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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyMar 21 Déc - 19:20

Bad blood
Halston Hargreeves &  @Diana Sadler
 

Les relations humaines connaissent des hauts et des bas, il est impossible qu’elles soient figées dans le marbre, Halston le savait bien et pourtant elle avait décidé de vivre avec l’impétueuse Diana. Elle avait donc plus ou moins fait le choix de ne pas avoir une vie trop tranquille. Une décision qui avait été vivement critiquée, comme toutes celles qu’elle avait pu prendre depuis qu’elle avait véritablement pris son envol. Il lui avait été dit que décider de vivre avec l’une de ses actrices était ridicule, qu’il l’était plus encore de le faire avec une homosexuelle que l’on imaginait fricoter avec elle. Halston Waterford se conforte dans les bras de Diana Sadler, la rousse l’a-t-elle fait changer de bord ? Elle se souvenait encore très bien de ce titre de presse, celui-ci avait rendu rouge son ex-mari, alors qu’il lui avait soutiré un rire très franc. Personne ne comprenait le lien qui l’unissait à la rouquine à l’époque, une incompréhension qui était encore d’actualité de nos jours Le pire n’était pas que les autres soient dans l’ignorance, mais qu’elle-même commence à se demander pourquoi elle occupait une place aussi importante dans sa vie. Pourquoi elle acceptait autant de faux pas de sa part et non d’autrui ? Cette question lui était venue lors de son anniversaire surprise, où sa colocataire avait fait la faute de trop. La brune pensait pourtant avoir mise les choses au clair avec elle, elle pensait lui avoir prouvé qu’Eddie méritait qu’elle lui laisse sa chance, mais elle avait une nouvelle fois décidé de n’en faire qu’à sa tête en humiliant le danseur publiquement devant ses plus proches amis. L’agente de stars dut attendre le lendemain, que tout le monde soit parti pour faire une énième mise au point avec elle ou plutôt avoir un dialogue de sourds. Elle ne la comprenait pas, Diana lui avait dit vouloir son bonheur, mais elle ne faisait que de le torpiller en agissant ainsi. Il était hors de question qu’elle puisse mettre à mal cette relation amoureuse naissante, elle ne le lui pardonnerait pas, pas maintenant qu’elle tournait enfin la page, si la rousse voulait figurer sur la prochaine page elle avait intérêt de ne plus interférer de manière négative.
 
Le prénom de la demoiselle ne s’affichait quasiment plus sur son portable, lui qui avait pourtant une belle place dans ses favoris. Elle ne prenait même plus la peine de la prévenir lorsqu’elle ne dormait pas dans leur maison, parce qu’en plus d’être fâchée avec elle, elle devait bien savoir qu’elle n’avait aucune raison de s’inquiéter, qu’elle se trouvait juste dans l’appartement de son compagnon. L’actrice n’était de toute manière quasiment jamais là, pourquoi se soucierait-elle de tomber sur elle ? Si elle n’avait pas un tournage tardif ou lointain, elle dormait chez des personnes qu’elle ne connaîtrait probablement jamais, parce qu’elle se doutait que celles-ci seraient éphémères. Diana était un électron libre alors pourquoi pas elle ? Elle n’avait aucun compte à lui rendre après tout. Halston se baladait dans le salon sans but, elle s’arrêta devant un mur qui était consacré aux photos favorites de sa colocataire, sur lesquelles celle-ci était bien évidemment la vedette. Les yeux verts de la brune s’attardèrent sur la plus ancienne d’entre elles, où elles posaient ensemble le sourire aux lèvres. Cette complicité me manque, cette phrase lui traversa l’esprit l’espace de quelques secondes, avant qu’elle ne se mette à secouer sa tête. Tu ne dois pas craquer, tu ne dois pas tout lui pardonner. L’agente de stars ne la verra pas de toute façon, Diana ne sera pas là ce soir, elle l’abandonnera comme elle l’avait fait de nombreux soirs, la plongeant dans une solitude qu’elle n’avait que rarement aimé. N’était-ce pas une preuve qu’elle ne comptait pas assez à ses yeux ? Qu’elle ne devrait pas prendre son avis trop en considération ? Halston était trop fatiguée pour y réfléchir très longuement, il était encore tôt mais elle savait qu’elle ne pourrait pas lutter plus longtemps. Elle resta fidèle à son rituel du soir, qui consistait à parler quelques minutes en visio avec Eddie avant de lui souhaiter une bonne nuit.

Il ne lui faudra qu’une poignée de minutes pour s’endormir complètement, dans ce lit froid et bien trop grand pour elle toute seule. Quelques heures plus tard, l’agente crut entendre un bruit semblable à un cri, venait-elle de faire un mauvais rêve sans s’en rendre compte ? Elle se réveilla en sursautant et fit plisser ses sourcils. Est-ce que cela venait de l’extérieur ? Son quartier était pourtant si calme, son voisinage ne lui avait jamais posé problème, même s’il comportait de nombreux enfants, aucun d’entre eux ne s’amusait à faire de mauvaises blagues à des heures tardives. Elle eut soudainement un très mauvais pressentiment lui donna des maux de ventre, elle saisit son téléphone et écrivit un message à Eddie. Halston devait en avoir le cœur net, elle se leva et ouvrit sa porte en douceur, avant de descendre à pas de chat ses escaliers, son portable en main. Elle remarqua que la lumière du salon était allumée, mais elle n’arrivait pas à percevoir ce qu’il s’y passait. La brune avança de quelques pas et vit une silhouette masculine, entièrement vêtue de noir, à côté d’une chaise. Le rythme cardiaque de la brune s’accéléra, elle n’avait pas besoin d’aller plus loin pour savoir ce qu’il se tramait, alors qu’elle s’apprêtait à remonter les marches et à allumer son téléphone, une seconde personne apparut derrière elle et la frappa violemment à la tête avec un objet. Les minutes s’écoulèrent sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte, elle se réveilla assise sur une chaise, ligotée sur une chaise et la bouche recouverte de scotch. Ses yeux cherchèrent immédiatement le visage de sa colocataire, qu’elle trouva à quelques mètres d’elle. Le regard de la brune trahissait sans mal son angoisse, elle entendit la voix d’un de ses cambrioleurs pour la première fois. « Hé bien mesdemoiselles, on peut dire que vous avez le sens du timing pour vous retrouver toutes les deux ici ce soir. » Halston n’aimait pas l’entendre, elle préférerait largement qu’ils leur dérobent des objets et qu’ils disparaissent juste après. Il devait avoir quelque chose en tête pour se mettre à lui parler, allait-il chercher à lui soutirer des informations confidentielles, comme les adresses de ses protégés les plus fortunés ? ...

