| | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Mar 28 Déc 2021 - 19:54 | |
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@"SWANN BUCHANAN" & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ and i know my lies could not make you believe, we're running in circles that's why. in my dark times i'll be going back to the street, promising everything i do not mean. (TOOWONG, LOGEMENTS). Je l’ai dit à Rory, je n’ai jamais été confrontée, de près ou de loin, au deuil. Certains diront qu’il s’agit d’une chance et effectivement, je le considère comme tel ; mais, paradoxalement, c’est une expérience qu’il m’aurait été utile de découvrir pour mieux appréhender l’attitude à adopter face à mon colocataire. J’ai toujours entendu du deuil qu’il était composé de plusieurs étapes dont, finalement, je n’ai pas retenu le nom et encore moins l’ordre. Mais je crois que quelque part au milieu, il y a le déni. Je sais, par contre, que Swann a été bloqué à cette étape (si c’en est réellement une) pendant plusieurs semaines. Je ne suis pas une experte, je n’y connais absolument rien (tant mieux pour moi), mais je crois qu’il est passé à l’étape suivante et ça me fait peur. La colère, peut-être, la rage légitime d’avoir perdu l’une des personnes les plus importantes pour lui. La tristesse, aussi, évidemment, parce qu’avec la perte va la peine. Mais je n’ai pas l’impression que Swann ait vraiment ressenti ni l’un, ni l’autre. Je sais que mon raisonnement est stupide ; qu’il a forcément été traversé par une multitude d’émotions au moment d’apprendre la terrible nouvelle, mais il n’a rien montré pendant des semaines et aujourd’hui, j’aperçois les premiers signes de fragilité. Il pourrait s’agir de la réserve qui le caractérise, mais il suffit d’un coup d’œil à Swann pour comprendre que cela va bien au-delà d’une certaine discrétion. Je crois qu’il ne s’en rend même pas compte. Ça m’a frappé un soir que j’observais mon colocataire. C’était une pensée comme une autre, perdue au milieu de toutes mes interrogations et mes idées pour l’aider à aller mieux ; et finalement, elle s’est accrochée jusqu’à devenir une véritable hypothèse. Je crois que Swann ne se rend même pas compte que Matt est mort. Les jours ont passé, son attitude n’a pas changé et pire encore, son discours persistait à donner vie à ce frère désormais décédé. Ça aurait pu être attendrissant, peut-être un peu pathétique pour être honnête, si ce n’en était pas autant inquiétant. Il ne semblait pas réaliser que Matt nous a quittés ; et moi, je ne savais pas comment l’aider, car il ne s’agit pas d’un exercice dans lequel je suis à l’aise. J’ai fait le deuil symbolique de mon père, mais mon expérience n’a rien à voir avec celle de Swann, alors jamais je ne pourrai dire des imbécilités comme « je comprends », « je suis passée par là », « je sais que c’est dur ». La vérité, c’est que je ne suis pas passée par là, pas plus que je sais ce dont il s’agit et je suis très loin de pouvoir comprendre. Je ne lui ferai pas l’affront de prétendre que c’est le cas, que je suis aussi bien placée que lui pour évaluer la situation – ce serait insultant et je n’ai aucune envie de l’être à l’égard de Swann. Alors je me tais. Je me tais depuis le premier jour – ou presque, les condoléances d’usage ont dépassé mes lèvres. Je me tais et je me suis calquée sur lui, je prétends qu’il ne s’est rien passé, que tout est normal dans son quotidien et que je ne suis pas plus au courant que lui du décès de Matt. C’est qui, d’ailleurs Matt ? Je ne prononce même pas ce prénom, pas plus que je souris à ses anecdotes ou lui poser des questions quand il continue de m’en parler au détour d’une conversation. Je me tais et je réfléchis à la meilleure manière d’aborder les choses. Ma volonté n’est pas tant de l’aider à ouvrir les yeux que d’être à ses côtés. Le premier fait n’est pas de mon ressort, tandis que le second est déjà plus à ma portée – j’ai envie d’être là pour lui. J’ai vraiment envie d’être une épaule sur laquelle il peut se reposer, une personne de confiance à laquelle se confier, une présence rassurante qui ne l’abandonnera pas ; mais je ne sais pas m’y prendre. J’ai aucune foutue idée de la manière dont je dois réagir, parce que ce n’était pas mon frère, parce que je ne connaissais pas Matt, parce que ça ne me regarde même pas tant que ça, dans le fond. Je ne trouve pas les mots et même si c’était le cas, je ne suis pas certaine que je saurais les employer correctement, alors je continue à me taire et faire semblant que tout ceci ne m’atteint pas, pire encore : que je m’en fiche complètement.
Mais je ne m’en fiche pas et Rory peut en témoigner. Je n’arrive pas encore à déterminer si ses conseils et son écoute m’ont été d’une grande aide, mais il m’a permis de considérer l’impuissance qui est la nôtre, ceux qui entourent les âmes en deuil. Ce n’est pas pour autant que j’accepte ce rôle passif et j’aimerais faire plus, j’aimerais faire mieux, à mesure que les jours passent et que je vois le décompte peser sur la tête de Swann ; il va exploser, bien-sûr qu’il va exploser. Les cicatrices sur son poignet, dont nous n’avons jamais parlé, me le confirment malgré elles – et j’ai peur. J’ai peur pour Swann à chaque fois qu’il met un peu trop de temps à répondre à mes messages (que j’envoie en quantité déraisonnable depuis le drame), qu’il squatte la salle de bain dix minutes de trop ou qu’il n’est pas réveillé aux heures auxquelles j’ai l’habitude de le croiser pour la première fois de la journée. J’ai peur de ce qu’il pourrait faire s’il se retrouvait seul quand cette bombe explosera et j’ai peur que mon incapacité à savoir comment réagir puisse être considérée comme un désintérêt. J’ai encore plus peur depuis qu’il a parlé de Matt au passé pour la première fois depuis des semaines. Si avant je me confortais à l’idée que son déni avait un aspect sécurisant de par le fait que la nouvelle ne le frappait pas de plein fouet, c’est désormais le cas. Et je suis terrifiée depuis que j'ai perçu une marque sur sa paume qui n'y était pas la dernière fois que j'ai analysé l'ensemble de sa silhouette. C'est une paume, ce n'est pas un poignet ; ça peut être l’œuvre d'une maladresse, du hasard, de plein de choses. Mais dans ma tête, aucune option n'enlève cette crainte qui s'accentue tous les jours et cette petite voix dans ma tête qui ne cesse de le répéter : il a recommencé. Alors lorsque la journée arrive à son terme et que je le perçois plus maussade que d’habitude (ce qui peut autant être le signe d’une mauvaise journée qu’un malaise lié au drame), je n’arrive pas à me satisfaire de son bonne nuit, terrifiée par le mauvais pressentiment qui l’accompagne. Quand je l’aperçois prêt à se terrer dans sa chambre, je n’arrive, cette fois-ci, pas à le laisser s’échapper. « Swann ! » Que je lui hurle presque dessus, avant d’afficher un large sourire pour qu’il pardonne mon excès – oh, ce n’est que le début, pourtant. Le souci, c’est qu’il faut désormais que je trouve de quoi le garder près de moi. « J’ai un souci. » Je débute pour me laisser du temps afin de réfléchir, mais il faut que je sois rapide. Vite, vite, vite, Maisie, trouve quelque chose. « J’ai aspiré Tracker. » Le cochon d’inde de mon frère qui est devenu le mien par dépit devient mon excuse privilégiée pour une raison que j’ignore ; d’autant plus que Tracker va très bien, il est toujours dans ma chambre, là où le chien de Sofia ne peut pas en faire son goûter. « Je nettoyais ma chambre et je sais pas comment il a fait, mais sa cage était ouverte et... et tout à coup j’ai entendu un gros bruit, des couinements et l’aspirateur s’est bouché. Et... et il y avait plus de couinements, après. » J’affiche mon plus beau regard désespéré, me mord même l’intérieur de la joue pour faire briller mes yeux, alors que j’annonce, fataliste : « je crois que je l’ai tué, mais j’ai pas osé vérifier. » Je suis lâche, tout ça, ohlala pauvre Tracker qui sert à rien et qui est mort dans d’atroces souffrances, on lui fera un enterrement digne de ce nom. Oh, ça va, je peux me moquer puisque je vous rappelle que l’animal va très bien. « Tu peux... tu peux regarder pour moi ? » Je demande, désolée, en désignant le placard près de l’entrée – et là je me remercie d’avoir pensé à redescendre l’aspirateur, sans quoi mon excuse aurait été grillée dès l’entrée de Swann dans ma chambre. Il ne reste plus qu’à espérer que le rongeur ne se mettra pas à faire son plus beau marathon dans sa roue, avec tapage nocturne en prime contre les barreaux, vivant sa meilleure vie tandis que je devrai trouver de nouvelles excuses.
Dernière édition par Maisie Moriarty le Mer 16 Aoû 2023 - 20:54, édité 1 fois |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Ven 28 Jan 2022 - 1:18 | |
| Ce n’est pas parce que Martin ne veut plus de lui au cabinet à cause de sa récente blessure à la main que Swann accepte pour autant de prendre des vacances et, par conséquent, de ne pas se montrer utile à qui que ce soit. Ses capacités sont limitées, mais il tient tout de même à aider autant qu’il le peut - c’est à dire pas beaucoup, justement. Pour autant, devoir expliquer au moindre patient qu’il croise les raisons pour lesquelles il ne peut pas assurer les rendez-vous n’a rien d’une partie de plaisir et bien au contraire, s’excuser à longueur de journée finit par jouer sur le moral du blond. Il s’en veut d’avoir eu un réflexe aussi stupide, persuadé que s’il n’avait pas attrapé le couteau par la lame alors rien de toute ceci ne se serait passé: Murphy ne voulait pas lui faire de mal, elle a simplement pris peur, c’est certain. A agir dans la précipitation, il en paie aujourd’hui les conséquences, et la faute de tout ceci n’est pas à reposer sur autrui. A tenter de voir le bon côté des choses, il se dit simplement que cet arrêt de travail forcé peut au moins lui permettre de réfléchir à son avenir plus posément, à défaut qu’il accepte de réellement profiter de ce temps pour se reposer. Repo-quoi, même ?
