| (penisy #10) save you from the storm |
| Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Sam 7 Mai 2022 - 2:35 | |
| Sur une voix douce mais catégorique, tu réponds à l'interrogation de ta petite amie, extrapolant sur les raisons que tu attribues à Lucy pour expliquer sa sinistre et impardonnable décision de t'évincer de la vie de votre fils. Tes doigts serrent le volant du véhicule alors que d'impétueuses émotions se cassent pernicieusement contre les parois internes de ton être, à l'image de vagues gonflées d'ardeur se rompant sur les rochers. Tu redoutes que cet amas difforme de sentiments, généré par le secret de ton ex et t'insufflant un riche camaïeux de sensations voguant entre la colère et la tristesse, passant par la rancœur, la déception, la confusion, l'injustice et le regret, ne se métamorphose en assassine bombe et fracasse les derniers piliers de ton être sur lesquels tu t'appuies religieusement, refusant avec intransigeance de craquer.
« Elle avait pas le droit, » commente Penny et un rictus passe sur ton visage. Ses paroles te font du bien, te conforte dans l'idée que son geste n'est pas acceptable, peu importe ses motifs. Ton cœur se revigore de savoir pouvoir compter sur ta petite amie et que vous évoluiez sur la même longueur d'ondes. Tes dents se plantent discrètement dans ta lèvre inférieure alors que sa main vient se poser, gage de son inestimable soutien, sur ta cuisse tendrement. Lucy n'avait effectivement pas le droit et le fait qu'elle ait utilisé ta demande qu'elle quitte ta vie pour te cacher la naissance de votre fils t'est insupportable. Il s'agit là d'une culpabilité qu'elle a transférée sur tes épaules qui te fait perdre la raison.
Tu lâches une de tes mains du volant pour entremêler tes doigts à ceux de ton amoureuse. Il t'est difficile de composer avec ce non-dit qui effrite ta santé mentale et titille ta sanité. Tu aimes de tout ton cœur Jude mais les circonstance de son arrivée dans ta vie t'horripile. Au delà de ton incapacité à accepter avoir manqué plus de trois ans de sa vie et ne constituer qu'un vulgaire inconnu aux yeux de ton propre enfant, un cuisant sentiment d'échec te taraude. Tu as l'impression d'avoir failli vis-à-vis du garçonnet en ayant convaincu d'une sombre manière sa mère de te cacher son existence. Tu te convaincs de faillir à Penny en secouant votre quotidien par cette nouvelle des plus déstabilisantes. Capricieux, une partie de ton être crie à l'injustice, jugeant que tu ne méritais pas ce contexte. Tu as toujours essayé de faire les choses au mieux, être de bonne volonté ; tu reconnais tes torts, tu admets tes failles, mais qu'avais-tu bien fait pour mériter de telles épreuves ? Avec du recul, tu sais que tout n'est pas foncièrement négatif, que tu tireras des merveilles de ces situations et qu'ultimement, tu saurais même en être reconnaissant. Mais en attendant, tu trimais, tu redoutais, tu pestais, tu peinais.
Ton cœur martèle dans une infernale cadence ta poitrine, ta gorge se serre douloureusement, et tu t'excuses de rendre malheureuse Penny, pernicieux constat qui s'est incrusté dans ton esprit gangréné de noires réflexions. Tu as débarqué dans la vie de l'actrice et autant est-elle l'une des plus belles choses qui te soit arrivée dans ta vie, autant l'aimes-tu dans une mesure incommensurable, autant te sens-tu l'homme le plus chanceux de l'univers d'être à ses côtés, autant a-t-elle su spontanément, naturellement, te rendre heureux ; autant tu crains être toxique pour elle. Tu as l'impression de lui porter malchance, de secouer son quotidien de surprises et déconvenues. Tu crains n'être qu'un oiseau de mauvais augure qui a débarqué dans sa vie et sème un mauvais karma continuellement. Tu redoutes lui apporter plus de mal que de bien, finalement, de la gâcher par ta présence et ce qu'elle invoque. Et si tu étais un porte-malheur ?