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Dernière édition par Halston Hargreeves le Jeu 30 Déc - 22:24, édité 2 fois
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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyMar 21 Déc - 22:42

Bad Blood
@Halston Hargreeves  & Diana Sadler
Je ne pensais pas que d'être en froid avec une personne pourrait me mettre dans un tel état. Et pourtant. Je ne suis pas ce genre de fille qui s'arrête de vivre parce que quelqu'un me boude ouvertement, en temps normal je me contente de bazarder cette personne et continuer ma vie comme bon me semble. Naïvement, je pensais être immunisée contre ce genre de sentiment. Je prenais surtout ma relation avec Halston pour acquise, pensant que rien ne pourrait venir s'interposer entre nous. Ce fut le cas ... autrefois. En réalité, il m'arrive parfois de me demander pourquoi est elle aussi patiente avec moi ? Pourquoi moi surtout ! Lorsqu'elle a accepté de me prendre sous son aile, Hal a également prit une place de choix dans ma vie. Elle me connait mieux que n'importe qui d'autre, mon tempérament de feu, mon côté un peu trop diva. Halston l'a accepté d'un point de vue professionnel puisqu'elle a décidé de travailler avec moi, mais elle également dans sa vie privée. Une relation qui à fait parler un bon nombre de vipères, prête à tout pour faire circuler le premier ragot croustillant qui passe. Je me souviens encore des gros titres dans la presse Californienne, d'ailleurs, la première fois que j'ai osé feuilleter un article dans ce genre j'ai éclaté de rire. "Une actrice qui fricote avec son agente mariée." ou encore "Halston Hargreeves a t'elle changé de bord pour les beaux yeux d'une rousse ?" Des gros titres qui nous ont énormément amusés Hal et moi. Une plaisanterie loin d'être au gout du mari de la brune. Vous imaginez un peu ? Une homosexuelle sexy qui tourne autour de sa femme, des rumeurs au sujet d'une relation d'amantes ? Il a commencé à ce faire des films ! Forcément ! Pour être sincère, Halston est très séduisante. C'est une belle femme et j'ai déjà ressenti une certaine attirance pour elle. Mais aujourd'hui, elle a une place importante dans ma vie et ce n'est certainement pas celle d'une amante.

Quoi qu'il en soit, nous avons survécu aux rumeurs, notre relation n'a jamais battue de l'aile et pourtant aujourd'hui j'ai cette désagréable sensation que je suis en train de la perdre. Et ça m'affecte. Pourquoi ? À cause d'un petit danseur minable sorti de nulle part ! Oui ! Tout ça c'est la faute d'Eddie Yang ! Lui et son sourire ravageur. C'est connu ! Les hommes sont de beaux parleurs. Et il est en train de m'arracher la personne la plus importante à mes yeux. Maudit soit-il ! Entre lui et moi ce n'est que le début des hostilités et ça ne risque pas de s'arrêter en si bon chemin. Est-ce que je me sens coupable ? Pourquoi je devrais ? Je n'ai pas confiance en lui ... de toute façon je n'ai pas d'excuse à donner. Je ne l'aime pas comme tous ces congénères masculins. Oui j'ai "oubliée" de l'inviter pour l'anniversaire surprise de ma meilleure amie, mais sa présence n'était pas si importante que ça ? Si ? Halston ne m'adresse plus vraiment la parole depuis sa mise au point avec moi dès le lendemain de la fête. Elle me reproche d'être désagréable avec lui et de minimiser sa présence. Ce n'est pas de ma faute s'il n'a pas suffisamment de charisme. Mais cette suite d'évènements fâcheux n'a fait que nous séparer elle et moi. Depuis, nous sommes deux étrangères l'une pour l'autre. Je dors rarement à la maison pour éviter d'y croiser le couple parfait et lorsque j'y suis, Hal découche à son tour. Je ne sais plus rien de sa vie et elle ne sait plus rien de la mienne du moins sauf lorsque ça concerne ma carrière.

Et ce soir, je ne déroge pas à la règle. J'ignore si elle est à la maison et j'ai toujours ce réflexe d'attendre son message pour le savoir. Mais ça fait quelques jours que je n'en reçois plus. Nous avons également perdu ce contact toutes les deux. Je fais comme si ça ne m'atteignait pas, je garde le sourire et la tête haute, mais dans le fond ça me fait mal de perdre cette complicité avec elle. Tu me manque Hal. Accoudée au balcon un cosmopolitan dans une main, mon téléphone dans l'autre. Mon regard est rivé sur l'écran affichant le numéro d'Halston. Je n'ai jamais hésité à l'appeler en cas de besoin, je n'ai jamais eu peur d'entendre sa voix à l'autre bout du fils, mais en ce moment j'ai pourtant une boule au ventre rien que d'y penser. C'est en train de me bouffer cette histoire et ça m'énerve ! Mon doigt balaye l'écran pour fermer le contact et un soupir s'échappe d'entre mes lèvres. Je vide mon verre dans le vide et décide d'écourter ma soirée entre amis. Je n'ai vraiment pas le coeur à célébrer quoi que ce soit ce soir. Je contact simplement un taxi puis disparait dans le plus grand des silences. Ça ne me ressemble pas, moi qui aime un peu trop les sorties fracassantes.

Pendant le trajet qui me mène jusqu'à la maison, je me dis surtout qu'il est peut-être temps de mettre ma vendetta contre Eddie de côté pour l'instant, juste le temps de calmer les choses avec Hal. Ou peut-être qu'elle en a assez de mes caprices de starlette. Ça ne lui posait pourtant pas de problème avant. Il est tard et il faut vraiment que je dorme, j'en ai besoin pour mettre toutes mes pensées en stand-by sinon je vais finir par devenir folle. Lorsque j'arrive devant la maison, je fouille dans ma pochette pour y trouver les clés, mon regard scrute les fenêtres, mais aucune lumière ne semble réchauffer l'intérieur. Bizarrement, j'ai soudainement envie de rester dans ce maudit taxi et me rendre à l'hôtel. L'idée me semble plus agréable que de rester dans cette maison vide, qui abrite l'amer souvenir d'une amitié brisée. Mais je suis trop crevée et l'idée de retrouver mon lit m'attire un peu trop. Je paie ma course puis m'aventure dans l'allée de la maison.

La porte n'est pas fermée à clé, ce qui m'étonne puisque je suis certaine de l'avoir fermée ce matin en la quittant. Un petit espoir m'anime, se pourrait il qu'Hal soit à la maison ? "Arrête de te réjouir, ce n'est pas pour autant qu'elle va te sauter dans les bras" Loin d'imaginer ce qui m'attend à l'intérieur, je pénètre dans la bâtisse et prend le soin de refermer la porte derrière moi. J'ai comme un mauvais pressentiment lorsque j'entends un bruit suspect dans le salon. La maison est plongée dans le noir et quelque chose me dit que ce n'est pas une bonne chose. À tâtons, ma main cherche le bouton pour allumer la lumière. - Hal ? Qu'est-ce que tu fiches ? Tu essaies de me faire peur ? Ma main se pose enfin sur le bouton pour éclairer le salon et tomber nez à nez avec un homme masqué. Un cri léger s'échappe d'entre mes lèvres alors que je recule d'un pas me heurtant à un second planté derrière moi. Il me saisit et vient plaquer sa grosse main gantée sur ma bouche. J'ai beau essayer de me débattre et hurler je ne fais clairement pas le poids face à lui. Tel une simple poupée de chiffon il me maitrise. Je gesticule dans tous les sens, je parviens même à lui mordre la main pour crier aussi fort que je le peux. Mon éclat de voix ne fait qu'agacer mes agresseurs. Le premier finit par me frapper au visage, une bonne claque qui me sonne quelques brèves secondes, de quoi leur laisser le temps de m'attacher à une chaise, les mains liés dans le dos. Lorsque je reprends mes esprits, ma vision est altérée par mes larmes. Je tire sur mes liens, mais ils sont trop serrées. Je reprends mes esprits doucement. Mon cerveau à du mal à assimiler ce qui est en train de se passer. Mais la réalité me frappe de nouveau lorsque mon regard paniqué se pose sur Halston, assise dans la même position que moi sur une chaise. Je tente de l'appeler, mais je ne parviens qu'à sortir grognement incompréhensible à cause du scotch sur ma bouche. Finalement, j'aurais préféré qu'elle ne soit pas à la maison ! L'homme vient finalement s'adresser à nous. Vous comprenez maintenant pourquoi je déteste tant les hommes ? Ma joue me brule encore à cause de la gifle, les traces noires de mon mascara sur les joues, je le dévisage d'un air mauvais. Un nouveau grognement pour exprimer mon mécontentement "Va te faire voir con*ard!" Je tente une nouvelle fois de me débattre. Mais mon regard croise de nouveau celui de ma coloc et je ne peux m'empêcher d'être inquiète concernant ce qui nous attend. - Fouille la maison, je me charge de les surveiller ! Ne rate aucune pièce ! Je suis certain qu'on va trouver notre bonheur ici !