A peine rentré dans l’appartement que ses salutations envers Maisie se résument aussi à un bonne nuit, le blond n’ayant pour autre objectif que de retrouver son lit pour précipiter l’arrivée du lendemain. Il est bien connu que les lendemains sont toujours meilleurs ; simplement, personne n’a jamais précisé de quels lendemains en particulier il était question. Ses pas trouvent un arrêt soudain lorsque la voix de la jeune femme s’élève rapidement, comme paniquée. « Swann ! » Au moins, le sourire qu’elle affiche lorsqu’il lui dédie aussitôt son regard a de quoi rassurer quelque peu l’anglais, pourtant toujours intrigué par sa réaction. “Oui ?” qu’il interroge donc, sans aucune sorte de confiance dans la voix tant il redoute la suite des événements et l’estime imprévisible. « J’ai un souci. » Alors, abandonnant pour de bon l’idée de rejoindre sa chambre, toute son attention se veut désormais tournée vers la brune, vers qui il esquisse déjà quelques pas. Elle sait qu’elle peut tout lui dire, alors il ne le lui répète pas, espérant plutôt lui laisser trouver le temps de trouver les mots dont elle semble manquer. « J’ai aspiré Tracker. » Ne sachant cacher sa surprise, et ne s’étant certainement pas attendu à une confession de la sorte, ce sont désormais de gros yeux que Swann affiche. A vrai dire, et dans un premier temps, il ne sait même pas quoi répondre, n’ayant aucune envie de l’accabler davantage, et étant en parallèle peu certain de vouloir lui demander ce qui est arrivé au pauvre animal. Il jette un regard au salon par pure réflexe, espérant y trouver le petit animal courant d’un bout à l’autre dans l’insouciance la plus totale. « Je nettoyais ma chambre et je sais pas comment il a fait, mais sa cage était ouverte et... et tout à coup j’ai entendu un gros bruit, des couinements et l’aspirateur s’est bouché. Et... et il y avait plus de couinements, après. » Il se retrouve démuni face au regard attristé de la jeune femme, ne pouvant que compatir face aux explications qu’elle accumule sous les yeux tristes de l’anglais. Déjà, il imagine le pire pour le hamster qu’il appréciait pourtant réellement: appréciait, parce qu’il est sûrement mort maintenant. « je crois que je l’ai tué, mais j’ai pas osé vérifier. » - “T’en fais pas Maisie.” Il reprend donc aussitôt, la suite de ses paroles simplement anticipée par celles de sa colocataire. « Tu peux... tu peux regarder pour moi ? » Bien sûr qu’il le fera. Ils doivent avoir le coeur net à propos du destin de l’animal de compagnie de son frère, quand bien même Swann s’imagine déjà arpenter les animaleries et refuges à la recherche d’un hamster similaire à feu le sien pour ne pas avoir à faire face au regard triste d’un enfant endeuillé.
“Tu devrais peut-être pas regarder.” Swann annonce, s’avançant déjà en direction du placard pour vérifier si Tracket est mort ou vif - mais qui prendrait le temps de soigneusement ranger l’aspirateur après avoir eu une telle frayeur ? Tout ce qu’il cherche à faire, c’est la préserver d’une possible scène comprenant beaucoup de sang, toutes proportions gardées en raison de la taille de l’animal. Tout en s’attendant au pire, c’est pourtant avec soin et une certaine rapidité que l’anglais démonte le tuyau de l’aspirateur et son réservoir ensuite. Là où il pensait retrouver des traces de sang et pourquoi pas quelques boyaux ne se trouvent finalement que des cheveux et de la poussière, ne laissant aucun doute quant à l’existence d’un rongeur coincé dans l’appareil. Après avoir vérifié (à deux reprises) qu’il ne soit pas coincé dans le tuyau en utilisant la lampe torche de son téléphone portable, c’est un regard plus que curieux qu’il adresse désormais à Maisie. “Tu es sûre qu’il ne s’est pas simplement caché quelque part et qu’il a eu peur du bruit ? Il n’y a rien ici.” Parce qu’elle ne mentirait pas, Maisie, pas à lui. Parce que si elle dit avoir entendu l’animal crier, c’est qu’il l’a sûrement fait, et qu’elle s’est contentée de coincer l’embout sur un tapis, peut-être, pour ainsi croire qu’il s’était bouché. De crainte d’avoir mal agi, elle a dû abandonner toute autre idée que la pire d’entre elles: penser avoir tué Tracker. “Je vais aller vérifier, t’en fais pas.” Elle a déjà eu assez d’ascenseurs émotionnels pour la journée, il n’a qu’à faire quelques pas pour entrer dans sa chambre et vérifier si l’animal apeuré n’essaye pas de fusionner avec le coin du mur sous le lit de sa colocataire. C’est donc sans attendre son avis qu’il gomme déjà la distance entre l’entrée et la porte de la chambre, avançant d’un pas décidé pour ne pas faire durer un suspens plus que désagréable pour tout le monde: ouvrant la porte d’une main décidée (celle qui n’est pas parée de ses plus beaux points de suture, pourtant), il s’arrête pourtant dès le premier pas fait dans la chambre. Tracker est le plus heureux des rongeurs, plus dodu que jamais, courant après une amande invisible dans sa pette cage soigneusement fermée. Esquissant un soupir mi-soulagé mi-navré, il se retourne finalement vers la désignée coupable, ses sourcils arqués marquant à eux seuls l’attente d’explications. “Tu me caches quoi, Maisie ?” Son ton n’est pas accusateur, encore moins alors qu’il anticipe déjà qu’elle a ses raisons pour agir ainsi et qu’il comprendra sans doute bien mieux dès qu’elle l’aura informé de toute l’histoire. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Mer 9 Mar 2022 - 2:12 | |
| “Oui ?” Ok, j’ai son attention. C’était la première étape du plan. La seconde étant... j’ai aucune foutue idée de la seconde. J’ai parlé trop vite, comme souvent, j’ai agi plus rapidement encore et me voilà bien bête, à devoir faire marcher mon cerveau dans l’urgence pour trouver de quoi le retenir. Le pire dans tout ça ? Il n’est même pas question de cinq, dix, vingt minutes comme si j’étais en train de couvrir Sofia qui aurait fouillé dans sa chambre et qui doit la quitter avant son arrivée, non, j’ai besoin de l’occuper... indéfiniment, en réalité, puisque cela équivaut à l’inquiétude que j’ai pour lui. Je sais aussi que je ne pourrai pas éternellement le surveiller, mais ce soir, Rory n’est pas là pour passer la nuit avec lui et comme à chaque fois que Swann est seul, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Dans d’autres circonstances, jamais je ne serais inquiétée autant, mais depuis que mes yeux ont capté les cicatrices sur ses poignets, que même Lee m’a posé des questions et que d’autres, plus récentes, se sont rajoutées sur ses mains, je n’arrête pas de me dire qu’il se fait du mal, Swann, plutôt que d’avoir à accepter la réalité de sa situation et le fait que son frère n’est plus. Je sais aussi que je devrais lui poser la question, que ce serait certainement plus rapide et efficace, mais j’imagine qu’il garderait le secret pour lui et je ne serais pas beaucoup plus avancée. Mes craintes n’en seront pas moins effacées, et ma peur quand je l’appelle le matin à travers la pote de la salle de bain pour qu’il libère celle-ci et qu’il ne répond pas n’en serait pas diminuée. Alors j’ai un souci, oui, il faut juste que j’en trouve un qui ne soit pas difficile à évoquer face à Swann et, surtout, qui ne semble pas le concerner lui et uniquement lui. Et je suis stupide ; parce que pour le retenir quelques heures, j’aurais dû jouer la carte d’un Lee porté disparu pour qu’on passe la ville au peigne fin alors que mon petit frère dort confortablement chez lui, mais ça, il n’aurait pas eu à le savoir et il se serait inquiété et m’aurait accompagné durant des heures. Je ne suis néanmoins pas cruelle à ce point, et remplacer mon inquiétude par la sienne n’est certainement pas une méthode validée. C’est le cochon d’inde de mon frère, que je garde dans ma chambre, qui fait les frais de mon mensonge, alors qu’en réalité, si cela avait bien été le cas, ça ne m’aurait pas particulièrement fait sourciller. Pas que je valorise la cruauté envers les animaux, mais l’histoire de l’aspirateur m’est déjà arrivée une fois et j’ai simplement remplacé Tracker par un même animal, très ressemblant, au point où Lee n’y a vu que du feu. Mais dans le scénario de ce soir, c’est Swann qui doit jouer ce rôle. “T’en fais pas Maisie.” Il croit ce que je dis et même si je ne devrais pas, je me félicite d’avoir été une si bonne actrice durant des années avec mes proches ; ça m’est bien utile aujourd’hui, alors que mes yeux s’humidifient déjà. « Hm, hm. » Je couine d’une voix brisée, me mordant la langue pour grimacer sincèrement et accentuer mon malaise.
C’est donc à lui de vérifier et le temps qu’il réalise que l’animal n’est pas coincé dans l’aspirateur, ça me laisse le temps de songer à la suite du plan (qui n’en est pas un). “Tu devrais peut-être pas regarder.” « Oh, euh oui, oui, très bien. » Je joue la veuve éplorée sans trop en faire, reculant d’un pas sans pour autant me retourner, étirant le cou pour garder néanmoins un œil sur ses explorations. Il entreprend de démonter l’aspirateur et je sais qu’il ne trouvera rien ; le problème, c’est que moi aussi je ne trouve rien quant au fait de l’occuper ce soir au lieu de le laisser s’enfermer dans sa chambre. “Tu es sûre qu’il ne s’est pas simplement caché quelque part et qu’il a eu peur du bruit ? Il n’y a rien ici.” Merde, merde, faut que je trouve un truc à dire. « Mais il couinait plus... » Je répète d’une voix pénaude. J’ai l’impression d’être une gamine qui s’est fait prendre sur le fait. C’est l’excuse la plus bidon du monde, putain, qu’est-ce que je fous ?! « Je l’ai trouvé nulle part. » J’ai pas cherché, il faut dire, vu que Tracker vit sa meilleure vie dans ma chambre. “Je vais aller vérifier, t’en fais pas.” « Euh, oui, d’accord. » J’ai pas le temps d’en dire plus qu’il est déjà en direction de ma chambre et que mon cœur manque un battement. Et l’intimité, Swann Buchanan ? En plus, je lui ai dit que j’avais fait le ménage dans MA chambre, il aurait dû se douter que je l’aurais déjà retournée sans dessus-dessous si la situation avait été vraie ? Et à cogiter, me voilà à essayer de lui courir après avec mes petites jambes, un temps de retard qui me coûte mon super plan (c’est-à-dire foireux depuis le début, donc). J’arrive bien sûr trop tard, alors que cet enfoiré de Tracker n’a même pas pris la peine de se cacher dans sa cabane pour me filer un coup de main. Ouais, peut-être que le coup de l’aspirateur n’est pas si faux, finalement, c’était juste une anticipation du futur. “Tu me caches quoi, Maisie ?” Vite, vite, vite. « Quoi ?! » Allez, mieux que ça. « Comment oses-tu ? » Non, non, pas comme ça. « Swann ! » Plus complet, bon sang. « J’sais pas moi, c’est peut-être plus intelligent qu’on le dit un rongeur ! Genre, il a retrouvé le chemin tout seul et il a juste oublié de me prévenir, tu vois l’genre. » Oui, parce que Tracker aurait pu grimper sur le meuble à la force de ses petites pattes pour mieux ouvrir la cage et, surtout la refermer puisque c’est un cochon d’inde bien éduqué, merci gamin. « Pfiou, ça m’a épuisé cette chasse. » Je lâche un soupir, l’embarquant par le bras pour le faire sortir de la chambre et l’inviter (le forcer) à se diriger vers la cuisine, loin de sa chambre donc. « Et ça m’a ouvert l’appétit ! Toi aussi j’en suis sûre et puis tu sais faut manger quand on rentre du travail. » C’est très important, oui. Puis après je vais m’assurer qu’il prenne sa douche, qu’il ne reste pas trop devant les écrans et je vais le surveiller pendant qu’il dort, bien sûr, c’est écrit maman Joe Goldberg sur mon front. « Bon j’ai un peu mal au bras avec l’aspirateur par contre, c’est épuisant cette tâche-là, alors je vais avoir besoin des tiens pour cuisiner, t’es d’accord ? » Je lui laisse pas le temps de répondre que je suis déjà en train de l’embarquer avec moi. « Ah, super, c’est gentil. » Et c’est ridicule. Au pire, il va tellement s’énerver contre moi qu’il pensera pas au reste et qu’il aura envie de vivre une nuit de plus juste pour mieux se venger. Ou me tuer, si vraiment il faut qu’il y ait une victime dans l’histoire.