Tu aimerais tant pouvoir faire plus, tu te détestes tellement de n'avoir que des excuses à lui formuler, une nouvelle fois. Tu te désoles des épreuves que vous avez à affronter, mais en réalité, tu n'as pas d'actions à mettre en place, tu ne disposes pas d'outils pour améliorer le contexte. Tu te maudis de tes paroles compatissantes quand tu voudrais déployer réellement des agissements pour protéger ton amoureuse, la rendre heureuse, l'épanouir. « Quoi? » La voix de la Stringer emplit l'habitacle du véhicule après quelques secondes de silence, durant lesquels ton esprit s'appliquait à poursuivre son broyage de noir. Tu n'oses pas la regarder, n'assumant pas ce qu'elle pourrait lire dans ton regard, et surtout n'assumant pas ta terreur de la perdre et l'ire que tu nourrissais à ton égard de lui faire indirectement du mal. Tu as peur de découvrir que tes parts sombres dominent. « Non Isy, voyons. » Tes pupilles sont rivées sur la route, ton palpitant bat avec davantage de véhémence contre ta cage thoracique. Tu as peur d'en avoir trop dit, tu pries de ne pas courir à ta propre perte. Et si tu sabotais tout ? « Arrête-toi là, s’il-te-plaît. » Tu lorgnes sur l'aire routière et tu n'es pas sûr de vouloir obliger à la sollicitation de ta petite amie. Tu serres les dents alors que l'émotion remporte en amplitude en toi. Tu ne sais pas si tu sauras encaisser cette confrontation, cette discussion, comme tu l'aimerais. Tu te sens beaucoup trop à vif pour jouer au fort. La voiture ralentit vers l'aire et à mesure des kilomètres par heure qui s'amenuisent, l'angoisse croît en toi en son inversement proportionnel.
Le moteur est à peine à l'arrêt que Penny s'extraie du véhicule. Tu te retiens de ne pas la suivre du regard, t'imaginant les pires scenarii et t'en voulant de les dessiner aussitôt qu'ils émergeaient dans ton esprit. Tu vouais une confiance absolue en ta petite amie, tu adhérais à ses propos assurant qu'elle ne partait nulle part, que vous formiez un indéfectible duo contre ces événements qui venait complexifier votre chemin. Mais dans ta tête, même tes persuasions se voyaient mises à mal par ton transformateur de blues. C'était un sombre naturel pour toi d'alimenter les idées noires. Tu travaillais dessus, sans relâche, mais dans les temps de tourmente, l'exercice était encore plus difficile.
« Viens, s’il-te-plaît. » Penny saisit tes doigts après avoir ouvert la portière et tu t'exécutes, ne t'autorisant qu'à croiser son regard lorsqu'elle caresse ta joue, le muscle de ta mâchoire trésaillant d'émotions. « Tu me rends pas malheureuse Isy, je t’interdis de penser ça ne serait-ce qu’une seule seconde. » C'est ton regard qui se noie désormais, plongé dans la buée provoquée par le soulagement qu'elle te procure. Ta gorge est plus serrée que jamais, ton cœur continue de battre la chamade, tu en viens même à te demander si elle le ressent, tonner contre le sien. « Tout ce qui passe en ce moment, c’est une grosse secousse. Ça fait des ravages, oui, mais ça ne change absolument rien à ce que je ressens pour toi, ni au bonheur que je ressens depuis que tu fais partie de ma vie. Je suis là, Isy. Je ne vais nulle part. Et tu ne me rends pas malheureuse, pas du tout. » Tu es reconnaissant qu'elle t'attire contre elle dans une étreinte parce que dans ce procédé, ton visage n'est plus dans son champ de vision. Tu te maudis de sentir les larmes perler au bord de tes paupières fermées alors que tu la maintiens contre toi, que tu solidifies votre étreinte de tes bras amoureux. Tu t'es interdis de craquer et te voilà soumis malgré toi à la démonstration de toutes les émotions que tu as accumulées en toi et que tu as refusé d'exorciser. Elles sont éloquentes, ces foutues larmes que tu as bannies, elles sont lourdes de tes craintes, de tes regrets, de ta colère, de ta déception, de ton chagrin. Tu caresses doucement son dos faute de pouvoir t'exprimer verbalement, manquant de mots et sachant que ta voix se brisera elle aussi si tu t'y risques. Tu as honteusement besoin de prolonger ce moment, cette proximité qui te réconforte au plus haut point, te sauve de tes démons, qui t'abrite contre toi-même. Encore une fois, Penny te montre à quel point spontanément, naturellement, elle sait exactement quoi faire pour que tu te sentes mieux, pour que tu t'acceptes, pour que tu t'épanouisses quand toi-même tu l'ignores royalement. Les termes te manquent aussi pour traduire comment elle te permet de vivre plutôt que de survivre.
