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 (albane) dirty thoughts

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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyDim 26 Déc 2021 - 11:44

Tu t’es fait chier toute la journée au resto. Le patron qui te demande de faire l’ouverture, la caissière qui devait te remplacer en milieu d’après-midi qui décide tout bonnement de ne pas se présenter et l’autre con qui t’oblige à rester. Bon, faut dire que tu ne peux pas vraiment te permettre de cracher sur un peu plus d’argent en ce moment, mais tu détestes ce boulot et tu le détestes lui, le gros fendant qui gère le fast-food sans jamais lever le petit doigt. Ce n’est pas surprenant qu’il passe son temps à perdre ses employés, il est loin d’offrir le boulot de rêve de qui que ce soit. Tu ne sais pas ce que tu détestes le plus entre ton boulot aussi ou celui de serveuse dans une compagnie de traiteur. Dans un cas comme dans l’autre, tu finis toujours par sentir le gras et tu as l’impression de te faire exploiter. On ne va pas se mentir, tu n’es pas une employée modèle et tu risques bien de te faire virer de l’un, de l’autre ou des deux dans pas grand temps, mais on va espérer que ce ne soit pas trop vite parce que tu n’as pas vraiment envie de te faire expulser de ton appartement de merde et tu ne peux certainement pas compter sur Moriarty pour payer le loyer. C’est d’ailleurs à lui que tu te plains la grande majorité de la soirée, entre les quelques clients qui osent encore manger la bouffe complètement dégueulasse que Seth prépare. Quand vient enfin le temps de fermer le restaurant et qu’il te dit rentrer directement à l’appart, tu décides, sans grande surprise, qu’il est la dernière personne avec qui tu as envie de passer le reste de ta soirée.

Tu n’as pas besoin d’y penser bien longtemps avant de prendre le chemin vers l’appartement de Reese. Tu as besoin de te changer les idées, d’enfiler quelques joints et de boire les verres sans avoir à les compter, et si t’as de quoi planer dans ton sac, t’es low en bouteilles de fort et tu es presque certaine de trouver ton bonheur chez ton meilleur ami. Il va sûrement râler, mais c’est ce que vous faites le mieux, l’un avec l’autre après tout. Se plaindre de la présence de l’autre depuis toujours et pourtant, ne jamais savoir s’en passer. Tout ce que tu veux, c’est mettre cette journée de merde derrière toi et pas avoir à te coltiner la présence indésirable de Seth dans tes affaires. Tu ne penses même pas à envoyer un message texte à Reese pour t’assurer qu’il est bel et bien chez lui, l’effet surprise est toujours efficace et puis s’il n’est pas là, tu sais comment rentrer pour l’attendre dans son appartement qui sera éternellement bien plus confortable que le tien. Tu ne frappes même pas à la porte avant de tenter de l’ouvrir et c’est un large sourire qui s’installe sur tes lèvres quand tu réalises que l’endroit n’est même pas fermé à clé. Tu présumes donc que Reese est là, tu n’as même pas fermé la porte derrière toi que tu appelles « Grizzly! » pratiquement en criant, mais quand tu te retournes, ce n’est pas la silhouette du Grigson que tu aperçois installée sur le canapé. Tu en aurais presque oublié le fait qu’il n’habite plus seul depuis un temps, Reese, et c’est plutôt Albane, verre à la main et bouteille de fort encore ouverte sur la table du salon que tu découvres avec amusement. « Reese est là? » que tu lui demandes, même si l’absence de ton meilleur ami dans la pièce principale te donne plutôt l’impression qu’elle est toute seule, la belle brune. « Qu’est-ce qu’on fête? » Tu lèves légèrement le menton vers la bouteille à l’alcool clair et puis tu viens prendre place sur le canapé, juste à côté d’Albane plutôt que de privilégier un autre siège face ou plus éloignée d’elle. « Tu partages? » Tu lui offres un sourire qui se veut aussi aguicheur que joueur, tes doigts s’enroulant déjà autour des siens pour prendre possession de son verre. Avoir ton propre verre ne serait définitivement pas aussi amusant, évidemment.
@Albane Dumas :l:
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyLun 17 Jan 2022 - 23:58

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I've been carrying this bottle but it weighs me down. My addictive personality finally got the best of me. She spun around, tipsy and and my hands are tied. So I turn to her, told myself it's just a vice, 'cause I know that she's no good, but I am hypnotized. Her lips are a distillery and she put whiskey in the water. I try and fight it, but her proof stronger

Seconde journée de congés forcés, et Albane tournait déjà en rond comme un lion en cage. La journée était moche pour un mois de décembre, grise et morne. Le monde tournait normalement à part cela, ses amis étaient au travail, la Ruche n’avait pas besoin d’elle, l’hôpital n’avait pas eu besoin de renforts supplémentaires. Elle s’était retrouvée seule au monde à devoir tuer les heures qui défilaient avec une lenteur affligeante. Elle avait encore une migraine de la veille, du vin descendu en présence de Reese alors qu’ils s’attaquaient à ce sapin trop grand. Le résultat était bancal dans le salon, l’arbre décoré à outrance. Comme tout le reste de l’appartement, d’ailleurs. Bonhommes de neige, pères-noël, cannes à sucre, pains d’épice, flocons, animaux en tout genre. Elle avait dévalisé la boutique de décoration la veille et avait réussi à tout caler dans l’appartement. C’était festif, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Mais l’esprit n’y était pas et après une journée entière à se convaincre, Albane avait fini par laisser tomber. Au moins, Einstein, le chat, prenait un énorme plaisir à découvrir ces nouveaux éléments dans son environnement. Elle avait eu tout le loisir de l’observer, à force d’errer entre la chambre et le salon à se demander quoi faire de sa carcasse. C’était allé un peu mieux quand le cachet de morphine s’était mis à fondre sous sa langue, la ramener un peu à la vie et lui donner un semblant de motivation pour exister. Une bouffée d’oxygène qu’elle s’offrait, un plaisir coupable. Elle l’aurait appelé comme ça, peu encline à admettre que ces derniers temps, cette substance était devenue une nécessité. Rien qu’un peu au quotidien pour ne pas se sentir si lamentable, pour ne pas vomir ses tripes partout et sentir la dépression la traîner vers le bas. Elle était extrêmement douée pour se voiler la face à ce niveau, ne pas réaliser à quel point elle venait de perdre le contrôle. Elle avait glissé, à un moment. Mais c’était probablement rien. Juste le fait que les fêtes de Noël approchaient, et qu’encore une fois, Blanche ne serait pas là. Avec les opioïdes dans le système, ça avait plus l’air si grave. Au point qu’en voyant la nuit se mettre à tomber, la française avait décidé de se mettre à une autre de ses occupations favorites du moment : la boisson. La gueule de bois persistait, mais il fallait soigner le mal par le mal, n’est-ce pas ?

Et les stocks de vin étaient inexistants dans l’appartement, c’était une bouteille de téquila que la blonde avait fini par sortir. Une bonne, pour une fois, le genre qu’elle aurait tendance à garder jalousement cachée dans un coin. Pas ce soir ; Reese lui avait dit avoir un truc de prévu, qu’il serait à l’appartement tard. Ça limitait donc le risque qu’il profite de la bouteille. Quant à elle, le plan était tout tracé. Dans quelques verres, elle aurait sans doute l’idée d’envoyer un message à Winston, le réclamer et l’envoyer chercher de quoi manger sur la route. Elle n’aurait pas à commander, elle n’aurait pas à passer la nuit seule. Et il n’aurait pas l’occasion de juger la dernière série absurde qu’elle venait de lancer, une espèce de comédie romantique espagnole dégoulinante de clichés et de scénarios irréalistes. Une demi-heure, et Albane avait retrouvé sa sérénité, commençait presque à apprécier sa soirée quand la porte s’ouvrit dans un fracas. Par réflexe, la française attrapa la télécommande pour éteindre la télé. Sauf que ce n’était pas Reese qui déboula dans son salon. Juste sa meilleure amie, et ses manières toujours aussi délicieuses. « Euhm… Salut. Non, il ne va pas rentrer tout de suite… » C’était suffisant pour faire demi-tour, en théorie. Mais non, Eleonora faisait ce qu’elle savait faire de mieux ; se comporter comme si le monde lui appartenait, cet appartement et la bouteille y compris. « Je fête rien de particulier, c’est juste… » La fin de journée. Des mots qui se perdirent lorsque la nouvelle venue se rapprocha d’un coup, s’installant juste à côté d’elle. Avant même que l’infirmière n’ait pu réagir, son verre lui était dérobé. Un vol qu’elle laissa faire, bien trop déstabilisée par cette soudaine proximité et ce sourire assuré. Elle tenta bien de protester, mais aucun mot ne franchit ses lèvres pendant de trop longues secondes. Jusqu’à ce qu’elle revienne à ses esprits, tende la main pour récupérer ce qui lui appartenait. « Puisque tu fais comme si tu étais chez toi, j’imagine que tu sais où sont les verres. » Et pourquoi était-elle si proche ? « Pas que tu sois invitée, mais j’imagine que tu vas prendre tes aises malgré tout ? » Elles ne s’étaient croisées que quelques fois, assez pour que Albane comprenne que Eleonora était de celles qui n’en feraient qu’à leur tête, quoiqu’il advienne. « Tu sais que ça veut dire passer la soirée avec moi, hein ? » La française se souvenait parfaitement des mots de la jeune femme la dernière fois, sur le fait qu’elle n’était pas drôle. Alors pourquoi la chercher, si c’était le cas ?