@Swann Buchanan
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| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mer 30 Mar 2022 - 15:46 | |
| Il se dit qu’elle est bizarre, cette sensation qu’il a d’être le dindon de la farce, d’être celui qu’on trimbale d’un bout à l’autre de l’appartement et à qui on raconte des foutaises et usant (et abusant) de sa patience. Il se dit que c’est bizarre, justement parce que ça l’est, mais il se dit aussi que c’est Maisie et qu’elle ne lui mentirait, pas alors qu’il est bien placé pour savoir qu’en retour il n’aurait jamais une telle attitude envers elle et qu’il préférait encore statuer une vérité déplaisante plutôt que de ruiner leur amitié. Il se dit aussi qu’il sait lire en autrui, Swann, même s’il a tout de même cette viscérale habitude de fermer les yeux dès qu’il observe un trait de caractère qui ne flatte pas la personne en face de lui. Lui, l’éternel optimiste, il se prête au jeu qui consiste à chercher le petit animal un peu partout, et lui, l’éternel optimiste, il se contente d’observer Maisie et ses explications avec un air confus, sans pour autant remettre en question ce qu’elle pourrait lui dire avec ses grands yeux émus et ses traits encore juvéniles malgré son âge définitivement adulte. Et tout ce à quoi il se raccroche, finalement, c’est que l’animal de compagnie soit bel et bien en vie et qu’il n’ait même pas la moindre blessure à déplorer, sans doute parce que justement il est encore sans sa parfaite petite cage dorée, bien en hauteur, bien protégé d’un vilain aspirateur et de tout ce qui pourrait lui arriver d’autre. Alors, la question est légitime: qu’est-ce que tu caches, Maisie ? Qu’est-ce que tout ceci signifie ? « Quoi ?! Comment oses-tu ? Swann ! » Et ça, par exemple, cela n’a rien d’une réponse. Rien d’une réponse qui puisse contenter Swann, tout du moins, en témoignent les sourcils qu’il fronce, bien plus par déception que de colère. « J’sais pas moi, c’est peut-être plus intelligent qu’on le dit un rongeur ! Genre, il a retrouvé le chemin tout seul et il a juste oublié de me prévenir, tu vois l’genre. » - “Maisie…” Il ne sait pas pourquoi, mais il peut au moins statuer sans le moindre doute qu’elle lui cache quelque chose. Ce qui commence peu à peu à faire monter en lui une certaine pression, et une crainte, c’est qu’il n’a aucune idée de ce dont tout ceci pourrait être à propos, ce qui lui laisse tout le loisir de penser au pire et au pire du pire. Parce que dans ce genre de situation, l’optimisme n’a plus vraiment sa place dans le coeur de l’anglais qui se laisse à nouveau balader à travers l’appartement, n’opposant aucune résistance au geste de Maisie alors qu’il n’aurait sans doute eu aucun mal à se défaire de ses doigts accrochés à son poignet. « Pfiou, ça m’a épuisé cette chasse. » Et de son côté, c’est elle qui commence à l’épuiser, mais ce sont des mots qui sont uniquement le reflet de son agacement et qui ne gagneraient pas à être prononcés.
Au moins, elle ne lui fait pas chasser un nouveau fantôme ou un ustensile pseudo-perdu dans la cuisine, et c’est finalement une maigre bonne nouvelle à laquelle il se raccroche. C’est mieux que rien, sans doute. « Et ça m’a ouvert l’appétit ! Toi aussi j’en suis sûre et puis tu sais faut manger quand on rentre du travail. » Elle parle, elle parle, elle parle. Il l’observe, impassible, ayant l’espoir naïf de pouvoir tout comprendre à cette discussion d’ici une seconde, ou une autre, ou simplement une de plus encore. Cela ne fait aucun sens, mais il ne veut pas croire que Maisie est autre chose que son alliée, son amie. « Bon j’ai un peu mal au bras avec l’aspirateur par contre, c’est épuisant cette tâche-là, alors je vais avoir besoin des tiens pour cuisiner, t’es d’accord ? » Et tu trouveras une excuse pour ne rien manger, comme d’habitude? Ce n’est pas son cœur qui parle ; ou peut-être que si, justement, ce n’est que son cœur qui parle et non sa raison. Une fois de plus en bien trop peu de temps, il garde la remarque pour lui, tentant de jouer à l’adulte raisonnable. « Ah, super, c’est gentil. » C’est gentil, docile, résigné. Bref, c’est Swann.
Et c’est tout autant Swann qui veut avoir le fin mot de l’histoire, même s’il est doué pour faire semblant, même s’il s’invente une soudaine envie de cuisiner un plat - Dieu sait quoi, n’importe lequel fera l’affaire - simplement pour tenter de prouver à Maisie qu’il fait tous les efforts du monde pour lui faire confiance. Pour autant, il ne peut pas réellement rester sans savoir, pas alors qu’il accepte déjà de se tenir éloigné de sa chambre - parce que c’est sa chambre le problème, n’est-ce pas ? “Tu caches un garçon ?” Si elle ne veut pas donner la réponse par elle-même, elle devra supporter un Swann plein d’optimisme et d’espoir alors qu’il croit pouvoir trouver la réponse de lui-même. “Ou une fille ? Tu sais je m’en moque, et je pense que Sofia aussi.” Il n’est pas interdit de ramener de tierces personnes dans la colocation, et fort heureusement à en juger par le nombre d’heures que Rory a pu passer entre ces murs. Swann serait bien le dernier à pouvoir lui reprocher un tel geste et il s’en rend compte, comprenant par la même occasion qu’elle n’aurait pas réagi ainsi s’il touchait du doigt la vérité. “Un animal ? Ça commence à faire beaucoup mais c’est pas un problème non plus, tant que c’est pas un poney je veux dire.” Un trait d’humour et il tente autre chose, ses mains occupées à farfouiller les placards pour trouver de quoi cuisiner. Des pâtes feront l’affaire, non ? Un peu d’eau, une casserole, et une quinzaine de minutes de discussion devant eux en attendant que tout soit prêt. “J’aime pas vraiment les jeux où je gagne pas, mais tu sais que tu peux tout me dire, pas vrai?” Et finalement, de façon assez prévisible, c’est le souci qui l’emporte sur tout le reste. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
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(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Mer 20 Avr 2022 - 21:18 | |
| Du coin de l’œil, j’adresse un regard sévère à Tracker qui tourne dans sa roue et j’en viens à lui souhaiter d’aller trop vite au point d’en être violemment expulsé et propulsé contre le bord de la cage en guise de punition pour avoir refusé de m’aider dans mon plan (bancal, certes, mais c’est bien plus facile de rejeter la faute sur un rongeur plutôt que d’assumer la mienne quant à cet échec). J’aurais dû lui péter une patte moi-même avant que Swann n’arrive, mais il paraît que la cruauté envers les animaux n’est pas vraiment à la mode en 2022, alors je me contente de fusiller du regard l’animal comme s’il y avait une chance qu’il sente son sang se glacer à cause de ma colère dirigée contre lui, hm. S’il finit pas dans les toilettes avant la fin de la soirée, il pourra s’estimer heureux (oh, ça va, je plaisante, mon frère ne me le pardonnerait jamais et puis, aussi con que l’animal soit, je l’aime bien – en temps normal). Je me fais également la note mentale de lui apprendre à faire le mort ; ça marche bien sur les chiens, j’imagine que sur les cochons d’inde c’est un peu plus long, mais possible. J’espère, parce que si la situation venait à se reproduire (pourquoi est-ce qu’elle se reproduirait ?), il faut que j’apprenne de mes erreurs et qu’on se le dise, elles sont nombreuse à être mises en avant à cet instant, alors que je ne sais absolument pas comment me justifier auprès de Swann. “Maisie…” Je pourrais lui dire la vérité, que je m’inquiète pour lui et que j’angoisse dès qu’il ferme la porte de sa chambre. Que Lee aussi s’inquiète, à en croire les questions qu’il m’a posées sur les cicatrices qu’affichent les poignets de mon colocataire. Je pourrais reformuler la chose de manière moins dramatique en lui demandant simplement de passer du temps avec moi parce que je me sens seule ou toute autre excuse qui éviterait de mettre en avant la détresse encore cachée de Swann, mais je ne sais pas y faire. Je ne sais pas y faire, à tel point que je préfère m’offusquer, et pour quelqu’un qui côtoie d’aussi près plusieurs célébrités, je suis foutrement mauvaise dans mon jeu, j’en ai bien conscience – et il serait encore mieux d’avoir conscience que j’épuise la patience d’un Swann fatigué et agacé, comme je peux commencer à le lire dans ses yeux. Je ne suis même pas sûre que ce soit ça, en réalité, puisqu’il n’a jamais eu un mot plus que l’autre, jamais un soupir exaspéré à l’intention de qui que ce soit, jamais un muscle crispé par la colère et ce sont des aspects de lui que je considérais inexistants jusqu’à ce instant, alors que cette nouvelle lueur dans son regard, celle que je n’ai jamais vu auparavant, active tous les signaux d’alerte dans ma misérable boîte crânienne. Je dois m’arrêter là, je ne dois pas enfoncer le clou, je dois prendre mon courage à deux mains et dire les choses. Rory me l’a confirmé quand j’en doutais, Swann n’est pas du genre à se mettre en colère, à la condition qu’on lui dise les choses. Et moi, plantée devant lui, j’y arrive pas, alors je préfère me ridiculiser autant que je le ridiculise lui à le traiter comme un larbin qui doit céder à mes caprices.