Tu regagnes peu à peu une superficielle contenance contre elle, avant de desserrer progressivement votre étreinte. Tu passes rapidement tes paumes sur ton visage, gommant les sillons humides, et te distances assez pour croiser son regard. « Je t'aime tellement, Penny. Je veux juste que tu sois heureuse, je veux juste que t'ailles bien, » tu exprimes, te mordant l'intérieure de ta joue pour ne pas succomber de nouveau à l'émotion. « Et j'ai juste - » tu marques une pause. Tu ne sais pas à ce niveau si tu dois être entièrement franc avec ton interlocutrice sur ce qui se trame dans ta tête, ou s'il est plus judicieux que tu prennes par tes propres moyens du recul sur tes problèmes pour lui épargner un éventuel poids sur ses épaules. « J'ai peur d'être quelqu'un de mauvais, d'être quelqu'un de toxique, sans le savoir, » je confesse. « J'ai peur des raisons que j'ignore qui ont poussées Lucy à me cacher l'existence de Jude. A quel point peut-on mépriser quelqu'un pour le priver de son enfant ? Ce n'est pas comme si je lui avais un jour dit que je n'en voulais pas, j'ai toujours affirmé le contraire. Alors qu'est-ce que j'ai fait de mal pour qu'elle agisse comme ça ? Comment j'ai pu lui prouver que Jude était mieux sans moi ? » J'étais démuni, face à une énigme, confronté à cette idée que le comportement de Lucy était de ma faute et qu'en plus, il pourrait se reproduire si je ne trouvais pas moyen de résoudre ce qui clochait chez moi - sans même savoir précisément de quoi il s'agissait. Mes épaules s'affaissaient, je grimaçais, sourcils froncés. « Je sais que tu n'es pas dans sa tête, que tu n'as pas ses raisons. » En un sens, c'était même un peu injuste d'accabler Penny de ces questions qui te rangeaient, mais elles conduisaient à une autre peur vis-à-vis de votre couple, une terreur que tu fasses du mal inconsciemment. « Tu me le diras, si je fais du mal sans m'en rendre compte ? Pour que je le fasse plus, pour que je m'améliore. » Je prie sur une voix mal assurée, quand bien même l'espoir était ardent que Penny, en qui j'avais aveuglement confiance, m'offre cette sécurité pour palier à cette peur panique, peut-être irrationnelle mais bien réelle, qui me tiraillait, même si je savais pertinemment que la jeune femme était assez franche pour me dire les choses telles qu'elles étaient sans que je n'aie à lui demander. Je redoutais mon propre esprit, mes propres réflexions. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Ven 27 Mai 2022 - 7:52 | |
| Tu la ressens, l’hésitation d’Isaac face à ta requête de s’arrêter à cette halte routière qui apparaît rapidement. Pourtant, c’est avec tes doigts qui se serrent contre les siens que tu insistes parce que tu ne peux tout simplement pas continuer de rouler avec toute cette tension qui s’est installée dans la voiture. Tu ne peux pas fermer les yeux sur les peurs et sur les craintes de ton amoureux qui ne cessent de rebondir entre lui et toi depuis le moment où il a ouvert la bouche pour t’offrir des excuses qu’il n’avait pas à te faire, des excuses pour quelque chose qui n’existe pas. Non, Isaac ne te rend pas malheureuse. Loin de là. Tu te sens coupable, de ne pas avoir su lui montrer sans l’ombre d’un doute à quel point ta vie est plus douce et a un bien meilleur goût depuis qu’il en fait partie. Mais cette culpabilité, tu sais qu’elle n’a pas lieu d’être, exactement comme toutes ces pensées et ces émotions qui martèlent sans répit ton amoureux depuis que Lucy a lâché cette bombe dans votre vie il y a à peine quelques jours de cela. Tout est plus fragile présentement, sans que ce ne soit de ta faute, ni celle d’Isaac. Alors tu as besoin de cette pause. Tu as besoin que la voiture cesse sa poursuite vers l’avant, tu as besoin de prendre quelques minutes pour plonger ton regard dans celui du Jensen pour lui rappeler combien tu l’aimes, combien il ne pourrait jamais te rendre malheureuse, combien tu chéris cette vie que vous bâtissez à vitesse grand V tous les deux et que pour rien au monde, tu n’échangerais ce que tu as su trouver à ses côtés. Tu as besoin que le temps s’arrête, tu as besoin que ton corps vienne retrouver la chaleur du sien et tu as besoin de sentir cette stabilité que seul vos deux êtres l’un contre l’autre semble capable de produire dans cet univers qui ne cesse de secouer vos fondations et vos croyances.