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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyJeu 30 Déc - 23:43

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Halston Hargreeves &  @Diana Sadler
 

S’il existait bien un endroit où l’on devait se sentir en sécurité, c’était bien chez soi et pourtant, Halston n’arrivait pas à refermer ses yeux. Elle s’était rapidement persuadée qu’il s’agirait de la pire décision à prendre, elle ne pouvait pas rester dans ce lit, pas sans avoir vérifier que tout allait bien. L’agente de stars avait la fâcheuse manie d’oublier que tout le monde n’avait pas le même train de vie qu’elle, qu’il pouvait susciter l’envie, elle avait donc du mal à s’imaginer que des personnes puissent s’être introduites chez elle, dans le but de dérober ses biens. La brune avait déjà vu le pire, lorsqu’elle travaillait pour l’hôtel de ses parents, elle ne pourrait pas vivre d’épisode plus traumatisant que celui-ci, cela n’était pas concevable. Elle ne se retrouverait plus jamais devant un corps froid, lacéré, cela ne devrait arriver qu’une fois dans sa vie, après tout elle ne travaillait pas dans la police. Halson essayait de se rassurer avec des scénarios qu’elle se faisait dans sa tête, celui qui lui semblait le plus probable était celui où elle voyait sa colocataire face à un immense insecte, dont elle était incapable de se débarrasser d’elle-même. La rouquine était plus téméraire qu’elle, mais pas forcément plus courageuse face à une vilaine araignée, même si elle était censée y être plus habituée, puisqu’elle était australienne. Elle avait réussi à amoindrir ses maux d’estomac en pensant de cette manière, mais elle restait tout de même prudente, en avançant doucement. L’américaine n’avait visiblement pas été assez discrète pour ne pas être repérée, elle n’aura pas le temps de fuir. Une sacrée bosse avait dû se former à l’arrière de son crâne, qu’elle avait fortement envie de toucher. À défaut de pouvoir faire quoique ce soit avec ses mains, elle avait analysé la pièce jusqu’à ce qu’elle ne trouve son actrice. Son allure fière ne semblait plus qu’un lointain souvenir, elle pouvait deviner qu’une main avait brutalisé son visage et qu’elle avait pleuré. Ce n’était pas la première fois qu’elle l’a voyait avec un mascara dégoulinant, mais cela la chamboulait de la voir dans cet état en sachant qu’elle ne l’avait pas fait sur commande. Elle qui venait si rarement dans cette maison qui était tout la sienne, devait se dire qu’elle aurait mieux fait de découcher une énième fois. Un sentiment qu’elle partageait complètement, elle espérait qu’Eddie comprendrait qu’un message alarmiste de sa part à plus d’une heure du matin passé, signifiait que quelque chose de grave s’était produit. Pitié qu’il nous vienne en aide.
 
Elle était si concentrée sur le visage de Diana, qu’elle en avait presque oublié qu’elles n’étaient pas toutes seules. Il le leur rappela en s’adressant à elle, avant de montrer qui était le chef de son duo, en donnant des consignes à son acolyte, qui ne bronchera pas une seule seconde. Cet homme n’était jamais statique, ce qui avait le don de la stresser davantage, il effectuait des allées et venues entre leurs chaises, avant de s’arrêter brutalement. Elle crut sentir son cœur bondir, quand celui-ci se tourna vers elle, ce n’était peut-être pas plus mal qu’il soit en mouvement, finalement. Il déposa ses paumes sur ses accoudoirs, plongea ses yeux dans les siens, avant de lever sa main pour lui arracher violemment le scotch. « Je pense que tu es suffisamment intelligente pour ne pas crier. » Il avait vu juste, cela n’était pas dans ses intentions. Halston paraissait bien calme, mais elle bouillonnait de l’intérieur. Elle décida d’en profiter pour le devancer en lui adressant la parole. « Que voulez-vous ? Je peux vous le donner qu’on en finisse rapidement. » S’il voulait des indications sur où se trouvaient ses bijoux ou même son coffre fort, elle pourrait les lui donner, si cela lui permettait de retrouver la liberté bientôt. Elle crut voir ses lèvres bouger derrière sa cagoule, qui l’empêchait de voir le sourire narquois qui venait de se former. Il s’éloigna quelque peu et continua de fixer l’agente de stars. « Toi tu vas beaucoup me plaire. » La brune devrait être rassurée d’entendre de telles paroles, mais son rythme cardiaque ne ralentissait pas. « J’aimerais que tu m’indiques où se trouvent tes chers acteurs. » Elle ferma ses paupières, c’était tellement prévisible, mais qu’allait-elle bien pouvoir faire ? Essayer de gagner du temps en lui donnant de fausses adresses ? Un jeu qui s’avérerait risqué si jamais il avait des complices qui pourraient rapidement les vérifier. Elle se mit à déglutir avant de lui répondre. « Je peux vous dire où se trouvent mon argent, mes robes et sacs qui ont le plus de valeur, mais vous révéler où vivent mes protégés c’est... un peu trop pour moi. » Elle préférait sacrifier tout ça plutôt que de les mettre en danger. Les yeux du cambrioleur trahissaient sans mal sa déception, il secoua légèrement sa tête avant de s’exclamer tout marchant. « Tu as oublié quelque chose, c’est que tu as déjà une vie humaine à protéger juste ici. » Il s’était placé juste derrière Diana, il s’empara de son menton. « Il serait dommage d’avoir à abîmer davantage un si joli  visage, n’est-ce pas ? » Il n’avait pas la moindre envie de négocier et avait sa faiblesse entre ses mains, que pouvait-elle bien faire ? Elle essaya de réfléchir le plus rapidement possible. « Non je vous en prie, ne lui faites pas de mal. Je peux vous promettre que vous aurez déjà votre compte ici, allez donc voir ce qu’il se cache derrière le tableau de Los Angeles. »

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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyDim 2 Jan - 21:37

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@Halston Hargreeves  & Diana Sadler
J'ai l'habitude de découcher en temps normal. Puisque l'idée de me retrouver seule à la maison me déprime au plus haut point. Ce soir, j'aurais peut-être dû garder mes bonnes vieilles habitudes et appeler une amie pour passer la soirée avec elle, loin de cet affreux drame qui menace de m'arriver. En poussant la porte de ma demeure, je ne pensais pas tomber sur deux cambrioleurs. Quoi que, je préfère encore me faire agresser que de tomber sur Eddie au beau milieu de mon salon. Du moins c'est ce que je pensais avant que l'un d'eux ne me frappe en plein visage. Lorsque je retrouve conscience, mes deux mains sont liées dans mon dos. Un scotch sur ma bouche, je suis incapable d'émettre autre chose que de simples grognements de désapprobation. Le mascara a coulé sur mes joues et mon teint de poupée est rougi par la main que l'homme à portée sur moi. J'ai peur ... je sens mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine, mais ce n'est rien à côté de ce que je ressens lorsque je constate que Halston, MA Halston se trouve dans la même position que moi. Malheureux hasard, pourquoi n'était elle pas chez Eddie ? Bon sang ! À croire que nous avons choisi le parfait timing pour nous retrouver ici au même moment alors qu'en temps normal c'est improbable. Mes yeux brillants de larme et d'inquiétude ne la quitte pas. En ce moment, j'aimerais tellement qu'elle soit ailleurs ! Je suis tellement concentrée sur elle que j'en oublie presque la présence de nos deux persécuteurs.