Et il cède. Il cède alors qu’il entreprend de me suivre jusqu’à la cuisine (ou plutôt, que je le force à me suivre), non sans commencer à élaborer des hypothèses. “Tu caches un garçon ?” « Quoi ?! » Cette fois-ci, ma réaction est naturelle, surprise, alors que mes yeux se posent sur la porte de ma chambre. Il n’y a personne là-dedans, à part Tracker, pour quelques heures encore avant que je m’en débarrasse (non, j’ai dit que je l’aimais bien). “Ou une fille ? Tu sais je m’en moque, et je pense que Sofia aussi.” « Je sais, oui. » Ils s’en moquent que ce soit une fille ou que quelqu’un puisse potentiellement être dans ma chambre ? Dans un cas comme dans l’autre, si tel avait été le cas, ça ne m’aurait pas posé problème, parce qu’il me semble que les règles sont définies entre nous trois de manière implicite et que du moment qu’on ne fait pas vibrer les murs de la colocation durant le sommeil des autres (ce que j’ai parfois de la peine à respecter, j’avoue tout, mais ce n’est pas à cause d’un garçon – ou d’une fille – dans mon lit), on est libre d’inviter qui l’on souhaite. Sans quoi Rory, Arthur ou mes frères ne prendraient pas leurs aises entre ces murs. C’est un peu un foyer, à force, cette maison, mais je crois que c’est ainsi que ça nous plaît de vivre et si ma vie sentimentale n’était pas un désert, j’assumerais mes fréquentations sans avoir à les dissimuler dans le placard – peut-être que c’est moi qui y suis enfermée, d’ailleurs, je n’arrive toujours pas à statuer là-dessus et ce n’est pas le sujet ; alors que dans un cas comme dans l’autre, les hypothèses de Swann sont fausses. “Un animal ? Ça commence à faire beaucoup mais c’est pas un problème non plus, tant que c’est pas un poney je veux dire.” J’esquisse un sourire alors que Swann entreprend de réellement faire à manger en fouillant les placards. « Puisque tu en parles... » Je débute, presque sérieuse, avant de hausser les épaules. Je suis un peu moins paniquée, moins dans la comédie, mais pas pour autant dans la sincérité alors que je n’arrive toujours pas à parler à Swann des raisons pour lesquelles je suis sur son dos ce soir. “J’aime pas vraiment les jeux où je gagne pas, mais tu sais que tu peux tout me dire, pas vrai?” Cette fois, je pince les lèvres alors que je comprends que sa patience atteint ses limites et que je me dois d’être honnête avec lui, sans toutefois savoir comment m’y prendre. « Oui, je sais bien, Swann, merci. » Je souligne, car même si notre colocation est encore récente, il est devenu rapidement un ami. « Et tu sais que toi aussi, hein ? » Que je lui demande, plus calme, un regard bienveillant qui se pose sur lui. Sur ses yeux, malgré l’envie de détourner mes prunelles pour contrôler l’état de ses poignets, pour jauger de l’évolution de la plaie de sa paume qui a l’air de cicatriser. La rougeur est toujours visible, mais les points ont l’air de tenir ; c’est une bonne chose et dans le fond, ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus. Non, le plus inquiétant, ce sont bien ces cicatrices quelques centimètres plus haut, qui parsèment ses poignets, celles-là même sur lesquelles Lee m’a interrogée et pour lesquelles je n’ai pas su lui offrir la moindre réponse. Je constate qu’aucune plaie fraiche ne décore sa peau, et un soupir de soulagement s’échappe d’entre mes lèvres alors que je relève mes prunelles vers celles de Swann. Que je n’étais pas supposée quitter. Et j’ai lamentablement échoué alors que mes yeux s’écarquillent légèrement, comprenant que mon court moment d’absence a sûrement été un long moment d’investigation pour lui, et je dois me rattraper. Je ne sais seulement pas comment. Je devrais m’inquiéter que les pâtes soient bien vegan, qu’il n’a pas mis trop de sel dans l’eau ou, à défaut, simplement lui demander comment s’est passée sa journée, s’il a des nouvelles concernant les petits monstres qu’il ne peut plus entraîner – non, ça impliquerait de lui faire penser aux choses qui lui font du mal et ce n’est pas ce que je veux. « N’est-ce pas ? Tu le sais ? » Mais je n’arrive plus à parler des futilités qui occupaient pourtant tout l’espace quelques instants plus tôt, alors qu’à nouveau, mes yeux peinent à rester ancrés dans les siens.
@Swann Buchanan
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| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mer 27 Avr 2022 - 17:19 | |
| S’il mime plutôt bien le fait de chercher à travers les placards de l’appartement de quoi préparer un repas (qui se résumera sûrement à un fish n chips), l’anglais n’en oublie pas moins la pseudo conversation débutée avec Maisie et surtout jamais continuée. S’il n’a pas eu besoin de davantage de mots de sa part pour comprendre qu’elle ne cachait effectivement pas un petit ami, une petite amie, ou même un quelconque animal dans sa chambre, il ne comprend pourtant toujours pas la raison d’un tel comportement de sa part, si singulier et surtout, à ses yeux, si inquiétant. Maisie est discrète, toujours, et si aujourd’hui elle n’arrive plus si bien à cacher ses sentiments alors cela ne peut signifier qu’une seule chose: c’est grave. Il voudrait être capable de se dire qu’elle est une grande fille, capable de gérer ses problèmes elle-même et surtout capable de demander de l’aide lorsque nécessaire, mais il reste intimement convaincu que ce n’est pas une capacité qui s’apprend avec l’âge. L’expérience, peut-être, et encore. En inversant les rôles, il n’est pas même certain qu’à la place de la jeune femme il aurait pu demander un soutien quelconque - et ce quel que soit le problème, justement. « Oui, je sais bien, Swann, merci. » Et ce dont il reste aussi persuadé, c’est de l’immense différence qui réside entre le fait de savoir qu’elle peut tout lui dire et le fait d’accepter de le faire. L’anglais répond par un sourire sincère, rassuré par les paroles de la jeune femme. Peu importe ce qu’elle ne veut pas lui dire, il se dit que ce n’est peut-être pas plus mal: il n’est sans doute pas la bonne personne à qui se confier et tant qu’elle a d’autres proches sur qui compter, c’est tout ce qui lui importe.
« Et tu sais que toi aussi, hein ? » Et cette fois-ci, c’est un regard pleinement interloqué qu’il rejette sur elle, ne s’étant pas le moins du monde attendu à une telle réponse de sa part. Ses mots trahissent une inquiétude certaine et il s’en veut d’en être la source, sans aucun doute, surtout alors qu’il estime ne pas avoir besoin de se confier sur aucun sujet, sa vie ayant retrouvé un semblant de calme depuis quelque temps déjà. “Quoi ?” Est finalement le seul mot qui sort de sa bouche alors qu’il est incapable de formuler une pensée plus précise, plus adulte aussi. Sur son visage se lit encore toute la surprise du monde. Et si de son côté, ses prunelles chocolat ne lâchent pas un seul instant celles de Maisie, il n’en est pas de même en retour, pas alors que le visage lissé de la jeune femme fait preuve d’une attention toute relative, ses prunelles virevoltant bien plus autour du torse de Swann que sur son visage. L’anglais n’est pas stupide, il sait bien que ce n’est pas la nouvelle teinte unie d’un t-shirt pour lequel il a sans doute dix autres nuances qui l’attire autant. Ce regard, il le connaît bien ; simplement, personne n’y ajoute généralement les mots allant avec, se contentant bien rapidement de détourner le regard et d’agir comme s’il n’avait rien vu. Quelles marques ? Quels poignets ? Par réflexe, par instinct de préservation, il referme sa main pour en cacher la cicatrice qui, elle au moins, n’a rien d’un secret. Pour le reste, il ne peut rien faire de plus, se contentant bien malgré lui de faire face au regard curieux de Maisie, lequel il sait pourtant n’a rien de réprobateur, rien de jugeur non plus. Lorsqu’elle remonte enfin ses yeux sur le visage de l’anglais, ce n’est que pour constater qu’elle les en avait égarés tout ce temps, ses pupilles écarquillées prouvant que cela n’avait rien de prémédité ni de voulu. « N’est-ce pas ? Tu le sais ? » En voulant la rassurer, comme à son habitude, c’est en premier lieu un fin sourire sincère qu’il partage à la jeune femme. “C’est de l’histoire ancienne, Maisie.” Certes, les cicatrices les plus récentes ont un an de vie à peine, mais elle n’a pas besoin de le savoir. Même un an plus tôt, c’est de l’histoire ancienne, parce que le Swann de cette époque est loin de ressembler de près ou de loin à celui d’aujourd’hui. “Tu l’as remarqué il y a longtemps ?” Peu importe la réponse qu’elle pourrait apporter, il ne le prendra pas mal, il ne s’en vexera pas non plus. Il a arrêté de frénétiquement cacher ses poignets il y a un certain temps déjà, il savait que ce genre de chose finirait par arriver. Simplement, il n’y a rien de naturel dans ce genre de conversation. “C’est pour ça que t’as inventé toute cette histoire ? Pauvre Tracker, je m’attendais déjà à lui faire une cérémonie d’enterrement.” Son sourire est faible mais bien présent, il marche encore sur des oeufs car Swann est encore incapable d’anticiper les réactions de Maisie sur un sujet aussi particulier, aussi personnel aussi. Ils peuvent tout se dire, ils le savent, mais ce n’est pas pour autant qu’ils l’ont fait, l’un ou l’autre. “T’en as… parlé à Sofia ? C’est pas un mal si c’est le cas, mais sinon j’ai pas envie de l’ébruiter, si tu vois ce que je veux dire.” Il a trop longtemps été le garçon qui se tranche les veines pour vouloir ne serait-ce que goûter de nouveau à cette dénomination. Ce n’est pas le jugement de la dernière colocataire qu’il craint, mais bien sa pitié. “Je suis désolé si je t’ai inquiété. Je pensais juste pas qu’on en parlerait un jour.” Et s’ils n’en avaient jamais parlé, alors Swann aurait pu continuer d’agir comme si le passé n’existait pas, comme s’il n’avait pas difficilement façonné son présent et l’homme qu’il est aujourd’hui. “Mais y’en a une, c’est parce qu’un jour je me suis brûlé avec le rebord d’une poêle, je tiens à le préciser pour le record.” Et parce que jamais ô grand jamais il n’aurait pu avoir une discussion sérieuse avec elle sans y ajouter au moins une maigre touche d’humour - quoique l’anecdote a tout de réelle. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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| tw : mention d’automutilation
“Quoi ?” On a réussi à inventer des conneries de cryptomonnaie, Elon Musk vous nous implanter des puces, mais il n’existe encore aucun petit guide de la bonne communication qui serait directement implanté dans notre cerveau et qui aurait pu me sauver de cette situation où je suis incapable d’amener le sujet de manière délicate et bienveillante. Non, à la place, mon regard a dérivé et a parlé pour moi au lieu de me contenter de préciser à Swann qu’il peut compter sur moi autant que je peux compter sur lui, et faire passer le tout en évoquant le sacro-saint code des colocataires qui se soutiennent et se disent tout. Un échange de bons procédés, en d’autres termes, plutôt qu’une inquiétude évidente concernant les cicatrices que j’ai repérées sur ses poignets et dont Lee m’a parlé. Et quand je prends conscience de ma méprise, il est déjà trop tard pour la réparer ; j’ai fait glisser mes yeux quelques secondes, peut-être même plusieurs minutes et c’est déjà trop, alors que Swann dissimule rapidement sa peau et que je me sens complètement stupide. Il serait encore temps de sauver les meubles à défaut de faire comme si tout ceci n’était pas arrivé. Un instant, je songe même à jeter mon petit frère sous le bus en expliquant que l’inquiétude vient de lui et que je n’ai pas su quoi lui répondre. On pardonne tout à un gosse de neuf ans, un peu moins à sa sœur de douze ans de plus, alors s’il peut me servir de bouclier... Non, j’ai pas le droit, il serait peut-être temps d’assumer mes actes autant que mes gestes – je n’ai qu’à simplement être honnête concernant mes prunelles qui ont glissé là où elles n’auraient pas dû. Je connais suffisamment Swann pour savoir que même s’il n’apprécie pas ma curiosité mal placée, il ne va jamais la retourner contre moi et je suis sûre qu’en mentionnant avec délicatesse ses cicatrices et mon besoin de m’assurer que tout ceci relève bel et bien du passé il serait capable de passer outre l’insistance de mon regard. Oui, dans un monde idéal j’arriverais à me sortir de cette impasse, mais dans la réalité, je panique et j’insiste. L’expression sur le visage de mon colocataire n’est pas des plus familières et ça me suffit à perdre mes moyens (alors que je n’en possède déjà pas beaucoup depuis que nous avons cette ‘’conversation’’). Cette fois-ci, c’est sûr, je me suis cramée auprès de lui et il va m’en vouloir au pire, m’éviter au mieux.