Les larmes que tu vois se poser dans les yeux d’Isaac te serrent le cœur, tu aimerais pouvoir les essuyer d’un revers de la main et prendre le poids de tous ses soucis sur tes épaules tant tout ce que tu souhaites, c’est qu’il soit bien, heureux. Mais tu ne peux pas lui demander une telle chose quelques jours après avoir découvert l’existence de Jude, c’est tout simplement impossible. Parce que cette nouvelle vient changer beaucoup trop de choses, elle vient mettre en doute des tonnes de croyances et de pensées dont il a mis longtemps à se convaincre. C’est un mensonge bien trop immense, une nouvelle réalité à laquelle il doit se faire avant de pouvoir clamer haut et fort que tout va bien et ça, tu en es tristement consciente. Alors tu lui offres ce que tu peux. Tu le rassures sur ces vérités qui sont tiennes et qui ne changent pas, malgré le choc et les secousses. Sur l’amour que tu lui portes et le bonheur que lui place dans ton quotidien. Sur ta présence à tes côtés aujourd’hui, demain et tous les jours à venir. Tes bras s’accrochent à son cou, les siens viennent t’enrouler avec force, dans un besoin aussi essentiel pour lui que pour toi. Tu ne saurais dire exactement combien de temps file alors que vous restez là, simplement à vous tenir l’un contre l’autre, à vous insuffler mutuellement la force dont vous avez besoin pour poursuivre ce voyage doux, mais aussi amer tant la présence de l’ex-fiancée d’Isaac se fait ressentir malgré tout. Tu voudrais la chasser, Lucy, oublier son visage et le mal qu’elle fait à Isaac, mais tu ne peux pas. Tu ne peux qu’accepter que désormais, elle fera indubitablement partie de votre quotidien, ne serait-ce que par la présence de son fils qui lui, a toute une place à prendre auprès de son père qui s’en voudra éternellement de ne pas avoir été là plus tôt pour lui.
Isaac se détache doucement de votre étreinte, tu vois ses doigts qui viennent essuyer les larmes qui parsèment ses joues et tu viens attraper ses doigts pour y entremêler les tiens, dans une proximité qui t’est toujours aussi essentielle. « Je t’aime tellement, Penny. Je veux juste que tu sois heureuse, je veux juste que t’ailles bien. » Tu hoches doucement la tête. Tu le sais, tout ça et si les mots restent coincés dans le fond de ta gorge, tu espères qu’il sait seulement à te regarder que tu es heureuse et que tu vas bien, aussi bien qu’il est possible d’aller dans vos circonstancesc actuelles. « Et j’ai juste – J’ai peur d’être quelqu’un de mauvais, d’être quelqu’un de toxique, sans le savoir. » Cette fois-ci, tu secoues la tête vivement de gauche à droite, détestant le fait qu’il puisse penser ça de lui-même alors que tu n’as jamais connu quiconque de plus droit et de plus attentionné que lui. « J’ai peur des raisons que j’ignore qui ont poussées Lucy à me cacher l’existence de Jude. À quel point peut-on mépriser quelqu’un pour le priver de son enfant? Ce n’est pas comme si je lui avais un jour dit que je n’en voulais pas, j’ai toujours affirmé le contraire. Alors qu’est-ce que j’ai fait de mal pour qu’elle agisse comme ça? Comment j’ai pu lui prouver que Jude était mieux sans moi? » Les larmes qui continuent de couler sur les joues de ton amoureux te font aussi mal que les questionnements qu’il se fait à tort. Tu échappes un long soupir, ton cœur toujours aussi serré de te retrouver au milieu de cette immense tempête dont tu aurais tant aimé pouvoir protéger Isaac. « Ce n’est pas toi, Isy. Ce n’est pas toi qui as fait quoique ce soit de mal, je te le promets… » Tu souffles doucement, alors que tu viens à ton tour essuyer les joues toujours mouillées du Jensen. « Je sais que tu n’es pas dans sa tête, que tu n’as pas ses raisons. » « Non, c’est vrai, je ne suis pas dans sa tête. » que tu commences d’une voix douce. « Mais je peux te garantir que peu importe les raisons que Lucy a pu se trouver pour justifier son comportement, elles parlent bien plus de ses problèmes à elle que de quoique ce soit que tu aurais pu faire de travers mon amour. » Tu tentes de te souvenir de conversations que tu aurais pu avoir par le passé avec Lucy entourant l’absence d’un père dans la vie de Jude, mais rien ne te vient. Le sujet avait toujours été habilement évité par la jeune femme et vous n’aviez jamais été assez proches pour que tu pousses pour la moindre confidence. Mais une chose n’en demeurait pas moins certaine à tes yeux : Isaac n’avait absolument rien à se reprocher dans le scénario actuel. Aucun tort ne pouvait lui être mis sur les épaules face à son absence dans la vie de Jude pour les trois dernières années, puisque pendant tout ce temps, il avait été persuadé que Lucy avait subi un avortement, et non poursuivi cette grossesse pourtant tant désirée par les deux partis. « Elle t’a fait beaucoup de mal par le passé, et je déteste qu’elle puisse encore t’en faire aujourd’hui. » Tu voudrais pouvoir prendre sa douleur et la faire disparaître. Ou la porter pour lui. Qu’il en soit soulagé, d’une manière ou d’une autre. « Je sais que ça ne pourra pas rattraper toutes les années que tu as manqué auprès de Jude, mais je te promets qu’on va faire tout ce qui est possible pour que tu puisses passer un maximum de temps auprès de lui dans l’avenir. Peu importe ce qu’on doit faire. » Peu importe ce que ça implique pour vous dans les semaines à venir. Pour Isaac, pour votre famille, tu étais prête à tout mettre en place pour faciliter cette adaptation des plus compliqués.