Justement quand on parle du loup. Les deux acolytes ne semblent pas se rendre compte de l'erreur qu'ils sont en train de commettre. Le plus grand, celui qui prend la parole semble être le chef, il ordonne à son larbin de fouiller la maison à la recherche de quelques objets de valeur sans doute. Le fait qu'il fouille dans mes affaires est bien le dernier de mes problèmes en ce moment. J'essaie de tirer sur mes liens, mes poignets me brûlent, mais comme il est occupé avec Hal, il ne remarque pas mon agitation. Une cause perdue malheureusement, je me résigne à abandonner mon idée de fuite, car c'est impossible. Ce scotch est insupportable. De ce que je capte de la conversation, l'homme souhaite savoir ou ce cache les protégés de Halston. Forcément, en tant qu'agente de star, ils sont les candidats idéals pour un prochain braquage. C'est donc ça, leurs motivations ? Obtenir une liste de noms de personnes riches pour pouvoir les cambrioler à leur tour ? Halston, ma douce Halston ne fera jamais une chose pareille. Elle lui propose une autre solution, ils pouvaient prendre tout ce qu'ils voulaient dans cette maison. Argent, tableaux, ... tout ce qui avait un semblant de valeur. Ils avaient le choix ... même si les voir fouiller dans mon dressing me rend malade, mais si mes sacs à main hors de prix peuvent nous sauver la vie je suis prête à me faire à l'idée.

Ce serait même un excellent butin. Mais, l'homme masqué ne semble pas de cet avis. Il ne veut surtout pas se contenter de si peu alors qu'il peut avoir plus. Il possède surtout un moyen de pression sur Halston. Moi. Il se dirige vers moi pour venir se placer juste derrière. Je déglutie difficilement, puis sursaute, un cri étouffé par le scotch s'échappe de mes lèvres lorsqu'il vient saisir mon menton pour me forcer à relever la tête. Son visage est très proche du mien, je peux même l'entendre respirer alors que moi je panique littéralement sous ses mains violentes. Le coup classique, il menace de s'en prendre à moi si jamais elle refuse de parler. Abîmer mon visage, me faire du mal dans le seul et unique but de la faire parler. Mon regard croise celui de Halston, je tente vainement de secouer la tête, mais il me tient si fermement que j'ai l'impression que ses doigts vont transpercer ma chaire. Je tente à mon tour de dire quelques mots, je marmonne sous ce maudit scotch. Attirant ainsi l'attention de l'homme. - Tu as un truc à me dire la rouquine ? Il me tient toujours fermement par le menton. Halston parvient à attirer son attention sur le tableau qui represente L.A. Celui qui orne notre salon depuis que nous avons emménagé ici. Derrière, il s'y cache un coffre et son contenue risque de les satisfaires. L'homme y lance un regard intrigué, puis il soupir du moins je pense que c'est un soupir. - Ce ... n'est pas ce que je t'ai demandé ! Lâche t'il froidement. Je sens les doigts de l'homme descendre sur mon cou et exercer une légère pression. - Tu tiens vraiment à ce que je lui brise la nuque ? Je panique et commence à me remuer sur ma chaise. En particulier lorsque je sens la lame froide d'un couteau posé sur ma joue. - Ou peut-être que je dois la défigurer un peu pour te faire parler ? Ça te tente la rouquine ? Il appuie légèrement sur la lame alors que son regard est rivé sur Halston. - Parle ! Ou je la saigne ! Je secoue légèrement la tête, mes yeux clos, les larmes me montent aux yeux et cette fois je ne peux rien faire pour les retenir. Mon assurance habituelle vient de mettre les voiles pour céder place à la peur. Mes sanglots sont incontrôlables et ça semble agacer l'homme masqué qui s'apprête à me faire taire par la force. Mais juste avant que sa main ne viennes une fois encore s'écraser contre la joue, la voix de son partenaire résonne depuis l'étage. - J'ai trouvé un truc intéressant vient voir ! Relâchant la pression qu'il exerce sur moi il rejoint sans plus attendre son partenaire, nous laissant seule en tête-à-tête.

Mon regard cherche immédiatement celui de ma douce Halston, j'espère y trouver un peu de réconfort. Je ne peux pas lui parler, mais mon regard la supplie de me venir en aide. Comment allons-nous sortir de cette impasse.


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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyLun 10 Jan - 20:00

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Halston Hargreeves &  @Diana Sadler
 

Si cette scène avait eue lieue États-Unis, Halston aurait sûrement pu compter sur une arme à feu, parce qu’elle ne se souvenait pas d’y avoir déjà vécu sans en avoir une seule à sa disposition. Elle ne savait même pas s’en servir, mais son père était persuadé que cela pourrait lui être utile un jour, il lui en avait donc offert plusieurs, des cadeaux embarrassants qu’elle avait été obligée de garder dans ses tiroirs. Ils n’avaient pas fait le voyage jusqu’ici, parce qu’elle n’en avait jamais eu l’utilité et qu’elle était persuadée qu’elle n’aura jamais à s’en servir, même après l’épisode traumatisant vécu à l’hôtel familial. L’agente de stars n’aimait pas donner raison à son père, mais elle devait bien admettre qu’elle avait été stupide de se croire autant à l’abri, comme si la vie allait l’épargner maintenant qu’elle se trouvait à l’autre bout du monde. Elle avait déjà été une cible facile, lorsqu’elle vivait dans une villa avec son ex-mari, dans laquelle il n’était pas bien souvent avec ses tournages, pourtant sa demeure n’avait jamais connue d’autres malheurs que celle d’être assaillie par des paparazzis. Halston donnerait n’importe quoi pour se retrouver sous leurs flashs, plutôt qu’entre les mains de ce cambrioleur qui venait de la délaisser pour mieux la torturer avec son actrice. Les choses auraient été tellement plus simples si elle n’avait pas été là, elle n’aurait eu qu’à fermer les yeux et prier pour que tout finisse par bien se terminer. Il n’était pas content de sa proposition, il se faisait encore plus menaçant et elle voyait que la rousse s’agitait de plus en plus. « Non il n’y a pas besoin d’aller jusque-là... » Elle prit une grande inspiration, comme si elle s’apprêtait à lâcher le morceau pour qu’il laisse sa colocataire tranquille. Elle abandonna l’idée de lui donner satisfaction lorsqu’elle entendit la seconde voix masculine, qui lui donna un moment de répit inespéré. Elle ne savait pas ce qu’il avait bien pu trouver et cela ne l’inquiétait pas plus que cela, puisque cela lui permit de se retrouver seule avec Diana. Il était parti sans même lui recouvrir la bouche, ce qui prouvait qu’il était particulièrement confiant. Devait-elle profiter de son absence pour crier un bon coup ? La brune était plongée dans une profonde hésitation. Et s’il rappliquait aussitôt et qu’il s’en prenait à elles ? Elle n’aurait plus que ses yeux pour pleurer.
 