Mes prunelles remontées vers les siennes, je le fixe avec beaucoup trop d’insistance, comme si je voulais accentuer le malaise, alors que je veux surtout éviter de dériver une nouvelle fois. Je m’accroche au sourire qu’il m’adresse, je le décortique, je l’analyse, parce que j’ai besoin d’en faire des interprétations, qu’elles me soient favorables ou non. Il est timide, ce sourire, signe que je l’ai probablement atteint malgré moi (non, volontairement, je peux pas me cacher derrière une maladresse pour masquer mon insistance), mais il me semble sincère, signe qu’il ne veut sûrement pas encastrer ma tête dans le mur. “C’est de l’histoire ancienne, Maisie.” Et il ne nie pas. Jusqu’au bout, j’ai eu l’espoir qu’il le ferait ; et je sais que ça aurait été stupide, parce que ça aurait été faux et qu’on l’aurait su tous les deux. J’ai pas besoin d’avoir un bac +12 en scarifications pour comprendre l’ampleur de la chose, mais j’espérais qu’il aurait une excuse convaincante qui pourrait me berner quelques instants. Et j’ai mille questions, j’ai envie de lui demander ce qu’il entend par ancienne, j’ai envie de m’assurer qu’il va vraiment mieux aujourd’hui, j’ai besoin de l’entendre me dire que la mort de Matt ne va pas – littéralement – rouvrir certaines plaies, j’ai envie de le supplier de me donner les éléments pour l’aider à aller mieux parce que je suis incapable de les deviner toute seule. “Tu l’as remarqué il y a longtemps ?” - « Depuis que je suis arrivée. » J’ai l’impression d’être une ingrate pour avoir gardé le silence aussi longtemps. Mais ça ne me concernait pas, égoïstement je ne voulais pas que ça me concerne alors que j’avais bien assez de choses à gérer de mon côté. « Et j’ai vu ta paume. » Encore fraiche, et cette fois-ci je n’étais plus capable de laisser couler. « Lee aussi. » Je ne dis pas ça pour le faire culpabiliser, mais seulement pour lui faire comprendre qu’il n’y a pas que moi qui m’inquiète dans cette histoire. Lee est encore un peu trop jeune pour comprendre tout le symbole derrière ces marques, mais il a bien conscience qu’elles ne sont pas anodines. « J’ai pas su quoi lui répondre quand il m’a posé des questions. » Alors j’ai pas répondu, j’ai esquivé comme je sais si bien le faire et je suis retombée dans mes vieux travers de manipulation à l’égard de mes proches et surtout à l’égard de mon propre frère, celui dont je n’aurais jamais voulu me jouer. C’est rien, c’est pour le préserver, que j’ai tenté de me rassurer, mais c’est un comportement dont je dois me tenir éloigné parce que je sais que les habitudes reviennent vite et avec elles, toutes les raisons pour lesquelles elles ont été mises en place en premier lieu. “C’est pour ça que t’as inventé toute cette histoire ? Pauvre Tracker, je m’attendais déjà à lui faire une cérémonie d’enterrement.” J’esquisse un sourire aussi faible que celui de Swann alors que j’essaie de poursuivre sur le même ton : « ça risque d’arriver malgré tout vu son grand sens de l’aide. » Connard de hamster. Mais je reprends mon sérieux rapidement, parce que je ne veux pas que Swann pense qu’il peut me berner, qu’il peut me faire divaguer jusqu’à en ignorer le sujet ou qu’une petite blague suffira à balayer toutes mes craintes. “T’en as… parlé à Sofia ? C’est pas un mal si c’est le cas, mais sinon j’ai pas envie de l’ébruiter, si tu vois ce que je veux dire.” Je suis presque offusquée par cette hypothèse alors que je fronce les sourcils et secoue la tête, un air sévère sur le visage. « Quoi ? Non, bien sûr que non ! C’est pas mon rôle et dans le fond, ça me regarde même pas. » Et ça regarde encore moins Sofia, même si j’ai bien envie de souligner que puisqu’ils ont couché ensemble (merci Arthur), elle doit l’avoir remarqué. Quoi que... j’imagine qu’elle était occupée à explorer d’autres zones du corps du kiné, soit, il faut que je m’enlève cette image de la tête. « C’est juste qu’avec ce que tu traverses en ce moment, j’ai eu peur que tu... » Vraiment ? « J’ai peur que tu trouves du réconfort à recommencer. » C’est bien au présent que je dois partager mes craintes, car même si nous abordons le sujet, je ne suis pas pour autant rassurée. “Je suis désolé si je t’ai inquiété. Je pensais juste pas qu’on en parlerait un jour.” - « Et je suis désolée qu’on en parle, je veux pas... te remémorer tout ça, vraiment, je t’assure. » Mon but n’est pas d’appuyer là où ça fait mal, mais bien de m’assurer qu’il arrive à supporter la douleur sans en arriver jusque-là. “Mais y’en a une, c’est parce qu’un jour je me suis brûlé avec le rebord d’une poêle, je tiens à le préciser pour le record.” Et ça ne prend pas cette fois-ci, même si j’esquisse un faux sourire pour ne pas le laisser seul, et bien trop occupée à réfléchir à comment utiliser les mots pour répondre à sa question que j’ai ignorée. « J’ai peur que tu sois seul, Swann. » J’ai peur de le laisser seul, j’ai peur qu’un jour où il se réveille et que le manque de son frère soit insupportable, parce que c’est celui qu’il laisserait à son tour qui le serait pour moi.
@Swann Buchanan
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| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Sam 14 Mai 2022 - 10:35 | |
| Il penche la tête par empathie, remords, inquiétude et, surtout, par chagrin. L’histoire de ses poignets est la sienne, uniquement la sienne, et s’il est bien conscient que c’est un appel à l’aide hurlé sous un bâillon, il jure que ce n’est pas Maisie qu’il voulait inquiéter. Il jure, aussi, que son esprit n’est plus traversé par ce genre de pensées et qu’il a fait beaucoup de chemin depuis la première fois, depuis la seconde aussi. Il ne peut pas claquer des doigts et relever la tête en disant maintenant, tout va bien pour que ce soit effectivement le cas mais il fait tous les efforts du monde en silence, contenant son cœur dans des sourires qu’il veut à chaque fois un peu plus sincères. Pourtant, rien n’effacera son passé, ancré à la manière d’un tatouage, de façon pourtant un peu trop prosaïque à ses yeux - et à ceux du reste du monde. « Depuis que je suis arrivée. » Un an, plus ou moins ? Bien loin de vouloir lui reprocher son silence, il est surtout désolé qu’elle se le soit imposée, au milieu de toutes les questions qu’elle a dû se poser, sans jamais être certaine d’avoir les bonnes réponses à cela. A celle qui compte le plus, surtout: pourquoi ? Depuis le temps, il n’a toujours pas trouvé de réponse digne de ce nom, encore à la recherche de quelque chose de rationnel à partager, là où il est bien difficile de trouver d’équivalence. « Et j’ai vu ta paume. » Il ouvre la bouche pour répliquer mais Maisie est plus vive. « Lee aussi. » Et à l’énonciation de son prénom, il baisse les yeux, le sentiment de culpabilité prenant immédiatement le dessus. Il n’est pas fier que Maisie ait remarqué ses poignets, mais il aurait préféré que son petit frère reste en dehors de cette histoire, pour une infinité de raisons évidentes. « J’ai pas su quoi lui répondre quand il m’a posé des questions. » - “C’est un accident, pour ma paume. Une amie tenait le couteau et j’ai voulu l’attraper trop vite, par la lame. C’est un truc bête. Je pensais pas vous inquiéter.” Il ment éhontément et transforme la vérité pour qu’elle colle à son objectif. Maisie n’a certainement pas besoin de savoir que cette plaie profonde est l'œuvre d’une inconnue. De toute façon, il ne veut pas se remémorer cette soirée, encore une fois pour une infinité de raisons. “J’aurais jamais voulu mêler Lee, de près ou de loin.” Il est toujours d’accord pour accepter son histoire et tout ce que cela inclut, mais pas quand ça concerne un enfant. Pas quand cela laisse émerger des questions auxquelles personne ne veut ni ne peut répondre et qu’il continuera de les laisser tourner dans son esprit, encore et encore, même après avoir trouvé une réponse digne de ce nom. Ce genre de questionnements, il les connaît, alors il a à coeur de lui faire comprendre bien avant tout le reste qu’il n’a jamais cherché à être un pseudo grand-frère aussi peu digne de ce nom. “Je suis désolé.” Qu’elle n’ait pas su quoi répondre, qu’elle ait eu à gérer tout ça en plus du reste. Il a toujours voulu l’aider et l’idée d’être un poids lui ronge le cœur.