« Tu me le diras, si je fais du mal sans m’en rendre compte? Pour que je le fasse plus, pour que je m’améliore. » « Oh Isy. » Tu viens te mettre sur la pointe des pieds pour ainsi approcher ton visage du sien et déposer tes lèvres contre les siennes. Le baiser est doux, délicat même avant que tes lèvres ne bifurquent tendrement vers sa joue, là où tu t’attardes à déposer quelques baisers supplémentaires. « Ça n’arrivera pas, je peux te le garantir. » Tu lui offres un doux sourire avant de tout même céder à sa demande. « Mais je te promets que si ça devait arriver, je te le dirai. » Parce qu’il te fait confiance. Parce que tu veux qu’il sache qu’il peut compter sur toi, dans le beau et dans le laid aussi. Dans ses moments les plus sombres comme dans ses plus beaux jours. Que tu es là et que jamais tu ne comptes lui mentir, que jamais tu ne comptes l’exclure de quoique ce soit. « Je vais conduire, d’accord? » Il reste moins de deux heures avant d’arrivée à la dernière destination de votre voyage sur la Great Ocean Road et tu penses qu’Isaac pourrait prendre une petite pause de la route. Ensuite, vous pourrez décrocher pleinement, l’espace de quelques jours encore, avant que la réalité ne vous rattrape bien trop rapidement. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 5 Juin 2022 - 6:11 | |
| Tu t'étais efforcé de conserver aussi complètement que possible ton sang-froid depuis le moment où tu avais réalisé que Lucy t'avait menti et privé de ton enfant. Tu t'étais évertué à ne pas laisser les émotions imploser en toi, ou exploser dans ton environnement qui se voyait de nouveau secoué par une surprise de la destinée. Tu t'appliquais à ne pas céder à la colère ni au désarroi, quand bien même les circonstances te rendaient profondément fou de rage et abasourdi de peine. L'amertume que tu vouais envers Lucy était inénarrable, tu l'abhorrais pour ces multiples mensonges qu'elle t'avait servis tout au long de votre relation et qui perduraient même au terme de celle-ci. Tu ne pouvais assurément pas faire confiance en la jeune femme, ce climat de méfiance absolu régnait plus que jamais entre vous, et la peur croissait en toi face à ce qu'elle pourrait occasionner de plus dans ta vie, dans votre histoire. Tu ne lui pardonnerais jamais de t'avoir tenu à distance de votre enfant, dont tu acceptais difficilement avoir manqué trois ans de son existence. Tu savais pertinemment que l'essentiel était de te focaliser sur l'avenir, qu'il n'y avait rien de bon à se morfondre sur le passé, mais dès que tu pensais à tous ces moments uniques que tu avais perdus, tu te sentais accablé.