La seule chose qui ne lui paraissait pas risquée et utile, était de se mettre à parler à Diana, elle plongea donc ses prunelles dans les siennes et essaya d’adopter une tonalité qui n’était pas trop forte. « On va s’en sortir. » Des paroles encourageantes, mais pas très crédibles, comment pourraient-elles se sortir de ce bourbier toutes seules ? Elle ne voyait aucun moyen de se libérer sans aide extérieure. « Ils vont trouver leur bonheur et se tirer d’ici. » Elle voulait croire qu’ils n’aggraveraient pas leur crime en s’en prenant physiquement à elles, cela ne pourrait qu’encourager davantage la police à les rechercher. Ils ne rechercheront pas à obtenir de rançons en échange de leurs vies, sinon elles auraient déjà été débarquées ailleurs. Il était bien trop compliqué de faire chanter sa famille d’ici, avec des fuseaux horaires si différents. Halston entendit soudainement leur persécuteur descendre les escaliers, s’empressait-il de les retrouver parce que la trouvaille n’était pas à la hauteur de ses espérances ? Elle le vit rentrer dans le salon avec un calepin dans ses mains, celui qui contenait tous ses rendez-vous professionnels. Merde, j’aurais dû les laisser à l’agence. « On dirait bien que je vais trouver leurs adresses sans toi, finalement. » Dit-il en feuilletant les pages. Elle ne comptait pas se rendre dans les logements de ses protégés dans les prochains jours, il pouvait donc toujours rêver, mais elle prit un air catastrophé pour qu’il croit le contraire. Il fit quelques pas entre leurs deux chaises, avant de déposer l’objet sur une table et de leur tourner le dos. Que pouvait-il mijoter ? Il rejoignit la cuisine et en revenu rapidement, avec un couteau dans la main. Les yeux verts de la brune s’écarquillèrent, que comptait-il bien faire avec ça ? Il se plaça de nouveau derrière Diana, souleva ses cheveux roux et en découpa une mèche. « Tes admirateurs m’en donneront un bon prix. » Est-ce qu’il allait la délester du reste de sa chevelure ? Il n’oserait tout de même pas faire ça. « Mais quelque chose pourrait se vendre encore mieux que ça, une culotte usagée. » Ajouta-t-il avec un sourire pernicieux. L’agente de stars secoua sa tête. « NON ! Je vous en prie, ne faites pas ça. » L’envie de hurler était de plus en plus forte, il se rapprocha d’elle et susurra à son oreille.  « Tu peux te dévouer pour l’épargner » Ses mains commençaient déjà à se balader sur elle, un frisson de dégoût parcourut tout son corps. Ses nerfs lâchèrent, elle se mit à crier le plus fortement possible, sans penser aux conséquences désastreuses que cela pourrait engendrer...


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Dernière édition par Halston Hargreeves le Sam 5 Fév - 19:18, édité 1 fois
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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyMer 26 Jan - 0:21

Le dossier des vols par effractions avec agression avait atterri sur mon bureau peu après que j’étais revenu à Brisbane. Une enquête brouillonne dans son fond et étrangement mince pour le nombre de victimes qui était quand même relativement massif : cinq maisons cambriolées (et autant de victimes malmenées) dans Logan Park.

Les témoignages avaient permis d’établir que les suspects étaient au nombre de deux. En utilisant d’un peu de déduction, il était possible de comprendre qu’ils avaient au moins un peu d’expérience : les preuves de leurs cambriolages étaient minimales. Pas d’empreintes de doigts, pas de preuves d’ADN retrouvées sur les diverses scènes de crimes et pas une description complète des deux suspects. Rien d’assez substantiel pour aider à l’élaboration d’un portrait-robot. Ils portaient une cagoule et des gants. Des couleurs d’yeux, c’était déjà quelque chose. Mais pas assez pour faire quoi que ce soit et pour amener une résolution à ce problème.

Mince par défaut jusqu’à ce qu’un patron émerge avec le sixième vol : ils frappaient toujours dans un quadrilatère très précis du quartier et qu’ils frappaient avec une certaine régularité. Tous les vingt-huit jours. Par conséquent, les patrouilles avaient été doublées et comme d’habitude, j’avais porté mon nom pour être de garde la date venue. Un sentiment de fausse sécurité qui venait avec une petite poussée d’adrénaline nécessaire.

Glacial, voilà comment on aurait pu définir l’ambiance dans la voiture de patrouille où je m’étais retrouvé. J’observais ce quartier dans lequel j’avais élevé mes enfants. Il n’y avait pas le genre de biens très désirés par les voleurs dans la maison de mon ex-femme où vivait encore au moins mon fils. Si je me fiais à ce que disait Antone, ma fille aussi. J’avais même jeté un coup d’œil par la fenêtre quand nous étions passés devant. Mais les rideaux tirés et la faible lumière ne me permettaient même pas de voir quelque chose. J’étais vraiment réduit à ça, espérer voir peut-être l’ombre de mes enfants en passant devant chez eux. Non, mais, quelle vie formidable?

La nuit était tiède et nous avions roulé les fenêtres pour mieux être attentifs au bruit de l’extérieur. L’air du printemps qui tirait à sa fin nous fouettait le visage alors que nous roulions lentement. En tournant le coin de Princess Street, je ne pouvais m’empêcher de nourrir un certain doute que mon instinct et celui de mon équipe étaient dans le champ le plus total. C’était possible.

Soudainement, un cri résonna alors qu’on passait devant le 232. Un regard entre mon collègue et moi pour qu’il se tourne vers la radio et qu’il signale que l’on avait peut-être une piste en donnant l’adresse. Je sortis de la voiture pour m’avancer vers la porte. Je toquais à la porte. Il y avait de toute évidence du bruit à l’intérieur qui s’arrêta quand je toquais pendant un instant. Je toquais à nouveau en rajoutant : «  Police! Ouvrez la porte!  »

@" Halston Hargreeves » : l : @" Diana Sadler » : l :
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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyMer 26 Jan - 17:44

Bad Blood
@Halston Hargreeves  & Diana Sadler
Je me raccroche autant que possible au regard de Halston. Ce scotch sur ma bouche m'empêche de l'ouvrir, pourtant y'a tant de choses que j'ai envie de lui dire ! Elle par contre, elle tente le coup avec des paroles qui se veulent rassurantes. Malheureusement, même si je veux bien essayer de la croire, ça me parait plutôt compliqué ! Nous sommes livrées à nous-même, attachées sur une chaise avec deux détraqués qui peuvent faire ce qu'ils veulent de nos pauvres corps. Je ne vois vraiment pas comment on va s'en sortir. Le regard que je lui lance est surement lourd de sens, tout comme le petit grognement qui l'accompagne. J'ai parfaitement saisi ce qu'ils cherchent ici, ce n'est pas forcément de l'argent, mais uniquement un carnet d'adresse. Tous les protégés de Halston, seulement je ne suis pas certaine qu'ils trouvent ça ici ! La brune ne laisse pas trainer ce genre d'information et quelque chose me dit qu'ils vont vite s'en rendre compte. De quoi les pousser à passer à l'étape supérieure si jamais ils n'obtiennent pas ce qu'il souhaite ! De quoi augmenter légèrement cette dose ce stress en moi. Et si jamais, ils décidaient de s'en prendre à nous ? Comment est ce qu'on est censé s'en sortir ? Je ne vais pas tarder à le savoir puisque l'un des deux fais son grand retour dans le salon, le journal de Halston dans les mains.