Alors, si Lee est aussi au courant à sa façon, il demande s’il en est de même pour Sofia, simplement pour savoir à quoi s’en tenir dans toute cette affaire - la sienne. « Quoi ? Non, bien sûr que non ! C’est pas mon rôle et dans le fond, ça me regarde même pas. » Il hoche la tête, comprenant son point de vue sur la situation et n’ayant de toute façon rien à redire là-dessus. Il le lui a dit: il n’existe pas de bonne ou de mauvaise réponse, elle aurait pu vouloir en parler avec Sofia tout comme il est sans doute soulagé qu’elle n’en ait pas ressenti le besoin. Sa relation avec la brune est déjà assez compliquée en l’état, nul besoin d’en rajouter, surtout alors que cela aurait signifié forger une nouvelle personne pour se soucier de lui. Il n’en a pas besoin. « C’est juste qu’avec ce que tu traverses en ce moment, j’ai eu peur que tu... » Recommences ? Tentes à nouveau ? Veuilles… ? Une part malsaine de lui essaie d’anticiper la fin de phrase qu’elle choisira là où, finalement, seul un silence malaisant l’emporte. Le sujet est difficile à aborder, même après qu’il ait été avoué à demi-mots par Swann. Il sait qu’il est désormais un être faible à ses yeux et qu’elle craint de le casser en deux au moindre mot de travers. Et c’est pour ça, justement, que l’histoire ne s’ébruite jamais. « J’ai peur que tu trouves du réconfort à recommencer. » Ses mots sont actualisés au présent, il sourit doucement face à son courage. Doucement, seulement, parce qu’il ne peut pas assurer avec une totale confiance qu’il est pour de bon sorti de ses mauvaises habitudes. “Je te mentirai pas en disant que j’y ai pas pensé.” Elle est une adulte et mérite qu’il lui parle en tant que tel, avec vérité, sans lui cacher les détails difficiles à entendre, autant qu’ils le sont à prononcer. Swann n’est pas fier de ce qu’il avance mais elle est peut-être la seule personne à qui il peut le dire, finalement, assez proche pour l’entendre et recevoir sa confiance, pas assez pour trop se sentir coupable. « Et je suis désolée qu’on en parle, je veux pas... te remémorer tout ça, vraiment, je t’assure. » - “C’est pas comme si je pouvais l’oublier non plus. Tu fais rien de mal.” Elle est dans son droit et, surtout, elle fait au mieux pour tout le monde. Jamais Swann ne pourrait le lui reprocher, même s’il a tout d’un dommage collatéral dans une histoire où il est le personnage principal. « J’ai peur que tu sois seul, Swann. » Il impose un silence, pris de court, sans doute aussi un peu trop occupé à observer Maisie avec une délicatesse nouvelle, remerciement muet de tout ce qu’elle tente de faire pour lui. “Je le suis pas. J’ai tendance à l’oublier, mais je sais que je peux compter sur des personnes formidables.” Et si l’énumération débuterait bien entendu avec le prénom de son petit-ami, c’est aussi celui de sa colocataire qu’elle comprendrait. Preuve en est de leur discussion aujourd’hui et des mots qu’elle choisit avec une extrême précision et sagesse. “La dernière fois, c’était avant d’emménager avec vous. Quand j’ai appris que celui que j’avais considéré comme mon père ne l’était pas le moins du monde.” Quand tout allait mal, quand il avait l’impression d’avoir perdu Rory, quand Lucia faisait de son mieux sans pouvoir porter le poids des maux du monde sur ses épaules. Quand tout allait bien, en surface seulement, mais qu’il a enfoncé la lame assez profondément pour terminer à l’hôpital, pour avoir besoin d’un suivi psychiatrique, pour inquiéter plus que jamais tous ceux qu’il aime. Mais c’était avant, un temps où elle ne pouvait rien faire, ne le connaissant pas encore. “Ca va te sembler niais, et c’est sans doute parce que ça l’est, mais maintenant je sais que j’aurai toujours Rory, peu importe ce qu’il se passe.” Et Rory l’aura toujours lui en retour, ce qui permet de lui donner un objectif: aller assez bien lui-même pour pouvoir continuer à être présent pour lui et lui apporter une présence quotidienne rassurante, apaisante, aimante. “Je sais que tu t’en fais parce que j’ai perdu mon frère,” il enchaîne avec un sourire en moins et une voix bien plus basse, grise. “et j’ai rarement été au plus mal, ouais.” Il ne l’avoue qu’après coup, lui qui aurait été incapable d’assumer aussi frontalement ses sentiments au moment où il les vivait, retrouvant des souvenirs de son frère partout où il mettait les pieds. “Mais j’ai jamais eu autant de personnes sur lesquelles compter non plus. J’ai peut-être pas vu tes regards inquiets, sans doute parce que je voulais pas, mais au fond je sais que si j’avais eu besoin de toi, t’aurais été là.” Peu importe le besoin en question, il lui fait assez confiance et l’estime tout autant pour la considérer comme une amie à part entière, bien avant d’être sa colocataire. "Tout comme l'inverse est tout aussi vrai." Il avance et conclue, plus doucement, sans ajouter de sous-entendu. Ils ont tous leurs problèmes et vivre ensemble 24/24 et 7/7 ne permet pas réellement de garder ses secrets. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Dim 29 Mai 2022 - 22:20 | |
| J’ai lâché la bombe ; et je n’ai plus qu’à espérer que les dégâts en soient minimisés par l’affection que peut me porter Swann. J’ignore si notre lien est suffisant pour quémander sa clémence, mais j’ai envie d’y croire – aussi égoïste que ça puisse être. Il aurait pourtant toutes les raisons de me hurler dessus alors que je me promène sur un terrain qui ne m’appartient pas, prenant mes aises de manière totalement irrespectueuse alors que je ne me contente pas d’une seule interrogation, d’une seule question qui aurait pu me tenir à distance de cette situation qui n’est pas la mienne. « Ça va mieux ? » aurait été la chose à dire, celle qui ne se permet pas de faire preuve de trop de curiosité, mais je n’ai pas réfléchi – ou plutôt si, mais mon besoin d’être rassurée à primer sur le ressenti de Swann et je m’en veux aussitôt. Mais c’est trop tard ; je dois affronter les conséquences de ma curiosité qui, aussi déplacée soit-elle, me permettra de statuer sur l’attitude à adopter avec mon colocataire. Lui laisser son espace, ou m’inquiéter à raison. Mon comportement est d’autant plus déplacé que je sais très bien ce que ça fait, de se sentir sur le banc des accusés, d’avoir à se justifier et d’avoir à parler de toutes ces choses que l’on voudrait ignorer, oublier, à défaut simplement tasser sans que quelqu’un s’empresse de nous les renvoyer à la figure. J’agis mal, c’est certain, mais il y a toujours cette petite voix dans ma tête qui essaie de me persuader que c’est pour la bonne cause et qui tente de ne pas se décomposer en voyant la mine plus affectée de Swann. “C’est un accident, pour ma paume. Une amie tenait le couteau et j’ai voulu l’attraper trop vite, par la lame. C’est un truc bête. Je pensais pas vous inquiéter.” Cette fois-ci, je me permets de faire glisser mon regard sur sa paume sans me gêner, alors que j’étudie la plaie. J’aimerais soudainement claquer des doigts et être médecin, pour être en mesure de déterminer s’il est sincère ou non. Mais c’est Swann, je n’arrive pas à imaginer qu’autre chose que de la sincérité sortant d’entre ses lèvres alors j’essaie de lui faire confiance. Quand bien même ce serait la réalité, de qui se compose son entourage pour qu’il se retrouve à devoir ôter un couteau des mains de quelqu’un, en se blessant au passage ? Mais j’ai déjà franchi la limite, alors je m’abstiens ce nouveau questionnement. “J’aurais jamais voulu mêler Lee, de près ou de loin.” Mes yeux s’écarquillent alors que je perçois son désarroi, que je crois lire une certaine culpabilité qui se concrétise quand il reprend la parole : “Je suis désolé.” Je secoue rapidement la tête de gauche à droite, dans une tentative de joindre le geste à la parole pour lui faire comprendre que ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus et que, surtout, il n’a pas à s’excuser. « Non, non, Swann, t’as pas à l’être. » Je lui confirme alors que mes lèvres affichent un maigre sourire qui se veut bienveillant. « À son âge, je pense qu’il commence à découvrir bien pire dans la cour de l’école. » C’est le temps des premiers téléphones et j’ose même pas imaginer sur quoi ces gamins tombent quand ils ont un accès illimité à internet. C’était déjà mon cas quand j’étais à l’école et les trucs chelous que les uns et les autres découvraient ne mettaient pas longtemps à faire le tour de la classe. On a beau faire attention avec ma mère, si ce n’est pas par lui-même, ce sera par quelqu’un d’autre. Il va sûrement être confronté à des images bien plus violentes que les cicatrices sur les poignets de Swann. « Il est pas traumatisé ou... quoi que ce soit, vraiment. T’en fais pas. » D’autant qu’il a vu pire avec moi, Lee, et si je n’en suis pas fière, ça permet au moins à Swann de ne pas être en tête du palmarès de ceux qui l’ont traumatisé, qu’il se rassure. « À la rigueur, il va juste te demander une double dose de câlins, j’crois qu’il y a pire comme conséquences, non ? » Je minimise car en réalité si Lee a semblé se contenter des explications édulcorées à base de « tu sais parfois les gens vont pas bien » et autres « peut-être qu’il t’expliquera mieux que moi » (pour lui refiler la patate chaude, j’avoue tout), je ne sais pas du tout ce qu’il se passe dans sa tête. S’il y pense encore, s’il l’a oublié, tout ce que je sais c’est qu’il avait l’air particulièrement motivé à prouver à Swann qu’il tient à lui – ce qui est une conséquence totalement acceptable, à mes yeux.
