin de faire un état complet et général de la situation. En tout bien tout honneur je comprends parfaitement son délire de maman ours et si les rôles avaient été inversés, elle aurait passé un interrogatoire aussi pire si ce n’est plus violent pour se retrouver avec une de mes filles entre les bras. « Perds-pas l’argent de ma gamine dans le divorce, alors. » c’est pas la première fois qu’elle m’arrache un éclat de rire aujourd’hui mais c’est pas pour autant que je ne pouffe pas de bon coeur. « Passe ton temps à viser les meilleures universités au lieu de jouer les cheerleaders dont j’ai pas besoin. » perdre est pas une option tout sauf envisageable et même si le principal intéressé n’a pas encore eu la fameuse livraison des fameux papiers à fameusement signer ce n’est pas une raison pour que je craigne quelques représailles que ce soit. Ce sera sale et laborieux à la seconde où Saül et moi on sera face à face ; une question d’égo. En attendant, les procédures sont plus que tolérables. « Si c’est nécessaire, je lui apprendrai à te traquer et venir te chercher par la peau des fesses, même à l’autre bout du monde. » et ses menaces aussi. Un chaton avec une haleine de clope et des cheveux peroxydés en bataille. « Je sais pas où t’as traîné en Europe. Garde tes maladies. » la jalousie lui va parfaitement au teint et quand ses sutures d’accouchement auront finit par n’être qu’un vilain souvenir le moindrement marrant je peux assurer qu’on filera un week-end se la couler douce à Monaco à mépriser nos vies le temps de deux minutes à peine avant qu’Amos ne vienne la chercher par le chignon du cou. Messieurs, laissez-moi mes potes, je vous en prie.
Oh et sinon, j’ai pas prévu merder. « C’est tout ce que j’avais besoin de savoir. » l’histoire ne dira pas si je prends cette épopée au sérieux ou si je la prends extrêmement au sérieux ; mais on peut facilement marquer au calendrier la date du jour comme celle où j’ai ressenti un cran de respect de plus pour Blackwell. À quel point elle a rien à foutre du regard ou du jugement des autres, à quel point elle en a rien à chier de ce que n’importe qui aurait pu dire de son choix. À quel point elle sait exactement ce qu’elle veut et comment elle a confiance en ses propres choix et opinions, ça, c’est du beau. Une main d’applaudissement, qui s’élance. « Tu compliques toujours tout. » tu fais encore pire Ariane, mais pour les besoins de la cause un immense sourire suffira au reste. « J’ai pas besoin d’assurance parce que tu sais très bien que si tu tiens pas parole, je sortirai de ma tombe pour venir faire de ta vie un enfer. » le potentiel qu’elle me hante sur une base régulière avec la malédiction en travers de la gorge est plus marrant qu’autre chose, j’y vois rien de plus qu’une connerie pour couvrir son envie de prendre une troisième clope comme si y’avait la moindre chance que je juge. Derechef, la cigarette qui viendrait joliment compléter le trio se brandit sous son nez du haut de mes blanches mains. « Le parrain est un ancien frère d’arme d’Amos. Je le connaîs pas, mais je pense qu’il est du genre bon gars. Range tes crocs quand tu le rencontreras. Le traumatise pas. » « Je hais déjà ce job. » soyons honnête, je hais surtout le fait qu’un type vienne se mettre le nez dans les affaires d'une gamine que j’ai prévu éloigner des idiots dans son genre (pas le connaître me donne la carte blanche la plus totale pour lui filer les pires défauts). « On sait toutes les deux que c’est toi qu’elle préfèrera de toute façon. » et à ça, ma langue cesse de claquer sur mon palais et la rage s'envole aussi vite. Le soleil brille, les nuages font leur vie ; et Micah sera entre bonnes mains. « Ça se tolère finalement. » les meilleures universités j’ai dit ; et j’y tiens. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 6 Mar 2022 - 0:30 | |
| But it's the only way of life Raelyn Blackwell & @Ariane Williams - 30 décembre 2021
« Passe ton temps à viser les meilleures universités au lieu de jouer les cheerleaders dont j’ai pas besoin. » Elle esquive ma question à peine déguisée et à rien de moins venant de la part de la rousse. Le divorce. Je suis pas une grande romantique, on m’entendra jamais dire ”quel dommage, je pensais qu’ils étaient pour la vie”, mais pour apprivoiser une femme comme Ariane, il faut des sentiments profonds. Alors ouais, autant elle sait qu’il fallait compter sur moi pour porter un toast le jour de leur mariage, autant je pensais pas que le sujet de sa dissolution serait abordé si vite. Et apprivoisé, elle l’était : elle peut aboyer aussi fort qu’elle veut pour prétendre le contraire, je l’ai jamais vu se conduire avec quiconque comme elle se comportait avec Crésus. Quoi qu’il en soit, ma fille est née à l’abri du besoin et si je ne mettrai pas ma main au feu qu’elle fréquentera les meilleure université du pays - avec une mère comme moi et un père comme le sien, elle aura la bougeotte - elle aura toujours les moyens de faire exactement ce qu’elle a envie de faire. « Contente toi des meilleurs hochets du pays pour l’instant. » Ces merdes coûtent cher, pour du plastique ou du bois dans le meilleur des cas.
« Tu compliques toujours tout. » - « Si tu t’étais pas barrée t’aurais été mobilisée pour ma baby shower, estime toi heureuse. » Il n’y aurait évidemment jamais rien eu du genre, je l’aurais étranglée si elle avait osé organiser une fête surprise - pour inviter qui ? - mais nous imaginer toutes les deux planter des aiguilles dans des ballons pour découvrir s’ils déverseront sur la plage des confettis bleus ou roses a un certain potentiel comique. « Vu ta circonférence, faut pas que je traîne pour la tienne, d’ailleurs. » Elle est pour quand, la nouvelle terreur de notre petit club ? Pourquoi elle l’a gardée celle-là, quand elle a abandonné l’autre en s’enfuyant à l’autre bout du globe alors qu’il avait même pas six mois ?
« Je hais déjà ce job. » - « Parfait. Et lui fait pas un gosse à celui-là, tu seras gentille. » Le désordre qu’est sa vie est une agréable distraction, mais à observer de loin, j’ai déjà assez à faire avec le mien. Crésus et Ariane se retrouveront certainement un jour pour continuer à constituer leur petite équipe de football, de toute façon. « Ça se tolère finalement. » - « Dégueu. T’es presque sentimentale. » Et moi je suis à deux doigts de le devenir, alors qu’elle tend son paquet dans ma direction pour que j’attrape une troisième cigarette.
RP terminé
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| | | | | | | | (Raelyn & Ariane #5) but it's the only way of life |
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