Je le suis d'un regard assassin alors qu'il montre fièrement son trophée. Je doute qu'il puisse en tirer quelques choses. Si c'était le cas, lui et son acolytes auraient déjà levés les voiles pour nous laisser toutes les deux. Mais, non ... visiblement notre supplice ne fait que commencer. Il abandonne le journal sur la table puis s'éclipse. Je commence à m'agiter sur ma chaise quand je le vois s'approcher de moi avec son couteau. Oh bordel ! Cette fois c'est la fin ! Je l'imagine déjà en train de me trancher la gorge ou m'entailler le visage ou bien pire encore ! Si seulement je pouvais me détacher ! Ou ne serait-ce qu'exprimer clairement ce que je ressens ! J'ai envie de hurler, mais mon cri est étouffé par le scotch. Je le sens derrière moi, le regard de Halston m'aide à savoir qu'il est juste derrière moi et ça m'inquiète de ne pas voir ce qu'il fait. Je sens simplement sa main se rapprocher de ma nuque pour surélever ma chevelure rousse. Il vient réellement de me couper une mèche de cheveux ! Il est sérieux ? Bon je sais que dans l'immédiat mes cheveux ne sont pas le plus important, mais bon sang ! Il faut vraiment être malade pour en arriver à une telle extrémité ! Un bon prix ? Je lève les yeux vers lui redoutant qu'il ai l'idée de me priver de l'intégralité de mes boucles rousses. Seulement, c'est une toute autre idée qui lui traverse l'esprit. Une idée bien plus perverse qui me fait paniquer d'avantage sur ma chaise lorsqu'il vient poser sa main gantée sur ma cuisse. Je frisonne de dégout, mon corps tout entier tremble. Les larmes me montent aux yeux alors que je le supplie de ne pas aller plus loin ! C'est Halston au final qui parvient à le détourner de moi. Attirant son attention sur elle, comme un prédateur sur une proie. Je ne tiens pas à ce qu'il me touche, mais tiens encore moins à ce qu'il s'en prenne à elle ! Simple spectatrice, j'essaie de faire autant de bruit qu'elle alors que l'homme prend plaisir à parcourir son corps. Une image insupportable et ça me rend dingue de ne rien pouvoir faire pour lui venir en aide. J'essaie de crier, s'il pouvait m'entendre, j'étais en train de l'insulter de tous les noms ! J'essayais de crier à m'en casser la voix, je gesticulais sur ma chaise autant que possible pour me détacher. Mais rien n'y fais. Il continue de la toucher alors qu'elle cri à plein poumon. Il finit par la saisir par la gorge, lui faisant comprendre qu'il valait mieux pour elle, qu'elle se taise. Mais il devient bien plus violent au point de la pousser, la faisant tomber de sa chaise pour se mettre au-dessus d'elle. Une véritable vision d'horreur jusqu'à ce qu'un coup résonne ainsi qu'un "Police ! Ouvrez la porte !" Un long silence prend possession de la pièce alors que l'homme ce redresse cherchant déjà une issue. Son acolyte ne tarde pas à venir le rejoindre sentant déjà les ennuis arriver. - Merde, qu'est ce qu'on fou ! Faut qu'on dégage de la et en vitesse ! Mon regard se porte tout de suite sur ma meilleure amie. Il me tarde de me détacher bon sang ... Les deux hommes ne tardent pas à bouger. Le premier, le plus violent attrape le journal sur la table et souffle quelques mots à son partenaire avant de disparaitre vers l'étage. Bon sang, la police ! C'est le moment ou jamais ! Une âme charitable semble prête à nous venir en aide. Je tente de faire le maximum de bruit pour attirer l'attention !



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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptySam 5 Fév - 20:14

Bad blood
Halston Hargreeves &  @Diana Sadler &  @Muiredach MacLeod
 

Son métier était-il une source intarissable d’ennuis ? Halston commençait sérieusement à se le demander ce soir. Elle n’aurait peut-être pas été visitée ce soir si elle en avait effectué un autre, mais se plonger autant dans le regard de la rousse lui rappelait quelque chose d’important : elle ne l’aurait probablement jamais rencontré sans. La culpabilité la rongeait, qu’avait-elle fait de travers pour en arriver là ? S’était-elle montrée trop insouciante ? L’avaient-ils filés tels des paparazzis sans qu’elle ne s’en rende compte, pour découvrir sa maison ? Est-ce qu’elle avait assez dépensé pour la sécurité de son logement ? Trop de questions fusaient dans son esprit, alors qu’il ferait mieux de songer à une solution miracle pour les sortir de là. Le problème c’est qu’elle n’en avait aucune, sa seule option étant d’attendre. Sa patience avait-elle payée ? C’était ce qu’elle s’était demandée lorsqu’il les retrouva pour leur annoncer qu’il avait trouvé son bonheur. Sa naïveté la perdit, puisqu’il n’avait pas décidé de partir, au contraire de nouvelles idées lui étaient venues, des idées qu’elle n’aurait pas pu anticiper. Elles n’avaient pas à faire à un simple cambrioleur, qui ne s’en prendrait qu’à des objets, elles faisaient face à un homme plus tordu qu’un criminel lambda. Elle avait cette impression qu’il avait plus l’intention de se faire plaisir à lui-même, plutôt que de vouloir satisfaire ses prétendus acheteurs, lorsqu’il coupa une partie des cheveux de sa colocataire. Une impression qui fut malheureusement confirmée par la suite. Halston ne voulait pas que Diana puisse revivre le passé qu’elle avait quitté en revenant ici, elle n’avait pas besoin de ça, elle devait se réconcilier avec les hommes, ce qui allait être impossible à présent. Elle était son objet de convoitise, elle se pensait inintéressante à ses yeux jusqu’à ce qu’il ne lui propose de prendre sa place. Jusqu’où pouvait aller son dévouement ? Pas jusque là, il lui suffit de sentir ses mains sur elle pour comprendre qu’elle ne pourrait pas fermer les yeux et encore moins être silencieuse.
 
L’agente de stars n’avait aucune idée de la portée de son cri, pouvait-il inquiéter tout le quartier ? Certainement pas, les maisons étant éloignées des unes des autres, seules les personnes vraiment proches pourraient l’entendre. L’espoir faisait vivre, l’espoir devait la faire vivre. L’imposante main de son cambrioleur s’était déposée sur son cou, une action lourde de sens, mais qui la poussa à faire l’impensable : lui cracher en pleine figure. Halston n’avait pas su se défendre la première fois qu’elle s’était faite agressée par un homme, mais depuis ce jour elle s’était promise qu’elle ne se laisserait plus faire, quitte à s’attirer des ennuis. Il avait défait une partie de ses liens, non pas pour la libérer, mais pour lui faciliter la tâche et la mettre à terre. Se retrouver dans cette disposition la stressait davantage, elle craignait de finir par avoir un effet de sidération, qui l’empêcherait définitivement de se défendre. Elle cessa de le regarder pour l’éviter au maximum. Soudainement, ses yeux s’arrondirent lorsqu’elle crut entendre une nouvelle voix, qui annonçait la présence de la police. Était-elle en train de délirer ? Elle détourna son visage pour observer son agresseur, qui se fit rejoindre par son complice, visiblement très inquiet. Halston n’arrivera pas à entendre leurs derniers échanges, mais elle crut comprendre qu’il était prêt à le laisser tomber, puisqu’ils ne se rendaient pas dans la même direction. Une fois qu’elles se retrouvèrent toutes les deux, elle essaya misérablement de se lever avant de crier ; « A L’AIDE. »  Elle priait pour que la police n’intervienne, avant qu’ils ne réussissent à prendre la fuite. « VENEZ VITE. » Qu’ils défoncent cette porte qui les entravait, il lui était impossible de venir lui ouvrir alors que ses bras étaient encore ligotés. Ce calvaire ne sera pas terminé tant qu’ils n’y mettront pas fin pour de bon.