@Eleonora Parker


 
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyDim 30 Jan 2022 - 14:01

Tu n’as jamais été une grande fan du temps des fêtes. Tu ne gardes pas beaucoup de bons souvenirs de cette époque, même quand ta mère était encore vivante, parce que tu n’as jamais pu célébrer comme les autres. Quand tu étais avec ta mère, elle était souvent trop malade et trop faible pour souligner l’occasion d’une quelconque façon, et puis quand tu étais avec ta tante, souvent l’argent manquait pour en faire quoique ce soit de vraiment personnalisé, tes cousins tous les deux déjà bien plus vieux que toi, ayant souvent mieux à faire que de préserver une quelconque magie autour de l’évènement que devrait être Noël. Alors évidemment, quand tu mets les pieds dans l’appartement de Reese et Albane seulement pour réaliser que celui-ci s’est transformé en ce qui ressemble un peu trop au cul du Père-Noël, avec des décorations à tous les pouces carrés et un sapin qui déborde de boules et de guirlandes en tout genre, tu ne peux t’empêcher de grimacer. L’impulsion de vouloir tout arracher sur les murs se dissipent rapidement toutefois lorsque tu poses les yeux sur une Albane aux joues rosées avec une bouteille devant elle et tu préfères t’attarder sur cette vue plutôt que sur l’ambiance donnée dans l’appartement. « Euhm… Salut. Non, il ne va pas rentrer tout de suite… » Quel dommage. Ça ne t’empêche pas de t’approcher de la française et de venir prendre place à ses côtés. Si ce n’est pas la compagnie d’Albane que tu cherchais ce soir, tu saurais t’en contenter. Elle était déjà bien plus jolie à regarder que Seth, plus agréable aussi, quoiqu’un tantinet un peu trop ennuyante à ton goût, chose que tu ne t’étais pas gênée de lui dire d’ailleurs. « Je fête rien de particulier, c’est juste… » La phrase demeure sans réponse alors que tu prends une gorgée de son verre, ce qui semble surprendre la brune même si elle ne te retient pas. « C’est juste quoi? » que tu lui demandes à nouveau, son verre toujours accoté contre tes lèvres, un sourire mesquin se voyant au travers ce dernier.

Albane semble enfin réagir lorsqu’elle reprend son verre, sans grande délicatesse ce qui ne fait qu’élargir ton sourire davantage. Elle semble troublée, ou simplement emmerdée par ta présence (un effet que tu as sur bien des gens, tu ne t’en formalises plus) et elle qui semble toujours si polie et si douce, ça te fait presque plaisir de voir la nuance. « Puisque tu fais comme si tu étais chez toi, j’imagine que tu sais où sont les verres. » Tu hausses les épaules légèrement, penchant légèrement la tête sur le côté. « J’me souviens pas, non. » Bien sûr que tu sais où ils sont, mais c’est bien plus drôle si c’est Albane qui doit se lever pour aller en chercher un pour toi, non? Surtout que si elle se lève, ça veut dire que tu vas pouvoir la regarder faire et la vue est toujours agréable lorsqu’elle te fait dos. « Pas que tu sois invitée, mais j’imagine que tu vas prendre tes aises malgré tout? » « J’ai presque l’impression que t’es pas contente de me voir Albane. » que tu répliques, d’une voix faussement blessée. « T’attendais une meilleure compagnie peut-être? » Si c’est le cas, elle semblait toutefois avoir pris de l’avance avec sa consommation de la soirée, ce qui te donnait plutôt l’impression qu’elle était seule et qu’elle tentait de noyer quelque chose dans le fond de cette bouteille. « Tu sais que ça veut dire passer la soirée avec moi, hein? » Son commentaire t’arrache un petit rire. Tu es terriblement tentée de reprendre son verre, mais tu te contentes plutôt de poser tes doigts sur les siens et de les laisser là pendant quelques secondes alors que tu plonges ton regard dans le sien. « J’ai déjà connu bien pire comme compagnie. » Tu hausses légèrement les sourcils, sourire en coin et explicite au coin des lèvres, tu finis par lui reprendre son verre mais au lieu de venir boire les quelques gouttes restantes, tu décides de te tourner vers la table basse du salon, là où se trouve la bouteille et de remplir son verre de nouveau avant de le replacer doucement entre ses doigts. « Quelque chose me dit que t’es peut-être bien moins ennuyante avec ça dans le corps. » que tu rajoutes alors que tu ne cesses de la regarder un brin trop intensément, tes yeux papillonnants entre son visage aux traits fins jusqu’à la naissance de sa poitrine légèrement visible sous son chandail. « Alors dis-moi, si t’as rien à célébrer, qu’est-ce qui t’emmène à boire toute seule chez toi? » Tu laisses ton dos venir s’appuyer contre le canapé, bien que tu demeures toujours aussi près de la française, si près que vos cuisses pouvaient se toucher légèrement, une sensation que tu ne te gênais pas d’amplifier autant que tu le pouvais.
@Albane Dumas (albane) dirty thoughts 3922047296
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyJeu 3 Fév 2022 - 11:36

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I've been carrying this bottle but it weighs me down. My addictive personality finally got the best of me. She spun around, tipsy and and my hands are tied. So I turn to her, told myself it's just a vice, 'cause I know that she's no good, but I am hypnotized. Her lips are a distillery and she put whiskey in the water. I try and fight it, but her proof stronger

Leo la déstabilisait. Complètement, irrémédiablement. Albane aurait bien eu envie de prétendre qu’elle n’était pas là, de se comporter avec un détachement évident jusqu’à ce que l’intruse se décide soit à partir, soit à se faire discrète. Sauf que voilà, elle n’était pas le genre de femme que l’on pouvait ignorer. Encore moins quand elle semblait prendre un malin plaisir à accaparer toute l’attention sur elle. La française s’en retrouvait juste déstabilisée, à essayer de récupérer le fil de ses pensées. Pourquoi est-ce qu’elle avait décidé d’ouvrir la bouteille seule, au juste ? Ah oui, l’ennui. La journée de merde. Le besoin de noyer un million de choses dont elle ne pouvait, ou ne voulait pas parler. C’était son verre à elle ceci dit, et elle n’appréciait pas de se le faire voler. Une possession qui sembla beaucoup amuser la blonde. Bien évidemment qu’elle ne se souvenait pas d’où étaient les verres, qu’elle ne ferait pas cet effort minime. Juste pour l’emmerder, certainement, une remarque que Bane étouffa en levant les yeux au ciel. Et malgré tout, elle n’était pas encore assez alcoolisée pour avoir le culot de répondre, pour ne pas ressentir la moindre culpabilité à ce que Leo puisse penser qu’elle ne voulait pas la voir. Son fichu caractère de nounours. « Je comprends juste pas ce que tu me veux. » Elle avala sa salive. C’était probablement fichu pour voir Winston ce soir si la blonde restait. Et en même temps, c’était moins pathétique comme excuse d’avoir ouvert la bouteille de dire qu’elle prenait de l’avance. « Je devais voir mon… copain. » finit-elle par lâcher en essayant de trouver un peu d’assurance dans ce semi-mensonge.

Elle ne comprenait pas pourquoi Leo était presque sur elle, ou pourquoi son regard s’arrêta si longtemps sur les doigts contre les siens. Pourquoi est-ce qu’elle la fixait aussi intensément ? et surtout, pourquoi est-ce que son palpitant était autant en train de s’agiter dans sa poitrine ? « Je sais que je suis une bonne compagnie. » Elle n’était pas ennuyante, peu importe ce que la blonde pouvait en penser. Mais comment était-elle supposée se détendre ici quand elles étaient assez proches pour que la française puisse sentir le parfum de la jeune femme, la chaleur de son corps et son souffle quand elle lui parlait ? Elle avait besoin de ce verre, et pas uniquement pour être moins ennuyante. C’était surtout dans l’espoir que cela lui donne la réponse sur comment se comporter face à une créature pareille qui semblait allègrement la mater. De quoi lui faire regretter son décolleté. Pourtant, elle ne se résolut pas à se brûler la gorge avec le liquide clair, se contentant de faire tourner le verre dans ses doigts. « Tu sais, je pense pas que ça a encore une quelconque importance. J’ai pas l’air d’être seule sur ce canapé, là… » Sa cuisse en tout cas avait clairement de la compagnie. C’était même loin d’être désagréable. Pourtant, elle finit par s’éloigner, se redresser d’un coup pour se lever du canapé et aller jusque dans la cuisine, attraper un verre pour Leo. De retour dans le salon, Albane se pencha au-dessus de la table basse pour servir la téquila d’une dose plus que généreuse. Un geste innocent d’apparence mais qui lui permit de vérifier quelque chose. Elle se réinstalla ensuite à ses côtés, la distance entre elles toujours pas suffisante, lui tendit son propre verre et esquissa le geste pour trinquer. « Quelque chose me dit que t’es moins ennuyante avec ça dans le corps aussi. » Elle réutilisa ses propres mots sans même ciller, descendit son propre verre en quelques gorgées tout en sachant qu’elle le regretterait instantanément. La téquila lui brûla le gosier, lui arracha cette grimace typique. Cette soirée était en train de prendre une tournure qu’elle n’avait absolument pas prévue. « T’étais en train de mater. C’est pas très poli. »