Tu craignais les raisons qui avaient poussé Lucy à décider de t'évincer de la vie de Jude. Ton esprit, maladivement, allait bon train à t'incriminer de toutes parts, comme il t'était naturel de chercher en premier lieu ce que tu avais bien pu faire pour la convaincre qu'il serait mieux que le petit ne connaisse tout bonnement pas son père. Composant ton pire ennemi, incapable de sceller ta valeur, tu étais terrifié que les arguments de ton ex tiennent la route, qu'ils soient légitimes et que finalement, tu étais en réalité, sans le réaliser, une mauvaise personne, un oiseau de sale augure, un fléau incompatible au bonheur de l'enfant. Tu connaissais tes failles, tu n'avais aucune difficulté à énumérer tes défauts, et Dieu que tu mettais toute ton énergie à agir de la meilleure manière possible pour faire de ce monde un endroit plus sain, plus posé, plus bienveillant. Cependant, il y avait toujours cette petite voix dans ta tête qui te semait sournoisement le doute sur cette simple question : est-ce que tu n'es pas à côté de la plaque ? Est-ce que tu ne crées pas du mal sans le savoir ?
L'amour que tu dédiais à Penny était inconditionnel. Vous aviez beau vous connaître depuis moins d'un an, elle s'était promptement imposée telle une évidence dans ton esprit comme dans ton cœur. Chaque jour te prouvait davantage à quel point tu aspirais à passer ta vie à ses côtés, à l'aimer jusqu'au ciel, à la chérir, la soutenir, l'accompagner tout au long de sa vie. Tu rêvais d'un infini avec la Stringer, aussi fou cela puisse sonner, mais tu étais tout autant épouvanté à l'idée de la rendre malheureuse, de lui nuire, quand tu la valorises et l'aimes incommensurablement. Tu as peur de lui porter poisse, de semer le sombre dans son existence, bien malgré toi. Tu soupçonnes que tes peurs puissent être irrationnelles et infondées, mais le choix arbitraire de Lucy les accentuent tellement qu'elles t'angoissent de manière récalcitrante.
« Ce n’est pas toi, Isy. Ce n’est pas toi qui as fait quoique ce soit de mal, je te le promets… » Ta petite amie t'adresse alors que la voiture s'est arrêtée. Vous en avez quitté l'habitacle comme si vous laissiez derrière vous une partie des craintes, des angoisses, des peurs, des tensions. Ton cœur martèle sauvagement ta poitrine, tes émotions sont à vif. Cette pause impromptue mais hautement bénéfique à l'effet d'un arrêt en état d'urgence, d'un repli de troupe. Aller de l'avant n'est pas toujours judicieux, parfois, il faut savoir se stopper, faire un peu de surplace, pour se poser, réfléchir, constater, prendre du recul, respirer. En ce moment-même, c'est que ce que tu t'appliques à faire, alors que les émotions te happent par vagues tumultueuses. Tu tentes de reprendre ton souffle dans cette étreinte salutaire que tu formes avec ta petite amie, soulignant au sein de votre cocon que vous étiez malgré tout si forts et si unis dans l'adversité. Tu passes tes doigts sur tes joues humides, reconnais que tes craintes peuvent s'apparenter à des chimères, et qu'il peut même être injustes de les déballer à Penny qui se retrouve propulsée dans une situation atypique, confusante et éprouvante. Les mains de la jeune femme passent tendrement sur tes joues, un rictus fend discrètement ta joue, porteur d'excuses mais d'espoir et de force. « Non, c’est vrai, je ne suis pas dans sa tête. Mais je peux te garantir que peu importe les raisons que Lucy a pu se trouver pour justifier son comportement, elles parlent bien plus de ses problèmes à elle que de quoique ce soit que tu aurais pu faire de travers mon amour. » Tu te promets de mémoriser chacun de ses mots, comme tu as déjà gravé dans ta mémoire dans le passé. Les propos que te dédie Penny sont impeccablement ceux que tu as besoin d'entendre, ceux qui te font du bien, ceux qui te permettent de garder la tête de l'eau même dans les pires moments. Elle te procure de la vaillance. Tu décontractes légèrement tes épaules à penser que tu n'es pas le seul coupable de cette affaire, que le monde n'est encore une fois pas si manichéen que tu le penses à tes dépens. Tu souffles, rassuré, soulagé, que ton absence dans la vie de Jude ne soit pas entièrement ta faute, quand bien même cela pourrait paraître évident puisque tu ignorais même son existence avant la semaine dernière. « Elle t’a fait beaucoup de mal par le passé, et je déteste qu’elle puisse encore t’en faire aujourd’hui. Je sais que ça ne pourra pas rattraper toutes les années que tu as manquées auprès de Jude, mais je te promets qu’on va faire tout ce qui est possible pour que tu puisses passer un maximum de temps auprès de lui dans l’avenir. Peu importe ce qu’on doit faire. » Tu hoches doucement la tête, ton sourire plus franc cette fois-ci, bien que timide. Votre union t'est inestimable et tu ne pourrais jamais la remercier assez pour la position qu'elle prend naturellement dans cette nouvelle tourmente. Tu ne pourrais jamais remercier assez l'univers de vous avoir réuni. Tu ne pourrais jamais être aussi choyé et comblé qu'avoir la chance de grandir et vivre cette vie auprès d'elle. « Merci, » tu t'entends articuler faiblement, bien que l'émotion et la sincérité pulsent dans chaque lettre de ce mot. Le terme te paraît bien petit comparé à l'immensité que t'offre Penny, mais les mots te manquent cruellement, mentalement exténué. Tu l'attires de nouveau chèrement contre toi, espérant que cette étreinte traduise combien tu l'aimais et l'admirais, combien elle t'était parfaite. Lucy t'avait certes fait beaucoup de mal dans le passé ; tu savais néanmoins qu'elle ne pourrait plus jamais t'anéantir comme elle l'avait fait, maintenant.