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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyVen 11 Fév - 22:44

Les procédures pouvaient être chiantes et lourdes à suivre dans le cadre d’une intervention policière. Ce n’était pas pour autant que l’on pouvait dire qu’elles étaient inutiles. La rigueur des interventions permettait de minimiser les coûts d’une intervention. Je n’allais pas simplement me fier à mon instinct pour savoir s’il fallait oui ou non défoncer une porte : la cause probante était nécessaire pour que toute entrée soit justifiée. Ce n’était pas que mon expérience rouillée de patrouilleur méfiant. Parce que sans se le cacher, j’avais moins de poils grisonnants la dernière fois que je m’étais retrouvé dans une voiture de patrouille.

Le cri étouffé fut l’élément qui confirma mon instinct. Un regard partagé avec mon collègue suffit pour déterminer notre marche à suivre. Le tour de la maison effectué en vitesse permit l’identification des sorties potentielles pour les criminels. Considérant que le cri s’entendait mieux à partir de l’avant de la maison, la porte à enfoncer était probablement celle qui se trouvait à l’avant. La lumière au rez-de-chaussée nous amenait à comprendre où l’action se passait.

Le temps était compté. Pas le temps d’attendre justement les fameux renforts qui avaient été envoyés. Prenant mon arme de service (de vieux souvenirs qui remontaient à la surface), j’échangeais un dernier regard avec mon collègue avant de hocher la tête pour qu’il enfonce la porte. Parce que soyons honnête, ce n’est pas avec ma forme d’asperge qui n’a pas fait ce genre d’action que j’aurais pu faire sauter la porte de ses gonds.

Un « Police ! » s’intercala entre le bruit caractéristique du bois d’un cadre de porte qui cède devant un tel assaut et d’un silence inquiétant avec des bruits étouffés. L’inspecteur que j’étais aurait préféré avoir l’espèce de recul qui venait d’une enquête bien huilée. J’avais au fond de la gorge cette impression que le bordel allait prendre dans cette situation précaire et imprécise : combien d’otages étaient présents ? Étaient-ils vraiment deux ? Étaient-ils armés ? Il y avait trop de variables inconnues pour que cette situation ne soit pas un monstre de volatilité.

Aussi silencieusement que possible, je jette un regard vers la pièce d’où provenait une lumière blafarde de l’extérieur : deux femmes étaient attachées à des chaises. L’une d’entre elles était bâillonnée. Il n’y avait qu’un seul suspect dans la pièce ce que je désignais d’un geste simple à mon collègue. J’aurais pu prévoir une tempête à saveur orageuse, mais pas nécessairement l’action qui se déroula : Le premier homme se rendit assez rapidement quand je fis irruption dans la pièce. Trop rapidement. La preuve que ce n’était pas fini, qu’il n’était pas seul. Il me semblait que les renforts prenaient un temps fou à arriver surtout quand un bruit sourd me confirma que mon collègue venait de tomber, inconscient, après un coup, alors que je finissais de passer les menottes au premier. Plutôt que de rassurer les deux femmes, je me lançais à la poursuite de l’homme, mais j’avais à peine sauté sur la pelouse qu’une douleur un peu trop familière me déchira la poitrine. Le bruit au loin des sirènes me disait que les autres unités étaient en chemin. Ce seraient eux qui l’attraperaient.

Je retournais vers la pièce où l’homme était attaché au radiateur. Les victimes en premier. Dissimulant de mon mieux la douleur lancinante et la tête qui me tournait, je détachais les liens des femmes et retirais le bâillon de la première. « Un de mes collègues est en train de filer après l’autre… mais il m’a échappé. Je suis l’enquêteur MacLeod. Vous êtes en sécurité. » dis-je d’une voix essoufflée pour laquelle je blâmerais l’adrénaline de l’action plutôt que ce qui me fit avaler à sec deux cachets.
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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyVen 11 Fév - 23:44

Bad Blood
@Halston Hargreeves & Diana Sadler
La voix derrière cette porte me pousse à garder espoir, une petite lueur d'espoir que l'on puisses s'en sortir vivante ou du moins que ça dissuade nos deux agresseurs de prolonger leur petite fête improvisée. Pendant un instant nous sommes tous plongé dans le silence, on se demande presque si nous n'avons pas juste imaginé ce bruit de l'autre côté de la porte. Mon regard paniqué sur mon agente, j'espère sincèrement que l'homme prendra suffisamment peur pour la laisser tranquille. C'est le cas. La présence de la police semble pousser nos deux agresseurs à prendre une décision rapide, la plus raisonnable pour eux semble être la fuite ! Tant qu'ils nous laissent en paix, pour le moment je ne demande rien de mieux. La panique envahie nos deux cambrioleurs, la présence de la police ce confirme de l'autre côté de la porte et c'est le moment pour Halston et moi de faire le plus de bruit possible afin que quelqu'un nous viennes enfin en aide.

Tout va très vite. À la seconde même ou la porte d'entrée s'ouvre, les évènements accélèrent sans que je n'ai le temps de réagir. Je me sens surtout rassurée, puisque je me rends compte que notre cauchemars prend fin. La police vient de nous sauver et je vais enfin être détachée de cette maudite chaise. L'un des policiers maitrise rapidement le premier homme en le menottant, pour ce qui est du second, j'ignore ce qui ce trame mais pour le moment j'ai surtout besoin de retrouver ma liberté et également m'assurer que Halston va bien, aussi bien que l'on puisse aller après un tel moment. Lorsque le policier revient vers moi, il a toute ma gratitude lorsqu'il retire enfin ce scotch de ma bouche, ça fait mal mais bon sang que ça fait du bien de retrouver la parole même si aucun son n'est capable de sortir de ma bouche. Une fois débarrassée de mes liens, mon regard croise celui de l'inspecteur. J'ai un peu de mal à percuter ce qu'il est en train de m'expliquer, encore sous le choc après ce qui vient de se passer. - Merci ! C'est tout ce que je suis capable de lui dire alors qu'il précise que désormais nous sommes en sécurité. Je me précipite surtout vers la brune pour la serrer dans mes bras. Laissant mes émotions prendre le dessus quelques brèves secondes. - Halston ... Il est plutôt rare que je sois si émotive, ou même inquiète pour quelqu'un. - Je suis désolée, j'aurais tellement aimé que tu ne sois pas ici ce soir ! Mais Halston représente un membre de ma famille, une soeur, une personne qui m'est extrêmement chère ! Je ne supporte pas que quelqu'un puisse lui faire du mal, c'est comme s'en prendre à moi et je ne tolère pas ce genre de traitement. Je n'imagine même pas ce qu'elle a dû ressentir sous les mains baladeuses de cet homme. - Est-ce que tu vas bien ? Ma question est surement idiote, après ce qui vient de se passer, c'est évident que non ! Elle ne va pas bien ! Je me détache légèrement d'elle pour inspecter son visage, inquiète, mais rassurée qu'elle soit entière. Je ne sais quoi dire de plus, moi-même je suis encore sous le choc et je peine à réaliser ce qui vient de se passer alors comment est-ce que je suis censée la rassurer ou trouver les mots ? - On ne risque plus rien ... je tente surtout de me rassurer moi-même en me tournant légèrement vers l'inspecteur qui venait de nous sauver. - Enquêteur MacLeod ? J'ai tout de même réussi à retenir son nom à défaut d'avoir écouté le reste. - Merci, merci encore.