@Eleonora Parker


 
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyVen 11 Fév 2022 - 11:42

Plus Albane semblait se crisper à ton contact, plus tu en rajoutais. Un jeu qui t’amusait sans le moindre doute, quand ton regard se prolongeait toujours trop longtemps dans le sien, que tu le laissais papillonner sans gêne ici et là sur le corps de la française sans jamais tenter d’être moindrement subtile. Ce n’est pas elle que tu venais voir et pourtant, sa compagnie était bien mieux que ta solitude qui se faisait bien trop lourde dans les dernières semaines. Qu’importe si elle avait d’autres plans, qu’importe si elle était censée voir quelqu’un d’autre, qu’importe toutes les raisons qu’elle aurait pu avoir ou non pour justifier cette bouteille de tequila sur la table basse du salon. Plus rien de tout ça n’avait d’importance maintenant que tu étais là pour remplacer tout le reste. C’est ce que tu aurais voulu lui dire, mais tu laissais tes actions dire tout ces mots inutiles, te contentant plutôt de questions auxquelles la jolie brune semblait avoir du mal à répondre. « Je comprends juste pas ce que tu me veux. » Tu hausses les épaules tout en échappant un petit rire. Tu ne lui veux rien du tout, concrètement parlant. Si ce n’est t’amuser un peu, te changer les idées, te sortir de la tête tous les pseudo drames et problèmes qui habitent ton quotidien. « Sois pas si tendue, j’vais pas te mordre. » Sauf si tu me le demandes que tu te retiens d’ajouter même si ton visage et l’expression qui l’habite le crient pour toi. Tu retiens un fou rire d’ailleurs parce que tu as exactement deux ans d’âge mental et que ton esprit pervers lui se fait déjà tout un tas de scénarios qui ont la française en personnage principal. « Je devais voir mon… copain. » L’hésitation te fait sourire, ça ne devrait pas. « J’savais pas que t’avais un copain. » Et la vérité c’est que tu t’en fiches éperdument, ce serait simplement bête qu’il vienne ruiner un si agréable moment entre elle et toi. « Et il devait arriver bientôt, ce copain? » Que je sache combien de temps j’ai encore devant moi pour te mettre mal à l’aise, pour jouer de la manière dont tu me regardes et dont je te regarde et te faire oublier qu’il a un prénom, ce copain.

Tu commences d’ailleurs en pressant un peu plus fortement tes doigts autour des siens, de ce verre dont tu voudrais t’emparer une nouvelle fois mais que tu lui laisses, pour l’instant. « Je sais que je suis une bonne compagnie. » Le commentaire t’arrache un nouveau sourire frôlant l’arrogance. C’est qu’elle aurait presque du piquant ce soir, la française, à s’affirmer pour une rare fois. Serait-ce déjà l’effet de l’alcool? Tu ne saurais dire, mais ça ne te déplaisait pas, bien au contraire. « Tu sais, je pense pas que ça a encore une quelconque importance. J’ai pas l’air d’être toute seule sur ce canapé, là… » Non, elle n’était plus seule et elle ne le redeviendrait pas de sitôt, quand le spectacle qu’elle t’offrait sans même le savoir te plaisait beaucoup trop, quand le contact de son corps avec le tien, aussi minime soit-il, semblait déjà t’électrifier sur place au point où tu ne pouvais qu’en chercher toujours un peu plus. Mais Albane se lève et tu la suis du regard alors qu’elle se rend à la cuisine pour prendre un second verre qu’elle dépose ensuite sur la table basse devant toi. Tu n’as pas le temps d’attraper la bouteille de tequila que la française s’est déjà chargée de remplir ton verre, se penchant bien comme il faut devant toi pour t’offrir une vue exquise de son décolleté dont tu te délectes pendant les quelques secondes où elle reste comme ça devant toi. Elle vient se réinstaller à tes côtés et te tend le verre nouvellement rempli. « Quelque chose me dit que t’es moins ennuyante avec ça dans le corps aussi. » Tu viens cogner ton verre contre le sien avant d’en prendre de longues gorgées, laissant la brûlure de l’alcool faire son effet. « Je suis jamais ennuyante moi, Albane. » Tu te mordilles la lèvre inférieure, ton regard balayant toujours son corps. Quelque chose dans l’air était électrique, comme si soudainement les règles entre vous avaient changé complètement, le jeu prenant une tournure bien différente de ce à quoi tu t’attendais de sa part. « T’étais en train de mater. C’est pas très poli. » « Au contraire, c’est un compliment moi je dis. » Une façon de lui faire comprendre que tu apprécies et ô combien la vue. « Tu voulais que je regarde. » Et c’est avec cette idée derrière la tête que tu te rapproches encore un peu. « On joue à un jeu? Je n’ai jamais? » Tu ne lui donnes pas le temps de répondre, ni même le choix de dire non vraiment que tu enchaînes. « Je n’ai jamais fantasmé sur une amie de mon coloc. » Allez Albane, bois.
@Albane Dumas :l:
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyMar 15 Fév 2022 - 0:07

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I've been carrying this bottle but it weighs me down. My addictive personality finally got the best of me. She spun around, tipsy and and my hands are tied. So I turn to her, told myself it's just a vice, 'cause I know that she's no good, but I am hypnotized. Her lips are a distillery and she put whiskey in the water. I try and fight it, but her proof stronger

Les deux jeunes femmes ne se connaissaient pas vraiment. Elles s’étaient croisées à quelques occasions mais jamais encore elles ne s’étaient retrouvées seules. Et Albane aurait pu s’en accommoder, si le regard de la blonde n’avait pas été aussi transcendant. Elle n’avait aucune idée de ce à quoi elle pouvait bien penser, de ce qui lui passait dans l’esprit quand elle se comportait de la sorte et faisait de l’espace vital un concept lointain. La française savait qu’elle aurait dû prendre elle-même ses distances, lui dire fermement d’arrêter, ou juste l’ignorer. Mais elle était juste incapable de réagir, de faire comme si cela lui était égal. Il y avait quelque chose de magnétique dans le contact brûlant de ses doigts et dans son sourire assuré. Elle lui faisait perdre ses moyens et si Bane avait l’impression d’avoir chaud subitement, elle ne pouvait pas réellement accuser la téquila. Était-elle trop sobre ou pas assez, au juste ? Assez pour se trouver des excuses supposées tracer la limite, pas assez pour le faire de manière crédible. Elle n’avait jamais été douée pour mentir, pouvait presque se sentir rougir à réaliser qu’elle devrait se débrouiller avec ce bout de demi-vérité. Il y avait bien Winston, il était celui qu’elle voulait voir plus tard dans la soirée. Mais ils n’étaient pas ensemble, elle ne l’avait pas encore appelé. Leo la poussait dans ses retranchements ici tant l’infirmière sentait le danger à créer la collision entre la blonde et Win.  Elle ne voulait pas avoir à assumer ce qu’elle venait de dire. « Je pense que tu seras partie avant qu’il arrive. » finit-elle par lâcher, son regard fuyant vers leurs doigts liés à cause du verre.

Elle ne voulait pas laisser Leo gagner. C’était une réaction certainement puérile, mais la fierté de la Dumas ressortait encore assez pour avoir envie de retrouver un peu de sang-froid, avoir son mot à dire sur le jeu qui était en train de se dérouler dans son salon. Après tout, rien ne l’obligeait à répondre à ses questions, à réagir à sa proximité, à plonger dans son regard jusqu’à ce que son rythme cardiaque s’affole. Elle se sentait partagée, divisée entre l’envie de se laisser prendre au jeu pour voir ce qui en résulterait, et la méfiance qui l’inciterait plutôt à ne rien céder. Elle avait l’impression d’être un jouet à déstabiliser ici, un défi personnel pour flatter l’ego de la Parker. Ca ne devrait pas être si plaisant, si envoûtant. L’infirmière savait pertinemment que c’était un feu à ne pas alimenter. Et pourtant, c’était ce qu’elle avait fait en se penchant allègrement, en invitant d’elle-même Leo à rester en lui offrant ce verre trop rempli. La curiosité persistait de savoir ce qu’il adviendrait de sa personnalité, une fois débarrassée de sa sobriété. Ce qu’elle aurait à dire, ce qu’elle oserait faire. Elle n’était pas ennuyante, non. Trop bruyante, trop exubérante, trop présente. Trop, pour un tempérament aussi calme qu’Albane. « Je suis pas de cet avis. » Une provocation piquante exprimée avec le plus large des sourires, avant d’inévitablement glisser vers sa conclusion. Il était difficile de rater la manière dont la blonde la regarder, l’impudeur avec laquelle elle avait détaillé ses courbes. Et continuait de le faire. La française pouvait se voiler la face sur bien des sujets, ce serait un mensonge éhonté de dire qu’elle n’avait pas cherché à attirer l’œil. « Et ça t’a plu ? » Un terrain glissant, dangereux. Un nouveau rapprochement qui lui coupa le souffle, mais peut-être pas autant que ce nouveau jeu lancé.