Et si nous sommes désormais dans la confidence avec Lee, Sofia, elle, est encore extérieure à tout ça. Je n’ai pas imaginé un seul instant demander des explications auprès de ma colocataire – qui de toute évidence n’est pas suffisamment là pour que j’en aie l’occasion. Et même si elle était sur mon dos, je me serais abstenue, car ça ne la concerne pas. Si j’ai besoin d’explications, c’est bien auprès de Swann que je dois les obtenir – et encore, il ne me doit absolument rien. Mais Sofia devient vite la dernière de mes préoccupations alors que je finis par avouer à Swann celle en tête de liste, qui m’obsède depuis des semaines. “Je te mentirai pas en disant que j’y ai pas pensé.” Et ce n’est pas la pitié qui se lit dans mes yeux quand il m’annonce ça, ni même la peine, non, c’est une certaine forme de reconnaissance, mêlée à un soulagement. N’allez pas croire que je veux qu’il recommence – oh non, jamais ! – mais je sais au moins à quoi m’en tenir autant que je suis touchée qu’il ose se confier ainsi. Peut-être qu’il a senti qu’il n’avait pas d’autres options, peut-être qu’il veut simplement qu’on se dépêche de clôturer le sujet, mais il aurait aussi pu me mentir et il ne l’a pas fait. « Et je te juge pas pour ça, crois-moi. » Je comprends, même, dans un sens, l’enchaînement qui mène à chercher à mettre fin à la souffrance en s’en causant d’autres. “C’est pas comme si je pouvais l’oublier non plus. Tu fais rien de mal.” Je continue d’en avoir l’impression, pourtant. Je persiste, même, alors que le silence dont il fait preuve me provoque un léger frisson, inquiète d’avoir été trop loin. “Je le suis pas. J’ai tendance à l’oublier, mais je sais que je peux compter sur des personnes formidables.” Rory. Il n’a pas besoin de le dire pour que je le sache et pour avoir discuté avec l’acteur, je sais que Swann ne peut compter meilleur soutien. “La dernière fois, c’était avant d’emménager avec vous. Quand j’ai appris que celui que j’avais considéré comme mon père ne l’était pas le moins du monde.” Je fronce les sourcils un instant, surprise par cette révélation. Je sais que Swann n’a pas vécu une vie toute rose, mais merde, ça fait beaucoup. « Je suis désolée. » C’est tout ce que je trouve à dire, c’est ridicule, mais ça a le mérite d’être sincère. “Ca va te sembler niais, et c’est sans doute parce que ça l’est, mais maintenant je sais que j’aurai toujours Rory, peu importe ce qu’il se passe.” Je souris doucement. « C’est pas niais, c’est beau, je trouve. Et rassurant aussi, d’avoir trouvé cette personne en qui tu peux avoir une confiance aveugle et sur laquelle tu pourras toujours compter, quoi qu’il arrive. » Je ne parle même pas de sa situation, du fait que je suis effectivement toujours autant rassurée de savoir qu’il peut compter sur Rory, mais de cet amour qu’il se porte mutuellement qui, je l’avoue, me rend aussi jalouse que touchée. “Je sais que tu t’en fais parce que j’ai perdu mon frère, et j’ai rarement été au plus mal, ouais.” J’ai pas besoin de dire que c’est normal ; ça semble évident. “Mais j’ai jamais eu autant de personnes sur lesquelles compter non plus. J’ai peut-être pas vu tes regards inquiets, sans doute parce que je voulais pas, mais au fond je sais que si j’avais eu besoin de toi, t’aurais été là.” J’affiche un léger sourire, heureuse qu’il en ait conscience. "Tout comme l'inverse est tout aussi vrai." Je fronce les sourcils un instant avant de comprendre où il veut venir – je l’ai peut-être compris tout de suite, d’ailleurs. « Je te demande pas quand tu l’as remarqué. » Depuis mon arrivée, j’imagine, ou pas longtemps après. « Mais je te le confirme. Tu peux m’en parler. De ça, ou du reste. Je sais que malgré tout je suis sûrement pas la première personne vers qui tu te tournerais, mais... oui, je suis là. » Et mes propres mots me semblent terriblement clichés alors que je reprends : « Et je sais bien que tout le monde doit te dire ça. Mais sache que t’as pas besoin de m’épargner quoi que ce soit. » Non, j’ai les épaules solides malgré ce que mon physique laisse croire. « Et je te dis ça, mais t’as même pas besoin de vouloir me parler. Tu sais que t’as tes entrées au cinéma quand tu veux ou que je peux te trouver des pétards à mettre dans les fleurs de Sofia pour te changer les idées. » Sofia, éternelle victime de mes plans foireux. Mais s’il peut servir à changer les idées de Swann, autant en profiter. « Pour le reste... Je te mentais pas, quand je te disais que Lee avait vu sûrement bien pire. » Et j’en suis pas fière, alors que cette fois-ci c’est moi qui baisse la tête sous le poids de la culpabilité et que je peine à ravaler les larmes qui veulent toujours s’exprimer quand je songe à tout ce que j’ai fait endurer à Lee. Aux autres aussi, mais à Lee tout particulièrement. « Et même si je vais bien, c’est toujours agréable de savoir qu’on peut compter sur quelqu’un. » Je vais bien, ce n’est pas un mensonge et de toute manière, je ne sais pas dans quelle mesure Swann a remarqué mes travers ou s’il s’en inquiète. Mais je suis sincère, ce n’est pas un énième mensonge que je sers quand on glisse sur le sujet ; je vais bien, je me contrôle, je ne suis pas en phase de crise, je suis suivie et si mon rapport éternellement tendu avec la nourriture s’exprime de manière plus insistante parfois, je finis toujours par reprendre le dessus.
@Swann Buchanan
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| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52462 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mer 1 Juin 2022 - 20:15 | |
| Il est sincèrement désolé de savoir que Lee a été mêlé à cette histoire, lui aussi, et ce sans que l’anglais ne s’en aperçoive à son tour. Swann se confond en excuses, Maisie tente de le rassurer, et cela a au moins le mérite de fonctionner quelque peu. Ce n’est pas comme si les mots avaient le pouvoir de lui ôter toute culpabilité, ça se saurait sinon, mais ils lui permettent au moins de relever ses yeux en sa direction en esquissant un demi sourire. Les choses vont mieux, maintenant, et il veut continuer de penser que plus jamais il ne fera du mal à ses amis et à ceux qu’il aime, de façon générale. « À la rigueur, il va juste te demander une double dose de câlins, j’crois qu’il y a pire comme conséquences, non ? » Et si c’est réellement le seul compte que lui demande de rendre le jeune garçon, le blond n’aura aucun mal à se plier à l’exercice eu bien au contraire. Depuis le temps, il le considère comme un membre de cette immense famille étendue qui est la sienne, bien loin de tout lien du sang. Ce n’est pas ce qui importe, de toute façon. Maisie n’a pas besoin de réponse de sa part pour savoir ce qu’il en pense alors il fait le choix de préserver sa voix, sans doute parce qu’elle risquerait de trahir une certaine émotion ayant rapidement surgit, sans crier gare.
Finalement, Maisie est l’une des rares personnes avec qui il peut être totalement transparent, tant parce qu’il sait qu’elle a les épaules pour que parce qu’elle a déjà de toute façon vu ses coupures. Et parce qu’elle ne pourra pas penser que quoique ce soit est de sa faute, les marques étant antérieures à leur colocation. A la différence de Rory, par exemple, en qui il a une confiance sans pareille mais qu’il ne peut que chercher à protéger et à tenir loin de toute culpabilité possiblement née d’une discussion semblable. Il sait ce qu’il doit savoir, il sait quelle a été la peine de Swann, il sait ce à quoi elle a mené, mais ils n’ont jamais étoffé leur discussion, par nécessité autant que par envie. « Et je te juge pas pour ça, crois-moi. » Il la croit sans mal, voulant penser qu’elle n’a plus que jamais aucune raison de lui mentir. Pas ce soir, pas sur un tel sujet. Elle n’est pas non plus celle qui se tient sur le banc des accusés, ou tout du moins celui des témoins. Sans vouloir égoïstement rejeter la lumière sur sa seule personne, et bien loin de là, Swann est le seul dont il est question en cet instant, et il est le seul à déblatérer la chronologie des faits et les différentes épreuves qu’il a eu un mal fou à surmonter au fil des dernières années. « Je suis désolée. » Elle annonce donc lorsqu’il explique son geste et la dernière raison en date l’ayant causé. Il esquisse un sourire pour lui prouver qu’il l’a entendue et qu’il la remercie de sa considération, sans pour autant vouloir y répondre et prendre le risque que l’apitoiement soit trop fort sur sa personne. Il n’a pas besoin de pitié, encore moins alors que Maisie n’y est pour rien dans toute cette histoire.
Ce sur quoi Swann accepte bien volontiers de prendre le temps de s’arrêter, c’est son histoire avec Rory et tout le bienfait qu’elle lui procure au quotidien. Loin de lui l’idée de noyer Maisie sous ses paroles dégoûlinantes d’amour, mais sans doute en ressent-il aussi le besoin pour contrebalançer le reste de la discussion, ô combien éprouvante. « C’est pas niais, c’est beau, je trouve. Et rassurant aussi, d’avoir trouvé cette personne en qui tu peux avoir une confiance aveugle et sur laquelle tu pourras toujours compter, quoi qu’il arrive. » Il arrange un sourire en biais, touché de ces quelques mots autant qu’il est heureux qu’elle semble être sur la même longueur d’onde que lui, à expliquer en des termes bien plus objectifs ce qu’il en est de sa relation avec son petit-ami. Il a beau vouloir le préserver de ses propres démons autant que possible, il sait tout autant qu’il pourra toujours l’écouter et l’épauler, et ce peu importe ce dont il sera question. A son tour, et d’une façon évidemment différente, il espère tenir ce même rôle aux yeux de ceux qu’il aime: lui aussi peut les aider et les écouter autant qu’ils en ont besoin, l’idée de laisser un de ses proches dans le besoin lui étant insupportable. C’est ce qu’il finit par dire à son tour, sans doute bien moins subtilement qu’il l’avait initialement pensé. « Je te demande pas quand tu l’as remarqué. » Il ne le précisera pas non plus, ce genre de mot n’ayant aucune importance, la précision n’aidant de toute façon pas à la suite de la discussion. Il sait que Maisie a aussi des problèmes qui sont les siens, des difficultés qu’elle peine à traverser ; autant qu’il sait qu’elle est une personne formidable qu’il sera éternellement reconnaissant d’avoir pu croiser au quotidien, dans cette colocation.
« Mais je te le confirme. Tu peux m’en parler. De ça, ou du reste. Je sais que malgré tout je suis sûrement pas la première personne vers qui tu te tournerais, mais... oui, je suis là. » Il l’aime pour son honnêteté et sa transparence, elle qui ose dire autant de mots que tout le monde se contente de penser tout bas, les jugeant inaptes à intégrer une discussion qui met tout le monde autant à fleur de peau. Swann esquisse un sourire qui n’a rien de joyeux, laissant au contraire parler la certaine fierté qu’il éprouve d’être un ami d’une personne telle que Maisie Moriarty. “Je l’oublierai pas.” Il ne nie pas qu’elle n’est pas la première vers qui il irait naturellement se confier, ce genre de chose ne s’expliquant pas et changeant selon le contexte, mais plus que jamais il sait qu’il peut se permettre de lui parler à coeur ouvert. « Et je sais bien que tout le monde doit te dire ça. Mais sache que t’as pas besoin de m’épargner quoi que ce soit. » - “Tout le monde le dit toujours mais personne ne le pense réellement.” Il souligne doucement, ne cherchant pas à accuser quique ce soit. Tout le monde souhaite toujours dire qu’on peut lui parler et lui demander conseil mais au final, chacun espère ne pas avoir à endurer une telle discussion, parce qu’il est toujours plus facile de fermer les yeux face aux problèmes. « Et je te dis ça, mais t’as même pas besoin de vouloir me parler. Tu sais que t’as tes entrées au cinéma quand tu veux ou que je peux te trouver des pétards à mettre dans les fleurs de Sofia pour te changer les idées. » - “Je sais Maisie. Merci.” Les mots sont prononcés avec une certaine lenteur dénotant toute l’attention qu’il leur donne et à quel point il pèse chacun d’eux, ne sortant pas une formule toute faite uniquement pour faire plaisir à la jeune femme. Il sait qu’elle n’aurait aucun mal à rivaliser d’ingéniosité pour lui remonter le moral ou ne serait-ce le distraire, s’il en ressentait le besoin le moment venu.