Tu caresses doucement le dos de la jeune femme avant de te distancer légèrement, exprimant une dernière et terrible angoisse. Une partie de toi sait que ta demande peut être ridicule, qu'elle peut peut-être même faire plus de bien que de mal, mais tu oses solliciter Penny pour qu'elle te remette sur le bon chemin si jamais tu te perds, promettant, sachant pertinemment, que tu ne voudrais jamais la blesser volontairement. « Oh Isy. » Tu croises fébrilement son regard, avant de fermer les yeux, profitant de la douceur du baiser qu'elle dépose sur tes lèvres. « Ça n’arrivera pas, je peux te le garantir. » Tu espérais qu'un jour, tu aurais confiance en toi comme elle a confiance en ta personne. « Mais je te promets que si ça devait arriver, je te le dirai. » Tes épaules s'affaissent de nouveau, symbole d'un nouveau poids retiré par cette promesse que tu crois dur comme fer car tu sais que Penny n'a qu'une seule parole, tu lui voues une confiance aveugle. Tu acquiesces, reconnaissant, la gorge trop serrée pour pouvoir émettre le moindre son qui ferait du sens. « Je vais conduire, d’accord? » Ton regard passe de ton amoureuse à la voiture et tu hoches de nouveau la tête à l'affirmative, appréciant cette offre qui t'attribuera une pause de la route durant laquelle tu finiras de calmer l'agitation dans ton esprit dans le prolongement de cet échange ô combien bénéfique que vous avez eu.
*** Il s'agit de votre deuxième soirée sur cette dernière destination de la Great Ocean Road, périple organisé par Penny, au cours duquel il vous était indispensable de déconnecter avant que la réalité ne vous rattrape. Un break mérité pour mieux relativiser et appréhender la suite, selon toi, à l'image des sportifs quittant le terrain pour se ressourcer, se regrouper et revoir leur plan de match.
Devant vous se couche le soleil, parsemant le ciel de couleurs orangées et rosées d'une beauté saisissante. Au loin quelques cockatiels se sont blottis sur une clôture dont le bois est blanchi par le salin. Le son des vagues jamais ne vous quittent, constance apaisante. « C'est magnifique, » tu commentes. Tes yeux quittent le tableau de carte postale pour se poser amoureusement sur le portrait de Penny. Tu caresses doucement sa main, avant de demander : « Tu venais souvent ici ? » Tu as ton téléphone dans ton autre main, ayant décroché avec l'une de tes meilleures amies qui venait aux nouvelles, mais surtout souhaitait t'en apprendre une déterminante. Tu inspires profondément avant de la lui transmettre : « J'ai eu Noa au téléphone. » Une pointe de malice apparaît dans ton regard. « Elle se marie avec Greg. Elle m'a demandé si je voulais bien être son témoin. » Un sourire en coin emprunte ta bouche. « Accepterais-tu d'accompagner le témoin de la mariée à son mariage ? » J'invite tout naturellement. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Dim 5 Juin 2022 - 14:24 | |
| Sur le bord de la route, dans cette halte routière où vous étiez arrêtés aléatoirement, tu cherchais à mettre tous les doutes, toutes les peines et tous les mensonges qui ne cessaient de s’accumuler dans l’esprit de ton amoureux de côté. Tu te montrais aussi solide que possible, tu cherchais les bons mots pour le rassurer, tu faisais tout en tout possible pour lui rappeler qui il était, ce dont il était capable et que pour rien au monde il ne méritait la tempête qui venait de secouer abruptement son monde, et le tien au passage. Sur le bord de cette route, tu lui fais la promesse d’être là, de lui rappeler qui il est, de le guider au besoin. Dans des embrassades qui lui font autant de bien à lui qu’à toi, tu te rappelles pourquoi il s’est présenté comme étant ton évidence et pourquoi tu ne laisserais jamais rien ni personne venir s’imposer au milieu de tout cela. Tu n’as pas besoin d’insister pour qu’il te laisse prendre le volant, et c’est d’abord dans le silence que vous reprenez la route, que vous laissez les images de Lucy à cette halte routière, pour quelques jours encore du moins. Le temps de bien profiter de vos derniers jours de vacances, de quoi réellement vous reposer avant de devoir refaire face à la folie de vos réalités. Après quelques minutes, quand tu sens que l’esprit d’Isy s’est un peu apaisé à tes côtés, tu oses presser sur play, laissant la première chanson du mixtape que le Jensen t’a offert à ton anniversaire remplir l’habitacle, les paroles des différentes chansons d’amour devenant rapidement bien plus puissantes que toutes les pensées sombres que vous aviez pu avoir jusqu’à maintenant.