Le verre se figea au bord de ses lèvres alors que les prunelles s’accrochèrent. La question n’avait pas une once d’innocence, frôlait le scandale même. Est-ce que Leo la faisait fantasmer ? Elle eut envie de répondre non, de reposer le verre en haussant un sourcil. De prétendre qu’il n’y avait pas cette électricité dans l’air, que leurs cuisses qui se frôlaient ne lui réchauffaient pas le bas-ventre, qu’elle ne ressentait aucune envie de se lancer à corps perdu dans cette inconnue-là. Le temps s’étira pendant de très longues secondes avant que la française ne cède, ne plonge ses lèvres dans l’alcool transparent pour laisser le liquide lui brûler la gorge, l’éloigner encore davantage de son sens des réalités. Elle ne chercha même pas à nier, à prétendre que cela aurait pu être n’importe qui. Elle n’aurait pas su rendre ce mensonge crédible. Et puisque Leo voulait rentrer dans le vif du sujet, l’occasion était parfaite pour la faire admettre ses intentions. « Je n’ai jamais tenté de séduire la coloc de mon meilleur ami. » Car ce n’était plus rien d’innocent ici, n’est-ce pas ?

@Eleonora Parker


 
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyMar 15 Fév 2022 - 10:19

« Je pense que tu seras partie avant qu’il arrive. »
« Je pense que tu mens. »

Non seulement parce que tu n’as pas du tout envie de partir (t’irais où de toute façon?), mais surtout parce que tu n’y crois pas, à son histoire de copain. Est-ce que c’est parce qu’elle reste trop vague à ce sujet ou parce que l’histoire de ce qui se joue entre vous deux en ce moment t’arrange mieux si elle n’a pas déjà quelqu’un à côté? Peut-être un peu des deux. Ce n’est pas la première fois que tu modules la réalité selon tes volontés, et tu as vraiment envie de croire que non seulement Albane n’attend personne ce soir, mais surtout, que toute cette histoire de copain n’est qu’une tentative minable pour se débarrasser de toi, même si le regard qu’elle ne cesse de poser sur toi lui la trahit sur une envie bien différente. Une envie avec laquelle tu as envie de jouer, un jeu pour laquelle tu as toujours été excellente d’ailleurs. Tu ne te refuses jamais rien, tu fonces sans jamais réfléchir aux conséquences de tes actions et qu’importe qu’Albane soit la colocataire de ton meilleur ami, qu’importe qu’elle ait ou non quelqu’un dans sa vie, qu’importe qu’il y a quelques jours à peine tu te plaignais qu’elle était ennuyante, trop calme, trop douce, trop gentille. Ce soir, elle est ce que tu veux, mieux encore, elle est ce que tu auras, tu en fais ta mission personnelle. Et c’est presque trop facile quand elle tremblerait presque sous le moindre de tes contacts, quand ses yeux papillonnent ici et là et qu’elle peine à vraiment se défiler. « Je pense que t’as pas vraiment de copain. Ou qu’il devait pas vraiment venir ce soir. » Tu présumes, tu modules, tu réécris l’histoire comme tu en as envie. Oh à ce jeu-là, tu es excellente et plus souvent qu’autrement, tu n’es jamais si loin de la vérité sans même le savoir. « Je pense que je suis venue de te sauver d’une longue soirée de solitude et que tu ne sais pas comment me remercier. »

Ton sourire se fait toujours un peu plus aguicheur, ton regard toujours aussi insistant sur elle quand elle revient avec un deuxième verre que tu n’as même pas eu besoin de demander. Tu y prends goût parce que oui, elle te plaît, Albane. Elle te plaît de cette façon que les contraires s’attirent inévitablement, elle te plaît parce que tu as envie de creuser sous cet air angélique et découvrir ce qui se cache derrière. Elle te plaît parce qu’elle devrait être interdite, tu sais que si Reese te voyait là, il te sortirait à grands coups de pieds dans le cul et il te dirait qu’elle est une ligne à ne pas franchir et que bordel, c’est exactement pour cette raison – et plus encore – que tu as envie de la franchir. Non, ce soir avec la tequila et l’électricité dans l’air, Albane était tout sauf ennuyante et tu ne comptais pas l’être non plus, si le terme n’en était jamais un que tu utilisais pour te décrire, peu importe ce que la française semblait en dire. « Je suis pas de cet avis. » Évidemment qu’elle n’est pas de cet avis et qu’elle se devait de te le faire savoir, ce qui t’arrache une moue dubitative. « Tu m’connais très mal si tu penses ça. » Ce qui n’était pas faux à bien y repenser : elle ne te connaissait pas du tout, et tu ne savais que le minimum sur elle. Vous ne gardiez de l’autre que de brèves impressions récolter ici et là dans des soirées qui impliquaient toujours un tiers parti répondant au nom de Grizzly. Ce soir, tu découvres chez elle un côté joueur que tu croyais inexistant, quand elle te tease alors qu’elle sait pertinemment que tu regardes, quand elle semble chercher à son tour la moindre réaction de ta part pour contrer les siennes. « Et ça t’a plu? » « Me dis pas que t’as besoin de l’entendre en plus? » Oh non, il était bien inutile de mettre des mots sur tout ça puisque ton corps et l’expression sur ton visage avait parlé bien assez fort.

Ton corps qui en redemande encore, qui en veut tellement plus quand tu t’approches, quand l’odeur de son parfum se fait plus fort et tellement plus envoûtant que l’odeur de la tequila. Les secondes sont longues quand tu lances la première vérité dans l’air, celle qu’elle pourrait sans doute tenter de nier Albane, faire semblant de rien encore un peu en reposant son verre, mais elle emmène son verre à ses lèvres et fuck, il est traître le frisson qui te parcoure l’échine au fur et à mesure que la satisfaction t’envahit. « Pauvre copain. » que tu souffles, aucunement peiné pour le personnage que tu crois encore partiellement imaginaire. Qu’il existe ou pas, il n’aimerait certainement pas savoir qu’elle fantasme sur toi et qu’elle plus, elle l’admet, sachant parfaitement que l’information ne tomberait pas dans l’oreille d’une sourde. « Je n’ai jamais tenté de séduire la coloc de mon meilleur ami. » Tu hoches la tête tout en riant parce qu’elle a au moins le don d’être bonne joueuse. Tu emmènes le verre à ta bouche, mais t’arrêtes avant d’y tremper tes lèvres. « Tenter? Je pense plutôt que c’est réussi, moi. » Et si tu finis par prendre une gorgée quand même, ce n’est qu’une question de secondes pour que tu te départisses de ton verre avant de finalement réduire à néant toute distance existant entre Albane et toi pour venir poser tes lèvres contre les siennes avec une force et une envie que tu n’as jamais cherché à dissiper.
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptySam 19 Fév 2022 - 23:44

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I've been carrying this bottle but it weighs me down. My addictive personality finally got the best of me. She spun around, tipsy and and my hands are tied. So I turn to her, told myself it's just a vice, 'cause I know that she's no good, but I am hypnotized. Her lips are a distillery and she put whiskey in the water. I try and fight it, but her proof stronger

C’était un jeu dangereux qui était en train de s’installer. Un qu’Albane n’était pas sûre de maîtriser, trop occupée à se démêler entre ses mensonges et ses envies. Les mensonges, ce n’était pas uniquement ceux qu’elle offrait à Eleonora. C’était aussi ceux qu’elle se servait sur un plateau d’argent chaque fois qu’elle prétendait être satisfaite de ce qu’elle avait. Il y avait une raison qui faisait qu’elle n’avait toujours rien officialisé avec Win, que le mot de couple n’était jamais venu dans la discussion. Il y avait une raison qui faisait qu’elle attendait d’être ivre pour l’appeler. Elle ne voulait pas mettre de mots dessus et pourtant, la manière dont la blonde l’observait lui donnait l’impression d’être percée à jour, faisait s’agiter son rythme cardiaque et sauter le fil de ses pensées. Pourquoi avait-elle autant envie de s’abandonner à cette tentation, de voir ce qui viendrait ? « Tu es venue prendre ce que tu voulais, plutôt. Je ne sais pas si ça mérite un quelconque remerciement. » Et c’était bien le problème. Leo était ce genre de tempérament fougueux et indomptable. Elle s’était invitée dans l’appartement, sur ce canapé, contre la française. Elle était venue de son plein gré semer le trouble et s’attaquer aussi ouvertement aux barricades de la propriétaire des lieux. Elle était celle qui lui souriait avec cette telle intensité que Bane avait du mal à détourner le regard. La raison était en train de plier bagage, de s’évanouir à chaque goutte d’alcool supplémentaire, à chaque fois que leurs corps s’effleuraient. L’infirmière était pourtant bien consciente que cela ne pourrait pas bien se finir, qu’elle mettait les pieds sur un terrain miné. Parce que la jeune femme ne la fermerait jamais, userait du moindre rapprochement pour jouer avec elle aux prochaines occasions. Que cela ne serait jamais un secret gardé entre elles. Et Reese pourrait encore débarquer à n’importe quel instant, surprendre ce qu’il n’aurait jamais dû voir. Albane pouvait bien se dire que ce n’était qu’un verre qu’elle lui offrait, que cela n’engageait à rien… Le spectacle qu’elle lui avait offert pour aiguiser ses sens racontait une autre histoire. « T’es pas en train d’ouvrir la discussion pour qu’on apprenne à se connaître. » fit-elle remarquer simplement en haussant les épaules. Non, elles étaient des inconnues l’une pour l’autre. Avaient leurs idées toutes faites sur la personne qu’elles avaient en face. Et rien dans l’ambiance électrique ne laissait présager qu’il en serait autrement. La française pouvait bien avoir l’air ennuyante ; elle plaisait à l’extravertie. Une pensée qui ne fut pas sans une vague de chaleur. « Inutile. » Sa théorie avait été confirmée dès la seconde où Leo était venue près d’elle, l’avait désignée comme son activité du soir.