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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptyDim 20 Fév - 20:01

Bad blood
Halston Hargreeves &  @Diana Sadler &  @Muiredach MacLeod
 

La maison des deux femmes n’aura jamais connue autant de visites impromptues que ce soir, mais Halston se fichait bien de savoir combien d’autres personnes allaient traverser son pallier, du moment qu’elles n’étaient pas dans le mauvais camp. Si jamais il existait d’autres complices, elle espérait qu’ils seraient refroidis par la présence de la police, prendre autant de risques pour de simples adresses ne serait pas sensé. Néanmoins, elle avait du mal à croire qu’aucune de leurs affaires n’avaient été dérobées, la grande valeur de certaines d’entre elles n’avaient pas dû échapper aux deux criminels. Il s’agissait de la dernière de ses préoccupations, elle voulait avant tout qu’elles retrouvent la liberté et qu’ils soient tous les deux arrêtés. L’agente de stars crut apercevoir un policier menotter un homme, à la silhouette différente de celui qui leur avait infligé un supplice. Le cœur de la brune s’emballa et si le second réussissait à s’échapper ? Les sirènes qui retentirent soudainement lui laissèrent l’espoir que cela ne serait pas le cas, qu’il n’aurait aucune chance d’y parvenir. Un homme s’invita à leurs côtés pour leur rendre la possibilité de se mouvoir. Cet inconnu se montrait honnête, peut-être un peu trop, puisqu’il leur annonçait d’office que leur persécuteur n’était pas encore entre leurs mains. « C... comment on peut être en sécurité alors que ce... psy...psychopathe est encore en liberté. » Dit-elle en s’agenouillant plutôt que de se relever directement.

Elle secoua sa tête, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas fait preuve la moindre gratitude, ce que sa colocataire s’était empressée de faire. « M... merci inspecteur MacLeod. » Elle se leva tout doucement afin de pouvoir faire face à la rousse. Diana aurait souhaité qu’elle ne soit pas là ce soir, mais elle n’osait même pas imaginer ce qui aurait pu lui arriver si elle s’était retrouvée seule avec ce monstre. « Les choses auraient pu dégénérer encore plus si... si je n’avais pas été là, même si j’ai été horriblement inutile. » Elle n’avait pas su anticiper, elle n’avait pas voulu passer de coup de fil à la police sans être certaine de ce qui se tramait dans sa demeure. L’actrice s’était rapprochée d’elle avant de la questionner sur son état. « Je suis en un seul morceau... ça va. » Halston ne lui retournera pas son interrogation, dont elle connaissait déjà la réponse. La colocataire de l’agente de stars essayait de se convaincre qu’elles ne risquaient plus rien, un optimisme qu’elle était tout bonnement incapable d’avoir.

Elle détourna sa tête en direction de celle de l’inspecteur, qu’elle ne voulait pas voir disparaître avant d’avoir eu à une réponse à une question capitale. « Tout... tout sera mis en œuvre pour l’arrêter pas vrai ? Même si... même si on perd sa trace ce soir. » Dit-elle avec des yeux qui lui suppliaient de répondre de manière affirmative. « Cet homme est dangereux, ce n’est pas un simple voleur. Il veut s’en prendre tout particulièrement aux acteurs de cette ville. » Elle avait l’air de parler d’eux comme s’il s’agissait des personnes les plus importantes à défendre, mais elle savait bien qu’ils en avaient beaucoup d’autres sur qui veiller, du moins c’est ce qu’elle supposait. L’agente de stars ne prêtait que peu d’intérêt aux faits divers qui pouvaient se produire en Australie, parce qu’elle était déjà bien assez occupée à se soucier que les bonnes réputations de ses protégés soient préservées. « Alors s’il vous plaît, prenez cette affaire au sérieux. » Halston pensa à toutes les précautions qu’elle allait devoir prendre le lendemain, une fois qu’elle serait à son agence. Elle n’était pas passée à côté du fait que son carnet s’était volatilisé...


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Message(#)Bad blood ※ HALSANA  EmptySam 26 Fév - 2:12

À l’adolescence, j’étais brusquement passé d’enfant chétif à une excellente imitation d’asperge : un modèle filiforme que je conservais encore aujourd’hui (il faut dire que mes goûts alimentaires d’enfants et ma propension à sauter beaucoup plus de repas que ce que je voulais admettre quand j’étais absorbé dans mon travail n’aidaient pas nécessairement à la prise de masse). Je n’avais jamais été un bon patrouilleur pour cette raison : la force nécessaire pour contrôler des hommes me manquait. Par contre, j’avais compensé avec la vitesse, l’endurance et la souplesse. Jusqu’à décembre 2021, j’avais eu l’habitude de courir de longues distances : absorbant les kilomètres comme si de rien n’était. Et bon… même si mon cœur n’était plus nécessairement en mesure de suivre la cadence pendant les heures, j’étais quand même encore capable de sprinter sur de courtes distances et de ne pas me faire distancer. Il faut dire que les grandes enjambées que me permettaient mes jambes y étaient sans doute pour quelque chose. Et j’étais quand même encore capable d’en endurer beaucoup physiquement. Pas de la même manière qu’à vingt ans, mais le fait qu’un bref rictus ne fut que le seul signe que je n’allais pas aussi bien que ce que j’affirmais était déjà quelque chose qui allait de pair avec ces randonnées que j’étais encore capable de compléter (vitesse en moins, certes). Mais pour un vieux croûton de près de cinquante ans, je n’allais pas me plaindre. Je n’étais pas si mal conservé.

Même si j’avalais froidement le cachet en espérant que mon geste ne soit pas remarqué.

Il restait donc à se retourner vers les deux jeunes femmes pour me concentrer sur elles. Elles qui illustraient parfaitement les deux visions diamétralement opposées qu’une personne pouvait avoir lorsqu’elle se faisait sortir d’une situation aussi dangereuse que celle dans laquelle les deux jeunes femmes avaient été plongées. La première, une rousse, se montrait reconnaissante d’avoir été tirée de cette fâcheuse position. L’autre, une brunette, fort probablement nommée Halston à me fier à ce que sa collègue de mauvaise fortune avait dit, elle tenait de la colère sur le fait que l’on ne l’avait pas attrapé au premier coup. Je me mordis les lèvres pour ne pas répliquer trop froidement à la remarque acérée parce que je savais bien que c’était la colère et la peur qui parlait plutôt que la jeune demoiselle en elle-même.

Je les laissais plutôt échangés pendant un bref instant pour s’assurer qu’elles allaient bien en prêtant une oreille attentive à leur échange. Curieux comme parfois la simple présence d’une personne proche pouvait aider. J’en profitais pour jeter un coup d’œil sur le suspect que j’avais maîtrisé et voir mon autre collègue se faire ramasser encore à demi conscient par des collègues à direction d’une ambulance. Aux remerciements, je me contentais d’un bref et expéditif « Je n’ai fait que mon travail. » même si mon travail ne consistait plus depuis près de vingt ans à des arrestations dans ce genre dans un cambriolage… quoique… non. Rien ne s’était produit d’aussi grave dans le trou perdu dans lequel on m’avait envoyé croupir pendant 31 mois.

Je pris donc sur moi pour me faire rassurant pour la suite : « Je suis sincèrement désolé de ne pas avoir pu le rattraper. Nous avons deux fois plus de patrouilles qu’à l’habitude sur les routes. Si nous sommes chanceux, l’une de nos équipes va être en mesure de procéder à l’arrestation. Sinon, sachez que je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour les arrêter. Vous n’êtes pas leur première victime et le simple fait que nous ayons un des deux coupables va grandement nous aider à faire progresser l’enquête. J’aimerais également, si vous le voulez bien, prendre votre déposition, idéalement au poste pour m’assurer d’avoir le plus de détails possible. » Je leur laissais le temps dont elles avaient besoin et les escortai au poste.
@Diana Sadler :l:  @Halston Hargreeves :l:
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