La demeure que tu avais loué à Apollo Bay possédait absolument tout du havre de paix, et c’était sans grande surprise que ton endroit préféré se trouvait être l’énorme balcon qui donnait une vue spectaculaire sur la plage qui se trouvait littéralement à vos pieds. Le bruit des vagues comme seule trame sonore nécessaire à votre fin de soirée, le soleil entamait sa chute contre l’horizon alors que tu profites des derniers rayons de chaleur encore disponible, Isy s’étant excusé le temps de quelques minutes pour prendre un appel. Une main caressant ton ventre au travers du tissus de ta robe, tu laisses tes pensées courir dans tous les sens, sans t’obliger à faire le ménage de quoique ce soit. Tu te permets de rêver de vacances comme celle-ci, avec ce bébé dans ton ventre, avec Jude aussi, et tout autre futur membre de votre famille, s’il doit y avoir. Tu te permets de rêvasser à des escapades en tout genre, en Australie et ailleurs, à rêver de coucher de soleil comme celui-ci, aux couleurs éclatantes et magnifiques. Tu t’autorises à croire que tout ira bien, peu importe les embûches, peu importe les détours. « C’est magnifique. » C’est la voix d’Isaac qui te tire de tes rêveries, toi qui n’avais même pas remarqué qu’il était revenu s’installer sur la chaise longue juste à côté de la tienne. « Faudra essayer de se lever tôt demain matin pour voir le lever du soleil aussi. Je suis certaine que c’est tout aussi magnifique. » Tu ne savais pas à quel point c’était réaliste de croire que tu arriverais à te tirer du lit aux aurores, toi qui étais bien plus marmotte que lève-tôt depuis le début de ta grossesse, mais avec les bons arguments, tu ne doutais pas qu’Isy saurait te convaincre d’une façon ou d’une autre. « Tu venais souvent ici? » Tu hoches doucement la tête. « Avec mes parents, on essayait de faire la Great Ocean Road au moins une fois par an. » Ça s’est évidemment compliquée au fil des années, avec les besoins grandissants de ton frère et tes disponibilités limités dans certaines périodes surchargées, mais ça demeure sans aucun doute l’une de tes traditions favorites avec ta famille. « J’ai eu Noa au téléphone. » Tu tournes la tête légèrement vers ton amoureux qui arbore un sourire satisfait sur les lèvres. « Elle se marie avec Greg. Elle m’a demandé si je voulais bien être son témoin. » « Oh Isy, c’est une superbe nouvelle. » Tu n’avais eu l’occasion de croiser Noa qu’à quelques reprises, mais Isaac t’avait grandement parler d’elle et tu savais à quel point elle lui était précieuse. Tu n’avais pas besoin qu’il s’étale sur le sujet pour comprendre à quel point il était touché de pouvoir jouer un tel rôle auprès d’elle pour son grand jour. « Accepterais-tu d’accompagner le témoin de la mariée à son mariage? » Tu échappes un léger rire, te redressant pour venir t’installer contre Isaac sur le même transat. « Ce serait avec grand plaisir. » que tu réponds avant de venir poser tes lèvres contre les siennes, bien décidé à garder ce moment précis en tête pour résumé cette journée, loin de la tempête vécue il y a quelques heures à peine. « J’ai très hâte de te voir vêtu de ton plus beau tuxedo. » que tu murmures avec un rire, calant ta tête contre son torse, jamais mieux que tu ne peux l’être quand tu es contre lui. |
| | | | | | | | (penisy #10) save you from the storm |
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