Mais inévitablement, il y aurait un point de non-retour, un moment où Albane n’aurait plus envie de réfléchir au bon choix. Qui était davantage coupable entre l’alcool qui coulait dans ses veines et la vile tentatrice qui ne dissimulait même plus ses envies ? La française aurait pu mentir, prétendre, essayer de se dégager de cette situation. Cela lui aurait évité cette culpabilité dans le fond du ventre en pensant à Win. « Tais-toi. » souffla-t-elle en réponse, une lueur de reproches dans le fond des yeux. Probablement car elles savaient toutes les deux comment cela allait se terminer. Elle était une proie facile, à peine tentée de résister. Fascinée par la profondeur du regard bleuté qui la transcendait, par ces lèvres insolentes, par cette attitude assurée. « Comment tu pourrais en être sûre ? » La question dangereuse alors qu’à son tour aussi, Leo renonçait à la sobriété grâce au liquide transparent. Mais leur jeu ne continua pas, le verre se retrouva sur la table basse pour laisser le champ libre. Cela aurait été mentir que de dire qu’il n’y avait pas cette hâte qui rendait son souffle court durant ce geste anodin. Elle ne rata aucune image du visage de la blonde qui s’approchait du sien, des lèvres qui trouvèrent les siennes dans un baiser brusque, insistant. Un contact que Bane ne rompit pas le moins du monde, au contraire. Elle étira maladroitement le bras vers la table basse pour abandonner son verre, libérer ses mains afin de pouvoir les déposer sur la nuque et sur la joue de Leo. La chaleur de ses lippes, la douceur de sa peau, l’odeur sucrée de son parfum. C’était assez enivrant pour faire perdre pied, pour faire oublier toute idée de résistance. Pour lui couper le souffle, littéralement. Et quand enfin le baiser se rompit, elle fut incapable de s’éloigner, leurs fronts collés l’un à l’autre. Elle se retrouvait à réfléchir vite et mal. Tout dans son corps suppliait de partir à la découverte des secrets que Leo pouvait bien avoir à cacher. Elle voulait reprendre le cours de ses baisers, glisser ses mains sous le tissu, entendre le bruit de ses soupirs, ressentir sa chaleur contre elle. « C’est qu’une fois. Ça veut rien dire. » prévint-elle, dans un souffle, son visage disparaissant dans le cou de la blonde. « Et on n’en reparlera plus jamais. » Elle déposa sa bouche sur la peau pâle, goûta sa saveur, dans un frisson. Eleonora avait le goût de l’interdit et du regret. Pourquoi était-ce si excitant ? Elle se recula pour mieux l’observer, se mordit la langue, autant remplie d’envie que d’appréhension. Mais finalement, elle se releva, attrapant les doigts de Leo pour l’inciter à la suivre à travers le salon, jusqu’à sa chambre. Elle ne prit même pas la peine de repousser la porte de la chambre derrière elles, se contentant d’entraîner la jeune femme jusqu’à son lit sur lequel elle grimpa. Et ce fut avec un regard de défi en sa direction qu’elle fit passer son tee-shirt par-dessus sa tête, défit son jean avec une assurance qui ne lui ressemblait guère en temps normal. Elle pourrait clairement accuser l’alcool. « Essaye de ne pas trop t’attacher. » la provocation glissa sur sa langue avec un piquant qui la fit sourire légèrement. Le début du lâcher-prise.

@Eleonora Parker


 
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyDim 20 Fév 2022 - 8:09

« Tu es venue ici prendre ce que tu voulais, plutôt. Je ne sais pas si ça mérite un quelconque remerciement. » Elle n’a pas tort, la française. Ce à quoi tu ne t’attendais pas toutefois, ce soit qu’elle devienne ce que tu veux. Tu étais venue ici avec l’idée de t’échapper de ta réalité quelques heures, te perdre dans le fond d’une bouteille avec ton meilleur ami, maudire la vie, maudire ton existence même sans jamais en prononcer les mots. Plutôt, c’est sur elle que tu étais tombée et rapidement, tout avait changé. Il n’y avait aucune raison, aucune logique pour expliquer l’électricité nouvellement dans l’air, la manière complètement déplacée que tu avais de la regarder soudainement, toi qui lui avais toujours accordé bien peu d’importance ou d’attention jusqu’à aujourd’hui. Ça ne s’expliquait pas non, mais ça se ressentait. Dans chaque parcelle de ton corps qui cherchait un peu plus le contact du sien, dans cette envie de repousser constamment les limites et de voir quelle résistance la française opposerait à tes avances. Et si ses mots laissaient sous-entendre que tu n’aurais pas si facilement tout ce que tu désirais, son corps lui, trahissait la moindre trace de résistance de sa part, surtout lorsqu’elle décida de jouer avec le feu elle-même en s’exhibant sous tes yeux. « T’es pas en train d’ouvrir la discussion pour qu’on apprenne à se connaître. » « T’as quelque chose de plus intéressant à dire? » De plus intéressant que tout ce qui se jouait actuellement en sous-texte entre vous deux, entre deux regards, entre deux gorgées de téquila et des rapprochements qui trahissaient la chaleur qui t’envahissait chaque fois que tu posais ton regard sur elle. Si tu avais certains préjugés sur la française – préjugés qu’elle faisait disparaître minute après minute ce soir en te montrant à quel point elle pouvait être tout sauf ennuyante – tu ne doutais pas qu’il y avait bien plus à apprendre sur elle que ce qu’elle laissait transparaître. Mais ce soir, tu n’avais pas envie de découvrir ses secrets les plus sombres, pas envie de partager la moindre information sur sa vie, sur la tienne. Non, tes idées tournaient autour d’une chose et d’une chose seulement et il n’était pas difficile de comprendre qu’une conversation n’était pas tout à fait ce que tu avais en tête. « Inutile. » Et Albane aussi, semblait l’avoir compris, autant qu’elle s’adonnait à ton petit jeu.

Tu savais la partie gagnée d’avance dès l’instant où Albane pris une gorgée de son verre, confirmant alors qu’elle fantasmait sur toi. La curiosité aurait voulu que tu lui demandes si ça datait seulement de ce soir, ou si c’est quelque chose qui s’était installé bien avant, mais dans l’immédiat, tu savais te satisfaire de ce geste, ce qui ne voulait pas dire pour autant que tu oublierais la question. « Tais-toi. » Son commentaire t’arrache un nouveau rire et cet éternel sourire de la victoire collé sur tes lèvres alors que le copain ne devient qu’une mention et que bientôt, il ne sera rien de plus qu’un souvenir lointain que tu t’efforcerais d’effacer de toutes les manières possibles. « Comment tu pourrais en être sûre? » Et tu décides de l’écouter au pied de la lettre, la française, quand tu restes silencieuse, répondant plutôt d’un baiser qui se veut bien plus évocateur que tout le reste. Un baiser d’une fougue telle que tu t’y perds complètement pendant quelques secondes, qui ne s’accentue qu’un peu plus quand les mains de la française se logent contre ta joue et dans ton cou, quand tes doigts se perdent dans sa chevelure foncée. Front contre front, tu sens son souffle sur tes lèvres alors que tu reprends doucement ta respiration, qu’elle en fait de même alors que ton esprit lui divague déjà sur cette suite qui semble désormais des plus inévitables entre vous deux. « C’est qu’une fois. Ça veut rien dire. » C’est ce que tu dis toujours. Une fois, une seule. Sans explication quelconque, sans conséquence. Oh, c’est facile d’y croire, facile de hocher la tête, d’approuver sans un mot quand tu veux simplement retrouver la douceur de ses lèvres contre les tiennes, quand tu veux découvrir la moindre parcelle de sa peau du bout de tes doigts. Demain, tu auras déjà tout oublié. Elle ne sera qu’une conquête de plus parmi tant d’autres. Pas vrai? Ça ne peut être autrement, qu’importe les frissons qui se dessinent sur ton épiderme quand sa bouche découvre ton cou, t’arrachant un soupir plus lourd déjà. « Et on n’en reparlera plus jamais. » Si tu hoches la tête, c’est seulement pour mieux te rapprocher d’elle, poser tes lèvres dans le creux de son cou avant de murmurer à son oreille. « Tu seras la première à en redemander. » Arrogante, toi? Si peu. Mais c’est en toute connaissance de cause qu’elle se lève tout en attrapant tes mains, te guidant jusqu’à sa chambre. Tu trouves rapidement le chemin de son lit, là où elle te rejoint sans même penser à fermer la porte derrière elle. Les vêtements glissent contre vos corps, trouvent le chemin du sol alors que tu découvres son corps, que tes doigts se font déjà plus aventureux le long de son dos nu. « Essaye de ne pas trop t’attacher. » « Je m’attache jamais. » Et elle ne serait pas l’exception à cette règle la française, alors que ton corps vint impatiemment surplomber le sien, que tes mains et tes lèvres partirent à la découverte de son corps, des râles de frustrations se faisant entendre chaque fois que tu faisais face à ces dernières barrières de tissus encombrantes que tu t’empressas de faire disparaître pour mieux pouvoir l’admirer, pour mieux pouvoir la faire frissonner et gémir à ta guise.