« Pour le reste... Je te mentais pas, quand je te disais que Lee avait vu sûrement bien pire. » D’étonnement autant que de curiosité, il relève le regard sur la jeune femme, observant soudainement une vague d’émotions à laquelle il ne l’a pas habitué. Il se rapproche d’elle pour poser une main contre son dos, ne souhaitant pas s’imposer davantage mais ne sachant faire autrement que de lui montrer son soutien d’une manière physique, avant d’y ajouter des mots. “Tu veux en parler ?” Et il ne la forcera pas, bien sûr. Seulement, il est souvent bien plus facile de se confier à son tour lorsque la discussion a déjà largement été menée en ce sens. Il a assez confiance en elle pour la laisser choisir de parler ou de se taire, selon ce dont elle a besoin, selon ce dont elle préfère aussi. « Et même si je vais bien, c’est toujours agréable de savoir qu’on peut compter sur quelqu’un. » Et même si elle va bien, il est au moins soulagé de l’entendre répéter un tel discours, quand bien même il ne peut que se douter qu’elle le fait avant tout pour le rassurer, lui. “Tu sais, je pense que c’est pas vraiment un secret, le fait que tôt ou tard j’habiterai avec Rory et que j’ai beau beaucoup vous aimer, ça sera dans un logement juste pour nous deux.” Au milieu de son sourire se faufilent des excuses à peine voilées et avec elles l’éternelles impression d’abandonner les deux jeunes femmes, comme si elle s'étaient des enfants qui ne pouvaient se débrouiller seules. “Mais ça m’empêchera jamais de vouloir le meilleur pour toi et de toujours répondre présent si tu veux parler, même si c’est pour te plaindre de Sofia.” Tu le sais, pas vrai ? Elle n’est pas simplement une colocataire à ses yeux, et bien loin de là, elle a rapidement su devenir une véritable amie. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Dim 10 Juil 2022 - 16:16 | |
| Il n’a pas à être désolé. Il ne s’en rend certainement pas compte – comment pourrait-il le savoir ? – mais Llewyn n’en est pas à son premier saut dans une maturité qu’il n’est pas censé posséder vu son jeune âge. Et si j’ai envie de m’octroyer l’entier du blâme, la vérité est que toute la famille s’y est mise pour s’assurer qu’il serait privé d’une part de l’innocence qui lui revient. De son père qui s’est barré avant même sa naissance, à ma mère qui a désespérément tenté d’en trouver un de substitution et a cumulé les essais (infructueux), de son frère qui ne se prive pas pour exprimer son désintérêt à son égard à sa sœur qui n’a pas su se convaincre d’aller mieux pour lui éviter la vision de mon corps décharné et de tout ce que ma maladie implique. On ne peut pas dire qu’il ait gagné à la loterie du bonheur, Lee et pourtant, il continue d’afficher son sourire contagieux et d’éclater de rires sonores qui bercent mes oreilles. Je ne sais pas comment il fait ; si l’on tend à dire que les cadets s’inspirent de leurs aînés, dans notre situation, c’est bien moi qui essaie de m’inspirer de sa façon de penser et de vivre. Alors, même s’il est certain qu’il aurait été préférable que Lee ne remarque jamais les cicatrices de Swann pour lui assurer une tranquillité que je me suis déjà rendue coupable d’avoir bousculée, je sais aussi que mon frère a les épaules pour supporter ce constat malgré son jeune âge. Le but n’est pas d’être graphique dans la description du pourquoi et du comment (qui ne le regarde même pas, d’ailleurs), mais seulement de ne pas lui mentir et de s’abstenir de lui servir une idéalisation du monde qui l’entoure. Oui, des gens vont mal, parfois. Oui, il s’en rendra compte tôt ou tard, oui, peut-être que nous sommes des ingrats pour ne pas avoir su l’en préserver – mais à quoi bon ? Lee est peut-être un enfant, mais ça ne justifie pas de le traiter comme un bébé alors que vient le temps des questionnements et des prises de conscience. Il approche les dix ans, il n’a pas le droit d’avoir des préoccupations d’adulte, mais ça ne lui enlève pas le droit de savoir qu’elles existent. Swann n’y peut rien dans tout ça ; je n’allais pas lui demander de se couvrir constamment sous prétexte que le sujet est supposé être tabou. Je lui fais suffisamment confiance pour mesurer le poids de ce qui peut être divulgué ou non auprès de Lee ; tout comme je fais suffisamment confiance à mon frère pour savoir que ses inquiétudes prendront plus la forme de gros câlins que de questions indiscrètes.
Non, les questions indiscrètes, c’est moi qui les pose, même si j’essaie de modérer ma curiosité. Elle n’est pas mal placée – du moins, je crois. Je n’ai pas envie de savoir ce qu’il a fait très exactement, comment il est passé à l’acte, pour quelles raisons – non. Tout ceci ne me concerne pas, j’en ai bien conscience et ça ne m’intéresse pas le moins du monde. Ce que je veux savoir, c’est comment il va ; et la question ne vise pas à être posée par pure politesse, mais bien par intérêt. Est-ce qu’il va mieux ? Est-ce qu’il est encore à risque ? Comment je peux l’aider ? Je ne crie pas à l’aide quand il fait preuve d’une lourde sincérité, quand il m’annonce qu’il y a pensé depuis le décès de Matt. Je ne juge pas, je ne m’affole pas – pas totalement. J’essaie d’évaluer les choses, j’essaie de lui faire comprendre que je suis là malgré ce qu’il pourrait croire, j’essaie de savoir quelle est ma place là-dedans, car l’impuissance n’est pas un rôle qui me convient. Il s’ouvre à moi, Swann et je me sens aussi désolée d’avoir lancé cette discussion peu agréable que rassurée qu’il se sente suffisamment en confiance pour oser me confier de telles choses. Je suis désolée – je n’ai pas grand-chose d’autre à dire à part faire preuve, moi-aussi, de sincérité. Je suis désolée pour les épreuves qu’il a vécues, je suis désolée pour la manière dont elles se sont réglées. Mais mon sourire rejoint le sien quand les nouvelles solutions qui s’offrent à lui sont mises en avant ; des solutions qui finalement ne touchent qu’à une seule chose, ou plutôt, une seule personne : Rory. Je n’ai jamais douté que ce dernier serait là pour mon ami, mais la piqûre de rappel est plaisante. Ils ont trouvé quelque chose d’essentiel, tous les deux, quelque chose que beaucoup de monde recherche et ne parvient pas à trouver ; alors il est important qu’il chérisse ce qu’ils sont en train de construire. J’en suis envieuse, oui, mais surtout rassurée.
Les rôles s’inversent alors que mes démons remplacent les siens – ils sont autant différents qu’ils sont similaires et ses réponses pourraient être les miennes. Il l’a sûrement remarqué dès mon arrivée même si j’essaie de mettre en place des stratégies pour ne pas alerter ceux qui me côtoient. Ce ne sont pas des stratégies pour cacher une rechute – oh, non. Je vais bien et sur ce poids-là je ne mens pas ; c’est des questions d’habitude, de gêne à l’idée d’être épiée quant à tout ce que je consomme, à la manière dont je vis au quotidien, dès que le sujet est découvert. Il y en a, des choses à en dire là-dessus, mais je préfère prendre les choses les unes après les autres et lui assurer, une fois encore, qu’il peut compter sur moi. “Je l’oublierai pas.” Libre à lui de faire usage de cette information sur le long terme, mais elle est au moins en sa possession. “Tout le monde le dit toujours mais personne ne le pense réellement.” - « Je le pense réellement. » Que je lui confirme un fois encore. Je ne lui demande pas de détails s’il ne le souhaite pas, je n’irai jamais questionner les choses là où ça ne me regarde pas, mais il n’a pas à me préserver de la vérité, c’est ça, que je veux lui faire comprendre. Et s’il ne veut pas parler, et bien, on trouvera autre chose. “Je sais Maisie. Merci.” Je pince les lèvres et demeure silencieuse, ayant peur de devenir trop insistante et inévitablement agaçante. Je ne peux que le rassurer une dernière fois sur le fait que Lee a vu bien pire ; et qu’il peut me croire quand je lui dis que je le pense réellement. Je ravale avec difficulté ma honte d’avoir infligé ça à mon frère ; Swann le pressent et une main rassurante vient délicatement se poser contre mon dos. “Tu veux en parler ?” Je secoue la tête par la négative ; peut-être est-ce égoïste de lui en avoir autant demandé alors que de mon côté, je ne partage rien, mais tout ceci est pour une raison bien précise : « C’est derrière moi. » Que je précise, car même si mon malaise sera toujours palpable quand je songe à Lee, pour le reste, il n’y a pas grand-chose à dire. Je vais bien ; mais je ne mens pas quand j’assure à Swann que c’est agréable de savoir qu’il pourrait être là en cas de besoin. Il le sera, à défaut de ma propre famille et peut-être que je ne devrais pas lui infliger une telle charge sur les épaules. Mais je n’ai pas à m’en inquiéter, parce que je vais bien. “Tu sais, je pense que c’est pas vraiment un secret, le fait que tôt ou tard j’habiterai avec Rory et que j’ai beau beaucoup vous aimer, ça sera dans un logement juste pour nous deux.” Je souris, consciente de ça et presque amusée par le fait qu’il se sente obligé de préciser que ce sera uniquement lui et Rory. Ce qu’il ne dit pas et que je considère sans même lui en parler, c’est que le logement juste pour eux deux ne veut pas dire que nous n’aurons pas le droit aux visites, Sofia et moi, hm. « Je sais bien, oui. » C’est la suite logique des choses et je m’y attends à tout moment. “Mais ça m’empêchera jamais de vouloir le meilleur pour toi et de toujours répondre présent si tu veux parler, même si c’est pour te plaindre de Sofia.” Un léger rire s’échappe d’entre mes lèvres alors que je finis par lui adresser un sourire. « Merci, Swann. » Je rétorque simplement, avant d’ajouter : « T’en as plus fait pour moi que certains membres de ma propre famille. » Je souligne, non pas pour me positionner en victime, mais seulement pour lui signaler à quel point ça compte pour moi et que je n’hésiterai pas. Alors merci, oui, pour ça et pour tout le reste, surtout.
@Swann Buchanan
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