Le souffle court, le visage niché dans son cou, à embrasser la moindre parcelle de sa peau, à t’enivrer complètement de son parfum, tu n’entends pas la porte d’entrée qui s’ouvre et se referme, bruit qui aurait pourtant dû t’alerter de la présence d’une nouvelle personne dans l’appartement, l’esprit pourtant toujours trop occupé par la française et les vagues de plaisir qui submergent encore ton corps. Était-ce ce fameux copain qu’Albane avait mentionné qui était finalement bien plus réel que tu ne voulais le croire, ou alors Reese qui faisait son grand retour au moment le plus inopportun qui soit? Dans un cas comme dans l’autre, tu te perds encore un peu plus longtemps contre le corps d’Albane, n’ayant aucunement envie d’atterrir trop vite dans la cruelle réalité et les conséquences de tes actions.
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyDim 27 Fév 2022 - 19:57


—— every day is like another storm, i’m just tryin' not to go insane. in the city's shinin' so bright, so many dark nights, so many dark days. i know that there'll be better days. @eleonora parker @albane dumas

La nuit est tombée depuis de longues heures déjà, lorsque Reese remonte James Street, son portable contre son oreille. Il s’est garé à un peu moins d’un kilomètre de son immeuble, de quoi lui laisser l’occasion d’appeler Winston, le temps du trajet jusqu’à son appartement. Des nouvelles échangées, qu’il préfère nettement partager à travers un appel plutôt qu’avec des sms qui ne s’enchaînent jamais assez vite à son goût (bien qu’il soit le seul coupable de ces délais, mais ça, c’est un problème sur lequel il ferme totalement les yeux). Sa soirée s’est terminée un peu plus tôt que prévu. Ecourtée à cause de sa fatigue, bien qu’il ait prétendu avoir quelque chose à faire — rien du tout, si ce n’est dormir, mais son amour propre refuse d’admettre qu’il vieillit. Il écoute Winston critiquer personnel soignant et patients, comme un peu trop souvent, si bien qu’à force Reese parvient de mieux en mieux à situer les personnages de cette histoire, sans jamais avoir mis un pied dans cet hôpital. Ça l’amuse, et clairement, ça l’occupe. C’est donc après avoir obtenu un compte-rendu détaillé des derniers évènements qu’il raccroche finalement, une fois arrivé dans le hall de son immeuble. Il peut déjà discerner des voix s’élever dans quelques appartements, qui s’interrompent et se remplacent au fur et à mesure qu’il grimpe les escaliers. Une fois arrivé sur son palier, il ne distingue d’abord aucun bruit. Il ouvre donc prudemment la porte d’entrée, tâchant de ne pas trop se faire entendre, au cas où l’infirmière se serait écroulée de fatigue. Seulement, il constate bien vite que la lumière du séjour est restée allumée. Il fronce les sourcils, se débarrasse de sa veste qu’il délaisse sur le dossier d’une chaise. Deux verres sont présents sur la table basse, ainsi qu’une bouteille de téquila entamée. Reese pourrait presque se sentir trahi de voir qu’elle a été sortie en son absence. Pour autant, il se contente d’esquisser une moue, et d’aller se chercher un verre pour se servir, l’air de rien — ni vu, ni connu. Mais alors qu’il trempe à peine ses lèvres dans l’alcool (en se faisant la remarque qu’il a bien meilleur goût que les autres bouteilles planquées dans les placards), un léger bruit lui parvient, sans qu’il ne sache trop l’identifier. Il repose son verre sur le comptoir de la cuisine, ses yeux dirigés vers le couloir. Il n’hésite qu’une poignée de secondes, avant de finalement se diriger vers les chambres. Il se dit innocemment qu’Albane a dû recevoir de la visite dans la soirée, et qu’elle ne dort certainement pas encore. Seulement, à l’approche de sa chambre, dont il ne voit pas la porte refermée, il entend un soupire. Il tique, mais ne se laisse pas le temps de réfléchir. « Alb- Ah. » Son regard bute immédiatement sur deux corps entrelacés, nus, et sans se donner le temps d’assimiler les deux visages s’étant tournés dans sa direction, il ferme aussi vite la porte. « Désolé ! » qu’il lance aussitôt (par réflexe), suffisamment fort pour que sa voix traverse la porte à laquelle il fait dorénavant face. Sa main encore sur la poignée, il est cependant bien vite frappé par la réalité : c’est Albane et Léo, qu'il vient de voir. Pas Winston, non, Léo. Ses lèvres demeurent entrouvertes, alors qu'il réalise doucement le poids de ce qu’il vient de surprendre, au fur et à mesure que ses sourcils se froncent avec incompréhension. Ses opales se relèvent sur la porte qu'il dévisage de longues secondes, dubitatif. Il se maudit d’être rentré plus tôt, à cet instant précis. C’est néanmoins sans demander son reste qu’il retourne finalement dans la cuisine (pas vraiment certain de vouloir rejoindre sa chambre voisine à celle de sa colocataire), dans laquelle il termine son verre sans le moindre remord, bousculé par mille-et-une questions. Qu'est-ce que Léo fout là ? Est-ce que c’est la première fois, est-ce que Winston sait qu’Albane fréquente une autre personne, est-ce qu’il devrait se jeter sur son téléphone pour lui en parler ou est-ce qu’il devrait d’abord aller choper Léo pour la virer immédiatement de cet appartement (nue ou habillée, c'est pas son problème) ? Son nez se fronce, alors qu’il repose péniblement son verre, dans un dernier regard vers le couloir. Bon.
Il n’a plus sommeil.

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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyDim 27 Fév 2022 - 23:00

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I've been carrying this bottle but it weighs me down. My addictive personality finally got the best of me. She spun around, tipsy and and my hands are tied. So I turn to her, told myself it's just a vice, 'cause I know that she's no good, but I am hypnotized. Her lips are a distillery and she put whiskey in the water. I try and fight it, but her proof stronger

Autant de résistance pour finir par s’abandonner complètement. L’interdit avait une saveur interdite dont Albane se délectait, à l’instant présent, les états d’âme déjà lointain. Elle ne pouvait pas regretter ses actions quand tous ses sens semblaient en éveil, quand son corps semblait mouver avec celui de Leo sur le même rythme. Les baisers brûlants, fougueux, langoureux. L’exploration tactile, la découverte des courbes, de secrets gardés de cette peau si douce. Le parfum enivrant qui emplissait ses narines de cette odeur sucrée et piquante à la fois. Sans parler du goût qu’elle découvrait sous ses lèvres à chaque nouvelle zone découverte. Elles avaient beau avoir eu leurs désaccords un peu plus tôt, leur préjugé sur l’autre, le silence et les gestes leur convenait parfaitement. Elles se comprenaient à la perfection quand leurs corps se heurtaient l’un contre l’autre, quand leurs bouches et leurs doigts se retrouvaient à l’origine de gémissements et de soupirs. Les draps s’en retrouvaient martyrisés, froissés, défaits à force de supporter leurs ébats, chose qui était bien loin de déranger la française. Elle préférait de loin profiter de l’intensité de chaque seconde, insatiable, avide de plus. Elle en allait jusqu’à souffler le nom de la blonde, à quelque reprise, troubler le calme de la chambre pour tantôt la supplier ou l’encourager.
Elle en perdait le fil du temps et le sens des réalités, si bien qu’elle n’entendit pas le bruit de la porte, de la vie dans le salon, ne songea pas au fait qu’elles pourraient être surprises. Complètement absorbée dans ses sensations grisantes, ses doigts courants dans la chevelure blonde et ses lèvres cherchant fiévreusement un bout de peau à embrasser, elle ne comprit pas immédiatement d’où venait le bruit qui lui fit relever la tête vers la porte. Sa bulle éclata uniquement quand elle vit Reese et la porte se fermer aussitôt. Il les avait vues. Albane se rassit sur le lit, encore un peu hagarde, regardant leurs corps nus et bien trop proches comme si elle découvrait à peine la scène. Lentement, les pensées se remirent à suivre leur cours dans son cerveau. Il les avait vues nues, enlacées, dans des gestes bien trop passionnés pour laisser planer l’ombre du doute. Lui, l’un des meilleurs amis de Winston. Winnie, qu’elle avait eu le culot de qualifier de petit ami un peu plus tôt. Tout cela pour finir au lit avec Eleonora. La meilleure amie de Reese. « Merde. » Même avec l’alcool courant encore dans ses veines, la française savait ce que cela signifiait. C’était une situation qu’elle allait devoir affronter. Une partie de son être essaya bien de préparer sa défense, de dire qu’elle n’avait rien fait de mal. Mais le fait qu’elle sente doucement la culpabilité monter racontait une autre histoire.
Elle s’éloigna un peu sur le lit, se frotta le visage dans un gémissement désespéré alors que sa pudeur revint, qu’elle attrapa le drap pour se cacher. La simple vue du corps de Leo réussit à la faire détourner le regard, les joues prêtes à rougir sous l’embarras. Et maintenant quoi ? Elles sortaient de là et prétendaient que rien ne s’était passé ? « Tu devrais peut-être partir. » Elle ne pouvait littéralement rien imaginer de plus mortifiant que d’avoir Leo venir s’installer sur le canapé pour continuer la soirée avec Reese. Elle en serait capable. Nerveusement, la française sortit du lit, récupéra ses vêtements abandonnés au sol pour les réenfiler à la va-vite, envoyant à Leo ses fringues pour l’inciter à faire de même. Et pendant qu’elle le faisait, elle croisa son reflet dans le miroir, une image qui lui arracha une grimace. Elle avait la tête de la nana qui vient de s’envoyer en l’air. Elle tenta bien de remettre ses cheveux en place, de se forcer à inspirer, mais le calme ne revenait pas pour autant. Sa main finit par se poser sur la poignée de la porte, une impulsion coupée net par la simple perspective de devoir faire la marche de la honte jusque dans le salon. Pourtant, elle ne pourrait pas y échapper. Win ne pouvait pas savoir. Pas avant qu’elle ait tâté le terrain, puis pris des pincettes avec la nouvelle. Pourquoi est-ce qu’elle ne l’avait pas juste appelé ce soir ? « Passe devant. » lâcha-t-elle finalement à Leo, le malaise grandissant. Elle saurait comment gérer Reese, elle.

@Eleonora Parker  @Reese Grigson


 
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyLun 28 Fév 2022 - 10:52

La porte qui s’ouvre. Ton prénom murmuré dans le creux de ton oreille avec cet accent français qui te fait frissonner. Les bouteilles qui se cognent alors que la porte du réfrigérateur s’ouvre. Les gémissements d’Albane quand tu la touches juste là, et puis là aussi. Des bruits de pas dans le couloir. Il n’y a que la moitié de ses informations qui se rendent à ton cerveau et ce n’est pas compliqué de deviner lesquelles se font plus proéminentes dans ton esprit alcoolisé. C’est seulement quand la porte entrouverte s’ouvre davantage pour faire apparaître la silhouette de Reese que tu comprends enfin ce qui se passe. Ce n’est qu’une demi-seconde, même pas le temps de prononcer le nom de la française que déjà la porte se referme en un claquement qui résonne dans la chambre d’Albane, son ô combien moins agréable que toute la musique qui vous berçait il y a quelques secondes à peine, seulement pour se terminer avec un « Désolé! » au travers de la porte qui t’arrache une grimace. « Merde. » Albane semble automatiquement s’en faire alors que tu prends tout ça à la légère, ne voyant pas vraiment où se trouve le problème. Est-ce que tu aurais préféré ne pas te faire prendre dans une telle position – littéralement – par ton meilleur ami? Bien entendu. Est-ce que c’était de quoi en faire tout un drame? Pas du tout. Ce n’était pas la première fois que Reese te retrouvait dans une situation plus ou moins compromettante, certainement pas la dernière non plus vu ton grand talent à faire des choses que tu ne devrais pas faire. Tu tournes la dernière tête vers la française alors qu’elle échappe un soupir désespéré avant de se camoufler sous les draps comme si tu ne venais pas juste de passer la dernière heure à inspecter de très près chaque parcelle de son épiderme.

« Tu devrais peut-être partir. » Elle est sacrément gênée Albane, cent fois plus que toi sûrement alors que ses joues se teintent de rouge à nouveau dès que ses yeux s’attardent sur ton corps une seconde de plus. « J’étais venue voir Reese. » que tu annonces sans jamais bouger, la regardant plutôt faire alors qu’elle tente d’attraper ses vêtements sans jamais se défaire du drap qui la couvre. Elle te lance tes vêtements par la tête ce qui t’arrache un rire et c’est un peu à contre-cœur que tu décides de te rhabiller à ton tour. Tu es en train d’attacher ton jean lorsque tu remarques qu’Albane est déjà rendue à la porte de sa chambre, hésitant toutefois à ouvrir cette dernière. Tu ne comprends pas pourquoi elle s’en fait autant avec si peu, tu peines à croire que c’est la première fois qu’elle se fait surprendre de la sorte – ou bien peut-être que ce l’est? Elle paraît si sage normalement. « Passe devant. » Tu hausses les épaules, fais exprès de te coller contre elle autant que possible alors que tu passes à côté d’elle pour mieux ouvrir la porte de sa chambre. Il te suffit de faire quelques pas pour apercevoir Reese assis sur le canapé où vous étiez installées un peu plus tôt dans la soirée, un troisième verre dans la main. « T’as vraiment un timing de merde. » que tu annonces d’office sans même jeter un regard dans sa direction. Ton verre est toujours là, là où tu l’as laissé, toujours à moitié plein et c’est le plus naturellement du monde que tu viens l’attraper pour le mener à tes lèvres. Tu sens le regard insistant de ton meilleur ami sur toi, tu le devines facilement qu’il n’est pas particulièrement content même si là encore, tu n’es pas certaine de saisir tout le sous-texte de la situation. « Me regarde pas comme ça, j’ai rien fait. » Ouais, on va dire. « Je l’ai pas forcé, elle était très consentante. » que tu glisses avec un sourire qui se veut bien trop explicite, et tu tournes la tête pour voir si Bane est sortie de la chambre elle aussi, sans pourtant apercevoir la silhouette de la française.
@Albane Dumas & @Reese Grigson :maah:
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyLun 28 Fév 2022 - 22:47

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I've been carrying this bottle but it weighs me down. My addictive personality finally got the best of me. She spun around, tipsy and and my hands are tied. So I turn to her, told myself it's just a vice, 'cause I know that she's no good, but I am hypnotized. Her lips are a distillery and she put whiskey in the water. I try and fight it, but her proof stronger

Elle n’arrivait pas à croire qu’elle se retrouvait dans cette situation. Le changement d’ambiance était brutal, sans appel. Comme si la voix de Reese avait eu le pouvoir de la faire dégriser immédiatement, la ramenant à la réalité. Un monde dans lequel elle était nue dans son lit avec la mauvaise personne, où elle venait de faire des choix réellement peu judicieux et en prime avait été prise sur le fait. Et ce n’était pas Leo qui allait lui offrir le moindre réconfort ou partager sa honte, la blonde semblant trouver la scène particulièrement amusante. Bane lui lança bien un regard assassin quand elle mentionna être venue voir Reese, ne sachant que trop bien ce que cela voulait dire. Dans son culot habituel, elle allait rester dans l’appartement, prétendre que rien ne s’était passé dans le meilleur des cas ou en discuter ouvertement dans le pire. Quand bien même elle aurait réussi à négocier le silence de Leo, ce qu’elle aurait certainement fait à un moment ou à un autre, cela ne servait plus à rien maintenant qu’elles avaient un témoin. La française ne savait pas trop ce qui la dérangeait le plus dans cette histoire ; qu’elle ait l’impression d’avoir trahi Winston, que ce soit avec une femme, que ce soit avec cette femme-là en particulier, ou qu’elle se soit fait prendre durant l’acte tout court. Elle était du genre pudique, extrêmement privée sur ce qu’elle faisait de son corps. Une décence dont Leo avait l’air de bien se moquer, à la manière dont elle vint se coller à elle pour passer le pas de la porte. Sa peau était encore brûlante à la suite de leurs activités, renforçant au malaise ambiant.

Albane aurait aimé se sentir capable de suivre la blonde et d’agir de manière naturelle, mais son corps se figea dans sa chambre. Elle ne voulait pas voir Reese, croiser son regard, l’entendre dire quoique ce soit, voir Leo enfoncer le couteau dans la plaie. Est-ce qu’elle était vraiment obligée de les rejoindre ? Est-ce que ce n’était pas juste possible de refermer la porte et d’y rester jusqu’à ce que son colocataire soit au lit ? Entendre les mots de la provocatrice née dans le salon la fit grincer des dents. Cette nana allait l’enterrer si elle la laissait sans supervision trop longtemps. Cela demanda tout de même une dose conséquente de courage pour finalement se pointer, jeter un œil courroucé à l’intruse au passage. « Leo allait partir. » lâcha-t-elle d’une voix qu’elle espérait calme alors que ses sens en panique repérèrent immédiatement le verre qu’elle n’avait pas terminé sur la table basse. Oh que oui, elle allait avoir besoin de ça. A défaut de la faire disparaître dans le sol, cela pourrait peut-être l’aider à faire face, à ne pas se désintégrer sous la honte qui commençait déjà à la consumer. Ce n’était pas de gaieté de cœur qu’elle se décida enfin à regarder Reese, essayant de décrypter ses émotions. Désolée d’avoir touché à tes deux meilleurs potes, aurait pu-t-elle dire. Évite de m’en présenter un(e) troisième, on sait jamais, aurait-elle lâché si elle avait trouvé la situation drôle. « Je propose qu’on ne reparle plus jamais de ce moment pour s’éviter un nouveau moment de malaise. » Elle plongea les lèvres dans son verre, se brûlant le gosier avec l’alcool au passage. Pas assez pour la faire se tenir la langue, visiblement. « Personne n’a besoin de savoir que c’est arrivé. » Personne, et surtout pas une personne en particulier. Un indice subtil à destination de son colocataire. Pitié, que le nom de Win ne franchisse pas ses lèvres. Surtout pas maintenant.

@Eleonora Parker  @Reese Grigson


 
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyMar 1 Mar 2022 - 0:59


—— every day is like another storm, i’m just tryin' not to go insane. in the city's shinin' so bright, so many dark nights, so many dark days. i know that there'll be better days. @eleonora parker @albane dumas

S’il ne s’agissait pas de Winston, Reese aurait sans aucun doute fermé les yeux sur ce genre de ragot. Ce n’était pas franchement un sens aiguisé de la justice qui l’étouffait, plutôt sa loyauté envers un vieil ami qui le démangeait, à cet instant précis. S’il n’était question que de valeurs et de principes, Reese n’aurait rien à y redire, pour avoir lui-même une vertu assez discutable, et plus encore dans ses relations amoureuses. Pour autant, face à ce cas de figure, il s’offusque bien plus qu’il ne devrait se le permettre. « T’as vraiment un timing de merde. » C’est finalement la voix d’Eleonora qui le tire de ses pensées. Sa nonchalance ne l’étonne pas le moins du monde — c’est juste Leo, après tout. Mais cette fois-ci, elle l’irrite. « J'vois ça. » qu’il ne peut qu’acquiescer, malgré tout, en se resservant un verre — pas gêné le moins du monde de se servir dans une bouteille qui n’est pas du tout sienne, et qui n’était de toute évidence pas pour lui. Une compensation méritée, si vous voulez son avis. Ses opales demeurent fixées sur le mur face à lui, quelques instants. Il n’a aucune envie de se lancer dans cette confrontation lunaire, dans laquelle il ne pensait jamais prendre part un jour. Pour autant, sa meilleure amie finit par attirer son attention, en se servant à son tour dans le verre qu’elle avait visiblement jusque là délaissé. Il ne se souvient pas depuis combien de temps il ne lui avait pas décoché un tel regard. Lourd de sens, sans un sourire pour venir titiller ses lèvres. « Me regarde pas comme ça, j’ai rien fait. » Il se contente d’arquer un sourcil incrédule, son regard toujours inlassablement fixé sur son amie. « Je l’ai pas forcé, elle était très consentante. » « Tu fais chier Leo. » qu’il assène aussitôt, loin d’être amusé comme il aurait pu l’être s’il l’avait surpris avec n’importe qui d’autre. Il préfère reprendre une gorgée (généreuse), s’apprêtant à poser la question qui lui brûle les lèvres. « Leo allait partir. » Albane ne lui laisse pas l’occasion d’ajouter quoique ce soit, faisant irruption pour aussitôt couper court au bref échange entre Leo et Reese. Ce dernier la suit du regard sitôt entrée dans son champs de vision. Ce serait mentir que de prétendre qu’il n’y a pas une pointe de jugement au fond de ses prunelles. Elle transpire le malaise, ce qui ne fait que nourrir les doutes déjà lourds qui l’animaient. Winston ne peut pas être au courant. Impossible. Reese sait que son ami ne fréquente personne d’autre en dehors de l’infirmière, et que son ego ne pourrait pas supporter qu’elle, en revanche, aille voir ailleurs (pire encore, qu’elle aille voir la troisième tête du trio). Pour autant, il ne laisse rien paraître, au premier abord — pas même lorsque le regard d’Albane vient enfin croiser le sien. « Je propose qu’on ne reparle plus jamais de ce moment pour s’éviter un nouveau moment de malaise. » Ses sourcils s’arquent, face au cran qu’il lui reconnaît pour se diriger directement vers ce genre de proposition (et il est connaisseur sur le sujet), alors qu’un sourire vient lentement étirer ses lèvres, trahissant sa mine jusque là trop neutre. Il n’a rien de chaleureux ou de rassurant, ce sourire. Il est cynique, presque épaté. « Personne n’a besoin de savoir que c’est arrivé. » Il fait mine d’hocher la tête, fronçant dorénavant les sourcils, les lèvres pincées. La brune ne le connaît définitivement pas assez pour bien s'y prendre — quoique suffisamment pour se taper ses deux plus proches amis dans la même foulée. « Ok. » Il laisse son dos retomber contre le dossier, comme s’il capitulait sans la moindre résistance. Mais son regard est trop insistant pour que ce soit sincère. « A titre informatif, par personne, t’entends bien Winston ? » qu’il demande, se donnant un faux air confus, tandis qu’il boit innocemment quelques gorgées de plus. Il ne manque pas de jeter un regard en biais à Leo par la même occasion, pour guetter sa réaction. Il préfère d’entrée savoir quel degré de responsabilité elle détient dans cette histoire.
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Message(#)(albane) dirty thoughts EmptyMar 1 Mar 2022 - 14:03

« J’vois ça. » Vous êtes au moins d’accord sur ce point-là, tu te dis que c’est déjà ça de gagner. Ce que tu ne comprends pas toutefois, c’est le regard noir qu’il te lance comme si tu venais de faire la pire connerie qui soit alors que clairement, tu as déjà fait bien pire et il est parfaitement au courant, le Grigson. Albane n’est certainement pas la première personne de l’entourage de Reese avec qui tu couches, certainement pas la dernière quand on connaît ton track record et pourtant, c’est bien la première fois que tu as droit à une réaction aussi cryptique de sa part. Le regard est de ceux que tu ne reçois que très rarement de sa part, et si tu tentes de faire descendre la tension avec de l’humour mal-placé (ta spécialité), ça ne semble pas être la bonne façon d’agir cette nuit. « Tu fais chier Leo. » Tu fronces les sourcils. Oui, ça, tu l’as compris il y a bien longtemps, mais tu aimerais bien savoir pourquoi cette fois-ci spécialement. Tu n’as pas le temps de poser la question toutefois que la présence d’Albane se fait savoir dans le salon, et qu’elle répète d’une petite voix « Leo allait partir. » Sans même regarder la française, tu secoues la tête à la négative en direction de Reese. Non, tu n’allais pas partir, même si elle essaye clairement de te chasser, la Dumas. Tu n’as rien de mieux à faire que d’essayer de comprendre ce qui se passe ici, et puis de rendre la brune mal à l’aise est définitivement un de ces spectacles que tu apprécies, même si tu te passerais bien de l’air bête qui habite le visage de ton meilleur ami. Rapidement toutefois, tu réalises que tu n’es plus celle qui reçoit l’air faussement menaçant que Reese se donne (il y a longtemps que tu sais qu’il n’a rien d’effrayant, le Grizzly) et tu te demandes bien ce qu’il peut reprocher à Albane quand vous savez parfaitement que malgré ce que tu viens de dire, tu es celle qui as initié cette petite partie de jambes en l’air qu’il vient de surprendre.

Ton regard passe incessamment de Reese à Albane, puis de Albane à Reese, en attente de quelque chose sans pourtant savoir quoi. « Je propose qu’on ne reparle plus jamais de ce moment pour s’éviter un nouveau moment de malaise. » Tu jurerais qu’elle te parle à toi, mais c’est Reese qu’elle regarde, avec un air presque suppliant et tu ne comprends vraiment pas pourquoi Reese aurait envie de reparler de ce moment précis considérant que ça ne le concerne pas du tout. « Personne n’a besoin de savoir que c’est arrivé. » Que quoi est arrivé? Qu’elle a couché avec toi ou bien que Reese vous ait surpris? Parce que dans un cas comme dans l’autre, tu ne sais pas à qui elle s’imagine qu’il va aller se vanter de ça. Toi par contre, tu n’es pas vraiment connue pour retenir ta langue, mais encore une fois, ce n’est pas à toi qu’elle s’adresse, même si tu es celle qui était nue dans ses draps il y a cinq minutes à peine. « Ok. » Il dit ça, mais tout de son non-verbal et de sa gestuelle cri le contraire. Mais qu’est-ce qui se passe putain? « À titre informatif, par personne, t’entends bien Winston? » « Winston? » Ton regard se bute une seconde sur Reese, avant de s’arrêter plus longuement sur Albane qui donne l’impression qu’elle voudrait se perdre dans son verre de téquila. « J’savais pas que tu connaissais Win. » Et tu t’en retrouves qu’un peu plus mêlée, avant de finalement coller les morceaux les uns contre les autres dans ton esprit. La surprise se lit aisément sur ton visage alors que tu scrutes le visage mal à l’aise d’une Albane qui se fait aussi petite que possible présentement. « Attends, me dis pas que… Celui que tu devais appeler, ton copain, c’est Winston? » Tu échappes un rire. C’est bien plus de la nervosité que de l’amusement, mais ça, tu évites bien de le faire savoir. « J’pensais que tu me disais de la merde pour te la jouer hard to get. » Apparemment non. Et apparemment que tu venais de commettre un sacré faux pas, même sans le savoir. La réaction de Reese faisait bien plus de sens désormais avec cette information même si franchement, tu n’arrivais pas à regretter cet écart de la part de la française. Et surtout, tu n’arrivais pas à arrêter de ricaner. Oh le ridicule de la situation et pour une fois, ce n’est même pas de ta faute (ou presque.)
@Albane Dumas & @Reese Grigson (& @Winston Ackerman :OO:)
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